où l'art contemporain est bousculé par une nouvelle déferlante d'images
d'un art qui n'a plus aucun lien avec l'expérience concrète
et qui échoue à proposer une alternative à l'échec à la fois médiatique et politique qu'il entend dénoncer
Vous pouvez retrouver ce texte dans nos archives : Agnès Sinaï, "L'art contemporain face à l'histoire", Esprit, mars-avril 1997
« À plusieurs voix » est le podcast d'Esprit qui fait dialoguer un texte d'hier avec un auteur ou une autrice d’aujourd’hui
pour une conversation au présent sur la vie des idées
Une première saison en dix épisodes
anthropologie et relations internationales
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C’est une région du monde qui fait régulièrement la une de l’actualité
Entre la guerre au nord à Gaza et celle à l’est au Yémen
cette zone est épargnée selon le Franc-Montagnard : « On se sent en sécurité
on est complètement en dehors de ces problématiques »
Le délégué épiscopal constate d’ailleurs que des familles se trouvaient dans le même avion pour des vacances balnéaires à Charm El-Cheikh
Le diacre a entendu à quelques reprises des personnes s’étonner du risque encouru par le groupe
« Je pense qu’il y a parmi les gens qui hésitent à partir aussi de la retenue liée à la peur de la situation politique »
Mais le Taignon rassure : « Il n’y a pas de raison d’avoir peur
Je travaille avec une équipe de Bédouins que je connais bien et on est en dehors des zones de conflits »
Didier Berret estime qu’il est aussi important de soutenir ces régions proches de zones de conflits pour éviter que celles-ci
Son association Bible ouverte-voyages n’a ainsi jamais cessé de proposer ces expéditions au Sinaï
les pèlerinages en Israël et Palestine sont eux reportés
Didier Berret espère toutefois y retourner à moyen terme
Il remarque que des groupes se rendent à nouveau à Jérusalem
mais dans des « zones un peu plus confinées »
Région • Actualisé le 06.05.2025 - 04:27
Région • Actualisé le 05.05.2025 - 18:08
Région • Actualisé le 05.05.2025 - 18:00
Région • Actualisé le 05.05.2025 - 17:57
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Région • Actualisé le 05.05.2025 - 14:53
Région • Actualisé le 05.05.2025 - 14:47
Région • Actualisé le 05.05.2025 - 16:16
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Les États-Unis réduisent légèrement leur aide militaire à l'Égypte en raison des accusations portées contre ce pays en matière de droits de l'homme
Israël a contacté l'Égypte pour demander des réponses après que les FDI ont constaté une augmentation significative de l'activité militaire dans la péninsule du Sinaï
en violation de l'accord de paix entre les deux pays
La chaîne d'information israélienne a déclaré que l'armée avait constaté des « violations flagrantes » de l'accord de paix
notamment la construction d'obstacles antichars
des préparatifs logistiques « importants » et le déploiement de divisions blindées entières dans le centre du Sinaï
Le traité de paix conclu entre les deux nations en 1979 prévoyait la démilitarisation du Sinaï
qu'Israël a restitué à l'Égypte dans le cadre du traité
lorsque ISIS est devenu une menace dans la région
Israël a autorisé un important renforcement des forces près de sa frontière pour aider l'Égypte à lutter contre les terroristes djihadistes
Le lieutenant-colonel à la retraite Eli Dekel met en garde contre la menace croissante de l'armée égyptienne depuis des années
l'armée égyptienne a ajouté quelque 60 000 soldats depuis l'arrivée au pouvoir du Président el-Sisi
son alignement indiquant clairement qu'elle considère Israël comme son principal ennemi
Le renforcement militaire ne semble pas près de s'arrêter. Selon un rapport de Reuters publié mardi, l'administration Biden prévoit de détourner 95 millions de dollars d'aide militaire de l'Égypte vers le Liban. Cette somme fait toutefois partie d'un programme d'aide annuel d'une valeur de 1,3 milliard de dollars.
Cette réduction est très probablement un signal adressé à l'Égypte, le département d'État ayant déclaré en septembre qu'une partie correspondante de l'enveloppe était spécifiquement liée aux progrès réalisés par l'Égypte en matière de libération de prisonniers politiques.
En décembre, le département d'État américain a approuvé une autre vente d'armes à l'Égypte pour un montant de 4,69 milliards de dollars, dont 555 chars M1A1 Abrams fabriqués aux États-Unis, 630 millions de dollars pour 2 183 missiles air-sol Hellfire et 30 millions de dollars pour des munitions à guidage de précision.
Toujours plus près de la frontière israélienne, Channel 14 a également rapporté que les forces de défense israéliennes avaient découvert de nouveaux tunnels partant du Sinaï, passant par le corridor Philadelphie et pénétrant dans la bande de Gaza.
Plus de dix tunnels de ce type auraient été découverts au cours de la guerre, dont certains se trouvaient à des dizaines de mètres sous terre et s'enfonçaient dans l'Égypte sur plus d'un kilomètre.
Le rapport s'inscrit également dans un contexte de tensions politiques persistantes concernant le rôle de l'Égypte dans l'accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.
La chaîne d'information qatarie al-Arab a cité des sources militaires égyptiennes affirmant qu'Israël « provoque délibérément l'Égypte » en s'opposant à un retrait du corridor Philadelphie, bien qu'il n'ait trouvé « aucun tunnel » dans la région.
Les sources ont également accusé Israël de violer le traité de paix avec l'Égypte par son déploiement à la frontière de Gaza, tout en notant que le renforcement de la présence militaire égyptienne avait été approuvé par Israël et servait la lutte contre le terrorisme.
« Il convient de noter que cette question, négligée pendant de nombreuses années par tous les gouvernements, empêche désormais les hauts responsables politiques et de la défense de dormir », a commenté Tamir Morag, correspondant diplomatique de Channel 14.
« Sous notre nez, sous le couvert de l'accord de paix (un terme qui devrait peut-être être mis entre guillemets), l'Égypte a construit une armée redoutable. Cette armée est basée sur des armes américaines reçues dans le cadre de l'accord, et tous ses exercices d'entraînement simulent des scénarios d'invasion d'Israël. »
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.
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debunking misleading claims and deciphering the often confusing numbers quoted by public figures in 16 African countries
Ce post Facebook prétendant que le supermarché “Mont Sinaï” a lancé un avis de recrutement est un CANULAR
PesaCheck a examiné cette publication et a conclu qu’il s’agit d’un canular
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et un numéro de téléphone du Cameroun (+237)
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Le supermarché Mont Sinaï Sarl est un centre commercial à Cotonou
PesaCheck a examiné un post Facebook prétendant que le supermarché Mont Sinaï a lancé un appel à recrutement et a trouvé qu’il s’agit d’un CANULAR
Cette publication fait partie d’une série continue de vérifications des faits par PesaCheck
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En établissant un partenariat avec Facebook et des plateformes de médias sociaux similaires
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un aperçu plus profond et un contexte aux publications qu’il voit dans ses flux de médias sociaux
Are they lying? Kenya’s 1st fact-checking initiative verifies statements by public figures. A @Code4Kenya and @IBP_Kenya initiative, supported by @Code4Africa.
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Ces suspects ont été tués dans le cadre d'une vaste opération militaire contre Daech
Les forces de sécurité ont tué douze suspects de terrorisme dans un affrontement dans le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï
où une vaste opération militaire cible Daech
a indiqué dimanche une source au ministère de l'Intérieur
Des échanges de tirs ont eu lieu dans la ville d'Al-Arich
après que les autorités ont reçu des informations sur la présence d'"éléments terroristes" cachés dans la région
a-t-elle poursuivi sans faire état de victimes parmi les forces égyptiennes et sans préciser la date de l'affrontement
des munitions et des engins explosifs ont été retrouvés sur les lieux
250 jihadistes tués. Plus de 250 jihadistes et une trentaine de soldats sont morts depuis le lancement le 9 février de l'opération militaire baptisée "Sinaï 2018"
visant à déloger les jihadistes de la branche locale de l'Etat islamique du nord du Sinaï
l'armée égyptienne avait annoncé avoir tué 52 jihadistes au cours des derniers jours dans cette région
et tous les podcasts europe 1 Studio sur l’application d’Europe1
Un analyste égyptien déclare qu'Israël "surestime les développements militaires égyptiens" et qu'il n'envisage pas de conflit
Dans un discours commémorant le retour de la péninsule du Sinaï à l'Égypte en 1982
le président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi a salué l'accord de paix entre son pays et Israël
le qualifiant de « modèle pour résoudre les conflits insolubles »
« L'histoire témoigne de l'accord de paix entre l'Égypte et Israël
qui constitue un modèle tangible pour résoudre les conflits insolubles
apaiser les sentiments de vengeance et instaurer la paix et la stabilité »
L'Égypte et Israël ont signé les accords de Camp David en 1978
qui ont créé un cadre pour la paix entre les deux pays
après douze jours de négociations secrètes entre le président égyptien Anwar Sadat et le Premier ministre israélien Menahem Begin
Les accords de Camp David ont conduit à la signature du traité de paix égypto-israélien en 1979
qui prévoyait le retrait des forces militaires israéliennes de la péninsule du Sinaï et la restitution du contrôle du territoire à l'Égypte
Les commentaires du président égyptien interviennent après des mois de tensions latentes entre les deux pays
provoquées par la guerre de Gaza du 7 octobre
en particulier après la prise par les forces israéliennes de la zone frontalière de Rafah
La méfiance a été exacerbée par la proposition du président américain Donald Trump d'évacuer la population de Gaza et de reconstruire l'enclave pour en faire une sorte de « Riviera du Moyen-Orient »
qui comprenait une demande de réinstallation de certains Palestiniens dans la péninsule du Sinaï
ainsi que par les accusations israéliennes selon lesquelles le renforcement des forces militaires égyptiennes dans le Sinaï serait en préparation d'un éventuel conflit avec Israël
Le président el-Sissi a également appelé la communauté internationale et les États-Unis à œuvrer en faveur d'une « paix juste »
« Une paix juste est le choix impératif vers lequel nous devons tous tendre
Nous attendons avec impatience que la communauté internationale
et plus particulièrement le président américain Donald Trump
assument le rôle central qui leur revient »
la « paix juste » doit inclure la création d'un État palestinien
« Nous affirmons qu'une paix juste et globale ne pourra être obtenue que par la création d'un État palestinien indépendant
fondé sur les résolutions de la légitimité internationale »
qualifiant cela de « voie définitive pour mettre fin au cycle de violence et de vengeance et parvenir à une paix durable »
rejetant « toutes les formes de déplacement »
Après le discours d'el-Sissi, Samir Ragheb, président de la Fondation arabe pour le développement et les études stratégiques, a déclaré à The Media Line que l'accord de paix n'avait réussi qu'au niveau gouvernemental
« Le traité de paix a bien fonctionné entre les gouvernements »
« Les relations entre l'État égyptien et l'État israélien fonctionnent
Ragheb affirme qu'il existe une « très bonne coordination » entre l'armée israélienne et l'armée égyptienne
ajoutant que cela a contribué à prévenir des conflits inutiles entre les deux pays
« Sans une coordination solide à plusieurs niveaux
des responsables de la communication au haut comité pour les relations militaires entre l'Égypte et Israël
n'importe quelle erreur aurait pu déclencher une guerre »
Ragheb est un officier supérieur à la retraite de l'armée égyptienne et s'est souvent exprimé dans les médias sur des questions concernant Israël et l'Égypte
CAMERA-UK a souligné que Ragheb avait publié sur son compte Facebook des commentaires louant les attaques du Hamas du 7 octobre
L'analyste politique égyptien Walid Kazziha
ancien professeur à l'Université américaine du Caire
a déclaré à The Media Line que les responsables israéliens « exagèrent les développements militaires égyptiens » dans le Sinaï
l'Égypte renforce progressivement ses positions et ses capacités militaires
Mais les Israéliens exagèrent cela pour affirmer : "Regardez
l'Égypte est en train de constituer une puissante force militaire pour attaquer Israël." L'Égypte n'a pas de telles intentions »
Des images satellites récentes ont montré que si l'Égypte a effectivement déployé quelques unités blindées dans le Sinaï
la plupart de ses forces sont déployées dans une posture défensive
avec peu de signes d'un renforcement des positions et des capacités offensives
שרשור שישים סוף לשמועות על ההיערכות הצבאית המצרית במשולש הגבולות ישראל-הרצועה-מצרים 🧵מאז תחילת מלחמת חרבות ברזל, עלו חששות מצד ישראלים רבים - האם מצרים נערכת בימים אלה לפלישה הדומה למתקפת החמאס?אני רוצה לעשות סדר עם הסיפור הזה אחת ולתמיד. מוזמנים לקרוא את התחקיר:>> pic.twitter.com/XdNg4AJ0O6
L'utilisateur de médias sociaux Ben Tzion Macales a récemment publié une analyse détaillée (en hébreu) des images satellites accessibles au public et des messages publiés sur les médias sociaux dans le Sinaï
démontrant que le renforcement militaire de l'Égypte a eu lieu en grande partie au début de la guerre
avec un retrait progressif de certaines unités blindées lourdes au fil du temps
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël
L'ambassadeur Leiter déclare que l'Égypte "viole gravement notre accord de paix"
L'ambassadeur d'Israël aux États-Unis, le Dr Yechiel Leiter, a récemment informé les dirigeants de plusieurs organisations juives américaines du renforcement des unités militaires égyptiennes dans la péninsule du Sinaï
en violation de l'accord de paix entre Israël et l'Égypte
Yechiel a accusé le président égyptien Abdel-Fattah el-Sissi de violer l'accord de paix entre Israël et l'Égypte négocié par les États-Unis
profitant de son rôle crucial de médiateur dans les négociations de cessez-le-feu sur la question des otages
S'exprimant lors d'une conférence téléphonique avec la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines
Leiter a déclaré que l'Égypte « viole gravement notre accord de paix »
« L'Égypte viole très gravement notre accord de paix dans le Sinaï
Cette question va être mise en avant car elle est intolérable »
« Nous avons des bases en construction qui ne peuvent être utilisées que pour des opérations offensives
pour des armes offensives - c'est une violation évidente »
C'est une question que nous allons mettre sur la table très prochainement et avec beaucoup d'insistance
Ses commentaires ont été faits peu après la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux en Égypte au cours des deux dernières semaines
montrant la puissance accrue de l'armée égyptienne à la suite d'un important programme de renforcement de son équipement militaire au cours des dernières années
principalement grâce à des subventions et à des ventes d'armes des États-Unis
Au cours de l'année écoulée, plusieurs responsables israéliens ont mis en garde contre le renforcement militaire de l'Égypte en général
ainsi que contre le positionnement croissant des forces dans la péninsule du Sinaï
Des responsables israéliens de la sécurité ont déclaré aux médias hébreux qu'à plusieurs reprises au cours des dernières années
l'Égypte avait fait entrer des forces militaires dans le Sinaï en violation de l'accord de paix
ne demandant l'approbation d'Israël qu'après coup
Les responsables ont déclaré que l'approbation avait toujours été donnée par le Premier ministre Netanyahu
a déclaré à Israel Hayom que l'Égypte avait utilisé « la méthode de l'annexion rampante
puis ils demandaient rétrospectivement la permission d'Israël
« Le besoin opérationnel de traiter avec l'ISIS a disparu
et pourtant les forces n'ont pas été retirées »
ils ont développé des infrastructures telles que des ponts
qui leur permettent de transférer des divisions entières vers le Sinaï depuis la rive occidentale du canal de Suez en quelques heures
L'ancien ambassadeur d'Israël en Égypte
a déclaré que l'Égypte était toujours culturellement opposée à Israël
malgré un traité de paix vieux de plusieurs décennies
Il a déclaré que le peuple et le gouvernement égyptiens ne reconnaissaient pas le droit historique de la nation d'Israël
fondé sur les liens historiques du peuple juif avec la terre
« La reconnaissance du droit historique du peuple juif est étroitement liée à la question de la normalisation entre les pays
il n'y aura pas de réconciliation profonde et véritable entre les peuples
il n'y aura pas de normalisation complète »
« La politique de l'Égypte envers Israël est donc menée selon plusieurs lignes directrices
réconciliation et liens culturels entre les peuples : non
Le lieutenant-colonel à la retraite Eli Dekel
qui a étudié l'Égypte et l'armée égyptienne pendant plusieurs décennies
a déclaré que l'Égypte avait augmenté ses unités blindées de centaines de chars au cours des dernières années
« Je n'ai trouvé aucune explication dans les médias pour justifier l'augmentation de 700 chars des forces blindées égyptiennes
mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit »
la rhétorique officielle du Caire s'est également intensifiée en réponse à la proposition du président américain Donald Trump de transférer les Palestiniens de Gaza avant que les États-Unis ne prennent le contrôle de l'enclave
Dans une récente interview accordée à Maariv
Dekel a déclaré que l'Égypte « ferait tout ce qui est en son pouvoir » pour tenter d'arrêter la proposition de Trump pour Gaza en raison de son importance stratégique en tant qu'épine dans le pied d'Israël
« L'Égypte fera tout ce qui est en son pouvoir pour contrecarrer ce plan »
« Les Égyptiens n'ont aucun intérêt à résoudre la question palestinienne à Gaza
ils n'ont pas résolu le problème depuis 70 ans
Dekel a également mis en garde contre les conséquences à long terme des projets discutés par les États-Unis, l'Inde, Israël et l'Arabie saoudite, qui impliqueraient un corridor commercial passant par Israël et contournant le canal de Suez
Dekel avait précédemment averti que cela aurait des conséquences économiques dévastatrices pour l'Égypte
en raison de la perte d'une partie importante du trafic passant par le canal
Il affirme que c'est une autre raison de la posture militaire agressive de l'Égypte
Dekel a déclaré : « Il est certain que si le projet américain d'un train reliant l'Inde à Ashdod se réalise
le canal de Suez deviendra inutile et l'Égypte sera reléguée aux oubliettes de l'histoire
il ne sera plus intéressant de transporter des marchandises aux prix exorbitants de l'Égypte
Dekel a averti que « depuis le début de la guerre [de Gaza]
l'Égypte nous a menacés d'une manière ou d'une autre »
les républicains du Congrès américain sont au courant des violations égyptiennes et prévoient de les inscrire à l'ordre du jour du Congrès
Partager la publication "Normaliser l’expansion : Israël jette son dévolu sur le Sinaï égyptien"
Robert Inlakesh, 10 janvier 2025. Alors qu’Israël accuse l’Égypte de renforcer ses capacités militaires dans la péninsule du Sinaï
liés par leur traité de normalisation de 1979
Les responsables israéliens et les groupes de réflexion néoconservateurs alliés intensifient activement la rhétorique alléguant la violation du traité de paix par Le Caire tout en faisant allusion aux ambitions de Tel-Aviv de s’étendre sur le territoire égyptien
En septembre 2024, la Fondation pour la défense des démocraties (FDD), basée à Washington, a publié un rapport accusant l’Égypte d’avoir prétendument aidé le Hamas à travers des tunnels menant à Gaza pour permettre au mouvement de résistance palestinien de renforcer ses capacités militaires
compte tenu de l’acrimonie de longue date du Caire envers les organisations liées aux Frères musulmans
Ces allégations ont été contredites par des documents récemment divulgués montrant les mesures agressives prises par l’Égypte pour détruire plus de 2.000 tunnels entre 2011 et 2015
De hauts responsables militaires égyptiens ont même envisagé la construction d’un canal pour anéantir ces réseaux souterrains
En septembre également, l’analyste militaire israélien Alon Ben-David a admis sur Channel 13 News qu’« aucun tunnel ouvert n’a été découvert sur le territoire égyptien
Aucun tunnel utilisable n’a été découvert sous le corridor de Philadelphie »
Cependant, les allégations de Tel-Aviv ne s’arrêtent pas là. L’ancien ambassadeur d’Israël en Égypte, David Govrin, a maintenant accusé Le Caire d’avoir violé le traité de normalisation en renforçant sa présence militaire dans le Sinaï. Le Yedioth Aharonoth l’a cité comme ayant dit : « après toutes ces années
des questions subsistent quant à la véritable reconnaissance par l’Égypte d’Israël dans ses frontières de 1948 »
Le 7 janvier, l’État occupant a officiellement exigé des explications de l’Égypte concernant ses activités militaires dans le Sinaï
invoquant des violations du traité liées à la démilitarisation
en retenant 95 millions de dollars d’aide militaire à l’Égypte – une tactique récurrente utilisée pour exercer une pression sur Le Caire
en particulier avec le président nouvellement élu Joseph Aoun
Si les violations des droits de l’homme en Égypte ont été abondamment documentées
c’est une carte que le gouvernement américain utilise régulièrement lorsqu’il veut voir son allié nord-africain jouer le jeu
Il faut noter que l’Égypte a toujours été le deuxième plus grand bénéficiaire de l’aide étrangère américaine après Israël
après le retrait israélien de la bande de Gaza vers sa périphérie
un accord a été conclu autorisant 750 membres des forces de sécurité égyptiennes à entrer dans la péninsule du Sinaï
A l’époque, Yuval Steinitz, alors président de la commission des affaires étrangères et de la défense d’Israël, s’était farouchement opposé à l’accord, le qualifiant de « jour noir » et mettant en garde :
« Nous faisons entrer le loup dans la bergerie
C’est une éclipse solaire qui s’est abattue sur le gouvernement
qui renonce à démilitariser le Sinaï en échange d’un ragoût de lentilles de compliments et de gestes
Début 2024, l’armée d’occupation a intensifié son invasion de Gaza, le Premier ministre Netanyahou annonçant une attaque sur Rafah, la ville la plus au sud de la bande de Gaza. L’Égypte a rapidement diffusé des mises en garde contre toute tentative de reprendre le Corridor de Philadelphi
une zone frontalière qui sépare l’Egypte et Gaza
arguant que de telles actions violeraient le traité de normalisation de 1979
La vision sioniste de l’expansion en Égypte
L’année dernière, des documents découverts dans les Archives nationales britanniques ont mis en lumière la campagne historique d’Israël pour légitimer sa revendication sur la péninsule du Sinaï
Pendant l’occupation du Sinaï par Israël après la guerre de 1967
des lobbyistes et des groupes de réflexion pro-israéliens en Occident ont diffusé des récits dont le but était de délégitimer la souveraineté égyptienne sur cette région stratégique
Deux ans seulement après l’occupation du Sinaï
qui avait résulté de la guerre d’agression israélienne de juin 1967
le Jewish Observer et le Middle East Review ont publié un article dont la couverture était provocatrice : « Le Sinaï sans les Égyptiens – un nouveau regard sur le passé
La Fédération sioniste de Grande-Bretagne a même soutenu que
puisque le Sinaï avait été sous le contrôle de la Turquie jusqu’en 1923
il aurait dû être intégré au mandat britannique sur la Palestine
jetant ainsi les bases des revendications d’Israël sur le territoire
En juillet de l’année dernière, le ministre israélien du Patrimoine, Amichai Eliyahu, a retweeté un message publié sur X qui appelait l’armée d’occupation à occuper la péninsule du Sinaï
En septembre, alors qu’Israël lançait son assaut contre le Liban, le Jerusalem Post a publié un article intitulé « Le Liban fait-il partie du territoire promis d’Israël
qui a ensuite été retiré après un tollé considérable
Une menace existentielle pour la région WANA (Asie de l’Ouest et Afrique du Nord)
À l’heure actuelle, Israël parle ouvertement de rester au Sud-Liban même après la période de mise en œuvre du cessez-le-feu de 60 jours, alors qu’il étend actuellement son occupation au territoire syrien de jour en jour
Il cherche également à annexer de manière imminente la Cisjordanie occupée
Toutes ces mesures témoignent du sérieux avec lequel Israël s’efforce d’étendre ses frontières non déclarées
En mars 2023, le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a publiquement affiché une carte du « Grand Israël »
alimentant les spéculations sur les objectifs à long terme des dirigeants sionistes
La vision du « Grand Israël » englobe des parties du Liban
Les dirigeants israéliens utilisent des justifications historiques
religieuses et politiques pour faire avancer ces revendications
selon l’ancien secrétaire général du Hezbollah
se poursuivrait sans relâche à moins d’être confrontée à une résistance arabe unifiée
Article original en anglais surThe Cradle / Traduction MR
Emerveillés par la magnificence des paysages « à couper le souffle »
ils ont vécu une expérience spirituelle significative
ce sont les « Sinaïotes » : une centaine de jeunes professionnels âgés de 25 à 35 ans partis du 10 au 22 mars dernier vivre la Retraite « Sinaï » dans le désert du Wadi Rum en Jordanie
Cyril et Daphné Folliot sont un des couples accompagnateurs
Avec Sixtine de Kersabiec et Christine Martinaggi
la Communauté de l’Emmanuel emmène une centaine de Sinaïotes
se laissant émonder par une vie simple et dépouillée que rythment la chaleur du jour et le froid de la nuit
Ils ne savent presque rien quand ils partent « et c’est tant mieux » s’amuse Sixtine de Kersabiec
La trentenaire parisienne voulait faire l’Ecole de Charité et de Mission mais elle n’a pas été retenue
elle s’inscrira pour la retraite dans le désert :
« Derrière mon désir d’une aventure un peu radicale
j’étais habitée par un questionnement plus profond : au cœur de ma vie parisienne à 200 à l’heure
je m’interrogeais sur ce que je voulais vraiment
à quoi je servais… J’avais peur de l’avenir
Encouragée par une amie qui lui dit – « c’est un des plus beaux cadeaux que tu peux te faire » – elle se lance et s’inscrit
Cyril et Daphné Folliot sont appelés par des frères de communauté pour accompagner le pèlerinage
Une première expérience dans le désert qui les laisse éblouis : « Des levers et des couchers de soleil
des nuits étoilées… » raconte Cyril qui témoigne de « la joie de servir dans la communion des états de vie – prêtres
loin de toute mondanité et coupés du monde
les pèlerins perdent leurs repères spatio-temporels et « font l’expérience de se laisser guider » explique Cyril
parle plutôt de décentrement : « On se réveille le matin hyper joyeux alors qu’on a mal dormi dans un hôtel pourtant 1000 étoiles (rires)
que la confiture n’est pas bonne mais on fait confiance
on accepte de ne pas savoir ce qu’il va se passer
à écouter la parole de Dieu et à s’en nourrir
le silence des lieux… et la prière de louange et d’adoration
la messe… des conditions idéales pour (re)trouver Dieu
Christine Martinaggi avait un peu d’appréhension en s’inscrivant
« l’impression de signer un chèque en blanc à Dieu
» Elle s’est laissée édifiée par les rencontres et les échanges en profondeur : « J’ai découvert des vrais chercheurs de Dieu
je me sens beaucoup plus en paix et je me découvre une plus grande capacité à prier
Ce pèlerinage a été l’occasion de rechoisir Dieu
Sixtine confirme : « Un des topos m’a fait prendre conscience que ce sont nos fragilités qui font notre singularité
C’est le début d’une réconciliation avec moi-même qui me permet de me regarder plus positivement
Je suis rentrée avec la sensation d’être infiniment aimée par Dieu
Cyril explique que « le pèlerinage fait tomber les masques et révèle la vérité des personnes
les jeunes deviennent ce qu’ils sont : des merveilles
« L’engagement et la vocation font partie des questionnements essentiels de la plupart des jeunes
vivre des cheminements intérieurs… et construire une fraternité forte et soudée entre eux
a beaucoup touché Sixtine : « Les prêtres ont été proches de nous : on pouvait à la fois poser des questions
mais rigoler aussi à table ou à la veillée
Ça m’a réconciliée d’une certaine manière avec l’Eglise
On ne peut pas parler de tout « tant la retraite est dense » s’enthousiasme Christine
ni des nombreuses surprises qui font le charme de cette retraite
dont le petit frère s’est donné la mort en décembre dernier
Cyril s’est laissé touché par ce verset des Béatitudes : « Heureux les artisans de paix » comprenant que l’amour doit être premier en toutes choses
Sixtine reconnait qu’elle n’avait « aucune vie de prière quotidienne avant la retraite
je ne peux pas continuer comme si de rien n’était et me lever le matin sans lire les textes du jour
» Christine acquiesce : « Pas de grand changement de vie après cette retraite mais sur le plan de la vie de prière
j’ai décidé de remettre en place un temps de prière quotidien
d’aller plus régulièrement à la messe en semaine
S’il faudra encore du temps pour laisser tous les fruits de cette retraite aller à maturité
La Communauté de l’Emmanuel est engagée dans le lutte contre les violences et les agressions sexuelles et contre toute forme d’abus et d’emprise. >> En savoir plus
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portrait du président Abdel Fattah Al Sissi dans l’autre
des centaines d’Égyptiens ont manifesté vendredi 31 janvier devant le portail de Rafah
poste-frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza
AA / Le Caire / Ibrahim Khazen et Ikram Kouachi
L'Egypte a « catégoriquement » démenti
les informations des médias israéliens selon lesquelles le Caire se préparerait à déplacer temporairement 500 000 Palestiniens vers une ville du Nord du Sinaï
dans le cadre d'un plan de reconstruction de la Bande de Gaza
« L'Égypte dément catégoriquement et entièrement les affirmations diffusées par certains médias selon lesquelles elle s'apprête à reloger temporairement 500 000 habitants de la Bande de Gaza dans une ville du Nord du Sinaï
dans le cadre de la reconstruction de la Bande de Gaza »
a déclaré l’Organisme général de l’information de l'État égyptien (SIS)
Le SIS a qualifié ces allégations de « fausses et totalement contraires à la position ferme et de principe de l'Égypte »
qui est claire depuis les premiers jours de la guerre d'Israël contre Gaza en octobre 2023
Le Caire a réitéré son « rejet absolu et définitif de toute tentative de déplacement des frères palestiniens
vers n'importe quel endroit en dehors de la Bande de Gaza
L'Égypte a également souligné que tout déplacement de ce type équivaudrait à « la liquidation de la cause palestinienne et à une grave menace pour la sécurité nationale de l'Égypte »
Le SIS a également souligné les récents efforts diplomatiques de l'Égypte
notant que le plan de reconstruction proposé par le Caire - présenté lors du récent sommet arabe extraordinaire
tenu au Caire le 4 mars - était basé sur l'assurance que « pas un seul Palestinien ne quitterait la Bande de Gaza »
Ce plan a été approuvé à l'unanimité par les participants au sommet
Ce démenti fait suite à des informations diffusées ces dernières heures par les médias israéliens
selon lesquelles l'Égypte s'apprêterait à déplacer 500 000 habitants de la Bande de Gaza vers une ville du Nord du Sinaï
Plus de 700 Palestiniens ont été tués et quelque 900 autres blessés dans les frappes aériennes israéliennes sur la Bande de Gaza depuis mardi
rompant ainsi l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers qui était en vigueur depuis le mois de janvier
Près de 50 000 Palestiniens ont été tués
et plus de 112 000 ont été blessés dans les attaques de l'armée israélienne contre la Bande de Gaza depuis le mois d'octobre 2023
la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de son ancien ministre de la défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza
Israël est également poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre subie par l'enclave palestinienne
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
Le Sinaï pourrait redevenir vert grâce à un projet innovant
Les scientifiques débattent des avantages et des risques potentiels pour l'écosystème
Gianluca Riccio
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cette terre aride et apparemment inhospitalière est peut-être sur le point de connaître une transformation historique
Un projet ambitieux vise à redonner vie là où règne désormais le désert
remettant en question la nature elle-même et divisant les avis des experts
Imaginez-vous en train de regarder le Sinaï sur Google Earth
Des kilomètres et des kilomètres de sable et de rochers
un ingénieur néerlandais avec une idée si ambitieuse que le projet du canal de Suez ressemble à une promenade dans le parc
Van der Hoeven il veut transformer environ 35.000 XNUMX km² du Sinaï en terres fertiles
c'est comme si nous décidions de planter des arbres dans toute la Sicile
puis d'ajouter quelques jeunes arbres également en Calabre
pour ensuite s'étendre à l'intérieur des terres
L’idée est qu’en ajoutant de la végétation
davantage de nuages se formeront et il pleuvra davantage
Van der Hoeven pense que cela pourrait même modifier les conditions météorologiques de la région
mais des projets similaires ont déjà été mis en œuvre
une superficie presque aussi grande que la Californie
est passée du statut de désert jaune à celui de tapis vert
Mais attention : ce qui fonctionne en Chine
Bien entendu, ce projet ne plaît pas à tout le monde. Certains experts haussent les sourcils (scientifiquement parlant) et mettent en garde contre effets secondaires possibles. Changer un écosystème est compliqué
prévient que nous pourrions finir par planter des espèces envahissantes ou assoiffées d'eau
créant ainsi plus de problèmes que nous n'en résolvons
les déserts jouent un rôle important dans le refroidissement de la planète
Le professeur Raymond Pierrehumbert de l'Université d'Oxford explique que les surfaces claires des déserts réfléchissent plus d'énergie solaire dans l'espace que la végétation sombre
verdir le Sinaï pourrait paradoxalement finir par réchauffer le reste de la planète
Un peu comme mettre la climatisation dans une pièce et découvrir que vous avez allumé le chauffage dans toutes les autres
Comme si transformer un désert en oasis n’était pas déjà assez compliqué, les tensions géopolitiques s’y opposent également. Le conflit en cours à Gaza a ralenti les projets
même si pour lui il n'y a pas de temps à perdre : il faut agir maintenant
même si nous n'avons pas toutes les réponses
nous rechercherons « Forêt tropicale du Sinaï »
Nous fournissons des informations sur l'avenir de la technologie
de la science et de la société : s'il y a une chose qui est sur le point d'arriver
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Émission Un animal à adopter, ici Provence
Sinaï, ce lévrier de 5 ans est à l'adoption au refuge SPA de Flaysoc, près de Draguignan - capture d'écran Philippe Richard Diffusé le mardi 11 mars 2025 à 6:20
Il est arrivé au refuge de la SPA de Flayosc après une réquisition de justice
Il est actuellement au refuge SPA de Flayosc
ici Provence donne un coup de patte aux refuges de notre région
il est arrivé au refuge suite à une réquisition de justice
il était livré à lui même avec des dizaines d'autres lévriers et n'a donc pas été sociabilisé
Depuis son arrivée Sinaï n'a cessé de progresser aux côtés des agents animaliers
Il se montre curieux dès qu'il est en présence des bénévoles du refuge
il donne néanmoins sa confiance moins rapidement mais il en reste tout autant attachant
il aime également courir et découvrir de nouveaux chemins de promenade
Il lui faudra des adoptants patients et connaisseurs de cette race particulière car il reste très craintif et méfiant
Plusieurs visites seront nécessaires avant une adoption
de 14h à 17h et vous répond au 04 94 70 70 66
La semaine d’ici Provence Tous les vendredis
recevez le meilleur de la semaine d’ici Provence : certifié 100% local
Chuck, Tara, Athéna, Philou : vous les avez adopté ! Marseille
Manouel, ce chien adorable, vous attend à la SPA de Marseille à La Valentine Marseille
Cherry, cette chatte de 5 ans, est à l'adoption au refuge SPA de Flayosc Flayosc
Elle attend qu'une famille vienne lui offrir un toit
ici Provence donne un p'tit coup de patte aux refuges de notre région
Blanco, un magnifique chat européen de 6 ans, à l'adoption au refuge SPA de Flayosc Flayosc Comment ne pas craquer en regardant "Blanco"
Ce magnifique chat européen est actuellement à l'adoption au refuge de la SPA de Flayosc
Falbala, cette chatte est à l'adoption au refuge SPA de Flayosc (près de Draguignan) Flayosc Falbala est une chatte qui a été récupérée par le refuge SPA de Flayosc
ici Provence donne un p'tit coup de patte aux refuges de notre région..
Shamade, cette chienne berger-belge-malinois est à l'adoption au refuge SPA de Flayosc Flayosc Shamade est une magnifique chienne berger-belge-malinois qui est à l'adoption au refuge SPA de Flayosc
ce lévrier de 5 ans est à l'adoption au refuge SPA de Flaysoc
près de Draguignan"}}]}] Retour en haut de page Le média de la vie locale
De nombreuses attaques visant l'armée et la police dans la province du Sinaï ont déjà été revendiqués par l'EI dans le passé
La branche égyptienne du groupe État islamique (EI) a revendiqué mardi l'attentat ayant tué la veille sept policiers et un civil dans la péninsule du Sinaï (est)
a indiqué que des "soldats du califat" avaient perpétré une attaque "avec des voitures piégées contre un barrage de la police"
Sept policiers et un passant ont été tués dans l'attaque perpétrée avec un véhicule piégé au niveau d'un barrage de sécurité installé près de la ville d'Al-Arish
selon un bilan du ministère égyptien de l'Intérieur
les assaillants ont essayé de conduire le véhicule jusqu'au barrage de sécurité
mais la police a ouvert le feu et l'explosion a eu lieu avant qu'il n'atteignent leur objectif.Cinq assaillants ont également trouvé la mort
Le Caire est opposé à un nouveau déplacement de population, à la fois sur un plan sécuritaire et politique, et refuse d’être complice d’une nouvelle Nakba (« catastrophe » en arabe
qui désigne la fuite ou le déplacement forcé d’environ 700 000 Palestiniens lors de la création de l’État d’Israël en 1948)
qui forme un triangle entre la mer Méditerranée au nord
le golfe de Suez et la frontière israélienne
est d’abord une zone frontière stratégique
Le lieu est mentionné dans la Bible. Après la traversée de la mer Rouge, les Hébreux errent quarante années dans ce désert. C’est sur le mont Sinaï que, selon la tradition du peuple juif, Moïse reçoit les Dix Commandements
Au pied de cette montagne est érigé au Ve siècle le monastère Sainte-Catherine
témoin d’un temps où ce désert était majoritairement peuplé de chrétiens coptes
À partir du milieu du VIIe siècle, après la conquête musulmane de l’Égypte, la péninsule devient une voie de passage du califat arabe, notamment empruntée par les pèlerins qui se rendent à La Mecque. L’islam et la langue arabe remplacent peu à peu le christianisme et la langue copte
la péninsule est conquise par les Ottomans et intégrée à l’Empire naissant
Lorsque les Britanniques, désireux de sécuriser la route des Indes, établissent un mandat sur l’Égypte en 1882, la péninsule du Sinaï est au cœur de leurs attentions, car elle jouxte le canal de Suez
la péninsule du Sinaï est partie intégrante du territoire égyptien
au cours de la seconde moitié du XXe siècle
Le Sinaï est à nouveau au cœur du conflit israélo-arabe en 1967
lorsque Israël déclenche la guerre des Six-Jours et envahit la péninsule
Tel-Aviv fait du territoire une zone tampon
y installe des colons et exploite les ressources pétrolières
Reprendre le triangle de désert devient alors l’objectif du Caire
l’armée égyptienne reprend pied un temps au Sinaï
Les Israéliens repoussent finalement l’attaque
Cet échec de l’Égypte est l’une des raisons qui la pousse à engager des négociations de paix avec son voisin
Le traité de paix de Camp David signé en 1979 entre l’Égypte et Israël sous l’égide des États-Unis prévoit la rétrocession de la péninsule et l’évacuation des colonies de peuplement
Une fois revenu dans le giron de l’Égypte en 1982
le Sinaï devient dans la conscience collective égyptienne la patrie retrouvée
majoritairement peuplée de tribus bédouines et délaissée par le pouvoir central
reste un des territoires les plus pauvres du pays
Marginalisés économiquement et socialement, les Bédouins ont recours à la contrebande, de façon accrue à partir du blocus de la bande de Gaza en 2007
médicaments ou appareils électroménagers aux Palestiniens
Ils prennent également part au trafic de drogues et d’armes
transformant le désert en lieu de refuge pour les trafiquants et groupes islamistes armés
Sur fond de mécontentement à l’égard du pouvoir central
les Bédouins de la péninsule se soulèvent en 2011 et lancent une guérilla
Celle-ci tente depuis 2012 de faire régner l’autorité de l’État égyptien sur ce territoire
Warren Buffett a souligné à quel point vouloir écraser les autres pays pouvait se révéler un jeu dangereux »
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L’idée de « biorégion » est née dans les années 1970 des mobilisations contre le détournement des fleuves de la côte ouest des Etats-Unis
Elle est reprise aujourd’hui en France par des collectifs qui défendent une autre relation au territoire et aux cours d’eau
Cofondatrice et directrice de l’Institut Momentum
laboratoire de réflexion sur les conséquences des crises écologiques
Agnès Sinaï est l’autrice de Réhabiter le monde
né de la contestation des grands projets d’aménagement des rivières dans la Californie des années 1960
et qui propose de repenser l’occupation d’un territoire à partir des ressources dont il dispose
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L’Égypte « ne cédera pas une partie de son territoire pour accueillir des réfugiés palestiniens » de la bande de Gaza. Le maréchal al-Sissi, chef de l’État égyptien depuis 2013, a exprimé, lors d’une récente conférence de presse
son opposition à cette éventualité évoquée depuis les événements tragiques du 7 octobre 2023
« Cette opération vise à pousser les Palestiniens à émigrer vers l’Égypte et cela est inacceptable »
Pourtant, le déplacement forcé de la moitié de la population du nord vers le sud de l’enclave palestinienne semble attester de l’adhésion des autorités israéliennes à cette solution et présage, pour beaucoup de Palestiniens, d’une seconde Nakba – la catastrophe
nom donné à l’exode massif des Palestiniens en 1948
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre
les tensions entre le régime égyptien et les autorités israéliennes sont exacerbées
c’est la zone nord de la région égyptienne du Sinaï – et donc
La crainte des régimes égyptiens successifs d’un « débordement » de la bande de Gaza sur le sol égyptien n’est pas nouvelle ; elle s’est matérialisée au moins une fois depuis l’arrivée au pouvoir du Hamas à Gaza en 2006
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S’y ajoute le développement, redoublé à partir de 2006, d’un réseau tentaculaire de tunnels entre la bande de Gaza et le Nord du Sinaï, générant une véritable « économie des tunnels »
La question d’un échange de terres ou de la cession d’une partie du Sinaï pour permettre une extension de la bande de Gaza ou même constituer une alternative à celle-ci est un thème récurrent qui a ressurgi depuis l’offensive israélienne à Gaza et le déplacement forcé de près d’un million de Palestiniens du nord vers le sud de l’enclave
ont été marginalisés par les différents régimes égyptiens et n’ont jamais été totalement intégrés au reste de l’Égypte
le territoire passe sous contrôle israélien
L’idée de développer le nord du Sinaï, pour le transformer en zone industrielle et générer un marché de l’emploi à l’intention des Palestiniens de Gaza, a notamment été présentée au moment de la publication du volet politique du « deal du siècle » en janvier 2020 par Donald Trump
Le régime égyptien s’était empressé de démentir un tel projet et ne cesse de réaffirmer ces derniers jours son refus catégorique de céder une partie du Sinaï et d’enfreindre par là même l’intégrité territoriale de l’Égypte
La préservation de la sécurité nationale égyptienne serait directement liée à l’évolution des conditions politiques et sécuritaires dans l’enclave palestinienne voisine. Cela explique aussi le rôle central des services de renseignement égyptiens dans les négociations indirectes de cessez-le-feu de long terme dans la bande de Gaza. Les officiers égyptiens, plus que de simples « médiateurs »
le régime considérant le cessez-le-feu comme une condition sine qua non de la stabilité de la péninsule du Sinaï
L’actuel régime égyptien présente ce lien de causalité de manière explicite en exigeant du parti islamiste palestinien sa coopération dans la « lutte contre le terrorisme »
le maréchal al-Sissi a déployé un arsenal militaire pour endiguer les menaces sécuritaires
lesquelles se concentreraient en particulier aux frontières
À cet égard, la région nord du Sinaï représente un foyer central des campagnes militaires égyptiennes, appuyées notamment par les forces armées israéliennes
et qui ont par exemple permis de détruire l’essentiel du réseau souterrain de tunnels évoqué précédemment
La péninsule du Sinaï est devenue un terrain propice à la prolifération de groupuscules islamistes contestataires du pouvoir égyptien, en particulier depuis 2011 et la révolution égyptienne – et, ainsi, un enjeu de sécurité central pour les régimes égyptiens
La destitution du président Hosni Moubarak est en effet régulièrement présentée comme un catalyseur du développement dans cette zone de mouvements insurgés, lesquels auraient profité d’un « vide politique ». Il serait toutefois erroné de considérer les changements politiques survenus en 2011 comme l’acte de naissance de ces groupuscules ou de l’instabilité générale dans la péninsule du Sinaï
puisque différentes attaques sont survenues au début des années 2000
la politique de Moubarak pour endiguer ce phénomène apparaît sans commune mesure avec celles mises en œuvre à partir de 2011
tout comme les soucis liés à la proximité avec la bande de Gaza
sont en grande partie le fruit d’une instrumentalisation mise en œuvre par le régime actuel
La mobilisation par le régime égyptien du registre de la « sécurité nationale » permet de justifier tout un ensemble de politiques sécuritaires
Le Caire s’est lancé dans un vaste projet de réaménagement territorial de la zone nord du Sinaï en employant la force
La création d’une zone tampon à la frontière avec la bande de Gaza
mais aussi des arrestations arbitraires ou encore des assassinats entre juillet 2013 et avril 2018
Le changement de perception des autorités égyptiennes vis-à-vis du dossier palestinien s’est traduit par des politiques sécuritaires menées depuis 2013
lesquelles consistent essentiellement à contenir la proximité avec la bande de Gaza en faisant de la gestion de conflit
Mais la menace que constitue l’enclave palestinienne ainsi que le nord du Sinaï est en partie le fruit d’une construction permettant au régime du maréchal al-Sissi de justifier la militarisation croissante de cette zone
On pense par exemple à la construction du tunnel « Tahya Masr »
permettant aux habitants du nord du Sinaï et aux autorités sécuritaires égyptiennes de relier la ville d’Ismaïlia
Dans le cadre de ces grands chantiers de l’armée
d’autres projets de reconstruction de cette zone sont en cours
Le régime a donc d’autres projets pour le nord du Sinaï
il est tentant d’appréhender cette zone militaire et désertée comme un territoire propice à la fixation d’un camp de réfugiés palestiniens
la société civile égyptienne dans son ensemble
estime que céder une partie du territoire égyptien
plus qu’une atteinte à l’intégrité territoriale du pays
reviendrait à se rendre complice d’un plan colonial israélo-américain de déplacement forcé de la population de Gaza
a mis en garde mercredi contre un exode massif de Palestiniens de Gaza vers l’Egypte
y voyant le risque d'"un déplacement similaire de la Cisjordanie vers la Jordanie" et "la fin de la cause palestinienne"
En recevant le chancelier allemand Olaf Scholz au Caire, le chef d’Etat égyptien a tenu son discours le plus complet et le plus virulent depuis le début le 7 octobre de la guerre entre Israël et le Hamas
qui a fait des milliers de morts des deux côtés et un million de déplacés dans le petit territoire palestinien frontalier de l’Egypte
Pousser les Palestiniens à quitter leur terre est "une façon d’en finir avec la cause palestinienne aux dépens des pays voisins"
[Pousser les Palestiniens à quitter leur terre est] une façon d’en finir avec la cause palestinienne aux dépens des pays voisins
"L’idée de forcer les Gazaouis à se déplacer vers l’Egypte mènera à un déplacement similaire des Palestiniens de Cisjordanie"
"et cela rendra impossible l’établissement d’un Etat de Palestine"
Et "si je demande au peuple égyptien de sortir dans les rues
ils seront des millions pour soutenir la position de l’Egypte"
évoquant également "l’opinion arabe" et "l’opinion musulmane" sensibles à "la cause palestinienne qui est la plus grande des causes"
Alors que le monde réclame l’ouverture du terminal de Rafah entre l’Egypte et Gaza
Sissi a redit que son pays n’avait "pas fermé le terminal de Rafah" mais n’entrait pas dans le territoire palestinien du fait "des bombardements israéliens"
des centaines de camions sont bloqués dans le désert égyptien du Sinaï
faute d’un passage pour les quelque 2,4 millions de Gazaouis alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme désormais qu’à "chaque seconde où nous attendons l’aide médicale
Scholz a dit être venu en Egypte pour "travailler ensemble à avoir un accès humanitaire à Gaza au plus vite"
La question de l’ouverture de la frontière est cruciale en Egypte qui se retrouve devant un dilemme : laisser sortir les Palestiniens
avec le risque qu’Israël leur interdise tout retour
ou fermer leur unique ouverture sur le monde qui n’est pas aux mains d’Israël et les laisser sous les raids aériens et les tirs d’artillerie ininterrompus
A la question de créer de nouveaux réfugiés palestiniens
déjà près de six millions dans le monde depuis la création en 1948 d’Israël
s’ajoute pour l’Egypte la question sécuritaire
"En déplaçant les Palestiniens dans le Sinaï
on déplace la résistance et le combat en Egypte"
Et si des attaques sont lancées depuis son sol
"Israël aura alors le droit de se défendre […] et frappera le sol égyptien"
la paix signée entre Israël et l’Egypte en 1979 – faisant du Caire le premier pays arabe à reconnaître Israël et donc l’un des plus grands bénéficiaires de l’aide militaire américaine — "va fondre entre nos mains"
l’ancien vice-ministre israélien des Affaires étrangères
avait appelé l’Egypte à "jouer le jeu" et à installer des camps de tentes pour accueillir "temporairement" les Palestiniens dans le Sinaï
affirmant qu’il y avait "un espace presque infini"
"Et Israël pourra les renvoyer ensuite (à Gaza) s’il le veut"
La guerre entre l’Etat israélien et le Hamas a été déclenchée après une attaque surprise du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre en Israël
qui mène depuis des frappes sur la bande de Gaza
Le conflit a fait plus de 1400 morts côté israélien et plus de 3000 côté palestinien
l’Egypte votait ce week-end pour élire son président
le service de renseignement intérieur britannique
a mis en garde mercredi contre un risque terroriste élevé au..
President Abdel Fattah El Sisi has signed a bill to amend Law No
26 of 2022 on building and developing the superstructure of the second container terminal at Damietta Port
Pour mesurer la dimension qu’occupe la péninsule du Sinaï au sein de l’État égyptien, il faut remonter à l’amorce des années 1980 et à la restitution par Israël de cette étendue désertique. Après la déconfiture outrageante de la Guerre des Six-Jours
l’Égypte avait perdu sa souveraineté sur la péninsule et il a fallu plus d’une décennie d’intenses tractations pour que Tsahal s’en retire progressivement
Le Caire investit massivement dans la péninsule
un peu comme pour rattraper le temps perdu et
effacer de la mémoire collective égyptienne un souvenir pénible
Mais si l’on se limite au XXe siècle pour déchiffrer le poids du Sinaï dans l’identité nationale et nationaliste de l’Égypte
on ne comprend qu’une petite partie de l’histoire
La symbolique identitaire de la région ne peut être embrassée qu’en l’envisageant sur le long terme et
une petite évocation topographique : celle de la montagne éponyme
il est le deuxième sommet le plus haut de la région après le Mont Sainte-Catherine
Là s’arrête la géographie et débute l’histoire
Sur les flancs de cette montagne est perché l’un des plus vieux monastères orthodoxes de la chrétienté
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2002
le monastère de la Transfiguration renferme
La dimension biblique de l’endroit est suggérée par le nom arabe du Mont
Cette montagne est en effet le haut lieu de la révélation biblique
Le site par essence de la sacralité puisque c’est là qu’a lieu la rencontre entre un Prophète et son Dieu
l’endroit va donc devenir destination de pèlerinage
passage quasiment obligé pour les pèlerins de toutes les religions du Livre
quand l’apparition de la vapeur bouleversera les modes de transport et les itinéraires
est aussi la période de l’expansion coloniale et de l’exploration
La péninsule du Sinaï est alors un chemin presque obligatoire pour tout Européen arrivé en Égypte et souhaitant visiter Bilad al-Sham
la dénomination arabe de la Syrie historique (qui correspond aujourd’hui à la Palestine
que nous entendons en Arabie pour la première fois
Et comme il est l’heure de prier avant de s’endormir
pour commencer à invoquer ensemble le Dieu des Déserts ; alors tout s’efface devant la grandeur et la majesté de cette prière
au milieu de ces rochers où tombent des rayons de lune… C’est aujourd’hui quand nous aurons franchi les montagnes au pied desquelles nous sommes venus camper hier soir
que nous entrerons dans le plus grand désert de Tih […]
donnés par Isambert et Chauvet dans leur Itinéraire d’Arabie Pétrée : les Arabes qui occupent le désert de Tih comptent au nombre des plus sauvages et des plus intraitables parmi les Bédouins »
narre l’écrivain français Pierre Loti dans son récit Le Désert
le Sinaï compte 500 000 habitants et 60 000 kilomètres carrés
Cette superficie est traversée par des bédouins
dont le mode de vie n’a rien à envier à celui de leurs ancêtres
dont ils ont conservé la structure sociale
clans et familles sur lesquels un cheikh exerce son autorité
Ces habitants du désert tiennent à leur ascendance
ils sont également connus comme les « Arabes de Banu Ismaïl »
Certainement en référence au premier fils d’Abraham
Non seulement les réfugiés des années 1960 s’y sont réinstallés
mais Le Caire y mène une politique intense de repeuplement
Tout en développant l’industrie touristique dans le Golfe d’Aqaba
dont les structures aéroportuaires permettent d’accueillir
une ribambelle de touristes étrangers avides de soleil
Mais le Sinaï reste aussi un espace frontalier et, comme tel, un baromètre géopolitique dans une région très instable. En 1978, les accords du Camp David l’ont scindé en trois bandes et
s’y trouve stationnée une force d’interposition
Une militarisation qui entrave fatalement la libre-circulation
À cela s’ajoute une politique sécuritaire stricte et sévère visant à juguler les contrebandes en tous genres entre l’Égypte et la bande de Gaza voisine
la fréquentation touristique du Sinaï reste très dépendante des événements qui se déroulent dans le territoire palestinien
les heurts avec les Israéliens s’aggravent
Le personnel de bureau de l’Hôpital Mont-Sinaï a organisé un rassemblement mardi matin pour exiger un contrat équitable de la part de l’employeur afin de remédier aux mauvaises conditions de travail et à leur incidence sur les soins aux patient(e)s
président du SCFP 5492 et secrétaire médical
a déclaré que le personnel de bureau est surchargé
sous-payé et sous-estimé par leur employeur
ce qui a contribué à une pénurie de personnel
« On a de graves problèmes de charge de travail
ce qui nuit à notre capacité de fournir des soins de qualité aux patient(e)s »
qui faisait partie du groupe initial de travailleuses et travailleurs qui a formé le SCFP 5492
« L’Hôpital Mont-Sinaï doit offrir des salaires comparables à ceux des autres hôpitaux de la région
de manière à contribuer au recrutement et à la rétention
ainsi qu’à l’amélioration du moral du personnel
Les travailleuses et travailleurs de l’Hôpital Mont-Sinaï reçoivent des salaires inférieurs à ceux du personnel d’autres hôpitaux de la région du Grand Toronto
un problème que le syndicat tente de régler par la négociation collective
Le personnel explique que l’Hôpital n’a pas manifesté l’urgence de négocier un nouveau contrat après l’expiration du précédent
Fadumo Mohamed a mis en évidence deux exemples de disparités salariales avec d’autres hôpitaux : le taux de départ des commis aux dossiers médicaux à l’Hôpital Mont-Sinaï est inférieur de 10 % à celui du même personnel de l’Hôpital Unity Health Toronto
tandis que les secrétaires médicales et secrétaires médicaux gagnent 13 % de moins à l’Hôpital qu’au sein du Réseau universitaire de santé
Fadumo Mohamed a indiqué qu’il y avait actuellement environ 50 postes vacants en secrétariat à l’Hôpital Mont-Sinaï
ce qui aggrave les problèmes de charge de travail et crée un environnement de travail très stressant
« L’Hôpital Mont-Sinaï doit traiter ces travailleuses et travailleurs avec dignité et respect »
président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO) du SCFP
« La crise des soins de santé ne peut être atténuée qu’en veillant à ce que le personnel ait de bonnes conditions de travail et une rémunération équitable
Il est temps que l’Hôpital Mont-Sinaï agisse de manière constructive
Ontario K1G 0Z7 Téléphone: (613) 237-1590 Télécopieur: (613) 237-5508 Sans frais: (844) 237-1590
fait le point avant l'ouverture de la saison
Une soirée tous les samedis et le mardi gras est prévue à partir du 18 janvier
On est prêts à monter crescendo au fil de la saison pour atteindre à la fin notre capacité maximale de 2 800 personnes
pour se désaltérer et avec quelques animations en plus
Polina s'installe dans la tradition et le respect de la culture guyanaise
Le groupe des Blues Stars sera à nouveau présent
La décoration évoluera un peu comme à notre habitude
On a aussi investi dans de nouveaux ventilateurs pour cette année
On sait que ça avait été demandé par plusieurs personnes qui se plaignaient de la chaleur
Pour la première fois depuis plus de 20 ans
on prévoit une soirée Tololo le 21 février
Le rendez-vous est organisé par l'association Kinja
sous la forme d'un midi-minuit et organisé par l'association Chwit et mouv
Et je peux vous dire qu'ils sont en forme
Ils ont eu plusieurs manifestations pour le prouver
Leurs morceaux sont déjà bien ancrés et je crois qu'ils préparent de nouveaux titres aussi
Rendez-vous tous les samedis à partir du 18 janvier pour les voir dans nos bals parés masqués
À noter : Le prix d'entrée reste encore le même cette année
20 euros pour les cavaliers & 18 euros pour les Touloulou
Les tickets peuvent être achetés en ligne depuis le site karfourpolina.com ou directement sur place
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[EN VIDÉO] Visitez en 3D trois sites archéologiques menacés de disparition La Syrie regorge de sites archéologiques passionnants
les conditions sociopolitiques du pays pourraient mener..
Si la province égyptienne du Sinaï est surtout réputée pour son désert
la péninsule abrite aussi de merveilleux sites archéologiques
Un groupe d’archéologues a retrouvé dans la région la résidence royale de l’un des plus grands pharaons de l’Égypte antique
qui s'est parée au fil des ans d'une importance stratégique à une époque de guerre et d'expansion territoriale
La bâtisse est composée de plusieurs pièces : deux halls abritant des colonnes et débouchant sur deux espaces distincts
des fragments de poteries font le bonheur des archéologues
étant flanquées du cartouche de Thoutmôsis III
Pour s'assurer de l'identité du propriétaire
des analyses stratigraphiques ont confirmé l'ancienneté de la résidence
Dans la villa retrouvée dans le Sinaï reposaient des morceaux de poteries
Certains arboraient le cartouche du pharaon Thoutmôsis III
© Ministère du Tourisme et des Antiquités
Des enfants auraient été enterrés sur place au cours des siècles suivants et une stèle frappée du symbole d'un autre pharaon nommé Amasis
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licence histoire de l'art et archéologie avis
Dans la dernière saison de la série d’espionnage « Le Bureau des légendes »
Il accepte de coopérer avec les services secrets français et
en échange de renseignements sur les islamistes
demande un soutien militaire et du travail pour les jeunes de sa tribu
Le cheikh évoque les maux qui frappent la jeunesse du Sinaï : drogue
il collabore avec l’État islamique et finit par organiser un attentat dans un hôtel du Caire
Cette intrigue résume à gros traits les enjeux dans la péninsule : jeux troubles des tribus
ce territoire stratégique voit son statut marqué par les différents pouvoirs qui l’ont administré — empire ottoman
occupation israélienne et retour sous le giron égyptien en 1982
C’est surtout l’occupation israélienne qui forge les représentations de la zone dans les mentalités
Le Sinaï incarne un rempart contre « l’envahisseur sioniste »
cette terre résistante et très pauvre est délaissée par le pouvoir central
Les autorités du Caire se représentent aussi le Sinaï comme un territoire de Bédouins arriérés
des rebelles toujours à même de pactiser avec l’étranger et d’être une « cinquième colonne » pour l’unité du pays
les Bédouins perçoivent l’État égyptien comme une énième puissante occupante (ihtilal masri)
La péninsule du Sinaï est faite de déserts
de montages arides et de vallées encaissées
un espace où les tribus sont maîtresses en son cœur : bref
un terrain parfait pour mener une guérilla
Relativement en paix depuis le traité de réconciliation entre les Tiyaha et les Tarabin en 1889 qui délimite le territoire des tribus et répartit les routes de commerce
refusant de se soumettre au joug d’un État central jugé illégitime
Cette insurrection tribale somme toute classique s’est rapidement muée en guérilla lorsque les groupes criminels et terroristes transnationaux s’y sont implantés
Transformé en zone hors-la-loi où l’État est défaillant
un Sinaï instable met en danger la région toute entière
l’Égypte s’est engagée militairement au Sinaï depuis 2012 pour y rétablir la paix et y faire régner l’ordre
Ces objectifs ne sont pas prêts d’être acquis alors que les opérations militaires se poursuivent : l’armée ne parvient pas à se rallier les tribus et la population locale
un des gouvernorats les plus pauvres du pays
a subi de plein fouet les politiques de libéralisation du pays sous la présidence de Hosni Moubarak
ne reconnaissant pas la propriété commune ou tribale
dépossède les Bédouins d’une partie de leurs terres et les transforme en stations touristiques au sud et en zones industrielles au nord
ils parviennent à récolter quelques miettes de la manne touristique
la situation est plus difficile : plus de la moitié de la population est au chômage
Les emplois créés sont pris par des Égyptiens venus de la vallée du Nil
les Bédouins n’ont pas le droit de rejoindre les rangs de l’armée
Face à cette marginalisation économique et sociale
les Bédouins ont eu recours à la contrebande
ils font passer tout ce dont on besoin les Palestiniens (nourriture
Ils retirent de ce commerce entre 500 millions et 2 milliards de dollars (entre 450 millions et 1,8 milliard d’euros) par an et des milliers d’emplois
Aussi cette contrebande est-elle devenue tout aussi vitale à la survie des Bédouins qu’à celle des Gazaouis
Le niveau de participation des Bédouins à ces trafics criminels dont ils sont peu coutumiers demeure une question en suspens
cette dépendance vis-à-vis des trafics les rend peu à même de coopérer avec l’État… et les discrédite aux yeux du public égyptien
La révolution de la place Tahrir en janvier 2011 marque un tournant et crée un vide sécuritaire
Les Bédouins en profitent pour renégocier le contrat social
c’est-à-dire demander plus d’autonomie politique et économique
Le mouvement est mené en sous-main par des clercs salafistes dissidents qui prêchent la révolte contre l’Égypte et Israël
Les groupes radicaux locaux ou transnationaux se retrouvent sur ce terrain sans loi et prospèrent : Al-Qaida au Sinaï
Harakat Hasm (Mouvement de la décision) ou encore Takfir wal Hijra (Excommunication et exil)
issu d’une branche radicale des Frères musulmans
Le groupe le plus actif est Ansar Beit al-Maqdis (Les Partisans de Jérusalem)
et annonce ses objectifs : libérer Jérusalem et mener un djihad contre les troupes égyptiennes
« gardiennes des juifs » et « soldats du Pharaon Sissi »
il devient Wilayat Sinaï (Province du Sinaï) en prêtant allégeance à l’organisation de l’État islamique (OEI) dont il adopte les méthodes : clientélisme et manipulation des rivalités locales
Bédouins et islamistes se découvrent des intérêts communs
les tribus contrôlent les routes de contrebande
organisent le commerce avec Gaza et offrent refuge aux islamistes qui maintiennent un état de non-droit favorable à leurs affaires
fournissent des armes si besoin et partagent les gains financiers
les djihadistes jouent sur le sentiment d’injustice des Bédouins et leur volonté de vengeance vis-à-vis du pouvoir égyptien
ils rémunèrent leur soutien ou emploient des moyens plus brutaux afin de les affilier par la terreur
Ce n’est cependant qu’une alliance de circonstances pour les groupes islamistes
Ceux-ci en effet méprisent les structures tribales de commandement et les associent à la Jahiliyya (le temps de l’ignorance précédant l’islam)
Si le Sinaï n’échappe pas à la dynamique d’islamisation qui souffle sur le monde arabo-musulman depuis trois décennies
il conserve toutefois de fortes communautés soufies
Les Bédouins sont influencés par la confrontation régulière avec l’idéologie islamiste et les prêcheurs salafistes
ce sont surtout les jeunes qui sont séduits par l’islam radical
cette idéologie égalitariste défie la structure patrilinéaire de la société bédouine
ce qui la rend attirante pour les Bédouins sans pouvoir au sein de la tribu
Le discrédit jeté sur les chefs de tribus nommés par l’État pour mieux les contrôler achève d’affaiblir cette structure tribale
Une partie des Bédouins oublie le soufisme et s’islamise et la frontière se brouille alors entre tribus et groupes djihadistes
L’afflux d’armes libyennes dans le Sinaï après la chute de Mouammar Kadhafi
les prisonniers évadés dans la nature en 2011 et la montée de l’islamisme forment un cocktail explosif qui déstabilise la péninsule et nourrit l’insurrection
Après une trêve sous la présidence de Mohamed Morsi en 2012-2013 motivée par une politique plus clémente du pouvoir (projets de développement
elles deviennent plus sophistiquées lorsque les djihadistes se procurent des missiles sol-air de fabrication russe provenant de Libye et acquièrent la capacité de frapper des cibles aériennes
Wilayat Sinaï utilise un missile anti-tank contre un vaisseau égyptien sur la côte
Les forces armées ne sont pas les seules visées
Wilayat Sinaï met en ligne une vidéo de propagande promettant de faire « des infidèles et apostats d’Égypte et d’ailleurs » sa nouvelle cible
De multiples attentats dans les églises du Caire
des prises d’otages et des exécutions à domicile pour l’exemple
Les musulmans ne sont pas épargnés : ils sont soumis à la loi islamique et empêchés de pratiquer leurs rites soufis
une attaque contre une mosquée soufie un vendredi à Bir al-Abd
Face à cette insurrection, l’armée lance sa « guerre contre le terrorisme » : Morsi évincé, les Frères musulmans interdits, le pouvoir de Sissi combat l’islamisme sur tous les fronts. Une série égyptienne du ramadan, El Ikhtiyâr (Le Choix)
exalte l’armée égyptienne et met dans le même sac les islamistes arrivés au pouvoir par les urnes en 2012 et les djihadistes de l’OEI au Sinaï
l’Égypte enchaîne les campagnes militaires au Sinaï
établit en 2015 une zone-tampon avec la bande de Gaza — une alternative low cost à une intervention directe — pour couper les vivres à la rébellion
déclenche la même année l’opération « Droit du martyr » avec l’appui aérien officieux d’Israël
Les méthodes sont tout droit importées d’Israël : instauration d’un couvre-feu
destruction des maisons des « terroristes » ou de leurs complices
incendie des villages suspects… Ces punitions collectives provoquent l’inverse des effets escomptés
s’aliène les habitants et les Bédouins qui prennent alors le parti des groupes armés
L’attaque contre la mosquée soufie de Bir Al-Abd fait l’effet d’un électrochoc aux tribus
Wilayat Sinaï exécute un cheikh de la puissante tribu des Tarabin
Celle-ci riposte par une déclaration de guerre : « Nous prendrons notre revanche et nous ne serons pas en paix tant que nous n’aurons pas vengé ceux dont les maisons ou les femmes ont été détruites ; nous les aurons
Les Bédouins ont observé le destin tragique des tribus en Irak et en Syrie
victimes des divisions orchestrées par l’OEI qui a manipulé et placé en position dominante les tribus faibles et exclues pour mieux surveiller celles qui sont grandes et puissantes
ont annoncé leur engagement aux côtés de l’armée et ont appelé les jeunes à abandonner les islamistes
elles proposent un soutien logistique à l’armée et des renseignements
elles ont demandé qu’on les traite avec respect
que leurs prisonniers soient libérés et que l’État n’interfère plus dans la nomination des chefs de tribus
Les Tarabin paient cher ce combat contre les islamistes
Wilayat Sinaï a détruit la maison du cheikh à l’origine de la déclaration
et enlevé ou tué chaque mois des membres de la tribu (500 dont 200 par décapitation depuis 2017)
les affrontements ne semblent pas prêts de s’arrêter
Les islamistes se sont renforcés au cours des années de guérilla
Wilayat Sinaï a revendiqué l’attaque d’un véhicule
causant la mort de dix militaires à Bir Al-Abd ; les forces de sécurité égyptiennes ont riposté et tué 18 djihadistes
C’est la preuve qu’un traitement sécuritaire de l’insurrection ne suffit pas
Il faudrait traiter les causes de la révolte
sociale et culturelle subie par les Bédouins
et mener une véritable politique tribale locale
cette première alliance entre l’État et les tribus reste fragile
Les jeunes suivent davantage les ordres des prêcheurs salafistes que ceux des cheikhs tribaux
Les chefs des grandes tribus suivent leur propre agenda : la restauration de leur autorité amoindrie
l’Égypte pourrait voir cette région échapper à son contrôle
Il serait alors à craindre que les rivalités entre le pouvoir égyptien et les islamistes ne polarisent la région et que le Sinaï ne devienne un nouveau terrain d’affrontements par groupes interposés entre les puissances régionales
étant donné l’emplacement stratégique de la péninsule pour le commerce
le trafic maritime et l’exportation d’hydrocarbures
Étudiante en master 2 de relations internationales à la Sorbonne et licenciée en arabe (Inalco)
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1Baptiste de Cazenove, « Sinaï, le désert des tortures »
Je n’ai pas reconnu la route : partout des tranchées
Juste en face se dessinent les silhouettes d’immenses terre-pleins
Je me suis calé dans un coin sous les étoiles
attendant le lendemain pour évaluer l’ampleur des dégâts
L’appellation « Sainte Catherine » désigne à la fois le monastère grec orthodoxe situé au pied du mont Sinaï (ou mont Moussa en arabe)
où Moïse est censé avoir reçu les Tables de la loi
et le bourg qui s’est développé un peu plus loin
au fond d’une vallée entourée de hautes montagnes
Celui-ci regroupe plusieurs villages bédouins autour d’un petit centre-ville où sont installés quelques échoppes
Je suis venu ici pour la première fois en 2005
j’y faisais une halte sur la route entre Le Caire et la Palestine
Sainte-Catherine était un havre bédouin qui a échappé au développement tourné vers le tourisme de masse de la côte sud du Sinaï
d’une couleur ocre tirant sur le rouge quand elles sont exposées au soleil
Le tourisme à Sainte-Catherine se concentre autour du monastère, qui accueille de nombreux cars de visiteurs. Après avoir contemplé le Buisson ardent1 censé être situé dans son enceinte
certains entament ensuite l’ascension de la montagne sacrée qui
Mais la plupart des visiteurs ne sortent pas de ce chemin bien balisé
avant de retourner à Charm el-Cheikh ou Dahab
Le tourisme n’a donc pas mangé le paysage ni la vie sociale de Sainte-Catherine
cette région a offert à ceux qui demeuraient en dehors de la zone « spéciale » du monastère la possibilité d’une déambulation libre parmi la montagne et ses habitants
une liberté de rencontre et de parole rares en Égypte
des jardins fruitiers parsèment la montagne
ou à dos de dromadaire — la tribu des Jabaliya
est réputée être la seule à pratiquer l’agriculture
de la cohabitation avec les moines chrétiens
Le bourg est situé à 1 500 mètres d’altitude au fond d’une vallée en cul-de-sac
et il ressemble à un village frontière sorti d’un western : quelques échoppes
Mais cette carte postale est en voie de jaunissement accéléré : le gouvernement égyptien a lancé « la Grande Transfiguration » de Sainte-Catherine. C’est ainsi qu’a été baptisé le plan de développement2 qui projette la construction d’hôtels
Clientèle visée : des touristes aux poches emplies de devises
et la fièvre du béton s’est abattue quelques mois plus tard sur Sainte-Catherine
on a à peine le temps de partir qu’ils ont tout détruit
j’ai eu des conversations éparses avec des habitants bédouins de Sainte-Catherine — leurs propos seront restitués de manière anonyme
Les Bédouins ne se définissent pas eux-mêmes comme Égyptiens
et l’État ici s’inscrit dans un rapport de domination coloniale
qui inclut la reconnaissance d’une forme de pouvoir autochtone
La justice tribale demeure ; les trafics sont
Cette situation induit que la liberté de parole est plus forte dans le Sinaï qu’ailleurs en Égypte — il n’est pas rare
que le nom du maréchal-président soit prononcé dans des conversations
J’aime Sainte Catherine avant tout pour ce rapport à la parole
On ne cherche pas à se mettre à votre service
Et on partage facilement le goût pour une vie éloignée des contraintes du travail salarié
Car le tourisme n’est pas la seule source d’entrées de devises : il se mêle à d’autres activités lucratives
telles que la culture du pavot et le trafic d’armes
Des « cheikhs » de la tribu Jabaliya ont géré ce mode de développement : côté tourisme
ils se sont constitués en bureau de placement
embauchant à tour de rôle leurs affidés comme guides de montagne ; côté politique
ils se sont imposés comme interlocuteurs des autorités égyptiennes
Les rapports avec la population ont tout de suite été brutaux
au cœur de la dynamique coloniale à l’œuvre dans le Sinaï : les terres bédouines n’ont pas de cadastre
» Certains ont payé pour légaliser les constructions
était jusqu’à peu une propriété collective
les terres sans propriétaire sont propriété de l’État
Les légalisations elles-mêmes résultent souvent de négociations informelles
le gouvernement local est entré en sommeil
« les gens en ont profité pour décréter que des terrains étaient à eux
en vue d’obtenir une légalisation a posteriori
des condamnations à la prison pour des transactions ou des constructions « non légales »
Alors que les maisons bédouines n’ont pas d’étage et sont entourées d’un bout de terrain où souvent sont rentrés les animaux
sont de petits appartements dans des immeubles gris et uniformes
Les Bédouins relogés là sont ceux qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs
la Grande Transfiguration renvoie avant tout à une logique de prolétarisation accélérée
Sainte-Catherine est choyée en termes de contrôle sécuritaire : la seule route qui mène à la zone du monastère et du bourg est gardée par deux check-points à quelques kilomètres de distance
un immense cube de béton a été bâti il y a quelques années : c’est le commissariat
est presque enfoncé dans la roche d’un wadi : c’est le centre des mukhabarat
Si la présence des forces de sécurité est souvent vécue comme l’emprise d’une puissance étrangère
les rapports quotidiens sont plus complexes
Ceux qui vivent du tourisme ont tendance à coopérer avec elles
voire à les solliciter : les cheikhs qui tiennent les camps ont édicté une interdiction pour les non-Bédouins de pénétrer la montagne sans guide
et la police se charge de faire respecter cette règle non écrite
la police rechigne à se mêler des affaires des Bédouins
C’est un Européen installé à Sainte-Catherine qui parle :
En haut lieu, on ne souhaite sans doute pas allumer une guerre indienne pour une gifle. Les armes pullulent, et l’insurrection du Nord-Sinaï n’est pas loin
c’est avant tout dans le cadre des intérêts touristiques bien compris des leaders tribaux
un convoi militaire a été attaqué sur la route de Sainte-Catherine
L’organisation de l’État islamique-Province du Sinaï a revendiqué l’embuscade
les cultivateurs d’opium se défendent souvent les armes à la main lorsque les militaires veulent s’attaquer à leurs champs
Alors que les opérations de contre-insurrection dans la région de Rafah et Al-Arich ont établi un contrôle militaire sans précédent et bouleversé les équilibres sociaux dans le Nord-Sinaï
la Grande Transfiguration marque-t-elle un changement des règles du jeu à Sainte-Catherine
Tout porte à croire que le régime se sent pousser des ailes face aux tribus
« Ils ont fait un test avant le début de travaux : ils ont commencé à confisquer les 4 x 4 non déclarés au check-point
certains ont cru à la possibilité d’un boom touristique qui ferait exploser leurs bénéfices
Ils ont aussi espéré un afflux de consommateurs durant les travaux
mais les promoteurs du projet ont pris soin de loger les ouvriers en dehors de la ville
à la bordure du bourg et du gros du chantier
s’est formée une zone à l’ambiance un peu différente
Il y a là un coiffeur qui ne désemplit pas
Il a acquis un écran géant où il diffuse les matchs de foot
et une clientèle égyptienne au timbre de voix plus haut est venue remplacer les Bédouins
Un ancien serveur explique : « Le patron s’est mis à mal me parler
c’est aussi le risque de voir se développer à Sainte-Catherine des rapports salariaux brutaux
Ils ont compris qu’ils sont destinés à terme à être broyés par les capitalistes
Quant aux cheikhs qui ont prospéré sur le tourisme de montagne
leur position est structurellement ambiguë : plutôt que de s’opposer frontalement au projet au risque de tout perdre
ils essaient de négocier des parts de marchés dans le contexte d’une future nouvelle donne… dont ils ignorent encore tout
Car ce projet est à l’image d’autres qui fleurissent en Égypte depuis dix ans : il semble avancer à l’aveugle
Alors que l’Égypte manque cruellement de réserves de devises
l’issue des travaux ne cesse d’être repoussée
Parfois des bâtiments qui viennent d’être construits sont aussitôt démolis
L’un des groupes actuellement présents sur le site
un leader de la tribu des Tarabin qui cumule les casquettes de businessman et d’entrepreneur paramilitaire : en plus d’Abnaa Sina
Al-Argani dirige l’Union des tribus du Sinaï
une alliance qui s’est constituée en force supplétive à l’armée égyptienne dans les combats qui l’opposent à l’insurrection jihadiste dans le nord de la péninsule
Ainsi peut-on aisément supposer que, derrière des prête-noms, les entreprises militaires ne sont pas loin. Depuis une décennie, celles-ci empochent de juteux marchés publics dans l’opacité la plus totale
et près de la moitié de l’abyssale dette contractée par le régime depuis le coup d’État du général Sissi atterrirait dans leurs bourses
Cela explique entre autres pourquoi les projets ont tendance à traîner en longueur
à faire l’objet de planifications opaques et anarchiques… et parfois à finir recouverts par le sable du désert
Le projet de la Grande Transfiguration est-il vraiment destiné à ramener le million de touristes annuel annoncé
ou va-t-il se révéler être une bulle immobilière visant à transférer les devises de l’État dans la poche des militaires
Quand on gravit la montagne et qu’on observe ces grands bâtiments vides arrachés au désert
qui imitent on ne sait quelle fantasmagorie antique
Ils n’arriveront jamais à remplir leurs hôtels
Les hébergements qui existent sont loin d’être pleins
» Mais une grande partie du mal est déjà fait
et l’inachèvement prolonge la souffrance : Sainte-Catherine vit depuis deux ans au son des bulldozers
dans une ambiance de poussière et de gravats
1Le Buisson ardent qui brûle sans jamais se consumer est
2« Égypte : le site de Sainte-Catherine “détruit” par un nouveau projet de développement »
3Nada Arafat, « Development threatens residents, environment of historic St. Catherine area »
Des archéologues égyptiens ont récemment mis au jour les vestiges d'un "espace de repos fortifié royal" datant de 3500 ans
situé à Tel Habwa dans la zone archéologique du nord du Sinaï
apporte un nouvel éclairage sur l'histoire militaire et royale de l'Égypte antique
cet espace pourrait donc avoir été un point de passage crucial pour les troupes égyptiennes durant les campagnes militaires vers l'est
Il met en lumière l'ingénierie et l'architecture défensive avancées de l'époque
tout en offrant des indices sur les pratiques administratives qui ont soutenu l'expansion et la gestion de l'empire lors d'une des périodes les plus dynamiques de l'histoire égyptienne
Le palais récemment découvert à Tel Habwa jouait un rôle crucial dans la stratégie militaire et administrative de l'Égypte ancienne
Il se situe stratégiquement près de la Porte orientale du pays
Cette localisation permettait de contrôler le passage à travers le désert du Sinaï
Il représentait un axe majeur pour les campagnes militaires en direction du Levant
Le palais servait probablement à la fois de quartier général lors de ces expéditions et de résidence royale
Il offrait un point de repos et de planification stratégique pour Thutmose III et ses forces
ce lieu pouvait accueillir des dignitaires et des membres de la royauté lors de visites ou de longs séjours
Il facilitait ainsi la gestion des territoires conquis et la surveillance des routes commerciales et militaires vitales
L'architecture du site renforce l'idée de son importance et de son usage exclusif
Il se compose de deux grands halls rectangulaires
disposés successivement et reliés par des portes orientées est et ouest
flanqué de trois colonnes en pierre calcaire
« Il est probable que ce bâtiment ait été utilisé comme un répit royal en raison de la planification architecturale du bâtiment et de la rareté de poterie cassée à l'intérieur »
déclare le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités dans un communiqué
la rareté de ces fragments suggère une utilisation restreinte et hautement régulée
réservée aux élites et aux fonctionnaires de haut rang
Le plan architectural maximisait probablement l'efficacité logistique et la sécurité
des cérémonies ou des fonctions administratives
Ce palais présentait une multifonctionnalité complexe
l'Égypte a connu une période de prospérité et d'expansion sans précédent
a orchestré une série de campagnes militaires audacieuses
On le considère comme l'un des plus grands commandants militaires de l'histoire
Ses campagnes ont étendu les frontières de l'Égypte jusqu'à des régions aussi éloignées que la Nubie au sud
la Palestine et la Mésopotamie au nord-est
Elles ne se limitaient pas seulement à l'agrandissement territorial
mais comprenaient aussi l'intégration des cultures et des économies de ces régions dans l'empire égyptien
Les rois de l’Égypte ancienne lançaient régulièrement des expéditions militaires en Méditerranée orientale
Le désert du Sinaï constituait l’une des routes régulières empruntées par les troupes égyptiennes pour atteindre cette région
stratégiquement situé près de la Porte orientale
devenait ainsi un point de passage obligé pour les armées égyptiennes
Sa position en faisait un site stratégique pour le contrôle des mouvements militaires et des communications au sein de l'empire
Le site de Tel Habwa jouait donc un rôle central dans la logistique des campagnes de Thutmose III
Il permettait de maintenir la cohérence et l'efficacité des forces égyptiennes sur de longues distances
La fortification du site indique également qu'il servait de point de défense contre les attaques potentielles
Il devait sécuriser ainsi les routes pour les expéditions militaires et commerciales
Les vastes halls et ses multiples annexes facilitaient également le stockage des provisions nécessaires à de longues campagnes
en permettant des opérations prolongées loin de la base principale
a été une composante clé de la stratégie d'expansion de Thutmose III
Le site de Tel Habwa a révélé sa polyvalence à travers les âges
Il servit non seulement de palais fortifié durant le Nouvel Empire
mais aussi de cimetière durant les périodes ultérieures
Les fouilles ont mis en évidence des sépultures
ce qui indique une transformation significative de l'utilisation du site
Cette découverte suggère que Tel Habwa a continué à jouer un rôle central dans la communauté locale
Et cela même après son déclin militaire et administratif
La présence de tombes d'enfants pourrait refléter des pratiques culturelles ou rituelles spécifiques à cette région pendant les périodes de transition ou de turbulence
L'analyse des couches stratigraphiques et des dépôts a révélé des indices sur l'évolution du site à travers différentes dynasties
Ils permettent aux chercheurs de reconstituer les modes de vie et les évolutions socio-économiques de la région
La stratification du site montre une superposition d'usages qui témoigne de l'adaptabilité et de la réutilisation des espaces au fil du temps
Elle a révélé ainsi une chronologie complexe et multidimensionnelle enrichissant notre compréhension de l'histoire égyptienne longtemps après l'ère de Thutmose III
Source : Egyptian Ministry of Tourism and Antiquities
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