un comté des Highlands au nord de l’Ecosse les dalles servant de trottoir pour les passants contiennent des fossiles de poissons plus vieux que les dinosaures Selon l’agent du musée National Trust for Scotland qui les a identifiés ceux-là remonteraient à l’époque du Dévonien est connu pour son histoire riche et son charme pittoresque il a offert à ses habitants et visiteurs une surprise d’un autre temps Un agent du musée du National Trust of Scotland (NTS) a découvert des fossiles datant de près de 390 millions d'années Ces fossiles appartiennent à une classe de poissons osseux La découverte a non seulement enthousiasmé les paléontologues mais aussi soulevé de nombreuses questions sur la faune marine de cette époque et l’histoire géologique de la région Comment des fossiles de poissons peuvent-ils se retrouver en pleine ville spécialiste des célèbres exploits liés aux fossiles du géologue victorien de Cromarty ont été déposées sous forme de sédiments sur une période de milliers d'années au fond d'un lac d'eau douce géant qui s'étendait de la côte de Moray jusqu'aux Orcades et aux Shetland.” Donc les dalles sur lesquelles marchent les passants sont anciennes et il est fort à parier que le poisson dont il est question est un placoderme les premiers poissons à nageoires à avoir existé avant les dinosaures pendant la période Dévonien de - 416 à - 359 millions d’années Ce n’est pas la première fois que des fossiles de poissons sont identifiés sur des trottoirs. En effet, explique un article de The Inverness Courier, ces dalles de Caithness ont été utilisées un peu partout dans le monde dans la capitale des Highlands ainsi qu’à Glasgow et Edimbourg où des fossiles de poissons ont été retrouvés Il ne serait donc pas si étonnant d’en apercevoir de nouveaux dans d’autres villes Comment les hiboux peuvent-ils tourner leur tête sans se tordre le cou ? L’histoire fascinante des voitures amphibies : de la guerre à la route ! Un repas trop copieux immobilise un pygargue à tête blanche dans le Missouri Une expédition sous-marine révèlent l'existence de 20 nouvelles espèces jamais décrites Combien de microbe trouve-t-on dans un chewing-gum usé ? Quels animaux de compagnie peuvent voyager en cabine ? Quel est le nom du petit du singe ? Le pourrissement des racines des premiers arbres sur Terre a envoyé vers la mer des tonnes de nutriments responsables d'une eutrophisation fatale aux organismes marins les arbres ont commences a apparaître sur Terre Archaeopteris est présenté ici à différents stades de son évolution L'extinction du Dévonien s'est produite il y a environ 380 à 359 millions d'années Il a vu la disparition d'environ 75% des espèces avec un coup porté principalement chez les organismes marins mieux résisté mais la pauvreté du registre fossile terrestre rend difficile toute évaluation précise La dynamique même de cette extinction interroge puisque les scientifiques estiment qu'elle a pu se dérouler en 3 épisodes s'étalant sur 20 millions d'années les causes de cette disparition massive sont encore débattues et une nouvelle hypothèse est proposée par les scientifiques de l'Université de l'Indiana le pourrissement des racines des premiers arbres a généré un afflux massif de matière organique dans les mers Il a causé une prolifération généralisée des algues qui ont consommé la quasi-totalité de l'oxygène marin entraînant ainsi des périodes d'extinctions marines Ce processus, nommé eutrophisation est similaire à ce qui se produit actuellement dans certaines régions tout autour du globe La cause en est différente : ce sont les rejets des activités agricoles (lisiers engrais...) qui fournissent la matière organique nourrissant les algues la nature s'est adaptée et peut compenser l'apport organique lié à la putréfaction des arbres Une grande partie est désormais absorbée par les sols qui sont bien plus profonds qu'au Dévonien et n'aboutit donc pas dans l'eau l'un des nombreux sites dont l'analyse a permis de mieux comprendre la composition chimique des lits des lacs au Dévonien les chercheurs ont étudié les dépôts de roches d'anciens lits de lacs dont les vestiges persistent à travers le monde notamment au Groenland Les scientifiques se sont particulièrement intéressés aux niveaux de phosphore un élément chimique présent dans toute vie sur Terre Leur analyse révèle ainsi l'existence d'un cycle du phosphore au Dévonien avec des périodes sèches correspondant à des niveaux élevés de phosphore libéré par les racines mourantes des arbres et des périodes humides avec des niveaux plus bas de cet élément et plus de racines en croissance dans les sols Un résultat compatible avec leur théorie impliquant la décomposition des racines comme principale cause des extinctions du Dévonien Toutefois, d'autres hypothèses comme le volcanisme ou même l'explosion d'une étoile dans le voisinage du Soleil pourraient aussi expliquer l'anoxie des océans Cette dernière explication valant principalement pour l'évènement final d'extinction du Dévonien qui marque la fin de cette période et le début du Carbonifère Accepter et continuer Si vous souhaitez modifier vos centres d'intérêt vous pouvez à tout moment cliquer sur le lien Notifications présent en pied de toutes les pages du site Vous vous êtes inscrit pour recevoir l’actualité en direct Je souhaite recevoir uniquement les alertes infos parmi les thématiques suivantes : Les trottoirs du centre-ville de Caithness une ville écossaise seraient recouverts de fossiles plus vieux que des dinosaures en effet leur existence remonterait à plus de 385 millions d’années Cette découverte a été réalisée par un agent du musée National Trust for Scotland en septembre 2024 Un lieu que des milliers de personnes ont arpenté sans jamais remarquer qu’il était composé de dalles où des fragments de poissons remontant à des centaines de millions d’années étaient intégrés qui travaille pour le musée National Trust for Scotland et qui a aperçu les restes de poissons vieux de 385 millions d'années alors qu'il explorait la ville un comté des Highlands au nord de l’Écosse auraient servi à construire de nombreux lieux sur Terre raison pour laquelle James a expliqué que ce pavage fossilisé n’est pas unique L’historien a même tenu à rappeler que “ces fossiles dans la dalle de pavage sont les restes d'anciens poissons datant d'environ 385 millions d'années soit environ 140 millions d'années avant le premier dinosaure” Il explique  au média écossais que “les dalles de Caithness ont été déposées sous forme de sédiments sur une période de milliers d'années au fond d'un lac d'eau douce géant qui s'étendait de la côte de Moray jusqu'aux Orcades et aux Shetland ” C’est en apercevant des “tâches sombres” dans les dalles que James Ryan a été intrigué certaines zones contiendraient de grandes écailles qui appartiendraient à certains des poissons osseux fréquents à l'époque Mais d’autres écailles plus petites laisseraient penser qu’il s’agit d’une espèce différente des fragments d’os et même des traces d’une épine qui formerait l’avant d’une nageoire dorsale Pour l’heure des études sur ces trouvailles sont réalisées pour définir de quel poisson il s’agit James Ryan a précisé “je les ai signalés à un paléontologue qui étudie ces fossiles et il n'en avait pas connaissance” Le Dévonien, est une époque de l’ère du Paléozoïque, datant de – 416 à – 359 millions d'années, soit une durée de 57 millions d'années, située entre le Silurien et le Carbonifère selon le site Miguasha Cette période aussi surnommée “l’âge des poissons” a été marquée par des bouleversements écologiques majeurs notamment la grande diversité de vertébrés aquatiques C’est une période cruciale pour l'évolution des plantes terrestres notamment avec les premières apparitions des forêts ce qui a augmenté de manière importante la production d'oxygène et la création de nouveaux habitats terrestres Les placodermes sont les premiers poissons à nageoires, les ancêtres des tétrapodes selon le Museum national d'histoire naturelle (MNHN) Selon le site scientifique Aquaportail les placodermes sont une espèce de poissons dotés d’une carapace osseuse Il s’agirait des plus anciens poissons connus ayant une mâchoire ou les plus anciens animaux connus avec une mâchoire inférieure La grande majorité des espèces connues étaient des poissons prédateurs il y a eu de nombreuses extinctions des milieux marins ce qui a notamment mis fin aux placodermes Sources : BBC, Inverness-Courier, Aquaportail Abonnez-vous AU magazine papier ou numérique Retour au Dévonien : l’évolution de la faune et flore Votre expérience sur le site radiofrance.fr risque d’être dégradée ©Getty - MARK GARLICK/SCIENCE PHOTO LIBRARY Des tetrapod sortent de l'eau ©Getty - MARK GARLICK/SCIENCE PHOTO LIBRARY Retour au Dévonien : l’évolution de la faune et flore Publié le vendredi 28 juillet 2023 (première diffusion le vendredi 10 février 2023) Il a bien fallu un jour que les plantes s’installent sur les continents et que des animaux en profitent pour en faire autant le Dévonien s’étend de – 420 à – 360 millions d’années ; il a donc duré 60 millions d’années il s’est produit une foule d’événements qui ont laissé leurs traces dans les roches et les fossiles que l’on peut observer aujourd’hui Extinctions de masse : avant les lions, des dinosaures et des trilobites la plaque Afrique se rapproche de celle de l’Europe Cela veut dire qu’un océan est en train de disparaître On assiste à la fin d’un plissement de montagnes ce qui va produire des sédiments ; en l’occurrence des grès qui prendront une couleur rouge due à l’oxydation du fer qu’ils contiennent En se rapprochant de la fin du Dévonien, on constate le début de la formation de la chaîne hercynienne. Les montagnes reviennent et deviendront un Himalaya européen se heurtent et de petites plaques situées entre elles en font les frais Les "futures" Bretagne et Espagne vont bientôt se faire coincer dans ce mouvement de rapprochement La chaîne de montagne qui émergera de ce choc de titans courra sur 5 000 kilomètres de long et de 700 de large au cours du Carbonifère qui est la période qui suivra le Dévonien cette chaîne hercynienne pourra s’élever jusqu’à 6 000 mètres d’altitude Légendes et mythologies des montagnes dont le plus massif mesurait quand même huit mètres et pesait ses 3,6 tonnes Certains sarcoptérygiens adoptent une motricité des nageoires paires similaires à celle de membres… dont le fameux Acanthostega Le poisson est porteur d’une innovation qui Huit doigts avec lesquels il s’accroche au fond de l’eau et conserve une nageoire impaire sur la queue Cet animal était capable de vivre dans un delta périodiquement asséché Sans pour autant pouvoir marcher sur des kilomètres Que sait-on de la sexualité des poissons ? Cette "sortie des eaux" n’était pas un "choix" de la part de notre animal, si tant y est que l’on puisse parler de choix dans le cadre de l’évolution l’accès des vertébrés à la terre ferme n’est pas une sortie active C’est l’eau qui se retire périodiquement et qui place ces drôles de poissons dans une situation à moitié aérienne celle de deltas et embouchures périodiquement asséchés Ce n’était pas une situation enviable, d’ailleurs. En effet, passer du milieu aquatique au milieu aérien est un changement physique et physiologique considérable. Cela implique de se passer de la poussée d’Archimède et de "peser" plus lourd lorsque nos premiers tétrapodes pointent leur museau sur les continents De quoi se seraient-ils nourris les premiers tétrapodes Le monde terrestre du Dévonien supérieur était déjà richement peuplé Tout cela va se terminer par une petite glaciation, une baisse de l’oxygénation des océans et donc par une vague d’extinctions signant la deuxième des grandes crises du passé de la Terre les arbres et les forêts vont rester et l’on pourra se promener dans les bois Le Trias : une période florissante encadrée par des crises majeures Comment mesurer la distance entre deux personnes ? Comment ne pas dessiner un atome ? Parasitisme : comment certaines espèces arrivent-elles à être si pénibles ? Pourquoi la forêt de la Massane est-elle une sentinelle du changement climatique ? Pourquoi la peur peut elle être dangereuse ? Comment se situer entre deux infinis ? Pourquoi la justice est-elle affaire de proportion ? Pourquoi la raison est-elle un équilibre ? Pourquoi a-t-on peur de la disproportion ? Comment l'atmosphère devient-elle politique ? Pourquoi sommes-nous responsables du climat ? Comment le climat peut-il changer ? Comment le climat s'impose-t-il à nous ? La force de la refondation 4/4 : Comment restaurer la confiance ? La force de la refondation 3/4 : Pourquoi faut-il refonder les républiques ? La force de la refondation 2/4 : Comment parvenir au fondamental ? La force de la refondation 1/4 : Pourquoi célèbre-t-on les fondations ? Y a-t-il encore des printemps ? 4/4 : Comment peut-on encore croire au printemps ? Y a-t-il encore des printemps ? 3/4 : Pourquoi associe-t-on le printemps et la liberté ? Y a-t-il encore des printemps ? 2/4 : Pourquoi les saisons nous importent-elles ? Y a-t-il encore des printemps ? 1/4 : Pourquoi le printemps nous surprend-t-il toujours ? Pourquoi faut-il distinguer l'irrespect de l'humiliation ? Comment le respect peut-il être mutuel ? Pourquoi doit-on respecter des obligations ? Pourquoi les humains exigent-ils du respect ? Comment penser l'Histoire universelle ? Comment se situe-t-on dans l'Histoire ? Pourquoi a-t-on cru à la fin de l'Histoire ? Pourquoi les humains ont-ils besoin de l'Histoire ? La précision ou la guerre 4/4 : Pourquoi la précision peut-elle sauver le monde ? La précision ou la guerre 3/4 : Pourquoi faut-il s'exprimer avec précision ? La précision ou la guerre 2/4 : Pourquoi parle-t-on de sciences exactes ? La précision ou la guerre 1/4 : Comment définir la précision ? Comment peut-on se passer de titre ? Pourquoi les œuvres ont-elles des titres ? Comment attribue-t-on un titre à quelqu'un ? Pourquoi les titres font-ils de l'effet ? Perte et repères : s'orienter dans un monde incertain 4/4 : Comment s'orienter dans l'effondrement ? Perte et repères : s'orienter dans un monde incertain 3/4 : Pourquoi l'orientation est-elle politique ? Perte et repères : s'orienter dans un monde incertain 2/4 : Comment la pensée peut-elle nous orienter ? Perte et repères : s'orienter dans un monde incertain 1/4 : Comment peut-on être perdu ? Stylé ! 4/4 : Comment faut-il être stylé ? Stylé ! 3/4 : Pourquoi parle-t-on de style de vie ? Stylé ! 2/4 : Comment le style est-il révélateur ? Stylé ! 1/4 : Comment définir le style ? L'importance des contre-pouvoirs 4/4 : Pourquoi la morale est-elle un contre-pouvoir ? L'importance des contre-pouvoirs 3/4 : Comment instituer les contre-pouvoirs ? L'importance des contre-pouvoirs 2/4 : Comment fractionner le pouvoir ? L'importance des contre-pouvoirs 1/4 : Pourquoi le pouvoir peut-il être absolu ? Pourquoi les révolutions sont-elles interdisciplinaires ? Comment aller au-delà d'une discipline ? Pourquoi l'apprentissage est-il disciplinaire ? Comment les disciplines découpent-elles le monde ? Le pouvoir de la règle 4/4 : Pourquoi la régulation est-elle controversée ? Le pouvoir de la règle 3/4 : Comment procède la régulation ? Le pouvoir de la règle 2/4 : Comment savoir ce qui est régulier ? Le pouvoir de la règle 1/4 : Pourquoi a-t-on besoin de règle ? Quatre porteuses de lumière dans la nuit 4/4 : Comment Jeanne Delhomme interrogeait-elle la vie ? Quatre porteuses de lumière dans la nuit 3/4 : Comment Rachel Bespaloff lisait-elle "L'Iliade" ? Quatre porteuses de lumière dans la nuit 2/4 : Pourquoi Simone Pétrement était-elle dualiste ? Quatre porteuses de lumière dans la nuit 1/4 : Comment Clémence Ramnoux a-t-elle affronté la nuit ? Comment atteindre le bien-être ? Pourquoi le bonheur a-t-il un contraire ? Comment la malveillance est-elle possible ? Comment bien faire les choses ? Les pouvoirs de la nomination 4/4 : Comment les noms parlent-ils du monde ? Les pouvoirs de la nomination 3/4 : Pourquoi la nomination est-elle un pouvoir ? Les pouvoirs de la nomination 2/4 : Comment le nom devient-il personnel ? Les pouvoirs de la nomination 1/4 : Pourquoi certaines choses ont-elles des noms ? Puissance et limite du calcul 4/4 : Pourquoi la puissance de calcul peut-elle tout changer ? Puissance et limite du calcul 3/4 : Comment maîtriser la puissance du calcul ? Puissance et limite du calcul 2/4 : Pourquoi l'éthique dépasse-t-elle le calcul ? Puissance et limite du calcul 1/4 : Comment le calcul fonctionne-t-il ? Les formes et les forces de l’amitié 3/3 : Pourquoi l’ami n’est-il pas seulement le contraire de l’ennemi ? Les formes et les forces de l’amitié 2/3 : Comment l’amitié refait-elle le monde ? Les formes et les forces de l’amitié 1/3 : Pourquoi avons-nous plusieurs amitiés ? Les relations familiales et leurs ambivalences 3/3 : Comment les familles sont-elles politiques ? Les relations familiales et leurs ambivalences 2/3 : Pourquoi les attachements sont-ils ambivalents ? Les relations familiales et leurs ambivalences 1/3 : Comment le lien familial se constitue-t-il ? Méditer sur les œuvres 4/4 : Comment les œuvres nous apprennent-elles à vivre ? Méditer sur les œuvres 3/4 : Comment aborder une œuvre philosophique ? Méditer sur les œuvres 2/4 : Pourquoi le chef-d'œuvre nous surprend-il ? Méditer sur les œuvres 1/4 : Pourquoi parle-t-on d'œuvre d'art ? Le rêve et le cauchemar 4/4 : Comment la rêverie aide-t-elle la pensée ? Le rêve et le cauchemar 3/4 : Comment le réel peut-il se transformer en cauchemar ? Le rêve et le cauchemar 2/4 : Comment travailler sur les rêves ? Le rêve et le cauchemar 1/4 : Pourquoi faut-il parler des cauchemars ? Comment les catastrophes nous obligent-elles à progresser ? Comment éviter les catastrophes politiques ? Pourquoi faut-il distinguer entre les catastrophes ? Comment une catastrophe est-elle possible ? Les humains face à l'erreur 4/4 : Comment rattraper ses erreurs : entre excuse et pardon ? Les humains face à l'erreur 3/4 : Pourquoi se trompe-t-on sur le bien et le mal ? Les humains face à l'erreur 2/4 : Comment la science affronte-t-elle l'erreur ? Les humains face à l'erreur 1/4 : Comment pouvons-nous nous tromper ? L'autorité en question 4/4 : Comment l'autorité morale s'impose-t-elle ? L'autorité en question 3/4 : Pourquoi l'autoritarisme suscite-t-il une telle peur ? L'autorité en question 2/4 : Pourquoi obéit-on aux autorités ? L'autorité en question 1/4 : Comment reconnaît-on l'autorité dans les relations humaines ? Morale et Politique : l'équilibre en question 4/4 : Pourquoi parle-t-on d'une morale publique ? Morale et Politique : l'équilibre en question 3/4 : Comment la guerre peut-elle séparer la morale et la politique ? Morale et Politique : l'équilibre en question 2/4 : Pourquoi l'éthique a-t-elle besoin de la politique ? Morale et Politique : l'équilibre en question 1/4 : Comment faut-il relier la morale et la politique ? Pourquoi avons-nous besoin de concepts ? 4/4 : Pourquoi y a-t-il des concepts publicitaires ? Les chaussons d’escalade libèrent des polluants dans l’air Les ultrasons, efficaces pour traiter les dépressions résistantes aux médicaments L'Europe veut récupérer les chercheurs malmenés par Donald Trump Choose Europe for Science : le ministre Philippe Baptiste regrette le "misérabilisme ambiant" concernant les moyens alloués à la recherche publique en France La science au labo, chronique du lundi 05 mai 2025 Phylogénie des mythes / Gladiateurs et lions / Cerveau et vessie / France : terre d’asile scientifique ? Après l'apparition dès le Dévonien des premiers arbres et des forêts le Carbonifère est le terrain d'une grande diversification des milieux tropicaux forestiers notamment peuplés de nombreux insectes et amphibiens C'est à cette période que les premiers amniotes – ancêtres des mammifères oiseaux et reptiles – adoptent un mode de vie terrestre Les gisements du Mississipien sont marqués par l'absence quasi-totale de fossiles de tétrapodes et d'hexapodes Début de l'effondrement de la forêt pluviale du Carbonifère en raison de l'aridification et du refroidissement du climat Cette crise de la biodiversité a un impact très important sur la flore Le Carbonifère est nommé par William David Conybeare et William Philips aux États-Unis L'exploitation des mines de charbon dans l'ouest de l'Europe fournit de nombreux fossiles du Carbonifère aux premiers paléobotanistes directeur de la chaire de botanique du Muséum national d’Histoire naturelle La collision entre les continents Gondwana et Laurasia entraîne la formation de nombreux massifs montagneux en zone équatoriale Cette zone géographique correspond aux actuelles Amérique du Nord Le Carbonifère est marqué par le regroupement des masses continentales en un nouveau supercontinent : la Pangée Il est le résultat de la collision de plusieurs blocs dont le Gondwana au sud et ce qui sera la Laurasia au nord Cette collision entraine la formation d’une immense chaîne de montagnes La formation d’une chaîne de montagnes est appelée une orogénèse On retrouve aujourd’hui les racines de cette chaîne de montagnes dans l’Oural où le climat est propice au développement de milieux humides foisonnant de vie Aujourd’hui 40 % des espèces végétales et animales continentales sont directement dépendantes des zones humides pour vivre ou se reproduire mais au début du Carbonifère c’est la quasi-totalité des espèces qui étaient entièrement dépendantes de ces milieux La faune et la flore du bassin de Montceau-les-Mines reconstituées dans l’expérience en réalité virtuelle Mondes Disparus La France au Carbonifère se situe à l’équateur De grandes forêts marécageuses vont se développer et accueillir une faune très diversifiée.  Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais se situe en bord de mer au Carbonifère La Lorraine est alors une grande plaine située au pied d’un massif montagneux de grandes zones humides se développent autour de lacs de montagne comme dans le bassin de Montceau-les-Mines Iniopera est une chimère du Carbonifère qui attrapait ses proies par succion - 4567 MaAujourd'hui Fermer Précédent Suivant HadéenIl y a 4,6 milliards d’années, la Terre achève sa formation. Débute alors la première ère géologique : l'Hadéen. Le noyau de notre planète se forme et la lune apparait, probablement à la suite d'un impact entre la Terre et une proto-planète nommée Théia. La croûte terrestre commence sa formation, et la température à la surface de la planète baisse progressivement. Il y a 4 milliards d’années, à la fin de l'Hadéen, les conditions nécessaires à l'émergence de la vie sur Terre seront réunies. - 4031 MaAujourd'hui Fermer Précédent Suivant ArchéenIl y a 4 à 2,5 milliards d'années la croûte terrestre continue de se former sous l’action d'un volcanisme intense les premières bactéries et algues apparaissent Leur photosynthèse produit alors du dioxygène déchet toxique auquel le reste du vivant s'adaptera par la suite Certaines colonies de cyanobactéries sont organisées en tapis microbiens qui forment de grandes structure minérales appelées stromatolites. Ces structures sont les plus anciennes traces de vie connues. Sur la frise : un stromatolite et une colonie d'algues, productrices d'oxygène. - 2500 MaAujourd'hui Fermer Précédent Suivant ProtérozoïqueAu protérozoïque du grec signifiant « avant l'animal » l'atmosphère se charge de l'oxygène produit dans les océans les algues se diversifient sur les fonds marins et les animaux pluricellulaires apparaissent tels que les méduses et des petits animaux munis de coquilles Sur la frise : un Dickinsonia (animal à corps mou) un Cloudinidae (animal à coquille) et une méduse Au paléozoïque, de nombreuses groupes d'espèces animales et végétales apparaissent et conquièrent tous les milieux. L’apparition d’animaux pourvus de squelettes minéralisés internes ou externes a facilité leur fossilisation et donc la préservation de spécimens jusqu’à nos jours. Sur la frise : un Anomalocaris (arthropode) un trilobite (arthropode) et un Pirania (éponge tubulaire). Sur la frise : un Sacabambaspis (vertébré), un orthocône (céphalopode) et un brachiopode. La Terre connaît une première grande crise à la fin de l’Ordovicien, alors que la vie est exclusivement marine. Cette crise serait due à un intense épisode de glaciation et aurait provoqué la disparition de 60 à 70% des espèces. - 443,1 MaAujourd'hui Fermer Précédent Suivant SilurienAu Silurien, les arthropodes et les vertébrés poursuivent leur diversification dans les océans. Dans les milieux humides continentaux, les plantes terrestres continuent de se diversifier avec l'apparition des plantes vasculaires (qui possèdent des tiges et de la sève). Elles sont accompagnées de certains arthropodes tels que les myriapodes et les arachnides. Sur la frise : un euryptéride (ou scorpion de mer), un mille-pattes et l'une des premières plantes vasculaires, Cooksonia. Sur la frise : un placoderme (prédateur marin), un Calamophyton (arbre) et un Ichtyostega (tétrapode). D’importantes variations climatiques et la chute de l’oxygénation des mers entraînent, à la fin du Dévonien, une crise qui provoque l'extinction du Dévonien et la disparition de 75% des espèces. Sur la frise : un paléodictyoptère (insecte volant), une fougère arborescente et un Hylonomus (reptile). ExtinctionPermien-Trias - 298,9 MaAujourd'hui Fermer Précédent Suivant PermienÀ partir du Permien à la suite suite d'une aridification du climat Les plantes à graines deviennent dominantes Les nouvelles chaînes de montagnes subissent une forte érosion Les amniotes (vertébrés à quatre pattes pondant des œufs) se diversifient sur la terre ferme le sommet de la chaîne alimentaire est dominé par des groupes proches des requins actuels Sur la frise : un dimétrodon (amniote) un rameau du conifère Walchia et un hélicoprion (proche des requins) A la fin du Permien a lieu la crise du Permien-Trias C'est la plus grande qu’ait jamais connue la Terre Elle provoque la disparition de plus de 90% des espèces Cette crise sans précédent aurait été essentiellement causée par deux épisodes volcaniques majeurs Les ptérosaures sont les nouveaux grands prédateurs volants Les groupes dominants d’insectes sont les coléoptères Les conifères deviennent les arbres les plus abondants Sur la frise : un Morganucodon (mammifère), un ichthyosaure (reptile marin) et un ptérosaure (reptile volant). La crise du Trias-Jurassique s'étend sur près de 17 millions d'années, un record en comparaison aux autres crises qui s’étendent sur des périodes durant de 1 à 2 millions d’années.  Probablement induite par un intense épisode volcanique en plein cœur d'une Pangée fractionnée, cette crise conduit à la disparition de 70 à 80 % des espèces, alors que commence l'ouverture de l'océan Atlantique. Sur la frise : un archéoptéryx (proche des futurs oiseaux), un crabe et un sauropode. Les ammonites et reptiles marins sont fréquents dans les océans tandis que les espèces d'oiseaux se diversifient Les plantes à fleurs connaissent un très fort succès évolutif événement majeur de la formation des écosystèmes à venir Elles sont accompagnées de nombreux pollinisateurs Sur la frise : une ammonite, une abeille sur une fleur, un tyrannosaure. La dernière grande crise du Crétacé-Paléogène est sans doute la plus connue, car elle correspond à l’extinction d’un des groupes d’animaux fossiles les plus célèbres, les dinosaures (à l'exception des oiseaux). Elle concorde avec un épisode volcanique majeur au Dekkan (Inde), auquel s’ajoute la chute d’un astéroïde dans la péninsule du Yucatan (Mexique). Ces deux événements ont impacté toute la planète. Débutant il y a 66 millions d’années, le Cénozoïque se poursuit aujourd'hui. Connu comme « l'ère des mammifères » du fait de la rapide évolution de ces derniers vers de grandes tailles, c'est aussi une période de grandes diversifications parmi les oiseaux, les plantes à fleurs ou encore les « poissons à arêtes ». Sur la frise : un palmier, un baluchitère (grand mammifère) et un actinoptérygien. - 23,04 MaAujourd'hui Fermer Précédent Suivant NéogèneAu Néogène le courant de Drake se met en place autour de l’Antarctique et la planète se refroidit progressivement pour s’approcher du climat actuel l’isthme de Panama se referme et relie les Amériques du Nord et du Sud formant une séparation entre Atlantique et Pacifique les prairies de graminées deviennent fréquentes et la faune s’adapte à de nouveaux écosystèmes proches de ceux que l’on connait aujourd’hui Sur la frise : une graminée, une antilope (ruminant) et un Livyathan (odontocène ou « cétacé à dents »). en un temps bien plus court que lors des autres périodes géologiques les activités humaines impactent tous les écosystèmes et provoquent une augmentation globale de la température L'exploitation minière du charbon du Carbonifère Représentation d'une mine de charbon permettant d'accéder à plusieurs gisements fossiles Ces gisements sont les restes sédimentaires d'anciennes forêts du Carbonifère Les différentes couches de charbon sont séparées par des dépôts d'origine non végétale Au cours des soixante millions d’années que dure le Carbonifère les forêts connaissent de nombreux cycles de développement et de recul liés à des épisodes réguliers de subsidence (affaissement) qui entraînent la montée des eaux Les forêts marécageuses vont ainsi disparaitre périodiquement et laisser derrière elles des sols très riches en matière organique qui donneront dans certains cas du charbon en cas d'enfouissement rapide et en absence de micro-organismes capables de dégrader cette importante quantité de matière organique celle-ci va se transformer en roche sédimentaire dite « carbonée » Ainsi vont être formées les importantes réserves de charbon (aussi appelé houille) d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie. L'exploitation minière du charbon permet l’essor économique et industriel de ces régions dès le début du XIXe siècle. Les connaissances en géologie facilitent la découverte de nouveaux gisements de charbon, alors que l’activité minière intense met au jour de nombreux fossiles datant du Carbonifère permettant une très bonne connaissance de la faune et de la flore de cette époque Découvrez d'autres contenus grâce à notre newsletter  L'apparition des premiers arbres sur Terre Les forêts du Carbonifère sont dominées par les lycophytes dont les représentants actuels sont de petite taille alors qu'au Carbonifère il s'agissait de grands arbres tels que les lépidodendrons et les sigillaires Ces arbres avaient une croissance très rapide en à peine 10 ans ils pouvaient atteindre 20 à 40 mètres Des plantes plus basses sont également fréquentes dans ces forêts : des fougères dont les formes arborescentes du genre Psaronius ; les Calamites ancêtres des prêles actuelles ; les Cordaites proches des conifères ; et les Medullosa Voici quelques exemples d’arbres qui peuplent ces forêts il y a plus de 300 millions d’années : Les Psaronius sont des fougères arborescentes pouvant mesurer plus de cinq mètres de haut groupe auquel appartiennent les fougères actuelles Elles possèdent un faux-tronc appelé « stipe » qui n’est pas constitué de bois De nombreuses racines adventives descendent le long de ce stipe désigne également le stipe (ou « faux-tronc ») fossilisé vient du grec signifiant « étourneau » Les fossiles de feuilles de Psaronius ont été nommés Pecopteris Les calamites sont un groupe d’arbres aujourd’hui disparu Leurs branches et feuilles s’organisent en groupes sur des étages successifs appelés verticilles Les tiges se poursuivent au niveau du sol formant de très gros rhizomes Ils peuvent mesurer jusqu'à 10 mètres et sont très fréquents dans les marais du Carbonifère au milieu d’arbres de plusieurs fois leur taille   un groupe de plantes vasculaires représentées aujourd’hui uniquement par des espèces de petites taille se développant principalement dans des milieux humides ils peuvent mesurer jusque 40 mètres de haut Ils bénéficient d’un ancrage au sol très important grâce à un système d’axes souterrains très développés appelés Stigmaria Ces arbres perdent leurs feuilles dans la partie basale au fur et à mesure de leur croissance La chute de celles-ci  laisse sur leurs troncs des cicatrices en forme de losange font partie du groupe des lycophytes tout comme les lépidodendrons et peuvent mesurer jusque trente mètres de hauteur Ce sont des arbres qui se ramifient très tard et peu de fois (1 à 2 fois) ce qui leur donne une allure caractéristique assez étrange on peut noter la présence comme chez les lépidodendrons de cicatrices qui sont cette fois de forme ronde ou hexagonale Les Cordaites constituent un groupe d’arbres aujourd'hui éteint de plusieurs dizaines de centimètres de long jusqu’à 1 mètre La morphologie des Cordaites varie en fonction du milieu : les formes arbustives les plus petites sont en général retrouvées en milieu marécageux les formes plus grandes en milieu plus sec Le genre Sphenophyllum est proche des calamites mais comprend néanmoins uniquement des petites plantes rampantes Elles se développent en couvre-sol ou en s’appuyant sur les troncs des arbres des forêts du Carbonifère montre les feuilles d’un Sphenophyllum emarginatum Ses feuilles sont regroupées en verticilles Les Walchia sont un groupe éteint de conifères Ils ne portent pas d‘aiguilles mais de petites feuilles en forme de griffe de chat Des forêts peuplées de blattes et de criquets Les forêts pluviales sont très propices à la diversification des espèces animales. Au début du Carbonifère, peu d'amphibiens, et aucun reptile ou mammifère ne peuplent ces forêts. Cela permet notamment aux insectes de s'y développer Ctenoptilus frequens est un insecte omnivore du Carbonifère Il est proche des orthoptères actuels (criquets Les faunes d’insectes et d’autres arthropodes du Carbonifère sont principalement connues par des fossiles datant de -325 à -299 millions d’années La première moitié a fourni très peu de fossiles d’insectes : c’est ce qu’on appelle la lacune des hexapodes On sait cependant que cette période a été très importante pour l’évolution des insectes la très grande diversité de fossiles d’insectes de la fin du Carbonifère renseigne les paléontologues sur ce qui s’est passé sur l’ensemble de cette période géologique Les insectes du genre Woodwardia possédaient une petite tête et un long abdomen triangulaire terminé par des filaments Ce spécimen de Woodwardia nigra a une envergure d’environ 16 cm le groupe d’animaux de loin le plus diversifié aujourd’hui se différencie de certains crustacés marins et se développe sur la terre ferme la fin du Dévonien et le début du Carbonifère ont probablement été la période de la plus importante diversification des insectes Outre l’apparition du vol – ou plus précisément des différents types de vol – cet intervalle a vu apparaître l’ensemble des lignées majeures d’insectes connues aujourd’hui Les insectes fossiles les mieux connus sont ceux munis d'ailes ils ont adopté des modes d’alimentation variés allant du régime détritivore au régime carnivore en passant par celui des insectes piqueurs-suceurs de sève ce dernier régime alimentaire nécessite des adaptations particulières car la sève est pauvre en certains nutriments Cette complexité suggère une origine des ptérygotes remontant au moins au début du Carbonifère Sur les fossiles du genre Stenodictyia La plus petite est située plus à l’avant du corps On trouve aussi de surprenants insectes dotés de 3 paires d’ailes d’autres ayant des ailes aux formes inconnues actuellement Certains ptérygotes avaient des ailes à coloration disruptive permettant de se fondre dans le sous-bois où ils volaient Signe encore plus marquant de l’ancienneté de l’apparition des ailes celles de certains insectes ont déjà acquis un rôle secondaire comme par exemple chez les blattoïdes dont les ailes antérieures sont devenues des élytres protecteurs L’acquisition de telles adaptations prend des millions et a pu se faire progressivement tout au long du Carbonifère les insectes sont principalement représentés par les coléoptères (scarabées guêpes...) et les lépidoptères (papillons) trois autres groupes d’insectes étaient les plus représentés : des termites et des mantes religieuses actuelles étaient les insectes les plus fréquents au Carbonifère mais étaient représentés par peu d’espèces différentes lointains parents des criquets et sauterelles actuels Généralement moins abondants que les dictyoptères ils étaient cependant beaucoup plus diversifiés lointains parents des odonates (libellules et demoiselles) et des éphémères étaient aussi particulièrement abondants et diversifiés d’autres arthropodes vivaient également sur la terre ferme comme les myriapodes (comprenant les mille-pattes) mais aussi des prédateurs comme les scorpions et les araignées * Qu'est-ce qu'un « groupe souche »  ont toutes dérivé d’une espèce ancestrale commune est composé des espèces disparues n’appartenant pas au groupe couronne mais qui sont plus proche de ce groupe couronne que de tout autre groupe Prenons comme exemple le groupe des odonates Le groupe couronne existe depuis environ 250 millions d'années Mais il y a plus de 250 millions d'années vivaient d’autres espèces très anciennes proches des odonates mais plus anciennes qu'elles Elles appartiennent donc au groupe souche des odonates Elle n’est donc ni une libellule ni une demoiselle Comment certains insectes du Carbonifère ont-ils pu atteindre de si grandes tailles  Première représentation de Meganeura monyi volant au-dessus d’un ancien lac de la région de Commentry Illustration tirée de l’ouvrage « Insectes fossiles des temps primaires » de Charles Brongniart On parle plutôt au Carbonifère d'une faune d'insectes très diversifiée probablement dominée par quelques espèces de grande taille Les deux espèces du Carbonifère les plus mentionnées pour leur taille exceptionnelle sont Meganeura monyi et Arthropleura armata : Tous deux sont les plus grands spécimens connus de l’histoire pour leur groupe respectif mais ils sont assez rares dans le registre fossile et au Carbonifère Des fouilles conduites dans les vingt dernières années révèlent que les insectes et autres arthropodes qui les entouraient n’étaient pas tous aussi grands : certains ne mesuraient même que quelques millimètres Leurs fossiles sont longtemps restés inconnus du fait de leur petite taille qui les rendait plus difficiles à remarquer sur le terrain Megarachne servinei a été pris pour une araignée géante lors de sa découverte en 1980 Une étude en 2005 a permis de découvrir qu'il s'agissait d'un arthropode aquatique du groupe des euryptérides Par ailleurs, une espèce du Carbonifère nommée Megarachne servinei a longtemps été prise pour une araignée géante Il s’agissait en fait d’un scorpion de mer ayant donc une vie exclusivement aquatique et elle n'avait pas une taille exceptionnelle pour un animal de ce groupe La principale explication de la grande taille de certains insectes ou arthropodes du Carbonifère est l’absence d'autres grands prédateurs volants. Les reptiles volants et les oiseaux apparaîtront en effet plus de cent millions d’années plus tard, au Mésozoïque Le taux de dioxygène (O2) élevé dans l'air au Carbonifère est aussi régulièrement mis en avant comme un facteur important favorisant le gigantisme. Mais cette hypothèse est partiellement contredite par la persistance de libellules de grande taille jusqu'au Trias D'autres arthropodes géants ont également vécu à d'autres périodes Le taux d'O2 atmosphérique peut avoir joué un rôle mais celui-ci reste secondaire par rapport à l'absence de prédateurs tels que les reptiles Cette larve de phanéroptère actuelle est munie de six pattes et de deux longues antennes Ses deux pattes arrière sont de grande taille Sa morphologie est très proche de celle des phanéroptères adultes Les groupes d’insectes les plus représentés au Carbonifère ont tous un cycle de vie dont la forme larvaire est très proche de la forme adulte leur croissance se fait par mues successives sans que leur anatomie ne change de façon majeure plus de 80 % des insectes font partie des holométaboles dont le cycle de vie passe par un stade larvaire à la morphologie singulière puis un stade nymphal (chrysalide il n’y avait par exemple ni papillons (qui ont pour stade larvaire la chenille) ni coléoptères (dont font partie les scarabées) Le Carbonifère est également connu pour être la période où les premiers amniotes – ancêtres des reptiles Ce groupe a développé certaines caractéristiques permettant un mode de vie exclusivement terrestre avec notamment l'apparition des premiers reptiles Mais cette période a aussi été le théâtre de très grande diversification pour de nombreux autres tétrapodes, à la fois terrestres et aquatiques : les amphibiens Les premiers tétrapodes possèdent également des proto-poumons Ce groupe est aujourd’hui représenté par les amphibiens Certains groupes ont perdu leurs pattes au cours de leur histoire évolutive mais appartiennent tout de même au groupe des tétrapodes Bien qu’il ait d’abord été considéré comme un animal partiellement terrestre les pattes arrière d’Ichthyostega stensioei étaient orientées vers l’arrière et non vers le dessous il ne l’aurait pas fait en marchant mais plutôt en rampant Les premiers tétrapodes sont apparus et se sont diversifiés dès le Dévonien supérieur Ils peuplaient les milieux humides où leurs pattes et leurs poumons leur permettaient de se déplacer et de respirer dans des zones marécageuses de faible profondeur et peu chargées en oxygène Il est possible qu’ils se soient déplacés hors de l’eau mais probablement en rampant plutôt qu'en marchant qui précède de plusieurs millions d'années l'apparition du vol date d’il y a environ 348 millions d’années Il est l’un des très rares fossiles apportant des informations sur l’évolution des tétrapodes pendant le début du Carbonifère Le début du Carbonifère est marqué par la rareté des fossiles de tétrapodes Très peu de ces fossiles sont retrouvés pour la période datant de la fin du Dévonien au milieu du Carbonifère soit il y a environ 335 à 360 millions d’années Cette période est appelée « lacune de Romer » d’après le paléontologue américain Alfred Sherwood Romer qui remarqua la rareté des fossiles de tétrapodes dans ce registre fossile les plus anciens tétrapodes connus précèdent cette période et une grande diversité de tétrapodes d'il y a environ 330 millions d'années Cela permet de déduire qu'une forte diversification a eu lieu durant la lacune de Romer avec l’apparition de nombreux groupes de tétrapodes dont plusieurs ont pu vivre partiellement hors de l’eau Les Pholiderpeton pouvaient mesurer jusqu'à 4 mètres il étaient des prédateurs essentiellement aquatiques avec une nage proche de celle des anguilles De nombreuses espèces d’amphibiens peuplent les zones humides de la Pangée ces caractères leur permettent de survivre un peu de temps hors de l’eau Les plus grands amphibiens vivaient probablement la majeure partie de leur vie dans l’eau à l’image des salamandres géantes du Japon et des crocodiles actuels et se déplaçaient laborieusement hors de l’eau Tuditanus appartenait au groupe Microsauria et mesurait autour de 24 cm Malgré les apparences ce groupe est distinct des reptiles Il a évolué vers une forme terrestre indépendamment de ceux-ci L'environnement des forêts du Carbonifère est maintenu humide par la densité de la végétation et le climat tropical Une nourriture abondante évolue hors de l’eau (les insectes et certains arthropodes) où vivent encore peu de prédateurs ou de concurrents C’est à cette période que les premiers groupes d’amphibiens connaissent une grande diversification On ne parle alors pas d’un seul groupe qui adopte un mode de vie partiellement terrestre mais bien de plusieurs groupes d’espèces qui passent d’un mode de vie purement aquatique à un mode de vie en partie terrestre La majorité des tétrapodes d’alors sont encore dépendants du milieu aquatique malgré leur capacité à respirer et se mouvoir hors de l’eau à l’âge adulte Certains amphibiens du Carbonifère ressemblaient aux larves de tritons et salamandres actuels et même complètement disparaître chez certains groupes dès le Carbonifère comme chez les aistopodes et les lysorophiens ou beaucoup plus tard chez les serpents et les orvets un groupe s’affranchit entièrement du milieu aquatique Il s’agit des amniotes : ils n’ont plus besoin de pondre ni de se reproduire dans l’eau et peuvent se nourrir et vivre exclusivement sur la terre ferme les reptiles et les mammifères sont tous des descendants des premiers amniotes Hylonomus lyelli est un amniote insectivore mesurant environ 20 centimètres de long Les amniotes possèdent une ossature et une musculature leur permettant de complètement porter leur corps avec leurs pattes mais c’est l’œuf amniotique qui leur permet de s’affranchir du milieu aquatique pour se reproduire Cet œuf est muni d’une coquille étanche et est rempli de liquide ce qui leur permet de pondre hors de l’eau la paroi des premiers œufs amniotiques est molle pas encore minéralisée comme les œufs des oiseaux actuels Si aucun fossile d’œuf de tétrapode datant du Carbonifère n’est connu il est possible d’estimer à quelle date est apparu celui-ci car on connaît de nombreuses espèces qui ont hérité de cette innovation On peut alors estimer la date d’apparition de ce trait chez un ancêtre commun cette méthode est appelée l’optimisation phylogénétique deux groupes distincts sont connus au sein des amniotes De ces groupes descendent tous les groupes de tétrapodes non-amphibiens actuels Cette crise provoquera la disparition de nombreuses espèces d'amphibiens du fait de l'aridification des milieux humides une crise mondiale touche la vie à la surface de la Pangée appelée l'effondrement de la forêt pluviale du Carbonifère est la première des deux grandes extinctions qui toucheront les plantes terrestres la deuxième étant l'extinction Permien-Trias L’effondrement de la forêt Carbonifère est provoqué par une période d'aridification du climat et d’assèchement des zones humides de la Pangée résistera mieux à la crise et deviendra bien plus présent dans les écosystèmes : il s'agit des premiers conifères L'effondrement des forêts pluviales du Carbonifère Cela permet la dégradation des déchets végétaux ce qui diminue fortement leur fossilisation et leur transformation en charbon Découvrez la newsletter du Muséum  recevez une sélection de 5 contenus autour des sciences naturelles origines de l'humain… tous les contenus sont soigneusement validés par les scientifiques du Muséum S'abonner à la newsletter du Muséum chargé de collection et d'enseignement au CR2P - UMR 7207 Image de haut de page aimablement fournie par le Field Museum Malgré le caractère meurtrier de ces extinctions massives elles libèrent la planète pour faire place à de nouvelles formes de vie celle qui marque le passage du Crétacé au Paléogène il y a environ 66 millions d'années a rasé de la surface de la Terre les dinosaures non-aviens pour laisser place aux mammifères et aux oiseaux qui ont pu rapidement évoluer et se diversifier la diminution du volume d'oxygène dissous dans l'eau Ce déferlement de glace aurait été déclenché par la formation des Appalaches L'érosion à grande échelle de ces jeunes roches aurait absorbé le dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère et ainsi refroidi drastiquement la planète Considéré comme la seconde extinction massive la plus dévastatrice cet événement a provoqué la mort de 85 % de toutes les espèces Les plus grandes victimes de ce désastre planétaire ont été les organismes marins tels que les coraux des créatures semblables aux anguilles appelées conodontes et les trilobites Cette extinction a débuté il y a 383 millions d'années et a éliminé environ 75 % de toutes les espèces de la planète en 20 millions d'années montrent que les niveaux d'oxygène ont dramatiquement chuté provoquant la mort de nombreux organismes bâtisseurs de récifs notamment celle d'un groupe d'éponges de mer appelées stromatoporoïdés Bien que cela puisse paraître surprenant, les plantes terrestres pourraient être complices du crime les végétaux ont connu une série d'adaptations réussies comme l'apparition de la lignine un composé chimique qui renforce leur tige et le développement d'une véritable structure vasculaire Ces nouvelles caractéristiques auraient permis aux plantes de devenir plus grandes et à leurs racines de s'enfoncer plus profondément ce qui aurait augmenté le rythme d'érosion des roches Plus les roches s'érodaient rapidement, plus le ruissellement draguait des nutriments dans les océans. Cet excédent de nutriments aurait ensuite favorisé la croissance des algues dont la décomposition aurait absorbé l'oxygène des océans pour former des étendues d'eau connues pauvres en oxygène sous le nom de zones mortes la prolifération des arbres aurait englouti le CO2 présent dans l'atmosphère et ainsi contribué au refroidissement de la planète la vie sur Terre est arrivée à un funeste tournant : l'extinction Permien-Trias ou « la mère de toutes les extinctions de masse » Ce cataclysme a été l'événement le plus dévastateur que la vie sur Terre n’ait jamais connu 96 % des espèces marines et environ 75 % des espèces terrestres ont été rayées de la planète La Terre a été privée de ses forêts et elle ne les a retrouvé en pleine forme que 10 millions d'années plus tard celle du Permien-Trias est la seule à avoir provoqué la disparition d'un grand nombre d'espèces d'insectes Il a fallu 4 à 8 millions d'années aux écosystèmes marins pour retrouver leur état initial Il aura fallu attendre longtemps pour que la vie se remette de l'extinction Permien-Trias mais une fois rétablie Divers organismes bâtisseurs de récifs ont commencé à s'implanter et les terres se sont couvertes d'une végétation luxuriante préparant le terrain pour un groupe de reptiles répondant au nom d'archosaure : les prédécesseurs des oiseaux des ptérosaures et des dinosaures non-aviens une nouvelle catastrophe est venue troubler cette apparente tranquillité et provoquer la soudaine disparition de près de 80 % de toutes les espèces marines et terrestres la planète s'est réchauffée d'environ 3 à 4 °C en raison d'un quadruplement des niveaux atmosphériques de CO2 Cette augmentation drastique a probablement été provoquée par les énormes volumes de gaz à effet de serre provenant de la province magmatique centre Atlantique une vaste province ignée située au centre de la Pangée Les vestiges de ces anciennes coulées de lave sont aujourd'hui disséminés en Amérique du Sud dans le nord-est de l'Amérique du Nord et en Afrique de l'Ouest La province magmatique centre Atlantique était colossale Le volume de lave qu'elle produisait aurait pu recouvrir les États-Unis continentaux sur 400 m d'épaisseur La hausse soudaine des niveaux de CO2 a provoqué l'acidification des océans du Trias ce qui a compliqué la vie des créatures marines dont la coquille était composée de carbonate de calcium les vertébrés dominants étaient les crocodiliens plus grands et nettement plus diversifiés qu'ils ne le sont aujourd'hui Dans leur sillage sont apparus les premiers dinosaures de petites et agiles créatures qui se sont rapidement diversifiées L'extinction Crétacé-Paléogène est la plus récente des extinctions massives et la seule définitivement liée à l'impact cataclysmique d'un astéroïde. Environ 76 % de toutes les espèces qui peuplaient la planète ont disparu, notamment l'intégralité des dinosaures non-aviens Par ailleurs, le réchauffement climatique alimenté par les éruptions des Trapps du Deccan en Inde a peut-être aggravé la catastrophe Certains scientifiques soutiennent que l'impact de l'astéroïde aurait déclenché des éruptions dans cette province ignée essentiellement à cause des activités humaines telles que la déforestation Parmi les autres menaces sérieuses figurent la propagation des espèces invasives et des maladies suite aux échanges internationaux ainsi que la pollution et le changement climatique induit par l'Homme nous émettons des gaz à effet de serre aussi rapidement ce qui accélère dramatiquement l'évolution du climat de la planète Comme en témoignent les extinctions massives un changement climatique abrupt peut s'accompagner de profondes perturbations Bien que nous n'ayons pas encore franchi le seuil des 75 % d'extinction qui caractérise les extinctions de masse cela ne signifie pas pour autant que nous nous portons bien Bien avant que cette sinistre limite ne soit atteinte les dégâts infligés sèmeraient le chaos au sein des écosystèmes où nous avons élu domicile et provoqueraient la déroute de nombreuses espèces à travers le monde Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise vous devez vous connecter ou vous inscrire Créez-vous un compte gratuitement et retrouvez les contenus que vous avez sauvegardés Une forêt primitive, datée du Dévonien supérieur, entre 360 et 372 millions d’années, a été découverte à Xinhang, dans l’est de la Chine. Décrite ce jeudi dans la revue Current Biology elle dépasse de loin en superficie les autres rares exemples connus pour cette époque Les arbres les plus anciens seraient apparus entre le milieu et la fin du Dévonien les données fossiles pour cette période sont rares et cantonnées à quelques sites de petite taille en Amérique du Nord et en Europe La forêt de Xinhang permet donc d’étendre à l’Asie la répartition géographique des forêts primitives elle est également le plus ancien exemple de forêt d’une telle envergure plus anciennes plantes vasculaires connues elles se reproduisent uniquement via des spores Aujourd’hui réduites à des espèces herbacées de quelques centimètres de haut les lycophytes pouvaient atteindre plusieurs mètres à l’ère primaire C’est notamment le cas de Guangdedendron micrum unique espèce présente sur le site de Xinhang dont la taille variait entre un et sept mètres Ceci est peu de chose face aux géants du Carbonifère cette forêt a poussé dans un milieu côtier Guangdedendron micrum étant le premier lycophyte à avoir un système racinaire important ceci aurait permis de stabiliser le littoral à la façon des mangroves actuelles L’existence de forêts de cette taille dès le Dévonien indiquerait également que les forêts ont pu participé à la chute du taux de CO2 atmosphérique observée à cette époque Ceci dans une plus large mesure que ce les paléontologues pensaient auparavant profitez de 50% de rabais sur nos abonnements Appuyez sur la touche échap pour fermer la recherche la planète a vécu cinq épisodes au cours desquels au moins la moitié des créatures vivantes a été éradiquée ils estiment que la Terre est au début d'une nouvelle « extinction de masse » marquée par la disparition d'espèces à un rythme alarmant principalement à cause de l'activité humaine Mais ce n'est pas la première fois : depuis 500 millions d'années la planète a vécu cinq précédents épisodes au cours desquels au moins la moitié des créatures vivantes ont été éradiquées en un clin d'œil au regard de l'histoire géologique Recevez toute l’actualité de la sciences et des techs et plongez dans les Grands entretiens Merci !Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email : Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité Lire aussi Destruction de la biodiversité : les experts tirent la sonnette d'alarme Lire aussi La planète face à un déclin massif des insectes Quand : il y a environ 445 millions d'années Cause probable : période glaciaire courte mais intense la vie se trouvait principalement dans les océans Les experts estiment que la formation rapide de glaciers a congelé la plus grande partie de l'eau de la planète Les organismes marins comme les éponges et les algues en ont payé le prix tout comme des coquillages et des céphalopodes primitifs et des poissons sans mâchoires appelés ostracodermes Quand : il y a environ 360 à 375 millions d'années Cause probable : épuisement de l'oxygène dans les océans les organismes marins ont été les plus touchés le changement du climat ou l'impact d'un astéroïde sont soupçonnés d'en être responsables la prolifération de végétaux terrestres a conduit à une anoxie (manque d'oxygène) dans les eaux de surface Quand : il y a environ 252 millions d'années Parfois qualifiée de « mère de toutes les extinctions » cette crise biologique de grande ampleur a dévasté les océans et les terres Elle est la seule à avoir également pratiquement vu la disparition des insectes Certains scientifiques pensent qu'elle s'est produite sur des millions d'années Les trilobites qui avaient survécu aux deux premières extinctions ont finalement disparu tout comme certains requins et poissons osseux des reptiles herbivores de plusieurs mètres de long Quand : il y a environ 200 millions d'années La mystérieuse extinction du Trias a éliminé nombre de grandes espèces terrestres les ancêtres des dinosaures et dont descendent les oiseaux et les crocodiles d'aujourd'hui La plupart des gros amphibiens ont également disparu Une théorie évoque des éruptions massives de laves au moment du morcellement de la Pangée éruptions accompagnées d'énormes volumes de dioxyde de carbone ayant provoqué un réchauffement climatique galopant D'autres scientifiques soupçonnent des astéroïdes mais aucun cratère n'a pour l'instant été identifié Quand : il y a environ 66 millions d'années La découverte d'un immense cratère dans ce qui est aujourd'hui la péninsule mexicaine du Yucatán corrobore l'hypothèse selon laquelle l'impact d'un astéroïde est responsable de cette crise ayant vu la disparition des dinosaures non aviaires comme les T-Rex et les tricératops des grenouilles et des oiseaux ont survécu conduisant à la naissance de l'homo sapiens l'espèce responsable de la probable sixième extinction Partagez votre opinion avec les autres membres du Point Peut-être que cette 6emme extinction fera apparaître une espèce plus intelligente que notre espèce actuelle La nature à inventé la vie et son pendant la mort L’Homme et tout ce qui est vivant a sa propre fin programmée dans ses gênes Consultez toute l’actualité en France et dans le monde sur Le Point suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses L'extinction de la fin du Dévonien laisse les paléontologues perplexes “On est en présence d'un patchwork d'événements vous observez des signes d'extinction plus ou moins sévères les experts en distinguent trois : un il y a 383 millions d'années ; un autre il y a 372 millions d'années ; le dernier Reste que malgré son étalement dans le temps cette série de catastrophes est bien considérée comme une unique extinction de masse Elle met fin à une extraordinaire période de diversification biologique : le Dévonien cuirassés partageaient les eaux avec une grande variété de mollusques et de céphalopodes Les zones côtières peu profondes regorgeaient aussi d'habitants coquillages ou colonies animales fixées au sol C'est aussi à cette époque qu'apparaissent des amphibiens dotés de quatre membres >> Lire du même dossier : Les leçons des 5 grandes crises déjà traverses par la Terre Cette prospérité ne durera pas : à la fin du Dévonien La première vague touche sévèrement les bryozoaires et les échinodermes Et la troisième fauche les habitants de la haute mer Difficile d'identifier précisément les mécanismes d'autant plus que la crise n'est pas aussi sévère dans tous les gisements observés “Selon l'environnement de l'époque et le climat local certains systèmes ont été amenés à un point de basculement où ils se sont effondrés >> Lire du même dossier : Extinctions massives : implacable glaciation à l’Ordovicien le principal moteur des basculements est le manque d'oxygène de pyrites framboïdales enfouies dans les sédiments de cette époque Ces petites framboises argentées se forment lorsque les bactéries des fonds marins décomposent la matière organique Elles constituent le signe d'un bouleversement qui a débuté sur Terre fougères et plantes à graines colonisent tous les milieux Ce couvert végétal va bouleverser le milieu marin De nombreux débris végétaux finissent dans les rivières des nutriments et des métaux qui constituent une aubaine pour les algues et cyanobactéries Celles-ci prolifèrent… Et c'est l'eutrophisation : les algues pompent massivement l'oxygène présent dans le milieu qui devient de plus en plus anoxique et hostile à la vie les algues coulent et se déposent sur le fond marin où elles sont décomposées par des bactéries consommant également de l'oxygène Les débris des algues et bactéries s'accumulent au fond de la mer où ils sont dégradés par des microbes anaérobies la végétation continue de pomper du CO2 et de libérer de l'oxygène “Pour la première fois en 80 millions d'années les températures chutent et une calotte glaciaire se forme” paléontologue à l'Institut des sciences et technologies d'Okinawa Et voilà que basses températures et perte d'habitat causent d'autres ravages parmi les coraux et nombre de poissons Qui a pu survivre à une telle succession de drames “Les extinctions massives affectent principalement les grands prédateurs Celles qui résistent sont souvent les petites espèces opportunistes” Ces organismes discrets feront exploser la biodiversité au Carbonifère La présence accrue de pyrites framboïdales montre qu'à la fin du Dévonien les océans manquent d'oxygène : 75 % des espèces vivantes disparaissent [EN VIDÉO] Nébuleuse du Crabe : revivez sa terrible explosion en supernova Voici l’explosion de la supernova survenue en l’an 1054 dans la constellation du Taureau... La Terre a connu plusieurs extinctions de masse dont certaines ont été causées par des impacts d’astéroïdes ou par des éruptions volcaniques majeures Celle du Dévonien pourrait avoir été provoquée par une disparition momentanée de la couche d’ozone disparition produite par l'explosion d'une supernova très proche du Système solaire dans la Voie lactée Si un jour vous visitez la Gaspésie, une région du Québec donnant sur l'Atlantique Nord, ne manquez pas l'occasion d'aller visiter le parc de Miguasha c'est l'un des plus importants sites paléontologiques de la Terre et c'est un site naturel du Patrimoine mondial de l'Unesco Les fossiles qu'on y trouve dans les archives sédimentaires de la Formation d'Escuminac datent du Dévonien au moment où la Vie dans les océans allait prendre une nouvelle dimension en préparant les ancêtres des premiers vertébrés qui allaient explorer les continents tant les poissons ont atteint une diversité substantielle pendant cette période qui est à plus de 600 années-lumière et bien en dehors de la distance de destruction de 25 années-lumière » s'étendant sur une durée pouvant atteindre 100.000 années Article de Nathalie MayerNathalie Mayer publié le 29/05/2020 Mais l'une d'elles restait toujours sans explication Des chercheurs pourraient bien en avoir trouvé la cause à présent dans une disparition momentanée de la couche d'ozone causé une extinction massive sur notre Planète : une brève disparition de la couche d'ozone Et la Terre a dû faire face à une nouvelle extinction Mais les chercheurs de l'université de Southampton ont trouvé des preuves, dans des roches collectées dans les régions montagneuses de l'est du Groenland et dans les Andes, qui pourraient indiquer des niveaux élevés de rayonnements ultraviolets (UV) au cours de cette période Des preuves qu'un réchauffement climatique peut appauvrir notre couche d'ozone La vie sur notre Planète a ainsi été exposée à des niveaux de rayonnements nocifs déclenchant un événement d'extinction de masse sur les terres et dans les eaux peu profondes nous pourrions être exposés à des radiations mortelles.” Inscrivez-vous à la lettre d'information La quotidienne pour recevoir toutes nos dernières Actualités une fois par jour refroidissement climatique mondial dans les prochaines années transfert d'une université à une autre Une histoire qui résonne avec le déclin actuel de la biodiversité Qu’est-ce qu’une crise de la biodiversité  Une crise implique une extinction de masse qui n’affecte pas seulement les espèces mais des familles entières Elle doit se dérouler rapidement à l’échelle des temps géologiques (même un million d’années est une période relativement courte pour un géologue) et doit être ressentie à une échelle globale Au cours des 500 derniers millions d’années, qui correspondent à l’essor de la biodiversité, la Terre a connu plusieurs extinctions dont la plus grande s’est produite il y a environ 250 millions d’années, au Permien-Trias Chronologie des cinq grandes crises du vivant Spécimen de Cynthiacetus peruvianus exposé dans la Galerie de Paléontologie du Muséum national d’Histoire naturelle Ces échelles de temps demeurent des estimations et d’autant plus à mesure que l’on remonte dans le temps La Terre connaît une première grande crise à la fin de l’Ordovicien-Silurien Elle serait due à un intense épisode de glaciation et aurait provoqué la disparition de 60 à 70% des espèces L’extinction du Dévonien provoque la disparition de 75% des espèces due à d’importantes variations climatiques et à la chute de l’oxygénation des mers La crise du Permien-Trias est la troisième et la plus grande extinction qu’ait jamais connue la Terre La crise du Trias-Jurassique s’étend sur près de 17 millions d’années un record en comparaison aux autres crises qui s’étendent entre 1 et 2 millions d’années Elle conduit à la disparition de 70 à 80% des espèces à la suite du volcanisme atlantique Les grandes extinctions peuvent se lire dans les couches sédimentaires lorsque que, sur certaines, n’apparait plus aucune trace de vie fossile. Cela ne signifie pas que la disparition a été brutale, au contraire, elle révèle un processus lent de diminution de l’abondance des espèces. Il faut manier avec précaution les causes de ces extinctions, qui ne peuvent pas être imputables à un seul facteur et qui sont le résultat de combinaisons lentes et complexes de changements environnementaux. Les grands épisodes d’extinction s’accompagnent d’un renouvellement des écosystèmes qui laisse le champ libre à l’épanouissement d’autres biodiversités. La dernière extinction du Crétacé-Tertiaire en est un bon exemple. Elle a vu subsister de nombreuses espèces, notamment certains insectes ou plantes à fleurs et a permis aux petits mammifères survivants de se diversifier (sans lesquels nous ne serions pas là aujourd’hui) Ammonite - Muséum national d’Histoire naturelle Sommes-nous en train de vivre une 6e extinction  Preuves d’une certaine résilience des écosystèmes ces crises n’en sont pas moins significatives sur la fragilité du vivant Elles nous amènent à considérer le grave déclin de la biodiversité observé depuis quelques décennies dans lequel les activités humaines jouent un rôle central Anthropocène : l'Homme acteur des changements environnementaux professeur émérite au Muséum national d'Histoire naturelle La fin d'une étoile proche du Soleil a pu engendrer des perturbations sur Terre et causé la disparition de nombreuses espèces Simulation des effets d'une supernova sur le système solaire et le vent solaire (le Soleil est représenté par le point rouge et la Terre par son orbite en pointillé) L'extinction du Dévonien s'est produite il y a environ 380 à 359 millions d'années et a vu la disparition d'environ 75% des espèces avec un coup porté principalement chez les organismes marins La dynamique même de cette extinction interroge puisque les scientifiques estiment qu'elle a pu se dérouler en 3 épisodes s'étalant sur 20 millions d'années que les scientifiques de l'Université de l'Illinois (Etats-Unis) ont planché Fields et son équipe se sont concentrés sur d'autres causes possibles et particulièrement sur celles d'origine cosmique De quoi souffler la couche d'ozone pendant près de 100.000 ans expliquent les chercheurs qui voient là une des explications de la crise de Hangenberg les données fossiles indiquent que cette crise a duré au moins 300.000 ans ce qui implique plusieurs catastrophes et pourquoi pas de multiples explosions de supernovae Ce qui est plausible : les étoiles massives naissent par groupe et évoluent donc de concert L'étude est toutefois très théorique : les scientifiques n'ont pas recherché d'éventuels résidus de supernova dans le voisinage du Soleil Ils ont en revanche établi des critères qui permettraient d'attester l'existence de supernovae à cette période rechercher des résidus de plutonium-244 et de samarium-146 des isotopes radioactifs qui ne sont pas produits naturellement sur Terre dans les couches fossiles datant de la limite Dévonien/Carbonifère Un travail qu'ils n'ont pas accompli mais qui sera entamé sans doute par une autre équipe spécialisée dans les prélèvements Mais elles seraient également dévastatrices : d'après les calculs d'astrophysiciens américains l'une de ces explosions d'étoiles massives aurait provoqué l'une des cinq grandes extinctions terrestres Il vaut mieux ne pas avoir la tête dans ces étoiles-là. Une supernova, ou l'explosion d'une étoile massive arrivée en fin de vie est aussi fascinante pour la lumière exceptionnelle qu'elle peut dégager Car les rayons cosmiques qu'elle émet alors pourraient être à l'origine d'au moins un événement d'extinction de masse sur Terre ont montré des chercheurs en astrophysique de l'Université de l'Illinois Les scientifiques ont exploré la possibilité que des événements astronomiques soient responsables de l'une des cinq grandes extinctions terrestres qui s'est produite il y a 359 millions d'années à la frontière entre les périodes Dévonienne et Carbonifère Les roches relatives à cette période contiennent en effet des centaines de milliers de générations de spores végétales qui semblent être brûlées par le soleil L'origine de cette disparition : un appauvrissement de la couche d'ozone sur une longue durée L'explosion de l'étoile soumet immédiatement la Terre à des UV l'explosion de débris dans le Système solaire soumet la planète à une seconde irradiation causée par les rayons cosmiques accélérés par la supernova Les dommages provoqués à la Terre et à sa couche d'ozone pourraient ainsi durer jusqu'à 100 000 ans La découverte de certains isotopes radioactifs dans les archives rocheuses de la Terre pourrait confirmer ce scénario comme le volcanisme à grande échelle ou le réchauffement climatique peuvent également détruire la couche d'ozone elles ne peuvent pas expliquer l'extinction du Dévonien D'autres pistes astrophysiques ont été explorées : impacts de météorites ces événements sont trop brefs pour être à l'origine d'un phénomène d'une telle ampleur La Terre n'est décidément pas une planète isolée, et nous sommes tous citoyens d'un cosmos plus vaste, capable d'intervenir dans nos existences Source : PNAS A la une de l'actualité scientifique du 18 novembre 2022 : les arbres pourraient être responsables de l'extinction du Dévonien, l'ultimatum d'Elon Musk pour changer ou casser Twitter et une structure de la dent révélée en 3D qui pourrait expliquer sa grande résistance LES ARBRES ONT COMMENCE A APPARAÎTRE SUR TERRE LE PREMIER D'ENTRE EUX, ARCHAEOPTERIS EST PRÉSENTÉ ICI À DIFFÉRENTS STADES DE SON ÉVOLUTION L'actualité scientifique du 18 novembre 2022 c'est : En Paléontologie : Les arbres sont-ils responsables de l'extinction du Dévonien ? En Web : Twitter 2.0 : l'ultimatum d'Elon Musk pour changer, ou casser, le réseau social En Santé : Les "draped tufts" : une structure de la dent révélée en 3D pourrait enfin expliquer sa grande résistance En Informatique : Guerre en Ukraine : "La porosité entre Etats et groupes cybercriminels est une réalité" En Robot : VIDEO. La marche propulsée par des bottes robotiques Nos connaissances sur leur émergence au Dévonien ont considérablement progressé au cours des 30 dernières années et nous renseignent sur l’origine de bon nombre de nos caractéristiques anatomiques Le membre antérieur des tétrapodes (par exemple notre bras) et la nageoire pectorale des poissons sarcoptérygiens actuels sont articulés au reste du squelette par un os unique Le segment terminal (autopode) du membre chiridien des tétrapodes comporte des doigts La nageoire des poissons sarcoptérygiens est formée d’une succession d’os sur lesquels s’insèrent les lépidotriches de fins rayons osseux formant un éventail autour de la nageoire Les tétrapodes et ces poissons forment un groupe appelé sarcoptérygiens (du grec sarx, "chair", et pteryx, "membre"). Les poissons à nageoires charnues, ou poissons sarcoptérygiens, sont représentés dans la nature actuelle par seulement deux lignées, les cœlacanthes et les dipneustes, mais ils étaient considérablement plus diversifiés au Dévonien (419 à 358 millions d’années) Dans les années 1980–1990, de nouveaux fossiles d’Ichthyostega et d’Acanthostega ont été mis au jour par l’équipe menée par Jennifer Clack (1947–2020) Ces découvertes ont changé radicalement notre compréhension de l’origine des tétrapodes Acanthostega et Ichthyostega sont apparus comme des animaux très différents l’un de l’autre mais tous deux aquatiques et non terrestres Ils possédaient en effet des pattes courtes qui ressemblaient à des palettes natatoires composées de sept (Ichthyostega) ou huit (Acanthostega) doigts Et la présence de branchies a même été identifiée chez Acanthostega  La meilleure compréhension de l’anatomie de ces fossiles a déclenché une vague de nouvelles découvertes Des fossiles fragmentaires conservés dans les collections des musées à travers le monde et considérés comme des restes de poissons sarcoptérygiens ont pu être étudiés sous un jour nouveau et identifiés comme ceux de tétrapodes La diversité anatomique ainsi que la répartition temporelle et géographique des premiers tétrapodes ont ainsi été substantiellement élargies durant la première décennie du XXIe siècle On sait désormais que les tétrapodes dévoniens vivaient dans des environnements aquatiques variés Et comment comprendre l’origine des transformations anatomiques observées chez ces fossiles  L’origine des tétrapodes : une question pluridisciplinaire Au cours des 20 dernières années, la paléontologie a intégré un ensemble de concepts et d’outils analytiques souvent issus d’autres domaines Ces outils permettent de tester des hypothèses formulées sur la biologie des fossiles et de tenter ainsi de déterminer les facteurs sous-tendant les transformations anatomiques observées au cours de l’évolution L’imagerie par rayons X et l’accès à de puissants outils de modélisation 3D ont véritablement révolutionné le domaine en permettant notamment d’étudier l’anatomie interne des fossiles sans les dégrader mais aussi de quantifier et d’analyser mathématiquement la diversité morphologique Les approches de biomécanique issues de l’ingénierie offrent la possibilité de tester des hypothèses sur la manière dont ces animaux se déplaçaient et se nourrissaient à partir d’une connaissance plus fine de la biologie des organismes actuels Grâce à la puissance de calcul désormais disponible des modélisations mathématiques permettent non seulement de reconstruire les relations de parenté entre de nombreux organismes mais aussi d’élaborer des scénarios évolutifs en relation avec différents facteurs biotiques et abiotiques L’étude des fossiles s’inscrit ainsi désormais dans un cadre résolument pluridisciplinaire Les relations de parenté des tétrapodes et de leurs cousins ichthyens au sein des sarcoptérygiens (vertébrés à membres charnus) Les différents organismes ne sont pas à la même échelle On sait désormais que l’émergence des tétrapodes et leur adaptation à un mode de vie terrestre sont deux choses différentes Les simulations numériques ont permis de démontrer que les pattes d’Ichthyostega et des autres tétrapodes dévoniens ne leur permettaient pas de marcher sur la terre ferme à la manière d’une salamandre comme on l’a longtemps pensé mais sans doute de se tracter sur les berges à la manière des phoques Si les tétrapodes dévoniens et leurs plus proches cousins tels que Tiktaalik semblent avoir eu différents degrés d’activité terrestre il n’en demeure pas moins que ces animaux étaient largement inféodés au milieu aquatique Durant les premières étapes de son évolution la patte munie de doigts aurait ainsi permis des modes particuliers de locomotion aquatique plutôt qu’une locomotion terrestre La patte est ainsi un exemple d’exaptation : au cours de l’évolution une structure se trouve réutilisée dans une fonction pour laquelle elle n’a pas été initialement sélectionnée Quant à savoir où et comment ces animaux se nourrissaient Les différences de propriétés physiques entre l’eau et l’air imposent un mode de prise alimentaire différent et donc un fonctionnement distinct du système manducateur chez les vertébrés aquatiques et les vertébrés terrestres Les études successives réalisées sur les fossiles ont abouti à des conclusions contradictoires Si l’ossification du crâne d’Acanthostega a été interprétée comme reflétant un mode de prise alimentaire terrestre la géométrie et la mécanique de sa mandibule suggèrent qu’il capturait ses proies à la manière des vertébrés aquatiques L’apport de la génétique et de la biologie du développement Comparaison de l’anatomie d’Eusthenopteron Les os homologues des nageoires et de la patte sont représentés de la même couleur Les organismes ne sont pas à la même échelle Les premiers vertébrés munis de pattes étaient donc aquatiques et l’émergence des tétrapodes ne rime désormais plus avec terrestrialité Des caractéristiques considérées comme propres aux premiers tétrapodes ont récemment été identifiées chez leurs plus proches cousins poissons ce qui a permis de mieux comprendre certaines étapes de l’histoire évolutive des sarcoptérygiens Les découvertes paléontologiques et des approches pluridisciplinaires ont considérablement enrichi notre compréhension de l’origine des tétrapodes bien que de nombreuses questions demeurent encore sur la biologie de ces animaux sans aucun équivalent dans la nature actuelle et sur les facteurs sous-tendant leur évolution Extrait de l'ouvrage La Terre, le vivant, les humains (Coédition MNHN / La Découverte)  Associé de recherche en paléobiologie travaillant dans le groupe du professeur Rayfield à l'université de Bristol S’abonner S’abonner - offre spéciale S’abonner Il y a 360 millions d’années les premières plantes dotées de troncs en bois ont développé un mécanisme de défense semblable à celui des arbres actuels Paysage du Dévonien avec ses premières forêts et ses tétrapodes capables de marcher hors de l’eau Pour ne rien manquer de Pour La Science, inscrivez-vous à nos newsletters (gratuites) Imaginez une forêt il y a 360 millions d’années quelques plantes rappelant des fougères arborescentes et beaucoup d’Archaeopteris des arbres d’une trentaine de mètres de hauteur semblables aux conifères actuels qui peut faire jusqu’à 1 mètre de diamètre Ces Archaeopteris ont formé les toutes premières forêts il y a environ 380 millions d’années partout sur le globe. Anne-Laure Decombeix paléobotaniste à l’unité mixte de recherche Botanique et modélisation de l’architecture des plantes et des végétations (Amap) à l’université de Montpellier et ses collègues ont découvert que ces arbres présentaient déjà le même mécanisme de protection du bois que les arbres actuels (conifères ou feuillus) sortes de bouchons qui se forment dans les vaisseaux conducteurs de sève empêchent la propagation de champignons pathogènes ou de bulles d’air susceptibles de bloquer la remontée l’eau en cas de sécheresse même s’ils se reproduisent avec des spores partagent beaucoup de caractères sur le plan du fonctionnement avec les conifères modernes les gymnospermes [qui n’existaient pas encore à cette époque Nous pressentions qu’ils pouvaient avoir développé ce mécanisme Nous avions déjà analysé des centaines de lames de tissus de bois daté de cette époque et issues de nombreuses collections Sans succès… » Jusqu’à cet échantillon de 17 centimètres de long récolté par l’équipe en 2021 dans la péninsule de Hook Head l’un des cinquante spécimens patiemment détachés de la falaise au marteau et au burin Les thylles sont des excroissances qui se forment à l’intérieur des vaisseaux conducteurs de sève Leur description est connue de longue date on les trouve dès les premières illustrations d’anatomie végétale d’arbres Même si elles sont beaucoup étudiées compte tenu de leur important rôle protecteur pour la plante on ne sait pas encore ce qui déclenche leur formation ni à quelle vitesse elles se forment a priori en quelques heures en cas de sécheresse il est connu : une partie de la cellule de parenchyme située entre deux vaisseaux conducteurs s’insère dans l’un d’eux par un petit trou de sa paroi Et comme une bulle de chewing-gum soufflée à travers ce trou « C’est la première fois que nous mettons en évidence des thylles dans un bois du Dévonien » se réjouit la chercheuse qui évoque un heureux hasard mais qui doit beaucoup au choix du site et à la préparation des échantillons Ceux de Hook Head sont en trois dimensions avec un très grand niveau de détails Toute la structure des tissus est conservée grâce à un phénomène peu courant : le morceau de bois rapidement enfoui dans le sédiment après la mort de la plante ne s’est pas décomposé une eau riche en minéraux provenant de ce sédiment a infiltré ses tissus et les a ainsi minéralisés Quant à la préparation des lames elle est délicate car la fragile paroi des thylles mesure 1 à 2 micromètres d’épaisseur et le diamètre des cellules de parenchyme Pour étudier l’échantillon l’équipe l’a d’abord inclus dans de la résine puis l’a découpé en petites portions en sections et enfin en lames observables au microscope « On ne sait pas si ces thylles se sont formées en réponse à un champignon ou à une sécheresse Cette dernière option est vraisemblable car l’Irlande était alors en zone tropicale et des indices sédimentologiques révèlent une saison sèche. Nous poursuivons l’analyse des échantillons que nous avons récoltés sur ce site à la recherche notamment de traces de champignons pathogènes. » Isabelle Bellin est journaliste scientifique indépendante A. L. Decombeix et al., Fossil evidence of tylosis formation in Late Devonian plants Retrouvez nous sur les réseaux sociaux : Hyneria udlezinye (centre) reconstructed within the Waterloo Farm ecosystem From a painting by Maggie Newman based on research by Rob Gess.Crédit: Maggie Newman Read in English Une espèce géante de poisson préhistorique à nageoires lobées, nouvelle pour la science, a été décrite dans une étude publiée dans PLOS ONE est un tueur géant doté de mâchoires à crocs dont la présence en Afrique australe préhistorique remonte à 360 millions d'années "Hyneria udlezinye est le plus grand poisson osseux préhistorique jamais décrit en Afrique australe", explique le paléontologue Rob Gess, du musée Albany de Makhanda la langue indigène largement parlée dans la province du Cap-Oriental Sa description a été reconstituée à partir d'ossements individuels provenant d'un certain nombre de poissons fossiles découverts sur une période de plus de trente ans Ces fossiles proviennent d'une roche schisteuse extraite d'un tronçon de route dans une ferme dans la province sud-africaine du Cap-Oriental Rob Gess avec des parties d'Hyneria udlezinye dans les rochers qui ont été sauvés des travaux routiers M. Gess, spécialiste des animaux et des plantes de la période du Dévonien, il y a 420 à 359 millions d'années, a décrit la nouvelle espèce avec Per Ahlberg, spécialiste des poissons à nageoires lobées de l'université d'Uppsala La découverte d'une espèce d'Hyneria étroitement apparentée renforce la conviction que tous les tristichoptérides géants sont originaires du supercontinent du Gondwana et n'ont migré que plus tard vers le supercontinent septentrional de l'Euramérique "Hyneria udlezinye représente une pièce manquante importante du puzzle" C'est le premier tristichoptère découvert à une paléoaltitude aussi élevée dans l'ancienne région polaire méridionale Toutes les autres espèces découvertes jusqu'à présent se trouvaient dans des zones situées autour de l'équateur à l'époque préhistorique Les premiers fossiles de Waterloo Farm ont été découverts à l'occasion de travaux routiers autour du Makhanda au milieu des années 1980 il a passé la majeure partie de sa carrière de paléontologue à travailler sur les fossiles du site Lorsque de nouveaux travaux routiers ont mis en péril les anciens fossiles l'agence sud-africaine des routes a aidé M Gess à transporter 30 tonnes de roches en 1999 Gess a patiemment creusé 25 % de la roche et a découvert des restes d'environ 60 espèces de plantes et d'animaux Seules deux d'entre elles étaient connues de la science Hyneria udlezinye est la 26ème espèce à être formellement décrite et nommée Parmi ces fossiles figurent ceux de 11 espèces de poissons des requins à nageoires épineuses et d’autres espèces de requins des dipneustes et une espèce éteinte de cœlacanthe Gess a également découvert les restes fossilisés de la plus ancienne lamproie suceuse de sang et dépourvue de mâchoire connue à ce jour des empreintes osseuses de proto-tétrapodes les premiers animaux quadrupèdes trouvés dans ce qui est aujourd'hui l'Afrique ainsi que la queue et la pince d'un ancien scorpion Ce dernier est le plus ancien vestige d'un animal terrestre découvert dans le supercontinent du Gondwana "Ces découvertes sont mélangées à de nombreuses sortes de plantes La découverte de l'Hyneria udlezinye n'a pas été une grande révélation "Il n'y a pas eu de moment merveilleux où j'ai ouvert une pierre et où tout était là de la collecte d'indices pendant des décennies d'une collaboration internationale et d'un travail de détective scientifique complexe et rigoureux Tout a commencé par la découverte d'écailles de poisson fossilisées en 1985 puis de morceaux d’un crâne et d’une ceinture scapulaire dans les années 1990 suivis de pièces majeures en 1999 et d'un flux régulier par la suite Reconstruction scientifique de la tête et de la ceinture scapulaire de Hyneria udlezinye comme illustré dans l'article de Gess et Ahlberg.Crédit: Rob Gess un ensemble partiel d'os de la mâchoire inférieure a été découvert l'année dernière alors que Ryan Nel La reconstitution de la tête et de la ceinture scapulaire est devenue un puzzle scientifique méticuleux lorsque Gess et Ahlberg ont dû faire correspondre des pièces provenant d'individus de tailles différentes en se basant sur leur forme l'alignement des canaux sensoriels (avec lesquels les poissons détectent les mouvements dans l'eau) et la zone de chevauchement sur les os qui montre comment et où ils se sont enclenchés dans les os adjacents "Nous ne disposons pas d'un poisson complet mais nous avons réussi à reconstituer avec précision la quasi-totalité de la tête et de la ceinture scapulaire de cette espèce de poisson Nous disposons de restes d'autres parties du corps mais ils ont également été désarticulés au moment de leur fossilisation Pour la partie dorsale de la reconstitution nous nous sommes appuyés sur des poissons du même âge étroitement apparentés et provenant d'Australie" les dents du poisson étaient moins bien conservées que les os ; elles ont tendance à être noires plutôt qu'argentées par rapport à la roche schisteuse sombre Hyneria udlezinye n'est pas la plus grande espèce de poisson trouvée dans les roches schisteuses de la ferme de Waterloo le site a été influencé à la fois par la rivière qui s'y jette et par la mer dans laquelle il s'ouvre L'hyneria udlezinye devait provenir de la rivière" doi: https://doi.org/10.1038/d44148-023-00068-5 HT is an interdisciplinary research institute created and supported by the Italian government whose aim is to develop innovative strategies to pr.. UNIL is a leading international teaching and research institution with over 5,000 employees and 17,000 students split between its Dorigny campus Department of Energy and Environmental Materials and advance cancer research in a leading translational institute Olivia Newton-John Cancer Research Institute We are seeking a tenure-track associate professor to promote interdisciplinary research in nanoprobe life sciences or related interdisciplinary field Sign up for the Nature Briefing newsletter — what matters in science [EN VIDÉO] Biodiversité : sommes-nous entrés dans la sixième extinction de masse ? Depuis quelques années la biodiversité fait régulièrement la Une des médias les océans de la Terre subissaient une série de crises biologiques connue sous le nom d’extinction du Dévonien Si l’on sait que la disparition de près de 70 % des espèces marines à ce moment-là est liée à un manque crucial d’oxygène dans les océans Des scientifiques viennent cependant d’établir que le grand responsable serait le développement rapide des racines des arbres durant cette période la biodiversité marine est donc sévèrement touchée à terre les choses se passent pourtant bien différemment Le Dévonien est en effet une période plutôt positive en ce qui concerne le développement des arbres et des plantes ces deux événements pourraient-ils être liés  L'on sait aujourd'hui que les extinctions marines du Dévonien sont associées à une diminution drastique du taux d'oxygène dans les océans. Il s'agit d'événements que l'on qualifie d'anoxiquesanoxiques la répétition de ces événements aurait entraîné la disparition de près de 70 % des espèces une équipe de scientifiques appuie cette dernière hypothèse par de nouveaux résultats Le développement des plantes terrestres s'est en effet accompagné par l'établissement de nombreux et complexes systèmes racinaires. Or, en ponctionnant les nutrimentsnutriments en profondeur les racines auraient induit une importante modification de la biogéochimie du sol sans commune mesure avec ce que la Terre aurait connu précédemment Les périodes sèches sont en effet associées à une mortalité accrue des plantes et donc à une libération excessive des nutriments piégés dans les racines en décomposition ce ne sont pas les plantes qui sont à l'origine de l'excès de nutriments dans les océans mais bien nos pratiques agricoles et la dégradation des sols en lien avec l'activité humaine La période dévonienne devrait nous alerter sur les conséquences dramatiques que provoquent à court et moyen termes ces conditions environnementales détériorées intégrer votre entreprise serait pour moi l'opportunité Des paléontologues ont réétudié la deuxième plus ancienne flore française datée d’environ 400 millions d’années provenant du nord de la France Elle a permis d’identifier des plantes connues presque nul part ailleurs d’avoir une idée des paysages de l’époque et de confirmer l’agencement des continents du passé où l’extrême nord de la France était séparé du reste de la France par un grand océan une plante fossile du Dévonien du nord de la France Elle n’a jusqu’ici été trouvée qu’à Rebreuve (Hauts-de-France) Ils ont pu obtenir des nouvelles données sur cette flore ancienne Cet assemblage de plantes fossiles datées de la période du Dévonien il y a environ 400 Ma l’est à plus d’un titre parce qu’il s’agit de "la deuxième flore la plus ancienne de France", indique à Sciences et Avenir Eliott Capel doctorant en paléontologie au laboratoire Evo-Eco-Paléo (Université de Lille) et auteur principal de l’étude "car nous avons ici un taxon endémique (Danziella artesiana) issue d’une lignée aujourd’hui éteinte […] ainsi que la deuxième occurrence mondiale d'un taxon (Psilophyton parvulum) une euphyllophyte basale que l'on n'a pour l'instant retrouvé qu'en Belgique" ajoute-t-il. À ces espèces s'ajoute également de possibles mousses (bryophytes) et d’autres plantes vasculaires des plantes à vaisseaux qui leur permettent de transporter les nutriments au sein de la plante les paléontologues ont identifié des lycophytes de petites plantes dont les représentants actuels vivent en milieu humide ainsi que d'autres euphyllophytes basales des représentants de probables ancêtres aux fougères et aux plantes à graines apparaissant quelques millions d’années plus tard Elle n’est connue qu’à Rebreuve et en Belgique les paléontologues se sont essayés à reconstituer le paysage du nord de la France où poussaient des plantes qui ne faisaient guère plus de 50 cm de hauteur" a confié à Sciences et Avenir Eliott Capel un paysage où les lycophytes sont les plus abondants Il nuance tout de même en rappelant qu’il faut rester prudent quant à la nature exacte du milieu dans lequel vivaient ces plantes Mais il est possible de prendre de la hauteur et de se demander où se trouvait ce milieu il y a 400 Ma le fait que les continents soient en perpétuel mouvement avec la tectonique des plaques fait qu’ils n’étaient pas comme ils le sont aujourd’hui.  L’élément circulaire à gauche est un probable sporange il faut comparer cette flore fossile avec d’autres et il s’avère qu’elle est très semblable à ce qui est trouvé dans les roches de la même période de l’Est canadien il a une très forte ressemblance avec les flores contemporaines connues des Ardennes belges ce qui traduirait une certaine proximité géographique elle ne semble partager aucune espèce commune avec ce qui est connu dans le Massif armoricain structure géologique composée de roches anciennes recouvrant la Bretagne où a été trouvée une flore légèrement plus ancienne Cela révélerait donc ici un certain éloignement géographique.  Cette deuxième plus ancienne flore de France en plus de donner une esquisse du paysage de l'époque vient confirmer les actuelles reconstitutions des agencements des continents d’il y a 400 millions d’années Le nord de la France se situait sur un autre continent le Massif armoricain et le reste de la France actuels se trouvaient en bordure d’un autre continent De cet éloignement géographique résultent ainsi des flores assez distinctes Ces plantes fossiles de Rebreuve de la période du Dévonien s'inscrivent également dans un contexte où "nous avons une colonisation progressive des continents par les plantes et où les écosystèmes terrestres se complexifient graduellement" plusieurs millions d'années avant l'émergence de grandes forêts durant le Carbonifère Ce sont d’ailleurs ces dernières qui vont être à l’origine des dépôts de charbon qui vont marquer la région aux 19ème et 20ème siècles Les paléontologues s'intéressent à un poisson préhistorique une sorte de monstre aux mâchoires très puissantes on l'imaginait d'une taille proche de 7 mètres en réalité sa taille aurait été surestimée et serait plus proche des 4 mètres Un poisson préhistorique impressionnant... Le Dunkleosteus a tout du monstre préhistorique effrayant ! Il possède une mâchoire énorme dotée de plaques tranchantes comme des lames de rasoir et une partie du corps recouvert de plaques osseuses tel un blindage indestructible. Mais suivant cette étude parue dans PeerJ Life & Envrionment ce monstre devait être au moins deux fois plus petit que prévu  On a certes revu sa taille à la baisse, malgré tout, ce poisson préhistorique reste un superprédateur. Il valait mieux ne pas le croiser dans les océans et les mers durant cette période. Dunkleosteus terreli hantait les mers et les océans du globe il y a environ 370 millions d’années vers la fin de l’époque du Dévonien.  Cette période géologique a débuté il y a 419 millions d’années juste après le Silurien Elle s’est terminée il y a 359 millions d’années les terres émergées forment le supercontinent Gondwana dans l’hémisphère Sud de la Terre se composait de Sibéria et du supercontinent Laurussia comprenant des régions qui correspondent aujourd’hui à l’Amérique du Nord et à l’Europe Durant le Dévonien un groupe de plantes qu'on appelle progymnospermes commence à former les premières grandes forêts Les insectes et les premiers arthropodes commencent à se diversifier Le Dévonien se caractérise par une vie grouillante dans les mers et les océans C’est l’époque des brachiopodes ressemblant à nos mollusques bivalves actuels C’est aussi durant cette longue période géologique de l’histoire de notre planète que les poissons sont à l’apogée de leur diversité avec l’apparition de nouveaux types de requins primitifs les placodermes commencent à dominer les mers Il s’agit de poissons caractérisés par la présence d’une cuirasse articulée vers l’avant de leur corps Cette dernière se constitue non pas de dents mais d’excroissances osseuses qu'on appelle plaques gnathales pour les plus grands spécimens de l’époque Lire aussi : Le « super-œil » de trilobites du Dévonien Le placoderme est un poisson préhistorique à la mâchoire impressionnante.Crédits : Shutterstock/Freer Quand les scientifiques retrouvent des spécimens fossilisés seul la partie cuirassée autour de la tête a été préservée Le reste du corps constitué de cartilages n’a pas traversé les millénaires et a disparu Russell Engelman de la Case Western Reserve University dans l’Ohio aux États-Unis vient de mener une nouvelle étude. Elle permet de revoir à la baisse la taille de Dunkleosteus terreli. C'est un placoderme dont la longueur a été estimée depuis des années entre 5 et 10 mètres soit plus ou moins 7,5 mètres de moyenne Cette taille correspond à la longueur moyenne du grand requin blanc La chercheur a passé au crible les données de quatre fossiles de Dunkleosteus ainsi que celles de centaines d’espèces de poissons actuels Il s’est ainsi rendu compte que les estimations précédentes sur la taille de ce monstre des océans du Dévonien étaient fausses Lire aussi : Extinction massive : privation d’oxygène au Dévonien En comparant avec nos poissons actuels afin d’avoir une idée des proportions entre les mesures internes et externe de la bouche et la taille globale il s’est rendu compte que si Dunkleosteus terreli était aussi grand que ce que l’on a estimé jusqu’à aujourd’hui son corps aurait été anormalement allongé par rapport à sa tête De plus la taille de ses branchies ne lui aurait pas permis de respirer correctement il semble plus que probable que Dunkleosteus avait un corps bien plus court Ceci ramène sa taille à une moyenne de 4 mètres pour les plus grands spécimens Cette étude suggère même que les proportions entre la tête de ce poisson et son corps ne correspondent en rien à ce que nous connaissons aujourd’hui chez les espèces de requins modernes De nombreux scientifiques ont toujours considéré ce poisson placoderme comme un animal ayant les mêmes proportions que le grand requin blanc Il serait plus juste de le comparer maintenant à un mélange entre un requin Tout cela pour le décrire finalement comme un animal qui ne devait en rien ressembler à nos poissons actuels Russel Engelman souhite déterminer la plus grande proie que Dunkleosteus terreli aurait pu attraper et dévorer Il en a conclu qu’il était capable d’arracher à ses proies presque 23 kg de chair en une seule fois Lire aussi : Des scientifiques découvrent des fossiles de vers marins qui vivaient sous un climat marocain polaire ! «On pense à tort que la forêt est immuable dans sa physionomie paysagère ou dans sa surface mais ce n'est pas le cas, relève le géographe Marc Galochet (1), président du Groupe d'histoire des forêts françaises (GHFF). A Fontainebleau, par exemple, la densité du couvert était beaucoup moins importante au XIXe siècle, ce que l'on voit dans les tableaux des peintres impressionnistes. D'ailleurs, on y faisait paître les troupeaux.» La déforestation n’est pas une fatalité, en atteste la progression des bois et sous-bois dans nos campagnes ces cinquante dernières années. Mais avec le réchauffement des températures planétaires, leur visage actuel, qui a déjà bien changé, ne sera peut-être pas celui de demain. (1) La Forêt : ressource et patrimoine, Ellipses, 2006. il est possible de reconstituer la composition de la mer intérieure qui couvrait une partie de l'Amérique du Nord au Dévonien.  Framboïdes de pyrite abritant des bulles contenant de l'eau de mer vieille de 390 millions d'années Au cours du temps et de l'évolution du climat cette vaste région marine s'est asséchée ne laissant comme souvenir que des sédiments et des fossiles encastrés dans les roches une structure semblable au fruit rouge et qui se sont révélés être de minuscules coffres-forts abritant un secret liquide Ce sont des scientifiques du Pacific Northwest National Laboratory (PNNL) à Richland dans l'Etat de Washington qui sont tombés un peu par hasard sur ces structures framboïdes alors qu'ils enquêtaient sur des émanations toxiques d'arsenic ils ont remarqué dans certaines la présence de bulles cette fois par microscopie à balayage électronique et microscopie à effet de champ ont révélé qu'elles contenaient un fluide : de l'eau de mer vieille de 390 millions d'années Dans un article publié dans la revue Earth and Planetary Science Letters la composition de cette eau est détaillée avec notamment Le rapport Mg/Ca indique que l'eau de mer était dominée par du carbonate de calcium Un résultat compatible avec les connaissances concernant cette mer du Dévonien acquises à l'aide d'autres méthodes C'est la plus petite quantité d'eau piégée jamais analysée et la méthode développée par les chercheurs du PNNL pourrait être utilisée pour de nombreux autres échantillons de même nature Car ces capsules temporelles renfermant de l'eau ancienne ne sont pas si rares que ça et elles sont nombreuses à être accessibles aux géologues Certaines sont même considérées comme des pierres précieuses en bijouterie Les différentes teneurs en minéraux vont également permettre de définir la température de l'eau au Dévonien moyen dans cette région C'est un élément essentiel pour reconstituer les conditions climatiques qui régnaient alors et déterminer l'évolution du climat sur des millions d'années Il faut désormais que d'autres chercheurs s'emparent de cette méthode et analysent des échantillons d'autres sources pour avoir une vision plus globale et précise Le Dévonien a commencé avec la quasi-totalité de la masse continentale de la Terre regroupée en deux grands supercontinents, le Gondwana et l’Euramérique. Ce groupe forma plus tard un unique continent : la Pangée notre planète a développé les premières plantes à graines les chercheurs spéculent que le coupable à l’origine d’un tel désastre n’est peut-être pas local En août 2020, un groupe de recherche dirigé par l’astrophysicien Brian Fields de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign a publié dans la revue PNAS une étude suggérant qu’il se peut que ce grand extincteur de la vie sur Terre soit d’origine très lointaine c’est-à-dire en dehors de notre système solaire Concrètement, Fields et ses collègues se penchent sur l’hypothèse d’une supernova largement dévastatrice les chercheurs explorent ainsi la possibilité que l’affaiblissement de la couche d’ozone coïncidant avec l’extinction du Dévonien ne soit pas le résultat d’une catastrophe d’origine terrestre Elle est apparue pour la première fois dans les années 50 Sauf que la communauté scientifique tablait sur une distance de destruction comprise en 25 et 50 années-lumière une supernova qui se produit à une distance plus élevée peut donc toujours faire des ravages sur notre planète rayons X et rayons gamma entrainés par l’explosion Les champs obligatoires sont indiqués avec * Prévenez-moi par e-mail en cas de réponse à mon commentaire Des restes fossiles d’un requin ayant vécu il y a plus de 360 millions d’années ont été découverts dans le Sahara marocain Leur analyse a permis aux paléontologues de mieux comprendre les capacités sensorielles de cet animal 10 espèces de requins aux physiques et capacités étranges Voilà une découverte qui devrait ravir les amateurs de paléontologie Notamment ceux qui sont friands d’informations concernant les requins ces créatures aussi fascinantes que redoutées >>> Un rouble vaut un centime d’euros : la monnaie russe continue de chuter suite à la rébellion de Wagner des reins et du foie – dans le Sahara marocain a permis à des paléontologues de mieux comprendre la structure corporelle d’une espèce ayant vécu à la fin du Dévonien Une période qui remonte à plus de 360 millions d’années, lorsque ces animaux marins commençaient seulement à proliférer dans les océans Les résultats de cette étude, publiée au printemps dernier dans le Swiss Journal of Paleontology, ont ensuite été relayés par le New Scientist On y apprend qu’en plus de la découverte des tissus mous évoqués ci-dessus les spécialistes ont aussi remarqué que l’animal avait un large museau et des narines très espacées Fossils found in Morocco show the sensory specialisation of a 365-million-year-old shark, given the species name Maghriboselache mohamezanei https://t.co/DwUm1E2kz4 Ces informations concernant l’odorat de cet ancien prédateur qui pouvait mesurer jusqu’à 2,5 mètres de long ont permis aux scientifiques de comprendre qu’il disposait de la capacité à sentir "en stéréo" L’animal était en mesure de chasser efficacement et de nager rapidement ce requin – que les chercheurs ont baptisé Maghriboselache mohamezanei un linguiste et géologue amateur – pouvait localiser ses proies avec précision >>> Tour de France 2023 : 3ème étape d’Amorebieta-Etxano à Bayonne Christian Klug et ses confrères ont mis en évidence le fait que cette créature marine était apparentée aux requins Cladoselache ayant vécu à la même époque dans l’Ohio se trouvait à une distance inférieure à 1 000 kilomètres Au fil des siècles, le requin n’a cessé de susciter la crainte. Cette créature, qui a beaucoup nourri la littérature et le cinéma, est pourtant moins dangereuse pour les êtres humains que les moustiques Ces derniers sont responsables de plus de 800 000 décès par an cela signifie que cet insecte tue davantage d’humains en l’espace de 24 h que le requin en 100 ans.. Une forêt d’arbres fossilisés du genre "Calamophyton" a été identifiée et analysée de près par des chercheurs britanniques dont l’étude a été publiée fin février dans le "Journal of the Geological Society" Les experts ont estimé qu’elle avait 390 millions d’années ce qui ferait d’elle la plus ancienne du genre (connue à ce jour) Arbre de l'année 2023 : découvrez les plus beaux arbres nominés C’est une merveilleuse découverte que celle à laquelle ont contribué des chercheurs britanniques affiliés aux universités de Cambridge et de Cardiff. Dans le sud-ouest de l’Angleterre au sein des falaises de grès qui s’étendent le long de la côte du Devon et du Somerset ils ont identifié et analysé une forêt d’arbres fossilisés du genre Calamophyton Ces derniers étaient reconnaissables à leur tronc fin et creux en son centre Au fur et à mesure que grandissaient ces arbres celles-ci s’accumulaient dans les sédiments… jusqu’à remodeler le paysage Chacun des arbres conservait exclusivement "une couronne distale retenant des branches photosynthétiques fonctionnelles", détaillent les scientifiques qui ont publié les résultats de leurs recherches le 24 février dans le Journal of the Geological Society Ces experts estiment que la création de cette forêt remonterait à 390 millions d’années elle détrônerait une forêt fossilisée américaine située dans l’État de New York et détentrice du titre ainsi que des traces de racines ont été identifiées par les universitaires Les chercheurs sont convaincus que ces éléments ont contribué "Les preuves contenues dans ces fossiles ont permis de conserver une étape clé du développement de notre planète" se remémorant "une période où les rivières ont commencé à fonctionner d’une manière fondamentalement différente de ce qu’elles étaient jusqu’alors" Fil d'Ariane Accueil Presse Le « graal » de l’entomologie enfin découvert : le plus ancien insecte fossile complet du monde Recherche et expertise Communiqué de presse Le « graal » de l’entomologie enfin découvert : le plus ancien insecte fossile complet du monde2 août 2012La biodiversité animale de la Terre est dominée par les insectes depuis la fin du Carbonifère (-320 millions d’années (Ma)) Mais la mise en place de ce groupe majeur d’invertébrés reste encore mystérieuse car les fossiles complets d’insectes manquent avant cette période1 André Nel du laboratoire « Origine structure évolution de la biodiversité » (Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS) et Gaël Clément du Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements (Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS/UPMC) vient de découvrir un petit insecte complet dans le gisement belge de Strud datant du Dévonien supérieur (- 365 Ma) ce fossile unique confirme en partie les résultats issus des reconstitutions phylogénétiques2 qui datent l’apparition des premiers insectes avant le Dévonien supérieur Les résultats de cette étude sont publiés aujourd’hui dans la revue Nature Quand les premiers insectes sont-ils apparus sur Terre  Pour répondre à cette question et en l’absence de traces fossiles, seuls des résultats issus des reconstitutions phylogénétiques avaient permis aux scientifiques de dater l’apparition des premiers insectes bien avant le Dévonien supérieur Les fossiles d’insectes étant virtuellement absents du registre fossile du Silurien au Dévonien supérieur vient enfin combler partiellement ce « vide » L’état de conservation du fossile permet de conclure qu’il s’agit d’un petit insecte probablement proche des premiers représentants des sauterelles une tête relativement grande et des mandibules robustes L’absence des ailes sur le spécimen n’a pas permis de déterminer le stade de développement de cet insecte (larve ou adulte) Bien que retrouvé dans le fond fossilisé d’une mare temporaire en compagnie d’organismes d’eau douce comme les crustacés Triopsidae cet animal a les caractéristiques d’un insecte terrestre et ne présente aucun caractère morphologique ou organe permettant une adaptation à la vie aquatique situé à Strud dans la province de Namur (Wallonie est déjà connu comme l’un des rares sites au monde à premiers tétrapodes (vertébrés terrestres) Des missions de fouilles y sont régulièrement organisées sous la responsabilité de Gaël Clément (Muséum national d’Histoire naturelle) en collaboration avec l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Bruxelles et l’Université de Liège Depuis peu centrées sur la découverte d’arthropodes dévoniens elles ont permis la mise au jour de ce fragile insecte fossile Les paléoentomologistes du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS recherchent depuis plusieurs années les traces de l’origine des insectes, à travers de nombreuses expéditions de par le monde, comme récemment au Spitzberg, pour résoudre l’un des mystères de la vie sur notre planète À noter : le terme de « graal » a été employé par la rédaction de Nature car cela fait presque 100 ans que de nombreux chercheurs sont à la recherche de ce type de fossile Cela permet de souligner la rareté de ceux-ci et le caractère exceptionnel de la découverte une grosse tête et des mandibules puissantes Ce fossile d'à peine 1 cm date du Dévonien supérieur (-365  millions d'années) À l’exception d’un insecte daté du Dévonien inférieur (- 411 Ma) cet insecte est uniquement connu par ses pièces buccales Méthode qui prend en compte les caractères morphologiques et/ ou moléculaires des organismes actuels pour retracer l'évolution des lignées les fossiles sont pris en compte et servent à calibrer dans le temps cette phylogénie A complete insect from the Late Devonian period Fil d'Ariane Accueil Le Muséum Le Muséum en France et dans le monde Spitzberg Exploration scientifique SpitzbergUne équipe de scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle et du CNRS est partie au Spitzberg en juillet 2010 à la recherche des premiers insectes apparus sur Terre Le Spitzberg est l'île principale de l'archipel du Svalbard, territoire de l'Arctique situé à l'est du Groenland. Les flancs de ses montagnes offrent aux scientifiques, notamment aux paléontologues et géologues, un terrain propice à la recherche sur la formation de notre planète et les origines de la vie puisque ceux-ci sont apparentés aux crustacés marins Toutes les étapes de la sortie des eaux ont pu se fossiliser et s'enregistrer dans les sédiments fins caractéristiques de cette zone les paléo-traces de broutages sur les végétaux de paléoichnologie (déplacements d'êtres vivants) L'objectif essentiel de la mission était de mettre au jour des fossiles d'arthropodes terrestres et tenter de dater la sortie des eaux des premiers insectes (Insecta et Hexapoda) ainsi que l'apparition des lignées ailées au Dévonien très peu de gisements de fossiles d'arthropodes terrestres de ce type ont été découverts dans le monde L'équipe a réuni 6 spécialistes reconnus autour de l'UMR MNHN/CNRS 7205 Origine, structure et évolution de la biodiversité qui ont organisé cette mission : Tous ont à leur actif plusieurs missions scientifiques (inventaires) et chantiers de fouilles paléontologiques dans le monde entier ainsi que de nombreuses découvertes paléontologiques et entomologiques les euryptérides géants apparus durant l'Ordovicien dont certaines espèces pouvaient atteindre 3 m de long ce qui rend ce fossile précieux et troublant c'est ce que nous dit sa taille sur la composition chimique des océans de l'époque et indirectement sur le climat de la Terre En effet, un poisson d'une telle taille devait avoir besoin de grandes quantités d'oxygène. Or, jusqu'à tout récemment les informations contenues dans des archives géologiques de l'époque laissaient penser que l'atmosphèreatmosphère de la Terre devait être moins riche en oxygène qu'aujourd'hui cela impliquait que le taux d'oxygène dissous dans les océans devait aussi être plus bas avec quel gaz le dirigeable hindenburg était il gonflé La transition des poissons vers les tétrapodes s'est déroulée durant le Dévonien Cette période est également marquée par l'important développement des plantes sur Terre Les poissons auraient acquis des structures leurs permettant de quitter l'eau pour profiter de cette végétation Les amphibiens se seraient différenciés à partir de poissons sortant de la mer Leur théorie se base sur la découverte de traces de pas fossilisés dans une roche qui devait se situer dans un lagon Gregory J. Retallack, professeur à l'université du Maryland, vient de publier un article présentant une troisième hypothèse dans Journal of Geology Il a étudié des empreintes et des os fossilisés d'organismes datant de la période de transition entre les poissons et les amphibiens ces fossiles se trouvaient toujours dans des sols caractéristiques de plaines boisées et humides Aucune trace d'étang asséché n'a été observée L'ancêtre des tétrapodes a dû ainsi profiter de la présence des racines pour sortir de l'eau La mobilité du cou aurait été acquise afin de pouvoir manger dans des eaux peu profondes Cette hypothèse justifie mieux le développement d'un cou mobile que la sortie brutale des poissons hors d'un étang situé dans une zone désertique Pour rejeter la théorie d'Alfred Romer Gregory Retallack s'appuie aussi sur le fait qu'aucun poisson ancêtre de tétrapodes n'a jamais été trouvé dans des structures géologiques pouvant correspondre à d'anciens étangs asséchés l'origine et la sortie de l'eau des tétrapodes seraient à mettre en relation avec le développement de structures adaptées à un nouvel environnement Elle n'aurait pas été causée par des changements drastiques de conditions environnementales Une nouvelle étude décrit deux arachnides vieux de 400 millions d'années découverts en Allemagne et au Luxembourg Leur étude est particulièrement importante pour mieux comprendre les écosystèmes où ils évoluaient Les trigonotarbides constituent un groupe d'arachnides aujourd'hui éteint Ces animaux ressemblaient superficiellement à nos araignées Le Dévonien est la période géologique qui s’étale de 419 millions d’années (Ma) à 359 Ma C’est à la fin de la précédente et au début de celle-ci que se développent les écosystèmes terrestres Bien que les fossiles de cette époque restent relativement rares les découvertes se poursuivent et permettent d’avoir une idée de ces milieux C’est une de ces découvertes qui a été faite récemment par une équipe de paléontologues et dont l'analyse a été publiée le 31 octobre 2022 dans la revue Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie – Abhandlungen Il s’agit de deux arachnides (un groupe incluant les araignées les scorpions et les acariens) mis au jour en Allemagne et au Luxembourg et qui permettent de mieux cerner la biodiversité terrestre de l’époque il s'agit de la découverte du plus ancien arachnide du Luxembourg connu Ces découvertes revêtent chacune une grande importance La première a été faite dans des sédiments datés de 405 Ma d’une carrière à Waxweiler (Allemagne) : il s'agit de fragments d’appendices et de la partie postérieure d’un animal fossile du groupe des phalangiotarbides Ce sont des organismes "énigmatiques" avoue à Sciences et Avenir Markus Poschmann Ils sont probablement proches de l’ancêtre commun des araignées et d’autres groupes comme les amblypyges ou les schizomides et dont les représentants "ont une taille corporelle comprise entre 10 et 20 mm environ" "Les phalangiotarbides étaient connus à l'ouest de l'Eifel (ouest de l'Allemagne précise le chercheur. La localité a déjà mis au jour de nombreux fossiles d’arthropodes mais ce fossile est la première occurrence du groupe des phalangiotarbides La seconde découverte provient de sédiments vieux de 395 Ma de la carrière de Merkholtz (Luxembourg) et a été identifiée comme étant la partie postérieure d’un représentant du groupe fossile des trigonotarbides "Les trigonotarbides sont superficiellement similaires aux ricinulides des arachnides ressemblant à des araignées Et la plupart ont une taille corporelle comprise entre 2 mm et 50 mm environ" Cette découverte est importante car "les trigonotarbides dévoniens étaient auparavant connus en Allemagne mais pas dans ce qui est aujourd'hui le Luxembourg" Cela en fait ainsi le plus ancien représentant connu de ce groupe au Luxembourg mais aussi le plus ancien arachnide du pays une espèce de trigonotarbide du début du Dévonien découvert au Luxembourg C'est le plus ancien arachnide connu à ce jour dans le pays Ces petits arachnides vivaient sur la marge sud d’un ancien continent appelé Laurussia une partie du Nord de la France et l’Ouest de l’Allemagne Les phalangiotarbides ne sont pour l’heure pas connus en dehors de cette zone géographique "il existe des enregistrements de trigonotarbides en Argentine par exemple" Ces derniers se trouvaient alors sur le continent Gondwana qui comprenait notamment l'Amérique du Sud et qui était séparé du précédent continent par l’océan Rhéique "les deux arachnides étaient des animaux terrestres" affirme à Sciences et Avenir Markus Poschmann des indices sédimentologiques semblent indiquer que les phalangiotarbides allemands vivaient non loin d’un chenal entouré de plantes terrestres de taille assez modeste (jusqu'à 50 cm) Le même type d’indice montre que les trigonotarbides luxembourgeois vivaient dans une plaine deltaïque Dans ce décors, ces petits arachnides côtoyaient d’autres organismes des mollusques bivalves ou encore des euryptérides (arthropodes proches des limules).  "on sait peu de choses sur la paléoécologie des phalangiotarbides" avoue Markus Poschmann.  "Certains les considéraient comme des prédateurs embusqués et d'autres comme des charognards en raison de leurs petites pièces buccales" "il étaient des prédateurs" même si "les derniers représentants du Carbonifère supérieur et du Permien (320 Ma – 251 Ma) ont probablement été des proies et ont développé une lourde armure de protection" ces éléments montrent comment les écosystèmes de l'Allemagne et du Luxembourg se sont développés avec leurs plantes terrestres et leurs petits animaux qui vont ensuite davantage se répandre dans les millions d’années à venir Passez au mode sombre qui est plus doux pour vos yeux la nuit Passez au mode d'éclairage qui est plus doux pour vos yeux durant la journée Cinq grandes extinctions ont marqué le Phanérozoïque cette ère qui démarre il y a environ 540 millions d’années et qui a vu une envolée des formes de vie animales et végétales tout d’abord dans l’océan puis sur terre La plus ancienne de ces extinctions correspond à la limite Ordovicien-Silurien il y a 440 millions d’années Elle est suivie de la crise Dévonien-Carbonifère il y a environ 370 millions d’années avec la disparition de près de 70 % des espèces marines De récents travaux menés par des chercheurs de l’Université d’Indiana (États-Unis) et de l’Université de Southampton (Royaume-Uni) appuient l’idée selon laquelle les épisodes d’extinctions survenus à la limite entre le Dévonien et le Carbonifère furent déclenchés en réponse à l’apparition des végétaux ligneux c’est-à-dire des arbres et de leurs systèmes racinaires lesquels ont mobilisé d’énormes quantités de carbone et de matières minérales sur des sols jusqu’alors vierges Déportées vers l’océan par les rivières, ces énormes quantités de nutriments et de végétaux mal dégradés en raison de l’absence de ligninases efficaces auraient provoqué un développement massif d’algues en surface la décomposition de ces algues par des bactéries lors de leur mort consomme du dioxygène ce qui a vraisemblablement conduit à une désoxygénation massive et généralisée des océans et donc à une crise de la biodiversité Ils ont par ailleurs trouvé que les pics de déportation en phosphore correspondent aux phases humides, dont le rythme est dicté par les paramètres astronomiques de Milankovitch « Il n’est pas facile de regarder plus de 370 millions d’années dans le passé » et il existe encore des endroits sur Terre où vous pouvez utiliser la chimie comme une sorte de microscope pour percer les mystères du monde antique » Cette eutrophisation massive au Dévonien n’est pas sans rappeler celle liée aux activités humaines les engrais et autres eaux usées amenés vers l’océan par les rivières provoquent une eutrophisation quasi permanente des eaux côtières et le développement de zones mortes un peu partout sur les littoraux du monde On voit ainsi l’urgence de réduire ces pollutions notamment par une agriculture moins consommatrice en engrais et un meilleur traitement des eaux usées Contrairement à l’idée qui prévalait jusqu’à présent, l’apparition des premières forêts n’aurait pas diminué de façon significative le taux de CO2 dans l’atmosphère. C’est du moins ce que rapporte une étude parue dans la revue Nature communications ce 20 décembre Ces résultats font voler en éclats trente ans de compréhension sur le climat du Dévonien Les premières formes de végétation ont colonisé les terres il y a environ 470 millions d’années Il s’agissait de petites plantes arbustives sans fleurs faiblement enracinées et d’abord concentrées à proximité des cours d’eau il faudra attendre près d’une centaine de millions d’années pour que de véritables forêts apparaissent sur les continents les résultats obtenus par une équipe de chercheurs viennent remettre en question ce paradigme L’hypothèse précédente suppose un niveau élevé de CO2 avant l’apparition des forêts il se trouve que la teneur de l’atmosphère en dioxyde de carbone était bien plus faible qu’envisagé on ne peut plus expliquer le refroidissement Dévonien-Carbonifère par la chute des concentrations en CO2 La reconstitution des niveaux passés de CO2 est une tâche complexe Il faut alors calculer les concentrations de façon indirecte ce qui implique de faire des hypothèses sur les variables physiques ou biologiques ces dernières ne peuvent pas être contraintes de façon indépendante les chercheurs ont utilisé une technique novatrice qui réduit le nombre d’hypothèses et facilite les contraintes permettant une approche plus directe que celles utilisées jusqu’à présent « Nous avons calibré un modèle mécaniste d’échange de gaz entre les feuilles des plantes et l’air ambiant sur la base de la plus ancienne lignée de plantes terrestres vasculaires nous avons pu calculer le niveau de CO2 dans l’air uniquement à partir des observations faites sur le matériel végétal » Le rapport carbone-12/13 des végétaux fossiles âgés de 380 à 410 millions d’années ainsi que l’ouverture de leurs stomates (les pores des feuilles) sont étonnement proches de ceux que l’on retrouve sur les plantes actuelles en lieu et place des estimations précédentes qui donnaient des niveaux de CO2 de 2000 à 8000 ppm (parties par million) avant l’apparition des premières forêts celles obtenues ici donnent un intervalle de 525 à 750 ppm Le climat de la Terre qui a précédé l’apparition des premières forêts n’était donc pas très différent de celui qui a suivi Des calottes de glace étaient déjà présentes selon les simulations climatiques effectuées par les chercheurs La véritable chute du CO2 et le refroidissement associé se situeraient en fait quelques dizaines de millions d’années plus tôt dans l’histoire de la Terre au moment où les premières plantes vasculaires sont apparues leurs systèmes racinaires moins profonds auraient permis une meilleure altération des sols et donc un pompage du CO2 bien plus efficace « (…) l’apparition d’arbres aux racines profondes n’a pas augmenté de façon notable le puits de CO2 atmosphérique les écosystèmes vasculaires à racines peu profondes pourraient avoir provoqué simultanément une brusque oxygénation de l’atmosphère et un refroidissement climatique bien avant l’apparition des forêts même si les niveaux de CO2 antérieurs sont encore inconnus » Les auteurs se sont penchés sur la force mécanique de cette mâchoire afin de déterminer quel régime alimentaire était accessible au Titanichthys sa mâchoire étroite et édentée ne lui aurait pas permis de mordre efficacement des proies les auteurs suggèrent également que cette mâchoire n'aurait pas été bien résistante notamment en raison de leurs os crâniens massifs Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech isoler par l'extérieur une maison déjà isolé par l'intérieur Nous mettons tout en œuvre pour rétablir le service dans les meilleurs délais This website is using a security service to protect itself from online attacks The action you just performed triggered the security solution There are several actions that could trigger this block including submitting a certain word or phrase You can email the site owner to let them know you were blocked Please include what you were doing when this page came up and the Cloudflare Ray ID found at the bottom of this page Strudiella est le plus vieux fossile complet d'insecte jamais retrouvé Il est dépassé par un spécimen bien plus ancien (-411 Ma) retrouvé en Écosse Mais on ne possède de lui que ses pièces buccales. © Romain Garrouste Depuis peu centrées sur la découverte d'arthropodes dévoniens pour résoudre l'un des mystères de la vie sur notre planète quel est l'arbre le plus vieux du monde que peut-on faire avec un vieux congelateur quel est l'animal le plus rapide du monde l’apparition d’arbres dotés de feuilles et de racines amorce l’explosion de la vie terrestre Un scénario que précise l’étude d’une des plus vieilles forêts du monde Vue d'artiste des premiers arbres sur Terre est présenté à différents stades de son évolution avec à gauche un jeune spécimen de 6 mètres une souche d'un vieil Archaeopteris effondré Cet article est extrait du hors-série n°201 de Sciences et Avenir Des arbres d'une trentaine de mètres de hauteur semblables à des conifères auxquels leurs branches tombantes donnent un aspect un peu hirsute des plantes hautes de 6 à 8 mètres ressemblant à des fougères arborescentes des mille-pattes dévorant des végétaux en décomposition.. c'est celui que présentait sans doute une forêt âgée de.. dont les premiers vestiges ont été découverts en 2009 dans une carrière de grès à Cairo L'équipe de chercheurs américains et britanniques qui l'a étudiée a publié ses résultats complets fin 2019 "Les fossiles de plantes de cette époque sont rares… Alors On n’en connaît que trois autres au monde : à Gilboa chercheur en paléobotanique à l’université de Cardiff (Royaume-Uni) et membre de l’équipe Mais ce n’est pas tout : la datation du site de Cairo par stratigraphie (l’analyse de la succession temporelle des couches géologiques) en fait la plus ancienne forêt fossile connue et sans doute une des premières à être apparues sur la Terre en cette période géologique du dévonien (-418 à -359 millions d’années) un tout autre aspect que celui que nous connaissons aujourd’hui Une large partie de l’hémisphère sud est occupée par un vaste continent englobe l’Eurasie et l’actuelle Amérique du Nord des sédiments issus de leur formation se sont accumulés ils constituaient à Cairo un système semblable au delta d’un fleuve Un milieu idéal pour les plantes de l’époque qui prospèrent depuis déjà un milliard d’années dans les océans sous forme d’algues commencent à s’aventurer sur les terres émergées Leur système reproducteur est constitué de spores qui produisent un gamétophyte contenant des gamètes mâles et femelles que par l’intermédiaire d’une fine couche d’eau Ce qui explique le développement de ces végétaux dans des milieux humides "Ces premières plantes ressemblaient probablement à des mousses Les plantes ramifiées sont plus récentes : les plus anciennes dont on ait retrouvé les fossiles datent de 430 millions d’années Cinquante millions d’années plus tard naissent les premiers arbres qui se reproduisent aussi grâce à des spores" À la même époque émergent les plantes à graines capables de coloniser des terrains plus secs car le pollen qu’elles fabriquent pour se reproduire est transporté par le vent Les arbres à graines se développeront durant la période géologique suivante le carbonifère (-358 à -298 millions d’années) avec leur cortège d’insectes pollinisateurs Les deux espèces principales retrouvées dans la forêt de Cairo n’ont pas grand-chose en commun Le plumeau qu’Eospermatopteris arbore à son sommet n’est autre qu’un entrelacs de ramifications de sa tige principale Archaeopteris (rien à voir avec l’archéoptéryx nous est beaucoup plus familier : c’est en effet la première espèce connue dotée d’un tronc constitué de bois "La feuille va par la suite se généraliser car elle offre l’avantage d’exposer au soleil une surface beaucoup plus grande qu’une simple tige Elle est donc bien plus efficace pour capturer la lumière et réaliser la photosynthèse." En outre l’équipe américano-britannique a trouvé des systèmes racinaires très importants et complexes nous avons utilisé un drone pour le photographier du ciel nous avons ainsi pu observer des empreintes de racines horizontales d’Archaeopteris atteignant jusqu’à 13 mètres de long." Archaeopteris possède aussi des racines plus petites qui se développent en profondeur Avec une innovation : ces racines sont ramifiées Une configuration efficace pour extraire du sol les substances nutritives les racines d’Eospermatopteris ne comportent pas de ramifications "Nous avons retrouvé sur le site des fossiles de poissons suggère que tous les arbres ont été engloutis au même moment par les flots et des sédiments peut-être suite à la crue d’une rivière combinée à de fortes pluies c’est un instantané de cette forêt." La cartographie du site suggère qu’existaient des zones élevées plus sèches La forêt d’origine s’étendait probablement le long de la chaîne des Appalaches du Canada à l’État de New York et à la Pennsylvanie aujourd’hui mais il est difficile de dire quelle était l’importance de cette couverture végétale "Nous ne la connaissons que par les fossiles ceux-ci ne se forment que dans les zones où d’importantes quantités de sédiments portés par l’eau ont recouvert les débris végétaux" Les paléobotanistes considèrent cependant que le dévonien a été la grande époque de la colonisation de la Terre par les plantes Un phénomène qui a influencé l’évolution du climat terrestre les végétaux brisent les sols et y sécrètent des acides organiques du laboratoire Géosciences Environnement (GET) Ils accélèrent ainsi un phénomène naturel : l’altération des roches silicatées (granite qui provoque la transformation du CO2 de l’atmosphère en ions bicarbonate lesquels sont entraînés par les eaux vers les océans Cette raréfaction du CO2 a pour effet de refroidir le climat." La quantité de CO2 dans l’air à ces époques reculées a pu être estimée à 5 000 ppm (parties par million) il y a 500 millions d’années ; à la fin du dévonien elle n’est plus que de 1000 ppm (400 ppm aujourd’hui) "La contribution exacte des végétaux à cette baisse fait encore débat Mais il est certain qu’ils ont joué un rôle" Eospermatopteris et Archaeopteris disparaissent à la fin du dévonien les forêts se diversifient en une abondance de formes et d’espèces Puis les espèces à fleurs prennent le dessus Certaines nous sont familières : ce sont les fougères de nos sous-bois.  avec une disposition en cercles concentriques à la manière des cernes des arbres De tels matelas existent de nos jours et peuvent êtres enroulés par la gravitégravité, le ventvent ou l'eau Pour tester cette hypothèse, les scientifiques ont recréé les conditions environnementales déduites du contexte climatique chaud à influence volcanique dans lesquelles Prototaxites se serait développé. Ils y ont ensuite fait croître un matelas de Marchantia polymorpha avec des champignons et des cyanobactéries sur un milieu à base de glucoseglucose Puis ils ont comparé la structure de ce rouleau avec celle d'une tranche de l'énigmatique fossile. « Nous étions très excités quand nous avons vu à quel point l'ultrastructure de nos rouleaux de rhizoïdesrhizoïdes d'hépatiques était similaire aux images de tubes de Prototaxites publiées en 1976 par Rudy Schmid » déclare Linda Graham les structures anatomiques externes et internes ainsi que les données nutritionnelles ont de nombreuses similarités : La démonstration de l'équipe de Graham tend à prouver que Prototaxites était bien un artefact un matelas enroulé d'une association de mousses hépatiques (marchantiophytes) de champignons et de cyanobactéries et non un champignon ou un lichen géant Ces travaux démontrent en outre que les marchantiophytes étaient une composante des écosystèmesécosystèmes du Dévonien et que la mixotrophie et les associations microbiennes sont des caractéristiques végétales anciennes Ainsi se clôt dans la revue American Journal of Botany un mystère botaniquebotanique de 400 millions d'années.. forum - chauffe eau électrique fait disjoncter (résolu) Des chercheurs ont récemment examiné le fossile d’un ancien poisson découvert pour la première fois en Pologne en 1957 l’animal aurait développé une mâchoire inférieure extrêmement allongée parsemée de dents Les scientifiques pensent que ce poisson aurait pu utiliser cette mâchoire dépareillée pour piéger ses proies jouent un rôle crucial dans la compréhension de l’évolution des structures telles que les mâchoires et les dents Au Dévonien (419 à 358,9 millions d’années) les arthrodires étaient les placodermes les plus communs et diversifiés Ils offrent donc un enregistrement de la variation fonctionnelle et écologique des vertébrés en question Le Dévonien supérieur aura également vu une diversification importante de la morphologie de la mâchoire chez les arthrodires avec des adaptations à différentes stratégies alimentaires Le fossile présenté est celui d’un arthrodire découvert dans le Dévonien supérieur de Pologne Deux crânes presque complets avec mâchoires ont également été trouvés au Maroc ce qui permet une meilleure description de l’espèce nommée Alienacanthus contrairement à d’autres placodermes Alienacanthus avait la capacité de déplacer légèrement ses mâchoires supérieures de manière indépendante par rapport à son crâne Cette caractéristique pourrait l’avoir aidé à s’adapter à la présence de sa mâchoire inférieure exceptionnellement longue suite à la découverte du premier fossile connu de ce poisson en Pologne en 1957 les chercheurs ont pensé qu’il ne s’agissait pas de dents incurvées mais d’une longue série d’épines de nageoires Cette nouvelle étude remet donc en question l’interprétation précédente d’Alienacanthus Notez qu’à l’époque d’Alienacanthus la Terre était séparée en deux supercontinents appelés la Laurasia et le Gondwana où les fossiles de cet animal ont été trouvés étaient situés respectivement sur les côtes nord-est et sud du supercontinent Laurasia La présence de la même espèce aux deux extrémités de ce supercontinent suggère ainsi qu’Alienacanthus pouvait migrer à travers l’océan malgré les fluctuations du niveau de la mer Les chercheurs étudient désormais en détail la mécanique de la mâchoire d’Alienacanthus pour mieux comprendre son mode de vie et l’écologie de cette espèce particulière Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Royal Society Open Science Brice est un journaliste passionné de sciences Ses domaines favoris : l'espace et la paléontologie Il collabore avec Sciencepost depuis près d'une décennie partageant avec vous les nouvelles découvertes et les dossiers les plus intéressants