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Pour une raison encore inconnue, il y a un automobiliste qui circule en direction de Chicoutimi qui ne voit pas le fardier et entre en collision avec ce dernier, explique Luc Tardif, le porte-parole de la police de Saguenay. Il précise que le conducteur de la voiture était un chauffeur de taxi.
Le Service de police de Saguenay a complètement interrompu le trafic dans les deux directions près du commerce La maison du trophée pour intervenir adéquatement sur les lieux en matinée. La circulation a pu reprendre peu après 9 h 30.
Les agents recommandaient aux automobilistes d’emprunter d’autres voies de circulation pour éviter le secteur, dont l’autoroute 70.
Passionnée de politique, d'art et de sport, Vicky Boutin a travaillé à Edmonton, Régina et Montréal. De retour dans sa région natale depuis 2006, son intérêt pour la photo donne une couleur aux projets qu'elle réalise.
Ouvrir en mode plein écranLa voiture a percuté de plein fouet le camion, au milieu de la chaussée.
Vicky BoutinPublié le 25 février à 7 h 13 HAEMis à jour le 25 février à 9 h 55 HAEÉcouter l’article | 2 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Une collision entre un fardier et une voiture est survenue vers 5 h 45 mardi matin sur le boulevard Grande-Baie Nord, dans l’arrondissement de La Baie. Le conducteur de l'automobile a été blessé gravement, mais sa vie n'est plus en danger.
Le camion était en train de reculer dans l'entrée d'une résidence et se trouvait perpendiculaire à la voie de circulation lorsque le violent impact s’est produit.
Pour une raison encore inconnue, il y a un automobiliste qui circule en direction de Chicoutimi qui ne voit pas le fardier et entre en collision avec ce dernier, explique Luc Tardif, le porte-parole de la police de Saguenay. Il précise que le conducteur de la voiture était un chauffeur de taxi.
Ouvrir en mode plein écranL'impact avec la remorque a été violent.
Le Service de police de Saguenay a complètement interrompu le trafic dans les deux directions près du commerce La maison du trophée pour intervenir adéquatement sur les lieux en matinée. La circulation a pu reprendre peu après 9 h 30.
Les agents recommandaient aux automobilistes d’emprunter d’autres voies de circulation pour éviter le secteur, dont l’autoroute 70.
Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié hier à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Politique provinciale. Danielle Smith promet un référendum en 2026. Publié hier à 21 h 33 HAE Danielle Smith promet un référendum en 2026La question du séparatisme pourrait y figurer
Élections fédérales Canada 2025. Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaire. Publié hier à 19 h 41 HAE Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaireÉlections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
Politique fédérale. Don Davies choisi comme chef intérimaire du NPD. Publié à 0 h 50 HAE Don Davies choisi comme chef intérimaire du NPDLe parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
Donald Trump, président des États-Unis. Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada. Publié hier à 15 h 12 HAE Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le CanadaLe président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Chargement en coursInfolettre ICI Saguenay–Lac-Saint-JeanUne fois par jour
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Le camion était en train de reculer dans l'entrée d'une résidence et se trouvait perpendiculaire à la voie de circulation lorsque le violent impact s’est produit
il y a un automobiliste qui circule en direction de Chicoutimi qui ne voit pas le fardier et entre en collision avec ce dernier
Il précise que le conducteur de la voiture était un chauffeur de taxi
Le Service de police de Saguenay a complètement interrompu le trafic dans les deux directions près du commerce La maison du trophée pour intervenir adéquatement sur les lieux en matinée
La circulation a pu reprendre peu après 9 h 30
Les agents recommandaient aux automobilistes d’emprunter d’autres voies de circulation pour éviter le secteur
Vicky Boutin a travaillé à Edmonton
De retour dans sa région natale depuis 2006
son intérêt pour la photo donne une couleur aux projets qu'elle réalise
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
La question du séparatisme pourrait y figurer
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
Le parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Une collision entre un fardier et une voiture est survenue vers 5 h 45 mardi matin sur le boulevard Grande-Baie Nord
Le conducteur de l'automobile a été blessé gravement
St-Gelais/Le Quotidien) Une partie du boulevard Grande Baie est fermée à la circulation
en raison d’une collision importante entre une voiture et un fardier qui a fait un blessé grave
La police demande aux citoyens d’éviter le secteur.L’événement s’est produit mardi matin
c’est que le conducteur du fardier a fait une manœuvre dans l’entrée privée d’une maison
il s’est retrouvé en travers de la route et une voiture qui circulait n’a jamais vu le camion»
a mentionné le porte-parole du Service de police de Saguenay (SPS)
Le conducteur du véhicule a été transporté au centre hospitalier pour y soigner des blessures graves
La portion de la route a été fermée à la circulation dans les deux directions
Cette portion de la route a été fermée dans les deux directions pendant quelques heures en matinée
La circulation a pu reprendre en alternance
Le ministère de l’Environnement doit envoyer une équipe pour vérifier qu’il n’y a pas eu de déversement d’hydrocarbures à la suite de la collision
le SPS a reçu l’appel d’une citoyenne qui signalait une conduite erratique sur le boulevard Saint-Paul
Selon le témoignage qu’elle a transmis aux policiers
aurait grillé au moins deux feux rouges et aurait manqué de causer un accident
Les policiers ont intercepté le conducteur à proximité du restaurant La Bonne Patate
a été arrêté pour conduite avec capacités affaiblies par l’alcool
Une fois arrivé au poste de police de Chicoutimi
il aurait soufflé plus du double de la limite permise
Il a été libéré avec citation à comparaître devant le tribunal
Solveig Beaupuy s'est installée à Saguenay pour exercer le journalisme
un métier qui lui permet de découvrir la région tout en travaillant
Elle fait partie de l'équipe du Quotidien depuis 2021
«Le conducteur du véhicule n'aurait pas vu le fardier pour des raisons qu'on ignore encore»
Une importante collision est survenue tôt mardi matin
Un secteur routier a été complètement fermé à la circulation pendant plusieurs heures
L'accident entre un fardier et une voiture a eu lieu au niveau du 3725 boulevard de la Grande Baie Nord
L'automobiliste a été transporté dans un centre hospitalier pou y soigner des blessures
Selon les informations du Service de police de Saguenay
la collision est survenue lorsque le conducteur du véhicule lourd servant à transporter du bois faisait une manoeuvre pour stationner dans sa résidence
«Le camion-remorque était perpendiculaire à la voie de la circulation lorsqu'il est entré en collision avec un autre véhicule qui circulait sur le boulevard en direction de Chicoutimi»
«Le conducteur du véhicule n'aurait pas vu le fardier pour des raisons qu'on ignore encore.»
Une section de la route avait été complètement fermée dans les deux directions
La circulation a pu reprendre en milieu de matinée
le Service de police de Saguenay avait demandé à la population d'éviter le secteur et d’utiliser les voies alternatives
Un automobiliste a été grièvement blessé après avoir percuté un camion-remorque qui se trouvait perpendiculaire à la route dans le secteur de La Baie
La collision est survenue vers 5h45 sur le boulevard de la Grande-Baie Nord
Le camionneur a alors effectué une manœuvre pour reculer dans son entrée privée
Mais alors qu’il se trouvait perpendiculaire à la route
un véhicule qui circulait sur la même route s’est écrasé contre sa remorque
«Le conducteur a été transporté d’urgence au centre hospitalier
porte-parole du Service de police de Saguenay (SPS)
L’état de l’automobiliste s’est finalement stabilisé quelques heures après l’impact
le camionneur n’a souffert d’aucune blessure sérieuse
Le tronçon de route impliqué dans cet événement a été complètement fermé à la circulation
L’entrave s’est toutefois terminée vers 9h45
Comme on ne craint plus pour la vie de la victime et qu’il ne semble pas y avoir d’incidence criminelle
le corps de police ne déploiera pas d’enquêteur en scène de collision sur place
Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire
Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP
Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation
L'athlète baie-comois Vincent Roberge Poitras a comme objectif de participer aux juniors mondiaux en 2025
a une fois de plus prouvé qu’il est l’un des espoirs les plus prometteurs du judo canadien
Il souhaite que son année 2025 se dessine par une médaille aux championnats mondiaux juniors
une étape primordiale pour toucher à son rêve olympique
De retour d’une tournée dans l’Ouest canadien
où il a participé aux tournois du Pacifique International et d’Edmonton International 2025
l’athlète rentre chez lui avec quatre médailles en poche
Ces tournois qui se sont déroulés du 27 février au 10 mars 2025
regroupent des judokas à l’échelle internationale
Ils font partie du circuit national de Judo Canada et permettent aux compétiteurs juniors et seniors d’accumuler des points précieux pour le classement national
Roberge-Poitras grimpe à nouveau dans la hiérarchie nationale et vise une participation aux championnats du monde juniors en 2025
« Mon objectif était clair : remporter au moins une médaille d’or en senior et j’ai réussi »
Même si l’athlète de 18 ans est satisfait
il dit connaître les erreurs qu’il a commises et désire s’améliorer
Lors du tournoi du Pacifique International
le Baie-Comois s’est illustré en terminant troisième chez les moins de 21 ans (U21) et premier dans la catégorie senior
il a décroché la médaille d’or en U21 et une troisième place chez les seniors
J’ai fait une erreur en demi-finale à Edmonton
Ces résultats renforcent sa position parmi l’élite canadienne et
il pourrait désormais figurer au deuxième rang national dans sa catégorie
Une telle progression lui ouvre la porte à des compétitions internationales majeures
où il espère aller cet été et se qualifier pour les championnats du monde juniors en y décrochant une médaille
Vincent Roberge-Poitras a aussi les yeux rivés sur les compétitions seniors et
« J’ai déjà fait quelques points pour la qualification olympique
mais ce n’est pas encore suffisant »
« Mon but est de faire un podium en Europe pour être envoyé sur des tournois seniors internationaux et commencer sérieusement la course aux JO »
le Nord-Côtier n’oublie pas ses racines
il revient à Baie-Comeau et s’implique auprès du Club de judo local
où il a fait ses premiers pas sous la direction de Sensei Robin Gagné
« C’est l’un des meilleurs clubs de judo au Québec et Robin Gagné a formé de nombreux athlètes et m’a énormément aidé à atteindre ce niveau »
j’essaie de donner des conseils aux jeunes et de partager mon expérience
Samuel Roberge-Poitras et Machiel Talbot du Club de judo de Baie-Comeau ont aussi participé à ces tournois ainsi qu’au camp d’entrainement concentré sur les techniques de combats lors de cet évènement national
Consultez l'édition papier de la semaine - 30 avril 2025
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La petite municipalité de Baie-Johan-Beetz
nichée aux abords du Golfe du Saint-Laurent
Elle se situe à 300 kilomètres à l’est de Sept-Îles et à 90 kilomètres à l’ouest de Natashquan
autrefois connu sous le nom de Piashtibaie
a été rebaptisé au début du XXe siècle en hommage à Johan Beetz
un médecin et naturaliste belge qui a grandement contribué au développement local
L’un des joyaux architecturaux de la municipalité est sans conteste la maison Johan-Beetz
qui est également classée comme immeuble patrimonial
se distingue par son toit mansardé rouge et sa galerie ceinturant trois côtés de la maison
Elle est perchée sur les rochers et offre une vue imprenable sur le Saint-Laurent et sur l’embouchure de la Rivière Piashti
Sébastien Lécuyer est maire de Baie-Johan-Beetz depuis janvier dernier
il a lancé un projet de prêt-à-manger à la coopérative d’alimentation Les choix de Marguerite
répondant ainsi au besoin de service de proximité dans le village sans restaurant
Depuis son retour dans sa région natale il y a quatre ans
il travaille également dans le milieu de l’éducation comme enseignant
Il trouve important de développer ses compétences en fonction des besoins de sa communauté
l’histoire de Baie-Johan-Beetz a été marquée par l’autonomie et la solidarité de ses habitants
notamment durant les années sans accès routier
La route 138 est seulement accessible depuis les années 90
Le maire souligne également la richesse artistique du village
dans lequel environ 80 % de la population s’adonne aux arts visuels
Les visiteurs peuvent ainsi explorer les ateliers d’artistes comme Chantal Harvey
spécialiste en gravure ou le sculpteur Alain Landry
Les amateurs de plein air peuvent emprunter le sentier cyclable Pierre qui roule
d’où l’on peut faire une randonnée à pied ou en vélo
à partir du kilomètre 1 288 de la route 138
Ce sentier mène à la mer et aux anciennes installations de la mine Spar Mica
On y retrouve une belle diversité géologique
feldspath et quartz font partie du granite
le village a longtemps été surnommé la « Bijouterie de la Côte-Nord »
construit sur du granite vieux d’environ 1 à 1,5 milliard d’années
situé au kilomètre 1 292 de la route 138
ce secteur a été revitalisé en 2015 par le centre d’artistes autogéré
qui a installé des œuvres d’art in situ
Les passionnés d’ornithologie apprécieront le sentier entre les rivières Watshishou et Petite Watshishou
qui traversent un refuge d’oiseaux migrateurs et offrent de magnifiques vues sur le Saint-Laurent
commence par une nuit au camping municipal
suivie d’un pique-nique au kiosque d’observation de la promenade des amoureux
Les repas préparés avec soin par les employés de la coopérative Les choix de Marguerite ont la côte
La vue panoramique sur le village et ses environs ajoute une touche de magie à tous les moments uniques qui y sont vécus
Sébastien ne cache pas son ambition de voir de nouveaux résidents s’établir à Baie-Johan-Beetz pour contribuer à la vitalité de cette petite communauté
Pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur la vie touristique de la communauté
le guide du visiteur est disponible sur le site web de la municipalité
Baie-Johan-Beetz est une destination de choix pour les passionnés de la nature et les amateurs d’art
et promet une expérience enrichissante et inoubliable
Consultez l'édition de la semaine - 30 avril 2025
Si l’on se base sur les demandes d’informations touristiques et la distribution des guides
la saison estivale s’annonce très prometteuse pour le Nord-du-Québec selon la directrice générale de Tourisme Baie-James
Une saison qui mettra un baume sur les revers vécus en 2023
« Même s’il est encore tôt pour prédire à quoi ressemblera la saison touristique estivale en Jamésie
certaines données nous donnent des indicateurs très positifs
C’est le cas des demandes pour nos guides touristiques qui est passée de 559 pour la période du 1er avril au 7 juin 2023 à plus de 5 600 pour la même période cette année »
mentionne avec le sourire la directrice générale
La région connait un beau momentum selon madame Milord
qui devaient se rendre en Jamésie l’an dernier
ont mentionné vouloir se reprendre cette année
Une excellente nouvelle pour l’industrie touristique de ce vaste territoire
Même constat pour les vues sur les réseaux sociaux de Tourisme Baie-James qui sont passées de 240 000 à plus de 2,2 millions de vues
additionnés à une campagne promotionnelle estivale qui semble porter fruit
pourraient apporter de très belles retombées économiques locales pour cette vaste région
« De plus nous avons de la belle visite ces jours-ci avec la présence du directeur général de l’Association touristique sectorielle Évènements Attractions Québec
qui est présent pour une allocution à l’ouverture du Festival du doré
Il a été présent avec nous du 26 juin au 1er juillet
Sa présence démontre bien l’importance de développer notre industrie touristique qui est en pleine effervescence »
Les touristes qui se rendront dans la région du Nord-du-Québec au cours des prochaines semaines auront le choix parmi les activités qu’ils désirent faire
De nombreux festivals s’y tiendront avec des activités variées pour les visiteurs
Du Festival du doré Baie-James à Chapais (27 juin au 6 juillet) au Festival du cheval de la Baie-James à Villebois (30 aout au 2 septembre) en passant par le Festival en aout de Chibougamau (1er au 4 aout)
le Festival nautique de Lebel-sur-Quévillon (les 3 et 4 aout) et Chapais en fête le 17 aout
Radisson fête également son 50e anniversaire du 26 juillet au 3 aout prochain
une belle occasion d’aller découvrir ce magnifique coin de pays
les nombreux pow-wow qui auront également lieu dans les communautés cries
Un bel exemple de l’engouement touristique : un concours lancé par Tourisme Baie-James est passé de 2 000 inscriptions à plus de 7 500 inscriptions
Vous voulez en savoir plus sur cette belle région
La directrice générale explique que la région ressent un plus grand achalandage que par le passé
« Le défi maintenant c’est d’avoir des statistiques fiables pour établir des données touristiques
Nos établissements hôteliers reçoivent beaucoup de demandes
il y a beaucoup plus de demandes pour les fins de semaine par exemple
» Elle ajoute que le Nord-du-Québec pique beaucoup la curiosité des touristes
« Si j’avais à donner un facteur attractif
c’est la chaleur des gens que l’on rencontre
On ressent ça immédiatement quand on visite le Nord-du-Québec
Quelle est la clientèle qui visite la région
mais aussi beaucoup de familles qui aiment l’écotourisme et l’aventure
Ce sont des gens qui aiment le dépaysement
mais aussi des grands centres urbains comme Québec ou Montréal »
Madame Milord souligne également que son organisation met de l’avant une fois par mois un entrepreneur touristique de la région ce qui permet de le faire rayonner et d’avoir cette proximité entre l’entrepreneur touristique
une nouvelle capsule d’entrepreneur jamésien
est diffusée à chaque mois sur nos réseaux sociaux
La directrice générale ajoute qu’il y a présentement un appel à projets en continu jusqu’au 31 octobre 2024 ou jusqu’à épuisement des fonds dans le cadre de l’Entente de partenariat régional et de transformation numérique en tourisme (EPRTNT)
On invite les promoteurs à soumettre leur projet touristique rapidement
C’est peut-être un peu difficile à croire avec la température qui nous
Le directeur général de NQ Investissement minier (NQIM)
La base de l’exploration minière est sans aucun doute le forage
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Le parc marin du Saguenay-St-Laurent annonce que la Baie Sainte-Marguerite sera fermée à la navigation du 21 juin au 21 septembre inclusivement
la fermeture à la navigation de la baie Sainte-Marguerite permet de limiter le dérangement de ce secteur hautement fréquenté par les femelles bélugas et leurs petits
Les embarcations à moteur et à voile doivent circuler hors de la zone interdite
Les canots et kayaks doivent suivre un trajet précis lorsqu’ils accèdent à la baie
Le Parc marin invite la population à garder ses distances et de contribuer à la protection et à la quiétude des bélugas
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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Il aurait passé tout droit dans une courbe et fait une envolée
Sa voiture a cassé des arbres et des branches avant de finir sa course en heurtant un immeuble de logements sur la rue de la Fabrique
Le véhicule s’est retrouvé coincé entre le bâtiment
Le moteur a même été éjecté de la voiture et s’est retrouvé près de la galerie
L’impact a causé toute une surprise aux résidents
qui se sont réveillés en sursaut à 4 h du matin
L’un des locataires est sorti pour aller vérifier à l’extérieur et aurait trouvé l’homme par terre à côté de son véhicule
Le conducteur a été transporté à l’hôpital
mais il n’aurait subi aucune blessure importante selon les policiers
Les patrouilleurs ont demandé que des prélèvements sanguins soient effectués parce qu’ils croient que l’individu était en état d’ébriété avancé
Avec les informations de Claude Bouchard et Nicolas Saint-Pierre
2:03La voiture est remorquée de sa fâcheuse position
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Un conducteur de 34 ans a causé un accident spectaculaire dans la nuit de jeudi à vendredi en dévalant une pente du parc Mclean
situé sur le boulevard de la Grande-Baie Nord
Il aurait passé tout droit dans une courbe et fait une envolée
Sa voiture a cassé des arbres et des branches avant de finir sa course en heurtant un immeuble de logements sur la rue de la Fabrique
Le véhicule s’est retrouvé coincé entre le bâtiment
Le moteur a même été éjecté de la voiture et s’est retrouvé près de la galerie
Ouvrir en mode plein écranLe conducteur a endommagé une grande partie du parc
Ouvrir en mode plein écranLe véhicule a fini sa course en heurtant un immeuble situé plus bas
Ouvrir en mode plein écranLa voiture s'est retrouvée coincée entre l'immeuble
L’impact a causé toute une surprise aux résidents
qui se sont réveillés en sursaut à 4 h du matin
L’un des locataires est sorti pour aller vérifier à l’extérieur et aurait trouvé l’homme par terre à côté de son véhicule
Ouvrir en mode plein écranRaphaël Savard est sorti en pleine nuit pour vérifier les dommages causés autour de chez lui
Ouvrir en mode plein écranLa voiture a été sévèrement endommagée à la suite de l'impact
Le conducteur a été transporté à l’hôpital
mais il n’aurait subi aucune blessure importante selon les policiers
Les patrouilleurs ont demandé que des prélèvements sanguins soient effectués parce qu’ils croient que l’individu était en état d’ébriété avancé
Il aurait passé tout droit dans une courbe et fait une envolée
l'homme roulait à grande vitesse en direction de l'arrondissement de La Baie
Il aurait effectué plusieurs dépassements
avant de finir sa course dans le fossé
Les deux adultes ont subi d'importantes fractures et seraient toujours hospitalisés
Les deux enfants s'en sont sortis sans blessures graves
Il a fallu les pinces de désincarcération pour extirper Steeve Aubé de son véhicule
qui s'est retrouvé sur le toit au milieu de la chaussée
L'homme n'a pas d'antécédents judiciaires
mais est en attente de procédures pour conduite avec les facultés affaiblies
La représentante de la direction des poursuites criminelles et pénales s'est opposée à ce qu'il soit remis en liberté
Il tentera d'être libéré mardi
2:13L'un des deux véhicules impliqués dans l'accident
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
le conducteur de 39 ans qui aurait provoqué l'accident survenu samedi après-midi
sur le boulevard de la Grande-Baie Nord à Saguenay
est accusé de conduite dangereuse ayant causé des lésions corporelles à quatre personnes
l'homme roulait à grande vitesse en direction de l'arrondissement de La Baie
Les deux adultes ont subi d'importantes fractures et seraient toujours hospitalisés
Il a fallu les pinces de désincarcération pour extirper Steeve Aubé de son véhicule
qui s'est retrouvé sur le toit au milieu de la chaussée
mais est en attente de procédures pour conduite avec les facultés affaiblies
La représentante de la direction des poursuites criminelles et pénales s'est opposée à ce qu'il soit remis en liberté
Selon les témoignages recueillis par les policiers lors de l'accident
Selon les témoignages recueillis par les policiers lors de l'accident
Différents relevés sont effectués dans la baie par les équipes de recherche
Qui aurait cru que les activités industrielles de la zone portuaire de Sept-Îles n’auraient que peu d’impact sur la dynamique de l’écosystème de la baie autour de laquelle elle se déploie
C’est du moins ce que tendent à conclure différentes études menées par les membres de la Chaire ÉcoZone
une initiative de l’INREST et de l’Université Laval
que le Port de Sept-Îles appuie depuis les touts débuts
a concentré ses études autour de la thématique des changements environnementaux dans les milieux aquatiques
Elle est titulaire de la Chaire de recherche sur les écosystèmes côtiers et les activités portuaires
industrielles et maritimes ou Chaire ÉcoZone pour les intimes
ont un dénominateur commun : elles ont toutes comme terrain de recherche la baie de Sept-Îles et ses environs
« La chaire est une idée de Julie Carrière
et de mon collègue Philippe Archambault de l’Université Laval
en collaboration avec le Port de Sept-Îles
pour mieux connaître l’environnement de la baie
qui est très anthropisé (ndlr: modifié par les activités humaines) »
« Il y a beaucoup d’activité en lien avec la ville
le trafic maritime (…) Le but de la chaire est d’aller chercher des données de référence et de prendre un portrait de l’état de l’environnement de la baie
pour être en mesure d’évaluer les changements qui s’en viennent
mesurer les changements qui ont déjà eu lieu »
Elle-même est spécialiste de la paléoécologie
ce qui a permis de remonter le fil de l’histoire naturelle de la baie
on scrute les archives sédimentaires pour aller évaluer les changements dans le passé
pour voir comment le milieu a changé au cours des dernières décennies et des derniers siècles
On est remonté au moins 500 ans en arrière pour aller voir les changements environnementaux qui se sont produits dans la baie
« On s’attendait à voir un “avant” et “après” l’établissement du port et des grandes industries
mais on n’a pas vraiment vu ça et le fait qu’on n’ait pas été en mesure de déceler de grandes perturbations
Il serait faux de dire que les industries n’ont aucun impact sur l’écosystème de la baie
« Il y a certains changements qu’on a pu observer
mais ce n’est pas un environnement qui est très affecté par les changements apportés par les activités humaines
étant donné que la baie est un système très dynamique avec plusieurs affluents
ce qui permet de garder son intégrité écologique »
mais rien à des niveaux inquiétants encore
justement parce qu’il y a ce brassage-là qui entraînent les contaminants dans le Golfe où ils sont dilués »
La découverte d’environnements de type zostère a de quoi étonner
l’écosystème de la baie semble en santé
des prairies de zostères qui n’étaient pas là il y a quelques années et qui sont en croissance
Ce sont des environnements facilitants pour le développement de la faune : la sauvagine
les microorganismes à la base de la toile alimentaire
Je m’attendais à avoir beaucoup de difficulté à différencier les impacts anthropiques et ceux des changements climatiques
mais ces derniers sont beaucoup plus évidents
Chaire ÉcoZone: les recherches plus difficiles en hiver
Chaire ÉcoZone : le Port de Sept-Îles « partenaire d’exception »
Alors que notre taux de chômage saisonnier est similaire à celui de la Gaspésie (par exemple), notre niveau de prestation est inférieur au leur. Chez nous, il faut avoir travaillé plus d’heures pour accéder à l’aide fédérale, dénonce par communiqué l’employée de Crustacés Baie-Trinité qui a organisé l’événement, Guylaine Marceau.
D'après Mme Marceau, le taux de chômage régional sur lequel sont basées les prestations ne correspond pas à la réalité des travailleurs de l’industrie saisonnière.
Les manifestants appuient d’ailleurs le projet de loi sur la réforme du système d’assurance-emploi, proposé par le Bloc québécois. Cette pièce législative suggère un taux unique de 420 heures ou de 12 semaines pour avoir accès aux prestations.
La députée bloquiste de Manicouagan, Marilène Gill, a elle aussi participé à la manifestation.
Bénédicte Filippi travaille à ICI Côte-Nord depuis 2013. Elle a d'abord fait ses armes à la radio comme chroniqueuse, recherchiste et réalisatrice. Aujourd'hui secrétaire de rédaction, elle retourne à ce qui l'anime depuis toujours, le journalisme écrit.
Ouvrir en mode plein écranDes dizaines de manifestants se sont réunis à Baie-Trinité pour réclamer une réforme de l'assurance-emploi.
Photo : Gracieuseté - Action-Chômage Côte-Nord
Bénédicte FilippiPublié le 13 novembre 2024 à 14 h 31 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Des dizaines de citoyens de Baie-Trinité se sont réunis mercredi devant le Centre multifonctionnel de leur localité pour dénoncer le régime actuel d’assurance-emploi. Ils redoutent la fin de leurs prestations d’assurance chômage à quelques semaines des Fêtes.
Les revendications ne sont pas nouvelles. Les manifestants, qui étaient accompagnés de la direction générale d’Action-Chômage Côte-Nord, veulent voir passer le nombre d’heures pour se qualifier à l’assurance-emploi de 700 à 420.
Alors que notre taux de chômage saisonnier est similaire à celui de la Gaspésie (par exemple), notre niveau de prestation est inférieur au leur. Chez nous, il faut avoir travaillé plus d’heures pour accéder à l’aide fédérale, dénonce par communiqué l’employée de Crustacés Baie-Trinité qui a organisé l’événement, Guylaine Marceau.
D'après Mme Marceau, le taux de chômage régional sur lequel sont basées les prestations ne correspond pas à la réalité des travailleurs de l’industrie saisonnière.
Les manifestants appuient d’ailleurs le projet de loi sur la réforme du système d’assurance-emploi, proposé par le Bloc québécois. Cette pièce législative suggère un taux unique de 420 heures ou de 12 semaines pour avoir accès aux prestations.
La députée bloquiste de Manicouagan, Marilène Gill, a elle aussi participé à la manifestation.
Chargement en coursInfolettre ICI Côte-NordUne fois par jour
qui étaient accompagnés de la direction générale d’Action-Chômage Côte-Nord
veulent voir passer le nombre d’heures pour se qualifier à l’assurance-emploi de 700 à 420
Alors que notre taux de chômage saisonnier est similaire à celui de la Gaspésie (par exemple)
notre niveau de prestation est inférieur au leur
il faut avoir travaillé plus d’heures pour accéder à l’aide fédérale
dénonce par communiqué l’employée de Crustacés Baie-Trinité qui a organisé l’événement
le taux de chômage régional sur lequel sont basées les prestations ne correspond pas à la réalité des travailleurs de l’industrie saisonnière
Les manifestants appuient d’ailleurs le projet de loi sur la réforme du système d’assurance-emploi
proposé par le Bloc québécois
Cette pièce législative suggère un taux unique de 420 heures ou de 12 semaines pour avoir accès aux prestations
La députée bloquiste de Manicouagan
a elle aussi participé à la manifestation
Bénédicte Filippi travaille à ICI Côte-Nord depuis 2013
Elle a d'abord fait ses armes à la radio comme chroniqueuse
Aujourd'hui secrétaire de rédaction
elle retourne à ce qui l'anime depuis toujours
Des dizaines de citoyens de Baie-Trinité se sont réunis mercredi devant le Centre multifonctionnel de leur localité pour dénoncer le régime actuel d’assurance-emploi
Ils redoutent la fin de leurs prestations d’assurance chômage à quelques semaines des Fêtes
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Enseignant d’histoire et de géographie à l’école secondaire Jean-du-Nord
Francis Abud rappelle qu’à l’époque
la Côte-Nord était isolée par voie terrestre du reste du Québec
On se transportait [vers la Côte-Nord] en bateau
Le transport par bateau était un incubateur pour les virus
Toutes les communautés de la Côte-Nord ont été touchées par la grippe
Cet enseignant indique que l'emplacement géographique ainsi que des décisions politiques prises par la communauté ont contribué à protéger ce village
le village était dirigé par Johan Beetz
C’était un médecin chirurgien naturaliste et biologiste belge
il s'est tenu très au courant des avancées de la maladie
elle a décidé de fermer [ses portes] au reste de la province
Les gens ont rapidement écouté M. Johan Beetz parce qu’il était considéré [comme un] érudit. Il voyait la progression fulgurante [de la grippe espagnole] sur la Côte-Nord. Il a décidé de prendre les mesures nécessaires pour épargner son village.
Selon Francis Abud, couper Baie-Johan-Beetz du reste du Québec ne fut pas une tâche complexe.
C’était assez facile de circonscrire, d’isoler le village de Baie-Johan-Beetz. Les rapports avec l’extérieur [étaient] assez limités. Des bateaux [venaient] deux ou trois fois par année pour la poste, sauf ceux pour la pêche.
Des mesures ont été mises en œuvre pour assurer l’isolement du village.
Si un bateau approchait de la communauté, un équipage de Baie-Johan-Beetz montait à bord de l’embarcation. Il y avait la présence d’armes. On questionnait les gens pour savoir s’il y avait des malades à bord, puis on mettait en quarantaine les cargaisons qui arrivaient dans le village, raconte Francis Abud.
Selon Marie-Josée Biron, Johan Beetz a lui-même œuvré à l’application de ces mesures. Il allait lui-même à la rencontre des colis. Il prenait soin de désinfecter tous les colis, lettres et journaux qui entraient dans la communauté, raconte-t-elle.
L'employé du service de la poste ne pouvait plus se rendre sur place.
Les sacs du postier étaient désinfectés en mer, avant même de les apporter sur terre. Plusieurs marchands de la région ont contesté ce blocage. Ils ont fait des plaintes auprès du gouvernement et ont même demandé à la police d’intervenir par la force, explique Francis Abud.
Durant l’épidémie, Baie-Johan-Beetz est tout de même resté en communication avec d’autres villages voisins nord-côtiers.
Ils étaient conscients que les villages à côté étaient frappés par la grippe espagnole. Par exemple, à Saint-Pierre-de-la-Pointe-aux-Esquimaux, devenu Havre-Saint-Pierre, on parle d’une quarantaine à une cinquantaine de personnes mortes pendant la pandémie, ajoute l'enseignant.
Depuis ce temps, la municipalité porte le nom de Johan Beetz.
Conscients des bienfaits de cette initiative, les habitants ont demandé que le nom du village soit désormais Baie-Johan-Beetz, nom déjà donné au bureau de poste et utilisé souvent localement et régionalement, peut-on lire sur le site Internet de la Municipalité.
Charles-Étienne Drouin a fait ses débuts à Radio-Canada au Manitoba avant de se joindre à l'équipe de l'Est-du-Québec. Il touche à tous les domaines liés à l'actualité de la région. À la télévision, à la radio ainsi que sur le web, il se passionne pour la politique, l'environnement et l'engagement citoyen.
Ouvrir en mode plein écranLa grippe espagnole, une forme grave et inconnue d’influenza, a lourdement frappé le Canada entre 1918 et 1920. (Photo d'archives)
Photo : AP Photo/National Museum of Health
Charles-Étienne DrouinPublié le 4 janvier à 7 h 07 HAEÉcouter l’article | 5 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.En 1918
a fait entre 50 et 100 millions de morts dans le monde
dont plus de 50 000 au Canada et près de 15 000 au Québec
le village de Baie-Johan-Beetz a été épargné par cette épidémie
il s’est soustrait aux dangers de la grippe grâce notamment aux connaissances de celui qui a donné son nom à cette localité : Johan Beetz
Enseignant d’histoire et de géographie à l’école secondaire Jean-du-Nord
la Côte-Nord était isolée par voie terrestre du reste du Québec
On se transportait [vers la Côte-Nord] en bateau
Le transport par bateau était un incubateur pour les virus
Toutes les communautés de la Côte-Nord ont été touchées par la grippe
Cet enseignant indique que l'emplacement géographique ainsi que des décisions politiques prises par la communauté ont contribué à protéger ce village
C’était un médecin chirurgien naturaliste et biologiste belge
il s'est tenu très au courant des avancées de la maladie
elle a décidé de fermer [ses portes] au reste de la province
Les gens ont rapidement écouté M. Johan Beetz parce qu’il était considéré [comme un] érudit. Il voyait la progression fulgurante [de la grippe espagnole] sur la Côte-Nord. Il a décidé de prendre les mesures nécessaires pour épargner son village.
Selon Francis Abud, couper Baie-Johan-Beetz du reste du Québec ne fut pas une tâche complexe.
C’était assez facile de circonscrire, d’isoler le village de Baie-Johan-Beetz. Les rapports avec l’extérieur [étaient] assez limités. Des bateaux [venaient] deux ou trois fois par année pour la poste, sauf ceux pour la pêche.
Des mesures ont été mises en œuvre pour assurer l’isolement du village.
Si un bateau approchait de la communauté, un équipage de Baie-Johan-Beetz montait à bord de l’embarcation. Il y avait la présence d’armes. On questionnait les gens pour savoir s’il y avait des malades à bord, puis on mettait en quarantaine les cargaisons qui arrivaient dans le village, raconte Francis Abud.
Ouvrir en mode plein écranLa municipalité de Baie-Johan-Beetz, en Minganie. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau
Selon Marie-Josée Biron, Johan Beetz a lui-même œuvré à l’application de ces mesures. Il allait lui-même à la rencontre des colis. Il prenait soin de désinfecter tous les colis, lettres et journaux qui entraient dans la communauté, raconte-t-elle.
L'employé du service de la poste ne pouvait plus se rendre sur place.
Les sacs du postier étaient désinfectés en mer, avant même de les apporter sur terre. Plusieurs marchands de la région ont contesté ce blocage. Ils ont fait des plaintes auprès du gouvernement et ont même demandé à la police d’intervenir par la force, explique Francis Abud.
Durant l’épidémie, Baie-Johan-Beetz est tout de même resté en communication avec d’autres villages voisins nord-côtiers.
Ils étaient conscients que les villages à côté étaient frappés par la grippe espagnole. Par exemple, à Saint-Pierre-de-la-Pointe-aux-Esquimaux, devenu Havre-Saint-Pierre, on parle d’une quarantaine à une cinquantaine de personnes mortes pendant la pandémie, ajoute l'enseignant.
Depuis ce temps, la municipalité porte le nom de Johan Beetz.
Conscients des bienfaits de cette initiative, les habitants ont demandé que le nom du village soit désormais Baie-Johan-Beetz, nom déjà donné au bureau de poste et utilisé souvent localement et régionalement, peut-on lire sur le site Internet de la Municipalité.
Enseignant d’histoire et de géographie à l’école secondaire Jean-du-Nord
elle est revenue sur les événements qui ont entouré l’isolement de Baie-Johan-Beetz au début du 20e siècle
Les gens ont rapidement écouté M. Johan Beetz parce qu’il était considéré [comme un] érudit
Il voyait la progression fulgurante [de la grippe espagnole] sur la Côte-Nord
Il a décidé de prendre les mesures nécessaires pour épargner son village
couper Baie-Johan-Beetz du reste du Québec ne fut pas une tâche complexe
C’était assez facile de circonscrire
d’isoler le village de Baie-Johan-Beetz
Les rapports avec l’extérieur [étaient] assez limités
Des bateaux [venaient] deux ou trois fois par année pour la poste
Des mesures ont été mises en œuvre pour assurer l’isolement du village
Si un bateau approchait de la communauté
un équipage de Baie-Johan-Beetz montait à bord de l’embarcation
On questionnait les gens pour savoir s’il y avait des malades à bord
puis on mettait en quarantaine les cargaisons qui arrivaient dans le village
Johan Beetz a lui-même œuvré à l’application de ces mesures
Il allait lui-même à la rencontre des colis
Il prenait soin de désinfecter tous les colis
lettres et journaux qui entraient dans la communauté
L'employé du service de la poste ne pouvait plus se rendre sur place
Les sacs du postier étaient désinfectés en mer
Plusieurs marchands de la région ont contesté ce blocage
Ils ont fait des plaintes auprès du gouvernement et ont même demandé à la police d’intervenir par la force
Baie-Johan-Beetz est tout de même resté en communication avec d’autres villages voisins nord-côtiers
Ils étaient conscients que les villages à côté étaient frappés par la grippe espagnole
à Saint-Pierre-de-la-Pointe-aux-Esquimaux
on parle d’une quarantaine à une cinquantaine de personnes mortes pendant la pandémie
la municipalité porte le nom de Johan Beetz
Conscients des bienfaits de cette initiative
les habitants ont demandé que le nom du village soit désormais Baie-Johan-Beetz
nom déjà donné au bureau de poste et utilisé souvent localement et régionalement
peut-on lire sur le site Internet de la Municipalité
Charles-Étienne Drouin a fait ses débuts à Radio-Canada au Manitoba avant de se joindre à l'équipe de l'Est-du-Québec
Il touche à tous les domaines liés à l'actualité de la région
a fait entre 50 et 100 millions de morts dans le monde
dont plus de 50 000 au Canada et près de 15 000 au Québec
il s’est soustrait aux dangers de la grippe grâce notamment aux connaissances de celui qui a donné son nom à cette localité : Johan Beetz
Le Port de Sept-Îles entame 2025 avec un nombre record de navires dans la baie de Sept-Îles Photo Port de Sept-Îles
L’année 2025 débute en force pour le Port de Sept-Îles avec une présence record de 16 navires dans la baie
8 navires de 2024 sont en attente de chargement et les autres sont de nouveaux venus de 2025
« Cette activité témoigne de la vitalité du Port et marque le début d’une année prometteuse avec un fort volume de transport maritime à l’horizon »
une bouée scientifique pourvue d'équipements et de technologies de pointe a été déployée dans les eaux du Port de Sept-Îles
Une bouée scientifique pourvue d’équipements et de technologies de pointe a été déployée dans les eaux de la baie de Sept-Îles
Cette initiative est rendue possible par le Port de Sept-Îles et le Centre d’expertise industrialo-portuaire (CEIP)
une division de l’Institut de recherche en environnement et en santé au travail (INREST).
La bouée permettra d’effectuer une collecte de données pratiquement en temps réel
Deux autres stations fixes installées au quai des Croisières et au quai de La Relance du Port de Sept-Îles viendront compléter l’appareillage mis en place pour la collecte de données sur la qualité de l’eau
« Les données qu’on obtiendra nous permettront d’émettre des alertes environnementales pour prévenir un incident
Le but de tout ça est d’être en amont des incidents ou même des dépassements au niveau des critères et normes »
D et directrice générale de l’INREST et du Centre d’expertise industrialo-portuaire
Cette bouée scientifique s’inscrit dans le modèle de gestion préventive Enviro-Actions
prévoit également l’installation de stations mesurant la qualité de l’air ainsi que des hydrophones pour mesurer le bruit sous-marin produit par les navires commerciaux et atténuer leurs incidences néfastes sur la faune marine
De la sensibilisation et des incitatifs s’ajouteront en cours d’année aux efforts pour atténuer le bruit sous-marin de source anthropique dans la baie de Sept-Îles
indique que la cohabitation entre le transport maritime et l’écosystème se déroule bien à Sept-Îles
« Ce qu’on veut avec le projet Enviro-Actions
c’est d’être en mesure d’accompagner les gestionnaires pour conserver l’écosystème à long terme parce qu’on sait qu’il va y avoir une augmentation de l’achalandage maritime
Avec de nouvelles industries qui vont venir s’installer
c’est important de faire le suivi et d’être alerté de manière préventive »
Le projet Environ-Action est rendu possible par le soutien financier du ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (2M$)
« Le transport maritime est le mode le plus vert pour la manutention des marchandises et denrées
C’est à tous de protéger les écosystèmes qui soutiennent ces activités et le secteur de l’industrie maritime est très proactif en ce sens
Le Port de Sept-Îles démontre tout son leadership par son investissement majeur dans le projet Enviro-Actions »
directrice de l’environnement et du développement durable au Port de Sept-Îles
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L'appel d'urgence a été effectué aux environs de 20h50
Une vingtaine de pompiers ont combattu les flammes
Personne ne se trouvait à l'intérieur de la maison
Les causes de l'incendie sont inconnues pour le moment
Ouvrir en mode plein écranLa maison est située sur le boulevard de la Grande Baie Nord
Prenez note que cet article publié en 2016 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Un incendie a lourdement endommagé une résidence unifamiliale du boulevard de la Grande Baie Nord
L'appel d'urgence a été effectué aux environs de 20h50
Personne ne se trouvait à l'intérieur de la maison
L'appel d'urgence a été effectué aux environs de 20h50
L'achalandage est plus important à Tadoussac
Les automobilistes et les camionneurs devront être patients à la traverse de Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine
Un fort achalandage à Tadoussac entraîne un temps d’attente plus long qu’à la normale confirme la Société des traversiers du Québec dans une alerte
Le temps d’attente en direction de Tadoussac est de plus d’une heure en raison d’un fort achalandage du côté de Baie-Sainte-Catherine
La file d’attente pour prendre la traverse se rend près du quai de Baie-Sainte-Catherine
La Société des Traversiers du Québec (STQ) communiquera dès que la situation reviendra à la normale
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Vers 13 h 15 dimanche
une corde de billots de bois de 30 mètres de long et de 4,5 mètres de haut a pris feu
Celle-ci se trouvait sur le site depuis plusieurs années
selon le Service de sécurité incendie de Saguenay
Même si le brasier a rapidement été contrôlé
une quinzaine de pompiers ont combattu les flammes pendant plusieurs heures
ainsi que l'accessibilité du site ont grandement compliqué les opérations
Ce n'est que tard dans la soirée de dimanche que le feu a été éteint
des pompiers étaient toujours sur place pour surveiller les points chauds
Impossible pour le moment de savoir si ce feu est d'origine accidentelle ou criminelle
Ouvrir en mode plein écranUn feu fait rage sur le site de l'ancienne scierie Saguenay
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Un incendie s'est déclaré dimanche sur le site de l'ancienne scierie Saguenay
sur le boulevard Grande-Baie Nord au cœur du centre-ville de La Baie
une corde de billots de bois de 30 mètres de long et de 4,5 mètres de haut a pris feu
Celle-ci se trouvait sur le site depuis plusieurs années
selon le Service de sécurité incendie de Saguenay
Même si le brasier a rapidement été contrôlé
ainsi que l'accessibilité du site ont grandement compliqué les opérations
Ce n'est que tard dans la soirée de dimanche que le feu a été éteint
des pompiers étaient toujours sur place pour surveiller les points chauds
L'équipe Orange est la seule équipe familiale du programme
ont récemment fait rayonner la Côte-Nord en participant à l’émission d’aventure Épique
ils ont formé l’Équipe Orange pour relever des défis intenses à travers six régions du Québec
J’arrivais du Kilimandjaro quelques mois précédemment
Mélina a proposé à ses cousins de se joindre à elle et ils ont tout de suite embarqué
« On a envoyé une première vidéo avec une petite lettre
Elles consistaient à savoir les sports qu’on était capable de faire ou envoyer des vidéos d’épreuves physiques »
mais que l’Équipe Orange a abordé avec confiance grâce à ses aptitudes sportives naturelles
qui s’est déroulé entre septembre et décembre
a transporté le trio dans six régions différentes du Québec
aucun entraînement spécial n’a été nécessaire pour les Baie-Comois
c’est quelque chose qu’il maintient toujours
Je fais du CrossFit et du PlusFit assidûment
certains défis ont surpris la Baie-Comoise
notamment ceux qui l’ont confrontée à ses vertiges
« J’ai commencé à avoir des vertiges cet été et je ne savais pas que j’avais le vertige
Il y a eu des épreuves où j’ai dû affronter ça
Il faut que tu montes et que tu redescendes la montagne »
Épique a permis à Mélina Cousin de redécouvrir la natation
une activité qu’elle n’avait pas pratiquée depuis 30 ans
Ça m’a aidé beaucoup du fait que ça faisait peut-être 30 ans que je n’avais pas nagé
J’avais eu un épisode où c’était très difficile pour moi »
Mélina retient surtout les moments de complicité avec ses cousins
« C’est sûr que passer des moments en famille
Ce n’est pas des choses qu’on a la chance
Elle évoque aussi la complicité créée avec les autres équipes
C’étaient vraiment des gens d’activité
Il y a eu une bonne symbiose entre les équipes »
cette aventure a été bien plus qu’une compétition télévisée : « Sortir de sa zone de confort
mais après on est bien fiers de nous autres
Leur grande complicité les a beaucoup aidés lors des épreuves
Accueil Actualités Hausse de taxes pour plusieurs résidents de Belle-Baie
Plusieurs contribuables de Belle-Baie risquent de devoir faire face à une hausse de taxes foncières en 2025
Les élus de la municipalité ont entre les mains un scénario budgétaire qui prévoit une hausse du compte de taxes pour bon nombre de citoyens de la ville
Les quatre municipalités qui ont donné naissance – avec les Districts de services locaux de la région – à la Ville de Belle-Baie auront désormais un taux d’imposition harmonisé qui devrait être fixé à 1,5773 par tranche de 100 $ d’évaluation en 2025
Les résidents des secteurs Petit-Rocher et Nigadoo auront ainsi à composer avec des hausses respectives de l’ordre de 2% et 5% de leur facture d’impôt foncier
le conseiller municipal Charles Doucet a dit craindre de subir les foudres de citoyens de Nigadoo qu’il représente à l’hôtel de ville et de devoir s’expliquer auprès de ceux-ci
les résidents de Pointe-Verte verront le taux de taxe résidentiel diminuer légèrement
passant de 1,59 à 1,5773 par tranche de 100 $ d’évaluation
Le taux de taxe devrait demeurer inchangé dans le secteur de Beresford
Les secteurs de Belle-Baie Nord et Sud et de Petit-Rocher Nord et Sud
verront leur taux d’imposition augmenter à 1,30
«Je considère quand même que les gens de Belle-Baie en ont pour leur argent si l’on tient compte des infrastructures municipales et des services offerts à la population»
Les élus municipaux ont sur la table un budget de fonctionnement général qui comprend des revenus et des dépenses se chiffrant à 16 845 166$ pour l’année 2025
en hausse de 10% par rapport à l’année précédente
Les principales dépenses de la municipalité seront consacrées à la sécurité publique (6 M$)
aux services de transport (3,1 M$) et aux services généraux (3,1 M$)
Le Saguenay-Lac-Saint-Jean est en voie de prendre une place de premier plan dans la production de batteries LFP
La compagnie minière First Phosphate implante la toute première usine de taille commerciale en Amérique du Nord pour traiter le phosphate de feu à
a lancé le directeur général de l'entreprise
aux dignitaires et partenaires qui assistaient à la conférence de presse dans les bureaux de Proco
First Phosphate dit avoir toutes les raisons d'être optimiste pour ses projets
qui n'appartiennent pas à la même catégorie que Northvolt
«Deux compagnies qui n'ont aucun lien et des projets différents qui n'ont rien à voir»
La batterie LFP occupe déjà 70 pour cent du marché mondial
et le gisement de phosphate du Saguenay offre un degré de pureté inégalé dans l'industrie
combinée à la décision américaine d'imposer une surtaxe sur les produits de la Chine
ont convaincu First Phosphate d'entreprendre sa production le plus rapidement possible
L'usine d'une centaine d'employés devrait entrer en production en 2026
«Toute la production (de batteries LFP) doit se faire en Amérique du Nord»
«Donc nous on veut entrer sur le marché le plus rapidement possible.»
«Nous avons la main-d'œuvre et les équipementiers nécessaires»
renchérit la ministre responsable du Saguenay–Lac-Saint-Jean Andrée Laforest
L'investissement de base est jugé modeste: 90 millions de dollars canadiens pour une production de 10 000 tonnes par année
avec notamment Mashteuiasth comme partenaire
«La production sera augmentée en fonction des demandes de nos clients du Canada
ajoute le vice-président de First Phosphate
Les installations de Proco pourraient permettre la production de 50 000 tonnes par année
nous aurons d'autres usines dans la région
La minière se dit disposée à défendre son projet devant le BAPE
devraient être comblés sans trop de problèmes
a convenu la ministre Laforest en point de presse en marge de l'annonce
Le bail de 10 ans renouvelable chez Proco est conditionnel à ce que First Phosphate complète son financement d'ici le 30 avril 2025
ce qui serait en très bonne voie d'être réalisé
Cindy Fortier avait trouvé le village parfait pour s’installer avec son conjoint
loin de l’agitation de la basse-ville de Québec
Quand elle est tombée sur l’appel de candidatures pour le poste de directrice générale de la municipalité de Baie-Johan-Beetz — village de 86 habitants situé au bout du monde
elle n’a pas hésité une seconde : c’est là qu’elle allait s’établir
Mais l’aventure s’est vite compliquée quand elle s’est mise à la recherche d’un toit
il n’y a pas un seul logement de disponible
C’est ainsi que la nouvelle directrice générale de la municipalité minganienne a élu domicile… à Aguanish
« On a dû trouver la maison sans la visiter »
explique Cindy Fortier derrière son bureau de l’hôtel de ville baie-johannais
qui abrite aussi une épicerie et un bureau de poste
Vide : il ne reste que deux jeunes d’âge scolaire dans cette localité nord-côtière
et ils vont à l’école à Natashquan et à Havre-Saint-Pierre
Sur le site Web de la municipalité, c’est l’opération séduction pour ce « coeur magnétique sur la Côte-Nord ». Parmi les rares onglets en surbrillance en haut de page, on peut lire : « s’établir ici ». Depuis le début de la pandémie de COVID-19
il est devenu beaucoup plus aisé de télétravailler
« On est convaincus qu’il y a bien du monde qui sont dans des centres beaucoup plus urbanisés
parce qu’ils aiment l’esprit communautaire
Afin de loger une nouvelle fournée de Baie-Johannais
le maire Côté a imaginé avec ses six conseillers municipaux un projet d’un bâtiment multilogement payé à l’aide des fonds de la municipalité
privant les habitants du village d’eau potable pendant plusieurs jours
Le montant de la facture de la réfection de la conduite : 300 000 dollars
la municipalité a dû suspendre son projet de construction d’un immeuble à logements
Il y en a beaucoup qui voudraient venir ici
déplore Clément Tanguay dans l’entrée de son domicile
Il y en a beaucoup qui reviennent à la retraite
« Quand on a commencé à faire des demandes au ministère des Affaires municipales pour avoir de l’aide financière [pour approvisionner la communauté en eau potable] — parce que là
ils sont allés voir nos états financiers et ils ont vu qu’on n’avait plus de dette à long terme
Ils ont dit : “s’ils sont capables de payer
Clément Tanguay prête main-forte aux cols bleus de la municipalité
Ancienne conseillère municipale et également à la retraite
Anne-Marie Tanguay (qui n’a pas de lien familial avec Clément) donne pour sa part un coup de main au bureau de poste
« Il y en a beaucoup qui voudraient venir ici
Cindy Fortier et son conjoint répondaient à cette définition
Le report de la construction de l’immeuble multilogement a mis des grains de sable dans l’engrenage de leur projet de vie
Marcel Bourque a grandi à l’époque où Baie-Johan-Beetz ne pouvait compter que sur le télégraphe pour communiquer avec le reste du monde
L’arrivée du téléphone (au milieu du XXe siècle) a marqué les esprits
mais c’est le prolongement de la route 138 (1996) qui a tout changé pour ce hameau de pourvoyeurs
souligne l’homme de 87 ans à l’intérieur de sa maison quasi centenaire située à l’entrée du village
la « route des baleines » a aussi « vidé le village »
On essaie de trouver des solutions pour acquérir des jeunes
une main sur l’épaule de son mari et un tablier sur le dos
il y a beaucoup de choses qui manquent pour attirer […] les gens
Martin Côté rappelle aux aspirants députés
ministres et premier ministre que la pénurie de logements frappe aussi à 1200 kilomètres de Montréal
« Un événement comme il nous est arrivé cet hiver
là… Ça va prendre quatre ou cinq ans pour remettre de l’argent de côté »
Cindy Fortier continuera de rafraîchir les pages des sites Web d’agences immobilières
et le village continuera d’afficher « population : 86 »
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Une vie de chantier isolée
mais payanteJe sens cette priorité de la production
la réalisatrice Louise Tardif s’entretient avec des habitants du chantier de Radisson
Pour l’aumônier présent sur le chantier
les travailleurs mènent une vie de solitude
Il dit percevoir la solitude tant chez les individus que chez les familles
Le climat est rude et les attractions peu nombreuses
Ça saute aux yeux quand quelqu’un arrive
les rues de bachelors pour les patrons et de l’autre côté de la rue
Ça frappe aux yeux et ça cause pour certains travailleurs un écrasement
Les patrons sont autorisés à vivre avec leur famille
car ils sont sur place pour une plus longue période
Les ouvriers doivent demeurer dans les baraques
parfois accompagnés d’un co-chambreur qu’ils n’ont pas choisi
Il est interdit pour les travailleurs d’amener une caisse de bière dans leur chambre
Ils ne peuvent non plus recevoir de la compagnie
Ils sont en gang toute la journée au travail
sont en gang au magasin et le soir ils sont seuls
Pour le moment le travailleur ne peut pas avoir sa femme
il ne peut pas avoir les siens et ça ajoute au sentiment de solitude et d’isolement
les règles diffèrent selon que l’on est un homme ou une femme
La réalisatrice rencontre deux femmes qui ont choisi de prolonger leur séjour à la Baie-James
J’ai bien aimé ça et je vais rester longtemps encore
(…) On fait de l’argent en s’amusant
Les femmes ont certains privilèges que les « gars de chantier » n’ont pas
une discothèque où les hommes ne peuvent se rendre que si une femme les y invite
Les ouvriers ont la taverne où les femmes sont interdites en tout temps
un travailleur confie à la réalisatrice qu’il trouve le temps long
au Club Fémina y’a de la musique disco
(…) J’ai aimé ça une secousse
mais c’est une vie que je ne ferais pas bien longtemps
un gars qui se ramasse un pot et qui veut se partir quelque chose
Dans les années 1970 et jusqu’au début des années 1980
il n’était pas rare de voir des familles tout entières s’exiler quelque temps sur un chantier de la Baie-James
Des enfants et des adolescents ont dû suivre leurs parents pour entreprendre temporairement une nouvelle vie
À l’émission Téléjeans du 19 janvier 1980
le journaliste Jacques Lemieux rencontre des jeunes à Caniapiscau qui leur font part de leur réalité
parce qu’on est beaucoup moins d’élèves que si on était dans une polyvalente
Une jeune fille qui est sur le chantier depuis quatre mois seulement raconte l’accueil qu’elle a reçu
T’arrives ici puis t’as l’impression que tout le monde t’attend
Avec une population de 19 élèves pour tout le secondaire
les jeunes sont soudés et pratiquent plusieurs activités ensemble
Certains disent craindre un peu leur retour à la grande ville où les amitiés ne se créeront peut-être pas aussi facilement
Ouvrir en mode plein écranAu courant des années 1970
les nombreux chantiers à la Baie-James attirent quelque 185 000 travailleurs
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
les nombreux chantiers d’aménagements hydroélectriques dans le nord du Québec attirent quelque 185 000 travailleurs
Nos journalistes sont allés à la rencontre de ces ouvriers et de leurs familles pour faire état des réalités de la Baie-James
la réalisatrice Louise Tardif s’entretient avec des habitants du chantier de Radisson
les travailleurs mènent une vie de solitude
les rues de bachelors pour les patrons et de l’autre côté de la rue
Ça frappe aux yeux et ça cause pour certains travailleurs un écrasement
Les patrons sont autorisés à vivre avec leur famille
car ils sont sur place pour une plus longue période
parfois accompagnés d’un co-chambreur qu’ils n’ont pas choisi
Il est interdit pour les travailleurs d’amener une caisse de bière dans leur chambre
Ils sont en gang toute la journée au travail
il ne peut pas avoir les siens et ça ajoute au sentiment de solitude et d’isolement
les règles diffèrent selon que l’on est un homme ou une femme
La réalisatrice rencontre deux femmes qui ont choisi de prolonger leur séjour à la Baie-James
J’ai bien aimé ça et je vais rester longtemps encore
Les femmes ont certains privilèges que les « gars de chantier » n’ont pas
une discothèque où les hommes ne peuvent se rendre que si une femme les y invite
Les ouvriers ont la taverne où les femmes sont interdites en tout temps
un travailleur confie à la réalisatrice qu’il trouve le temps long
mais c’est une vie que je ne ferais pas bien longtemps
Dans les années 1970 et jusqu’au début des années 1980
il n’était pas rare de voir des familles tout entières s’exiler quelque temps sur un chantier de la Baie-James
Des enfants et des adolescents ont dû suivre leurs parents pour entreprendre temporairement une nouvelle vie
À l’émission Téléjeans du 19 janvier 1980
le journaliste Jacques Lemieux rencontre des jeunes à Caniapiscau qui leur font part de leur réalité
parce qu’on est beaucoup moins d’élèves que si on était dans une polyvalente
Une jeune fille qui est sur le chantier depuis quatre mois seulement raconte l’accueil qu’elle a reçu
T’arrives ici puis t’as l’impression que tout le monde t’attend
Avec une population de 19 élèves pour tout le secondaire
les jeunes sont soudés et pratiquent plusieurs activités ensemble
Certains disent craindre un peu leur retour à la grande ville où les amitiés ne se créeront peut-être pas aussi facilement
Chargement en coursInfolettre Info nationaleNouvelles
Je sens cette priorité de la production
Reportage du journaliste Michel Benoit sur les camps de travailleurs à la Baie James
Reportage de Jacques Lemieux sur des adolescents de Caniapiscau et qui racontent leur vie là-bas (école
les nombreux chantiers d’aménagements hydroélectriques dans le nord du Québec attirent quelque 185 000 travailleurs
Un motocycliste a subi des blessures dans une collision avec un véhicule de la Sûreté du Québec
à l’intersection de la route 138 et du rang Saint-Antoine Nord
la Sûreté du Québec disait ne pas craindre pour la vie du motocycliste
l’accident s’est produit lorsque l’autopatrouille de la SQ
qui roulait vers l’Est a voulu gagner le rang Saint-Antoine Nord
Le policier aurait eu la vue obstruée par deux véhicules qui circulaient en direction ouest
Il n’aurait pas vu la moto qui suivait au moment où il a amorcé sa manœuvre et ce fut l’impact
la SQ n’avance pas d’hypothèse sur les causes de l’accident
« Un reconstitutionniste en scène d’accident déterminera ce qui s’est produit »
a mentionné la sergente Audrey-Anne Bilodeau
Les policiers ne répondaient pas à un appel urgent
Ils se rendaient porter assistance à des collègues qui investiguaient sur une autre affaire
Le reconstitutionniste est un membre de la Sûreté du Québec
Il n’est pas question dans le moment d’une implication du Bureau des enquêtes indépendantes dans cet accident ni de faire intervenir un autre corps policier pour mener l’enquête
placé une voiture exactement où un des deux véhicules se trouvait au moment de l’impact
le reconstitutionniste installait un véhicule et une moto (celle sur la 138) pour recréer le scénario de l’accident
présentait une fracture du poignet et des lacérations
Il a été conduit dans un hôpital de Québec
La circulation est ralentie sur cette portion de la 138
Seulement deux des quatre voies permettent aux véhicules de transiter vers Québec
Il va sans dire qu’avec le retour des touristes en ville
on constate une file de voitures de quelques kilomètres
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Billy Diamond (au milieu à gauche) ainsi que deux autres représentants du gouvernement des nations crie et inuite ayant signé la Convention de la Baie-James.PHOTO : Radio-Canada / Presse CanadienneLa Convention de la Baie-James et du Nord québécois de 1975 a marqué une nouvelle ère de collaboration entre le gouvernement du Québec et les Cris
La signature de l’entente s’est faite après d’âpres négociations entre les deux parties
comme le rappelle l’historien Médérik Sioui
Robert Bourassa voulait à tout prix développer la baie James
mais les Cris sont venus lui rappeler que le territoire était habité et que les droits autochtones ne pouvaient plus être bafoués
Les travaux commencent au début des années 1970
les Cris ne sont pas organisés et ne détiennent aucune structure politique commune
ils se fédèrent alors dans le Grand Conseil des Cris
parce qu’il y a une unité face au projet et ils n’en dérogeront pas tout au long des négociations »
Les Cris font appel aux tribunaux en faisant valoir leurs droits
de la Cour supérieure du Québec à Montréal
ordonne l’arrêt de tous les travaux à la baie James
Médérik Sioui rappelle qu’avant cette décision d’Albert Malouf
l’affaire de Calder de 1973 a reconnu pour une première fois l’existence de droits ancestraux
L’historien souligne également l’important appui juridique de l’Association des Indiens du Québec dans la cause des Cris
la Cour d’appel casse la décision du juge Malouf et permet la reprise des travaux
le gouvernement du Québec adopte tranquillement une nouvelle attitude plus conciliante
Les négociations débloquent le 11 novembre 1975
Le gouvernement du Québec peut achever la construction des barrages et reconnaît en contrepartie des droits particuliers aux Cris
Il leur verse aussi une indemnité de 225 millions de dollars sur 20 ans
« On est vraiment à la croisée des chemins entre la modernité et l’héritage colonial de négociation
d’extinction des droits des Premières Nations
Médérik Sioui analyse les leçons à retenir aujourd’hui de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois et explique quels en sont ses éléments négatifs
« C’est un beau moment dans l’histoire
parce qu’il y a une unité face au projet et ils n’en dérogeront pas tout au long des négociations »
coup de théâtre : le juge Albert Malouf
l’affaire de Calder de 1973 a reconnu pour une première fois l’existence de droits ancestraux
Une semaine après le 15 novembre 1973
Les négociations débloquent le 11 novembre 1975
Il leur verse aussi une indemnité de 225 millions de dollars sur 20 ans
On est vraiment à la croisée des chemins entre la modernité et l’héritage colonial de négociation
La Convention de la Baie-James et du Nord québécois de 1975 a marqué une nouvelle ère de collaboration entre le gouvernement du Québec et les Cris
La signature de l'entente s'est faite après d'âpres négociations entre les deux parties
comme le rappelle l'historien Médérik Sioui
Un conducteur intoxiqué a causé toute une frousse à une famille de Saguenay quand il a dévié de sa voie et fait une chute de 25 pieds avant d’aboutir dans une maison
C’est une dame qui a dit avoir entendu un bruit de fracas immense qui a d’abord contacté les autorités
« Quand les policiers sont arrivés sur les lieux
ils ont découvert une scène digne d’un film d’Hollywood »
relate le porte-parole du Service de police de Saguenay (SPS)
Un conducteur qui circulait sur le boulevard de la Grande Baie Nord aurait traversé de bord en bord le parc Mclean
Il aurait ensuite fait un vol plané vers une maison en contrebas
il a aussi percuté un arbre et un lampadaire»
mais il ne souffrirait pas de blessures sérieuses
Un prélèvement sanguin devrait confirmer qu’il était intoxiqué au moment des faits
les résidents de la maison n’ont pas non plus été blessés.
Les usagers du service de traversier sont invités à faire preuve de patience du côté de Baie-Ste-Catherine
L’effet des vacances de la construction se fait ressentir actuellement à la traverse Baie-Sainte-Catherine/Tadoussac
Le temps d’attente est plus long qu’à la normale du côté de Baie-Sainte-Catherine en raison d’un fort achalandage
indique la Société des traversiers du Québec (STQ) par son système d’alerte
Le corridor Nord a été retenu pour le prolongement du lien rapide entre Alma et La Baie
Le débat entourant le choix du corridor pour le prolongement de l'autoroute Alma-La Baie est arrivé à son dénouement
ont annoncé ce matin la ministre des Affaires municipales et ministre responsable de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean
Rappelons que le projet consiste à aménager une chaussée à quatre voies divisées contournant la municipalité de Saint-Bruno pour rejoindre la route 169
Outre d'améliorer la sécurité et la fluidité de la circulation
le contournement aura pour effet de diminuer le bruit
les vibrations ainsi que le nombre de véhicules lourds qui circulent dans cette municipalité
le ministère des Transports et de la Mobilité durable a réalisé différentes analyses afin de bien comprendre le milieu dans lequel s'insérera la nouvelle route
et ainsi déterminer le scénario optimal pour le choix du tracé"
Pourtant, il semble que ce scénario ne soit pas celui qui était préconisé par l'un des principaux acteurs concernés, à savoir la municipalité de Saint-Bruno. Dans un article du journal Le Lac-St-Jean publié l’an dernier
laissait entendre qu'opter pour le tracé Nord serait « catastrophique » pour sa municipalité
détourner la circulation vers la périphérie nord de Saint-Bruno n’est pas que positif pour le village puisque cela risque également de mener à sa dévitalisation
il croit que le corridor Sud aurait été plus profitable pour le développement de Saint-Bruno
déclare le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy
"c'était d’un commun accord que tous les élus du Lac-Saint-Jean avaient privilégié le tracé Sud
On ne peut être contre les raisons évoquées
mais je trouve tout de même la décision très décevante
D’autant plus qu’on n’ait pas cru bon de nous en informer avant l’annonce publique."
Les élus de la MRC réclament donc des aménagements routiers spécifiques au Sud
notamment des carrefours giratoires qui permettront une meilleure fluidité de la circulation en provenance ou en direction de son territoire
la sécurité des automobilistes sera augmentée et que la route permettra un meilleur développement économique régional »
Éric Girard soutient que « l'annonce du corridor retenu est une étape importante dans la réalisation de cette route à quatre voies divisées »
« Mais mon travail n'est pas terminé et je continuerai de suivre l'évolution du projet en étroite collaboration avec ma collègue Andrée et les différents acteurs concernés"
Le coût et l'échéancier du projet seront précisés au terme de la préparation du dossier d'affaires
Le projet de réaménagement de la route 170 à Saint-Bruno et de la route 169 vers Alma est la cinquième et dernière étape de la construction du lien rapide entre Alma et l'arrondissement de La Baie
Normandin encadre le soutien aux organismes de son territoire
Le Bol d’Or d’improvisation est prêt pour sa 19e édition
Une saison extraordinaire pour Chez Turcotte cabane à sucre
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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un grand projet
devant une foule de partisans libéraux rassemblés au Colisée de Québec
que le comédien Roland Chenail présentait sur écran géant le projet et grand rêve du premier ministre Robert Bourassa : le développement du potentiel hydroélectrique de la baie James
Dans cet extrait audio du Téléjournal du 30 avril 1971
nous pouvons entendre le premier ministre Robert Bourassa répondre aux questions du journaliste Jean Larin
Le chef du Parti libéral mentionne que le projet sera entrepris sans délai et apportera un développement économique spectaculaire pour le Québec
Ce reportage du journaliste Gil Courtemanche
diffusé le 7 octobre 1975 à l’émission Le 60
Le premier ministre Robert Bourassa explique qu’il était nécessaire pour lui de développer le potentiel hydroélectrique de la baie James
car les besoins en électricité du Québec se faisaient de plus en plus importants et que développer des centrales nucléaires aurait été autrement plus coûteux
président de la Société d’énergie de la baie James
porte-parole de l’opposition en matière d’économie
s’entendent pour dire que le projet aurait dû faire l’objet d’études et de consultations plus poussées
Il y a des leçons à tirer de cette aventure
de véritables spécialistes du Nord et de contacts francs avec les populations autochtones aura certainement contribué à hausser les coûts de la baie James
Quelque 6000 Cris et Inuit habitaient le territoire de la baie James et ils n’entendaient pas laisser le chemin libre aux bulldozers si facilement
James O'Reilly : une vie à défendre les autochtones
Les Cris apprennent en avril 1971 que leur territoire sera en partie inondé
Ils n’avaient fait l’objet d’aucune consultation par le gouvernement ni par Hydro-Québec et n’avaient pas été informés que des travaux d’envergure permettraient aux Québécois de produire la moitié de leur hydroélectricité à partir de leur territoire
Ils demandent l’interruption des travaux en 1972
Dans cet extrait de l’émission Revue de l’année 1972
on revient sur la requête d’interruption des travaux de développement de la baie James à la Cour supérieure déposée par les Autochtones
Comme l’explique le journaliste Jean-Paul Nolet
le développement de la baie James soulevait alors de vives inquiétudes écologiques pour les populations cries et inuit
Les travaux ont des répercussions directes sur leur mode de vie
leur habitat d’hier a été affecté par les travaux
Et cela sans qu’ils aient été consultés
Comment pêcheront-ils et chasseront-ils à l’avenir? » se demande le journaliste
le juge Albert Malouf de la Cour supérieure rend un jugement qui donne raison aux Autochtones
Après avoir examiné la requête
le juge Malouf estime que les Autochtones ont exercé des droits personnels et des droits d’usufruit sur le territoire et que le Québec ne peut développer ces terres sans l’entente préalable des Cris et des Inuit
Le juge Malouf de la Cour supérieure dira :
L’équilibre écologique qui existe dans la région sera sérieusement compromis
En raison de la dépendance des Autochtones
des animaux et de la végétation dans le territoire
les travaux auront des effets dévastateurs et de longue portée sur les Indiens cris et les Inuit
C’est ce que nous explique le journaliste André Charbonneau dans ce reportage de La semaine verte diffusé le 16 décembre 1973
André Charbonneau y présente un résumé des travaux qui auront lieu pour la construction des barrages et les conséquences de ces travaux sur l’environnement et les populations autochtones
Le jugement du juge Malouf sera infirmé par la cour d’appel une semaine plus tard
mais son effet n’en est pas pour le moins important
les Cris et les Inuit ne peuvent plus être ignorés dans le développement de la baie James
Le 7 février 1974 à l'émission radiophonique Aux vingt heures
l'animatrice Armande St-Jean s'entretient avec le journaliste Hubert Gendron qui retrace l'histoire des pourparlers entre les autochtones et le gouvernement du Québec
le chef de l’Association des Indiens du Québec (AIQ)
explique qu’aucune négociation n’a encore commencé
Il affirme ne pas être intéressé par de gros montants d’argent pour régler la question
Les Autochtones souhaitent des droits sur le territoire
L’AIQ et son chef Max Gros-Louis espèrent régler les litiges territoriaux de toutes les nations autochtones du Québec au même moment
Les Cris choisiront de rompre leurs relations avec l’AIQ pour plaider eux-mêmes leur cause en créant le Grand Conseil des Cris du Québec
la Société de développement de la baie James et la Société d’énergie de la baie James acceptent de négocier avec le Grand Conseil des Cris et l’Association des Inuit du Nord québécois
les Naskapis rejoindront eux aussi la Convention de la Baie-James et du Nord québécois
Ce reportage du 3 février 1978 fait état de la position de la Commission des droits de la personne à la suite de l’entente entre les gouvernements fédéral et provincial et la nation naskapie de la région de Schefferville
La Commission des droits de la personne estime que la Convention de la Baie-James ne devrait pas servir d’exemple à d’autres négociations territoriales avec les Autochtones
La Commission demande au gouvernement de bannir le principe de l’extinction des droits territoriaux comme préalable obligatoire à toute négociation
Les Autochtones ne sont pas une minorité comme d’autres minorités ici
Il faudrait surtout cesser de négocier comme on l’a toujours fait dans la procédure traditionnelle au Canada
en commençant par éteindre des droits
Il faudra attendre 2002 et la paix des braves pour voir une négociation de nation à nation entre le gouvernement du Québec et les Cris de la baie James
0:49Signature de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois le 11 novembre 1975
le jugement du juge Malouf venait interrompre les travaux des chantiers de la baie James
le gouvernement du Québec a dû négocier avec les Cris et les Inuit
Nos archives reviennent sur la Convention de la Baie-James
devant une foule de partisans libéraux rassemblés au Colisée de Québec
que le comédien Roland Chenail présentait sur écran géant le projet et grand rêve du premier ministre Robert Bourassa : le développement du potentiel hydroélectrique de la baie James
Dans cet extrait audio du Téléjournal du 30 avril 1971
nous pouvons entendre le premier ministre Robert Bourassa répondre aux questions du journaliste Jean Larin
Le chef du Parti libéral mentionne que le projet sera entrepris sans délai et apportera un développement économique spectaculaire pour le Québec
diffusé le 7 octobre 1975 à l’émission Le 60
Le premier ministre Robert Bourassa explique qu’il était nécessaire pour lui de développer le potentiel hydroélectrique de la baie James
car les besoins en électricité du Québec se faisaient de plus en plus importants et que développer des centrales nucléaires aurait été autrement plus coûteux
président de la Société d’énergie de la baie James
porte-parole de l’opposition en matière d’économie
s’entendent pour dire que le projet aurait dû faire l’objet d’études et de consultations plus poussées
Il y a des leçons à tirer de cette aventure
de véritables spécialistes du Nord et de contacts francs avec les populations autochtones aura certainement contribué à hausser les coûts de la baie James
Quelque 6000 Cris et Inuit habitaient le territoire de la baie James et ils n’entendaient pas laisser le chemin libre aux bulldozers si facilement
Les Cris apprennent en avril 1971 que leur territoire sera en partie inondé
Ils n’avaient fait l’objet d’aucune consultation par le gouvernement ni par Hydro-Québec et n’avaient pas été informés que des travaux d’envergure permettraient aux Québécois de produire la moitié de leur hydroélectricité à partir de leur territoire
Ils demandent l’interruption des travaux en 1972
Dans cet extrait de l’émission Revue de l’année 1972
on revient sur la requête d’interruption des travaux de développement de la baie James à la Cour supérieure déposée par les Autochtones
Comme l’explique le journaliste Jean-Paul Nolet
le développement de la baie James soulevait alors de vives inquiétudes écologiques pour les populations cries et inuit
Les travaux ont des répercussions directes sur leur mode de vie
leur habitat d’hier a été affecté par les travaux
Comment pêcheront-ils et chasseront-ils à l’avenir
le juge Albert Malouf de la Cour supérieure rend un jugement qui donne raison aux Autochtones
le juge Malouf estime que les Autochtones ont exercé des droits personnels et des droits d’usufruit sur le territoire et que le Québec ne peut développer ces terres sans l’entente préalable des Cris et des Inuit
Le juge Malouf de la Cour supérieure dira :
L’équilibre écologique qui existe dans la région sera sérieusement compromis
En raison de la dépendance des Autochtones
des animaux et de la végétation dans le territoire
les travaux auront des effets dévastateurs et de longue portée sur les Indiens cris et les Inuit
C’est ce que nous explique le journaliste André Charbonneau dans ce reportage de La semaine verte diffusé le 16 décembre 1973
André Charbonneau y présente un résumé des travaux qui auront lieu pour la construction des barrages et les conséquences de ces travaux sur l’environnement et les populations autochtones
Le jugement du juge Malouf sera infirmé par la cour d’appel une semaine plus tard
mais son effet n’en est pas pour le moins important
les Cris et les Inuit ne peuvent plus être ignorés dans le développement de la baie James
Le 7 février 1974 à l'émission radiophonique Aux vingt heures
l'animatrice Armande St-Jean s'entretient avec le journaliste Hubert Gendron qui retrace l'histoire des pourparlers entre les autochtones et le gouvernement du Québec
le chef de l’Association des Indiens du Québec (AIQ)
explique qu’aucune négociation n’a encore commencé
Il affirme ne pas être intéressé par de gros montants d’argent pour régler la question
L’AIQ et son chef Max Gros-Louis espèrent régler les litiges territoriaux de toutes les nations autochtones du Québec au même moment
Les Cris choisiront de rompre leurs relations avec l’AIQ pour plaider eux-mêmes leur cause en créant le Grand Conseil des Cris du Québec
la Société de développement de la baie James et la Société d’énergie de la baie James acceptent de négocier avec le Grand Conseil des Cris et l’Association des Inuit du Nord québécois
les Naskapis rejoindront eux aussi la Convention de la Baie-James et du Nord québécois
Ce reportage du 3 février 1978 fait état de la position de la Commission des droits de la personne à la suite de l’entente entre les gouvernements fédéral et provincial et la nation naskapie de la région de Schefferville
La Commission des droits de la personne estime que la Convention de la Baie-James ne devrait pas servir d’exemple à d’autres négociations territoriales avec les Autochtones
La Commission demande au gouvernement de bannir le principe de l’extinction des droits territoriaux comme préalable obligatoire à toute négociation
Les Autochtones ne sont pas une minorité comme d’autres minorités ici
Il faudrait surtout cesser de négocier comme on l’a toujours fait dans la procédure traditionnelle au Canada
Il faudra attendre 2002 et la paix des braves pour voir une négociation de nation à nation entre le gouvernement du Québec et les Cris de la baie James
James O'Reilly : une vie à défendre les autochtones
Entrevue du journaliste Jean Larin avec le premier ministre Robert Bourassa au Colisée de Québec
au sujet de l'annonce du projet de la Baie James
Le bulletin de nouvelles est animé par Bernard Derome
Le journaliste Gil Courtemanche retrace l'historique du projet de la baie James
La position d'Hydro-Québec à l'égard de ce projet
Les Autochtones présentent une requête pour l'interruption des travaux de développement de la Baie James
Reportage d'André Charbonneau qui présente un résumé des travaux qui auront lieu pour la construction des barrages
et les conséquences de ces travaux sur l'environnement et les populations autochtones
le représentant de l'Association des Indiens du Québec
explique quelles seraient les revendications des Autochtones s'il y avait des négociations pour le développement hydroélectrique dans la baie James
Reportage sur la position de la Commission des droits de la personne à la suite de l'entente entre les gouvernements fédéral et provincial et la nation naskapie
Visuel silencieux de la signature de la Convention de la Baie James et du Nord québécois en présence de Robert Bourassa
Selon le lieutenant Dominic Lemieux du Service de police de Saguenay, aucun élément criminel n'est lié au dossier.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY/PHOTO LE QUOTIDIEN, MICHEL TREMBLAY)
« Le conducteur s’est arrêté en bordure de route dès qu’il a remarqué la fumée. Le véhicule a ensuite pris feu, mais rien de criminel n’est associé à l’événement », a-t-il confirmé à l’occasion d’une entrevue téléphonique avec Le Quotidien.
(PHOTO LE QUOTIDIEN, EVE-MARIE FORTIER/PHOTO LE QUOTIDIEN, EVE-MARIE FORTIER)
aucun élément criminel n'est lié au dossier
« Le conducteur s’est arrêté en bordure de route dès qu’il a remarqué la fumée
mais rien de criminel n’est associé à l’événement »
a-t-il confirmé à l’occasion d’une entrevue téléphonique avec Le Quotidien
La route 138 est présentement fermée à Baie-Saint-Paul
La route 138 est fermée près du camping Le Genévrier à Baie-Saint-Paul
La circulation est détournée par le chemin Saint-Laurent
Des roulottes situées au camping Le Génévrier ont également été emportées en raison de la crue des eaux selon des témoins
Les mauvaises conditions météo ont perturbé le transport du personnel électoral dans le Grand Nord québécois
Un cafouillage dans les bureaux de vote de plusieurs villages du Nunavik a été dénoncé lors de l’élection générale lundi
où bon nombre d’électeurs inuits n’ont pu exercer leur droit de vote
il n’y avait ni personnel ni bulletin de vote
Des bureaux de scrutins ont aussi été abruptement fermés en milieu d’après-midi
🍁Élections fédérales 2025: voyez tous les résultats
Noovo Info s’est entretenu avec une électrice inuk qui n’a pas pu voter à 14h30 lundi
parce que le personnel électoral pliait bagage
les messages d’électeurs en colère et déçus sont nombreux
On peut lire par exemple: «je vis dans une région reculée et j’ai l’impression que mon vote m’a été pris»
mais nous n’avons pas pu voter à Umiujaq.»
Élections Canada mentionne que les mauvaises conditions météo ont perturbé le transport du personnel électoral dans le Grand Nord québécois
«Il faut améliorer le processus pour ne plus que ça arrive»
la députée nouvellement élue et ancienne Grande cheffe de la nation Crie
Elle informe qu’elle a déposé une plainte à Élections Canada
elle soulève que la barrière de la langue est aussi un obstacle pour plusieurs électeurs autochtones
La course a été particulièrement serrée entre la députée bloquiste sortante
Sylvie Bérubé et la libérale nouvellement élue qui croit avoir perdu des votes en raison de ce cafouillage électoral
Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou est la 3e plus grande circonscription au pays et 30% des électeurs sont autochtones
Mme Masty devient aussi la première députée d’origine Crie dans un parti au pouvoir à Ottawa
À voir aussi | Malgré la défaite, Pierre Poilievre veut demeurer à la tête du PCC
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable espère démarrer les travaux de prolongement de l’autoroute Alma-La Baie d’ici cinq ans
« Il est encore trop tôt par rapport à ça parce que le corridor à l’étude est large
explique le directeur général à la direction des grands projets routiers de l’Est et du Nord du Québec
Il faut savoir que le corridor fait entre 200 et 900 mètres à certains endroits alors que le tracé final aura une largeur de 90 mètres
Il assure que les personnes qui seront touchées par des expropriations seront avisées au moins deux ans avant le début des travaux
Le directeur général à la direction des grands projets routiers de l’Est et du Nord du Québec
Pierre-Luc Lavoie gérant de projet et ingénieur (Gimmy Desbiens/Le Quotidien)
Le MTQ a un horizon de cinq ans avant le début des travaux
La prochaine année servira à faire un choix final de tracé et à élaborer l’étude d’impact environnementale
le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) fera ses travaux et finalement
Le corridor retenu (en pointillés) fait entre 200 et 900 m de largeur
Les experts du MTQ soulignent que le tracé final sera de 90 m de largeur avec quatre voies divisées
La municipalité de Saint-Bruno ne cache pas qu’elle aurait préféré le corridor sud
Philippe Lusinchi a d’ailleurs assisté à la présentation faite aux médias mardi matin
Il s’est fait le porte-parole des citoyens inquiets
ils sont parfois une quarantaine à se présenter à la séance du conseil municipal pour poser des questions
Lusinchi est cependant resté sur sa faim parce qu’il croyait trouver plus de réponses aux interrogations
« J’aimerais voir la grille de pondération qui a été utilisée pour choisir le nord plutôt que le sud
s’interrogeant notamment de la proximité de l’aéroport d’Alma et du chemin de fer avec le corridor nord
aurait aimé avoir plus d'informations de la part du MTQ pour répondre aux questionnements des citoyens
Le directeur à la direction des grands projets routiers de l’Est et du Nord du Québec
explique que le choix retenu sera moins coûteux et que les automobilistes n’auront plus à circuler par le rang 6
ce qui augmentera la sécurité et la quiétude des résidents du secteur
le prolongement de l’autoroute se fera à partir du rang 8 à Saint-Bruno
Lusinchi a également abordé l’aspect de la sécurité dans la municipalité
Il se dit déçu que rien ne soit prévu dans le projet du prolongement de l’autoroute
il faut s’assurer que la population de Saint-Bruno obtienne sa juste compensation »
Le trafic lourd ne passera toutefois plus par Saint-Bruno
La répartition de la circulation routière dans le secteur a été présentée
Pierre-Luc Lavoie ajoute que le corridor nord augmentera aussi la sécurité en ce qui a trait à la poudrerie
On y retrouve davantage de végétation et de secteurs boisés
l’axe de la route sera mieux orienté pour les vents
La consultation publique se tient mardi et mercredi de 13h à 19h. Les gens sont aussi invités à se rendre jusqu’au 30 juin sur le site internet consultationquebec.ca pour en savoir davantage et répondre à un questionnaire
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Quatre partis politiques ont annoncé leur candidat pour représenter le territoire d’environ 89 000 habitants
La troisième plus large circonscription électorale du pays compte environ 65 500 votants
La députée sortante du Bloc Québécois
se représente pour un troisième mandat alors qu’elle a remporté les élections avec 38 % des voix en 2021
Les candidats sont listés par ordre alphabétique
Députée fédérale de la circonscription depuis 2019, Sylvie Bérubé a œuvré au Parlement autour de la promotion du développement durable, les initiatives de coopératives et l’investissement fédéral de la piste de l’aéroport de Val-d’Or
Elle a été vice-présidente du Comité permanent des Affaires autochtones et du Nord et est maintenant porte-parole du dossier Famille
les personnes handicapées et défend la construction de logements sociaux et récemment les entreprises locales pendant la guerre commerciale
Steve Corriveau a annoncé sa candidature pour l'élection fédérale 2025 l'été dernier
Il était arrivé troisième lors des élections de 2021
Il avait alors axé sa campagne sur le manque de main-d'œuvre dans le secteur de la santé
Steve Corriveau a une longue carrière dans la communication et le tourisme à Montréal et à Québec
mais il a décidé de revenir dans sa ville natale après avoir perdu son emploi lors de la pandémie
Ses dossiers prioritaires sont toujours le développement du tourisme à travers les entreprises locales
ainsi que le rétablissement des lignes aériennes avec Air Canada
Il avait d’abord nommé Catherine Louie Leblanc Oweetaluktuk
Thai Dillon Higashihara travaille comme organisateur numérique pour le parti néo-démocrate à Ottawa
cependant il a des liens personnels avec la région
Il a déclaré que son grand-père avait joué un rôle dans la création d'Oujé-Bougoumou
une Nation crie située dans le nord du Québec
Thai Dillon Higashihara a déclaré qu'il discutait avec les habitants de la région pour mieux comprendre leurs besoins
et qu'il commençait par la communauté de son grand-père
Ses priorités sont les infrastructures
la mise en œuvre des recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et la protection des langues autochtones
Il pense que la diversité de la région sera bénéfique pour trouver une solution à des problèmes communs tels que l'accès au logement et le coût de la vie
Obligée de démissionner comme grande cheffe crie
qu'elle avait finalement accepté la nomination de candidate à l’élection fédérale 2025
Originaire de Waswanipi, Mandy Gull-Masty est la première femme élue comme grande cheffe crie de la Nation de Aeyou Istchee en 2021
représentant 18 000 personnes à travers les régions de la Baie-James et du Nunavik
mais mon but est de travailler pour tout le monde
Ma vision pour la région est celle d’un futur partagé
Avec 12 années de travail auprès du gouvernement Crie à son compte
elle s’est concentrée sur l'harmonisation des valeurs crie lors des développements des projets territoriaux
Le développement des ressources, la protection des terres, mais aussi la revitalisation de la langue crie et l'avenir de l'économie crie sont des enjeux essentiels de sa campagne
Mandy Gull-Masty se présente comme une candidate différente
mais avec de l'expérience auprès des trois ordres de gouvernement : municipal
La candidate soutient que la région doit participer activement à la prise de décisions
Elle souhaite également bâtir des ponts et défendre l'ensemble des réalités de la région
Ouvrir en mode plein écranLe village de Kangiqsujuaq
Retrouvez les candidats déclarés pour l'élection fédérale 2025 pour la circonscription d'Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou
Quatre partis politiques ont annoncé leur candidat pour représenter le territoire d’environ 89 000 habitants
La troisième plus large circonscription électorale du pays compte environ 65 500 votants
se représente pour un troisième mandat alors qu’elle a remporté les élections avec 38 % des voix en 2021
Les candidats sont listés par ordre alphabétique
Élections fédérales Canada 2025Consulter le dossier completSuivreSuivreSylvie Bérubé pour le Bloc québécoisOuvrir en mode plein écranSylvie Bérubé
Elle a été vice-présidente du Comité permanent des Affaires autochtones et du Nord et est maintenant porte-parole du dossier Famille
les personnes handicapées et défend la construction de logements sociaux et récemment les entreprises locales pendant la guerre commerciale
candidat pour le Parti conservateur du Canada dans Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou
Steve Corriveau a annoncé sa candidature pour l'élection fédérale 2025 l'été dernier
Il était arrivé troisième lors des élections de 2021
Il avait alors axé sa campagne sur le manque de main-d'œuvre dans le secteur de la santé
Steve Corriveau a une longue carrière dans la communication et le tourisme à Montréal et à Québec
mais il a décidé de revenir dans sa ville natale après avoir perdu son emploi lors de la pandémie
Ses dossiers prioritaires sont toujours le développement du tourisme à travers les entreprises locales
ainsi que le rétablissement des lignes aériennes avec Air Canada
Ouvrir en mode plein écranThai Dillon Higashihara représente le NPD aux élections fédérales de 2025
Photo : Radio-Canada / Fourni par Thai Dillon Higashihara
Il avait d’abord nommé Catherine Louie Leblanc Oweetaluktuk
Thai Dillon Higashihara travaille comme organisateur numérique pour le parti néo-démocrate à Ottawa
cependant il a des liens personnels avec la région
Il a déclaré que son grand-père avait joué un rôle dans la création d'Oujé-Bougoumou
une Nation crie située dans le nord du Québec
Thai Dillon Higashihara a déclaré qu'il discutait avec les habitants de la région pour mieux comprendre leurs besoins
et qu'il commençait par la communauté de son grand-père
la mise en œuvre des recommandations de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et la protection des langues autochtones
Il pense que la diversité de la région sera bénéfique pour trouver une solution à des problèmes communs tels que l'accès au logement et le coût de la vie
Ouvrir en mode plein écranMandy Gull-Masty
grande cheffe du Conseil des Cris d'Eeyou Istchee
est candidate pour le Parti libéral aux élections fédérales 2025
Obligée de démissionner comme grande cheffe crie
qu'elle avait finalement accepté la nomination de candidate à l’élection fédérale 2025
représentant 18 000 personnes à travers les régions de la Baie-James et du Nunavik
Ma vision pour la région est celle d’un futur partagé
Avec 12 années de travail auprès du gouvernement Crie à son compte
elle s’est concentrée sur l'harmonisation des valeurs crie lors des développements des projets territoriaux
Mandy Gull-Masty se présente comme une candidate différente
mais avec de l'expérience auprès des trois ordres de gouvernement : municipal
La candidate soutient que la région doit participer activement à la prise de décisions
Elle souhaite également bâtir des ponts et défendre l'ensemble des réalités de la région
Chargement en coursInfolettre PolitiquePour mieux comprendre les enjeux politiques de l’heure
Quatre partis politiques ont annoncé leur candidat pour représenter le territoire d’environ 89 000 habitants
Députée fédérale de la circonscription depuis 2019, Sylvie Bérubé a œuvré au Parlement autour de la promotion du développement durable, les initiatives de coopératives et l’investissement fédéral de la piste de l’aéroport de Val-d’Or
Originaire de Waswanipi, Mandy Gull-Masty est la première femme élue comme grande cheffe crie de la Nation de Aeyou Istchee en 2021
Le développement des ressources, la protection des terres, mais aussi la revitalisation de la langue crie et l'avenir de l'économie crie sont des enjeux essentiels de sa campagne
Retrouvez les candidats déclarés pour l'élection fédérale 2025 pour la circonscription d'Abitibi–Baie-James–Nunavik–Eeyou
Saint-Bruno élabore toutes ses projections de développement autour du tracé sud du prolongement de l’autoroute Alma-La Baie
se croise les doigts pour que le ministère des Transports du Québec (MTQ) retienne le tracé sud dans le cadre du prolongement de l’autoroute Alma-La Baie
Rappelant que c’est le tracé sud qui avait fait consensus en 2012
il indique que tous les projets de développement de la municipalité ont été pensés en fonction de ce scénario depuis
ça va être une catastrophe pour Saint-Bruno
« Les tracés qui sont au nord vont inciter les automobilistes à éviter le village
Ce qui a fait notre dynamisme et qui nous a permis d’accueillir 200 familles dans les dernières années
peu importe si un travaille au Lac-Saint-Jean et l’autre à Saguenay
tu viendras plus t’installer à Saint-Bruno parce tu ne seras plus collé sur l’autoroute »
urbaniste et directeur général adjoint de Saint-Bruno
Saint-Bruno a élaboré un plan de développement résidentiel de 170 terrains au sud de la municipalité
Le plan comprend notamment l’aménagement de bretelles d’accès à l’autoroute pour les citoyens actuels et futurs
la réalisation du tracé sud exigerait un bien moins grand nombre d’expropriations et permettrait de préserver plus de terres agricoles
la réalisation du tracé sud est une condition indispensable à son développement résidentiel
la municipalité a également soumis plusieurs idées au MTQ quant au réaménagement de la rue Melançon
dont une bonne partie du trafic sera détournée grâce au prolongement de l’autoroute
c’est la sécurité des écoliers sur les intersections
Il faut trouver un moyen de faire ralentir les automobilistes à 50km/h de l’entrée à la sortie du village
On veut faire des aménagements qui vont inciter les gens à réduire leur vitesse
ces aménagements représenteraient des investissements de 9 M$
Il pourrait entre autres s’agir de l’élargissement des trottoirs et de la plantation d’arbres en bordure de route
ce qui réduirait à la fois la surface de la chaussée et le champ de vision des automobilistes
Le projet demeure toutefois sur la glace puisque Saint-Bruno n’a reçu aucune réponse concluante de la part du MTQ jusqu’à maintenant
Le resto-bar La Grenouille est à vendre
Un service dont l’absence se fera sentir à Alma
Le Hangar de la Zone portuaire se transforme en coffre aux trésors sportifs
Immigrant Québec
La région de la Baie-James offre de belles opportunités de carrière professionnelles à ceux qui recherchent un milieu de vie paisible ainsi que des expériences de loisirs hors du commun
des paysages et des espaces permettent à cette région nordique exceptionnelle
d’offrir un mélange unique d’expériences urbaines
Située entre le 49° et le 55° parallèle au Nord du Québec
la Baie-James est l’un des territoires de la région administrative du Nord du Québec
C’est un territoire vaste de 350 000 km2 peuplé d’environ 35 000 habitants et dont l’économie repose principalement sur les industries minière et forestière
6 mines et 4 scieries en opération sur le territoire exploitent des métaux comme l’or
En plus de ces opportunités dans les domaines forestier et minier
l’éducation et le tourisme offrent des emplois très intéressants
tandis que l’immensité du territoire et son fort potentiel de développement laissent beaucoup de place à l’innovation dans divers secteurs d’activités
Constituée de 4 municipalités (Chibougamau
c’est saisir l’opportunité d’avoir une carrière enrichissante ainsi qu’un milieu de vie communautaire exceptionnel
on prend le temps de s’accomplir professionnellement et de profiter de chaque instant de la vie
car la qualité de vie offre un milieu de vie décontracté
sans le stress de grandes villes et des embouteillages et une proximité avec la nature pour des activités de plein air en été comme en hiver
© Immigrantquebec © 2011–2025 - Tous droits réservés
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Ce choix a été fait dimanche par un comité de transition qui regroupe les maires des municipalités incorporées
un historien et un facilitateur mandaté par la province
est l’une des 14 membres de ce comité qui a délibéré pendant trois heures pour en arriver à un consensus
Elle relate que le comité a reçu plus de 70 propositions de noms par courriel
en plus de toutes celles reçues dans chaque communauté respective
On y est allé plus par élimination
Quels que l’on voyait qui était les moins pertinents?
L’une des nombreuses propositions reçues était le nom Baie-Jolie
le comité a décidé d’y ajouter le mer","text":"surmer"}}\">sur mer
Réforme municipale au N.-B. : le choix difficile du nom d’une nouvelle entité
Belle-Baie : un nom envisagé pour un regroupement municipal dans la région Chaleur
Bien que Rachel Boudreau admette qu’il ne s’agissait pas initialement de son premier choix
l’originalité du nom a fini par la convaincre
et tout le monde était très satisfait
La date limite pour la soumission d’une proposition de nom d’entité au gouvernement est le 16 mai
Il reste donc une semaine aux comités de transition des différentes entités municipales de la province pour faire leurs choix
Selon le président de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick
ceux qui n’auront pas réussi à s’entendre avant cette date butoir devront voir le ministre Daniel Allain trancher cette question délicate à leur place
affirme qu’une quarantaine de noms ont été proposés au comité de transition de l’entité 13 dont il fait partie
c’est par élimination que le choix final a été effectué par Grande-Anse
Saint-Léolin et Maisonnette et les DSL avoisinants
Leur nouvelle entité s’appellera Rivière du Nord
: c’était Beau-Rivage","text":"Il y a un autre nom qui a rôdé aux alentours: c’était Beau-Rivage"}}\">Il y a un autre nom qui a rôdé aux alentours : c’était Beau-Rivage
Mais on pense que Rivière du Nord nous définissait mieux comme nouvelle entité
Bien que le nom de chaque nouvelle ville soit important et symbolique
l’adresse postale ne changera pas après les fusions
une personne qui habite à Pointe-Verte pourra toujours dire qu’elle réside à Pointe-Verte
même si la municipalité portera désormais le nom de Baie-Jolie sur mer
Le ministère des Gouvernements locaux aura le dernier mot sur le choix du nom des nouvelles entités de la province
Le dévoilement des nouveaux noms doit se faire au plus tard le 1er juillet
L'ultime test sera celui de l'acceptation et l'appropriation de ces nouveaux noms par les résidents
D’après le reportage d’Alix Villeneuve
Ouvrir en mode plein écranLa réforme de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick fera passer les entités municipales dans la province de 340 à moins d’une centaine
Prenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
la nouvelle entité municipale qui regroupe Beresford
ainsi que les districts de services locaux (DSL) avoisinants
Ce choix a été fait dimanche par un comité de transition qui regroupe les maires des municipalités incorporées
un historien et un facilitateur mandaté par la province
est l’une des 14 membres de ce comité qui a délibéré pendant trois heures pour en arriver à un consensus
Ouvrir en mode plein écranLe territoire désigné comme étant l’entité 11 par la Réforme de la gouvernance locale au Nouveau-Brunswick
Elle relate que le comité a reçu plus de 70 propositions de noms par courriel
en plus de toutes celles reçues dans chaque communauté respective
Quels que l’on voyait qui était les moins pertinents?
L’une des nombreuses propositions reçues était le nom Baie-Jolie
le comité a décidé d’y ajouter le mer","text":"surmer"}}'>sur mer
Bien que Rachel Boudreau admette qu’il ne s’agissait pas initialement de son premier choix
l’originalité du nom a fini par la convaincre
La date limite pour la soumission d’une proposition de nom d’entité au gouvernement est le 16 mai
Il reste donc une semaine aux comités de transition des différentes entités municipales de la province pour faire leurs choix
Selon le président de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick
ceux qui n’auront pas réussi à s’entendre avant cette date butoir devront voir le ministre Daniel Allain trancher cette question délicate à leur place
affirme qu’une quarantaine de noms ont été proposés au comité de transition de l’entité 13 dont il fait partie
c’est par élimination que le choix final a été effectué par Grande-Anse
Saint-Léolin et Maisonnette et les DSL avoisinants
Leur nouvelle entité s’appellera Rivière du Nord
maire de Bertrand et président de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick
Photo : Radio-Canada / Pascal Raiche-Nogue
: c’était Beau-Rivage","text":"Il y a un autre nom qui a rôdé aux alentours: c’était Beau-Rivage"}}'>Il y a un autre nom qui a rôdé aux alentours : c’était Beau-Rivage
Mais on pense que Rivière du Nord nous définissait mieux comme nouvelle entité
l’adresse postale ne changera pas après les fusions
une personne qui habite à Pointe-Verte pourra toujours dire qu’elle réside à Pointe-Verte
même si la municipalité portera désormais le nom de Baie-Jolie sur mer
Ouvrir en mode plein écranLe ministre des Gouvernements locaux et de la Réforme de la gouvernance locale du Nouveau-Brunswick
Le ministère des Gouvernements locaux aura le dernier mot sur le choix du nom des nouvelles entités de la province
Le dévoilement des nouveaux noms doit se faire au plus tard le 1er juillet
L'ultime test sera celui de l'acceptation et l'appropriation de ces nouveaux noms par les résidents
Chargement en coursInfolettre ICI AcadieUne fois par jour
Ce choix a été fait dimanche par un comité de transition qui regroupe les maires des municipalités incorporées
le comité a décidé d’y ajouter le mer","text":"surmer"}}\\\">sur mer
Réforme municipale au N.-B. : le choix difficile du nom d’une nouvelle entité
Belle-Baie : un nom envisagé pour un regroupement municipal dans la région Chaleur
: c’était Beau-Rivage","text":"Il y a un autre nom qui a rôdé aux alentours: c’était Beau-Rivage"}}\\\">Il y a un autre nom qui a rôdé aux alentours : c’était Beau-Rivage
Si un adage dit qu’on garde un homme par le ventre, Baie-Saint-Paul attire et retient les touristes par la panse
ou aux « épicurieux » tel qu’entendu sur place
c’est un voyage tout en découvertes et en dégustations qui vous attend
Le visiteur a l’embarras du choix tant ce coin du Québec recèle de belles surprises
Avec le nombre élevé d’entreprises agroalimentaires dirigées par des gens passionnés et avides de partager leurs produits
Du mythique fromage Migneron de la Famille Migneron au vin de tomate Omerto
en passant par la surprenante lavande culinaire d’Azulée et l’élevage d’oiseaux gibiers et de sangliers des Volières de Baie-Saint-Paul
un bon aperçu de ce que Baie- Saint-Paul propose est possible
Portrait d’une journée passée à sillonner un territoire fertile
Véritable institution à Baie-Saint-Paul et dans tout Charlevoix, la Famille Migneron
spécialisée dans la production de fromage artisanal au lait de vache et au lait de brebis
tout en conservant précieusement la dimension humaine qui lui est si chère
Alexandre Dufour a repris avec sa sœur Madeleine les rênes de l’entreprise fondée par leurs parents en 1994
Les idées ne leur manquent pas pour faire vivre à leurs visiteurs une expérience hors du commun
mais pas question de faire fi du côté artisanal de leur production fromagère
Il y a près de sept ans, la Famille Migneron s’est lancée dans la production de vin biologique
avant d’ajouter plus récemment les spiritueux et l’eau-de-vie à base de lactosérum
C’est une façon de valoriser les rejets provenant du lait dans la fabrication du fromage
Un gin à base de lactosérum sera bientôt disponible
Après son association avec un restaurateur pour l’ouverture du Faux berger voilà quelques années
l’entreprise franchit un pas de plus cet été pour le développement d’un volet expérientiel rattaché à un concept global
Il se concrétise par l’aménagement d’une aire de pique-nique pratiquement en plein pâturage permettant d’y savourer les produits disponibles au restaurant ou à la boutique dans un environnement sans pareil
se faire un petit pique-nique dans un contexte un peu plus bucolique
mais des aires à pique-nique sur le bord du champ avec les animaux qui sont là et les vignes
c’est un peu ça les nouveautés cette année »
Azulée
c’est une fermette spécialisée dans la production biologique de lavande culinaire
C’est aussi un nom forgé par sa copropriétaire
pour la vallée de la rivière du Gouffre où elle se trouve
Toute une découverte que celle de la lavande culinaire et de son mariage avec plusieurs mets
notamment le gâteau citron/lavande et la confiture bleuets/lavande
La propriétaire remet d’ailleurs aux gens « un rouleau de recettes éprouvées par les clients »
L’entreprise a également développé des produits de bien-être non comestibles à base de lavande
c’est aussi plusieurs cultures secondaires
dont le timbre de voix et le discours créent une atmosphère tout qu’il y a de plus zen
En 2020, pandémie oblige, une visite autoguidée du champ a été développée. La charmante propriétaire souhaite que les visiteurs qui s’arrêtent chez Azulée en repartent avec le souvenir d’un « moment exquis »
Entreprise agroalimentaire, Les Volières de Baie-Saint-Paul font principalement dans l’élevage de faisans
de pintades et de cailles (pour leurs œufs précisément)
Une visite permet de se familiariser avec les oiseaux
peuvent lever près de cinq fois leur poids corporel
Si les petites familles y trouvent leur compte puisque des activités s’adressent principalement aux enfants
que dire des gourmands avec l’important volet de transformation dans l’entreprise
Une gamme impressionnante d’une cinquantaine de produits est proposée
notamment la fameuse péperette de sanglier
une saucisse semi-séchée qu’on peut manger au bâton
Fait à noter, en 2020, en plein début de pandémie, les Volières ont doublé leurs ventes à leur boutique grâce à l’engouement des gens pour le tourisme gourmand
Le Domaine de la Vallée du Bras propose l’Omerto
un produit unique sous la forme de vin fabriqué non pas à partir de raisin
Pascal Miche, un Belge d’origine installé au Québec depuis 25 ans, est le producteur passionné derrière l’Omerto
qui vient de fêter ses 10 ans d’existence le 21 juin
provenant de six variétés ancestrales différentes du Québec
il embouteille annuellement 12 000 litres de vin certifié biologique
Le précieux liquide se transformera tantôt cuvée « Sec » et tantôt en cuvée « Moelleux ». Du champ à la bouteille, neuf mois seront nécessaires, poursuit celui qui, avec Omerto
a voulu d’une certaine façon honorer la mémoire de son arrière-grand-père Omer
Ce grand conteur qu’est Pascal Miche (dans les deux sens du terme pour celui qui fait 6,6 pieds) agrémentera d’ailleurs le passage des visiteurs chez lui par d’innombrables anecdotes savoureuses sur l’origine de son vin
mais aussi sur les grands moments qu’il a vécus grâce à lui
la dégustation est de mise pour quiconque s’arrête au domaine
mais aussi de cocktails conçus à partir du fameux vin de tomate
précise le producteur avec une pointe de fierté
a été servi à l’inauguration du Sommet du G7 dans Charlevoix en 2018
Quatre cocktails fait à base d’Omerto se retrouveront bientôt sur le marché sous la forme de cannettes
il est disponible dans 135 succursales de la SAQ et dans celles où il n’y est pas encore
car on fait partie des produits du terroir »
Pour se remplir les yeux d’une panoplie de créations toutes plus jolies les unes que les autres
Pour repartir de l’atelier boutique avec peut-être une paire de chaussettes
Parce que le retour vers les matériaux naturels
en ce sens que c’est un régulateur de température
Parce que l’entreprise distribue très peu ses produits
qu’elle vend principalement à son atelier boutique de Baie-Saint-Paul et à celui du quartier Petit Champlain à Québec
Parce qu’elle a comme politique de demeurer artisanal et que ses employés participent à la production des créations à la hauteur de leur talent et leur capacité
Parce qu’elle récupère et valorise une matière
était jetée par les nombreux éleveurs de Charlevoix
elle s’approvisionne un peu partout au Québec
Enfin, parce qu’Hélène Martin et Yvan Delage, le couple derrière la venue au monde de Charlevoix Pure Laine
ont littéralement sorti des sentiers battus il y a 11 ans pour récupérer
Parce qu’elle est solidement ancrée dans son milieu après 35 ans d’existence
Parce que la qualité de son accueil fait sa réputation et qu’elle choisit son personnel en fonction de cet aspect qui lui est cher
Parce qu’elle expose les oeuvres de plusieurs peintres de renom
Parce qu’elle se dirige lentement vers le marché de la revente d’oeuvres
Parce que ses deux adresses sur la rue Saint-Jean-Baptiste et sa présence à l’hôtel Le Germain lui permettent de créer des ambiances différentes pour exposer encore plus de toiles
est d’avis « que plus il y a de galeries qui s’installent
en référence à la rue Saint-Jean-Baptiste où les galeries d’art et les ateliers galeries pullulent
À l’entrée est de Baie-Saint-Paul, du côté du rang Saint-Placide Nord, deux amoureux des chiens et du plein air sont réunis au sein de l’entreprise touristique La Reine et le Millionnaire
Leur produit de niche estival : la cani-trottinette
Une sorte de formule hybride entre le vélo et la trottinette
une activité à la fois excitante et sportive
offre l’occasion d’une randonnée dans la magnifique nature de Charlevoix
Charlotte Pozzi et Alex Lavagne sont associés dans La Reine et le Millionnaire
un chenil de 36 chiens nordiques de race husky et alaskan
ils se sont installés dans la région de Charlevoix en 2017
en provenance de Sacré-Coeur sur la Côte-Nord
C’est là-bas qu’ils ont développé l’activité de traîneau à chien en hiver
Ils ont d’ailleurs encore un ancrage dans cette région puisqu’ils possèdent l’auberge La Merveilleuse à Tadoussac
Un bain de natureSi la blanche saison apporte son lot d’adeptes de sorties en traîneau
l’été rime depuis trois ans avec les randonnées de cani-trottinette
on est vraiment un vecteur pour ramener les gens à la nature
pour se reconnecter à la nature et on l’a vraiment vu pendant la pandémie »
Les personnes qui vivent l’expérience de la canitrottinette en reviennent généralement enchantées
« Tout le monde sort de là en disant que c’est fabuleux
en reconnaissant que pour s’élancer en cani-trottinette
ça demande tout de même « de te mettre un petit coup de pied aux fesses »
renchérit en parlant d’une aventure à vivre dans le plaisir
si plusieurs clients arrivent avec un peu d’appréhension et de stress
c’est avec un sentiment de dépassement de soi qu’ils repartent
Aux petits soinsLa meute de chiens de La Reine et le Millionnaire est traitée aux petits soins
Les deux partenaires placent leur bien-être au sommet de leurs priorités au quotidien
Les installations de l’entreprise leur assurent d’être à l’abri de la chaleur en été et de la froidure en hiver
Et pas question de sorties de cani-trottinette lorsque la température extérieure dépasse les 21 degrés Celsius
Avis aux gens qui sont tentés de découvrir la cani-trottinette, sachez que La Reine et le Millionnaire participe au programme Passeports Attraits du ministère du Tourisme à l’intérieur de cinq passeports différents
Ils assurent une économie de 40 % sur les quatre activités proposées dans chacun
Pour l’exposition Inventer la liberté qu’on y présente cet été avec les oeuvres de six grandes artistes
toutes des femmes importantes dans l’histoire de l’art au Québec
peintures et gravures de l’artiste Francine Simonin
Aussi pour son exposition permanente qui vaut le déplacement
ne serait-ce que par l’ode à la magnifique région de Charlevoix qu’elle propose
elle raconte l’histoire de la collection acquise par le musée au fil des ans
Pour la 39e édition du Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul qui aura lieu du 30 juillet au 29 août
12 artistes seront réunis sous le thème Le temps et les choses
Les huit participants du Québec peindront sur place et les quatre de l’extérieur seront en formule virtuelle à partir de leur atelier
Et parce qu’il s’agit du seul musée d’art contemporain à l’est de Montréal
L'exposition sera au Musée régional de la Côte-Nord du 4 juin au 4 septembre
La population est invitée au vernissage de l’exposition « De Piastrebaie à Baie-Johan-Beetz : sur les traces d’un Belge et d’une Américaine » au Musée régional de la Côte-Nord le 4 juin à 13h
le musée et la Société historique de Piastrebaie soulignent les 150 ans de Baie-Johan-Beetz
ce village de la Minganie a été fondé en 1872 par le couple de Joseph Tanguay et de Marguerite Murdock
l’économie du village reposait sur la pêche à la morue et au saumon
sur la chasse au loup-marin ainsi que sur la trappe des animaux à fourrure
les intéressés pourront en apprendre davantage sur l’histoire du village à travers deux de ses personnages marquants
Beetz était un immigrant belge qui faisant de la trappe et du commerce
Il marqua le territoire de son passage et lui laissa même son nom
laissant de nombreuses photos qui témoignent aujourd’hui de la vie nord-côtière d’autrefois
L’exposition sera au Musée régional de la Côte-Nord jusqu’au 4 septembre inclusivement
Possédant l’un des plus beaux bâtiments de la Minganie
notamment avec la création d’une nouvelle étape culinaire
Ayant acquis l’actif depuis quelques années
il s’agira de la première véritable saison touristique pour l’entreprise à Baie-Johan-Beetz
c’est là où on a décidé qu’on faisait le premier pas pour relancer l’activité au cœur du village dans l’espoir d’attirer tout ce qui est local
directeur général de Les Caraïbes Nordiques
C’est ainsi qu’ouvrira Mr.Beetz une expérience gastronomique unique en son genre
soit la cantine gastronomique le midi et la table d’hôtes le soir
cette étape culinaire devrait ouvrir aux alentours du 20 juillet pour se rendre jusqu’à la mi-août
« Ça va nous permettre de voir s’il y a une bonne adhésion
explique Xavier Vincent directeur de la pourvoirie Baie-Johan-Beetz
Le restaurant misera beaucoup sur des produits locaux
« On va vraiment utiliser les produits du terroir et de la mer
On parle de la morue de Blanc-Sablon ou le crabe des neiges »
L’entreprise ne cache pas que trouver des produits locaux sera un défi
« On va essayer de trouver des produits qui sont proches
mais on ira toujours vers des produits de qualité et qui sont Québécois »
il invite les artisans ou producteurs à entrer en contact avec eux s’ils ont des produits régionaux
ils espèrent créer un lieu de rencontre dans ce petit village de la Minganie.
« On a des gens de Baie-Johan-Beetz qui ont hâte que le restaurant ouvre
on va essayer de mélanger ensemble les touristes de passage avec les gens du village afin qu’il y ait des échanges ce qui va créer des souvenirs »
Pour agrémenter l’offre au château de Baie-Johan-Beetz
il y aura également des œuvres de l’artiste Chantal Harvey qui seront exposées
Les visiteurs pourront donc admirer des gravures de cette artiste qui représente des paysages nord-côtiers
L’entreprise Les Caraïbes nordiques voit un grand potentiel touristique avec le site Baie-Johan-Beetz dans les prochaines années
On cite des activités tournant autour de la pêche
de l’écotouriste et de découverte culturelle avec les Innus
« À court terme l’objectif est d’étendre la saison touristique jusqu’au mois de septembre et le rêve serait que d’ici trois à quatre ans on soit ouvert à l’année »
« Parce que c’est la clef du progrès économique du Québec, c’est la clef également du progrès social et de sa stabilité politique », déclare-t-il devant plus de 5000 partisans réunis au Petit Colisée de Québec afin de célébrer le premier anniversaire de l’élection du Parti libéral du Québec
le gouvernement Bourassa annonce l’aménagement d’un port de mer en eau profonde
de deux aéroports et de routes avec voies d’accès à Chibougamau et à Matagami
à ce pays du Nord qui est le leur et qui hante leur esprit »
s’enorgueillit par la suite Robert Bourassa dans son essai La baie James (Éditions du Jour
tout en prédisant « une ruée touristique » d’explorateurs du dimanche dans la taïga
« Pendant que les Américains et les Russes se lancent dans l’exploration de l’espace
un des plus beaux défis à relever : la conquête du Nord québécois »
Les 620 kilomètres de la route de la baie James
ont été aménagés en deux temps trois mouvements entre 1971 et 1973
La route a par la suite été le théâtre d’un « tournoi de camionnage » — expression du regretté anthropologue Serge Bouchard — tout au long de la construction du complexe hydroélectrique La Grande
est dédié à l’un des plus fameux camionneurs de son temps
descendant en surcharge la pente de la Rupert
gravissant en surcharge la côte de l’Eastmain
poussant envers et contre tous son camion vers l’impossible Caniapiscau »
était demeuré discret sur sa contribution au travail de recherche du passionné des chemins de traverse Serge Bouchard
« Il m’avait glissé un mot qu’il avait embarqué un monsieur de Montréal qui avait posé des questions
mais on n’avait pas été plus loin que ça »
Magella Deroy n’avait pas usurpé le titre de « roi incontesté du Nord » que Bouchard lui avait décerné
où il est répartiteur pour WRS Pro-Transport
reconnaissable à son petit chapeau rouge et noir flanqué de peau de mouton
n’était pas effrayé par les longues distances en solitaire
Matagami est le point de départ de la route de la Baie-James
qui porte le nom de Billy-Diamond depuis l’adoption d’une motion visant à honorer cet ancien grand chef du Grand Conseil des Cris par l’Assemblée nationale en 2020
le portrait de ce promoteur et signataire de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois de 1975 est bien visible sur l’arche de bois marquant le kilomètre 0 de ce chemin aussi long que l’autoroute 87 entre les villes de Montréal et de New York
cette ville frontière dont le cœur bat au rythme des projets miniers
L’achat de provisions au dépanneur du coin ou d’un plat à emporter au resto-pub Déco est aussi à considérer
a constaté Le Devoir après avoir été leurré par une enseigne aperçue sur le bord de la route
La succession d’épinettes noires de part et d’autre de la route Billy-Diamond hypnotise le voyageur
Le passage des rivières devient ainsi tout un événement
a tout un panache avec ses rapides observables sur le pont à haubans qui l’enjambe
le jésuite Charles Albanel a rejoint la baie James par ce fleuve après avoir remonté le Saguenay et le lac Saint-Jean à partir de Tadoussac
L’homme de Dieu a dû affronter — ou contourner — plus de 400 rapides
Une nuée de maringouins ne le lâchait pas d’une semelle
« Il nous fut impossible de pouvoir dormir
étant continuellement occupé à nous défendre […] de la cruelle guerre que nous faisaient ces petits animaux »
montrant du doigt « ces petites mouches fort piquantes »
Le père Albanel ne fait que jeter un œil à la baie James
se goinfrant de bleuets tout en baptisant les Autochtones croisés sur son chemin
Les rives de ce golfe sont déjà fréquentées par les Anglais
qui s’y rendent par les mers depuis la « découverte » des terres cries par Henry Hudson en 1610
Le serviteur du roi Jacques Ier y a d’ailleurs trouvé la mort en 1611
après avoir été jeté par-dessus bord de son navire par des mutins qui refusaient de le suivre plus loin dans sa quête obstinée d’une route vers l’Asie
L’archéologue Christian Roy aurait aimé retrouver les restes de la chaloupe dans laquelle Henry Hudson et son fils ont été laissés à l’embouchure de la Rupert, à proximité de Waskaganish. « C’est l’aiguille dans la botte de foin », explique l’homme qui a travaillé dans le Nord pour le compte d’Hydro-Québec puis des Cris pendant plus de 20 ans
Christian Roy s’est aussi intéressé aux vestiges laissés par Thomas James
qui a parcouru la baie deux décennies après Hudson et dont le récit rocambolesque The Strange and Dangerous Voyage lui a assuré une notoriété suffisante pour graver son nom dans la toponymie nordique
L’archéologue s’est rendu à deux reprises sur l’île Charlton
où l’explorateur anglais et son équipe ont passé l’hiver de 1631-1632
Le scorbut a proliféré parmi les naufragés volontaires
qui ont coulé leur navire de façon préventive afin d’éviter qu’il ne soit détruit par les glaces
Ils sont heureusement parvenus à le renflouer après avoir été sauvés in extremis de la famine par le foin qui pousse sur la grève
L’archéologue a ratissé l’île Charlton — à travers les marais et les ours polaires qui s’y sont retrouvés coincés après la débâcle et la fonte de leur banquise — à la recherche du campement insulaire de Thomas James
« Tu es toujours obligé de te promener avec un fusil parce que tu ne sais jamais quand ils vont débouler »
La rivière Rupert est loin derrière nous lorsqu’on atteint le relais routier du kilomètre 381
un bâtiment de tôle ondulée grise et verte où « gazer » est de nouveau incontournable avant de poursuivre le périple vers Radisson
L’oasis de wifi permet également au voyageur moderne de faire le plein des petites et grandes nouvelles des quatre dernières heures passées sur la route
permet de pénétrer dans l’ancien district d’Ungava des Territoires du Nord-Ouest
qui a seulement été annexé au Québec en 1912
La faune du bassin-versant de la baie James se manifeste surtout par des lièvres qui courent de part et d’autre de la route
l’un d’eux étant malencontreusement passé sous les roues du véhicule du journaliste du Devoir qui a tout fait pour l’éviter
Les ours noirs se tiennent pour leur part davantage près des haltes routières
l’un d’eux lorgne les bennes à déchets remplies de victuailles posées sur le sol de la halte du lac Yasinski
située à proximité de l’embranchement de la route Transtaïga
un chemin de gravier menant au réservoir Caniapiscau dont les 666 derniers kilomètres sont
Les arbres conservent une taille somme toute respectable au-delà du 52e parallèle
du moins ceux qui ont été épargnés par les incendies de forêt
Les premiers Autochtones arrivent dans le bassin-versant de la baie James
1611 (22 juin) L’explorateur anglais Henry Hudson est abandonné à l’entrée de la rivière Rupert par son équipage qui refuse de le suivre dans sa quête d’un passage vers l’Asie
1631 Thomas James longe les côtes de la baie qui portera son nom
Son expédition est publicisée deux ans plus tard par la parution de son récit The Strange and Dangerous Voyage
1668 Le fort Charles est fondé à l’embouchure de la rivière Rupert (Waskaganish)
Ce poste de traite des fourrures sera exploité par la Compagnie de la Baie d’Hudson
1672 (28 juin) Le jésuite Charles Albanel atteint la baie James par les terres en passant par le Saguenay
Il y retourne deux ans plus tard en empruntant la même route entrecoupée de plus de 400 rapides
Louis Jolliet descend la Rupert jusqu’au fort Charles
où il est reçu par le commandant de l’endroit
« Il n’y a point de doute que si on laisse les Anglais dans cette baie
[ils] ne se rendent maîtres de tout le commerce du Canada »
écrit l’explorateur canadien qui s’est fait connaître six ans plus tôt par sa « découverte » du fleuve Mississippi
1686 (3 juillet) Le chevalier français Pierre de Troyes remonte la rivière des Outaouais pour atteindre le bassin-versant de la baie James
Le Montréalais Pierre Le Moyne d’Iberville est de l’expédition
qui marque le début des guerres franco-anglaises pour le contrôle de la « mer du Nord »
1713 (11 avril) La France signe le traité d’Utrecht
1803 Le poste de traite qui deviendra Fort George est fondé à l’embouchure de la Grande Rivière par la Compagnie de la Baie d’Hudson
Les missionnaires anglicans s’y installent en 1852
1868 Le dominion du Canada acquiert la « Terre de Rupert » que le roi d’Angleterre avait cédée à la Compagnie de la Baie d’Hudson en 1670
1898 La frontière du Québec est étendue vers le nord jusqu’à la rivière Eastmain
comme l’avait proposé Eugène-Étienne Taché
le commissaire adjoint des Terres de la Couronne du Québec
Le territoire recoupe l’Abitibi actuelle et le sud de la baie James
1912 (25 mai) Par l’entremise d’une loi fédérale
qui s’étend de la rivière Eastmain jusqu’aux rivages de la baie d’Hudson
Les îles de la côte et de l’espace littoral sont toutefois exclues
1922 (15 juillet) Les Oblats s’installent sur l’île de Fort George
Les missionnaires catholiques y sont rejoints huit ans plus tard par les Soeurs grises de la Croix d’Ottawa
qui assurent le fonctionnement d’un pensionnat pour Autochtones qui restera en activité jusqu’en 1980
Un pensionnat anglican sera également ouvert sur les lieux entre 1934 et 1979
Broadback et Eastmain sont inspectées par la Shawinigan Water & Power Company afin d’évaluer leur potentiel hydroélectrique
Le détournement de ces cours d’eau du bassin-versant de la baie James vers celui de la rivière Saint-Maurice sera analysé dans un rapport qui n’a pas de suite
1971 (30 avril) Le premier ministre libéral Robert Bourassa annonce son projet de complexe hydroélectrique de la baie James
qui doit permettre la création de 125 000 emplois.