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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La CNESST indique que des échantillonnages ont confirmé la présence d'amiante
dans un flocage – une forme d'isolation – repéré lors de travaux dans le secteur D du centre de détention
Cette découverte a entraîné une suspension du chantier d'environ quatre semaines; celui-ci a finalement pu reprendre dans la semaine du 10 février
Dans un rapport d’intervention de la CNESST dont Radio-Canada a obtenu copie
on précise que la présence de ce matériau
qui peut avoir des conséquences sur la santé
n’avait pas été signalée par la SQI
laquelle doit tenir un registre en ce sens
Dans son rapport datant du 7 février
la Commission indique avoir recueilli des propos indiquant que des poussières ont par le passé été générées dans l’établissement lors de bris majeurs commis par des personnes incarcérées
Un secteur complet a par exemple été démoli en 2019
Le risque d’exposition aux poussières d’amiante est donc réel et l’employeur doit prévoir des mesures de prévention pour gérer ce risque
L’organisation estime donc que les employés du centre de détention peuvent être exposés à des particules qui pourraient contenir des fibres d’amiante
à l’employeur d’obtenir un portrait complet des lieux où des matériaux amiantés sont susceptibles d’être endommagés dans le cadre d’activités courantes
La SQI a jusqu’au 27 avril pour se conformer à cette requête de la CNESST en mettant à jour son registre
Des dangers pour la santé sont présents lorsque des matériaux libèrent des fibres d’amiante dans l’air
par exemple lorsqu’ils sont en mauvais état
friables ou manipulées lors de travaux
Le gouvernement provincial précise que toute exposition à l’amiante peut causer des problèmes de santé
Il cite à cet effet le développement d’une maladie pulmonaire comme l’amiantose chronique ainsi que différentes formes de cancer
La quantité de matériaux ainsi que l’intensité de l’exposition à ces derniers augmentent les risques pour la santé
La CNESST n'a pas souhaité accorder d'entrevue à Radio-Canada à ce sujet
mais assure néanmoins suivre l'évolution du chantier
La CNESST demeure en contact avec la SQI et le ministère de la Sécurité publique pour s’assurer que les mesures préventives et correctives soient mises en œuvre de manière efficace
peut-on lire dans une déclaration écrite acheminée à Radio-Canada
La Commission précise par ailleurs que l'employeur a mis en branle des actions préventives pour assurer la santé et la sécurité des membres de son personnel
notamment le port obligatoire des équipements de protection individuelle (ÉPI) en présence de matériaux endommagés
Dans une déclaration écrite reçue deux jours après la publication de ce texte
la SQI précise que le chantier est sécuritaire et qu'une firme spécialisée assure sa surveillance
L'organisation indique également que les travaux étaient en cours dans une zone complètement étanche
Aucune poussière n’a pénétré par la ventilation
ce qui élimine le risque de contamination des autres espaces du centre de détention. Des tests d'air ont été effectués à l’extérieur de la zone de travaux et [ont] démontré qu'il n’y a aucune trace de poussière d’amiante dans l’air
peut-on lire dans la déclaration écrire acheminée à Radio-Canada
Selon le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN)
la découverte faite en janvier a semé de l’inquiétude parmi les employés
qui craignent désormais les possibles conséquences de l'exposition à l'amiante sur leur santé
dans les établissements des années 1950 ou 1960
il y a de l’amiante qui se retrouve à l’intérieur des murs
lance le président national du syndicat
C’est sûr que ça amène des inquiétudes
Ça amène des questionnements également sur l’entretien de nos bâtisses et sur le rôle que la Société québécoise [des infrastructures] a
La véracité des informations contenues dans le registre des matériaux amiantés tenu par la SQI est par ailleurs remise en doute par l'organisation syndicale
c’est qu’il n’y avait pas d’amiante dans l’établissement
qui invite la société d'État à faire ses devoirs
la situation actuelle constitue un argument supplémentaire démontrant que le provincial doit investir pour avoir un établissement à la fine pointe de la technologie
L’établissement de New Carlisle a des secteurs qui sont désuets ou complètement démolis par une personne incarcérée il y a quelques années et qui ne sont toujours pas rénovés
qui est d'avis que l'établissement gaspésien est l'un des plus vétustes au Québec
qui observe un laxisme généralisé lorsqu'il est question d'injecter des fonds publics pour assurer des services correctionnels optimaux
Ce n’est pas populaire d’annoncer des investissements dans les établissements de détention
particulièrement pour les politiciens et les partis au pouvoir
M. Lavoie rappelle que les prisons constituent la finalité du système judiciaire et que des investissements sont incontournables pour assurer une justice efficiente
Son syndicat, qui a mobilisé ses membres l'an dernier dans le cadre d'une manifestation, n’entend pas baisser les bras pour tenter de démontrer la nécessité d’une cure de jouvence majeure.
Journaliste d'expérience, Roxanne Langlois s'est jointe à l'équipe de Radio-Canada en 2021. Basée à Carleton-sur-Mer, elle s'intéresse notamment à la politique régionale, aux affaires judiciaires ainsi qu'aux récits humains.
Ouvrir en mode plein écranLa prison de New Carlisle a été construite en 1964. (Photo d'archives)
Roxanne LangloisPublié le 10 mars à 16 h 58 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Alors que le syndicat représentant les agents correctionnels s’inquiète du fait que de l'amiante ait été récemment découvert dans les murs de la prison de New Carlisle
de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) demande à la Société québécoise des infrastructures (SQI) de faire la lumière à ce sujet
La CNESST indique que des échantillonnages ont confirmé la présence d'amiante
dans un flocage – une forme d'isolation – repéré lors de travaux dans le secteur D du centre de détention
Cette découverte a entraîné une suspension du chantier d'environ quatre semaines; celui-ci a finalement pu reprendre dans la semaine du 10 février
Dans un rapport d’intervention de la CNESST dont Radio-Canada a obtenu copie
qui peut avoir des conséquences sur la santé
Ouvrir en mode plein écranAvec celui de Baie-Comeau
le centre de détention de New Carlisle est l'un des derniers établissements carcéraux du Québec à être annexés à un poste de la Sûreté du Québec et à un palais de justice
la Commission indique avoir recueilli des propos indiquant que des poussières ont par le passé été générées dans l’établissement lors de bris majeurs commis par des personnes incarcérées
Un secteur complet a par exemple été démoli en 2019
Le risque d’exposition aux poussières d’amiante est donc réel et l’employeur doit prévoir des mesures de prévention pour gérer ce risque
L’organisation estime donc que les employés du centre de détention peuvent être exposés à des particules qui pourraient contenir des fibres d’amiante
à l’employeur d’obtenir un portrait complet des lieux où des matériaux amiantés sont susceptibles d’être endommagés dans le cadre d’activités courantes
Ouvrir en mode plein écranL'amiante est une fibre naturelle cancérigène qui a été utilisée profusément par le passé
Photo : Radio-Canada / Reportage du bulletin de nouvelles Ce soir du 17 février 1977
La SQI a jusqu’au 27 avril pour se conformer à cette requête de la CNESST en mettant à jour son registre
Des dangers pour la santé sont présents lorsque des matériaux libèrent des fibres d’amiante dans l’air
par exemple lorsqu’ils sont en mauvais état
Le gouvernement provincial précise que toute exposition à l’amiante peut causer des problèmes de santé
Il cite à cet effet le développement d’une maladie pulmonaire comme l’amiantose chronique ainsi que différentes formes de cancer
La quantité de matériaux ainsi que l’intensité de l’exposition à ces derniers augmentent les risques pour la santé
La CNESST n'a pas souhaité accorder d'entrevue à Radio-Canada à ce sujet
mais assure néanmoins suivre l'évolution du chantier
La CNESST demeure en contact avec la SQI et le ministère de la Sécurité publique pour s’assurer que les mesures préventives et correctives soient mises en œuvre de manière efficace
peut-on lire dans une déclaration écrite acheminée à Radio-Canada
La Commission précise par ailleurs que l'employeur a mis en branle des actions préventives pour assurer la santé et la sécurité des membres de son personnel
notamment le port obligatoire des équipements de protection individuelle (ÉPI) en présence de matériaux endommagés
Dans une déclaration écrite reçue deux jours après la publication de ce texte
la SQI précise que le chantier est sécuritaire et qu'une firme spécialisée assure sa surveillance
L'organisation indique également que les travaux étaient en cours dans une zone complètement étanche
Aucune poussière n’a pénétré par la ventilation
ce qui élimine le risque de contamination des autres espaces du centre de détention
Des tests d'air ont été effectués à l’extérieur de la zone de travaux et [ont] démontré qu'il n’y a aucune trace de poussière d’amiante dans l’air
peut-on lire dans la déclaration écrire acheminée à Radio-Canada
Selon le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN)
la découverte faite en janvier a semé de l’inquiétude parmi les employés
qui craignent désormais les possibles conséquences de l'exposition à l'amiante sur leur santé
dans les établissements des années 1950 ou 1960
il y a de l’amiante qui se retrouve à l’intérieur des murs
Ça amène des questionnements également sur l’entretien de nos bâtisses et sur le rôle que la Société québécoise [des infrastructures] a
président national du Syndicat des agents de la paix en service correctionnel du Québec
La véracité des informations contenues dans le registre des matériaux amiantés tenu par la SQI est par ailleurs remise en doute par l'organisation syndicale
c’est qu’il n’y avait pas d’amiante dans l’établissement
qui invite la société d'État à faire ses devoirs
la situation actuelle constitue un argument supplémentaire démontrant que le provincial doit investir pour avoir un établissement à la fine pointe de la technologie
L’établissement de New Carlisle a des secteurs qui sont désuets ou complètement démolis par une personne incarcérée il y a quelques années et qui ne sont toujours pas rénovés
qui est d'avis que l'établissement gaspésien est l'un des plus vétustes au Québec
Ouvrir en mode plein écranDes agents correctionnels ont manifesté le 7 février 2024 pour dénoncer la décrépitude de la prison de New Carlisle
qui observe un laxisme généralisé lorsqu'il est question d'injecter des fonds publics pour assurer des services correctionnels optimaux
Ce n’est pas populaire d’annoncer des investissements dans les établissements de détention
particulièrement pour les politiciens et les partis au pouvoir
Lavoie rappelle que les prisons constituent la finalité du système judiciaire et que des investissements sont incontournables pour assurer une justice efficiente
Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié hier à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Politique provinciale. Danielle Smith promet un référendum en 2026. Publié hier à 21 h 33 HAE Danielle Smith promet un référendum en 2026La question du séparatisme pourrait y figurer
Politique fédérale. Don Davies choisi comme chef intérimaire du NPD. Publié à 0 h 50 HAE Don Davies choisi comme chef intérimaire du NPDLe parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
Élections fédérales Canada 2025. Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaire. Publié hier à 19 h 41 HAE Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaireÉlections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
Donald Trump, président des États-Unis. Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada. Publié hier à 15 h 12 HAE Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le CanadaLe président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
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La CNESST indique que des échantillonnages ont confirmé la présence d'amiante
Son syndicat, qui a mobilisé ses membres l'an dernier dans le cadre d'une manifestation
n’entend pas baisser les bras pour tenter de démontrer la nécessité d’une cure de jouvence majeure
Roxanne Langlois s'est jointe à l'équipe de Radio-Canada en 2021
elle s'intéresse notamment à la politique régionale
aux affaires judiciaires ainsi qu'aux récits humains
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
La question du séparatisme pourrait y figurer
Le parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Son syndicat, qui a mobilisé ses membres l'an dernier dans le cadre d'une manifestation
Alors que le syndicat représentant les agents correctionnels s’inquiète du fait que de l'amiante ait été récemment découvert dans les murs de la prison de New Carlisle
micro_scope et La Peuplade sont heureuses d’annoncer que le roman Amiante de Sébastien Dulude sera porté au grand écran par le cinéaste Yan Giroux
Yan Giroux et Sébastien Dulude ont récemment débuté l’adaptation cinématographique du roman à succès
ville phare de l’industrie de l’amiante québécoise
Les journées des deux inséparables s’écoulent dans l’oisiveté et l’innocence
sur leurs vélos ou allongés dans leur cabane parmi les pins
et l’une d’entre elles affecte le cours de la vie de Steve comme nulle autre
on le retrouve en proie à son obsession : reconstituer son paradis évanoui
Amiante est le premier roman de Sébastien Dulude
le roman a connu un grand succès auprès du public et de la critique
Il a été finaliste pour 16 prix au Québec et en France
dont le Prix littéraire Le Monde et le Prix Première Plume
le roman fait partie des œuvres finalistes pour le Prix littéraire des collégien·ne·s et le Prix des libraires du Québec (catégorie roman–nouvelles–récit) dont les lauréats seront annoncés les 11 avril et 29 mai respectivement
Amiante sera le troisième long métrage de fiction de Yan Giroux qui s’est fait connaître en 2018 avec À tous ceux qui ne me lisent pas
coscénarisé avec Guillaume Corbeil et inspiré librement de la vie et de l’œuvre du poète Yves Boisvert
le film a remporté les prix Iris du Meilleur premier film
du Meilleur scénario et de la Meilleure interprétation dans un premier rôle pour Martin Dubreuil
le scénariste et réalisateur s’est fait remarquer avec plusieurs courts métrages
dont Programme d’utilisation des patients standardisés (2022) aussi produit par micro_scope et lauréat du Grand prix de la Compétition nationale au Festival du nouveau cinéma
ainsi que Surveillant (2011) et Mi niña mi vida (2013) tous deux sélectionnés au festival de Sundance
Yan Giroux est actuellement en postproduction de son deuxième long métrage de fiction
une adaptation du roman Mon fils ne revint que sept jours de David Clerson
« Je suis ravi de la collaboration qui s’entame avec Yan Giroux
que j’ai rencontré à l’époque où il écrivait À tous ceux qui ne me lisent pas et avec qui je partage de nombreuses sensibilités
C’est une chance formidable de pouvoir donner corps aux personnages et aux lieux d’Amiante
Nous mettrons tout notre cœur pour l’offrir sous ses nouvelles couleurs au public
L’adaptation cinématographique sera produite par Élaine Hébert
la maison de production à l’origine de plusieurs films inspirés d’œuvres littéraires tels que Bergers de Sophie Deraspe
et Mille secrets mille dangers de Philippe Falardeau
Le roman a été publié aux Éditions La Peuplade
dont les droits audiovisuels sont représentés par Maÿlis Vauterin et Delphine Clot de l’agence Matriochkas à Paris
micro_scope est l’une des plus importantes sociétés de production de longs métrages au Canada
l’entreprise a produit près de 30 longs métrages qui se sont distingués dans les plus grands festivals
Incendies de Denis Villeneuve et Monsieur Lazhar
de Philippe Falardeau ont tous deux été nommés pour l’Oscar du meilleur film international
Dirigée par les producteurs Luc Déry et Kim McCraw
l’entreprise a pour mission principale le développement et la production de projets pertinents
qui porte une attention particulière aux documentaires et aux films de la relève
ils veillent à ce que chacun de ces projets bénéficie d’un rayonnement à la hauteur de leur potentiel
La Peuplade publie depuis 2006 des livres de fiction
de la poésie et des traductions de romans inspirants d’où qu’ils proviennent
La Peuplade tient le cap sur une littérature actuelle convaincue
En partageant l’information et les bons coups des professionnels québécois et canadiens chaque jour
CTVM.info reste la source d’information la plus appréciée du milieu
Vous avez des informations à nous faire parvenir sur vos productions
nous les recevons et publions avec plaisir
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La jeune pousse Exterra Solutions Carbone reçoit 600 000 $ de Québec pour transformer des résidus d’amiante en matériaux qui peuvent aider à capter les émissions de carbone des sites industriels polluants de la province ou qui entrent dans la composition de batteries pour véhicules électriques
où elle combine du gaz carbonique à certains résidus miniers afin de produire une roche inerte et inoffensive pour l’environnement
Exterra a mis au point un procédé d’extraction de nickel et de cobalt à partir de résidus miniers amiantés
La jeune pousse dont le siège social est à Montréal pense pouvoir éliminer 100 % des fibres d’amiante qu’elle traite
pour en retirer 90 % des métaux qui ont une valeur commerciale
Le nickel et le cobalt ainsi obtenus pourront être revendus ensuite à des entreprises de la filière québécoise des batteries
dont l’épicentre de Bécancour n’est qu’à une centaine de kilomètres du lieu d’extraction
Exterra dérive par ailleurs des mêmes résidus d’amiante de la silice qui peut aller dans la confection d’un béton carboneutre
Elle en retire finalement un oxyde de magnésium qu’elle prévoit intégrer à sa propre solution de captation de gaz carbonique
« La technologie qui nous avons développée permet de minéraliser le CO2 qu’on capte
par exemple à cheminée de sites industriels
comme celle qu’on se met sur les mains pour faire de l’escalade »
explique à La Presse le cofondateur et président-directeur général d’Exterra
on pourra stocker du gaz carbonique de façon pratiquement irréversible
Exterra espère ainsi démontrer rapidement la stabilité de sa solution
afin de trouver par la suite des partenaires et des clients et lancer plus officiellement sa commercialisation
Olivier Dufresne espère débuter quelque part en 2027 la construction d’une usine capable de traiter près d’un demi-million de tonnes de résidus d’amiante par année
Exterra espère démontrer une autre partie de sa technologie : celle qui capte les émissions de gaz à effet de serre sur des sites miniers
qui les solidifie et qui les enfouit pour de bon dans le sol
L’entreprise montréalaise a annoncé à la fin janvier s’être entendue avec la société minière australienne Winsome Resources afin de s’installer sur le site de la mine Renard
« Il y a déjà d’importants résidus de magnésium sur place »
« On pourra transformer sur place ces résidus en une solution de séquestration du carbone
» Winsome veut également produire du gaz naturel liquéfié sur place
ce qui s’avérera une importante source émettrice de gaz carbonique
La mise en place de ce projet n’est pas immédiate
Winsome doit encore compléter l’acquisition de la mine Renard
Exterra recevra des échantillons des résidus trouvés sur le site jamésien pour tester en laboratoire l’efficacité de sa solution de décarbonation
« on serait les premiers dans le monde à produire une telle solution à grande échelle »
« les mines qui utilisent l’oxyde de magnésium
Alors qu’une cartographie publique révèle la présence d’amiante dans le Collège Montmorency
les occupant.e.s ne sont pas tous informés de cette situation potentiellement dangereuse
Cet enjeu devient encore plus inquiétant quand on considère l’état désolant du cégep dénoncé par les syndicats d’employé.e.s de l’établissement d’éducation supérieure
ce n’est que lorsque l’état du bâtiment est compromis que l’amiante présente des risques pour la santé
C’est en discutant avec le Courrier Laval qu’Amélie Therrien
présidente du Syndicat des enseignantes et enseignants du cégep Montmorency (SEECM)
a appris que son lieu de travail contenait de l’amiante
précise l’enseignante employée au Collège depuis près de 18 ans
plus l’aspect sécurité est facile à obtenir.»
président Syndicat des employés de soutien Montmorency
a quant à lui été informé de la présence d’amiante par un membre de son conseil d’administration siégeant sur le comité santé et sécurité de l’établissement
«C’est sûr que c’est inquiétant et préoccupant
On n’est jamais à l’abri d’une personne qui va être exposée malgré tout
[…] Les coupures viennent ajouter une difficulté pour réparer ces problèmes-là
et on va s’assurer que le travail soit fait correctement
c’est sûr qu’on a les mains liées pour beaucoup de choses.»
Les deux présidents ont également déclaré qu’il devrait y avoir une meilleure communication en place pour tout ce qui concerne la sécurité des occupant.e.s afin d’assurer la santé de tous
on peut supposer qu’ils ne sont pas non plus au courant de l’enjeu
Pourtant, sur les clichés de l’exposition Les horreurs des compressions
on aperçoit clairement des collégien.ne.s en situation d’apprentissage dans des lieux dont l’intégrité matérielle est affectée
Est-ce que ces locaux précis sont concernés par la présence d’amiante
À savoir si la population montmorencienne est informée des enjeux potentiels liés à l’amiante
les communications du Collège répondent: «Notre équipe des ressources matérielles travaille
avec des firmes spécialisées ainsi qu’avec les acteurs gravitant autour des comités de santé et sécurité
afin de s’assurer que le Collège respecte les standards de santé et sécurité à l’égard de sa communauté»
La cartographie de l’Association pour les victimes de l’amiante du Québec (AVAQ) expose que l’amiante serait présente dans les plafonds
«Selon les rapports que nous avons actuellement en notre possession
la présence d’amiante se limite principalement à l’isolation des tuyaux ainsi dans le gypse dans les blocs B et C (parties plus anciennes du Collège)»
directrice adjointe aux communications au Collège Montmorency
Interrogée sur les risques potentiels liés à la présence de ce matériau toxique
la directrice qualifie sa présence de «marginale» et affirme que «le peu d’amiante présent se retrouve à l’intérieur des murs et plafonds fermés.»
étudiants et visiteurs n’y sont pas exposés»
tout en précisant qu’il respecte la réglementation en place en cas de travaux dans les secteurs concernés
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tout comme Google continue de leur faire obstruction
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Les hauts terrils apparaissent au loin à l’approche de Thetford Mines
Sébastien Dulude a accepté de me traîner dans les décors de son premier roman
qui cartonne présentement ici et en Europe
où il figure parmi les livres sélectionnés pour le Prix littéraire Le Monde
Je n’avais jamais rencontré le nouveau romancier
vétéran poète et directeur littéraire des Éditions La Mèche
avant de passer une douzaine d’heures avec lui
mais j’amorçais ce pèlerinage avec confiance
Les quelques heures déjà consacrées à son roman m’ont enchanté
On est vite transporté par ce récit d’amitié entre Steve Dubois et le petit Poulin (Charlélie)
campé d’abord dans le Thetford Mines des années 80
Une rencontre entre deux gamins à un âge où tout se vit sans complexe
dans le paysage lunaire d’une des principales villes québécoises de l’amiante
Un coup de foudre amical où on ne s’enfarge pas dans les fleurs du tapis
J’avais senti dès la première fraction de seconde du croisement de nos regards
dans sa manière d’opiner du museau vers moi en m’apercevant
qu’il était l’ami que je cherchais désespérément
Les gens de mon âge se retrouveront dans cette langueur des étés sans wifi
où deux amis tuent le temps à lire des bandes dessinées et à documenter dans un scrapbook les tragédies marquant l’actualité de l’époque
notamment l’explosion de la navette Challenger
qui trouve en le petit Poulin un refuge dans un monde violent
tiraillé entre un climat familial dysfonctionnel et l’intimidation scolaire
à l’âge de la révolte sur une trame sonore de musique grunge et de dynamitage quotidien à la mine sur le coup de 16h
Si ce saut dans le temps n’est pas synonyme de long fleuve tranquille
dans la poussière soulevée par le passage de camions-bennes
« Ça rend juste le décor plus violent en toile de fond
pas le choix de comprendre comment la mine agit sur eux »
du haut d’un belvédère surplombant la mine aujourd’hui abandonnée
deux cyclistes profitent d’une pause pour admirer le panorama
De l’eau turquoise morte repose au fond du cratère de la mine abandonnée il y a une quinzaine d’années
qui ai grandi en bordure de la carrière Mathers à Saint-Eustache
On arrivait en haut de ces montagnes-là tout coupés
et l’objectif était de crisser quelque chose en bas
qui décrit à merveille ses efforts juvéniles pour soulever un immense (vraiment immense
là) pneu de camion-benne et faire des wheelies en vélo dans le sentier menant au lac Noir
ces particules se déposant sur les poumons et susceptibles de causer des maladies graves
revêtent une dimension concrète et menaçante
de s’attaquer à un paysage comme ça pour extraire je ne sais trop quelle quantité d’amiante
devant cette nature morte de montagnes polluées
des bruits de moteur et celui du convoyeur de concassage de roches
parlant de cette époque où la mine était – pardonnez la formulation – le poumon économique de la région
N’en déplaise aux Français qui raffoleraient de ce côté Germinal
Amiante n’est pas une critique du milieu ouvrier ou une charge à fond de train contre l’exploitation minière pour autant
La fermeture imminente flotte comme une épée de Damoclès au-dessus du gagne-pain des hommes
qui chauffe un gros camion et évacue son stress sur son fils
le père de Sébastien Dulude était aussi employé de la mine
mais pas derrière le volant d’un poids lourd
« Il était VP de la Société Asbestos ltée (communément appelé SAL)
plus je constate que le roman est moins autobiographique que je ne l’aurais cru
A-t-il voulu duper le lectorat en jouant avec les similitudes existant entre lui et Steve Dubois (qui a d’ailleurs réellement existé)
disons que réalité et fiction ont été passées au blender et que la narration au « je » peut s’avérer trompeuse
Si le nom de la rue Coleraine est bien réel
Steve et le petit Poulin ont-ils vraiment habité côte à côte
Sébastien s’amuse un peu de voir les points d’interrogation dans mon visage
Un sourire espiègle se dessine sur le visage du romancier
Il n’est absolument pas ici pour départager le vrai du faux
mais personne n’a fait de lien avec le petit Poulin
l’ancienne secrétaire de mon père m’a aussi écrit pour me dire qu’elle va passer au lancement
au sujet de l’événement prévu à la fin de notre tournée à la librairie locale
Après avoir vécu un an et demi sur la rue Coleraine en haut de la côte (dans le secteur des boss)
Sébastien m’amène visiter son ancienne demeure tout près de la mine
La grosse roche est encore là sur le terrain
Même chose pour les pins blancs aux branches horizontales pour soutenir les fondations d’une cabane
l’endroit hébergeait les invités de prestige de la mine
qui a l’impression que ce vaste domaine boisé est plus petit que dans ses souvenirs
« Patrick Lagacé est déjà venu ici parce qu’il sortait avec ma cousine
Il nous chantait des tounes et était lui aussi animateur
« Je rêve plusieurs fois par année que je sors d’ici et qu’un char manque de m’écraser… »
« Que je ne peux pas sortir de cette maison
Sans tomber dans la psycho pop à deux cennes
Amiante est peut-être un moyen de faire la paix avec le décès du paternel des suites d’une maladie à 43 ans
Sébastien n’avait que 16 ans et n’a jamais eu le temps de le confronter sur certaines cicatrices qu’on expose dans le livre
Et le rêve récurrent d’être bloqué dans la maison familiale le ramène à la case départ
comme pour lui rappeler la part d’ombre à exorciser
Sébastien me balance tout bonnement devant une piste de motocross du quartier Saint-Alphonse à quel point l’histoire de Winnie the Pooh a influencé la genèse de son roman
« Je me suis mis à penser aux personnages sur le plan psychopathologique
c’est écrit dans une langue plus vieille que son âge »
qui a d’ailleurs caché quelques indices dans son texte
dont la source est puisée dans le folklore musical des années grunge
Le lancement de son livre est prévu dans quinze minutes à la librairie L’Écuyer
Le romancier enfile une chemise et se parfume un peu (trop)
On s’y dirige les fenêtres baissées tout en croisant les écoles primaires et secondaires qui partagent le même terrain sur la rue Saint-Patrick
Des rénovations sont en cours sur la façade de la piscine de la polyvalente
où Sébastien a passé ses couleurs et sa croix de bronze
On roule ensuite devant l’église puis le stade « des caisses pop »
Une pas pire foule attend l’auteur de l’heure à la librairie
Des gens qu’il n’a pas vus depuis trente ans
des citoyens qui se sont sentis interpellés par une histoire qui parle d’eux
« Ce livre-là est venu d’une place spéciale
Je m’habitue à le confronter avec le vrai monde »
Un homme assez âgé exprime ses commentaires à chaud
le mot « Amiante » n’est pas synonyme de poison
mes deux lumières de phares sont presque brûlées et la conduite est hasardeuse sur les routes sombres menant à l’autoroute 20
la mort de deux auteurs ne pourrait que s’avérer payante
On rigole et Sébastien me surnomme le JMP de l’autoroute
tellement je flash mes hautes pour me repérer sur la voie rapide
Je le dépose presque douze heures après notre départ au métro Saint-Michel
avec l’impression de connaître autant Sébastien Dulude que Steve Dubois
il amorcera un périple de cinq semaines en Europe
où il trainera Thetford Mines dans sa petite poche d’en arrière
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L’incident est survenu le 17 octobre à bord du NCSM Toronto
La frégate de la Marine royale canadienne est actuellement amarrée à la cale sèche Lorne
où elle subit d’importants travaux de réparation et de mise à niveau
Des employés qui avaient de la difficulté à retirer un joint d’étanchéité du système d’échappement du navire ont décidé d’utiliser un outil rotatif pour l’enlever
sans se douter que le joint en question contenait de l’amiante
une substance cancérigène chez l’humain
La friction générée par le meulage a produit l’émission d’une poussière composée en partie d’amiante
Lorsqu'ils ont constaté la poussière générée par cette opération
ils ont immédiatement identifié et signalé un danger potentiel
Conformément aux procédures habituelles
notre équipe de santé et de sécurité est intervenue immédiatement pour sécuriser la zone
indique dans un courriel à Radio-Canada Marcel Poulin
directeur des affaires externes et de la participation industrielle au chantier Davie
Il ajoute qu’une équipe environnementale qualifiée a depuis nettoyé la zone en profondeur et qu’une enquête est en cours
en collaboration avec la Commission des normes
de la santé et de la sécurité du travail (CNESST)
M. Poulin souligne que la santé et la sécurité du personnel sont la priorité du chantier naval
Nous nous engageons à maintenir les normes de sécurité les plus élevées dans toutes nos activités et nous examinerons attentivement les résultats de l'enquête
Un échantillon de la poussière générée par le meulage du joint d’étanchéité a été prélevé et envoyé à un laboratoire pour expertise
Le résumé du rapport d’analyse rédigé par EMSL Canada inc
mentionne que l’échantillon était composé à 2 % d’amiante chrysotile
Le chantier Davie était au courant que certains joints d’étanchéité se trouvant à bord du NCSM Toronto étaient susceptibles de contenir de l’amiante
le ministère de la Défense nationale (MDN) lui a envoyé une copie du portefeuille des matières dangereuses du navire
dont nous avons également obtenu copie
identifie 123 composantes de la frégate renfermant potentiellement de l’amiante
dont plusieurs joints d’étanchéité (gaskets dans le document)
Cliquez ici pour télécharger et consulter le document en format PDF
Au haut de la liste, une clause d’exonération (disclaimer) informe les contractants et le personnel des installations de maintenance de la flotte que des composantes originales du navire contenant de l’amiante peuvent encore se trouver à son bord.
Autrement dit, les travaux de désamiantage auxquels le NCSM Toronto a été soumis depuis sa mise en service, au début des années 1990, n’ont pas nécessairement permis de retirer tous les éléments à base d’amiante.
Le chantier Davie n’a toutefois pas jugé bon d’identifier clairement les 123 éléments en question puisqu’aucune des tâches à effectuer inscrites au bon de travail n’était censée libérer de la poussière d’amiante.
L’entreprise considère que le retrait du joint d’étanchéité n’aurait pas entraîné l’émission de poussière toxique si les ouvriers avaient pu l’enlever au moyen d’un couteau.
Or, le joint était à ce point collé au métal du système d’échappement que les travailleurs ont dû utiliser une meuleuse.
Ne suspectant pas que le joint contenait de l’amiante, les employés ont procédé à son retrait sans avoir préalablement revêtu l’équipement de protection individuelle requis pour ce genre d’intervention, lequel inclut un appareil respiratoire à épuration d’air et une combinaison protectrice de type Tyvek.
Depuis l’incident, survenu le mois dernier, l’entreprise a modifié ses procédures à l’égard des travaux dans les zones pouvant renfermer de l’amiante.
Suite à cet événement, toutes les composantes du navire susceptibles de contenir de l’amiante ont été étiquetées, que du travail soit prévu ou non sur celles-ci. Cette mesure supplémentaire réduira le risque que la même erreur se reproduise dans le futur, précise le directeur Marcel Poulin.
Le Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (STCNL) n’a pas voulu nous accorder d’entrevue enregistrée.
Au téléphone, son vice-président, Alain Samson, a qualifié l’incident du 17 octobre de cas isolé. Il juge que l’employeur prend les mesures appropriées pour protéger ses membres contre les dangers associés à l’amiante.
Deux travailleurs syndiqués à qui nous avons parlé ne sont pas du même avis. Ils affirment avoir travaillé à l’aide d’outils mécanisés sur de nombreux éléments présents sur la liste fournie par le MDN, sans avoir été informés que ceux-ci contenaient potentiellement de l’amiante.
J’ai travaillé sans le savoir sur des éléments qui contenaient probablement de l’amiante. Je trouve ça irresponsable de la part du chantier, dénonce-t-il.
Son collègue mentionne pour sa part que des ouvriers ont tenté pendant plusieurs semaines, mais sans succès, d’obtenir auprès de différents contremaîtres la liste des 123 éléments fournie par le MDN.
Les travailleurs affirment craindre pour leur santé et celle de leurs confrères. Tout le monde au chantier Davie a été en contact de près ou de loin avec de l’amiante, s’inquiète le premier ouvrier.
Leurs préoccupations sont fondées si l’on se réfère aux risques pour la santé liés à l’exposition à l’amiante. Georges Adib, conseiller scientifique au sein de l’Équipe de surveillance, évaluation et recherche en santé au travail de l’INSPQ, indique que l’amiante peut entraîner différents types de maladies.
Les principales pathologies connues sont l’amiantose, le cancer du poumon et le mésothéliome. Elles apparaissent généralement de nombreuses années après l’exposition.
Tous les types d'amiante sont reconnus comme des cancérigènes chez l'humain par le Centre international de recherche sur le cancer, l'OMS et d'autres organisations et organismes gouvernementaux, souligne M. Adib en entrevue à Radio-Canada.
Il ajoute qu’il n’y a pas de seuil minimal d’exposition clairement défini pour être atteint d’une maladie provoquée par l’amiante. Cela signifie qu’une exposition ponctuelle, même de faible intensité, peut entraîner des atteintes pulmonaires.
On est au courant de certaines études dans la littérature scientifique, pas nécessairement juste au Québec, mais à travers le monde [faisant état de] cas signalés [de maladies] chez des individus qui ont subi une exposition ponctuelle faible ou une exposition ponctuelle assez massive. Donc, on ne peut pas exclure le développement d'une maladie, insiste le conseiller scientifique.
D’où l’importance, pour les propriétaires d’actifs (bâtiments, infrastructures, navires, etc.) et les entreprises appelées à y effectuer des travaux, de tenir un registre des matériaux contenant de l’amiante pour protéger les employés d’une exposition accidentelle, plaide Georges Adib.
À la suite d’une plainte, un inspecteur de la CNESST a effectué une visite au chantier naval le 30 octobre accompagné de représentants de la partie patronale et du STCNL.
L’inspecteur est toujours en cueillette d’informations auprès des deux parties. Une visite de suivi sera réalisée dès que toutes les informations demandées par l’inspecteur lui seront transmises, mentionne la CNESST.
Avec la collaboration d’Audrey Paris et de Guylaine Bussière
Journaliste à Radio-Canada depuis 2016, Louis Gagné couvre l'actualité de la grande région de Québec pour le web, la radio et la télé. Reconnu pour son écriture et sa capacité à cerner la nouvelle, il s'intéresse à tous les sujets d'actualité. Avant d'entrer au service du diffuseur public, il a été correspondant parlementaire pour l'Agence QMI à l'Assemblée nationale.
Ouvrir en mode plein écranDes ouvriers travaillant à bord du NCSM Toronto (photo) ont été exposés à de l’amiante. (Photo d’archives)
Louis GagnéPublié le 18 novembre 2024 à 6 h 00 HAEÉcouter l’article | 9 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Des ouvriers du chantier naval Davie
ont été exposés à de la poussière d’amiante alors qu’ils n’étaient pas adéquatement protégés
L’incident est survenu le 17 octobre à bord du NCSM Toronto
La frégate de la Marine royale canadienne est actuellement amarrée à la cale sèche Lorne
où elle subit d’importants travaux de réparation et de mise à niveau
Des employés qui avaient de la difficulté à retirer un joint d’étanchéité du système d’échappement du navire ont décidé d’utiliser un outil rotatif pour l’enlever
sans se douter que le joint en question contenait de l’amiante
Ouvrir en mode plein écranLe NCSM Toronto est en cale sèche au chantier Davie depuis deux ans et demi
Photo : Crédit : Facebook/HMCS Toronto / NCSM Toronto
La friction générée par le meulage a produit l’émission d’une poussière composée en partie d’amiante
Lorsqu'ils ont constaté la poussière générée par cette opération
ils ont immédiatement identifié et signalé un danger potentiel
notre équipe de santé et de sécurité est intervenue immédiatement pour sécuriser la zone
indique dans un courriel à Radio-Canada Marcel Poulin
Il ajoute qu’une équipe environnementale qualifiée a depuis nettoyé la zone en profondeur et qu’une enquête est en cours
de la santé et de la sécurité du travail (CNESST)
Poulin souligne que la santé et la sécurité du personnel sont la priorité du chantier naval
Nous nous engageons à maintenir les normes de sécurité les plus élevées dans toutes nos activités et nous examinerons attentivement les résultats de l'enquête
Un échantillon de la poussière générée par le meulage du joint d’étanchéité a été prélevé et envoyé à un laboratoire pour expertise
Le résumé du rapport d’analyse rédigé par EMSL Canada inc
mentionne que l’échantillon était composé à 2 % d’amiante chrysotile
Photo : Radio-Canada / Pierre-Alexandre Bolduc
Le chantier Davie était au courant que certains joints d’étanchéité se trouvant à bord du NCSM Toronto étaient susceptibles de contenir de l’amiante
le ministère de la Défense nationale (MDN) lui a envoyé une copie du portefeuille des matières dangereuses du navire
identifie 123 composantes de la frégate renfermant potentiellement de l’amiante
dont plusieurs joints d’étanchéité (gaskets dans le document)
Ouvrir en mode plein écranLe MDN a remis au chantier Davie un document l’informant de la présence, à bord du NCSM Toronto, de 123 composantes pouvant contenir de l’amiante.
Photo : Radio-Canada / Olivia Laperrière-Roy
Au haut de la liste, une clause d’exonération (disclaimer) informe les contractants et le personnel des installations de maintenance de la flotte que des composantes originales du navire contenant de l’amiante peuvent encore se trouver à son bord.
Autrement dit, les travaux de désamiantage auxquels le NCSM Toronto a été soumis depuis sa mise en service, au début des années 1990, n’ont pas nécessairement permis de retirer tous les éléments à base d’amiante.
Le chantier Davie n’a toutefois pas jugé bon d’identifier clairement les 123 éléments en question puisqu’aucune des tâches à effectuer inscrites au bon de travail n’était censée libérer de la poussière d’amiante.
L’entreprise considère que le retrait du joint d’étanchéité n’aurait pas entraîné l’émission de poussière toxique si les ouvriers avaient pu l’enlever au moyen d’un couteau.
Ouvrir en mode plein écranSelon une source au sein de l’entreprise, le joint d’étanchéité du système d’échappement qui contenait de l’amiante correspond à l’élément no 85 de la liste fournie par le MDN.
Or, le joint était à ce point collé au métal du système d’échappement que les travailleurs ont dû utiliser une meuleuse.
Ne suspectant pas que le joint contenait de l’amiante, les employés ont procédé à son retrait sans avoir préalablement revêtu l’équipement de protection individuelle requis pour ce genre d’intervention, lequel inclut un appareil respiratoire à épuration d’air et une combinaison protectrice de type Tyvek.
Depuis l’incident, survenu le mois dernier, l’entreprise a modifié ses procédures à l’égard des travaux dans les zones pouvant renfermer de l’amiante.
Suite à cet événement, toutes les composantes du navire susceptibles de contenir de l’amiante ont été étiquetées, que du travail soit prévu ou non sur celles-ci. Cette mesure supplémentaire réduira le risque que la même erreur se reproduise dans le futur, précise le directeur Marcel Poulin.
Ouvrir en mode plein écranTrois des douze frégates de la Marine royale canadienne ont été construites au chantier Davie au tournant des années 1990. (Photo d’archives)
Le Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (STCNL) n’a pas voulu nous accorder d’entrevue enregistrée.
Au téléphone, son vice-président, Alain Samson, a qualifié l’incident du 17 octobre de cas isolé. Il juge que l’employeur prend les mesures appropriées pour protéger ses membres contre les dangers associés à l’amiante.
Deux travailleurs syndiqués à qui nous avons parlé ne sont pas du même avis. Ils affirment avoir travaillé à l’aide d’outils mécanisés sur de nombreux éléments présents sur la liste fournie par le MDN, sans avoir été informés que ceux-ci contenaient potentiellement de l’amiante.
Le superviseur des travaux aurait approuvé verbalement l’emploi d’outils rotatifs. Des permis de travail à chaud auraient également été délivrés pour des interventions sur ces composantes. Les deux travailleurs ont demandé à ne pas être identifiés par crainte de représailles. L’un d’eux reproche à l’employeur de faire preuve de négligence à l’égard des risques posés par l’amiante.
J’ai travaillé sans le savoir sur des éléments qui contenaient probablement de l’amiante. Je trouve ça irresponsable de la part du chantier, dénonce-t-il.
Ouvrir en mode plein écranUne fois sorti des installations du chantier Davie, le NCSM Toronto sera soumis à une période de rodage. Le ministère de la Défense nationale s’attend à ce que le navire soit de nouveau opérationnel en 2026. (Photo d’archives)
Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan
Son collègue mentionne pour sa part que des ouvriers ont tenté pendant plusieurs semaines, mais sans succès, d’obtenir auprès de différents contremaîtres la liste des 123 éléments fournie par le MDN.
Les travailleurs affirment craindre pour leur santé et celle de leurs confrères. Tout le monde au chantier Davie a été en contact de près ou de loin avec de l’amiante, s’inquiète le premier ouvrier.
Leurs préoccupations sont fondées si l’on se réfère aux risques pour la santé liés à l’exposition à l’amiante. Georges Adib, conseiller scientifique au sein de l’Équipe de surveillance, évaluation et recherche en santé au travail de l’INSPQ, indique que l’amiante peut entraîner différents types de maladies.
Les principales pathologies connues sont l’amiantose, le cancer du poumon et le mésothéliome. Elles apparaissent généralement de nombreuses années après l’exposition.
Tous les types d'amiante sont reconnus comme des cancérigènes chez l'humain par le Centre international de recherche sur le cancer, l'OMS et d'autres organisations et organismes gouvernementaux, souligne M. Adib en entrevue à Radio-Canada.
Georges Adib est chimiste et hygiéniste du travail. Il a développé une expertise dans les questions entourant l’exposition à l’amiante.
Il ajoute qu’il n’y a pas de seuil minimal d’exposition clairement défini pour être atteint d’une maladie provoquée par l’amiante. Cela signifie qu’une exposition ponctuelle, même de faible intensité, peut entraîner des atteintes pulmonaires.
On est au courant de certaines études dans la littérature scientifique, pas nécessairement juste au Québec, mais à travers le monde [faisant état de] cas signalés [de maladies] chez des individus qui ont subi une exposition ponctuelle faible ou une exposition ponctuelle assez massive. Donc, on ne peut pas exclure le développement d'une maladie, insiste le conseiller scientifique.
D’où l’importance, pour les propriétaires d’actifs (bâtiments, infrastructures, navires, etc.) et les entreprises appelées à y effectuer des travaux, de tenir un registre des matériaux contenant de l’amiante pour protéger les employés d’une exposition accidentelle, plaide Georges Adib.
À la suite d’une plainte, un inspecteur de la CNESST a effectué une visite au chantier naval le 30 octobre accompagné de représentants de la partie patronale et du STCNL.
L’inspecteur est toujours en cueillette d’informations auprès des deux parties. Une visite de suivi sera réalisée dès que toutes les informations demandées par l’inspecteur lui seront transmises, mentionne la CNESST.
Avec la collaboration d’Audrey Paris et de Guylaine Bussière
Chargement en coursInfolettre ICI QuébecUne fois par jour
L’incident est survenu le 17 octobre à bord du NCSM Toronto
Cliquez ici pour télécharger et consulter le document en format PDF
une clause d’exonération (disclaimer) informe les contractants et le personnel des installations de maintenance de la flotte que des composantes originales du navire contenant de l’amiante peuvent encore se trouver à son bord
les travaux de désamiantage auxquels le NCSM Toronto a été soumis depuis sa mise en service
n’ont pas nécessairement permis de retirer tous les éléments à base d’amiante
Le chantier Davie n’a toutefois pas jugé bon d’identifier clairement les 123 éléments en question puisqu’aucune des tâches à effectuer inscrites au bon de travail n’était censée libérer de la poussière d’amiante
L’entreprise considère que le retrait du joint d’étanchéité n’aurait pas entraîné l’émission de poussière toxique si les ouvriers avaient pu l’enlever au moyen d’un couteau
le joint était à ce point collé au métal du système d’échappement que les travailleurs ont dû utiliser une meuleuse
Ne suspectant pas que le joint contenait de l’amiante
les employés ont procédé à son retrait sans avoir préalablement revêtu l’équipement de protection individuelle requis pour ce genre d’intervention
lequel inclut un appareil respiratoire à épuration d’air et une combinaison protectrice de type Tyvek
l’entreprise a modifié ses procédures à l’égard des travaux dans les zones pouvant renfermer de l’amiante
toutes les composantes du navire susceptibles de contenir de l’amiante ont été étiquetées
que du travail soit prévu ou non sur celles-ci
Cette mesure supplémentaire réduira le risque que la même erreur se reproduise dans le futur
Le Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (STCNL) n’a pas voulu nous accorder d’entrevue enregistrée
a qualifié l’incident du 17 octobre de cas isolé
Il juge que l’employeur prend les mesures appropriées pour protéger ses membres contre les dangers associés à l’amiante
Deux travailleurs syndiqués à qui nous avons parlé ne sont pas du même avis
Ils affirment avoir travaillé à l’aide d’outils mécanisés sur de nombreux éléments présents sur la liste fournie par le MDN
sans avoir été informés que ceux-ci contenaient potentiellement de l’amiante
Le superviseur des travaux aurait approuvé verbalement l’emploi d’outils rotatifs
Des permis de travail à chaud auraient également été délivrés pour des interventions sur ces composantes
Les deux travailleurs ont demandé à ne pas être identifiés par crainte de représailles
L’un d’eux reproche à l’employeur de faire preuve de négligence à l’égard des risques posés par l’amiante
J’ai travaillé sans le savoir sur des éléments qui contenaient probablement de l’amiante
Je trouve ça irresponsable de la part du chantier
Son collègue mentionne pour sa part que des ouvriers ont tenté pendant plusieurs semaines
d’obtenir auprès de différents contremaîtres la liste des 123 éléments fournie par le MDN
Les travailleurs affirment craindre pour leur santé et celle de leurs confrères
Tout le monde au chantier Davie a été en contact de près ou de loin avec de l’amiante
Leurs préoccupations sont fondées si l’on se réfère aux risques pour la santé liés à l’exposition à l’amiante
conseiller scientifique au sein de l’Équipe de surveillance
évaluation et recherche en santé au travail de l’INSPQ
indique que l’amiante peut entraîner différents types de maladies
Les principales pathologies connues sont l’amiantose
le cancer du poumon et le mésothéliome
Elles apparaissent généralement de nombreuses années après l’exposition
Tous les types d'amiante sont reconnus comme des cancérigènes chez l'humain par le Centre international de recherche sur le cancer
l'OMS et d'autres organisations et organismes gouvernementaux
souligne M. Adib en entrevue à Radio-Canada
Il ajoute qu’il n’y a pas de seuil minimal d’exposition clairement défini pour être atteint d’une maladie provoquée par l’amiante
Cela signifie qu’une exposition ponctuelle
peut entraîner des atteintes pulmonaires
On est au courant de certaines études dans la littérature scientifique
pas nécessairement juste au Québec
mais à travers le monde [faisant état de] cas signalés [de maladies] chez des individus qui ont subi une exposition ponctuelle faible ou une exposition ponctuelle assez massive
on ne peut pas exclure le développement d'une maladie
pour les propriétaires d’actifs (bâtiments
etc.) et les entreprises appelées à y effectuer des travaux
de tenir un registre des matériaux contenant de l’amiante pour protéger les employés d’une exposition accidentelle
un inspecteur de la CNESST a effectué une visite au chantier naval le 30 octobre accompagné de représentants de la partie patronale et du STCNL
L’inspecteur est toujours en cueillette d’informations auprès des deux parties
Une visite de suivi sera réalisée dès que toutes les informations demandées par l’inspecteur lui seront transmises
Journaliste à Radio-Canada depuis 2016
Louis Gagné couvre l'actualité de la grande région de Québec pour le web
Reconnu pour son écriture et sa capacité à cerner la nouvelle
il s'intéresse à tous les sujets d'actualité
Avant d'entrer au service du diffuseur public
il a été correspondant parlementaire pour l'Agence QMI à l'Assemblée nationale
Une carte des bâtiments publics qui contiennent de l’amiante vient d’être lancée
Parce qu’on a beau avoir interdit le dangereux minerai au Canada depuis 2018
Produite par l’Association des victimes de l’amiante du Québec (AVAQ)
la carte recense près de 3700 bâtiments publics – dont des écoles
des bibliothèques et des édifices de services gouvernementaux fédéraux et provinciaux – contenant de l’amiante
« On veut que ce soit un outil de prévention pour les gens »
épidémiologiste et conseiller scientifique de l’AVAQ
l’AVAQ a analysé des documents déposés au Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE) en 2020
en plus de faire plusieurs demandes d’accès à l’information à divers ministères
un étudiant à la maîtrise en géographie de l’UQAM
l’amiante contenu dans les structures de bâtiments du siècle dernier ne pose aucun danger pour la santé
« Mais si on décide de faire des travaux dans un de ces bâtiments
il suffit d’une très faible dose d’exposition pour nous rendre malades »
la poussière d’amiante est responsable de centaines de morts causées par des maladies respiratoires comme le mésothéliome
Les données de l’organisme indiquent également que les travailleurs exposés à l’amiante représentent 85 % de toutes les morts par maladie professionnelle
c’est la première étape pour être sûr que personne ne développe ces maladies débilitantes et mortelles »
L’accès à un registre comme celui de l’AVAQ est un pas en avant
professeure agrégée de l’École de santé publique à l’Université de Montréal
notamment pour des travailleurs qui voudraient vérifier si l’édifice où ils vont faire des travaux contient de l’amiante […]
il faut prendre des mesures additionnelles »
il ne suffit pas de rendre ces données publiques
« Il faut aussi bien disséminer l’information »
des travaux dans des immeubles sont entrepris sans les précautions nécessaires
il y a parfois des fautes qui sont commises
Une personne qui inhale un peu de fibre d’amiante ne tombera pas nécessairement malade
en précisant que certains types d’amiante posent plus de risques pour la santé que d’autres
La carte de l’AVAQ ne concerne pas les immeubles résidentiels
mais l’organisation espère inciter les municipalités à imposer des tests d’amiante à tous les propriétaires qui souhaitent rénover leur logement
on protégerait non seulement les travailleurs qui font les travaux
mais aussi les gens qui vivent dans ces environnements-là »
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Ce récit
qui explore la relation entre deux garçons à Thetford Mines
porte un regard doux et sensible sur une période de vie marquée par l’innocence et les premiers soubresauts de l’âme
c’était d’entrer dans ce regard d’enfant
L’amitié entre les garçons et leur complicité
j’ai construit ça autour de ma mémoire sensorielle : ce que ça sentait
C’est comme ça que je suis retourné à cette enfance
Cette immersion mémorielle lui a permis de retrouver les échos de lui-même
condensés en ce jeune garçon qui arpente les paysages miniers de la ville de l’amiante
Le roman s’appuie sur un territoire riche
autant métaphoriquement que visuellement
J’ai commencé avec des scènes de paysages
Il fallait que l’écriture reflète ce regard magnifié de l’enfance où tout est grand et merveilleux
Dulude admet que le style très travaillé de son écriture
qu’il qualifie lui-même de touffu
pouvait sembler dissonant pour raconter une histoire à hauteur d’enfant
Cet enfant est plus puissant qu’on ne le pense
mais il porte en lui une maturité émotionnelle extraordinaire
à contre-courant d’une écriture québécoise souvent plus crue
l’amitié enfantine et les réalités sociales évoquées dans le livre traversent les frontières culturelles
Le public français voit dans Amiante une dimension sociale plus marquée que je ne l’avais intentionné
2019) et éditeur (La Mèche) Sébastien Dulude fait le saut dans le monde du roman qui
tout en lui offrant une liberté d’écriture nouvelle
laisse libre cours à son amour pour la langue
La poésie m’a appris à travailler le langage dans son intensité
d’enrichir une scène sur plusieurs pages
Cette exploration stylistique révèle des obsessions dans son écriture
c’est plus difficile de remarquer ses motifs
J’apprends des choses sur moi-même
Malgré la complexité accrue de l’intrigue et la diversité des personnages
Sébastien Dulude garde une approche structurée
mais un roman doit tenir debout comme un château de cartes
Amiante a recueilli des critiques positives
en particulier des résidents de la région de Thetford Mines
Ces derniers ont trouvé maintes comparaisons entre le contexte minier dépeint par l’auteur et leur propre ville
ce roman dépasse son cadre autobiographique
et les émotions qu’on y associe touchent tout le monde
Par ailleurs, Amiante a été sélectionné comme livre finaliste du Prix littéraire des collégiens qui sera décerné le 11 avril 2025
c’est un âge où tu as encore des convictions
tu es très naïf dans ta manière de vouloir sauver le monde
très fier de faire partie de la sélection de cette 22e édition
Tu puises dans des histoires des manières de propulser tes idées
La lecture a d’ailleurs été salvatrice pour lui à cet âge
Ça m'a vraiment aidé à me développer et à me sortir de ma coquille
En tant qu’éditeur et écrivain
Sébastien Dulude observe un regain d’intérêt pour la littérature québécoise
particulièrement à l’étranger
On n’a jamais autant lu de Québécois en France
il y a encore trop de gens qui n’entrent jamais dans une librairie
lire fait partie des outils essentiels pour être un humain libre
Sébastien Dulude offre un moment d’introspection tout en explorant les paysages sensoriels d’une enfance marquée par une force qui grandit grâce à ses failles et à ses contradictions
Parmi les incontournables de la rentrée littéraire 2024
Amiante sera le sujet principal du Grand entretien de Sébastien Dulude avec le journaliste Dominic Tardif au Salon du livre de Montréal
L’auteur sera présent au kiosque de La Peuplade pour des dédicaces vendredi de 19 h à 21 h et samedi de 13 h 30 à 14 h
de 15 h à 17 h et de 19 h à 21 h
puis dimanche de 13 h à 15 h
Le Salon du livre de Montréal se poursuit jusqu’à dimanche. Toute la programmation est accessible en ligne.
Ouvrir en mode plein écranL'écrivain Sébastien Dulude sera l'invité du journaliste Dominic Tardif au Salon du livre de Montréal ce samedi à 12 h 45 pour un Grand entretien.
Élise JettéPublié le 29 novembre 2024 à 16 h 33 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Avec son premier roman
plonge dans un univers où l’enfance est lumineuse
qui explore la relation entre deux garçons à Thetford Mines
porte un regard doux et sensible sur une période de vie marquée par l’innocence et les premiers soubresauts de l’âme
L’amitié entre les garçons et leur complicité
j’ai construit ça autour de ma mémoire sensorielle : ce que ça sentait
C’est comme ça que je suis retourné à cette enfance
Cette immersion mémorielle lui a permis de retrouver les échos de lui-même
condensés en ce jeune garçon qui arpente les paysages miniers de la ville de l’amiante
Il fallait que l’écriture reflète ce regard magnifié de l’enfance où tout est grand et merveilleux
Dulude admet que le style très travaillé de son écriture
pouvait sembler dissonant pour raconter une histoire à hauteur d’enfant
Cet enfant est plus puissant qu’on ne le pense
mais il porte en lui une maturité émotionnelle extraordinaire
à contre-courant d’une écriture québécoise souvent plus crue
l’amitié enfantine et les réalités sociales évoquées dans le livre traversent les frontières culturelles
Le public français voit dans Amiante une dimension sociale plus marquée que je ne l’avais intentionné
2019) et éditeur (La Mèche) Sébastien Dulude fait le saut dans le monde du roman qui
tout en lui offrant une liberté d’écriture nouvelle
laisse libre cours à son amour pour la langue
La poésie m’a appris à travailler le langage dans son intensité
Cette exploration stylistique révèle des obsessions dans son écriture
c’est plus difficile de remarquer ses motifs
Malgré la complexité accrue de l’intrigue et la diversité des personnages
Sébastien Dulude garde une approche structurée
mais un roman doit tenir debout comme un château de cartes
en particulier des résidents de la région de Thetford Mines
Ces derniers ont trouvé maintes comparaisons entre le contexte minier dépeint par l’auteur et leur propre ville
ce roman dépasse son cadre autobiographique
et les émotions qu’on y associe touchent tout le monde
c’est un âge où tu as encore des convictions
tu es très naïf dans ta manière de vouloir sauver le monde
très fier de faire partie de la sélection de cette 22e édition
Tu puises dans des histoires des manières de propulser tes idées
La lecture a d’ailleurs été salvatrice pour lui à cet âge
Ça m'a vraiment aidé à me développer et à me sortir de ma coquille
Sébastien Dulude observe un regain d’intérêt pour la littérature québécoise
On n’a jamais autant lu de Québécois en France
il y a encore trop de gens qui n’entrent jamais dans une librairie
lire fait partie des outils essentiels pour être un humain libre
Sébastien Dulude offre un moment d’introspection tout en explorant les paysages sensoriels d’une enfance marquée par une force qui grandit grâce à ses failles et à ses contradictions
Parmi les incontournables de la rentrée littéraire 2024
Amiante sera le sujet principal du Grand entretien de Sébastien Dulude avec le journaliste Dominic Tardif au Salon du livre de Montréal
L’auteur sera présent au kiosque de La Peuplade pour des dédicaces vendredi de 19 h à 21 h et samedi de 13 h 30 à 14 h
Chargement en coursInfolettre Radio-Canada et moiUne infolettre qui vous ressemble
remplie de découvertes et de sujets choisis selon vos champs d’intérêt
Par ailleurs, Amiante a été sélectionné comme livre finaliste du Prix littéraire des collégiens qui sera décerné le 11 avril 2025
Le Salon du livre de Montréal se poursuit jusqu’à dimanche. Toute la programmation est accessible en ligne
Élise Jetté est journaliste à Montréal depuis 2012
Diplômée de l'Université du Québec à Montréal
elle est également détentrice d'un certificat en création littéraire
elle s'est rapidement démarquée en se spécialisant en musique
Elle est d'ailleurs souvent invitée à se positionner dans les jurys musicaux dont celui du prix Polaris
Elle anime depuis 2010 l'émission musicale et féministe Les Charlottes
Elle détient également une spécialisation en sciences qui lui a entre autres permis de vulgariser la COVID-19 au Journal de Montréal durant la pandémie
elle se démarque surtout comme journaliste aux arts
mais occupe à l'occasion d'autres postes à l'information
Elle est également chroniqueuse radio
entre autres à Il restera toujours la culture
Le Salon du livre de Montréal se poursuit jusqu’à dimanche. Toute la programmation est accessible en ligne
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Succès critique au Québec comme en France depuis sa sortie l’été dernier
figure parmi les cinq finalistes dans la catégorie Roman
et Je vous demande de fermer les yeux et d'imaginer un endroit calme
Le gagnant remportera une bourse de 10 000 dollars
Lauréat d’un des Prix littéraires du Gouverneur général en novembre dernier
Hors jeu : chronique féministe et culturelle sur l'industrie du sport professionnel
Ce prix sera assorti d’une bourse de 5000 dollars
Bande dessinée hors Québec :
Ouvrir en mode plein écranL'écrivain québécois Sébastien Dulude
Photo : Radio-Canada / Jean-Baptiste Demouy
L’Association des libraires du Québec (ALQ) a dévoilé les finalistes du volet Adulte des Prix des libraires
Succès critique au Québec comme en France depuis sa sortie l’été dernier
figure parmi les cinq finalistes dans la catégorie Roman
Le gagnant remportera une bourse de 10 000 dollars
Hors jeu : chronique féministe et culturelle sur l'industrie du sport professionnel
Ce prix sera assorti d’une bourse de 5000 dollars
Succès critique au Québec comme en France depuis sa sortie l’été dernier
Lauréat d’un des Prix littéraires du Gouverneur général en novembre dernier
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Ce qui était un site d’extraction minier jusqu’à sa fermeture en 2012 est maintenant un plan d’eau qui se remplit encore à ce jour avec la nappe phréatique
Le débit des ruisseaux qui se jettent dans la fosse est élevé
C’est le troisième lac le plus profond au Québec
M. Donati-Daoust prélève des échantillons d’eau à différentes profondeurs
On a trouvé une fosse à environ 150 mètres déjà
On veut étudier la qualité de l’eau par strate
Le chercheur souhaite fournir des données aux autorités afin de déterminer si cette eau pourrait être utilisée sans compromettre la santé de la population
Il y a une quantité d’eau douce qui est énorme
avec un traitement qui ne serait probablement pas trop compliqué
Il n’existe actuellement aucune norme concernant l’amiante dans l’eau potable au Québec
Selon le directeur de l’Observatoire national de l'amiante (ONA)
c’est parce que les règlements actuels encadrent davantage les risques d’exposition pour les travailleurs que pour la population en général. On avait peu d’informations en lien avec tout ce qui est l’exposition des populations
On a une qualité d’eau qui est relativement bonne
Le chercheur croit que la fibre d’amiante se dépose dans le fond de la fosse et n’est donc pas présente dans tout le plan d’eau
c’est que ces énormes lacs agissent comme d’énormes bassins de sédimentation
ce qui fait qu’au centre des plans d’eau
très peu de fibre d’amiante en suspension
Des analyses similaires sont aussi effectuées dans d’autres puits miniers
il n’y a pas que l’eau et l’environnement qui sont actuellement sous la loupe des chercheurs
Une équipe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke
qui collabore avec l’Observatoire et le Centre de robotique et de vision industrielle du Cégep de Lévis
veut savoir si les populations de Val-des-Sources sont exposées à de la fibre d’amiante
Nous voulons développer de nouvelles méthodes pour détecter les fibres d’amiante dans l’environnement et les fluides corporels
professeure au Département de chimie de l’Université de Sherbrooke
que nous avons rencontrée à son laboratoire
c’est notamment l’urine des participants à l’étude qui sera analysée
Son étude s’intéressera aux enfants
qui sont particulièrement susceptibles d’être en contact avec des fibres d’amiante se trouvant dans l’environnement
Les enfants vont amener beaucoup de choses à leur bouche
et c’est peut-être là qu’on va retrouver le plus de fibres
C’est une partie de la population qui est très vulnérable
ils sont exposés à ces contaminants
L’étude qui vient de s’amorcer devrait nécessiter trois ans de travail
On a trouvé très peu de littérature sur les jeunes enfants
C’est ce qu’on essaie de combler en termes de manques de données à l’heure actuelle
voit d’un bon œil les travaux des chercheurs qui permettront de prendre des décisions en s’appuyant sur de la vraie connaissance
Il est sûr que le puits minier et l’immense quantité d’eau pourraient devenir un actif pour sa communauté
La Ville souhaite d’ailleurs en devenir propriétaire et a déjà entamé des démarches en ce sens
On sait que plein d’industries ont besoin d’eau
Néanmoins, le maire sent que le contexte est favorable pour envisager de donner une deuxième vie au site minier. Il y a cinq, six ou sept ans, on n’aurait jamais touché à ça. Au moins, ça permet d’espérer pour la suite des choses.
Mais tant qu’on ne pourra pas rassurer, je pense qu’il va falloir encore rêver.
Selon le directeur général de l’Observatoire national sur l’amiante, Louis Laferrière, toute réutilisation des anciens sites miniers doit se faire sans accentuer les risques auprès des différentes populations.
Il croit toutefois que de laisser les sites dans leur état actuel n’est pas nécessairement souhaitable. Cela a été beaucoup l’approche dans les dernières années de ne pas toucher dans le but de prévenir, explique-t-il.
Cependant, cet immobilisme peut avoir des impacts négatifs. À Thetford Mines, par exemple, des résidus miniers se décrochent et se retrouvent dans la rivière Bécancour.
Ce qui a été mis en lumière, c’est que malgré qu’on ne fasse rien, il y a des impacts qui sont générés actuellement.
Ces conséquences pour les milieux aquatiques retiennent aussi l’attention du ministère de l’Environnement. Depuis 2023, il analyse l’eau provenant d’une quarantaine de stations d’échantillonnage situées dans les cours d’eau et les lacs de Val-des-Sources et de Thetford Mines. Le ministère n’a pas encore de résultats à communiquer et a décliné notre demande d’entrevue.
Thomas Deshaies est journaliste depuis 2014. D'abord pigiste, il a ensuite travaillé pour un journal de l'Abitibi-Témiscamingue avant de se joindre à l'équipe d'ICI Abitibi-Témiscamingue en 2017. Il est journaliste pour ICI Estrie depuis mars 2020. Il s'intéresse particulièrement aux enjeux environnementaux et sociaux.
Ouvrir en mode plein écranDes chercheurs effectuent des études sur la qualité de l'eau dans les puits miniers de Thetford Mines et de Val-des-Sources.
Thomas DeshaiesPublié le 11 novembre 2024 à 7 h 00 HAEÉcouter l’article | 7 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.C’est dans le puits de l’ancienne mine d’amiante Jeffrey à Val-des-Sources que le chercheur Francis Donati-Daoust du Cégep de Thetford nous donne rendez-vous
mais le chercheur porte un habit de protection
qui a été prélevé ici pendant plus d’une centaine d’années
pourrait toujours contaminer l’environnement
l’Observatoire national de l’amiante souhaite fournir des données pour favoriser une gestion responsable du site
Ce qui était un site d’extraction minier jusqu’à sa fermeture en 2012 est maintenant un plan d’eau qui se remplit encore à ce jour avec la nappe phréatique
Le débit des ruisseaux qui se jettent dans la fosse est élevé
C’est le troisième lac le plus profond au Québec
Donati-Daoust prélève des échantillons d’eau à différentes profondeurs
On a trouvé une fosse à environ 150 mètres déjà
On veut étudier la qualité de l’eau par strate
Ouvrir en mode plein écranFrancis Donati-Daoust est chercheur à l'Observatoire
au cas où le risque de contamination existe toujours
Le chercheur souhaite fournir des données aux autorités afin de déterminer si cette eau pourrait être utilisée sans compromettre la santé de la population
Il y a une quantité d’eau douce qui est énorme
avec un traitement qui ne serait probablement pas trop compliqué
Il n’existe actuellement aucune norme concernant l’amiante dans l’eau potable au Québec
Selon le directeur de l’Observatoire national de l'amiante (ONA)
c’est parce que les règlements actuels encadrent davantage les risques d’exposition pour les travailleurs que pour la population en général
On avait peu d’informations en lien avec tout ce qui est l’exposition des populations
Ouvrir en mode plein écranIl est possible que les fibres d'amiante se déposent au fond de l'eau
On a une qualité d’eau qui est relativement bonne
Le chercheur croit que la fibre d’amiante se dépose dans le fond de la fosse et n’est donc pas présente dans tout le plan d’eau
c’est que ces énormes lacs agissent comme d’énormes bassins de sédimentation
Des analyses similaires sont aussi effectuées dans d’autres puits miniers
Ouvrir en mode plein écranDes chercheurs recueillent des échantillons d'eau en canot
il n’y a pas que l’eau et l’environnement qui sont actuellement sous la loupe des chercheurs
Une équipe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke
qui collabore avec l’Observatoire et le Centre de robotique et de vision industrielle du Cégep de Lévis
veut savoir si les populations de Val-des-Sources sont exposées à de la fibre d’amiante
Nous voulons développer de nouvelles méthodes pour détecter les fibres d’amiante dans l’environnement et les fluides corporels
professeure au Département de chimie de l’Université de Sherbrooke
que nous avons rencontrée à son laboratoire
c’est notamment l’urine des participants à l’étude qui sera analysée
Ouvrir en mode plein écranCéline Guéguen étudie l'impact de la présence éventuelle de fibres d'amiante résiduelles sur la santé des enfants
qui sont particulièrement susceptibles d’être en contact avec des fibres d’amiante se trouvant dans l’environnement
Les enfants vont amener beaucoup de choses à leur bouche
et c’est peut-être là qu’on va retrouver le plus de fibres
C’est une partie de la population qui est très vulnérable
L’étude qui vient de s’amorcer devrait nécessiter trois ans de travail
On a trouvé très peu de littérature sur les jeunes enfants
C’est ce qu’on essaie de combler en termes de manques de données à l’heure actuelle
voit d’un bon œil les travaux des chercheurs qui permettront de prendre des décisions en s’appuyant sur de la vraie connaissance
Il est sûr que le puits minier et l’immense quantité d’eau pourraient devenir un actif pour sa communauté
La Ville souhaite d’ailleurs en devenir propriétaire et a déjà entamé des démarches en ce sens
On sait que plein d’industries ont besoin d’eau
Ouvrir en mode plein écranLe maire de Val-des-Sources croit que plusieurs occasions d'affaires pourront s'ouvrir à la Ville s'il est prouvé que l'eau est propre à la consommation et peut être utilisée
Néanmoins, le maire sent que le contexte est favorable pour envisager de donner une deuxième vie au site minier. Il y a cinq, six ou sept ans, on n’aurait jamais touché à ça. Au moins, ça permet d’espérer pour la suite des choses.
Mais tant qu’on ne pourra pas rassurer, je pense qu’il va falloir encore rêver.
Selon le directeur général de l’Observatoire national sur l’amiante, Louis Laferrière, toute réutilisation des anciens sites miniers doit se faire sans accentuer les risques auprès des différentes populations.
Il croit toutefois que de laisser les sites dans leur état actuel n’est pas nécessairement souhaitable. Cela a été beaucoup l’approche dans les dernières années de ne pas toucher dans le but de prévenir, explique-t-il.
Ouvrir en mode plein écranLouis Laferrière ne croit pas que l'immobilisme est la solution. Selon lui, il faut plutôt agir pour prévenir d'autres impacts de la mine.
Cependant, cet immobilisme peut avoir des impacts négatifs. À Thetford Mines, par exemple, des résidus miniers se décrochent et se retrouvent dans la rivière Bécancour.
Ce qui a été mis en lumière, c’est que malgré qu’on ne fasse rien, il y a des impacts qui sont générés actuellement.
Ces conséquences pour les milieux aquatiques retiennent aussi l’attention du ministère de l’Environnement. Depuis 2023, il analyse l’eau provenant d’une quarantaine de stations d’échantillonnage situées dans les cours d’eau et les lacs de Val-des-Sources et de Thetford Mines. Le ministère n’a pas encore de résultats à communiquer et a décliné notre demande d’entrevue.
Chargement en coursInfolettre ICI EstrieUne fois par jour
Ce qui était un site d’extraction minier jusqu’à sa fermeture en 2012 est maintenant un plan d’eau qui se remplit encore à ce jour avec la nappe phréatique
le maire sent que le contexte est favorable pour envisager de donner une deuxième vie au site minier
on n’aurait jamais touché à ça
ça permet d’espérer pour la suite des choses
Mais tant qu’on ne pourra pas rassurer
je pense qu’il va falloir encore rêver
Selon le directeur général de l’Observatoire national sur l’amiante
toute réutilisation des anciens sites miniers doit se faire sans accentuer les risques auprès des différentes populations
Il croit toutefois que de laisser les sites dans leur état actuel n’est pas nécessairement souhaitable
Cela a été beaucoup l’approche dans les dernières années de ne pas toucher dans le but de prévenir
cet immobilisme peut avoir des impacts négatifs
des résidus miniers se décrochent et se retrouvent dans la rivière Bécancour
Ce qui a été mis en lumière
c’est que malgré qu’on ne fasse rien
il y a des impacts qui sont générés actuellement
Ces conséquences pour les milieux aquatiques retiennent aussi l’attention du ministère de l’Environnement
il analyse l’eau provenant d’une quarantaine de stations d’échantillonnage situées dans les cours d’eau et les lacs de Val-des-Sources et de Thetford Mines
Le ministère n’a pas encore de résultats à communiquer et a décliné notre demande d’entrevue
Thomas Deshaies est journaliste depuis 2014
il a ensuite travaillé pour un journal de l'Abitibi-Témiscamingue avant de se joindre à l'équipe d'ICI Abitibi-Témiscamingue en 2017
Il est journaliste pour ICI Estrie depuis mars 2020
Il s'intéresse particulièrement aux enjeux environnementaux et sociaux
C’est dans le puits de l’ancienne mine d’amiante Jeffrey à Val-des-Sources que le chercheur Francis Donati-Daoust du Cégep de Thetford nous donne rendez-vous
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les propriétaires de résidences et de bâtiments doivent s’armer de patience
tandis que le nombre d’experts certifiés pour accomplir ces travaux délicats est limité
Avant que l’on reconnaisse les risques qu’il présente pour la santé
l'amiante était couramment utilisé pour isoler les structures contre le froid et le bruit
Selon le propriétaire d’une entreprise certifiée pour l’enlèvement de l’amiante
la demande a doublé dans les dernières années
acceptait de 60 à 80 projets par année en 2018
c’est jusqu’à 150 projets par an
Les fibres ou la poussière d’amiante
sont libérées dans l’air pendant des travaux de rénovation ou de démolition
La hausse de la demande pour l’enlèvement de l’amiante à l’Île-du-Prince-Édouard est donc une suite logique de la multiplication des travaux de rénovation
de tels travaux ont été rendus nécessaires par les dommages subis lors du passage de l’ouragan Fiona
qui a balayé l’île en septembre 2022
Le fort intérêt des propriétaires de résidences à améliorer l’efficacité énergétique de leur maison est une autre raison
L’entrepreneur Serge Doyon avance aussi qu’au début de la pandémie de COVID
les gens se sont peut-être conscientisés à la qualité de l’air qu’ils respiraient à la maison
La fabrication, l'importation, la vente et l'utilisation de produits contenant de l'amiante sont interdites au Canada depuis le 30 décembre 2018
D’après le reportage de Cody MacKay (CBC)
tandis que le nombre d’experts certifiés est limité
le nombre de permis pour le retrait de l'amiante des bâtiments a doublé dans les dernières années
Les propriétaires de résidences et de bâtiments doivent s’armer de patience
tandis que le nombre d’experts certifiés pour accomplir ces travaux délicats est limité
Avant que l’on reconnaisse les risques qu’il présente pour la santé
l'amiante était couramment utilisé pour isoler les structures contre le froid et le bruit
Selon le propriétaire d’une entreprise certifiée pour l’enlèvement de l’amiante
la demande a doublé dans les dernières années
acceptait de 60 à 80 projets par année en 2018
sont libérées dans l’air pendant des travaux de rénovation ou de démolition
La hausse de la demande pour l’enlèvement de l’amiante à l’Île-du-Prince-Édouard est donc une suite logique de la multiplication des travaux de rénovation
de tels travaux ont été rendus nécessaires par les dommages subis lors du passage de l’ouragan Fiona
Le fort intérêt des propriétaires de résidences à améliorer l’efficacité énergétique de leur maison est une autre raison
L’entrepreneur Serge Doyon avance aussi qu’au début de la pandémie de COVID
les gens se sont peut-être conscientisés à la qualité de l’air qu’ils respiraient à la maison
Chargement en coursInfolettre ICI AcadieUne fois par jour
Les propriétaires de résidences et de bâtiments doivent s’armer de patience
La fabrication, l'importation, la vente et l'utilisation de produits contenant de l'amiante sont interdites au Canada depuis le 30 décembre 2018
le nombre de permis pour le retrait de l'amiante des bâtiments a doublé dans les dernières années
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Véritable coup de cœur de la rentrée littéraire
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l'ouvrage est prisé autant ici qu’à l’Hexagone
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Lauréat d’un des Prix littéraires du Gouverneur général en novembre dernier
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Combat national des livres Voir cette section
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Amiante
qui nous plonge dans les souvenirs d’enfance de l’auteur sur fond de crise ouvrière dans le secteur minier de Thetford Mines
L’écrivaine y raconte l’enquête sur la mort d’un célèbre journaliste dans une ville fictive rongée par l’injustice
l’exclusion et les inégalités
Le livre raconte l’histoire de Loup-Antoine
un jeune Montréalais aux prises avec des problèmes de dépendance qui s’exile en Gaspésie après avoir été mis à la porte par sa mère
Le livre a séduit le jury par l’humanité et la lumière avec lesquelles les thématiques dures de l’itinérance et de la dépendance ont été traitées par l’autrice
explique dans un communiqué le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ)
qui décerne le Prix littéraire des collégiens
Le Prix littéraire des collégiens sera remis le 11 avril 2025 à l’occasion du Salon du livre de Québec.
Ouvrir en mode plein écranL'écrivain Sébastien Dulude
l’auteur et poète montréalais Sébastien Dulude fait partie des cinq finalistes pour le 22e Prix littéraire des collégiens
ainsi que Sophie Lalonde-Roux et son roman Poudreuse
qui nous plonge dans les souvenirs d’enfance de l’auteur sur fond de crise ouvrière dans le secteur minier de Thetford Mines
L’écrivaine y raconte l’enquête sur la mort d’un célèbre journaliste dans une ville fictive rongée par l’injustice
Le livre raconte l’histoire de Loup-Antoine
un jeune Montréalais aux prises avec des problèmes de dépendance qui s’exile en Gaspésie après avoir été mis à la porte par sa mère
Ouvrir en mode plein écranL'autrice Mélikah Abdelmoumen
Le livre a séduit le jury par l’humanité et la lumière avec lesquelles les thématiques dures de l’itinérance et de la dépendance ont été traitées par l’autrice
explique dans un communiqué le Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ)
qui décerne le Prix littéraire des collégiens
Le Prix littéraire des collégiens sera remis le 11 avril 2025 à l’occasion du Salon du livre de Québec.
La liste des cinq livres finalistes est complétée par Rue Duplessis, dans lequel l’auteur, animateur et philosophe Jean-Philippe Pleau aborde la notion de transfuge de classe
un adolescent de 16 ans qui écoute Céline Dion et aime les garçons en secret
Le Prix littéraire des collégiens sera remis le 11 avril 2025 à l’occasion du Salon du livre de Québec
La liste des cinq livres finalistes est complétée par Rue Duplessis, dans lequel l’auteur, animateur et philosophe Jean-Philippe Pleau aborde la notion de transfuge de classe
Avec son premier roman Amiante
Tout de suite, on a engagé une firme spécialisée pour faire des tests de qualité de l'air, explique la CNESST, l'organisme public responsable de l'application des lois du travail au Québec.
Il y avait des moisissures apparentes dans l'entre-plafond et des matériaux effrités qui pouvaient contenir de l'amiante, raconte le porte-parole de la CNESST, Nicolas Bégin.
Les bureaux qui accueillent plusieurs dizaines de fonctionnaires ont été fermés de façon préventive dès le 29 février.
Par prudence, on a fermé la shop, comme on dit, au complet, affirme Nicolas Bégin. Les employés ont été avisés de faire du télétravail.
Le 1er mars, un inspecteur de la CNESST se rend dans le sous-sol de l'édifice, occupé par un magasin de chaussures.
Il y constate des « moisissures apparentes sur des murs » et « un calorifuge susceptible d'émettre de la poussière d'amiante », peut-on lire dans un rapport obtenu grâce à la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics.
Je juge qu'il y a un danger pour la santé, la sécurité ou l'intégrité physique des travailleurs. [...] Cette situation est contraire à l'article 69.9 du règlement sur la santé et la sécurité du travail.
Le rapport concerne le magasin de chaussures, mais il s'agit du même immeuble où la CNESST est locataire.
À la suite de la publication de ce reportage, la compagnie à numéro qui possède l’immeuble centenaire nous a fait parvenir deux rapports d’experts qui arrivent à des conclusions différentes de celles de l’inspection de la CNESST et de la firme GESFOR, mandatée par la société d’État.
Le rapport de la firme CRYOTECHNIC conclut qu’il n’y a pas de contamination fongique généralisée au 2e et 3e étage et suggère même que des travaux de décontamination sont inutiles.
Ses experts n’ont détecté aucune odeur pouvant être associée à des composés volatils organiques d’origine microbienne ni aucun matériau humide, ou trace d’humidité. Selon le rapport, les risques d’exposition aux moisissures pour les travailleurs sont mitigés, voire inexistants.
Par ailleurs, les experts de CRYOTECHNIC confirment que des calorifuges susceptibles de contenir de l’amiante ont été localisés un peu partout dans les entreplafonds. La firme recommande qu’ils soient inspectés et gérés en fonction de leur facteur de dégradation et de dispersion.
L’autre analyse réalisée pour le compte du propriétaire, par la firme Axxonlab, a révélé des traces de croissance fongique et des spores de Aspergillus/Penicillium, de Cladosporium et de Myxomycetes sur un seul des six échantillons de surface prélevés.
Le rapport d’Axxonlab conclut que la qualité de l'air des échantillons prélevés est généralement bonne et que les spores de moisissures ne représentent aucun problème.
Le propriétaire affirme avoir réalisé tous les travaux de nettoyage demandés par la CNESST, après la réalisation des tests.
Selon des courriels obtenus par Radio-Canada, au moins un employé de la CNESST de Salaberry-de-Valleyfield a déposé une plainte auprès de la santé publique, au mois de juin.
On découvre dans les échanges des mois de juin et de juillet que la direction de la CNESST a détecté des problèmes aux étages occupés par ses employés et que des travaux ont été prévus pour la « décontamination des moisissures » et pour « sécuriser les matériaux contenant de l'amiante ».
Un courriel de la santé publique du 2 août 2024 montre même que la CNESST a consulté des médecins et un pneumologue.
Les résultats des tests de qualité de l'air ont été considérés comme « conformes » et « les travaux ont été jugés satisfaisants », assure la CNESST à Radio-Canada. Il n'y avait plus de problème, ajoute-t-on.
Fin juillet, la CNESST a permis un retour volontaire des employés au bureau. Depuis lundi, leur retour est obligatoire. Mais les syndicats sont loin d'être rassurés.
Il y a eu essentiellement des travaux de nettoyage, mais, à notre sens, le problème n'a pas été réglé à la source, en profondeur, s'inquiète le président du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Guillaume Bouvrette.
Au début du mois, après de fortes pluies, des infiltrations d'eau sont survenues sur les étages avec des fuites liées aux drains de toit et au système de ventilation-climatisation.
Le SPGQ réclame un déménagement dans de nouveaux locaux au plus vite.
Évidemment que c'est ironique [que ça arrive à la CNESST]. Ça devrait être normal d'avoir un environnement de travail où on ne respire pas de moisissures.
De son côté, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dit avoir un « malaise » avec la gestion de ce dossier par la CNESST, qui est « une autoévaluation de son propre problème ».
Les gens de la CNESST devaient se plaindre à leur propre employeur, dit le président régional pour Montréal, Laval et la Montérégie, Jean Lizotte. C'est assez ironique.
L'employeur [la CNESST] est sévère envers les entreprises privées et ne semble pas avoir les mêmes normes pour ses propres édifices, son propre milieu de travail.
On le fait pour d'autres entreprises, donc ce sont les mêmes règles qui s'appliquent pour nous, rétorque de son côté le porte-parole de la CNESST.
Il assure que le dossier a fait l'objet du « même traitement que pour n'importe qui », de façon « juste et impartiale ».
La CNESST annonce qu'elle a signé un bail pour déménager ses bureaux dans un autre édifice de la même rue, mais pas avant 2026.
Les fonctionnaires évacués depuis mars retournent, à reculons, à leurs bureaux de Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie. Le propriétaire affirme avoir réalisé tous les travaux de nettoyage demandés par la CNESST.
Ouvrir en mode plein écranL'édifice occupé en partie par la CNESST, rue Nicholson, à Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie
La CNESST confirme que, dès le 22 février, des membres de son personnel se sont plaints de « problèmes respiratoires » et « s'inquiétaient pour la qualité de l'air ».
Tout de suite, on a engagé une firme spécialisée pour faire des tests de qualité de l'air, explique la CNESST, l'organisme public responsable de l'application des lois du travail au Québec.
Il y avait des moisissures apparentes dans l'entre-plafond et des matériaux effrités qui pouvaient contenir de l'amiante, raconte le porte-parole de la CNESST, Nicolas Bégin.
Les bureaux qui accueillent plusieurs dizaines de fonctionnaires ont été fermés de façon préventive dès le 29 février.
Par prudence, on a fermé la shop, comme on dit, au complet, affirme Nicolas Bégin. Les employés ont été avisés de faire du télétravail.
Ouvrir en mode plein écranPhoto prise au sous-sol de l'édifice occupé en partie par la CNESST, à Salaberry-de-Valleyfield
Le 1er mars, un inspecteur de la CNESST se rend dans le sous-sol de l'édifice, occupé par un magasin de chaussures.
Il y constate des « moisissures apparentes sur des murs » et « un calorifuge susceptible d'émettre de la poussière d'amiante », peut-on lire dans un rapport obtenu grâce à la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics.
Je juge qu'il y a un danger pour la santé, la sécurité ou l'intégrité physique des travailleurs. [...] Cette situation est contraire à l'article 69.9 du règlement sur la santé et la sécurité du travail.
Le rapport concerne le magasin de chaussures, mais il s'agit du même immeuble où la CNESST est locataire.
Ouvrir en mode plein écranMoisissures au bas d'une porte dans l'édifice occupé, en partie, par la CNESST, à Salaberry-de-Valleyfield.
À la suite de la publication de ce reportage, la compagnie à numéro qui possède l’immeuble centenaire nous a fait parvenir deux rapports d’experts qui arrivent à des conclusions différentes de celles de l’inspection de la CNESST et de la firme GESFOR, mandatée par la société d’État.
Le rapport de la firme CRYOTECHNIC conclut qu’il n’y a pas de contamination fongique généralisée au 2e et 3e étage et suggère même que des travaux de décontamination sont inutiles.
Ses experts n’ont détecté aucune odeur pouvant être associée à des composés volatils organiques d’origine microbienne ni aucun matériau humide, ou trace d’humidité. Selon le rapport, les risques d’exposition aux moisissures pour les travailleurs sont mitigés, voire inexistants.
Par ailleurs, les experts de CRYOTECHNIC confirment que des calorifuges susceptibles de contenir de l’amiante ont été localisés un peu partout dans les entreplafonds. La firme recommande qu’ils soient inspectés et gérés en fonction de leur facteur de dégradation et de dispersion.
L’autre analyse réalisée pour le compte du propriétaire, par la firme Axxonlab, a révélé des traces de croissance fongique et des spores de Aspergillus/Penicillium, de Cladosporium et de Myxomycetes sur un seul des six échantillons de surface prélevés.
Le rapport d’Axxonlab conclut que la qualité de l'air des échantillons prélevés est généralement bonne et que les spores de moisissures ne représentent aucun problème.
Le propriétaire affirme avoir réalisé tous les travaux de nettoyage demandés par la CNESST, après la réalisation des tests.
Selon des courriels obtenus par Radio-Canada, au moins un employé de la CNESST de Salaberry-de-Valleyfield a déposé une plainte auprès de la santé publique, au mois de juin.
On découvre dans les échanges des mois de juin et de juillet que la direction de la CNESST a détecté des problèmes aux étages occupés par ses employés et que des travaux ont été prévus pour la « décontamination des moisissures » et pour « sécuriser les matériaux contenant de l'amiante ».
Un courriel de la santé publique du 2 août 2024 montre même que la CNESST a consulté des médecins et un pneumologue.
Ouvrir en mode plein écranLa situation a été gérée depuis le siège social de la CNESST, à Québec.
Les résultats des tests de qualité de l'air ont été considérés comme « conformes » et « les travaux ont été jugés satisfaisants », assure la CNESST à Radio-Canada. Il n'y avait plus de problème, ajoute-t-on.
Fin juillet, la CNESST a permis un retour volontaire des employés au bureau. Depuis lundi, leur retour est obligatoire. Mais les syndicats sont loin d'être rassurés.
Il y a eu essentiellement des travaux de nettoyage, mais, à notre sens, le problème n'a pas été réglé à la source, en profondeur, s'inquiète le président du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Guillaume Bouvrette.
Ouvrir en mode plein écranGuillaume Bouvrette est président du SPGQ.
Au début du mois, après de fortes pluies, des infiltrations d'eau sont survenues sur les étages avec des fuites liées aux drains de toit et au système de ventilation-climatisation.
Le SPGQ réclame un déménagement dans de nouveaux locaux au plus vite.
Évidemment que c'est ironique [que ça arrive à la CNESST]. Ça devrait être normal d'avoir un environnement de travail où on ne respire pas de moisissures.
De son côté, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dit avoir un « malaise » avec la gestion de ce dossier par la CNESST, qui est « une autoévaluation de son propre problème ».
Les gens de la CNESST devaient se plaindre à leur propre employeur, dit le président régional pour Montréal, Laval et la Montérégie, Jean Lizotte. C'est assez ironique.
L'employeur [la CNESST] est sévère envers les entreprises privées et ne semble pas avoir les mêmes normes pour ses propres édifices, son propre milieu de travail.
On le fait pour d'autres entreprises, donc ce sont les mêmes règles qui s'appliquent pour nous, rétorque de son côté le porte-parole de la CNESST.
Il assure que le dossier a fait l'objet du « même traitement que pour n'importe qui », de façon « juste et impartiale ».
La CNESST annonce qu'elle a signé un bail pour déménager ses bureaux dans un autre édifice de la même rue, mais pas avant 2026.
Chargement en coursInfolettre Info nationaleNouvelles
des membres de son personnel se sont plaints de « problèmes respiratoires » et « s'inquiétaient pour la qualité de l'air »
on a engagé une firme spécialisée pour faire des tests de qualité de l'air
l'organisme public responsable de l'application des lois du travail au Québec
Il y avait des moisissures apparentes dans l'entre-plafond et des matériaux effrités qui pouvaient contenir de l'amiante
Les bureaux qui accueillent plusieurs dizaines de fonctionnaires ont été fermés de façon préventive dès le 29 février
Les employés ont été avisés de faire du télétravail
un inspecteur de la CNESST se rend dans le sous-sol de l'édifice
Il y constate des « moisissures apparentes sur des murs » et « un calorifuge susceptible d'émettre de la poussière d'amiante »
peut-on lire dans un rapport obtenu grâce à la Loi sur l'accès aux documents des organismes publics
Je juge qu'il y a un danger pour la santé
la sécurité ou l'intégrité physique des travailleurs
[...] Cette situation est contraire à l'article 69.9 du règlement sur la santé et la sécurité du travail
Le rapport concerne le magasin de chaussures
mais il s'agit du même immeuble où la CNESST est locataire
À la suite de la publication de ce reportage
la compagnie à numéro qui possède l’immeuble centenaire nous a fait parvenir deux rapports d’experts qui arrivent à des conclusions différentes de celles de l’inspection de la CNESST et de la firme GESFOR
mandatée par la société d’État
Le rapport de la firme CRYOTECHNIC conclut qu’il n’y a pas de contamination fongique généralisée au 2e et 3e étage et suggère même que des travaux de décontamination sont inutiles
Ses experts n’ont détecté aucune odeur pouvant être associée à des composés volatils organiques d’origine microbienne ni aucun matériau humide
les risques d’exposition aux moisissures pour les travailleurs sont mitigés
les experts de CRYOTECHNIC confirment que des calorifuges susceptibles de contenir de l’amiante ont été localisés un peu partout dans les entreplafonds
La firme recommande qu’ils soient inspectés et gérés en fonction de leur facteur de dégradation et de dispersion
L’autre analyse réalisée pour le compte du propriétaire
a révélé des traces de croissance fongique et des spores de Aspergillus/Penicillium
de Cladosporium et de Myxomycetes sur un seul des six échantillons de surface prélevés
Le rapport d’Axxonlab conclut que la qualité de l'air des échantillons prélevés est généralement bonne et que les spores de moisissures ne représentent aucun problème
Le propriétaire affirme avoir réalisé tous les travaux de nettoyage demandés par la CNESST
Selon des courriels obtenus par Radio-Canada
au moins un employé de la CNESST de Salaberry-de-Valleyfield a déposé une plainte auprès de la santé publique
On découvre dans les échanges des mois de juin et de juillet que la direction de la CNESST a détecté des problèmes aux étages occupés par ses employés et que des travaux ont été prévus pour la « décontamination des moisissures » et pour « sécuriser les matériaux contenant de l'amiante »
Un courriel de la santé publique du 2 août 2024 montre même que la CNESST a consulté des médecins et un pneumologue
Les résultats des tests de qualité de l'air ont été considérés comme « conformes » et « les travaux ont été jugés satisfaisants »
la CNESST a permis un retour volontaire des employés au bureau
Mais les syndicats sont loin d'être rassurés
Il y a eu essentiellement des travaux de nettoyage
le problème n'a pas été réglé à la source
s'inquiète le président du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
des infiltrations d'eau sont survenues sur les étages avec des fuites liées aux drains de toit et au système de ventilation-climatisation
Le SPGQ réclame un déménagement dans de nouveaux locaux au plus vite
Évidemment que c'est ironique [que ça arrive à la CNESST]
Ça devrait être normal d'avoir un environnement de travail où on ne respire pas de moisissures
le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) dit avoir un « malaise » avec la gestion de ce dossier par la CNESST
qui est « une autoévaluation de son propre problème »
Les gens de la CNESST devaient se plaindre à leur propre employeur
dit le président régional pour Montréal
L'employeur [la CNESST] est sévère envers les entreprises privées et ne semble pas avoir les mêmes normes pour ses propres édifices
donc ce sont les mêmes règles qui s'appliquent pour nous
rétorque de son côté le porte-parole de la CNESST
Il assure que le dossier a fait l'objet du « même traitement que pour n'importe qui »
de façon « juste et impartiale »
La CNESST annonce qu'elle a signé un bail pour déménager ses bureaux dans un autre édifice de la même rue
Thomas Gerbet investigue sur tous les sujets
il a reçu le prix Judith-Jasmin pour les révélations du lanceur d'alerte Louis Robert
Diplômé de l'Université de Montréal
il a commencé sa carrière à Radio-Canada en 2008 comme reporter radio en Abitibi-Témiscamingue avant de passer trois ans en Ontario
il a couvert l'ouragan Matthew en Haïti
de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) doit gérer l'inquiétude et les plaintes de ses propres employés
d'amiante et d'infiltrations d'eau dans l'édifice qu'elle occupe
Les syndicats déplorent l'ironie de la situation
Le propriétaire de l’immeuble conteste l’existence de problèmes dans son édifice
Les fonctionnaires évacués depuis mars retournent
à leurs bureaux de Salaberry-de-Valleyfield
Le propriétaire affirme avoir réalisé tous les travaux de nettoyage demandés par la CNESST
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Dans une lettre envoyée aux parents
le Centre de services scolaire de Laval (CSSL) indique que la réintégration complète des élèves dans leur école devrait se faire au milieu du mois d’octobre
les élèves ne savent pas s’ils devront suivre leurs cours à distance ou s’ils seront déplacés dans une autre école d’ici la fin des travaux
les élèves assisteront à tour de rôle à des demi-journées d’accueil et d’intégration en présentiel dans une école primaire à proximité
Ils feront des travaux à la maison le reste du temps
Le CSSL a assuré par courriel qu'un scénario de [déplacement] temporaire sera mis en place au cours des prochains jours et que l’opération de décontamination et de nettoyage est déjà en cours
Nous nous faisons un devoir d’assurer une reprise des cours réguliers le plus rapidement possible pendant que les équipes d’experts sont à pied d’œuvre pour nettoyer et décontaminer l’école
a garanti le directeur général du CSSL
Les élèves devaient retourner sur les bancs d’école le 28 août dernier, mais un accident survenu deux jours plus tôt lors de travaux sur le système de ventilation a repoussé leur rentrée.
Puisque la présence d’amiante était connue, un protocole de sécurité était suivi lors des travaux et le système de ventilation était à l'arrêt. Les fibres d’amiante se sont répandues dans l’école du quartier Auteuil lorsqu’il a été remis en marche accidentellement pendant une minute.
Les personnes exposées à l’amiante peuvent développer des maladies pulmonaires, notamment le cancer du poumon.
Ouvrir en mode plein écranL'École secondaire Horizon Jeunesse ne rouvrira pas avant la mi-octobre, estime le Centre de services scolaire de Laval.
Photo : Centre de services scolaire de Laval
Charles SéguinPublié le 31 août 2024 à 20 h 24 HAEÉcouter l’article | 2 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Des tests confirment que des fibres d’amiante se sont bel et bien retrouvées dans les locaux de l’École secondaire Horizon Jeunesse
forçant des travaux de décontamination d’urgence et bouleversant la rentrée de quelque 1400 élèves
le Centre de services scolaire de Laval (CSSL) indique que la réintégration complète des élèves dans leur école devrait se faire au milieu du mois d’octobre
les élèves ne savent pas s’ils devront suivre leurs cours à distance ou s’ils seront déplacés dans une autre école d’ici la fin des travaux
les élèves assisteront à tour de rôle à des demi-journées d’accueil et d’intégration en présentiel dans une école primaire à proximité
Ils feront des travaux à la maison le reste du temps
Le CSSL a assuré par courriel qu'un scénario de [déplacement] temporaire sera mis en place au cours des prochains jours et que l’opération de décontamination et de nettoyage est déjà en cours
Nous nous faisons un devoir d’assurer une reprise des cours réguliers le plus rapidement possible pendant que les équipes d’experts sont à pied d’œuvre pour nettoyer et décontaminer l’école
Puisque la présence d’amiante était connue, un protocole de sécurité était suivi lors des travaux et le système de ventilation était à l'arrêt. Les fibres d’amiante se sont répandues dans l’école du quartier Auteuil lorsqu’il a été remis en marche accidentellement pendant une minute.
Les personnes exposées à l’amiante peuvent développer des maladies pulmonaires, notamment le cancer du poumon.
Les élèves devaient retourner sur les bancs d’école le 28 août dernier, mais un accident survenu deux jours plus tôt lors de travaux sur le système de ventilation a repoussé leur rentrée
Puisque la présence d’amiante était connue
un protocole de sécurité était suivi lors des travaux et le système de ventilation était à l'arrêt
Les fibres d’amiante se sont répandues dans l’école du quartier Auteuil lorsqu’il a été remis en marche accidentellement pendant une minute
Les personnes exposées à l’amiante peuvent développer des maladies pulmonaires
Charles Séguin est diplômé de l'Université du Québec à Montréal en journalisme et est récipiendaire du Prix d'excellence pour étudiants UNESCO de Liberté de la presse Canada (2024)
Avant de se joindre à l'équipe numérique de Radio-Canada en 2024
il est passé par le journal étudiant Montréal Campus et par les journaux Accès et Le Nord
Les élèves devaient retourner sur les bancs d’école le 28 août dernier, mais un accident survenu deux jours plus tôt lors de travaux sur le système de ventilation a repoussé leur rentrée
Des tests confirment que des fibres d’amiante se sont bel et bien retrouvées dans les locaux de l’École secondaire Horizon Jeunesse
forçant des travaux de décontamination d’urgence et bouleversant la rentrée de quelque 1400 élèves
l’écrivain Sébastien Dulude présente son roman Amiante
et qui est en lice pour le Prix littéraire du journal Le Monde
Il souligne qu’il a un rapport très proche avec son personnage principal
Le roman se déroule d’ailleurs dans la ville où a grandi l’auteur
où la mine d’amiante à ciel ouvert côtoie la beauté du territoire
L’écrivain a entendu pendant des années des explosions tous les jours à 4 h du matin
et la mine a petit à petit été abandonnée dans les années 1990
« C’est bleu turquoise et les collines ont été verdies
mais dans le langage courant à Thetford Mines
Sébastien Dulude explique que le roman utilise la métaphore de l’amiante
mais qui est aussi ininflammable et toxique
pour mettre en scène l’amitié des deux personnages principaux
L’auteur parle également de sa propre jeunesse dans la région dans les années 1980
à l’époque où le grunge et des groupes comme Nirvana faisaient trembler les haut-parleurs
et de son intérêt croissant pour l’écriture
L’écrivain a entendu pendant des années des explosions tous les jours à 4 h du matin
et la mine a petit à petit été abandonnée dans les années 1990
C’est bleu turquoise et les collines ont été verdies
L’auteur parle également de sa propre jeunesse dans la région dans les années 1980
À l’occasion de l’événement Le 12 août
une première cartographie des bâtiments publics contenant de l’amiante a été révélée et plus d’une centaine se trouvent dans la région
la très grande majorité étant associés au Centre de services scolaire de Laval (CSSL) ou au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Laval
Cela représente 90% de son parc immobilier
Environ 85% des écoles primaires et 93% des écoles secondaires (toutes sont au registre, exceptée l’école de la Croisée, inaugurée à la rentrée scolaire 2023-2024) du secteur sont concernées par cet enjeu
la presque totalité de ces établissements scolaires sont affectés au niveau des murs
selon la cartographie de l’Association pour les victimes de l’amiante du Québec (AVAQ)
17 (50%) de ses établissements contiennent de l’amiante
Les structures précises où se trouve l’amiante dans les établissements de santé lavallois ne sont pas précisées
mais la documentation acquise via une demande d’accès à l’information indique «100%» ou «80%»
En plus des bâtiments associés à ces deux organisations, l’hôtel de Ville, situé au 1, place du Souvenir, toujours en travaux après plus de 4 ans
ainsi que quelques édifices à bureaux gouvernementaux font également partie des bâtiments publics contenant de l’amiante à Laval
Si les matériaux comprenant de l’amiante sont en bon état
les fibres ne peuvent se retrouver dans l’air et poser problème aux occupant.e.s
si les bâtiments touchés ne sont pas entretenus régulièrement de façon préventive… cela met les personnes qui le fréquentent en danger
les fibres d’amiante peuvent se déposer dans les poumons et provoquer des maladies respiratoires chez ceux qui en respirent
est une maladie particulièrement préoccupante dont l’une des seules causes connues est l’amiante
les travailleurs ne contractent pas nécessairement la maladie
cela demeure une possibilité qui ne serait confirmée que des dizaines d’années plus tard
«On parle d’une centaine de cas par année chez une population de huit millions de personnes
donc on comprend que c’est quand même très rare
si nos moyens de prévention fonctionnent comme il faut
il n’y aura plus de maladie causée par l’amiante
124 travailleurs sont décédés d’une exposition à l’amiante et 65 d’entre eux avaient contracté le mésothéliome
Le Code de sécurité pour les travaux de construction renferme plusieurs indications à suivre lors de tout chantier où s’effectuent des travaux susceptibles d’émettre de la poussière d’amiante
Ceux-ci y sont classés par taux de risque et les mesures de sécurité à prendre sont précisées pour chacun
on retrouve «le perçage d’un article visé [dans un article contenant de l’amiante dans un état non friable] avec des outils manuels ou à moteur équipés d’un système d’aspiration muni d’un filtre à haute efficacité qui recouvre entièrement la zone de travail»
mais effectuée sans le système d’aspiration
se trouve plutôt dans la zone des travaux à risque élevé
Comme les murs d’une centaine d’écoles lavalloises contiennent de l’amiante
les enseignant.e.s qui feraient un trou dans un mur de leur classe pour accrocher
sans l’équipement adéquat et appareil de protection respiratoire
Est-ce que les travailleurs des secteurs de l’éducation et de la santé de la région sont bien informés de la situation et des risques qu’elle sous-entend
«L’employeur devrait avoir son registre des bâtiments contenant de l’amiante
responsable des communications à la direction de la prévention-inspection Rive-Nord pour la Commission des normes
de la santé et de la sécurité au travail (CNESST)
Il est de sa responsabilité d’établir le niveau de risque
de déterminer la méthode de travail et de fournir les équipements de protection individuels aux travailleurs
«Les équipes dans nos établissements sont sensibilisées à l’importance de demeurer prudent et vigilant sur la question de l’amiante
directrice adjointe du bureau des communications du CSSL
Elles peuvent se référer aux experts de notre Service des ressources matérielles pour valider toutes actions à poser ou procédures règlementées en présence d’amiante.»
Ces experts ont d’ailleurs la charge de tenir le registre d’amiante à jour et d’effectuer les inspections réglementaires afin d’assurer le bon état des matériaux contenant de l’amiante au sein des bâtiments
La plus récente inspection du CSSL a été réalisée au printemps 2024 dans l’ensemble des établissements touchés
Rappelons que le CSSL a pris la décision de reporter la rentrée scolaire des étudiant.e.s de l’école Horizon Jeunesse il y a quelques semaines, en raison de la présence d’amiante
«L’employeur a la responsabilité et le devoir d’éliminer de l’environnement les risques pour la santé des travailleuses et des travailleurs […]
présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du CISSS de Laval-CSN
L’amiante est un de ces risques où l’employeur doit avoir à l’œil constamment ses infrastructures
[…] sécuriser la zone et procéder aux travaux par des gens qualifiés
ce qu’il a fait tout récemment à l’hôpital
l’employeur n’est pas diligent dans le fait d’informer les travailleurs du risque associé au milieu qu’ils fréquentent
«Le CISSS de Laval se conforme aux exigences de la CNESST en lien avec la présence d’amiante dans ses installations
conseillère en communication pour le CISSS
Il n’existe aucun risque pour les usagers et travailleurs en lien avec l’amiante
Un registre d’amiante est disponible sur l’Intranet de l’organisation et une formation est offerte aux employés des services techniques afin de les outiller à intervenir dans ces situations.»
Accueil / Infolettre
Le roman Amiante de l’auteur Sébastien Dulude sera porté au grand écran par le cinéaste Yan Giroux
Tous deux collaborent en tant que coscénaristes sur cette adaptation qui sera produite par micro_scope
Amiante est le premier ouvrage de l’auteur qui s’est inspiré de sa jeunesse à Thetford Mines
il a connu un grand succès auprès du public et de la critique
incluant le Prix littéraire Le Monde et le prix Première Plume
Le roman figure actuellement parmi les finalistes pour le Prix littéraire des collégien·ne·s et le Prix des libraires du Québec (catégorie roman-nouvelles-récit)
dont les lauréats seront annoncés respectivement les 11 avril et 29 mai
les droits audiovisuels du roman sont gérés par l’agence Matriochkas à Paris
« Elle a rapidement commencé à rechercher des producteurs intéressés par l’adaptation du roman
Plusieurs offres ont été reçues et étudiées
Notre choix s’est finalement porté sur micro_scope
a déclaré Sébastien Dulude au Courrier Frontenac
L’auteur se réjouit de pouvoir participer à ce projet
nous ne pensons pas encore à la distribution
Nous nous concentrons sur l’adaptation du texte
notamment en raison des nombreux retours en arrière présents dans l’histoire
Nous n’adopterons pas la même structure que dans le livre
Nous sommes plutôt en train d’établir la temporalité
Dulude a exprimé sa grande excitation à l’idée de voir son œuvre portée à l’écran
« Yan Giroux est un réalisateur et scénariste chevronné
C’est lui qui dirige l’écriture et il m’invite à y contribuer
J’ai hâte de découvrir les personnages
La production pourrait s’amorcer en 2027
s’est réjoui de la réalisation de ce projet
a vraiment une histoire particulière et singulière
Illustrer un peu ce qu’est la vie chez nous
afin que les gens de l’extérieur comprennent mieux notre mode de vie et qui nous sommes
Notons que micro_scope est l’une des plus importantes sociétés de production de longs métrages au Canada
l’entreprise a produit près de 30 films qui ont été salués dans les festivals les plus renommés
Le roman Amiante de l’auteur Sébastien Dulude est finaliste dans la catégorie Adulte des Prix des libraires du Québec
Les autres finalistes dans la catégorie Roman
nouvelles et récit sont Peuple de verre de Catherine Ledoux
Hexa de Gabrielle Filteau-Chiba et Je vous demande de fermer les yeux et d’imaginer un endroit calme de Michelle Lapierre-Dallaire
Le ou la lauréate sera annoncé(e) le 29 mai prochain et remportera une bourse de 10 000 $
Sébastien Dulude a exprimé sa joie d’être parmi les finalistes de sa catégorie
« C’est plaisant de se retrouver au sein des cinq romans choisis et c’est motivant
Cette nomination permet de le garder bien vivant
Amiante a reçu un très bon accueil du public lors de sa sortie à la fin de l’été
des lecteurs me rejoignent ou m’écrivent pour m’en parler
Les gens semblent vraiment apprécier l’histoire d’amitié au départ
ainsi que le fait que l’intrigue se déroule à Thetford Mines
je reçois des commentaires sur la ville ou des témoignages de personnes ayant vécu des réalités similaires dans d’autres villes industrielles
Son roman a aussi rencontré un beau succès en France
« Il est sorti très fort dans les premiers mois
Mon roman a été sélectionné pour le Prix littéraire Le Monde 2024 et j’ai également reçu plusieurs récompenses associées à des librairies là-bas
Amiante est aussi finaliste pour le 22e Prix littéraire des collégiens
Le dévoilement du ou de la lauréat(e) aura lieu le 11 avril
à l’occasion du Salon international du livre de Québec
Notons que Sébastien Dulude prévoit amorcer l’écriture d’un nouveau roman au cours de la période estivale
Les dix années qu’il a passées dans le quartier Mitchell
Pour le jeune garçon né dans un secteur résidentiel de Laval
Thetford Mines représentait un autre monde
publié par la maison d’édition La Peuplade
l’écrivain s’est inspiré de cette période de son enfance ainsi que des lieux qui ont constitué son terrain de jeu
Cette histoire fictive tourne autour de l’amitié entre Steve Dubois
les aventures se succèdent à travers des paysages mi-forestiers
Steve se retrouve obsédé par une seule idée : reconstituer son paradis perdu
Très librement inspiré de l’enfance de Sébastien Dulude
fort d’une nomination au Prix littéraire Le Monde et au prix Première Plume en France
suscite un engouement sans précédent aussi tôt dans la rentrée littéraire — s’appuie pourtant sur une prémisse fort simple : celle d’une amitié forgée dans l’oisiveté et la curiosité de l’enfance
savoure les plaisirs de l’été 1986 en compagnie du petit Poulin
avec lequel il passe des journées entières à lire des albums de Tintin dans sa cabane
à documenter les catastrophes qui secouent le monde et à explorer les paysages mi-forestiers
mi-lunaires de Thetford Mines sur son vélo
la violence et l’isolement dans lesquels baigne cet univers minier auront tôt fait de mettre fin au paradis idyllique d’une saison pleine de promesses
embrasant chez Steve le feu d’une colère sourde et d’une adolescence rongée par la noirceur et les regrets
Sébastien Dulude n’est pas un nouveau venu en littérature
il est également directeur littéraire aux éditions La Mèche ; une riche expérience qui explique peut-être sa capacité à coucher sur papier un récit qui prend forme dans une langue ciselée et foisonnante
appuyée sur la justesse de sensations et d’émotions qui forment le coeur de son moteur narratif
« J’ai voulu situer cette amitié inventée entre deux garçons inséparables sur un territoire que j’avais vraiment connu
parce que ce n’est pas un territoire facile
Je voulais exploiter les rapports de tension qu’il sous-tend
C’était donc de placer une amitié super douce dans un territoire violent
et d’écrire à partir des sensations ; l’été
le bruit de ces sites où on fait exploser de la dynamite tous les jours à 16 heures
Ça créait un contraste dans lequel j’avais envie d’évoluer
La démarche poétique de l’auteur s’est donc déployée dans l’écriture romanesque
de la métaphore pour tracer la trame de son récit
est le premier mot qui a suscité ma créativité
qui devient un peu son abri contre toute la violence du monde
incapable de se révolter contre une ville qui ne brûle pas
Ça m’a donné l’idée d’une quête un peu vaine dans laquelle je pouvais faire monter beaucoup de chaleur
Ce sont toutes ces possibilités qui ont dirigé l’écriture
L’exploitation des tensions et des binarités s’est manifestée jusque dans la forme du récit
qui se divise en deux sections représentant deux années différentes dans la vie de Steve — 1986 et 1991
elles-mêmes construites dans une structure horizontale non linéaire
avec des sauts dans le temps qui informent les passages précédents en leur offrant un nouvel éclairage
« Ça me permettait de laisser le lecteur combler ce qui se passe entre ces scènes
mais les relations créées en juxtaposant ensemble ces moments donnent une espèce d’entre-deux qui parle
Cette forme était vraiment une intuition de départ
Le romancier a également aimé explorer la dynamique pure et empreinte de tendresse qui s’installe entre deux garçons protégés des attentes de la masculinité
« Je n’ai pas connu une amitié comme celle entre mes deux personnages
d’avoir senti quand ce n’était plus possible d’être en amitié de la même manière avec les garçons
J’ai compris rapidement qu’il fallait jouer un jeu
dans lesquels je ne me suis jamais reconnu
où il vivait à l’abri des regards et des normes sociales
Sébastien Dulude entraîne le lecteur dans une ville presque hors du monde
dont même l’horizon est assujetti aux volontés des compagnies minières
dans une forêt de camions et de roues plus grandes qu’un homme qui s’échinent à creuser des cratères et à ériger des collines grisâtres et étouffantes qui limitent les possibles
dans lesquelles survivent quelques résilientes pinèdes
Il y a un malaise ambiant suscité par le rapport de force que l’humain a instauré avec la nature dans cette ville
une domination qui le trahit au point de le rendre malade
tant dans les relations qui se forgent entre les personnages que dans la vision que ces derniers ont d’eux-mêmes
du monde et de ces possibilités ; un cercle vicieux résumé par cette phrase hypnotique qui capte à elle seule toute la puissance du roman et de son protagoniste
puis la violence sur certains enfants ; la mine
La violence ouvrière est bien documentée dans la littérature
mais celle de la mine semble plus insidieuse
Léopold est aliéné par sa machine et transfère cette violence chez lui
même dans l’amiante qu’on respire et qui nous empoisonne
C’est un cycle assez hypnotique duquel il est presque impossible de sortir »
Accueil / Actualités
L’Observatoire national de l’amiante (ONA) annonce le retour du colloque TAARMAQ (Transition appuyée et acceptable pour les résidus miniers amiantés au Québec) pour une deuxième édition
qui avait l’an passé rassemblé plus de 150 invités à Thetford Mines
Plusieurs conférenciers de renom prendront la parole pour présenter leurs travaux et partager leur savoir dans le cadre du colloque qui
se déroulera sous la thématique : « Le risque
Le colloque sera guidé par la thématique du risque : le comprendre
Des experts d’ici et d’ailleurs viendront aborder ce thème sous différents angles
le domaine de l’amiante et des résidus miniers
Louis Laferrière, directeur général à l’ONA, se réjouit de la programmation variée de cette 2e édition du colloque, dont tous les détails seront affichés dans les prochaines semaines, sur le site de l’ONA (observatoireamiante.ca/colloque-taarmaq-2025)
« Cette seconde édition du colloque TAARMAQ abordera
un concept au cœur des différents enjeux vécus par les communautés des régions amiantifères du Québec : le risque
Le colloque sera une occasion unique d’aborder et d’entamer un dialogue sur le risque lié à la valorisation des résidus miniers issus de l’exploitation de l’amiante
tout en s’assurant de mettre la science et la recherche en valeur
Les trois principaux conférenciers aborderont le risque chacun à leur façon
mettant en lumière leur savoir et leur expertise notoire
Emmanuel Henry est un professeur de sociologie à l’Université Paris Dauphine-PSL et chercheur à l’Institut de recherche interdisciplinaire en sciences sociales
Il viendra partager son savoir sous l’angle de la comparaison et la mise en perspective de différentes crises sanitaires et environnementales pour voir dans quelle mesure les expériences passées peuvent aider à mieux appréhender les enjeux d’aujourd’hui
professeure au département de communication sociale et publique de l’UQAM
membre du Labfluens – Laboratoire sur l’influence et la communication et du Groupe de recherche en communication politique
viendra aborder la thématique du risque sous l’angle de la communication
Modèles participatifs et acceptabilité sociale seront deux concepts clés de sa présentation
titulaire d’un doctorat en épidémiologie et biostatistique de l’Université McGill
est un expert reconnu dans l’étude des cancers liés aux fibres d’amiante
Épidémiologiste principal en santé environnementale à Santé Canada pendant 20 ans
il a piloté un panel d’experts internationaux pour définir un consensus scientifique sur les risques associés aux fibres de chrysotile (l’amiante du Québec)
il abordera le sujet des risques de cancers associés aux résidus miniers amiantés dans le cadre d’une conférence portant le titre suivant : « Risques de cancers associés aux résidus miniers amiantés : incertitudes et problématique décisionnelle »
les participants peuvent se rendre sur le site de l’ONA dans la section TAARMAQ 2025
L’Association des victimes de l’amiante du Québec (AVAQ) a mis en ligne
au cours de l’été 2024
une carte interactive qui compte plus de 3 700 bâtiments publics qui contiennent de l’amiante
La région du KRTB n’y fait pas exception : la majorité des bâtiments des réseaux de la santé et de l’éducation comptent de l’amiante dans leurs structures
Le conseiller scientifique de l’AVAQ
explique que ce matériau était utilisé jusque dans les années 1980 pour ses propriétés exceptionnelles
on s’est aperçu des dangers pour les travailleurs dans les usines et les mineurs
on s’est rendu compte qu’une exposition indirecte pouvait être problématique aussi»
Même si l’amiante a été interdit en 2018 par le gouvernement fédéral
on en retrouve encore dans la majorité des bâtiments publics
Les travailleurs qui sont indemnisés aujourd’hui pour des maladies professionnelles ont été exposés à l’amiante dans les années 1980
quand les règlements de santé et de sécurité au travail étaient beaucoup moins sévères
L’exposition à l’amiante est directement liée au développement de plaques pleurales
Ce dernier est un cancer rare de l’enveloppe du poumon qui se développe lorsque des fibres d’amiante sont inhalées et se fixent sur l’enveloppe des poumons
«Puisqu’on ne sait pas à l’avance quelle personne va développer la maladie
il faut faire de la prévention pour tout le monde»
toutes les mines d’amiante du Québec ont graduellement fermé leurs portes
Si les bâtiments contenant de l’amiante sont en bon état et que les structures sont saines
il n’y a aucune inquiétude à avoir
La carte interactive de l’AVAQ est un outil de plus afin de s’assurer que les bâtiments concernés sont bien entretenus et qu’ils font l’objet de mesures préventives adéquates
Le Centre de services scolaire (CSS) de Kamouraska-Rivière-du-Loup recense 9 bâtiments sans amiante sur 48
«On considère qu’il y en a dans la très grande majorité de nos écoles
à différentes échelles
Nous en avons enlevé cet été à l’école secondaire de Rivière-du-Loup […] Quand on fait des travaux
On connait les zones possibles où il y a de l’amiante
précise la directrice des ressources matérielles au CSS de Kamouraska-Rivière-du-Loup
Le CSS fait appel à des firmes spécialisées pour rédiger des plans de désamiantage
Elles donnent des directives aux entrepreneurs
L’information est disponible dans les plans et devis à l’étape des soumissions
«Quand l’amiante est emprisonné dans le matériau
il se trouve principalement dans le calorifugeage
les plafonds et les murs […] S’il y a un doute
on prend toujours la précaution la plus importante.»
Les enfants et le personnel sont absents des écoles deux mois par année
et c’est à ce moment (autour du 28 juin) que le désamiantage peut commencer
Des pressions négatives sont créées dans certains secteurs pour éviter que la poussière d’amiante ne se répande
On peut affirmer avec certitude que les bâtiments les plus récents comme l’agrandissement de l’école primaire de Saint-Modeste
la nouvelle école primaire de Rivière-du-Loup et le Stade Premier Tech ne contiennent pas d’amiante
«Si on s’apprête à faire des travaux
comme abattre une cloison pour agrandir une pièce
et que la cloison contient de l’amiante
il faut mettre en place des mesures préventives très importantes»
précise le conseiller scientifique de l’AVAQ
Les fibres d’amiante sont susceptibles d’être libérées dans l’air lorsque les structures sont endommagées ou détériorées
certaines structures comme le calorifugeage et le flocage
susceptibles de contenir de l’amiante
doivent être inspectées aux deux ans pour s’assurer qu’elles sont en bon état
le Centre de services scolaire (CSS) du Fleuve-et-des-Lacs recense 5 bâtiments sans amiante sur 44
L’équipe du CSS travaille à partir de registres d’amiante qui ont été établis à la suite de campagnes d’échantillonnage en 2015
Les interventions y sont consignées
des nouveaux prélèvements sont réalisés pour vérifier que la zone touchée est bien caractérisée
Le CSS du Fleuve-et-des-Lacs confirme que le désamiantage peut avoir des impacts importants sur le cout d’un projet
Il fait affaire avec une firme spécialisée dans le domaine à toutes les étapes du processus: échantillonnage
détermination du protocole approprié
supervision des travaux en cours d'exécution ainsi que les tests d’air nécessaires à la fin des travaux pour confirmer la sécurité des lieux
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent tient également un registre de tous les bâtiments susceptibles de contenir de l’amiante
au moins quatre des plus récents (sur 43) n’en contiennent pas: les Maisons des ainés de Rivière-du-Loup et Rimouski
le CHSLD de Chauffailles et le centre l’InterAction de Rivière-du-Loup
Il est possible de contacter la carte interactive au avaq.org/registredesbatiments
la famille représente une grosse couette bien douillette dans laquelle se réfugier par temps gris
frères et sœurs seront invités à se coller sous une courtepointe d’activités chaleureuses
Le Cégep de Rivière-du-Loup ajoute la natation à sa carte de disciplines en sport étudiant
Disponible dès l'automne 2025 pour les Portageuses et les Portageurs du Cégep
cette nouveauté offrira aux élèves-athlètes la possibilité de participer à cinq compétitions par année et de bénéficier de deux pratiques par semaine
Surveillez votre boîte courriel afin de confirmer votre identification à deux facteurs
figure déjà parmi la sélection de deux importants prix français
Entrevue avec celui qui dit avoir voulu saisir « l’occasion de littérature » que présentait sa jeunesse à Thetford Mines
mais j’y retourne toutes les semaines dans mes rêves »
confie Sébastien Dulude en parlant du quartier Mitchell de Thetford Mines
Amiante : c’est aussi le titre du premier roman du poète
écrit autour d’un « territoire qui m’habitait depuis longtemps »
de ses années de primaire et de secondaire
J’y suis retourné l’été dernier et ça me semblait tellement petit
mes sandwichs et ne pas rencontrer un humain de la journée
Amiante bénéfice d’une attention exceptionnelle en France où il figure parmi les 11 livres sélectionnés pour le Prix littéraire Le Monde (qui sera remis le 2 septembre)
en plus d’être finaliste au prix Première Plume (remporté l’an dernier par un autre Québécois
Les Éditions J’ai lu ont déjà acquis les droits de sa réédition en poche
Ce qui s’explique en partie par les efforts déployés en Europe par sa maison d’édition
mais aussi par la proverbiale maturité de ce premier roman
qui ne marque pas du tout le premier pas en littérature de l’auteur de 47 ans
dans la mesure où il a déjà publié trois recueils et qu’il est un flamboyant vétéran du circuit des performances de poésie
Amiante — ça saute aux yeux dès les premières pages — est d’abord et avant tout une œuvre de fiction ou
un roman moins intéressé par le factuel du biographique que par la justesse des sensations irriguant le corps de Steve Dubois
« Dès que le biographique rôde autour de ton projet
on a souvent l’envie d’être dans une démarche réaliste
observe celui qui est aussi directeur littéraire aux éditions La Mèche
« mais il y a parfois une occasion de littérature à saisir »
Sébastien Dulude la saisit avec une fougueuse maîtrise grâce à une langue luxuriante
Une langue qui traduit certes le quotidien alangui de son personnage
mais peut-être davantage ce qui bourgeonne dans son esprit et son cœur
que ce « je fictionnalise à l’extrême » lui permet d’embrasser
« Steve est un condensé de mes noirceurs »
ajoute celui qui a en commun avec son alter ego un amour pour le métal
une musique qui aura « englobé la colère que je ressentais et que je ne savais pas contre quoi diriger »
Steve et le petit Poulin passent leurs grandes journées dans le temps dilaté de l’été à lire des Tintin dans leur cabane
à cataloguer dans un scrapbook les articles relatant des catastrophes et
à savourer la solaire liberté de leur existence sans surveillance
que viendra tranquillement brouiller la découverte de la sexualité et une colère sourde face à un monde qui finit toujours par nous reprendre ce qu’il nous donne
c’est un des premiers lieux où on commence à penser pour soi
Je me souviens d’avoir déjà été stressé de présenter certains amis à mes parents
parce que je savais qu’ils n’allaient pas approuver
à l’âge où l’amitié peut encore s’épanouir sans fausse pudeur
bénie par la chaleur et le jus de pomme doux
« Il y a toujours un moment où la tendresse naturelle qui peut exister entre deux garçons est rompue par les normes sociales
où tu ne vois plus les garçons se tenir par les épaules de la même manière
ils sont dans un bien-être sensuel d’être en compagnie de l’autre
Steve est avec son idole qui le protège de tout
Thetford Mines est une des trois villes québécoises de l’amiante et
Une ville assujettie au pouvoir des entreprises minières et à la valeur sur le marché d’une matière aujourd’hui honnie
Le regretté père de Sébastien Dulude incarnait d’ailleurs la logique implacable d’une industrie qui abandonne quand bon lui semble les trous et les gens qu’elle a exploités : c’est afin de fermer les livres d’une mine qu’il avait déménagé sa famille de Laval à Thetford Mines
n’avait pas facilité l’intégration sociale de son garçon
conduit un gros camion et déverse ses anxiétés
« Ça m’a étonné que ce soit une des premières choses dont les libraires en France m’ont parlé »
raconte Dulude au sujet des présentations qu’il est allé faire à Paris au printemps
« Puis je me suis rappelé que j’étais quand même au pays de Germinal
Il y a une violence globale qui habite ce type de ville là
Sébastien Dulude signe un roman qui n’est certainement pas une célébration de Thetford Mines
mais qui arrive à placer côte à côte toute la douleur et l’euphorie d’une jeunesse de solitude
au cœur d’un milieu largement oblitéré par la littérature québécoise
L’œuvre canonique ayant Thetford Mines pour décor
« Ce n’est peut-être pas humble de le dire comme ça
mais j’ai voulu écrire LE livre sur le Thetford Mines de ces années-là
Pas moins de 3700 bâtiments publics sont recensés dans la carte
les fibres et la poussière d’amiante pouvant être libérées lors de travaux de construction ne sont pas à négliger
À VOIR | Amiante dans une école de Laval: des élèves transférés et d'autres sur Zoom pour la rentrée
Afin de sensibiliser et prévenir le public sur les emplacements pouvant être à risque lors de travaux
l’Association pour les victimes de l’amiante au Québec (AVAQ) a lancé jeudi une première cartographie des bâtiments publics contenant de l’amiante
«Quand les matériaux qui contiennent de l'amiante sont en bon état
Dès qu'on fait des travaux et que ces matériaux sont en mauvais état
autant pour les travailleurs qui viennent que pour les gens autour»
rappelle le conseiller scientifique de l’AVAQ et l’épidémiologiste Norman King
La carte de l’AVAQ peut donc permettre d’informer au sujet des bâtiments pouvant comporter des risques avant de réaliser des travaux et donc d’appliquer les protocoles appropriés
«Notre registre serait extrêmement utile dans ce cas-là
disons dans des écoles ou des bâtiments publics
en voyant que l’employeur commence à faire des travaux
ils pourront aller voir l’employeur afin de s’assurer que tout est sécuritaire»
il n’est pas surprenant de voir autant de lieux figurer dans le registre de l’AVAQ
puisque les mesures plus draconiennes visant à interdire l’amiante sont relativement récentes
C’est pour ça que ça a été utilisé aussi fréquemment
mais on pensait que c’était juste les travailleurs
Mais on a constaté que les personnes exposées faiblement aussi»
Il est à noter que la carte a été essentiellement à partir de données provenant de ressources gouvernementales et est disponible sur le site web de l’AVAQ.
Des élèves de l’école secondaire Horizon Jeunesse de Laval pourraient être relocalisés jusqu’à la mi-octobre
si des tests concluent qu’il y a eu une contamination à l’amiante dans les locaux
Une situation qui cause « beaucoup de stress » pour plusieurs
alors que des travaux étaient en cours à l’école
que le système de ventilation a été « accidentellement activé »
nous ne pouvons pas confirmer qu’il y a eu dispersion de fibres d’amiante ou d’exposition »
écrit le centre de services scolaire de Laval (CSSDL) dans une présentation faite aux parents
Les résultats des tests doivent être connus vendredi
la rentrée dans les locaux devrait se faire le 9 septembre
la « relocalisation » est envisagée jusqu’à la mi-octobre
il faudrait réorganiser le transport scolaire
Ce sont des enfants qui ont vécu la pandémie
C’est une autre tuile qui s’abat sur ces parents »
Il souligne néanmoins que le centre de services est présent pour répondre aux multiples questions qui sont soulevées par les parents
Le CSSDL dit être accompagné par la Santé publique
qui confirme que les « actions sont conformes aux bonnes pratiques »
L’école Horizon Jeunesse a été construite il y a 53 ans
Selon les plus récentes données gouvernementales sur la vétusté des écoles
ce qui signifie qu’elle est en « mauvais état »
Les travaux qui ont été effectués cet été visaient notamment à rénover le gymnase et à mettre à niveau des laboratoires de science
travaillait fréquemment à l’auditorium Dufour
devenu aujourd’hui le Théâtre C de Chicoutimi
La salle a été démolie et désamiantée en 2011
Il a reçu un diagnostic de mésothéliome en 2020
un cancer rare et agressif qui touche la membrane recouvrant les poumons
La salle a été rénovée et désamiantée au coût de 12,5 millions de dollars
((Photo Michel Tremblay)/(Photo Michel Tremblay))
un médecin a noté que le promoteur avait travaillé dans un bâtiment qui contenait de l’amiante
Robert Hakim a formulé une réclamation auprès de la Commission des normes
Bien que la cause de sa maladie était inconnue
il indiquait avoir de fortes raisons de penser qu’elle était reliée à son emploi
le créateur du Festival international des rythmes du monde décédait à l’âge de 61 ans
Robert Hakim n’a jamais informé sa conjointe
Elle l’a appris quelques mois après son décès
lorsqu’elle a reçu la décision de la CNESST
qui a déclaré inadmissible la demande du promoteur
La CNESST considérait que le délai de six mois pour le dépôt de la réclamation avait été excédé
Ce délai commence «lorsque la professionnelle ou le professionnel de la santé traitant diagnostique la maladie» et «au moment où vous vous rendez compte de la relation probable entre votre maladie et votre travail»
la CNESST estime qu’il a reçu un diagnostic et qu’il connaissait les risques d’exposition à l’amiante bien au-delà des six mois précédant sa demande
Lors de son témoignage rendu devant le TAT lundi
Chantal Boivin a spécifié qu’elle était absente lors des suivis médicaux de son conjoint en 2020 et 2021
Chantal Boivin a repris les rênes des Productions Hakim
à peine quelques semaines après le décès de son conjoint
même si on savait qu’il y en avait à l’auditorium Dufour
Mme Boivin a expliqué avoir pris conscience du lien de causalité entre l’amiante et le mésothéliome de son conjoint en 2022
en visionnant une publicité d’une firme d’avocat sur ce sujet
Elle a alors décidé de mandater une avocate dans le but d’obtenir des indemnités
la succession de Robert Hakim n’a pas respecté les délais proscrits par la CNESST pour faire valoir ses droits
La raison pour laquelle le dossier se retrouve devant le Tribunal administratif du travail
c’est que la succession demande d’être relevée de son défaut de produire sa demande dans les délais
Chantal Boivin a omis d’envoyer une demande de révision à la CNESST dans les 30 jours prévus par la loi
Selon l’article 352 de Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles
«lorsque la personne démontre un motif raisonnable pour expliquer son retard»
c’était le déconfinement et la reprise partielle des festivals
Je n’avais pas le temps de m’occuper d’un recours
Ma priorité était de livrer des événements
a indiqué avec émotion celle qui a repris la direction des Productions Hakim
Robert Hakim a aussi mis sur pied le Festival des bières du monde
Mais pour l’avocate en santé et sécurité Me Marie-Claude Néron
«La décision aurait pu être contestée dans les délais
Chantal Boivin a envoyé une seconde réclamation à la CNESST en mars 2023 afin d’obtenir des indemnités de décès
Mme Boivin n’a pas donné suite à ce refus dans les 30 jours suivants
Personne n’est là pour juger le choix qui a été fait
déplore que la décision de la CNESST n’ait pas été transmise à son cabinet d’avocat en juillet 2023
«Elle est envoyée seulement à Mme Boivin qui a donné le mandat à un avocat de s’occuper de son dossier
Le juge Simon Lemire a pris la décision en délibéré
l’exposition à l’amiante est le plus important facteur de risque du mésothéliome
C’est probablement ce qui explique que davantage d’hommes en sont affectés
puisqu’ils sont plus susceptibles d’être exposés à l’amiante au travail
Le cancer se manifeste entre 15 et 40 ans après que la personne ait été exposée à l’amiante
les personnes qui n’ont jamais été exposées à l’amiante
la CNESST récupérerait des sommes provenant de fonds d’indemnisation américains au nom de travailleurs de l’amiante qui ont été indemnisés
intenté par les familles des victimes qui accusent la CNESST d’un manque de transparence
a été autorisé par la Cour supérieure en 2023
Les 1400 élèves de l’école secondaire Horizon Jeunesse devront être déplacés jusqu’à la mi-octobre
en raison d’une contamination à l’amiante dans l’établissement
Des tests effectués les jours précédents révèlent que « des fibres d’amiante ont été retrouvées dans l’école et qu’une décontamination est requise »
a confirmé le centre de services scolaire de Laval samedi
Une opération de décontamination et de nettoyage est déjà en cours dans l’établissement
qui devra déplacer ses activités et réorganiser son transport scolaire
La contamination est survenue à la veille de la rentrée
quand un ventilateur a été « accidentellement activé » alors qu’un désamiantage était en cours dans l’école
« Ce n’est pas la rentrée scolaire que nous espérions pour les élèves et le personnel de l’école Horizon Jeunesse »
en ajoutant que l’établissement tentait « d’assurer une reprise des cours réguliers le plus rapidement possible »
Certaines activités pédagogiques se dérouleront dans des écoles avoisinantes et dans l’aréna adjacent à l’école Horizon Jeunesse
La situation a été « stressante » pour les parents
selon le président du comité de parents du centre de services scolaire de Laval
C’est sûr qu’on aurait préféré un autre scénario
mais on est soulagés que la rentrée se fasse en présentiel quand même
Un « accident » lors de travaux sur le système de ventilation de l’école Horizon Jeunesse a contraint le Centre de services scolaires de Laval (CSSL) à retarder la rentrée scolaire de deux jours
l’ensemble des élèves et étudiants lavallois devait reprendre les classes
ce ne sera pas le cas pour les 1400 élèves inscrits à l’école secondaire Horizon Jeunesse
Les parents auraient été avisés par le CSSL
le lundi 26 août « que la rentrée doit être reportée au 30 août au plus tôt suite à des travaux impactant la qualité de l’air »
« Ce n’est pas particulièrement rassurant et c’est pas mal dernière minute
témoigne un parent sur le groupe Facebook Comité de parents de Laval
Une fois que l’école sera de nouveau ouverte
sera-t-il possible d’avoir accès aux résultats des tests sur la qualité de l’air pour connaître la source de la contamination et de savoir ce qui sera fait pour avoir le coeur net et l’esprit tranquille que les jeunes respirent un air de qualité
directrice adjointe au bureau des communications du CSSL
confirme que des travaux liés au système de ventilation étaient déjà en cours au sein de l’établissement scolaire
« Ces travaux étaient effectués en condition d’amiante et un protocole de sécurité était en place
Le système de ventilation était donc à l’arrêt
ledit système aurait été accidentellement activé pendant une minute
Afin d’éviter tout risque pour la santé et pour pouvoir compléter les travaux
le CSSL a décidé de reporter la rentrée scolaire pour une durée minimale de deux jours
Des tests de qualité d’air ont été demandés
Sans affirmer que d’autres écoles de la région sont aux prises avec de l’amiante
la directrice écrit qu’« il y a des travaux de construction dans plusieurs écoles »
que « la situation à Horizon Jeunesse est un cas isolé » et que « les équipes ont l’habitude de travailler en condition d’amiante »
l’amiante affecte la santé des personnes qui en respirent les fibres
Celles-ci peuvent se retrouver dans l’air lorsque des matériaux à base de ce minéral sont en mauvais état
friables ou manipulés dans le cadre de travaux
ces particules toxiques peuvent engendrer des maladies pulmonaires chroniques
la municipalité a fermé les portes de son hôtel de ville au printemps 2020 en raison de la présence d’amiante dans les murs et l’entre-plafond de l’édifice construit au début des années 1960 afin d’éviter les effets néfastes sur ses employés
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La rentrée devait se dérouler le mercredi 28 août
mais un accident survenu deux jours plus tôt lors de travaux sur le système de ventilation a repoussé le retour sur les bancs d'école
Ces travaux étaient effectués en condition d'amiante et un protocole de sécurité était en place
Le système de ventilation était donc à l'arrêt
directrice adjointe au bureau des communications du Centre de services scolaire de Laval (CSSL)
ledit système aurait été accidentellement activé pendant une minute
Des particules d'amiante pourraient donc avoir été dispersées dans les locaux
Afin d'écarter tout risque d’exposition à l'amiante
posant un risque de cancer ou de maladie pulmonaire chronique
le temps d’effectuer des tests de qualité de l’air
Les résultats devraient être communiqués aux parents des élèves vendredi
si aucun amiante n’est détecté
prévoit un retour en classe dans la semaine du 9 septembre
une décontamination d'amiante est nécessaire
le retour en classe est estimé à la mi-octobre
les modalités d'enseignement (téléenseignement ou relocalisation des classes) sont encore à déterminer par le CSSL
le CSSL assurera le transport scolaire des élèves
a-t-on assuré aux parents lors d’une rencontre d'information virtuelle
Ouvrir en mode plein écranL'École secondaire Horizon Jeunesse est située dans le quartier Auteuil
Les 1400 élèves de l'École secondaire Horizon Jeunesse
pourraient réintégrer leurs classes seulement à la mi-octobre
en raison d’un risque d'exposition à l'amiante
La rentrée devait se dérouler le mercredi 28 août
mais un accident survenu deux jours plus tôt lors de travaux sur le système de ventilation a repoussé le retour sur les bancs d'école
Ces travaux étaient effectués en condition d'amiante et un protocole de sécurité était en place
Le système de ventilation était donc à l'arrêt
directrice adjointe au bureau des communications du Centre de services scolaire de Laval (CSSL)
Des particules d'amiante pourraient donc avoir été dispersées dans les locaux
Afin d'écarter tout risque d’exposition à l'amiante
le temps d’effectuer des tests de qualité de l’air
Les résultats devraient être communiqués aux parents des élèves vendredi
prévoit un retour en classe dans la semaine du 9 septembre
une décontamination d'amiante est nécessaire
le retour en classe est estimé à la mi-octobre
les modalités d'enseignement (téléenseignement ou relocalisation des classes) sont encore à déterminer par le CSSL
le CSSL assurera le transport scolaire des élèves
a-t-on assuré aux parents lors d’une rencontre d'information virtuelle
Avec les informations de La Presse canadienne
La rentrée devait se dérouler le mercredi 28 août
Les 1400 élèves de l'École secondaire Horizon Jeunesse
en raison d’un risque d'exposition à l'amiante
Une école de Laval a dû repousser la rentrée scolaire de près de 1400 élèves après que de l’amiante eut pu être dispersé dans l’établissement deux jours avant la reprise des cours
L’école Horizon Jeunesse faisait l’objet de travaux depuis plusieurs mois
La présence d’amiante était connue et un protocole de sécurité était en place
confirme la porte-parole du Centre de services scolaire de Laval (CSSDL)
le système [de ventilation] aurait été accidentellement activé pendant une minute alors qu’il aurait dû être maintenu à l’arrêt»
L’amiante pourrait donc s’être répandu dans tout l’établissement
le CSSDL a indiqué que l’école ne serait pas en mesure d’accueillir les élèves jusqu’à vendredi inclusivement
«Nous avons reçu les résultats de la première phase de tests d’air qui ont été effectués à notre école
Ceux-ci nous indiquent que nous devons effectuer des expertises additionnelles pour obtenir un portrait plus précis de la situation»
a écrit aux parents la directrice de l’établissement
dans un courriel que Le Journal a pu consulter
les parents des élèves avaient reçu un premier courriel leur indiquant que la rentrée de leur enfant était reportée à une date inconnue
«On nous disait qu’il allait y avoir des tests de la qualité de l’air
on s’inquiète pour les enfants et l’ensemble du personnel de l’école»
dont la fille fait son entrée au secondaire
Plusieurs parents ont fait part de leur inquiétude
car l’exposition à l’amiante présente des risques pour la santé
notamment celui de développer une maladie pulmonaire ou des cancers
«Si on a la confirmation qu’il y a de l’amiante
dont le fils attendait avec impatience le retour en classe
La possible contamination fait toutefois planer le doute sur la reprise des cours au sein de l’école
«C’est sûr que s’il faut tout décontaminer
mais il ne faudrait pas que ça s’éternise»
Le son de cloche est le même pour Tina Sanscartier
dont les deux enfants vont à Horizon Jeunesse
«Ça ne me dérange pas si c’est pour quelques jours
mais après ça va commencer à être compliqué de s’organiser»
l’établissement indiquait ne pas être en mesure de confirmer «la date exacte du report exact de la rentrée»
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Louis Laferrière a récemment pris la direction de l’Observatoire national de l’amiante (ONA)
Le Courrier Frontenac les a rencontrés pour aborder ce changement et les projets en cours
Mme Rochette avait prévu de prendre sa retraite en décembre 2023
l’annonce par le gouvernement du Québec en 2022 concernant la création de l’ONA au Cégep de Thetford a quelque peu retardé son projet
« J’ai accepté le mandat de la mise en place de l’observatoire jusqu’en mars 2024
mais le cégep m’avait demandé de prolonger un peu »
Louis Laferrière a rejoint l’ONA en mars 2023 en tant que chercheur principal et a été impliqué dans le processus de mise en place de la structure
« Il a pris part à tous les premiers pas de l’observatoire
donc lorsque le moment de mon départ est arrivé et que le cégep a lancé le concours pour me remplacer
il était bien naturel que Louis soit choisi »
Elle a toutefois précisé qu’il s’agissait d’un choix réfléchi et unanime
car un comité de sélection rigoureux et impartial
composé de membres du conseil d’administration du Cégep de Thetford ainsi que de représentants de fonds de recherche et de ministères
avait été constitué dans le cadre de ce processus
En plus d’être déjà impliqué dans l’ONA
l’engagement de Louis Laferrière dans le dossier de l’amiante a renforcé son intérêt pour ce poste
« J’y ai été impliqué à l’époque lorsque j’étais à la MRC des Appalaches [comme directeur général]
J’avais participé aux travaux du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement lorsque le souhait de la création d’un observatoire de l’amiante avait été mis de l’avant
Ce poste me permettait aussi d’utiliser mes compétences en gestion et en coordination et de mettre à contribution ce que je considère être mes principales forces pour continuer à faire avancer ce qui a été bâti jusqu’ici à l’ONA »
L’Observatoire national de l’amiante
dont les bureaux sont situés dans les installations de l’Espace entrepreneuriat région de Thetford au centre-ville
Cette entité de recherche est dédiée au développement des connaissances concernant les impacts de la mobilisation et de la valorisation des résidus miniers amiantés sur la santé
l’environnement et la qualité de vie des communautés
L’année 2023 aura majoritairement servie à bâtir la structure de l’organisation
Un travail intensif s’est amorcé concernant le recrutement d’un comité scientifique
ainsi que la réflexion sur la programmation de recherche et son adoption
Cette programmation définit les orientations de l’organisation
notamment les sujets à explorer et à documenter
organisé les 27 et 28 mars au Centre de congrès de Thetford sur le thème « Ensemble
dessinons l’avenir des régions amiantifères »
a véritablement marqué le lancement de ses activités
L’événement avait pour objectif de mobiliser l’intérêt de la communauté scientifique
« Il y a un gros travail qui a été fait au cours des deux dernières années et j’ai la chance d’arriver à la direction dans une étape où tout est bien assis et réfléchi
que ce soit avec le comité scientifique et les différentes parties prenantes
Les premiers résultats seront bientôt disponibles »
Le premier rapport d’un projet visant la qualité de l’eau sera publié ce mois-ci
ce projet a été réalisé en partenariat avec des acteurs du milieu et la collaboration du Groupe de concertation des bassins versants de la zone Bécancour (GROBEC)
Intitulé « Mesures et analyse de la stratification thermique des eaux des puits miniers ennoyés de la région de Thetford et Val-des-Sources »
il vise à améliorer les connaissances sur la qualité de l’eau dans six puits ennoyés des anciennes mines d’amiante
soit depuis quelques années seulement et l’eau qu’elles contiennent est essentiellement d’origine souterraine
l’ennoiement a commencé il y a plusieurs dizaines d’années (25 à 100 ans) et les niveaux sont à l’équilibre
c’est-à-dire que ces mines présentent une surverse et sont reliées au réseau hydrographique de la région
L’ONA s’est intéressé à la qualité de l’eau de surface et a effectué une campagne d’échantillonnage à l’automne 2023 pour les puits des anciennes mines Lac d’amiante
Boston (East Broughton) et Jeffrey (Val-des-Sources) »
s’est concentré sur la qualité de l’air
Des collectes de données ont été effectuées afin d’améliorer les connaissances sur la dispersion de l’amiante dans l’air et les risques d’exposition dans diverses situations
« Ce sont des données que nous n’avions pas
Il y en a plusieurs prises par des entreprises en contexte de travaux
mais le but est vraiment de générer un lot de données qui sera disponible à tous
Nous avons de belles collaborations dans ce projet
pour générer de l’information sur les niveaux d’exposition
dont un projet entourant l’acceptabilité sociale de la valorisation des résidus miniers amiantés afin de soutenir les communautés et les décideurs dans la manière de les valoriser
l’ONA collabore au projet de restauration de l’ancienne mine Frontenac à East Broughton
le gouvernement du Québec avait confirmé avoir confié à l’entreprise Les Sables Olimag le mandat de réaliser une étude de caractérisation géotechnique et environnementale en vue de la restauration de cette mine
un plan de travail a également été mis en place pour collecter des informations sur la présence et l’utilisation des résidus miniers amiantés dans d’autres régions du monde
un autre projet majeur en cours porte sur les impacts sur la santé
« Nous avons des connaissances qui sont très claires sur les impacts de l’amiante sur les maladies pulmonaires
Est-ce qu’il y a des maladies méconnues qui pourraient justement être liées à sa présence
L’ONA a lancé un appel à propositions à la communauté scientifique au cours des derniers mois
invitant à soumettre des projets de recherche répondant à des questions spécifiques identifiées comme nécessaires à la réalisation de sa programmation de recherche
Le programme TAARMAQ Express vise à développer une meilleure compréhension des normes appliquées pour la numération des fibres d’amiante présentes dans l’air
en se basant sur des connaissances théoriques et expérimentales et sur la comparaison des normes en vigueur
Laferrière ont souligné que les attentes envers l’observatoire sont élevées
« Nous avons un devoir de livrer des résultats et c’est précisément ce sur quoi nous nous concentrons actuellement »
«C’est quelque chose dont on ne peut même pas fantasmer
la mâchoire pas tout à fait relevée encore
parmi les 11 livres en sélection pour le prestigieux prix du quotidien français
fraîchement publié jeudi à La Peuplade - une semaine plutôt que prévu -
n’en est pas nécessairement un qu’il mijotait depuis le début de sa carrière littéraire
mais qui a grandi dans le quartier Mitchell à Thetford Mines
a vu l’histoire se «faufiler» dans sa tête
alors qu’il avait les yeux rivés sur sa poésie
Mais on la comprend vite teintée de vrais souvenirs
D’une enfance que Sébastien Dulude a passé dans le même quartier
aux sommets des mêmes «dompes» que son protagoniste et quasi-homonyme
passée à l’abri d’une cabane dans les bois
Et un réel sur le point de dresser toutes ses épines jusqu’à faire éclater les fenêtres de garage et exploser les navettes spatiales
«Il y a plusieurs inventions dans la trame narrative
même si je m’identifie beaucoup au personnage de Steve
J’ai situé l’histoire sur un territoire que j’ai bien connu
ç'a comme aspiré toutes sortes de souvenirs
ç'a distribué la réalité un peu partout dans le roman»
explique l’auteur en entrevue avec Le Quotidien
Où même les personnes ne sont pas dans les bons corps
J’ai manipulé les souvenirs comme ils me venaient
Mais le canevas d’écriture en était un de fiction.»
Sébastien Dulude en profite pour aborder l’amitié
Toutes sortes de sujets qui ne sont compris qu’à moitié
Et pour lesquels il n’y avait pas toujours de mots justes
qui comme le personnage qu’il a créé - et comme le chanteur des Ramones - a aussi composé avec quelque chose comme un trouble obsessionnel compulsif
son «tic» consistait à tout compter par quatre
Il n’y avait pas d’intervenants dans les classes
C’était une époque où on laissait les enfants se débrouiller avec leurs affaires
L’espace-temps que se veut celui de Thetford Mines
à l’intersection de l’adolescence et des années 1980
Sébastien Dulude le ramène drôlement bien à la vie
Ça goûte l’excitation d’un été laissé à soi-même
puis l’ennui de ne plus savoir quoi en faire
Même qu’on finit par entendre les accords de Megadeth dans nos propres oreilles
Par respirer l’Amiante avec notre propre nez
on n’en comprend qu’un peu mieux ce feu qui gronde en Steve
Comme un désir de brûler la ville en entier
c’est de savoir si c’est possible de se rebeller contre une ville?»
qui aura découvert l’usage libérateur des mots bien plus tard que son protagoniste
«Quand j’ai commencé à lire des Stephen King
Un genre de mouvement où j’étais moins tourné sur moi-même
Il y avait quelque chose qui voulait exploser
Mais l’écriture est venue plusieurs années après dans ma vie.»
Avant de bifurquer vers le monde des lettres
et de s’y découvrir une passion certaine pour l’écriture
«Il y a eu un genre de déclic à la fin vingtaine
Quand j’ai publié mes premiers poèmes en revue
c’est le territoire que j’avais hâte de trouver sans le savoir»
dans une poésie qui visiblement ne le quitte plus depuis
qui avait précédemment publié trois livres de poésie - dont un avec La Peuplade en 2015 -
et qui est désormais éditeur à temps plein
dit avoir beaucoup aimé l’exercice du roman
Ainsi que cette possibilité de se glisser dans d’autres têtes que la sienne
Marc-Antoine Côté est responsable de la section des arts depuis janvier 2024
Diplômé du programme d’Arts et technologie des médias en 2014
il a obtenu un baccalauréat en philosophie lors de son passage à Montréal
Avec sa formule entièrement parlée
le 98.5 Montréal interpelle ses auditeurs par la diversité et l'actualité des sujets traités ainsi que la qualité des analyses et des entrevues menées
Ça va aller loin / Cogeco MédiaAujourd'hui
le Club de lecture qui réunit Luc Ferrandez
Marc-André Coallier et Vanya Filipovic discute du roman Amiante
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Le troisième étage d’une bâtisse du réseau de la santé montréalais a été évacué jusqu’à nouvel ordre en juin dernier
un an après l'effondrement d'un plafond qui a révélé la présence d'amiante qui pose un risque pour une trentaine de travailleurs
Il y a eu de la négligence partout dans ce dossier-là!
porte-parole de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)
«L’équipe est vraiment nerveuse et frustrée
confie un employé sous le couvert de l’anonymat
le troisième étage de la bâtisse CJF Batshaw
a été évacué et demeure fermé jusqu’à nouvel ordre par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.
«Nous comprenons que cette situation peut susciter des inquiétudes
Sachez que toutes les mesures prises visent à garantir votre sécurité»
lit-on dans la lettre du CIUSSS obtenue par Le Journal
Cette annonce fait suite à une intervention de la Commission des normes
«Le plâtre au plafond dans certains locaux est en mauvais état
des morceaux se détachent et sont donc susceptibles de générer de la poussière contenant de l’amiante»
qui juge qu’il y a danger pour la santé des travailleurs
Le bâtiment de 1904 abrite des locaux de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ)
la présence d’amiante est connue sur l’étage depuis un an
Des analyses avaient ensuite montré la présence d’amiante dans le plâtre-ciment du troisième étage
«Tout le monde a continué à travailler là comme si de rien n’était en ne sachant pas qu’il y avait des risques pour leur santé
Je ne peux pas croire que dans le réseau de la santé
l’employeur fait preuve de négligence à ce point.»
le CIUSSS répond que le local avait été fermé «conformément aux procédures»
L'évacuation du bâtiment fait suite à une visite d'un architecte en 2024
Des travaux sont en cours pour réparer le toit et désamianter.
«On réalise à quel point c’est un fiasco total
On dénonce parce qu’on veut s’assurer que ça ne se reproduise plus jamais.»
les tests de la qualité de l’air ont toujours été conformes aux normes de la CNESST
Les employés ont été rencontrés récemment pour leur expliquer les risques reliés à l’amiante
dont le taux est considéré «très faible» par le CIUSSS.
L’amiante a été utilisé comme isolant jusqu’en 1990
Toute exposition à des fibres d’amiante dans l’air
Les symptômes peuvent mttre des années avant d’apparaître
Extraits du rapport de la CNESST du 18 juin 2024
«Des poussières et des débris de matériaux susceptibles de contenir de l’amiante sont observés lors de la visite du 18 juin 2024
«La gestion des poussières est déficiente et aucun moyen de contrôle n’est en place afin de limiter la propagation de celles-ci dans des zones non contaminées.»
«Les travailleurs sur les lieux ne sont pas protégés par un appareil de protection respiratoire adéquat.»
«L’amiante est un cancérigène prouvé chez l’humain qui peut causer des lésions professionnelles telles que l’amiantose
les contrecoups des échecs successifs de relance de son économie
afin de se charger elle-même à l'avenir du réaménagement des friches industrielles qui occupent son territoire
À lire aussi: Québec pourrait perdre 50M$ dans la faillite de Tergeo
À lire aussi: Craintes et suspiscions à Rouyn-Noranda
Après les grandes annonces et les promesses de jours meilleurs
toutes ont fini par fermer et nous ramener à la case départ»
le nouveau nom dont s’est doté Asbestos (amiante en anglais) après la fermeture définitive de la mine Jeffrey
On croit que le temps est venu de faire les choses autrement
de troquer le modèle de développement mono-industriel
pour tenter celui de la diversification et de la pérennité de notre économie.»
Aux prises avec des dettes de quelque 110 M$
dont plus de 80 M$ de créances garanties à Investissement Québec et à Wilmington Trust
un fonds d’investissement privé du Delaware
Tergeo miniraux critiques s’est placée à l’abri de ses créanciers à l’automne 2023
expliquait que le mégaprojet de traitement de résidus miniers (magnésium
silice) – un projet évalué à terme à 1,7 milliard G$ – n’était jamais parvenu à devenir rentable
Les sources de financement se sont mises à manquer et l’entreprise n’a finalement pu obtenir de Québec le bloc énergétique (110 MW) qu’ils convoitaient
la Cour a autorisé le déclenchement d’un processus de mise en vente des actifs de la société
dont un terrain immense de plus de 4,8 millions de mètres carrés de superficie
Ces terrains industriels sont une grande valeur
directeur général adjoint – Développement du territoire
«Au lieu de revendre cet immense terrain et ses 110 millions de tonnes de résidus miniers amiantés qu’il recèle à une seule entreprise
nous proposons un nouveau modèle où 7 à 10 entreprises pourront se partager un même parc industriel et l’accès aux ressources résiduelles qu’ils convoitent
peut-être que certaines finiront par fermer
il en subsistera toujours d’autres pour continuer à nourrir notre économie
c’est par une telle diversification que nous parviendrons à atteindre notre objectif d’un développement pérenne.»
sept groupes ont signifié leur intérêt pour la reprise des actifs de Tergeo
Ceux-ci ont jusqu’à vendredi prochain 16 août pour présenter une proposition finale au contrôleur
refuse de détailler le contenu de sa proposition
Mais elle assure qu’elle sera sérieuse et qu’elle compte déjà sur l’appui de «plusieurs partenaires» (privés et publics)
Dans l’espoir de voir leur proposition se réaliser
elle invite tout de même toutes les entreprises intéressées à les contacter rapidement afin de réunir autour d’elle un maximum d’acteurs
-Marubeni Metals & Minerals 13,6 %
-Autres (plusieurs petits investisseurs) 13,9 %
Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire
Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"En effet
l'organisation a dû verser plus de 60 000 $ à la succession de Ginette Martel
qui a travaillé comme infirmière auxiliaire dans plusieurs établissements de santé entre 1969 et 2009
puisque le Tribunal administratif du travail (TAT) a tranché que Mme Martel est décédée des suites d'une maladie professionnelle liée à l'amiante
Membre de la communauté des Sœurs du Bon Conseil
Ginette Martel a passé de nombreuses années au Foyer de Bagotville
mais a aussi travaillé au Centre hospitalier de Métabetchouan
au Centre de santé et de services sociaux Cléophas-Claveau et a terminé sa carrière à la Villa Saint-Alexis
alors qu’elle était retraitée
elle a commencé à ressentir des douleurs thoraciques
On lui disait d’aller voir le docteur
On n’aimait pas ça parce qu’elle avait eu quand même de la maladie dans sa famille
explique avec émotion son amie et représentante de la communauté des Sœurs du Bon Conseil
La dernière fois qu’on lui a dit
le docteur lui a fait passer des examens et on a vu que c’était un cancer de la plèvre du poumon
Seulement quelques mois après le diagnostic
Mme Martel est morte de cette maladie
Le mésothéliome est une maladie pulmonaire très rare dont le facteur de risque le plus important est l’exposition à l’amiante
d’après l’épidémiologiste et conseiller scientifique pour l’Association des victimes de l’amiante du Québec
où le tabac ne joue pas un rôle et la seule cause connue est l’amiante
une personne sur un million développera un mésothéliome
Il mentionne également que ce ne sont pas toutes les personnes qui sont exposées à la fibre d’amiante qui développeront une maladie dans ce genre
L’amiante se retrouvait dans la plupart des bâtiments construits avant 1980
lors de travaux de rénovation dans ces vieilles bâtisses
des particules de fibre d’amiante se retrouvaient dans l’air et pouvaient se loger sur les poumons des gens qui y étaient exposés
Cela a été le cas de Mme Martel dans les années 1980
Elle travaillait alors dans des établissements où il y avait de nombreux travaux de rénovation
de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a accepté la réclamation de Ginette Martel pour une maladie professionnelle pulmonaire
la CNESST a refusé de verser les indemnités à la succession de Mme Martel
en raison d’un délai dans la production de la réclamation
Cette décision a finalement été infirmée par le TAT
qui a accueilli les contestations de la succession
qui employait Ginette Martel lorsqu'elle était infirmière auxiliaire
a contesté cette décision en affirmant qu'elle n’a pas été exposée à la fibre d’amiante dans le cadre de son travail
La succession a donc dû prouver le contraire devant le TAT
Puisque le mésothéliome se développe de 15 à 40 ans après l’exposition
un défi s’impose pour les gens qui veulent prouver leur exposition
Dès qu’on peut démontrer qu’il y a eu des travaux sur les matériaux qui pouvaient dégager des fibres dans l’air
c’est de faire venir un témoin parce que souvent ce qui arrive c’est que le travailleur ou la travailleuse est décédé
Donc il faut se fier sur quelqu’un d’autre pour prouver ces travaux
Pauline Simard s’est alors souvenue d’un ami de longue date qui travaillait à cette époque au Foyer de Bagotville
qui était ouvrier d’entretien général et de réparation dans cet établissement entre 1977 et 2016
a été déterminant devant le Tribunal administratif du travail
qu’il qualifie même d’amie
Il se rappelle que plusieurs travaux ont eu lieu dans les années 1980 et 1990 dans cet établissement et que les usagers de même que les employés
Il se souvient que les bénéficiaires allaient discuter avec eux lorsqu’ils étaient en train de démolir des murs
La poussière due aux travaux était partout selon lui
Même que quand c’était le temps de dîner
il fallait arrêter 30 minutes avant pour passer un petit peu le balai pour ramasser toute la poussière
Il y a même eu une aile en particulier ou on avait défait les murs et on avait installé des divans et on leur avait dit que c’était leur salon
on travaillait 15 à 20 pieds plus loin et on défaisait le reste du couloir
À la suite de ce témoignage et de ceux d’autres témoins experts interrogés dans la preuve de la succession
le CIUSSS a tenté de démontrer avec des calculs et différentes études que l’exposition à la fibre d’amiante était indirecte et insuffisante pour développer un mésothéliome
Pour le mésothéliome et le cancer pulmonaire
il y a un consensus scientifique international qui dit simplement que le seuil sécuritaire d’exposition sans effet néfaste n’est pas identifié
Donc invoquer l’argument de l’exposition insuffisante ou indirecte ne tient pas la route scientifiquement
Dans sa décision du 16 mars 2023
le Tribunal administratif du travail affirme que l’employeur n’a pas réussi à renverser la présomption et que la travailleuse a été intensément exposée à la fibre d’amiante
pendant des périodes variant de quelques semaines à plusieurs mois
le CIUSSS a affirmé qu’il s’en remettait à la décision du TAT et qu’il ne commenterait pas davantage le dossier
Le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean niait que le cancer de Ginette Martel était lié à son emploi
Ouvrir en mode plein écranEntre 1969 et 2009
Ginette Martel a travaillé comme infirmière auxiliaire dans plusieurs établissements de santé
Photo : Radio-Canada / Gabrielle Morrissette
Les proches d’une ancienne infirmière auxiliaire décédée d’un cancer pulmonaire relié à une exposition à l’amiante ont gagné leur bataille contre son ancien employeur
le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay-Lac-Saint-Jean (CIUSSS)
l'organisation a dû verser plus de 60 000 $ à la succession de Ginette Martel
qui a travaillé comme infirmière auxiliaire dans plusieurs établissements de santé entre 1969 et 2009
puisque le Tribunal administratif du travail (TAT) a tranché que Mme Martel est décédée des suites d'une maladie professionnelle liée à l'amiante
Membre de la communauté des Sœurs du Bon Conseil
Ginette Martel a passé de nombreuses années au Foyer de Bagotville
mais a aussi travaillé au Centre hospitalier de Métabetchouan
au Centre de santé et de services sociaux Cléophas-Claveau et a terminé sa carrière à la Villa Saint-Alexis
elle a commencé à ressentir des douleurs thoraciques
On n’aimait pas ça parce qu’elle avait eu quand même de la maladie dans sa famille
explique avec émotion son amie et représentante de la communauté des Sœurs du Bon Conseil
le docteur lui a fait passer des examens et on a vu que c’était un cancer de la plèvre du poumon
Ouvrir en mode plein écranPauline Simard était l'amie de Ginette Martel
Elle est soulagée de la décision du tribunal
Seulement quelques mois après le diagnostic
Le mésothéliome est une maladie pulmonaire très rare dont le facteur de risque le plus important est l’exposition à l’amiante
d’après l’épidémiologiste et conseiller scientifique pour l’Association des victimes de l’amiante du Québec
où le tabac ne joue pas un rôle et la seule cause connue est l’amiante
une personne sur un million développera un mésothéliome
Il mentionne également que ce ne sont pas toutes les personnes qui sont exposées à la fibre d’amiante qui développeront une maladie dans ce genre
L’amiante se retrouvait dans la plupart des bâtiments construits avant 1980
lors de travaux de rénovation dans ces vieilles bâtisses
des particules de fibre d’amiante se retrouvaient dans l’air et pouvaient se loger sur les poumons des gens qui y étaient exposés
Cela a été le cas de Mme Martel dans les années 1980
Elle travaillait alors dans des établissements où il y avait de nombreux travaux de rénovation
de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a accepté la réclamation de Ginette Martel pour une maladie professionnelle pulmonaire
la CNESST a refusé de verser les indemnités à la succession de Mme Martel
en raison d’un délai dans la production de la réclamation
Cette décision a finalement été infirmée par le TAT
est décédée d’un mésothéliome en janvier 2017
qui employait Ginette Martel lorsqu'elle était infirmière auxiliaire
a contesté cette décision en affirmant qu'elle n’a pas été exposée à la fibre d’amiante dans le cadre de son travail
La succession a donc dû prouver le contraire devant le TAT
Puisque le mésothéliome se développe de 15 à 40 ans après l’exposition
un défi s’impose pour les gens qui veulent prouver leur exposition
Dès qu’on peut démontrer qu’il y a eu des travaux sur les matériaux qui pouvaient dégager des fibres dans l’air
c’est de faire venir un témoin parce que souvent ce qui arrive c’est que le travailleur ou la travailleuse est décédé
Donc il faut se fier sur quelqu’un d’autre pour prouver ces travaux
Pauline Simard s’est alors souvenue d’un ami de longue date qui travaillait à cette époque au Foyer de Bagotville
qui était ouvrier d’entretien général et de réparation dans cet établissement entre 1977 et 2016
a été déterminant devant le Tribunal administratif du travail
Il se rappelle que plusieurs travaux ont eu lieu dans les années 1980 et 1990 dans cet établissement et que les usagers de même que les employés
Il se souvient que les bénéficiaires allaient discuter avec eux lorsqu’ils étaient en train de démolir des murs
La poussière due aux travaux était partout selon lui
il fallait arrêter 30 minutes avant pour passer un petit peu le balai pour ramasser toute la poussière
Il y a même eu une aile en particulier ou on avait défait les murs et on avait installé des divans et on leur avait dit que c’était leur salon
on travaillait 15 à 20 pieds plus loin et on défaisait le reste du couloir
Ouvrir en mode plein écranMichel Tremblay était ouvrier au Foyer de Bagotville
à la même époque où Ginette Martel y travaillait
À la suite de ce témoignage et de ceux d’autres témoins experts interrogés dans la preuve de la succession
le CIUSSS a tenté de démontrer avec des calculs et différentes études que l’exposition à la fibre d’amiante était indirecte et insuffisante pour développer un mésothéliome
Pour le mésothéliome et le cancer pulmonaire
il y a un consensus scientifique international qui dit simplement que le seuil sécuritaire d’exposition sans effet néfaste n’est pas identifié
Donc invoquer l’argument de l’exposition insuffisante ou indirecte ne tient pas la route scientifiquement
le Tribunal administratif du travail affirme que l’employeur n’a pas réussi à renverser la présomption et que la travailleuse a été intensément exposée à la fibre d’amiante
pendant des périodes variant de quelques semaines à plusieurs mois
le CIUSSS a affirmé qu’il s’en remettait à la décision du TAT et qu’il ne commenterait pas davantage le dossier
Chargement en coursInfolettre ICI Saguenay–Lac-Saint-JeanUne fois par jour
Les 1400 élèves de l’école secondaire Horizon Jeunesse à Laval
devront patienter pour une durée indéterminée dans un autre établissement scolaire puisqu’ils ne pourront finalement pas regagner leurs locaux à la mi-octobre
• À lire aussi: École de Laval contaminée à l’amiante: deux écoles devront se partager les salles de classe et les horaires
«Nous ne sommes pas en mesure de vous confirmer aujourd’hui la date prévue de retour
il pourrait être envisageable que l’école Horizon Jeunesse ne puisse pas réouvrir ses portes avant au moins la fin du mois de novembre»
indique-t-on dans un courriel envoyé mercredi après-midi aux parents de l’établissement scolaire situé dans le quartier Auteuil
Selon l’échéancier qui avait été présenté à la rentrée
les adolescents auraient dû pouvoir retourner à leur école vers la mi-octobre
La présence d’amiante était déjà connue dans l’école qui faisait l’objet de travaux depuis plusieurs mois
L’activation accidentelle d’un système d’aération aurait dispersé la substance toxique dans le bâtiment
Des travaux de décontamination sont donc en cours sept jours sur sept depuis le 31 août dernier
Mais les embûches se sont depuis accumulées sur le chantier
«Des équipements importants et essentiels des systèmes mécaniques qui ne peuvent être décontaminés doivent être remplacés» et «des enjeux liés aux travaux en hauteur sont survenus dans la décontamination de l’amphithéâtre»
selon la direction de l’école Horizon Jeunesse
Des murs devront également être replâtrés en raison du retrait de certains équipements
les élèves de l’école ont été déplacés dans un autre établissement scolaire situé à 25 minutes de route
Les élèves de l’École d’éducation internationale de Laval sont donc scolarisés en matinée
tandis que ceux de l’école Horizon Jeunesse le sont en après-midi
Les journées sont dorénavant composées de quatre périodes de 60 minutes
La première série de tests demandée par le Centre de services scolaire de Laval (CSSL) n’a pas permis de confirmer la présence ou non d’amiante au sein de l’école Horizon Jeunesse.
Les résultats des tests ainsi que les scénarios possibles pour la rentrée scolaire ont été présentés aux parents d’élèves
la deuxième séquence d’examens sera complétée et le CSSL devrait être en mesure de décrire en plus amples détails les prochaines étapes
nous ne pouvons pas confirmer qu’il y a eu dispersion de fibres d’amiante ou d’exposition
Dès que les résultats des analyses seront reçus
les divers chantiers pourront poursuivre leur cours à l’école secondaire
Ces travaux ont plusieurs visées: le désamiantage de l’établissement scolaire
la mise à niveau des laboratoires scientifiques
la réfection du gymnase et la création de nouveaux espaces dans les anciens locaux occupés par l’édifice Métallurgie annexé à l’école
Les nouveaux espaces inclus un lieu de rassemblement
un salon du personnel réaménagé ainsi que des locaux de classes
L’échéance prévue pour ces rénovations est la semaine du 9 septembre
La solution envisagée par le CSSL est de mettre en place une journée pédagogique le mardi 3 septembre
puis de débuter l’accueil des élèves et l’offre de services pédagogiques dans les jours suivants
Si les tests confirment présence d’amiante
un nettoyage puis une décontamination complète des lieux devront être effectués
en plus de compléter les chantiers de construction
De nouveaux tests de qualité d’air seront faits afin de confirmer que l’endroit est sécuritaire pour le personnel et les élèves
Toutes ces démarches devraient être terminées d’ici la mi-octobre
avec la possibilité d’utiliser les modulaires dès la semaine du 9 septembre
Ce scénario impliquerait une relocalisation des étudiant.e.s
telles que la disponibilité des espaces et du transport scolaire et la gestion des horaires
Ce matin était organisée une rencontre entre le romancier et des jeunes d'un lycée de la banlieue de Paris qui ont lu son livre. Cette rencontre entre les deux univers, celui de l’auteur québécois et celui de ces jeunes, a intrigué notre équipe. Madeleine Blais-Morin s’entretient avec Sébastien Dulude ainsi qu’avec Aurélia Courtial, professeure de français du Lycée Pablo Picasso, à Fontenay sous Bois, en banlieue de Paris, qui a amené ses élèves à découvrir le roman.
Appli Radio-Canada OHdioTout un monde à écouter, partout où vous allez.
le premier roman du Québécois Sébastien Dulude
se retrouve sur la liste des 11 livres sélectionnés pour le Prix littéraire du quotidien Le Monde
où il participe au festival littéraire America
un événement qui réunit des autrices et auteurs nord-américains et européens.
Ce matin était organisée une rencontre entre le romancier et des jeunes d'un lycée de la banlieue de Paris qui ont lu son livre
celui de l’auteur québécois et celui de ces jeunes
Madeleine Blais-Morin s’entretient avec Sébastien Dulude ainsi qu’avec Aurélia Courtial
professeure de français du Lycée Pablo Picasso
qui a amené ses élèves à découvrir le roman
Après neuf jours de délai en raison d’une contamination à l’amiante
les élèves de l’école secondaire Horizon Jeunesse ont eu leur première journée de cours de l’année 2024-2025 le mardi 10 septembre
à l’École d’éducation internationale de Laval (ÉEIL)
Bien que les tests préliminaires n’avaient pu confirmer la présence d’amiante au sein de l’établissement scolaire
la seconde série de tests certifie que des fibres d’amiante ont été retrouvées dans l’école et qu’une décontamination est requise
Ces mesures empêchent donc les 1400 élèves inscrits à la polyvalente du quartier Auteuil et l’ensemble du personnel scolaire d’accéder à leurs classes régulières jusqu’à la mi-octobre
à l’exception des élèves en classes SAS et soutien langagier qui sont scolarisés dans les maisons-classes de l’école Horizon Jeunesse
«Les travaux de décontamination se déroulent selon l’échéancier prévu et nous n’anticipons pas de retard pour l’instant
a affirmé le Centre de services scolaire de Laval (CSSL) aux parents
Il s’agit toutefois d’une situation évolutive.»
les adolescent.e.s seront scolarisés à l’ÉEIL
La solution sélectionnée par le CSSL permet aux étudiant.e.s des deux écoles secondaires de recevoir leurs services éducatifs au sein du même établissement
Les élèves de l’ÉEIL sont à l’école l’avant-midi et ceux d’Horizon Jeunesse prennent la relève en après-midi
les cours sont répartis en 4 périodes de 60 minutes plutôt que les 75 minutes habituelles
Le temps des pauses et du dîner sont également réduits
cette façon de faire a été possible grâce à une dérogation octroyée par le ministère de l’Éducation
des services éducatifs additionnels virtuels sont offerts à tous les élèves concernés depuis la semaine du 2 septembre
Je ne souhaite pas revivre cette situation
[…] J’ai l’impression que les besoins des élèves et des parents n’ont pas été suffisamment pris en compte
d’autres parents sont d’avis que ces mesures temporaires pourraient avoir du positif pour les jeunes et les familles qui sont touchés
«Il faut avoir confiance en nos enfants et en leur capacité d’adaptation
précisant que son fils est enthousiaste à l’idée de se lever à l’heure qu’il veut
C’est la meilleure façon d’apprendre à nos enfants la résilience
Je crois qu’il y a du positif malgré tout dans cette situation et que cela renforcera les liens entre les jeunes et le personnel de l’école.»
Une partie des 1400 élèves de l’école secondaire Horizon Jeunesse à Laval
seront finalement déplacés dans un autre établissement scolaire
où ils devront partager l’espace et l’horaire d’autres écoliers pendant plusieurs semaines
«Chaque journée de cours devra être divisée en deux: les élèves de l’École d’éducation internationale de Laval (ÉÉIL) seront scolarisés tous les avant-midis
alors que les élèves de l’école Horizon Jeunesse (ÉHJ) recevront leurs apprentissages les après-midis»
peut-on lire dans un courriel envoyé mercredi soir par la direction de l’ÉHJ aux parents d’élèves
présidente du Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL-FAE)
les élèves auront donc quatre périodes de 60 minutes
plutôt que quatre périodes de 75 minutes
«Le Centre de services scolaire a dû demander une dérogation au ministère de l’Éducation pour diminuer les services pédagogiques pour les semaines de cohabitation pour les deux écoles»
Les cours devraient donc commencer à 7h35 et finir à 12h15 pour l’ÉÉIL
tandis que ceux d’Horizon Jeunesse seront dispensés de 12h30 à 17h30
Le CSSDL n’a pas confirmé ces informations à l’heure d’écrire ces lignes
«Ce n’est pas la meilleure solution de partager une école
mais c’est certainement moins pire que d’être en enseignement à distance»
Plusieurs parents déplorent par ailleurs ne pas encore avoir eu ces informations
considérée comme étant la meilleure option par le syndicat et le Centre de services scolaire de Laval (CSSDL)
ne fait pas que des heureux du côté des parents d’élèves des établissements concernés
Ils dénoncent un manque de transparence de la part de la CSSDL
«Nous n’avons jamais été consultés dans cette décision alors que ça nous concerne
le courriel reçu mercredi soir a été une réelle surprise
«Ça va être une grosse réorganisation et pour le moment on manque de réponses
on espère que ça ne va pas nuire à nos enfants»
qui comprend toutefois qu’il fallait trouver une solution pour les élèves d’Horizon Jeunesse
Pour des parents d’élèves allant à cette dernière
la décision ne fait pas non plus l’unanimité
surtout que l’école de remplacement est située à 25 minutes de route
mais au moins ils ont trouvé une solution pour que l’école soit en présentiel»
dont le fils avait hâte de retourner en classe
Nous sommes un syndicat fier de lutter pour vous
Nous appuyons des hommes et femmes politiques – quel que soit le parti auquel ils sont affiliés – et des politiques qui protègent et valorisent le travail des pompiers et pompières et des travailleurs et travailleuses des services médicaux d’urgence et de secours aux États-Unis et au Canada
RIEN n’est plus important que la santé et la sécurité de nos membres
C’est pourquoi nous continuons à établir des services et des programmes qui sont largement reconnus et imités par d’autres organisations
Nos membres sont des travailleurs et travailleuses spécialisés très qualifiés
Les programmes de formation de l’AIP les sensibilisent à notre mission commune de rendre leur travail dangereux plus sécuritaire – pour eux
pour leurs collègues de travail et pour les personnes qu’ils protègent
Accédez à notre catalogue de cours et à votre tableau de bord de formation personnalisé
Le rassemblement au pied du Monument commémoratif aux pompiers est un événement annuel qui honore la mémoire de nos confrères et consœurs qui ont fait le sacrifice ultime dans l’exercice de leurs fonctions
Le Monument commémoratif est situé à Colorado Springs
et accueille une cérémonie solennelle en septembre chaque année
L’interdiction de l’amiante cancérogène est la première règle à être finalisée en vertu des modifications apportées en 2016 à la Loi sur le contrôle des substances toxiques
plus de 300 tonnes d’amiante chrysotile brut ont été importées aux États-Unis
« Toute exposition à l’amiante expose les pompiers à un risque extrêmement élevé de développer un cancer »
a déclaré le président général Edward Kelly
« Ce nouveau règlement fait en sorte que les pompiers qui protègent les points d’entrée et les routes environnantes ne seront pas forcés de subir des expositions à l’un des cancérogènes les plus puissants
Cette interdiction est essentielle dans notre guerre contre l’amiante et toutes les causes du cancer des pompiers
L’Asbestos Disease Awareness Organization (ADAO) et l’AIP collaborent depuis longtemps sur les moyens de protéger les pompiers et les communautés qu’ils servent des dangers de l’amiante
l’ADAO et l’AIP ont co-lancé une campagne cruciale à Times Square
plaidant pour le Alan Reinstein Ban Asbestos Now Act
la vente et la distribution de toutes les formes d’amiante
a salué l’initiative de l’EPA pour la sécurité des travailleurs tout en exhortant à prendre des mesures rapides contre d’autres menaces liées à l’amiante
« Bien qu’il s’agisse d’un pas en avant critique
cela n’élimine pas tous les types de fibres d’amiante et ne constitue que la première moitié des plans de l’EPA pour traiter les expositions des travailleurs à l’amiante
y compris des dizaines de milliers de travailleurs – de nombreux pompiers
travailleurs de la construction et de la fabrication – exposés à l’amiante « hérité » dans les vieux bâtiments et infrastructures »
L’ADAO a abordé l’interdiction comme un pas en avant historique
mais a déclaré que la portée limitée de la règle ne protégera pas pleinement les Américains
« Les utilisateurs d’amiante brut et de blocs de freins et de joints contenant de l’amiante dans les secteurs du chlore-alcali
des produits chimiques et du raffinage devront enfin passer à la technologie sans amiante
mais nous sommes alarmés par le fait que la règle permet une période de transition inutilement longue et crée des délais de conformité incohérents pour certains utilisateurs d’amiante
ce qui permettra à l’exposition dangereuse à l’amiante chrysotile de se poursuivre pendant des années à venir
L’AIP et l’ADAO restent déterminées à travailler à l’adoption de la Loi Alan Reinstein sur l’interdiction de l’amiante maintenant
La loi interdirait les six fibres d’amiante cancérigènes afin de réduire les risques futurs pour la santé
a témoigné devant le Sénat sur la nécessité de protéger les pompiers en interdisant l’amiante
Le risque des pompiers est d’autant plus évident qu’ils sont plus de deux fois plus susceptibles que la personne moyenne de développer des cancers liés à l’amiante
couramment utilisé dans les garnitures de frein
les joints d’étanchéité et les procédés industriels comme la production d’eau de Javel
est depuis longtemps lié à de graves dangers pour la santé
plus de 300 tonnes d’amiante chrysotile brut étaient importantes aux États-Unis – principalement par le biais de ports situés à Los Angeles et le long de la côte du golfe du Mexique
Les pompiers qui protègent ces ports et les routes avoisinantes où l’amiante est transporté sont particulièrement vulnérables à l’exposition à l’amiante
Des données récentes des Centers for Disease Control and Prevention soulignent le bilan stupéfiant des maladies liées à l’amiante
faisant 40 000 morts aux États-Unis chaque année
plus d’un million d’Américains sont morts de maladies évitables causées par l’amiante
l’un des principaux parrains de la loi Alan Reinstein Ban Asbestos Now Act
a publié une déclaration en ligne disant : « Il est plus que temps pour les États-Unis d’interdire l’amiante
J’ai passé des années à plaider pour l’interdiction de l’amiante et je suis reconnaissant des mesures que l’EPA prend aujourd’hui pour finaliser sa règle d’interdiction de l’importation et de l’utilisation de l’amiante chrysotile
L’Agence de protection de l’environnement a déclaré qu’elle évaluait les fibres d’amiante
en plus des utilisations héritées et de l’élimination associée du chrysotile et du talc contenant de l’amiante
dans le cadre de la deuxième phase de l’évaluation des risques liés à l’amiante
qui devrait être publiée d’ici la fin de l’année
L’AIP encourage ses membres à se joindre à la lutte en demandant à leurs membres du Congrès d’agir immédiatement sur cette législation : https://www.votervoice.net/IAFF/Campaigns/107902/Respond
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M O I S D E L' O U Ï E E T D E L A C O M M U N I C A T I O N >>>
Montréal – C’est lors d’une visite du comité paritaire en santé et sécurité du travail (CPSST) que l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) a pu prendre connaissance – au grand dam de l’employeur – d’une saga sidérante
un plafond s’est effondré au 6 rue Weredale Park
laissant tout juste le temps à une employée de sortir sans être blessée
Si le local sinistré (L310) a été condamné
rien n’a été fait avant le mois de juin 2024
lorsqu'une inspectrice de la CNESST a jugé qu'il y avait un danger pour la santé et la sécurité des personnes travaillant sur cet étage en raison de la présence d'amiante dans les matériaux en mauvais état et de la présence de poussière susceptible d’en contenir
L’employeur n’a cependant pas jugé utile d’en aviser les personnes qui travaillaient dans ce bâtiment
Un cocktail détonnant de négligence et de dissimulationUne firme avait pourtant été mandatée quelques jours après l’effondrement et avait confirmé la présence d’amiante dans les matériaux du plafond de l’étage concerné
Elle recommandait d’effectuer des travaux de désamiantage et de restauration complète du plafond dans les locaux 310 et 314
selon une procédure de travail « amiante risque élevé »
en plus de procéder à une inspection visuelle sur tout l’étage afin de déterminer si d’autres interventions devaient être priorisées
lorsque des infiltrations d’eau par le toit se sont produites au 3e étage en novembre dernier
aucune mesure n’a été prise pour retirer les matériaux mouillés alors que le Protocole de New York recommande de le faire dans un délai maximal de 48 heures pour éviter des risques sanitaires accrus
« C’est quand même ahurissant de faire preuve d’une telle négligence! »
représentante nationale de l’APTS pour le CIUSSS de l’Ouest-de-l’île-de-Montréal. « On parle d’amiante
C’est de notoriété publique qu’il s’agit un matériau toxique qui peut provoquer des maladies respiratoires graves allant jusqu’au cancer »
À cette insouciance flagrante s’ajoutent des tentatives répétées de dissimulation
« Des représentant·e·s de l’employeur étaient au courant de la situation et ont tenté de la cacher
Ça s’est notamment vu quand des gestionnaires ont dit à leurs salarié·e·s qu’il·elle·s pouvaient retourner faire leurs boîtes en toute sécurité après que certains locaux aient enfin été condamnés à la fin mai 2024 alors que ce n’était de toute évidence pas le cas
les risques de la présence d’amiante n’avaient pas été communiqués à plusieurs niveaux »
Ce n’est d’ailleurs que le 26 juin dernier que l’employeur a avisé les personnes salariées qui travaillaient dans ce bâtiment de leur possible exposition à l’amiante
elles rencontraient enfin une infirmière et deux hygiénistes du travail de la Direction régionale de la Santé publique de Montréal pour être informées des risques encourus
À ceux-ci s’ajoutent un stress important chez les travailleur·se·s
qui se sont senti·e·s particulièrement démuni·e·s face à cette incertitude prolongée
Josée Asselin ne se contentera de rien de moins de la part du CIUSSS de l’Ouest-de-l'Île-de-Montréal
L’APTS suivra le dossier de près et compte bien s’assurer qu’aucun réaménagement sur le site n’aura lieu tant que la CNESST n’aura pas confirmé la sécurité des lieux
Elle s’attend également à ce que le registre de l’amiante - qui n’avait pas été mis à jour depuis 2007 - le soit dorénavant tous les deux ans
en conformité avec le Règlement sur la santé et la sécurité du travail
l’APTS estime que l’heure est à la reddition de comptes et analyse ses recours pour faire la lumière sur les agissements de l’employeur
« C’est inacceptable que des personnes aient agi de manière aussi irresponsable et opaque alors que la santé et la sécurité de plusieurs dizaines de travailleur·se·s étaient possiblement en jeu
Nos membres et leurs collègues ne peuvent avoir traversé cela et que ça se reproduise
À propos de l’APTSL’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) regroupe et représente plus de 65 000 membres
dont plus de 2500 dans l’Ouest de l’Île de Montréal
qui jouent un rôle indispensable au bon fonctionnement des établissements du réseau
Nos gens offrent une multitude de services en matière de diagnostic
d’intervention psychosociale et de soutien clinique et de prévention
autant de services qui s’adressent à l’ensemble de la population
1111, rue Saint-Charles Ouest, 12e étage, Longueuil, QC J4K 5G4
1305, boul. Lebourgneuf, Bureau 200, Québec QC G2K 2E4
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