Ce samedi se tiendra sur la place communale de Buizingen (Brabant flamand) une cérémonie d'hommage pour les victimes de l'une des pires catastrophes ferroviaires de l'histoire de la Belgique
survenue quinze ans plus tôt dans la localité de la commune de Hal
un train local (train L) Louvain-Braine-le-Comte a percuté un train InterCity (train IC) Quiévrain-Liège-Guillemins à hauteur de Buizingen
La collision a fait 19 morts et près de 160 blessés
le plus grave bilan d'un accident ferroviaire dans notre pays au XXIe siècle
Tant la SNCB qu'Infrabel ont été déclarés en partie responsables de l'accident et condamnés par la justice
C'est sur l'un des principaux accès à la gare de Bruxelles-Midi
que l'accident s'est produit en pleine heure de pointe du matin
le train IC a été dévié par un aiguillage sur une voie où se trouvait
Le conducteur de ce véhicule aurait ignoré un feu rouge
normalement actif pour signaler un danger sur la voie
Le conducteur a toutefois toujours nié avoir outrepassé ce signal
La collision a ébranlé tout le voisinage à 08h28
La violence du choc se confirme à la vue des carcasses des automotrices : les deux premières voitures du train local ont été propulsées au-dessus de la première voiture du train IC
sur la même ligne en direction de Bruxelles-Midi
a vu l'accident à temps pour freiner d'urgence et avertir les services de secours
trois femmes et un bébé à naître) sont décédées et plus de 160 personnes ont été blessées
Il s'agit du bilan le plus lourd pour un accident ferroviaire au XXIe siècle en Belgique
Les entreprises ferroviaires publiques ont depuis lors poursuivi leurs efforts pour améliorer la sécurité sur le réseau ferroviaire belge
Plus de trois quarts des voies (79%) sont aujourd'hui équipées du système européen ETCS
qui permet la détection de dangers ou d'autres trains grâce à des balises sur les voies et sur le matériel roulant
Son installation est prévue sur l'ensemble de l'infrastructure d'ici à la fin de l'année 2025
Les trains de voyageurs sont aussi équipés du système de freinage d'urgence TBL1+
déjà annoncé avant la catastrophe de Buizingen
mais dont l'implantation a été accélérée après le drame
Des formations ont par ailleurs été ordonnées au personnel de la SCNB et d'Infrabel pour que les employés évoquent avec leur hiérarchie d'éventuelles erreurs commises et ne les gardent pas pour eux
droit à une journée de formation supplémentaire sur les franchissements de signaux
Autant de mesures qui doivent mener à davantage de sécurité sur le rail
depuis la mise en place de ces diverses mesures
le nombre de dépassements de signaux a diminué d'année en année pour retomber à 51 trains en 2024
soit le total annuel le plus bas depuis 2010
année durant laquelle 110 franchissements avaient été enregistrés
Le nombre de franchissements de signaux présentant un danger potentiel (par exemple quand un train roule sur une autre voie) est
les proches des victimes se réunissent chaque année sur la place communale de Buizingen devant la stèle reprenant le nom des 19 personnes décédées dans la catastrophe ferroviaire
Cet hommage est accompagné tous les cinq ans d'une cérémonie organisée par les provinces du Brabant flamand et du Brabant wallon
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Depuis la collision frontale entre deux trains en Grèce ce 28 février
La collision a propulsé les deux premières voitures du train local au-dessus de la première voiture du train IC. Malgré l'arrivée rapide des secours, 19 victimes (15 hommes, trois femmes et un bébé à naître) sont décédées et plus de 160 personnes ont été blessées, soit le bilan le plus lourd pour un accident ferroviaire au XXIe siècle en Belgique.
À lire aussiVerdict de l'accident de Buizingen: le conducteur est passé au rouge, la SNCB et Infrabel coupables des "fautes les plus graves"L'enquête autour des circonstances de la catastrophe a nécessité plusieurs années de travail et mené à la condamnation de la SNCB devant le tribunal de police de Bruxelles en 2019, et d'Infrabel devant le tribunal correctionnel, deux ans plus tard.
Les mesures de sécurité mises en place depuis lors par les entreprises ferroviaires publiques (système de contrôle ETCS, système de freinage d'urgence TBL1+, formations...) ont depuis lors permis de diminuer le nombre de dépassements de signaux à 51 trains en 2024, soit le total annuel le plus bas depuis 2010, année durant laquelle 110 franchissements avaient été enregistrés.
Début d'une semaine de plaidoiries dans le procès de la catastrophe de Buizingen
Infrabel et la SNCB n'ont tiré aucune leçon de l'accident ferroviaire de Pécrot en 2001
selon l'un des avocats de la partie civile
Le gestionnaire du rail était le seul en appel du jugement qui avait
Le chef du Pentagone ordonne une réduction de 20% du nombre des plus hauts gradés
un passager embarque… dans le mauvais avion
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mais rassurez-vous: votre pouvoir d'achat s'améliore un peu
Méfiez-vous de ces médicaments contre le surpoids et l'obésité malgré les promesses des lobbyistes
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Après des années à se masser sur les plages de la mer du Nord — un réflexe encore renforcé par la pandémie — il est peut-être temps d’explorer la côte autrement
la piste cyclable serpente à travers une végétation si luxuriante qu’elle évoque par endroits un sentier botanique
À l’entrée de cette commune de 11.000 habitants
un charmant moulin blanc perché sur son tertre… et les traces d’un passé de ville fortifiée
Les douves qui forment une demi-étoile autour du centre en sont une preuve
Le casemate situé en contrebas de l’église Notre-Dame en est une autre
Il constitue un repère pour les chauves-souris
mais qui dispose d’un choix appréciable de restos
façades anciennes et petites ruelles… L’office du tourisme propose aussi un mini Walking Tour pour se plonger en réalité augmentée dans l’art de Bruegel
l’histoire de la Flandre au XVIe siècle et l’étrange vie de Tijl Uilenspiegel
personnage emblématique du folklore flamand
reconnu pour son espièglerie et son insoumission
vu le porte-kayak à roulettes installé sur son dos – et le bateau à aubes touristique baptisé Lamme Goedzak sont de sortie
La voie d’eau est désormais fermée aux deux extrémités
ce qui ne facilite évidemment pas le transport
mais n’empêche pas non plus la pratique du packraft
ce canot gonflable de trois kilos transportable en saccades
Seul ou accompagné par la boîte de microtourisme Puffins
il est possible de transiter de Bruges au Parc naturel du Zwin en une vingtaine de kilomètres
puis – à la suite d’une marche de quelques kilomètres – sur le Zwinnevaart
ce cours d’eau étroit entouré de roseaux qui se faufile au milieu d’anciennes fermes magnifiquement rénovées
Mieux vaut être un sportif aguerri pour remonter le courant
Le billet du Zwin Natuur Park – attention
il est exagérément cher – donne accès à une exposition permanente sur la migration des oiseaux
à un sentier “pieds nus” et à une tour panoramique
à partir du parking payant de cette zone naturelle
il est possible de s’attaquer gratuitement à la randonnée du Zwin
Celle-ci se déroule le long de 12 kilomètres fléchés à l’aide de panneaux hexagonaux
On peut aussi se concocter son propre parcours pour atteindre
la vue se partage entre les “slikkes” (boues salées)
les “schorres” (marais littoraux) et Hospitality
sculpture de Barry Flanagan installée dans les dunes en 1997
Sauf que tout le monde ici la surnomme “le lièvre”
pour ceux qui ne peuvent vraiment pas faire sans la mer
elle n’est jamais qu’à quelques dizaines de mètres
L’occasion de s’en mettre plein la vue en se postant sur la terrasse du très “Beach Boys” Surfers Paradise pour observer les pros de la glisse
Rares sont ceux qui connaissent l’existence de Zeebos
ce domaine provincial situé au-delà de la N34 entre Blankenberge et Zeebruges
l’espace s’élargit rapidement pour donner accès – en poussette et à vélo – à de belles étendues d’herbe où le vent du Nord se manifeste légèrement
une petite plaine de jeux en bois se fond dans le paysage
un caillebotis mène à une agora naturelle située encore plus loin
La forêt de Zeebos est idéale pour se ressourcer
Ceux à qui cela ne suffit pas peuvent prendre la direction du Uitkerkse Polder
Le polder est défini comme un “espace clos
conquis sur les eaux au moyen d’endiguements
puis asséché par le drainage à des fins traditionnellement agricoles”
les étendues sont divisées par de minuscules rus tellement nombreux qu’ils ont forcé les agriculteurs à créer des ponts pour éviter de cantonner leurs vaches à de pauvres petits prés isolés
En plus de guider le visiteur sur les meilleures promenades au milieu des lapins et d’espèces rares d’oiseaux
le point info de Natuurpunt dispose d’un magnifique jardin pour boire un verre ou pique-niquer
La légende dit que Lissewege figure parmi les dix plus beaux villages de Flandre
C’est probablement dû à son imposante église gothique Notre-Dame de la Visitation et aux ruelles qui l’entourent
mais surtout à ce surprenant canal Lisseweegs Vaartje
surmonté de trois ponts en bois et entouré de splendides maisons blanchies à la chaux
Ce n’est pas par hasard que Steven Soetewey a décidé d’installer son AirBnb à quelques pas de là
situé à dix kilomètres de Bruges et cinq de la côte
sourit celui qui a lancé en février dernier Maison Marraine
dont il espère avoir hérité de la capacité d’accueil
“Je veux que les gens se sentent comme chez eux
tout en ayant l’impression d’être ailleurs
C’est la raison pour laquelle on a installé un espace wellness (en supplément – NDLR).” Le fonctionnement de Maison Marraine est à mi-chemin entre le AirBnb et l’hôtel – Steven tient à lier contact avec chacun de ses hôtes et à préparer le petit-déjeuner devant eux
Et ça fonctionne: ses visiteurs restent rarement moins de deux nuits sur place
Qui n’apprécie pas une escapade le long des canaux de Bruges ou un bol d’air à la côte belge
Ce n’est sans doute pas la destination la plus exotique
mais elle fait partie de notre paysage et on y tient
a souvent rallié la mer du Nord durant sa jeunesse
elle ne passe plus la frontière linguistique…“La Flandre dénigre régulièrement les Wallons et les Bruxellois alors qu’on fait partie du même pays
alors je préfère donner mon argent à des commerçants francophones
je sentais bien qu’en tant que francophone
Je suis sensible au fait qu’on soit tolérant vis-à-vis de tout le monde.”
Ils me disaient que c’était un faux ressenti
ils ont reconnu que je pouvais avoir raison.”
Une autre chance est que je ne suis plus si jeune
Lio admet aussi favoriser d’autres destinations depuis quelques temps
parce que je ne veux pas avoir l’air d’être anti-Flamands
Mais c’est vrai que les politiques insistent tellement sur le fait que les Wallons sont des poids que je n’ai plus envie d’aller leur filer mon argent.”
Mais quelque chose me freine pour le moment
D’autant qu’il y a des trucs tellement canons en Wallonie et à Bruxelles
à vendre les lieux touristiques belges francophones
et particulièrement aux Belges eux-mêmes.”
Le week-end du 1er mai s’annonce exceptionnel
avec des températures atteignant les 27 degrés Celsius
les Belges seront nombreux dans les trains et sur les autoroutes à rejoindre la côte
Pour profiter du bon air… Et se baigner
Sans doute même si l’eau devrait être froide
quelques inquiétudes récurrentes sur la propreté de l’eau
de sorte que le fond se mélange plus rapidement à l’eau
C’est ce qui explique sa couleur peu amène à la base d’un préjugé
Une récente communication de la VRT ne rassure pas
Dans près d’un quart des plans d’eau de Flandre
été décrétées en Flandre au cours du premier semestre 2024
Pour une raison simple: les algues bleues se développent dans un milieu aquatique dont la température dépasse les 20 °C
l’eau froide qui décourage les baigneurs produit le même effet sur les bactéries
les eaux des stations balnéaires sont contrôlées depuis 1988
a échu à l’Agence flamande de l’environnement (VMM) en 1994
une amélioration de la qualité de l’eau de la mer du Nord
la probabilité d’une marée noire dans ou le long de la mer du Nord méridionale était très élevée
de mercure et de cadmium dans les fonds marins
Le nombre croissant de microplastiques constitue une menace sérieuse pour la qualité de l’eau
ont également été trouvés dans notre eau de mer
Le dernier rapport publié par le VMM attestait
que la plupart des sites balnéaires étaient “excellents”
Le vrai danger pour les baigneurs semble être la “petite vive”
Ce petit poisson s’enfonce dans le sable pendant la journée
les épines occasionnent une piqûre douloureuse qui peut s’infecter
Le nombre de petites vives a été multiplié par cinq au cours des vingt dernières années; une probable conséquence du réchauffement climatique
Le port de sandales en plastique ou de chaussures de baignade est
Vous aurez sans aucun doute déjà observé une couche de mousse jaunâtre qui se dépose parfois sur la plage et qui peut s’envoler
Ce phénomène est une conséquence de l’eutrophisation
une augmentation des nutriments dans la mer
Elle est principalement due aux activités humaines
Ces nutriments alimentent un surplus d’algues qui
forment une quantité importante d’écume jaunâtre qui vient couvrir la plage
Ces algues moussues sont inoffensives en elles-mêmes
mais peuvent étouffer d’autres formes de vie marine
Une nouvelle circonstance dont le baigneur doit tenir compte est la présence de plus en plus forte de phoques gris dans les eaux bordant la plage
pourrait tenter le baigneur à venir nager près de lui
il pourrait réagir de façon agressive en attaquant
ce qui pourrait entraîner de graves blessures
“Les nageurs n’ont pas de craintes à avoir
il ira donc plutôt nager dans une autre direction
ou viendra tout au plus regarder de près ce qu’il se passe.”
Les algues bleues sont des “cyanobactéries”
malgré une ressemblance superficielle et écologique
ne sont pas des algues: ce sont bien des bactéries
Les cyanobactéries se développent principalement lorsque la température de l’eau est supérieure à 20 °C et qu’il y a suffisamment de nutriments dans l’eau
Ces algues bleues forment une couche huileuse de couleur bleue-verte ou rouge-brune à la surface de l’eau
Le contact avec celles-ci peut provoquer la diarrhée
des troubles respiratoires et de l’asthme peuvent également se manifester
Il est recommandé aux personnes ayant été exposées à ces cyanobactéries de prendre une douche le plus rapidement possible
Le chiffre : La partie belge de la mer du Nord compte en moyenne 3875 déchets plastiques flottants par km²
Le dernier rapport du Bureau fédéral du plan
Elle devrait être de 2,9 % en moyenne en 2025 et chuter à 1,3 % en 2026
et même des quelque 3 % de 2024 et des 4 % de 2023
que les tarifs affichés au supermarché ou sur vos factures d’énergie devraient enfin se stabiliser d’ici l’année prochaine
D’autre part, les salaires seront revalorisés en janvier prochain
induit une indexation automatique des salaires
pas que le prochain indice pivot soit dépassé en 2026
Porté par le succès de ses blockbusters Ozempic et Wegovy
le labo danois Novo Nordisk a progressé de 267 % sur les trois dernières années
Sa capitalisation boursière atteint aujourd’hui 410 milliards d’euros
cette firme centenaire est aujourd’hui la première société européenne cotée en Bourse
Fabricant du Mounjaro (aussi dénommé Zepbound dans sa version américaine pour lutter contre l’obésité)
son rival Eli Lilly était la dixième société pharmaceutique mondiale il y a une décennie
Elle est aujourd’hui le leader des Big Pharma
le Mounjaro pourrait devenir le médicament le plus vendu au monde
ces labos détiennent actuellement environ 13 % du marché mondial de la santé
C’est qu’ils répondent à une double demande en pleine croissance: les traitements contre le diabète et pour soigner l’obésité
Eli Lilly semble en passe de gagner ce duel
son coupe-faim Zepbound a pris l’ascendant sur le Wegovy aux États-Unis avec près de 80.000 nouvelles prescriptions sur ces sept premiers jours
ces traitements à base d’analogues de l’hormone intestinale GLP-1 devraient représenter d’ici 2032 un marché de 140 milliards de dollars
Le succès est tel que l’Ozempic connaît déjà d’importantes pénuries
Pour tenter de satisfaire la folle demande pour ses stylos d’injection médicale
Novo Nordisk agrandit d’ailleurs son usine française de Chartres et finalise un plan d’achat de plusieurs sites de production aux États-Unis
mais aussi en Belgique où ces dispositifs sont déjà produits à Bruxelles
Montant estimé des investissements: 6 milliards de dollars
Rien ne semble pouvoir arrêter ces deux fleurons de l’industrie pharmaceutique
Les obstacles qui se dressent devant eux en effet ne sont pas négligeables
De nombreux autres labos souhaitent également planter leurs crocs dans juteux gâteau de la perte de poids
Et si Novo Nordisk et Eli Lilly ont une longueur d’avance – avec notamment de nouveaux coupe-faim administrables par voie orale et non plus injectables -
leurs futurs rivaux n’ont pas vraiment le profil d’outsiders: Pfizer
Une guerre qui se joue dans les labos mais aussi sur le terrain des prix
Car face au nombre de patients potentiels et au prix très élevé de ces nouveaux traitements
D’autant que les prix exigés par ces firmes seraient complètement hors sol
Selon les chercheurs de l’université américaine de Yale
de l’hôpital du King’s College de Londres et de l’ONG MSF
coupe-faim star de Novo Nordisk commercialisé aux USA à partir de 350 dollars par mois
afficherait un coût de production maximum de… 4,73 dollars
Comment expliquer une telle marge bénéficiaire
Par les coûts en recherche et développement (R&D)
argument phare des labos pour justifier de tels écarts
journaliste américain spécialisé dans l’industrie pharmaceutique
a analysé les dépenses de Novo Nordisk en 2023
le labo n’a consacré que 13 % de son chiffre d’affaires à la R&D
a dépensé pour ce poste plus de la moitié de ses recettes
Si le groupe danois réinvestit donc une faible partie de ses bénéfices dans la R&D
il en dépense en revanche une très grosse part en rachat d’actions et en versements généreux de dividendes
Malgré ses produits révolutionnaires et une concurrence très modérée pour l’instant
Novo Nordisk dépense des fortunes pour s’assurer de l’adhésion des médecins
Selon une enquête menée par l’agence Reuters
le labo danois a versé aux spécialistes américains de l’obésité
au moins 25,8 millions de dollars en honoraires et dépenses liés à ses médicaments amaigrissants
Certains professionnels de la santé percevant à eux seuls plus d’un million de dollars
“Nous n’avons pas examiné de près le lobbying exercé par Novo Nordisk sur les institutions européennes
explique Olivier Hoedeman du groupe de recherche Corporate Europe Observatory (CEO)
Mais notre base de données montre cependant une très forte augmentation des dépenses de lobbying de cette firme entre 2022 et 2023.” Lesquelles ont doublé
passant de 500.000 à plus d’un million d’euros
Et ce chercheur de pointer par ailleurs les données de l’organisation Transparency International EU qui révèlent un “nombre remarquablement important de réunions récentes entre les lobbyistes de Novo Nordisk et les élus européens
en particulier l’eurodéputée danoise Pernille Weiss
connue pour être très proche des laboratoires pharmaceutiques”
Pour en savoir plus sur les montants versés par la firme danoise aux médecins et professeurs belges
on a aussi scruté le Registre transparence des soins de santé en Belgique
Et on a dû recourir à l’intelligence artificielle pour compiler toutes les sommes versées par cette entreprise à nos professionnels de la santé
Outre les gros montants octroyés aux hôpitaux et aux universités
Novo Nordisk a versé un total de 1,2 million d’euros à plus de 160 médecins belges en 2022
de coûts d’inscription à des conférences ou de frais de voyage et de séjour… Certains médecins belges ayant touché cette seule année-là près de 20.000 euros d’honoraires
Voilà aussi l’explication des tarifs éclatés exigés par ces firmes pour ces nouvelles médications
Elle fut la pire catastrophe ferroviaire de notre pays..
une cérémonie de commémoration a eu lieu sur place
la douleur et le chagrin sont toujours présents
Une cérémonie de commémoration s'est tenue ce samedi matin à Buizingen
en hommage à la catastrophe ferroviaire qui a causé la mort de 19 personnes et en a blessé 170 autres
De nombreuses personnes étaient présentes pour se souvenir et se recueillir..
De nombreuses victimes venaient de la région Mons-Borinage
des membres des familles qui sont décédés de chagrin"
"On prouve qu'on n'oublie pas les victimes et puis on se retrouve entre nous parce qu'en fait
la SNCB et Infrabel ont été jugés responsables
"Se reconstruire après un procès qui s'est tenu plus de 10 ans après cette tragédie
laissant hélas encore de nombreuses questions sans réponse
Se reconstruire aujourd'hui alors que certaines personnes
certaines victimes sont encore aujourd'hui en attente d'une indemnisation et dans un débat judiciaire inexplicable"
déplore la maman de Johan et l'ex-épouse de Didier
mais il y a quand même encore pas mal de choses à faire donc on espère que ça va progresser de ce côté-là"
Le ministre de la Mobilité était présent lors de la cérémonie
Le système automatique de freinage sera bien installé sur tous les trains voyageurs fin 2025
elle n'existe pas et on ne va pas non plus le dire
on a décidé de faire suite à cet accident"
Des proches de victimes espèrent qu'une autre stèle sera installée à Mons
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La catastrophe de Buizingen a fait 19 victimes en 2010
deux trains entraient en collision frontale à Buizingen près de Hal
Cet accident a causé la mort de 19 personnes
Plus de 170 personnes avaient également été blessées
les pompiers de la caserne d'Enghien étaient intervenus pour donner les premiers soins aux victimes
nous vous proposons de revoir un reportage sur les témoins de ce qui est considéré comme l'un des pires accidents de l'histoire ferroviaire belge après celui de Pécrot en 2001
Le drame est encore dans toutes les mémoires. Le 15 février 2010, deux trains entraient en collision à Buizingen, à quelques kilomètres de la capitale. Le bilan est extrêmement lourd : 19 personnes perdent la vie, dont 14 sont originaires de la région de Mons-Borinage. Une trentaine de passagers sont gravement blessés et une centaine le sont légèrement.
Le 25 janvier 2011, le conseil communal de Mons s'engageait à ériger une plaque commémorative ou un monument en hommage aux victimes, et à le poser dans la nouvelle gare de Mons. À trois moins de trois semaines de la date anniversaire de la tragédie et alors que la nouvelle infrastructure sera inaugurée ce vendredi, force est de constater que cet engagement n'a pas été concrétisé.
À la faveur d'une interpellation de Cédric Mélis (LB), Nicolas Martin (LB), bourgmestre, a confirmé que la volonté était intacte et qu'il avait, ces dernières années, à plusieurs reprises rappelé à la SNCB ses engagements. "D'après les informations qui nous reviennent de la SNCB, propriétaire de la gare, en l'état actuel des choses, elle a prévu de dédier un mur d'hommage blanc sous le quai 1, dans l'enceinte de la nouvelle gare", explique le bourgmestre.
À lire aussiVerdict de l'accident de Buizingen: le conducteur est passé au rouge, la SNCB et Infrabel coupables des "fautes les plus graves"Cet espace serait spécifiquement dédicacé à l'accueil de plaques commémoratives
et pourrait accueillir le monument aux morts précédemment placé dans l'ancienne gare
"Cet espace est cependant inaccessible pour l'instant du fait des travaux toujours en cours
Son ouverture n'est pas prévue avant le deuxième semestre 2025
ce qui rend impossible la concrétisation du projet d'ici le 15 février prochain."
Deux options sont désormais envisagées par la ville
À savoir utiliser l'espace tel que prévu par la SNCB sous le quai 1
ce qui ne convainc pas les élus du fait d'un manque de visibilité et d'accessibilité
Soit implanter une stèle sur la place Léopold
"Cette option permettrait d'ériger un monument dans un espace public visible"
qui précise encore qu'il n'y a pas qu'une stèle commémorative pour Buizingen qui est en discussion
"Tout comme mon prédécesseur, j'ai pris des engagements vis-à-vis de la famille de Jean-François Willems, qui est décédé sur la place le 25 juin 2018
j'ai discuté avec les membres de la famille et l'objectif est que l'on puisse aussi avoir un élément commémoratif lié à son décès." Pour rappel
Jean-François Willems avait été poignardé à plusieurs reprises après avoir tenté de prendre la défense d'une serveuse qui était importunée par un individu alcoolisé et insistant
Le jeune homme de 19 ans avait trouvé refuge dans un café de la place Léopold après avoir été violemment agressé mais avait succombé à ses blessures quelques heures plus tard
avait écopé de 15 ans de prison pour meurtre
il n'a "pas senti une réaction suffisamment forte de la SNCB par rapport à nos demandes
à savoir l'installation d'une stèle en un endroit visible et adéquat." Il profitera dès lors de l'inauguration de ce vendredi pour aborder une nouvelle fois le sujet avec les plus hauts responsables de la SNCB "afin de les sensibiliser sur la nécessité absolue
à la hauteur du drame vécu par les familles et la région
Faire une remarqueMots-clés : MonsSNCBEn direct
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La déception avait été exprimée lors du dernier conseil communal dernier : la SNCB prévoyait l'installation d'une plaque commémorative relative à la catastrophe ferroviaire de Buizingen en sous-sol
dans un endroit peu visible et pour l'instant toujours inaccessible du fait des travaux en cours
avait de son côté formulé son souhait de rediscuter de l'emplacement envisagé : ce qui a finalement pu être fait
Ce 15 février marquait les 15 ans du drame
qui avait fortement touché la région Mons-Borinage
deux trains entraient en collision à Buizingen
Le bilan est extrêmement lourd : 19 personnes perdent la vie
dont 14 sont originaires de la région de Mons-Borinage
Une trentaine de passagers sont gravement blessés et une centaine le sont légèrement
"Les familles ont pu obtenir gain de cause : la plaque commémorative a finalement été installée au niveau du centre d'information aux voyageurs
de manière visible et dans un lieu de passage"
Lors de l'inauguration de la gare de Mons le 31 janvier dernier
"Je souhaitais attirer son attention sur la problématique
me doutant qu'elle n'était pas au courant des échanges
de nouveaux contacts étaient ainsi noués avec la SNCB
"Le texte était en cours de rédaction et tout s'est organisé en parfaite coopération avec la ville et les familles des victimes
à qui nous avons pu transmettre le projet avant validation
Nous avons pu profiter d'un accord sur le projet
Il était important que les familles puissent être entendues"
pour rendre hommage à Jean-François Willems
qui avait été poignardé à plusieurs reprises après avoir tenté de prendre la défense d'une serveuse qui était importunée par un individu alcoolisé et insistant
le maïeur avait rappelé son engagement avec la famille de Jean-François
et avait évoqué la possibilité d'une stèle sur la place Léopold si la SNCB ne revenait pas sur sa décision de privilégier un espace en sous-sol
"L'accord ayant été trouvé pour la catastrophe de Buizingen
il revient désormais à la ville de faire le nécessaire de son côté pour la famille de Jean-François
Nous devons encore identifier le lieu adéquat
et la forme que cela prendra mais c'est bel et bien en préparation."
d'avancer une éventuelle date pour l'installation de cette stèle
Faire une remarqueMots-clés : MonsEn direct
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Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
cela fera six ans jour pour jour qu’est survenu la catastrophe ferroviaire de Buizingen
Claude Masure est le père d’une des victimes
Il était à table avec Florence Hainaut ce dimanche midi
En savoir plus : Victimes de Buizingen, les langues se délient
Solidaire
le procès Buizingen va enfin commencer le 16 septembre
Il devra déterminer les responsabilités du deuxième plus grave accident dans l’histoire ferroviaire de notre pays
mais pour la sécurité de tous les usagers de train
« Impossible de tourner la page » nous lâche Patricia Vanden Eynde en plein entretien
L’émotion est encore bien présente pour celle qui a perdu Philippe
lors de l’accident de train du 15 février 2010
Ouvrir un nouveau chapitre de sa vie est d’autant plus difficile lorsqu’on entend les témoignages de mépris de la part des assureurs
Avec l’asbl « Catastrophe ferroviaire Buizingen
plus jamais » et l’aide de leurs avocats
des parties civiles mènent la lutte depuis des années
Pour les centaines de victimes et proches des victimes
mais aussi pour qu’on « n’oublie ce qu'il s'est passé
c’est l’ouverture pour que ça recommence » comme le glisse Anita Mahy
fondatrice de l’asbl qui était présente dans un des deux trains
Solidaire est parti à la rencontre de battants : Anita Mahy et son compagnon
J'ai reçu 1.500 euros sur mon compte pour compenser la mort de mon frère
Ça revient à dire que mon frère valait 1.500 euros
J'ai plutôt tourné ça en quelque chose de positif: chaque année on fête encore son anniversaire
Ils ne se rendent pas compte des conséquences pour les familles
Mon père a eu un choc: il est décédé quelques mois plus tard
mais plutôt la politique du parapluie (c'est pas moi
le CEO de la SNCB de l'époque (Descheemaecker) rencontre mon père et lui demande « monsieur
comment allez-vous » comme s'il le croisait au boulanger
La justice met toujours un prix sur une vie
Il existe un tableau avec un « tarif » pour tous les accidents
la SNCB aurait d'abord du rencontrer les victimes
Cela a été fait de façon très bureaucratique
Les victimes reçoivent un courrier des assurances
Le tribunal a déjà déclaré lors la première audience que les victimes aller devoir « tourner la page »
que ce qui était le plus important pour elles
ou encore que « la question des responsabilités ne les concernait pas vraiment. » Ça a fait enrager les familles
La justice montre un certain manque d'empathie face aux victimes
Ils écoutent beaucoup plus les avocats de la SNCB et d'Infrabel que ceux des victimes qui sont quand même les premières concernées
leur rôle est de rechercher la culpabilité des prévenus
Ils ont pourtant réalisé un document pas très détaillé
Établir les responsabilités est devenu une tâche des victimes
Nous avons rédigé des conclusions de presque 100 pages
on nous rétorque que « tout est dans le dossier »
Ils ne se rendent pas compte de ce que ça a engendré pour les familles
On va débattre d'un accident d'il y a 9 ans
Mais il vaut mieux un procès tardif que pas de procès
Cela a pris du temps car c'est un dossier hautement technique
Les experts ont assez bien fait leur travail
Le procès a aussi été retardé par des questions de procédures1
si la justice avait mis davantage la priorité sur ce dossier
A travers leur défense qui semble juridique
on voit quand même que la sécurité n’est pas la priorité de la SNCB et d’Infrabel : la rentabilité prime sur la sécurité
on peut toujours trouver une faute humaine
Mais si tous les éléments de sécurité sur le rail sont présents
la faute humaine ne va pas conduire à un accident
toute une série d’éléments de sécurité ne sont pas présents (voir encadré
c'est très facile de dire que c'est un conducteur ou un autre qui a fait une faute humaine
les mécanismes mis en place le sont presque toujours après les accidents
Et malgré cela : après l’accident ferroviaire mortel de Pécrot en 2001
la SNCB a été condamnée par la justice à investir dans la sécurité
Ils ont investi de façon formelle dans la sécurité
Une façon confortable pour l’entreprise de tout pouvoir remettre sur le dos d’un humain
La faute principale c’est le manque de coordination entre la SNCB et Infrabel
la priorité à la rentabilité au détriment de la sécurité
C’est un enjeu du procès : que les responsabilités soient pointées
Que la sécurité soit renforcée: elle doit augmenter coûte que coûte
On ne peut pas accepter qu'on continue de nous faire croire que c'est sécurisé de prendre le train
Nous voulons connaître la vérité pour qu’ils prennent leurs responsabilités
ils ne feront rien pour éviter que ça ne recommence
Il y a aussi eu des accidents après Buizingen qui laissent entrevoir que la sécurité n'est pas devenue la priorité
Infrabel prétend que le système automatique de freinage est presque partout
Mais si on regarde l'accident de St-Georges-sur-Meuse en 2016
on se rend compte que le système automatique de freinage n'était en tout cas pas 100% en ordre
Quand il y a un accident ferroviaire en Belgique
Après Pécrot et Buizingen ce n'est pas possible
Infrabel et le gouvernement réagissent après coup
les sociétés se poseraient la question: « qu'est-ce qui est le point faible au niveau de la sécurité? »
ou « comment agir préventivement ? » L’accident de Morlanwelz (où un train accidenté qui était remorqué s’est détaché et a tué deux ouvriers de la voie
NdlR) le montre : la priorité était de rétablir le trafic le plus vite possible
un système automatique de freinage était installé sur le rail mais pas sur le train
Or il faut qu’il soit installé sur les deux pour être opérationnel
Infrabel a beau jeu de prétendre que pour eux
en tant que gestionnaire de l’infrastructure
Infrabel peut-il autoriser des trains à circuler alors qu’ils savent le système de sécurité installé sur l’infrastructure ne sert à rien
il faut reconnaître que c’est une bonne chose que le ministre Bellot (MR) parle de fusionner SNCB et Infrabel
çà va totalement à l'encontre des recommandations de la commission Buizingen
Je l'ai dit au ministre Bellot (MR) lorsque je l’ai rencontré
Infrabel répète qu’ils réalisent toutes les recommandations
c'est qu'ils l’appliquent de façon bureaucratique : « ça
Mais est-ce que ça veut dire que le rail est sécurisé
Parce qu'il peut y avoir beaucoup d'autres choses qui ne sont pas mises en application
les recommandations de Buizingen doivent être suivies
Mais la question du contrôle des recommandations se pose
Il n'existe pas une véritable autorité de contrôle
Les organismes qui existent vont-ils vraiment contrôler dans le concret si tout a été appliqué
La seule possibilité de faire un tel procès
comme le fait l'asbl « Accident ferroviaire Buizingen plus jamais »
Ce travail donne une place aux victimes au procès et évite qu’Infrabel ou SNCB ne monopolisent la parole
Ça c'est l'apport et la force du collectif
Une anecdote pour montrer l’importance de notre ASBL
les commémorations pour les victimes étaient organisées par les gouverneurs du Brabant flamand et du Hainaut
ils nous annoncent froidement que ça suffisait et qu'ils allaient faire des commémorations tous les cinq ans
Il n'y avait pas encore eu le procès qu'ils arrêtaient déjà les commémorations
c'est donc notre ASBL qui les a organisées
mais les familles des victimes sont au centre des commémorations
Je vais bientôt écrire aux gouverneurs du Brabant flamand et du Hainaut pour leur rappeler que 2020 c'est le dixième anniversaire
et que je leur laisse la priorité pour organiser la commémoration
1 La langue du procès a changé car si l’accident a eu lieu en Flandre
le conducteur vivant incriminé est francophone
Les experts pointent la responsabilité de la SNCB et d'InfrabelLe rapport d’expertise pointe quatre manquements dans le chef de la SNCB et d’Infrabel
Des éléments que les avocats des victimes ont pointé dans leurs conclusions.Jan Buelens
un des avocats des victimes les explique : « Un premier facteur explicatif est l’absence de mécanisme de freinage automatique
Le rapport d’experts pointe que la sécurité du rail s’est détériorée
c'était une ancienne automotrice qui tirait le train
Or le train était composé de trois automotrices et celle du milieu avait un système plus performant
mais totalement inutile puisqu’elle était placée au milieu
Il n'y avait en fait aucune instruction pour celui qui assemble le train pour dire « cette automotrice doit être la première »
c'est facile de dire qu'il y a une « erreur humaine ».Un troisième élément est la question des aiguillages
Ils ont augmenté le nombre de voies à cet endroit (un des endroits les plus dangereux de la Belgique) sans prévoir d’aiguillages de protection… pour des raisons de fluidité du trafic (et donc de rentabilité!)
ce n'est plus possible de dévier un train qui a fait une erreur vers une autre voie.Enfin
il reste la question de l'absence d'IOT (Indicateur Opérations Terminées)
C’est un signal que l’accompagnateur de train envoie au conducteur pour signaler que le train est prêt à démarrer
Infrabel prétend que ce n'est qu'un mécanisme de communication propre à la SNCB entre l’accompagnateur et d'autres personnes de la SNCB
Donc ce n'est pas important prétend Infrabel
Or comme c'est couplé au signal (qui donne l'autorisation au train de partir
c'est quand même une forme de sécurité supplémentaire.Mais la faute principale
qu’on voit aussi à travers ces quatres fautes
le manque de coordination entre la SNCB et Infrabel
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Le parquet de Hal Vilvoorde estime qu'il y a eu plusieurs négligences et demande le renvoi du conducteur du train Louvain-Braine-le-Comte
de la SNCB et d'Infrabel devant le tribunal de police de Hal
Le conducteur risque jusqu'à 5 ans de prison et 3000€ d'amende et Infrabel et SNCB risque jusqu'à 600 000 € d'amende
Le conducteur aurait ignoré un feu rouge et la SNCB ainsi qu'Infrabel auraient négligé la sécurité de l'infrastructure ferroviaire et des trains
Le parquet de Bruxelles avait ouvert une enquête judiciaire, qui a été reprise ensuite par le parquet de Hal-Vilvorde
L'enquête a révélé que le conducteur du train avait franchi un feu rouge
L'homme a toujours nié sa responsabilité dans l'accident mais un doute subsisterait sur sa version des faits après l'analyse des éléments de conduite et de la signalisation
Le parquet veut désormais poursuivre le conducteur devant le tribunal de police de Hal
Le parquet veut désormais poursuivre le conducteur du train
la SNCB et Infrabel pour trois infractions à l'article 422 du Code pénal
La première est d'avoir été involontairement la cause d'un accident ferroviaire de nature à mettre en péril les personnes qui s'y trouvaient
avec la circonstance que l'accident a entraîné la mort
d'avoir été involontairement la cause d'un accident ferroviaire de nature à mettre en péril les personnes qui s'y trouvaient
avec la circonstance que l'accident a entraîné des lésions corporelles puisqu'au moins 310 victimes ont été dénombrées
La troisième est d'avoir été involontairement la cause d'un accident ferroviaire de nature à mettre en péril les personnes qui s'y trouvaient
Le réquisitoire s’appuie sur les rapports de 5 experts
Le conducteur du train "P" n’aurait pas respect un signal
mais la vétusté du matérielle est aussi mise en cause (SNCB)
la chambre du conseil entendra le réquisitoire du parquet Hal-Vilvoorde et les conclusions des autres parties
mais des demandes de devoirs complémentaires seront possibles et la date pourrait être reportée
La décision de renvoyer l’affaires devant le tribunal de police
pourrait reporter le procès à l'horizon 2018
Le conducteur du second train, sorti quasi indemne de la collision, était poursuivi comme les deux entreprises. Il avait déjà été sanctionné par la SNCB pour avoir brûlé un feu rouge.
Le conducteur contestait que le feu fût au rouge à Buizingen. Pour le tribunal, les éléments objectifs indiquant qu'il a franchi un feu rouge sont nombreux. Ce fait est pour le juge établi.
Mais le tribunal a relevé que les conditions de travail dans le poste de conduite de cette motrice de 1963 étaient loin d'être optimales. Le conducteur n'avait pas de vision à 180° comme sur les nouvelles motrices.
"La routine, la monotonie dans la conduite d'un omnibus peuvent entraîner un relâchement de l'attention", a noté le tribunal, pour qui la SNCB devait fournir un matériel plus performant pour y remédier.
Le tribunal estime que le conducteur est responsable de la catastrophe à un cinquième. Il a prononcé une simple déclaration de culpabilité, sans aucune peine.
Vu que le tribunal ne retient pas de faute lourde dans le chef du conducteur, ce sera à son employeur (la SNCB) d'assumer l'aspect civil, à savoir l'indemnisation des victimes, a décidé le tribunal.
Le juge note que le franchissement d'un feu rouge par des conducteurs était un phénomène récurrent, connu de la SNCB, qui n'a pas tiré les leçons d'une catastrophe antérieure, à Pécrot, en 2001.
La SNCB, dit encore le tribunal, accorde une importance prépondérante au facteur humain alors qu'une erreur humaine est toujours possible. Le tribunal ne comprend pas pourquoi la SNCB avait installé une "locomotive archaïque" en début de convoi alors qu'il y en avait une plus moderne au milieu de celui-ci.
Il note encore que le train impliqué n'était pas équipé d'un bon système de freinage alors que la zone de Buizingen était connue comme un endroit accidentogène et que ce défaut de prévoyance a provoqué la catastrophe.
Pour le tribunal, la SNCB est responsable à deux cinquièmes. Vu sa condamnation pour Pécrot, elle ne peut bénéficier du sursis. Elle est condamnée à 550 000 euros d'amende.
Infrabel est aussi responsable. Le gestionnaire devait anticiper : "Il faut prévoir l'inimaginable en matière de sécurité", dit le tribunal, pour qui la décision de faire se croiser les deux trains a été "désastreuse". Pour le juge, Infrabel privilégie la fluidité du trafic sur la sécurité du trafic et c'est inacceptable. Le juge a évalué sa responsabilité à deux cinquièmes. Infrabel bénéficie du sursis pour la moitié de l'amende de 550 000 euros.
Les parties ont un mois pour décider si elles vont en appel. C'est là une décision dans laquelle les assureurs auront sans doute leur mot à dire…
Les parties civiles se voient octroyer un euro à titre provisoire sur un dommage qui sera évalué plus tard.
SNCB et Infrabel se réjouissent qu'un jugement tombe et ne se prononcent pas sur un éventuel appel. "La SNCB prend acte et analysera les motivations du jugement. La sécurité est la priorité de la SNCB qui veille, avec Infrabel, à ce qu'elle soit constamment renforcée", dit son porte-parole, Vincent Bayer. " C'est un jugement long et complexe que nous allons analyser pour déterminer notre position", réagit, pour Infrabel, Arnaud Reymann.
Pierre Lejeune, président de la CGSP Cheminots, se réjouit que le conducteur ne soit pas condamné. Il relève que le jugement met clairement en évidence la responsabilité de la SNCB et d'Infrabel en matière de sécurité. "Des efforts doivent encore être réalisés par la SNCB et Infrabel pour remédier aux lacunes en matière de sécurité. Des mesures pour la protection des agents doivent encore être prises. Il faut réfléchir à une meilleure collaboration entre SNCB et Infrabel", dit-il.
Mission de La LibreFaire une remarque PartagerSur le même sujetLe drame de Buizingen va connaître son épilogue
Pourquoi les experts voient le feu au rouge à Buizingen
La commission d'enquête parlementaire sur l'accident de Buizingen
présidée par un certain François Bellot (MR
en charge de la SNCB) avait émis 109 mesures
Le parquet de Bruxelles interjette appel du jugement dans l'affaire de la catastrophe ferroviaire de Buizingen
L'acteur et présentateur flamand Tom Waes comparait lundi devant le tribunal de police près son accident
Tom Waes comparait devant le tribunal de police d'Anvers : "Quand on est ivre
on se dit qu'on peut encore rentrer chez soi"
Parmi les recommandations de la commission : l’accélération de la mise en œuvre des systèmes TBL1 + (déjà demandée après la catastrophe de Pécrot qui avait fait 8 morts
Le procès de la catastrophe de Buizingen se tient devant le tribunal de police de Bruxelles
Infrabel est condamné à 330.000 euros d’amende
C’est moins que ce que le ministère public demandait (540.000 euros) et que le premier jugement du tribunal de police avait décidé en première instance (550.000 euros)
Le gestionnaire du réseau de chemins de fer belge
a commis une faute en lien causal avec l’accident
La société n’a pas pris les mesures nécessaires pour éviter cette catastrophe a estimé le tribunal correctionnel de Bruxelles
La responsabilité à deux cinquièmes d’Infrabel lors du premier jugement est confirmée
la SNCB est jugée responsable à 2/5 et le conducteur à 1/5
"Ce dossier est la chronique d’une catastrophe annoncée"
a prononcé le juge du tribunal correctionnel de Bruxelles
La société Infrabel était prévenue pour défaut de prévoyance et de précaution ayant conduit à la collision de deux trains de voyageurs à Buizingen, le 15 février 2010
Le gestionnaire du réseau de chemins de fer belge avait fait appel du jugement du tribunal de police
qui l’avait condamné pour avoir eu une part de responsabilité dans ce grave accident à une amende pénale de 550.000 euros
Infrabel plaidait que l’accident était imprévisible
Le tribunal a rejeté cet argument : "Ce n’est pas parce que Infrabel estime avoir tout fait pour éviter l’accident que la survenance de l’accident n’était pas prévisible." Le tribunal se base sur différentes études qui font état de nombreux dépassements de signaux ainsi que d’un rapport de la commission parlementaire
Infrabel avait été mis en garde par un service de contrôle interne
Une régression de la sécurité sur le réseau
Le tribunal parle également d’une régression de la sécurité sur le réseau car seuls 20 trains étaient équipés du système de freinage automatique ce qu’Infrabel ne pouvait ignorer
Il a également rejeté l’argument selon lequel un agrément de sécurité avait été octroyé à Infrabel et à la SNCB
c’est une analyse simpliste et théorique : les personnes chargées de délivrer cet agrément n’ont pas pu analyser en profondeur l’ensemble du réseau
c’est une tâche d’Infrabel d’assurer la sécurité du réseau ferroviaire
Les arguments techniques se sont multipliés au fur et à mesure de la lecture de la décision : seulement 22 véhicules sur 1366 étaient équipés du système de freinage automatique tbl1 + donc l’installation de ce système n’était pas suffisante pour assurer la sécurité selon le tribunal
la problématique des dépassements de signaux a été sous-estimée
Toujours sur base de la commission d’enquête parlementaire
le tribunal pointe une collaboration loin d’être optimale entre le gestionnaire de réseau
de communication et de concertation au sein du groupe SNCB."
Le tribunal souligne une enquête extrêmement technique et complexe avec beaucoup de devoirs d’enquête
plus de 40 cartons pour un dossier en deux langues
Elle a deux semaines pour introduire un recours
L’ASBL Catastrophe Ferroviaire Buizingen : Plus jamais se dit soulagée par le jugement en appel
"Nous avons attendu presque 11 ans pour une condamnation d’Infrabel qui était la seule partie qui a entamé une procédure en appel
puisque la SNCB et le conducteur de train ont accepté leur condamnation du 3 décembre 2019"
Ce samedi se tiendra sur la place communale de Buizingen (Brabant flamand) une cérémonie d'hommage pour les victimes de..
lorsque deux trains entrent en collision à la sortie de Hal
Des rescapés "miraculés" racontent l’horreur pendant que les secours
sortent des carcasses des trains des blessés graves et légers
petite localité toute proche de Hal où a eu lieu le drame
Le centre sportif de la ville est transformé en hôpital
Les blessés graves sont envoyés dans différents hôpitaux
Une instruction pour homicide involontaire est ouverte
15/02/2010 : Les boîtes noires des deux trains ont été retrouvées
elles doivent permettre au juge d’instruction et aux experts de retrouver un certain nombre de données concernant la vitesse et l’état des feux
Deux types de collèges d’experts sont désignés : un collège médico-légal et un collège d’expertise ferroviaire
19/10/2010 : "Il y a eu trop peu d’argent injecté dans le rail et la SNCB n’a pas fait de la sécurité sa priorité"
Et c’est toute l’organisation de la SNCB qui est pointée du doigt huit mois après les faits
Les experts affirment entre autres que le système de freinage n’a jamais bien fonctionné
Le rapport pose la question de savoir "pourquoi la SNCB n’a jamais acheté les systèmes de freinage adéquats qui existaient déjà sur le marché étranger"
14/02/2011 : L’accident est-t-il dû à une erreur humaine
à une défaillance technique ou les deux à la fois
La justice examine toujours tous les paramètres
la SNCB relevait une faute de la part du conducteur du train venant de Louvain : il "aurait franchi le signal H-E.1 alors qu’il était rouge"
le conducteur garde le silence et est défendu par son organisation syndicale
le conducteur du train en gare de Buizingen aurait vu un signal lui donnant le feu vert
La justice a saisi les bandes d’enregistrement des vitesses du train pour vérifier ses dires
Pas suffisant pour le mouvement syndical qui
25/07/2013 : Depuis l’accident et le rapport des experts
les systèmes de freinage ont été multipliés sur le réseau
un système empêche les conducteurs de train de dépasser la vitesse autorisée
un système permet automatiquement de freiner un train qui arrive à moins de 300 mètres d’un feu rouge et qui roule à plus de 40km/h
Un système qui ne saurait cependant pas contrôler toutes les erreurs et imprudences humaines
les familles des victimes attendent toujours les conclusions de l’enquête pour déterminer les causes
Le collectif de victimes de Buizingen s’impatiente
Infrabel et la SNCB ont été inculpés dans le dossier concernant la catastrophe
On ignore encore la position du Procureur du Roi par rapport aux deux sociétés publiques
les familles des victimes sont sans réponse et soulignent une nouvelle fois la lenteur du processus judiciaire
le directeur d'Infrabel (le gestionnaire du réseau) ont assisté à la cérémonie en mémoire des 9 voyageurs
décédés lors de la collision du 15 février 2010
tandis que 162 autres personnes avaient été blessées
cela fera 5 ans que 19 personnes perdaient la vie dans une collision frontale entre deux trains à hauteur de Buizingen en Brabant Flamand
les familles des victimes ne savent toujours pas quand il y aura un procès
qui examinait lundi le dossier de la catastrophe ferroviaire de Buizingen du 15 février 2010
rendra sa décision vendredi sur le renvoi des trois suspects
ont annoncé les avocats concernés par l'affaire
l'ensemble des parties se sont accordées pour que le dossier soit renvoyé vers le tribunal de police
Un procès pourrait encore débuter en juin mais la défense du conducteur a indiqué qu'elle demanderait immédiatement un changement de la langue de la procédure
un train L en direction de Braine-le-Comte et un train IC au départ de Quiévrain
étaient entrés en collision à hauteur de Buizingen
L'accident avait causé la mort de 19 personnes et fait au moins 310 blessés
Le parquet de Bruxelles avait ouvert une enquête judiciaire
reprise ensuite par le parquet de Hal-Vilvorde
"Le rapport du juge d'instruction démontre clairement une négligence dans la sécurité des rames et de l'infrastructure ferroviaire"
victime de la catastrophe et présidente de l'ASBL "Catastrophe Ferroviaire Buizingen: Plus Jamais"
"Il ressort également que le conducteur de train poursuivi est aussi en partie victime
Il a seulement exécuté ce qui avait été décidé plus haut."
ont annoncé qu'ils souhaitaient que le procès se déroule en français
"Le procès pourrait encore se tenir en juin devant le tribunal de police de Hal"
"Nous allons immédiatement demander un changement de langue
La plus grosse partie du dossier a déjà été traduite en français."
Le PTB demande que le gouvernement fédéral et les entreprises ferroviaires tirent les leçons de Buizingen
Le jugement est accablant pour la SNCB et Infrabel
« Il est irresponsable de leur part de vouloir maintenant instaurer des shifts de 12h dans les cabines de signalisation »
Le procès de la plus grande catastrophe ferroviaire belge de ce siècle a rendu son verdict : SNCB et Infrabel sont jugés coresponsables de l’accident
« Le défaut de prévoyance des sociétés ferroviaires est clairement mis en cause »
« Ce sont elles qui ont commis les fautes les plus graves. »
Le jugement est un avertissement aux entreprises ferroviaires : « Les hausses de productivité ont fragilisé la sécurité sur le rail
Mais certains projets à venir sont encore plus inquiétants
Infrabel veut par exemple faire travailler les agents 12 heures de suite dans les cabines de signalisation (le centre nerveux du réseau ferroviaire)
Il est logique que les cheminots s'y opposent
Maintenir ces propositions est une gifle pour les victimes de Buizingen
Il faut de nouveau gérer le chemin de fer comme un service public qui a des responsabilités envers ses usagers
et ne plus suivre la logique actuelle de gérer le rail comme une société qui doit assurer une rentabilité »
Mais le juge pointe aussi une autre responsabilité : la scission en deux entités qui a contribué à l’accident
« Il est prouvé depuis longtemps que la scission en deux entreprises provoque du chaos sur le rail : retards
double management… Aujourd’hui
nous avons un jugement qui confirme aussi que la scission menace la sécurité des 240 millions de voyageurs annuels de la SNCB »
la scission entre SNCB (qui fait rouler les trains) et Infrabel (qui gère l’infrastructure ferroviaire) n’a été faite que pour préparer l’ouverture à la concurrence et la privatisation de la SNCB
« Le gouvernement fédéral et les partis traditionnels qui ont participé à cette scission ont échappé au procès
Mais leur responsabilité est clairement engagée
Il est temps pour eux de réparer leur erreur historique
Rendre le rail belge à nouveau sûr et performant
cela passe par la refusion immédiate de la SNCB et Infrabel
C’est une des conclusions à tirer du jugement Buizingen »
affirme la députée de gauche
qui déposera une proposition parlementaire en ce sens
Et de conclure : « Ce jugement doit être un avertissement pour enfin considérer la sécurité sur le rail comme une priorité
“Safety First” ne doit pas seulement être le slogan d’Infrabel pour la télévision
il doit devenir la réalité sur le rail belge. »
Les images filmées par hélicoptère sont impressionnantes. Et n'ont laissé aucun doute sur l'ampleur du drame qui s'est joué dans la nuit de vendredi à samedi, près de la ville de Balasore
située à 200 kilomètres au sud-ouest de Calcutta
On y voit deux trains aux wagons enchevêtrés les uns dans les autres
Avec un bilan particulièrement lourd de 275 morts et 1175 blessés dont plus de 300 dans un état grave
Des images terrifiantes qui rappellent douloureusement les drames ferroviaires de Pécrot, en 2001, et de Buizingen
une succession d'événements malheureux et d'erreurs humaines avait entraîné la collision de deux trains sur la ligne 139 entre Wavre et Leuven
Parmi les nombreux dysfonctionnements relevés
l'enquête avait mis en lumière les difficultés d'interventions à distance pour stopper les trains qui circulaient sur la même voie
à savoir la coupure de courant sur les caténaires
n'avait été enclenchée que trop tardivement pour pouvoir empêcher le drame
À lire aussiAccident de trains à Pécrot, 20 ans déjà: "Cette catastrophe m'a apporté énormément"Cela n'a pas empêché le drame de Buizingen de se produire
deux trains se sont retrouvés simultanément sur une même voie
Avec un bilan dramatique de 11 morts et 162 blessés
Ce n'est que trois ans plus tard que l'ETCS (European Train Control System) débarquera en Belgique
"Ce système assure une surveillance constante et complète de la sécurité du parcours du train et de la vitesse maximale autorisée
Lorsqu'un conducteur de train circule plus vite que la vitesse autorisée
ou lorsqu'il ne respecte pas la signalisation
le système adapte automatiquement la vitesse en freinant."
destiné à remplacer le système de freinage d'urgence TBL1 +
permet donc de surveiller à tout moment la vitesse d'un train et d'en prendre le contrôle s'il le conducteur n'adapte pas sa vitesse aux conditions de circulation
Il empêche également tout franchissement d'un feu en phase rouge
Installé en priorité sur des lignes à grande vitesse
il équipera les premières lignes "classiques" à partir de 2013
La ligne 139 passant par Pécrot en sera équipée en 2015
Durant le dernier week-end, une nouvelle étape dans l'implémentation de l'ETCS a été franchie avec l'activation de 650 balises ETCS sur le tronçon entre Bruxelles-Midi et Hal. "Ces balises assurent la transmission d'informations du sol vers les trains
300 signaux ont été équipés de l'ETCS et 3200 itinéraires potentiels ont été testés."
127 kilomètres de voies ont donc nouvellement été équipés d'ETCS : 66 km dans les grills ferroviaires de la gare de Bruxelles-Midi
18 km entre Bruxelles-Midi et Lembeek et 43 km entre Forest et Holleken et entre Hal et Boondael
Ce qui porte à 54 % (soit 3462 km) le pourcentage de voies équipées de l'ETCS
"Avec la mise en service de l'ETCS dans la zone entre Bruxelles-Midi et Halle
le cœur de notre réseau ferroviaire est désormais entièrement équipé de l'ETCS
L'installation de ce système de sécurité européen est et restera une priorité absolue pour Infrabel
Avec les systèmes automatisés de gestion du trafic ferroviaire
l'ETCS offre à nos clients le plus haut niveau de sécurité et renforce la position de la Belgique comme ayant l'un des réseaux ferroviaires les mieux équipés et donc les plus sûrs d'Europe."
qui ne dispose il est vrai que de 621 km de voies ferrées
le taux d'équipement de 54 % qui reste pourtant relativement bas
alors que les premières balises ETCS ont été installées il y a 10 ans déjà
Mais la sécurisation du réseau semble heureusement s'accélérer
seuls 1900 kilomètres de voies avaient été équipés de l'ETCS
Et 1600 l'ont été sur les deux dernières années
les 2.937 derniers kilomètres non encore équipés devraient l'être
"L'installation de l'ETCS un défi logistique pour les équipes techniques
Nous profitons le plus souvent de coupures de ligne pour "massifier" les travaux et réaliser un maximum de chantiers au même moment
dont l'installation de l'ETCS qui consiste à équiper les feux de signalisation
installer des loges le long des voies qui vont accueillir les équipements informatiques et monter des antennes GSM-R (réseau grâce auquel s'opère la transmission des informations entre les trains et l'infrastructure sur laquelle repose le système)."
Le premier fonctionne via des balises et des câbles dans les voies
ce qui signifie que l'échange d'informations entre les voies et le train se fait à certains endroits
Le second permet un échange de données continu via la technologie GSM-R
il faut aussi que les trains soient équipés des transpondeurs adéquats
"La sécurité est et reste la priorité absolue de la SNCB
Nous continuons donc à privilégier le déploiement de ce système de sécurité qui permet de contrôler en permanence la vitesse des trains et de les arrêter automatiquement si nécessaire
Plus de 80 % des trains en sont aujourd'hui équipés
Une proportion qui ne cesse d'augmenter : d'ici 2025
Comment expliquer l'inexplicable, sur un sujet aussi délicat qui brise la vie de familles ? Nous avons tenté de "mettre en perspective" ces accidents tragiques qui ont émaillé le mois de mai.
Bon plan pour rejoindre la capitale : le parking d'une gare de la périphérie bruxelloise désormais gratuit le week-end et en soirée
Le parking de la gare SNCB de Ternat est désormais gratuit le week-end.
Charleroi: 146 franchissements de passages à niveaux fermés, constatés en 2022
En 2022, 146 usagers ont franchi des passages à niveau fermés dans l'entité de Charleroi. Un chiffre qui cache une réalité pire encore.
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Incompréhension à l'aéroport de Zaventem ce lundi soir : un passager parvient à embarquer… dans un mauvais avion
ce projet ferroviaire pharaonique dont le coût avoisine les 430 milliards d'euros
Coupe de Belgique : 63 personnes interpellées après les affrontements à Bruxelles
la fille du footballeur Daniel Van Buyten remporte le concours "Top Model Belgium"
De véritables images de la catastrophe ferroviaire de Buizingen apparaissent dans un film d'horreur de Netflix, "Death Note", rapportait jeudi De Standaard
La SNCB n'était pas au courant et déplore cette utilisation "irrespectueuse"
Une vue aérienne montre le déraillement d'un train et les dégâts alentours causés par l'accident dans un journal télévisé fictif
Elles témoignent de la catastrophe de Buizingen
un train L parti de Louvain à destination de Braine-le-Comte a percuté un train IC Quiévrain-Liège-Guillemins
tuant 19 personnes et en blessant 310 autres
"Nous déplorons l'utilisation de ces images
qui indique examiner la possibilité de prendre des mesures
Ces images ont pu être achetées ou utilisées sans autorisation préalable
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Il explique avoir pris ce train "exceptionnellement": "Je devais au départ me rendre dans le sud de la Belgique avec la voiture de la SNCB mais j'ai voulu prendre le train par sécurité"
celle dans laquelle se trouvaient la plupart des personnes décédées
il est grièvement blessé et reste une semaine aux soins intensifs
"Quand on a la chance de sortir d'une catastrophe comme celle-là
Elle ne nous apparaît plus de la même manière
on veut profiter de chaque instant et on puis se rend compte de son importance"
Il garde des séquelles physiques et surtout psychologiques de l'accident
S'il accepte de reparler de l'accident aujourd'hui
c'est surtout par devoir de mémoire et de respect pour les personnes décédées et pour leurs familles
les causes de l'accident et les responsabilités n'ont toujours pas été déterminées
cette enquête qui n'avance pas traduit un manque d'humanité
deux trains entraient en collision à hauteur de Buizingen
Qu’est-ce qui a bien pu provoquer cet accident
la SNCB et le gestionnaire de réseau Infrabel sont pointés du doigt
mais les conclusions de l’enquête ne sont cependant toujours pas établies
Début ce mardi 5 juin d'un procès devant le Tribunal de police de Halle
Ou plus exactement dans les locaux du centre culturel de cette petite commune flamande
Car on est loin des accidents de roulages que traite habituellement ce tribunal
c'est bien d'une catastrophe dont il est question
C'est ainsi qu'avait été qualifié l’accident survenu le 15 février 2010
sur une ligne de chemin de fer à hauteur de Buizingen
l'IC Quiévrain-Liège et le train Louvain-Braine-le-Comte se sont retrouvés sur la même voie
le bilan de l'époque évoquait le chiffre de 162
"Ils faisaient partie de la petite bande que j'avais tant de plaisir à retrouver dans le train"
l'ancien navetteur avait d'ailleurs pris le train pour se rendre de Saint-Ghislain à Mons
il se souvient de ce qu'il avait dit en quittant son frère et ses amis: "Sur le quai de Mons
je leur ai dit que c'était une bande de chanceux
qu'ils avaient encore une demi-heure à passer ensemble avant d'être au turbin et puis
je n'ai pas eu le temps d'arriver au bureau
on a appris qu'il y avait eu un accident de train
on saute sur son GSM et on essaie de joindre les personnes qu'on a quittées
Et j'ai toujours cette image de tous ces GSM qui devaient sonner dans ce tas de ferraille
Quand on demande à Mr Gebski ce qu'il attend de ce procès
il répond qu'il veut avant tout comprendre ce qui s'est passé
Il y a trois inculpés dans cette affaire: la SNCB
Ils sont poursuivis pour coups et blessures involontaires et pour homicides involontaires
"Pour l'instant il y a les deux visions qui s'opposent - explique Jean-Pierre Gebski
celle du conducteur qui dit avoir respecté les feux et puis la SNCB et Infrabel qui vont charger le conducteur
est-ce qu'on saura même jamais si le feu était vert ou rouge
c'est que les responsabilités soient reconnues"
Geneviève Isaac a perdu deux proches dans cet accident de train
âgé de 22 ans et son ex-mari et père de ses enfants
elle se bat contre vents et marées pour les droits de toutes les victimes
directes et indirectes de cette catastrophe
"On ressent un petit soulagement de voir enfin la fin du tunnel
on est quand même au terme de huit ans de maltraitance institutionnelle
Les informations par exemple sur la tenue du procès sont parues dans la presse avant même que nous ne soyons informés
j'attends la condamnation de la SNCB et d'Infrabel
le système de sécurité qui devait permettre au train de s'arrêter n'était toujours pas installé"
"J'attends comme je le clame depuis le début que les responsables soient condamnés - explique le père - quand je parle de responsables
J'estime que même si un train brûle un feu rouge
on ne peut pas laisser cette responsabilité à un seul homme
Cette audience du 5 juin s'annonce comme un faux départ
L'avocat du conducteur (par ailleurs également partie civile) veut que le procès se déroule en français
Me Antoine Chomé a déjà exprimé cette demande devant la Chambre du conseil
la moindre des choses est que ces personnes puissent comprendre ce qui s'est passé"
Une demande qui risque de retarder encore l'issue du procès
elle est légitime: "cet homme doit pouvoir se défendre dans sa langue
et puis pour nous les proches des victimes
il faut rappeler que sur les 19 personnes décédées
il y a tout intérêt à ce que ça se fasse en français"
la chambre du conseil se réunira enfin le 26 mars pour envisager le procès
les victimes et familles des disparus commémoreront le huitième anniversaire de la catastrophe ferroviaire de Buizingen
l'accident de train qui coûtait la vie à 19 personnes et faisait 162 blessés le 15 février 2010
les familles se sentent toujours abandonnées tant moralement que financièrement
Le procès n'a toujours pas débuté même si le bout du tunnel se rapproche
Alors que la date de prescription pénale se rapproche (elle est estimée à 2022)
la chambre du conseil se réunira le 26 mars prochain pour décider de renvoyer
la SNCB et le conducteur du train devant le tribunal de police de Hal
En attendant que le procès fixe les responsabilités
les avocats des victimes se battent pour obtenir les premières indemnisations
"J'ai une cliente qui a perdu son mari et son fils
Des demandes d'indemnité de montants importants sont toujours en cours
mais elle n'a reçu jusqu'à présent que de très faibles provisions alors qu'elle doit désormais assumer seule les études de ses deux fils"
témoigne Me Thierry Cordier qui s'occupe de trois clients touchés par la catastrophe
"Mon deuxème client a été extrêmement choqué psychologiquement
Le troisième a perdu sa fille et a reçu une proposition d'indemnisation qu'il a jugée insuffisante
Il n'a donc pas encore été indemnisé non plus."
En plus de la lenteur des assurances pour le volet indemnisations
la plupart des victimes doivent faire face à d'importants frais de justice qui ne sont pas remboursés
"J'ai dû obtenir une copie et une traduction d'un carton de documents parce qu'ils sont enregistrés en néerlandais au tribunal de police de Hal"
"Il y en avait déjà pour près de 2.000 euros de frais rien que pour obtenir des copies en français…"
Interrogé sur la question ce mercredi par le député Eric Thiébaut (PS)
le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) n'offre pas de réelle solution
"Une gratuité complète n'est pas possible actuellement
étant donné les frais de fonctionnement de justice"
"Dans le cadre de la poursuite de la numérisation des dossiers
"Le ministre est très poli mais il faut avouer qu'il n'y a pas beaucoup de perspectives offertes aux victimes "
réagit le député Eric Thiébaut qui se bat également pour que les victimes obtiennent le statut de "victimes de catastrophe"
" Je vais me tourner vers la ministre de la Santé Maggie De Block (Open VLD) et lui demander si elle envisage une modification du statut spécial des victimes
Elle doit l'élargir aux catastrophes ferroviaires qui ont un caractère exceptionnel."
Geneviève Isaac a perdu son mari et son fils aîné le 15 février 2010
la terre s'est arrêtée de tourner il y a huit ans
elle survit et se bat pour obtenir des réparations et des réponses à ses questions
qui sont orphelins de leur père et qui ont perdu leur frère
Nous sommes aussi oubliés et niés dans notre statut de victimes
Nos défunts sont juste des numéros dans un dossier d'une compagnie d'assurance."
Geneviève ne croit désormais plus vraiment en la justice
"Je me pose juste une seule question : pourquoi
les trains n'ont pas été équipés du système ETCS (NdlR : système européen de contrôle des trains)
Mais je ne me fais pas beaucoup d'illusions pour l'ouverture des débats en chambre du conseil le 26 mars
Il n'y aura sans doute pas de citation pour l'ouverture du procès avant l'année prochaine"
on se rapproche du délai de prescription pénale (NdlR : estimé à 2022) et c'est ce qui arrangerait la SNCB et Infrabel
Ils se sont amusés avec les expertises et contre-expertises et nous avons assisté à une vraie partie de ping-pong entre les deux sociétés
la veuve n'a toujours pas réussi à faire son deuil
j'ai déclenché un cancer de la moelle osseuse l'an dernier
j'ai toujours le courage de me battre parce que j'ai encore deux fils
Et je ne veux pas que mon fils aîné et mon mari soient morts pour rien
ce sont les victimes qui doivent rappeler aux autorités qu'il s'est passé quelque chose le 15 février 2010."
nous avions rencontré le chef de cabinet de Koen Geens et le conseiller du Premier ministre à propos de la lenteur du dossier
Nous avons même demandé que Koen Geens fasse un projet de loi pour placer une limite dans le temps pour tenir le procès
Mais je n'ai pas eu de réaction… Nous sommes toujours dans le vide et ça commence à faire long… Le délai raisonnable est largement passé
Les familles ne savent pas faire le deuil sans connaître les raisons exactes de la catastrophe
Notre ASBL organise une commémoration pour les huit ans
Ça se fera à la place de Buizingen dès 10 h le dimanche 11 février."
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Une vue aérienne montre le déraillement d’un train et les dégâts alentours causés par l’accident dans un journal télévisé fictif
« Nous déplorons l’utilisation de ces images
« C’est faire montre de peu de respect pour les victimes et leurs proches
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mais aussi une foule de découvertes avec le meilleur du magazine Télépro
Le procès en appel de la catastrophe ferroviaire de Buizingen n’aura pas lieu les 21
22 et 23 septembre comme décidé précédemment
a appris Belga de la part des parties civiles du dossier
Ce nouveau report est dû à la pandémie de coronavirus
La salle d’audience initialement choisie ne pourra pas accueillir un procès d’une telle ampleur avec autant de parties
tout en respectant les mesures de précaution liées au coronavirus
La salle dans laquelle le procès se tiendra n’est pas encore connue
La catastrophe ferroviaire a eu lieu le lundi 15 février 2010
Un train local (train L) Louvain-Braine-le-Comte a percuté
un train InterCity (train IC) Quiévrain-Liège-Guillemains
une trentaine de blessés graves et une centaine de blessés légers
Le conducteur du train L a ensuite été suspecté d’avoir brûlé un feu rouge
ont quant à elles été suspectées de négligence en matière de sécurité
Elles ont également estimé l’une comme l’autre n’avoir commis aucune faute dans la manière dont la sécurité est assurée sur le rail
En décembre dernier, le tribunal de police de Bruxelles a condamné Infrabel et la SNCB à des amendes pénales de 550.000 euros pour avoir commis les plus graves fautes ayant conduit à la collision des deux trains
Le tribunal a également établi que le conducteur du train L
– celui qui n’avait pas respecté sa trajectoire – avait manqué d’attention et outrepassé le feu rouge
endossant également une part de responsabilité
Après avoir appliqué le principe de décumul des responsabilités – le conducteur étant employé de la SNCB
personne morale qui a commis une faute plus grave – le tribunal n’a pas prononcé de peine à l’égard de celui-ci
Infrabel a ensuite décidé d’interjeter appel
Le parquet a interjeté appel à son tour contre cette société
estimant qu’elle n’a pas été condamnée assez sévèrement
place au recueillement à Buizingen avec une cérémonie d'hommage aux victimes de la catastrophe ferroviaire
l'émotion est toujours bien présente et des questions demeurent
Peu d'éléments d'enquête filtrent
Cela fait trois ans aujourd’hui que deux trains entraient en collision à hauteur de Buizingen
le bilan est lourd 19 morts et 160 blessés
Elle travaille à Bruxelles et se trouvait dans le train ce matin-là sur la ligne 96
Une ligne qu’elle est obligée de continuer à emprunter tous les matins
Le procès de la catastrophe ferroviaire de Buizingen commence ce mardi 8 janvier au Palais de justice de Bruxelles
Une audience introductive qui se tiendra dans la salle des audiences solennelles de la Cour d'Appel
la justice va donc se pencher sur les causes et les circonstances de ce drame
un train en provenance de Louvain et à destination de Braine-le-Comte a percuté le train Quiévrain-Liège-Guillemins
Un choc violent qui coûtera la vie à 19 personnes et en blessera plus de 300
La plupart des victimes sont originaires du Hainaut
après plus de huit longues années d'attente
les victimes et leurs proches étaient convoqués à une première audience du procès devant le tribunal de police de Hal
Devant la justice se trouvait un survivant de l'accident
le conducteur du train Louvain-Braine-le-Comte
Mais ce Dourois n'est pas le seul à comparaître
La SNCB et Infrabel sont également poursuivies pour avoir causé "involontairement un accident ferroviaire avec la circonstance que des personnes sont décédées"
(...) "ont été blessées" ou "ont couru un péril"
Les trains n'étaient pas équipés de système de freinage automatique en cas de dépassement de feu
Lors de cette première audience en néerlandais
le conducteur francophone a réitéré par la voix de son avocat
le tribunal d’arrondissement de Bruxelles a accordé le changement de langue et a renvoyé le dossier au tribunal de police francophone de Bruxelles
Cette première audience introductive n'abordera cependant pas le fond
Elle est destinée à accorder les agendas et planifier le nombre d'audiences nécessaires
Plusieurs avocats devraient demander des auditions d'experts
La chambre du conseil a renvoyé vendredi le conducteur du train soupçonné d'avoir brûlé un feu rouge
la SNCB et Infrabel devant le tribunal de police de Hal-Vilvorde
dans le dossier de la catastrophe ferroviaire de Buizingen
Un procès devant le tribunal de police de Hal aurait pu débuter en juin
mais la défense du conducteur de train va demander que le procès se tienne en français
étaient entrés en collision au niveau de Buizingen
L'accident avait causé la mort de 19 personnes et fait 162 blessés
reprise par la suite par le parquet de Hal-Vilvorde
le conducteur du train aurait brûlé un feu rouge
"Le procès aurait encore pu débuter en juin devant le tribunal de police de Hal"
"Nous allons immédiatement demander un changement de la langue de la procédure
La majorité du dossier a été traduite en français."
Le tribunal de police de Bruxelles a condamné mardi la SNCB et Infrabel
qu’il a considéré comme les principaux responsables de la catastrophe ferroviaire de Buizingen
il a estimé qu’il avait également une part de responsabilité
Il a également décidé que le principe de décumul des responsabilités devait s’appliquer au bénéfice de celui-ci
Le conducteur est ainsi reconnu coupable mais n’est pas condamné pénalement
Le tribunal a établi que le grave accident ferroviaire de Buizingen
survenu le 15 février 2010 et ayant causé la mort de dix-neuf personnes
résultait d’une conjugaison d’erreurs dont les responsabilités les plus importantes reposent sur les épaules de l’opérateur du réseau de chemins de fer belge
Les deux sociétés se partagent équitablement une part de responsabilité de quatre cinquièmes et écopent ainsi de la même peine
Quant au conducteur du train local (train L)
qui n’avait pas respecté sa trajectoire
le tribunal a estimé qu’il portait aussi une part de responsabilité
le tribunal a appliqué le principe du décumul des responsabilités
soit le fait que la personne morale est seule condamnée s’il est établi qu’elle est celle qui a commis la faute la plus grave
a une responsabilité plus importante que son employé
Le tribunal a donc prononcé une simple déclaration de culpabilité dans le chef du conducteur
Le tribunal de police de Bruxelles a estimé qu'Infrabel et la SNCB étaient en grande majorité responsables de cet accident et dans une moindre mesure le conducteur de train
Me Chomé et Me de Béco ont toutefois plaidé, à titre subsidiaire, le décumul des responsabilités. Ce principe veut que, dans le cas où des personnes physiques et des personnes morales sont incriminées, seule la personne ayant commis la faute la plus grave peut être condamnée. Pour ceux-ci, l’employeur de leur client, la SNCB, est le principal responsable des défauts de sécurité qui ont mené à l’accident.
Aujourd’hui, l’ensemble du réseau ferroviaire belge est équipé de ce système de freinage TBL1 +. Infrabel et la SNCB ont également entamé le déploiement du système de contrôle de vitesse en continu ETCS.
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La SNCB et Infrabel ajoutent qu'elles continueront à apporter leur "totale collaboration" à l'enquête et précisent vouloir réserver leurs arguments à la justice.
Mission de La LibreFaire une remarque PartagerSur le même sujetBuizingen: il y a quatre ans déjà..
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De véritables images de la catastrophe ferroviaire de Buizingen apparaissent dans un film d'action de Netflix, "Death Note", selon De Standaard
"C'est faire montre de peu de respect pour les victimes et leurs proches."
Après plusieurs recherches, il s'avère que ces images se trouvent sur un site d'archives et peuvent y être achetée
Rien n'indique par contre qui les a tournées
mais n'avons pas encore eu de réponse à l'heure actuelle
Le tribunal correctionnel de Bruxelles a fixé
les débats dans le procès de la catastrophe ferroviaire de Buizingen aux 25
avec une audience « de réserve » le 28 mai au matin
Il s’agit du procès en degré d’appel
dans lequel seule la société Infrabel comparaîtra du côté des prévenus
Celle-ci avait en effet interjeté appel du jugement prononcé le 3 décembre 2019 par le tribunal de police de Bruxelles
étaient coupables de défaut de prévoyance et de précaution ayant conduit à la grave collision entre deux trains de voyageurs
Dix-neuf personnes ont péri et plus d’une centaine de personnes ont été blessées
a fixé l’échéance du dépôt de conclusions pour Infrabel au 10 avril prochain et pour le ministère public et les parties civiles au 5 mai
Infrabel aura encore la possibilité de répliquer aux conclusions de ses adversaires jusqu’au 22 mai
pour six audiences à raison de deux par jour
Une audience « de réserve » est également prévue le 28 mai au matin
qui s’est adjoint les services d’un nouvel avocat
en plus de Mes Laurent Kennes et Fanny Vansiliette
a déjà annoncé avoir besoin d’environ une audience et demi de plaidoiries
L’affaire sera ensuite prise en délibération et le jugement sera prononcé fin septembre prochain
compte tenu du délai de deux mois de délibération que souhaite le président Yves Régimont et des congés judiciaires (juillet et août) qui entrecouperont cette délibération
le tribunal de police de Bruxelles a condamné
à des amendes pénales de 550.000 euros pour avoir commis les plus graves fautes ayant conduit à la collision de deux trains le 15 février 2010 à Buizingen
les deux sociétés sont sans conteste coupables de défaut de prévoyance et de précaution
Le tribunal a également établi que le conducteur du train L – celui qui n’avait pas respecté sa trajectoire – avait manqué d’attention et
avait lui aussi une part de responsabilité
Après avoir appliqué le principe de décumul des responsabilités – le conducteur étant employé de la SNCB
personne morale qui a commis une faute plus grave – le tribunal n’a pas prononcé de peine à l’égard de celui-ci
Infrabel a ensuite décidé d’interjeter appel
n’étant pas d’accord avec la décision
estimant qu’elle n’a pas été condamnée assez sévèrement
un train local (train L) Louvain-Braine-le-Comte a percuté un train InterCity (train IC) Quiévrain-Liège-Guillemains à hauteur de Buizingen
dans l’entité de Hal (Brabant flamand)
Le conducteur du train L a ensuite été suspecté d’avoir brûlé un feu rouge
Les sociétés SNCB et Infrabel ont quant à elles été suspectées de négligence en matière de sécurité
Elles ont également estimé l’une comme l’autre n’avoir commis aucune faute dans la manière dont la sécurité est assurée sur le rail
Le rapport du collège d’experts qui s’est penché sur l’accident a conclu qu’il y avait bien eu franchissement d’un feu rouge
Mais il a aussi relevé un défaut d’équipement de sécurité de la locomotive du train L
Celle-ci n’était pas équipée du système de freinage automatique TBL1+
qui aurait pu permettre d’éviter l’accident
Dix ans après la catastrophe ferroviaire de Buizingen (Hal)
le chagrin et la douleur sont toujours présents parmi les victimes et leurs proches
a-t-on pu constater lors de la cérémonie commémorative qui s'est tenue à proximité du lieu du drame
Le jugement du tribunal de police a été un soulagement pour beaucoup
mais la procédure en appel lancée par Infrabel soulève l'incompréhension
Mathieu était accompagnateur du train qui été percuté le 15 février 2010
Il occupe désormais un emploi administratif au sein de la SNCB
ex-accompagnateur de train et victime de l'accident
Il faut malheureusement apprendre à vivre avec les choses en n'oubliant pas ce qu'on a vécu parce que chaque jour quand on se lève
on a mal et on n'a pas le choix que de ne pas y penser
"Beaucoup se souviennent encore de la peur et du désespoir qui nous ont frappés ce jour-là
Notre vie quotidienne a depuis été bouleversée
Nous espérions que les responsables du procès reconnaîtraient leurs erreurs et accepteraient le verdict
en toute dignité et dans le respect des victimes
Le ministère public et le juge nous ont écoutés
la SNCB et le conducteur du train ont accepté le jugement
Mais la décision d'Infrabel d'aller en appel
fut pour nous un véritable coup de couteau dans le coeur" "Nous avons pris cela comme un manque de pudeur et de respect"
"Combien de drames faudra-t-il pour réaliser à quel point la sécurité doit rester la première des priorités."
le tribunal de police avait condamné Infrabel et la SNCB à des amendes pénales de 550.000 euros
Mais le gestionnaire du réseau ferroviaire a interjeté appel de cette décision
à nouveau cette confrontation douloureuse"
"Ils sont condamnés avec un sursis et ils ont encore l'outrecuidance d'aller en appel
"Le 15 février 2010 restera profondément gravé dans notre mémoire"
"Nous sommes ici présents pour les victimes et leurs familles
Rien ni personne ne pourra jamais compenser leur souffrance
Nous sommes aujourd'hui confrontés à la question du comment: comment cela a-t-il pu se produire et qui est responsable de ce drame
Je ne peux qu'espérer le respect et l'acceptation des décisions de justice à ce sujet."
Infrabel dit contester le jugement parce qu'il remet en question le fonctionnement du réseau ferroviaire
L'audience d'introduction du procès en appel aura lieu le 24 février prochain
La semaine dernière, De Standaard avait repéré des images aériennes de la catastrophe ferroviaire de Buizingen dans une production Netflix
le photographe qui a tourné ces images s’excuse auprès des victimes et dit vouloir mettre une restriction sur l’utilisation de ces images
Mais il l’assure : rien dans cet achat d’image n’était illégal
le photographe flamand qui a tourné ces quelques images à l’époque qui a tenu à réagir : " D’abord je m’excuse
je trouve que ce n’est vraiment pas permis d’utiliser ces images dans un film de fiction
il explique qu’il était sur place le 17 février
avec un hélicoptère pour filmer autre chose
et en a profité pour passer au-dessus du site de l’accident
" J’avais l’autorisation de filmer là-bas et le pilote avec son hélicoptère
le photographe fait son mea culpa : "Je suis propriétaire des images
et j’aurai dû mettre une restriction sur la distribution des images pour éviter qu’elles soient utilisées dans des films de fiction (…) Dans les heures qui viennent
je contacte l’agent qui a vendu les images et je vais incorporer la restriction"
il n’est pas tellement étonnant de retrouver ses images dans une fiction en soi
"Je vends – en dehors des tournages que je fais à la demande des clients – je produis moi-même des images aériennes que je vends à des agences spécialisées en images d’archives"
Si la grande majorité de ses images sont des paysages aériens
celles-ci ont "une valeur news" regrette le photographe
C’est donc ce qui a poussé les producteurs américains à la base du film "Death Note" à acheter ces images
Wim Robberechts n'avait pas planifié son vol en hélicoptère au-dessus du site de l'accident de Buizingen
C'est par hasard que le photographe et son pilote se décident à passer au-dessus du lieu en quête d'images
PartagerLa justice dira ce mardi qui est responsable de l'accident ferroviaire qui a fait 19 morts en février 2010
C'est ce mardi matin que le tribunal de police de Bruxelles doit prononcer son jugement à l'égard de la SNCB
dans le cadre de l'accident ferroviaire de Buizingen du 15 février 2010
deux trains s'étaient retrouvés sur la même voie et étaient entrés en collision
Dix-neuf personnes (un conducteur et des passagers) avaient été tuées et 130 personnes blessées
Le tribunal devra dire si le matériel roulant était obsolète
si l'aiguillage était mal sécurisé ou encore si la signalisation n'a pas été respectée
À moins que l'accident n'ait été la conséquence d'une combinaison de dysfonctionnements
Celui-ci a requis la culpabilité de la SNCB
et du conducteur du train L (qui n'aurait pas suivi la bonne trajectoire)
Il a réclamé une amende de 700 000 euros à l'encontre de la SNCB pour avoir manqué à son devoir de précaution et de prévoyance en plaçant en tête du train L une locomotive peu sûre alors qu'une automotrice mieux équipée se trouvait… en milieu du convoi
Il a requis une amende de 650 000 euros pour Infrabel
regrettant l'absence d'un mécanisme permettant le placement des aiguillages en position de sécurité pour dévier le train et celle d'un dispositif
qui aurait permis une communication entre le conducteur et le superviseur du train
le ministère public a requis 3 ans de prison avec sursis contre le conducteur du train L
soutenant qu'il avait franchi un feu rouge
Il a rappelé qu'aucune des deux automotrices du train n'était équipée du système de freinage automatique TBL1 +
le seul qui aurait peut-être pu éviter l'accident
ne pouvait être tenue responsable de l'absence du système IOT
qui avait été enlevé en 1997 lors des aménagements des voies pour le TGV
Les deux entreprises ont par ailleurs contesté le reproche de manque de communication entre elles au sujet de la sécurité du réseau ferroviaire
la défense du conducteur de train a également plaidé l'acquittement
Mes Antoine Chomé et Dimitri de Béco ont soutenu que le feu de signalisation était peut-être défectueux et qu'il avait pu afficher erronément le signal vert que leur client affirme avoir vu
le décumul des responsabilités : dans le cas où des personnes physiques et des personnes morales sont incriminées
seule la personne ayant commis la faute la plus grave peut être condamnée
la SNCB est le principal responsable des défauts de sécurité qui ont mené à l'accident
Le parquet ne s'est pas opposé à leur demande
Michel Lelièvre est sorti de prison ce lundi matin
L'ex-complice de Marc Dutroux a été libéré de la prison d'Ittre ce lundi vers 11h
La justice se penche sur le premier décès de l'e-cigarette en Belgique
Une enquête pénale préliminaire pour homicide involontaire et violation de la législation sur le tabac est en cours
comme l'a confirmé le parquet de Bruxelles aux quotidiens Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen
Verdict de l'accident de Buizingen: le conducteur est passé au rouge
la SNCB et Infrabel coupables des "fautes les plus graves"
Le tribunal de police de Bruxelles a déclaré
que la SNCB et Infrabel avaient fait preuve d'un manque de prévoyance et de précaution en matière de sécurité
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C’est un sujet désormais en haut de l’agenda
La question des violences faites aux femmes
ce sont deux cours d’assises qui jugeront des hommes qui ont tué leur amie
PartagerRescapés, familles des victimes et citoyens se réunissent aujourd'hui pour rendre hommage aux 19 morts de ce drame ferroviaire. 8h28, le 15 février 2010. Les vacances de Carnaval viennent de débuter. Deux trains entrent en collision à hauteur de Buizingen, sur la ligne 96. Plusieurs centaines de passagers sont à bord des deux convois : l'un se rendait de Quiévrain à Liège, l'autre de Louvain à Braine-le-Comte.
"Ce qui m'a frappé, c'était le silence presque inquiétant qui régnait sur place. Je voyais ces wagons qui avaient l'air de tenir en l'air et ces corps blessés. Et, puis, au milieu de ce silence, j'entendais les sonneries des GSM des victimes. Je ne les oublierai jamais", raconte, cinq ans plus tard, le pompier Alain Habils. Il était parmi les premiers sur les lieux.
Dépassés, les services de secours dressent une liste d'indispensables pour faire face à cette "catastrophe colossale", comme la qualifie un autre secouriste. Le bilan est terrible : 19 morts (15 hommes, 3 femmes et un bébé à naître), dont le conducteur du train à destination de Liège. 162 blessés sont aussi retirés des décombres; les deux trains ne sont plus qu'un amas de ferraille.
Cette tragédie fera date à plus d'un titre dans l'histoire ferroviaire belge. D'une part car elle a mis en évidence de profonds manquements en matière de sécurité sur le rail. C'est la conclusion principale d'une commission d'enquête parlementaire réunie par la suite.
D'autre part car l'enquête n'est, à ce jour, pas terminée. Que les familles des victimes s'estiment méprisées. Une lente saga des indemnisations ne fera que s'ajouter à leur douleur. Rehaussée de l'absence de réponse tangible quant aux causes du drame.
Aujourd'hui, pour la cinquième fois, rescapés, familles, citoyens, navetteurs, secouristes… se rassembleront pour rendre hommage aux 19 personnes "parties en train qui ne sont pas revenues chez elles", comme le raconte Geneviève Isaac, dont le fils aîné et l'ex-mari ont péri le 15 février 2010.
Seule maigre satisfaction : la prise de conscience d'une nécessité impérieuse d'investir massivement dans la sécurité ferroviaire. Délaissés pendant des années, des systèmes sont désormais installés sur l'infrastructure et dans les trains.
Cette lente et tardive marche vers la sécurisation du transport de voyageurs est, aujourd'hui, considérée comme une priorité. Elle n'en souffre pas moins d'incertitudes quant aux délais et aux budgets nécessaires pour mener à bien ce projet. Geneviève Isaac, comme d'autres, martèlent toujours : "Un deuxième Buizingen est toujours possible !"
Deux enquêtes ont été menées en parallèle : l'une par le Parlement fédéral, dont les conclusions sont connues. Les administrations successives du transport ferroviaire belge ont échoué à sécuriser le réseau et le matériel, malgré des recommandations très claires. L'autre par la justice, dont aucune conclusion n'a été rendue. Peu après la collision, il avait été évoqué - faussement - qu'un des convois n'était pas sur sa voie.
Le 17 septembre dernier, l'enquête reprenait de plus belle avec l'inculpation de la SNCB, d'Infrabel (gestionnaire du réseau) et du conducteur survivant (celui du train local, à destination de Braine-le-Comte) pour homicide involontaire, coups et blessures involontaires et mise en danger involontaire de la vie des passagers. Ce dernier, avancent certaines parties, aurait brûlé un feu rouge. Le travail des experts a permis d'identifier un dysfonctionnement de ce feu.
À ce jour, aucune cause précise du drame n'a été identifée. La justice n'a jamais expliqué, non plus, pourquoi de tels délais. Des devoirs d'enquête complémentaires ont été demandés et sont en cours. De nombreuses familles attendent désormais la vérité, par respect et pour assurer qu'un nouveau drame ne puisse pas se produire.
Côté infrastructure, quelques lignes sont équipées mais les écueils sont encore nombreux.
Le 15 février 2010, le rail belge était en train de s'équiper du système de sécurité TBL1 +. Quelques lignes disposaient déjà des balises de ce système, ce n'était pas le cas à Buizingen.
Ces balises transmettent des informations au train. En cas de vitesse trop élevée (plus de 40 km/h) dans les 300 derniers mètres qui le séparent d'un feu rouge, un freinage d'urgence est déclenché. Idem si le conducteur du train ne réagit pas à l'annonce qu'un feu rouge va se présenter à lui. En principe, d'ici fin 2015, tout le réseau ferré sera équipé de ce système. Les trains sont, eux, déjà tous en possession du système.
Mais c'est l'ETCS qu'ont les entités ferroviaires en ligne de mire. ETCS pour European Train Control System - autrement dit un équipement harmonisé au niveau européen - et pour une sécurité accrue. L'ETCS a le même rôle que TBL1 + mais transmet, en plus, des informations au conducteur : la signalisation qu'il rencontre et la vitesse maximale autorisée sur le tronçon.
Des voies en sont déjà équipées : Bruxelles-Nord/Louvain, la ligne 154 entre Dinant et Namur, la liaison Diabolo (vers l'aéroport de Zaventem), etc. Côté flotte, la SNCB dispose de 287 trains à bord desquels l'ETCS est actif (les Desiro), soit 21,1 % de la flotte. 16,4 % d'autres trains sont équipés mais attendent l'aval de l'autorité de contrôle pour être activés.
L'objectif ultime est l'installation de l'ETCS de niveau 2. Concrètement, le système renseigne les mêmes informations et contrôle le train de la même manière. À ceci près qu'en lieu et place de balises disposées entre les rails, les données sont transmises via le système GSM-R.
Sans entrer dans les détails techniques, ce dernier permet de contrôler le train en permanence, et plus aux points de contrôle que sont les balises. Chez Infrabel, le système est qualifié de "Rolls Royce" de la sécurité ferroviaire.
L'ETCS n'est pas, à l'heure actuelle, garant de la sécurité des voyageurs. Parce qu'il est encore faiblement utilisé, en comparaison du système TBL1 +. L'ETCS 2 ne devrait d'ailleurs pas voir le jour avant 2023. Le temps d'équiper les trains, de remplacer ceux qui ne peuvent pas le recevoir, d'adapter le réseau.
Sans compter l'inquiétude financière. La ministre en charge, Jacqueline Galant (MR) a plusieurs fois assuré que la sécurité était sa priorité. Mais n'a pas caché sa volonté de revoir le plan d'investissement à l'aune des économies à réaliser. Au risque de retarder l'arrivée de la Rolls Royce de la sécurité ? Pour le père d'une des victimes de Buizingen, la question n'est même pas là : "Si on ne connaît pas les causes de l'accident, on n'est pas sûrs d'avoir fait ce qu'il fallait cinq ans après".
Les familles des victimes attendent des réponses à leurs questions : "C'est un combat qui concerne tout le monde."
Panatyotis Andronikos est épuisé. Entre les sollicitations médiatiques et les commémorations de ce jour, cinq années de douleur et le choc du 15 février 2010, l'homme n'en peut plus. Il a perdu son fils. Pourtant il répond, inlassablement, aux mêmes questions.
Parce qu'il veut "que ce qu'on vit aujourd'hui ne le soit pas par d'autres. On attend beaucoup de ce procès, pour que la lumière soit faite" sur les causes de la tragédie de Buizingen. Une volonté qu'il entretient aussi "pour l'usager du train qui doit se rendre chaque jour à son travail. Après tout cela, est-ce encore aux familles de se battre ?"
Il souhaite de tous ses vœux une véritable prise de conscience que, si le transport par rail est le plus sûr à l'heure actuelle, si le risque zéro n'existe, la sécurité se cultive au quotidien.
Geneviève Isaac tenait les mêmes propos, il y a quelques jours, dans nos colonnes : "Un deuxième Buizingen est toujours possible !"
À l'instar de Joseph De Luca. Il a aussi perdu un enfant dans le drame. Le procès - pas celui mené au civil, duquel les familles n'attendent même pas de réponse - doit leur permettre de savoir "pourquoi, les responsabilités, si les mesures prises pourront permettre d'éviter un nouvel accident".
Aujourd'hui, ils jettent leurs dernières forces dans la bataille. Après des années de combat pour la vérité, pour être soutenus. "C'est difficile", souffle M. Andronikos. "On dirait qu'ils ne font pratiquement rien pour nous aider à surmonter notre chagrin, qu'ils veulent aller jusqu'à la prescription en demandant des devoirs d'enquête complémentaires", abonde M. De Luca. "Ils méprisent les victimes", dénonçait Mme Isaac.
Un mépris qui a fait couler beaucoup d'encre, suite aux propositions d'indemnisation, dérisoires. 21.000 euros d'avance, majorés de 4.000 autres. Joseph De Luca, lui, a refusé. "J'attends que le procès ait lieu."
Harassé, Panatyotis Andronikos est moins tranché : "On a profité de ce que le ciel nous tombe sur la tête pour nous proposer des montants ridicules, c'est intolérable. Mais on sait que tout l'or du monde ne pourrait pas remplacer l'être perdu. Nous espérons une indemnité honorable" et, surtout, encore et toujours, des réponses à leurs questions : comment, pourquoi ?
Pour que le souvenir des victimes soit toujours un rappel de l'importance de la sécurité sur le rail.
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Il y a des scènes que l'on oublie jamais
racontent les pompiers et les membres des services de secours arrivés à la gare de Buizingen juste après la collision entre deux trains le 15 février 2010 qui a fait 19 morts
Infrabel et le conducteur du train inculpés
Cet accident avait causé la mort de 19 personnes
La SNCB utilise le nom d'une victime de Buizingen pour sa dernière campagne publicitaire
c'est le nom de l'un des voyageurs fictifs du dernier spot publicitaire de la SNCB
pour qui la vie serait plus simple avec le nouveau plan de transport de la SNCB
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Un an après avoir fêté son 75e anniversaire
le club de Buizingen avait à nouveau réuni une belle brochette d'anciennes grandes gloires pour faire revivre
La nostalgie était de sortie ce samedi 18 à Buizingen
Tous les amateurs le savent: le parc communal de la bourgade recèle en son sein l'un des plus beaux ballodromes du pays
La surface de jeu est toujours occupée par la société des Amis Réunis de Buizingen
A cette occasion avait été organisée une rencontre entre de nombreux anciens joueurs renommés
Toujours à l'initiative de Marc Vanhasselt
les Hallois ont remis le couvert ce samedi avec
une équipe formée d'anciens joueurs du club et de l'autre
une sélection d'anciennes vedettes de l'élite
Les All-Stars de Buizingen réunissaient donc le quintuple "Gant d'Or" Marc Vanhasselt
double "Gant d'Or" et égérie du grand Tollembeek
On retrouvait aussi une belle brochette de pelotaris pur jus
sens tactique et langue bien pendue: le toujours dynamique Christian Jacquard
La partie était arbitrée par le retraité de fraîche date Patrick Tordeurs
qui s'impose nettement: 15-5 via 8-3 à l'armure
"Papy" Leleux est toujours actif du côté d'Isières
où il remplace de temps en temps (cela avait le cas notamment à l'éliminatoire du "Tilburck")
milite encore du côté d'Ellignies-Sainte-Anne
Marc Vanhasselt a régulièrement rappelé combien il était doué
Johannes Brandsma s'est blessé dès le deuxième jeu
en régionale namuroise avec son pote Luc Pruvot
Marc Van Snick est maintenant dirigeant (secrétaire à Ninove)
La double centaine de spectateurs a savouré ce petit voyage dans le temps
on a pu revoir et tailler la bavette avec des personnalités telles que Roland Tournay (encore un ancien "Gant d'Or")
l'ancien arbitre Pascal Dehantschutter et même un vieux collègue du Nord
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Le parquet de Hal-Vilvorde a rendu, vendredi ses réquisitions et a décidé de poursuivre, devant le tribunal de police de Hal, le conducteur du train Louvain-Braine-le-Comte, la SNCB et Infrabel.
Le conducteur aurait ignoré un feu rouge et la SNCB ainsi qu'Infrabel auraient négligé la sécurité de l'infrastructure ferroviaire et des trains.
Le conducteur du train L a toujours nié sa responsabilité dans l'accident mais un doute subsisterait sur sa version des faits après l'analyse des éléments de conduite et de la signalisation. Il risque cinq ans de prison et une amende de 3 000 euros. La SNCB et Infrabel sont également poursuivis et risquent une amende de 600 000 euros.
La chambre du conseil se penchera sur le dossier le 24 avril. Elle entendra alors le réquisitoire du parquet et les conclusions des autres parties. Des demandes de devoirs complémentaires seront cependant possibles. Dans ces conditions, on ne peut se prononcer sur la date de l'ordonnance et encore moins sur celle d'un éventuel procès.
En octobre 2016, le juge d'instruction en charge du dossier avait transmis celui-ci au parquet de Hal-Vilvorde, lequel avait repris l'enquête judiciaire initialement ouverte par le parquet de Bruxelles.
Au lendemain de la catastrophe, la SNCB avait relevé une faute de la part du conducteur du train venant de Louvain qui aurait franchi - thèse retenue par le parquet - un signal alors qu'il était rouge.
Après l'accident, deux collèges d'experts (un médico-légal et un d'expertise ferroviaire) avaient été désignés. "Il y a eu trop peu d'argent injecté dans le rail et la SNCB n'a pas fait de la sécurité sa priorité", avait indiqué le second dans son rapport. Les experts avaient notamment affirmé que le système de freinage n'avait jamais bien fonctionné.
Depuis, les systèmes de freinage ont été multipliés sur le réseau. Sur les lignes à grande vitesse, un système empêche les conducteurs de train de dépasser la vitesse autorisée. Sur les autres parties du réseau, un système permet automatiquement de freiner un train qui arrive à moins de 300 mètres d'un feu rouge et qui roule à plus de 40 km/h.
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Le train de passagers qui reliait Schaerbeek à Grammont avait déraillé le 10 septembre 2015 vers 17h à hauteur de Buizingen
une dizaine de personnes avaient dû être emmenées à l'hôpital.Selon l'enquête de l'Organisme
l'infrastructure n'est pas à la base de l'accident
C'est une mauvaise interprétation du signal d'avertissement par le conducteur du train qui a provoqué le déraillement
Le train aurait dû à cet endroit avoir réduit sa vitesse à 50 km/h
Le conducteur a alors tenté un freinage d'urgence
qui a entrainé le déraillement en raison de la vitesse
il a mal interprété le premier signal d'avertissement
Il revenait de huit semaines d'arrêt de travail et le rapport évoque également une possible inattention
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