Le garçon de 11 ans secouru en mer à Ostende jeudi soir est hors de danger Son frère de 17 ans se trouve en revanche toujours dans un état critique Les deux frères se sont trouvés en difficulté jeudi soir dans la mer L'un d'eux a dû être réanimé sur la plage Ils ont été transportés à l'hôpital et leurs jours étaient en danger heureusement l'état du plus jeune a depuis évolué positivement L'incident s'est produit vers 18h45 sur une plage du quartier de Mariakerke Les deux mineurs sont retournés dans l'eau alors que les sauveteurs avaient terminé leur service à 18h30 Les deux garçons se sont rapidement retrouvés en difficulté "Des témoins les ont sortis de l'eau et ont contacté les services de secours qui se sont rapidement rendus sur place pour prodiguer les premiers soins" a précisé la zone de police d'Ostende L'une des victimes a dû être réanimée sur place Toutes deux ont été transportées à l'hôpital dans un état critique l'état du plus jeune garçon a depuis évolué positivement Les jours de son frère ainé sont en revanche toujours en danger D’après le bourgmestre d’Ostende Bart Tommelein (Open VLD) il s’agit de deux frères d’origine afghane qui habitent à Ostende Une famille néerlandaise a été témoin de l’accident Une famille néerlandaise en vacances à Ostende a été témoin de l'accident "Nous les avons vus plonger dans l'eau après que les sauveteurs leur aient demandé de sortir de l'eau" "Ils jouaient avec un groupe dans l'eau et nous les avons vus dériver vers Middelkerke" Silke a vu que les garçons avaient lâché le pneumatique "J'ai alors couru dans l'eau avec un autre homme et c'est ainsi que nous avons pu sortir l'une des victimes de l'eau Son père Will (61 ans) s'est jeté à l'eau pour sauver l'autre garçon Ma femme a pu appeler les services d'urgence entre-temps" La police va maintenant enquêter sur la manière dont le jeune s'est retrouvé en difficulté dans la mer "On ne sait pas encore très bien comment cela a pu se produire Nous allons interroger des témoins pour mieux comprendre l'accident" Aucun repreneur n’a été trouvé pour Calcutta-Annabel la plus ancienne usine belge de tissage en Belgique Calcutta a été fondée à Sleidinge (Flandre-Orientale) en 1848 ce qui en fait la plus ancienne usine de tissage du pays l’entreprise appartient à Christof Vermeersch il a misé sur des reprises et notamment l’intégration en 2022 de la concurrente Annabel Presque toute la production a ensuite été centralisée sur le site d’Annabel Quelque 80 personnes étaient actives sur ce site qui abritait une centaine de métiers à tisser et plusieurs lignes de finition La direction de Calcutta-Annabel a annoncé le dépôt de bilan il y a quelques semaines Vermeersch a avancé une baisse dramatique des commandes pour justifier la décision Un "partenaire intéressé" s’était manifesté Outre la santé précaire du secteur textile en général la mise en vente du site de Mariakerke n’a pas aidé le propriétaire du site de 5 hectares a mis le domaine en vente ce qui a dissuadé les potentiels repreneurs" une reprise ne semblait pouvoir se dessiner qu’en maintenant l’activité au même endroit il te faut six mois pour les ajuster correctement" Calcutta-Annabel réalisait la plupart de son chiffre d’affaires grâce aux tissus d’ameublement Pour d’autres pièces comme des rideaux et des tapis L'incident s'est produit vers 18h45 sur une plage du quartier de Mariakerke Les deux mineurs sont retournés dans l'eau alors que les sauveteurs avaient terminé leur service à 18h30 "Des témoins les ont sortis de l'eau et ont contacté les services de secours qui se sont rapidement rendus sur place pour prodiguer les premiers soins" L'une des victimes a dû être réanimée sur place Toutes deux ont été transportées à l'hôpital dans un état critique l'état du plus jeune garçon a depuis évolué positivement Vous souhaitez nous envoyer une information L'incident s'est produit peu avant 19h00 dans le quartier de Mariakerke Les sauveteurs avaient terminé leur service à 18h30 deux mineurs sont tout de même retournés dans l'eau Ils se sont retrouvés en difficultés et ont dû être sortis de l'eau Les deux victimes ont été transportées à l'hôpital On ne sait pas encore si ses jours sont en danger La police locale d'Ostende enquête sur les circonstances exactes de l'incident Faire une remarqueSur le même sujetUn festivalier agressé dépouillé et transporté dans un coffre alors qu'il se rendait aux Ardentes Les faits se seraient déroulés le 14 juillet dernier aux petites heures du matin Bouillon: une personne héliportée après un accident à Sensenruth Un gros accident de circulation a eu lieu ce jeudi matin Charleroi se rapproche du barrage européen Le débrief sportif du week-end: douzième coupe brugeoise | Les Zèbres remportent le choc wallon | Remco s'offre le chrono Posez vos questions en relation avec l'actualité à la rédaction Si vous avez une question au sujet de votre abonnement, consultez notre FAQ ou contactez-nous via abonnes@lavenir.net Cultiver des tomates au jardin : quand vais-je pouvoir les planter et comment en prendre soin ? Quels sont les rôles de la police militaire et la police civile au parlement belge ? Qui assure la sécurité de quoi ? Est-ce qu'ils font doublon? Mon jardin est situé à côté d'un champ : cela peut-il avoir un impact sur mes plantations ? Malgré une décision de justice, il n'a toujours pas accès à sa maison, une goutte de sang qui change tout… 4 surprenantes histoires judiciaires Médailles olympiques de Gella Vandecaveye volées à Bruxelles-Midi: elles ont été retrouvées... grâce à une annonce sur un site de seconde main 6 histoires judiciaires marquantes : 1 scout face à un fusil braqué, il incite la fille d'un collègue à la débauche, des "animaux de cirque" maltraités Un camion s'effondre sur un passage à niveau : la circulation ferroviaire est désormais rétablie entre Jette et Ternat (vidéo) Une femme s'est étouffée avec un aliment en terrasse, sur la Grand-Place de Hannut: les pompiers expliquent comment agir en pareil cas Bruges-Anderlecht : les Blauw en Zwart remportent leur douzième coupe de Belgique face à des Anderlechtois impuissants (2-1) La rave party à Sugny s'est terminée dimanche après-midi, comme convenu La famille de Julie Van Espen propose que le 4 mai devienne la Journée de la Justice On a tous en communLes autres sites IPM Cet article est issu de Courrier Week-end. Chaque samedi matin, retrouvez des récits de la presse étrangère qui vous emmènent ailleurs et faites une pause dans l’actualité. PHOTO Diana Takacsova Partager “Quand j’en parle à des Belges ils me déconseillent d’aller sur leur côte et me recommandent plutôt l’Espagne ou l’Italie” confie Diana Takacsova à Courrier international Cette trentenaire passe pourtant une grande partie de son temps libre sur les plages belges qu’elle a immortalisées dans sa série Temporary Views Diana Takacsova se balade le long de la mer du Nord capturant la vie d’un littoral de 67 kilomètres qui change vite au gré des saisons il n’y a quasiment que des personnes âgées à la retraite étant donné que la côte compte beaucoup de résidences secondaires ; à l’inverse Vivant à Ostende elle est témoin au quotidien de ses multiples transformations et paradoxes C’est une côte monotone mais où les choses changent très vite : constructions démolitions et reconstructions s’enchaînent.” Affectionnant particulièrement les plans larges elle a photographié “de nombreux endroits qui ont disparu aujourd’hui ou qui ont complètement changé” celui de la petite communauté de pêcheurs d’Ostende l’a particulièrement émue “Une partie de leur patrimoine disparaît pour laisser place à la construction de tours Il y a donc un fort sentiment de nostalgie chez ces populations” comme chez l’une des dernières entreprises familiales de construction de bateaux Ceux-là sont les gardiens d’une mémoire de la mer séculaire Propos recueillis par Oumeïma Nechi Exposition. “David Hockney 25” à la Fondation Louis Vuitton : toutes les nuances du génie Portfolio. En Galice, la fin d’un monde Vu de Russie. La société russe face aux vétérans revenus du front, des “bombes à retardement” Gastronomie. À table avec la communauté italienne d’Argentine les pêcheurs du Nil se reconvertissent dans la chasse au plastique plongée dans l’euphorie des soirées libertariennes à la gloire de Milei Le tir houthiste sur Israël risque d’avoir des conséquences en cascade September 2011 -- Innenaufnahme des neu aufgestellten ALDI Marktes im Stadtteil Mariakerke © Lebensmittelzeitung Une vue générale des rayons frais dans le Aldi nouveau concept de Gand Mariakerke en Belgique Aldi Nord a cherché a rendre l'ambiance moins terne On remarque au-dessus des gondoles des photos de produits De petites touches de décoration mais une petite révolution chez Aldi Nord teste un nouveau concept de magasin dans les faubourgs de Gand en Belgique (Mariakerke) rapporte le magazine allemand spécialisé Lebensmittel Zeitung les évolutions sont légères mais nettes L’enseigne a cherché à rompre avec l’ambiance « déprimante » de ses magasins dignes des supermarchés soviétiques de l’ère Brejnev davantage éclairée par la lumière du jour Grâce notamment à des puits de lumière les murs et les faux-plafonds blancs contribuent aussi à égayer quelque peu le parcours des clients parsemées au-dessus des rayons : fruits et légumes les rayonnages à la parfumerie sont rétro-éclairés C’est l’un des marqueurs esthétiques phares repris à son compère Aldi Süd A noter aussi la présence à Aldi Mariakerke d’un automate de cuisson de pain frais Là encore une nouveauté chez Aldi Nord ces aménagements constituent une petite révolution chez Aldi Nord le plus conservateur des deux cousins Aldi Décédé en juillet 2010 co-fondateur du discounter allemand et patron d’Aldi Nord s’était juré de ne pas dépenser un mark de plus pour améliorer la décoration de ses magasins Si le concept de Mariakerke devait être dupliqué il resterait encore à Aldi Nord une étape supplémentaire à franchir pour s’aligner sur Aldi Süd : vendre à son tour des grandes marques Sur cette photo on distingue en haut à gauche les puits de lumière au plafond La surface de vente est aussi mieux éclairée par la lumière naturelle grâce à des vitres courant le long du mur On remarque au premier plan un automate de cuisson de pain frais le rayon est quelque peu égayé par des panneaux de décoration Comme chez son compère Aldi Süd Aldi Nord a pris le parti ici de rétro-éclairer les produits de parfumerie Un petit signe supplémentaire d'embourgeoisement du concept originel d'Aldi Contrats longs entre Aldi et des PME : l’exemple des broyés du Poitou Comment Aldi incite les enfants à manger des fruits et légumes Les Français retrouvent le plaisir de faire leurs courses La distribution Contactez-nous Mentions légales square du Chêne GermainCS 7771135577 CESSON-SÉVIGNÉ CEDEXTel : 02.99.32.21.21 ● L'expertise du seul magazine spécialiste de l'alimentaire en GMS● De nombreux reportages en magasins enquêtes et comparatifs indépendants● Plus de 100 dossiers marchés et focus produits traités chaque année Profitez d'une offre découverte 2 mois Aux Belgian Building Awards, le bureau d'architecture RAAMWERK est sorti gagnant parmi les nominés RAAMWERK prône une architecture logique et constructible allant au-delà des tendances et des styles Le bureau tente d’intégrer l’histoire et la tradition architecturales dans un récit personnel Ainsi naissent des concepts durables dépassant le contemporain Construire signifie pour RAAMWERK créer un cadre dans lequel et autour duquel vivre sans contraintes matérialité et proportions sont pour tout architecte des cartes à jouer En utilisant celles-ci de manière adéquate et mûrement réfléchie ils tentent de donner le jour à des espaces qualitatifs.  Souhaitez-vous rester au courant de l'actualité de l'architecture en Belgique ?Inscrivez-vous à notre infolettre hebdomadaire © Copyright Palindroom 2025 Si vous passez vos vacances à la mer du nord vous avez peut-être aperçu des phoques. Depuis environ cinq ans, ils sont de plus en plus nombreux à s'échouer sur le sable de nos plages, souvent pour le bonheur des visiteurs et des touristes. Certains se reposent, d’autres sont blessés. Résultat des courses, ils atterrissent à la clinique des phoques à Blankenberge qui a d'ailleurs accueilli son 500e bébé en détresse en mars. Si vous ou l'un de vos proches s'est récemment rendu à la côte belge, vous savez sans doute que cette année, plusieurs phoques ont pu y être observés. Ostende, Nieuport, le Coq, plusieurs localité côtières n'échappent pas au phénomène. C'est le cas du côté de Mariakerke, à l'ouest d'Ostende où la RTBF a pu observer l'un de ces animaux sur la plage. Avec l’affluence de touristes, la célèbre clinique de Blankenberge a reçu beaucoup de signalements. "Plus il y a de touristes à la côte, plus nous avons de signalements", constate Manu Potin, responsable animalier à la clinique des phoques. Dimanche 7 avril, ce sont pas moins d'une centaine de signalements qui ont été enregistrés par son équipe. "La police s’est également plainte d’avoir reçu une cinquantaine", ajoute-t-il. Pourtant, toutes ces alertes n'ont pas forcément émergé sur un sauvetage par la clinique. En cause : la position couchée des phoques qui n'est pas forcément synonyme de détresse. "Celui-ci est en forme de banane, l’air alerte. Celui-ci est en bonne santé", explique le soigneur, désignant un phoque. Mais comment savoir si un phoque échoué sur la plage a besoin d'aide ? Observez simplement sa tête. Si elle est posée sur le sable, c'est qu'il est en mauvaise posture.  Alors malgré les centaines d'appels de citoyens soucieux du bien être de ces mammifères marins, seuls 17 phoques sont passés par la clinique. Pour pouvoir repartir en mer, ils restent en moyenne deux mois. C'est tout juste le temps de reprendre des forces avant d’être relâché sur la plage à quelques centaines de mètres. Ce genre d'opération, le centre de soin en réalise depuis sa création, en 1998. Il est composé de 5 zones de quarantaine, 4 individuelles et une commune. À Mariakerke, près de Gand (Flandre orientale), les pompiers ont capturé le serval qui errait dans la ville depuis plusieurs jours. Le serval est un félin sauvage assez grand qui vit en Afrique. Ce n’est pas un animal domestique. En Belgique, il est illégal d’en posséder comme animal de compagnie. Les pompiers ont réussi à capturer l'animal avec des filets. Son propriétaire ne s'est pas fait connaître. Il y a quelques jours, des images d'un serval, un félin sauvage qui ressemble un peu à un guépard, ont circulé sur Internet. L’animal se baladait dans les environs de Wondelgem et Ledeberg, entre autres. Le service "sauvetage des animaux" les pompiers de la zone Centrum ont également vu ces images et ont lancé des recherches. Pour Nico De Craene il ne faut pas sous-estimer une telle opération de capture". "Ce sont des animaux assez sauvages, après tout ce sont les plus petites panthères d'Afrique. Ils sont difficiles à approcher : à une distance de cinq mètres, le serval soufflait déjà et s'élançait vers nous. Il y a donc certains risques, car ils peuvent être très méchants. Heureusement, nous disposons des équipements de protection nécessaires. Pour autant que l'équipe de De Craene puisse en juger, l'animal était en bonne santé. Le serval sera transféré au Natuurhulpcentrum d’Opglabbeek, près de Genk (Limbourg) où il sera examiné et soigné. "La protection des animaux a déjà été informée. Peut-être que ce serval -que l’on ne peut posséder comme animal de compagnie dans notre pays- sera confisqué." Auparavant, il était également question d'un jeune, mais il n'y avait aucune certitude à ce sujet. Les pompiers ne l'ont pas trouvé non plus. On ignore à qui appartient ce serval. Le propriétaire ne s'est pas fait connaître. "Peut-être que quelqu'un l'a gardé comme un animal de compagnie. C'est un animal assez sauvage, il n'est donc pas si évident de le garder. Il s'échappe régulièrement et vous avez alors des scénarios comme ça, bien sûr."  C'est déjà la troisième fois en quelques années que les pompiers de la région de Gand devaient capturer un serval échappé.   Le père de la gérante de la crèche 'tSloeberhuisje, dans la commune gantoise de Mariakerke, a été placé sous mandat d'arrêt par un juge d'instruction pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a indiqué samedi matin le parquet de Flandre orientale. La gérante a, elle, été libérée sous conditions. Une petite fille de six mois qui avait été grièvement blessée mercredi alors qu'elle se trouvait dans cette crèche avait dû être hospitalisée. Elle avait finalement succombé à ses blessures. Jeudi matin, l'hôpital universitaire de Gand (UZ Gent) avait informé le parquet local qu'un bébé avait subi un grave traumatisme cérébral dans des circonstances peu claires. Le service médical d'urgence avait transporté la fillette au service des urgences la veille, après un appel de la crèche de Mariakerke. L'enfant était en danger de mort aigu et le parquet a finalement communiqué son décès vendredi. Le parquet de Flandre orientale avait désigné jeudi un médecin légiste et le juge d'instruction a fait mettre la crèche sous scellés. Une enquête approfondie y a eu lieu et trois de ses responsables ont été interpellés: la gérante, son père ainsi qu'une collaboratrice. Ils ont passé la nuit en détention avant de comparaître vendredi devant le juge d'instruction. Ce dernier a décidé de placer le père sous mandat d'arrêt pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, et d'inculper la gérante homicide involontaire. Celle-ci a toutefois été libérée sous conditions. Quant à la collaboratrice de la crèche, elle a été relâchée. D'après l'enquête, l'enfant serait décédée après avoir été secouée. La police suspecte le père de la gérante de la crèche. Une autopsie de la petite victime doit encore aider à faire la lumière sur les causes du décès. Selon la gérante, les enfants appelaient même son père "papy" lors de la dernière inspection. Cette dernière devrait revenir quand son père est là pour voir comment il s'occupe des enfants, a pointé la responsable. L'agence flamande de la petite enfance Kind en Gezin a déclaré que la crèche était sous la loupe de l'inspection depuis 2015, l'établissement ayant subi 10 contrôles. La gérante niait néanmoins tout problème, pointant du doigt les parents. Ce n'est qu'en 2016 que Kind en Gezin a imposé une suspension temporaire de l'accueil à la garderie, en raison d'une preuve manquante sur le fait que l'électricité était aux normes. Recevez une fois par jour l'essentiel de l'info L'audit commandé par le gouvernement flamand sur les processus d'inspection et de gestion des lieux d'accueil de la petite... La femme qui dirigeait la crèche 't Sloeberhuisje dans la commune de Mariakerke à Gand, où une fillette de six mois a... Comme le veut la tradition annuelle, la ville balnéaire a commémoré samedi la naissance de l’artiste-peintre belge James Ensor (photo principale), né le 13 avril 1860 et décédé le 19 novembre 1949 ans également à Ostende. Il repose à Mariakerke, commune rattachée à Ostende. James Ensor - fils d’un ingénieur anglais et d’une mère flamande - est l'un des plus grands peintres belges du 20e siècle. Il a joué un rôle de premier plan au sein des mouvements artistiques d'avant-garde. Il est surtout célèbre pour son tableau "L'entrée du Christ à Bruxelles", qu'il a peint en 1888, mais aussi pour des toiles grimaçantes hautes en couleurs (photo). Ensor est décédé à l'âge de 89 ans à Ostende. Il fut inhumé près de l'église Notre-Dame des Dunes, à Mariakerke - commune rattachée à Ostende. C'est là que le jour de sa naissance a été commémoré ce samedi, avec un concert de musique classique intitulé "Le salon des souvenirs", rappelant sa vie et son oeuvre. Une composition florale a ensuite été déposée sur sa tombe. PartagerLe musée des Beaux-Arts de Gand fêtera en 2023 ses 225 ans. Créé en 1798, il est le plus ancien musée de Belgique, un des plus vieux d'Europe (le Louvre date de 1774). A cette occasion, il consacre deux grandes expositions monographiques à des peintres aujourd'hui oubliés mais qui furent importants et célèbres à leur époque. La première vient d'ouvrir, consacrée au peintre Albert Baertsoen (1866-1922), surnommé "le peintre de Gand" (une rue y porte son nom) et qui vers 1900 était un des peintres belges les plus prisés à l'international, acheté par exemple par le musée du Luxembourg à Paris (devenu le musée d'Orsay). Sa cote était alors supérieure à celle de James Ensor, mais la modernité du XXe siècle le relégua ensuite dans un progressif anonymat ! Au printemps prochain, le musée s'intéressera à Theodoor Rombouts (1597-1637), un maître baroque qui vécut dans l'ombre de Rubens. Albert Baertsoen était né dans une famille gantoise fortunée, libérale francophone, de fabricants de textile. Il s'est vite fait connaître comme peintre et comme graveur. Il privilégiait les atmosphères paisibles et mélancoliques dans des couleurs souvent sombres et des reflets sur l'eau, avec très rarement des personnes. Peignant le paysage industriel de Liège et ses usines fumantes, ses oeuvres ont fait dire à Camille Lemonnier qu'il réalisait une oeuvre " farouche, d'une beauté tragique d'hiver et de mort". Baertsoen observait avec des sentiments mitigés les changements rapides au tournant du XXe siècle. Le musée a eu la bonne idée de confronter régulièrement dans l'exposition, ses oeuvres à celles de ses contemporains plus connus et auxquels il se compare fort bien. Ses marines et plages par exemple qu'il peint avec des touches épaisses, sont très semblables à celles d'Ensor. Par contre, son très grand tableau, peint à 22 ans, de trois barques de pêcheurs sur l'Escaut, a une mélancolie particulière qui fait la belle singularité de Baertsoen. Et quand il peint les rues vides et les canaux de Gand ou Bruges, on pense inévitablement à Khnopff, à la ville morte de Rodenbach et Maeterlinck ou aux architectures vides d'Henri Le Sidaner. Albert Baertsoen était un adepte du "pleinairisme". Il peignait sur les bords de l'Escaut et de la Lys. Il avait fait construire un luxueux bateau-logement, le Fafner pour sillonner la Zélande et peindre les rues vides de Middelburg ou Veere. Son petit tableau de l'église de Mariakerke (1892), a une simplicité et une force qui font penser à Mondrian jeune. Il aimait le défi de peindre la neige. Son ami Emile Claus l'a représenté peignant dehors sous la neige, couvert d'un long manteau. En contrepoint, le musée de Gand expose un tableau tout ensoleillé qu'Emile Claus fit de fillettes dans les champs. Le musée parle de Baertsoen comme d'un "impressionniste mais pas comme les autres". Il en avait retenu les leçons mais les appliquait dans un tout autre esprit. Dans ses peintures de villes, il osait des angles originaux, des contre-plongées depuis le sol. Il portait son regard sur un long mur blanc, ou sur le mur de soutènement à côté d'une écluse. Albert Baertsoen fit partie des cercles avant-gardistes de son époque comme La Libre esthétique à Bruxelles et La Sécession à Vienne. Il fut choisi pour la Biennale de Venise. Il voyageait beaucoup, à Londres d'abord où il se rendait souvent depuis 1890 et où il s'exila durant la Première Guerre mondiale. Il peignait la ville sous le brouillard, depuis la Tamise. Il habita aussi à Liège et représenta les paysages industriels de la région d'Ougrée dans les années 1906-1908 que le riche catalogue sorti pour cette exposition (en français aussi !) compare à ceux de Caillebotte, Paulus ou Maximilien Luce. Quad on voit des personnages sur ses tableaux, ce sont souvent comme des ombres enfouies dans des capes noires. La nouveauté apportée par Baertsoen apparaît dans ses oeuvres de 1888 à 1910, ensuite le renouveau se déplaça ailleurs. Il mourut jeune, à 56 ans, il y a juste cent ans. >>> Albert Baerstsoen, musée des Beaux-Arts de Gand, jusqu'au 27 novembre. 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