J’accepteAller au contenu principalAller au pied de pageAide à la navigationPublicité La destination d’information de Radio-Canada On sait que pour qu'un projet débloque, ça prend l’aval de plusieurs services, donc nos experts s'assoient ensemble plusieurs journées par semaine, pour étudier les projets, puis les faire avancer, explique-t-elle. Ces experts proviennent de différents services et différents domaines, de l’infrastructure à l'urbanisme, en passant par la mobilité. C'est une équipe multidisciplinaire qui vise à regarder les projets dans un temps réel avec tous les experts autour de la table, plutôt que d'être en silo, puis d'envoyer le projet d'une direction à l'autre, précise la nouvelle directrice du Service de l’urbanisme à la Ville de Gatineau, Guylaine Déziel, à l’initiative de la cellule facilitatrice. C'est quand même assez nouveau. Pour l'instant, c'est un peu en mode hybride, on est en train de développer ça, précise Mme Déziel. Cet automne, il devrait y avoir vraiment un processus beaucoup plus officiel et bien instauré. Avec cette cellule, la Ville de Gatineau propose aux promoteurs une première rencontre pour présenter leur idée de projet dans un avis d’intention. Quand le projet vient, il n’est pas complet, insiste Caroline Murray. Le but, c'est de ne pas faire travailler les promoteurs pour rien, [car] souvent on entend de la part des promoteurs \"ça fait deux ans que je travaille sur mon projet, l’urbanisme dit que ça va bien. Puis quand j'arrive au comité d’urbanisme, j'arrive au conseil municipal, ça bloque alors que tout semblait bien aller\", raconte l’élue de Gatineau. Cette idée-là, c'est de leur donner un son de cloche rapidement pour que tout le monde travaille dans le même sens pour avoir des projets gagnant-gagnant. Une proposition que certains promoteurs immobiliers apprécient. Ça fournit une opportunité au promoteur de venir présenter son projet de vive voix, puis en personne, et ça offre l'opportunité aussi aux membres du CCU de nous interpeller, de nous poser des questions, indique le directeur Développement du groupe Boless, Riu Perdigao. On va recevoir un feedback qui va nous permettre de peut-être moduler un peu le projet avant de déposer sa prochaine mouture. Le promoteur, qui est passé devant cette cellule il y a quelques jours, croit en cette nouvelle approche pour faciliter les projets immobiliers sur le territoire de la Ville. Je pense que c’est un pas dans la bonne direction, puis à partir du moment où c'est enchâssé automatiquement dans le processus, on sait à quoi s'attendre, on se prépare pour la rencontre. [...] Tout le monde y gagne à mon avis. Cette cellule facilitatrice veut être un CCU informel; il ne vient pas le remplacer. C'est comme une rencontre d'introduction préliminaire pour dire aux membres du comité \"regardez. [...] Voici le projet qu'on a l'intention de déposer qui viendra dans quelques mois, voici notre présentation, qu'en pensez-vous?\", explique M. Perdigao. Ce n'est qu'une fois le projet complet qu'il va revenir dans le processus normal au CCU, pour recommandation pour le conseil municipal, souligne Mme Murray. Ce qu'on vise, c'est vraiment [...] d'optimiser nos délais d'accompagnement auprès des promoteurs, ajoute Mme Déziel. Ouvrir en mode plein écranEncore très nouvelle, cette cellule facilitatrice devrait voir son processus devenir plus officiel dès l'automne, assure le Service de l'urbanisme de la Ville de Gatineau. (Photo d'archives) Nelly AlbérolaPublié hier à 7 h 48 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Une nouvelle cellule facilitatrice est en place depuis le début de l'année à la Ville de Gatineau. Son objectif : entendre les promoteurs immobiliers au tout début de leur projet pour mieux les accompagner et éviter des refus en bout de ligne. Le but est de faire avancer les projets plus facilement, lance la conseillère et présidente du comité consultatif d'urbanisme (CCU) à la Ville, Caroline Murray. On sait que pour qu'un projet débloque, ça prend l’aval de plusieurs services, donc nos experts s'assoient ensemble plusieurs journées par semaine, pour étudier les projets, puis les faire avancer, explique-t-elle. Ouvrir en mode plein écranLa conseillère municipale et présidente du comité consultatif d'urbanisme à la Ville de Gatineau, Caroline Murray Ces experts proviennent de différents services et différents domaines, de l’infrastructure à l'urbanisme, en passant par la mobilité. C'est une équipe multidisciplinaire qui vise à regarder les projets dans un temps réel avec tous les experts autour de la table, plutôt que d'être en silo, puis d'envoyer le projet d'une direction à l'autre, précise la nouvelle directrice du Service de l’urbanisme à la Ville de Gatineau, Guylaine Déziel, à l’initiative de la cellule facilitatrice. C'est quand même assez nouveau. Pour l'instant, c'est un peu en mode hybride, on est en train de développer ça, précise Mme Déziel. Cet automne, il devrait y avoir vraiment un processus beaucoup plus officiel et bien instauré. Ouvrir en mode plein écranGuylaine Déziel est la nouvelle directrice du Service de l'urbanisme de la Ville de Gatineau. Avec cette cellule, la Ville de Gatineau propose aux promoteurs une première rencontre pour présenter leur idée de projet dans un avis d’intention. Quand le projet vient, il n’est pas complet, insiste Caroline Murray. Le but, c'est de ne pas faire travailler les promoteurs pour rien, [car] souvent on entend de la part des promoteurs "ça fait deux ans que je travaille sur mon projet, l’urbanisme dit que ça va bien. Puis quand j'arrive au comité d’urbanisme, j'arrive au conseil municipal, ça bloque alors que tout semblait bien aller", raconte l’élue de Gatineau. Cette idée-là, c'est de leur donner un son de cloche rapidement pour que tout le monde travaille dans le même sens pour avoir des projets gagnant-gagnant. Une proposition que certains promoteurs immobiliers apprécient. Ça fournit une opportunité au promoteur de venir présenter son projet de vive voix, puis en personne, et ça offre l'opportunité aussi aux membres du CCU de nous interpeller, de nous poser des questions, indique le directeur Développement du groupe Boless, Riu Perdigao. On va recevoir un feedback qui va nous permettre de peut-être moduler un peu le projet avant de déposer sa prochaine mouture. Le promoteur, qui est passé devant cette cellule il y a quelques jours, croit en cette nouvelle approche pour faciliter les projets immobiliers sur le territoire de la Ville. Je pense que c’est un pas dans la bonne direction, puis à partir du moment où c'est enchâssé automatiquement dans le processus, on sait à quoi s'attendre, on se prépare pour la rencontre. [...] Tout le monde y gagne à mon avis. Cette cellule facilitatrice veut être un CCU informel; il ne vient pas le remplacer. C'est comme une rencontre d'introduction préliminaire pour dire aux membres du comité "regardez. [...] Voici le projet qu'on a l'intention de déposer qui viendra dans quelques mois, voici notre présentation, qu'en pensez-vous?", explique M. Perdigao. Ce n'est qu'une fois le projet complet qu'il va revenir dans le processus normal au CCU, pour recommandation pour le conseil municipal, souligne Mme Murray. Ce qu'on vise, c'est vraiment [...] d'optimiser nos délais d'accompagnement auprès des promoteurs, ajoute Mme Déziel. Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne Cinéma. Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma. Publié à 16 h 42 HAE Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinémaPlusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U Politique provinciale. « Quebec, Canada! We’ll make a deal! », lance Donald Trump. Publié à 4 h 00 HAE « Quebec, Canada! We’ll make a deal! », lance Donald TrumpLa ministre québécoise Martine Biron a eu un échange avec le président américain au Vatican Donald Trump, président des États-Unis. Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada. Publié à 15 h 12 HAE Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le CanadaLe président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État Donald Trump, président des États-Unis. L’administration Trump veut donner 1000 $ aux sans-papiers qui s’« auto-expulsent ». Publié à 16 h 51 HAE L’administration Trump veut donner 1000 $ aux sans-papiers qui s’« auto-expulsent »Cette stratégie économisera de l'argent aux contribuables soutient le département de la Sécurité intérieure Chargement en coursInfolettre ICI Ottawa-GatineauUne fois par jour recevez l’essentiel de l’actualité régionale Abonnez-vous à notre infolettre pour ne rien manquer Le but est de faire avancer les projets plus facilement lance la conseillère et présidente du comité consultatif d'urbanisme (CCU) à la Ville On sait que pour qu'un projet débloque ça prend l’aval de plusieurs services donc nos experts s'assoient ensemble plusieurs journées par semaine Ces experts proviennent de différents services et différents domaines de l’infrastructure à l'urbanisme C'est une équipe multidisciplinaire qui vise à regarder les projets dans un temps réel avec tous les experts autour de la table puis d'envoyer le projet d'une direction à l'autre précise la nouvelle directrice du Service de l’urbanisme à la Ville de Gatineau à l’initiative de la cellule facilitatrice on est en train de développer ça il devrait y avoir vraiment un processus beaucoup plus officiel et bien instauré la Ville de Gatineau propose aux promoteurs une première rencontre pour présenter leur idée de projet dans un avis d’intention c'est de ne pas faire travailler les promoteurs pour rien [car] souvent on entend de la part des promoteurs \\\"ça fait deux ans que je travaille sur mon projet Puis quand j'arrive au comité d’urbanisme ça bloque alors que tout semblait bien aller\\\" c'est de leur donner un son de cloche rapidement pour que tout le monde travaille dans le même sens pour avoir des projets gagnant-gagnant Une proposition que certains promoteurs immobiliers apprécient Ça fournit une opportunité au promoteur de venir présenter son projet de vive voix et ça offre l'opportunité aussi aux membres du CCU de nous interpeller indique le directeur Développement du groupe Boless On va recevoir un feedback qui va nous permettre de peut-être moduler un peu le projet avant de déposer sa prochaine mouture qui est passé devant cette cellule il y a quelques jours croit en cette nouvelle approche pour faciliter les projets immobiliers sur le territoire de la Ville Je pense que c’est un pas dans la bonne direction puis à partir du moment où c'est enchâssé automatiquement dans le processus on se prépare pour la rencontre. [...] Tout le monde y gagne à mon avis Cette cellule facilitatrice veut être un CCU informel; il ne vient pas le remplacer C'est comme une rencontre d'introduction préliminaire pour dire aux membres du comité \\\"regardez. [...] Voici le projet qu'on a l'intention de déposer qui viendra dans quelques mois Ce n'est qu'une fois le projet complet qu'il va revenir dans le processus normal au CCU pour recommandation pour le conseil municipal c'est vraiment [...] d'optimiser nos délais d'accompagnement auprès des promoteurs Nelly Albérola est vidéo-journaliste basée à Ottawa-Gatineau depuis juillet 2022 Elle s'intéresse aux questions liées à l'environnement aux changements climatiques et à l'énergie Sa carrière de journaliste a débuté en 2006 cheffe d'antenne puis rédactrice en chef d'une télévision française Elle a quitté son pays d'origine en 2010 pour devenir volontaire internationale à Port-au-Prince avant de partir couvrir l'actualité politique sociale et environnementale du Pacifique et de l'Asie du Sud-Est Nelly a rejoint pour la première fois Radio-Canada en 2018 en travaillant pour ICI-Alberta (basée à Calgary) et ICI-Grand Nord (basée à Whitehorse Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U La ministre québécoise Martine Biron a eu un échange avec le président américain au Vatican Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État Cette stratégie économisera de l'argent aux contribuables [car] souvent on entend de la part des promoteurs \"ça fait deux ans que je travaille sur mon projet ça bloque alors que tout semblait bien aller\" C'est comme une rencontre d'introduction préliminaire pour dire aux membres du comité \"regardez. [...] Voici le projet qu'on a l'intention de déposer qui viendra dans quelques mois Une nouvelle cellule facilitatrice est en place depuis le début de l'année à la Ville de Gatineau Son objectif : entendre les promoteurs immobiliers au tout début de leur projet pour mieux les accompagner et éviter des refus en bout de ligne une discussion franche réunissant des citoyens des élus et des membres de l'administration municipale Voilà autant d’éléments qui mèneront à la densification et à la transformation en profondeur des certains quartiers qui écoulaient jusqu’ici des jours paisibles depuis parfois plus d’un demi-siècle Qui dit densification à Gatineau dit régulièrement affrontement entre promoteurs immobiliers contraints à la rentabilité et citoyens désireux de préserver un milieu de vie qui ne correspond plus toujours aux impératifs contemporains Les chocs ont été nombreux au cours des dernières années les exemples où un projet immobilier provoque la polarisation au sein de la population chez les promoteurs et ultimement à la table du conseil municipal n’ont de cesse d’occuper l’espace public plusieurs s’entendent à dire que le risque de confrontation perpétuelle n’est pas à négliger Une meilleure compréhension de la réalité dans laquelle évolue chacune des parties; à la fois les citoyens pour qu’un rapprochement constructif puisse avoir lieu C’est dans ce contexte que le Collectif des associations de résidents de Gatineau qui compte une vingtaine de regroupements de citoyens a organisé l’exercice a permis de réunir des citoyens des élus municipaux et plusieurs promoteurs immobiliers La directrice du service de l’urbanisme de la Ville de Gatineau Une quarantaine de personnes y ont participé Les projets de densification résidentielle vont se multiplier (Simon Séguin-Bertrand/Archives Le Droit) mais exemptes des tensions qui caractérisent parfois les exercices de consultations publiques sur des projets en particulier Chacune des parties a pu démystifier les contraintes et les préoccupations qui lui sont propres et qui sont parfois moins bien comprises de part et d’autre ont précisé les différents intervenants contactés par Le Droit «L’erreur la plus grave que peut faire un promoteur c’est d’ignorer les facteurs humains et émotionnels que peut provoquer un projet de construction c’est loin d’être juste du béton et de l’acier Un promoteur qui arrive dans un quartier avec un tout premier six ou huit étages il doit s’attendre à ce que les gens qui vivent là Il y a un côté humain et on se doit d’être à l’écoute de ça.» les citoyens et les associations qui les représentent doivent aussi démontrer de l’ouverture et accepter qu’un quartier puisse être appelé à changer «Les villes font des plans d’urbanisme et des grilles de zonage qui découlent de réflexions et de consultations C’est une sorte de contrat social et le problème c’est que souvent cette planification est méconnue des citoyens mais c’est quand un projet arrive dans leur quartier qu’ils sont frappés de plein fouet.» directeur du développement chez Boless était l'un des participants à la discussion La Ville de Gatineau doit en faire plus pour informer les gens de ce qu’elle prévoit et autorise dans les quartiers Les promoteurs ont aussi la responsabilité d’expliquer les défis réglementaires et financiers inhérents au domaine de la construction «Il y a un tabou à parler de finances et d’argent mais les gens doivent comprendre qu’un projet résidentiel privé doit être rentable pour être financé Si un promoteur est autorisé à construire à une hauteur de six étages sur un terrain ça ne donne rien pour les citoyens d’insister jusqu’à la confrontation pour qu’il construise un immeuble de deux étages parce que c’est ce qu’ils auraient préféré.» la réception des résidents peut grandement varier nous sommes perçus comme des vilains qu’il faut combattre et nous faisons souvent face à des fins de non-recevoir Nous sommes bien prêts à consulter les gens parce que ça permet souvent d’améliorer les projets Une consultation mal encadrée vire parfois carrément en forum émotif même en affrontement d’où il ne sort rien de constructif La Ville doit contribuer à mettre en place des processus qui regroupent des gens ouverts au dialogue et à la collaboration et c’est aussi vrai pour les promoteurs que les citoyens.» Darquis Gagné est membre du collectif des associations de résidents Il a été l’un des organisateurs de la soirée de discussions Il précise que la culture de l’urbanisme à Gatineau est en train de changer encourage maintenant les promoteurs à consulter la population le plus tôt possible dans la phase de conception des projets De plus en plus de promoteurs adhèrent à cette pratique qui permet d’améliorer les projets de construction et de faire gagner du temps aux promoteurs dans le processus d’approbation Les associations de résidants souhaiteraient être consultées dès l'étape de conception des projets résidentiels «Leș promoteurs doivent consulter les gens pour vrai Ce qui provoque de la frustration c’est quand la consultation est plutôt une séance d’information et que tout est déjà ficelé C’est souvent de sentir qu’on est mis devant le fait accompli qui provoque les confrontations C’est bien rare que des citoyens ou des associations vont refuser de collaborer lorsqu’ils sont approchés dès les premières phases de construction.» Gagné reconnait que même des projets tout à fait conformes à la réglementation provoquent parfois le désarroi des citoyens et que les promoteurs ne sont pas toujours habillés à faire face à ça «Les élus ont un rôle à jouer dans leur quartier pour préparer leur population Ils doivent participer et ne pas laisser le promoteur pris là-dedans ils doivent prendre la peine d’expliquer ce que prévoit le zonage dans leur secteur et préciser ce que ça peut vouloir dire concrètement sur le terrain C’est en donnant le plus d’informations possible qu’ils arriveront à gérer le désarroi des citoyens.» La présidente du comité consultatif d’urbanisme (CCU) et conseillère du district Deschênes est d’avis que le dialogue entre les promoteurs les citoyens et la Ville est en train de s’ouvrir et devient de plus en plus constructif «Il y a vraiment un changement qui s’opère rapidement présentement On voit la différence entre 2021 et maintenant Les promoteurs qui ont déjà consulté les citoyens avant que leur projet arrive au CCU ce n’est plus l’exception du tout.» Elle reconnaît que la Ville a un rôle plus grand à jouer dans la diffusion d’une information claire pour les Gatinois surtout à un moment où de plus en plus de projets de densification viendront nécessairement déranger le confort de certains citoyens «On travaille avec l’urbanisme pour être en mesure de présenter à la population un plan clair d’où on s’en va avec la densification dans les prochaines années On veut bien identifier pour tout le monde quels sont les secteurs qui seront priorisés pour ça et à quels endroits on veut augmenter les hauteurs.» La présidente du Comité consultatif d'urbanisme Plusieurs intervenants ont proposé à la Ville de Gatineau de produire des modélisations 3D des quartiers qui seront éventuellement transformés par les nouvelles grilles de zonage [adoptées en 2021] mais c’est compliqué à consulter pour les citoyens et on doit simplifier ça les citoyens seraient capables de voir en un coup d’œil ce qui s’en vient chez eux et d’avoir une vue d’ensemble de ce que ça veut dire pour leur secteur Il n’y aurait donc plus de surprise quand un promoteur propose de construire un immeuble de six étages dans un quartier où cela a été prévu dans la réglementation.» Les projets de construction résidentielle vont continuer de susciter des remous dans les quartiers Des citoyens vont continuer de s’opposer et la consultation Les différents acteurs présents lors de la discussion s’entendent cependant pour dire qu’une population mieux informée et à qui les enjeux sont expliqués clairement sera toujours plus disposée à collaborer et à accepter des changements même ceux qui peuvent au départ être dérangeants Mathieu Bélanger détient un diplôme d'études collégiales en sciences humaines volet international du Cégep de Limoilou et un diplôme collégial en journalisme de la Cité collégiale d'Ottawa Il a débuté sa carrière au Droit au printemps 2002 en étant principalement affecté à la couverture de la santé et de l'éducation Plus tôt en journée, la SQ a expliqué, dans un communiqué de presse, que ces interventions avaient été rendues possibles par l’arrestation en Montérégie, dimanche, d’une femme de 45 ans, de Mooers Forks, de l’État de New York, qui était entrée de façon illégale au pays en possession d’armes à feu. Ces gens-là sont rencontrés par les enquêteurs, a expliqué le porte-parole de la SQ Marc Tessier. Ils doivent comparaître aujourd’hui au palais de justice de Gatineau. Pour l’instant, on parle d'accusations en matière de trafic d’armes à feu. L’opération de lundi, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie CENTAURE, a été menée par les policiers de l’Équipe intégrée de lutte contre le trafic d’armes à feu (EILTA) Montréal, coordonnée par la Sûreté du Québec. L’EILTA – qui se compose de membres de la Sûreté du Québec, de l’Agence des services frontaliers du Canada, de la Gendarmerie royale du Canada et du Service de police de la Ville de Montréal – a pour mandat de lutter contre le trafic d’armes à feu et contre la violence liée aux armes à feu. Benjamin Vachet est journaliste à Radio-Canada depuis 2021. Originaire de France, il vit au Canada depuis 2005, et à Ottawa depuis 2009. Réalisateur web, il s'intéresse depuis de nombreuses années aux langues officielles, à la francophonie en milieu minoritaire et aux enjeux linguistiques au Canada. Ouvrir en mode plein écranL’opération de lundi, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie CENTAURE, a été menée par les policiers de l’Équipe intégrée de lutte contre le trafic d’armes à feu (EILTA) Montréal, coordonnée par la Sûreté du Québec. (Photo d'archives) Benjamin VachetPublié à 8 h 34 HAEMis à jour à 16 h 36 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Cinq perquisitions se sont déroulées à Gatineau et à Kitigan Zibi lundi matin en lien avec la lutte contre la violence armée. L’opération a mené à l’arrestation d’un homme de 31 ans de Gatineau et de deux hommes de 29 et 27 ans de Kitigan Zibi. Dans un bilan provisoire établi lundi après-midi, la Sûreté du Québec (SQ) indique la saisie de 11 armes de poing, 3 armes d’assaut et 2 armes de chasse. L'enquête se poursuit. Plus tôt en journée, la SQ a expliqué, dans un communiqué de presse, que ces interventions avaient été rendues possibles par l’arrestation en Montérégie, dimanche, d’une femme de 45 ans, de Mooers Forks, de l’État de New York, qui était entrée de façon illégale au pays en possession d’armes à feu. Ces gens-là sont rencontrés par les enquêteurs, a expliqué le porte-parole de la SQ Marc Tessier. Ils doivent comparaître aujourd’hui au palais de justice de Gatineau. Pour l’instant, on parle d'accusations en matière de trafic d’armes à feu. L’opération de lundi, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie CENTAURE, a été menée par les policiers de l’Équipe intégrée de lutte contre le trafic d’armes à feu (EILTA) Montréal, coordonnée par la Sûreté du Québec. L’EILTA – qui se compose de membres de la Sûreté du Québec, de l’Agence des services frontaliers du Canada, de la Gendarmerie royale du Canada et du Service de police de la Ville de Montréal – a pour mandat de lutter contre le trafic d’armes à feu et contre la violence liée aux armes à feu. Dans un bilan provisoire établi lundi après-midi la Sûreté du Québec (SQ) indique la saisie de 11 armes de poing 3 armes d’assaut et 2 armes de chasse que ces interventions avaient été rendues possibles par l’arrestation en Montérégie qui était entrée de façon illégale au pays en possession d’armes à feu Ces gens-là sont rencontrés par les enquêteurs a expliqué le porte-parole de la SQ Marc Tessier Ils doivent comparaître aujourd’hui au palais de justice de Gatineau on parle d'accusations en matière de trafic d’armes à feu qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie CENTAURE a été menée par les policiers de l’Équipe intégrée de lutte contre le trafic d’armes à feu (EILTA) Montréal coordonnée par la Sûreté du Québec L’EILTA – qui se compose de membres de la Sûreté du Québec de l’Agence des services frontaliers du Canada de la Gendarmerie royale du Canada et du Service de police de la Ville de Montréal – a pour mandat de lutter contre le trafic d’armes à feu et contre la violence liée aux armes à feu Benjamin Vachet est journaliste à Radio-Canada depuis 2021 il s'intéresse depuis de nombreuses années aux langues officielles à la francophonie en milieu minoritaire et aux enjeux linguistiques au Canada Cinq perquisitions se sont déroulées à Gatineau et à Kitigan Zibi lundi matin en lien avec la lutte contre la violence armée L’opération a mené à l’arrestation d’un homme de 31 ans de Gatineau et de deux hommes de 29 et 27 ans de Kitigan Zibi (Service de police de Sherbrooke/Archives) Le Service de police d’Ottawa (SPO) a indiqué lundi avoir reçu plus d’une douzaine de plaintes de vols de coussins gonflables dans des modèles récents de Civic au cours de la semaine du 14 avril le Service de police de la Ville de Gatineau publiait un message sur les réseaux sociaux pour annoncer qu’une série de vols de coussins gonflables dans des Honda Civic avait eu lieu dans les secteurs de Masson-Angers et de Gatineau «les véhicules ciblés semblaient généralement intacts et aucun autre article n’aurait été dérobé La plupart des plaignants ont confirmé que les portes de leur véhicule étaient verrouillées lorsque le vol est survenu La police recommande aux propriétaires de véhicules de les garer dans un lieu bien éclairé Des outils tels qu’un dispositif antivol à même le volant du véhicule peuvent s’avérer efficaces pour prévenir ce type de vol s’il s’agit des mêmes suspects qui auraient commis les vols des deux côtés de la rivière des Outaouais Selon une compagnie d’assurances de Kitchener il peut en coûter jusqu’à 2000 $ à une personne pour le remplacement d’un coussin gonflable avec une pièce neuve à la suite d’un accident Les policiers de l’Équipe intégrée de lutte contre le trafic d’armes à feu (EILTA) Montréal ont procédé hier soir à l’arrestation d’une femme de 45 ans de l’état de New York dans le secteur de Franklin en Montérégie alors qu’elle est entrée de façon illégale au pays en possession d’armes à feu Cette arrestation a mené ce matin à cinq perquisitions à Gatineau et Kitigan Zibi et à l’arrestation d’un homme de 31 ans de Gatineau et deux hommes de 29 et 27 ans l’enquête a permis de saisir 11 armes de poings 3 armes d’assaut et 2 armes de chasse L’Équipe intégrée de lutte contre le trafic des armes à feu (EILTA) a pour mandat de lutter contre le trafic d’armes à feu et contre la violence liée aux armes à feu L’EILTA Montréal est présentement composée de membres de la Sûreté du Québec de l’Agence des services frontaliers du Canada de la Gendarmerie royale du Canada et du Service de police de la Ville de Montréal La stratégie CENTAURE a pour mandat d’assurer une pression constante sur le crime organisé et ainsi lutter activement contre la violence armée au Québec CENTAURE permet à tous les corps policiers partenaires de maximiser leurs efforts au niveau national régional et local ciblant à la fois l’approvisionnement la distribution et la possession illégale d’armes à feu Toute information en lien avec la possession l’utilisation et la fabrication d’armes à feu peut être communiquée à la ligne d’information CENTAURE au 1-833-888-ARME (2763) la Ville de Terrebonne rappelle les normes qui Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) sollicite l’aide du public dans le cadre d’une enquête sur Le Centre culturel de Saint-Jean-de-Matha a accueilli près de 300 invités à l’occasion de la 3e édition du Gala de Sous le thème « Tarifs et commerce international : anticiper Les Alouettes de Montréal vont entreprendre le deuxième de trois camps d’entraînement (2024 Avis de décèsMa Chronique se remet enfin des expropriations massives effectuées dans les années 1970 pour construire des bâtiments fédéraux et des autoroutes situé sur la rive nord de la rivière des Outaouais se transforme à mesure que se concrétisent d’ambitieux projets résidentiels « L’île de Hull est encore marquée par les expropriations des années 1970 qui ont forcé plus de 5000 personnes à s’installer ailleurs conseiller municipal du district de Hull–Wright et président du comité exécutif de Gatineau Toute la trame urbaine de l’île et le tissu urbain ont été détruits et on voit encore les cicatrices La dernière épicerie grande surface sur l’île de Hull avait fermé en 1998 et il n’y en avait pas eu d’autre pendant 26 ans une nouvelle épicerie grande surface a ouvert ses portes Pour encourager la construction de 4000 logements dans l’île de Hull un programme de crédit de taxes a été mis en œuvre en 2010 Cet objectif a été atteint en 2023 et le Programme de subvention pour la construction domiciliaire au centre-ville a été reconduit « Le nouveau programme est modulé pour façonner les logements qu’on veut donnant des subventions plus élevées pour construire des logements familiaux ou sociaux et des bâtiments plus performants sur le plan écologique parce qu’il y a des grues dans l’île de Hull La revitalisation du centre-ville de Gatineau ne se fait pas sans heurts l’Association des résidentes et résidents de l’île de Hull (ARIH) a commencé à s’intéresser aux droits des locataires en constatant comment certains se faisaient expulser de leurs logements Le traitement réservé l’an dernier aux locataires habitant dans des maisons anciennes près de la Caserne no 3 « Des gens ont été expulsés de manière expéditive avant la fin de leur bail et on a fait des représentations auprès de la Ville pour que les droits des locataires soient mieux protégés » du bureau de la mairie et des fonctionnaires pour faire une première modification au règlement de démolition Il reste encore du travail à faire pour changer les pratiques mais le règlement a été modifié en janvier pour refléter quelques-unes de nos demandes les membres de l’association exhortent la Ville de Gatineau à mettre davantage en valeur les maisons allumettes construites il y a un siècle et typiques de Hull pour garder une trace de leur mémoire collective « Beaucoup de démolitions ont été approuvées au fil des années Or la Ville a décrété récemment un moratoire sur leur démolition dans l’île de Hull Sans que tous les bâtiments soient préservés l’idée est de trouver un équilibre pour en garder dans certains secteurs où la densification est moins élevée le complexe résidentiel Éléonore figure parmi ceux qui contribuent à changer le visage du centre-ville de Gatineau mais deux bâtiments avec une valeur patrimoniale ont été préservés « Ces maisons font partie intégrante du projet et il n’a jamais été question qu’elles soient démolies architecte associé et président de blanchette archi.design qui a effectué la conception en consortium avec mdtp atelier d’architecture Elles font partie de l’ADN du site et elles ont servi à définir l’architecture de tout ce qui se trouve derrière Un travail a été fait sur le plan de l’utilisation de la brique rouge pour assurer une unité La brique contraste avec le revêtement métallique aussi utilisé qui a presque l’air d’un miroir et est très dynamique il allait de soi que le complexe Éléonore viserait une certification LEED Or partenaire opérationnel et vice-président d’Oktodev qui a réalisé le projet en partenariat avec Endevco « C’était incontournable parce que l’immeuble est alors conçu dans une perspective opérationnelle plus durable Cela amène énormément de positif pour les usagers de l’immeuble et pour le propriétaire La sauvegarde des deux immeubles patrimoniaux constitue en soi un geste durable directeur technique associé chez blanchette archi.design Il y a plein de petits défis qui s’additionnent et quatre mois après l’ouverture de l’Éléonore notant la popularité notamment de la piscine sur le toit et de l’espace de travail partagé « On se creuse la tête pour voir ce qu’on peut offrir de plus au Alexandra Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) signale que les services d’urgence ont été appelés peu après 19 h dans la cour d’une résidence privée sur la rue Hurtubise Le décès de la personne a été constaté sur place par les intervenants Les enquêteurs du SPVG travailleront en collaboration avec le coroner pour établir les circonstances de ce drame Aucune autre information n’a été fournie à ce stade-ci Daniel LeBlanc a débuté sa carrière en 2006 comme journaliste à l'hebdomadaire La Revue avant de se joindre à l'équipe du Droit en 2012 Il a remporté en 2014 un prix Judith-Jasmin de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec pour le controversé dossier du 79 qui a mené au reste de cette opération policière d’envergure Cette dernière est entrée de façon illégale au pays en possession d’armes à feu Les cinq perquisitions effectuées à Gatineau et Kitigan Zibi se sont soldées par l’arrestation de trois hommes âgés de 31 L’opération a été menée dans le cadre de la stratégie CENTAURE qui réunit tous les corps policiers et a pour but «d’assurer une pression constante sur le crime organisé et ainsi lutter activement contre la violence armée au Québec» L’EILTA a quant à elle pour mandat de lutter contre le trafic d’armes à feu et contre la violence liée aux armes à feu Elle est composée de policiers de la Sûreté du Québec un «acte d’intervention volontaire agressive» en cour supérieure du Québec Cette procédure juridique se veut une tentative de la société d’État de se joindre à la procédure de pourvoi en contrôle judiciaire déposée il y a un mois par certains de plus importants promoteurs immobiliers de la Ville Casiloc affirme bénéficier d’une exemption face à la taxe sur les stationnements imposée par la Ville de Gatineau et demande au tribunal de forcer la Ville à lui rembourser la somme de 1,54 million de dollars La procédure entreprise par Casiloc pour Loto-Québec afin de se greffer au pourvoi en contrôle judiciaire des promoteurs immobiliers est cependant vivement contestée par ces derniers Leur opposition a été signifiée au tribunal vendredi dernier Ils estiment que l’intervention de Casiloc dans le dossier viendrait étendre la portée du débat juridique parce que sa position de mandataire de l’État devrait être reconnue par la Cour ce qui ferait augmenter les délais procéduraux la cause originale visant la contestation de la taxe sur le stationnement pourrait être retardée la Ville de Gatineau fait face à un autre pourvoi en contrôle judiciaire qui a été enregistré vendredi au Palais de justice de Gatineau Cette nouvelle procédure à laquelle la Ville devra faire face regroupe cette fois les propriétaires de plusieurs centres commerciaux comme les Promenades Gatineau ainsi que plusieurs autres places d’affaires Le centre commercial Les Promenades Gatineau est au nombre des entreprises à contester la validité de la taxe sur les stationnements de la Ville de Gatineau le conseil municipal a revu à la baisse l’imposition de la taxe sur les parcs de stationnement Une réduction de 40 % a été adoptée par une majorité d’élus faisant ainsi passer de 27 à 17 millions de dollars les revenus de cette taxe Un comité étudie présentement de quelle manière et à quelle hauteur la taxe sur les stationnements serait imposée en 2026 Cette dernière a déjà confirmé qu’elle allait briguer un mandat comme conseillère du quartier La conseillère du district Carrefour-de-l'Hôpital mais cette fois comme membre de l’Équipe Mario Aubé Mme Lacroix estimait que les partis politiques sur la scène municipale «mettent trop souvent du sable dans l’engrenage et provoquent la bisbille» résignée à la présence des partis politiques à Gatineau Mme Lacroix souhaite faire de l’accessibilité universelle un élément important de sa plateforme électorale l’environnement et la «revitalisation économique» du boulevard Gréber font aussi partie des enjeux qu’elle souhaitera aborder en campagne «Je vais d’abord prendre le temps de me reconnecter avec le milieu dans les prochaines semaines» Marie-Pier Lacroix est la deuxième femme à se joindre à l’Équipe Mario Aubé qui compte au total six candidats Le parti Action Gatineau prépare son investiture dans Pointe-Gatineau Le district est actuellement représenté par le conseiller indépendant Mike Duggan Ce dernier n’a pas encore fait connaître ses intentions en prévision du scrutin de l’automne prochain Duggan disait vouloir attendre de voir le résultat de l’élection fédérale et la performance du Parti conservateur du Canada avant de prendre la décision de briguer ou non un quatrième mandat comme conseiller municipal qu’il briguerait l’investiture d’Action Gatineau dans Pointe-Gatineau pour tenter de regagner le district en novembre Payette-Provost a complété un baccalauréat en histoire et relations internationales Il précise vouloir faire bénéficier le quartier de «services accessibles je m’aperçois que plusieurs besoins sont ignorés sur le terrain: des pistes cyclables incomplètes et surtout un déficit de communication entre la Ville et les résidents a-t-il indiqué par voie de communiqué de presse Il est temps que Pointe-Gatineau ait une voix forte qui reflète les besoins réels de la population.» L’investiture d’Action Gatineau dans Pointe-Gatineau aura lieu le 20 mai prochain a déjà fait savoir qu’il ne briguerait pas de second mandat Les gens infectés par ce virus très contagieux ont visité le commerce situé au 482 indiquent les autorités par souci de prudence «Le risque dans ce contexte d’exposition à l’extérieur est faible» ajoutant du même coup que depuis le début de l’éclosion à la fois au Québec et en Ontario Rappelons que d‘autres lieux d’exposition à la rougeole en lien avec ces deux cas ont été identifiés sur la rive ontarienne et ont été confirmés par Santé publique Ottawa Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) précise que la grande majorité des gens qui ont fréquenté cette ferme pour qui une adresse courriel était disponible ont déjà été informés puis reçus des consignes la Direction de la santé publique rappelle aux gens concernés de faire les vérifications nécessaires Toute personne est considérée comme protégée contre la rougeole si elle est née avant 1970 ou encore si elle a reçu deux doses de vaccin (1re dose après l’âge d’un an et 2e dose à 18 mois ou avec quatre semaines d’intervalle entre les deux doses) Dans le cas où l’on n’est pas immunisé ou qu’on l’ignore il est possible de prendre rendez-vous dans un des points de service offrant la vaccination afin de recevoir le vaccin via Portail (clicsante.ca) ou en appelant au 819 776-2920 soit pour la vérification du statut de vaccination ou pour recevoir le vaccin gratuitement les autorités recommandent de surveiller l’apparition de symptômes de la rougeole soit la fièvre d’au moins 38,3°C qui se combine à de la toux ou encore des écoulements du nez ou une conjonctivite À cela s’ajoute une rougeur sur la peau qui commence au visage puis s’étend à tout le corps Si l’ensemble de ces symptômes se développent il est alors nécessaire de rester chez soi puis d’éviter d’être en contact avec des bébés de moins de 12 mois des femmes enceintes et des personnes qui ont une maladie du système immunitaire Une consultation rapide avec un médecin est recommandée en s’assurant d’avertir le personnel sur les lieux pour éviter la transmission du virus à d’autres gens SOUTENIR NOS MÉDIAS, C’EST PROTÉGER NOTRE CULTURE ET NOTRE ÉCONOMIE © 2025 Tous droits révervés - TVA Gatineau | Politique d'accessibilité Sa formule entièrement parlée le 104.7 Outaouais interpelle ses auditeurs par la diversité et l'actualité des sujets traités ainsi que la qualité des analyses et des entrevues menées Publié le 5 mai 2025 par Samuel Glaude L’essence n’est pas en chute libre, mais il y a moins d’essence qui est vendue au Québec, donc il faut regarder ça, plaide l’ancien maire, qui a déjà été pompiste durant son adolescence à la station de son père à Rouyn-Noranda. C’est surtout pour éviter des erreurs comme on en a fait le long du boulevard des Allumettières, où il y a deux ou trois stations à une intersection, ajoute-t-il. M. Bureau aimerait que Gatineau mette fin à la présence d'essenceries situées l'une en face de l’autre. Il veut un règlement qui éviterait l’implantation de plus d’une station à l’intérieur d’un rayon de 500 mètres. Je pense qu’il faudrait que toutes les nouvelles stations aient aussi des bornes de recharge pour les véhicules électriques, avance-t-il. Il dit s’inspirer de Laval, qui a adopté en 2022 un règlement qui avait beaucoup fait jaser. La troisième ville en importance au Québec ne permet plus la construction de stations-service sauf en bordure d’autoroutes. Selon le dernier recensement mené par la Régie de l’énergie du Québec, il y avait 75 essenceries à Gatineau en 2022. L’Association des distributeurs d’énergie du Québec, qui représente notamment les propriétaires de stations-service, surveillera ce dossier de près. Sa directrice générale, Sonia Marcotte, trouve quand même étonnant de voir qu’une Ville veut limiter l’arrivée de nouveaux concurrents. Il faut comprendre que les détaillants ont beaucoup de contraintes. Quand on veut s’implanter sur un terrain, on s’assure de faire une étude. On s’assure d’être au meilleur endroit aussi pour être capable de fonctionner. Il y a beaucoup de réglementation [...]. Investir pour une nouvelle station-service, c’est plusieurs centaines de milliers de dollars, alors on ne fait pas ça à la légère, explique-t-elle. Donc, mettre en plus des bâtons dans les roues, ça me semble difficile, d’autant plus que la région de Gatineau est quand même touchée de près avec Ottawa, où il y a une différence de taxes très élevée. Économiste de formation, Mme Marcotte se dit toujours étonnée de voir qu’on veut limiter l’entrée de joueurs, parce que c’est quand même un secteur très compétitif. De son côté, Patrick Gonzalez, professeur agrégé au département d’économie de l’Université Laval, avoue que c’est sûr que ça fait une différence sur la concurrence quand il y a plus d’une station dans un quadrilatère restreint. On a permis cette tendance aux stations de s’agglutiner dans les meilleurs endroits qui attirent le plus la clientèle, note-t-il. Du même souffle, M. Gonzalez mentionne que dans un monde idéal, ce n’est pas efficace d’avoir plusieurs stations-service au même endroit. Elles devraient plutôt être espacées. Avoir des stations, ça prend de l’espace, souligne-t-il aussi. Il ajoute que les considérations de zonage pour faire autre chose avec l’espace urbain deviennent plus importantes. Journaliste depuis 1996, Martin Comtois a effectué son entrée à Radio-Canada en février 2024. Il avait passé les 25 années précédentes au quotidien Le Droit, à Ottawa, couvrant le domaine du sport. Natif de l'Outaouais, il passe ses temps libres sur les terrains de golf de la région. Ouvrir en mode plein écranSelon la Régie de l’énergie du Québec, il y avait 75 stations d'essence à Gatineau en 2022. (Photo d'archives) Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes Martin ComtoisPublié le 16 avril à 5 h 57 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Est-ce que la Ville de Gatineau pourrait imiter Laval et restreindre de façon notable l’implantation de nouvelles stations-service sur son territoire? Le conseiller Marc Bureau souhaite une modification de la réglementation en vigueur sur la vente d’essence. Il comptait en faire la demande mardi à la séance du conseil municipal, mais l’administration municipale l’a informé qu’elle planchait déjà sur le dossier. Ouvrir en mode plein écranLe conseiller du district de Parc-de-la-Montagne–Saint-Raymond, Marc Bureau (Photo d'archives) L’essence n’est pas en chute libre, mais il y a moins d’essence qui est vendue au Québec, donc il faut regarder ça, plaide l’ancien maire, qui a déjà été pompiste durant son adolescence à la station de son père à Rouyn-Noranda. C’est surtout pour éviter des erreurs comme on en a fait le long du boulevard des Allumettières, où il y a deux ou trois stations à une intersection, ajoute-t-il. M. Bureau aimerait que Gatineau mette fin à la présence d'essenceries situées l'une en face de l’autre. Il veut un règlement qui éviterait l’implantation de plus d’une station à l’intérieur d’un rayon de 500 mètres. Je pense qu’il faudrait que toutes les nouvelles stations aient aussi des bornes de recharge pour les véhicules électriques, avance-t-il. Il dit s’inspirer de Laval, qui a adopté en 2022 un règlement qui avait beaucoup fait jaser. La troisième ville en importance au Québec ne permet plus la construction de stations-service sauf en bordure d’autoroutes. Selon le dernier recensement mené par la Régie de l’énergie du Québec, il y avait 75 essenceries à Gatineau en 2022. Ouvrir en mode plein écranLe conseiller Marc Bureau souhaite un règlement qui éviterait l’implantation de plus d’une station-service à l’intérieur d’un rayon de 500 mètres. (Photo d'archives) L’Association des distributeurs d’énergie du Québec, qui représente notamment les propriétaires de stations-service, surveillera ce dossier de près. Sa directrice générale, Sonia Marcotte, trouve quand même étonnant de voir qu’une Ville veut limiter l’arrivée de nouveaux concurrents. Il faut comprendre que les détaillants ont beaucoup de contraintes. Quand on veut s’implanter sur un terrain, on s’assure de faire une étude. On s’assure d’être au meilleur endroit aussi pour être capable de fonctionner. Il y a beaucoup de réglementation [...]. Investir pour une nouvelle station-service, c’est plusieurs centaines de milliers de dollars, alors on ne fait pas ça à la légère, explique-t-elle. Donc, mettre en plus des bâtons dans les roues, ça me semble difficile, d’autant plus que la région de Gatineau est quand même touchée de près avec Ottawa, où il y a une différence de taxes très élevée. Économiste de formation, Mme Marcotte se dit toujours étonnée de voir qu’on veut limiter l’entrée de joueurs, parce que c’est quand même un secteur très compétitif. Ouvrir en mode plein écranL'administration municipale de Gatineau planche sur une révision de sa réglementation sur la vente d'essence. (Photo d'archives) De son côté, Patrick Gonzalez, professeur agrégé au département d’économie de l’Université Laval, avoue que c’est sûr que ça fait une différence sur la concurrence quand il y a plus d’une station dans un quadrilatère restreint. On a permis cette tendance aux stations de s’agglutiner dans les meilleurs endroits qui attirent le plus la clientèle, note-t-il. Du même souffle, M. Gonzalez mentionne que dans un monde idéal, ce n’est pas efficace d’avoir plusieurs stations-service au même endroit. Elles devraient plutôt être espacées. Avoir des stations, ça prend de l’espace, souligne-t-il aussi. Il ajoute que les considérations de zonage pour faire autre chose avec l’espace urbain deviennent plus importantes. Le conseiller Marc Bureau souhaite une modification de la réglementation en vigueur sur la vente d’essence Il comptait en faire la demande mardi à la séance du conseil municipal mais l’administration municipale l’a informé qu’elle planchait déjà sur le dossier L’essence n’est pas en chute libre mais il y a moins d’essence qui est vendue au Québec qui a déjà été pompiste durant son adolescence à la station de son père à Rouyn-Noranda C’est surtout pour éviter des erreurs comme on en a fait le long du boulevard des Allumettières où il y a deux ou trois stations à une intersection M. Bureau aimerait que Gatineau mette fin à la présence d'essenceries situées l'une en face de l’autre Il veut un règlement qui éviterait l’implantation de plus d’une station à l’intérieur d’un rayon de 500 mètres Je pense qu’il faudrait que toutes les nouvelles stations aient aussi des bornes de recharge pour les véhicules électriques qui a adopté en 2022 un règlement qui avait beaucoup fait jaser La troisième ville en importance au Québec ne permet plus la construction de stations-service sauf en bordure d’autoroutes Selon le dernier recensement mené par la Régie de l’énergie du Québec il y avait 75 essenceries à Gatineau en 2022 L’Association des distributeurs d’énergie du Québec qui représente notamment les propriétaires de stations-service trouve quand même étonnant de voir qu’une Ville veut limiter l’arrivée de nouveaux concurrents Il faut comprendre que les détaillants ont beaucoup de contraintes Quand on veut s’implanter sur un terrain On s’assure d’être au meilleur endroit aussi pour être capable de fonctionner Il y a beaucoup de réglementation [...] Investir pour une nouvelle station-service c’est plusieurs centaines de milliers de dollars alors on ne fait pas ça à la légère mettre en plus des bâtons dans les roues d’autant plus que la région de Gatineau est quand même touchée de près avec Ottawa où il y a une différence de taxes très élevée Mme Marcotte se dit toujours étonnée de voir qu’on veut limiter l’entrée de joueurs parce que c’est quand même un secteur très compétitif professeur agrégé au département d’économie de l’Université Laval avoue que c’est sûr que ça fait une différence sur la concurrence quand il y a plus d’une station dans un quadrilatère restreint On a permis cette tendance aux stations de s’agglutiner dans les meilleurs endroits qui attirent le plus la clientèle M. Gonzalez mentionne que dans un monde idéal ce n’est pas efficace d’avoir plusieurs stations-service au même endroit Elles devraient plutôt être espacées Il ajoute que les considérations de zonage pour faire autre chose avec l’espace urbain deviennent plus importantes Martin Comtois a effectué son entrée à Radio-Canada en février 2024 Il avait passé les 25 années précédentes au quotidien Le Droit il passe ses temps libres sur les terrains de golf de la région Est-ce que la Ville de Gatineau pourrait imiter Laval et restreindre de façon notable l’implantation de nouvelles stations-service sur son territoire Selon la ministre Proulx, cette nouvelle infrastructure positionnera Gatineau comme un joueur clé dans le secteur du tourisme d’affaires. Le projet d’une valeur de 50 millions de dollars prévoit la création de nouveaux espaces totalisant plus de 100 000 pieds carrés. Les travaux d’une durée estimée à deux ans se dérouleront sans perturber les activités du complexe actuel. Elle insiste sur le fait que ce projet n’entraînera aucun coût pour les contribuables puisqu’il est financé par Loto-Québec. Zéro impact sur les taxes des citoyens, assure-t-elle. Bien que plusieurs se réjouissent de cette annonce, certains espéraient voir le centre des congrès s’implanter en plein cœur du centre-ville de Gatineau. La députée caquiste Suzanne Tremblay a reconnu ces attentes, mais souligne que les retombées économiques profiteront à l’ensemble de la ville. Elle précise qu'un comité stratégique sera mis en place pour veiller à une répartition équitable des bénéfices économiques dans toute la région. Elle rappelle également que le terrain choisi appartient déjà au gouvernement du Québec, ce qui a facilité son choix. Le stratège en communications pour Vision centre-ville Gatineau, Philippe Deschamps, ne cache pas sa déception quant à l’emplacement choisi pour le futur centre des congrès. Bien qu’il regrette que le secteur du Vieux-Hull n’ait pas été retenu, il demeure optimiste quant aux retombées régionales du projet. C’est sûr que c’est un coup dur quand même, cette annonce… mais si on le voit du côté régional, on peut la prendre, comme le disaient les élus, comme une bonne nouvelle — même si ce n’est pas la meilleure nouvelle pour le Vieux-Hull, dit-il. La mairesse de Gatineau, Maude Marquis-Bissonnette, salue le projet, tout en exprimant ses préoccupations pour l’avenir du centre-ville. Elle affirme néanmoins vouloir travailler main dans la main avec Loto-Québec pour maximiser les retombées à l’échelle municipale. Je pense qu'on est au bon moment pour travailler ce projet ensemble, lance-t-elle. Pour le ministre responsable de la région de l’Outaouais, Mathieu Lacombe, ce centre de congrès est un pas de plus vers un rattrapage régional, venant renforcer le statut de Gatineau comme troisième porte d’entrée officielle du Québec. C’est un nouveau geste qui est posé de la part de notre gouvernement pour rétablir l’équilibre face aux autres régions du Québec. Nous passons de la parole aux actes avec un projet qui permettra à Gatineau d’avoir une offre en tourisme d’affaires qui se démarque et qui engendrera des retombées économiques pour toute la région. De son côté, le conseiller municipal de Masson-Angers Mario Aubé voit dans ce projet une opportunité majeure pour la visibilité de la ville : Cette annonce place Gatineau sur la map. Suzanne Tremblay évoque aussi les avantages pratiques du nouveau centre : On manque d’espace pour accueillir nos propres événements, comme les bals de finissants. Ce centre va enfin permettre de les organiser ici, chez nous. Questionnée à savoir pourquoi l'actuel centre des congrès demeura ouvert, la députée a tenu à préciser qu'il servira à accueillir d'autres types d'événements. Le gouvernement ajoute que ce projet s’inscrit dans une volonté de relance économique régionale. En 2023, l’Outaouais comptait plus de 870 entreprises touristiques générant 17 500 emplois. Plus généralement, le tourisme a rapporté en 2022 près de 685 millions de dollars à la région. Avec les informations de Félix Pilon et de Charlotte Tremblay Fatoumata Traore est reporter multiplateforme à Radio-Canada depuis 2022 . Elle a notamment couvert l'enquête du coroner sur les attaques au couteau dans la Nation crie James Smith et a suivi les élections provinciales de 2024 en Saskatchewan. Après une expérience dans les Prairies, elle œuvre désormais au sein de l'équipe d'Ottawa-Gatineau. Ouvrir en mode plein écranLe casino du Lac-Leamy (Photo d'archives) Fatoumata TraorePublié le 27 avril à 10 h 33 HAEMis à jour le 27 avril à 15 h 15 HAEÉcouter l’article | 5 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La rumeur courait depuis plusieurs jours, mais c’est maintenant officiel : le futur centre des congrès de Gatineau sera bel et bien construit sur le terrain du complexe Hôtel-Casino du Lac-Leamy. L’annonce a été faite dimanche à Gatineau par la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, le ministre de la Culture et responsable de la région de l’Outaouais, Mathieu Lacombe, la députée de Hull, Suzanne Tremblay, et le président-directeur général de Loto-Québec, Jean-François Bergeron, en présence d’acteurs du milieu touristique et économique. Selon la ministre Proulx, cette nouvelle infrastructure positionnera Gatineau comme un joueur clé dans le secteur du tourisme d’affaires. Le projet d’une valeur de 50 millions de dollars prévoit la création de nouveaux espaces totalisant plus de 100 000 pieds carrés. Les travaux d’une durée estimée à deux ans se dérouleront sans perturber les activités du complexe actuel. Elle insiste sur le fait que ce projet n’entraînera aucun coût pour les contribuables puisqu’il est financé par Loto-Québec. Zéro impact sur les taxes des citoyens, assure-t-elle. Bien que plusieurs se réjouissent de cette annonce, certains espéraient voir le centre des congrès s’implanter en plein cœur du centre-ville de Gatineau. La députée caquiste Suzanne Tremblay a reconnu ces attentes, mais souligne que les retombées économiques profiteront à l’ensemble de la ville. Ouvrir en mode plein écranSuzanne Tremblay croit que le nouveau centre des congrès près du Casino profitera à toute la ville. Elle précise qu'un comité stratégique sera mis en place pour veiller à une répartition équitable des bénéfices économiques dans toute la région. Elle rappelle également que le terrain choisi appartient déjà au gouvernement du Québec, ce qui a facilité son choix. Le stratège en communications pour Vision centre-ville Gatineau, Philippe Deschamps, ne cache pas sa déception quant à l’emplacement choisi pour le futur centre des congrès. Bien qu’il regrette que le secteur du Vieux-Hull n’ait pas été retenu, il demeure optimiste quant aux retombées régionales du projet. C’est sûr que c’est un coup dur quand même, cette annonce… mais si on le voit du côté régional, on peut la prendre, comme le disaient les élus, comme une bonne nouvelle — même si ce n’est pas la meilleure nouvelle pour le Vieux-Hull, dit-il. La mairesse de Gatineau, Maude Marquis-Bissonnette, salue le projet, tout en exprimant ses préoccupations pour l’avenir du centre-ville. Elle affirme néanmoins vouloir travailler main dans la main avec Loto-Québec pour maximiser les retombées à l’échelle municipale. Ouvrir en mode plein écranLa mairesse de Gatineau, Maude Marquis-Bissonnette, veut travailler avec Loto-Québec pour que les retombées économiques profitent à toute la ville. Pour le ministre responsable de la région de l’Outaouais, Mathieu Lacombe, ce centre de congrès est un pas de plus vers un rattrapage régional, venant renforcer le statut de Gatineau comme troisième porte d’entrée officielle du Québec. C’est un nouveau geste qui est posé de la part de notre gouvernement pour rétablir l’équilibre face aux autres régions du Québec. Nous passons de la parole aux actes avec un projet qui permettra à Gatineau d’avoir une offre en tourisme d’affaires qui se démarque et qui engendrera des retombées économiques pour toute la région. De son côté, le conseiller municipal de Masson-Angers Mario Aubé voit dans ce projet une opportunité majeure pour la visibilité de la ville : Cette annonce place Gatineau sur la map. Suzanne Tremblay évoque aussi les avantages pratiques du nouveau centre : On manque d’espace pour accueillir nos propres événements, comme les bals de finissants. Ce centre va enfin permettre de les organiser ici, chez nous. Questionnée à savoir pourquoi l'actuel centre des congrès demeura ouvert, la députée a tenu à préciser qu'il servira à accueillir d'autres types d'événements. Le gouvernement ajoute que ce projet s’inscrit dans une volonté de relance économique régionale. En 2023, l’Outaouais comptait plus de 870 entreprises touristiques générant 17 500 emplois. Plus généralement, le tourisme a rapporté en 2022 près de 685 millions de dollars à la région. Avec les informations de Félix Pilon et de Charlotte Tremblay L’annonce a été faite dimanche à Gatineau par la ministre du Tourisme le ministre de la Culture et responsable de la région de l’Outaouais et le président-directeur général de Loto-Québec en présence d’acteurs du milieu touristique et économique cette nouvelle infrastructure positionnera Gatineau comme un joueur clé dans le secteur du tourisme d’affaires Le projet d’une valeur de 50 millions de dollars prévoit la création de nouveaux espaces totalisant plus de 100 000 pieds carrés Les travaux d’une durée estimée à deux ans se dérouleront sans perturber les activités du complexe actuel Elle insiste sur le fait que ce projet n’entraînera aucun coût pour les contribuables puisqu’il est financé par Loto-Québec Zéro impact sur les taxes des citoyens Bien que plusieurs se réjouissent de cette annonce certains espéraient voir le centre des congrès s’implanter en plein cœur du centre-ville de Gatineau La députée caquiste Suzanne Tremblay a reconnu ces attentes mais souligne que les retombées économiques profiteront à l’ensemble de la ville Elle précise qu'un comité stratégique sera mis en place pour veiller à une répartition équitable des bénéfices économiques dans toute la région Elle rappelle également que le terrain choisi appartient déjà au gouvernement du Québec Le stratège en communications pour Vision centre-ville Gatineau ne cache pas sa déception quant à l’emplacement choisi pour le futur centre des congrès Bien qu’il regrette que le secteur du Vieux-Hull n’ait pas été retenu il demeure optimiste quant aux retombées régionales du projet C’est sûr que c’est un coup dur quand même cette annonce… mais si on le voit du côté régional comme une bonne nouvelle — même si ce n’est pas la meilleure nouvelle pour le Vieux-Hull tout en exprimant ses préoccupations pour l’avenir du centre-ville Elle affirme néanmoins vouloir travailler main dans la main avec Loto-Québec pour maximiser les retombées à l’échelle municipale Je pense qu'on est au bon moment pour travailler ce projet ensemble Pour le ministre responsable de la région de l’Outaouais ce centre de congrès est un pas de plus vers un rattrapage régional venant renforcer le statut de Gatineau comme troisième porte d’entrée officielle du Québec C’est un nouveau geste qui est posé de la part de notre gouvernement pour rétablir l’équilibre face aux autres régions du Québec Nous passons de la parole aux actes avec un projet qui permettra à Gatineau d’avoir une offre en tourisme d’affaires qui se démarque et qui engendrera des retombées économiques pour toute la région le conseiller municipal de Masson-Angers Mario Aubé voit dans ce projet une opportunité majeure pour la visibilité de la ville : Cette annonce place Gatineau sur la map Suzanne Tremblay évoque aussi les avantages pratiques du nouveau centre : On manque d’espace pour accueillir nos propres événements Ce centre va enfin permettre de les organiser ici Questionnée à savoir pourquoi l'actuel centre des congrès demeura ouvert la députée a tenu à préciser qu'il servira à accueillir d'autres types d'événements Le gouvernement ajoute que ce projet s’inscrit dans une volonté de relance économique régionale l’Outaouais comptait plus de 870 entreprises touristiques générant 17 500 emplois le tourisme a rapporté en 2022 près de 685 millions de dollars à la région Fatoumata Traore est reporter multiplateforme à Radio-Canada depuis 2022 Elle a notamment couvert l'enquête du coroner sur les attaques au couteau dans la Nation crie James Smith et a suivi les élections provinciales de 2024 en Saskatchewan Après une expérience dans les Prairies elle œuvre désormais au sein de l'équipe d'Ottawa-Gatineau mais c’est maintenant officiel : le futur centre des congrès de Gatineau sera bel et bien construit sur le terrain du complexe Hôtel-Casino du Lac-Leamy Le conseiller et ex-maire Marc Bureau prévoyait déposer deux avis de proposition en ce sens au conseil municipal de mardi mais il les a finalement retirés de l’ordre du jour lorsque mis au fait que les fonctionnaires avaient déjà entamé des travaux en ce sens Ce dernier dit s’attendre à ce que ces nouveaux règlements soient soumis au conseil d’ici la fin du présent mandat Dans le cas de la malbouffe près des écoles il s’agit d’une seconde tentative de réglementation pour la Ville Marc Bureau avait été à l’origine d’un projet-pilote qui devait mener à des modifications au zonage près des établissements scolaires dans le but d’y interdire les chaînes de restauration rapide en marge du caucus préparatoire à la séance du conseil municipal il y a eu une cause qui s’est rendue jusqu’en Cour suprême Le jugement rendu en 2022 permet maintenant aux villes d’agir et d’adopter des règlements.» Le conseiller municipal et ex-maire de Gatineau Les modalités de la nouvelle réglementation de la Ville de Gatineau demeurent à préciser Bureau précise qu’il verrait bien Gatineau interdire toute nouvelle implantation de commerce de malbouffe à moins de 500 mètres la Ville de Gatineau souhaite se donner les moyens de ne pas répéter l’«erreur» commise à l’angle de la rue Front et du boulevard des Allumettières où une troisième commerce de vente d’essence doit venir s’établir dans le même quadrilatère Un nouveau règlement qui pourrait être adopté à Gatineau empêcherait l'implantation de stations-service voisines l'une de l'autre (François Gervais/Archives Le Nouvelliste) il y en a un peu partout sur notre territoire Les anciennes stations-service auront évidemment un droit acquis je crois qu’on pourrait imposer qu’il y ait une distance de 500m entre chacune On pourrait aussi profiter de ce nouveau règlement pour imposer à ces commerces l’installation de bornes de recharge pour les voitures électriques.» Un tel règlement permettrait à la Ville d’être cohérente avec son Plan climat «On sait qu’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre proviennent des transports il ne se vendra plus de voiture à essence au Québec en 2035.» Les élus doivent approuver ce pacte mardi soir lors de la réunion du conseil municipal prévue au centre de services de Masson-Angers. Selon les modalités de l’entente, le CISSS de l’Outaouais versera une subvention de 286 499 $ à la Ville. De son côté, Gatineau injectera aussi des fonds dans l’aventure. Mais elle est incapable pour l’instant de chiffrer l’ampleur de sa contribution. Le conseiller Steve Moran, qui est aussi commissaire à la lutte à l'itinérance, indique qu’il reste à peaufiner les montages financiers possibles. C’est certain que la Ville de Gatineau va investir à cet endroit parce que nous sommes responsables de la sécurité et de la salubrité, a-t-il dit. Plusieurs détails restent à être finalisés, notamment à savoir l’emplacement de ce futur centre. Est-ce qu’il se trouvera sur la rue Notre-Dame, non loin de la halte du parc Sanscartier? Il y a des discussions qui se font [...] Il va y avoir d’autres nouvelles qui s’en viennent, a soutenu M. Moran. Ce dernier était incapable de dire quand les personnes en situation d’itinérance pourraient accéder au futur centre. Son souhait serait de voir des services en place cet été, mais surtout une halte en place pour l’automne, a-t-il indiqué. Je ne voudrais pas mettre des échéanciers sur les projets spécifiques. Il y a des besoins actuellement, puis on y répond. C'est-à-dire qu’il y a une toilette chimique qui a été placée. On a un conteneur et il y a une meilleure intégration et une meilleure discussion avec les gens dans le quartier, a ajouté M. Moran. La bonne nouvelle à ses yeux, c’est que le CISSS de l’Outaouais veut participer à un projet structurant pour le Vieux-Gatineau. Il note que l’argent de l’agence de santé régionale provient du montant que le gouvernement fédéral a transféré récemment. De son côté, le conseiller du district du Lac-Beauchamp, où se trouve la halte du parc Sanscartier, se dit emballé de voir le CISSS s’engager envers ce secteur. J’ai été souvent un des critiques à ce niveau-là, a rappelé Denis Girouard, qui reconnaît toutefois qu’il y a peu de concret en ce moment avec le projet. Ce qu’il sait, c’est que le nouveau centre répondra à un urgent besoin. La halte de chaleur à Sanscartier, ça commence à être petit, a-t-il noté. Cet endroit ferme ses portes mercredi puisque les locaux seront utilisés pour les activités estivales au parc Sanscartier, dont le baseball mineur. Le Collectif régional de lutte contre l’itinérance en Outaouais (CRIO) a bien accueilli l’annonce d’une entente entre la Ville et le CISSS de l’Outaouais. Le président de son conseil d’administration Yves Séguin croit qu’il s’agit d’une avancée importante. Dans le sens qu’on reconnaît que maintenant, l’itinérance n’est pas juste concentrée dans le secteur de Hull. L’itinérance est visible. On le voit. Les tentes apparaissent un peu partout, que ce soit dans le secteur d’Aylmer, de Buckingham, mais il y avait aussi beaucoup de personnes en situation d’itinérance dans le secteur du Vieux-Gatineau et de la rue Notre-Dame. M. Séguin demeure toutefois préoccupé, rappelant qu’il reste encore beaucoup de questions sans réponse quant au lieu et l’ouverture du futur centre. Il aurait aussi aimé qu’une halte temporaire soit ouverte pour assurer une transition entre la fermeture de la halte Sanscartier et la nouvelle sur laquelle planche le CISSS de l’Outaouais et la Ville. Avec les informations d’Anne-Charlotte Carignan et Patrick Foucault Ouvrir en mode plein écranLa halte-chaleur du parc Sanscartier fermera ce mercredi. (Photo d'archives) Une entente de principe a été conclue entre la Ville et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais pour la mise en place d’un centre de service de proximité avec halte-chaleur et fraîcheur. L’acquisition d’un immeuble figure au menu. Les élus doivent approuver ce pacte mardi soir lors de la réunion du conseil municipal prévue au centre de services de Masson-Angers. Selon les modalités de l’entente, le CISSS de l’Outaouais versera une subvention de 286 499 $ à la Ville. De son côté, Gatineau injectera aussi des fonds dans l’aventure. Mais elle est incapable pour l’instant de chiffrer l’ampleur de sa contribution. Ouvrir en mode plein écranLe commissaire à la lutte à l'itinérance à la Ville de Gatineau, le conseiller Steve Moran (Photo d'archives) Le conseiller Steve Moran, qui est aussi commissaire à la lutte à l'itinérance, indique qu’il reste à peaufiner les montages financiers possibles. C’est certain que la Ville de Gatineau va investir à cet endroit parce que nous sommes responsables de la sécurité et de la salubrité, a-t-il dit. Plusieurs détails restent à être finalisés, notamment à savoir l’emplacement de ce futur centre. Est-ce qu’il se trouvera sur la rue Notre-Dame, non loin de la halte du parc Sanscartier? Il y a des discussions qui se font [...] Il va y avoir d’autres nouvelles qui s’en viennent, a soutenu M. Moran. Ce dernier était incapable de dire quand les personnes en situation d’itinérance pourraient accéder au futur centre. Son souhait serait de voir des services en place cet été, mais surtout une halte en place pour l’automne, a-t-il indiqué. Je ne voudrais pas mettre des échéanciers sur les projets spécifiques. Il y a des besoins actuellement, puis on y répond. C'est-à-dire qu’il y a une toilette chimique qui a été placée. On a un conteneur et il y a une meilleure intégration et une meilleure discussion avec les gens dans le quartier, a ajouté M. Moran. La bonne nouvelle à ses yeux, c’est que le CISSS de l’Outaouais veut participer à un projet structurant pour le Vieux-Gatineau. Il note que l’argent de l’agence de santé régionale provient du montant que le gouvernement fédéral a transféré récemment. De son côté, le conseiller du district du Lac-Beauchamp, où se trouve la halte du parc Sanscartier, se dit emballé de voir le CISSS s’engager envers ce secteur. J’ai été souvent un des critiques à ce niveau-là, a rappelé Denis Girouard, qui reconnaît toutefois qu’il y a peu de concret en ce moment avec le projet. Ce qu’il sait, c’est que le nouveau centre répondra à un urgent besoin. La halte de chaleur à Sanscartier, ça commence à être petit, a-t-il noté. Cet endroit ferme ses portes mercredi puisque les locaux seront utilisés pour les activités estivales au parc Sanscartier, dont le baseball mineur. Ouvrir en mode plein écranYves Séguin est président du conseil d'administration du Collectif régional de lutte contre l’itinérance en Outaouais (CRIO). (Photo d'archives) Le Collectif régional de lutte contre l’itinérance en Outaouais (CRIO) a bien accueilli l’annonce d’une entente entre la Ville et le CISSS de l’Outaouais. Le président de son conseil d’administration Yves Séguin croit qu’il s’agit d’une avancée importante. Dans le sens qu’on reconnaît que maintenant, l’itinérance n’est pas juste concentrée dans le secteur de Hull. L’itinérance est visible. On le voit. Les tentes apparaissent un peu partout, que ce soit dans le secteur d’Aylmer, de Buckingham, mais il y avait aussi beaucoup de personnes en situation d’itinérance dans le secteur du Vieux-Gatineau et de la rue Notre-Dame. M. Séguin demeure toutefois préoccupé, rappelant qu’il reste encore beaucoup de questions sans réponse quant au lieu et l’ouverture du futur centre. Il aurait aussi aimé qu’une halte temporaire soit ouverte pour assurer une transition entre la fermeture de la halte Sanscartier et la nouvelle sur laquelle planche le CISSS de l’Outaouais et la Ville. Avec les informations d’Anne-Charlotte Carignan et Patrick Foucault Une entente de principe a été conclue entre la Ville et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais pour la mise en place d’un centre de service de proximité avec halte-chaleur et fraîcheur L’acquisition d’un immeuble figure au menu Les élus doivent approuver ce pacte mardi soir lors de la réunion du conseil municipal prévue au centre de services de Masson-Angers Selon les modalités de l’entente le CISSS de l’Outaouais versera une subvention de 286 499 $ à la Ville Gatineau injectera aussi des fonds dans l’aventure Mais elle est incapable pour l’instant de chiffrer l’ampleur de sa contribution qui est aussi commissaire à la lutte à l'itinérance indique qu’il reste à peaufiner les montages financiers possibles C’est certain que la Ville de Gatineau va investir à cet endroit parce que nous sommes responsables de la sécurité et de la salubrité Plusieurs détails restent à être finalisés notamment à savoir l’emplacement de ce futur centre Est-ce qu’il se trouvera sur la rue Notre-Dame Il y a des discussions qui se font [...] Il va y avoir d’autres nouvelles qui s’en viennent Ce dernier était incapable de dire quand les personnes en situation d’itinérance pourraient accéder au futur centre Son souhait serait de voir des services en place cet été mais surtout une halte en place pour l’automne Je ne voudrais pas mettre des échéanciers sur les projets spécifiques C'est-à-dire qu’il y a une toilette chimique qui a été placée On a un conteneur et il y a une meilleure intégration et une meilleure discussion avec les gens dans le quartier c’est que le CISSS de l’Outaouais veut participer à un projet structurant pour le Vieux-Gatineau Il note que l’argent de l’agence de santé régionale provient du montant que le gouvernement fédéral a transféré récemment le conseiller du district du Lac-Beauchamp où se trouve la halte du parc Sanscartier se dit emballé de voir le CISSS s’engager envers ce secteur J’ai été souvent un des critiques à ce niveau-là qui reconnaît toutefois qu’il y a peu de concret en ce moment avec le projet c’est que le nouveau centre répondra à un urgent besoin Cet endroit ferme ses portes mercredi puisque les locaux seront utilisés pour les activités estivales au parc Sanscartier Le Collectif régional de lutte contre l’itinérance en Outaouais (CRIO) a bien accueilli l’annonce d’une entente entre la Ville et le CISSS de l’Outaouais Le président de son conseil d’administration Yves Séguin croit qu’il s’agit d’une avancée importante Dans le sens qu’on reconnaît que maintenant l’itinérance n’est pas juste concentrée dans le secteur de Hull que ce soit dans le secteur d’Aylmer mais il y avait aussi beaucoup de personnes en situation d’itinérance dans le secteur du Vieux-Gatineau et de la rue Notre-Dame M. Séguin demeure toutefois préoccupé rappelant qu’il reste encore beaucoup de questions sans réponse quant au lieu et l’ouverture du futur centre Il aurait aussi aimé qu’une halte temporaire soit ouverte pour assurer une transition entre la fermeture de la halte Sanscartier et la nouvelle sur laquelle planche le CISSS de l’Outaouais et la Ville Au moment où la halte-chaleur du parc Sanscartier ferme ses portes de nouveaux services en matière d’itinérance verront le jour lors des prochains mois dans le Vieux-Gatineau dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les associations commerciales de Gatineau se mobilisent et lancent une opération de séduction pour combler les nombreux locaux vacants dans le secteur du Vieux-Hull ainsi que dans le Vieux-Gatineau et à Buckingham Plusieurs vitrines de locaux inoccupés des rues commerçantes principales des secteurs visés seront ornées d'habillages colorés pour attirer les passants Un code QR permettra aux piétons et aux résidents d’exprimer leurs idées sur le type de commerce qu’ils aimeraient voir s’y implanter C’est dans un local vacant de la rue Eddy que l’annonce de la campagne Nous sommes ouverts a été faite puisqu’on souhaite transformer cette artère en rue d’ambiance de nombreux consommateurs se sont tournés vers l'achat en ligne fragilisant ainsi les commerces de proximité reconnaît tout de même le changement des habitudes de consommation mais elle soutient que les initiatives de revitalisation ont leurs effets Il reste que les gens ont encore envie d’aller la Ville aura un nouveau responsable des commerces Le poste de coordonnateur commercial et immobilier a été créé lors de la rencontre du 15 avril du conseil municipal et se veut un outil de maillage entre les entreprises et la Ville On veut vraiment aller chercher de nouveaux commerces soutenir l’établissement de nouveaux commerces Ça pourrait être par exemple des commerces qui sont dans d’autres villes et qu’on veut attirer chez nous a précisé la mairesse de Gatineau Le regroupement de Vision Centre-Ville représente les résidents et les gens d’affaires de l’île de Hull stratège en communications de cet organisme avoue qu’il y a toujours des défis à relever quant à l’ouverture de commerces [Avec] les loyers qui ont énormément augmenté c’est sûr que ce n’est pas quelque chose qui aide. [...] Ça devient de plus en plus difficile pour tous les commerces de tous les secteurs ce n'est pas juste la rue Eddy qui en souffre mettant ainsi fin aux démarches pour établir une épicerie communautaire Le coût était trop élevé et les marges de profit minces propriétaire de Saveurs épicerie urbaine qui répond aux besoins alimentaires importants des résidents du Vieux-Hull il considère l’ouverture de son commerce comme un succès Quant aux locaux vacants qui se trouvent à proximité de son commerce M. Plante imagine des pharmacies [...] On veut vraiment qu’il y ait une vie de quartier comme on voit ailleurs au Québec [...] dans les grands centres-villes Il souhaite également le maintien de la succursale Promenade du Portage de la SAQ dans le Vieux-Hull. André Boisjoli est originaire du Manitoba. Ayant grandi près de Winnipeg, il s'intéresse à la politique, les enjeux autochtones et la francophonie. Il poursuit ses études en journalisme au collège La Cité à Ottawa. Ouvrir en mode plein écranDes affiches seront apposées dans les vitrines des locaux vacants de l'avenue Buckingham, de la rue Eddy (secteur du Vieux-Hull) et de la rue Notre-Dame (secteur du Vieux-Gatineau). Photo : Radio-Canada / Capture d'écran Radio-Canada André BoisjoliPublié le 16 avril à 18 h 17 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.L'opération de revitalisation des commerces du centre-ville gatinois prend une nouvelle tournure Les associations commerciales de Gatineau se mobilisent et lancent une opération de séduction pour combler les nombreux locaux vacants dans le secteur du Vieux-Hull ainsi que dans le Vieux-Gatineau et à Buckingham Plusieurs vitrines de locaux inoccupés des rues commerçantes principales des secteurs visés seront ornées d'habillages colorés pour attirer les passants Un code QR permettra aux piétons et aux résidents d’exprimer leurs idées sur le type de commerce qu’ils aimeraient voir s’y implanter C’est dans un local vacant de la rue Eddy que l’annonce de la campagne Nous sommes ouverts a été faite puisqu’on souhaite transformer cette artère en rue d’ambiance de nombreux consommateurs se sont tournés vers l'achat en ligne fragilisant ainsi les commerces de proximité Ouvrir en mode plein écranLa mairesse de Gatineau a indiqué qu'un programme de soutien aux nouveaux commerces sera lancé prochainement reconnaît tout de même le changement des habitudes de consommation Il reste que les gens ont encore envie d’aller Le poste de coordonnateur commercial et immobilier a été créé lors de la rencontre du 15 avril du conseil municipal et se veut soutenir l’établissement de nouveaux commerces Ça pourrait être par exemple des commerces qui sont dans d’autres villes et qu’on veut attirer chez nous Le regroupement de Vision Centre-Ville représente les résidents et les gens d’affaires de l’île de Hull stratège en communications de cet organisme avoue qu’il y a toujours des défis à relever quant à l’ouverture de commerces [Avec] les loyers qui ont énormément augmenté c’est sûr que ce n’est pas quelque chose qui aide [...] Ça devient de plus en plus difficile pour tous les commerces de tous les secteurs mettant ainsi fin aux démarches pour établir une épicerie communautaire Le coût était trop élevé et les marges de profit minces Ouvrir en mode plein écranAttendue depuis plus de 20 ans Saveurs épicerie urbaine a ouvert ses portes le 12 septembre dans le Vieux-Hull Dany Plante est le propriétaire de ce magasin qui répond aux besoins alimentaires importants des résidents du Vieux-Hull il considère l’ouverture de son commerce comme un succès Quant aux locaux vacants qui se trouvent à proximité de son commerce On veut vraiment qu’il y ait une vie de quartier comme on voit ailleurs au Québec [...] dans les grands centres-villes Les associations commerciales de Gatineau se mobilisent et lancent une opération de séduction pour combler les nombreux locaux vacants dans le secteur du Vieux-Hull ainsi que dans le Vieux-Gatineau et à Buckingham Il souhaite également le maintien de la succursale Promenade du Portage de la SAQ dans le Vieux-Hull André Boisjoli est originaire du Manitoba Il poursuit ses études en journalisme au collège La Cité à Ottawa Il souhaite également le maintien de la succursale Promenade du Portage de la SAQ dans le Vieux-Hull L'opération de revitalisation des commerces du centre-ville gatinois prend une nouvelle tournure Le gouvernement du Québec racle ses fonds de tiroir alors que les pressions se font énormes pour rénover les infrastructures vieillissantes en santé ou en construire de nouvelles (Stéphane Lessard/Archives Le Nouvelliste) Le besoin d’un nouvel hôpital est trop pressant en Outaouais pour être retardé Il assure travailler d’arrache-pied à Québec pour le garder sur les rails Or on apprend dans La Presse mercredi que Québec donne un coup de frein à l’ensemble des projets d’infrastructures «en planification» dans le secteur de la santé On parle ici de tous les projets qui sont à l’étape du démarrage et de la préparation du dossier d’affaires le projet de Centre hospitalier affilié universitaire de l’Outaouais (CHAU) dans la liste des 32 projets «en planification» du PQI le Plan québécois des infrastructures du gouvernement du Québec La Presse a également appris que seulement cinq des projets en «planification» obtiendront du financement pour un maintien «minimal» des activités Est-ce que le futur hôpital de l’Outaouais fait partie des projets maintenus en vie Est-ce que ça veut dire que l’échéancier de 2032 pour la livraison du CHAU pourrait être de nouveau reporté J’ai donc rappelé le cabinet du ministre Lacombe mercredi matin après la parution de l’article de La Presse Où on me réaffirme que le Centre hospitalier affilié universitaire de l’Outaouais «n’est pas touché» on a bien compris l’importance de maintenir le cap sur l’échéancier de 2032 pour livrer un nouvel hôpital de 600 lits à l’Outaouais N’empêche que le ministre Lacombe et les acteurs de la santé de l’Outaouais devront demeurer vigilants au cours des prochains mois La vétusté de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal fait les manchettes Et La Presse décrivait mercredi l’état des lieux à l’Hôpital Douglas où les patients en santé mentale sont soignés dans des locaux exécrables L’Outaouais n’est donc pas la seule région à tirer sur la couverte pour améliorer sa situation en santé on nous dit que les «sommes destinées aux nouveaux projets d’infrastructures font toujours l’objet de discussions» et que l’objectif demeure de terminer Les projets en phase de réalisation ont d’ailleurs reçu plus de 435 millions additionnels cette année le cabinet du ministre Dubé nous a déclaré par écrit souhaiter qu’ils «avancent le plus possible tout en évaluant présentement les options pour y parvenir» Le gouvernement Legault ne doit surtout pas oublier que l’Outaouais accuse un retard historique en matière de financement des soins de santé Selon un rapport de l’Observatoire de développement de l’Outaouais paru cette semaine ce retard s’est même accru de manière importante au cours de la dernière année Le manque à gagner de l’Outaouais pour rattraper la moyenne provinciale s’élèverait maintenant à 350 millions par année un chiffre renversant qui a soulevé une vague d’indignation dans la région Le ministre Lacombe a accueilli avec prudence le sous-financement de la région de l’Outaouais aurait presque doublé J’avoue partager en partie son scepticisme qui se contente de refaire les mêmes calculs année après année m’a semblé un peu à court pour expliquer pourquoi l’écart se creuse avec la moyenne provinciale La construction d’un nouvel hôpital régional demeure à ce jour la principale réponse du gouvernement Legault pour corriger cette iniquité historique (Jacques Boissinot/Archives La Presse Canadienne) On peut s’obstiner longtemps sur l’exactitude des indicateurs de l’ODO L’Outaouais continue d’être gravement sous-financé en santé un retard que la CAQ a promis de combler lors de son arrivée au pouvoir en 2018 C’est une promesse qui ne peut souffrir d’aucun retard Patrick Duquette est chroniqueur d’actualités depuis 2013 l’économie puis l’actualité municipale et régionale à Gatineau Il s'agit de la vue à partir de la rue Wellington Il est recommandé par le service de l’urbanisme ainsi que le comité consultatif d’urbanisme (CCU) affirme au Droit être aussi derrière le projet même s’il entrevoit la possibilité d’une opposition citoyenne Sa réalisation nécessitera un remembrement cadastral de quatre lots qui doit être l’adresse officielle de l’immeuble ainsi que la partie arrière de l’ancien Cinéma Cartier mais le conseil sera appelé à adopter quatre demandes réglementaires de la part du promoteur dont la possibilité de faire passer de 12 à 17 étages la hauteur permise à cet endroit La procédure nécessitera une consultation publique comme prévue au règlement municipal 26 seraient des habitations de trois chambres pouvant s’adresser aux familles Une soixantaine de logements compteraient deux chambres Une quarantaine de studios figurent aussi dans les plans Le Groupe Mach souhaite offrir entre 15 et 30 logements abordables dans l’immeuble rue Wellington a fait l'objet de plusieurs modifications au cours des dernières années il s'agit de la vue à partir de la promenade du Portage Le document de présentation du projet déposé au CCU du 24 mars dernier prévoit qu’une partie du bâtiment aura sept étages alors que la tour serait située en retrait Le rez-de-chaussée comprendrait près de 800 m² d’espace commercial en bordure de la rue Wellington Près du quart de la toiture de l’immeuble doit être végétalisé Un stationnement souterrain à trois niveaux comprendrait 233 cases Plus de 200 cases pour vélos sont aussi prévues au projet Le conseiller municipal du centre-ville et président du comité exécutif de la Ville de Gatineau «C’est un projet qui est dans les cartons depuis de nombreuses années Il y a aussi eu une consultation publique qui a été bien menée Le travail de notre cellule facilitatrice à l’urbanisme a permis de vraiment améliorer le projet C’est un projet d’importance au cœur du cœur du centre-ville Il nécessitait un certain doigté et une attention particulière en raison de l’endroit où il s’insère mais je dois dire que plusieurs détails ont été revus pour en arriver à un projet que j’estime très réussi.» Le projet de construction nécessite la démolition de la partie arrière de l’ancien Cinéma Cartier qui n’a cependant plus rien à voir avec l’impressionnant établissement inauguré en 1937 Le Groupe Mach s’engage toutefois à préserver le hall d’entrée ainsi que la façade qui a pignon sur rue au 119 Ces deux éléments patrimoniaux protégés par en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel du Québec feraient d’ailleurs l’objet de travaux de restauration La marquise de l’ancien cinéma serait modifiée afin de se rapprocher de son aspect d’origine La restauration de cet espace est un projet qui est cependant à part du vaste projet résidentiel Le Groupe Mach précise vouloir en faire un local commercial ou d’utilisation communautaire qui permettrait d’en donner un plus large accès au public et de contribuer à dynamiser et animer la promenade du Portage Le président de la Société d’histoire de l’Outaouais (SHO) que le Cinéma Cartier a été construit par l’International Theatres Limited de Toronto La compagnie avait fait appel à l’un des plus grands décorateurs de théâtre de son époque à qui l’on devait notamment les théâtres Papineau Le Cinéma Cartier a été un haut lieu pour les cinéphiles jusqu’au début des années 1960 on n’y présente plus que des films pornographiques si bien que le dernier grand succès à avoir pris l’affiche est le film Valérie de Denis Héroux L’ex-Ville de Hull a acheté l’immeuble en 1991 pour la somme de 800 000 $ dans le but de le revitaliser Elle le revendra pour 200 000 $ à deux entrepreneurs en 1998 Ces derniers y installeront le Collège informatique Multihexa qui fermera ses portes quelques années plus tard Plusieurs parents qui envoyaient leurs enfants dans une garderie de Gatineau se demandent comment la directrice gérait l’argent qu’ils lui versaient pour veiller sur leurs petits la mère d’un enfant fréquentant Les Petits Aventuriers une garderie privée d’une centaine de places ouverte en avril 2024 l’argent comptant demandé par la directrice Mélanie Charette pour des activités avec les bambins ou des achats demande pourquoi elle a été obligée d’attendre plusieurs mois puis de parler aux supérieurs de Mme Charette pour recevoir une paie qui lui était due reproche à son ancienne directrice d’avoir exigé de l’argent comptant aux parents sans qu’il ne le sache Il la soupçonne aussi d’avoir surpayé sa propre fille La police de Gatineau a aussi affirmé au Droit que le document donné par Mme Charrette à M Wang pour démontrer son absence d’antécédents judiciaires avant son embauche «ne correspond pas» à ce qu’elle a dans ses dossiers a entamé des procédures judiciaires contre son ancienne employée Le Droit a aussi pu confirmer la date de naissance de l’ancienne directrice auprès d’une source proche et en croisant cette information avec ses activités sur les réseaux sociaux Une vérification au plumitif avec cette date de naissance et le nom Mélanie Charette montre quatre plaidoyers de culpabilité datant du début des années 2000 possession ou trafic d’un document contrefait — un faux chèque — entrave à un agent de la paix et ne pas s’être conformée à une ordonnance de probation Le Droit s’est entretenu au cours des dernières semaines avec des parents une employée et l’ancien employeur de Mme Charette qui ont dénoncé ce qu’ils estiment être des gestes «frauduleux» de sa part Les trois parents qui ont accepté de témoigner affirment que dès l’inscription de leurs enfants ils ont dû payer le premier mois d’inscription en argent comptant à Mélanie Charrette Ces mêmes parents indiquent aussi que Mme Charette leur a demandé 100 $ d’avance «en argent comptant seulement» elle n’a jamais eu connaissance que son enfant ait participé à de telles activités Des parents qui ont accepté de témoigner affirment que dès l’inscription de leurs enfants Les parents soutiennent aussi que Mme Charette leur a demandé de l’argent liquide pour des «frais spéciaux» incluant un montant de 20 $ pour couvrir l’achat les parents disent que la garderie n’en avait pourtant pas quand c’était nécessaire Le propriétaire nie avoir exigé toutes ces formes de paiement comptant pour lesquels Mme Charrette ne remettait pas de reçu une autre mère dont l’enfant fréquente la garderie «Sauf qu’ensuite elle nous a fait signer un papier comme quoi on devait fournir le Tylenol Et c’est là que ça m’a mis la puce à l’oreille mais là il faut aussi le fournir?” Il n’y avait pas de logique mais en fin de compte on trouvait ça niaiseux parce qu’on nous a aussi fait payer pour ça.» qui a demandé l’anonymat afin qu’on ne puisse pas identifier son enfant «Environ un mois après avoir donné l’argent pour le Tylenol on m’a appelée pour me dire que ma fille faisait de la fièvre Mais ils n’avaient pas de Tylenol et n’avaient pas acheté de thermomètre Je suis allée à la garderie avec mon propre Tylenol et mon propre thermomètre mais il n’y a pas de service qui vient avec.» de parler avec l’Association des garderies privées du Québec afin d’avoir son point de vue sur une telle situation l’Office de protection du consommateur rappelle aux parents qu’il est toujours mieux d’utiliser un mode de paiement qui laisse des traces et qui permet d’identifier la personne à qui le paiement est destiné dites à la personne que vous n’avez pas la somme en argent comptant et proposez un autre mode de paiement» «Si le paiement comptant est la seule option possible il vaut mieux payer en présence d’un témoin et exiger un reçu détaillé avec le nom de la personne qui reçoit le paiement Jocelyne Gauvreau a été surprise par le montant inscrit sur son chèque de paie comme éducatrice à la garderie Les Petits Aventuriers Il aurait dû refléter une rémunération de 69 heures Or le montant correspondait à seulement 29 heures de travail explique celle qui est aussi retraitée de la fonction publique fédérale C’était Mme Charrette qui avait la responsabilité d’envoyer les feuilles de temps des éducatrices à l’équipe administrative chapeautant les garderies de Robert Wang Mme Gauvreau ne s’est pas inquiétée immédiatement Mélanie m’a dit qu’on règlerait ça après les Fêtes Mme Gauvreau a demandé à plusieurs reprises à Mme Charrette que la correction soit effectuée Mme Gauvreau a finalement décidé de téléphoner elle-même à l’équipe administrative des garderies de M un membre de la direction a répondu ne jamais avoir été avisé par Mélanie Charette d’un problème de paie la concernant L’éducatrice a alors confronté l’ancienne directrice «Je lui ai dit: “la direction n’a jamais reçu un appel de toi concernant ma paie” «Si je n’avais pas appelé moi-même la direction j’attendrais sûrement encore après mon argent.» Mme Gauvreau se demande où est disparu l’argent en décembre Dans une lettre qu’il a fait parvenir aux parents à la mi-février pour expliquer la situation et dont Le Droit a obtenu copie Robert Wang souligne avoir été alerté anonymement par un parent préoccupé par des frais d’activité de 100 $ en argent comptant demandés par Mme Charette je n’étais pas au courant que [la directrice] percevait ces frais» Il affirme avoir dit à Mme Charette que c’était «inacceptable» Il soutient lui avoir demandé de rembourser les parents qui avaient payé ces frais Mme Charette l’a assuré qu’elle s’était méprise sur la possibilité de demander de tels paiements et qu’elle avait remboursé cinq parents visés Le parent sonneur d’alerte n’ayant jamais rappelé Mais quand des plaintes de parents lui sont parvenues en février 2025 Devant les allégations et les informations que son équipe et lui ont récoltées au cours des derniers mois il a engagé des procédures judiciaires contre Mélanie Charette Une plainte à la police a été officiellement déposée Wang affirme également que Mme Charette a payé sa fille pour plus d’heures que le nombre d’heures réellement travaillées Mme Riopel dit qu’elle travaillait beaucoup de la maison à aider sa mère à faire des affiches pour la garderie ou préparer des événements pour l’établissement «Il a fallu que je me justifie pour toutes les heures que j’ai travaillées de la maison ou la fin de semaine quand je n’étais peut-être pas physiquement à la garderie.» Elle affirme toutefois avoir effectué certains gestes comme payer un employé qui n’aurait pas été officiellement embauché «Quand [les allégations] ont commencé à sortir je suis tombée en bas de ma chaise comme tous les parents et tous les employés [...] J’ai été autant victime que les parents Robert Wang estime que les fonds détournés aux parents représentent environ 14 000 $ Il affirme ne pas avoir terminé de comptabiliser les sommes totales Mélanie Charette a nié catégoriquement et globalement les faits qui lui sont reprochés soutenant avoir «toutes les preuves» et avoir «toute une gang» derrière elle dans ce dossier Elle n’a cependant pas répondu à nos questions précises sur certaines allégations et a répété à quelques occasions qu’elle ferait appel à son avocat pour se défendre affirmant ne pas avoir à répondre aux questions d’une journaliste Les faits allégués qui lui sont reprochés lui font «vivre l’enfer» Elle affirme vivre de l’intimidation et avoir eu de la difficulté à se trouver un autre emploi Arrivée au sein des rangs du Droit en mars 2020 Ani-Rose a eu l'occasion d'évoluer dans un média en pleine transformation D'abord correspondante dans l'Est ontarien pour le journal durant plus d'un an elle est depuis l'été 2021 journaliste généraliste couvrant une tonne d'enjeux tant du côté québécois que du côté ontarien dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"D’autres cliniques en province feraient aussi face à un scénario similaire depuis deux ans selon la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) qui demande au gouvernement Legault de respecter sa plus récente entente conclue en avril 2023 Ça fait 19 ans que je suis leur médecin de famille Je n’ai pas le goût de les laisser tomber Je ne peux pas croire en fait que je vais fermer la clinique qu’on a travaillé fort à construire laisse tomber la docteure Nina Paradis-Robert en parlant de ses patients de la clinique Champlain située dans le quartier du Plateau Deux autres médecins pratiquent à ses côtés en compagnie de deux IPS Ils font partie d’un Groupe de médecine familiale (GMF) Mme Paradis-Robert avoue qu’elle est stressée et triste pour ses patients Elle dit que la clinique cumule des pertes significatives tous les mois parce que le gouvernement provincial ne paie pas les sous selon l’entente convenue Un pacte entre Québec et la FMOQ conclu en avril 2023 prévoit une allocation de 3415 $ par mois par IPS aux cliniques médicales Cette somme doit servir à payer diverses dépenses dont le loyer l’équipement et les tables d’examen servant aux infirmières en question Cette entente n’a été approuvée toutefois que l’automne dernier par le Conseil du Trésor La FMOQ affirme que ces retards administratifs ont eu plusieurs impacts Certaines cliniques n’ont pas été payées complètement depuis novembre Le cabinet du ministre de la Santé de même que le Centre de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais ont référé Radio-Canada à Santé Québec dans ce dossier L’agence gouvernementale répond que les sommes seront envoyées au cours des prochaines semaines aux divers CISSS de la province Ces derniers auront ensuite le mandat de les verser aux cliniques sur son territoire En ce qui concerne la clinique médicale Champlain Santé Québec confirme qu’elle entend payer rapidement les financements manquants Mais cette réponse ne satisfait pas la FMOQ qui dit recevoir pareille explication depuis des mois On nous dit que l’argent est rendu dans les CISSS le CISSS nous dit qu’il n’a toujours pas l’argent On nous retourne à Santé Québec Donc on a vraiment l’impression qu’on se fait niaiser depuis deux ans déplore son deuxième vice-président Guillaume Charbonneau le gouvernement Legault s’est traîné les pieds pour payer [les allocations mensuelles] des IPS qui travaillent dans des cliniques médicales ça met à risque une clinique de Gatineau qui pourrait fermer C’est extrêmement décevant surtout quand on sait toutes les difficultés qu’on a pour trouver des médecins de famille pour les citoyens La Fédération envisage de prendre des recours si Québec continue à retarder ses paiements la Dre Nina Paradis-Robert affirme qu’il est minuit moins une Elle doit prendre une décision sur le renouvellement du bail des locaux de sa clinique Cette dernière se voit mal s’engager à long terme en ne sachant pas quand le gouvernement va lui verser l’argent dû Elle a eu recours à une marge de crédit en attendant les chèques de Québec C’est pourquoi elle n’exclut pas le scénario de fermer la clinique Le Dr Philippe Melanson comprend ce que vit sa collègue de l’Outaouais Il est médecin de famille dans les régions des Laurentides et de Lanaudière Quand la plus récente entente a été conclue par la FMOQ avec le gouvernement le Dr Melanson a procédé à des travaux de rénovation pour augmenter l’offre de services dans deux cliniques à Saint-Adèle et Saint-Donat En voyant que les allocations n’arrivaient pas de la part de Québec il dit s'être aussi tourné vers son institution financière C’est un peu dommage quand on se fait promettre de quoi depuis avril 2023 puis qu’on est rendu en avril 2025 et on n’a toujours pas l’ajustement le Dr Melanson a informé Radio-Canada avoir obtenu les prestations manquantes pour l’une de ses cliniques Le député de Pontiac et porte-parole en santé du Parti libéral du Québec (PLQ) trouve malheureux que des endroits comme la clinique Champlain puissent fermer parce que le gouvernement ne remplit pas ses obligations et ne se conforme pas aux termes d’une entente qu’il a lui-même signée avec les médecins la solution n’est pas compliquée Qu’il trouve une façon de la payer pour qu’on garde la clinique ouverte en Outaouais Il estime que la situation actuelle n’est pas au bénéfice de la région et de sa population J’aimerais que les médecins puissent se concentrer sur leur travail et voir des patients au quotidien Du côté du Syndicat des professionnelles en soins de l’Outaouais (SPSO) on déplore le traitement réservé aux infirmières praticiennes spécialisées C’est déplorable de voir que les IPS ne sont considérées que dans un tableau Excel Elles font partie d’avancement en première ligne pour que les médecins puissent prendre davantage de patients en charge fait valoir sa présidente Karine D’Auteuil Anne-Charlotte Carignan se spécialise dans la couverture des sujets liés à la santé et aux enjeux sociaux dans la région d'Ottawa-Gatineau elle a travaillé pendant près de deux ans à Winnipeg en tant que journaliste multiplateforme Elle est aussi avocate membre du Barreau du Québec 2:57D’autres cliniques en province feraient aussi face à un scénario similaire depuis deux ans, selon la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) qui demande au gouvernement Legault de respecter sa plus récente entente conclue en avril 2023. Ouvrir en mode plein écranLa Dre Nina Paradis-Robert Photo : Radio-Canada / Anne-Charlotte Carignan Ça fait 19 ans que je suis leur médecin de famille. Je n’ai pas le goût de les laisser tomber. Je ne peux pas croire en fait que je vais fermer la clinique qu’on a travaillé fort à construire, laisse tomber la docteure Nina Paradis-Robert en parlant de ses patients de la clinique Champlain située dans le quartier du Plateau, dans le secteur de Hull. Deux autres médecins pratiquent à ses côtés en compagnie de deux IPS. Ils font partie d’un Groupe de médecine familiale (GMF). Mme Paradis-Robert avoue qu’elle est stressée et triste pour ses patients. Elle dit que la clinique cumule des pertes significatives tous les mois parce que le gouvernement provincial ne paie pas les sous selon l’entente convenue. Un pacte entre Québec et la FMOQ conclu en avril 2023 prévoit une allocation de 3415 $ par mois par IPS aux cliniques médicales. Cette somme doit servir à payer diverses dépenses dont le loyer, le chauffage, l’équipement et les tables d’examen servant aux infirmières en question. Cette entente n’a été approuvée toutefois que l’automne dernier par le Conseil du Trésor. Ouvrir en mode plein écranLa clinique médicale Champlain risque de fermer. La FMOQ affirme que ces retards administratifs ont eu plusieurs impacts. Certaines cliniques n’ont pas été payées complètement depuis novembre, avance-t-elle. Le cabinet du ministre de la Santé de même que le Centre de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Outaouais ont référé Radio-Canada à Santé Québec dans ce dossier. L’agence gouvernementale répond que les sommes seront envoyées au cours des prochaines semaines aux divers CISSS de la province. Ces derniers auront ensuite le mandat de les verser aux cliniques sur son territoire. En ce qui concerne la clinique médicale Champlain, Santé Québec confirme qu’elle entend payer rapidement les financements manquants. Mais cette réponse ne satisfait pas la FMOQ qui dit recevoir pareille explication depuis des mois. Ouvrir en mode plein écranLe médecin de famille Guillaume Charbonneau (Photo d'archive) Photo : Radio-Canada / Maxim Saavedra-Ducharme On nous dit que l’argent est rendu dans les CISSS. On appelle le CISSS, le CISSS nous dit qu’il n’a toujours pas l’argent. On nous retourne à Santé Québec. Donc on a vraiment l’impression qu’on se fait niaiser depuis deux ans, déplore son deuxième vice-président Guillaume Charbonneau. À ses yeux, le gouvernement Legault s’est traîné les pieds pour payer [les allocations mensuelles] des IPS qui travaillent dans des cliniques médicales. Malheureusement, ça met à risque une clinique de Gatineau qui pourrait fermer. C’est extrêmement décevant, surtout quand on sait toutes les difficultés qu’on a pour trouver des médecins de famille pour les citoyens, ajoute le Dr Charbonneau. La Fédération envisage de prendre des recours si Québec continue à retarder ses paiements. De son côté, la Dre Nina Paradis-Robert affirme qu’il est minuit moins une. Elle doit prendre une décision sur le renouvellement du bail des locaux de sa clinique. Cette dernière se voit mal s’engager à long terme en ne sachant pas quand le gouvernement va lui verser l’argent dû. Elle a eu recours à une marge de crédit en attendant les chèques de Québec. C’est pourquoi elle n’exclut pas le scénario de fermer la clinique. Le Dr Philippe Melanson comprend ce que vit sa collègue de l’Outaouais. Il est médecin de famille dans les régions des Laurentides et de Lanaudière. Il gère aussi deux GMF. Quand la plus récente entente a été conclue par la FMOQ avec le gouvernement, le Dr Melanson a procédé à des travaux de rénovation pour augmenter l’offre de services dans deux cliniques à Saint-Adèle et Saint-Donat. En voyant que les allocations n’arrivaient pas de la part de Québec, il dit s'être aussi tourné vers son institution financière, empruntant 100 000 $. C’est un peu dommage quand on se fait promettre de quoi depuis avril 2023, puis qu’on est rendu en avril 2025 et on n’a toujours pas l’ajustement. C’est un peu moyen, lance-t-il. Peu de temps après l’entrevue, le Dr Melanson a informé Radio-Canada avoir obtenu les prestations manquantes pour l’une de ses cliniques. Le député de Pontiac et porte-parole en santé du Parti libéral du Québec (PLQ), André Fortin, trouve malheureux que des endroits comme la clinique Champlain puissent fermer parce que le gouvernement ne remplit pas ses obligations et ne se conforme pas aux termes d’une entente qu’il a lui-même signée avec les médecins. Selon lui, la solution n’est pas compliquée. Ouvrir en mode plein écranLe député de Ponctiac André Fortin (Photo d'archives) Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel Le gouvernement a une facture. Qu’il trouve une façon de la payer pour qu’on garde la clinique ouverte en Outaouais, affirme M. Fortin. Il estime que la situation actuelle n’est pas au bénéfice de la région et de sa population. J’aimerais que les médecins puissent se concentrer sur leur travail et voir des patients au quotidien, dit le député. Ouvrir en mode plein écranKarine D’Auteuil, présidente du Syndicat des professionnelles en soins de l’Outaouais (Photo d'archives) Du côté du Syndicat des professionnelles en soins de l’Outaouais (SPSO), on déplore le traitement réservé aux infirmières praticiennes spécialisées. C’est déplorable de voir que les IPS ne sont considérées que dans un tableau Excel. Elles font partie d’avancement en première ligne pour que les médecins puissent prendre davantage de patients en charge, fait valoir sa présidente Karine D’Auteuil. D’autres cliniques en province feraient aussi face à un scénario similaire depuis deux ans La clinique médicale Champlain pourrait fermer ses portes pour des raisons financières La clinique médicale Champlain à Gatineau est menacée car Québec tarderait à lui verser des allocations mensuelles pour ses infirmières praticiennes spécialisées (IPS) Résultat : Environ 3000 patients pourraient perdre leur médecin de famille en Outaouais Les bretelles de l’autoroute 50 vers la rue Saint-Louis mènaient tout droit vers l’eau de la rivière Gatineau qui a envahit le quartier Pointe-Gatineau pour une deuxième fois en trois printemps en 2019 C’est le temps que se donne encore la Ville de Gatineau et le gouvernement du Québec pour déterminer quelles sont les mesures qui devront être mises en place pour protéger les secteurs les plus vulnérables et du même coup avec quel niveau de risque ils sont prêts à vivre dans ces quartiers Une chose est particulièrement ressortie de la présentation faite par le service de l’urbanisme au comité plénier concernant la planification intégrée des zones inondables dans laquelle se lance la Ville Les recommandations qui seront formulées pour chacun des quartiers ne pourront pas uniquement être l’affaire de quelques fonctionnaires et d’une poignée d’experts La population de secteurs visés devra être largement consultée La Ville parle même de solutions qui devront naître d’un travail de «co-création» un exercice au cours duquel les riverains devront occuper une place centrale ce sont les élus qui formeront le conseil municipal vers 2027-2028 qui auront le dernier mot et qui devront trancher devront nécessairement être pris en considération n’avait eu accès à ce document qui proposait différentes mesures qui pourraient éventuellement être mises de l’avant pour protéger les secteurs de Pointe-Gatineau du chemin du Fer-à-Cheval et de la rue Jacques-Cartier La version finale de ce rapport est maintenant complétée et sera rendue accessible au public dès mercredi matin a précisé la direction du service de l’urbanisme Son contenu et les propositions qu’il soumet feront inévitablement partie des discussions qui devront avoir lieu dans chacun des quartiers au cours des prochaines années Pour mener ces travaux de réflexion et de consultation Ce comité auquel participe aussi le Bureau de projets de la rivière des Outaouais Ouest sera chargé de développer le plan d’adaptation pour faire face aux inondations il devra documenter les risques liés aux inondations dans chacun des quartiers à risque partager avec la population les informations disponibles et pertinentes à la prise de décision ainsi que nourrir et organiser la réflexion collective des scientifiques et des représentants des ministères concernés appuieront le comité dans ses travaux Le comité pourra aussi éventuellement s’appuyer sur une nouvelle cartographie des zones inondables Le gouvernement du Québec doit la valider et lui donner une force réglementaire vers 2027-2028 «Quel est le niveau de risque qu’on est capable de prendre [dans les quartiers] c’est ça la réponse qu’on cherche en ce moment On doit regarder les zones inondables séparément parce qu’il n’y a pas une solution qui s’applique à toutes les zones Ça va prendre beaucoup d’humanité dans cette recherche de solution C’est clair que le plan d’adaptation devra être co-construit avec les communautés Nos solutions devront être acceptables et responsables face à l’histoire à l’identité et au tissu urbain de ces communautés.» dont le quartier a vécu son lot d’inondations dans les dernières années dit avoir un penchant pour la mise en place d’infrastructures vertes Des terrains sportifs qui se transforment en bassins de rétention lors d’inondation ou des parcs éponges sont des formules à considérer dans la réflexion qui s’amorce «Ce sera un équilibre entre des infrastructures vertes et des infrastructures grises c’est qu’elles augmentent la qualité de vie des gens Quand on créer un espace de liberté pour la rivière on est capable aussi de l’utiliser au bénéfice de la communauté Il faut aussi voir la capacité réelle de ces infrastructures à accueillir les surplus d’eau en période d’inondation C’est là où parfois ça pourrait être combiné avec des infrastructures grises comme des digues qui peuvent aussi servir de pistes cyclables Ce sera sur la table et ça devra faire partie des discussions avec les citoyens concernés et les experts.» La conseillère Catherine Craig St-Louis (Simon Séguin-Bertrand/Archives Le Droit) L’empathie et l’humanité devront être au cœur de l’exercice qui s’amorce dans chacun des quartiers a pour sa part insisté la conseillère Catherine Craig St-Louis «Ce sont de vrais gens qui vivent de vraies choses et c’est pour ça qu’il faut travailler en concertation […] Des gens vont se demander s’ils devront quitter leur maison ou s’ils peuvent rester Ça fait quand même quelques années que ça dure Il faut une ouverture pour aller vers les gens et les impliquer dans les décisions.» Le chef de l’Équipe Mario Aubé a reconnu que l’arbitrage entre les coûts associés aux mesures à mettre en place et le respect des aspirations des riverains sera complexe «On voudra protéger les gens et protéger les quartiers mais il y a des endroits où le risque zéro n’existera pas Il faudra voir ça différemment et accepter que des endroits soient à plus haut risque Il y aura beaucoup de réflexion à faire et ça va prendre beaucoup de délicatesse et de doigté parce que les décisions seront peut-être difficiles.» faire preuve de doigté et soupeser tous les éléments pertinents avant de prendre une décision sur une infrastructure ou une autre pour protéger ses quartiers inondables il y a une chose à laquelle elle n’échappera pas c’est le coût financier que cela représentera pour les Gatinois «L’adaptation du territoire ça coûte extrêmement cher elles ne pourront pas assumer seules ces infrastructures-là mais on est partenaire avec Québec dans la recherche de solution Il y aura nécessairement un coût pour la Ville Nos finances publiques seront affectées par ces décisions parce que nos ressources financières sont limitées et reposent essentiellement sur la taxe foncière.» à réserver les fonds nécessaires à la mise en place du comité ADAP-Inondations et sa coordination Un poste dédié à la gestion des enjeux liés aux inondations pourrait être créé au sein du service de l’urbanisme On s'attend à d'autres hausses au cours des prochains jours, car on prévoit davantage de pluie et de fonte des neiges, a indiqué le consortium d'agences de surveillance dans un communiqué de presse jeudi en fin de journée. Selon ce dernier, les risques de crue persistent dans les zones inondables entre Arnprior et Hawkesbury. Dans la région, les zones inondables du lac Deschênes, de Pointe-Gatineau, de Cumberland, de Clarence-Rockland et de Hawkesbury sont concernées par cet avis. Dans le corridor de Gatineau à Hawkesbury plus précisément, les seuils mineurs d'inondation ont été dépassés et les niveaux de pointe devraient rester en dessous des limites d'inondation majeure. La mairesse de Gatineau Maude Marquis-Bissonnette a fait le point, vendredi, sur les plus récentes données de l’organisme de surveillance de la rivière des Outaouais. Selon les prévisions, la pointe de la montée des eaux dans le secteur d’Aylmer est prévue dimanche alors que celle pour les secteurs de l’est de Gatineau est prévue lundi ou mardi. La rue Jacques-Cartier, le chemin du fer à cheval et le boulevard Hurtubise sont les secteurs les plus visés par les risques d’inondation dans l’est de la Ville. Des rues pourraient devoir être fermées à la circulation la semaine prochaine a averti Mme Marquis-Bissonnette, mais rien n’est encore confirmé. La mairesse a tenu à se faire rassurante. Selon elle, une dizaine de résidences sont particulièrement à risque et leurs propriétaires ont déjà été rencontrés par les pompiers pour revoir toutes les mesures de précaution à prendre. Je me promenais dans le secteur est de la ville, jeudi soir, et on entendait les pompes rouler. Il y a de l’eau dans les sous-sols, mais les gens sont habitués en quelque sorte à cette réalité-là, a-t-elle dit en entrevue à Radio-Canada. Deux sites de distribution de sacs de sable sont présentement ouverts, un au parc du Lac-Beauchamp dans le secteur de Gatineau et le second à Masson-Angers. Marcel Schreyer, résident de la rue Jacques-Cartier, dans le secteur de Gatineau, a vécu plusieurs inondations. Il se dit bien préparé cette année. On a un pouce et demi [d'eau] dans notre carré dans la cave. Les pompes sont installées, elles ne sont pas parties encore, mais on est prêts, explique-t-il. Ça ne nous stresse pas encore, affirme le résident de longue date. On va attendre une semaine pour voir si [les niveaux d'eau deviennent] dangereux. Dans le même secteur, sur la rue du Prince-Albert, Gérard Tremblay soutient que le niveau actuel de la rivière des Outaouais ne [l]'énerve pas trop. Il se souvient bien des inondations de 2019. C'était catastrophique! lance-t-il. Le Gatinois se prépare en conséquence depuis le début du mois d'avril. Constance Bay : Le niveau d'eau devrait augmenter d'environ 25 cm d'ici le week-end. Il reste environ 35 cm en dessous du pic de 2023. Des inondations de propriétés basses, de routes et d'ouvrages riverains sont possibles. Britannia (chemin Grandview, Belltown) : Augmentation prévue d'environ 30 cm d'ici le week-end, soit environ 15 cm en dessous des niveaux de 2023. Les cours, parcs et routes de faible altitude pourraient subir des inondations localisées. À l'est de Cumberland : Hausse prévue d'environ 25 cm d'ici la fin de semaine, soit environ 75 cm de moins que les pics de 2023. Des problèmes d'accès potentiels le long de l'allée Boisé sont à prévoir. Clarence-Rockland : Augmentation prévue d'environ 30 cm d'ici la fin de semaine, soit environ 35 cm sous les niveaux de 2023. Les zones basses près de la rivière et certaines routes municipales pourraient être inondées. Hawkesbury : Hausse prévue d'environ 20 cm d'ici la fin de semaine, soit environ 25 cm de moins que les pics de 2023. Les propriétés et les parcs riverains ainsi que certaines routes d'accès pourraient être touchés. Les prévisions actuelles indiquent que les niveaux d'eau dans le cours principal de la rivière des Outaouais resteront entre 55 et 80 cm en dessous des niveaux historiques atteints lors des crues de 2019 et en dessous des niveaux de pointe enregistrés en 2023, prévoient les organismes de surveillance de la rivière. Les niveaux d'eau élevés persisteront au moins jusqu'au 5 mai. Amadou Barry est journaliste dans la région d'Ottawa-Gatineau après avoir travaillé en Europe et en Afrique de l'Ouest. Passionné de culture et de numérique, il s'intéresse particulièrement aux enjeux de la diversité. Des organismes de protection et de surveillance de la rivière des Outaouais lancent un avertissement de crue printanière dans certaines localités de l’Outaouais, à Ottawa ainsi que dans l’est ontarien. Les raisons invoquées sont l'augmentation considérable des niveaux et des débits d'eau le long de la rivière des Outaouais ainsi que la fonte des neiges. Ouvrir en mode plein écranSelon les prévisions, la pointe de la montée des eaux dans le secteur d’Aylmer est prévue dimanche alors que celle pour les secteurs de l’est de Gatineau est prévue lundi ou mardi. On s'attend à d'autres hausses au cours des prochains jours, car on prévoit davantage de pluie et de fonte des neiges, a indiqué le consortium d'agences de surveillance dans un communiqué de presse jeudi en fin de journée. Selon ce dernier, les risques de crue persistent dans les zones inondables entre Arnprior et Hawkesbury. Dans la région, les zones inondables du lac Deschênes, de Pointe-Gatineau, de Cumberland, de Clarence-Rockland et de Hawkesbury sont concernées par cet avis. Dans le corridor de Gatineau à Hawkesbury plus précisément, les seuils mineurs d'inondation ont été dépassés et les niveaux de pointe devraient rester en dessous des limites d'inondation majeure. Ouvrir en mode plein écranLe niveau de la rivière des Outaouais, vendredi, du côté du port de plaisance Jacques-Cartier, à Gatineau. La mairesse de Gatineau Maude Marquis-Bissonnette a fait le point, vendredi, sur les plus récentes données de l’organisme de surveillance de la rivière des Outaouais. Selon les prévisions, la pointe de la montée des eaux dans le secteur d’Aylmer est prévue dimanche alors que celle pour les secteurs de l’est de Gatineau est prévue lundi ou mardi. La rue Jacques-Cartier, le chemin du fer à cheval et le boulevard Hurtubise sont les secteurs les plus visés par les risques d’inondation dans l’est de la Ville. Ouvrir en mode plein écranLa pointe du niveau des eaux dans le secteur de Gatineau pourrait être atteinte lundi ou mardi, selon les prévisions. Des rues pourraient devoir être fermées à la circulation la semaine prochaine a averti Mme Marquis-Bissonnette, mais rien n’est encore confirmé. La mairesse a tenu à se faire rassurante. Selon elle, une dizaine de résidences sont particulièrement à risque et leurs propriétaires ont déjà été rencontrés par les pompiers pour revoir toutes les mesures de précaution à prendre. Je me promenais dans le secteur est de la ville, jeudi soir, et on entendait les pompes rouler. Il y a de l’eau dans les sous-sols, mais les gens sont habitués en quelque sorte à cette réalité-là, a-t-elle dit en entrevue à Radio-Canada. Deux sites de distribution de sacs de sable sont présentement ouverts, un au parc du Lac-Beauchamp dans le secteur de Gatineau et le second à Masson-Angers. Marcel Schreyer, résident de la rue Jacques-Cartier, dans le secteur de Gatineau, a vécu plusieurs inondations. Il se dit bien préparé cette année. On a un pouce et demi [d'eau] dans notre carré dans la cave. Les pompes sont installées, elles ne sont pas parties encore, mais on est prêts, explique-t-il. Ça ne nous stresse pas encore, affirme le résident de longue date. On va attendre une semaine pour voir si [les niveaux d'eau deviennent] dangereux. Ouvrir en mode plein écranMarcel Schreyer est résident de la rue Jacques-Cartier. Dans le même secteur, sur la rue du Prince-Albert, Gérard Tremblay soutient que le niveau actuel de la rivière des Outaouais ne [l]'énerve pas trop. Il se souvient bien des inondations de 2019. C'était catastrophique! lance-t-il. Le Gatinois se prépare en conséquence depuis le début du mois d'avril. Ouvrir en mode plein écranGérard Tremblay dispose de deux pompes à eau pour faire face aux inondations récurrentes. Constance Bay : Le niveau d'eau devrait augmenter d'environ 25 cm d'ici le week-end. Il reste environ 35 cm en dessous du pic de 2023. Des inondations de propriétés basses, de routes et d'ouvrages riverains sont possibles. Britannia (chemin Grandview, Belltown) : Augmentation prévue d'environ 30 cm d'ici le week-end, soit environ 15 cm en dessous des niveaux de 2023. Les cours, parcs et routes de faible altitude pourraient subir des inondations localisées. À l'est de Cumberland : Hausse prévue d'environ 25 cm d'ici la fin de semaine, soit environ 75 cm de moins que les pics de 2023. Des problèmes d'accès potentiels le long de l'allée Boisé sont à prévoir. Clarence-Rockland : Augmentation prévue d'environ 30 cm d'ici la fin de semaine, soit environ 35 cm sous les niveaux de 2023. Les zones basses près de la rivière et certaines routes municipales pourraient être inondées. Hawkesbury : Hausse prévue d'environ 20 cm d'ici la fin de semaine, soit environ 25 cm de moins que les pics de 2023. Les propriétés et les parcs riverains ainsi que certaines routes d'accès pourraient être touchés. Les prévisions actuelles indiquent que les niveaux d'eau dans le cours principal de la rivière des Outaouais resteront entre 55 et 80 cm en dessous des niveaux historiques atteints lors des crues de 2019 et en dessous des niveaux de pointe enregistrés en 2023, prévoient les organismes de surveillance de la rivière. Les niveaux d'eau élevés persisteront au moins jusqu'au 5 mai. Les raisons invoquées sont l'augmentation considérable des niveaux et des débits d'eau le long de la rivière des Outaouais ainsi que la fonte des neiges On s'attend à d'autres hausses au cours des prochains jours car on prévoit davantage de pluie et de fonte des neiges a indiqué le consortium d'agences de surveillance dans un communiqué de presse jeudi en fin de journée les risques de crue persistent dans les zones inondables entre Arnprior et Hawkesbury les zones inondables du lac Deschênes de Clarence-Rockland et de Hawkesbury sont concernées par cet avis Dans le corridor de Gatineau à Hawkesbury plus précisément les seuils mineurs d'inondation ont été dépassés et les niveaux de pointe devraient rester en dessous des limites d'inondation majeure La mairesse de Gatineau Maude Marquis-Bissonnette a fait le point sur les plus récentes données de l’organisme de surveillance de la rivière des Outaouais la pointe de la montée des eaux dans le secteur d’Aylmer est prévue dimanche alors que celle pour les secteurs de l’est de Gatineau est prévue lundi ou mardi le chemin du fer à cheval et le boulevard Hurtubise sont les secteurs les plus visés par les risques d’inondation dans l’est de la Ville Des rues pourraient devoir être fermées à la circulation la semaine prochaine a averti Mme Marquis-Bissonnette mais rien n’est encore confirmé La mairesse a tenu à se faire rassurante une dizaine de résidences sont particulièrement à risque et leurs propriétaires ont déjà été rencontrés par les pompiers pour revoir toutes les mesures de précaution à prendre Je me promenais dans le secteur est de la ville mais les gens sont habitués en quelque sorte à cette réalité-là a-t-elle dit en entrevue à Radio-Canada Deux sites de distribution de sacs de sable sont présentement ouverts un au parc du Lac-Beauchamp dans le secteur de Gatineau et le second à Masson-Angers Il se dit bien préparé cette année On a un pouce et demi [d'eau] dans notre carré dans la cave On va attendre une semaine pour voir si [les niveaux d'eau deviennent] dangereux Gérard Tremblay soutient que le niveau actuel de la rivière des Outaouais ne [l]'énerve pas trop Il se souvient bien des inondations de 2019 Le Gatinois se prépare en conséquence depuis le début du mois d'avril Constance Bay : Le niveau d'eau devrait augmenter d'environ 25 cm d'ici le week-end Il reste environ 35 cm en dessous du pic de 2023 Des inondations de propriétés basses de routes et d'ouvrages riverains sont possibles Belltown) : Augmentation prévue d'environ 30 cm d'ici le week-end soit environ 15 cm en dessous des niveaux de 2023 parcs et routes de faible altitude pourraient subir des inondations localisées À l'est de Cumberland : Hausse prévue d'environ 25 cm d'ici la fin de semaine soit environ 75 cm de moins que les pics de 2023 Des problèmes d'accès potentiels le long de l'allée Boisé sont à prévoir Clarence-Rockland : Augmentation prévue d'environ 30 cm d'ici la fin de semaine soit environ 35 cm sous les niveaux de 2023 Les zones basses près de la rivière et certaines routes municipales pourraient être inondées Hawkesbury : Hausse prévue d'environ 20 cm d'ici la fin de semaine soit environ 25 cm de moins que les pics de 2023 Les propriétés et les parcs riverains ainsi que certaines routes d'accès pourraient être touchés Les prévisions actuelles indiquent que les niveaux d'eau dans le cours principal de la rivière des Outaouais resteront entre 55 et 80 cm en dessous des niveaux historiques atteints lors des crues de 2019 et en dessous des niveaux de pointe enregistrés en 2023 prévoient les organismes de surveillance de la rivière Les niveaux d'eau élevés persisteront au moins jusqu'au 5 mai Amadou Barry est journaliste dans la région d'Ottawa-Gatineau après avoir travaillé en Europe et en Afrique de l'Ouest Passionné de culture et de numérique il s'intéresse particulièrement aux enjeux de la diversité Des organismes de protection et de surveillance de la rivière des Outaouais lancent un avertissement de crue printanière dans certaines localités de l’Outaouais Des inondations mineures au parc Britannia à Ottawa et à Gatineau Les changements présentés au conseil municipal Il s’agit essentiellement de modifications mineures qui ne changent pas les objectifs fondamentaux qui sont visés mais qui au cumul deviennent souvent des irritants voire des barrières qui empêchent d’un côté ce que la municipalité souhaite permettre de l’autre Les divers règlements portant sur l’ajout d’un logement supplémentaire à une maison unifamiliale isolée en sont probablement le meilleur exemple La Ville permet depuis plus d’un an d’ajouter un logement aux maisons unifamiliales Ils deviennent souvent des logements pour un parent ou un aidant naturel Il s’agissait d’ailleurs d’une demande du comité-choc en logement qui voyait en cette mesure une façon de répondre en partie à la crise du logement Il appert toutefois que de nombreuses exigences réglementaires toujours en place faisaient en sorte de rendre pratiquement impossible tout ajout d’un logement Les demandes faites par les citoyens étaient la plupart du temps rejetées par le service de l’urbanisme «On vient alléger le processus pour que ce soit plus facile et on enlève ces barrières qui empêchaient l’ajout de logement à une maison unifamiliale isolée» confirme la présidente du comité consultatif d’urbanisme (CCU) La présidente du comité consultatif d'urbanisme (CCU) de la Ville de Gatineau Le service de l’urbanisme va aussi actualiser les dispositions réglementaires concernant l’utilisation des matériaux extérieurs la Ville identifiait les matériaux qu’elle acceptait dans la construction d’immeubles plutôt que de préciser ceux qu’elle prohibait Cela ajoutait une «complexité importante» lorsqu’un entrepreneur proposait l’utilisation d’un nouveau matériau qui aurait tout de même été naturellement autorisé par la Ville Ce changement permet à la Ville de garder le contrôle sur les matériaux utilisés pour le revêtement des immeubles mais l’application de la réglementation en sera de beaucoup simplifiée La Ville de Gatineau n’avait cependant pas encore modifié son propre code de construction afin de l’arrimer aux nouvelles exigences nationales Cela avait pour effet de complexifier la compréhension des règlements et ajoutait inutilement des étapes d’approbation Des dispositions réglementaires devenues des barrières à la construction d'un logement supplémentaire dans une maison unifamiliale seront retirées par le service de l'urbanisme de la Ville de Gatineau le service de l’urbanisme profite des règlements de type «omnibus» présentés au conseil pour faire disparaître certaines exigences liées à des demandes de plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) Elles étaient devenues non pertinentes et étaient vouées à disparaître dans la vaste refonte des PIIA attendue à Gatineau au cours des prochains mois «Tout ça rendra plus facile pour les entrepreneurs et les particuliers qui déposent des projets à notre service de l’urbanisme ça rendra l’analyse plus simple et ça permettra de faire avancer les projets plus rapidement» D’abord visible dans quelques vitrines de l’avenue Buckingham la campagne «Nous sommes ouverts» se distinguera d’abord par un habillage coloré qui permettra d’identifier les locaux à la recherche de nouveaux commerçants La campagne va cependant beaucoup plus loin qu’un simple habillage Elle fera appel à la participation des consommateurs piétons et travailleurs des artères commerciales en les invitant à se prononcer sur ce qu’ils souhaiteraient voir s’établir à ces endroits Les résultats seront partagés avec les propriétaires des immeubles participants afin de les aider dans leurs recherches visant à trouver un nouveau locataire le propriétaire aura toujours le dernier mot sur le choix de l’occupant de son immeuble l’affichage sera modifié pour faire place à la campagne «On ouvre quoi?» qui se voudra une sorte de crescendo à l’intention des consommateurs ils pourront obtenir des indices leur permettant de découvrir quel commerce est sur le point de venir s’installer La campagne «Nous sommes ouverts» s’étendra éventuellement à la rue Principale où une nouvelle association commerciale a récemment vu le jour Les propriétaires souhaitant participer à cette offensive sont invités à contacter l’association commerciale de leur secteur Les propriétaires souhaitant recevoir l'habillage de la campagne doivent s'adresser à l'association commerciale de leur secteur Cet effort visant à favoriser le développement commercial du centre-ville et des artères commerciales des anciens centres-ville n’est cependant qu’un des éléments d’une stratégie beaucoup plus vaste mise de l’avant par la Ville de Gatineau et ID Gatineau a précisé qu’un programme de revitalisation du centre-ville vient d’être mis en place Il visera à soutenir financièrement les entreprises qui souhaitent rénover l’intérieur de leur commerce installer de l’affichage et élaborer des stratégies de marketing L’appel de projets est d’ailleurs lancé cette semaine Les dépenses admissibles pourront être remboursées jusqu’à concurrence de 50 000 $ La Ville compte investir 500 000 $ par année pendant trois ans dans ce programme «Le développement commercial est une nouvelle priorité pour la Ville a indiqué la mairesse Maude Marquis-Bissonnette On n’a pas le choix en raison du contexte difficile provoqué par la pandémie mais aussi par la montée de l’achat en ligne qui fait mal à nos commerces Il faut trouver des stratégies pour soutenir nos rues commerciales parce que ce sont des lieux de rencontre et d’échanges Ce sont des lieux qui permettent de créer nos communautés Les commerces contribuent aux identités propres de chaque quartier.» et le stratège en communication de Vision Centre-ville lors du lancement de la campagne «Nous sommes ouverts» le conseil municipal a adopté la création d’un poste de coordonnateur au développement commercial et immobilier du centre-ville sera de faire la recension des locaux vacants et de faire le maillage avec les commerçants les coopératives ou les organismes souhaitant venir s’installer au centre-ville Des investissements majeurs comme la réfection de la rue Notre-Dame la construction de la nouvelle bibliothèque Lucy-Faris seront aussi de nature à favoriser le dynamisme commercial de ces secteurs des projets comme la place Laval ou l’embellissement de la rue Eddy devraient permettre une plus grande attraction commerciale La mairesse mise aussi beaucoup sur la stratégie de développement commercial qu’elle souhaite soumettre au conseil municipal d’ici la fin du présent mandat Elle pourrait donner lieu à l’utilisation de nouveaux outils comme une révision des taux de taxation en fonction des secteurs et des usages commerciaux La construction de la nouvelle bibliothèque Lucy-Faris viendra donner un coup de main à l'attraction commerciale du Vieux-Aylmer estime la mairesse Maude Marquis-Bissonnette Mme Marquis-Bissonnette précise que la stratégie de développement commercial de la Ville s’éloignera du traditionnel «mur à mur» afin de développer des outils spécifiques à chacun des secteurs commerciaux de la Ville «Il ne faut pas s’étonner qu’on ait des défis quand on a la même approche pour tous les secteurs On veut une nouvelle approche qui va prévoir des actions et des moyens différents d’un secteur à l’autre.» La mairesse de Gatineau souhaite que le financement des actions découlant de cette stratégie fasse partie des discussions pour le budget 2026 «Il faudra être prêt à faire ces choix-là» boulevard Saint-Joseph sera déconstruit au début de 2026 pour faire place à la construction du quartier général de la police de Gatineau (Patrick Woodbury/Archives Le Droit) La facture totale que devront assumer les contribuables pour ces trois projets devenus nécessaires oscillera autour de 240 millions de dollars La vente éventuelle des terrains où sont situés le poste de police du boulevard Gréber pourrait faire baisser la note d’environ 40 millions Un premier pas vers la construction du quartier général au 975 par le comité exécutif de la Ville de Gatineau La municipalité doit se débarrasser des locataires de l’immeuble dont elle a pris possession l’automne dernier afin de procéder à sa démolition avant de pouvoir passer à la phase de construction du quartier général Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) qui louait des espaces dans l’immeuble verra son bail être repris par la Ville à la fin du mois de mai Les quilles cesseront de tomber à la Salle de quilles Anik le 1er juin prochain La Salle de quilles Anik disposait pour sa part d’un bail qui lui permettait de continuer d’occuper ses locaux au sous-sol de l’immeuble jusqu’au 15 janvier 2026 La fin de l’entente de location sera toutefois rapprochée au 1er juin prochain La salle de quilles bien connue des Gatinois mettra donc un point final à ses activités après plus de 40 ans d’abats et de dalots sur ses allées reconnait que la Salle de quilles Anik est une «institution» fréquentée par de nombreuses familles gatinoises depuis quatre décennies la Ville devait prendre les dispositions nécessaires pour permettre l’arrivée du quartier général de la police à cet endroit La Ville de Gatineau demeure en phase avec les échéanciers prévus pour la construction du quartier général dont le coût global du projet est estimé à 187 millions de dollars Des tests de sols plus pointus doivent avoir lieu dans les prochains mois Le directeur de la gestion des actifs et des projets de la Ville de Gatineau a indiqué au Droit que la présence de contamination dans le terrain est probable mais que «rien de dramatique» n’est toutefois envisagé Plusieurs contrats en lien avec le futur quartier général ont été octroyés à des firmes d’ingénieurs et d’architecture en octobre dernier Le plan fonctionnel et technique du bâtiment a été déposé à la Ville et il est en cours d’analyse Le poste de police d’Aylmer sera remplacé par un nouveau poste qui doit ouvrir en 2027 (Patrick Woodbury/Archives Le Droit) La démolition de l’immeuble existant au 975 boulevard Saint-Joseph doit quant à elle commencer à l’hiver 2026 Ces travaux devraient s’étendre sur quelques mois L’appel d’offres pour la construction du quartier général doit être lancé à l’été de la même année Un chantier d’une durée de 30 mois est envisagé si bien que les policiers pourraient être en mesure d’entrer dans leur nouveau quartier général au printemps 2029 La Ville procédera en parallèle à la construction du nouveau poste de police du secteur Aylmer dont les coûts sont estimés à un peu plus de 25 millions de dollars Les travaux d’excavation préalable à la construction viennent d’ailleurs de débuter La prise de possession du nouveau poste est prévue en 2027 Il permettra d’assurer une transition en attendant le quartier général et de répondre à certains besoins d’ordre technique que les deux postes vieillissants de Hull et Gatineau n’arrivent plus à combler Le comité exécutif a par ailleurs entériné l’achat de gré à gré du terrain d’une superficie de 16 336 m² à l’angle des chemins McConnell et Vanier où sera construite la future caserne du secteur Aylmer Le montant de la transaction s’élève à 4,6 millions de dollars Les pompiers de Gatineau disposeront d'une nouvelle caserne dans le secteur Aylmer Les travaux de construction doivent débuter en 2026 selon le plus récent Schéma de couverture de risques La nouvelle caserne sera par la suite dotée d’une autopompe d’une autopompe-échelle et d’une unité de secours de remplacement Sept pompiers par quart de travail l’occuperont en permanence Ces embauches de pompiers supplémentaires représenteront un coût annuel récurrent de 2,6 millions pour la Ville La construction de cette nouvelle caserne à Aylmer était devenue nécessaire en raison de la forte croissance de la population dans le secteur le Service de sécurité incendie faisait la démonstration que le manque d’effectifs de véhicules et d’une caserne supplémentaire dans l’ouest faisait grimper à 44 % la proportion de risques non couverts qui devraient l’être en fonction des normes de dix pompiers sur les lieux en dix minutes il n’y a actuellement aucune commune mesure à Gatineau seulement 0,1 % des risques sont à découvert Cette proportion ne dépasse pas 10 % à Buckingham et Masson-Angers S’inspirant d’un projet lancé à Trois-Rivières en 2018 le corps policier demande aux gens sur son territoire qui possèdent une ou des caméras de surveillance à l’extérieur de leur propriété de s’inscrire à ce registre gratuit et sur une base volontaire sur le web à l’adresse police.gatineau.ca/registrecamera Les personnes doivent cependant s’assurer que leurs caméras filment à l’extérieur et que le système de caméra conserve les enregistrements Autant les caméras fixes ou celles intégrées dans des sonnettes intelligentes peuvent répondre aux critères «L’objectif du registre des caméras est de tenir une banque d’informations composée des noms et des adresses des citoyens qui pourraient posséder des images captées par des caméras de surveillance afin d’accélérer et de faciliter les démarches d’enquête à la suite d’un délit L’inscription au registre ne donne pas d’accès direct aux images des caméras de surveillance.» Les autorités indiquent que le consentement au visionnement des séquences vidéo d’une caméra doit être demandé au propriétaire de la vidéo lors de chaque événement où des images captées par des caméras pourraient aider une enquête spécifiant que l‘inscription du propriétaire au registre ne signifie pas qu’il consent aux partages et que ledit consentement peut être retiré à tout moment Seuls les policiers auront accès à ces images la région verra plusieurs secteurs inondés au cours des prochains jours La Ville de Gatineau demande aux riverains du secteur d’Aylmer de se préparer en raison de l’augmentation rapide du niveau la rivière des Outaouais Certaines rues pourraient être inondées dès le début de la semaine Les rues Fraser et Lamoureux sont surveillées de près par les autorités municipales Le Service de sécurité incendie de Gatineau (SSIG) effectuera du porte-à-porte auprès des citoyennes et citoyens concernés Près de 60 000 sacs de sable remplis sont prêts et seront disponibles dès demain au 1299 chemin Pink la Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais (CPRRO) prévoit que les niveaux de la rivière des Outaouais dépasseront les seuils d’inondation mineurs sans toutefois dépasser les seuils d’inondation majeurs «La situation a évolué au cours des derniers jours qui devraient pour l’instant se situer dans les seuils d’inondation moyens en début de semaine dans le secteur d’Aylmer Gatineau a l’expérience nécessaire pour faire face à ce type de situation: nos équipes municipales sont pleinement mobilisées et actives sur le terrain La Ville invite les riverains à se préparer par mesure de précaution et à s’inscrire aux notifications pour rester bien informés» a déclaré la mairesse de Gatineau Maude Marquis-Bissonnette par voie de communiqué La mairesse Maude Marquis-Bissonnette vivra ses premières inondations comme mairesse de Gatineau la situation s’annonce plus grave de Pembroke à Britannia Les seuils mineurs d’inondation seront probablement dépassés dès ce samedi et les seuils majeurs d’inondation à certains endroits entre lundi et vendredi les seuils mineurs d’inondation seront probablement dépassés entre lundi et mardi Les niveaux maximaux devraient dépasser les seuils mineurs d’inondation entre jeudi et vendredi ils devraient toutefois rester en dessous des seuils majeurs d’inondation Zakary Mercier a intégré l’équipe des sports du Droit en janvier 2024 Le Diplômé du Collège La Cité et de l’Université d’Ottawa en journalisme est un grand passionné qui ne recule jamais devant une belle histoire sportive en plus des 1500 portes prévues en habitation Se disant «écoeuré» que le dossier fasse du surplace huit ans après avoir entamé ses toutes premières démarches – il dit que son équipe a cumulé 49 réunions avec l’administration municipale des milliers d’heures de travail et des dépenses de 1,8 million en études – «lance la serviette» au bénéfice de sa santé «Je ne suis pas obligé de donner un terrain pour une école ou pour un bassin [de rétention] Je le faisais aussi surtout pour les enfants du secteur il y en avait qui allaient à deux ou trois écoles différentes Et je voulais aider les gens [victimes d’inondations] Un aperçu du projet des Vallées de CDM Construction qui comportait notamment un terrain cédé (dans le coin supérieur droit) pour une école primaire et un bassin de rétention pour la Ville de Gatineau (en bleu en bas) Exaspéré de plusieurs «absurdités» dans le processus il a mis en vente à l’hiver au coût de 26,5 millions de dollars les trois quarts du terrain de 254 acres situé au sud du chemin de Chambord et à l’ouest du boulevard Lorrain Est-ce que quelqu’un d’autre veut acheter ça mais je ne veux plus jouer dans ce film-là [...] Ce n’est pas normal d’être presque au fil d’arrivée et qu’on nous dise: on n’est même pas sûr que tu peux développer» qui plaide qu’au-delà de ce qu’il prétend être de la mauvaise foi et un conflit de personnalités la Ville doit penser aux quelque 5000 résidents de ce quartier ce secteur du district Bellevue au nord de l’autoroute 50 est devenu une aire d’expansion à la suite du feu vert de l’ex-conseil municipal en mars 2021 malgré une recommandation défavorable de l’administration municipale qui avait su se faire persuasif avec son projet domiciliaire des Vallées indiqué sa volonté de céder au Centre de services scolaire des Draveurs (CSSD) un terrain pour la construction d’une école primaire de 23 classes en plus d’un grand espace pour qu’elle aménage un bassin de rétention Or, les années ont passé, les études se sont multipliées, les pourparlers aussi, mais l’entreprise dit avoir eu l’impression depuis le tout début d’avancer d’un pas, puis de reculer de trois autres, ne sachant plus à quel saint se vouer. «Je vais faire un quartier en soi, et il y a 2000 emplois à proximité [avec le parc d’affaires près de Labrosse]. Je donne un terrain d’environ cinq millions pour une école, à peu près la même chose pour le bassin de rétention. Que voulez-vous de plus?» lance avec exaspération Claude Montreuil. Les fortes pluies et les eaux de surface qui s'accumulent ont causé à plusieurs reprises des inondations dans le secteur du chemin de Chambord, à Gatineau. (Simon Séguin-Bertand/Archives, Le Droit) Qui plus est, il ne reste désormais qu’un peu moins d’un an à la validité de ce statut de zone d’expansion, qui expirera en mars 2026. Il devra par la suite être renouvelé si l’on souhaite poursuivre dans la même voie. Il montre aussi du doigt le fait que l’administration n’a jamais pu lui confirmer hors de tout doute, y compris à la suite d’un courriel [qu’a pu consulter Le Droit] acheminé à une quinzaine de fonctionnaires et élus, que son projet serait ou non exclu du moratoire sur le développement immobilier, même si cela visait surtout l’ouest de la ville. La sortie publique de M. Montreuil a rebondi en mêlée de presse avec la mairesse de Gatineau, Maude Marquis-Bissonnette, mercredi. Cette dernière rappelle avoir voté en faveur de permettre le développement immobilier sur ce terrain en 2021 en raison des avantages que représentait ce projet immobilier pour la Ville, à savoir le don d’un terrain pour la construction d’une école, l’aménagement d’un bassin de rétention et l’urbanisation du chemin de Chambord. Maude Marquis-Bissonnette, mairesse de Gatineau, avait voté en faveur du projet en 2021, à l'époque où elle siégeait comme conseillère municipale. (Simon Séguin-Bertrand/Archives Le Droit) «C’est un projet auquel on croit et on demeure commis en faveur de ce projet, a insisté Mme Marquis-Bissonnette, mais il faut aussi dire que le projet de M. Montreuil est extrêmement complexe. Il y a toujours deux côtés à une médaille. On est en zone de mouvement de masse dans ce secteur. Et quand on parle de mouvement de masse et d’école primaire, il n’y a pas de niaisage à avoir avec ça. C’est d’ailleurs Québec qui met les règles en matière de gestion des zones à mouvement de masse.» Le gouvernement provincial, a-t-elle expliqué, a donc demandé des informations supplémentaires à CDM Construction pour s’assurer que le terrain fasse l’objet de travaux nécessaires pour accueillir l’établissement scolaire. Mme Marquis-Bissonnette précise que la balle est maintenant dans le camp de M. Montreuil. «Des analyses ont été faites, les ingénieurs ont été retournés à la table à dessin et on attend des nouvelles du promoteur, a-t-elle ajouté. Quand on aura les réponses, le projet pourra continuer de cheminer. Pour l’instant, on est sans réponse depuis des mois.» La mairesse précise avoir rencontré M. Montreuil il y a une dizaine de jours et dit être au fait de sa volonté d’abandonner le projet et de vendre son terrain. Si ce projet devait être complètement abandonné, la Ville devra réfléchir à une autre façon de régler le problème des eaux de surface qui affecte le secteur depuis de nombreuses années, a reconnu Mme Marquis-Bissonnette. «On sait que ça va prendre des infrastructures additionnelles dans le secteur et ce projet doit répondre à cet enjeu, a-t-elle rappelé. Dans le contexte actuel, c’est sûr qu’il faut réfléchir à d’autres options.» Jugeant qu’elle est mal informée car il la croit lorsqu’elle dit être en faveur de son projet, Claude Montreuil affirme que c’est «totalement faux» que son entreprise attend des renseignements de Québec au sujet des sols sous et à proximité de la future école. Dans le plan initial, le bâtiment devait être dans le coin nord-est du terrain – où il n’y aucun risque de mouvement de masse – mais avec la proximité de la nature et d’une forêt, le promoteur avait par la suite choisi de la déplacer plus à l’ouest, une idée qui plaisait au CSSD. Un rapport de la firme d’ingénieurs-conseil Journeaux Associés déposée en 2023 et dont la Ville était au bien au fait, dit-il, avait statué qu’il n’y avait pas d’enjeu à cet endroit. Après avoir été interrogé par la direction générale du CSSD à l’hiver 2024 au sujet des mouvements de masse – il dit avoir voulu se faire rassurant en disant que l’étude commandée ne soulevait aucun drapeau rouge –, M. Montreuil dit avoir sans délai promis de revenir au plan A pour conserver un bon dialogue. «Je ne me suis pas obstiné puis on a transféré l’école directement au même endroit que dans le plan original. Pour 95 % de mon projet, il n’y a pas d’enjeux de sol. [...] L’école n’a plus rapport avec ça [les mouvements de masse] du tout», clame-t-il. La directrice générale du Centre de services scolaire des Draveurs, Manon Dufour. (Étienne Ranger/Archives, Le Droit) Au CSSD, la directrice générale Manon Dufour ne cache pas que cinq ans après l’octroi du financement par le gouvernement pour cette école [des Apprentis-Sages, localisée temporairement à l’édifice Brébeuf sur le boulevard Saint-René Ouest), on a hâte que «les choses se fassent et qu’on continue à avancer». La vente du terrain et ce nouveau chapitre pourrait changer la donne, admet-elle du même coup. «Il faut comprendre que parents et élèves l’attendent, cette nouvelle école. Il faudra continuer de travailler avec la Ville et un nouveau promoteur. Souhaitera-t-il nous céder un terrain? Est-ce que la Ville devra en acheter un [comme l’exige la loi]? Ce sera à voir.» Si un futur promoteur n’a pas les mêmes intentions, elle admet que ce serait une sorte de retour à la case départ pour le CSSD. Certaines options existent. «Il y a d’autres terrains au sud de l’autoroute, il y a des gens avec qui on peut travailler, mais le souhait était d’avoir des élèves marcheurs. Voir à mettre l’école à Val-des-Monts est une possibilité, j’ai aussi de l’espace sur le terrain de Nicolas-Gatineau, mais avec la circulation, ce n’est pas une bonne idée, décrit-elle. Il y a d’autres plans, mais ils sont loin d’être idéaux.» Rappelant au passage que ce projet fait partie des dizaines de projets d’infrastructures scolaires temporairement suspendus par Québec en raison de contraintes budgétaires, Mme Dufour ne compte pas pour autant lâcher le morceau afin que tout soit prêt dès que le ministère donne son sceau d’approbation puisque les écoles du secteur de l’Aéroport sont toutes pleines à ras bord. «Ce pour quoi je suis en attente, c’est quatre poteaux, pour commencer à faire les plans et devis. Il faut que j’aie des garanties. Je ne peux pas dépenser un sou sur un terrain qui est approximatif ou n’existe pas», conclut-elle. Natif de l'Outaouais, Daniel LeBlanc a débuté sa carrière en 2006 comme journaliste à l'hebdomadaire La Revue avant de se joindre à l'équipe du Droit en 2012. Il a remporté en 2014 un prix Judith-Jasmin de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec pour le controversé dossier du 79, chemin Fraser, à Gatineau. Mathieu Bélanger, Le DroitOriginaire de Gatineau C’est tellement de travail. Mon téléphone explose depuis 24 heures. J’essaie de répondre à tout le monde. Je crois qu’on ne réalise pas encore à quel point c’est exceptionnel ce qu’on vient d’accomplir, dit l’entraîneur-chef André-Pierre Laurin, joint par Radio-Canada alors que son vol de retour venait d'atterrir à Toronto. L’Atlético Gatineau était en retard 0-2 après avoir accordé deux buts rapides à ses adversaires en début de rencontre. Adam Péladeau a ensuite pris les choses en main. Le Gatinois a marqué les trois buts des siens pour guider son équipe vers le titre. J'étais juste trop content! Je voulais aller vers les gars, leur sauter dans les bras, lance Péladeau, à court de mots pour décrire les émotions vécues pendant la rencontre. Il y a quelque chose qui se déclenche dans ma tête quand il faut un but. C’est le genre de match où j’aime élever mon niveau de jeu. J’ai réussi à le faire. Le jeune homme n’a pas manqué d’options pour célébrer le titre toutefois. On a bien fêté! On a fait jouer de la musique dans le vestiaire. On était heureux, on se faisait des câlins, c’était fou, explique Péladeau, les yeux fatigués, mais avec un immense sourire. Pour une raison qu’on ignore, on est meilleurs en 2e demie, alors on n'était pas stressés. Ce n’était pas la première fois qu’on vivait ce genre de situation. On a apporté des ajustements pour mieux bouger notre bloc offensif. Le crédit revient aux gars, moi j’ai rien fait sauf des changements, rigole l’entraîneur. L'Atlético Gatineau avait connu une phase préliminaire sans tache avec trois victoires en autant de rencontres, 39 buts marqués et seulement 6 filets accordés. L’équipe ontarienne avait une fiche semblable avec 32 buts comptés et seulement 5 accordés. Les deux meilleures équipes se sont donc affrontées en finale. Le futsal est encore en progression. Le premier championnat a été organisé en 2015 et il n’y avait que deux équipes, explique Laurin qui rappelle que huit formations participent maintenant au tournoi. Le Québec et l’Ontario ont une légère avance, mais ça n'enlève rien aux autres. La Saskatchewan a bien fait et l’Alberta m’a surpris. Leur match contre Winnipeg a été excitant à voir pour nous. Les membres de l'Atlético Gatineau croient que le titre remporté mettra davantage l’Outaouais sur les radars du futsal canadien, mais viendra aussi avec une pression supplémentaire à l’avenir. C’est sûr qu’on va avoir besoin de performer encore pour prouver qu’on méritait notre place et qu’on méritait ce titre, analyse Péladeau. L’entraîneur ne s’opposerait pas à un élargissement de la compétition qui permettrait d’avoir plus d'équipes du Québec et de l’Ontario dans les années futures. Le but sera d’être encore meilleurs l’an prochain. On a déjà envie de le revivre. On a l’impression que ça n'a pas été assez long entre la fin du match, la cérémonie et notre retour aujourd’hui, se désole Laurin. On y a goûté et on a encore soif. Ouvrir en mode plein écranL'Atlético Gatineau a remporté le titre national de futsal en disposant du 9 du Octubre FC, équipe ontarienne, 3-2, dimanche. Jonathan JobinPublié le 14 avril à 12 h 53 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La meilleure équipe de futsal au Canada se trouve en Outaouais. L’Atlético Gatineau a remporté le championnat national, dimanche en Saskatchewan. L’équipe a eu le meilleur sur les représentants de l’Ontario, le 9 du Octubre FC, par la marque de 3-2. C’est une grande réalisation pour le club qui existe seulement depuis trois ans et qui participait à son premier tournoi national. C’est tellement de travail. Mon téléphone explose depuis 24 heures. J’essaie de répondre à tout le monde. Je crois qu’on ne réalise pas encore à quel point c’est exceptionnel ce qu’on vient d’accomplir, dit l’entraîneur-chef André-Pierre Laurin, joint par Radio-Canada alors que son vol de retour venait d'atterrir à Toronto. Ouvrir en mode plein écranL'entraîneur-chef de l'Atlético Gatineau, André-Pierre Laurin, est au sol pour célébrer avec ses joueurs, après avoir remporté le titre national. L’Atlético Gatineau était en retard 0-2 après avoir accordé deux buts rapides à ses adversaires en début de rencontre. Adam Péladeau a ensuite pris les choses en main. Le Gatinois a marqué les trois buts des siens pour guider son équipe vers le titre. J'étais juste trop content! Je voulais aller vers les gars, leur sauter dans les bras, lance Péladeau, à court de mots pour décrire les émotions vécues pendant la rencontre. Il y a quelque chose qui se déclenche dans ma tête quand il faut un but. C’est le genre de match où j’aime élever mon niveau de jeu. J’ai réussi à le faire. Ouvrir en mode plein écranAdam Péladeau (13) a marqué les trois buts de l'Atlético Gatineau en finale du championnat canadien de futsal. Le jeune homme n’a pas manqué d’options pour célébrer le titre toutefois. On a bien fêté! On a fait jouer de la musique dans le vestiaire. On était heureux, on se faisait des câlins, c’était fou, explique Péladeau, les yeux fatigués, mais avec un immense sourire. Pour une raison qu’on ignore, on est meilleurs en 2e demie, alors on n'était pas stressés. Ce n’était pas la première fois qu’on vivait ce genre de situation. On a apporté des ajustements pour mieux bouger notre bloc offensif. Le crédit revient aux gars, moi j’ai rien fait sauf des changements, rigole l’entraîneur. L'Atlético Gatineau avait connu une phase préliminaire sans tache avec trois victoires en autant de rencontres, 39 buts marqués et seulement 6 filets accordés. L’équipe ontarienne avait une fiche semblable avec 32 buts comptés et seulement 5 accordés. Les deux meilleures équipes se sont donc affrontées en finale. Le futsal est encore en progression. Le premier championnat a été organisé en 2015 et il n’y avait que deux équipes, explique Laurin qui rappelle que huit formations participent maintenant au tournoi. Le Québec et l’Ontario ont une légère avance, mais ça n'enlève rien aux autres. La Saskatchewan a bien fait et l’Alberta m’a surpris. Leur match contre Winnipeg a été excitant à voir pour nous. Les membres de l'Atlético Gatineau croient que le titre remporté mettra davantage l’Outaouais sur les radars du futsal canadien, mais viendra aussi avec une pression supplémentaire à l’avenir. C’est sûr qu’on va avoir besoin de performer encore pour prouver qu’on méritait notre place et qu’on méritait ce titre, analyse Péladeau. L’entraîneur ne s’opposerait pas à un élargissement de la compétition qui permettrait d’avoir plus d'équipes du Québec et de l’Ontario dans les années futures. Le but sera d’être encore meilleurs l’an prochain. On a déjà envie de le revivre. On a l’impression que ça n'a pas été assez long entre la fin du match, la cérémonie et notre retour aujourd’hui, se désole Laurin. On y a goûté et on a encore soif. L’équipe a eu le meilleur sur les représentants de l’Ontario C’est une grande réalisation pour le club qui existe seulement depuis trois ans et qui participait à son premier tournoi national Mon téléphone explose depuis 24 heures J’essaie de répondre à tout le monde Je crois qu’on ne réalise pas encore à quel point c’est exceptionnel ce qu’on vient d’accomplir dit l’entraîneur-chef André-Pierre Laurin joint par Radio-Canada alors que son vol de retour venait d'atterrir à Toronto L’Atlético Gatineau était en retard 0-2 après avoir accordé deux buts rapides à ses adversaires en début de rencontre Adam Péladeau a ensuite pris les choses en main Le Gatinois a marqué les trois buts des siens pour guider son équipe vers le titre à court de mots pour décrire les émotions vécues pendant la rencontre Il y a quelque chose qui se déclenche dans ma tête quand il faut un but C’est le genre de match où j’aime élever mon niveau de jeu Le jeune homme n’a pas manqué d’options pour célébrer le titre toutefois On a fait jouer de la musique dans le vestiaire Ce n’était pas la première fois qu’on vivait ce genre de situation On a apporté des ajustements pour mieux bouger notre bloc offensif moi j’ai rien fait sauf des changements L'Atlético Gatineau avait connu une phase préliminaire sans tache avec trois victoires en autant de rencontres 39 buts marqués et seulement 6 filets accordés L’équipe ontarienne avait une fiche semblable avec 32 buts comptés et seulement 5 accordés Les deux meilleures équipes se sont donc affrontées en finale Le premier championnat a été organisé en 2015 et il n’y avait que deux équipes explique Laurin qui rappelle que huit formations participent maintenant au tournoi Le Québec et l’Ontario ont une légère avance mais ça n'enlève rien aux autres La Saskatchewan a bien fait et l’Alberta m’a surpris Leur match contre Winnipeg a été excitant à voir pour nous Les membres de l'Atlético Gatineau croient que le titre remporté mettra davantage l’Outaouais sur les radars du futsal canadien mais viendra aussi avec une pression supplémentaire à l’avenir C’est sûr qu’on va avoir besoin de performer encore pour prouver qu’on méritait notre place et qu’on méritait ce titre L’entraîneur ne s’opposerait pas à un élargissement de la compétition qui permettrait d’avoir plus d'équipes du Québec et de l’Ontario dans les années futures Le but sera d’être encore meilleurs l’an prochain On a l’impression que ça n'a pas été assez long entre la fin du match la cérémonie et notre retour aujourd’hui On y a goûté et on a encore soif Jonathan Jobin est responsable du module des sports à ICI Ottawa-Gatineau depuis plus de 10 ans il couvre tous les sujets reliés à l'actualité sportive dans la grande région de la capitale Il aime autant suivre les Sénateurs et le Rouge et Noir que les équipes de hockey junior les formations universitaires ou les athlètes olympiques en plus de différents événements d'envergure tels que la Coupe du monde de soccer les séries de la Coupe Stanley ou la Coupe Grey La meilleure équipe de futsal au Canada se trouve en Outaouais L’Atlético Gatineau a remporté le championnat national Plusieurs photos montrant des rues complètement inondées et des fossés qui débordent dans le secteur ont été publiées sur les réseaux sociaux «Ce n’est pas quand la pluie se met de la partie que la Ville doit venir enlever la glace qui bouche les fossés dans le district Bellevue ont été inondées en raison du débordement des fossés à Gatineau (Image tirée sur les réseaux sociaux) Les enjeux d’écoulement des eaux dans le secteur de la rue Chambord n’ont rien de nouveau dès qu’une pluie importante s’abat sur la région Les refoulements d’égout ont été nombreux au fil des ans dans ce quartier bien connu des services municipaux c’est la fonte des neiges rapide qui pose maintenant problème La Ville ne fait pas ce qu’il faut pour bien entretenir les exutoires Les fossés deviennent gorgés rapidement et ça déborde L’eau n’a tout simplement pas de place où aller les gens commencent à s’inquiéter dès que les précipitations s’approchent de 80 mm une pluie de 40 mm devient rapidement problématique Les gens ici hésitent à partir en vacances Ce quartier a besoin d’une attention particulière.» La Ville de Gatineau précise que les débordements observés dans le district Bellevue en fin de semaine sont le «résultat des conditions hivernales et de la configuration des fossés» Le service des communications précise que 17 requêtes en provenance de ce secteur ont été faites au 3-1-1 dans la seule journée de dimanche «Considérant les problématiques survenues dans le passé les équipes municipales font une vigie de ce secteur depuis le début de la fonte des neiges afin d’être prêtes à intervenir en cas de besoin les équipes des travaux publics ont procédé rapidement au déblocage des ponceaux et au déneigement des endroits où l’écoulement des eaux était plus difficile les équipes ont scellé les regards d’égout ayant déjà occasionné des enjeux avec des bouchons de bois pour réduire les infiltrations au réseau d’égout.» La Ville précise toutefois que les fossés desservant la zone de la rue Chambord et du boulevard Lorrain et de la rue Thérèse et du boulevard Lorrain pourraient continuer de causer problème Ils relèvent du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) «La Ville invite les citoyens à contacter le MTMD afin d’obtenir un suivi rapide pour ces endroits précis» Gonzalo Salazar est d’avis que des directives plus précises doivent aussi être données aux déneigeurs privés qui œuvrent dans le quartier Ces derniers envoient régulièrement la neige dans les fossés elle se transforme en glace et bloque carrément l’écoulement des eaux ce qui provoque des débordements importants «Le travail pour retirer cette neige des fossés doit être réalisé par la Ville avant la fonte des neiges On remercie les cols bleus d’être venus s’en occuper en fin de semaine mais pourquoi ne pas avoir donné le mot d’ordre une semaine plus tôt  Salazar convient que l’enjeu de l’écoulement des eaux dans son quartier est complexe Il salue le travail fait par la conseillère du district pour s’assurer que les citoyens aient pu bien expliquer la situation au service des travaux publics mais il rappelle que ce n’est pas elle qui va reprofiler les fossés du secteur «La Ville doit absolument trouver une solution efficace et à long terme et s’assurer de mener les interventions nécessaires plus rapidement On ne peut pas continuer de vivre ça à tout bout de champ La Ville de Gatineau prévoit des travaux de plus de 20 millions de dollars d'ici 2027 pour régler les problèmes d'écoulement des eaux dans le secteur de la rue Chambord La Ville précise qu’une analyse du système de drainage et du réseau d’égouts pour le secteur de la zone Blanche a été effectuée et que des interventions «sont à venir» dans le secteur L’analyse portait sur l’évaluation des niveaux de service existant pour les réseaux pluvial et sanitaire l’identification des éléments de drainage conduisant aux insuffisances observées et l’identification des interventions nécessaires pour l’élimination des différentes problématiques en considérant les impacts de changements climatiques Le rapport recommande l’ajout d’un égout pluvial sous le chemin de Chambord et d’un bassin de rétention entre l’autoroute 50 et le chemin de Chambord Les travaux recommandés sont en cours de planification et un financement de 24 millions de dollars est inscrit dans le Plan triennal d’immobilisation de la Ville pour les années 2022 à 2027 la Ville nous a fait miroiter une solution à nos problèmes d’eau dans les cinq ans Nous avons attendu parce que le développement au sud de la rue Chambord présentait un moyen efficace et moins dispendieux de résoudre la plupart des problèmes du quartier Nous voulons les services fonctionnels pour lesquels nous payons depuis des années Nous voulons que toutes les mesures soient prises pour mitiger les problèmes en attendant qu’ils soient réglés convenablement.» La cérémonie régionale de remise de la Médaille de la Lieutenante-gouverneure a eu lieu récemment à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) Trois catégories de médailles ont été décernées la médaille des aînés et la médaille du mérite exceptionnel quatre personnes de la Vallée-de-la-Gatineau ont été honorées dans deux des trois catégories Dans la catégorie de la médaille des aînés Céline Carle de Maniwaki ainsi que la conseillère de Gracefield Dans la catégorie de la médaille de la jeunesse Maëlie Monette de Déléage et Sophie Patry de Bouchette ont été les récipiendaires La Médaille de la Lieutenante-gouverneure récompense l’implication bénévole la détermination et le dépassement de soi des personnes qui exercent ou qui ont eu ou ont un impact positif dans leur communauté ou pour la nation québécoise Le Service de police de Gatineau lance un registre volontaire de caméras de surveillance destiné aux citoyens qui possèdent une caméra filmant l’extérieur de leur propriété L’objectif est de faciliter les enquêtes en identifiant rapidement les caméras situées près d’un lieu de crime comme lors de vols de véhicules ou de fraudes L’inscription ne donne pas un accès direct aux enregistrements mais permet aux policiers de contacter les citoyens au besoin Le SPVG insiste sur le respect de la vie privée en précisant qu’un double consentement est requis et qu’il est possible de se retirer du registre en tout temps Si certains citoyens saluent l’initiative pour son potentiel préventif d’autres s’inquiètent des enjeux liés aux droits et libertés Des experts estiment toutefois que la démarche respecte la Charte un mandat judiciaire pourrait être demandé pour obtenir des images Le SPVG assure que l’outil est strictement réservé à un usage policier et qu’il a déjà porté fruit ailleurs au Québec pas moins de 627 demandes de révision ont été faites auprès de la Ville 349 demandes visent des propriétés commerciales et 278 des propriétés résidentielles Le 24 octobre 2023 demeure un jour sombre pour des milliers de contribuables gatinois Le service des finances de la Ville déposait alors le nouveau rôle d’évaluation foncière pour les années 2024 2025 et 2026 qui voyait la valeur médiane d’une maison unifamiliale passer de 256 000 $ à 454 600 $ soit une augmentation de 72 %; du jamais vu à Gatineau L’inquiétude était palpable chez les élus municipaux qui se préparaient pour la semaine d’étude budgétaire qui allait s’amorcer dans les prochains jours Voyant que la «capacité de payer des citoyens» allait être malmenée le conseil savait qu’il allait devoir jouer de prudence dans ses choix budgétaires Pour près de 50 000 propriétaires fonciers dont la valeur enregistrée de leur propriété était supérieure à l’augmentation moyenne au rôle cela allait se traduire pour les trois prochaines années par des hausses de taxes supérieures à ce qui allait être décrété annuellement par le conseil municipal Le rôle d’évaluation pour les années 2021 à 2023 avait fait l’objet de 204 demandes de révision dont 50 pour des propriétés résidentielles 66 cas se sont retrouvés devant le Tribunal administratif du Québec (TAQ) Onze sont des cas toujours considérés comme «actifs» (Simon Séguin-Bertrand/Archives Le Droit) L’explosion des valeurs au rôle d’évaluation des années 2024 à 2026 a provoqué une hausse importante du nombre de demandes de révision Depuis l’entrée en vigueur du nouveau rôle Le TAQ a déjà été saisi de 87 recours dont 80 sont des dossiers toujours actifs La Ville de Gatineau explique avoir prévu le coup un «montant suffisant» est mis en réserve chaque année par le conseil municipal afin d’être en mesure de rembourser les propriétaires qui ont gain de cause Ce montant en réserve est déterminé en fonction du nombre de dossiers en révision et des estimations qu’ils peuvent représenter quant aux écarts de valeur La taxe foncière est calculée en fonction de la valeur des bâtiments la facture de taxes foncières sur l’immeuble en question l’est aussi La révision des calculs peut parfois mener à des baisses importantes de la valeur d’un immeuble Deux cas d’immeubles commerciaux sur le territoire de Gatineau dont un jugement à la faveur du propriétaire a été rendu par le TAQ Il s’agit de deux propriétés commerciales du Groupe Heafey à savoir le centre commercial Place Fleur de Lys Le Groupe Heafey contestait la valeur inscrite au rôle d’évaluation 2021-2023 de ces deux immeubles le service de l’évaluation foncière de la Ville de Gatineau prétendait que la valeur de l’immeuble était de 11,7 millions de dollars Le promoteur et la Ville se sont affrontés devant le TAQ sur la façon dont la valeur de l’immeuble avait été déterminée le tribunal a finalement fixé la nouvelle valeur au rôle du centre commercial à 9,4 millions de dollars soit 2,3 millions de moins que l’évaluation foncière initialement enregistrée au rôle Le cas des Galeries d’Aylmer est plus complexe et est d’ailleurs toujours actif puisque malgré une révision à la baisse de 4,5 millions de dollars faisant passer la valeur du centre commercial au rôle 2021-2023 de 24,8 millions selon les évaluateurs de la Ville à 20,3 millions le Groupe Heafey a porté la cause en appel Le promoteur est d’avis que la valeur réelle de cet immeuble ne devrait pas dépasser 16,8 millions de dollars l’évaluateur de la Ville a surestimé les revenus provenant de l’immeuble et sous-estimé les dépenses qu’il représente ce qui selon le promoteur a amené la Ville à surévaluer le contre commercial de plus de 10 millions de dollars «l’expert de la Ville a élaboré une expertise incompréhensible il retire des loyers contractuels du calcul il a peu consulté les baux et sa crédibilité est sérieusement entachée» peut-on lire dans la décision rendue le 8 mai 2024 la Ville a plaidé que la méthode de calcul proposée par le propriétaire «colle plus à sa réalité qu’à la réalité du marché immobilier» et que «l’expert du Groupe Heafey effectue des soustractions aussi importantes qu’étonnantes aux revenus tout en ajoutant des dépenses qui ont pour effet de sous-estimer la valeur réelle du centre commercial» Exiger une révision des valeurs inscrites au rôle d’évaluation foncière fait partie des actions courantes que fait un gestionnaire de portefeuille immobilier vice-président des affaires juridiques du Groupe Heafey je dois m’assurer que les valeurs adoptées par la Ville sont à tout le moins proches de la réalité Il arrive que ce ne soit pas le cas et à ce moment-là la différence n’est pas suffisante pour agir Contester implique des dépenses importantes en service d’évaluation et en services juridiques Mais quand c’est l’évaluation n’est pas fidèle à la réalité il que ce soit révisé parce qu’en bout de ligne ç‘a des impacts sur nos frais d’exploitation.» Heafey dit observer une tendance à Gatineau depuis quelques années qui amènent plusieurs problèmes dans la façon d’évaluer les immeubles «Au lieu d’évaluer le bâtiment qui se trouve sur un terrain la Ville préfère parfois baser son évaluation sur le potentiel de développement du terrain où se trouve l’immeuble imposable Les évaluateurs de la Ville déterminent alors une valeur en fonction du secteur Ça vient parfois faire augmenter de manière importante la valeur des immeubles et ça finit par avoir un impact financier important sur les occupants du bâtiment qui est là en réalité.» Le vice-président au affaires juridique du Groupe Heafey Le vice-président du Groupe Heafey dit comprendre que la Ville souhaite que les promoteurs développent leurs terrains à leur plein potentiel mais la Ville doit comprendre que ça ne se fait pas du jour au lendemain On le voit d’ailleurs avec la fameuse taxe sur le stationnement On a parfois des locataires qui ont des baux à long terme Je ne peux pas jeter les gens dehors en leur disant que je dois développer mon terrain comme la Ville voudrait que je le fasse Je connais mes terrains et le potentiel qu’ils ont et nous avons des plans pour les développer Mais ce n’est pas à la Ville de décider à notre place quoi faire et quand le faire.» Heafey précise qu’avant de se tourner vers les tribunaux avec un cas de réévaluation de la valeur foncière il tente toujours d’abord de s’entendre avec la Ville «C’est souvent possible de trouver un terrain d’entente Il y a aussi moyen d’avoir des ententes avant le dépôt du rôle d’évaluation afin de ne pas se retrouver ensuite dans des positions de contestation Certaines villes le font plus systématiquement Elle a commencé à le faire un peu depuis deux ou trois rôles Je l’invite à continuer dans cette voie parce que ça permet d’éviter des problèmes et des dépenses pour tout le monde par la suite.» Cette initiative était dans la mire du Club des ornithologues de l’Outaouais (COO). Ses membres faisaient partie d’un comité de travail qui planchait sur ce dossier aux côtés d’employés de la Ville, de représentants de la Commission de la capitale nationale (CCN) et de la communauté de Kitigan Zibi. Ça fait quatre ans qu’on attend ça, note le président du COO, Jean-Marc Emery. Plus de 300 espèces d’oiseaux peuvent être observées sur le territoire de Gatineau, souligne le club. Le quartier Deschênes, dans le secteur d'Aylmer, a notamment été identifié, selon M. Emery, comme le cinquième meilleur endroit au Québec pour observer les oiseaux. Il qualifie le secteur de Masson-Angers de paradis des oiseaux en zones humides. Le lac Beauchamp, le lac Leamy, la ferme Moore et le parc de la Gatineau sont aussi des milieux prisés par la population aviaire en Outaouais, ajoute-t-il. Les oiseaux contribuent à la fertilisation des sols et à la pollinisation. Ils aident au nettoyage des charognes, le contrôle des insectes nuisibles et des petits mammifères ravageurs dans nos terres agricoles, explique Jean-Marc Emery. Ils sont essentiels à notre bien-être physique et mental. En fait, on a beaucoup plus besoin d’eux qu’ils ont besoin de nous. Le COO souhaite travailler avec la Ville de Gatineau afin de réduire les menaces envers les oiseaux et de protéger leur habitat. Le club rappelle que certaines espèces sont en déclin important, selon Nature Canada. Membre du club, le biologiste Daniel Toussaint espère que Gatineau s’attaquera maintenant à la présence de chats errants, un très grave problème pour les oiseaux. Durant son intervention auprès des élus mardi, M. Toussaint a relaté que le COO a mené une étude en 2020, en collaboration avec l’Université Guelph et Nature Canada, afin de documenter la population de chats errants dans la ville. Une soixantaine de caméras a été installée un peu partout à Gatineau, a-t-il fait remarquer. Au pays, 30 villes possèdent la certification ville amie des oiseaux. De ce lot, seulement trois sont au Québec, soit Dorval, Hudson et Sainte-Anne-de-Bellevue. La conseillère du district de Mitigomijokan, dans le secteur d’Aylmer, Anik Des Marais, affirme que cette désignation reconnaît l'effort des municipalités qui mettent des mesures concrètes pour favoriser les oiseaux en milieu urbain. La Ville démontre son engagement envers la conservation de la nature. On fait ça pour les oiseaux, mais aussi pour les humains. Ça permet d’améliorer la qualité de vie des oiseaux qui contribuent à la beauté et à la sérénité de nos espaces verts, a soutenu Mme Des Marais. La Ville de Gatineau attire par sa nature. Dans les prochaines semaines, le Club des ornithologues de l'Outaouais compte lancer une consultation en ligne et dans les écoles afin de choisir un oiseau emblème à Gatineau. Ouvrir en mode plein écranL'hirondelle de rivage fait partie des quelque 300 espèces d'oiseaux observées en Outaouais. On en retrouve notamment près de la station d'épuration dans le secteur de Masson-Angers. (Photo d'archives) Martin ComtoisPublié le 19 avril à 5 h 14 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Après Gatineau « ville amie des aînés », voilà que la Municipalité veut ajouter un autre titre, celui de « ville amie des oiseaux ». Les membres du conseil municipal ont donné le feu vert cette semaine à une demande d’adhésion au programme de certification de Nature Canada. Si tout va bien, Gatineau espère obtenir la désignation « ville amie des oiseaux » en septembre. Cette initiative était dans la mire du Club des ornithologues de l’Outaouais (COO). Ses membres faisaient partie d’un comité de travail qui planchait sur ce dossier aux côtés d’employés de la Ville, de représentants de la Commission de la capitale nationale (CCN) et de la communauté de Kitigan Zibi. Ça fait quatre ans qu’on attend ça, note le président du COO, Jean-Marc Emery. Ouvrir en mode plein écranJean-Marc Emery, président du Club des ornithologues de l'Outaouais Plus de 300 espèces d’oiseaux peuvent être observées sur le territoire de Gatineau, souligne le club. Le quartier Deschênes, dans le secteur d'Aylmer, a notamment été identifié, selon M. Emery, comme le cinquième meilleur endroit au Québec pour observer les oiseaux. Il qualifie le secteur de Masson-Angers de paradis des oiseaux en zones humides. Le lac Beauchamp, le lac Leamy, la ferme Moore et le parc de la Gatineau sont aussi des milieux prisés par la population aviaire en Outaouais, ajoute-t-il. Les oiseaux contribuent à la fertilisation des sols et à la pollinisation. Ils aident au nettoyage des charognes, le contrôle des insectes nuisibles et des petits mammifères ravageurs dans nos terres agricoles, explique Jean-Marc Emery. Ils sont essentiels à notre bien-être physique et mental. En fait, on a beaucoup plus besoin d’eux qu’ils ont besoin de nous. Ouvrir en mode plein écranLe quartier des rapides Deschênes est un des cinq meilleurs endroits au Québec pour observer des oiseaux, selon le club des ornithologues de l'Outaouais. (Photo d'archives) Le COO souhaite travailler avec la Ville de Gatineau afin de réduire les menaces envers les oiseaux et de protéger leur habitat. Le club rappelle que certaines espèces sont en déclin important, selon Nature Canada. Membre du club, le biologiste Daniel Toussaint espère que Gatineau s’attaquera maintenant à la présence de chats errants, un très grave problème pour les oiseaux. Durant son intervention auprès des élus mardi, M. Toussaint a relaté que le COO a mené une étude en 2020, en collaboration avec l’Université Guelph et Nature Canada, afin de documenter la population de chats errants dans la ville. Une soixantaine de caméras a été installée un peu partout à Gatineau, a-t-il fait remarquer. Ouvrir en mode plein écranLe cardinal rouge peut notamment être observé dans le sentier des voyageurs, à Gatineau. (Photo d'archives) Au pays, 30 villes possèdent la certification ville amie des oiseaux. De ce lot, seulement trois sont au Québec, soit Dorval, Hudson et Sainte-Anne-de-Bellevue. La conseillère du district de Mitigomijokan, dans le secteur d’Aylmer, Anik Des Marais, affirme que cette désignation reconnaît l'effort des municipalités qui mettent des mesures concrètes pour favoriser les oiseaux en milieu urbain. La Ville démontre son engagement envers la conservation de la nature. On fait ça pour les oiseaux, mais aussi pour les humains. Ça permet d’améliorer la qualité de vie des oiseaux qui contribuent à la beauté et à la sérénité de nos espaces verts, a soutenu Mme Des Marais. La Ville de Gatineau attire par sa nature. Dans les prochaines semaines, le Club des ornithologues de l'Outaouais compte lancer une consultation en ligne et dans les écoles afin de choisir un oiseau emblème à Gatineau. Gatineau espère obtenir la désignation « ville amie des oiseaux » en septembre Cette initiative était dans la mire du Club des ornithologues de l’Outaouais (COO) Ses membres faisaient partie d’un comité de travail qui planchait sur ce dossier aux côtés d’employés de la Ville de représentants de la Commission de la capitale nationale (CCN) et de la communauté de Kitigan Zibi Ça fait quatre ans qu’on attend ça Plus de 300 espèces d’oiseaux peuvent être observées sur le territoire de Gatineau comme le cinquième meilleur endroit au Québec pour observer les oiseaux Il qualifie le secteur de Masson-Angers de paradis des oiseaux en zones humides la ferme Moore et le parc de la Gatineau sont aussi des milieux prisés par la population aviaire en Outaouais Les oiseaux contribuent à la fertilisation des sols et à la pollinisation le contrôle des insectes nuisibles et des petits mammifères ravageurs dans nos terres agricoles Ils sont essentiels à notre bien-être physique et mental on a beaucoup plus besoin d’eux qu’ils ont besoin de nous Le COO souhaite travailler avec la Ville de Gatineau afin de réduire les menaces envers les oiseaux et de protéger leur habitat Le club rappelle que certaines espèces sont en déclin important le biologiste Daniel Toussaint espère que Gatineau s’attaquera maintenant à la présence de chats errants un très grave problème pour les oiseaux Durant son intervention auprès des élus mardi M. Toussaint a relaté que le COO a mené une étude en 2020 en collaboration avec l’Université Guelph et Nature Canada afin de documenter la population de chats errants dans la ville Une soixantaine de caméras a été installée un peu partout à Gatineau 30 villes possèdent la certification ville amie des oiseaux La conseillère du district de Mitigomijokan affirme que cette désignation reconnaît l'effort des municipalités qui mettent des mesures concrètes pour favoriser les oiseaux en milieu urbain La Ville démontre son engagement envers la conservation de la nature Ça permet d’améliorer la qualité de vie des oiseaux qui contribuent à la beauté et à la sérénité de nos espaces verts le Club des ornithologues de l'Outaouais compte lancer une consultation en ligne et dans les écoles afin de choisir un oiseau emblème à Gatineau Après Gatineau « ville amie des aînés » voilà que la Municipalité veut ajouter un autre titre celui de « ville amie des oiseaux » Les membres du conseil municipal ont donné le feu vert cette semaine à une demande d’adhésion au programme de certification de Nature Canada dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Deux personnes dont la maladie a été diagnostiquée à Ottawa ont visité une ferme agrotouristique de Gatineau la ferme Éco des champs située au 482 chemin Earley Si la direction de santé publique estime que le risque d'exposition à l'extérieur est très faible de 10 h à 13 h à surveiller l’apparition potentielle de symptômes de la rougeole jusqu’au 11 mai inclus Les symptômes cumulés peuvent être de la fièvre des écoulements du nez ou de la conjonctivite mais aussi des rougeurs sur la peau qui commencent au visage puis s’étendent à tout le corps  Le CISSS de l'Outaouais rappelle à la population manifestant ces symptômes de rester à la maison et d'éviter d’être en contact avec des bébés de moins de 12 mois des femmes enceintes et des personnes qui ont une maladie du système immunitaire La consultation d'un médecin doit se faire rapidement après avoir prévenu l'établissement de santé de votre arrivée et de la raison de votre visite pour connaître les précautions à prendre Depuis le début de l’éclosion de rougeole au Québec et en Ontario aucun cas de rougeole n’a été confirmé en Outaouais souligne le CISSS de l'Outaouais dans son communiqué de presse Il rappelle également que même si l’éclosion est terminée au Québec Il est donc important de s’assurer d’être protégé Ouvrir en mode plein écranAucun cas de rougeole n’a été confirmé en Outaouais Le centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l'Outaouais lance un appel à la vigilance pour la rougeole Deux personnes dont la maladie a été diagnostiquée à Ottawa ont visité une ferme agrotouristique de Gatineau la ferme Éco des champs située au 482 chemin Earley Si la direction de santé publique estime que le risque d'exposition à l'extérieur est très faible de 10 h à 13 h à surveiller l’apparition potentielle de symptômes de la rougeole jusqu’au 11 mai inclus Les symptômes cumulés peuvent être de la fièvre des écoulements du nez ou de la conjonctivite mais aussi des rougeurs sur la peau qui commencent au visage puis s’étendent à tout le corps  Le CISSS de l'Outaouais rappelle à la population manifestant ces symptômes de rester à la maison et d'éviter d’être en contact avec des bébés de moins de 12 mois La consultation d'un médecin doit se faire rapidement après avoir prévenu l'établissement de santé de votre arrivée et de la raison de votre visite pour connaître les précautions à prendre Depuis le début de l’éclosion de rougeole au Québec et en Ontario aucun cas de rougeole n’a été confirmé en Outaouais souligne le CISSS de l'Outaouais dans son communiqué de presse Il est donc important de s’assurer d’être protégé Deux personnes dont la maladie a été diagnostiquée à Ottawa ont visité une ferme agrotouristique de Gatineau Il rappelle également que même si l’éclosion est terminée au Québec Le centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l'Outaouais lance un appel à la vigilance pour la rougeole Le bilan des Sénateurs d'OttawaLe bilan des Sénateurs d'Ottawa De Le téléjournal Ottawa-GatineauPartager L'heure était au bilan pour les joueurs des Sénateurs d'Ottawa récemment éliminé des séries éliminatoires en première ronde 1 minute 54 secondes01:54Plus de 300 personnes se sont rassemblées à l’hôtel de Ville d'Ottawa pour souligner la Journée de la robe rouge L'heure était au bilan pour les joueurs des Sénateurs d'Ottawa récemment éliminé des séries éliminatoires en première ronde lors du lancement de la mobilisation contre la taxe sur le stationnement La mobilisation a été lancée lundi matin par la Chambre de commerce de Gatineau (CCG) dans le stationnement du Centre du vélo La Shop auxquels se sont aussi joints les conseillers municipaux Mike Duggan et Mario Aubé a de nouveau demandé à la Ville d’imposer un moratoire sur cette taxe pour 2025 et de procéder à une révision de la mesure qui permettrait de ne pas pénaliser les commerçants Comme il l’avait fait il y a un mois devant le conseil Fredette a mentionné que ce sont les citoyens de Gatineau qui allaient faire les frais de cette taxe qui doit rapporter 17 millions de dollars dans les coffres de la Ville cette année La révision à la baisse de 40 % [10 millions] adoptée par le conseil n’aura visiblement pas permis d’apaiser les critiques Vos produits vont coûter plus cher parce qu’on n’aura pas le choix pour absorber les frais Les services dans les quartiers seront réduits On va même devoir abolir des causes qu’on supporte avec des dons à des associations On va devoir couper dans les emplois d’été de vos jeunes pour supporter les frais de cette taxe sur les stationnements.» Face à ces menaces qui planeraient au-dessus de la tête des Gatinois la CCG invite les citoyens à signer sa pétition en ligne Aucun objectif quant au nombre de signatures n’a été fixé La pétition doit être remise au conseil lors de la séance du mois de mai Les commerçants sont aussi invités à afficher leur opposition à cette taxe dans leur établissement La CCG et la Ville de Gatineau ont eu une première rencontre dans le cadre des travaux du comité qui doit se pencher sur l’application de la taxe sur le stationnement en prévision du budget 2026 Fredette a précisé que les deux parties n’ont pas encore été en mesure de s’entendre sur le mandat de ce comité «On nous demande de répondre à des questions et de participer à des comités sans qu’on puisse avoir toutes les données» Il a aussi évoqué des réticences des gens d’affaires sur la façon dont la Ville souhaite s’y prendre pour forcer les commerçants à verdir leurs stationnements «Personne ici n’est contre l’environnement mais ce qu’on dit c’est que c’est mal ficelé 97 % des revenus de cette taxe doivent être absorbés par 20 % des commerçants mais on a besoin des vrais chiffres pour établir les vraies conséquences pour les commerçants mais c’est dans la façon dont on vient la répartir Les revenus de la taxe sur le stationnement ont été revus à la baisse par le conseil municipal Fredette a ajouté avoir calculé que de répartir la charge fiscale de la taxe sur le stationnement sur tous les contribuables équivaudrait à une augmentation de 40 $ par année mais là on a des entreprises qui doivent payer des dizaines voire des centaines de milliers de dollars de taxe sur le stationnement Le chef de l’Équipe Mario Aubé a indiqué qu’il appuyait la demande de moratoire formulée par la CCG pour 2025 Il est aussi d’avis que l’application de cette taxe en 2026 doit être plus équitable «De ce que j’entends des commerçants c’est qu’une taxe mieux répartie sur un plus grand nombre serait une meilleure solution On se fait dire de retourner à la table à dessin et de refaire nos devoirs et moi je souhaite porter ce message-là au conseil.» Pendant que les commerçants continuent de dénoncer haut et fort la taxe sur les stationnements des citoyens se mobilisent pour faire contrepoids à ce mouvement des gens d’affaires et désirent saluer la décision du conseil d’imposer une telle taxe une première lettre signée par quelque 70 citoyens en faveur de la taxe cette fois signée par une centaine de citoyens les signataires estiment que la taxe sur le stationnement s’impose en raison de la multiplication des enjeux auxquels doit faire face la Ville de Gatineau et des ressources limitées dont elle dispose pour y faire face Plusieurs membres d’Action Gatineau figurent au nombre des signataires dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L'ancienne conseillère du district du Carrefour-de-l'Hôpital ne souhaitait pas annoncer sa candidature avant les élections fédérales mais une information est sortie dans la Gazette [du Canada] Employée de Ressources naturelles Canada Olive Kamanyana a dû demander une permission de se porter candidate au poste de mairesse de la Ville de Gatineau Permission que la Commission de la fonction publique du Canada lui a accordée en janvier et qui a été publiée dans la Gazette du 29 mars dernier Mme Kamanyana explique vouloir prendre le temps d'aller à la rencontre des citoyens J'ai l'impression que ça a été un peu difficile [de] faire une campagne partielle Aller parler aux citoyens pour une campagne partielle L’ex-conseillère de Gatineau avait quitté ses fonctions d'élue pour se présenter comme candidate indépendante à l'élection partielle pour la mairie en juin dernier derrière la mairesse Maude Marquis-Bissonnette Une campagne au niveau de la municipale de Gatineau ce n'est pas la même chose qu'une campagne dans un district Et on n'a pas beaucoup de temps pour faire le tour de tous les quartiers Et c'est exactement ce que j'ai envie de faire N’ayant pas atteint 15 % des votes lors de l’élection partielle de l’année dernière, Olive Kamanyana doit rembourser elle-même toutes ses dépenses électorales, qui s’élevaient à plus de 71 000 $. La future candidate assure que ça ne l’empêche pas de se lancer dans une course à la mairie, tant qu’elle s’acquitte de sa dette dans le délai des deux ans autorisé par la loi électorale. C’était une élection partielle, c’est pourquoi c’est aussi proche, dit-elle. L’élection partielle ayant eu lieu le 9 juin 2024 à Gatineau, tout candidat indépendant a alors jusqu’au 31 décembre 2026 pour rembourser sa dette en lien avec l’élection. Olive Kamanyana compte se présenter de nouveau comme candidate indépendante. Je ne connais pas encore le parti de Mario Aubé, car je ne sais pas exactement son programme, lance-t-elle. Je connais Action Gatineau, on a travaillé ensemble et vous avez vu les résultats d'un parti qui se classerait, je dirais, à gauche. Si la mairesse Maude Marquis-Bissonnette lui souhaite bienvenue dans la course, le conseiller du district de Masson-Angers et futur candidat Mario Aubé a, quant à lui, été surpris par cette nouvelle. C’est toujours une bonne chose pour la démocratie quand il y a des chocs d’idées, rappelle-t-il. Ce qui est surprenant cependant c’est qu’encore ce [vendredi] matin, j’avais une discussion peu avant 8 heures avec Mme Kamanaya et jamais, elle ne m’a dit qu’elle allait se présenter à la mairie. Le futur candidat pensait même que l’ancienne conseillère allait rejoindre son parti. Depuis des mois, je suis en constante communication avec Mme Kamanyana, elle m’a même fait des propositions pour des candidats [...] Au cours de ces discussions-là, elle ne m’a jamais dit qu’elle allait se lancer elle-même à la mairie. Alors moi, ce n’est pas le genre de politique que je souhaite faire. La future candidate visée rétorque qu’elle n’a jamais eu l’intention de rallier le parti de M. Aubé. Pas du tout!, lance-t-elle. C’est un ancien collègue avec qui on est resté en bon contact. Il aurait sûrement aimé que je ne me présente pas [pour] n’être que deux [dans la course], conclut-elle. Olive Kamanyana souhaite attendre la fin des élections fédérales avant de s'engager davantage dans sa campagne. On ne va pas mélanger les cartes, prévient-elle. On va attendre que le vent fédéral tourne [...] et par la suite, je vais y aller de façon plus progressive. Ouvrir en mode plein écranL'ancienne conseillère municipale et ex-candidate à la mairie de Gatineau Olive Kamanyana dit vouloir se présenter de nouveau en novembre. (Photo d'archives) Nelly AlbérolaPublié le 11 avril à 13 h 54 HAEMis à jour le 11 avril à 17 h 28 HAEÉcouter l’article | 5 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.L'ancienne conseillère municipale Olive Kamanyana compte se présenter de nouveau à la mairie de Gatineau L'ancienne conseillère du district du Carrefour-de-l'Hôpital ne souhaitait pas annoncer sa candidature avant les élections fédérales Olive Kamanyana a dû demander une permission de se porter candidate au poste de mairesse de la Ville de Gatineau Permission que la Commission de la fonction publique du Canada lui a accordée en janvier et qui a été publiée dans la Gazette du 29 mars dernier Mme Kamanyana explique vouloir prendre le temps d'aller à la rencontre des citoyens J'ai l'impression que ça a été un peu difficile [de] faire une campagne partielle L’ex-conseillère de Gatineau avait quitté ses fonctions d'élue pour se présenter comme candidate indépendante à l'élection partielle pour la mairie en juin dernier derrière la mairesse Maude Marquis-Bissonnette ce n'est pas la même chose qu'une campagne dans un district La future candidate assure que ça ne l’empêche pas de se lancer dans une course à la mairie, tant qu’elle s’acquitte de sa dette dans le délai des deux ans autorisé par la loi électorale. C’était une élection partielle, c’est pourquoi c’est aussi proche, dit-elle. Élections Québec confirme cette possibilité. Une candidate indépendante ou un candidat indépendant qui a une dette à la suite d’une élection partielle ou d’une élection générale a jusqu’au 31 décembre de la deuxième année suivant l’élection pour la rembourser. D’ici là, cette dette ne la rend pas inéligible à présenter sa candidature à une autre élection, répond par écrit une porte-parole de l'organisme. L’élection partielle ayant eu lieu le 9 juin 2024 à Gatineau, tout candidat indépendant a alors jusqu’au 31 décembre 2026 pour rembourser sa dette en lien avec l’élection. Ouvrir en mode plein écranOlive Kamanyana continue de rembourser la dette de sa campagne pour l'élection de juin 2024. (Photo d'archives) Olive Kamanyana compte se présenter de nouveau comme candidate indépendante. Je ne connais pas encore le parti de Mario Aubé, car je ne sais pas exactement son programme, lance-t-elle. Je connais Action Gatineau, on a travaillé ensemble et vous avez vu les résultats d'un parti qui se classerait, je dirais, à gauche. Si la mairesse Maude Marquis-Bissonnette lui souhaite bienvenue dans la course, le conseiller du district de Masson-Angers et futur candidat Mario Aubé a, quant à lui, été surpris par cette nouvelle. C’est toujours une bonne chose pour la démocratie quand il y a des chocs d’idées, rappelle-t-il. Ce qui est surprenant cependant c’est qu’encore ce [vendredi] matin, j’avais une discussion peu avant 8 heures avec Mme Kamanaya et jamais, elle ne m’a dit qu’elle allait se présenter à la mairie. Le futur candidat pensait même que l’ancienne conseillère allait rejoindre son parti. Depuis des mois, je suis en constante communication avec Mme Kamanyana, elle m’a même fait des propositions pour des candidats [...] Au cours de ces discussions-là, elle ne m’a jamais dit qu’elle allait se lancer elle-même à la mairie. Alors moi, ce n’est pas le genre de politique que je souhaite faire. La future candidate visée rétorque qu’elle n’a jamais eu l’intention de rallier le parti de M. Aubé. Pas du tout!, lance-t-elle. C’est un ancien collègue avec qui on est resté en bon contact. Il aurait sûrement aimé que je ne me présente pas [pour] n’être que deux [dans la course], conclut-elle. Olive Kamanyana souhaite attendre la fin des élections fédérales avant de s'engager davantage dans sa campagne. On ne va pas mélanger les cartes, prévient-elle. On va attendre que le vent fédéral tourne [...] et par la suite, je vais y aller de façon plus progressive. L'ancienne conseillère du district du Carrefour-de-l'Hôpital ne souhaitait pas annoncer sa candidature avant les élections fédérales N’ayant pas atteint 15 % des votes lors de l’élection partielle de l’année dernière, Olive Kamanyana doit rembourser elle-même toutes ses dépenses électorales qui s’élevaient à plus de 71 000 $ La future candidate assure que ça ne l’empêche pas de se lancer dans une course à la mairie tant qu’elle s’acquitte de sa dette dans le délai des deux ans autorisé par la loi électorale C’était une élection partielle c’est pourquoi c’est aussi proche Élections Québec confirme cette possibilité Une candidate indépendante ou un candidat indépendant qui a une dette à la suite d’une élection partielle ou d’une élection générale a jusqu’au 31 décembre de la deuxième année suivant l’élection pour la rembourser cette dette ne la rend pas inéligible à présenter sa candidature à une autre élection répond par écrit une porte-parole de l'organisme L’élection partielle ayant eu lieu le 9 juin 2024 à Gatineau tout candidat indépendant a alors jusqu’au 31 décembre 2026 pour rembourser sa dette en lien avec l’élection Olive Kamanyana compte se présenter de nouveau comme candidate indépendante Je ne connais pas encore le parti de Mario Aubé car je ne sais pas exactement son programme on a travaillé ensemble et vous avez vu les résultats d'un parti qui se classerait Si la mairesse Maude Marquis-Bissonnette lui souhaite bienvenue dans la course le conseiller du district de Masson-Angers et futur candidat Mario Aubé a C’est toujours une bonne chose pour la démocratie quand il y a des chocs d’idées Ce qui est surprenant cependant c’est qu’encore ce [vendredi] matin j’avais une discussion peu avant 8 heures avec Mme Kamanaya et jamais elle ne m’a dit qu’elle allait se présenter à la mairie Le futur candidat pensait même que l’ancienne conseillère allait rejoindre son parti je suis en constante communication avec Mme Kamanyana elle m’a même fait des propositions pour des candidats [...] Au cours de ces discussions-là elle ne m’a jamais dit qu’elle allait se lancer elle-même à la mairie ce n’est pas le genre de politique que je souhaite faire La future candidate visée rétorque qu’elle n’a jamais eu l’intention de rallier le parti de M. Aubé C’est un ancien collègue avec qui on est resté en bon contact Il aurait sûrement aimé que je ne me présente pas [pour] n’être que deux [dans la course] Olive Kamanyana souhaite attendre la fin des élections fédérales avant de s'engager davantage dans sa campagne On va attendre que le vent fédéral tourne [...] et par la suite je vais y aller de façon plus progressive N’ayant pas atteint 15 % des votes lors de l’élection partielle de l’année dernière, Olive Kamanyana doit rembourser elle-même toutes ses dépenses électorales L'ancienne conseillère municipale Olive Kamanyana compte se présenter de nouveau à la mairie de Gatineau Deux cas de rougeole ont été confirmés à Ottawa Et voilà qu’un lien avec une entreprise de Gatineau vient d’être établi Les autorités de santé publique de l’Outaouais confirment que les deux personnes infectées un adulte et un enfant ont visité la Ferme l’Éco des Champs puisque les personnes atteintes ne présentaient pas encore de symptômes au moment de leur visite et que l’activité se déroulait à l’extérieur L’établissement assure avoir suivi toutes les recommandations sanitaires incluant la communication avec les visiteurs potentiellement concernés les autorités appellent à la vigilance et rappellent que la meilleure protection demeure la vaccination Les gens qui étaient présents entre 10 h et 13 h à cet endroit devraient d’abord vérifier s’ils sont bien protégés notamment en ce qui concerne la vaccination de leurs enfants il est recommandé d’appeler Info-Santé pour une évaluation Médecin-conseil à la Direction de santé publique de l’Outaouais la Santé publique a également précisé que les deux personnes infectées ont visité le supermarché Food Basics sur le chemin Cyrville ainsi que le Costco de la place Blair Towers Avec les informations de Louis-Charles Poulin à trouver une nouvelle source de financement pour combler un manque à gagner de 9,8 millions de dollars dans sept projets totalisant plus de 400 logements sociaux et abordables actuellement en planification ou «Construire du logement social et abordable est une obligation et on doit livrer a plaidé le président du comité-choc en logement Il faut trouver l’argent et répondre favorablement à la problématique pour loger ceux qui en ont le plus besoin […] S’il y a une question pour laquelle il y a une unanimité autour de cette table c’est que la réponse à l’itinérance doit passer par la construction de plus de logements abordables et sociaux On n’a pas le luxe de ne pas en faire plus.» Champagne est d’avis que de devoir trouver une nouvelle source de financement pour accélérer la construction de plus de logements sociaux et abordables est un «heureux problème» qui démontre tout le travail qui a été fait par la Ville depuis le début du mandat pour dénouer les nœuds de certains projets et encourager les promoteurs et organismes développer des projets de logements Un tableau présenté par le service de l’urbanisme un total de 1689 logements sociaux et abordables ont été construits à Gatineau Un peu plus de 700 sont actuellement en construction sur le territoire de la Ville et 496 sont en analyse par les fonctionnaires Ce manque à gagner dans le financement de divers projets de logement est en grande partie provoqué par le manque de prévisibilité qu’offre aux villes le Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ) ainsi que celui des Fonds fiscalisés financés par le Fonds de solidarité de la FTQ et Fondaction de la Fédération des Caisses Desjardins du Québec a expliqué aux élus le service des finances la Ville doit fournir à la Société d’habitation du Québec (SHQ) une lettre d’intention pour recommander chacun des projets qu’elle souhaite voir se réaliser sans toutefois connaître le montant qu’elle sera appelée à débourser pour compléter les montages financiers a fait savoir que des discussions ont été entamées avec Québec afin de trouver une solution à ce problème auquel la plupart des grandes villes sont présentement confrontées Une meilleure coordination avec la SHQ lors du dépôt et de l’évaluation des projets est activement recherchée Le financement d'importants travaux de réfection d'égouts et d'aqueducs dans Val-Tétreau a été reporté mais les travaux auront lieu comme prévu en 2027 ou 2028 (Sébastien Houle/Archives Le Nouvelliste) N’ayant cependant pas le luxe d’attendre le fruit de ces discussions le conseil municipal de Gatineau a choisi de repousser dans le temps le financement d’importants travaux d’infrastructures liées à l’eau potable et l’eau usée dans le quartier Val-Tétreau la Ville pourra utiliser les quelque 10 millions de dollars prévus pour ces travaux à son plan d’investissements pour combler le manque à gagner dans les divers projets de logements abordables et sociaux qu’elle ne souhaitait pas échapper en 2025 le conseiller du district Manoir-des-Tremble-Val-Tétreau a précisé avoir eu la confirmation que la manœuvre financière n’allait pas provoquer de retard dans les travaux «On m’a assuré que ça ne changeait rien pour le début des travaux en 2027 ou 2028 Je voulais m’en assurer parce que ce sont des travaux importants qui doivent être réalisés parce qu’en ce moment le développement de Val-Tétreau est bloqué Plusieurs projets ne peuvent pas lever en raison d’un manque d’alimentation en eau et des égouts à pleine capacité.» La mairesse Marquis-Bissonnette a elle aussi confirmé que le début de ces travaux est maintenu dans le temps «Ce n’est que l’année où on va les financer qui change On veut d’ailleurs arrimer ces travaux dans le secteur avec l’arrivée du tramway La solution qu’on se donne aujourd’hui est tout à fait raisonnable et nous permettra à la fois de construire des logements abordables et de continuer les travaux pour les infrastructures dans Val-Tétreau.» De fait la planification de ces travaux et la réalisation des plans et devis avaient déjà été financées par le conseil en 2023 Le service de l’urbanisme a avisé le conseil qu’il pourrait bien devoir revenir le solliciter dans les prochains mois si d’autres projets de logements devaient atteindre l’étape du financement Gatineau pourrait devoir verser près de huit millions pour financer des projets de rénovation de logements de l'Office d'habitation de l'Outaouais à une nouvelle responsabilité; la rénovation des logements vieillissants de l’Office d’habitation de l’Outaouais (OHO) le gouvernement du Québec a décrété que les villes doivent maintenant payer 10 % de la facture de la rénovation de ces parcs de logement La Ville assume toutefois déjà 10 % du déficit d’opération de l’OHO ce qui comprend les dépenses en rénovation ainsi que la modernisation et l’amélioration des actifs immobiliers La Ville tente actuellement de confirmer si cette nouvelle exigence quant au financement des travaux de rénovation implique une contribution en double quatre projets de rénovation d’habitations à loyers modiques sont actuellement dans les cartons Cela pourrait forcer la Ville à trouver 7,6 millions de dollars dans ses coffres Mais c’est une autre facture que les villes n’avaient pas à payer auparavant C’est un autre exemple que les responsabilités des villes s’accroissent La Maison de la culture dévoile une programmation 2025-2026 éclatante pour la Salle Odyssée la Scène PNG et la Place de la Cité : plus de 237 représentations dans tous les styles pour faire vibrer le public Stéphanie Salomon nous présente deux artistes vedettes de la nouvelle saison Richardson Zéphir avec son spectacle festif Punch créole qui promet une comédie musicale rock débordante d’émotions et de nostalgie Tous les détails de cette programmation riche et diversifiée sont dévoilés en ligne dès 20 h Fin de parcours pour les Sénateurs d’Ottawa L’équipe a été éliminée au match numéro 6 de sa série contre les Maple Leafs de Toronto les joueurs ont quitté la glace la tête haute convaincus d’avoir tout donné jusqu’à la dernière minute marqué par trois matchs qui se sont décidés en prolongation les Sénateurs estiment qu’ils auraient pu forcer un match ultime notamment après un but en troisième période qui a brièvement ravivé l’espoir aura marqué autant les partisans que les joueurs dont plusieurs vivaient une première expérience en éliminatoires cette série représente une étape importante dans leur progression le message est clair : cette élimination n’est pas une fin L’équipe vise plus haut pour les prochaines saisons avec comme objectif ultime de se battre pour la Coupe Stanley confirme l'investissement de 50 millions de Loto-Québec pour la construction du futur centre des congrès de Gatineau au centre des congrès du Hilton du Lac-Leamy du président-directeur général de Loto-Québec ainsi que de plusieurs élus locaux et partenaires d’affaires du milieu touristique de la région Comme Le Droit le révélait plus tôt cette semaine le projet consiste en un agrandissement du centre des congrès déjà existant Bergeron a précisé que les travaux permettront de doubler la superficie du centre actuel pour atteindre plus de 100 000 pi² d’espaces modernes et polyvalents capables d’attirer des événements d’envergure nationale et internationale réaliste et adaptée à nos capacités et nos besoins collectifs Le choix du site qu’on fait est pragmatique On parle d’une infrastructure qui sera construite d’ici deux ans et pour laquelle il n’y aura aucun coût pour la Ville et les citoyens Le terrain appartient déjà au gouvernement et il est prêt à construire Loto-Québec possède déjà l’expertise pour tout mettre en place Le projet est très crédible et bien arrimé et pourra générer rapidement des retombées économiques durables et profitables pour l’ensemble de la région.» dimanche matin au centre des congrès du Casino du Lac-Leamy La ministre Caroline Proulx a rappelé que le tourisme d’affaires est payant pour le Québec grâce à l’entrée d’argent provenant souvent de l’étranger qu’il représente Cette industrie a généré plus de 2,2 milliards de dollars au Québec en 2023 c’est qu’elle ne disposait pas des installations nécessaires pour attirer ces grands événements sur son territoire certaines écoles secondaires de la région devaient même organiser leur bal des finissants à Ottawa en raison d’un manque d’espace à Gatineau avait promis de doter la région d’un nouveau centre des congrès lors des dernières élections L'investissement de 50 millions de dollars permettra de doubler la superficie de l'actuel centre des congrès du Casino du Lac-Leamy «Il y a environ 75 événements qu’on ne pouvait pas tenir au Palais des congrès de Montréal qu’on aurait pu envoyer ici [à Gatineau] Ce sont 75 grands congrès qu’on a échappés qu’on pourra désormais amener ici Il y a des craintes de certaines nations d’aller tenir des congrès aux États-Unis C’est donc une opportunité pour le Québec et l’Outaouais.» Les travaux du futur centre des congrès du Casino du Lac-Leamy doivent s'amorcer rapidement et s'étendre sur une durée de deux ans Le grand patron de Loto-Québec a noté que les nouvelles installations qui seront construites d’ici deux ans permettront d’attirer à Gatineau des milliers de congressistes de partout dans le monde ce qui aura nécessairement un impact important sur l’industrie hôtelière et les commerces locaux «On va commencer par construire le centre des congrès On peut cependant déjà anticiper qu’on aura besoin d’une offre hôtelière supplémentaire On pourrait faire un appel de proposition pour voir si un partenaire de l’industrie serait intéressé Il y aura encore de la place sur le site pour [un hôtel supplémentaire].» Plusieurs intervenants présents à la conférence de presse ont rappelé que le souhait de certains était que le futur centre des congrès soit construit au cœur du centre-ville il y a eu des préoccupations qui ont été soulevées dans les dernières semaines quant à l’emplacement un comité stratégique régional pour maintenir le dialogue ouvert L’objectif de ce comité c’est que les retombées économiques profitent à toute la région mais aussi que le Vieux-Hull puisse en bénéficier grâce notamment à des promotions conjointes des services de navettes et des concessions de restauration.» Mme Tremblay a par ailleurs confirmé que l’actuel Palais des congrès qui bénéficie d’un bail jusqu’en 2050 au centre-ville allait continuer d’être exploité après l’ouverture du nouveau centre des congrès au Casino du Lac-Leamy Cet équipement est surtout utilisé pour des événements d’envergure locale et régionale salue l'investissement de 50 millions pour le futur centre des congrès de Gatineau mais indique avoir des préoccupations quant aux impacts directs que cela aura sur la relance du centre-ville «L’annonce d’aujourd’hui est une merveilleuse nouvelle pour la région» Cette dernière n’a cependant pas été invitée à prendre la parole lors de la conférence de presse elle avait indiqué vouloir «prendre le leadership» de ce projet qui «Ça va permettre d’attirer des événements qu’on n’attire pas en ce moment J’ai évidemment des préoccupations pour le centre-ville mais j’ai eu de bonnes discussions avec les représentants de Loto-Québec et j’ai l’assurance qu’on va travailler ensemble pour que les retombées économiques profitent aussi au centre-ville Il y a une compréhension commune avec Loto-Québec de l’intérêt d’avoir un centre-ville fort Il faut maintenant voir les meilleures façons d’attirer dans notre centre-ville tous ces gens qui viendront ici Maximiser les retombées pour le centre-ville deviendra ma responsabilité pour les prochaines années.» Le directeur par intérim de l’organisme Vision centre-ville à se convaincre que la construction d’un nouveau centre des congrès au Casino du Lac-Leamy représentait une bonne nouvelle pour le Vieux-Hull mais pas la meilleure nouvelle pour le centre-ville de Gatineau C’est un projet qui ne met pas autant en valeur la région qu’aurait pu le faire le centre-ville Ce n’est pas une annonce en faveur du centre-ville J’ai même senti des excuses des intervenants lors de la conférence de presse mais j’ai bien hâte de voir comment ça va se décliner dans les prochaines années.» Le centre-ville de Gatineau tentera de bénéficier des retombées économiques du nouveau centre des congrès du Casino du Lac-Leamy était en poste lors de l’ouverture du Casino du Lac-Leamy en 1996 l’annonce de dimanche est «la poursuite du rêve de Michel Crête» «Nous sommes sur un site tout à fait unique qui combine l’aspect de la villégiature J’ai l’impression que ce site est un projet en constante évolution Je suis convaincu qu’on verra un autre hôtel venir s’installer sur ce site d’ici peu Les chiffres vont rapidement démontrer sa nécessité.» dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a confirmé l’information à Radio-Canada Le mandat d'arrestation a été délivré par un juge de la Cour provinciale et n'a pas une portée internationale avoir été informée par son collègue de la défense des faibles chances que l’accusé soit présent pour le début du procès Mon collègue était lié par le secret professionnel J’ai fait les vérifications et l’Agence des services frontaliers m'a informée ce matin que [M. Bennadji] avait quitté [le Canada] pour Paris et n’est pas de retour au Canada Parmi celles-ci, il devait être présent au tribunal lorsque requis, ne pas changer d’adresse sans autorisation au préalable de la cour ou avec le consentement du DPCP, ne pas communiquer avec certaines personnes et ne pas occuper un emploi où il serait amené à faire du porte-à-porte. Cette condition lui a été imposée puisque la police de Gatineau avait fait savoir que M. Bennadji utilisait son travail de sous-traitant pour la compagnie Vidéotron pour approcher ses victimes. L’accusé n’a pas eu à remettre son passeport aux autorités. Le DPCP et le SPVG ont décliné la demande d’entrevue de Radio-Canada, notamment pour ne pas nuire aux démarches en cours. L'avocat Yahia Belhaddad a choisi de ne plus représenter l'accusé, évoquant un bris de confiance qui se serait installé entre les deux. Me Belhaddad n’a pas répondu à nos multiples requêtes. Il a déclaré au tribunal, le 7 avril, qu’il n’avait pas eu de nouvelles de son client pendant près d’une semaine avant le procès. Je lui accordais le bénéfice du doute, car il a toujours fini par répondre à mes appels. Je lui ai envoyé un courriel, sans réponse. Il m’a appelé [le 4 avril] et il m’a laissé croire qu’il ne me faisait plus confiance et qu’il ne voulait plus coopérer pour éventuellement comparaître devant le tribunal, a détaillé Yahia Belhaddad pour appuyer sa requête de ne plus représenter M. Bennadji. Membre du Barreau de Paris, Avi Bitton est un avocat criminaliste spécialisé dans les traités d’extradition. Sans vouloir commenter le cas spécifique d’Allaoua Bennadji, il a précisé le traité d'extradition en vigueur présentement entre la France et le Canada. Dans l’éventualité où les autorités canadiennes sont en mesure de localiser Allaoua Bennadji en territoire français, le Canada pourra faire une demande d’extradition à la France. Lorsque la France interpelle un accusé, elle le place le plus souvent en détention provisoire pour éviter qu’il [ne] s’échappe à nouveau. Puis il comparaît devant le tribunal, où on lui présente la demande d’extradition du Canada, a-t-il expliqué. À ce moment, l’accusé a deux options. S’il accepte, le processus [d’extradition] peut aller très vite. S’il s’oppose, il va y avoir un procès en France qui va porter uniquement sur la procédure d'extradition. Les tribunaux français vont vérifier si toutes les procédures sont remplies pour qu’il soit extradé au Canada, a conclu Me Bitton. Radio-Canada n’a pas été en mesure de confirmer si l’accusé se trouve toujours en territoire français, malgré des demandes auprès du ministère de la Justice du Canada, de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), et son équivalent français, la Direction générale des douanes et droits indirects. Le ministère de la Justice du Canada ne peut confirmer ou infirmer l’existence de communications confidentielles entre États liées aux questions d’entraide juridique internationale, telles que l’extradition, a expliqué une porte-parole du ministère. Un porte-parole de l’Agence des services frontaliers du Canada a abondé dans le même sens, faisant savoir que les informations relatives aux frontières et à l'immigration d'une personne sont considérées comme privées et protégées par la Loi sur la protection des renseignements personnels et la Loi sur la protection de la vie privée. L’ASFC a cependant expliqué quelle est sa procédure lorsqu’un corps policier communique avec elle pour faire part d’un avis de surveillance avant tout départ d’une personne qui fait l’objet d’un mandat d’arrestation. L’agence gouvernementale utilisera les renseignements sur les sorties pour vérifier si les voyageurs qui quittent le Canada font l’objet d’un avis de surveillance actif, ce qui aidera à identifier les voyageurs à risque élevé connus qui ont quitté ou ont l’intention de quitter le Canada. La Direction générale des douanes et droits indirects n’a pas répondu à la requête de Radio-Canada. Journaliste depuis 2015, Charles Lalande a fait ses débuts à Radio-Canada en 2018. Après un séjour en Saskatchewan, il est à Ottawa depuis 2021. Il couvre l'actualité dans son ensemble, avec un intérêt particulier pour les sports. Ouvrir en mode plein écranAllaoua Bennadji a été arrêté par la police de Gatineau le 28 avril 2023. Il avait alors 21 ans. (Photo d'archives) Charles LalandePublié le 18 avril à 13 h 57 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le procès d’Allaoua Bennadji devait commencer le 7 avril au palais de justice de Gatineau Un mandat d’arrestation national a été délivré contre lui La procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) Le mandat d'arrestation a été délivré par un juge de la Cour provinciale et n'a pas une portée internationale avoir été informée par son collègue de la défense des faibles chances que l’accusé soit présent pour le début du procès Mon collègue était lié par le secret professionnel J’ai fait les vérifications et l’Agence des services frontaliers m'a informée ce matin que [M Bennadji] avait quitté [le Canada] pour Paris et n’est pas de retour au Canada Ouvrir en mode plein écranMarie-Josée Genest pilote le dossier pour le DPCP Parmi celles-ci, il devait être présent au tribunal lorsque requis, ne pas changer d’adresse sans autorisation au préalable de la cour ou avec le consentement du DPCP, ne pas communiquer avec certaines personnes et ne pas occuper un emploi où il serait amené à faire du porte-à-porte. Cette condition lui a été imposée puisque la police de Gatineau avait fait savoir que M. Bennadji utilisait son travail de sous-traitant pour la compagnie Vidéotron pour approcher ses victimes. L’accusé n’a pas eu à remettre son passeport aux autorités. Le DPCP et le SPVG ont décliné la demande d’entrevue de Radio-Canada, notamment pour ne pas nuire aux démarches en cours. L'avocat Yahia Belhaddad a choisi de ne plus représenter l'accusé, évoquant un bris de confiance qui se serait installé entre les deux. Me Belhaddad n’a pas répondu à nos multiples requêtes. Il a déclaré au tribunal, le 7 avril, qu’il n’avait pas eu de nouvelles de son client pendant près d’une semaine avant le procès. Je lui accordais le bénéfice du doute, car il a toujours fini par répondre à mes appels. Je lui ai envoyé un courriel, sans réponse. Il m’a appelé [le 4 avril] et il m’a laissé croire qu’il ne me faisait plus confiance et qu’il ne voulait plus coopérer pour éventuellement comparaître devant le tribunal, a détaillé Yahia Belhaddad pour appuyer sa requête de ne plus représenter M. Bennadji. Ouvrir en mode plein écranLe DPCP et le SPVG ont décliné la demande d’entrevue de Radio-Canada, notamment pour ne pas nuire aux démarches en cours. (Photo d'archives) Membre du Barreau de Paris, Avi Bitton est un avocat criminaliste spécialisé dans les traités d’extradition. Sans vouloir commenter le cas spécifique d’Allaoua Bennadji, il a précisé le traité d'extradition en vigueur présentement entre la France et le Canada. Dans l’éventualité où les autorités canadiennes sont en mesure de localiser Allaoua Bennadji en territoire français, le Canada pourra faire une demande d’extradition à la France. Lorsque la France interpelle un accusé, elle le place le plus souvent en détention provisoire pour éviter qu’il [ne] s’échappe à nouveau. Puis il comparaît devant le tribunal, où on lui présente la demande d’extradition du Canada, a-t-il expliqué. À ce moment, l’accusé a deux options. S’il accepte, le processus [d’extradition] peut aller très vite. S’il s’oppose, il va y avoir un procès en France qui va porter uniquement sur la procédure d'extradition. Les tribunaux français vont vérifier si toutes les procédures sont remplies pour qu’il soit extradé au Canada, a conclu Me Bitton. Ouvrir en mode plein écranAvi Bitton est un avocat criminaliste spécialisé dans les traités d’extradition. Photo : Cabinet Avi Bitton Avocats & Associés Radio-Canada n’a pas été en mesure de confirmer si l’accusé se trouve toujours en territoire français, malgré des demandes auprès du ministère de la Justice du Canada, de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), et son équivalent français, la Direction générale des douanes et droits indirects. Le ministère de la Justice du Canada ne peut confirmer ou infirmer l’existence de communications confidentielles entre États liées aux questions d’entraide juridique internationale, telles que l’extradition, a expliqué une porte-parole du ministère. Un porte-parole de l’Agence des services frontaliers du Canada a abondé dans le même sens, faisant savoir que les informations relatives aux frontières et à l'immigration d'une personne sont considérées comme privées et protégées par la Loi sur la protection des renseignements personnels et la Loi sur la protection de la vie privée. L’ASFC a cependant expliqué quelle est sa procédure lorsqu’un corps policier communique avec elle pour faire part d’un avis de surveillance avant tout départ d’une personne qui fait l’objet d’un mandat d’arrestation. L’agence gouvernementale utilisera les renseignements sur les sorties pour vérifier si les voyageurs qui quittent le Canada font l’objet d’un avis de surveillance actif, ce qui aidera à identifier les voyageurs à risque élevé connus qui ont quitté ou ont l’intention de quitter le Canada. La Direction générale des douanes et droits indirects n’a pas répondu à la requête de Radio-Canada. La procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) Arrêté par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) en avril 2023, Allaoua Bennadji était accusé d’agression sexuelle et d’introduction par effraction Il a pu recouvrer sa liberté dans l’attente de son procès il devait être présent au tribunal lorsque requis ne pas changer d’adresse sans autorisation au préalable de la cour ou avec le consentement du DPCP ne pas communiquer avec certaines personnes et ne pas occuper un emploi où il serait amené à faire du porte-à-porte Cette condition lui a été imposée puisque la police de Gatineau avait fait savoir que M. Bennadji utilisait son travail de sous-traitant pour la compagnie Vidéotron pour approcher ses victimes L’accusé n’a pas eu à remettre son passeport aux autorités Le DPCP et le SPVG ont décliné la demande d’entrevue de Radio-Canada notamment pour ne pas nuire aux démarches en cours L'avocat Yahia Belhaddad a choisi de ne plus représenter l'accusé évoquant un bris de confiance qui se serait installé entre les deux Me Belhaddad n’a pas répondu à nos multiples requêtes qu’il n’avait pas eu de nouvelles de son client pendant près d’une semaine avant le procès Je lui accordais le bénéfice du doute car il a toujours fini par répondre à mes appels Il m’a appelé [le 4 avril] et il m’a laissé croire qu’il ne me faisait plus confiance et qu’il ne voulait plus coopérer pour éventuellement comparaître devant le tribunal a détaillé Yahia Belhaddad pour appuyer sa requête de ne plus représenter M. Bennadji Avi Bitton est un avocat criminaliste spécialisé dans les traités d’extradition Sans vouloir commenter le cas spécifique d’Allaoua Bennadji il a précisé le traité d'extradition en vigueur présentement entre la France et le Canada Dans l’éventualité où les autorités canadiennes sont en mesure de localiser Allaoua Bennadji en territoire français le Canada pourra faire une demande d’extradition à la France Lorsque la France interpelle un accusé elle le place le plus souvent en détention provisoire pour éviter qu’il [ne] s’échappe à nouveau où on lui présente la demande d’extradition du Canada le processus [d’extradition] peut aller très vite il va y avoir un procès en France qui va porter uniquement sur la procédure d'extradition Les tribunaux français vont vérifier si toutes les procédures sont remplies pour qu’il soit extradé au Canada Radio-Canada n’a pas été en mesure de confirmer si l’accusé se trouve toujours en territoire français malgré des demandes auprès du ministère de la Justice du Canada de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) la Direction générale des douanes et droits indirects Le ministère de la Justice du Canada ne peut confirmer ou infirmer l’existence de communications confidentielles entre États liées aux questions d’entraide juridique internationale a expliqué une porte-parole du ministère Un porte-parole de l’Agence des services frontaliers du Canada a abondé dans le même sens faisant savoir que les informations relatives aux frontières et à l'immigration d'une personne sont considérées comme privées et protégées par la Loi sur la protection des renseignements personnels et la Loi sur la protection de la vie privée L’ASFC a cependant expliqué quelle est sa procédure lorsqu’un corps policier communique avec elle pour faire part d’un avis de surveillance avant tout départ d’une personne qui fait l’objet d’un mandat d’arrestation L’agence gouvernementale utilisera les renseignements sur les sorties pour vérifier si les voyageurs qui quittent le Canada font l’objet d’un avis de surveillance actif ce qui aidera à identifier les voyageurs à risque élevé connus qui ont quitté ou ont l’intention de quitter le Canada La Direction générale des douanes et droits indirects n’a pas répondu à la requête de Radio-Canada Charles Lalande a fait ses débuts à Radio-Canada en 2018 Il couvre l'actualité dans son ensemble avec un intérêt particulier pour les sports Arrêté par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) en avril 2023, Allaoua Bennadji était accusé d’agression sexuelle et d’introduction par effraction devait commencer le 7 avril au palais de justice de Gatineau Il s’est envolé pour la France le 26 mars Un mandat d’arrestation national a été délivré contre lui.