On s’entend pour dire que quatre matchs ne font pas une carrière
Mais Jakub Dobes est franchement impressionnant depuis ses débuts avec le Canadien
Ses quatre victoires ont été remportées contre de gros clubs à l’étranger
Son taux d’arrêts de 0,963 et sa moyenne de 0,98 but accordé relèvent de la science-fiction
C’est une chose d’avoir une imposante stature comme la sienne
mais encore faut-il avoir une bonne technique
j’ai consulté les statistiques de quelques anciens gardiens du Tricolore à leurs débuts dans la Ligue nationale
Ken Dryden avait disputé 33 matchs avec les Voyageurs de Montréal
équipe-école d’alors du Canadien dans la Ligue américaine
avant d’être rappelé par le grand club en mars
Il avait remporté ses six matchs ce mois-là
cinq à titre de partant et un en relève de Rogatien Vachon
qui n’avait pourtant accordé aucun but sur 12 tirs dans un match contre les Sabres de Buffalo
L’explication fut attribuable au fait que l’entraîneur du Canadien Al MacNeil
fit appel à Dryden pour lui permettre d’affronter son frère Dave
que son vis-à-vis des Sabres «Punch» Imlach venait d’envoyer dans la mêlée pour remplacer Joe Daley
l'un des derniers gardiens de la LNH à jouer sans masque
Dryden conserva un pourcentage d’arrêts de 0,957 et une moyenne de buts accordés de 1,65
avant d’aider le Tricolore à remporter une coupe Stanley inattendue en séries
À ses trois départs devant le filet du Canadien
Jacques Plante reçut le mérite de deux victoires et d’un verdict nul
À noter que le taux d’arrêts n’était pas compilé cette saison-là
Ça a commencé lors de la campagne 1955-1956
Les débuts de Patrick Roy ont été plus difficiles
lui qui avait été appelé à faire une première sortie en relève en 1984-1985
il a accordé 19 buts à ses quatre premiers départs
dont sept lors d’un match contre les Bruins et six contre les Whalers de Hartford
une séquence au cours de laquelle il accorda 11 buts
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ancien gardien du Canadien et héros de la Série du siècle face aux Soviétiques en 1972
a pris la plume à la suite de la victoire du Canada contre les États-Unis à la Confrontation des 4 nations le mois dernier
les évènements sportifs sont plus importants que le jeu lui-même
j’étais à Montréal pour le match Canada–États-Unis
j’étais chez moi devant la télé pour la finale
que le Canada a remportée 3-2 en prolongation
allaient révéler quelque chose sur les joueurs canadiens
Peut-être aussi sur les joueurs américains
Le sport peut raconter de grandes histoires
J’étais un des deux gardiens de but du Canada lors de la série Canada-URSS en 1972
la première série internationale de hockey opposant les meilleurs joueurs au monde
les professionnels de la LNH étaient exclus des Jeux olympiques et des championnats mondiaux
était le pays d’origine de tous les meilleurs joueurs au monde
les Soviétiques étaient « champions du monde »
La confrontation de 1972 comptait huit matchs : quatre au Canada
partisans et experts des deux pays – était sûr que le Canada gagnerait haut la main
Les Soviétiques ont gagné le premier match à Montréal 7 à 3
nous étions les meilleurs au monde ; mais à l’échelle planétaire
le Canada n’était pas reconnu comme le meilleur dans beaucoup d’autres domaines
Les sept prochains matchs allaient le déterminer
Puis nous avons gagné les deux matchs suivants ; le dernier match allait tout décider
peu d’Américains du Nord se rendaient en Europe
3000 Canadiens étaient avec nous dans l’aréna
disputé pendant les heures de travail et d’école
16 millions de Canadiens sur une population de 22 millions étaient devant leurs téléviseurs
Avec un déficit de deux buts en début de troisième période
J’ai ressenti une joie immense ; et un soulagement plus immense encore
les Canadiens ont découvert un sentiment profond pour leur pays qu’ils ne soupçonnaient pas
j’étais analyste à la télé aux Jeux olympiques de Lake Placid quand les Américains ont battu les Soviétiques et remporté la médaille d’or
le tournoi de hockey n’était pas un enjeu pour les États-Unis
L’équipe était composée surtout d’étudiants
Les Soviétiques étaient la meilleure équipe du monde
Même après quelques victoires des Américains
ont vaincu la Finlande et gagné la médaille d’or
c’était une époque difficile pour les États-Unis
l’Iran retenait 52 Américains en otage à Téhéran
Le temps passait et les États-Unis semblaient impuissants à les faire libérer
Les Canadiens les avaient hébergés durant des mois
Leur exfiltration d’Iran a été révélée juste avant le début des Jeux de Lake Placid
des Américains m’accostaient et me disaient : « Merci
comme s’ils n’avaient pas d’autres amis dans le monde
le hockey n’était pas un sport majeur aux États-Unis ; les Américains n’avaient aucune attente ni espoir de vaincre les Soviétiques
Leur victoire au hockey à Lake Placid a été perçue comme faisant partie de ce combat plus vaste
Elle correspondait à l’histoire que les Américains voulaient se raconter sur eux-mêmes
Et bien que le hockey soit toujours un sport assez mineur
le « Miracle sur glace » reste leur moment sportif patriotique préféré
Ce qui nous amène à la Confrontation des 4 nations en 2025
Être Canadien ces derniers mois n’a pas été très amusant
La menace et maintenant la réalité imminente de tarifs américains élevés sur les produits canadiens – et les perturbations et bouleversements qui en découleront – pèsent sur les esprits
Sans oublier les commentaires incessants et insultants de Donald Trump
Le Canada « 51e État » ; le « gouverneur Justin Trudeau » ; l’utilisation de la « force économique » pour annexer le Canada
C’est le genre de harcèlement que Trump inflige à tout le monde
car en tant que président de la nation la plus puissante au monde
Il adore voir les faibles vaciller et fléchir
et voir ceux qui se croient forts découvrir qu’ils ne le sont pas
C’est ce qu’il a fait toute sa vie dans les affaires
Et bien qu’il n’ait pas toujours été celui qui avait les poches les plus profondes à la table du conseil d’administration
il sait qu’il l’est dans le bureau ovale des États-Unis d’Amérique
mais être président est ce qui lui permet d’être Donald Trump
Il devait gagner pour occuper la plus haute fonction du monde
pour éviter les poursuites judiciaires et la prison
C’est incroyable de voir les chefs d’État de grands pays lécher les bottes de Donald Trump
de voir des milliardaires et des titans des affaires
qui normalement flottent au-dessus de la politique
présidents et PDG doivent finir par répondre
on lui confère un brin troublant de légitimité et on se montre faible
Comment les Américains réagiraient-ils si un chef d’État étranger disait la même chose de leur président
Qu’il est le pire président de tous les temps
Que leur pays est un empire décadent au bord de l’écroulement
Que le président et le pays sont une honte et que tout le monde le sait
C’est pour cela que je devais assister à ce match à Montréal
juste avant le deuxième référendum sur l’indépendance du Québec
ma famille et moi sommes allés à Montréal pour arpenter les rues et tenter de comprendre ce que les Québécois ressentaient
nous sommes allés à un match des Canadiens
un journaliste d’un journal anglophone a écrit qu’il n’avait jamais entendu l’hymne chanté aussi fort
c’est que 10 000 personnes chantaient de tout leur cœur et que 10 000 autres étaient silencieuses
l’aréna était rempli de partisans arborant le chandail rouge et blanc du Canada
Ils ont demandé aux spectateurs de respecter les deux équipes pendant les hymnes
Les spectateurs ont décidé qu’on ne leur dirait pas quoi faire
Ils ont hué copieusement l’hymne américain
Pourquoi ne saurait-il pas ce qu’ils pensent
Pourquoi les Américains ne le sauraient-ils pas
Les deux meilleures équipes du monde : le Canada
la conscience et l’assise historiques du hockey ; les États-Unis
puissance montante et grande histoire à succès de ce sport depuis 30 ans
Leurs grandes stars ont joué comme de grandes stars ; certains joueurs ont découvert en eux-mêmes une fibre dont même eux ignoraient l’existence
pour la même raison que le Canada a gagné contre les Soviétiques en 1972
Pour le Canada et ces autres pays : on ne répond à Donald Trump
On cherche en soi et on retrouve ce qui nous est essentiel
avec cela comme fierté et comme colonne vertébrale
Mais la grandeur dépend des besoins du pays et des besoins du monde à un moment et une époque donnés
Les quatre prochaines années ne seront faciles pour personne
et elles seront peut-être particulièrement difficiles pour les États-Unis
on fait pire encore jusqu’à ce qu’à un moment donné on arrête et qu’on cherche un autre deal
Mais certaines choses ne sont pas des affaires
les Canadiens sont résolument non américains
Ils devront être bien plus que cela au cours des quatre prochaines années
Les Canadiens devront être résolument canadiens
Le Canada a gagné en 1972 et de nouveau le mois dernier parce que gagner était plus qu’une question d’affaires
Les Bruins de Boston ont sorti toutes leurs légendes pour le match soulignant le centenaire de l’équipe
et même le vénérable Johnny Bucyk y était.
s’est occupé de la mise au jeu protocolaire en compagnie de Ken Dryden
le gardien du CH s’est dressé devant de multiples lancers de l’Albertain
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Les amateurs au TD Garden ont d’ailleurs réservé une belle ovation à Dryden
qui a remporté six coupes Stanley en seulement huit saisons dans la Ligue nationale de hockey
Bucyk a joué pour les Bruins entre 1957 et 1978
établissant au passage le record de franchise pour les buts avec 545
Il a fait partie du noyau lors des meilleures années de Boston en compagnie de Phil Esposito et Bobby Orr
TVA Sports est devenue la référence sportive des Québécois avec la présentation en exclusivité francophone des matchs de la LNH incluant la totalité des séries éliminatoires
de la Coupe Davis et Coupe Billie Jean King
ainsi que des rencontres de saison régulière et de séries de la MLB et des Blue Jays
du football universitaire du RSEQ et du Usports
des galas de boxe d'Eye of the Tiger management
du hockey des Lions de Trois-Rivières et des Remparts de Québec
Serge Savard a déjà exprimé un certain malaise à voir les partisans du Canadien célébrer les défaites de leurs favoris lors des dernières années
mais Ken Dryden affirme que les amateurs du club montréalais agissent de la sorte
car ils savent que les jours meilleurs approchent
Le Canadien rendait hommage aux joueurs qui ont remporté la coupe Stanley lors de quatre saisons consécutives à la fin des années 1970
avant leur duel contre les Rangers de New York
Si les anciennes gloires du Tricolore comprennent que le monde du hockey a beaucoup changé lors des 45 dernières années – notamment avec l'augmentation du nombre d'équipes et l'instauration d'un plafond salarial – la plupart admettent avoir du mal à croire que l'équipe n'a pas défilé sur Sainte-Catherine depuis 1993
En entrevue avec La Presse Canadienne dans le cadre du 30e anniversaire du dernier championnat du Canadien en 2023
Savard avait dit ressentir un malaise à voir les partisans chanter dans le Centre Bell et se réjouir après une défaite
Dryden a reconnu qu'il était un peu surpris par la patience démontrée par les partisans depuis le début du processus de reconstruction par le groupe mené par le vice-président aux opérations hockey Jeff Gorton
le directeur général Kent Hughes et l'entraîneur-chef Martin St-Louis
Il a cependant ajouté que si les partisans agissaient ainsi
c'était parce qu'ils sentaient que l'équipe était entre de bonnes mains
Et si vous êtes sur le point d'arriver à 'très bon' et que vous échouez
c'est là que les partisans seront déçus
S'ils ne peuvent pas projeter quelque chose au-delà de ça
Mais quand ce que vous voyez sur la glace vous permet d'espérer des jours meilleurs
vous n'avez pas besoin de gagner la coupe chaque année
Vous devez simplement savoir que vous êtes en chemin vers quelque chose de mieux et je crois que c'est ce que les partisans ressentent
« Ils ressentent l'ambition de toute l'organisation
C'était comme ça aussi à notre époque
Dryden a ajouté que «très bon» n'était pas non plus suffisant à Montréal et que c'était plutôt quelque chose de «spécial» qui était recherché
il a vanté le jeu du capitaine Nick Suzuki
Il s'est aussi dit impressionné par la vision de St-Louis
« Il sait quel est son travail ici et que tout le monde doit être spécial et pas seulement bon
Je crois que le noyau de gens en place comprend ça
qui a également gagné deux fois la coupe Stanley comme directeur général en 1986 et 1993
a noté que le repêchage demeurait un élément crucial pour toutes les équipes
afin qu'elle mette le grappin sur des joueurs spéciaux
Il s'est donc dit encouragé par l'ajout de jeunes éléments prometteurs au cours des dernières années
Savard croit que la direction du Tricolore devrait viser plus haut que simplement «être dans le mix» en fin de saison
tous les clubs ont zéro point et le but ultime est de gagner la coupe Stanley
On ne peut pas prétendre à chaque année qu'on ne participera pas aux séries
Je trouve que le monde est très patient
Savard a noté un manque de punch offensif chez le Canadien
qui a gagné seulement 17 de ses 44 matchs qui se sont soldés par un écart d'un but l'hiver prochain
Hughes a tenté de corriger le tir en faisant l'acquisition de Patrik Laine des Blue Jackets de Columbus à la fin de l'été
Celui qui a connu trois campagnes d'au moins 30 buts – dont une de 44 buts – s'est toujours blessé à un genou durant le camp
Savard a espoir que l'éventuel retour au jeu de Laine aidera l'équipe à se tailler une place en séries éliminatoires
« C'est le premier joueur chez le Canadien avec un potentiel de 50 buts depuis Stéphane Richer
S'il revient dans un mois ou un mois et demi et qu'il redevient le joueur qu'il a déjà été
je pense qu'il sera réellement le plus que le club a besoin pour se battre pour une place en séries
les partisans continueront à rêver à l'arrivée de jours meilleurs
Avec sa formule entièrement parlée
le 98.5 Montréal interpelle ses auditeurs par la diversité et l'actualité des sujets traités ainsi que la qualité des analyses et des entrevues menées
Le gardien Samuel Montembeault stoppe le tir de Matthew Knies
/ La Presse CanadienneSamuel Montembeault a signé une nouvelle page de l'histoire des Canadiens de Montréal
en gagnant le premier match de la saison par un blanchissage de 1-0
La dernière fois qu'un tel événement s'est produit est en 1975
défendu par le mythique gardien Ken Dryden
avait gagné 9-0 dans le cadre de son premier match en saison régulière
Samuel Montembeault a réalisé 48 arrêts.
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Les Flames de Calgary ont soumis le nom de Dryden Hunt au ballottage
qui compte 235 matchs en carrière dans le circuit Bettman
ne pourrait plus jouer cette saison s’il était réclamé
S’il est ignoré par les 31 autres formations de la LNH
il se rapportera aux Wranglers de Calgary dans la LAH
L’ailier gauche a enregistré 48 points en autant de rencontres avec les Wranglers cette saison
ce qui représente le troisième plus haut total de l’équipe derrière Rory Kerins (60) et Martin Frk (58)
produisant trois passes en cinq rencontres avec les Flames
les Wranglers occupent le cinquième rang de la division Pacifique dans la AHL et ont déjà assuré leur place en séries
qui a obtenu 54 points en 235 matchs dans la LNH avec les Panthers
pourrait être un acteur important du club-école des Flames en séries s’il n’est pas réclamé au ballottage
DansLesCoulisses.com
Même s’il est toujours sous contrat avec les Canadiens
Ses problèmes de genou l’ont forcé à abandonner après cinq matchs en 2022
Maintenant que sa carrière est officiellement terminée
il faut se demander s’il aura sa place au Temple de la renommée du hockey ou si les Canadiens vont retirer son numéro 31 dans les hauteurs du Centre Bell
Le légendaire gardien du Tricolore, Ken Dryden, a dévoilé lors de son passage à l’Invitation Serge Savard, qu’il croit que le CH devrait retirer le numéro 31
Questionné à savoir si Carey Price devrait avoir son chandail retiré dans les hauteurs du Centre Bell, le légendaire Ken Dryden est sans équivoque! pic.twitter.com/wVABOwce9p
— RDS (@RDSca) August 13, 2024
Lorsqu’un journaliste de RDS lui a demandé s’il croit que Carey Price mérite d’avoir son numéro retiré par les Canadiens
Dryden a simplement répondu que ce n’est pas lui qui décide
Il a ensuite confirmé que sa «réponse très claire» était positive quand il a expliqué à un autre journaliste qu’il pense cela parce qu’il voit Price comme «un très très bon gardien de but»
Les Canadiens ont pris beaucoup de temps avant de retirer le numéro de Ken Dryden
Ce dernier est entré au Temple de la renommée du hockey en 1983
mais a dû attendre jusqu’en 2007 pour voir son numéro 29 être retiré par le CH
Si les Canadiens décident de retirer le numéro 31 de Price
on espère qu’ils le feront plus rapidement qu’ils ne l’ont fait pour Dryden
Dryden ne s’est pas prononcé sur la candidature de Carey Price au Temple de la renommée
surtout depuis que Shea Weber a eu sa place à sa première année d’éligibilité
Price pourrait être admis au Temple de la renommée dès l’an prochain
Et comme l’a expliqué mon collègue Charles-Alexis Brisebois en juin
si Shea Weber a été admis au Temple de la renommée
Il ne reste plus qu’à patienter pour ce qui est du numéro 31 de Carey Price
On peut au moins s’attendre à ce que son numéro ne soit pas retiré avant la fin de son contrat en 2026
Est-ce que le CF Montréal va faire les séries en 2025
Résultats
CF MONTRÉAL EN DÉROUTE | OWUSU CATASTROPHIQUE | CCPP x DLC
personne n’a le pouvoir de définir qui sont les Canadiens
C’est à eux de décider ce qu’ils veulent être
des discussions sur l’annexion et d’autres incertitudes quotidiennes
nous avons rapidement appris que nous devons les affronter ensemble
les régions historiquement définies par leurs différences – langue
race – ont découvert que nous avons beaucoup plus en commun que ce qui nous divise
Notre récente victoire à la Confrontation des 4 nations contre les États-Unis ne nous a pas donné notre fierté
elle nous a donné l’occasion d’exprimer la fierté que nous ressentons déjà
Nous aurons besoin de tout ce Canada et plus encore ces prochaines années
Cela fait moins d’une semaine que les élections fédérales ont été annoncées
mais déjà nos principaux partis semblent aveugles à cette réalité
comme s’ils ne savaient pas quoi faire d’autre
des publicités qui auraient pu sortir de la dernière élection américaine
Des publicités qui ont du sens pour les partis politiques
mais qui empoisonnent la relation entre la politique et les gens
n’avons pas besoin de savoir ce que les partis pensent les uns des autres
Nous avons besoin de savoir ce qu’ils pensent du Canada
Nous ne sommes pas intéressés à entendre parler des « valeurs libérales »
des « valeurs conservatrices » ou des « valeurs du NPD »
Nous voulons entendre parler des « valeurs canadiennes »
Pourquoi le monde serait-il un endroit moins bien si nous n’existions pas
Les partis doivent nous dire ce qu’ils croient
à propos du pays qu’ils demandent à diriger
afin qu’après l’élection de l’un d’entre eux
quand il se retrouvera face à d’autres dirigeants mondiaux
nous sachions qu’ils ont la volonté et la colonne vertébrale nécessaire pour se battre pour ce qu’il y a de mieux en nous
Que protégez-vous en « montant la garde »
Nous ne sommes pas si grands selon les normes mondiales
Notre population est de 41 millions dans un monde de 8 milliards
Nous sommes légèrement plus petits que l’Ouganda
et légèrement plus grands que l’Angola et l’Ouzbékistan
nous sommes en bonne santé et vivons longtemps
Nous jouissons d’abondantes opportunités et possibilités
prairies – sont à couper le souffle à tous égards
comme le disent ses plaques d’immatriculation ; l’Ontario en a plus de 200 000
rêver et planifier pour demain – pas seulement pour nous-mêmes
Nous sommes devenus l’un des pays les plus diversifiés au monde
ont quitté leur pays d’origine pour vivre ailleurs
Nous sommes importants pour d’autres raisons aussi
Nous n’avons jamais été un « grand » comme les États-Unis
nos expériences et nos instincts sont différents des leurs
Nous avons eu nos propres divisions à l’intérieur de nos frontières : autochtones et colons ; anglais et français ; Est et Ouest ; immigrants
nous devons maintenant faire face à ce qui semble être des différences plus extrêmes – religieuses
car nos échecs nous sont plus évidents que nos succès
Peut-être parce que le Canada n’a jamais été un « grand »
sur l’impact d’avoir de grands gagnants et de grands perdants qui se côtoient
une sorte de compréhension dont nous ne parlons pas
Une compréhension que même ceux qui sont nouveaux au Canada et qui arrivent avec des expériences de vie pleines de conflits finissent par partager
Une compréhension d’où découle une attente
une façon de faire – la façon canadienne – et un message : nous nous entendons bien
civil et poli m’a toujours semblé embarrassant
et un « maintenant écarte-toi et laisse les grands faire ce que font les grands »
Une expression de notre faiblesse et de notre insignifiance
les États-Unis ont souvent été notre modèle
nous pourrions être un modèle pour les États-Unis
Le Canada est une importante expérience mondiale
Notre capacité à nous entendre est de plus en plus mise à l’épreuve
Ceux qui sont nouveaux dans le pays ont été immensément changés par le Canada
et ceux qui sont nouveaux dans le pays changent immensément le Canada
peut-être que cela peut fonctionner ailleurs aussi
N’étant plus protégés par les océans et la distance
les Canadiens et les gens de partout vivent une existence de plus en plus mondialisée
personne n’est assez riche ou puissant pour contrôler sa propre destinée individuelle
nous devons tous composer les uns avec les autres
Les États-Unis ont peu d’expérience en la matière et moins d’instinct pour cela
Cette administration américaine a décidé de l’utiliser différemment
J’ai fait partie autrefois de ce qu’on appelait un « dialogue » sur l’hémisphère occidental
Des représentants de nombreux pays de cette moitié du monde étaient présents
que la relation du Canada avec les États-Unis était très différente de la leur
Ils ne comprenaient pas que ce qui définissait leur relation définissait aussi la nôtre : le pouvoir
Les États-Unis savaient comment l’utiliser
les États-Unis gardaient cette carte du pouvoir principalement dans leur poche arrière
Le pouvoir est la seule chose en laquelle les États-Unis ont confiance
leviers économiques de mille manières différentes
Il est étonnant de voir comment les principes et les croyances
les points de fierté et les lignes rouges absolues peuvent s’effondrer en un instant
Cette campagne ne concerne pas les États-Unis
mais en faire le sujet central serait trop facile
Faisons de cette campagne une campagne digne de ce moment
Nous ne sommes pas ce que quelqu’un d’autre dit que nous sommes
lors du tournoi de golf annuel de Serge Savard
j’ai rencontré quatorze membres du Canadien qui ont participé aux quatre conquêtes de la coupe Stanley entre les saisons 1975-76 et 1978-79
La proximité de ce groupe a une fois de plus été mise en évidence
qui est confronté à de graves problèmes de santé
Il est allé remercier Serge d’avoir réuni ses coéquipiers.
Lorsque ses camarades l’ont vu sur le point de partir
Ken Dryden et Larry Robinson en tête du groupe
et ils l’ont serré dans leurs bras pour lui faire savoir à quel point ils l’aimaient.
La devise des mousquetaires décrit la réalité de cette bande : « Un pour tous
Entrevue avec une des légendes du Canadien
Les études universitaires ou une coupe Stanley
Commençons par les principes de la vie que mon père et ma mère
Après le krach boursier de New York en octobre 1929
le Canada a sombré dans dix longues années de désespoir économique et social
Mes parents m’ont dit que je devais avoir un diplôme d’études universitaires
car une fois une carrière professionnelle terminée
Qu’est-ce qui était le plus important pour moi entre un diplôme universitaire et une coupe Stanley
car j’ai simplement réalisé le rêve de mes parents et je suis fier de mes deux accomplissements
Tu as signé un contrat unique avec le Canadien
Après avoir joué au hockey à l’Université Cornell
m’a offert en 1970 un contrat de trois ans avec les Voyageurs de Montréal
je devais jouer un minimum de huit matchs par saison
ce qui me permettait de poursuivre mes études en droit à l’Université McGill
En raison de la faible affluence pour nos matchs au Forum
l’équipe a joué la plupart de ses matchs à Halifax
m’a permis de modifier mon emploi du temps tout en respectant mes études
Un mois après avoir remporté la coupe Stanley pour la deuxième fois
Tu as eu l’impression de jouer dans un film quand tu as que tu as été rappelé
La fin de la saison s’approchait avec les Voyageurs et j’avais décidé que si jamais le Canadien m’invitait à me joindre à eux pour terminer la saison
j’allais poursuivre mes études durant l’été
Le vendredi soir et le samedi précédant la date de rappel
dernière journée de la date de rappel : nous attendions dans le vestiaire après le match pour savoir qui allait être rappelé pour terminer la saison avec le Canadien
Il y a eu un silence de mort lorsque l’entraîneur Floyd Curry est entré dans le vestiaire
Il s’est approché vers moi avec les mains vides
il s’est tourné vers les autres joueurs et finalement son regard s’est reposé sur moi
il a sorti une enveloppe de la poche de son veston
c’était mon billet d’avion pour aller rejoindre le Canadien
Je suis encore ému lorsque je revis ce moment
Tu as fréquenté les quatre plus grandes légendes du Canadien
Ken Dryden est parmi les rares joueurs qui ont joué avec Jean Béliveau
Lorsque je lui ai parlé de ces quatre légendes
Il m’a décrit Maurice Richard comme un homme timide
il avait des mots d’encouragement pour lui
ils cohabitaient dans la même chambre et je ne suis pas obligé de vous dire qui avait couché dans le lit simple et qui dans le lit double
Jean lui a enseigné à rester calme grâce à sa façon de réagir sans rien dire
mais en faisant ce qu’il avait à faire de la bonne façon
Un moment de tristesse et d’empathie a envahi son corps et son esprit en pensant à Guy Lafleur
Ken n’était plus la personne calme que je connaissais
Ses bras et ses mains bougeaient continuellement ; ses yeux sont devenus étincelants ; son regard
alors qu’il a commencé à me parler d’Henri Richard
« Le Rocket s’est retrouvé dans le corps d’Henri
qui était fougueux et qui ne craignait personne
qui n’avait pas besoin d’un grand discours pour nous motiver »
Tu as bâti une grande amitié avec Guy Lapointe
Nous avons joué ensemble avec l’équipe nationale du Canada
À mon premier camp d’entraînement avec le Tricolore à Halifax
un joueur a répété deux fois qu’il avait tellement mangé qu’il ne serait pas capable de prendre sa crème glacée à la vanille couverte de sirop
Il m’a donné la crème glacée sans même me le demander
J’ai pris ma première bouchée et les joueurs se sont tous mis à rire
C’était une gracieuseté du joueur de tours par excellence
Tu as décidé de faire la grève pendant une saison
Nous venions de gagner la coupe Stanley pour une deuxième saison d’affilée et l’offre de contrat que Sam Pollock m’a faite était ridicule
m’avaient offert un salaire bien supérieur à celui du Canadien
il me restait encore une année pour terminer mes études en droit
J’ai tout simplement décidé de refuser l’offre du Canadien
j’ai travaillé au sein d’un bureau d’avocats à Toronto
L’adjointe de Sam Pollock a joué un rôle déterminant
Après un an sans avoir eu de communication d’un côté comme de l’autre
j’ai décidé de joindre Sam Pollock pour lui faire connaître mes intentions de retourner avec le Canadien
m’a avisé que je devrais rappeler plus tard
elle a hésité et a poursuivi en me disant qu’il était hors de question que je doive rappeler
car elle allait dire à M. Pollock qu’il devrait me rappeler
Tes souvenirs du 15 novembre 1976 et du référendum de 1995
Ken Dryden fait part des sentiments qu’il a vécus devant le filet du Canadien
mon esprit a été perturbé tout au long du match
Une moitié des supporters était debout et chantait énergiquement l’Ô Canada tandis que l’autre moitié restait silencieuse
je suivais sur le tableau indicateur du Forum les résultats partiels des élections
il est apparu sur le tableau indicateur que René Lévesque et le Parti Québécois formeraient le prochain gouvernement du Québec
Contrairement à ce qui s’est passé lors de l’interprétation de l’hymne national
ceux qui chantaient étaient assis et ceux qui étaient silencieux étaient debout
applaudissant fièrement et à tout rompre la victoire du Parti Québécois
Tu as insisté pour vivre le référendum de 1995 à Montréal
Le référendum de 1995 a été tenu le lundi 30 octobre
J’avais planifié un voyage avec mon épouse
afin que nous puissions ressentir les émotions vécues par les Québécois avant le référendum
il y avait une condition que nous ne pouvions pas négliger
nous devions être assis dans nos sièges au Forum avant le match entre Chicago et le Canadien afin d’entendre l’interprétation de l’hymne national canadien
une moitié des supporters était debout et chantait énergiquement l’Ô Canada tandis que l’autre moitié restait silencieuse
Ton impression sur ton séjour chez les Maple Leafs et en politique
J’ai déclaré que c’était très important et encore aujourd’hui que les Leafs et le Canadien soient parmi les meilleures équipes de la LNH
je dirais plutôt que j’ai été impliqué dans les affaires gouvernementales
À ma question pour sa raison d’apprendre le français
Son plus grand regret est de ne pas avoir amélioré son français
les années 70 étaient des années d’effervescence pour Montréal
1971 : Le futur membre du Temple de la renommée du hockey Ken Dryden
effectue ses débuts dans la LNH avec les Canadiens de Montréal et signe un gain de 5-1 contre les Penguins de Pittsburgh au Civic Arena
L'Ontarien terminera la saison régulière avec six victoires en autant de matchs
Il aidera ensuite les Canadiens à remporter la Coupe Stanley en séries éliminatoires
un fait d'armes qu'il réalisera six fois au total au cours de sa carrière de neuf saisons dans la LNH
Dryden aura donc fait partie de la dynastie des années 1970 à Montréal et accrochera ses patins en 1979
après la conquête d'un quatrième championnat consécutif
un trophée Conn-Smythe et cinq trophées Vézina
1929 : George Hainsworth signe son 22e blanchissage de la saison
pour aider les Canadiens à battre les Maroons de Montréal 1-0 au Forum
Hainsworth termine la saison avec une moyenne de buts alloués de 0,98
1933 : Les Black Hawks de Chicago déclarent forfait pour un match pour la seule fois de leur histoire quand les joueurs refusent de retourner sur la glace après que l'entraîneur Tom Gorman eut été expulsé du match
qui détiennent une avance de 3-2 au moment de l'incident
1944 : Herb Cain des Bruins récolte deux passes dans une victoire de 6-4 contre les Black Hawks au Boston Garden pour établir un record de la LNH avec 75 points dans une saison
Il bat l'ancienne marque de 73 points établie par Doug Bentley des Black Hawks la saison précédente
un record qui perdure jusqu'à la saison 1950-51
quand Gordie Howe des Red Wings de Detroit en récolte 86
1962 : Howe rejoint Maurice Richard dans le club des marqueurs de 500 buts dans la LNH quand il fait mouche pour les Red Wings dans une défaite de 3-2 contre les Rangers de New York au Madison Square Garden
Howe marque le but quand il dépasse le défenseur-entraîneur des Rangers Doug Harvey à la suite d'une passe d'Alex Delvecchio et bat le gardien Gump Worsley en infériorité numérique
Les partisans au Madison Square Garden offrent une ovation debout à Howe
1965 : Jean Béliveau marque son 350e but dans la LNH
dans un gain de 6-4 face aux Rangers au Madison Square Garden
donne l'avance aux Canadiens et fait de Béliveau le troisième joueur dans l'histoire des Canadiens à amasser 350 buts
1968 : Les Flyers de Philadelphie et les Kings de Los Angeles disputent un match nul de 0-0 dans un match « à domicile » pour les Flyers présenté au Colisée de Québec après qu'une partie du toit du Spectrum eut été emporté par le vent
Bernie Parent fait 32 arrêts pour les Flyers
tandis que Terry Sawchuk en effectue 20 pour les Kings
C'est le premier match de 0-0 dans l'histoire des Flyers
1977 : Les Canadiens augmentent leur séquence invaincue à domicile à 30 matchs (25 victoires
Dryden signe son 34e jeu blanc dans la LNH et les Canadiens établissent un record d'équipe avec une 11e victoire consécutive à domicile
1980 : Guy Lafleur devient le quatrième joueur dans l'histoire des Canadiens à atteindre le plateau des 400 buts quand il réussit un doublé dans une victoire de 4-3 face aux Jets de Winnipeg
devient le plus jeune marqueur de 400 buts dans l'histoire de la LNH
1986 : Paul Coffey des Oilers d'Edmonton égale le record de Tom Bladon pour le plus de points dans un match par un défenseur
six aides) dans un gain de 12-3 contre les Red Wings au Northlands Coliseum
Glenn Anderson marque trois fois pour réussir son quatrième tour du chapeau de la saison et atteint la barre des 50 buts pour la deuxième fois de sa carrière dans la LNH
1991 : Wayne Gretzky des Kings établit un record de la LNH en récoltant une passe dans un 18e match consécutif
battant la marque de 17 qu'il partageait avec Coffey
La passe se produit dans une défaite de 6-3 contre les Blackhawks au Chicago Stadium
établit un record des Blackhawks avec sa 39e victoire de la campagne
1997 : L'attaquant des Penguins de Pittsburgh Joe Mullen devient le premier joueur né aux États-Unis à marquer 500 buts dans la LNH quand il bat Patrick Roy dans une défaite de 6-3 aux mains de l'Avalanche du Colorado au McNichols Arena
Mullen prend sa retraite au terme de la saison 1996-97 en tant que meilleur pointeur né aux États-Unis dans l'histoire de la LNH
Il termine sa carrière avec 1063 points (502 buts
2001 : Ron Francis devient le premier joueur à récolter 1000 points pour la concession des Hurricanes de la Caroline/Whalers de Hartford
Il réalise l'exploit grâce à une mention d'aide dans la défaite de 6-3 des Hurricanes face aux Canadiens
2016 : Jonathan Quick devient le meneur de tous les temps pour les blanchissages parmi les gardiens nés aux États-Unis alors que les Kings défont les Blackhawks 5-0 au United Center
C'est le 41e jeu blanc de Quick dans la LNH
lui permettant de rompre l'égalité avec Frank Brimsek et John Vanbiesbrouck
2019 : Le Lightning de Tampa Bay remporte un 15e match consécutif contre les Red Wings
effaçant un déficit de trois buts pour l'emporter 5-4 au Little Caesars Arena
C'est la plus longue séquence de victoires face aux Red Wings depuis leur arrivée dans la LNH en 1926
La victoire est la 54e du Lightning en 2018-19; Tampa Bay devient ainsi la quatrième équipe dans l'histoire de la LNH à remporter au moins 54 matchs dans des saisons consécutives
Il y avait de la légende au pied carré lors de la cinquième édition de l'Invitation Serge Savard au club de golf Le Mirage
qui sert à amasser des fonds pour les étudiants-athlètes de l'Université Sherbrooke
Les 14 joueurs toujours vivants ayant remporté quatre coupes Stanley de suite entre 1975 et 1979 étaient présents à Terrebonne
ainsi que l'entraîneur Scotty Bowman pour ce tour de force réalisé par Savard
l'ancien gardien de but Ken Dryden s'est fait questionner sur le potentiel de voir un jour le chandail de Carey Price être hissé dans les hauteurs du Centre Bell
parce que c'est à quelqu'un d'autre que revient la décision
Il a été un excellent gardien »
L'ex-portier José Théodore était également des festivités et il était du même avis que Dryden
C'est tellement difficile de jouer 15 ans avec le Canadien de Montréal dans le marché d'aujourd'hui
Et ç'a probablement été le meilleur joueur de l'équipe pendant 15 ans
mais il faut aussi absolument penser à Markov
Il a fait l'équivalent de Price à mon avis
Pour ce qui est du Temple de la renommée
mais est-ce que ce serait à sa première
deuxième année d'admissibilité
La liste de gardiens prétendants est très bonne
Savard avoue qu'il a fait des pieds et des mains pour réunir tous ses anciens coéquipiers
« J'ai commencé à regarder
Ça m'a pris quelques semaines à le retrouver
lui qui a été sur les quatre coupes Stanley. En fin de compte
puisque les 14 ont eu un grand plaisir à se revoir
ça faisait très longtemps qu'ils ne s'étaient pas croisés
Je ne me souviens pas de la dernière fois où nous avons tous été ensemble
C'est peut-être la dernière fois que nous nous retrouvons
Ce moment-ci est spécial et je pense qu'avec chaque année qui passe
« Ç'a été un plaisir de les rencontrer
J'en avais peut-être rencontré six ou sept depuis que je suis déménagé à Buffalo »
a pour sa part déclaré le vénérable entraîneur de 90 ans
« La plupart des gars regardent ça avec beaucoup d'émotion
il y a des gars qui avaient les larmes aux yeux quand la musique a commencé
avant qu'on présente les joueurs avec leur chandail
les anciens et l'entraîneur sont allés tous souper ensemble
le moment idéal pour se remémorer les bons souvenirs et les anecdotes
C'était par contre aussi un rappel qu'il y avait deux absents
qui nous a beaucoup aidés quand il s'est joint aux Canadiens
« Après deux ou trois verres de vin
ce n'était pas comment grand était Guy Lafleur
était le meilleur joueur de la Ligue
On le savait et on n'avait pas besoin de se le dire
mais tout le monde parlait comment Guy Lafleur était un bon joueur d'équipe
Serge Savard essaie de trouver un thème pour faire la promotion de son événement
Cette fois c'était les quatre coupes Stanley de suite
l'an dernier c'était les 30 ans de la conquête de 1993 et l'année d'avant
c'était le 50e anniversaire de la Série du siècle
Les paris sont donc ouverts quant au thème de 2025
L’ancien gardien de but et ministre libéral Ken Dryden a parcouru les États-Unis à de nombreuses reprises
L’élection présidentielle lui a inspiré une réflexion sur le choix fondamental qui s’offre aux Américains le 5 novembre
Mon père adorait le dicton : « Ce n’est pas si tu gagnes ou perds qui compte
grand journaliste sportif américain de la première moitié du XXe siècle
ils représentaient exactement sa compréhension du sport
et pourquoi il voulait que mon frère et moi le pratiquions
mais la manière dont on gagnait ou perdait était plus importante
à 160 km de Buffalo et de l’immensité et de l’optimisme inébranlable des États-Unis
La population du pays dix fois supérieure à la nôtre
le baseball professionnel et le football universitaire
ce qui nous le faisait paraître encore plus grand était l’ampleur de son histoire
Un pays formé par la révolution et éprouvé par une guerre civile
Une chevauchée vers le coucher du soleil n’était pas seulement une fin hollywoodienne
L’idée – l’Amérique – et la réalité – les États-Unis – semblaient ne faire qu’un
à la fin des années 1960 pendant la guerre du Viêtnam
d’assassinats et de troubles liés aux droits civiques
la déception et la colère s’immisçaient dans l’histoire du pays
Je me suis répété les mots de Grantland Rice de nombreuses fois durant mon enfance
Je ne sais pas exactement quand j’ai commencé à les remettre en question
je me suis demandé : « Pourquoi est-ce que je me sens mieux quand je gagne
» Et pourquoi est-ce que je me sens presque aussi bien après une défaite bien jouée qu’après une victoire mal jouée
J’ai beaucoup réfléchi à cela pendant la campagne présidentielle américaine
la seule fois où les deux se sont affrontés lors d’un débat
que Donald Trump puisse être le Donald Trump qu’il semble être et Kamala Harris la Kamala Harris qu’elle semble être
tout au long de leurs 90 minutes épuisantes ensemble
Ils ont parlé des « enjeux » de la campagne – la frontière et l’immigration
la place du pays dans le monde – principalement en échangeant des accusations
tous deux en exposant clairement et absolument leurs visions du pays
des paroles de plus en plus désespérées et angoissées sont écrites et prononcées
il semble aussi qu’il n’y ait plus de votes à gagner
Les candidats parlent de grands enjeux importants
Cette élection ne porte pas sur des enjeux
Elle ne porte même pas sur les personnalités ou le caractère
dans votre quartier et votre lieu de travail
Il s’agit de frapper l’autre gars avant qu’il ne vous frappe
Il ne s’agit pas d’être une bonne personne
celle que vous voudriez que votre enfant devienne
C’est : les États-Unis sont la plus grande nation sur Terre
qui vous donne la meilleure chance de gagner
Contre les dictateurs de pacotille et les terroristes partout
à l’intérieur et à l’extérieur des frontières
ainsi que sont votre quartier et votre lieu de travail
mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi
il pourrait s’agir de ce que vous voulez que votre enfant devienne
Ce que vous voulez que votre pays devienne
Mais il s’agit aussi de la façon dont nous gagnons
contre les dictateurs de pacotille et les terroristes partout
Ce n’est pas tant un vote présidentiel qu’un référendum sur la psyché et l’âme d’un pays
Pour voir à quel point la division est réellement grande
L’Amérique est-elle possible dans ce monde
Martin St-Louis est ce qu’on pourrait appeler un intellectuel du hockey
et sa façon de travailler ne passe pas inaperçue auprès d’un autre intellectuel du jeu
Ken Dryden y est allé de compliments à l’endroit de l’entraîneur-chef du Canadien en qui il voit un homme d’exception se profiler
«Il semble que Martin St-Louis fera partie de ces personnes qui sont spéciales
L’interview qu’il a donnée après la blessure de Patrik Laine était fantastique
Il comprend que son travail ici est spécial
c’est ce qu’il faut avoir à l’esprit et je crois que le cœur de l’équipe le comprend.»
L’ancien gardien faisait cette déclaration mardi avant le match entre le Canadien et les Rangers lors duquel on célébrait les 45 ans de la conquête de la Coupe Stanley de 1979
celle qui clôturait un cycle de quatre victoires de suite pour l’équipe
Une quinzaine d’anciens membres de l’équipe ayant participé à ces quatre conquêtes étaient présents au match
On ne pouvait faire autrement que de leur demander comment ils se sentent en sachant que l’équipe n’a pas soulevé le trophée depuis 1993
«C’est incroyable et c’est tout aussi incroyable qu’une équipe canadienne n’ait pas gagné la Coupe en 31 ans
Dryden a d’ailleurs souligné que la dynastie de l’équipe s’était bâtie sur un quart de siècle
le Canadien a remporté 15 Coupes Stanley en 24 saisons
mais ce n’était pas la même équipe légendaire
Les gens se sont mis à espérer la Coupe et à présumer que l’équipe l’emporterait sans présumer qu’elle ne l’emporterait pas pendant si longtemps.»
qui a vécu de belles années comme joueur et de moins belles comme directeur général
explique la situation simplement en mentionnant que les amateurs montréalais ont été gâtés
il y avait seize équipes dans la Ligue nationale et il y avait peut-être cinq bonnes équipes
La compétition était plus faible qu’aujourd’hui
mais ça l’était moins pour les fans dans des villes comme St-Louis et ailleurs où il n’y avait pas d’équipe compétitive
St-Louis a mis 50 ans avant de gagner une première Coupe.»
c’est que même si les partisans du Canadien sont reconnus pour être exigeants
ils se montrent patients face au projet de reconstruction
l’équipe a été exclue des séries lors des trois dernières saisons et cinq fois lors des sept dernières années
«Je suis un peu surpris parce que je sais que les partisans veulent quelque chose de spécial
Alors être près d’être très bon et décevoir sans donner l’espoir d’aller au-delà de ça
quand ils ne peuvent pas voir sur la glace que l’équipe sera meilleure demain
«On n’est pas obligé de gagner la coupe chaque année
il faut seulement savoir que l’équipe est meilleure qu’elle était et qu’elle est en voie d’être nettement meilleure qu’elle l’est dans un avenir prévisible
Je pense que c’est ce que les partisans perçoivent en ce moment.»
Ken Dryden est l’un des plus grands gardiens de l’histoire
Il est aussi entré dans la LNH à une époque où le Canadien dominait le hockey
Il n’a pas assez des doigts d’une main pour mettre ses bagues de la Coupe Stanley
avec six conquêtes en seulement huit ans de carrière
Ça n’empêche pas Dryden de croire que le numéro 31 de Price mérite de trôner dans les hauteurs du Centre Bell
entre son numéro 29 et le 33 d’un autre gardien légendaire
« Je ne dirai rien parce que c’est la décision de quelqu’un d’autre
a-t-il dit mardi à l’occasion du tournoi de golf de Serge Savard
Mais je crois que la décision est évidente… »
a pris sa retraite (officieuse) en 2022 au sommet pour les victoires dans l’histoire glorieuse de l’équipe avec 404
Il détient aussi le record pour le nombre de victoires en une saison
a disputé quelques centaines de matchs de plus que Plante
il vient d’ailleurs aussi au premier rang pour les défaites
mais il est aussi le seul gardien de l’histoire avec Jacques Plante en 1962 et José Théodore en 2002 à se vanter d’un trophée Hart remis au joueur par excellence
Carey Price a aussi une médaille d’or olympique
une médaille d’or au Championnat mondial junior
José Théodore n’est pas loin dans la liste des plus grands gardiens de l’histoire du Canadien
« Est-ce que Price va être admis au Temple de la renommée du hockey à sa première année d’admissibilité
« Si on pense à retirer le chandail de Price
parce que Markov a fait l’équivalent de Price
entre autres la saison où il a remporté les trophées Hart et Vézina
Théodore et Price sont liés dans l’histoire de l’équipe d’une certaine façon
Théodore était encore au faîte de sa gloire en 2005 lorsque Price a été repêché
On se demandait d’ailleurs pourquoi repêcher un gardien au cinquième rang avec la présence de Théodore
était échangé au Colorado pour un autre gardien
le Wild du Minnesota et les Panthers de la Floride avant de prendre sa retraite en 2013
Théodore vient au 49e rang de l’histoire pour les victoires en carrière avec 286
quatre de moins qu’Ed Giacomin et sept de moins que Mike Liut
Théodore est bien placé pour comprendre la pression à laquelle Price a pu faire face au fil des années à Montréal
Il faut être fort mentalement pour garder les buts dans un marché comme celui de Montréal
Je vais reprendre la fameuse phrase de Price : Chill out
Il faut juste dire à tout le monde de relaxer
« Je me mettais beaucoup de pression et tu dois éviter de vouloir plaire à tout le monde
Tu dois jouer TA game et bloquer les bruits extérieurs
Ça se peut que tu te fasses planter dans les journaux
il faut vraiment ne pas écouter ce qui se passe autour de toi
Notre homme a remarqué le changement quand il a joué ailleurs
« Quand j’entends les gens dire qu’il y a autant de pression ailleurs
Ça m’a aidé à me surpasser à cause de la pression
Serge Savard milite lui aussi en faveur de Carey Price
on a retiré plusieurs chandails qui ne l’avaient pas été
José Théodore derrière Samuel Montembeault
José Théodore a confiance en Samuel Montembeault
désormais le gardien numéro un du Canadien avec le départ de Jake Allen l’hiver dernier
« Il s’est vraiment amélioré ces dernières années
il va y avoir une bataille avec les deux gardiens
c’est comme ça partout dans la LNH maintenant
J’aime beaucoup aussi [Jacob] Fowler qui s’en vient
il va en avoir l’occasion parce qu’il commence l’année numéro un avec un nouveau contrat en poche pour trois ans
C’est l’histoire d’une statue ou bien peut-être d’un mythe
C’est l’histoire d’un gardien et de sa pose
qui reste enfoncée dans tant de souvenirs après tant d’années
qui a dû s’inventer une position de répit au lieu de faire comme tous les autres
qui se reposaient en s’appuyant sur leurs jambières
C’est ce qui a fait grandir la légende de Ken Dryden
« à même les carrières que fréquentait Michel-Ange »
l’œuvre a déménagé à trois reprises : de la Place Vertu en 1985 à la Place Montréal Trust en 2011
Au moment de célébrer ce troisième (et dernier ?) déménagement samedi
racontait comment il fallait faire quelque chose pour donner plus de visibilité à The Goalie
auparavant laissée à l’abandon dans un recoin de la Place Montréal Trust au centre-ville
et plus personne ne savait qu’elle était là »
Il y a des joueurs qui marquent des générations pour une foule de raisons : les buts
qui a gardé le filet du Canadien lors de la grande dynastie des années 1970
a marqué l’imaginaire autant par ses triomphes que par son masque et cette pose
on pense à eux alors qu’ils sont en action
des gens ont entrepris de lui donner un surnom : le Berger
parce que c’est le travail du gardien : de veiller au grain
Dryden est encore défini par cette image de lui-même
qui est au-dessus de la mêlée et au-dessus de ses affaires
C’est une image qu’il a savamment cultivée pendant ses huit saisons sur les glaces de la LNH
mais aussi parce que ça envoyait un message fort au reste de la ligue
C’est un message très important à transmettre à ses coéquipiers
Les coéquipiers doivent savoir que tout va bien derrière
doivent savoir qu’ils ne seront pas en mesure d’atteindre le gars à l’autre bout
« Je me souviens de la conférence de presse pour le retrait de mon chandail et celui de Serge Savard [en 2006]… On avait apporté une photo de nous deux
prise lors d’un match contre Buffalo ; on y voit Serge qui a la rondelle
et Richard Martin est en train de le pourchasser… Martin était un grand marqueur
S’il y a quelque chose pour résumer un peu comment c’était pour nous dans les années 1970
Dryden ne joue plus au hockey depuis longtemps
mais il n’a rien oublié de ce qu’il a vécu par ici
« On parle souvent de la saison des huit défaites (1976-1977)
je crois qu’on a perdu quelque chose comme 30 matchs en trois ans… On s’est tous retrouvés au bon endroit
On avait le meilleur DG de l’histoire en Sam Pollock
le meilleur coach de l’histoire en Scotty Bowman
Ça nous forçait à donner le meilleur de nous-mêmes
c’était qu’on devait avoir conscience à quel point nous étions bons
on n’a pas le droit de ne pas être aussi bons qu’on en est capables
Si on battait les Blues 5-3 et que c’était une performance ordinaire
Dryden convient que les temps ont bien changé
qu’on sort à tout coup pour expliquer en partie l’absence des grands triomphes depuis le dernier
elle n’atteignait pas cette version du club
et encore moins ce gardien qui s’appuyait le menton sur son bâton pour relaxer entre deux arrêts
parce que tu dois toujours atteindre un standard
Mais c’est le bon environnement et c’est le bon standard à viser
On savait qu’on était bons et meilleurs que nos adversaires
Nous étions meilleurs que toutes ces équipes
Dryden évoque une citation de la joueuse de tennis Billie Jean King : la pression est un privilège
c’est quand on s’attend à ce que tu sois meilleur que tu ne l’es en réalité ; ça
La pression peut te rendre un peu meilleur
mais quand les attentes vont au-delà de ça
parce que tu ne peux atteindre ce standard que les gens exigent
Et si un membre de l’édition actuelle du Canadien a besoin d’un peu d’inspiration
il pourra toujours aller se recueillir devant la statue de Ken Dryden
où la victoire était une telle certitude que le gardien pouvait se permettre une telle pose
il n’y a pas de meilleur endroit pour jouer au hockey que Montréal ou Toronto
Ken Dryden n’a jamais pensé qu’il ferait carrière dans la Ligue nationale
Il s’imaginait encore bien moins défendre les couleurs du Canadien et remporter la coupe Stanley six fois en huit ans
Et la création d’une statue à son effigie était tout aussi inimaginable
L’ancien grand gardien est passé par l’arrondissement de Saint-Laurent
pour assister à la relocalisation de sa statue devant l’aréna Raymond-Bourque
Qui aurait dit que deux grands joueurs de l’histoire du Canadien et des Bruins se retrouveraient côte à côte pour la postérité un jour
Les deux ne se sont jamais affrontés parce que Dryden a raccroché ses jambières l’année où Bourque a été repêché
La sculpture de bronze de Dryden a aussi son histoire
l’œuvre intitulée The Goalie a été exposée à Place Vertu de 1985 à 2011 puis déplacée
lorsque la société Ivanhoé Cambridge s’est départie de ce centre commercial
Des recherches m’ont appris que ce fut la première statue créée en l’honneur d’un joueur du Canadien
Un autre fleuron auquel Dryden n’aurait jamais osé penser
Comment a-t-on pu lui attribuer une statue avant Maurice Richard
L’homme de 76 ans pouffe de rire lorsqu’informé de cette anecdote
«C’est arrivé comme ça parce qu’un promoteur immobilier a demandé que l’on fasse une statue de moi pour l’un de ses centres commerciaux
Mais ça ne correspondait pas à l’ordre des choses
un emplacement spécial où on retrouve les statues de quatre figures vraiment particulières de l’histoire du Canadien»
qui possède des centres d’achats partout au Canada
la personne derrière l’idée de faire fabriquer une statue grandeur nature de Dryden et de la placer bien en vue avait été épatée sans doute par les exploits de celui-ci
Dryden est figé dans le temps dans la posture qui le caractérisait pendant les arrêts de jeu
c’est-à-dire les bras croisés au sommet de son bâton
«J’ai commencé à adopter cette position au niveau junior B
«Les gardiens ont l’habitude de s’appuyer sur leurs genoux pour se reposer pendant les pauses
Mais je ne me sentais pas à l’aise dans cette position en raison de ma grande taille.»
Les gardiens de six pieds quatre pouces étaient rares à son époque
la majorité fait au moins six pieds deux pouces
Dryden pense que sa posture dégageait aussi un effet psychologique sur ses coéquipiers et ses adversaires
ils se disaient: "Nous ne pouvons pas atteindre ce gars-là."»
Dryden raconte avec humour la première fois qu’il s’est rendu à Côte-Vertu pour voir sa statue
«J’étais avec mon épouse et nos deux enfants [un garçon et une fille]
«On cherchait la statue et je ne voulais demander à personne où elle se trouvait de peur de passer pour quelqu’un qui se prend pour un autre
Nous sommes arrivés à un endroit où il y avait des travaux et des tas de terre
j’ai aperçu le dessus de la tête de la statue.»
Le déménagement de l’œuvre devant l’aréna Raymond-Bourque revient au maire de l’arrondissement de Saint-Laurent
Un jour qu’il arpentait Place Montréal Trust
dans un coin perdu du secteur des restaurants
DeSousa a fait des démarches auprès d’Ivanhoé Cambridge pour que celle-ci fasse don de la statue à la Ville de Montréal
qui l’a ajoutée à sa collection d’objets culturels
Les jeunes apprendront qui est Ken Dryden parce que des plaques française et anglaise relatant les faits d’armes de Dryden ont été installées près de la statue
Un signe que les grandes éditions du Canadien sont bien loin derrière nous
À l’occasion du 45e anniversaire de la conquête de la coupe Stanley de 1979
le Canadien a rendu hommage aux joueurs qui ont fait partie de la dynastie des années 70
le Canadien a remporté quatre coupes Stanley consécutives
Lors de la cérémonie protocolaire d’avant-match
Serge Savard et Ken Dryden ont livré un message de reconnaissance et de fierté aux partisans du Canadien
Les membres du Temple de la renommée du hockey et membres de la dynastie du Canadien Ken Dryden
Yvan Cournoyer et Bob Gainey sont en compagnie du président du Canadien
L’ancien premier choix au repêchage du Canadien Mark Napier est en compagnie de Cam Connor
membre du Temple de la renommée du hockey qui fait partie du légendaire « Big Three » des défenseurs de l’histoire de la LNH
ainsi que Murray Wilson et l’homme fort du Canadien Pierre Bouchard
peuvent compter sur l’appui de Sylvie Nadeau
Doug Jarvis et Pierre Mondou étaient des défenseurs de confiance de leur entraîneur Scotty Bowman
est entourée d’un trio qui a marqué l’histoire du Canadien formé de Mario Tremblay
qui a marqué le but historique pour éliminer les Bruins de Boston
1964 : Les Canadiens de Montréal réalisent une transaction avec les Bruins de Boston
un échange qui changera la destinée du Tricolore
même si personne ne le sait à ce moment-là
Peu après avoir sélectionné le gardien de 16 ans Ken Dryden avec le 14e choix du Repêchage de la LNH
les Bruins l'envoient à Montréal avec Alex Campbell en retour de Guy Allen et de Paul Reid
Dryden décide d'aller à l'université plutôt que dans les rangs professionnels et il compile une fiche de 76-4 avec un match nul lors de ses trois dernières saisons à l'Université Cornell avant de rejoindre les Canadiens
Il effectue ses débuts dans la LNH vers la fin de la saison régulière en 1970-71 et affiche un dossier de 6-0-0 avant d'être nommé le gardien partant pendant les séries
Dryden remporte 12 de ses 20 matchs dans le tournoi printanier pour aider les Canadiens à remporter la Coupe Stanley
remis au joueur par excellence des séries éliminatoires de la Coupe Stanley
il aide les Canadiens à remporter la Coupe une autre fois en 1973 et il devient le pilier devant le filet pour la dynastie qui signe quatre triomphes consécutifs de la Coupe entre 1976 et 1979
Il prend sa retraite après la saison 1978-79 à l'âge de 31 ans
1993 : Les Devils du New Jersey embauchent Jacques Lemaire comme entraîneur-chef
Lors des deux premières saisons des Devils sous Lemaire
ils atteignent le match no 7 de la finale de l'Association de l'Est en 1994 et ils balaient les Red Wings de Detroit en Finale de la Coupe Stanley 1995 pour remporter leur premier championnat depuis leur arrivée dans la LNH sous le nom des Scouts de Kansas City en 1974
1994 : La plus grande nouvelle au Repêchage de la LNH à Hartford n'est pas la sélection du défenseur Ed Jovanovski par les Panthers de la Floride avec le premier choix
c'est plutôt une transaction majeure entre les Maple Leafs de Toronto et les Nordiques de Québec
l'attaquant Landon Wilson et son choix de première ronde (12e au total) à Québec en retour du défenseur Garth Butcher
le choix de première ronde des Nordiques (16e) et le joueur de centre de 23 ans Mats Sundin
qui devient finalement le meilleur marqueur dans l'histoire des Maple Leafs (987 points) avant d'être intronisé au Temple de la renommée du hockey en 2012
2007 : Le Temple de la renommée annonce l'intronisation de quatre joueurs
chacun à leur première année d'admissibilité
Le quatuor inclut les joueurs de centre Mark Messier et Ron Francis ainsi que les défenseurs Al MacInnis et Scott Stevens
C'est la première fois que le jury élit quatre joueurs au Temple depuis 2001
Jari Kurri et Dale Hawerchuk avaient été intronisés
2024 : L'attaquant Macklin Celebrini est sélectionné par les Sharks de San Jose avec le tout premier choix au repêchage 2024 de la LNH
l'équipe d'expansion qui fera son entrée dans la ligue à partir de la saison 2024-25
fait son premier choix de repêchage en sélectionnant l'attaquant Tij Iginla
fils du membre du Temple de la renommée du hockey Jarome Iginla
Les Bruins de Boston célèbrent leur 100e anniversaire cette année
La meilleure édition du club a été celle du début des années 1970 qui gravitait autour du défenseur Bobby Orr
Un miracle a empêché l’équipe de devenir une dynastie
J’accepteAller au contenu principalAller au pied de pageAide à la navigationPublicité
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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Une tragédie frappe dans le nord-ouest de l’Ontario\n\nComme le raconte le journaliste Marc Boutet dans son reportage présenté le 11 mars 1989 au Téléjournal qu'anime Suzanne Laberge
le temps était exécrable et il neigeait abondamment l’après-midi du 10 mars 1989 sur la ville de Dryden
Un avion de la compagnie Air Ontario décolle de l’aéroport régional de Dryden dans le nord-ouest de l'Ontario
Il s’écrase après 49 secondes de vol dans les bois entourant cette ville
L’accident tue 24 des 69 passagers et membres d’équipage du vol 1363
c’est le branle-bas de combat dans la ville de 6500 habitants
Les membres du club de motoneige et les pompiers volontaires se portent au secours des passagers coincés dans les décombres
Le personnel de l’hôpital de Dryden
soigne avec diligence les 45 blessés
les citoyens de la ville de Dryden avaient fait un exercice pour se préparer à un accident aérien
comme le raconte le journaliste Marc Boulet
l’enquête débute pour connaître les causes de la tragédie
Dans le reportage que le journaliste présente au Téléjournal le 12 mars 1989 et qu’anime Suzanne Laberge
on comprend que la tâche des enquêteurs ne sera pas aisée
dans lesquelles se trouvent les enregistrements du vol de l’avion
elles ne peuvent être identifiées qu’en examinant leurs dossiers dentaires
Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’une telle tragédie se produise
La journaliste Céline Galipeau l’explique dans un reportage présenté au Montréal ce soir le 8 décembre 1989 et qu’anime Marie-Claude Lavallée
Les enquêteurs découvrent les origines de l’accident entre autres grâce au témoignage de l’agente de bord Sonia Hartwick
Les ailes de l’avion étaient couvertes de glace
Le pilote n’a pas jugé bon de la faire enlever
On sait tous ce qui s’est passé après
On comprend qu’à la fin de l’automne 1989
le commissaire-enquêteur Virgil Mochansky n’a pas hésité
même si son travail n’était pas terminé
à soumettre trois recommandations au gouvernement canadien
Les grands froids arrivaient et il fallait proposer des modifications pour accroître la sécurité aérienne en hiver
Le commissaire Mochansky recommande le dégivrage obligatoire des ailes des avions comme c’est le cas aux États-Unis depuis 37 ans
les pilotes d’avion devront procéder à une inspection systématique de leurs appareils avant le décollage
l’équipage doit être mieux formé sur les dangers que constitue le givre
Ces recommandations ont toutes été acceptées par le ministre des Transports du Canada Benoît Bouchard
Des recommandations sur l’utilisation de produits pour dégivrer les avions et d’autres règles sur la sécurité générale des vols ont aussi été ajoutées au Règlement de l’aviation canadien en réponse à cette tragédie
un écrasement d'avion près de la ville de Dryden en Ontario fait 24 morts
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
un avion d'Air Ontario s'écrase tout près de la ville ontarienne de Dryden
Nos archives nous rappellent ce terrible accident et les modifications à la sécurité aérienne que le Canada a dû apporter par la suite
2:27Comme le raconte le journaliste Marc Boutet dans son reportage présenté le 11 mars 1989 au Téléjournal qu'anime Suzanne Laberge
le temps était exécrable et il neigeait abondamment l’après-midi du 10 mars 1989 sur la ville de Dryden
Un avion de la compagnie Air Ontario décolle de l’aéroport régional de Dryden dans le nord-ouest de l'Ontario
Il s’écrase après 49 secondes de vol dans les bois entourant cette ville
L’accident tue 24 des 69 passagers et membres d’équipage du vol 1363
c’est le branle-bas de combat dans la ville de 6500 habitants
Les membres du club de motoneige et les pompiers volontaires se portent au secours des passagers coincés dans les décombres
les citoyens de la ville de Dryden avaient fait un exercice pour se préparer à un accident aérien
l’enquête débute pour connaître les causes de la tragédie
2:19Dans le reportage que le journaliste présente au Téléjournal le 12 mars 1989 et qu’anime Suzanne Laberge
on comprend que la tâche des enquêteurs ne sera pas aisée
dans lesquelles se trouvent les enregistrements du vol de l’avion
elles ne peuvent être identifiées qu’en examinant leurs dossiers dentaires
Mais qu’est-ce qui a bien pu se passer pour qu’une telle tragédie se produise
2:09La journaliste Céline Galipeau l’explique dans un reportage présenté au Montréal ce soir le 8 décembre 1989 et qu’anime Marie-Claude Lavallée
Les enquêteurs découvrent les origines de l’accident entre autres grâce au témoignage de l’agente de bord Sonia Hartwick
Les ailes de l’avion étaient couvertes de glace
Le pilote n’a pas jugé bon de la faire enlever
le commissaire-enquêteur Virgil Mochansky n’a pas hésité
à soumettre trois recommandations au gouvernement canadien
Les grands froids arrivaient et il fallait proposer des modifications pour accroître la sécurité aérienne en hiver
Le commissaire Mochansky recommande le dégivrage obligatoire des ailes des avions comme c’est le cas aux États-Unis depuis 37 ans
les pilotes d’avion devront procéder à une inspection systématique de leurs appareils avant le décollage
l’équipage doit être mieux formé sur les dangers que constitue le givre
Ces recommandations ont toutes été acceptées par le ministre des Transports du Canada Benoît Bouchard
Des recommandations sur l’utilisation de produits pour dégivrer les avions et d’autres règles sur la sécurité générale des vols ont aussi été ajoutées au Règlement de l’aviation canadien en réponse à cette tragédie
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Reportage du journaliste Marc Boutet sur l'écrasement d'un avion près de la ville de Dryden en Ontario
Reportage du journaliste Marc Boutet sur le début de la commission d'enquête sur l'écrasement d'avion près de Dryden
Reportage de la journaliste Céline Galipeau sur le rapport de la commission d'enquête sur l'écrasement d'un avion à Dryden et ses recommandations
des années les plus prolifiques de Guy Lafleur ainsi que de sa personnalité publique marquante
son succès dans la LNH n’a pas été instantané
Ken Dryden et Scotty Bowman décrivent l’ascension d’un athlète singulier
pleinement conscient de sa responsabilité envers l’organisation et ses partisans
Il venait de remplir le livre des records de la LHJMQ
Il était un tout premier choix au repêchage
C’est peu de dire que l’arrivée de Guy Lafleur chez le Canadien était attendue de pied ferme
Comme l’équipe venait de remporter la Coupe Stanley
l’attaquant de 20 ans n’était pas investi de la mission de « sauver » son club
Mais en débarquant au moment exact où son idole de jeunesse
L’explosion de Lafleur dans la LNH a toutefois pris un peu de temps
Comprenons-nous bien : avec des récoltes de 64
ses trois premières saisons n’ont pas été catastrophiques
Mais il a quand même inscrit de 50 à 60 buts
Le Canadien du tournant des années 1970 est encore une puissance dans une LNH alors composée de 14 équipes
Mais il est tout de même à cheval entre la mythique équipe de la fin des années 1950 et l’invincible machine de hockey de la fin de la décennie 1970
rentre à la maison après avoir fait ses premières armes comme entraîneur à St
même s’il est devenu instantanément une vedette le printemps précédent
amorce sa première saison complète dans la LNH
Et le jeune prodige Guy Lafleur sort à peine des rangs juniors
tant Dryden que Bowman parlent un jeune homme discret
qui ne se plaçait jamais au-devant des autres
« Une des choses qui m’ont le plus surpris de Guy
c’est qu’aussi bon qu’il ait été dans le junior
et même si on était convaincus qu’il connaîtrait du succès
il a toujours voulu se prouver d’abord à lui-même qu’il pouvait jouer dans la LNH »
on se disait entre nous : il est aussi bon qu’on le pense
Mais il devait le comprendre et s’assurer que c’était vrai
celui qui a outrageusement dominé la LHJMQ comme joueur de centre a été muté à l’aile
Le Canadien comptant à l’époque sur Pete Mahovlich
il n’y avait pas de place pour une recrue au centre
surtout avec la qualité de l’opposition à cette position à l’époque
Scotty Bowman les énumère : Phil Esposito à Boston
« Ce n’était pas facile de jouer contre ce genre de joueurs
souligne l’entraîneur le plus victorieux de l’histoire du circuit
C’est quand il est passé à l’aile droite qu’il a commencé à éclore
d’autant plus qu’il pouvait non seulement marquer des buts
son trio avec Steve Shutt et Jacques Lemaire a pris son envol
On parle de lui comme du meilleur joueur du monde
Beaucoup des hommages qui lui ont été rendus dans les heures ayant suivi son décès
il précédait largement ses coéquipiers sur la glace et menait la charge
Je n’avais pas vraiment de coaching à faire
ses coéquipiers n’avaient d’autre choix que d’accélérer la cadence
propose une lecture plus nuancée du personnage
Si Lafleur arrivait 45 minutes avant tout le monde sur la patinoire
ce n’était pas par simple soif de dépassement
« C’était le temps qu’il avait pour être seul et faire différentes expériences »
explique celui qui a été député libéral à la Chambre des communes de 2004 à 2011
« Il devait essayer des choses et les comprendre par lui-même
il pouvait mettre en application ce qu’il avait créé dans sa tête
Cette nécessaire solitude tranche avec son image publique
ses goûts vestimentaires et son magnétisme naturel faisaient tourner les têtes
il a fait courir les foules partout où il est allé
mais ne se comportait pas comme une superstar
Il était originaire d’une petite ville [small town kid] et est toujours demeuré fidèle à lui-même
l’avocat rappelle sa propre réaction quand il a appris que Guy Lafleur avait obtenu son permis de pilote d’hélicoptère
cette passion était totalement cohérente avec sa nature profonde
« C’était sa chance de monter dans les airs
de sa routine unique éprouvée sur la glace du Forum
le nom de Lafleur est associé à ceux de Maurice Richard et de Jean Béliveau
a aligné des dizaines de joueurs aujourd’hui au Temple de la renommée du hockey
la pression de succéder à ces deux géants était immense
« C’était impossible de remplacer Jean Béliveau
comme c’était impossible de remplacer Maurice Richard »
Mais il n’a jamais reculé devant la responsabilité qu’il avait envers ses coéquipiers
mais aussi envers le Canadien de Montréal et l’héritage qui était encore en train de se construire
le Tricolore est « une bonne équipe parmi d’autres » dans la LNH
ont remporté davantage de Coupes Stanley que le Bleu-blanc-rouge
La dynastie menée par Maurice Richard change le cours de l’histoire
le CH remporte en effet la Coupe Stanley 15 fois en 25 ans
C’est là que l’organisation « devient légendaire »
« Le Rocket a compris la responsabilité qu’il avait d’être le meilleur joueur dans la meilleure équipe
dans une ville et dans une province où le hockey et l’équipe signifient davantage que n’importe où ailleurs dans le monde
il n’a jamais porté de « C » sur son chandail
a sans doute contribué à la relation intime qu’a entretenue le public avec le Démon blond au cours des 50 dernières années
Il a tellement obtenu de mentions d’aide sur des buts de Steve Shutt… »
Ça lui a valu sa place parmi les plus grands
ce duel de huit parties entre le Canada et l'Union soviétique
surpasse en importance tout autre événement de l'histoire du hockey
« Cette série est clairement et sans aucun doute le moment le plus important de l'histoire du hockey
Pas seulement de l'histoire du hockey au Canada
a déclaré jeudi au LNH.com le gardien membre du Temple de la renommée à la veille du 50e anniversaire du premier duel de cette série
une victoire écrasante et surprenante de 7-3 des Soviétiques au Forum de Montréal le 2 septembre 1972.« Jusque-là
le hockey était sans équivoque un sport canadien
nous étions les meilleurs au monde à ce sport
Notre façon d'y jouer était la seule façon.« D'autres le pratiquaient différemment
l'équipe soviétique a prouvé qu'il existait une autre façon de jouer
et une autre manière de se préparer à jouer
Les Soviétiques avaient vaincu une équipe canadienne formée de joueurs amateurs par la marque de 5-0 aux Jeux olympiques de Grenoble en 1968
alors que le Canada devait se contenter du bronze
Cette victoire a poussé l'entraîneur soviétique Anatoli Tarasov à déclarer que son équipe pouvait battre les meilleurs joueurs de la LNH
Hockey Canada a accepté de relever ce défi
et une négociation entre les Soviétiques et le président de l'Association des joueurs de la LNH et agent de joueurs Alan Eagleson allait mener à une série de huit rencontres disputées en septembre 1972.Le Canada allait rebondir de l'humiliation subie dans le premier match en l'emportant 4-1 dans le deuxième duel à Toronto deux soirs plus tard
Les deux équipes allaient ensuite se livrer un verdict nul de 4-4 dans le match no 3 à Winnipeg le 6 septembre
et les Soviétiques allaient s'imposer 5-3 dans la quatrième et dernière partie à être présenté en sol canadien
le 8 septembre.À la suite de la défaite lors du match no 4
et le fait qu'une bonne partie des Canadiens étaient frustrés par les performances de l'équipe
Phil Esposito a décidé de se vider le cœur lors d'une entrevue télévisée après la rencontre.« Aux gens à travers le Canada
je veux dire… tous les joueurs sont vraiment dépités
désillusionnés et déçus par l'attitude de certaines personnes
je vais revenir ici et m'excuser à chaque Canadien
»Esposito a poursuivi en disant que l'équipe était formée de joueurs qui jouent pour leur pays
Et c'est à ce moment que le pays a réalisé que ces hockeyeurs étaient là pour les bonnes raisons et que la victoire était importante pour eux
l'équipe hôte a remporté le cinquième match 5-4 le 22 septembre
complète une spectaculaire remontée en signant des gains de 3-2
4-3 et 6-5 entre le 24 et le 28 septembre afin de remporter la série 4-3-1
Paul Henderson a marqué le but gagnant dans chacune de ces trois victoires
ce qui l'a élevé au rang de héros national.« C'est l'expérience la plus enivrante et la plus significative que j'ai vécue dans le monde du hockey »
auteur du nouveau livre : La série du siècle : telle que je l'ai vécue.« Si tu demandes à chaque joueur d'Équipe Canada
je pense qu'ils vont te dire la même chose.« Et ce qui est bizarre
c'est que si tu demandes aux joueurs soviétiques
ils vont presque tous te dire la même chose
Ils ont gagné une tonne de championnats du monde et de médailles olympiques
Dryden a été le gardien le plus dominant de la LNH dans les années 1970
Il a gagné la Coupe Stanley six fois et le trophée Vézina à cinq occasions
lors de la saison suivant sa conquête du trophée Conn-Smythe à titre de joueur le plus utile en séries éliminatoires.Dryden a fait son entrée au Temple de la renommée en 1982
en plus d'être élu parmi les 100 meilleurs joueurs de l'histoire de la LNH en 2017.Mais toutes ces grandes réalisations arrivent au second rang derrière l'expérience vécue avec Équipe Canada lors de la Série du siècle.Cinquante ans plus tard
ces huit matchs demeurent un moment mémorable de l'histoire du hockey - en raison du style de jeu grandement différent
des tensions politiques de la Guerre froide à l'époque
mais aussi parce que ce duel a été tout sauf une promenade du dimanche comme on croyait que ce le serait pour le Canada.Au fil des années
plusieurs autres affrontements ont eu lieu - des championnats du monde
des Coupes du monde ainsi que des matchs uniques entre des équipes de la LNH et de l'ex-URSS
Mais aucun duel n'a eu autant d'importance que la Série du siècle
Aucun n'a placé face à face des idéologies politiques aussi différentes
Aucun n'a redéfini la discipline dans sa manière d'être pratiquée
« Le jeu des Soviétiques a ouvert les esprits »
« Ç'a pris du temps avant que ces esprits soient complètement ouverts
les gens se sont mis à penser à l'entraînement d'une manière bien différente
dont l'importance de l'entraînement hors glace
il faut que la passe soit faite afin de suivre le système que tu as adopté
À partir du moment où il y a une deuxième façon de jouer
dix autres!« Les joueurs se sont mis à imaginer les choses différemment
lors duquel le Canada s'est fait démolir par une équipe russe relativement inconnue
de laquelle on riait parce que l'équipement des joueurs était dépareillé.Pourtant
ce match s'était amorcé comme on s'y attendait
alors que les hôtes ont pris une avance de 1-0 dès la 30e seconde grâce à un but d'Esposito
puis de 2-0 à 6:32 sur un filet d'Henderson
Mais le conditionnement physique supérieur des Russes est rapidement devenu une évidence; ils ont déjoué Dryden deux fois avant la fin de la première période
puis ont marqué deux autres buts en deuxième
Un but de Bobby Clarke à 8:22 de la troisième période contre le gardien Vladislav Tretiak a offert une lueur d'espoir au Canada
mais les Russes ont répliqué avec trois buts dans un intervalle de 5:05 pour rendre l'embarras total.Le défenseur Pat Stapleton
a inlassablement fait la promotion de la série
de son importance historique et de son héritage - dans les écoles
auprès des passants dans la rue et un peu partout - jusqu'à sa mort en 2020.En 2016
l'amphithéâtre de hockey démantelé 20 ans plus tôt avec la rénovation du bâtiment à la suite du déménagement des Canadiens au Centre Bell
Stapleton repensait à 1972 et s'est souvenu de ce choc du match no 1.« Nous étions dans l'autobus après le match
''Je pense que nous avons perdu notre sang-froid''
en route vers l'aéroport pour leur vol vers Toronto en vue du match no 2
Stapleton et Dryden ne se doutaient pas que le Canada en entier était en dépression nerveuse
a dit le défenseur Serge Savard avec un petit sourire en coin
Le match duquel nous ne voulons pas parler
»Si cette série a fait d'Henderson un héros national pour ses buts gagnants dans les matchs 6
le résultat est le fruit de bien plus que les faits d'armes d'un seul homme
Il était question de deux équipes prêtes à tout
puis de la victoire du Canada grâce au but dramatique d'Henderson avec 34 secondes à jouer dans le match no 8
le 28 septembre 1972.Seize des 22 millions de Canadiens ont regardé le dernier match
alors que les reportages télévisuels avaient commencé à 12 h 30 (HE)
Entre 9 h 30 sur la côte ouest et 14 h en Nouvelle-Écosse
la grande majorité des Canadiens étaient rassemblés près de leurs téléviseurs
et le pays en entier retenait son souffle.Plus d'une douzaine de livres ont été publiés à propos de la Série du siècle
Des thèses savantes ont été rédigées et des documentaires ont été produits; le dernier étant un film intitulé Summit 72
qui sera présenté à CBC au Canada le 14 septembre
en segments d'une heure pendant quatre mercredis consécutifs.Le nouveau livre de Dryden
est l'un des rares publiés pour le 50e anniversaire
On pourra en apprendre sur sa vision personnelle de la série au moment où elle était présentée.Savard
qui complétait le fameux Big Three des Canadiens devant Dryden avec Larry Robinson et Guy Lapointe dans les années 1970
voit la Série du siècle comme étant bien plus que 480 minutes de hockey
Les Russes menaient la série quand nous nous sommes rendus là-bas
et ceux-ci voulaient montrer au monde entier que leur façon de faire était la bonne
que leur façon de s'entraîner était la meilleure
qu'ils comptaient sur les meilleurs athlètes au monde.« Tout d'un coup
nous nous sommes réveillés et nous nous sommes dit : "Hey
(le dirigeant soviétique Léonid) Brejnev était assis derrière le filet dans un coin
C'était politique et nous étions pris au milieu de tout ça
»Les réalités politiques actuelles ont entravé les plans de réunion internationale
aucun membre de l'équipe de l'ex-URSS ne sera présent pour marquer le demi-siècle avec les joueurs d'Équipe Canada
Mais Dryden s'attend à ce qu'eux aussi se souviennent de cette série pendant très longtemps.« Au bout du compte
les impacts ressentis des deux côtés l'auront été en raison de l'intensité et de la difficulté (de la série)
ni un ni l'autre n'a obtenu ce qu'il voulait
mais nous avons tous les deux obtenu ce dont nous avions besoin.« Nous voulions gagner la série en signant huit victoires de suite avec de hauts pointages
Ils devaient montrer qu'ils pouvaient jouer
et nous avons obtenu ce dont nous avions besoin
Je pense qu'ils sont très fiers d'eux pour avoir été en mesure de faire cela et je pense que nous sommes fiers de nous puisque nous avons accompli ce que nous devions accomplir
Ken Dryden était un jeune gardien vedette de 25 ans ayant déjà son nom déjà sur la coupe Stanley et un trophée Conn-Smythe en poche
S’il a connu de nombreux autres succès par la suite
les événements qu’il a vécus ce mois-là ont profondément marqué l’athlète et l’homme qu’il est devenu
l’ancien membre des Canadiens de Montréal et auteur a repris la plume afin de raconter ses souvenirs
mais surtout le ressenti qu’il garde de l’affrontement historique entre le Canada et l’Union soviétique
dans un ouvrage intitulé La Série du siècle
Et il ne s’agit pas d’un exercice de nostalgie de la part d’un des acteurs de l’événement
mais d’une façon de faire découvrir à toute une génération pourquoi cette série de matchs est considérée comme « la plus importante du hockey
explique Dryden lors d’une entrevue téléphonique avec La Presse canadienne
C’est ce qu’il reste de mes souvenirs 50 ans plus tard
Ce ne sont pas toujours les événements les plus importants
Le sextuple champion de la Coupe Stanley avec les Canadiens dans les années 1970 cherche aussi à offrir un témoignage vivant aux plus jeunes qui ont beaucoup entendu parler de cette série
mais qui ont peut-être tendance à remettre en question les souvenirs de leurs aînés
« La population du Canada en 1972 était de 22 millions
nous sommes maintenant environ 38 millions
Il n’y a donc que probablement 12 ou 13 millions [de personnes] au pays qui sont assez âgées pour avoir un souvenir personnel de cette série
et je leur donne l’occasion de vivre ce qui s’est passé en partageant mes sentiments d’alors
Dryden reconnaît s’être fait tirer l’oreille avant de s’atteler à la tâche
Il avait l’impression que tout avait déjà été dit
« Je n’ai jamais eu l’intention d’écrire ce livre et j’y étais même opposé
avoue le membre du Temple de la renommée du hockey
Mais la pandémie de COVID-19 a changé la donne
j’étais incapable de visiter mes enfants et mes petits-enfants aux États-Unis
Beaucoup de choses ont été mises sur pause
comment vais-je l’écrire ?” Et ça donne ce livre
Après une mise en contexte qui explique pourquoi cette série de huit matchs — quatre au Canada et quatre en Union soviétique — revêt une telle importance dans les annales du sport canadien
Dryden exprime au fil de l’ouvrage ses émotions
« Je connaissais le hockey et son importance aux yeux des Canadiens
[…] Je savais que ce serait une série historique avant même qu’elle commence
non seulement parce que c’était la première fois que les meilleurs affrontaient les meilleurs
mais aussi parce que chaque Canadien aurait les yeux rivés sur ces huit matchs
Et la série était devenue encore plus historique
lorsque les Russes s’étaient mis à gagner et qu’ils en avaient fait un véritable duel
Il rappelle le désarroi qui l’assaillait devant la tournure des événements
présenté à Vancouver : « Il n’était pas facile non plus d’admettre que
[…] Les Russes semblaient maîtriser mieux que nous les éléments fondamentaux de notre sport : la vitesse
comme la lettre de l’Association des joueurs de la LNH qui avisait les joueurs de leur sélection au sein d’Équipe Canada
Le lecteur qui a suivi la série en 1972 revivra certainement avec plaisir les moments phares qui ont jalonné les huit matchs
tandis que les jeunes générations comprendront mieux pourquoi l’événement occupe une telle place dans l’histoire du hockey
Ken Dryden était à moins de 200 pieds de Paul Henderson lorsque ce dernier a marqué son but légendaire pour remporter la Série du siècle
Avec tous ces partisans qui vivaient ce moment de gloire
lance Dryden au bout du fil à ce journaliste montréalais lors d’un entretien avec La Presse
lorsque le Canadien s’est rendu en finale de la Coupe Stanley
Tu sais ce que devient la ville de Montréal quand cela arrive
Il y a cette expérience que tous partagent
S’il y a un individu qui sait de quoi il parle à ce sujet
Le mythique gardien a remporté six Coupes Stanley avec le Canadien
« Tout le monde est excité et gonflé à bloc
Même ceux qui ne sont pas des partisans le deviennent
Dryden se l’imagine en rappelant quelques faits saillants de ce moment bien précis de l’histoire canadienne
de vivre ces hauts et ces bas pendant presque un mois
Il sera visionné par des enfants dans leurs classes d’école
[…] Dans les magasins d’appareils électroménagers
où les télévisions rassembleront 30 à 40 personnes
de l’autre côté de la glace sur laquelle Paul Henderson a marqué
Mais ça aurait été fantastique d’être au Canada pendant cette période
Notre entretien avec Ken Dryden a lieu dans le cadre de la sortie de son livre La Série du siècle : telle que je l’ai vécue
L’ouvrage est en magasin depuis le 24 août dernier
il pensait pourtant « ne jamais l’écrire »
Lorsqu’il s’est mis à y penser plus sérieusement
« l’idée du sous-titre est venue en premier »
le roman est intitulé The Series – What I Remember
What It Feels Like Now (littéralement : Ce dont je me souviens
Il a trouvé son filon en pensant à tous ces Canadiens
qui n’ont pas de souvenir précis de ce mois de septembre 1972
C’est vraiment difficile pour les gens qui ne l’ont pas vécu de savoir comment c’était
« La seule façon de bien transmettre tout cela
c’est de tenter de mettre le lecteur dans tes souliers
et de comprendre pourquoi c’était différent
« Différent » des autres tournois de hockey où le Canada a triomphé
ou les Jeux olympiques de Vancouver en 2010 et le but victorieux de Sidney Crosby
Pourquoi 16 millions de personnes sur 22 millions
se sont rassemblées pour regarder ce match
« Pourquoi 3000 Canadiens s’étaient rendus à Moscou
Pourquoi les joueurs se sentaient-ils ainsi
Le convoi de partisans canadiens en URSS demeure son souvenir le plus marquant
ils n’étaient que de simples citoyens avec un revenu modeste
Ils ne voulaient pas être là seulement pour cocher un élément sur une liste de souhaits : ils y étaient parce qu’ils ressentaient quelque chose pour le hockey
Outre pour la réalisation d’un documentaire de la CBC en 1988
Ken Dryden n’a jamais revisionné les matchs de la Série du siècle de 1972
De peur de souiller les souvenirs de ses coéquipiers
Parce que ces huit matchs sont « au sommet » des réussites de sa carrière de hockeyeur
Même au-dessus des championnats avec le Canadien
« Et je parie que si vous demandez à d’autres joueurs canadiens
Celle qui est ancrée la plus profondément en nous
Dans son entrevue avec le collègue Richard Labbé publiée dimanche dernier
Paul Henderson indiquait que les joueurs canadiens n’affichaient pas leur meilleure forme physique avant d’affronter les Soviétiques
Ils se servaient à l’époque des matchs de présaison dans la LNH pour retrouver leur allure
La forme physique des joueurs est probablement ce qui a coulé le Canada en début de série
« Quand tu te prépares pour une saison de la LNH
tu te prépares de la même façon que tout le monde
Tu es au même niveau que le gars à côté de toi qui va se battre pour ton poste
« le système politique permettait de pousser les athlètes à un régime d’entraînement à longueur d’année »
« On se préparait avec un camp d’entraînement ordinaire
tandis que leur niveau de forme à eux n’avait jamais baissé après leur saison […]
Mais Dryden rappelle que le hockey a commencé à être pratiqué en Russie seulement en 1946
Les joueurs devaient donc mettre les bouchées doubles pour réduire l’écart
« Ils devaient y travailler pendant plus de mois que nous
un ancien gardien de la LNH et le frère du membre du Temple de la renommée du hockey Ken Dryden
s'alignant d'abord avec les Cougars de Chicago
il a accordé à Wayne Gretzky son premier but chez les professionnels
alors que La Merveille n'était qu'une recrue avec les Racers d'Indianapolis
Il a ensuite été le coéquipier de Gretzky et de Mark Messier à Edmonton.En 1979 avec Edmonton
Dryden a remporté le trophée Gordie-Howe à titre de joueur le plus utile à son équipe dans l'AMH ainsi que le trophée Ben-Hatskin
il a conservé une fiche de 41-17 avec deux verdicts nuls
une moyenne de buts alloués de 2,89 et trois blanchissages.Il est revenu dans la LNH pour sa dernière saison chez les professionnels avec les Oilers d'Edmonton en 1979-80
Il a conclu sa carrière dans la Ligue avec un dossier de 69-76 et 27 matchs nuls
un pourcentage d'arrêts de ,896 et neuf jeux blancs.Dryden a pris sa retraite pour devenir enseignant à Mississauga
Il a plus tard œuvré dans les bureaux administratifs de la LNH
à la tête du groupe qui évaluait les blessures et l'équipement des gardiens
Il a aussi été le premier président de Sleeping Children Around the World
Dans son plus récent livre La série du siècle : telle que je l'ai vécue
le légendaire gardien Ken Dryden se remémore les émotions qu'il avait vécues lors de la Série du siècle de 1972
un duel émotif de huit matchs entre les joueurs canadiens de la LNH et l'équipe nationale de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS)
le choc vécu lorsque l'Union soviétique a remporté un gain surprenant de 7-3 lors du premier match de la série
et l'émotive victoire de 6-5 lors du huitième et ultime duel
La série a non seulement opposé deux styles de hockey pendant un mois
politicien et auteur après avoir remporté six Coupes Stanley avec les Canadiens de Montréal
s'est récemment entretenu avec LNH.com afin de discuter de son livre
de la Série du siècle et de l'impact qu'a encore cet événement 50 ans plus tard.Tu avais disputé 47 matchs de saison et de séries éliminatoires au Forum de Montréal avant de sauter sur la glace pour le premier match de la Série du siècle
Tu écris que « cette soirée était différente » et qu'il y avait de l'électricité dans l'air au Forum
À quel point ce premier match était-il différent des autres parties que tu avais jouées avec les Canadiens?« Le Forum
c'était un endroit qui était déjà très différent des autres arénas (de la LNH)
Je commence le livre en disant que la série était comme un bruit assourdissant
l'énergie était tellement forte que l'endroit est devenu de plus en plus bruyant
et lorsque tu pensais que la foule ne pourrait pas crier plus fort
c'est un aréna qui était déjà très bruyant et rempli d'énergie en séries
mais lorsque j'ai réalisé que c'était encore plus fort que ça
je n'étais pas certain de ce que ça voulait dire et comment réagir
Ça faisait partie de l'expérience que nous avons vécue en 1972
Même les choses qui sont habituellement familières ne l'étaient plus
et rien ne nous a semblé familier dans cette série
»À peine quelques heures après la défaite du premier match
vous étiez dans un avion afin de vous rendre à Toronto
où allait avoir lieu la rencontre suivante
de chaînes de télévision consacrées au sport ou encore de lignes ouvertes à la radio
est-ce que vous aviez l'impression que rien ne s'était passé
L'équipe a remporté le deuxième match 4-1 avec Tony Esposito devant le filet.« On aurait vraiment aimé qu'il n'y ait aucune preuve de l'existence [du premier match]
Peut-être que ce n'était qu'un mauvais rêve
Les équipes et les entraîneurs excellent lorsque vient le temps de s'adapter
tu ne penses qu'à ce que tu as fait de négatif
Tu te sens de la sorte pendant une heure ou deux
tu es déjà prêt à disputer le prochain match
tu ne penses plus à celui qui vient de passer
Tu dois rapidement chasser le désespoir pour te concentrer sur la suite et être optimiste
Le Canada s'est incliné 5-3 lors du match no 4
et tirait maintenant de l'arrière 1-2-1 dans la série
Phil Esposito a donné une entrevue émotive au terme de la rencontre lors de laquelle il a martelé que les joueurs canadiens avaient à cœur le dénouement de la série
Est-ce que cette entrevue a eu un effet sur tes coéquipiers et toi?« Les gens disent que ç'a été un point de ralliement pour les (joueurs)
Ce n'est pas en raison de l'interview de Phil
Peut-être que l'entrevue de Phil répondait aux gens à travers le pays qui pensaient que nous étions en surpoids
Ce sport a été important pour nous toute notre vie
les gens disaient que nous avions tant d'argent que la victoire était secondaire
ses yeux qui étaient lourds et la passion dans sa voix ont fait que le public a vu et entendu cette passion
et il a compris le message que c'était crucial pour nous
Vous n'aviez pas d'entraîneur des gardiens dans le temps et pas de ressources capables de vous aider si le besoin s'en faisait sentir.« C'est vrai
tu vivais dans le moment et ta manière de réagir allait être gage de succès ou non
Notre équipement n'était pas immense et nous n'avions pas de masque qui nous protégeait beaucoup
Nous avions une série que nous devions gagner
Ce n'était pas une question de ce qu'il manquait
C'est ce que j'ai tenté de faire avec mon livre
Je voulais que le lecteur se sente comme dans le temps
ce ne sont que des histoires des guerres et nous les avons toutes déjà entendues.Aurais-tu accepté de travailler avec un psychologue sportif avant ou durant la série si on te l'avait offert?« Je ne sais pas
Je n'ai jamais travaillé avec un psychologue du sport
et il faudrait que ce soit quelqu'un qui est vraiment vraiment vraiment bon et en qui je peux avoir grandement confiance
Nous avons appris à être notre propre psychologue
Ça nous avait permis de ressentir beaucoup de fierté
C'est une chose qui est très difficile à faire quand tout semble en train de s'écrouler
Tu écris dans ton livre que tu aurais trouvé ça incroyable de pouvoir regarder la série et être avec les partisans
Il y a une photo dans le livre où on voit des douzaines de personnes regarder le match no 8 à travers la fenêtre d'un magasin vendant des télévisions
Aurais-tu aimé assister à cette série uniquement comme spectateur?« La seule chose que je regrette de cette série
c'est que je n'étais pas à la maison aussi
J'imagine très bien comment je me serais senti
Ça aurait été 27 jours avec d'incroyables hauts et bas
et une suite d'événements qui étaient impossibles à anticiper
C'est une série que tu ne pouvais pas regarder seul
quand les gens sont au travail ou en classe
Sur une population de 22 millions de Canadiens
»La situation politique actuelle fait que les membres de l'équipe soviétique de 1972 ne viendront pas au Canada afin de participer aux diverses célébrations du 50e anniversaire de la série
Est-ce que ça aurait été spécial de vous rencontrer à nouveau afin de partager des histoires?« Nous ne pouvons pas vraiment partager des histoires en raison de la barrière de la langue
mais il y a quelque chose de différent quand nous sommes réunis
et nous n'avons qu'à regarder l'autre personne pour comprendre ce qu'il a vécu
Nous sommes passés à travers quelque chose qui représentait énormément à l'époque et encore aujourd'hui
Nous savons reconnaître un adversaire qui t'a forcé à être à ton mieux
qui t'a offert un défi immense et qui t'a fait découvrir des choses à propos de toi
il y a des choses qui ne sont pas nécessairement agréables à découvrir chez soi et d'autres qui sont incroyables à découvrir
et c'est ce qu'un adversaire redoutable te permet de faire
Ce n'est pas comme ça avec un adversaire de routine
C'est pour cela que tu n'oublies jamais les matchs contre un adversaire de cette qualité
C'est ce que les Russes ont été pour nous et ce que nous représentons pour eux
Tarifs : 1,3 milliard en crédit d’impôt pour les entreprises de fabrication en Ontario
Mariage des prêtres, place des femmes… ce que des Franco-Ontariens attendent du futur pape
Kelly Bado : le parcours en ascension d’une belle âme
DRYDEN – La communauté francophone de Dryden a subi les contrecoups des aléas de l’économie
Pour améliorer le quotidien des Franco-Ontariens qui y habitent encore
il faut miser sur une « francophonie nouvelle » et une plus grande cohésion
La petite école francophone de Dryden est un témoin privilégié des changements démographiques au sein de la population de langue française
la directrice de l’École de l’Enfant-Jésus
« La fermeture de l’usine de papier a provoqué le départ de nombreux francophones vers l’Alberta
la population francophone ou bilingue est en baisse
Ils seraient maintenant environ 175 à avoir le français comme langue maternelle et 500 à pouvoir s’exprimer dans les deux langues officielles
La population francophone de Dryden est vieillissante
Une catégorie de citoyens qui a bien souvent besoin de davantage de services dans sa langue
« Il y a de gros défis au niveau de la santé
comme on le constate aussi ailleurs dans le nord-ouest de l’Ontario »
président de l’Association des francophones du Nord-Ouest de l’Ontario (AFNOO)
Les difficultés rencontrées pour recruter du personnel médical capable de s’exprimer en français peuvent avoir des conséquences importantes dans une communauté où la population francophone est vieillissante comme Dryden
Diane Quintas du Réseau du mieux-être francophone du Nord confirme ces difficultés
mais partage néanmoins de bonnes nouvelles
« Des travailleuses sociales pour aînées qui parlent français ont récemment été engagées et aident en santé mentale »
des formations en interprétation ont été offertes aux employés francophones
« Il vaut mieux utiliser un interprète qui est formé que de dépendre des enfants d’une mère comme traducteurs pour lui apprendre qu’elle est malade »
Tous s’entendent : il y a un manque de cohésion des francophones de Dryden
qui peinent à se regrouper et à unir leur voix
On a besoin de reprendre le flambeau à Dryden
On a besoin d’aide pour s’organiser et prendre notre place »
directrice de l’organisme Les Dames Éclairs
on essaye de motiver les francophones à se rencontrer
mais les gens ne viennent pas à nos activités
« Nous sommes plusieurs femmes francophones mariées à des hommes anglophones
nous ne parlons jamais français et vivons de la solitude »
Elle rappelle que Dryden n’a aucun centre communautaire francophone et seule l’école peut constituer un lieu de rencontre en bonne et due forme pour la communauté
L’espoir de l’immigration et du bilinguisme
l’espoir se trouve dans la croissance du nombre de citoyens bilingues
20% des jeunes anglophones de moins de 19 ans sont considérés bilingues à Dryden
ce qui ne serait pas étranger à la popularité des programmes d’immersion
Cette force vive devrait être utilisée pour promouvoir le français
« C’est une communauté francophone vieillissante
il y a une possibilité d’augmenter la vitalité de la francophonie locale
Les aînés sont moins intéressés à se battre pour des services en français
Il faut trouver des gens prêts à se mobiliser
qui vont aller à la Ville et sensibiliser les élus à la cause »
Pelletier parle aussi de l’importance d’attirer de nouveaux francophones à Dryden par l’entremise de l’immigration
mais qui pour l’instant ne semble pas porter fruit
« On a vu une représentante du gouvernement venir voir les opportunités en immigration francophone
Plusieurs intervenantes interrogées par #ONfr ont dénoncé un manque d’ouverture d’une partie de la population locale par rapport au fait français
bibliotechnicienne à l’école de l’Enfant-Jésus
ne se sent pas toujours confortable de s’exprimer dans sa langue maternelle
« Je me sens moins qu’une participante d’un groupe minoritaire à Dryden »
Même son de cloche de la part de la directrice de l’École
qui partage une anecdote avec exaspération
Elle constate d’ailleurs que plusieurs aînés sont gênés de parler français dans la communauté. La décision de la bibliothèque de ne plus offrir de livres en français sur ses tablettes est aussi source de frustration pour bon nombre de francophones, comme le révélait récemment #ONfr.
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un texte de Michel Chabot
Ken Dryden faisait déjà carrière avec le Canadien de Montréal quand il a obtenu son diplôme universitaire
Le gardien de but membre du Temple de la renommée venait même de remporter la Coupe Stanley pour la deuxième fois
« C’était il y a 45 ans
J’ai eu la collation des grades ici même à la Place des Arts et un mois auparavant
nous défilions dans les rues de Montréal avec la coupe Stanley
C’était deux beaux événements survenus en peu de temps. »
une dispute salariale survient avec Sam Pollock
le directeur général de l’époque
Le grand numéro 29 décide alors de faire l’impasse sur la saison 1973-1974 afin de faire son barreau
Ce n’était pas un moment de fierté pour moi et le Tricolore
c’est que je suis revenu pour cinq autres années. »
Ces cinq saisons suivantes avec le Canadien allaient lui permettre de soulever la coupe quatre fois de suite avant sa retraite en 1979
Il a occupé le poste de directeur général et de président des Maple Leafs de Toronto dans les années 90 avant de se tourner vers la politique fédérale
il a été élu sous la bannière libérale
L’homme pouvait alors mettre de l’avant ses idées en matière d’éducation
d’alphabétisation et d'environnement
Dryden est préoccupé par le phénomène des commotions cérébrales
il a d’ailleurs publié son septième livre
The Life and Death of Steve Montador and the Future of Hockey
Cet ouvrage traite des malheurs de Steve Montador
Ken Dryden ne sait toujours pas si Gary Bettman
Et il préfère ne pas se prononcer au sujet du récent règlement entre la LNH et les joueurs
Il se désole par contre que les coups à la tête ne soient pas punis plus sévèrement
croyait-on que le genre de coups que nous recevions à la tête n’aurait aucun effet
tout le monde le reconnaît depuis longtemps
C’est pourquoi des pénalités pour les coups de coude et les coups de bâton à la tête ont été créées. »
L’homme martèle son message avec conviction
tous les coups à la tête devraient être punis
qu’ils soient intentionnels ou accidentels
c’est le cinglage qui était la grosse affaire
il y avait des plaintes et des discussions à savoir ce qu’était un cinglage
Les joueurs et les entraîneurs s’adaptent
Dryden aimerait que les mentalités évoluent chez les dirigeants de la ligue et chez les propriétaires d’équipe
Il faut agir en fonction de ce qu’on a devant nos yeux et non pas avec les vieilles idées bloquées dans nos têtes
que le hockey a toujours été ainsi
Peu importe comment il était à l’époque
Photo : The Canadian Press / Larry MacDougal
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Ken Dryden a reçu lundi un doctorat honorifique en lettres de l'Université McGill
là même où il avait fait ses études en droit quelques décennies plus tôt
c'est toutefois encore un homme bien de son temps
qui tient à ce que le hockey devienne plus sécuritaire
Ken Dryden faisait déjà carrière avec le Canadien de Montréal quand il a obtenu son diplôme universitaire
Le gardien de but membre du Temple de la renommée venait même de remporter la Coupe Stanley pour la deuxième fois
J’ai eu la collation des grades ici même à la Place des Arts et un mois auparavant
nous défilions dans les rues de Montréal avec la coupe Stanley
C’était deux beaux événements survenus en peu de temps
Le grand numéro 29 décide alors de faire l’impasse sur la saison 1973-1974 afin de faire son barreau
Ce n’était pas un moment de fierté pour moi et le Tricolore
c’est que je suis revenu pour cinq autres années
Il a occupé le poste de directeur général et de président des Maple Leafs de Toronto dans les années 90 avant de se tourner vers la politique fédérale
L’homme pouvait alors mettre de l’avant ses idées en matière d’éducation
Dryden est préoccupé par le phénomène des commotions cérébrales
Et il préfère ne pas se prononcer au sujet du récent règlement entre la LNH et les joueurs
Il se désole par contre que les coups à la tête ne soient pas punis plus sévèrement
croyait-on que le genre de coups que nous recevions à la tête n’aurait aucun effet
tout le monde le reconnaît depuis longtemps
C’est pourquoi des pénalités pour les coups de coude et les coups de bâton à la tête ont été créées
L’homme martèle son message avec conviction
tous les coups à la tête devraient être punis
qu’ils soient intentionnels ou accidentels
c’est le cinglage qui était la grosse affaire
il y avait des plaintes et des discussions à savoir ce qu’était un cinglage
Dryden aimerait que les mentalités évoluent chez les dirigeants de la ligue et chez les propriétaires d’équipe
Il faut agir en fonction de ce qu’on a devant nos yeux et non pas avec les vieilles idées bloquées dans nos têtes
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Les membres de l’usine Domtar de Dryden réalisent d’importants gains en termes de salaire
Dans les dernières semaines de décembre 2022
les membres d’Unifor à l’usine Domtar de Dryden
ont voté massivement en faveur de trois nouveaux contrats avec Domtar.
« Négocier pour des gains à l’échelle du secteur est un véritable avantage pour les travailleuses et les travailleurs
Les membres du secteur forestier d’Unifor bénéficient d'années de négociations types et ces ententes avec Domtar à Dryden sont un excellent exemple de l’excellent travail du comité de négociation et de la force du modèle de référence
Quelque 225 employés de la récolte du bois
de la construction de routes et du déchiquetage de la section locale 324 d’Unifor ont voté à l’unanimité en faveur de leur nouvelle entente
de production et de bureau de la section locale 105 d’Unifor à l’usine de pâte à papier se sont prononcés à 96 % en faveur de deux nouveaux contrats
« Comme le démontrent les résultats du vote
une imposante majorité de membres d’Unifor à Dryden se disent très satisfaits des améliorations et des importantes hausses salariales négociées avec Domtar
Ces trois conventions concrétisent le modèle d’Unifor pour le secteur des pâtes et papiers de l’Est du Canada et les enveloppes monétaires globales contiennent quelques-unes des plus importantes augmentations salariales dans le secteur forestier depuis plus de 35 ans
L’ancien gardien de la Ligue nationale de hockey (LNH) Dave Dryden
Le site NHL.com a précisé vendredi que le natif de Hamilton est décédé des suites de complications reliées à une opération pour traiter une hypertension pulmonaire thromboembolique
Ayant disputé 203 matchs de saison régulière en carrière avec les Blackhawks de Chicago et les Sabres de Buffalo
Dave Dryden s’est fait connaître pour quelques raisons
outre celle d’être le frangin d’un membre du Temple de la renommée
il a disputé les deux premières parties éliminatoires de l’histoire de la concession en 1973; deux ans plus tôt
lui et Ken Dryden étaient devenus les premiers frères à s’affronter devant le filet dans un match de la LNH
d’autres se rappellent de lui pour avoir été un innovateur en matière d’équipement
Il est en fait l’un de ceux à l’origine de l’arrivée du masque de style «cage à oiseau»
lorsque ceux-ci évoluaient dans l’Association mondiale en 1978
il a adopté un masque en fibre de verre muni d’une grille protégeant le visage
se sont fait connaître dans la décennie 1980 avec ce type de pièce
«Respecté et apprécié par tous ceux ayant eu la chance de le connaître
Dryden a contribué de manière significative durant ses 17 années professionnelles
offrant une protection accrue et transformé la façon de jouer à cette position; cela reste encore aujourd’hui la méthode la plus populaire
il a travaillé avec la ligue pour améliorer l’équipement
toujours dans le souci de mieux sécuriser les athlètes»
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Serge Savard (18) et Guy Lapointe (5) dans les années 1970.PHOTO : Getty Images / Denis Brodeur/NHLIPour cette dernière émission de Parasol et gobelets tout en hockey
Sophie Cadieux s’est entretenue avec le metteur en scène Robert Lepage
qui partage un lien bien singulier avec le légendaire Ken Dryden
L’homme de théâtre rend hommage à l’homme de sport
l’homme politique et l’homme de droit qu’est M
Il relate entre autres les grandes leçons que le célèbre gardien de but a apprises sur la glace et qu’il applique dans toutes les autres sphères de sa vie
Pour cette dernière émission de Parasol et gobelets tout en hockey
Sophie Cadieux s'est entretenue avec le metteur en scène Robert Lepage
L'homme de théâtre rend hommage à l'homme de sport
l'homme politique et l'homme de droit qu'est M. Dryden
Il relate entre autres les grandes leçons que le célèbre gardien de but a apprises sur la glace et qu'il applique dans toutes les autres sphères de sa vie
«J’ai reçu une lettre du musée qui souhaitait faire une exposition sur Serge et qui s’informait de la disponibilité de mon masque
Je leur ai dit que je pensais l’avoir encore et je l’avais
Tout ça a lancé une intéressante conversation à propos de Serge et de son travail»
[ Ken Dryden: les 50 ans d’une saison de rêve ]
Il faut dire que si Dryden a été peinte en 1975, le gardien de but ignorait l’existence de cette œuvre de Lemoyne jusqu’à la fin des années 80. «Quelqu’un a visité le Musée des beaux-arts de Montréal et a acheté une carte postale avec l’œuvre dessus et me l’a envoyée. C’est comme ça que j’ai été mis au courant de l’existence de cette œuvre, que je n’ai pas vue au musée avant le début des années 2010», poursuit le natif de Hamilton.
Serge Lemoyne s’est de nouveau invité dans la vie de Ken Dryden quand un ami de la famille a offert une lithographie de l’œuvre Dryden à son fils Michael à l’occasion de son mariage avec la hockeyeuse Tammy Shewchuck. «C’est très excitant quand quelque chose comme ça se produit. Je n’imaginais jamais jouer dans la LNH, porter les couleurs des Canadiens, mais c’est arrivé.»
C’est impressionnant aussi quand tu vois quelqu’un porter un chandail avec ton nom et ton numéro, mais quand tu es joueur de hockey, tu sais que c’est possible. Mais tu ne penses jamais qu’une statue ou une peinture de toi sera faite.
Dryden se rappelle encore la première fois où il a vu l’œuvre de 224 par 346 cm au musée. «Jamais je n’aurais imaginé que c’était aussi gros. L’œuvre dégageait une telle puissance et elle est tellement intéressante. La façon dont Serge a utilisé la peinture, les coulisses, le dripping, ça ressemble à du sang, à de la sueur», analyse-t-il.
Malheureusement, même si Lemoyne a vécu encore 23 ans après avoir créé son hommage à Ken Dryden, l’artiste et le sportif ne se sont jamais rencontrés et n’ont jamais eu la chance de discuter ensemble. «Non, je n’ai jamais rencontré Serge. J’aurais aimé ça, mais ce n’est jamais arrivé. Il faut savoir qu’il est décédé en 1998 et qu’à cette époque, je n’avais encore vu qu’une carte postale de son œuvre.»
Ken Dryden, en 1971, portait le modèle de masque surnommé «pretzel mask». (Archives La Presse, Antoine Desilets/Archives La Presse, Antoine Desilets)
Dryden aimerait bien visiter l’exposition Lemoyne Hors-Jeu à Québec et y voir son masque à côté de l’œuvre de Lemoyne. Cependant, il craint ne pas pouvoir voyager au Québec avant la fin de l’exposition. «J’espère que le musée pourra m’en envoyer un bon vidéo!», conclut-il.
Les deux masques qu’a portés régulièrement Ken Dryden durant sa carrière dans la Ligue nationale de hockey (LNH) sont devenus mythiques. Le premier, avec lequel il a remporté sa première Coupe Stanley, était un masque rudimentaire dont le modèle est surnommé «pretzel mask» alors que le second, peint en bleu, blanc et rouge, est devenu un véritable classique.
«Quand je suis arrivé à Montréal, j’avais le même masque que je portais avec le Big Red de l’Université Cornell. Personne ne porterait ce genre de masque aujourd’hui, mais c’était mieux que pas de masque du tout!», philosophe Dryden, rappelant que certains gardiens de but jouaient encore sans masque au début des années 70.
«Avec ce masque, les rondelles te donnaient vraiment une forte secousse au visage. Il n’y avait pas beaucoup de protection! Aujourd’hui, les masques sont presque parfaits», ajoute Dryden.
Exposition Serge Lemoyne au MNBAQ (Le Soleil, Yan Doublet /Le Soleil, Yan Doublet )
Quant au masque tricolore qui est présentement exposé au Musée national des beaux-arts du Québec, c’est celui que Dryden a adopté à son retour dans la LNH en 1974 après une année sabbatique en raison d’une dispute contractuelle. Il a été créé par James Homuth, un pompier qui était aussi gardien de but dans une ligue de hockey récréative à Ottawa et qui avait comme passe-temps de fabriquer des masques.
Dryden a ensuite décidé de faire peindre le masque blanc aux couleurs des Canadiens. «Je savais très bien ce que je voulais, c’est-à-dire un masque qui serait bleu, blanc, rouge comme le “C” sur le chandail des Canadiens. J’ai contacté un artiste qui s’appelait Carl Lamb, je lui ai expliqué ce que je voulais et il a peint le masque comme ça», indique Dryden à propos du masque qu’il a porté jusqu’à la fin de sa carrière dans la LNH.
Maintenant coordonnateur de la section Arts et Spectacles du Soleil, Ian Bussières travaille dans le domaine des médias depuis plus de 30 ans, ayant œuvré dans les agences de presse, à la radio et dans la presse hebdomadaire. Au Soleil depuis 1992, il a auparavant été affecté au reportage général et dans la section sportive.
Il faut dire que si Dryden a été peinte en 1975
le gardien de but ignorait l’existence de cette œuvre de Lemoyne jusqu’à la fin des années 80
«Quelqu’un a visité le Musée des beaux-arts de Montréal et a acheté une carte postale avec l’œuvre dessus et me l’a envoyée
C’est comme ça que j’ai été mis au courant de l’existence de cette œuvre
que je n’ai pas vue au musée avant le début des années 2010»
Serge Lemoyne s’est de nouveau invité dans la vie de Ken Dryden quand un ami de la famille a offert une lithographie de l’œuvre Dryden à son fils Michael à l’occasion de son mariage avec la hockeyeuse Tammy Shewchuck
«C’est très excitant quand quelque chose comme ça se produit
C’est impressionnant aussi quand tu vois quelqu’un porter un chandail avec ton nom et ton numéro
Mais tu ne penses jamais qu’une statue ou une peinture de toi sera faite
Dryden se rappelle encore la première fois où il a vu l’œuvre de 224 par 346 cm au musée
«Jamais je n’aurais imaginé que c’était aussi gros
L’œuvre dégageait une telle puissance et elle est tellement intéressante
même si Lemoyne a vécu encore 23 ans après avoir créé son hommage à Ken Dryden
l’artiste et le sportif ne se sont jamais rencontrés et n’ont jamais eu la chance de discuter ensemble
Il faut savoir qu’il est décédé en 1998 et qu’à cette époque
je n’avais encore vu qu’une carte postale de son œuvre.»
Dryden aimerait bien visiter l’exposition Lemoyne Hors-Jeu à Québec et y voir son masque à côté de l’œuvre de Lemoyne
il craint ne pas pouvoir voyager au Québec avant la fin de l’exposition
«J’espère que le musée pourra m’en envoyer un bon vidéo!»
Les deux masques qu’a portés régulièrement Ken Dryden durant sa carrière dans la Ligue nationale de hockey (LNH) sont devenus mythiques
avec lequel il a remporté sa première Coupe Stanley
était un masque rudimentaire dont le modèle est surnommé «pretzel mask» alors que le second
j’avais le même masque que je portais avec le Big Red de l’Université Cornell
Personne ne porterait ce genre de masque aujourd’hui
mais c’était mieux que pas de masque du tout!»
rappelant que certains gardiens de but jouaient encore sans masque au début des années 70
les rondelles te donnaient vraiment une forte secousse au visage
Quant au masque tricolore qui est présentement exposé au Musée national des beaux-arts du Québec
c’est celui que Dryden a adopté à son retour dans la LNH en 1974 après une année sabbatique en raison d’une dispute contractuelle
un pompier qui était aussi gardien de but dans une ligue de hockey récréative à Ottawa et qui avait comme passe-temps de fabriquer des masques
Dryden a ensuite décidé de faire peindre le masque blanc aux couleurs des Canadiens
rouge comme le “C” sur le chandail des Canadiens
J’ai contacté un artiste qui s’appelait Carl Lamb
je lui ai expliqué ce que je voulais et il a peint le masque comme ça»
indique Dryden à propos du masque qu’il a porté jusqu’à la fin de sa carrière dans la LNH.
Dryden proposait The Game (ou L’enjeu dans sa première traduction et Le match dans sa seconde)
un bouquin considéré comme un des meilleurs livres de sport de l’histoire
comme LE meilleur livre de hockey à ne jamais avoir été publié
alors que le Canadien vient de remporter trois coupes Stanley consécutives
que ce soit alors qu’il arrête des rondelles
qu’il est entouré de ses coéquipiers dans le vestiaire ou qu’il est à la maison avec femme et enfants
sa vision du hockey et de la vie en général
lui qui est loin de se contenter de simplement décrire ce qu’il voit
mais aussi la société montréalaise et même québécoise
mais on appréciera aussi sa description des fabuleux personnages qui se retrouvaient dans le vestiaire du Canadien à l’époque
tellement qu’il a été réédité une fois et puis une autre
[ La dynastie des années 1970 en six livres marquants ]
[ Le top 5 ]
Michel Tassé est débarqué à La Voix de l'Est en 1995, a quitté en 1999 pour aller travailler au pupitre à La Presse et est revenu au quotidien de Granby en 2001 pour ne plus jamais repartir. Affecté aux sports depuis le jour un, il a toutefois couvert les arts et spectacles le temps d'une douzaine d'années.
Sous le masque de Ken DrydenSous le masque de Ken Dryden
De Tout le monde en parlePrésenté par Transplant QuébecPrésenté par
Le célèbre gardien de but Ken Dryden s’investit maintenant comme gardien de la mémoire du hockey
il décortique la carrière de Scotty Bowman
qu’il considère comme le meilleur entraîneur de l’histoire du hockey professionnel au Canada
Ken Dryden apporte le célèbre masque de gardien de but qu’il conserve jalousement dans son sous-sol et qui porte encore les marques des glorieuses années où il montait la garde devant le filet du Canadien de Montréal
il exprime toute la singularité du hockeyeur devenu avocat en parallèle avec le sport
14 minutes 57 secondes14:57Actrice redoutable et entrepreneure sans tabous
Caroline Néron vit une renaissance professionnelle
15 minutes 13 secondes15:13Le groupe réfléchit à ce qui l'attend à Ottawa
15 minutes 20 secondes15:20Des familles repoussent les frontières de la parentalité traditionnelle
15 minutes 5 secondes15:05Deux femmes en or
c'est l'histoire de deux femmes qui s'émancipent en reprenant possession de leur corps et de leur désir
19 minutes 20 secondes19:20Interdiction du cellulaire et vouvoiement obligatoire : Bernard Drainville veut remettre de l'ordre dans les classes du Québec
1 heure 43 minutes 30 secondes1:43:30Avec Richard Séguin
17 minutes 24 secondes17:24À l'heure où sa voix
Le célèbre gardien de but Ken Dryden s’investit maintenant comme gardien de la mémoire du hockey
il décortique la carrière de Scotty Bowman
qu’il considère comme le meilleur entraîneur de l’histoire du hockey professionnel au Canada
Ken Dryden apporte le célèbre masque de gardien de but qu’il conserve jalousement dans son sous-sol et qui porte encore les marques des glorieuses années où il montait la garde devant le filet du Canadien de Montréal
il exprime toute la singularité du hockeyeur devenu avocat en parallèle avec le sport
puis député du Parti libéral
Actrice redoutable et entrepreneure sans tabous
Le groupe réfléchit à ce qui l'attend à Ottawa
Des familles repoussent les frontières de la parentalité traditionnelle
Interdiction du cellulaire et vouvoiement obligatoire : Bernard Drainville veut remettre de l'ordre dans les classes du Québec
»Ken Dryden a longtemps été aux premières loges de la rivalité entre les Canadiens de Montréal et les Maple Leafs de Toronto
à titre de gardien légendaire devant le filet du Tricolore durant les glorieuses années 1970
et comme président des Maple Leafs dans sa ville natale de Toronto de 1997 à 2003
Toronto et Montréal vont s'affronter pendant une tonne de matchs »
qui a été un acteur important dans cette rivalité
« Il y a de fortes chances que les deux équipes s'affrontent en séries éliminatoires.« Ça fait longtemps que ce n'est pas arrivé
si bien que les Canadiens et les Maple Leafs s'affronteront 10 fois cette saison sur un calendrier de 56 matchs
Les deux équipes offrent leur meilleur jeu depuis des années
alors l'historique rivalité pourrait s'enflammer après n'avoir été qu'une braise vacillante pendant des décennies
Pour la première fois depuis les années 1960
Toronto et Montréal sont parmi les meilleures équipes de la LNH en même temps
Les deux anciennes équipes de Dryden se sont affrontées pour la 750e fois
Les deux buts des Canadiens en troisième période ont permis la remontée dans un gain de 2-1
les deux équipes croiseront à nouveau le fer
et ce 751e duel permettra aux deux organisations de se hisser au premier rang de l'histoire de la LNH pour le plus de matchs entre deux clubs
un de plus qu'entre les Canadiens et les Bruins de Boston.La lutte est serrée entre les deux équipes cette saison dans la section Nord Scotia
Toronto (11-3-1) a une avance de trois points sur les Canadiens (9-4-2)
qui sont deuxièmes.Depuis le début de cette rivalité
C'est la même chose en séries éliminatoires
puisque les Canadiens ont remporté huit des 15 séries avec une fiche cumulative de 42-29
mais les deux plus vieilles équipes de la LNH ne se sont pas rencontrées en séries depuis 1979
quand les Canadiens avaient balayé les Torontois en route vers leur quatrième championnat de suite
Dryden a joué toute sa carrière de 397 matchs en saison et 112 en séries avec les Canadiens entre 1971 et 1979
Il avait pris une sabbatique lors de la saison 1973-74 pour étudier en droit
Sa fiche contre les Maple Leafs est de 30-2
avec neuf matchs nuls.« Ni les Canadiens ni les Maple Leafs n'étaient très bons dans les premières décennies de l'histoire de la LNH
Ils pouvaient gagner la Coupe Stanley ici et là
mais pas aussi régulièrement que d'autres équipes
Toronto et Montréal ont remporté le championnat deux fois
les deux formations ont décidé de se retrousser les manches.La rivalité a pris de l'ampleur dans les années 1940
quand « les Canadiens sont devenus bons et que les Leafs sont devenus vraiment bons »
le Tricolore à deux reprises.Le momentum de la rivalité n'a pas ralenti dans les années 1950
« Il y avait plusieurs éléments d'une rivalité même si ce n'en était pas une quand on regardait le calibre des deux équipes
puisque les Canadiens sont devenus la référence (en gagnant la Coupe six fois) alors que les Leafs ont connu une difficile décennie (une conquête)
quand la rivalité entre les deux formations était à son paroxysme.Durant cette décennie
ont gagné la seule Coupe qui n'a pas été remportée par les Canadiens (cinq fois) ou les Maple Leafs
leur dernière conquête.« C'était une rivalité linguistique et culturelle
des universités - McGill et l'Université de Toronto »
une rivalité avec tout ce qu'il y avait de plus important au Canada.« Pour qu'une rivalité sportive soit vraiment intense
les deux équipes doivent être au même niveau
Montréal et Toronto l'étaient presque dans les années 1940
mais ce n'était pas le cas dans les années 1950
les années 1960 ont été une décennie de grande qualité
Alors qu'il grandissait dans les rues de Toronto dans les années 1950
Dryden pouvait à peine comprendre l'animosité qui existait entre les deux équipes séparées par plus de 500 kilomètres
mais aussi par une frontière provinciale et un fossé en matière de politiques
Les Maple Leafs et les Canadiens jouaient leurs matchs à domicile les samedis
ceux de Toronto étant diffusés dans son marché ainsi que dans l'Ouest canadien
alors que celles du Tricolore se retrouvaient à la télévision québécoise et dans les provinces maritimes.« Pour nous
la ville de Montréal avait toujours l'avantage et ça nous tapait sur les nerfs
Quand je suis devenu assez vieux pour suivre le hockey
j'ai vu qu'elle avait aussi l'avantage au hockey.« Mais dans les années 1960
Toronto est devenue aussi grosse que Montréal
Des événements comme Expo 67 devenaient une possibilité pour les villes canadiennes
Il pouvait y avoir une compétition à ce niveau
On s'approchait du niveau où ce serait possible d'avoir une équipe des Ligues majeures de baseball
Toronto ne cessait de grandir et devenait un centre du monde des affaires au pays.« Tout se passait à pleine vitesse en ce qui a trait à la concurrence entre les deux villes
Il y avait cette rivalité entre les entraîneurs Toe Blake (Canadiens) et Punch Imlach (Maple Leafs)
La rivalité a complètement changé dans cette décennie
»Dryden estime que la haine entre les deux villes s'est calmée après les années 1960 pour un certain nombre de raisons.« Linguistiquement et culturellement
les Québécois se sont repliés sur eux-mêmes dans les années 1970
Toronto et le reste du Canada avaient moins d'importance dans la vie de tous les jours et ce que la rivalité pouvait représenter.« Les Canadiens ont à nouveau dominé dans les années 1970
alors que les Leafs étaient quand même bons »
s'est souvenu le gagnant de six championnats de la Coupe Stanley
je voulais que la rivalité entre Montréal et Toronto soit aussi intense que quand j'étais enfant
Mais ce n'était pas exactement pareil puisque nous étions vraiment meilleurs que les Leafs
Les Torontois ont par la suite passé les années 1980 dans les bas-fonds de la section Norris
alors que les Canadiens ont gagné la Coupe en 1986 puis en 1993
les Leafs et les Canadiens n'ont jamais été dominants pendant une longue période
Le dernier moment où il y aurait pu avoir des flammèches
quand les Leafs ont presque atteint la Finale
Toronto s'est incliné en sept matchs lors de la Finale de l'Association Clarence Campbell contre les Kings de Los Angeles
Les Canadiens ont finalement battu les Kings en cinq parties par la suite.En plus
avec le réalignement des sections en 1993-94
les Canadiens se sont retrouvés dans l'Est
alors que les Maple Leafs ont atterri dans l'Ouest
six ans après avoir accepté la présidence des Maple Leafs
Dryden est revenu sur la réaction des partisans des deux côtés
certains le considéraient comme un traître
presque tous les amateurs étaient heureux de l'accueillir.« [À Montréal]
puisque l'autre équipe était la grande rivale
c'est que les deux équipes sont les plus similaires de toute la Ligue
Elles ont le même genre d'historique et leurs partisans sont également intenses à travers le pays
»Ce n'est pas pour rien qu'on répète souvent que ce qui unit le plus le Canada
c'est la haine des Montréalais pour Toronto et vice-versa.Mais cette saison
les Maple Leafs et les Canadiens jouent du hockey excitant et ils se verront beaucoup
quand Dryden était jeune.« Et c'est pourquoi nous allons regarder les matchs
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Pete Mahovlich et Jacques Lemaire lors du 6e match de quart de finale face aux Bruins
1971 était une année très spéciale pour plusieurs raisons
Je n’ai joué que six matchs en saison régulière après avoir débuté la saison avec les Voyageurs de Montréal dans la Ligue américaine
j’ai été le gardien numéro un des Canadiens toutes les séries jusqu’à la victoire en finale de la Coupe Stanley à Chicago»
«Et n’oublie pas que je n’étais pas considéré comme une recrue avant la saison suivante
justement parce que j’avais joué trop peu de matchs durant la saison régulière
J’ai donc remporté la Coupe Stanley et le trophée Conn Smythe remis au joueur le plus utile des séries un an avant de recevoir le trophée Calder
remis à la recrue de l’année dans la Ligue nationale!»
explique celui qui allait remporter à nouveau la Coupe Stanley en 1973 après un intermède d’un an où les Bruins de Boston ont remporté le championnat
Ces mêmes Bruins qui avaient repêché Dryden en 1964 avant de l’échanger aux Canadiens 17 jours plus tard
«Il faut que tu replaces les choses dans leur contexte
le repêchage était bien différent d’aujourd’hui
Les équipes avaient plusieurs équipes qu’ils commanditaient au pays et dont les joueurs leur appartenaient
car tous les meilleurs joueurs appartenaient déjà à des équipes de la LNH»
[ Dryden et Lemoyne, la rencontre qui n’a jamais eu lieu ]
Bref, le repêchage permettait surtout aux équipes de la LNH de se séparer les «autres» joueurs. «Ne nous racontons pas d’histoire, nous étions les restants!», illustre Dryden, qui évoluait alors pour les Packers de Humber Valley dans la Metro Toronto Hockey League.
Dryden explique cependant que les Canadiens et les Bruins, pourtant de grands rivaux, avaient planifié un échange avant même le repêchage. «À l’époque, les Canadiens avaient le droit de choisir deux joueurs francophones avant toutes les autres équipes et les Bruins avaient l’œil sur un défenseur franco-ontarien qu’ils avaient vraiment peur de se faire voler par les Canadiens», raconte le gardien de but.
Les équipes n’avaient pas le droit d’échanger des choix au repêchage à l’époque, mais ils avaient le droit d’échanger des joueurs repêchés. Les Bruins et les Canadiens se sont donc entendus avant le repêchage pour conclure une transaction quelques jours plus tard.
Ainsi, Dryden a pris le chemin de Montréal avec l’attaquant Alex Campbell, deuxième choix du repêchage, alors qu’Allen s’en allait à Boston en compagnie de l’attaquant Paul Reid, dernier choix de la troisième ronde. Un seul des quatre joueurs impliqués dans cette transaction a joué dans la Ligue nationale et nul besoin de dire lequel!
Par la suite, des Indians d’Etobicoke au Big Red de Cornell, Dryden a poursuivi sa progression jusqu’à la fameuse saison 1970-1971. «Les Canadiens ont décidé de me rappeler. J’ai joué quelques matchs et ça s’est très bien passé. J’ai ensuite joué en première ronde et ça s’est aussi bien passé. À l’époque, je ne pensais pas trop à ce qui s’en venait. Tu ne peux planifier une saison comme celle-là, tu dois demeurer dans le moment présent», raconte-t-il.
Et le jeune homme de 23 ans qui avait débuté la saison dans la Ligue américaine l’a terminée en finale de la Coupe Stanley. «Non, je ne me pinçais pas pour savoir si c’était vrai. Je me contentais de jouer mon match, car quand tu commences à trop penser à ce qui t’arrive, ça devient vite une distraction», explique Dryden.
Le gardien allait soulever six fois la Coupe Stanley durant ses huit saisons avec les Canadiens. «Bien sûr, la première Coupe Stanley occupe une place spéciale dans mon cœur. Cependant, j’ai envie de te dire que celle que j’ai appréciée le plus, c’est celle de 1976», ajoute-t-il à propos de l’année où le gros trophée est revenu à Montréal après deux saisons chez les Flyers de Philadelphie, à l’époque des «Broad Street Bullies».
«Les Flyers étaient dans notre esprit tout le long de la saison», explique Dryden. Les Canadiens ont eu beau terminer au premier rang du classement général, ils n’ont pu faire mieux qu’une victoire, un match nul et deux défaites contre leurs rivaux durant le calendrier régulier.
Les Glorieux se sont cependant bien repris en grande finale. «Nous les avons battus en quatre matchs consécutifs!», se rappelle fièrement le gardien de but. Des victoires de 4-3 et 2-1 à Montréal avant d’aller terminer ça avec des gains de 3-2 et 5-3 pour soulever la Coupe Stanley sur la patinoire du Spectrum de Philadelphie.
La Coupe Stanley en 1977 (Archives Le Soleil/Archives Le Soleil)
À sa deuxième saison dans la Ligue nationale, Ken Dryden avait un nouveau coéquipier, une recrue qui arrivait tout juste des Remparts de Québec et aux côtés de qui il allait passer le reste de sa carrière. Le gardien de but garde un excellent souvenir de Guy Lafleur, dont le numéro 10 a été retiré par les Canadiens et le numéro 4 par la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
«Guy était un excellent coéquipier et un compteur fantastique», lance d’entrée de jeu Dryden à propos de l’attaquant qui avait marqué 29 buts et ajouté 35 aides à sa première saison avec les Canadiens.
Cependant, pour Dryden, Lafleur était différent des autres attaquants prolifiques qu’il a connus. «Pour presque tous les joueurs que j’ai vus et qui étaient de très bons compteurs, il y avait des matchs où ils n’étaient pas très bons. Cependant, ces joueurs te faisaient oublier rapidement leurs mauvaises séquences avec un match de deux ou trois buts», raconte-t-il.
«Guy n’était pas comme ça cependant. Guy était un facteur dans presque chaque match qu’il disputait. Il était tellement un bon joueur offensif, c’était un artiste qui ne manquait jamais d’inspiration, ce qui est vraiment inhabituel pour un gros marqueur.»
Retrait de son numéro 29 par les Canadiens de Montréal en 2007 (Archives PC, Ryan Remiorz/Archives PC, Ryan Remiorz)
N’allez pas croire que Ken Dryden est heureux de voir les Canadiens de Montréal parmi les cinq pires formations de la LNH. Cependant, pour l’ex-gardien de but, un début de saison difficile peut contribuer à rendre une saison excitante.
«Il y a une saison à jouer et comme pour chaque équipe, Montréal doit trouver une façon pour que ça fonctionne. Bien sûr, personne ne veut de ce genre de départ, mais c’est ça le défi des joueurs et des entraîneurs et c’est pour ça qu’on regarde !», philosophe Dryden à propos du début de saison des Canadiens.
Celui qui a été président des Maple Leafs de Toronto pendant six ans voit son «autre» ancienne équipe remporter beaucoup plus de succès cette saison. Il estime cependant que son intérêt pour le sport est étroitement lié à l’adversité que vivent les équipes et les joueurs.
«Je vais te donner un autre exemple. J’adore le baseball, mais cette année, c’est l’année où j’ai le moins apprécié les séries de fin de saison depuis longtemps. Et pas seulement parce que je n’aime pas les Astros ou parce que j’ai de la difficulté à me convaincre d’aimer les Braves.»
«J’aime les lanceurs et durant la Série mondiale, il y a toujours un lanceur qui s’élève et remporte deux matchs sur quatre. Quand j’étais plus jeune, c’était parfois trois matchs sur quatre. Ces gars ne sont pas parfaits : ils vont donner un but sur balles, un coup sûr, ils vont se retrouver en difficulté parfois. Ils doivent alors trouver une façon de s’en sortir et ça fait partie de leur réussite», illustre-t-il.
«Je comprends pourquoi les équipes utilisent maintenant leur enclos de releveurs comme elles le font. Cependant, les lanceurs ne lancent que deux ou trois manches et ensuite, on passe au suivant dès qu’ils sont dans le trouble. C’est moins intéressant, c’est moins dramatique», illustre-t-il avant de revenir aux Canadiens.
le repêchage permettait surtout aux équipes de la LNH de se séparer les «autres» joueurs
qui évoluait alors pour les Packers de Humber Valley dans la Metro Toronto Hockey League.
Dryden explique cependant que les Canadiens et les Bruins
avaient planifié un échange avant même le repêchage
les Canadiens avaient le droit de choisir deux joueurs francophones avant toutes les autres équipes et les Bruins avaient l’œil sur un défenseur franco-ontarien qu’ils avaient vraiment peur de se faire voler par les Canadiens»
qui venait de disputer quelques matchs avec les Flyers de Niagara Falls
Les Canadiens l’ont repêché avec le dernier choix de la deuxième ronde alors que les Bruins choisissaient Dryden deux rangs plus loin
avec le second choix de la troisième ronde
les jeux étaient alors déjà faits et les deux joueurs
ainsi que deux autres joueurs sélectionnés au repêchage
Les équipes n’avaient pas le droit d’échanger des choix au repêchage à l’époque
mais ils avaient le droit d’échanger des joueurs repêchés
Les Bruins et les Canadiens se sont donc entendus avant le repêchage pour conclure une transaction quelques jours plus tard
Dryden a pris le chemin de Montréal avec l’attaquant Alex Campbell
alors qu’Allen s’en allait à Boston en compagnie de l’attaquant Paul Reid
Un seul des quatre joueurs impliqués dans cette transaction a joué dans la Ligue nationale et nul besoin de dire lequel
des Indians d’Etobicoke au Big Red de Cornell
Dryden a poursuivi sa progression jusqu’à la fameuse saison 1970-1971
J’ai joué quelques matchs et ça s’est très bien passé
J’ai ensuite joué en première ronde et ça s’est aussi bien passé
je ne pensais pas trop à ce qui s’en venait
Tu ne peux planifier une saison comme celle-là
Et le jeune homme de 23 ans qui avait débuté la saison dans la Ligue américaine l’a terminée en finale de la Coupe Stanley
je ne me pinçais pas pour savoir si c’était vrai
car quand tu commences à trop penser à ce qui t’arrive
Le gardien allait soulever six fois la Coupe Stanley durant ses huit saisons avec les Canadiens
la première Coupe Stanley occupe une place spéciale dans mon cœur
j’ai envie de te dire que celle que j’ai appréciée le plus
ajoute-t-il à propos de l’année où le gros trophée est revenu à Montréal après deux saisons chez les Flyers de Philadelphie
«Les Flyers étaient dans notre esprit tout le long de la saison»
Les Canadiens ont eu beau terminer au premier rang du classement général
un match nul et deux défaites contre leurs rivaux durant le calendrier régulier
Les Glorieux se sont cependant bien repris en grande finale
«Nous les avons battus en quatre matchs consécutifs!»
Des victoires de 4-3 et 2-1 à Montréal avant d’aller terminer ça avec des gains de 3-2 et 5-3 pour soulever la Coupe Stanley sur la patinoire du Spectrum de Philadelphie
À sa deuxième saison dans la Ligue nationale
une recrue qui arrivait tout juste des Remparts de Québec et aux côtés de qui il allait passer le reste de sa carrière
Le gardien de but garde un excellent souvenir de Guy Lafleur
dont le numéro 10 a été retiré par les Canadiens et le numéro 4 par la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ)
«Guy était un excellent coéquipier et un compteur fantastique»
lance d’entrée de jeu Dryden à propos de l’attaquant qui avait marqué 29 buts et ajouté 35 aides à sa première saison avec les Canadiens.
Lafleur était différent des autres attaquants prolifiques qu’il a connus
«Pour presque tous les joueurs que j’ai vus et qui étaient de très bons compteurs
il y avait des matchs où ils n’étaient pas très bons
ces joueurs te faisaient oublier rapidement leurs mauvaises séquences avec un match de deux ou trois buts»
Guy était un facteur dans presque chaque match qu’il disputait
c’était un artiste qui ne manquait jamais d’inspiration
ce qui est vraiment inhabituel pour un gros marqueur.»
N’allez pas croire que Ken Dryden est heureux de voir les Canadiens de Montréal parmi les cinq pires formations de la LNH
un début de saison difficile peut contribuer à rendre une saison excitante.
«Il y a une saison à jouer et comme pour chaque équipe
Montréal doit trouver une façon pour que ça fonctionne
mais c’est ça le défi des joueurs et des entraîneurs et c’est pour ça qu’on regarde !»
philosophe Dryden à propos du début de saison des Canadiens
Celui qui a été président des Maple Leafs de Toronto pendant six ans voit son «autre» ancienne équipe remporter beaucoup plus de succès cette saison
Il estime cependant que son intérêt pour le sport est étroitement lié à l’adversité que vivent les équipes et les joueurs
c’est l’année où j’ai le moins apprécié les séries de fin de saison depuis longtemps
Et pas seulement parce que je n’aime pas les Astros ou parce que j’ai de la difficulté à me convaincre d’aimer les Braves.»
«J’aime les lanceurs et durant la Série mondiale
il y a toujours un lanceur qui s’élève et remporte deux matchs sur quatre
Ces gars ne sont pas parfaits : ils vont donner un but sur balles
ils vont se retrouver en difficulté parfois
Ils doivent alors trouver une façon de s’en sortir et ça fait partie de leur réussite»
«Je comprends pourquoi les équipes utilisent maintenant leur enclos de releveurs comme elles le font
les lanceurs ne lancent que deux ou trois manches et ensuite
on passe au suivant dès qu’ils sont dans le trouble
illustre-t-il avant de revenir aux Canadiens
«Les Canadiens se sont peinturés dans un coin
ils doivent trouver la réponse à cette situation !»
indique celui qui n’a toutefois pas l’intention de revenir à ses anciennes amours d’administrateur dans le monde du hockey professionnel
«J’ai aimé mes années comme administrateur d’une équipe
indique-t-il en soulignant qu’il travaille pour le moment sur deux bouquins
«Je ne dévoilerai pas les sujets avant qu’ils soient terminés
conclut celui à qui l’on doit les best-sellers The Game
Scotty : A Hockey Life Like No Other et Game Change : The Life and Death of Steve Montador
Poursuivie par la famille du regretté Steve Montador
la Ligue nationale de hockey (LNH) a demandé à l’auteur de sa biographie
de lui remettre des notes d’entrevues et des enregistrements
L’ancien gardien du Canadien de Montréal et ex-président des Maple Leafs de Toronto a publié le bouquin «The Life and Death of Steve Montador and the Future of Hockey» en 2017
Selon ce qu’a rapporté le réseau TSN
la ligue a déposé un document à une cour fédérale de Minneapolis
afin d’ordonner la remise du matériel détenu par Dryden
Décédé à l’âge de 35 ans le 15 février 2015
Montador souffrait d’encéphalopathie traumatique chronique au moment de sa mort
selon les résultats d’analyses menées par des chercheurs canadiens spécialisés faisant des liens entre les commotions cérébrales et la pratique du sport
Après la confirmation de ces conclusions
trois mois suivant le départ de l’ancien défenseur
sa famille a intenté une poursuite en décembre de la même année.
Les procédures ont toutefois été interrompues
le temps que la LNH se défende contre un recours collectif
Celles-ci ont pu reprendre à la suite d’un règlement dans ce dossier qui empêche près de 300 ex-hockeyeurs de poursuivre la LNH en échange d’un montant de 22 000 $US par personne
«Le livre de Dryden renferme plusieurs détails pertinents en regard des allégations de la partie demanderesse
Dryden présente beaucoup d’informations sur les blessures physiques comme les commotions et sur les coups que Montador a encaissés
incluant ceux précédant sa carrière dans la LNH.
«Il y a eu aussi les symptômes ayant découlé de cela
ainsi que les batailles impliquant Montador avant son arrivée dans la LNH et à l’extérieur du hockey
l’anxiété et d’autres sources de stress
notamment des relations personnelles difficiles.»
Le circuit Bettman ne prend aucunement la responsabilité du décès du hockeyeur
précisant que l’avocat des Montador ne s’oppose pas à sa demande et que celui de Dryden n’a pas pris position à cet égard
«Il n’y a pas de sources alternatives pouvant être facilement trouvées pour ces documents qui ont un caractère unique
car ils ont été créés par et pour Dryden selon des circonstances ne pouvant être répétées»
a ajouté la LNH dans son texte écrit
La famille du défunt prétend que l’ex-arrière a subi au moins 11 commotions – selon les documents existants – dans la LNH
le neurochirurgien Charles Tator a affirmé lors d’une audience du gouvernement fédéral qu’en examinant les dossiers du joueur
ce sont plutôt 19 blessures du genre qu’il aurait subies
«Tout dommage ou blessure de Montador a été causé
par son manque de précautions et sa faute
Il y avait des conditions déjà en place et l’imprudence des autres n’est pas de la responsabilité de la Ligue nationale de hockey»
avait répliqué la LNH en réponse à la poursuite des Montador
Dryden a interpellé le commissaire Gary Bettman dans les récentes années concernant la prévention et la sensibilisation à faire par la LNH pour mettre fin aux blessures à la tête au hockey
L'ancien gardien de but de la LNH Dave Dryden est décédé à l'âge de 81 ans.
le frère aîné du membre du Temple de la renommée Ken Dryden
a disputé 203 matchs en carrière dans la LNH avec les Rangers de New York
les Sabres de Buffalo et les Oilers d'Edmonton
Dave - alors avec les Sabres de Buffalo - et Ken sont devenus les premiers frères à s'affronter devant le filet dans un match de la LNH
le commissaire de la LNH Gary Bettman a offert ses sympathies à la famille Dryden.
« La Ligue nationale de hockey pleure le décès de l'ancien gardien de but
innovateur en équipement et éducateur Dave Dryden. Respecté et aimé de tous ceux qui ont eu la chance de le connaître
Dryden a contribué à notre jeu bien au-delà de ses 14 saisons en tant que professionnel dans la LNH et la AMH, y compris un match mémorable où lui et son frère Ken sont devenus les premiers frères à s'affronter en tant que gardiens de but
« Nous adressons nos plus sincères condoléances à l'épouse de Dave
à leurs deux enfants et six petits-enfants et à tous ceux dont la vie et la carrière ont été touchées par son travail. En son nom
la LNH fera un don à Sleeping Children Around the World (NDLR : fondation créée par les parents de Dave Dryden)
2021 /CNW Telbec/ - L'œuvre en bronze The Goalie représentant Ken Dryden sera de retour à Saint-Laurent d'ici l'automne 2022
installée à l'avant de l'aréna Raymond-Bourque
C'est grâce à un don de la société Ivanhoé Cambridge
une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec
à la Collection municipale d'art public de la Ville de Montréal que les Laurentiennes et les Laurentiens pourront bientôt admirer de nouveau cette œuvre de l'artiste canadien Robin Bell
Rappelons que The Goalie a été exposée de 1985 à 2011 à la Place Vertu puis déplacée à la Place Montréal Trust
représenté ici au sommet de son art dans cette œuvre plus grande que nature
Voilà pourquoi The Goalie a tant marqué les esprits laurentiens
Je remercie Ivanhoé Cambridge pour son don qui rend possible le retour de la sculpture sur notre territoire après une absence de dix ans
Sa prochaine installation devant l'aréna Raymond-Bourque rénové saura certainement inspirer une toute nouvelle génération de jeunes hockeyeurs laurentiens. »
« Le hockey fait partie de la culture montréalaise
Je suis très heureuse de voir un joueur d'exception comme Ken Dryden honoré à Montréal
Les jeunes qui fréquenteront l'aréna découvriront sur leur passage une œuvre d'art inspirante
ainsi qu'une belle représentation d'un grand héros de notre sport national
jouer à Montréal et dans des équipes aussi remarquables
puis travailler avec Robin Bell sur cette sculpture
où les fans de hockey et les amateurs d'art peuvent se réunir et en profiter
membre du Temple de la renommée du hockey et gardien de buts pour les Canadiens de Montréal de 1971 à 1979
le president-directeur general de Cambridge Leasehold
m'a commandé une sculpture en bronze coulé
J'ai commencé par une séance photo dans laquelle M
Dryden a vêtu son équipement pour la première fois en cinq ans
Il me l'a ensuite prêté afin que je puisse créer le modèle original en argile à mon atelier à Pietrasanta
Le bronze a été coulé par la Fonderia Artistica Mariani de Pietrasanta. J'ai retouché les cires et fait la finition finale sur le bronze avant sa patine. Il s'agissait de ma troisième commande majeure et celle-ci demeure toujours l'une de mes préférées
Je suis très heureux que The Goalie trouve une fantastique nouvelle demeure et je remercie toutes celles et ceux qui ont rendu cela possible
« Ivanhoé Cambridge s'est engagé à promouvoir le patrimoine culturel montréalais dans ses propriétés et à permettre au grand public d'avoir accès à des œuvres et à des installations artistiques variées
Nous sommes heureux de faire don de l'œuvre The Goalie
qui participera à insuffler un vent de fierté et de reconnaissance historique aux résidents de Saint-Laurent qui fréquenteront leur aréna. »
The Goalie, réalisée en 1985 par l'artiste canadien Robin Bell
est une sculpture en bronze mettant en scène le gardien de but Ken Dryden dans sa posture légendaire devant son filet
le menton posé sur ses bras croisés au sommet de son bâton
L'œuvre souligne la notoriété du joueur de hockey
qui a fait partie de l'équipe de hockey des Canadiens de Montréal de 1971 à 1979
Mentionnons que Saint-Laurent assurera le déplacement
l'installation puis la mise en valeur de l'œuvre d'art à l'aréna Raymond-Bourque par un aménagement paysager et un éclairage spécifique
L'œuvre revient ainsi dans l'arrondissement de Saint-Laurent après une absence de 10 ans pendant laquelle la statue était exposée à la Place Montréal Trust
L'acquisition de l'œuvre s'inscrit dans une démarche de développement des quartiers culturels par la Ville de Montréal qui vise
à enrichir la collection municipale d'art public et à rendre celle-ci plus accessible à un plus large public
À propos de l'arrondissement de Saint-Laurent
Saint-Laurent est devenu un des 19 arrondissements de la Ville de Montréal en 2002
l'arrondissement de Saint-Laurent est le plus vaste avec ses 42,8 kilomètres carrés
Devenu « territoire municipal durable » en 2019
Saint-Laurent place le développement durable et la protection de l'environnement en particulier au cœur de toutes ses décisions
Un défi d'autant plus grand que plus de 70 % de son territoire est consacré aux activités industrielles et commerciales avec plus de 4500 entreprises et 110 000 emplois
Il possède d'ailleurs l'un des principaux pôles industriels et technologiques du Québec. Offrant déjà une grande accessibilité aux principaux axes routiers et aux transports collectifs
Saint-Laurent s'apprête à accueillir cinq stations du nouveau Réseau express métropolitain
Saint-Laurent offre un vaste éventail de services dans de nombreux domaines comme la culture
L'arrondissement assure ainsi une belle qualité de vie aux familles et un milieu stimulant aux entreprises
Image :
Des membres du conseil de Saint-Laurent et des représentants d'Ivanhoé Cambridge prennent la pose auprès de The Goalie
une sculpture représentant Ken Dryden par l'artiste Robin Bell à la Place Montréal Trust
le conseiller d'arrondissement pour le district de Côte-de-Liesse
Johanne Marcotte; la directrice Galeries d'Anjou et Centre Eaton de Montréal
le conseiller de la Ville pour le district de Côte-de-Liesse district
Francesco Miele; le vice-président exécutif
Ezio Sicurella et le conseiller de la Ville pour le district de Norman-McLaren
Le membre du Temple de la renommée du hockey et gardien de buts pour les Canadiens de Montréal de 1971 à 1979
SOURCE Ville de Montréal - Arrondissement de Saint-Laurent
https://montreal.ca/saint-laurent
l'arrondissement de Saint-Laurent est le plus vaste avec ses 42,8 kilomètres carrés
Ne pas vendre ou partager mes informations personnelles:
2023 /CNW/ - Le retour à Saint-Laurent de The Goalie
a été officiellement célébré le 28 octobre en présence de Ken Dryden
L'événement a réuni près de 150 personnes autour de la statue installée à l'avant de l'aréna Raymond-Bourque récemment rénovée
conseillère de Ville de l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie et membre du comité exécutif responsable de la culture et du patrimoine
et des membres du conseil de Saint-Laurent étaient également présents
Rappelons que The Goalie a été exposé de 1985 à 2011 à la Place Vertu puis avait été déplacé à la Place Montréal Trust
« Ken Dryden est une légende de son sport
Je le remercie d'être venu célébrer le retour de sa sculpture sur notre territoire après une absence de dix ans
lequel a été rendu possible grâce au don d'Ivanhoé Cambridge
Son installation devant l'aréna Raymond-Bourque rénovée saura certainement inspirer une toute nouvelle génération de jeunes hockeyeurs laurentiens
« Le hockey fait partie de l'identité montréalaise
Je me réjouis qu'un joueur exceptionnel comme Ken Dryden soit honoré dans la ville qui l'a vu remporter six coupes Stanley avec les Canadiens
Son style imposant qui laisse transparaître un grand calme est bien interprété dans cette création en bronze de l'artiste Robin Bell
Les jeunes qui visiteront l'aréna découvriront une œuvre d'art inspirante
responsable de la culture et du patrimoine au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal
je n'aurais jamais imaginé jouer dans la LNH
Je n'aurais certainement jamais imaginé non plus jouer pour les Canadiens de Montréal et gagner des coupes Stanley
Mais ce qui était encore plus inimaginable
à la Collection municipale d'art public de la Ville de Montréal que les Laurentiennes et les Laurentiens peuvent à nouveau admirer cette œuvre mise en valeur par un aménagement paysager et un éclairage spécifique
The Goalie est une sculpture en bronze de plus de deux mètres de haut mettant en scène le gardien de but Ken Dryden dans sa posture légendaire
l'un des plus célèbres gardiens de but que le hockey ait connu
Robin Bell a réalisé cette œuvre en 1985 en effectuant des photos de Ken Dryden et en étudiant en détail l'équipement du joueur de hockey dans son atelier à Pietrasanta
Le modèle d'argile avait ensuite été coulé à la Fonderia Artistica Mariani de Pietrasanta avec laquelle l'artiste collabore pour la majorité de ses projets
les trois clubs laurentiens usagers de l'aréna Raymond-Bourque
ont pu profiter de la présence de Ken Dryden samedi 28 octobre pour obtenir la signature d'autographes de la part du légendaire gardien autour de la statue à son effigie
Cette donation permet un retour de cette sculpture-hommage à Saint-Laurent pour profiter d'une mise en valeur dans un lieu rassembleur voué à la pratique des sports de glace
Il côtoie ainsi les photos d'une autre légende du hockey
à l'entrée de l'aréna portant son nom et dont il avait fêté la réouverture dans un bâtiment entièrement rénové il y a un plus d'un an
Réouverture de l'aréna Raymond-Bourque (communiqué du 7 septembre 2022)
ses 42,8 kilomètres carrés en font l'arrondissement le plus vaste de la Ville de Montréal
Devenu « territoire municipal durable » début 2019
le développement durable et la protection de l'environnement en particulier sont au cœur de toutes ses décisions
Un défi d'autant plus grand que plus de 70 % de son territoire est consacré aux activités industrielles et commerciales avec plus de 4500 entreprises et 108 000 emplois
Il possède d'ailleurs l'un des principaux pôles industriels et technologiques du Québec
Offrant déjà une grande accessibilité aux principaux axes routiers et aux transports collectifs
Saint-Laurent s'apprête à accueillir 5 stations du nouveau Réseau express métropolitain (REM)
L'arrondissement assure ainsi une belle qualité de vie pour les familles et les entreprises
Source : Marc-Olivier Fritsch, chargé de communications, Direction d'arrondissement, Division des communications et des relations avec les citoyens, Arrondissement de Saint-Laurent, [email protected]; Renseignements : Lignes médias : 438 368-3318 ou 514 229-1673
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Pour nos jeunes amis de moins de 50 ans
commençons par décrire les Bruins de 1971
ils étaient champions en titre de la Coupe Stanley
venait de gagner le championnat des pointeurs avec 76 buts et 152 points
Les quatre meilleurs pointeurs de la ligue appartenaient aux Bruins
avait fini l’année avec 37 buts
Le CH était pour ainsi dire battu d’avance
sa ligne de centre composée de Jean Béliveau
C’est la meilleure ligne de centre de l’histoire de l’équipe
Rien de comparable (mais rien!) avec celle d’aujourd’hui
l'équipe était très vulnérable en défense
Le Canadien a donc joué les séries de 1971 en n’utilisant régulièrement que quatre défenseurs : Jean-Claude Tremblay
Les cinquième et sixième défenseurs
n’ont joué que 13 et 5 matchs respectivement
Connor McDavid, cette machine à points : retour sur une saison épique | Vous avez vu?
[Chronique] Le Canadien en sept, dans une série dont on parlera longtemps
Le repos est arrivé à point pour des joueurs du Canadien, mais aussi des Leafs
Ce qui a compensé cette carence, c’est le gardien, un nouveau venu, une insertion de dernière heure, un jeune à qui on a choisi de faire confiance.
Avant d’être avocat, auteur, député et ministre, Ken Dryden a été gardien de but et guérisseur.
Changer l’eau en vin, ce n’était pas sa spécialité. Mais par l’imposition des jambières, il avait le pouvoir de changer les faibles en forts.
C’est ce qu’il a fait au printemps de 1971.
En moyenne, Dryden faisait face à plus de 35 tirs par rencontre, souvent 40. Mais avec seulement six matchs d’expérience avant les séries, il est allé chercher les 12 victoires dont le Canadien avait besoin pour remporter la Coupe.
Dryden a réalisé un exploit qu’on ne verra probablement plus jamais. Il a remporté le trophée Conn-Smythe (1971) remis au meilleur joueur des séries avant de gagner le trophée Calder (1972), saluant la recrue de l’année.
Du côté montréalais, au printemps de 1971, le poids de l’attaque et la légèreté de la défense ne faisaient que se compenser. C’est le petit nouveau qui a fait pencher la balance.
Le Tricolore a une défense bien mieux équilibrée aujourd’hui qu’en 1971, mais une attaque bien moins redoutable.
Devant le filet, pas de surprise. À moins de blessure, on va encore vivre ou mourir avec Carey Price.
Alors, y a-t-il dans l’entourage de l’équipe – comme en 1971 – un jeune joueur, un nouveau venu, une insertion de dernière heure, à qui on pourrait faire confiance?
Je ne sais pas, moi, un attaquant qui aurait marqué 4 buts en 10 matchs et dont on sent qu’il peut faire la différence à chacune de ses présences?
Ah oui, tiens. Mais ce serait un choix audacieux de faire confiance à Cole Caufield.
C’est plus prudent de s’en remettre aux vétérans, aux hommes de métier, à ceux dont on dit qu’ils savent gagner.
En 1971, le Canadien avait osé. Il avait préféré Dryden à Rogatien Vachon, aujourd’hui membre du Temple de la renommée et déjà gagnant de deux Coupes avec l’équipe en 1968 et 1969.
L’équipe d’aujourd’hui aura-t-elle ce front?
Et il lui faudra combien de défaites d’après vous pour s’autoriser à nous le montrer?
Guy D'Aoust anime et présente les bulletins sportifs à Sports express. Il s'est joint à Radio-Canada en 1993 après quatre années en télé sportive et six années en presse écrite comme journaliste et chef de pupitre. Il a couvert les activités du Canadien, des Expos et des Alouettes. Il a été de toutes les présentations olympiques de Radio-Canada depuis 1996. Il agit comme chef d'antenne depuis 2004.
En 1971, le Canadien n’avait aucune chance non plus.
Ouvrir en mode plein écranCole Caufield a inscrit son 3e but en 4 matchs à sa 7e rencontre avec le Canadien de Montréal.
Guy D'AoustPublié le 17 mai 2021 à 19 h 03 HAEPrenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
le Canadien de Montréal amorçait les séries éliminatoires dans le rôle d’hyper négligé face aux tout puissants Bruins de Boston
Dans une situation qui ressemble un peu à celle que l’équipe vit aujourd’hui contre les Maple Leafs de Toronto
qu’est-ce qui avait fait pencher la balance à l’époque
ils étaient champions en titre de la Coupe Stanley
Le CH était pour ainsi dire battu d’avance
sa ligne de centre composée de Jean Béliveau
C’est la meilleure ligne de centre de l’histoire de l’équipe
Rien de comparable (mais rien!) avec celle d’aujourd’hui
Le Canadien a donc joué les séries de 1971 en n’utilisant régulièrement que quatre défenseurs : Jean-Claude Tremblay
n’ont joué que 13 et 5 matchs respectivement
Ce qui a compensé cette carence, c’est le gardien, un nouveau venu, une insertion de dernière heure, un jeune à qui on a choisi de faire confiance.
Avant d’être avocat, auteur, député et ministre, Ken Dryden a été gardien de but et guérisseur.
Changer l’eau en vin, ce n’était pas sa spécialité. Mais par l’imposition des jambières, il avait le pouvoir de changer les faibles en forts.
C’est ce qu’il a fait au printemps de 1971.
En moyenne, Dryden faisait face à plus de 35 tirs par rencontre, souvent 40. Mais avec seulement six matchs d’expérience avant les séries, il est allé chercher les 12 victoires dont le Canadien avait besoin pour remporter la Coupe.
Dryden a réalisé un exploit qu’on ne verra probablement plus jamais. Il a remporté le trophée Conn-Smythe (1971) remis au meilleur joueur des séries avant de gagner le trophée Calder (1972), saluant la recrue de l’année.
Du côté montréalais, au printemps de 1971, le poids de l’attaque et la légèreté de la défense ne faisaient que se compenser. C’est le petit nouveau qui a fait pencher la balance.
Ouvrir en mode plein écranDarryl Sittler menace le filet du Canadien devant Ken Dryden (no 29), Serge Savard (no 18) et Guy Lapointe (no 5) dans les années 1970.
Le Tricolore a une défense bien mieux équilibrée aujourd’hui qu’en 1971, mais une attaque bien moins redoutable.
Devant le filet, pas de surprise. À moins de blessure, on va encore vivre ou mourir avec Carey Price.
Alors, y a-t-il dans l’entourage de l’équipe – comme en 1971 – un jeune joueur, un nouveau venu, une insertion de dernière heure, à qui on pourrait faire confiance?
Je ne sais pas, moi, un attaquant qui aurait marqué 4 buts en 10 matchs et dont on sent qu’il peut faire la différence à chacune de ses présences?
Ah oui, tiens. Mais ce serait un choix audacieux de faire confiance à Cole Caufield.
C’est plus prudent de s’en remettre aux vétérans, aux hommes de métier, à ceux dont on dit qu’ils savent gagner.
En 1971, le Canadien avait osé. Il avait préféré Dryden à Rogatien Vachon, aujourd’hui membre du Temple de la renommée et déjà gagnant de deux Coupes avec l’équipe en 1968 et 1969.
L’équipe d’aujourd’hui aura-t-elle ce front?
Et il lui faudra combien de défaites d’après vous pour s’autoriser à nous le montrer?
Connor McDavid, cette machine à points : retour sur une saison épique | Vous avez vu?
[Chronique] Le Canadien en sept, dans une série dont on parlera longtemps
Le repos est arrivé à point pour des joueurs du Canadien, mais aussi des Leafs
un jeune à qui on a choisi de faire confiance
Ken Dryden a été gardien de but et guérisseur
ce n’était pas sa spécialité
Mais par l’imposition des jambières
il avait le pouvoir de changer les faibles en forts
C’est ce qu’il a fait au printemps de 1971
Dryden faisait face à plus de 35 tirs par rencontre
Mais avec seulement six matchs d’expérience avant les séries
il est allé chercher les 12 victoires dont le Canadien avait besoin pour remporter la Coupe
Dryden a réalisé un exploit qu’on ne verra probablement plus jamais
Il a remporté le trophée Conn-Smythe (1971) remis au meilleur joueur des séries avant de gagner le trophée Calder (1972)
le poids de l’attaque et la légèreté de la défense ne faisaient que se compenser
C’est le petit nouveau qui a fait pencher la balance
Le Tricolore a une défense bien mieux équilibrée aujourd’hui qu’en 1971
on va encore vivre ou mourir avec Carey Price
y a-t-il dans l’entourage de l’équipe – comme en 1971 – un jeune joueur
un attaquant qui aurait marqué 4 buts en 10 matchs et dont on sent qu’il peut faire la différence à chacune de ses présences
Mais ce serait un choix audacieux de faire confiance à Cole Caufield
C’est plus prudent de s’en remettre aux vétérans
à ceux dont on dit qu’ils savent gagner
Il avait préféré Dryden à Rogatien Vachon
aujourd’hui membre du Temple de la renommée et déjà gagnant de deux Coupes avec l’équipe en 1968 et 1969
Et il lui faudra combien de défaites d’après vous pour s’autoriser à nous le montrer
Guy D'Aoust anime et présente les bulletins sportifs à Sports express
Il s'est joint à Radio-Canada en 1993 après quatre années en télé sportive et six années en presse écrite comme journaliste et chef de pupitre
Il a couvert les activités du Canadien
Il a été de toutes les présentations olympiques de Radio-Canada depuis 1996
le Canadien n’avait aucune chance non plus
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Dryden fait partie des communautés du Nord-Ouest de l'Ontario qui ont vu un nombre croissant de surdoses et de visites aux urgences liées à la santé mentale et aux dépendances au cours des dernières années
selon les données fournies par l'hôpital régional
il y a peu de services pour cette population plus vulnérable qui sont offerts dans la région de Dryden
est maintenant travailleuse de soutien communautaire qui distribue du matériel de réduction des méfaits et qui est vouée à l’éducation des personnes qui consomment des drogues ou qui sont sans abri
nous avons besoin d'un endroit où les gens peuvent aller
Nous n'avons pas de centre de désintoxication
Nous devrions avoir ces deux ressources déjà en place et envisager un site d'injection sûr à ce stade
Si nous ne mettons pas les ressources en place rapidement
nous allons voir de plus en plus de surdoses
Nous allons voir beaucoup plus de morts et beaucoup plus de désespoir
affirme-t-elle au sujet de sa ville natale
qui compte environ 7400 habitants et qui se trouve à 350 kilomètres à l'ouest de Thunder Bay
Parmi les services qui pourraient être ajoutés dans la région
on compte notamment la création d’un site de consommation supervisée
le Bureau de santé du Nord-Ouest a mené une étude de faisabilité concernant la création de sites de consommation supervisée dans quatre communautés de la région
Plusieurs municipalités du Nord de l’Ontario
dont Sudbury et Timmins disposent d’un tel site
gestionnaire et infirmière en chef au Bureau de santé du Nord-Ouest
a confirmé par courriel que toutes les données de l'étude de faisabilité avaient été recueillies et qu'un rapport final devrait être prêt d'ici la fin octobre
le Centre régional de santé de Dryden offre une clinique d'accès rapide aux traitements de la toxicomanie
lorsque les toxicomanes demandent de l'aide
il n’y a qu’une courte période pour leur fournir les ressources dont ils ont besoin
directeur de la santé mentale et des toxicomanies pour le centre de santé
les gens ne peuvent pas obtenir le service au moment idéal et ils se retrouvent bloqués sur plusieurs listes d'attentes
J'ai vu cette histoire se dérouler de nombreuses fois
cela peut être très décourageant pour une personne
À la clinique d’accès rapide
on s'efforce de fixer un rendez-vous aux personnes le plus rapidement possible
afin d'évaluer leurs besoins et de leur apporter le soutien ou l'orientation appropriés
Un élément clé de la clinique est que les personnes admissibles se voient proposer une thérapie de remplacement des opioïdes
dans le cadre de laquelle on leur prescrit du suboxone
un médicament qui réduit l'envie physiologique de consommer des drogues et traite les symptômes de sevrage
Si la clinique peut parfois ouvrir ponctuellement tout au long de la semaine
celle-ci est normalement ouverte le lundi après-midi seulement
La clinique espère pouvoir élargir ses heures d’ouverture dans les mois à venir
l'odeur de la nourriture monte les escaliers et sort par la porte d'entrée de l’église First United de Dryden
une initiative hebdomadaire lancée en mars
pour toute personne ayant besoin d'un repas chaud
Nous recevons beaucoup de personnes différentes
Nous pensons que toutes les personnes qui viennent ici ont besoin de quelque chose
organisatrice principale de Table communautaire
Mme Burry explique que l'idée de son initiative est née au moment de la pandémie
qui a démontré la nécessité de s'attaquer à l'insécurité alimentaire dans la région
Il s'agit du seul endroit à Dryden où les gens peuvent obtenir un repas chaud le soir
C'est pourquoi nous avons opté pour un programme du soir
C'est un endroit où nous n'avons pas ces services
Shauna Pinkerton affirme que ces trois nouvelles initiatives sont importantes
si l'on veut endiguer la hausse des surdoses et s'attaquer au problème du sans-abrisme
Lorsqu'elle distribue du matériel de réduction des méfaits
Mme Pinkerton dit qu'elle entend toujours la même chose
j’ai besoin d'un endroit où vivre
et ils ont donc l'impression d'être laissés pour compte
Avec les informations de Logan Turner de CBC
Ouvrir en mode plein écranDryden veut mettre en place plus de services pour sa population plus vulnérable
Prenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
aux prises comme plusieurs autres villes du Nord de l’Ontario avec une crise des surdoses et de l’itinérance
tente de renforcer son filet social pour pouvoir offrir davantage de services à ses citoyens les plus vulnérables
Dryden fait partie des communautés du Nord-Ouest de l'Ontario qui ont vu un nombre croissant de surdoses et de visites aux urgences liées à la santé mentale et aux dépendances au cours des dernières années
selon les données fournies par l'hôpital régional
il y a peu de services pour cette population plus vulnérable qui sont offerts dans la région de Dryden
est maintenant travailleuse de soutien communautaire qui distribue du matériel de réduction des méfaits et qui est vouée à l’éducation des personnes qui consomment des drogues ou qui sont sans abri
Ouvrir en mode plein écranShauna Pinkerton
est maintenant travailleuse de soutien communautaire qui distribue du matériel de réduction des méfaits (archives)
Photo : Radio-Canada / Logan Turner/CBC News
nous avons besoin d'un endroit où les gens peuvent aller
Nous n'avons pas de centre de désintoxication
Nous devrions avoir ces deux ressources déjà en place et envisager un site d'injection sûr à ce stade
Nous allons voir beaucoup plus de morts et beaucoup plus de désespoir
qui compte environ 7400 habitants et qui se trouve à 350 kilomètres à l'ouest de Thunder Bay
Parmi les services qui pourraient être ajoutés dans la région
on compte notamment la création d’un site de consommation supervisée
le Bureau de santé du Nord-Ouest a mené une étude de faisabilité concernant la création de sites de consommation supervisée dans quatre communautés de la région
Plusieurs municipalités du Nord de l’Ontario
dont Sudbury et Timmins disposent d’un tel site
gestionnaire et infirmière en chef au Bureau de santé du Nord-Ouest
a confirmé par courriel que toutes les données de l'étude de faisabilité avaient été recueillies et qu'un rapport final devrait être prêt d'ici la fin octobre
le Centre régional de santé de Dryden offre une clinique d'accès rapide aux traitements de la toxicomanie
il n’y a qu’une courte période pour leur fournir les ressources dont ils ont besoin
directeur de la santé mentale et des toxicomanies pour le centre de santé
les gens ne peuvent pas obtenir le service au moment idéal et ils se retrouvent bloqués sur plusieurs listes d'attentes
J'ai vu cette histoire se dérouler de nombreuses fois
cela peut être très décourageant pour une personne
afin d'évaluer leurs besoins et de leur apporter le soutien ou l'orientation appropriés
Un élément clé de la clinique est que les personnes admissibles se voient proposer une thérapie de remplacement des opioïdes
un médicament qui réduit l'envie physiologique de consommer des drogues et traite les symptômes de sevrage
celle-ci est normalement ouverte le lundi après-midi seulement
La clinique espère pouvoir élargir ses heures d’ouverture dans les mois à venir
l'odeur de la nourriture monte les escaliers et sort par la porte d'entrée de l’église First United de Dryden
une initiative hebdomadaire lancée en mars
Nous recevons beaucoup de personnes différentes
Mme Burry explique que l'idée de son initiative est née au moment de la pandémie
qui a démontré la nécessité de s'attaquer à l'insécurité alimentaire dans la région
Il s'agit du seul endroit à Dryden où les gens peuvent obtenir un repas chaud le soir
C'est pourquoi nous avons opté pour un programme du soir
C'est un endroit où nous n'avons pas ces services
si l'on veut endiguer la hausse des surdoses et s'attaquer au problème du sans-abrisme
Lorsqu'elle distribue du matériel de réduction des méfaits
Mme Pinkerton dit qu'elle entend toujours la même chose
et ils ont donc l'impression d'être laissés pour compte
Chargement en coursInfolettre ICI OntarioUne fois par jour
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Dryden fait partie des communautés du Nord-Ouest de l'Ontario qui ont vu un nombre croissant de surdoses et de visites aux urgences liées à la santé mentale et aux dépendances au cours des dernières années
Tammy Shewchuk-Dryden aurait bien aimé que ses deux fils suivent ses traces et jouent à la position d’attaquant
L’appel de la tradition familiale était trop fort pour les petits-fils de Ken Dryden
c’était les grosses jambières ou rien
représente cette semaine les petits Rangers du Connecticut dans la classe AA-Élites au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec
il a blanchi les Sélects de l’est de la Suisse au compte de 3-0.
«J’ai grandi dans un monde de gardiens de but et c’est pourquoi j’ai voulu en devenir un
Mon grand-père me donne beaucoup de conseils
surtout de toujours rester concentré»
a-t-il mentionné après son jeu blanc
tenant à créditer ses coéquipiers pour «un bel effort collectif»
la position de gardien n’était pas le premier choix
«C’est beaucoup de stress pour une mère
lance en riant celle qui fait partie du personnel d’entraîneurs des petits Rangers
J’aurais préféré que mes fils jouent à une autre position parce que j’aurais pu les aider
Je passe plusieurs heures par semaine sur une patinoire et les seuls jeunes que je ne suis pas en mesure d’aider
leur grand-père est leur idole et leur modèle
Ils savent ce que représente le nom qu’ils ont dans le dos et ils en sont fiers.»
c’est que le jeune Hunter Dryden provient d’une famille de hockey
son grand-père est une légende de la LNH
sa mère n’a assurément pas à rougir de la carrière qu’elle a connue.
Après avoir remporté les championnats mondiaux de 2000 et 2001 avec le Canada
elle a aidé le pays à mettre la main sur la médaille d’or lors des Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002.
Mais elle a aussi marqué l’histoire du Tournoi international de hockey pee-wee
en devenant la première joueuse féminine à participer à l’événement
la gardienne Manon Rhéaume avait été la première femme
à se tailler une place au tournoi.
Shewchuk se souvient comme si c’était lundi de son passage à Québec.
«Le fait que j’étais la première joueuse était une grosse histoire à l’époque»
se souvient celle qui portait les couleurs des Lions du Lac St-Louis
Son expérience avait toutefois été un peu différente de celle de ses coéquipiers de l’époque
elle avait reçu l’appel de l’équipe du Québec pour participer aux Jeux du Canada avec et contre des joueuses majoritairement âgées de 17 ans
Le tournoi était alors présenté à l’Île-du-Prince-Édouard.
«Tout de suite après nos matchs
j’avais pris la direction des Jeux du Canada
donc je n’avais pas eu l’occasion de vivre l’expérience des familles d’accueil
Ce sont tout de même de beaux souvenirs pour moi
Je le vis maintenant avec mon fils et c’est toute une expérience pour des jeunes de cet âge»
estime celle qui s’est mariée au fils de Ken Dryden
Les Rangers du Connecticut disputeront leur deuxième match du tournoi mercredi
Ken Dryden vient de secouer le monde du hockey en publiant un livre-choc: Game Change
Cet ouvrage raconte le parcours de l'ancien défenseur de la LNH
avec un cerveau gravement endommagé par de multiples commotions cérébrales
jadis président des Maple Leafs de Toronto et ministre du Développement social au fédéral en 2004 et en 2005
s'attaque aussi dans son oeuvre aux coups à la tête et propose des solutions pour enrayer ce fléau
notamment la tolérance zéro par rapport aux coups à la tête et l'interdiction de frapper un adversaire lorsque celui-ci n'a plus la rondelle
Dryden était en tournée de promotion hier à Montréal
La Presse l'a rencontré en privé dans un hôtel du centre-ville
Q: Pourquoi un livre sur Steve Montador et non pas sur Derek Boogaard
trois durs à cuire du hockey morts eux aussi prématurément il y a quelques années
R: Les blessures à la tête subies par Steve Montador ne sont pas survenues lors des bagarres
Et il fallait que ça soit l'histoire d'un joueur «normal»
Écrire un livre sur Bob Probert ou Derek Boogaard aurait permis trop facilement aux dirigeants de la Ligue d'affirmer que ces cas ne représentent pas la «majorité»
Je voulais un cas absolument «représentatif»
Je ne voulais pas non plus écrire un livre sur Eric Lindros et sa fin de carrière ou sur Paul Kariya
victimes eux aussi de commotions cérébrales (mais toujours vivants)
parce qu'ils ont été des vedettes et on n'aurait pas porté notre attention sur la nature du problème
Je voulais aussi que le lecteur voie en Steve Montador son fils son petit-fils
Il relate en détail l'opération de dissection du cerveau de Steve Montador par le neuropathologiste Lili-Naz Hazrati
Et n'avez-vous pas craint de heurter la famille de Steve Montador
qui a collaboré activement à votre ouvrage
R: Je savais dès le départ que ça serait mon premier chapitre
Je me suis toujours rappelé cette interview avec le cinéaste Alfred Hitchcock
Il faisait la distinction entre le mystère et le suspense
tu déposes une bombe sous la chaise dans la première scène
L'audience ne peut oublier qu'il y a une bombe pendant les deux heures du film
Je voulais mettre la bombe sous la chaise dès le départ
Q: Outre l'idée de provoquer un suspense pour le lecteur
y avait-il aussi une volonté de frapper l'imaginaire afin de faire bouger les choses
je relate les heures de gloire de Steve Montador à Calgary cette année-là
pour que le lecteur apprenne vite à connaître le type d'être humain qu'il était
et je l'ai établi très tôt aussi dans le livre
Q: Vous avez envoyé le livre à Gary Bettman
nous n'aviez toujours pas reçu de réponse de sa part
en sachant que l'ouvrage serait publié le 17 octobre
Gary Bettman est le principal décideur dans le monde du hockey
Alors dans l'espoir de le voir prendre des décisions
tu dois lui présenter le cas le plus complet possible
Je voulais éveiller les consciences et provoquer des changements
Q: Compte tenu de la diminution draconienne du nombre de bagarres dans la LNH
votre cheval de bataille il y a quelques années
la culture de la violence est-elle en train de changer pour le mieux
c'est que ça ne s'est pas fait consciemment pour réduire le nombre de bagarres
du moins d'après ce que des entraîneurs m'ont raconté; le jeu est devenu tellement rapide
que les entraîneurs ne peuvent plus aussi facilement opposer les trios qu'ils veulent à ceux de l'adversaire
tu risques de te retrouver avec un quatrième trio contre le premier de l'autre équipe
Si ce quatrième trio est composé de hockeyeurs qui ne peuvent pas suivre
Un club ne peut plus se permettre le luxe de garder un dur à cuire au sein du quatrième trio
Ce phénomène est un vecteur de changement encore plus important à mes yeux que la mort de Derek Boogaard
La situation s'améliore-t-elle au fil des ans
et des collisions de plus en plus violentes
Et la partie du corps la moins protégée demeure la tête
qui a jadis été considéré comme l'instrument le plus dangereux sur la glace - ce qui n'est plus le cas
il faut désormais cibler le corps du joueur comme l'instrument le plus dangereux
Et l'épaule n'est pas moins dangereuse que le coude
Q: Vous prônez la tolérance zéro à l'égard des coups à la tête
Comment concevez-vous le nouveau règlement pour interdire les coups à la tête
Il faut sévir envers n'importe quel coup à la tête comme dans les situations de bâton élevé ou de coude à la tête
Pourquoi le coude serait-il plus dangereux pour le cerveau que l'épaule
mais le choc ne sera pas aussi brutal qu'un coup porté par le corps
une double mineure ou une majeure selon la gravité du coup
ne dit-on pas que le joueur est responsable de son bâton lors d'une pénalité pour bâton élevé
Pourquoi n'en serait-il pas de même pour un coup à la tête
Pourquoi le joueur ne serait-il pas responsable de son corps également en situation de coup à la tête
Et je crois que Sidney Crosby l'a évoqué récemment
Voilà qui est au coeur de toute l'histoire
Et je peux vous affirmer que ça ne changerait pas grand-chose à la nature du jeu
J'ai regardé le premier match de la saison des Maple Leafs à Winnipeg
Les joueurs contrôlaient la rondelle de façon extraordinaire
J'ai aussi regardé le match de samedi dernier
À combien de moments dans le match ai-je assisté à des situations qui auraient généré des coups à la tête
En quoi est-ce qu'une tolérance zéro dénaturerait le jeu
vous souhaitez l'interdiction des mises en échec sur le tard
Plusieurs joueurs répondent qu'il y aurait trop de zones grises
Est-ce que ça serait difficile à appliquer
surtout dans le cas d'un joueur déjà en plein élan pour appliquer sa mise en échec
Il ne s'agit pas ici de savoir si c'est pratique ou pas pour les joueurs
mais le joueur qui se fait frapper est vulnérable
tout comme lorsque vous recevez la rondelle
de frapper un joueur qui n'a pas la rondelle
Pourquoi le joueur qui a réussi son jeu doit-il être placé dans une situation où il risque de subir une blessure
Vous êtes en retard si le joueur adverse n'a plus la rondelle
D'autant plus qu'il n'y a plus de joueur adverse pour vous ralentir avec de l'accrochage comme à l'époque
c'est la vie de l'homme dont je viens d'écrire l'histoire
Ça prend un décideur pour opérer des changements
Les auteurs de livres ne sont pas les décideurs
Quelqu'un d'autre doit provoquer les changements
Tout ce que vous pouvez faire est de préparer le terrain..
> Réagissez sur le blogue de Mathias Brunet
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L’objectif est de permettre aux participants de bâtir un réseau social francophone tout en créant des occasions de se rassembler et de se divertir en français
qui est toujours à la recherche de son nom officiel
a lancé une programmation le 3 septembre dernier
Des activités de famille en plein air ainsi que des activités virtuelles mensuelles sont prévues
les participants peuvent également remporter des prix
fondateur bénévole et président du club francophone de Dryden et des environs
est arrivé dans le Nord-Ouest en septembre dernier
Ce n’était pas facile au début
La communauté francophone m’a aidé à me sentir chez moi
M. Mpemba assure que la distance entre les villes ne posera pas de problème au bon fonctionnement du club
La pandémie nous a enseigné beaucoup de choses
On a appris à planifier des activités en ligne et rester en contact avec la communauté virtuellement
On veut surtout partager notre amour pour la francophonie auprès des jeunes
l’Association des francophones du Nord-Ouest de l’Ontario (AFNOO) compte fournir une assistance logistique et administrative au projet
Nous nous sommes rencontrés quelques fois cet été pour voir comment on pourrait organiser une association pour réunir les francophones dispersés dans notre région
agent des communications à l’AFNOO
Même si nous sommes de petites communautés
nous sommes des francophones dans une majorité anglophone
on doit donc se réunir pour parler français
l’arrivée des nouveaux arrivants permet de donner un nouveau souffle aux communautés francophones de la région
Les nouveaux francophones essaient d'apporter une vitalité à une francophonie qui est parfois endormie
Sioux Lookout et Kenora peuvent rejoindre le groupe Facebook Club francophone de Dryden et environs afin de rester à l'affût des activités et des annonces publiées par le groupe
Ouvrir en mode plein écranCette photo de Dryden a été prise par le fondateur du club francophone de la région
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Malgré les centaines de kilomètres qui les séparent
Sioux Lookout et Kenora ont créé un club francophone
L’objectif est de permettre aux participants de bâtir un réseau social francophone tout en créant des occasions de se rassembler et de se divertir en français
qui est toujours à la recherche de son nom officiel
a lancé une programmation le 3 septembre dernier
Des activités de famille en plein air ainsi que des activités virtuelles mensuelles sont prévues
les participants peuvent également remporter des prix
fondateur bénévole et président du club francophone de Dryden et des environs
est arrivé dans le Nord-Ouest en septembre dernier
Ouvrir en mode plein écranDaniel Mpemba est fondateur bénévole et président du club francophone de Dryden et des environs
La communauté francophone m’a aidé à me sentir chez moi
Mpemba assure que la distance entre les villes ne posera pas de problème au bon fonctionnement du club
La pandémie nous a enseigné beaucoup de choses
On a appris à planifier des activités en ligne et rester en contact avec la communauté virtuellement
On veut surtout partager notre amour pour la francophonie auprès des jeunes
l’Association des francophones du Nord-Ouest de l’Ontario (AFNOO) compte fournir une assistance logistique et administrative au projet
Nous nous sommes rencontrés quelques fois cet été pour voir comment on pourrait organiser une association pour réunir les francophones dispersés dans notre région
Même si nous sommes de petites communautés
nous sommes des francophones dans une majorité anglophone
on doit donc se réunir pour parler français
l’arrivée des nouveaux arrivants permet de donner un nouveau souffle aux communautés francophones de la région
Les nouveaux francophones essaient d'apporter une vitalité à une francophonie qui est parfois endormie
Sioux Lookout et Kenora peuvent rejoindre le groupe Facebook Club francophone de Dryden et environs afin de rester à l'affût des activités et des annonces publiées par le groupe
L’objectif est de permettre aux participants de bâtir un réseau social francophone tout en créant des occasions de se rassembler et de se divertir en français
Sioux Lookout et Kenora ont créé un club francophone.