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Le grand chef de la nation Nation huronne-wendat, Pierre Picard, explique que ce changement vise à valoriser la réelle identité des membres de la Nation. On est dans un processus de décolonisation. Le mot \"huron,\" c'est un mot qui nous a été imposé par les colonisateurs, explique le grand chef.
Dans ce processus de réconciliation, de décolonisation – moi, j'appelle ça aussi de la wendatisation – est-ce qu'il ne serait pas important de nous approprier nous-mêmes le nom wendat en laissant tomber le terme huron?
L'historien Denys Delâge appuie la Nation dans sa démarche de consultation. Il explique que le terme huron lui a effectivement été attribué à l'époque par les Européens.
Les ''sauvages'', puisque c'est comme ça qu'on les appelait pis qu'on les appelle encore au 19e siècle, il fallait les ''civiliser'', leur donner des noms français, explique l'historien.
Dans le cas des Hurons, c'est parce qu'ils avaient la tête rasée des deux côtés puis ils avaient ce qu'on appellerait aujourd'hui un \"mohawk\", ça renvoie à la hure [tête] du sanglier. Le sanglier a une raie de poils à rebrousse-poil, illustre Denys Delâge.
Le terme wendat, lui, renvoie aux habitants de l'île, explique-t-il.
Qu'ils reprennent leur nom, ça a plein de bons sens. C'est de la plus grande importance, puis c'est une manière de dire qu'ils étaient là avant nous.
Avec la collaboration de Martin Boucher et Guylaine Bussière
À l'emploi de Radio-Canada depuis sa sortie des bancs d'école, Félix Morissette-Beaulieu est journaliste depuis une dizaine d'années. Provenant d'une famille ayant œuvré à Radio-Canada, il travaille d'abord comme journaliste en Saskatchewan, puis en Gaspésie, avant de faire une petite pause pour enseigner au collégial. Grand curieux, il s'intéresse particulièrement à la politique et à la crise du logement.
« Le mot "huron", c'est un mot qui nous a été imposé par les colonisateurs », explique le grand chef Pierre Picard
2:09Le drapeau de la Nation Huronne-Wendat. (Photo d'archives)
Félix Morrissette-BeaulieuPublié le 3 avril à 10 h 07 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Les membres de la Nation huronne-wendat devront se prononcer bientôt sur la possibilité d'abandonner le terme « huron » dans leurs instances officielles et de se nommer uniquement la Nation « wendat ».
Une consultation aura lieu le 26 avril sur cette question lors de l'assemblée des chefs familiaux, prévue au Centre sportif Desjardins de Wendake.
Le grand chef de la nation Nation huronne-wendat, Pierre Picard, explique que ce changement vise à valoriser la réelle identité des membres de la Nation. On est dans un processus de décolonisation. Le mot "huron," c'est un mot qui nous a été imposé par les colonisateurs, explique le grand chef.
Dans ce processus de réconciliation, de décolonisation – moi, j'appelle ça aussi de la wendatisation – est-ce qu'il ne serait pas important de nous approprier nous-mêmes le nom wendat en laissant tomber le terme huron?
Ouvrir en mode plein écranLe grand chef de la Nation huronne-wendat, Pierre Picard
L'historien Denys Delâge appuie la Nation dans sa démarche de consultation. Il explique que le terme huron lui a effectivement été attribué à l'époque par les Européens.
Les ''sauvages'', puisque c'est comme ça qu'on les appelait pis qu'on les appelle encore au 19e siècle, il fallait les ''civiliser'', leur donner des noms français, explique l'historien.
Ouvrir en mode plein écranWendake est le chef-lieu de la Nation huronne-wendat. (Photo d'archives)
Dans le cas des Hurons, c'est parce qu'ils avaient la tête rasée des deux côtés puis ils avaient ce qu'on appellerait aujourd'hui un "mohawk", ça renvoie à la hure [tête] du sanglier. Le sanglier a une raie de poils à rebrousse-poil, illustre Denys Delâge.
Le terme wendat, lui, renvoie aux habitants de l'île, explique-t-il.
Qu'ils reprennent leur nom, ça a plein de bons sens. C'est de la plus grande importance, puis c'est une manière de dire qu'ils étaient là avant nous.
Avec la collaboration de Martin Boucher et Guylaine Bussière
Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
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Élections fédérales Canada 2025. Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaire. Publié à 19 h 41 HAE Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaireÉlections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
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Une consultation aura lieu le 26 avril sur cette question lors de l'assemblée des chefs familiaux
prévue au Centre sportif Desjardins de Wendake
Le grand chef de la nation Nation huronne-wendat
explique que ce changement vise à valoriser la réelle identité des membres de la Nation
On est dans un processus de décolonisation
Le mot \\\"huron,\\\" c'est un mot qui nous a été imposé par les colonisateurs
j'appelle ça aussi de la wendatisation – est-ce qu'il ne serait pas important de nous approprier nous-mêmes le nom wendat en laissant tomber le terme huron
L'historien Denys Delâge appuie la Nation dans sa démarche de consultation
Il explique que le terme huron lui a effectivement été attribué à l'époque par les Européens
puisque c'est comme ça qu'on les appelait pis qu'on les appelle encore au 19e siècle
c'est parce qu'ils avaient la tête rasée des deux côtés puis ils avaient ce qu'on appellerait aujourd'hui un \\\"mohawk\\\"
ça renvoie à la hure [tête] du sanglier
Le sanglier a une raie de poils à rebrousse-poil
puis c'est une manière de dire qu'ils étaient là avant nous
À l'emploi de Radio-Canada depuis sa sortie des bancs d'école
Félix Morissette-Beaulieu est journaliste depuis une dizaine d'années
Provenant d'une famille ayant œuvré à Radio-Canada
il travaille d'abord comme journaliste en Saskatchewan
avant de faire une petite pause pour enseigner au collégial
il s'intéresse particulièrement à la politique et à la crise du logement
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
La question du séparatisme pourrait y figurer
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
Le parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
La totalité des dettes de l’entreprise s’élève à 28 millions de dollars
Le mot \"huron,\" c'est un mot qui nous a été imposé par les colonisateurs
c'est parce qu'ils avaient la tête rasée des deux côtés puis ils avaient ce qu'on appellerait aujourd'hui un \"mohawk\"
Les membres de la Nation huronne-wendat devront se prononcer bientôt sur la possibilité d'abandonner le terme « huron » dans leurs instances officielles et de se nommer uniquement la Nation « wendat »
c'est un mot qui nous a été imposé par les colonisateurs »
Les membres de la Nation huronne-wendat devront se prononcer bientôt sur la possibilité d'abandonner le terme « huron » dans leurs instances officielles et de se nommer uniquement la Nation « wendat »
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Coincé entre les États-Unis à gauche et le Canada à droite
Huron est le troisième plus grand lac au monde
Il représente un gigantesque réservoir d'eau que l'ancien président américain Donald Trump entend récupérer pour irriguer la Californie
Cette convoitise constitue un énorme enjeu pour le Canada
et a provoqué un sursaut patriotique dans la petite ville canadienne de Sarnia
a vécu les déclarations de Trump comme un affront
rappelant que quatre lacs sont déjà partagés entre les deux pays
Ses compatriotes redoutent que les Américains cherchent à s’approprier des ressources
le lac Huron est partagé entre le Canada et les Etats-Unis avec trois autres lacs de la région
représentant ensemble 20% des réserves mondiales d'eau douce en surface
Ces convoitises provoquent une forte opposition à Sarnia
dirigeant la ville depuis trente-sept ans ans
il ne cache pas son dépit : "C'est Port-Huron
Le maire insiste sur le fait que puiser l'eau
Il rappelle que l’économie locale est largement liée au lac
un grand port assurant le trafic des marchandises
et le soutien d'entreprises de réparation navale
"Ça structure notre économie depuis plus d'un siècle"
le président américain évoque les ressources en gaz et pétrole sous les lacs pour justifier ses velléités expansionnistes
spécialiste de l'histoire des Grands Lacs à la Western University de London (Canada) : "Il faut pouvoir contrôler ce qui sera fait et surveiller les conséquences sur l'environnement."
Certains soulignent que "les Canadiens viennent déjà ici pour prendre nos boulots"
et plaident pour un rapprochement national au sein des États-Unis
affirment qu'elle apprécie la culture canadienne et souhaite que le Canada reste distinct des États-Unis
Les déclarations de Donald Trump pèsent désormais sur la campagne électorale canadienne
Les électeurs s'interrogent sur le candidat au poste de Premier ministre le plus capable d'affronter le président américain et de négocier avec lui efficacement
Meurtre dans une mosquée du Gard : le suspect toujours en fuite
Meurtre dans une mosquée du Gard : une marche blanche entre émotion et polémique
Mort du pape François : les fidèles défilent en masse devant le tombeau du souverain pontife
Mort du Pape François : les cardinaux en quête du successeur
Guerre en Ukraine : les enfants ukrainiens
Rodéos sauvage : le fléau touche également les campagnes
Impôts locaux : une nouvelle taxe pour financer les collectivités locales
Immobilier : surélever maison ou immeuble pour créer des mètres carrés en plus
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Explorez l’une des 15 régions de l’Ontario
Vignoble Dark Horse Estate | Sud‑Ouest de l’Ontario
Situés dans les environs de l’une des meilleures destinations de l’Ontario pour les plages
le surf et les couchers de soleil à couper le souffle
voici quelques vignobles qui valent le détour pour vos prochaines vacances sur la rive ouest du lac Huron
Des producteurs de vin ont lancé une nouvelle tendance en s’établissant hors des circuits habituels de vignobles en Ontario et offrent du coup des expériences de découverte de vins uniques et délicieux dans ce secteur du lac Huron réputé pour ses plages
préparez vos bagages pour une fin de semaine et allez rencontrer quelques grandes personnalités des milieux des vins en Ontario dans les exploitations vinicoles et les vignobles de la liste qui suit
L’un des pionniers sur les rives du lac Huron
cette exploitation se voue à la production artisanale de vins au moyen de techniques traditionnelles visant à rehausser le plus possible la saveur tout en réduisant l’impact sur l’environnement
songez à demander une dégustation vins et chocolat ou mettez votre palais à l’épreuve avec des dégustations à l’aveugle
prenez le temps de parcourir les magnifiques sentiers du domaine.
Lieu : 5547 Aberarder Line, Plympton-Wyoming
Shale Ridge est une exploitation vinicole relativement nouvelle sur les rives du lac Huron
Avec sa production de vins et de cidres basée sur le principe d’approvisionnement de la ferme au verre à partir d’une grande variété d’arbres fruitiers
tous les produits offerts à ce domaine ont pour base des cultures sur place
Jetez un coup d’œil au menu en sirotant un verre de vin et ne manquez pas de goûter la croûte à pizza de type romain
Choisissez une « table-balançoire » pour pouvoir vous balancer au vent
tout en dégustant un bon vin et de bons plats et en admirant un splendide coucher de soleil sur le lac Huron
Lieu : 9090 Widder Road, Thedford
Une citation bien connue de George Bernard Shaw dit ceci : [Traduction] « Les gens qui disent que quelque chose est impossible ne doivent pas nuire à ceux qui sont en train de l’accomplir. »
Elle semble bien s’appliquer aux deux personnes qui ont confondu les sceptiques en faisant de Dark Horse Estate Winery non seulement une réalité
et les vignes ont été plantées la saison suivante
Après des années de travail acharné réalisé avec courage et un sens de l’innovation
on trouve maintenant un vignoble prospère de huit hectares
qui entoure des installations splendides aux allures de manoir
Situé à quelques minutes à peine de plages légendaires et juste à côté de Huron Country Playhouse
Dark Horse Estate Winery constitue une halte intéressante pour une visite et une séance de dégustation
Lieu : 70665 B Line, Grand Bend
Située directement sur la propriété de l’une des auberges les plus élégantes de l’Ontario
cette exploitation vinicole constitue une destination idéale pour les amateurs de vin et de bonne chère
Hessenland Inn est un hôtel rustique et haut de gamme indépendant
Allez faire un tour à la boutique pour goûter un Vidal mousseux ou déguster un verre de Marquette élevé en fût de chêne
qui sont deux cépages parmi les plus populaires en Ontario
n’oubliez pas d’acheter votre vin favori à rapporter chez vous
Lieu : 72981, route 21, Zurich
Fondée en 2015 et implantée sur les terres d’une exploitation agricole existante
est tout près de la rive du lac Huron
Même s’il s’agit d’un vignoble relativement récent
il applique des pratiques traditionnelles de vinification combinées à une approche familiale pour préparer des vins issus d’une démarche de création dans l’amour
équilibrés et soigneusement préparés par le vinificateur Steve Byfield dans une atmosphère accueillante et détendue
Lieu : 74444, route Bluewater, Bayfield
Avec près de trois hectares et demi de vignobles prospères
cette exploitation vinicole indépendante a beaucoup évolué depuis la première parcelle d’essai de plantation de vignes en 2009
Maelstrom Winery a été la première exploitation vinicole à exploiter le terroir incomparable du comté de Huron et a ainsi découvert tout le potentiel de production des variétés qui se cultivent dans les climats frais
Réservez votre visite pour connaître la charmante histoire de réussite de la bouche des propriétaires dans le cadre d’une visite guidée de l’exploitation vinicole et du vignoble
Lieu : 78925 Sanctuary Line, Seaforth
Vous trouverez ce joyau méconnu entre la plage de Blacks Point et la rivière Maitland
de Chardonnay et de Riesling plantées en 2016
2nd Streetlight Estate Winery a ouvert ses portes aux amateurs de vin en 2018
Et cette exploitation vinicole demeure toujours aussi populaire
qui marie Chardonnay et Riesling pour créer une saveur parfaite pour les célébrations de la vie quotidienne
Essayez aussi le mélange de Baco appelé Good Red
un vin qui se boit bien et saura plaire à tous
Lieu : 36594 Huron Road, Clinton
une pâtisserie et un café et souscrit au principe d’approvisionnement de la ferme à la table
de transformer et de livrer ses produits maison dans sa localité et au-delà
Avec ses produits créatifs allant du vin d’amélanche au schnaps allemand à base de prune
cette exploitation vinicole cherche constamment à innover tout en pratiquant une agriculture durable
gâtez-vous en achetant des pâtisseries cuisinées sur place
Lieu : 77697 Orchard Line, Bayfield
Nos experts sont ici pour vous aider à planifier votre voyage idéal. Téléphonez ou réservez aujourd’hui
c’est le monde en une seule province et la patrie d’origine de nombreuses nations des Premiers Peuples
les Haudenosaunee au Sud et la Nation anichinabée tout autour des Grands Lacs
nous sommes heureux de reconnaître et de soutenir les Premiers Peuples et les Premières Nations de ces territoires
alors que nous accueillons ensemble les visiteurs
Il souligne le défi fondamental que M. Sinclair a dû relever.
Le Canada ne sait pas comment partager les terres et les ressources, alors que les peuples autochtones prônent depuis toujours le partage, dit M. Morin.
À travers ses rôles d’avocat, de juge et de président de la Commission de vérité et réconciliation, M. Sinclair s’est efforcé d'éduquer les Canadiens, convaincu que l'éducation est la clé pour surmonter les erreurs du passé.
Son approche, inspirée par le conte, visait à aider les Canadiens à être conscients de leurs responsabilités dans cette relation partagée, explique M. Morin.
De plus, une des phrases marquantes de Sinclair, le manque d’éducation est ce qui nous a menés dans cette situation, et c’est par l’éducation que nous nous en sortirons, illustre son engagement à corriger les torts des pensionnats.
Son héritage inspire aujourd’hui une nouvelle génération d’Autochtones à utiliser l’éducation pour guérir et promouvoir le dialogue.
Pour Earl Commanda, directeur général de Robinson Huron Waawiindaamaagewin, M. Sinclair était un allié précieux. Il est notre parent, et il nous manquera énormément.
Selon lui, l'ancien sénateur Sinclair incarne un guide essentiel pour la réconciliation, un modèle de résilience et d’engagement pour toute une nation.
Dominic Beaudry, éducateur anishinaabe dans la région de Sudbury et de Manitoulin, voit en M. Sinclair un géant […] en matière de justice sociale, d’équité et d’inclusion.
Nous nous rappellerons de l'importance et de l'ampleur de l'œuvre exceptionnelle qu’il a accomplie tout au long de sa vie.
M. Beaudry rappelle que les 94 appels à l’action de Murray Sinclair ont ouvert un dialogue essentiel pour rapprocher les communautés autochtones et non autochtones.
Il nous manquera énormément. Notre peuple est en deuil. C'est une grande tristesse pour nous, confie-t-il.
Will Morin rappelle que l’ancien sénateur Murray Sinclair avait été choisi comme médiateur entre les Premières Nations signataires du traité Robinson-Huron et les gouvernements ontarien et canadien.
Il insiste sur l'importance de s'intéresser aux traités dont le traité Robinson-Huron, de 1850, est un pilier de l’histoire et des droits des Premières Nations.
Ne pas s’y intéresser, c’est ne pas assumer sa responsabilité de citoyen canadien, déclare-t-il.
De son côté, Earl Commanda, membre de la Première Nation de Serpent River, précise que la Semaine de reconnaissance des traités permet aux Canadiens de mieux comprendre l'importance de notre relation avec eux à travers les traités.
Selon lui, cette compréhension va au-delà de la simple connaissance historique; il s'agit de reconnaître que ces accords sont toujours valides et nécessaires.
Comme il le rappelle, nous devons toujours nous rappeler notre relation avec la terre, les animaux, les oiseaux et tous les êtres vivants.
Pour Dominic Beaudry, l'éducation autour des traités, en particulier le traité Robinson-Huron, est cruciale pour aider les Canadiens à comprendre l'impact réel de ces documents. Les traités ne sont pas des documents à conserver dans un musée […] ils ont un impact sur la vie quotidienne des peuples autochtones.
À l’Université Laurentienne, plusieurs initiatives visent à sensibiliser la communauté au traité Robinson-Huron.
Elizabeth Carlson-Manathara, professeure à l’École de service social, a intégré ce sujet dans son cours Stratégies pour le changement social.
Dans le but de promouvoir la compréhension de la Semaine de reconnaissance des traités, de nombreux étudiants en service social de quatrième année à l’Université Laurentienne organisent des activités de sensibilisation en animant des stands d’information pour expliquer l’importance du traité et sa pertinence actuelle.
Le seul moyen de vivre là où je vis […] c’est à travers le traité. Je n’ai aucun droit légal ou éthique d’habiter ces terres autrement.
Cet exercice, note Mme Carlson-Manathara, permet aux étudiants de se confronter à la réalité des mouvements de justice sociale en dehors d’un cadre théorique.
Ils doivent se rendre dans la communauté, s’engager dans des événements de changement social et réfléchir à leur propre implication dans ces mouvements.
Dominic Beaudry se réjouit de l'initiative de la professeure. Beaucoup d'étudiants terminent leur parcours scolaire sans avoir appris quoi que ce soit sur les traités.
Il souligne qu'apprendre à respecter ces traités à un niveau universitaire renforce la compréhension et le respect entre les Canadiens autochtones et non autochtones.
Elizabeth Carlson-Manathara encourage aussi les étudiants à intégrer ces valeurs dans leur vie quotidienne de travailleurs sociaux.
La justice sociale est inscrite dans le code de déontologie du travail social […] ce n’est pas seulement en parler, mais agir, insiste-t-elle.
En leur offrant cette occasion d'apprentissage direct, elle espère qu’ils poursuivront leur engagement envers la justice sociale bien au-delà de l'université.
Déborah St-Victor est née à Montréal de parents haïtiens. Elle est reporter multiplateforme à Toronto. Avant de rejoindre Radio-Canada en 2023, elle a été collaboratrice pour l'équipe des communications à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal.
La Semaine de reconnaissance des traités, qui a lieu la première semaine de novembre, prend un sens particulier cette année, suite au décès de Murray Sinclair, ancien sénateur et défenseur des droits autochtones.
Ouvrir en mode plein écranWill Morin partage l’héritage de Murray Sinclair comme acteur de la réconciliation et du respect des droits autochtones.
Will Morin, éducateur, conteur et artiste ojibwé, rappelle que Murray Sinclair a consacré sa vie à sensibiliser les Canadiens aux droits des Autochtones et à l’importance de la justice sociale.
Il souligne le défi fondamental que M. Sinclair a dû relever.
Le Canada ne sait pas comment partager les terres et les ressources, alors que les peuples autochtones prônent depuis toujours le partage, dit M. Morin.
À travers ses rôles d’avocat, de juge et de président de la Commission de vérité et réconciliation, M. Sinclair s’est efforcé d'éduquer les Canadiens, convaincu que l'éducation est la clé pour surmonter les erreurs du passé.
Son approche, inspirée par le conte, visait à aider les Canadiens à être conscients de leurs responsabilités dans cette relation partagée, explique M. Morin.
De plus, une des phrases marquantes de Sinclair, le manque d’éducation est ce qui nous a menés dans cette situation, et c’est par l’éducation que nous nous en sortirons, illustre son engagement à corriger les torts des pensionnats.
Son héritage inspire aujourd’hui une nouvelle génération d’Autochtones à utiliser l’éducation pour guérir et promouvoir le dialogue.
Pour Earl Commanda, directeur général de Robinson Huron Waawiindaamaagewin, M. Sinclair était un allié précieux. Il est notre parent, et il nous manquera énormément.
Selon lui, l'ancien sénateur Sinclair incarne un guide essentiel pour la réconciliation, un modèle de résilience et d’engagement pour toute une nation.
Dominic Beaudry, éducateur anishinaabe dans la région de Sudbury et de Manitoulin, voit en M. Sinclair un géant […] en matière de justice sociale, d’équité et d’inclusion.
Nous nous rappellerons de l'importance et de l'ampleur de l'œuvre exceptionnelle qu’il a accomplie tout au long de sa vie.
M. Beaudry rappelle que les 94 appels à l’action de Murray Sinclair ont ouvert un dialogue essentiel pour rapprocher les communautés autochtones et non autochtones.
Il nous manquera énormément. Notre peuple est en deuil. C'est une grande tristesse pour nous, confie-t-il.
Will Morin rappelle que l’ancien sénateur Murray Sinclair avait été choisi comme médiateur entre les Premières Nations signataires du traité Robinson-Huron et les gouvernements ontarien et canadien.
Il insiste sur l'importance de s'intéresser aux traités dont le traité Robinson-Huron, de 1850, est un pilier de l’histoire et des droits des Premières Nations.
Ne pas s’y intéresser, c’est ne pas assumer sa responsabilité de citoyen canadien, déclare-t-il.
De son côté, Earl Commanda, membre de la Première Nation de Serpent River, précise que la Semaine de reconnaissance des traités permet aux Canadiens de mieux comprendre l'importance de notre relation avec eux à travers les traités.
Selon lui, cette compréhension va au-delà de la simple connaissance historique; il s'agit de reconnaître que ces accords sont toujours valides et nécessaires.
Comme il le rappelle, nous devons toujours nous rappeler notre relation avec la terre, les animaux, les oiseaux et tous les êtres vivants.
Pour Dominic Beaudry, l'éducation autour des traités, en particulier le traité Robinson-Huron, est cruciale pour aider les Canadiens à comprendre l'impact réel de ces documents. Les traités ne sont pas des documents à conserver dans un musée […] ils ont un impact sur la vie quotidienne des peuples autochtones.
À l’Université Laurentienne, plusieurs initiatives visent à sensibiliser la communauté au traité Robinson-Huron.
Elizabeth Carlson-Manathara, professeure à l’École de service social, a intégré ce sujet dans son cours Stratégies pour le changement social.
Ouvrir en mode plein écranElizabeth Carlson-Manathara sensibilise ses étudiants à la justice sociale par l’enseignement du traité Robinson-Huron.
Dans le but de promouvoir la compréhension de la Semaine de reconnaissance des traités, de nombreux étudiants en service social de quatrième année à l’Université Laurentienne organisent des activités de sensibilisation en animant des stands d’information pour expliquer l’importance du traité et sa pertinence actuelle.
Le seul moyen de vivre là où je vis […] c’est à travers le traité. Je n’ai aucun droit légal ou éthique d’habiter ces terres autrement.
Cet exercice, note Mme Carlson-Manathara, permet aux étudiants de se confronter à la réalité des mouvements de justice sociale en dehors d’un cadre théorique.
Ils doivent se rendre dans la communauté, s’engager dans des événements de changement social et réfléchir à leur propre implication dans ces mouvements.
Dominic Beaudry se réjouit de l'initiative de la professeure. Beaucoup d'étudiants terminent leur parcours scolaire sans avoir appris quoi que ce soit sur les traités.
Il souligne qu'apprendre à respecter ces traités à un niveau universitaire renforce la compréhension et le respect entre les Canadiens autochtones et non autochtones.
Elizabeth Carlson-Manathara encourage aussi les étudiants à intégrer ces valeurs dans leur vie quotidienne de travailleurs sociaux.
La justice sociale est inscrite dans le code de déontologie du travail social […] ce n’est pas seulement en parler, mais agir, insiste-t-elle.
En leur offrant cette occasion d'apprentissage direct, elle espère qu’ils poursuivront leur engagement envers la justice sociale bien au-delà de l'université.
Chargement en coursInfolettre ICI OntarioUne fois par jour
rappelle que Murray Sinclair a consacré sa vie à sensibiliser les Canadiens aux droits des Autochtones et à l’importance de la justice sociale
Il souligne le défi fondamental que M. Sinclair a dû relever
Le Canada ne sait pas comment partager les terres et les ressources
alors que les peuples autochtones prônent depuis toujours le partage
À travers ses rôles d’avocat
de juge et de président de la Commission de vérité et réconciliation
M. Sinclair s’est efforcé d'éduquer les Canadiens
convaincu que l'éducation est la clé pour surmonter les erreurs du passé
visait à aider les Canadiens à être conscients de leurs responsabilités dans cette relation partagée
le manque d’éducation est ce qui nous a menés dans cette situation
et c’est par l’éducation que nous nous en sortirons
illustre son engagement à corriger les torts des pensionnats
Son héritage inspire aujourd’hui une nouvelle génération d’Autochtones à utiliser l’éducation pour guérir et promouvoir le dialogue
directeur général de Robinson Huron Waawiindaamaagewin
M. Sinclair était un allié précieux
l'ancien sénateur Sinclair incarne un guide essentiel pour la réconciliation
un modèle de résilience et d’engagement pour toute une nation
éducateur anishinaabe dans la région de Sudbury et de Manitoulin
voit en M. Sinclair un géant […] en matière de justice sociale
d’équité et d’inclusion
Nous nous rappellerons de l'importance et de l'ampleur de l'œuvre exceptionnelle qu’il a accomplie tout au long de sa vie
M. Beaudry rappelle que les 94 appels à l’action de Murray Sinclair ont ouvert un dialogue essentiel pour rapprocher les communautés autochtones et non autochtones
Will Morin rappelle que l’ancien sénateur Murray Sinclair avait été choisi comme médiateur entre les Premières Nations signataires du traité Robinson-Huron et les gouvernements ontarien et canadien
Il insiste sur l'importance de s'intéresser aux traités dont le traité Robinson-Huron
est un pilier de l’histoire et des droits des Premières Nations
c’est ne pas assumer sa responsabilité de citoyen canadien
membre de la Première Nation de Serpent River
précise que la Semaine de reconnaissance des traités permet aux Canadiens de mieux comprendre l'importance de notre relation avec eux à travers les traités
cette compréhension va au-delà de la simple connaissance historique; il s'agit de reconnaître que ces accords sont toujours valides et nécessaires
nous devons toujours nous rappeler notre relation avec la terre
les oiseaux et tous les êtres vivants
en particulier le traité Robinson-Huron
est cruciale pour aider les Canadiens à comprendre l'impact réel de ces documents
Les traités ne sont pas des documents à conserver dans un musée […] ils ont un impact sur la vie quotidienne des peuples autochtones
À l’Université Laurentienne
plusieurs initiatives visent à sensibiliser la communauté au traité Robinson-Huron
professeure à l’École de service social
a intégré ce sujet dans son cours Stratégies pour le changement social
Dans le but de promouvoir la compréhension de la Semaine de reconnaissance des traités
de nombreux étudiants en service social de quatrième année à l’Université Laurentienne organisent des activités de sensibilisation en animant des stands d’information pour expliquer l’importance du traité et sa pertinence actuelle
Le seul moyen de vivre là où je vis […] c’est à travers le traité
Je n’ai aucun droit légal ou éthique d’habiter ces terres autrement
permet aux étudiants de se confronter à la réalité des mouvements de justice sociale en dehors d’un cadre théorique
Ils doivent se rendre dans la communauté
s’engager dans des événements de changement social et réfléchir à leur propre implication dans ces mouvements
Dominic Beaudry se réjouit de l'initiative de la professeure
Beaucoup d'étudiants terminent leur parcours scolaire sans avoir appris quoi que ce soit sur les traités
Il souligne qu'apprendre à respecter ces traités à un niveau universitaire renforce la compréhension et le respect entre les Canadiens autochtones et non autochtones
Elizabeth Carlson-Manathara encourage aussi les étudiants à intégrer ces valeurs dans leur vie quotidienne de travailleurs sociaux
La justice sociale est inscrite dans le code de déontologie du travail social […] ce n’est pas seulement en parler
En leur offrant cette occasion d'apprentissage direct
elle espère qu’ils poursuivront leur engagement envers la justice sociale bien au-delà de l'université
Déborah St-Victor est née à Montréal de parents haïtiens
Elle est reporter multiplateforme à Toronto
elle a été collaboratrice pour l'équipe des communications à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal
Le décès de Murray Sinclair lundi touche particulièrement les communautés autochtones dans le Nord de l'Ontario
L'homme était notamment reconnu pour son travail de médiation entourant le traité Robinson-Huron
De nombreux intervenants souhaitent d'ailleurs que l'histoire de ce traité soit davantage enseignée dans les écoles
qui a lieu la première semaine de novembre
ancien sénateur et défenseur des droits autochtones
L'autrice est historienne et conseillère de la Société historique de Montréal
L’étude de dictionnaires manuscrits sur les langues autochtones permet d’entrevoir la façon dont les missionnaires jésuites se percevaient et jugeaient les pratiques religieuses autochtones au XVIIe siècle
un dictionnaire français-wendat conservé à Québec
[ou] Je m’apprens [comment] la langue huronne est faite
» Voilà une phrase que les missionnaires jésuites devaient répéter souvent et longtemps quand ils commençaient à oeuvrer chez les Wendats à la mission de Notre-Dame-de-Lorette (près de Québec)
Chaque mardi, Le Devoir offre un espace aux artisans d’un périodique. Cette semaine, nous vous proposons un texte paru dans la Revue d’histoire de la Nouvelle-France, numéro 3 (automne 2023).
Pour les Européens, apprendre une langue autochtone comme le wendat nécessitait en effet de longues années d’étude et de pratique auprès des locuteurs natifs. Afin de soutenir et d’essayer d’accélérer ce processus, les générations successives de missionnaires ont créé au fil du temps plusieurs types de livres manuscrits : catéchismes, prières, sermons, grammaires et dictionnaires.
Dans cette dernière catégorie, on trouve un dictionnaire français-huron aujourd’hui conservé au Musée de la civilisation de Québec sous la cote MS 60. Les entrées du manuscrit sont riches en informations pour mieux saisir le quotidien de la mission. En effet, ce manuscrit n’était pas destiné à être publié (et ne l’a d’ailleurs jamais été) ; on y trouve donc certains détails inédits.
La chapelle et les messes occupent également une place importante dans les Relations des Jésuites (rapports émanant des missions), comme dans le MS 60. Plusieurs entrées ont sûrement été prononcées par un ou des jésuites disant à un Wendat qu’ils allaient célébrer la messe, ou lui demandant d’être servant d’autel.
Cela dit, et c’est là que le MS 60 est particulièrement intéressant, les servants d’autel étaient encore des enfants, qui n’écoutaient pas toujours les instructions du prêtre jésuite. Selon les entrées du dictionnaire, un missionnaire devait rappeler aux jeunes Wendats, à qui il montrait la manière de servir la messe, de ne pas parler quand ce n’était pas le moment, de ne pas regarder en arrière et de ne pas se promener autour de l’autel.
Des critiques semblables ont aussi été formulées à l’encontre des enfants qui entraient dans la chapelle : les jésuites se sont plaints que certains les distrayaient lorsqu’ils couraient dans l’espace sacré et ont donc demandé aux adultes d’empêcher les jeunes de perturber les prières. Ces entrées du MS 60 illustrent en partie l’atmosphère animée des messes de Notre-Dame-de-Lorette.
Même si les Relations des Jésuites décrivent les Wendats qui venaient à la chapelle régulièrement et avec ferveur, les dictionnaires montrent que tous ne venaient pas à toutes les messes. Les missionnaires écrivent ainsi des entrées comme « vous ne faites cas de la prière staniesta θo itsonniak d’atrendaent » ou « vous ne faites cas de la chapelle staniesta θo itsonniak onnonchiatoɩeʿti de etsarie ondaon ».
Ailleurs, on reproche à quelqu’un d’être en retard ou de ne pas chanter pendant la messe. Le MS 60 rappelle également l’importance de venir à la messe, de ne pas arriver en retard et de recevoir la communion… mais aussi de ne pas sortir avant la fin de la cérémonie et de ne pas rire dans la chapelle.
Enfin, toujours selon le dictionnaire, la liturgie catholique n’était pas parfaitement maîtrisée ni réalisée par les fidèles autochtones, ce qui soulevait, là encore, les critiques des missionnaires : « tu ne fais pas bien le signe de la [croix] te chiaθaʿrâθa v. te chiateʿrâkach » ou « tu ne fais point d’état, tu méprises le signe de Jésus, le signe de la [croix] chiakȣaesataʿkȣa d’Jesȣs hoteʿraʿχâchaȣen. (akȣaesataʿkȣi ».
L’occasion de parler des librairies indépendantes
a été éclipsée par des débats sur la censure et la liberté d’expression
Nous nous sommes donc entretenus avec Christian Huron
pour savoir comment se portent nos libraires
« Je peux parler même au nom de mes confrères : ça va bien! »
« Les gens sont plus sensibilisés à l’achat local qu’avant
et on arrive à mieux atteindre notre réseau potentiel
Les gens sont très contents d’aller magasiner dans une petite librairie de quartier. » En fait
Huron admet même être un peu victime de son succès
L’année 2020 a posé son lot de défis pour le libraire
« Heureusement que nous avons eu l’aide de l’État
payer les fournisseurs à temps était difficile
en particulier lorsqu’est venu le temps de commander de nouveaux livres pour la réouverture
Sans cette aide financière du gouvernement
Huron ne sait pas si sa librairie aurait pu redémarrer
Nous avons pris du retard que nous n’avons pas fini de rattraper. » M
Huron a embauché deux nouvelles personnes et a ouvert un nouveau poste
Le libraire qualifie le marché de la littérature québécoise de « très vivant
Les libraires indépendantes étaient en perte de vitesse depuis plusieurs années
mis en difficulté par les géants américains comme Costco et Amazon
je pense qu’il y aura une augmentation assez substantielle
« Les gens veulent des choses qui sont réconfortantes
des livres humoristiques… On vend beaucoup de romans québécois. »
Si les lecteurs sont sont plus friands de littérature québécoise
c’est aussi parce que les auteurs et les éditeurs offrent d’excellents titres
« Les éditeurs d’ici soutiennent la comparaison avec les éditeurs européens ou américains. »
qui s’est vendu comme des petits pains chauds
mais aussi l’essai de Mathieu Bock-Côté qui fait controverse
ou encore Je suis un chercheur d’or de Guillaume Dulude
« Les gens se réfèrent beaucoup aux médias
votre libraire saura dénicher pour vous la perle littéraire qui vous convient
Ce n’est pas forcément le cas dans les grandes surfaces
Ils l’apprécient beaucoup et le font savoir. »
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Merci d'avoir contribué à l'Encyclopédie canadienne
Il travaille ensuite comme guide d’expédition
voyageur de commerce et directeur d’une troupe de danse wendat
il devient producteur d’artisanat pan-indien
Max Gros-Louis est reconnu par l’Académie diplomatique de la paix
ainsi que par la Légion d’honneur et par l’Ordre national du mérite en France
Max Gros-Louis: le corbeau de Wendake (2012)
Le Devoir Les Premières Nations pleurent la mort de Max Gros-Louis
Radio-Canada Les hommages affluent à la suite du décès de Max Gros-Louis
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les deux traités
cèdent une grande partie des terres de l'Ontario à la Couronne en échange de paiements annuels aux Anishinaabeg des lacs Huron et Supérieur
Les traités prévoyaient que les paiements augmentent avec le temps
à condition que la Couronne ne subisse pas de perte
Ils sont cependant gelés à 4 $ par personne depuis 1875
la Cour suprême affirme que les gouvernements de l'Ontario et du Canada avaient l'obligation d'augmenter ce montant lorsque les circonstances économiques le justifiaient
une porte-parole de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada
a écrit que le respect des relations issues des traités et la collaboration en partenariat avec les Premières Nations ont été au cœur des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour réparer les préjudices du passé et faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones
Nous saluons la décision rendue le 26 juillet par la Cour suprême du Canada
qui clarifie la promesse de traité faite dans le traité Robinson Huron et le traité Robinson Supérieur
Le plus haut tribunal a déclaré que la Couronne dispose désormais de six mois pour négocier un règlement avec l'un des groupes
Si un règlement ne peut être conclu
la Couronne doit fixer elle-même un montant d'indemnisation
l'attaché de presse du procureur général de l'Ontario
a indiqué que le ministère ne fera pas de commentaire
car le dossier des revendications concernant le traité Robinson-Huron est toujours devant les tribunaux
Ce jugement-là est une victoire historique pour les personnes anishinaabeg du Nord de l'Ontario
l'avocat de la Première Nation de Biigtigong Niishnaabeg
chef de la Première Nation de Red Rock
affirme que la décision et l’entente qui sera négociée avec la Couronne changeront plusieurs vies
On sera en mesure d’être en meilleure santé
avait déjà conclu un règlement négocié
La Cour suprême a entendu l'affaire en décembre
Les gouvernements fédéral et ontarien ont reconnu que la Couronne manquait depuis longtemps à ses obligations d'augmenter les paiements au fil du temps
Écrivant au nom d'un tribunal unanime
le juge Mahmud Jamal a déclaré que la Couronne doit majorer l'annuité payable aux demandeurs du lac Supérieur en vertu des Traités Robinson à plus de 4 $ par personne
car il serait manifestement déshonorant de ne pas le faire
Les premières réclamations dans cette affaire ont été déposées en 2001 (Anishinaabeg du lac Supérieur) et 2014 (Anishinaabeg du lac Huron)
les plaignants du lac Huron ont entamé des négociations avec les gouvernements fédéral et ontarien
chef de la Première Nation de Whitesand
au sujet de la décision de la Cour suprême
le groupe Robinson-Huron a conclu un règlement de 10 milliards de dollars avec les deux gouvernements pour les revendications antérieures
Ils n'ont pas encore réglé la question du montant des paiements à venir
Ce règlement a été finalisé en février
le tribunal ayant convenu que l'Ontario et le Canada devraient payer 5 milliards de dollars chacun
Le groupe Robinson-Supérieur réclame plus de 126 milliards de dollars de dommages et intérêts
L'affaire a été jugée devant la Cour supérieure de l'Ontario
mais le montant n'a pas été définitivement fixé
Si les deux parties ne parviennent pas à s'entendre et que la Couronne fixe elle-même le montant des dommages-intérêts
le groupe Robinson-Supérieur pourra encore le contester devant les tribunaux
Ouvrir en mode plein écranLa Cour suprême du Canada a jugé qu'un accord de partage des revenus avec les Anishinaabeg de la région des lacs Supérieur et Huron
portait atteinte à l'honneur de la Couronne
Des représentants des Premières Nations de Red Rock et de Whitesand étaient à Ottawa pour l'annonce du jugement
Photo : La Presse canadienne / Justin Tang
La Couronne a violé les traités Robinson de manière déshonorante et doit négocier un règlement avec les Premières Nations dans un délai de six mois
cèdent une grande partie des terres de l'Ontario à la Couronne en échange de paiements annuels aux Anishinaabeg des lacs Huron et Supérieur
Les traités prévoyaient que les paiements augmentent avec le temps
à condition que la Couronne ne subisse pas de perte
Ils sont cependant gelés à 4 $ par personne depuis 1875
la Cour suprême affirme que les gouvernements de l'Ontario et du Canada avaient l'obligation d'augmenter ce montant lorsque les circonstances économiques le justifiaient
a écrit que le respect des relations issues des traités et la collaboration en partenariat avec les Premières Nations ont été au cœur des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour réparer les préjudices du passé et faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones
Nous saluons la décision rendue le 26 juillet par la Cour suprême du Canada
qui clarifie la promesse de traité faite dans le traité Robinson Huron et le traité Robinson Supérieur
Le plus haut tribunal a déclaré que la Couronne dispose désormais de six mois pour négocier un règlement avec l'un des groupes
la Couronne doit fixer elle-même un montant d'indemnisation
l'attaché de presse du procureur général de l'Ontario
a indiqué que le ministère ne fera pas de commentaire
car le dossier des revendications concernant le traité Robinson-Huron est toujours devant les tribunaux
Ce jugement-là est une victoire historique pour les personnes anishinaabeg du Nord de l'Ontario
l'avocat de la Première Nation de Biigtigong Niishnaabeg
affirme que la décision et l’entente qui sera négociée avec la Couronne changeront plusieurs vies
On sera en mesure d’être en meilleure santé
Ouvrir en mode plein écranAllan Odawa fils est le chef de la Première Nation de Red Rock
dont le territoire est situé au nord du lac Supérieur près de la municipalité de Nipigon
Les gouvernements fédéral et ontarien ont reconnu que la Couronne manquait depuis longtemps à ses obligations d'augmenter les paiements au fil du temps
le juge Mahmud Jamal a déclaré que la Couronne doit majorer l'annuité payable aux demandeurs du lac Supérieur en vertu des Traités Robinson à plus de 4 $ par personne
car il serait manifestement déshonorant de ne pas le faire
Les premières réclamations dans cette affaire ont été déposées en 2001 (Anishinaabeg du lac Supérieur) et 2014 (Anishinaabeg du lac Huron)
les plaignants du lac Huron ont entamé des négociations avec les gouvernements fédéral et ontarien
au sujet de la décision de la Cour suprême
Ouvrir en mode plein écranLawrence Wanakamik
a confié se sentir très émotif à la suite de l'annonce de la décision de la Cour suprême
le groupe Robinson-Huron a conclu un règlement de 10 milliards de dollars avec les deux gouvernements pour les revendications antérieures
Ils n'ont pas encore réglé la question du montant des paiements à venir
le tribunal ayant convenu que l'Ontario et le Canada devraient payer 5 milliards de dollars chacun
Le groupe Robinson-Supérieur réclame plus de 126 milliards de dollars de dommages et intérêts
L'affaire a été jugée devant la Cour supérieure de l'Ontario
mais le montant n'a pas été définitivement fixé
Si les deux parties ne parviennent pas à s'entendre et que la Couronne fixe elle-même le montant des dommages-intérêts
le groupe Robinson-Supérieur pourra encore le contester devant les tribunaux
La Cour suprême a entendu l'affaire en décembre
Nord-Ouest de l'Ontario | Destination Ontario
Aucun autre endroit au monde ne peut égaler les possibilités de pêche sportive en eau douce offertes dans la province de l’Ontario
les pêcheurs peuvent attraper tous les poissons gibiers d’eau douce les plus recherchés d’Amérique du Nord — y compris le doré
cinq sortes de truites et trois espèces de saumon
pour n’en nommer que quelques-uns — en tailles trophées et en grande quantité
Ces poissons habitent un nombre stupéfiant de 250 000 plans d’eau
allant de ruisseaux tumultueux faciles à enjamber jusqu’aux cinq puissants Grands Lacs
les pêcheurs peuvent prendre un poisson en pêchant à la traîne
ou simplement en laissant tomber un méné en appât à travers un trou dans la glace
Certains lacs et rivières contiennent des poissons vigoureux qui mettront au défi le pêcheur le plus accompli
et d’autres constituent des emplacements familiaux parfaits pour la première expérience d’un enfant
Il existe des destinations où vous pouvez prendre du poisson toute la journée sans même voir une autre embarcation
et d’autres où vous pouvez prendre un poisson trophée et assister à un concert dans un stade ou à un match sportif d’une ligue majeure le soir même
Il existe également des options de voyage et d’hébergement qui conviendront à tous les goûts et budgets
Vous pouvez prendre un hydravion nolisé jusqu’à un luxueux pavillon offrant tous les services
remorque ou motoneige jusqu’à un chalet au bord de l’eau ou pagayer à bord d’un canot au cœur de la nature sauvage
si vous pouvez imaginer une aventure de pêche
Avec toutes les options qui s’offrent à vous
la seule partie embêtante sera de choisir votre destination
voici une liste de 21 destinations de pêche formidables en Ontario (nous avons tenté d’en arriver à 20
mais il y avait tout simplement trop de choix fantastiques) ainsi que ce qui rend chacune d’elle si spéciale
Les canoéistes viennent de loin pour canoter sur les nombreux trajets de plusieurs jours et plusieurs lacs du parc Algonquin
La bonne nouvelle pour les pêcheurs est que la plupart des canoéistes ne pêchent pas beaucoup
même si le parc accueille un grand nombre de visiteurs
les conditions de pêche demeurent incroyables
Les magnifiques ombles de fontaine sauvages sont les plus recherchés
en particulier au début du printemps et à l’automne
mais le touladi et l’achigan à petite bouche le sont également
Apportez un matériel de pêche de base et planifiez un circuit décontracté avec du temps pour pêcher à l’intérieur des étendues
Fait saillant : magnifique pêche à la truite dans un décor canadien classique
Fait saillant : pêche au doré de calibre mondial
qui serpente sur quelque 300 kilomètres des hautes-terres de Dufferin
Les sections supérieures rapides offrent certaines des meilleures conditions de l’Est du Canada pour pêcher de grosses truites brunes à la mouche
le brochet et le saumon arc-en-ciel migrateur
La section inférieure contient ces quatre espèces
plus toutes les autres que vous pouvez attraper en Ontario
barbotte bagarreuse et tout ce qui se trouve entre les deux
abrite quatre lacs importants reliés par la voie navigable Trent -- Severn : Balsam
Encerclés par un paysage rural vallonné au sud
ils passent ensuite au paysage rocheux du Bouclier canadien au nord
Cette topographie diversifiée procure d’excellentes conditions de pêche pour les poissons d’eau chaude et d’eau froide
y compris l’achigan à grande et à petite bouche
Cette région touristique offre également un vaste choix d’hébergement et de restaurants pour les visiteurs
allant des hôtels haut de gamme aux terrains de camping
Fait saillant : de nombreuses espèces recherchées au pays des chalets
Réservoir tentaculaire au nord-ouest de Sioux Lookout
le lac Seul contient un nombre stupéfiant de dorés atteignant une talle de 61 à 76 cm (24 à 30 pouces)
De nombreuses baies se ramifient à partir du bassin principal du lac
et le doré habite cette eau colorée peu profonde
On y retrouve également une immense quantité d’achigans à petite bouche
On retrouve même dans le lac Seul de gros maskinongés
qui sont célèbres pour se ruer sur les leurres à doré — une expérience à couper le souffle
le lac Seul est bien desservi par des camps accessibles en voiture
Fait saillant : entrez dans un monde de nature sauvage et dans l’habitat du doré
Fait saillant : ce lac que l’on croyait perdu est plus grand que jamais
le lac Huron offre une pêche classique en eaux profondes pour attraper le puissant touladi et le saumon bondissant
mais c’est en automne que le saumon commence réellement à mordre
offre d’excellentes conditions de pêche autour de ses milliers d’îles rocheuses
y compris des grands brochets et achigans à petite bouche de taille trophée
La baie Georgienne offre également des conditions de pêche extraordinairement bonnes sur la rive
fait rare dans des eaux de poissons trophées
Il s’agit d’une région populaire pour les vacances d’été
et les visiteurs y trouveront plusieurs rampes de mise à l’eau
des services nolisés et différents types d’hébergement
Fait saillant : de l’action sur les Grands Lacs à partir du bateau ou de la rive
est célèbre pour être l’endroit où on a pêché l’omble de fontaine détenteur du record mondial
et offre d’excellentes conditions de pêche à la mouche de mai jusqu’à ce que le lac soit recouvert par les glaces
Fait saillant : légendaire pour la pêche d’un omble de fontaine détenteur d’un record mondial
Le plus grand lac du Nord-Est de l'Ontario
avec une profondeur moyenne d’à peine 4,5 mètres (15 pieds)
Si le lac a longtemps été reconnu pour être une usine à doré
Les bas-fonds herbeux du lac Nipissing et le bois mort tombé renferment une quantité remarquable de gros achigans
ainsi qu’un nombre impressionnant de grands brochets dont le poids se situe entre 4,5 et 6,8 kilos (10 à 15 livres)
alors qu’il est très réaliste d'espérer attraper des poissons de 13 à 18 kilos (30 à 40 livres)
Nipissing est aussi facilement accessible en voiture à partir du Sud de l’Ontario
Fait saillant : pêcher plusieurs espèces au pays des vacances par excellence
Le lac des Bois est si grand et complexe que vous pourriez y pêcher 365 jours par année pendant plusieurs vies et avoir à peine un avant-goût des possibilités de pêche qu’il offre
L’action y est tout simplement incroyable : vous pouvez y pêcher le touladi
le doré l’achigan à petite et à grande bouche ainsi que le corégone de taille trophée
Il s’agit également d’un lieu de pêche quatre saisons
avec une pêche sur la glace qui génère autant d’action qu’en été
Puisque la taille du lac peut être intimidante
la plupart des visiteurs embauchent un des excellents guides de la région
Fait saillant : le joyau du Nord-Ouest de l'Ontario
À une heure à peine au nord de Toronto et entouré de motels, camps, maisons et chalets, le lac Simcoe constitue un mystère : comment peut-il être si accessible tout en offrant des conditions de pêche aussi bonnes? Engraissés par un régime de gobie à taches noires
et deviennent de plus en plus gros chaque année — chaque lancer pourrait ramener un poisson de taille record
le lac Simcoe devient l’une des destinations les plus populaires au pays pour la pêche sur la glace
et les pêcheurs qui s’aventurent dans des eaux plus profondes peuvent espérer prendre des touladis et des corégones
Fait saillant : achigans de grande taille et beaucoup d’action sur la glace à proximité de la ville
On appelle le maskinongé le « poisson des 10 000 lancers »
où vous pourrez possiblement en attraper une demi-douzaine pesant de 10 à 14 kilos (20 à 30 livres) durant une même journée de pêche agréable
sans particularités et peu profond (à la différence de la plupart des lacs à achigan de l’Ontario)
le lac Sainte-Claire produit souvent plus d’achigans à petite bouche de taille trophée que n’importe quel autre endroit au Canada
qui relie le lac Sainte-Claire au lac Érié
alors que 10 millions de poissons y migrent pour frayer
Fait saillant : maskinongés et achigans imposants
À quelque 500 kilomètres au nord de Thunder Bay, ce vaste lac est réellement isolé, mais demeure pourtant accessible par la route. Vous devez toutefois vous y prendre à l’avance puisque l’accès est restreint, avec un nombre limité de permis que vous pouvez vous procurer par l’intermédiaire des pavillons et pourvoyeurs de la région
Les dorés et achigans à petite bouche affamés sont omniprésents
Les touladis qui nagent dans le lac St- Joseph deviennent gros
et les grands brochets sont de saison toute l’année
alors que des poissons de 101 cm (40 pouces) sont pêchés régulièrement dans les petits fonds
où la pêche à la mouche est particulièrement efficace
Fait saillant : des poissons à l’infini
Lorsque vous le voyez pour la première fois
vous comprenez pourquoi on dit du lac Supérieur qu’il est une mer intérieure — et pourquoi le touladi et le saumon deviennent gros et épais dans ses eaux pures et froides
Le lac est réputé pour ses conditions météorologiques difficiles
mais il est possible de trouver de gros poissons relativement près de la terre ferme
Les conditions de pêche à la truite arc-en-ciel et à l’immense omble de fontaine « de la côte » sont aussi incroyables directement à partir de la rive
dans les nombreux cours d’eau et rivières qui se jettent dans le lac Supérieur le long de sa rive nord sauvage et pittoresque
Fait saillant : des eaux profondes sont synonymes de truites et de saumons de grande taille
D’une forme étrange avec ses longs bras irréguliers qui jaillissent d’un bassin principal très profond
est un autre lac qui mérite d’être exploré
la pêche à la traîne pour prendre de gros touladis est toujours populaire
Il est également possible d’attraper le touladi en pêchant à la turlutte autour des hauts-fonds et des bosses — où vous avez autant de chances d’attraper de beaux dorés
le lac Temagami se situe seulement à quatre heures de route de Toronto et d’Ottawa
et abrite de nombreux camps et pourvoyeurs en activité depuis longtemps
Fait saillant : pêche en milieu sauvage au bout de la route
Avec autant d’attractions dans la région de la capitale du Canada
Mais dans les tronçons inférieurs larges et lents de la rivière des Outaouais
vous pouvez attraper de gros achigans et des maskinongés de 18 kilos (40 livres) en pleine ville
la rivière des Outaouais abrite presque toutes les espèces de poissons gibiers de la province
l’achigan et le brochet représentent les principales espèces
mais vous pouvez également trouver de grosses barbues de rivière et même le lépisosté osseux
Toutes les sections de la rivière offrent un accès facile et de nombreux endroits où séjourner
Fait saillant : poisson trophée dans la capitale nationale
Le parc provincial Quetico du Nord-Ouest de l'Ontario
l’une des grandes régions sauvages du continent
compte 2 000 lacs où les bateaux à moteur sont largement interdits
Cela signifie que les canoteurs aventureux ont accès à 4 600 kilomètres carrés d’arrière-pays non développé
avec de remarquables conditions sauvages pour pêcher le touladi
le doré et plus particulièrement l’achigan à petite bouche
Si vous n’avez pas d’équipement de camping (ou si vous décidez de prendre l’avion)
d’excellents pourvoyeurs de la région louent des suites complètes d’équipement de camping
y compris des canots et des repas préemballés
Fait saillant : des poissons d’arrière-pays qui n’ont jamais vu de leurre
qui forme une partie de la frontière entre l'Ontario et le Minnesota
presque aussi populaire en hiver qu’en été
le lac possède des baies peu profondes et remplies de végétation
Il abrite des quantités formidables de dorés (protégés par des règlements sévères sur la taille légale)
de l’achigan à petite bouche et d’une population sous-exploitée de beaux maskinongés
vous trouverez tous les services dont un pêcheur en visite pourrait rêver
Fait saillant : de l’action toute la saison dans une ville frontalière
qui coule en parallèle avec la Transcanadienne d’Espanola au lac Huron
est l’une des destinations les plus populaires du Nord de l’Ontario pour pêcher le doré
est protégée du grand lac par une chaîne d’îles qui forment le panoramique chenal Whalesback
Ce chenal permet même aux embarcations plus petites d’aller sur l’eau en toute sécurité et de profiter des quantités exceptionnellement grandes et abondantes d’achigans à petite bouche
brochet et achigan à petite bouche en bordure de l’autoroute
Fait saillant : un lieu de pêche riche et unique qui n’a pas son pareil
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"C’est de délaisser une appellation qui ne venait pas de nous
Huron en rappel à la hure et la chevelure des hommes hurons-wendat à l’époque
c’est un processus de réappropriation culturelle et identitaire
c’est aux Wendat de décider comment ils veulent qu’on les désigne
poursuit celui qui se présentait déjà comme grand chef de la Nation wendat
Ce dernier a été élu en octobre dernier
il était extrêmement important pour le grand chef Picard d’entendre la population à ce sujet en tenant une consultation comme celle menée samedi
Ladite population a souscrit à l’idée selon laquelle ce serait maintenant la Nation wendat
Il faut dire que la Nation songeait déjà depuis un certain temps à ne conserver que wendat dans son appellation. C'est maintenant chose faite.
Pour la suite, une résolution sera présentée par le Conseil de la Nation wendat pour officialiser le tout.
Une fois celle-ci adoptée, on pourra inviter le gouvernement [canadien] à nous suivre dans [la nouvelle] appellation, indique M. Picard. Il estime que le processus devrait prendre à peu près un an, le temps que l’appellation soit officiellement modifiée dans toutes les bases de données gouvernementales.
Dès maintenant, toutefois, on signale que les élus de la Nation utiliseront la nouvelle appellation pour désigner leur gouvernement, soit le Conseil de la Nation wendat (CNW).
Ce qui est important, c’est que nous puissions, comme Wendat, avoir l’opportunité de nous prononcer sur l’autodésignation, maintenant, de la Nation.
Avec des informations de Louis-Simon Lapointe
Après environ un an au quotidien Le Soleil, François Pouliot fait sienne la famille radio-canadienne par le truchement de l'émission Enquête, où il effectue un stage au printemps 2023. En juin de la même année, il troque la métropole pour la Capitale-Nationale et intègre l'équipe d'ICI Québec à titre de journaliste.
Ouvrir en mode plein écranPierre Picard, grand chef de la Nation wendat. (Photo d'archives)
François PouliotPublié le 26 avril à 18 h 31 HAEÉcouter l’article | 2 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.À l’unanimité
les membres présents samedi à une assemblée prévue pour traiter de la question ont tranché : la Nation huronne-wendat se départira de l’appellation « huron »
C’est de délaisser une appellation qui ne venait pas de nous
Huron en rappel à la hure et la chevelure des hommes hurons-wendat à l’époque
c’est un processus de réappropriation culturelle et identitaire
c’est aux Wendat de décider comment ils veulent qu’on les désigne
poursuit celui qui se présentait déjà comme grand chef de la Nation wendat
il était extrêmement important pour le grand chef Picard d’entendre la population à ce sujet en tenant une consultation comme celle menée samedi
Ladite population a souscrit à l’idée selon laquelle ce serait maintenant la Nation wendat
Pour la suite, une résolution sera présentée par le Conseil de la Nation wendat pour officialiser le tout.
Une fois celle-ci adoptée, on pourra inviter le gouvernement [canadien] à nous suivre dans [la nouvelle] appellation, indique M. Picard. Il estime que le processus devrait prendre à peu près un an, le temps que l’appellation soit officiellement modifiée dans toutes les bases de données gouvernementales.
Dès maintenant, toutefois, on signale que les élus de la Nation utiliseront la nouvelle appellation pour désigner leur gouvernement, soit le Conseil de la Nation wendat (CNW).
Ce qui est important, c’est que nous puissions, comme Wendat, avoir l’opportunité de nous prononcer sur l’autodésignation, maintenant, de la Nation.
C’est de délaisser une appellation qui ne venait pas de nous
Ce dernier a été élu en octobre dernier
Il faut dire que la Nation songeait déjà depuis un certain temps à ne conserver que wendat dans son appellation
une résolution sera présentée par le Conseil de la Nation wendat pour officialiser le tout
on pourra inviter le gouvernement [canadien] à nous suivre dans [la nouvelle] appellation
Il estime que le processus devrait prendre à peu près un an
le temps que l’appellation soit officiellement modifiée dans toutes les bases de données gouvernementales
on signale que les élus de la Nation utiliseront la nouvelle appellation pour désigner leur gouvernement
avoir l’opportunité de nous prononcer sur l’autodésignation
Après environ un an au quotidien Le Soleil
François Pouliot fait sienne la famille radio-canadienne par le truchement de l'émission Enquête
où il effectue un stage au printemps 2023
il troque la métropole pour la Capitale-Nationale et intègre l'équipe d'ICI Québec à titre de journaliste
Il faut dire que la Nation songeait déjà depuis un certain temps à ne conserver que wendat dans son appellation
les membres présents samedi à une assemblée prévue pour traiter de la question ont tranché : la Nation huronne-wendat se départira de l’appellation « huron »
Deux résidences secondaires ont été évacuées dans le secteur touché.
Les victimes de l'inondation étaient invités à quitter leur résidence et à se prémunir de leur trousse de survie pour une durée de 72 heures.
Il était également suggéré aux autres riverains de prévoir une possible évacuation, de se doter d'une trousse de survie et de planifier un hébergement alternatif, si la situation venait à se détériorer.
En début de soirée, la Ville de Stoneham se faisait toutefois rassurante, estimant que le pire semble derrière nous.
L'embâcle au niveau du pont du chemin Crawford a cédé et le niveau de la rivière des Hurons est de retour à un niveau non menaçant. Le niveau de la rivière Cachée a aussi baissé. Nos équipes demeurent mobilisées sur le terrain, cette nuit, a fait savoir la municipalité.
Après avoir œuvré une vingtaine d'années en presse écrite comme journaliste aux arts, aux sports et aux contenus numériques, Kathleen Lavoie fait son arrivée en 2020 à Radio-Canada, où elle coordonne les journalistes à la culture à la station de Québec.
Photo : Radio-Canada / Nicolas Perron-Drolet
Kathleen LavoiePublié le 30 décembre 2024 à 18 h 58 HAEÉcouter l’article | 2 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Les averses soutenues de lundi ont mené au débordement de la rivière des Hurons, dans les secteurs du chemin de la Rivière et du chemin des Anémones, à Stoneham, en début de soirée.
Les pompiers et les employés des travaux publics ont été déployés sur les lieux pour demander aux citoyens touchés d’évacuer leurs domiciles, a informé la municipalité sur sa page Facebook.
Deux résidences secondaires ont été évacuées dans le secteur touché.
Les victimes de l'inondation étaient invités à quitter leur résidence et à se prémunir de leur trousse de survie pour une durée de 72 heures.
Il était également suggéré aux autres riverains de prévoir une possible évacuation, de se doter d'une trousse de survie et de planifier un hébergement alternatif, si la situation venait à se détériorer.
En début de soirée, la Ville de Stoneham se faisait toutefois rassurante, estimant que le pire semble derrière nous.
L'embâcle au niveau du pont du chemin Crawford a cédé et le niveau de la rivière des Hurons est de retour à un niveau non menaçant. Le niveau de la rivière Cachée a aussi baissé. Nos équipes demeurent mobilisées sur le terrain, cette nuit, a fait savoir la municipalité.
Les pompiers et les employés des travaux publics ont été déployés sur les lieux pour demander aux citoyens touchés d’évacuer leurs domiciles
a informé la municipalité sur sa page Facebook
Deux résidences secondaires ont été évacuées dans le secteur touché
Les victimes de l'inondation étaient invités à quitter leur résidence et à se prémunir de leur trousse de survie pour une durée de 72 heures
Il était également suggéré aux autres riverains de prévoir une possible évacuation
de se doter d'une trousse de survie et de planifier un hébergement alternatif
si la situation venait à se détériorer
la Ville de Stoneham se faisait toutefois rassurante
estimant que le pire semble derrière nous
L'embâcle au niveau du pont du chemin Crawford a cédé et le niveau de la rivière des Hurons est de retour à un niveau non menaçant
Le niveau de la rivière Cachée a aussi baissé
Nos équipes demeurent mobilisées sur le terrain
Après avoir œuvré une vingtaine d'années en presse écrite comme journaliste aux arts
aux sports et aux contenus numériques
Kathleen Lavoie fait son arrivée en 2020 à Radio-Canada
où elle coordonne les journalistes à la culture à la station de Québec
Les averses soutenues de lundi ont mené au débordement de la rivière des Hurons
dans les secteurs du chemin de la Rivière et du chemin des Anémones
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Selon les résultats officiels de l'élection transmis par la Nation huronne-wendat de Wendake
l'ancien professionnel dans le domaine de l'intervention psychosociale a récolté 51,49 % des voix
ce qui lui a été suffisant pour décrocher la victoire au premier tour
Dans un message publié sur sa page Facebook
Pierre Picard a remercié les membres de la communauté pour leur appui et la très grande confiance que vous m'avez accordée
Je réitère mon engagement à travailler main dans la main avec les élus au Conseil
l'administration ainsi que chacun et chacune d'entre vous pour défendre nos droits et intérêts
promouvoir la valorisation de notre identité et bâtir un avenir prospère pour notre Nation
Quatre candidats étaient en lice pour remplacer le grand chef sortant
L'ancienne cheffe de cabinet du grand chef sortant
l'ancien chef familial René Gros-Louis ainsi qu'un ancien fonctionnaire du gouvernement fédéral et écrivain
ont affronté M. Picard au cours de ce scrutin
Mme O'Bomsawin a terminé au deuxième rang avec 32,28 % des suffrages
Selon les données de la Nation huronne-wendat de Wendake
41,05 % des électeurs de la communauté qui compte près de 5000 membres se sont prévalus de leur droit de vote
1865 d'entre eux se sont rendus à l'isoloir
dont près de la moitié par correspondance ou par procédure de vote itinérant
Une baisse par rapport à l'élection de 2020
qui avait enregistré un taux de participation de 57 %
3:37Selon les résultats officiels de l'élection transmis par la Nation huronne-wendat de Wendake
Pierre Picard a récolté 51,49 % des voix au premier tour
Pierre Picard remporte le vote à l'issue du scrutin dans la Nation huronne-wendat de Wendake
Selon les résultats officiels de l'élection transmis par la Nation huronne-wendat de Wendake
l'ancien professionnel dans le domaine de l'intervention psychosociale a récolté 51,49 % des voix
ce qui lui a été suffisant pour décrocher la victoire au premier tour
Dans un message publié sur sa page Facebook
Pierre Picard a remercié les membres de la communauté pour leur appui et la très grande confiance que vous m'avez accordée
Je réitère mon engagement à travailler main dans la main avec les élus au Conseil
l'administration ainsi que chacun et chacune d'entre vous pour défendre nos droits et intérêts
promouvoir la valorisation de notre identité et bâtir un avenir prospère pour notre Nation
Quatre candidats étaient en lice pour remplacer le grand chef sortant
Ouvrir en mode plein écranJennifer O'Bomsawin était candidate à la tête de la Nation huronne-wendat en 2024
l'ancien chef familial René Gros-Louis ainsi qu'un ancien fonctionnaire du gouvernement fédéral et écrivain
Mme O'Bomsawin a terminé au deuxième rang avec 32,28 % des suffrages
Ouvrir en mode plein écranRené Gros-Louis a récolté 11,42 % des votes pour succéder au grand chef sortant
Selon les données de la Nation huronne-wendat de Wendake
41,05 % des électeurs de la communauté qui compte près de 5000 membres se sont prévalus de leur droit de vote
1865 d'entre eux se sont rendus à l'isoloir
dont près de la moitié par correspondance ou par procédure de vote itinérant
Une baisse par rapport à l'élection de 2020
qui avait enregistré un taux de participation de 57 %
Selon les résultats officiels de l'élection transmis par la Nation huronne-wendat de Wendake
Pierre Picard remporte le vote à l'issue du scrutin dans la Nation huronne-wendat de Wendake
Pierre Picard est issu d’une famille d’entrepreneurs
il a travaillé en politique ainsi que dans le domaine de l’intervention psychosociale auprès de plusieurs Premières Nations
Louis-Simon Lapointe l'a rencontré au lendemain de son élection
Cela fait 33 ans qu'il a choisi une troisième famille. Il a d’abord celle de Wendake, sa communauté qui l’a vu naître, et celle de Pessamit, celle de sa femme, Innue.
Ce Huron-Wendat s’est enrôlé comme réserviste dans le Régiment de Saguenay en 1988. S’il choisit cette base-là, c’est parce qu’en même temps, il poursuit des études en histoire à l’université, à Chicoutimi. Il mettra ensuite le cap vers Montréal, pour faire une maîtrise en anthropologie, et rejoindra le Régiment de Maisonneuve.
Son parcours en histoire et en anthropologie se devine assez facilement. Lorsqu’on lui demande ce qu’il répond aux gens qui l’accusent peut-être de travailler pour l’ennemi, ce bras armé d’un système qui est parfois considéré par les plus récalcitrants à avoir mis à genoux ses ancêtres, Jocelyn Paul donne un vrai cours d’histoire du Canada.
Il évoque les alliances que les communautés autochtones ont scellées avec les Européens à leur arrivée sur le territoire. Il rappelle que ces alliances étaient à la fois commerciales et militaires. Nos ancêtres ont toujours défendu les limites de la colonie, poursuit-il.
Alors il exhorte les sceptiques à montrer leurs sources historiques, car en ce qui le concerne, il n’a jamais vu ni entendu que les forces militaires sont des forces d’oppression.
Il se dit d’ailleurs très patriote. Je suis excessivement fier d’être Canadien et Huron-Wendat. Je suis fier du Canada, lance-t-il, tout sourire.
Dans sa famille en tout cas, on l’a plutôt encouragé. Mais évidemment, ses parents se sont aussi inquiétés lorsque leur fils s’est envolé pour la Croatie au début des années 90. La guerre civile y faisait alors rage. Pareil lorsqu’il était envoyé à Kandahar, en Afghanistan.
La mission afghane, qui aura duré d’avril à octobre 2009, est l’une des plus marquantes du lieutenant-général. 13 000 hommes et femmes étaient sous son commandement. Il était alors commandant du Groupement Tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment.
C’était une mission de combat. Nous devions sécuriser la population afghane locale. Il y a eu plusieurs accrochages avec les rebelles. Nous avons perdu beaucoup de frères et de sœurs d’armes, d’autres ont été gravement blessés physiquement ou psychologiquement, raconte-t-il.
Évidemment, certains encaissent le choc comme ceux-là mieux que d’autres. On est tous affectés à des niveaux différents et parfois à un moment différent de notre carrière. Cette mission a affecté mon tempérament. Je suis peut-être moins patient, j’ai plus facilement des montées de colère, concède-t-il.
La mission qu’il a menée en Palestine l’a aussi beaucoup marqué, mais pour d’autres raisons. D’un point de vue personnel, ça m’a permis de me réconcilier avec moi-même, dit-il.
Là-bas, il a aidé les forces de sécurité palestiniennes à devenir plus professionnelles. C’était de la formation. C’était purement humain et très gratifiant, précise-t-il.
Le lieutenant-général aura donc vu du pays. Un sacrifice à accepter afin de monter dans la hiérarchie, selon lui. Il se dit chanceux, puisque sa femme l’a toujours soutenu, et aujourd’hui ses enfants sont autonomes. Ce n’est donc qu’avec elle qu’il va bientôt s’envoler pour Naples.
background","text":"Les FAC ont fait énormément de chemin depuis mon arrivée. Moi, j’ai dû faire preuve de pédagogie, expliquer qui j’étais, quel était mon background"}}\" lang=\"fr\">Les FAC ont fait énormément de chemin depuis mon arrivée. Moi, j’ai dû faire preuve de pédagogie, expliquer qui j’étais, quel était mon background, se souvient-il.
Aujourd’hui, il encourage tous les jeunes Autochtones qui sont tentés de se lancer dans l’aventure et demande à tous de sortir de leurs idées préconçues. Je crois que les gens écoutent trop de westerns américains. Dans le fond, on veut tous une meilleure vie. Nous, les Pachtounes d’Afghanistan… on veut tous la même chose.
Journaliste spécialisée pour Espaces autochtones. Delphine Jung a travaillé dans plusieurs quotidiens français avant d'arriver au Québec. Elle est journaliste à Radio-Canada depuis 2018.
Ouvrir en mode plein écranJocelyn Paul est devenu lieutenant-général après 33 ans au sein des Forces armées canadiennes.
Delphine JungPublié le 9 avril 2021 à 5 h 00 HAEEspaces autochtonesPrenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Jocelyn Paul a commandé jusqu’à 13 000 hommes et femmes durant sa carrière. Il vient de devenir lieutenant-général vendredi. L’avant-dernier grade de l’armée avant celui de général. Ce Huron-Wendat nous parle de sa carrière, de son intégration en tant qu’Autochtone dans l’armée canadienne et de son avenir. Rencontre.
L’aventure, le groupe… la gang, comme on dit, l’envie de rencontrer des hommes et des femmes très différents. Voilà ce que répond le lieutenant-général Jocelyn Paul lorsqu’on lui demande pourquoi il a voulu s’engager dans les Forces armées canadiennes (FAC).
Cela fait 33 ans qu'il a choisi une troisième famille. Il a d’abord celle de Wendake, sa communauté qui l’a vu naître, et celle de Pessamit, celle de sa femme, Innue.
Ouvrir en mode plein écranLe lieutenant-général s'est rendu au camp Loon à l'été 2018 pour s'adresser au ranger junior.
Ce Huron-Wendat s’est enrôlé comme réserviste dans le Régiment de Saguenay en 1988. S’il choisit cette base-là, c’est parce qu’en même temps, il poursuit des études en histoire à l’université, à Chicoutimi. Il mettra ensuite le cap vers Montréal, pour faire une maîtrise en anthropologie, et rejoindra le Régiment de Maisonneuve.
Son parcours en histoire et en anthropologie se devine assez facilement. Lorsqu’on lui demande ce qu’il répond aux gens qui l’accusent peut-être de travailler pour l’ennemi, ce bras armé d’un système qui est parfois considéré par les plus récalcitrants à avoir mis à genoux ses ancêtres, Jocelyn Paul donne un vrai cours d’histoire du Canada.
Il évoque les alliances que les communautés autochtones ont scellées avec les Européens à leur arrivée sur le territoire. Il rappelle que ces alliances étaient à la fois commerciales et militaires. Nos ancêtres ont toujours défendu les limites de la colonie, poursuit-il.
Alors il exhorte les sceptiques à montrer leurs sources historiques, car en ce qui le concerne, il n’a jamais vu ni entendu que les forces militaires sont des forces d’oppression.
Il se dit d’ailleurs très patriote. Je suis excessivement fier d’être Canadien et Huron-Wendat. Je suis fier du Canada, lance-t-il, tout sourire.
Dans sa famille en tout cas, on l’a plutôt encouragé. Mais évidemment, ses parents se sont aussi inquiétés lorsque leur fils s’est envolé pour la Croatie au début des années 90. La guerre civile y faisait alors rage. Pareil lorsqu’il était envoyé à Kandahar, en Afghanistan.
La mission afghane, qui aura duré d’avril à octobre 2009, est l’une des plus marquantes du lieutenant-général. 13 000 hommes et femmes étaient sous son commandement. Il était alors commandant du Groupement Tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment.
Ouvrir en mode plein écranLes FAC ont été présentes en Afghanistan.
C’était une mission de combat. Nous devions sécuriser la population afghane locale. Il y a eu plusieurs accrochages avec les rebelles. Nous avons perdu beaucoup de frères et de sœurs d’armes, d’autres ont été gravement blessés physiquement ou psychologiquement, raconte-t-il.
Évidemment, certains encaissent le choc comme ceux-là mieux que d’autres. On est tous affectés à des niveaux différents et parfois à un moment différent de notre carrière. Cette mission a affecté mon tempérament. Je suis peut-être moins patient, j’ai plus facilement des montées de colère, concède-t-il.
La mission qu’il a menée en Palestine l’a aussi beaucoup marqué, mais pour d’autres raisons. D’un point de vue personnel, ça m’a permis de me réconcilier avec moi-même, dit-il.
Là-bas, il a aidé les forces de sécurité palestiniennes à devenir plus professionnelles. C’était de la formation. C’était purement humain et très gratifiant, précise-t-il.
Ouvrir en mode plein écranLes Autochtones sont encore très peu nombreux dans l'armée canadienne.
Le lieutenant-général aura donc vu du pays. Un sacrifice à accepter afin de monter dans la hiérarchie, selon lui. Il se dit chanceux, puisque sa femme l’a toujours soutenu, et aujourd’hui ses enfants sont autonomes. Ce n’est donc qu’avec elle qu’il va bientôt s’envoler pour Naples.
Une mission au sein du quartier général de l’OTAN l’attend. Il sera commandant adjoint de ce QG. Et après plus de trois décennies au sein des FAC, Jocelyn Paul a un certain recul pour en parler en tant qu’Autochtone. Il souligne que lorsqu’il s’est engagé, il n’y avait pas les programmes qui existent aujourd’hui, tels que les programmes Carcajou (Québec), Black Bear (Nouveau-Brunswick) ou encore Bold Eagle (dans l’Ouest).
background","text":"Les FAC ont fait énormément de chemin depuis mon arrivée. Moi, j’ai dû faire preuve de pédagogie, expliquer qui j’étais, quel était mon background"}}' lang=fr>Les FAC ont fait énormément de chemin depuis mon arrivée. Moi, j’ai dû faire preuve de pédagogie, expliquer qui j’étais, quel était mon background, se souvient-il.
Aujourd’hui, il encourage tous les jeunes Autochtones qui sont tentés de se lancer dans l’aventure et demande à tous de sortir de leurs idées préconçues. Je crois que les gens écoutent trop de westerns américains. Dans le fond, on veut tous une meilleure vie. Nous, les Pachtounes d’Afghanistan… on veut tous la même chose.
Chargement en coursInfolettre Espaces autochtonesChaque semaine
suivez l’essentiel de l’actualité autochtone au Canada
constant et curieux est le meilleur moyen de dévoiler et expliquer des réalités que beaucoup ne soupçonnent peut-être pas
l’envie de rencontrer des hommes et des femmes très différents
Voilà ce que répond le lieutenant-général Jocelyn Paul lorsqu’on lui demande pourquoi il a voulu s’engager dans les Forces armées canadiennes (FAC)
Cela fait 33 ans qu'il a choisi une troisième famille
sa communauté qui l’a vu naître
il est sûrement très fier de cette promotion
il rappelle que s’il en est arrivé là
c’est grâce à un : il faut un peu de chance
être patient et écouter ses subalternes
accepter les bons conseils et être un bon leader","text":"mélange de facteurs: il faut un peu de chance
accepter les bons conseils et être un bon leader"}}\\\" lang=\\\"fr\\\">mélange de facteurs : il faut un peu de chance
accepter les bons conseils et être un bon leader
Ce Huron-Wendat s’est enrôlé comme réserviste dans le Régiment de Saguenay en 1988
c’est parce qu’en même temps
il poursuit des études en histoire à l’université
Il mettra ensuite le cap vers Montréal
pour faire une maîtrise en anthropologie
et rejoindra le Régiment de Maisonneuve
Son parcours en histoire et en anthropologie se devine assez facilement
Lorsqu’on lui demande ce qu’il répond aux gens qui l’accusent peut-être de travailler pour l’ennemi
ce bras armé d’un système qui est parfois considéré par les plus récalcitrants à avoir mis à genoux ses ancêtres
Jocelyn Paul donne un vrai cours d’histoire du Canada
Il évoque les alliances que les communautés autochtones ont scellées avec les Européens à leur arrivée sur le territoire
Il rappelle que ces alliances étaient à la fois commerciales et militaires
Nos ancêtres ont toujours défendu les limites de la colonie
Alors il exhorte les sceptiques à montrer leurs sources historiques
il n’a jamais vu ni entendu que les forces militaires sont des forces d’oppression
Il se dit d’ailleurs très patriote
Je suis excessivement fier d’être Canadien et Huron-Wendat
ses parents se sont aussi inquiétés lorsque leur fils s’est envolé pour la Croatie au début des années 90
Pareil lorsqu’il était envoyé à Kandahar
qui aura duré d’avril à octobre 2009
est l’une des plus marquantes du lieutenant-général
13 000 hommes et femmes étaient sous son commandement
Il était alors commandant du Groupement Tactique du 2e Bataillon du Royal 22e Régiment
Nous devions sécuriser la population afghane locale
Il y a eu plusieurs accrochages avec les rebelles
Nous avons perdu beaucoup de frères et de sœurs d’armes
d’autres ont été gravement blessés physiquement ou psychologiquement
certains encaissent le choc comme ceux-là mieux que d’autres
On est tous affectés à des niveaux différents et parfois à un moment différent de notre carrière
Cette mission a affecté mon tempérament
j’ai plus facilement des montées de colère
La mission qu’il a menée en Palestine l’a aussi beaucoup marqué
ça m’a permis de me réconcilier avec moi-même
il a aidé les forces de sécurité palestiniennes à devenir plus professionnelles
C’était purement humain et très gratifiant
Le lieutenant-général aura donc vu du pays
Un sacrifice à accepter afin de monter dans la hiérarchie
puisque sa femme l’a toujours soutenu
et aujourd’hui ses enfants sont autonomes
Ce n’est donc qu’avec elle qu’il va bientôt s’envoler pour Naples
Une mission au sein du quartier général de l’OTAN l’attend
Et après plus de trois décennies au sein des FAC
Jocelyn Paul a un certain recul pour en parler en tant qu’Autochtone
Il souligne que lorsqu’il s’est engagé
il n’y avait pas les programmes qui existent aujourd’hui
tels que les programmes Carcajou (Québec)
Black Bear (Nouveau-Brunswick) ou encore Bold Eagle (dans l’Ouest)
background","text":"Les FAC ont fait énormément de chemin depuis mon arrivée
j’ai dû faire preuve de pédagogie
quel était mon background"}}\\\" lang=\\\"fr\\\">Les FAC ont fait énormément de chemin depuis mon arrivée
il encourage tous les jeunes Autochtones qui sont tentés de se lancer dans l’aventure et demande à tous de sortir de leurs idées préconçues
Je crois que les gens écoutent trop de westerns américains
les Pachtounes d’Afghanistan… on veut tous la même chose
Journaliste spécialisée pour Espaces autochtones
Delphine Jung a travaillé dans plusieurs quotidiens français avant d'arriver au Québec
Elle est journaliste à Radio-Canada depuis 2018
accepter les bons conseils et être un bon leader"}}\" lang=\"fr\">mélange de facteurs : il faut un peu de chance
quel était mon background"}}\" lang=\"fr\">Les FAC ont fait énormément de chemin depuis mon arrivée
Jocelyn Paul a commandé jusqu’à 13 000 hommes et femmes durant sa carrière
Il vient de devenir lieutenant-général vendredi
L’avant-dernier grade de l’armée avant celui de général
de son intégration en tant qu’Autochtone dans l’armée canadienne et de son avenir
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La langue huronne-wendate n’est pas morte
elle est seulement « endormie »
se plaisent à dire certains membres de la communauté de Wendake
Pour la faire renaître après un siècle de sommeil
des projets ont récemment vu le jour comme l’initiative Yawenda
le programme de revitalisation linguistique qui a débuté en 2010 et dont le nom signifie « la voix »
« Le huron-wendat est en soi toujours vivant
On a des dictionnaires écrits par les jésuites au temps de la colonisation
des manuscrits du XVIIe siècle et le travail de nombreux anthropologues. »
Mais les défis demeurent nombreux pour faire revivre une langue qui n’a plus de locuteur depuis le début du siècle dernier
La volonté est sans doute la meilleure amie de la langue huronne-wendate puisque de plus en plus de membres de la nation autochtone veulent reprendre contact avec leurs traditions à travers les mots
Ce qui n’était pas du tout le cas il y a 20 ans
« Personne ne parlait de revitalisation des langues autochtones
Les institutions n’avaient pas les budgets et ça n’intéressait pas vraiment les gens
le désir des communautés et l’ouverture des différents paliers de gouvernement
Tous sont prêts à s’investir pour la sauvegarde des langues. »
on a un contact direct avec les ancêtres
La langue est une empreinte des valeurs d’un peuple que ce soit au niveau culturel et spirituel
on apprend à connaître comment nos anciens vivaient ou pensaient
Gros-Louis est membre de la nation huronne-wendate
Il a d'abord appris la langue en autodidacte
Après des études en sciences biologiques
il entreprend une carrière au ministère Agriculture Canada
Il décide ensuite de devenir linguiste à plein temps afin de redécouvrir sa langue et sa culture ancestrale
je souffrais beaucoup de ne pas pouvoir parler la langue
Je demandais à mes parents pourquoi les autres Premières Nations parlaient leur langue
Lire aussi : « L’anglais et le français sont de jolies langues, mais ce ne sont pas les nôtres » - Perry Bellegarde
co-auteur avec Jacques Benoît de l’ouvrage Les Hurons-Wendats : nouveaux regards
se souvient qu’à l’âge de 13 ans
il essayait déjà de trouver des vieux dictionnaires
Il apprenait chaque terme par cœur sentant au fond de lui un véritable appel intérieur
la langue est en partie enseignée à l'école primaire et dans le centre de la petite enfance Orak à Wendake
« Garder une langue en santé
cela prend des lois linguistiques afin de la protéger
y compris ceux qui ont la compétence d’enseigner la langue
Et puis il faut se doter d’outils comme la normalisation de l’écriture
la prononciation et la rédaction de dictionnaires incluant les nouveaux mots de notre époque. »
Parce qu’il n’existe aucune archive sonore
le huron-wendat peut sembler hermétique à beaucoup de personnes
qui s’est doté d’une maîtrise en phonétique en huron-wendat
Il enseigne la langue à l’association Agondachia
« Une des difficultés reste la prononciation du huron-wendat
il faut savoir qu’elle fait partie de la famille des langues iroquoiennes comme l’oneida
Tous ces parlers possèdent encore des milliers de locuteurs qui peuvent nous être d’une grande aide. »
La société huronne-wendate a longtemps été matrilinéaire
les sœurs de notre mère sont aussi nos mères
La langue utilise le même mot pour nommer tous ces liens de parenté
Le linguiste travaille d’ailleurs en étroite collaboration avec certains membres de la Nation mohawk de Kahnawake
« Quand j’ai commencé à utiliser des mots que j’avais appris en huron-wendat et que je voyais qu’ils me comprenaient
alors cela m’a donné beaucoup d’espoir
Nous partageons les mêmes racines linguistiques. »
Donner une pleine vitalité au huron-wendat est possible
Gros-Louis qui ajoute que la langue s’apprend très bien
quelques règles de fonctionnement grammatical et d’être accompagné par un bon professeur
Ça ne se fera pas du jour au lendemain
Le Conseil de la Nation huronne-wendate commence à utiliser les terminologies autochtones
Même s’il y a beaucoup à faire
la langue est dorénavant de plus en plus visible. »
Afin de sensibiliser les populations sur les « risques critiques » qui touchent les langues autochtones
l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé 2019 « Année internationale des langues autochtones »
Lire aussi : Comment faire revivre une langue qui n'était plus parlée depuis un siècle?
Ouvrir en mode plein écranUne signalisation en langue huronne-wendate à Wendake
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
pourtant le huron-wendat n'a pas dit son dernier mot
plusieurs Autochtones tentent de ramener à la vie la langue parlée par leurs ancêtres
C'est le cas du linguiste Michel Gros-Louis qui n'a pas hésité à changer de carrière pour apprendre la langue et l'enseigner
se plaisent à dire certains membres de la communauté de Wendake
Pour la faire renaître après un siècle de sommeil
des projets ont récemment vu le jour comme l’initiative Yawenda
le programme de revitalisation linguistique qui a débuté en 2010 et dont le nom signifie « la voix »
« Le huron-wendat est en soi toujours vivant
On a des dictionnaires écrits par les jésuites au temps de la colonisation
des manuscrits du XVIIe siècle et le travail de nombreux anthropologues
Mais les défis demeurent nombreux pour faire revivre une langue qui n’a plus de locuteur depuis le début du siècle dernier
La volonté est sans doute la meilleure amie de la langue huronne-wendate puisque de plus en plus de membres de la nation autochtone veulent reprendre contact avec leurs traditions à travers les mots
Ce qui n’était pas du tout le cas il y a 20 ans
« Personne ne parlait de revitalisation des langues autochtones
Les institutions n’avaient pas les budgets et ça n’intéressait pas vraiment les gens
le désir des communautés et l’ouverture des différents paliers de gouvernement
Tous sont prêts à s’investir pour la sauvegarde des langues
La langue est une empreinte des valeurs d’un peuple que ce soit au niveau culturel et spirituel
on apprend à connaître comment nos anciens vivaient ou pensaient
il entreprend une carrière au ministère Agriculture Canada
Il décide ensuite de devenir linguiste à plein temps afin de redécouvrir sa langue et sa culture ancestrale
Je demandais à mes parents pourquoi les autres Premières Nations parlaient leur langue
co-auteur avec Jacques Benoît de l’ouvrage Les Hurons-Wendats : nouveaux regards
il essayait déjà de trouver des vieux dictionnaires
Il apprenait chaque terme par cœur sentant au fond de lui un véritable appel intérieur
la langue est en partie enseignée à l'école primaire et dans le centre de la petite enfance Orak à Wendake
cela prend des lois linguistiques afin de la protéger
y compris ceux qui ont la compétence d’enseigner la langue
Et puis il faut se doter d’outils comme la normalisation de l’écriture
la prononciation et la rédaction de dictionnaires incluant les nouveaux mots de notre époque
Parce qu’il n’existe aucune archive sonore
le huron-wendat peut sembler hermétique à beaucoup de personnes
qui s’est doté d’une maîtrise en phonétique en huron-wendat
Il enseigne la langue à l’association Agondachia
« Une des difficultés reste la prononciation du huron-wendat
il faut savoir qu’elle fait partie de la famille des langues iroquoiennes comme l’oneida
Tous ces parlers possèdent encore des milliers de locuteurs qui peuvent nous être d’une grande aide
La société huronne-wendate a longtemps été matrilinéaire
les sœurs de notre mère sont aussi nos mères
La langue utilise le même mot pour nommer tous ces liens de parenté
Le linguiste travaille d’ailleurs en étroite collaboration avec certains membres de la Nation mohawk de Kahnawake
« Quand j’ai commencé à utiliser des mots que j’avais appris en huron-wendat et que je voyais qu’ils me comprenaient
Nous partageons les mêmes racines linguistiques
Donner une pleine vitalité au huron-wendat est possible
Gros-Louis qui ajoute que la langue s’apprend très bien
quelques règles de fonctionnement grammatical et d’être accompagné par un bon professeur
Le Conseil de la Nation huronne-wendate commence à utiliser les terminologies autochtones
la langue est dorénavant de plus en plus visible
Afin de sensibiliser les populations sur les « risques critiques » qui touchent les langues autochtones
l'Assemblée générale des Nations unies a proclamé 2019 « Année internationale des langues autochtones »
La langue huronne-wendate n’est pas morte
Lire aussi : « L’anglais et le français sont de jolies langues, mais ce ne sont pas les nôtres » - Perry Bellegarde
Lire aussi : Comment faire revivre une langue qui n'était plus parlée depuis un siècle?
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Selon Marilyn Smith
dont la maison se trouve sur la rivière
une douzaine de poissons avaient été capturés autour de son quai lundi
Elle estime que près de 150 d'entre eux flottaient en aval
Les gens naviguent dans cette rivière
Si les poissons de cette rivière sont morts
Il faut que quelqu'un prenne des mesures pour mettre fin à cette situation
Elle affirme qu'aucun avertissement n'a été publié par les autorités à ce sujet
La municipalité de Lambton Shores dit
avoir été alertée samedi par des rapports indiquant que des centaines de poissons de différentes espèces avaient été retrouvés dans la marina et le long des berges de la rivière
des experts maritimes du ministère de l'Environnement
de la Conservation et des Parcs et de l'Office de protection de la nature de l'Ausable Bayfield étaient sur place pour prélever des échantillons et effectuer des analyses
Le ministère a confirmé la présence de poissons morts en divers endroits
indique le porte-parole du ministère Gary Wheeler
Compte tenu de l'étendue de la zone où se trouvent les poissons morts
à la fois dans la rivière Ausable et le long des rives du lac Huron
le dépérissement est probablement le résultat de conditions naturelles
ajoute-t-il en précisant que l'enquête se poursuit
Les changements climatiques bouleversent de plus en plus la vie des Ontariens
responsable des bassins versants à l'office de protection de la nature
explique qu'un certain nombre de facteurs peuvent expliquer la mort des poissons
y compris des virus infectant une espèce particulière
des problèmes de qualité de l'air ou encore les récentes pluies abondantes combinées au temps chaud
le surplus d'eau provoque l'érosion des cours d'eau
ce qui augmente la quantité de sédiments
directeur général de la municipalité
c'était la première fois cette année qu'on lui signalait des poissons morts
Nous avons vu de petits exemples de ce genre les autres années
mais je ne pense pas que ce soit à ce point
Notre marina se trouve au bord de la rivière
ce n'est donc pas comme une marina traditionnelle qui aurait un grand bassin
Le problème semble s'étendre aux plages du lac Huron
où les résidents ont également partagé des photos Facebook de gros esturgeons morts échoués sur la plage
Marilyn Smith qui s'est rendue à Sarnia au cours de la fin de semaine dit que des poissons morts avaient également été trouvés sur les plages municipales
Stephen McAuley assure que le personnel est présent sur la rivière tous les jours et qu'il continuera à informer la communauté si d'autres anomalies se produisent au niveau des poissons ou de l'eau
Ouvrir en mode plein écranLa cause de la mort de centaines de poissons dans la rivière Ausable à Port Francks est inconnue
Photo : Facebook/Lambton Shores Endangered Fish Adventure
Prenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Des résidents s'inquiètent du grand nombre de poissons morts retrouvés dans la rivière Ausable à Port Franks
Plusieurs remettent en question la sécurité de la voie d'eau utilisée par les plaisanciers et les nageurs
une douzaine de poissons avaient été capturés autour de son quai lundi
Elle estime que près de 150 d'entre eux flottaient en aval
Si les poissons de cette rivière sont morts
Il faut que quelqu'un prenne des mesures pour mettre fin à cette situation
Elle affirme qu'aucun avertissement n'a été publié par les autorités à ce sujet
avoir été alertée samedi par des rapports indiquant que des centaines de poissons de différentes espèces avaient été retrouvés dans la marina et le long des berges de la rivière
des experts maritimes du ministère de l'Environnement
de la Conservation et des Parcs et de l'Office de protection de la nature de l'Ausable Bayfield étaient sur place pour prélever des échantillons et effectuer des analyses
Le ministère a confirmé la présence de poissons morts en divers endroits
indique le porte-parole du ministère Gary Wheeler
Compte tenu de l'étendue de la zone où se trouvent les poissons morts
à la fois dans la rivière Ausable et le long des rives du lac Huron
le dépérissement est probablement le résultat de conditions naturelles
ajoute-t-il en précisant que l'enquête se poursuit
responsable des bassins versants à l'office de protection de la nature
y compris des virus infectant une espèce particulière
des problèmes de qualité de l'air ou encore les récentes pluies abondantes combinées au temps chaud
le surplus d'eau provoque l'érosion des cours d'eau
Ouvrir en mode plein écranDes poissons morts ont également été retrouvés sur les plages du lac Huron
c'était la première fois cette année qu'on lui signalait des poissons morts
Nous avons vu de petits exemples de ce genre les autres années
mais je ne pense pas que ce soit à ce point
Notre marina se trouve au bord de la rivière
Le problème semble s'étendre aux plages du lac Huron
où les résidents ont également partagé des photos Facebook de gros esturgeons morts échoués sur la plage
Marilyn Smith qui s'est rendue à Sarnia au cours de la fin de semaine dit que des poissons morts avaient également été trouvés sur les plages municipales
Stephen McAuley assure que le personnel est présent sur la rivière tous les jours et qu'il continuera à informer la communauté si d'autres anomalies se produisent au niveau des poissons ou de l'eau
Les changements climatiques bouleversent de plus en plus la vie des Ontariens
Des résidents s'inquiètent du grand nombre de poissons morts retrouvés dans la rivière Ausable à Port Franks
Plusieurs remettent en question la sécurité de la voie d'eau utilisée par les plaisanciers et les nageurs
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Chez les Hurons-Wendat
plusieurs personnes aimeraient que les prochains chefs élus accordent plus d’importance au rayonnement de la culture de leur nation au sein de leur communauté ainsi qu’au Québec
l’échange entre les aînés et les jeunes est essentiel à la transmission de la culture
Un lieu qui permettrait ce partage représente pour elle un rêve depuis de nombreuses années
d’améliorer la communication entre les différents secteurs à Wendake et d'uniformiser l’utilisation de la langue wendat
afin de la rendre accessible à un plus grand nombre de membres
finissant au baccalauréat en finances d'entreprises
considère que l'amphithéâtre de Wendake n'est pas utilisé à son plein potentiel
Il croit qu'il est important qu’un espace soit disponible pour que les artistes hurons-wendat puissent faire rayonner leur art
Charles-Philippe souligne l’importance de profiter de la proximité de sa communauté avec la Ville de Québec pour faire rayonner la culture wendat
mais aussi des autres nations autochtones grâce aux infrastructures en place à Wendake
le partage des cultures autochtones à travers la musique est essentiel
Il rêve d’une collaboration entre le Studio Makusham (un studio de musique dans la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam) et sa communauté
Elle désire transmettre sa culture à ses enfants et que celle-ci soit plus accessible
Elle considère que la transmission de la culture aux enfants constitue l’un des enjeux principaux
en particulier pour ceux qui ne sont plus considérés hurons-wendat par le gouvernement fédéral
L’entrepreneur huron-wendat Steeve Gros-Louis juge lui aussi qu’il est inconcevable que des infrastructures telles que l’amphithéâtre de Wendake ne soient pas utilisées davantage
Il souhaite fortement que les prochains élus trouvent des solutions pour mettre de l’avant les artistes des Premières Nations
Tous sont d’accord pour dire que la culture n’est pas particulièrement présente dans les programmes électoraux des candidats aux postes de grand chef et de chefs familiaux
Ils désirent des solutions plus concrètes à ce niveau
L’histoire et la culture sont importantes non seulement pour l’identité
mais également pour la défense et la protection du territoire
d’être conscient de l’histoire
de la culture et de la façon de penser huronne-wendat pour mieux en défendre ses intérêts
Il met l’accent sur l’importance de préserver la Terre Mère que ses ancêtres ont protégée
Il plaide pour la réalisation d'études tout en incitant les dirigeants à penser aux sept prochaines générations avant de prendre des décisions importantes sur le territoire de sa nation
la défense du territoire est également fondamentale
Il soutient que le rôle du grand chef est de défendre les droits des Hurons-Wendat face aux autres nations autochtones et comme auprès des gouvernements
l’un des enjeux fondamentaux est la transparence dans l'administration des biens communs de la communauté
Il considère qu’il y a lieu d’améliorer la communication entre les membres de la nation huronne-wendat et les chefs élus
Alexane considère que le conseil a des comptes à rendre à la population de Wendake
Les suivis concernant les dossiers en cours ne sont pas assurés par plusieurs chefs familiaux
Je pense qu’il y a un souci de transparence qui devrait être implanté dans la façon de faire des chefs
On veut savoir ce qui se passe et les décisions qui sont prises
Quand il est question de la gestion de l’argent dans une communauté
la transparence n’est jamais très loin dans les préoccupations
Les visions des candidats au poste de grand chef en ce qui concerne l’économie divergent
privilégie le développement d’entreprises qui appartiennent au conseil de la nation huronne-wendat pour renforcer l’économie communautaire de sa nation
favorise le développement des entreprises privées par le développement d’une structure de soutien aux entrepreneurs
Ce qui inquiète particulièrement Steeve Gros-Louis dans la façon de gérer l’économie en ce moment
c’est la ligne mince entre promouvoir les entreprises locales grâce aux entreprises qui appartiennent au conseil de la nation huronne-wendat et leur nuire si l’entreprise communautaire prend trop de place
[L’entreprise communautaire] doit être une locomotive pour les autres entreprises
mais ça ne doit pas les compétitionner
Le volet politique est présent pour écouter et encourager les entrepreneurs
Il manque par contre des ressources pour les soutenir financièrement
Rappelons que les entreprises autochtones peuvent rarement obtenir des prêts auprès des banques
puisque les infrastructures construites dans les communautés autochtones sont insaisissables
je ne me sens pas inclus dans le développement économique de la nation
J’aimerais sentir le soutien de ma communauté
Andrée suggère des activités culturelles de tout genre pour intéresser les jeunes à en connaître davantage sur le volet culturel qui les intéresse
La maison des jeunes ce n’est pas assez pour rejoindre tous les jeunes
Elle suggère de rendre la culture accessible sur le web pour que les jeunes qui n’habitent pas à Wendake puissent y avoir accès
Andrée souligne aussi l’importance de faire connaître les activités culturelles disponibles de façon efficace et attrayante pour les jeunes
se demande quelle sera la relève en politique et propose une meilleure vulgarisation des enjeux complexes pour que les jeunes se sentent interpellés et aient le désir de s’informer
On est le futur de la nation alors il faut être pris en compte dans ces décisions-là
Il faut penser aux sept prochaines générations
Elle remarque également le manque de représentation féminine au sein du conseil élu de Wendake
Charles-Philippe partage l’opinion que l’avenir de sa communauté repose dans le partage d’informations et de connaissances entre les personnes qui habitent dans la communauté et à l'extérieur de la communauté
Si tout le monde comprend les enjeux et la culture
ça va être plus facile d’exercer un pouvoir démocratique et faire avancer les enjeux
Ouvrir en mode plein écranLes élections à Wendake sont bien différentes cette année
De nombreuses personnes ont opté pour le vote par correspondance en raison de la COVID-19
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
La place faite aux cultures des Premières Nations est au cœur des préoccupations des quatre Hurons-Wendat interviewés dans ce reportage par Espaces autochtones
Ils font partie des électeurs de Wendake près de Québec qui se rendront aux urnes le 30 octobre pour élire le grand chef ainsi que quatre chefs familiaux
plusieurs personnes aimeraient que les prochains chefs élus accordent plus d’importance au rayonnement de la culture de leur nation au sein de leur communauté ainsi qu’au Québec
l’échange entre les aînés et les jeunes est essentiel à la transmission de la culture
Un lieu qui permettrait ce partage représente pour elle un rêve depuis de nombreuses années
d’améliorer la communication entre les différents secteurs à Wendake et d'uniformiser l’utilisation de la langue wendat
afin de la rendre accessible à un plus grand nombre de membres
finissant au baccalauréat en finances d'entreprises
considère que l'amphithéâtre de Wendake n'est pas utilisé à son plein potentiel
Il croit qu'il est important qu’un espace soit disponible pour que les artistes hurons-wendat puissent faire rayonner leur art
Ouvrir en mode plein écranL'amphithéâtre extérieur de Wendake peut accueillir jusqu'à 500 personnes
Charles-Philippe souligne l’importance de profiter de la proximité de sa communauté avec la Ville de Québec pour faire rayonner la culture wendat
mais aussi des autres nations autochtones grâce aux infrastructures en place à Wendake
le partage des cultures autochtones à travers la musique est essentiel
Il rêve d’une collaboration entre le Studio Makusham (un studio de musique dans la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam) et sa communauté
Elle désire transmettre sa culture à ses enfants et que celle-ci soit plus accessible
Elle considère que la transmission de la culture aux enfants constitue l’un des enjeux principaux
en particulier pour ceux qui ne sont plus considérés hurons-wendat par le gouvernement fédéral
L’entrepreneur huron-wendat Steeve Gros-Louis juge lui aussi qu’il est inconcevable que des infrastructures telles que l’amphithéâtre de Wendake ne soient pas utilisées davantage
Il souhaite fortement que les prochains élus trouvent des solutions pour mettre de l’avant les artistes des Premières Nations
Tous sont d’accord pour dire que la culture n’est pas particulièrement présente dans les programmes électoraux des candidats aux postes de grand chef et de chefs familiaux
Ils désirent des solutions plus concrètes à ce niveau
Ouvrir en mode plein écranCharles-Philippe Vincent-Bouchard est consultant en archéologie pour le Nionwentsïo Sud (le territoire de la nation huronne-wendat en Ontario)
Il s'implique depuis plusieurs années dans le milieu communautaire à Wendake
L’histoire et la culture sont importantes non seulement pour l’identité
mais également pour la défense et la protection du territoire
de la culture et de la façon de penser huronne-wendat pour mieux en défendre ses intérêts
Il met l’accent sur l’importance de préserver la Terre Mère que ses ancêtres ont protégée
Il plaide pour la réalisation d'études tout en incitant les dirigeants à penser aux sept prochaines générations avant de prendre des décisions importantes sur le territoire de sa nation
la défense du territoire est également fondamentale
Il soutient que le rôle du grand chef est de défendre les droits des Hurons-Wendat face aux autres nations autochtones et comme auprès des gouvernements
Ouvrir en mode plein écranAlexane Picard s'implique autant à l'université que dans sa vie personnelle pour faire avancer les enjeux reliés aux Premières Nations et Inuit
l’un des enjeux fondamentaux est la transparence dans l'administration des biens communs de la communauté
Il considère qu’il y a lieu d’améliorer la communication entre les membres de la nation huronne-wendat et les chefs élus
Alexane considère que le conseil a des comptes à rendre à la population de Wendake
Les suivis concernant les dossiers en cours ne sont pas assurés par plusieurs chefs familiaux
Je pense qu’il y a un souci de transparence qui devrait être implanté dans la façon de faire des chefs
On veut savoir ce qui se passe et les décisions qui sont prises
Quand il est question de la gestion de l’argent dans une communauté
la transparence n’est jamais très loin dans les préoccupations
Les visions des candidats au poste de grand chef en ce qui concerne l’économie divergent
privilégie le développement d’entreprises qui appartiennent au conseil de la nation huronne-wendat pour renforcer l’économie communautaire de sa nation
favorise le développement des entreprises privées par le développement d’une structure de soutien aux entrepreneurs
Ouvrir en mode plein écranSteve Gros-Louis est propriétaire de plusieurs entreprises
Il est particulièrement impliqué dans le milieu culturel de sa communauté
Ce qui inquiète particulièrement Steeve Gros-Louis dans la façon de gérer l’économie en ce moment
c’est la ligne mince entre promouvoir les entreprises locales grâce aux entreprises qui appartiennent au conseil de la nation huronne-wendat et leur nuire si l’entreprise communautaire prend trop de place
[L’entreprise communautaire] doit être une locomotive pour les autres entreprises
Le volet politique est présent pour écouter et encourager les entrepreneurs
Il manque par contre des ressources pour les soutenir financièrement
Rappelons que les entreprises autochtones peuvent rarement obtenir des prêts auprès des banques
puisque les infrastructures construites dans les communautés autochtones sont insaisissables
je ne me sens pas inclus dans le développement économique de la nation
J’aimerais sentir le soutien de ma communauté
Ouvrir en mode plein écranAndrée Lévesque-Sioui est une auteure-compositrice-interprète très impliquée dans la transmission et le rayonnement de la culture et de la langue huronne-wendat
Andrée suggère des activités culturelles de tout genre pour intéresser les jeunes à en connaître davantage sur le volet culturel qui les intéresse
La maison des jeunes ce n’est pas assez pour rejoindre tous les jeunes
Elle suggère de rendre la culture accessible sur le web pour que les jeunes qui n’habitent pas à Wendake puissent y avoir accès
Andrée souligne aussi l’importance de faire connaître les activités culturelles disponibles de façon efficace et attrayante pour les jeunes
se demande quelle sera la relève en politique et propose une meilleure vulgarisation des enjeux complexes pour que les jeunes se sentent interpellés et aient le désir de s’informer
On est le futur de la nation alors il faut être pris en compte dans ces décisions-là
Il faut penser aux sept prochaines générations
Elle remarque également le manque de représentation féminine au sein du conseil élu de Wendake
Charles-Philippe partage l’opinion que l’avenir de sa communauté repose dans le partage d’informations et de connaissances entre les personnes qui habitent dans la communauté et à l'extérieur de la communauté
ça va être plus facile d’exercer un pouvoir démocratique et faire avancer les enjeux
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un texte de Marie-Hélène Ratel
il est possible de surfer en eau douce en Ontario sans avoir à se déplacer beaucoup
peu de gens le savent : la première image qui vient en tête en pensant à ce sport est souvent l’océan
sur les rives du lac Huron au sud de la péninsule Bruce
est devenu un lieu très convoité par les surfeurs depuis quelques années
Les passionnés de surf consultent de façon compulsive les prévisions météo parce que la qualité des vagues dépend entièrement de la direction et de la force des vents
C’est en constatant le développement d’une culture du surf dans la région que Tara Coates a ouvert
la première boutique de location de planches
Elle remarque maintenant que l’engouement pour le sport prend de l'ampleur
Tara Coates s'est d'ailleurs donné une mission : communiquer sa passion pour le surf en eau douce avec le plus de monde possible
Les gens n’ont pas besoin de voyager loin
Ils peuvent conduire deux heures et surfer des vagues fantastiques
Les surfeurs viennent pour la plupart de la grande région de Toronto
Une communauté locale est aussi en train de se créer
a développé sa passion pour le surf sur les Grands Lacs au cours des deux dernières années
il aime se retrouver sur le bord de l’eau bleue du lac Huron
Il faut travailler dur pour avoir de belles vagues
Septembre est un mois particulièrement achalandé pour les surfeurs
mais c'est en hiver que les vagues sont les plus fortes
Il s'agit en effet de la plus importante saison de surf pour ceux qui ont les reins assez solides
alors qu'ils doivent affronter les intempéries
Le surfeur Aurélien Bouché-Pillon carbure à cette adrénaline
il a immigré aux États-Unis il y a 12 ans
il contribue grandement à faire rayonner la culture du surf sur les Grands Lacs
Les routes peuvent être plus dangereuses que les vagues
surtout lors de périodes de grande chaleur
2:50Le surf en eau douce gagne en popularité en Ontario et dans le nord des États-Unis
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
La culture du surf se développe rapidement en Ontario
De nombreux adeptes de partout en province et du nord des États-Unis sont fréquemment à la recherche des meilleures vagues sur les Grands Lacs
il est possible de surfer en eau douce en Ontario sans avoir à se déplacer beaucoup
peu de gens le savent : la première image qui vient en tête en pensant à ce sport est souvent l’océan
Ouvrir en mode plein écranL'hiver est la saison de prédilection des surfeurs
Les vagues se font beaucoup plus rares en été
sur les rives du lac Huron au sud de la péninsule Bruce
est devenu un lieu très convoité par les surfeurs depuis quelques années
Les passionnés de surf consultent de façon compulsive les prévisions météo parce que la qualité des vagues dépend entièrement de la direction et de la force des vents
C’est en constatant le développement d’une culture du surf dans la région que Tara Coates a ouvert
la première boutique de location de planches
Elle remarque maintenant que l’engouement pour le sport prend de l'ampleur
Ouvrir en mode plein écranSurfSup Eco Shop
la première boutique de surf à Kincardine à offrir des locations de planches
Tara Coates s'est d'ailleurs donné une mission : communiquer sa passion pour le surf en eau douce avec le plus de monde possible
Les surfeurs viennent pour la plupart de la grande région de Toronto
Une communauté locale est aussi en train de se créer
Ouvrir en mode plein écranLa plupart des surfeurs se connaissent et se retrouvent régulièrement
Ryan Osman a développé sa passion pour le surf sur les Grands Lacs il y a deux ans
a développé sa passion pour le surf sur les Grands Lacs au cours des deux dernières années
il aime se retrouver sur le bord de l’eau bleue du lac Huron
Septembre est un mois particulièrement achalandé pour les surfeurs
alors qu'ils doivent affronter les intempéries
Ouvrir en mode plein écranKincardine sur les rives du lac Huron est un endroit de prédilection pour les surfeurs
Le surfeur Aurélien Bouché-Pillon carbure à cette adrénaline
il contribue grandement à faire rayonner la culture du surf sur les Grands Lacs
Les routes peuvent être plus dangereuses que les vagues
surtout lors de périodes de grande chaleur
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un texte d’Anouk Lebel
Des cours gratuits de huron-wendat étaient offerts pour la première fois cette année à l'organisme Montréal autochtone
en collaboration avec le Conseil de la Nation huronne-wendat
La demande est forte puisque de nombreux descendants hurons-wendats vivent à l'extérieur de la communauté
la communauté intensifie ses efforts pour faire revivre cette langue
Le huron-wendat y est désormais enseigné dès la petite enfance
après avoir été introduit à l'école primaire en 2011
il a d'abord fallu l'enseigner aux adultes
Il avait lui-même une quarantaine d'années lorsqu'il a commencé à apprendre la langue de ses ancêtres
Il s’émeut de voir que les jeunes réussissent à avoir des conversations de base
« Ils ont quarante ans d’avance sur moi. »
c’est de faire en sorte qu’il y ait de plus en plus de locuteurs
Plusieurs raisons expliquent le fait que les Hurons-Wendats aient cessé de parler leur langue à la fin du 19e siècle : leur petit nombre
les nombreux mariages avec des Blancs francophones ainsi que la proximité de la communauté de Wendake avec la ville de Québec
elle est « endormie » : elle n'est plus parlée
Le huron-wendat a été très bien documenté par les Jésuites au 17e et au 18e siècles
« C’est sans précédent par rapport aux autres langues autochtones à cette époque. »
Le dictionnaire que les Jésuites ont conçu au milieu du 18e siècle était plus élaboré que le dictionnaire Oxford à la même époque
Il travaille avec des chercheurs belges en vue de publier une grammaire huronne-wendate à partir des écrits du père Pierre Pothier
de façon à la rendre accessible et que la langue puisse revivre
Ça va permettre aux gens d’apprendre
Les manuscrits jésuites sont très utiles
Plusieurs personnes de la communauté ont étudié la linguistique pour approfondir la connaissance de la langue
C’est le cas par exemple de la linguiste Megan Lukaniec
qui termine un doctorat à l’Université de Santa Barbara
« Elle confectionne une grammaire qui va permettre de parfaire l’enseignement »
la communauté de Wendake a bénéficié d’un financement de 1 million de dollars pour la revitalisation du huron-wendat
dans le cadre d’un projet en collaboration avec l’Université Laval à Québec
C'est du financement ponctuel de Patrimoine canadien qui a permis à la communauté de développer son dictionnaire et de donner des cours à Montréal
le financement n'est pas récurrent. »
c’est d’avoir suffisamment de locuteurs pour vraiment pouvoir faire revivre la langue dans les générations à venir
on est encore à un niveau d’alphabétisation
à apprendre à dire bonjour et comment ça va. »
avec en tête l'exemple de l’hébreu
une langue autrefois endormie et qui est désormais parlée « avec une grande fluidité »
« Il faut être patient »
« Ça fait seulement une dizaine d'années qu'on travaille plus intensément sur la langue. »
Ouvrir en mode plein écranMarcel Godbout explique que les efforts de revitalisation de la langue s'intensifient depuis une dizaine d'années
« tsou'tayi' » signifie foncé et brillant et réfère au castor
C'est l'un des 600 mots du dictionnaire développé par la communauté de Wendake
qui poursuit ses efforts pour faire revivre cette langue endormie depuis plus d'un siècle
Des cours gratuits de huron-wendat étaient offerts pour la première fois cette année à l'organisme Montréal autochtone
La demande est forte puisque de nombreux descendants hurons-wendats vivent à l'extérieur de la communauté
la communauté intensifie ses efforts pour faire revivre cette langue
Le huron-wendat y est désormais enseigné dès la petite enfance
après avoir été introduit à l'école primaire en 2011
Il avait lui-même une quarantaine d'années lorsqu'il a commencé à apprendre la langue de ses ancêtres
Il s’émeut de voir que les jeunes réussissent à avoir des conversations de base
c’est de faire en sorte qu’il y ait de plus en plus de locuteurs
Plusieurs raisons expliquent le fait que les Hurons-Wendats aient cessé de parler leur langue à la fin du 19e siècle : leur petit nombre
les nombreux mariages avec des Blancs francophones ainsi que la proximité de la communauté de Wendake avec la ville de Québec
elle est « endormie » : elle n'est plus parlée
Le huron-wendat a été très bien documenté par les Jésuites au 17e et au 18e siècles
« C’est sans précédent par rapport aux autres langues autochtones à cette époque
Le dictionnaire que les Jésuites ont conçu au milieu du 18e siècle était plus élaboré que le dictionnaire Oxford à la même époque
Il travaille avec des chercheurs belges en vue de publier une grammaire huronne-wendate à partir des écrits du père Pierre Pothier
de façon à la rendre accessible et que la langue puisse revivre
Plusieurs personnes de la communauté ont étudié la linguistique pour approfondir la connaissance de la langue
C’est le cas par exemple de la linguiste Megan Lukaniec
qui termine un doctorat à l’Université de Santa Barbara
« Elle confectionne une grammaire qui va permettre de parfaire l’enseignement »
Ouvrir en mode plein écranLe huron-wendat a été bien documenté par les Jésuites au 18e siècle
la communauté de Wendake a bénéficié d’un financement de 1 million de dollars pour la revitalisation du huron-wendat
dans le cadre d’un projet en collaboration avec l’Université Laval à Québec
C'est du financement ponctuel de Patrimoine canadien qui a permis à la communauté de développer son dictionnaire et de donner des cours à Montréal
c’est d’avoir suffisamment de locuteurs pour vraiment pouvoir faire revivre la langue dans les générations à venir
on est encore à un niveau d’alphabétisation
à apprendre à dire bonjour et comment ça va
une langue autrefois endormie et qui est désormais parlée « avec une grande fluidité »
« Ça fait seulement une dizaine d'années qu'on travaille plus intensément sur la langue
« tsou'tayi' » signifie foncé et brillant et réfère au castor
C'est l'un des 600 mots du dictionnaire développé par la communauté de Wendake
Pourquoi nos élus ne vérifient-ils pas s’il y a un fondement historique à ce territoire traditionnel occupé depuis des millénaires? Cela ne repose-t-il pas sur des contorsions historiques indéfendables?
En juin 2017, au terminal des croisières du port de Québec, M. Sioui montre une affiche portant ces mots : «Nous sommes heureux de vous accueillir depuis 1534.» Il ajoute : «C’est nous qui avons accueilli Jacques Cartier. Le mot Canada est un nom huron-wendat et Stadaconé était notre Stadaconé» (Le Soleil, 3 et 28 juin 2017). Voilà donc que le grand chef iroquoien Donnacona qui a accueilli Jacques Cartier est un Huron et que Québec est un bourg huron.
Pour couronner le tout, les Hurons se donnent un nouvel ancêtre : «Les Hurons sont les enfants du grand chef Donnacona » (Guide touristique 2018, Je suis Wendake, p.14).
D’abord, le mot Canada, ou Kanata, transmis par Jacques Cartier, qui signifie village, n’est pas un mot huron. Les dictionnaires conservés aux Archives du Séminaire de Québec en témoignent. Dans le dictionnaire iroquois (MS58), le mot village se traduit par le mot gannata, très proche du mot ca-na-da. Dans le dictionnaire huron (MS60), le mot village se dit andata que l’on trouve d’ailleurs sur le site internet de Wendake. Le mot Canada est donc absent des dictionnaires hurons.
De plus, le mot «Ouendats», nom que les Hurons ont rétabli pour leur nation et leur village actuel — les Wendats de Wendake — signifie «les Insulaires». Ce nom rappelle que leurs véritables ancêtres de Huronie considéraient leur pays comme « une île » (Relations des Jésuites, RJ 33:236). Dès lors, comment les Iroquoiens du Saint-Laurent peuvent-ils être des Ouendats? La vallée du Saint-Laurent n’est pas une île!
L’historien Denys Delâge coupe court à la nouvelle auto-histoire imaginée par les Hurons : « Wendake base ses revendications sur le fait que ses membres seraient les descendants des Iroquoiens du Saint-Laurent, tel que défendu par les travaux de l’historien huron-wendat, Georges Sioui. Des prétentions qui sont démenties par les archéologues » (Radio-Canada, 6 juin 2019).
On ne peut donc affirmer que Donnacona est un Huron, l’ancêtre des Hurons, que le mot Canada est un mot huron, la ville de Québec une ville huronne et la vallée du Saint-Laurent un territoire huron.
Stadaconé, ou Québec, n’est donc pas le lieu de leur demeure.
C’est ainsi qu’après avoir fui leur pays, des survivants qui arrivent à Québec en 1650 y sont des «étrangers» et des «réfugiés» (Autobiographie du père Chaumonot; Annales de l’Hôtel-Dieu, p.73).
La première préoccupation des Jésuites est alors de leur fournir des terres pour leur culture traditionnelle du maïs. Ils louent des terres à Éléonore de Grandmaison à l’île d’Orléans (RJ 36:116) et établissent les Hurons sur leurs seigneuries pour les missions de Notre-Dame-de-Foy et de Notre-Dame-de-Lorette (L’Ancienne et La Jeune-Lorette). À chacun de leurs déplacements, ils engagent des Français pour abattre les arbres (Autobiographie).
Soulignons que, «dès le début des concessions des seigneuries, aucun village indien n’a été touché. À Québec et à Montréal, la place était libre» (Denis Vaugeois, La mesure d’un continent, 2007, p.212).
La situation est alors inversée : dans tous leurs déplacements, les Hurons vont occuper des terres où des Français sont déjà établis. Ils arrivent donc en second. Nous aussi, nous les avons accueillis.
Pour leur revendication du Niontwensïo, les Hurons de Wendake utilisent également le fameux sauf-conduit de 1760 du général James Murray, transformé en «traité huron-britannique». Cependant, Denys Delâge souligne que ce traité «reconnaît des droits aux Wendats, mais ne précise d’aucune manière leur territoire» (Radio-Canada, 6 juin 2019). Mais les Wendats veulent faire croire que tout endroit où un canot huron s’est pointé est un territoire huron.
En falsifiant l’histoire pour revendiquer un territoire démesuré qui leur serait exclusif, les Hurons de Wendake perdent beaucoup de crédibilité.
De son côté, en acquiesçant à la consultation revendiquée par les Hurons pour le projet du troisième lien, le Gouvernement du Québec a-t-il conscience qu’il est en train de leur reconnaître des droits territoriaux et des privilèges qui sont sans fondement? L’enjeu est important.
Cela ne repose-t-il pas sur des contorsions historiques indéfendables?
au terminal des croisières du port de Québec
Sioui montre une affiche portant ces mots : «Nous sommes heureux de vous accueillir depuis 1534.» Il ajoute : «C’est nous qui avons accueilli Jacques Cartier
Le mot Canada est un nom huron-wendat et Stadaconé était notre Stadaconé» (Le Soleil
Voilà donc que le grand chef iroquoien Donnacona qui a accueilli Jacques Cartier est un Huron et que Québec est un bourg huron.
les Hurons se donnent un nouvel ancêtre : «Les Hurons sont les enfants du grand chef Donnacona » (Guide touristique 2018
Mais pourquoi transformer le Grand Chef des Iroquoiens du Saint-Laurent
«notre magnifique territoire » qui part alors de Gaspé
passe par Stadaconé (Québec) et s’étend jusqu’à Hochelaga (Montréal)
ses deux rives et affluents ainsi que le territoire qui les entoure sont au cœur de notre histoire
Aucune de ces affirmations ne tient la route.
Les dictionnaires conservés aux Archives du Séminaire de Québec en témoignent
le mot village se traduit par le mot gannata
le mot village se dit andata que l’on trouve d’ailleurs sur le site internet de Wendake
Le mot Canada est donc absent des dictionnaires hurons.
nom que les Hurons ont rétabli pour leur nation et leur village actuel — les Wendats de Wendake — signifie «les Insulaires»
Ce nom rappelle que leurs véritables ancêtres de Huronie considéraient leur pays comme « une île » (Relations des Jésuites
comment les Iroquoiens du Saint-Laurent peuvent-ils être des Ouendats
La vallée du Saint-Laurent n’est pas une île!
300 survivants de la Nation Huronne y confirment
L’île leur rappelle leur pays d’origine : «Sainte-Marie-des-Hurons»
Ils «ressuscitent» alors leur pays en lui donnant le même nom : «Ils l’appellent d’un nom sacré l’Île de Sainte-Marie et ils prétendent y trouver leur seconde patrie» (RJ 36:202)
Ils perdent cette « seconde patrie» après l’attaque iroquoise du 20 mai 1656 (RJ 41:138; 43:114).
L’historien Denys Delâge coupe court à la nouvelle auto-histoire imaginée par les Hurons : « Wendake base ses revendications sur le fait que ses membres seraient les descendants des Iroquoiens du Saint-Laurent
tel que défendu par les travaux de l’historien huron-wendat
Des prétentions qui sont démenties par les archéologues » (Radio-Canada
On ne peut donc affirmer que Donnacona est un Huron
la ville de Québec une ville huronne et la vallée du Saint-Laurent un territoire huron
Il est indiscutable qu’au temps de Cartier et de Champlain
près du grand lac reconnu par tous comme le Lac Huron
Les Hurons y vivent dans de longues cabanes d’écorce
y pratiquent l’agriculture et y perpétuent des coutumes fort anciennes comme la Fête des Morts célébrée tous les douze ans (RJ 8:120)
Ces faits nous font remonter bien avant l’arrivée de Jacques Cartier
un mode de vie et des coutumes ne s’inventent pas du jour au lendemain.
fréquentent les rivières et le fleuve pour troquer leurs produits
Mais la vallée du Saint-Laurent n’est pas leur pays et Québec n’est pas le lieu de leur établissement
La preuve en est qu’ils amènent eux-mêmes Champlain dans leur pays en 1615-1616 et qu’ils sont
les meilleurs intermédiaires pour la traite des fourrures
Ils viennent chaque année à Trois-Rivières et à Québec où « ils séjournent cinq à six jours
après quoi ils passent comme une volée d’oiseaux et remontent dans leur pays » (RJ 5:262)
des survivants qui arrivent à Québec en 1650 y sont des «étrangers» et des «réfugiés» (Autobiographie du père Chaumonot; Annales de l’Hôtel-Dieu
La première préoccupation des Jésuites est alors de leur fournir des terres pour leur culture traditionnelle du maïs
Ils louent des terres à Éléonore de Grandmaison à l’île d’Orléans (RJ 36:116) et établissent les Hurons sur leurs seigneuries pour les missions de Notre-Dame-de-Foy et de Notre-Dame-de-Lorette (L’Ancienne et La Jeune-Lorette)
ils engagent des Français pour abattre les arbres (Autobiographie).
«dès le début des concessions des seigneuries
La situation est alors inversée : dans tous leurs déplacements
les Hurons vont occuper des terres où des Français sont déjà établis
les Hurons de Wendake utilisent également le fameux sauf-conduit de 1760 du général James Murray
Denys Delâge souligne que ce traité «reconnaît des droits aux Wendats
mais ne précise d’aucune manière leur territoire» (Radio-Canada
Mais les Wendats veulent faire croire que tout endroit où un canot huron s’est pointé est un territoire huron
En falsifiant l’histoire pour revendiquer un territoire démesuré qui leur serait exclusif
les Hurons de Wendake perdent beaucoup de crédibilité.
en acquiesçant à la consultation revendiquée par les Hurons pour le projet du troisième lien
le Gouvernement du Québec a-t-il conscience qu’il est en train de leur reconnaître des droits territoriaux et des privilèges qui sont sans fondement
Le confinement lié à la COVID-19 a beau avoir laissé ses traces sur nos corps
vers l’immense lac Huron et sa baie Georgienne
Vélo Québec y organise un voyage d’une semaine
pour explorer les rives de ce géant qu’est le lac Huron
bordé de longues plages de sable qui ressemblent souvent à celles de la côte est américaine
valeur ajoutée du dollar américain en moins
Le voyage propose donc un rendez-vous à Midland
où les participants se rendent par leurs propres moyens
Comme cette destination est située à 1 heure 45 minutes de Toronto
mais à plus de 6 heures 30 minutes de Montréal
il peut être intéressant de passer une nuit ou deux dans la Ville Reine en chemin
pour faire le plein d’urbanité avant d’aborder la campagne ontarienne
À partir de là et jusqu’à la fin du voyage
c’est sur deux roues que nous nous déplacerons d’une destination et d’un hôtel à l’autre
cette immense étendue d’eau qu’est le lac Huron
aux eaux tour à tour glacées et accueillantes
parfois d’un bleu turquoise comparable à celui de la mer Méditerranée
qui y possèdent les chalets formant des chapelets le long des berges
L’ambiance est donc à la villégiature détendue
par opposition au tourisme intensif qui hante les plages de la côte américaine
les jolis villages de Southampton ou de Collingwood
avec leurs petits commerces ou leur vie communautaire
n’ont absolument rien à envier à ceux des abords de Kennebunkport ou de Cap Cod
Si les parcours de vélo ne longent pas systématiquement les plages du lac
ceux-ci comptent plusieurs points d’accès public aux plages
où l’on peut se baigner ou se délasser entre deux coups de pédales
D’abord appelé la mer douce par les Canadiens français
le lac Huron était désigné autrefois sous le vocable Karegnondi
par les Autochtones Tionontati de la région
habitaient ce territoire à l’arrivée des Européens
il doit son eau à la fonte des grands glaciers continentaux
Vélo Québec propose une déclinaison de parcours différents
à choisir selon l’ambition et le niveau des participants
l’une des plus agréables du voyage d’ailleurs
nous enfourchons nos bolides jusqu’à Southampton
bordée d’une île et d’un phare emblématiques
attend les cyclistes qui oseront se glisser dans les eaux froides du lac Huron
on bravera les vents forts qui secouent le lac
sur la piste cyclable qui en longe les berges
Nous sommes ici sur la côte ouest de la péninsule Bruce
cette longue étendue de terre qui s’avance dans le lac Huron
on peut prendre un bateau pour rejoindre l’île Manitoulin
lui-même connu pour être le plus grand lac du monde sur une île
Mais ne nous égarons pas et retournons à nos pédales et à notre itinéraire
nous plions bagage au petit matin et nous enfourchons nos bécanes jusqu’à Owen Sound
une petite ville située dans le creux d’une baie sur le flanc est de la péninsule Bruce
Nous voici donc sur la côte est de la baie Georgienne
une température plus élevée aux eaux bleues du lac Huron
Le jour 4 permettra d’explorer les falaises qui longent la baie Georgienne
un petit village où on s’arrêtera quelques minutes pour regarder l’horizon
sont sans doute les plus exigeants du parcours
compte tenu des côtes incontournables à gravir pour se rendre à bon port
et l’ivresse qui nous gagne après avoir sué nos dernières gouttes sur un dénivelé fera inévitablement partie des souvenirs impérissables du périple
Collingwood permet aussi de gagner la célèbre Wasaga Beach en une seule journée
ce qui est d’ailleurs proposé par Vélo Québec pour le lendemain
avec ses rangées de fast-food et d’arcades
Wasaga Beach offre aussi 22 kilomètres de plage de sable blond donnant sur le lac Huron et bordée du très agréable parc provincial
où il fait bon pédaler sur la piste cyclable
entre deux trempettes dans l’eau douce du lac
C’est d’ailleurs un chemin que nous reprendrons pour le dépasser au jour 7
alors que nous quittons Collingwood pour retrouver Midland
Ce sera l’occasion de constater l’étendue des plages de la baie Georgienne
là où les eaux sont d’une température propice à la baignade
le circuit propose une très jolie balade sur la piste cyclable qui longe le lac
derrière les chalets et les maisons cossues de Midland
on rejoindra le sanctuaire Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons
où les jésuites Jean de Brébeuf et Gabriel Lalemant ont tenté
Vélo Québec propose plusieurs séjours dans la baie Georgienne durant l’été 2023
Ce contenu spécial a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir
La rédaction du Devoir n’y a pas pris part
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Les pesticides et les coliformes fécaux sont nombreux dans la rivière des Hurons
faisant de ce cours d’eau l’un des pires au Québec.
• À lire aussi: Nos rivières agricoles sont asphyxiées et dans un état lamentable
qui traverse notamment Saint-Mathias-sur-Richelieu
est un affluent de la rivière Richelieu et 67% de son bassin versant est consacré aux cultures
un critère pour établir l’état de santé d’une rivière
mais les valeurs (entre 8 et 15) pointent toutes dans la même direction: cette rivière est en très mauvais état.
37 pesticides différents ont été trouvés dans les échantillons
un insecticide extrêmement toxique chez les invertébrés et de plus en plus utilisé pour remplacer les pesticides tueurs d’abeilles
était présent dans la moitié d’entre eux.
Dans 93% des échantillons réalisés entre 2018 et 2019
la concentration d’au moins un pesticide était telle que la vie aquatique était menacée à long terme
Ce pourcentage a toutefois baissé à 60% dans les échantillons de 2020.
en raison de nombreux dépassements des critères pour les coliformes fécaux
la baignade et les autres activités «impliquant un contact direct avec l’eau» ne devraient pas y être pratiquées
indique le dernier Plan directeur de l’eau de l’organisme de bassin versant COVABAR
datant de 2015 et qui doit être mis à jour en 2024
Cette rivière fait néanmoins l’objet d’un projet de gestion intégrée de l’eau piloté par l’Union des producteurs agricoles (UPA) de la Montérégie.
Ce projet comprend l’aménagement de bandes riveraines ou d’une haie brise-vent ou encore les cultures de couverture
par exemple du trèfle entre les rangs de maïs
plusieurs agriculteurs ont changé leur méthode de culture et contribuent à l’amélioration de la situation dans les dernières années»
Il n’a pas de données récentes pour témoigner d’une amélioration de la qualité de l’eau
«Des hérons bleus et des aigrettes blanches
Il y a une biodiversité qui a repris sa place sur la rivière»
«L’UPA Montérégie est assez exemplaire dans leur volonté de contribuer à l’amélioration des cours d’eau
mais il reste encore du travail à faire et les municipalités devront mettre un peu plus d’efforts dans la rigueur sur le respect des bandes riveraines»
Il ajoute que les citoyens et les villes doivent eux aussi faire un examen de conscience
«On a mis beaucoup de pression sur le monde agricole dans les dernières années et c’était nécessaire
mais il va falloir qu’on s’attaque au syndrome du terrain de golf
Les citadins devront changer leur paradigme en matière d’aménagement ornemental et faire en sorte qu’on utilise moins de produits chimiques dans les municipalités»
Le plus récent Plan directeur de COVABAR considère toutefois que la contamination de la rivière des Hurons «est principalement due aux activités agricoles et aux rejets de stations d’épuration».
– Avec la collaboration de Philippe Langlois
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Les Grands Lacs de l'Ontario sont parfaits pour les sports éoliens
il y a une grande communauté de planche à voile et de kitesurfs dans la ville
ainsi qu'un grand nombre d'endroits pour pratiquer et apprendre ces sports populaires
La planche à voile est populaire à Toronto depuis les années 1980
Toronto s'adapte parfaitement à ceux qui veulent apprendre le kitesurf car il y a plusieurs écoles excellentes
des endroits sûrs et beaucoup d'équipement d'occasion à choisir
La plupart des kitesurfs se dirigent vers le lac Ontario
le lac Érié et le lac Simcoe pour faire les vagues
La saison du kitesurf de juin à septembre promet un temps chaud et beaucoup de vent
Cherry Beach sur le lac Ontario n'est pas seulement l'un des lieux de détente estival préférés de Toronto
Ses eaux calmes peu profondes sont également idéales pour les leçons de kitesurf
Un autre endroit sur le lac Ontario est le Colonel Samuel Smith Park
Long Point sur le lac Érié bénéficie d'un surf stable et d'une pause plage exposée
Long Point attire de nombreux kitesurfs intermédiaires qui viennent ici pour développer leurs compétences
possède de nombreux endroits comme Keswick ou Beaverton
La péninsule Bruce et le lac Huron attirent les meilleurs kitesurfs canadiens avec ses eaux bleues rappelant la côte des Caraïbes
Wasaga Beach sur la baie Georgienne (Le lac Huron) est parfait pour les planche à voile débutants
Les endroits les plus populaires sont Owen Sound et Sauble Beach
Il y a quelques écoles offrant de la planche à voile et du kitesurf de juin à septembre les week-ends et les soirées de la semaine
Le groupe de santé animale Virbac (5 500, CA 2023 : 1,25 Md€)
il quittera son poste de directeur général exécutif pour "faire une pause dans sa vie professionnelle"
directeur général délégué depuis 2020 et directeur financier du groupe
Sébastien Huron a passé plus de 18 ans au sein de Virbac
"il laisse une société extrêmement dynamique
avec une stratégie claire et des équipes solides."
regorge de longues plages sablonneuses idéales pour profiter des beaux week-ends d’été
Voici neuf des plus belles plages de l'Ontario
valeurs sûres pour vos prochaines vacances
Une publication partagée par Tαny . (@taniscrooks) le 16 Juin 2017 à 10h03 PDT
Cette jolie plage très achalandée de la péninsule de Bruce, sur le bord du lac Huron, est sans doute l'une des meilleures plage à visiter de l'Ontario. Vous aurez vraiment l’impression d’être sur une plage de la côte est américaine. Le village est parfait pour les familles, car il regorge d’activités. À certains endroits, vous pouvez stationner votre auto sur le sable à deux pas de votre serviette, un peu comme à Daytona Beach en Floride.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Sarah H (@sarieliberty)
Située à 4 h 30 de route de Montréal, Sandbanks est un parc provincial très populaire auprès des Québécois. On peut y camper dans les dunes et on y compte trois plages de sable doré, dont une accessible aux chiens. Le parc fait partie du Prince Edward County, réputé pour ses vins et ses produits du terroir.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Ontario Travel (@ontariotravel) le 1 Oct. 2019 à 7 :00 PDT
Avec ses 14 km de long, c’est l’une des plus longues plages d’eau douce au monde. C’est aussi l’un des endroits de villégiature les plus courus des Ontariens qui adorent venir y passer leurs vacances ou déambuler sur sa promenade. Wasaga Beach est située à 2 h 15 de Toronto, au sud la baie Georgienne.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par M i a P a r r e s (@miaparresdesign) le 9 Oct. 2016 à 6 :51 PDT
Cette magnifique plage très prisée, située dans le quartier The Beaches de Toronto, attire ceux qui ont le goût d’une expérience de plage sans sortir de la ville. On y trouve une longue promenade et des terrains de volleyball. Tout près, la rue Queen regorge de cafés, boutiques et restaurants. On peut y accéder en tramway.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par 𝕾 𝖊 𝖆 𝖙 𝖙 𝖑 𝖊 ☾ 𝕯 𝖗 𝖊 𝖉 𝖌 𝖊 (@seattlestravels) le 16 Août 2019 à 1 :29 PDT
Vous cherchez une plage au calme? Votée l’une des 10 plus belles plages au monde par le «Toronto Star», Southampton vous attend sur le bord du lac Huron. La plage de près de 4 km est sablonneuse, mais le fond est rocailleux par endroits, alors n’oubliez pas vos sandales. Southampton fait partie de la douzaine de plages de la région des Saugeen Shores.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par SarahBaltare (@sarahbaltare) le 14 Oct
Vous trouverez sûrement un petit coin de sable à votre goût à Gand Bend: la plage fait près de 48 km
mais aussi des familles qui aiment le côté animé du bord de l’eau
Il suffit de s’éloigner un peu du village pour y trouver un peu plus de tranquillité.
Une publication partagée par Theodore Phillip White (@theophillip_white) le 26 Juin 2017 à 18h36 PDT
Ce village de pêche et de voile est situé sur le bord du lac Érié
Vous y trouverez des barbecues et des tables à pique-nique
des cabines pour vous changer ainsi qu’un très grand stationnement.
Une publication partagée par Kayla Mck🌹 (@kaylam1438) le 19 Juin 2017 à 5h45 PDT
À environ une heure de Toronto, cette plage est située à distance de marche du centre-ville de Cobourg, sur le bord du lac Ontario. C’est une destination idéale pour une escapade d’une journée. Vous pourrez aussi explorer Cobourg et Port Hope, la ville voisine.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Christine Andrews (@plein.air.photography) le 11 Sept
dans le parc national de la Péninsule-Bruce
on a l’impression que le sable fait de la musique sous nos pieds
d’où son nom de plage aux «sables chantants»
En ce jour du premier tour des élections législatives
des millions de Français prennent la direction des urnes
Une partie d’entre eux a peut-être la chance de vivre la dernière journée du Hellfest
D’autres se rendront à l’Élysée Montmartre pour assister au concert de Lord Huron
Après six années d’absence dans nos contrées
le quatuor folk américain revient nous offrir une parenthèse poétique et salvatrice
Le contrepoint idéal pour oublier le climat électoral tendu qui agite le pays
Avant de se rendre sur les rives du Lac Huron
ASHA JEFFERIES nous propose un petit détour en Australie
l’artiste nous présente son premier album
dans une veine pop dépouillée et intimiste
Seule sur la grande scène de l’Élysée Montmartre
la chanteuse/guitariste a bien du mal à convaincre malgré sa bonne humeur communicative
un guitariste la rejoint sur scène pour ajouter quelques arpèges à l’ensemble
Mais le rythme monotone et la formule éprouvée empêchent Asha Jefferies de réellement marquer les esprits durant ses vingt-cinq minutes de set
les quelques enthousiastes pourront tout de même la retrouver à Paris
L’atmosphère de l’entracte est particulièrement lourde
une bonne partie du public a les yeux rivés sur son téléphone pour découvrir les premiers résultats des législatives
l’obscurité regagne l’Élysée Montmartre
Une cabine téléphonique au centre de la scène s’illumine et se met à sonner
Les musiciens de LORD HURON arrivent un à un sous un tonnerre d’applaudissements
clôture le bal et décroche le téléphone pour démarrer le set sur l’explosive “Never Ever”
les six musiciens prennent possession de la scène
incarnant avec une énergie résolument rock l’esprit folk de la formation
Il faut dire que la présence de trois (parfois quatre !) guitares
d’une basse et d’un clavier ajoute du relief au répertoire des Américains
généreux et toujours en phase avec la musique
donne encore plus de relief à la performance
Mais ce qui différencie Lord Huron de ses pairs
Après quelques chansons tirées de l’album Vide Noir (2018)
le leader charismatique salue l’assemblée et exprime sa joie d’être de retour en France après six années d’absence
Ben en profite pour expliquer la démarche du concert
pour pleurer et peut-être même pour “réfléchir sur le cosmos“
l’humour et la bonne humeur contagieuse font pourtant partie intégrante de l’expérience proposée par le groupe
interactions avec l’assistance ou ses musiciens : Ben oscille entre parfait maître de cérémonie et véritable showman habité
Sur des ballades telles que “The Yawning Grave” ou “When The Night Is Over”
le dandy montre surtout l’étendue de sa puissance vocale
elle est nettement supérieure aux versions studio
Lord Huron s’attache à faire successivement danser et pleurer l’auditoire
Sur “Mine Forever” et “Ends Of The Earth”
l’Élysée Montmartre prend des allures de saloon
Les guitares évoquent la sueur et la poussière du désert soulevée par les boots des Américains
Nous sommes plongés au cœur des westerns que Ben Schneider chérit tant
Mais c’est indiscutablement le premier album
Chaque titre renferme une mélancolie suave
qui ramène invariablement aux paysages qui l’ont vu naître
Alors qu’on ne l’attendait plus
ballade qui a fait exploser le groupe à la face du monde
et le dernier refrain est repris par une foule émue aux larmes
“Fool For Love” invite à se déhancher de plus belle
les musiciens de Lord Huron remontent sur scène pour donner le coup de grâce sur “Not Dead Yet”
Un morceau qui porte bien son nom et lors duquel l’intensité ne faiblira pas d’un cran
la bande de Ben Schneider livre ce soir un concert sans faille qui transcende les barrières de la simple folk
les mille-quatre-cents âmes qui ont rempli l’Élysée Montmartre ont pu mettre de côté la politique pour s’imprégner de la poésie des grands espaces
Et en vivant un concert hors de l’espace et du temps
la performance de Lord Huron pourrait sérieusement prétendre au titre de concert de l’année
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Accueil » Actualités » Photo de la semaine » Rencontre avec le Huron
Aujourd’hui seule l’US Air Force en aligne encore aux États-Unis
l’US Army ayant depuis longtemps converti les siens au standard C-12C bien plus moderne
Entrés en service entre 1975 et 1978 les C-12A Huron demeurent des bimoteurs très actifs pour le transport d’états-majors et les liaisons rapides
Les quatre derniers exemplaires à ce standard doivent cependant être remplacés d’ici 2030 par des avions achetés sur la base du Super King Air 360 actuel
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Avec le mouvement « Woke » et sa lutte contre « l’appropriation culturelle »
l’emploi en Amérique de noms et de mots amérindiens pour nommer des aéronefs militaires
des automobiles ou des équipes sportives est remis en question
C’est bien dommage car l’intention initiale était d’honorer nos concitoyens autochtones et reconnaître le métissage entre nos cultures respectives
Le successeur du Huron risque donc d’adopter un nom plus neutre comme celui d’un oiseau
À moins que les militants anti-spécisme s’attaquent également à cette tradition
Deux choses : primo Arnaud nous a encore trouvé une photo superbe et très originale et secundo franchement se fader le commentaire de Jocelyn Navarro très peu pour moi d’autant que l’ancien professeur des écoles que je suis peut le dire les accords de participes passés font parties des fautes les plus fréquemment repérées y compris chez de « grands auteurs » comme Louis Ferdinand Céline ou Max Gallo
Sauf Popeye que le TBM700 est un monomoteur… quand le C-12A Huron est un bimoteur
Je trouve assez déplacée et pour le moins insultante la réponse que vous avez fait à Jocelyn Navarro
Vous êtes nul en orthographe et vos références sont parfois assez discutables
sur l’Ukraine prioritairement que vous continuez de défendre face à notre sainte mère la Russie
De surcroit vous n’avez à mes yeux aucune légitimité pour écrire sur ce blog n’étant même pas pilote de chasse ou ingénieur
Lequel de ces pays serait le plus susceptible de renoncer au F-35 au profit du Rafale
Voir les résultats
Les années 1930 furent riches en développement industriel de la part des constructeurs britanniques
Les avionneurs concevaient et construisaient
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participait à l’accrochage des toiles.Né le 30 juin 1971
Olivier Huron est parti étudier l’art contemporain au Luxembourg durant quatre ans
école américaine d’art contemporain de Pont-Aven
Les 32 œuvres exposées expriment une dynamique d’ensemble qui retrace mon parcours depuis mes débuts
à 18 ans jusqu’à mes 51 ans d’aujourd’hui »
Après avoir exposé en Europe et à l’International
l’artiste se pose à l’Espace Kdoret à Rostrenen
un tiers-lieu coopératif qui répond au besoin de cohésion sociale
de lutte contre les inégalités territoriales et de revitalisation participative du centre-bourg
À la suite de son exposition au Salon des Refusés à Paris en 2022
il proposera ses toiles à l’Espace Glenmor
Les symboles tiennent une large place dans ses tableaux
des triskells rappelant son attachement à la Bretagne
des poissons « le poisson volant a toujours une vision d’avance
Chaque tableau a sa poésie propre et la construction d’un tableau se fait toujours autour d’une symbolique»
...mais votre activité sur le site est comparable à celle d'un robot
le nouvel album de Lord Huron est un de ces albums de voyage à l’imagerie poétique superbe
« Lonesome Dreams » raconte ce périple solitaire
où se forme le fantasme de l’inconnu
celle de nous transporter comme dans un conte d’enfant dans un ailleurs aussi lointain que familier
Plus intense aujourd’hui qu’un Band of Horses
Lord Huron se fait une place à part entière parmi ces projets folk pop pour qui la science du rêve croisée à l’ambition du globe-trotter semble un acquis
Qu’on écoute le titre d’ouverture « Ends of The Earth »
forte invitation à partager l’émerveillement d’une sortie
ou qu’on choisisse à l’aveugle presque un titre
belle ballade pop à l’instrumentation sauvage et tropicale
ce regard ouvert vers l’inexploré revient et nous ramène à notre désir plus ou moins secret d’explorer le monde
Épopée western sur le très fort « When Will I See You Again »
échappée solitaire sur le rythmé « Time To Run » ou faisant le bilan de la longue traversée de Lord Huron sur « She Lit A Fire »
« Lonesome Dreams » est un album taillé pour les rêveries de tout un chacun
le disque sur support physique nous accompagne dans la découverte des titres
où les paysages désertiques du Sahara côtoient les grandes cascades sans fin
Lonesome Dreams de Lord Huron est sorti chez [PIAS] et IAMSOUND depuis le 11 février 2013
lordhuron.com
Pannonica a proposé un voyage mémorable et intense
de la transe saharienne d’Ahmed Ag Kaedy et Will Guthrie à l’assaut frontal du free jazz du James Brandon Lewis Trio
Bobbie nous parle de son album « The Sacred in the Ordinary » et de ses rêves américains
Deuxième offensive pour l’emo punk de Ligne Rouge
Arabella frappe fort avec « Football Team » : un clip audacieux tourné au Stade des Alpes
mêlant passion rock et amour du ballon rond
AM Higgins délivre un nouveau disque réconfortant et chaleureux à écouter sans modération
vous avez la possibilité de faire un don depuis notre site
CONTACT · ÉQUIPE · MENTIONS LÉGALES · CGU
ÉCOMMOY • Fort de 32 années d’expérience au sein de la mairie
a été nommé directeur général des services
Suite au départ de Laurence Lizzi en début d’année
un nouveau directeur général des services (DGS) a été nommé
Le maire Sébastien Gouhier a opté pour un recrutement en interne et son choix s’est naturellement tourné vers Bernard Huron qui a accepté
Il faut dire que l’Écomméen de 57 ans a fait ses armes
« Bernard Huron est arrivé à la mairie à l’âge de 25 ans »
Initialement à la comptabilité
l’homme touchera tour à tour la direction des services scolaires
« J’ai aussi assuré la direction de la piscine
il était le directeur général adjoint et a assuré l’intérim du poste de DGS à deux reprises (deux fois 6 mois)
« Il est vrai qu’Écommoy a connu un certain nombre de DGS »
« Les gens qui sont venus de l’extérieur ont eu du mal à s’intégrer
Il est important que le DGS puisse travailler en symbiose avec les élus
Et c’est le cas pour Bernard Huron »
L’homme jouit évidemment de son expérience au sein de la mairie (32 ans) mais est aussi impliqué dans le milieu associatif
autrefois responsable du club de foot et président de Familles rurales
« Il a une connaissance parfaite de la commune
ce choix nous paraît logique »
« on n’a plus de directeur adjoint
Quand on franchira le cap des 5 000 habitants on reconsidérera la question »
Bernard Huron est très bien soutenu
« On a une belle équipe très bien formée
Nos agents ont acquis autonomie et compétences et sont responsables sur leurs postes »
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C'est une soirée enrichissante à plus d'un titre à laquelle a participé un auditoire fourni
désireux de découvrir l'histoire du village de Montlivault
Il faut dire que Nicolas Huron est un historien qui ne manque pas de talent et son intervention déclinée à travers la toponymie a réellement captivé l'assistance
La toponymie c'est cette science qui étudie l'origine des noms de lieux inventés par nos ancêtres dans leur langue ancienne
Le remarquable travail de Nicolas Huron a porté sur plus de deux cent cinquante noms de lieux de la commune
tous répertoriés selon leur origine historique
Ce qui est l'occasion de constater comment tel ou tel lieu a reçu sa dénomination
laquelle remonte bien souvent à l'installation gauloise
aux invasions barbares mais aussi à la conquête romaine et la christianisation.Nicolas Huron a même réalisé une brochure rassemblant les résultats de ses recherches historiques
un document qui enrichi notablement le patrimoine communal
Lord Huron est un groupe de folk pop de Los Angeles avec un léger penchant pour l’élaboration de mélodies admirablement belles
comme en témoigne cette magnifique ballade
la chanson est emplie de nostalgie et de mélancolie
on se laisse aisément transporter par le chant de Ben Schneider