À Iqaluit, il n’y a pas de propriétaires de véhicules électriques Tesla. Il y a toutefois beaucoup d’abonnés au service Internet par satellite Starlink. La gêne s’est emparée de plusieurs d’entre eux depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et du fracas causé par son complice Elon Musk mais l’utiliser veut dire que vous soutenez Elon Musk » et leur bébé sur l’une des collines du parc territorial Sylvia Grinnell les habitants d’Iqaluit sont eux aussi engagés dans la résistance à la politique belliqueuse des États-Unis à l’égard de ses alliés soutiennent les deux professionnels de la santé toujours emmitouflés dans leur habit de neige les Nunavutois ne sont pas « aussi bien placés que [leurs compatriotes dans] le sud du Canada pour résister » aux discours annexionnistes de Trump : ils dépendent tantôt d’Amazon pour se procurer des produits de base à bas prix tantôt de Starlink pour naviguer aisément sur Internet Mais ils lèvent le nez le plus possible sur les produits importés des États-Unis sur les tablettes du NorthMart assurent Jenna et Nick entre des igloos construits lors d’un concours deux jours plus tôt s’enorgueillit de la diversité de la population à Iqaluit : des personnes originaires des quatre coins du Canada de l’Inde et de la Chine mènent une vie heureuse dans la toundra canadienne Les Inuits étaient destinés à accueillir les étrangers avant de raconter le rêve fait par l’un de ses ancêtres il y a plus d’un millénaire Il a vu des visages de différentes couleurs — un jaune un gris — que personne n’avait jamais vus auparavant Il a demandé à trois chamans : “Pourquoi est-ce que je rêve de ces visages ?” Ils lui ont répondu : “Nous allons les rencontrer dans le futur L’hospitalité du maire Awa a toutefois ses limites « Les Américains ne sont plus les bienvenus ici lâche-t-il après que Le Devoir lui eut demandé ses commentaires sur l’accroissement des tensions dans le Nord attribuable non seulement à la Russie et à la Chine Solomon Awa se demande si les États-Unis demeurent un membre fiable de l’OTAN et du NORAD sur lequel le Canada pourrait compter si des vaisseaux russes ou chinois se pointaient dans les eaux canadiennes Vous êtes censés nous aider si on est attaqués par la Russie Mais il semble que vous vouliez maintenant être les amis de la Russie » qui est également maître-constructeur d’igloos et spécialiste des narvals Le maire d’Iqaluit voit d’un bon œil le nouvel intérêt des partis politiques fédéraux pour le Nord canadien Il a salué la volonté du gouvernement de faire de sa municipalité l’un des trois « carrefours de soutien opérationnel du Nord » (avec Inuvik et Yellowknife) Ces carrefours « permettront aux Forces armées canadiennes de mieux affirmer la souveraineté du Canada et de soutenir une plus grande présence militaire à l’année » Le premier ministre Mark Carney avait pour sa part annoncé quelques jours auparavant le déploiement d’un nouveau système radar « transhorizon » capable de détecter des missiles hypersoniques sur tout le territoire canadien à partir de l’Ontario La candidate néodémocrate dans la circonscription du Nunavut — et députée sortante — redoute de voir l’État canadien dépenser dans l’achat de radars australiens plutôt que d’investir dans les infrastructures nunavutoises « Ils ont promis 6 milliards de dollars pour l’Australie et seulement 250 millions pour le Nunavut » a-t-elle déploré lors d’un débat préélectoral le gouvernement fédéral avait déplacé sous de fausses promesses des dizaines d’Inuits d’Inukjuak pour les envoyer jusqu’à Grise Fiord et à Resolute Bay (2000 kilomètres au nord) ce qui lui avait permis de montrer des portraits de Canadiens à ceux qui mettaient en doute la souveraineté du Canada dans le Haut-Arctique « Les Inuits n’oublient jamais ce qu’on leur a dit » Les Nunavutois sont depuis toujours aux premières loges des efforts déployés par le Canada — et les États-Unis — pour défendre la souveraineté de l’Arctique en particulier contre le couple Russie-Chine qui multiplie les démonstrations de force non loin David se rappelle le ballet de ces avions de chasse qui s’élançaient tout près durant la guerre froide : une époque où Iqaluit s’appelait Frobisher Bay et où les Canadiens et les Américains étaient alignés l’Inuit ne sait trop quoi penser du discours conquérant de Donald Trump à l’égard des Canadiens puisque « tout ce qui sort de la bouche de Trump est un mensonge » L’homme à la retraite s’en tient pour le moment à regarder le locataire de la Maison-Blanche « casser » l’économie états-unienne fait valoir que les gens du Nord sont déjà investis dans la défense de la souveraineté canadienne à commencer par les 5000 membres des Rangers Ces « yeux et oreilles » de l’armée dans les régions peu peuplées du pays ont notamment pour tâche de mener des missions de surveillance et de protection du territoire y compris autour des postes du Système d’alerte du Nord (SAN) La native de Fort Smith — tout comme le chef libéral Mark Carney qui est aussi né dans les Territoires-du-Nord-Ouest — presse le prochain gouvernement à mieux entraîner et à mieux équiper ces Rangers une professionnelle québécoise ayant élu domicile au Nunavut il y a 10 ans est formelle : « Les Inuits se sont battus pour leur territoire ici ajoute-t-elle devant son chien de race inuite canadienne Mika la période d’incertitude créée par la volée de tarifs trumpiens commande l’élection d’un « gestionnaire de fonds » aux commandes du gouvernement canadien que Le Devoir a croisé devant le bureau de vote du centre d’Iqaluit « Nous devons prendre la situation au sérieux Nous avons besoin d’un bon gestionnaire de fonds Quelqu’un qui connaît l’argent et qui sait comment gérer les tarifs Je pense que vous savez de qui je parle… » dit-il avant de se rendre compte qu’il avait oublié sa carte d’identité à la maison Le directeur adjoint du Centre d’études sur la défense et la sécurité soutient que « la menace à laquelle le Canada est confronté en ce qui concerne l’Arctique n’est pas un futur hypothétique « Les inquiétudes suscitées par les diplomates russes et chinois qui se livrent à de l’espionnage et à de la surveillance ont amené le personnel de sécurité canadien à surveiller de plus près les personnes qui accèdent au Nord canadien » écrit-il dans la publication L’année arctique 2024 J’accepteAller au contenu principalAller au pied de pageAide à la navigationPublicité La destination d’information de Radio-Canada dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Vendredi la ministre territoriale de l’Éducation et la ministre fédérale de la Famille des Enfants et du Développement social ont inauguré le nouvel établissement en présence de membres du personnel et de la communauté qui se heurtait à un manque d’espace depuis plusieurs années a désormais pignon sur rue dans le bâtiment 3044 de l’organisme à but non lucratif YWCA Elle était auparavant située dans un bâtiment du centre-ville d’Iqaluit depuis son ouverture en 2007 Ses nouveaux locaux comportent deux zones différentes destinées aux tout-petits et aux enfants d’âge préscolaire une cuisine pour la préparation des repas et un espace de bureau pour le personnel Tumikuluit [Saipaaqivik] n’est pas seulement une garderie. C'est un lieu où les enfants apprennent l’inuktitut C'est le seul centre de ce type à Iqaluit qui est connecté à la culture inuit et qui donne une base solide pour réussir à long terme le déménagement du centre de la petite enfance dans de nouveaux locaux lui permet d’accueillir 16 nouveaux enfants ce qui porte à 36 le nombre total de places accréditées Cela représente 36 familles supplémentaires [...] dans cette communauté qui pourront économiser des milliers de dollars chaque année tout en sachant que leurs enfants sont bien pris en charge a déclaré la ministre Jenna Sudds.  Selon le ministère de l’Éducation cela porte à 181 le nombre de nouvelles places créées depuis la signature de l’Accord pancanadien Canada-Nunavut sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants le gouvernement du Nunavut a promis de créer 238 nouvelles places accréditées d’ici le 31 mars 2026 La capitale territoriale n’est pas épargnée par la pénurie de places en garderie qui perdure au Nunavut depuis plusieurs années. L’établissement a reçu un financement fédéral de plus de 1,8 million de dollars dans le cadre de l’accord pancanadien. Matisse Harvey est la première journaliste permanente de Radio-Canada au Nunavut, un poste qu'elle occupe depuis 2020. Avant son arrivée, elle a travaillé pour la coproduction circumpolaire Regard sur l'Arctique et collaboré avec Espaces autochtones, dans les bureaux de Radio-Canada à Montréal. Ouvrir en mode plein écranLa garderie Tumikuluit Saipaaqivik a désormais pignon sur rue à Apex, près d'Iqaluit, dans un bâtiment qui lui permet d'accueillir un plus grand nombre d'enfants et de tout-petits. Matisse HarveyPublié le 3 mars à 16 h 28 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le seul centre de la petite enfance d’Iqaluit exclusivement en inuktitut dispose désormais de nouveaux locaux pour accueillir un plus grand nombre de tout-petits et de jeunes d'âge préscolaire ont inauguré le nouvel établissement en présence de membres du personnel et de la communauté qui se heurtait à un manque d’espace depuis plusieurs années a désormais pignon sur rue dans le bâtiment 3044 de l’organisme à but non lucratif YWCA Elle était auparavant située dans un bâtiment du centre-ville d’Iqaluit depuis son ouverture en 2007 Ses nouveaux locaux comportent deux zones différentes destinées aux tout-petits et aux enfants d’âge préscolaire une cuisine pour la préparation des repas et un espace de bureau pour le personnel Tumikuluit [Saipaaqivik] n’est pas seulement une garderie C'est un lieu où les enfants apprennent l’inuktitut C'est le seul centre de ce type à Iqaluit qui est connecté à la culture inuit et qui donne une base solide pour réussir à long terme le déménagement du centre de la petite enfance dans de nouveaux locaux lui permet d’accueillir 16 nouveaux enfants ce qui porte à 36 le nombre total de places accréditées Cela représente 36 familles supplémentaires [...] dans cette communauté qui pourront économiser des milliers de dollars chaque année cela porte à 181 le nombre de nouvelles places créées depuis la signature de l’Accord pancanadien Canada-Nunavut sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants Ouvrir en mode plein écranAvec son nouvel espace le gouvernement du Nunavut a promis de créer 238 nouvelles places accréditées d’ici le 31 mars 2026 L’établissement a reçu un financement fédéral de plus de 1,8 million de dollars dans le cadre de l’accord pancanadien. Donald Trump, président des États-Unis. Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky ». Publié à 4 h 00 HAE Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky »Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump Politique provinciale. Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travaux. Publié à 6 h 51 HAE Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travauxQuébec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié hier à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne Élections fédérales Canada 2025. Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaire. 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Publié hier à 21 h 33 HAE Danielle Smith promet un référendum en 2026La question du séparatisme pourrait y figurer Chargement en coursInfolettre ICI Grand-NordChaque semaine parcourez l’essentiel de l’actualité régionale Abonnez-vous à notre infolettre pour ne rien manquer La capitale territoriale n’est pas épargnée par la pénurie de places en garderie qui perdure au Nunavut depuis plusieurs années L’établissement a reçu un financement fédéral de plus de 1,8 million de dollars dans le cadre de l’accord pancanadien Matisse Harvey est la première journaliste permanente de Radio-Canada au Nunavut elle a travaillé pour la coproduction circumpolaire Regard sur l'Arctique et collaboré avec Espaces autochtones dans les bureaux de Radio-Canada à Montréal Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux La question du séparatisme pourrait y figurer La capitale territoriale n’est pas épargnée par la pénurie de places en garderie qui perdure au Nunavut depuis plusieurs années Le seul centre de la petite enfance d’Iqaluit exclusivement en inuktitut dispose désormais de nouveaux locaux pour accueillir un plus grand nombre de tout-petits et de jeunes d'âge préscolaire (Ottawa) Un gouvernement conservateur construirait une base militaire permanente à Iqaluit et la financerait en réduisant « de façon importante » le budget de l’aide canadienne à l’étranger Poilievre a indiqué que cette nouvelle base militaire au Nunavut servirait de base aux opérations de l’Aviation royale canadienne pour défendre l’Arctique canadien et aux missions de recherche et de sauvetage Il a déclaré que cette base serait opérationnelle dans les deux premières années d’un gouvernement conservateur « Toutes ces améliorations vont être financées en réductions importantes de l’aide étrangère l’annonce d’aujourd’hui réduira en réalité le déficit car je prévois de réduire l’aide étrangère plus que le coût total de l’annonce que j’ai faite aujourd’hui » Selon un rapport parlementaire déposé l’année dernière le Canada a dépensé 15,5 milliards en aide étrangère au cours de l’exercice 2022-2023 Cette enveloppe comprend l’aide internationale dans les zones de conflit comme l’Ukraine ainsi que la réponse du Canada aux catastrophes climatiques à grande échelle Poilievre a critiqué lundi les dépenses d’aide étrangère du Canada affirmant qu’une grande partie de cet argent va « aux dictateurs C’est fini de donner notre argent au reste du monde c’est fini de financer les priorités des terroristes des dictateurs et des groupes bureaucratiques du monde « Nous avons nos propres problèmes chez nous Nous avons notre propre arrière-cour à protéger » Lorsqu’on lui a demandé ce que le chef conservateur entendait par « dictateurs » et « terroristes » a fait référence à un discours prononcé devant le caucus conservateur en janvier 2024 Poilievre critiquait le gouvernement pour avoir contribué au financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ont suspendu le financement de l’UNRWA l’année dernière en réponse aux allégations selon lesquelles certains des employés de l’agence auraient participé à l’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 l’UNRWA a enquêté sur 19 membres du personnel après que des allégations ont été soulevées concernant leurs liens présumés avec le Hamas l’UNRWA a déclaré que même si les allégations contre 10 membres du personnel ne pouvaient pas être prouvées elle mettait fin à l’emploi de neuf d’entre eux car des preuves suggéraient qu’ils « pourraient avoir été impliqués » dans l’attaque du 7 octobre Le gouvernement canadien avait versé 39 millions à l’UNRWA en 2023 Ottawa a finalement rétabli ses paiements de 2024 après la publication d’un rapport intermédiaire sur les allégations de liens présumés de l’UNRWA avec le Hamas Poilievre n’a pas fourni lundi d’estimation concrète quant à l’ampleur de la réduction « importante » du budget de l’aide internationale qu’il propose a déclaré dans un communiqué lundi après-midi qu’il était « encouragé » de constater l’intérêt des politiques pour l’Arctique Poilievre que les décisions concernant le Nord ne peuvent pas être prises sans « une contribution significative » de ses résidants Poilievre a déclaré que les résidants et les groupes inuits seraient consultés sur la construction de la nouvelle base Akeeagok estime qu’il est plus important que jamais d’investir massivement dans l’Arctique à mesure que le profil géopolitique de la région augmente mais aussi de veiller à ce que dans tout ce processus les besoins des communautés soient satisfaits Poilevre a précisé que l’annonce de lundi sur la base nordique n’est qu’une partie de sa stratégie arctique et qu’il abordera éventuellement d’autres questions Les Forces armées canadiennes disposent déjà de plusieurs avant-postes et centres de formation dans le Nord ainsi que la Force opérationnelle interarmées du Nord Poilievre a aussi promis lundi de doubler le nombre de Rangers canadiens en plus d’acheter quatre brise-glaces lourds – deux pour la Garde côtière canadienne et deux pour la Marine Le gouvernement libéral a déjà annoncé l’an dernier que deux nouveaux brise-glaces seraient construits pour la Garde côtière ; ces projets sont actuellement répertoriés comme étant « en phase de conception » Poilievre a promis que s’il devenait premier ministre les deux brise-glaces pour la Garde côtière seraient terminés d’ici 2029 Le chef conservateur a déclaré que sa stratégie de défense de l’Arctique est motivée par un certain nombre de menaces étrangères notamment la présence croissante d’unités militaires russes et de navires chinois dans la région Poilievre a par ailleurs précisé qu’il soutenait les initiatives actuelles de modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et qu’il poursuivrait ce travail si son parti était élu Mais il a ajouté que le Canada ne pouvait plus compter sur les États-Unis pour protéger l’Arctique canadien « On ne peut pas dépendre des Américains pour nous protéger : on doit le faire nous-mêmes et on en est capable avec des investissements et avec un plan qui met le Canada d’abord » Nous sommes un syndicat fier de lutter pour vous Nous appuyons des hommes et femmes politiques – quel que soit le parti auquel ils sont affiliés – et des politiques qui protègent et valorisent le travail des pompiers et pompières et des travailleurs et travailleuses des services médicaux d’urgence et de secours aux États-Unis et au Canada RIEN n’est plus important que la santé et la sécurité de nos membres C’est pourquoi nous continuons à établir des services et des programmes qui sont largement reconnus et imités par d’autres organisations Nos membres sont des travailleurs et travailleuses spécialisés très qualifiés Les programmes de formation de l’AIP les sensibilisent à notre mission commune de rendre leur travail dangereux plus sécuritaire – pour eux pour leurs collègues de travail et pour les personnes qu’ils protègent Accédez à notre catalogue de cours et à votre tableau de bord de formation personnalisé Le rassemblement au pied du Monument commémoratif aux pompiers est un événement annuel qui honore la mémoire de nos confrères et consœurs qui ont fait le sacrifice ultime dans l’exercice de leurs fonctions Le Monument commémoratif est situé à Colorado Springs et accueille une cérémonie solennelle en septembre chaque année L’AIP accueille 20 nouveaux membres dans la ville arctique canadienne d’Iqaluit qui se sont affiliés alors qu’ils s’efforcent d’améliorer la santé et la sécurité des pompiers et la sécurité publique dans leur communauté L’AIP a maintenant des sections locales dans les 13 provinces et territoires une étape bienvenue qui poursuit une tendance de croissance constante pour le syndicat au Canada Les 20 membres d’Iqaluit se joignent à l’AIP avec le statut d’associé ce qui signifie que l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) continuera de détenir leurs droits de négociation Les pompiers d’Iqaluit se joignent à l’AIP pour accéder à des services clés propres à leur profession dans la communauté aérienne de l’île de Baffin qui compte un peu moins de 10 000 résidents Le président de la section locale 5473 d’Iqaluit a déclaré que les pompiers de la ville cherchaient à obtenir l’affiliation à l’AIP depuis plusieurs années et étaient satisfaits de l’option de l’adhésion associée qui lui a récemment permis d’aller de l’avant à la suite d’un vote unanime des membres Il est maintenant impatient de tirer parti des services de l’AIP tels que la formation les ressources en santé mentale et les services techniques tels que l’analyse SIG Les pompiers d’Iqaluit équipent une caserne de pompiers et fournissent des SMU ambulanciers dans leur collectivité Ils font en moyenne environ 4 000 appels par année Avec cinq membres en service et un effectif minimum de trois ajoutant que la ville est ouverte à l’augmentation des ressources et des capacités du service d’incendie « mais plus nous pouvons leur montrer de ressources sur les raisons pour lesquelles c’est nécessaire Le vice-président du 13e district de l’AIP a déclaré qu’il était heureux d’accueillir les pompiers d’Iqaluit et qu’il était reconnaissant à l’AFPC d’avoir accepté l’affiliation associée avec l’idée que deux syndicats peuvent se compléter en termes de services fournis « J’ai été très heureux que nous ayons pu trouver un moyen d’obtenir une affiliation car il est important que nous ayons cette capacité de nous soutenir les uns les autres dans toutes les régions du pays » « Il y a des soutiens opérationnels très spécifiques en matière d’incendie et de SMU que l’AIP peut fournir à Iqaluit » aiderait à une étude de déplacement de la station actuellement en cours LeBlanc a ajouté que les ressources de l’AIP pourront améliorer la couverture des maladies présumées dans le territoire qui ne couvre actuellement pas les blessures de stress post-traumatique et couvre 14 cancers par rapport à la référence nationale actuelle de 22 cancers en Saskatchewan Il espère se rendre dans la collectivité au cours des prochains mois pour rencontrer les pompiers et d’autres intervenants de la ville afin d’explorer davantage comment l’AIP peut profiter à la sécurité du public et des pompiers L’AIP compte maintenant 27 805 membres actifs dans 197 sections locales à travers le Canada et 1 671 participants actifs à la retraite qui comprend l’Est de l’Arctique canadien et les tronçons les plus septentrionaux du pays faisait partie des Territoires du Nord-Ouest jusqu’à ce qu’il devienne son propre territoire le 1er avril 1999 Politiques Publiques | © 2025 I’AIP Iqaluit (ᐃᖃᓗᐃᑦ) est la plus grande ville et la capitale du Nunavut (ᓄᓇᕗᑦ) la ville est située dans la baie de Frobisher et son histoire est marquée par les grandes explorations la colonisation puis la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide une base militaire étasunienne étant en 1942 à l’origine de la naissance de la ville Aujourd’hui symbole des revendications des Peuples autochtones cette ville - capitale du territoire depuis 2001 - abrite des administrations fédérales Si elle ne compte environ que 7 000 habitants elle est d’une importance géopolitique majeure dans l’occupation le contrôle et la valorisation des immenses espaces désertiques d’un Arctique convoité sur lequel le Canada n’a de cesse de réaffirmer sa souveraineté elle se trouve aux premiers rangs face aux changements climatiques Images de la ville de la baie de Frobisher et de la ville d’Iqaluit prise par par le satellite Sentinel 2B le 6 septembre 2018 Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution native à 10m.  Contient des informations © COPERNICUS SENTINEL 2018 tous droits réservés.L'image ci-contre indique quelques repères géographiques de la baie de Frobisher l’image nous montre au centre la baie de Frobisher qui constitue une immense échancrure nord/sud longue de 320 km qui pénètre cette portion du bouclier canadien dont les altitudes culminent à 650 m/750 m (cf Elle est comprise entre deux très grandes péninsules : à l’est la Hall Peninsula ; à l’ouest la Meta Incognita Peninsula.  A l’échelle régionale nous sommes ici au sud de la Terre de Baffin Au sud-est (hors image) se déploie l’Hudson Strait qui relie l’immense Baie d’Hudson à la Mer du Labrador et au delà à l’Océan Atlantique Nord A l’est se déploie le Davis Strait et de l’autre côté de celui-ci l’immense Groenland La région est donc en position frontalière La ville d’Iqaluit est ainsi à la même latitude que Nuuk Dans un milieu aux très fortes contraintes la ville se trouve donc au fond de la baie dans un site en position d’abri Un site d’abri dans un milieu aux très fortes contraintes Sur l’image bien que située (63°45’ nord) au sud du cercle arctique (66°33’ nord) se trouve au contact de deux grandes zones bioclimatiques du climat polaire : la zone subarctique au sud la zone arctique au nord.    La ville se situe au nord de la ligne de Köppen : il n’y a plus d’arbres – d’où ce paysage très largement dénudé dans lequel on ne distingue que la roche qui affleure La température annuelle moyenne est de – 9,6°C et varie de + 6,8°C au mois d’août à – 26°C en janvier et février Certaines pointes ont pu descendre à – 45°C avec des températures ressenties de – 65°C du fait de blizzards glaciaux venant du nord les précipitations sont globalement médiocres (404 mm par an) du fait d’un climat continental froid  On peut déceler encore çà et là des patchs de couleur verte qui correspondent à la toundra arctique Le mot toundra vient du sami - peuple autochtone du nord de la Scandinavie et dont le territoire s’étend de la Norvège à l’est de la Russie en passant par la Suède et la Finlande - qui signifie « terre sans arbre » le biome que l’on retrouve entre la bande occupée par la forêt boréale – ou taïga en russe -  et la glace permanente Compte tenu des conditions extrêmes – froid et ensoleillement absent une partie de l’année (ou très limité) ce type de végétation se caractérise par le paysage rocailleux que l’on peut voir ici Au moment de la fonte saisonnière des neiges l’abondance d’eau peut cependant entraîner la formation d’une dense végétation estivale constituée de mousses et de lichens On distingue par exemple ici encore quelques motifs sur la roche typiques de la toundra arctique.L’importance de la mer et de la vie maritimeEn Inuktitut et la pêche y est une ressource importante L’image est ici prise en septembre – d’où une absence complète de glace et seulement quelques patchs de végétation restants La glace de mer se reforme habituellement entre octobre et novembre et toute la baie reste alors gelée pendant environ huit mois Ce qui a longtemps permis aux populations locales de pratiquer la chasse et la pêche autour de la baie (caribous On peut distinguer ici la présence de nombreuses îles ou îlots qui ferment partiellement l’accès à la baie correspondant à des racines de plis de roches plus dures et résistantes à l’érosion Le modelé glaciaire et périglaciaire domine toute l’image On doit aussi relever l’importance des estrans – cet espace alternativement couvert et découvert par le jeu des marées - le long des côtes les marées sont en effet parmi les plus importantes au monde Mais cela n’empêche pas une navigation saisonnière qui prend fin avec l’apparition de la glace Iqaluit est située à proximité directe de la rivière Sylvia Grinnell que l’on distingue à l’ouest de la ville et qui se jette directement dans la baie de Frobisher Il s’agit d’une importante source d’eau douce  Une situation marquée par l’isolement et l’éloignement Sur l’image on constate nettement l’isolement et l’éloignement qui sont deux grandes caractéristiques du Grand Nord canadien La densité de population au Nunavut est ainsi inférieure à 1 habitant au km2 avec un seuil situé à environ 0,017 habitant au km2 C’est l’une des zones les moins peuplées au monde Les Inuits de la région ont vécu pendant des siècles en petits groupes nomades autour de la baie subsistant grâce à la chasse et à la pêche L’explorateur anglais Martin Frobisher – qui donna donc son nom à la baie -  est le premier européen à entrer en contact avec eux en 1576 alors qu’il était à la recherche d’un détroit qui le conduirait vers l’Asie la compagnie de la Baie d’Hudson y établit un comptoir d’échange Le poids des héritages de la Guerre froide : une ville portée par la militarisation du Grand Nord arctiqueMais ce n’est qu’avec la Deuxième Guerre mondiale et surtout la Guerre froide que les populations vont établir des campements sédentaires là où se situe actuellement la ville d’Iqaluit les États-Unis fondent conjointement la base (Frobischer Bay  Air Force Base) et la ville de  Frobischer Bay : celle-ci s’inscrit dans le pont aérien et maritime qui relie les Etats-Unis au Royaume-Uni via en particulier le Grand Nord l’Islande et l’Irlande.  Cette base aérienne à la pointe de la baie emploie alors des Inuits de façon saisonnière La vile connaît un nouveau boom durant la Guerre froide qui accélère tant du côté étasunien que russe la militarisation des territoires du Grand Nord arctique (cf base de Thulé avec armes atomique au Groenland voisin) La ville sert en effet de support entre 1954 et 1957 à la construction de la ligne DEW (Distant Early Warning Line) Cette ligne de 63 stations de surveillance radar du système d’alerte NORAD est déployée sur 10 000 km d’ouest en est de l’Alaska à l’île de Baffin et le Groenland L’île de Baffin compte une dizaine d’installations du DEW (nord de la péninsule de Cumberland) dont deux proches d’Iqaluit : le littoral de la Hall Peninsula à l’est et au sud l’île de Resolution Island qui contrôle l’Hudson Strait Elle constitue un mécanisme de surveillance essentiel des missiles terrestres intercontinentaux (sol/sol) de l’URSS pendant la Guerre Froide Mais l’apparition des sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) équipés de missiles balistiques mer/sol accélère l’obsolescence d’une partie de la DEW Une partie des installation est fermée et abandonnée une partie reprise et modernisée : c’est le cas de la ville de  Frobischer Bay même si la Frobischer Bay  Air Force Base ferme pour sa part en 1963 à la pointe de la Meta Incognita Péninsula l’île de Resolution Island  abrita de 1954 à 1973 une des bases américaines du DEW Elle entra dans les projecteurs de l’actualité du fait de la polémique développée entre les Etats-Unis et le Canada sur ses très forts taux de pollution (métaux lourds hydrocarbures…) et la prise en charge technique et le financement des très lourds travaux de dépollution  L’ancienne DEX est en effet remplacée en 1985 par le NWS (North Warning System qui surveille l’espace aérien du Grand Nord grâce à 13 grandes stations radars modernisées à longue portée.  Dans ce contexte cinq grandes stations principales sont conservées dans le Grand Nord canadien : Inuvik Kuujjuaq et bien sur Iqaluit.  En 1990 l’effondrement de l’URSS pousse les Etats-Unis a reconfigurer leur dispositif géostratégique retire ses hommes du Canada et transfère le commandement aux Forces armées canadiennes l’ancienne base aérienne militaire devient un important nœud de communication régional L’affirmation des revendications inuites : l’émergence du Nunavut et de sa une nouvelle capitale Comme dans toute le Grand Nord arctique la montée des revendications des Peuples premiers se traduit par d’importants changements dans les années 1980/1990 la ville change ainsi de manière très emblématique de nom pour revenir « Iqaluit » l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut posant la première pierre de la création du Territoire du Nunavut Iqaluit est désignée comme capitale du nouveau Territoire du Nunavut Ce Territoire fédéral du Grand Nord Arctique couvre 2 millions de km2 et est peuplé de 36 000 habitants.  Forte de ce statut de capitale fédérale elle bénéficie de liaisons aériennes plus fréquentes et directes avec le reste du territoire canadien que d’autres communautés le coût très élevé des voyages et l’importante contrainte que constitue la glace pour la navigation plus de 8 mois par an isole – de fait – la ville Une petite ville littorale constituant un isolat Iqaluit est une petite ville qui compte seulement un peu plus de 7 000 habitants Elle se trouve au fond d’une petite baie sur un littoral relativement bas et émoussé dans lequel l’estran – espace alternativement couvert et découvert par le jeu des marées -  est considérable comme le montre cette image prise à marée basse.L’image montre un peuplement clairsemé et étalé à la petite communauté d’Apex (Niaqunngut en Inuktitut) c’est notamment ici que résidaient les populations inuites qui y travaillaient Il s’agit des deux seuls établissements de population bien visibles.On distingue relativement peu d’infrastructures de transport : un port L’aéroport établit quelques liaisons avec d’autres communautés du Nunavut C’est beaucoup plus que pour toutes les autres communautés du Nunavut où le transit via Iqaluit – nœud aérien régional donc - est obligatoire pour rallier le Sud.Isolement infrastructures et impact du changement climatiqueLes infrastructures routières sont très limitées : il existe d’ailleurs une route à Iqaluit qui s’appelle littéralement la « route vers nulle part » : et effectivement la ville n’est reliée à aucune autre communauté par la route la présence de glace huit mois par ans est un vrai défi en termes d’infrastructures les communautés se déplacent directement dessus parmi les conséquences du changements climatiques les plus ressenties par les communautés locales la grande imprévisibilité des conditions de glace et sa plus grande friabilité ont entraîné plusieurs accidents.A ce titre ce mode de déplacement – indispensable à la subsistance des communautés durant l’hiver – est à risque l’une des conséquences de cet éloignement est le coût très important des denrées alimentaires disponibles dans les épiceries Le maintien d’un mode de vie traditionnel est donc essentiel pour la sécurité alimentaire des communautés.Une petite capitale régionaleEn tant que capitale territoriale du Territoire du Nunavut la ville dispose de bâtiments administratifs et notamment de celui de l’Assemblée législative du territoire La ville compte également un hôpital et une école : les services de base sont fournis mais pour un accès à des soins spéciaux ainsi qu’à l’enseignement supérieur les communautés n’ont d’autre choix que de se rendre dans le sud Cela ne va pas sans poser un certain nombre de problèmes notamment en termes de rétention de la population Le taux d’éducation supérieur demeure faible et il est parfois complexe de faire revenir les jeunes qui avaient quitté la ville pour des études supérieures faute d’emplois disponibles.À l’ouest de la ville et de la rivière Sylvia Grinnell se situe le parc éponyme La rivière est un endroit privilégié pour la pêche de l’omble chevalier un poisson très important pour l’alimentation des populations locales Le parc accueille aussi un petit nombre de touristes chaque année et propose ainsi plusieurs sentiers de randonnées qui permettent l’observation de la faune locale notamment Compte tenu des coûts de transport pour se rendre à destination des ruines archéologiques suggèrent une occupation humaine de la zone ancienne remontant à plus de trois millénaires.Le paysage du parc a été modelé par la dernière glaciation qui remonte à plus de 7 000 ans la glace mesurait plus de 1.000m d’épaisseur et était donc pérenne C’est le mouvement de ces glaciers massif qui a façonné la roche telle que l’on peut la voir aujourd’hui Le cycle de glace saisonnier continue de marquer la morphologie aujourd’hui L’érosion commence à progressivement attaquer les côtes même si la ville d’Iqaluit n’est pas parmi les plus à risques dans l’Arctique canadien.  Zoom de l'image générale sur la ville d'Iqaluit Retrouvez les actualités spatiales décryptées par le CNES Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer la newsletter du CNES Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter Pour en savoir plus sur la gestion de vos données personnelles et pour exercer vos droits consultez notre Politique de confidentialité le CNES réunit toutes les fonctions permettant au gouvernement français de définir et mettre en œuvre sa stratégie spatiale La Compagnie de la Baie d’Hudson y avait un poste de traite au milieu du XXe siècle Des bâtiments ayant appartenu à l’entreprise reine de la traite des fourrures dont l’un est aujourd’hui surmonté d’une antenne parabolique Starlink un hameau situé à quelques kilomètres à l’est du centre d’Iqaluit soit de l’autre extrémité de l’île de Baffin elle s’est établie à Apex au tournant des années 2000 Quand on lui demande ce qu’elle attend des présentes élections elle répond : « J’aimerais voir davantage d’aide pour les personnes âgées Plus de la moitié (57 %) des Nunavutois n’ont pas les moyens d’acheter les aliments dont ils ont besoin 11 % des Québécois se trouvent dans la même situation.) Judy remet ses lunettes de soleil et poursuit sa route Elle passe devant un traîneau rempli à ras bord de planches de bois de construction « C’est du bois de chauffage pour mon chalet » précise Anthony après avoir relevé la tête Tout le monde ressent la hausse du coût de la vie. « Êtes-vous allé dans les magasins ? » demande le jeune homme vêtu d’une chemise à carreaux doublée. « Les prix, qui étaient déjà très élevés avant la pandémie de COVID-19 tout en tirant fort sur la corde servant à retenir la cargaison le coût du panier d’épicerie a crû de 26 % dans la plus grande région du Nunavut professeur d’économie à la Toronto Metropolitan University les pots de beurre d’arachide (1 kg) et de confiture Triple Fruits (500 ml) placés sous un large drapeau du Canada sont en vente respectivement à 17,89 $ et à 14,89 $ cette semaine Le paquet de 14 tranches « épaisses » de fromage Kraft est Les prix des « aliments nutritifs » et autres « articles essentiels » seraient encore plus élevés en l’absence du programme gouvernemental Nutrition Nord Canada qui vise à « rendre plus abordable et accessible » l’épicerie dans près de 125 communautés nordiques éparpillées au Canada des Nunavutois se sont même résolus à essayer de faire pousser des patates tout en poursuivant les préparatifs de son excursion en motoneige sur une terre dénudée peut voir à travers la fenêtre de son bureau des palettes de produits de toutes sortes être retirées d’un avion-cargo avant qu’ils soient vendus à gros prix dans les magasins de la région de Baffin Il s’explique mal pourquoi le gouvernement fédéral ne fixe pas le prix de vente de chacun des produits qu’il subventionne par le biais afin de donner un meilleur coup de pouce aux quelque 7500 Iqaluitois Solomon Awa a notamment dans sa mire la Compagnie du Nord-Ouest qui a longtemps été dans la traite de fourrures l’entreprise qui détient les bannières NorthMart et Northern Les habitants d’Iqaluit sont touchés par une pénurie d’aliments abordables Il arrive que le bateau soit déjà rempli sur papier lorsque les promoteurs obtiennent menée par la Société d’habitation du Nunavut consiste à construire 3000 unités d’habitation « de transition abordable et du marché » d’ici le 31 décembre 2030 Nous avons visité des maisons où un matelas était posé dans le salon On l’enlève le matin et on le remet le soir parce qu’il n’y a pas assez de place dans une chambre » derrière son bureau dans l’hôtel de ville bâti sur pilotis « ça n’aide pas qu’il y ait des tonnes et des tonnes d’étrangers » qui s’établissent au Nunavut Il pointe les nombreux « expatriés » ayant élu domicile dans la capitale du Nunavut au fil des dernières années pour faire carrière dans le réseau public Le jeune Inuit est pourtant l’un des chanceux qui ont réussi à accéder à la propriété quelque 2000 kilomètres à vol d’oiseau de Montréal Le Devoir a rencontré des Nunavutois d’origine philippine comme Christina — qui adore « la simplicité » à Iqaluit (en plus du multiculturalisme au Canada) — comme Jean — qui aime « la liberté » au Nunavut Jean aimerait bien s’établir pour de bon au Nunavut avec ses proches Le hic : il n’y a pas de logements disponibles » souligne le chauffeur de taxi de la toundra où il renoue avec sa famille et la « monotonie déconcertante » de la métropole Le maire précise que tout le monde est le bienvenu à Iqaluit dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord a fait l’annonce mardi dans la capitale nunavoise en compagnie des représentants de la Société Nunavut Nukkiksautiit une société inuit spécialisée dans le développement de projets d’énergie renouvelable Le projet le long de la rivière Kuugaluk située à environ 60 km au nord-ouest de la ville vise à réduire la dépendance au diesel avec une production de 15 à 30 mégawattheures en hydroélectricité L’investissement annoncé s’ajoute à une somme de 7 millions de dollars accordée pour des études de faisabilité en 2021 Le coût total du projet est estimé entre 400 millions et 500 millions de dollars « Investir dans des projets comme le projet Iqaluit Nukkiksautiit c’est investir dans la sécurité énergétique et la croissance économique à long terme du Nunavut » a affirmé Gary Anandasangaree dans un communiqué issus de l’Agence canadienne de développement du Nord devraient permettre la réalisation de travaux d’ingénierie et de conception notamment la collecte de données sur le terrain et la tenue de consultations publiques « Le projet Iqaluit Nukkiksautiit ne se limite pas à la production d’une énergie plus propre mais vise à bâtir un avenir durable et autonome pour les Iqalungmiut » PDG de la Société Nunavut Nukkiksautiit Le projet avait d’abord été entrepris sous l’égide de la Société d’énergie Qulliq mais avait dû être mis sur pause en 2014 le coût des travaux dépassant la limite d’emprunt de la société Ouvrir en mode plein écranL’hydroélectricité générée permettrait de remplacer l’utilisation du diesel dans la capitale du Nunavut Le gouvernement fédéral a annoncé une nouvelle enveloppe de 6 millions de dollars pour des travaux d’ingénierie et de conception d’un projet hydroélectrique au nord-ouest d'Iqaluit Le ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord a fait l’annonce mardi dans la capitale nunavoise en compagnie des représentants de la Société Nunavut Nukkiksautiit une société inuit spécialisée dans le développement de projets d’énergie renouvelable située à environ 60 km au nord-ouest de la ville vise à réduire la dépendance au diesel avec une production de 15 à 30 mégawattheures en hydroélectricité L’investissement annoncé s’ajoute à une somme de 7 millions de dollars accordée pour des études de faisabilité en 2021 Le coût total du projet est estimé entre 400 millions et 500 millions de dollars « Investir dans des projets comme le projet Iqaluit Nukkiksautiit c’est investir dans la sécurité énergétique et la croissance économique à long terme du Nunavut » a affirmé Gary Anandasangaree dans un communiqué issus de l’Agence canadienne de développement du Nord devraient permettre la réalisation de travaux d’ingénierie et de conception notamment la collecte de données sur le terrain et la tenue de consultations publiques « Le projet Iqaluit Nukkiksautiit ne se limite pas à la production d’une énergie plus propre mais vise à bâtir un avenir durable et autonome pour les Iqalungmiut » Le projet avait d’abord été entrepris sous l’égide de la Société d’énergie Qulliq le coût des travaux dépassant la limite d’emprunt de la société Le gouvernement fédéral a annoncé une nouvelle enveloppe de 6 millions de dollars pour des travaux d’ingénierie et de conception d’un projet hydroélectrique au nord-ouest d'Iqaluit Le ministre canadien de la Protection civile a déclaré que les passagers d’un vol d’Air India qui a atterri à Iqaluit en raison d’une alerte à la bombe y sont toujours bloqués et il a approuvé une demande d’aide militaire Harjit Sajjan a publié sur X tard mardi que la compagnie aérienne « n’a pas trouvé de solution » après que l’avion a atterri dans la capitale du Nunavut avec 211 passagers à bord plus tôt dans la journée et qu’ils sont « bloqués » Il a déclaré dans le message que malgré de grands efforts Iqaluit n’est pas équipée pour héberger les passagers et qu’après avoir consulté la ministre des Transports Anita Anand il a donné le feu vert aux ressources des Forces canadiennes pour « alléger la pression sur Iqaluit et envoyer les passagers en toute sécurité à leur destination à Chicago » Le ministre de la Défense Bill Blair a noté dans un autre message sur X que le gouvernement a approuvé une demande de pont aérien pour amener les passagers à Chicago La GRC a déclaré plus tôt mardi que le vol 127 d’Air India était en route de New Delhi à Chicago mais qu’il a plutôt atterri à l’aéroport international d’Iqaluit à 5 h 21 Air India a déclaré plus tôt dans la journée que l’atterrissage était une mesure de précaution et que la compagnie et d’autres compagnies aériennes ont fait l’objet de « plusieurs menaces » ces derniers jours dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La Ville a publié un avis indiquant que le Service des incendies combattait un incendie à Noble House Les autorités ont demandé aux résidents d’éviter le secteur jusqu’à nouvel ordre L’accès au secteur sera limité durant la période nécessaire pour permettre aux premiers répondants de travailler sans obstacle L’incendie s’est déclenché peu après 18 h mercredi et semble avoir pris de l’ampleur dans les heures qui ont suivi Des rafales atteignant jusqu’à 60 km/h selon Environnement Canada ont compliqué le travail des pompiers L’épaisse fumée était visible à un kilomètre à la ronde Un refuge a été aménagé au Cadet Hall pour les résidents touchés par l’incendie On y fournit des vêtements et de la nourriture en plus d’une assistance aux sinistrés Les résidents qui ont été déplacés sont encouragés à s'y rendre pour obtenir du confort Aucun autre détail n’a été donné pour le moment Ouvrir en mode plein écranUn feu s'est déclenché mercredi soir dans un des appartements de Noble House pour tenter de maîtriser un incendie dans un logement d'un immeuble résidentiel La Ville a publié un avis indiquant que le Service des incendies combattait un incendie à Noble House Les autorités ont demandé aux résidents d’éviter le secteur jusqu’à nouvel ordre L’accès au secteur sera limité durant la période nécessaire pour permettre aux premiers répondants de travailler sans obstacle L’incendie s’est déclenché peu après 18 h mercredi et semble avoir pris de l’ampleur dans les heures qui ont suivi Des rafales atteignant jusqu’à 60 km/h selon Environnement Canada ont compliqué le travail des pompiers L’épaisse fumée était visible à un kilomètre à la ronde Un refuge a été aménagé au Cadet Hall pour les résidents touchés par l’incendie On y fournit des vêtements et de la nourriture en plus d’une assistance aux sinistrés Les résidents qui ont été déplacés sont encouragés à s'y rendre pour obtenir du confort Aucun autre détail n’a été donné pour le moment La Ville a publié un avis indiquant que le Service des incendies combattait un incendie à Noble House pour tenter de maîtriser un incendie dans un logement d'un immeuble résidentiel Heureusement, aucune perte humaine n’a été signalée. Tous les résidents de l’immeuble ont été évacués avant que la situation ne s’aggrave. L’impact de l’incendie est cependant dévastateur pour les 36 familles touchées et quelques commerçants. Le gouvernement du Nunavut a, par l’intermédiaire de la Société d’habitation du Nunavut, rapidement pris des mesures pour les reloger. Les unités de l’immeuble étaient en grande partie louées par le gouvernement territorial pour y loger ses employés. Vingt-six employés ont été immédiatement hébergés dans des hôtels, mais nous continuons à contacter les autres. Certains pourraient être hors de la ville, a précisé Nick Clark, le vice-président des infrastructures de la Société d'habitation du Nunavut. Ce dernier a ajouté que le gouvernement disposait de huit habitations pour reloger des familles, mais qu'il faudrat trouver des solutions à moyen et à long terme. Pour Shereese Porter, qui vivait dans une des unités avec sa famille, la perte est immense. Nous avons tout perdu, tout ce que nous avions accumulé depuis notre arrivée au Canada il y a sept ans, a-t-elle confié. J'ai dû expliquer cela à ma fille de 6 ans. Elle ne comprend pas encore totalement ce qui se passe. Malgré la douleur, elle essaie de se concentrer sur ce qui compte le plus. Nous sommes en vie, et c’est tout ce qui importe pour l’instant, explique-t-elle. Ernestine Ngelah, qui est propriétaire d'une épicerie africaine située dans l'immeuble, a également tout perdu. Elle explique qu'elle a cru un certain moment que les pompiers allaient réussir à maîtriser l’incendie, avant d'assister elle-même à l’effondrement du bâtiment. C’est pourquoi nous n’avons même pas essayé d’entrer pour récupérer des affaires. [...] Cela a été terrible de regarder tout disparaître devant mes yeux, raconte-t-elle Même si l’événement a été un coup dur pour Ernestine Ngelah, elle est déjà à la recherche d’un nouvel emplacement pour son commerce. Je n’abandonnerai pas mon rêve, précise-t-elle. Les habitants de la capitale se sont rapidement mobilisés pour venir en aide aux familles déplacées. Un refuge temporaire a été établi au Cadet Hall, où les résidents touchés ont pu recevoir des vêtements, de la nourriture et du soutien. Dans des moments comme celui-ci, on voit la compassion et la générosité de notre communauté, a déclaré la Ville d’Iqaluit, en remerciant les résidents pour leurs contributions. Toutefois, reloger 36 familles, cela reste un défi important. Avec une forte demande et peu de logements disponibles, il faudra une coordination étroite entre le gouvernement et la communauté pour trouver des solutions durables. Pendant ce temps, la GRC et les autorités locales continuent d’enquêter sur les causes de l’incendie. Aucun détail n’a encore été communiqué sur la possibilité d’un acte criminel. Après deux ans dans la salle des nouvelles de Sept-Îles, au Québec, Félix s'est envolé pour le Nunavik, où il couvre l'actualité régionale à partir de Kuujjuaq. Il souhaite apporter un éclairage nouveau sur la réalité des communautés du nord du Québec. Félix s'intéresse particulièrement aux questions liées à l'environnement, au territoire et aux droits des peuples autochtones. Ouvrir en mode plein écranPar chance, personne n'a été blessé durant cet incendie majeur. Félix LebelPublié le 10 janvier à 13 h 28 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Les autorités sont à pied d'œuvre pour reloger les 36 familles touchées par l’important incendie qui a ravagé un immeuble résidentiel et commercial mercredi soir à Iqaluit, sans toutefois faire de victimes. Le brasier s’est propagé mercredi, vers 18 h, et s’est rapidement répandu à l’ensemble du bâtiment. Après de longues heures de combat, les pompiers ont assisté à l’effondrement complet de l’immeuble jeudi, vers 1 h du matin. Heureusement, aucune perte humaine n’a été signalée. Tous les résidents de l’immeuble ont été évacués avant que la situation ne s’aggrave. L’impact de l’incendie est cependant dévastateur pour les 36 familles touchées et quelques commerçants. Le gouvernement du Nunavut a, par l’intermédiaire de la Société d’habitation du Nunavut, rapidement pris des mesures pour les reloger. Ouvrir en mode plein écranL'immeuble résidentiel, avec des commerces, s'est complètement effondré jeudi, vers 1 h du matin. Les unités de l’immeuble étaient en grande partie louées par le gouvernement territorial pour y loger ses employés. Vingt-six employés ont été immédiatement hébergés dans des hôtels, mais nous continuons à contacter les autres. Certains pourraient être hors de la ville, a précisé Nick Clark, le vice-président des infrastructures de la Société d'habitation du Nunavut. Ce dernier a ajouté que le gouvernement disposait de huit habitations pour reloger des familles, mais qu'il faudrat trouver des solutions à moyen et à long terme. Pour Shereese Porter, qui vivait dans une des unités avec sa famille, la perte est immense. Nous avons tout perdu, tout ce que nous avions accumulé depuis notre arrivée au Canada il y a sept ans, a-t-elle confié. J'ai dû expliquer cela à ma fille de 6 ans. Elle ne comprend pas encore totalement ce qui se passe. Malgré la douleur, elle essaie de se concentrer sur ce qui compte le plus. Nous sommes en vie, et c’est tout ce qui importe pour l’instant, explique-t-elle. Ernestine Ngelah, qui est propriétaire d'une épicerie africaine située dans l'immeuble, a également tout perdu. Elle explique qu'elle a cru un certain moment que les pompiers allaient réussir à maîtriser l’incendie, avant d'assister elle-même à l’effondrement du bâtiment. C’est pourquoi nous n’avons même pas essayé d’entrer pour récupérer des affaires. [...] Cela a été terrible de regarder tout disparaître devant mes yeux, raconte-t-elle Ouvrir en mode plein écranLes pompiers ont lutté tant bien que mal contre l'incendie, qui a complètement détruit l'immeuble. Même si l’événement a été un coup dur pour Ernestine Ngelah, elle est déjà à la recherche d’un nouvel emplacement pour son commerce. Je n’abandonnerai pas mon rêve, précise-t-elle. Les habitants de la capitale se sont rapidement mobilisés pour venir en aide aux familles déplacées. Un refuge temporaire a été établi au Cadet Hall, où les résidents touchés ont pu recevoir des vêtements, de la nourriture et du soutien. Dans des moments comme celui-ci, on voit la compassion et la générosité de notre communauté, a déclaré la Ville d’Iqaluit, en remerciant les résidents pour leurs contributions. Toutefois, reloger 36 familles, cela reste un défi important. Avec une forte demande et peu de logements disponibles, il faudra une coordination étroite entre le gouvernement et la communauté pour trouver des solutions durables. Pendant ce temps, la GRC et les autorités locales continuent d’enquêter sur les causes de l’incendie. Aucun détail n’a encore été communiqué sur la possibilité d’un acte criminel. Le brasier s’est propagé mercredi et s’est rapidement répandu à l’ensemble du bâtiment les pompiers ont assisté à l’effondrement complet de l’immeuble jeudi aucune perte humaine n’a été signalée Tous les résidents de l’immeuble ont été évacués avant que la situation ne s’aggrave L’impact de l’incendie est cependant dévastateur pour les 36 familles touchées et quelques commerçants par l’intermédiaire de la Société d’habitation du Nunavut rapidement pris des mesures pour les reloger Les unités de l’immeuble étaient en grande partie louées par le gouvernement territorial pour y loger ses employés Vingt-six employés ont été immédiatement hébergés dans des hôtels mais nous continuons à contacter les autres Certains pourraient être hors de la ville le vice-président des infrastructures de la Société d'habitation du Nunavut Ce dernier a ajouté que le gouvernement disposait de huit habitations pour reloger des familles mais qu'il faudrat trouver des solutions à moyen et à long terme qui vivait dans une des unités avec sa famille tout ce que nous avions accumulé depuis notre arrivée au Canada il y a sept ans J'ai dû expliquer cela à ma fille de 6 ans Elle ne comprend pas encore totalement ce qui se passe elle essaie de se concentrer sur ce qui compte le plus et c’est tout ce qui importe pour l’instant qui est propriétaire d'une épicerie africaine située dans l'immeuble Elle explique qu'elle a cru un certain moment que les pompiers allaient réussir à maîtriser l’incendie avant d'assister elle-même à l’effondrement du bâtiment C’est pourquoi nous n’avons même pas essayé d’entrer pour récupérer des affaires [...] Cela a été terrible de regarder tout disparaître devant mes yeux Même si l’événement a été un coup dur pour Ernestine Ngelah elle est déjà à la recherche d’un nouvel emplacement pour son commerce Les habitants de la capitale se sont rapidement mobilisés pour venir en aide aux familles déplacées Un refuge temporaire a été établi au Cadet Hall où les résidents touchés ont pu recevoir des vêtements on voit la compassion et la générosité de notre communauté a déclaré la Ville d’Iqaluit en remerciant les résidents pour leurs contributions Avec une forte demande et peu de logements disponibles il faudra une coordination étroite entre le gouvernement et la communauté pour trouver des solutions durables la GRC et les autorités locales continuent d’enquêter sur les causes de l’incendie Aucun détail n’a encore été communiqué sur la possibilité d’un acte criminel Après deux ans dans la salle des nouvelles de Sept-Îles Félix s'est envolé pour le Nunavik où il couvre l'actualité régionale à partir de Kuujjuaq Il souhaite apporter un éclairage nouveau sur la réalité des communautés du nord du Québec Félix s'intéresse particulièrement aux questions liées à l'environnement au territoire et aux droits des peuples autochtones Les autorités sont à pied d'œuvre pour reloger les 36 familles touchées par l’important incendie qui a ravagé un immeuble résidentiel et commercial mercredi soir à Iqaluit où les 211 passagers et membres d’équipage ont été évacués L'Unité fédérale de l'Arctique de la Gendarmerie royale du Canada a lancé une enquête et déployé des spécialistes en explosifs étant donné que le Nunavut ne dispose pas d'unité de neutralisation d'explosifs Après environ 18 heures d’attente les Forces armées canadiennes ont transporté les passagers jusqu’à leur destination finale Le sous-ministre adjoint du Développement économique et des Transports, John Hawkins, estime qu’il s’agissait, à sa connaissance, du premier atterrissage d’urgence à la suite d’une alerte à la bombe. Bien que les quelque 200 passagers aient rapidement été pris en charge et nourris, John Hawkins reconnaît que la longue attente a été le principal défi, car les hôtels de la capitale n’avaient pas assez de place pour les loger. L'aéroport [d’Iqaluit] est assez confortablement aménagé pour accueillir autant de personnes pendant une longue période, mais pas pour une journée, ni pour plusieurs jours, ni pour la nuit, dit-il. Normalement, la compagnie aérienne prend immédiatement des dispositions pour qu'un autre avion puisse transporter les passagers [mais] ce n’est pas ce qui s’est produit, poursuit John Hawkins. Il reconnaît que cet aspect a été à l’origine de contrariétés et assure que les autorités seront, à l’avenir, plus insistantes auprès des compagnies aériennes. Compte tenu du temps que [les passagers] ont passé ici, je pense que leurs limites ont été dépassées. C'est difficile pour les gens de rester patients et de se sentir à l'aise aussi longtemps. Jointe par courriel, la compagnie aérienne Air India n’avait pas répondu à notre demande de commentaires au moment de la publication de cet article. John Hawkins ajoute que l’hébergement des passagers est l’une des autres leçons qu’ont tirées les autorités de l'incident : Nous examinerons la possibilité d’élaborer un plan B, C, voire D, à travers lequel nous pourrions accueillir un nombre similaire de passagers de façon relativement confortable, assure-t-il, évoquant l’achat d’équipements tels que des lits de camp. Choquée d’apprendre la nouvelle, la députée fédérale du Nunavut, Lori Idlout, croit que la gestion de la situation a surtout mis en lumière les limites de l’aéroport. Même si nous disposons de certaines ressources, il est évident que nous n'en avons pas assez, dit-elle. J'espère que le gouvernement fédéral se rendra compte qu’il faut accroître les investissements au Nunavut afin de pouvoir faire face à des situations d'urgence comme celle-ci. Lori Idlout estime que la responsabilité revient, ultimement, aux gouvernements fédéral et territorial, ainsi qu'à la Ville d’Iqaluit. Le directeur de l'Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Mehran Ebrahimi, se dit peu surpris que l’aéroport international d’Iqaluit ait été choisi comme lieu d’atterrissage. Selon le chercheur, la longueur de la piste d’atterrissage est le premier facteur qui détermine si un avion peut atterrir de façon sécuritaire. Dans le cas présent, la piste d’Iqaluit était en mesure d’accueillir le Boeing de type 777-300ER. L'idée que des avions, pour des raisons X ou Y, doivent dévier de leur plan de vol pour aller vers des aéroports alternatifs, c'est un phénomène très banal, dit-il. Et c'est cet aéroport qui convenait en termes de distance et de temps minimal pour atterrir. Bien que, dans un monde idéal, l’aéroport d’Iqaluit doive disposer des ressources nécessaires pour neutraliser des explosifs, Mehran Ebrahimi souligne que ce type d’expertise est plutôt limitée au pays. Est-ce que ça vaut le coup [...] qu’on équipe l’aéroport d’une telle expertise [dans l'éventualité où], une fois peut-être tous les 10 ou 15 ans, un événement de cette nature [survienne]? L'aéroport [...] n’a pas les ressources nécessaires pour maintenir en état toute une expertise de haut niveau comme celle-ci, 24 heures sur 24, tous les jours, soutient-il. Hormis sa longue piste d’atterrissage, l’aéroport international d’Iqaluit est-il donc réellement en mesure de répondre à une alerte à la bombe? À cette question, John Hawkins apporte une réponse nuancée : Nous n’avons, en quelque sorte, pas le choix. Nous sommes le seul aéroport dans un certain rayon qui peut accueillir ce type d’appareils. Une chose est sûre, nous ne refusons pas d’aider des avions qui sont en détresse, conclut le sous-ministre adjoint. Avec les informations de Lissie Anaviapik et Samuel Wat Ouvrir en mode plein écranLe 15 octobre, vers 5 h 20, le vol AI127 en provenance de New Delhi et à destination de Chicago a été dérouté vers l’aéroport international d’Iqaluit, à cause d'une fausse alerte à la bombe. Matisse HarveyPublié le 22 octobre 2024 à 14 h 54 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le récent atterrissage d’urgence d’un vol d’Air India à l’aéroport international d’Iqaluit a braqué les projecteurs sur la capitale territoriale déclenché par une fausse alerte à la bombe a révélé les limites de l’aéroport face à la gestion d’une situation d’urgence de cette ampleur où les 211 passagers et membres d’équipage ont été évacués L'Unité fédérale de l'Arctique de la Gendarmerie royale du Canada a lancé une enquête et déployé des spécialistes en explosifs étant donné que le Nunavut ne dispose pas d'unité de neutralisation d'explosifs les Forces armées canadiennes ont transporté les passagers jusqu’à leur destination finale Ouvrir en mode plein écranTard dans la soirée du 15 octobre les Forces armées canadiennes ont transporté les quelque 200 passagers jusqu'à Chicago Photo : Photo fournie par Deepika Chhillar Le sous-ministre adjoint du Développement économique et des Transports, John Hawkins, estime qu’il s’agissait, à sa connaissance, du premier atterrissage d’urgence à la suite d’une alerte à la bombe. Ouvrir en mode plein écranLe vol AI 127, qui avait quitté New Delhi à 3 h 22 (18 h 52 HAE), le 15 octobre, devait atterrir à Chicago à 7 h 30 (8 h 30 HAE) après un vol de plus de 14 heures, mais il a plutôt été dérouté vers Iqaluit. Bien que les quelque 200 passagers aient rapidement été pris en charge et nourris, John Hawkins reconnaît que la longue attente a été le principal défi, car les hôtels de la capitale n’avaient pas assez de place pour les loger. L'aéroport [d’Iqaluit] est assez confortablement aménagé pour accueillir autant de personnes pendant une longue période, mais pas pour une journée, ni pour plusieurs jours, ni pour la nuit, dit-il. Normalement, la compagnie aérienne prend immédiatement des dispositions pour qu'un autre avion puisse transporter les passagers [mais] ce n’est pas ce qui s’est produit, poursuit John Hawkins. Il reconnaît que cet aspect a été à l’origine de contrariétés et assure que les autorités seront, à l’avenir, plus insistantes auprès des compagnies aériennes. Compte tenu du temps que [les passagers] ont passé ici, je pense que leurs limites ont été dépassées. C'est difficile pour les gens de rester patients et de se sentir à l'aise aussi longtemps. Jointe par courriel, la compagnie aérienne Air India n’avait pas répondu à notre demande de commentaires au moment de la publication de cet article. Ouvrir en mode plein écranDes passagers et des membres d'équipage du vol 127 d'Air India ont patienté pendant environ 18 heures à l'aéroport d'Iqaluit, le 15 octobre. John Hawkins ajoute que l’hébergement des passagers est l’une des autres leçons qu’ont tirées les autorités de l'incident : Nous examinerons la possibilité d’élaborer un plan B, C, voire D, à travers lequel nous pourrions accueillir un nombre similaire de passagers de façon relativement confortable, assure-t-il, évoquant l’achat d’équipements tels que des lits de camp. Choquée d’apprendre la nouvelle, la députée fédérale du Nunavut, Lori Idlout, croit que la gestion de la situation a surtout mis en lumière les limites de l’aéroport. Même si nous disposons de certaines ressources, il est évident que nous n'en avons pas assez, dit-elle. J'espère que le gouvernement fédéral se rendra compte qu’il faut accroître les investissements au Nunavut afin de pouvoir faire face à des situations d'urgence comme celle-ci. Lori Idlout estime que la responsabilité revient, ultimement, aux gouvernements fédéral et territorial, ainsi qu'à la Ville d’Iqaluit. Ouvrir en mode plein écranLa députée fédérale du Nunavut, Lori Idlout, estime que l'incident a montré l'importance de doter l'aéroport de plus de ressources en cas d'urgence. Le directeur de l'Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Mehran Ebrahimi, se dit peu surpris que l’aéroport international d’Iqaluit ait été choisi comme lieu d’atterrissage. Selon le chercheur, la longueur de la piste d’atterrissage est le premier facteur qui détermine si un avion peut atterrir de façon sécuritaire. Dans le cas présent, la piste d’Iqaluit était en mesure d’accueillir le Boeing de type 777-300ER. L'idée que des avions, pour des raisons X ou Y, doivent dévier de leur plan de vol pour aller vers des aéroports alternatifs, c'est un phénomène très banal, dit-il. Et c'est cet aéroport qui convenait en termes de distance et de temps minimal pour atterrir. Bien que, dans un monde idéal, l’aéroport d’Iqaluit doive disposer des ressources nécessaires pour neutraliser des explosifs, Mehran Ebrahimi souligne que ce type d’expertise est plutôt limitée au pays. Est-ce que ça vaut le coup [...] qu’on équipe l’aéroport d’une telle expertise [dans l'éventualité où], une fois peut-être tous les 10 ou 15 ans, un événement de cette nature [survienne]? L'aéroport [...] n’a pas les ressources nécessaires pour maintenir en état toute une expertise de haut niveau comme celle-ci, 24 heures sur 24, tous les jours, soutient-il. Ouvrir en mode plein écranL'aéroport international d'Iqaluit dispose d'une piste d'atterrissage d'environ 2,6 km, lui permettant d'accueillir de grands appareils. Hormis sa longue piste d’atterrissage, l’aéroport international d’Iqaluit est-il donc réellement en mesure de répondre à une alerte à la bombe? À cette question, John Hawkins apporte une réponse nuancée : Nous n’avons, en quelque sorte, pas le choix. Nous sommes le seul aéroport dans un certain rayon qui peut accueillir ce type d’appareils. Une chose est sûre, nous ne refusons pas d’aider des avions qui sont en détresse, conclut le sous-ministre adjoint. Le 15 octobre, vers 5 h 20, le vol AI 127 en provenance de New Delhi et à destination de Chicago a été dérouté vers l’aéroport international d’Iqaluit Le sous-ministre adjoint du Développement économique et des Transports du premier atterrissage d’urgence à la suite d’une alerte à la bombe Bien que les quelque 200 passagers aient rapidement été pris en charge et nourris John Hawkins reconnaît que la longue attente a été le principal défi car les hôtels de la capitale n’avaient pas assez de place pour les loger L'aéroport [d’Iqaluit] est assez confortablement aménagé pour accueillir autant de personnes pendant une longue période la compagnie aérienne prend immédiatement des dispositions pour qu'un autre avion puisse transporter les passagers [mais] ce n’est pas ce qui s’est produit Il reconnaît que cet aspect a été à l’origine de contrariétés et assure que les autorités seront plus insistantes auprès des compagnies aériennes Compte tenu du temps que [les passagers] ont passé ici je pense que leurs limites ont été dépassées C'est difficile pour les gens de rester patients et de se sentir à l'aise aussi longtemps la compagnie aérienne Air India n’avait pas répondu à notre demande de commentaires au moment de la publication de cet article John Hawkins ajoute que l’hébergement des passagers est l’une des autres leçons qu’ont tirées les autorités de l'incident : Nous examinerons la possibilité d’élaborer un plan B à travers lequel nous pourrions accueillir un nombre similaire de passagers de façon relativement confortable évoquant l’achat d’équipements tels que des lits de camp Choquée d’apprendre la nouvelle la députée fédérale du Nunavut croit que la gestion de la situation a surtout mis en lumière les limites de l’aéroport Même si nous disposons de certaines ressources il est évident que nous n'en avons pas assez J'espère que le gouvernement fédéral se rendra compte qu’il faut accroître les investissements au Nunavut afin de pouvoir faire face à des situations d'urgence comme celle-ci Lori Idlout estime que la responsabilité revient aux gouvernements fédéral et territorial Le directeur de l'Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) se dit peu surpris que l’aéroport international d’Iqaluit ait été choisi comme lieu d’atterrissage la longueur de la piste d’atterrissage est le premier facteur qui détermine si un avion peut atterrir de façon sécuritaire la piste d’Iqaluit était en mesure d’accueillir le Boeing de type 777-300ER doivent dévier de leur plan de vol pour aller vers des aéroports alternatifs c'est un phénomène très banal Et c'est cet aéroport qui convenait en termes de distance et de temps minimal pour atterrir l’aéroport d’Iqaluit doive disposer des ressources nécessaires pour neutraliser des explosifs Mehran Ebrahimi souligne que ce type d’expertise est plutôt limitée au pays Est-ce que ça vaut le coup [...] qu’on équipe l’aéroport d’une telle expertise [dans l'éventualité où] une fois peut-être tous les 10 ou 15 ans un événement de cette nature [survienne] L'aéroport [...] n’a pas les ressources nécessaires pour maintenir en état toute une expertise de haut niveau comme celle-ci Hormis sa longue piste d’atterrissage l’aéroport international d’Iqaluit est-il donc réellement en mesure de répondre à une alerte à la bombe John Hawkins apporte une réponse nuancée : Nous n’avons Nous sommes le seul aéroport dans un certain rayon qui peut accueillir ce type d’appareils nous ne refusons pas d’aider des avions qui sont en détresse Le 15 octobre, vers 5 h 20, le vol AI 127 en provenance de New Delhi et à destination de Chicago a été dérouté vers l’aéroport international d’Iqaluit Le récent atterrissage d’urgence d’un vol d’Air India à l’aéroport international d’Iqaluit dont l’ajout de trois nouveaux exercices militaires en conditions extrêmes Le système radar transhorizon est une technologie qui permet de détecter des missiles hypersoniques en suivant la courbe de la Terre Le premier ministre a aussi promis une enveloppe de 253 millions de dollars pour financer des projets d’infrastructures au Nunavut Cela implique la modernisation de quatre centrales électriques à Iqaluit, Igloolik, Cambridge Bay et Gjoa Haven (94 M$), l’achèvement de la première phase d’un projet hydroélectrique à Iqaluit (20 M$) la construction de 177 nouveaux logements abordables et la rénovation de 401 logements situés dans huit communautés (140 M$) Mark Carney a profité de ce premier arrêt dans le Grand Nord canadien depuis son assermentation pour rencontrer le premier ministre du Nunavut ainsi que le président de l’organisme territorial inuit Nunavut Tunngavik Inc. et celui de l'organisme national Inuit Tapiriit Kanatami Ce dernier a particulièrement salué le financement promis en matière de logements : « C'est formidable [...] Cela permettra à de nombreux Inuit qui attendent un logement de se sortir la tête de l’eau. » Il a cependant ajouté que les dirigeants inuit au pays cherchaient encore à jouer un rôle plus formel dans la défense de l’Arctique aux côtés du gouvernement fédéral juge crucial d’investir dans des projets qui renforcent la défense dans l’Arctique tout en répondant aux besoins des collectivités et en créant des occasions de développement économique Des collectivités en santé sont la clé de la sécurité dans l’Arctique Je pense que c’est un excellent signal de voir des investissements qui rendront nos communautés prospères et affirmeront notre souveraineté dans le Nord Il a aussi salué la décision du nouveau premier ministre de se rendre au Nunavut seulement quelques jours après son assermentation pour exprimer ses priorités en matière de défense de l’Arctique La députée néodémocrate Lori Idlout s’est quant à elle montrée critique à l’égard des promesses faites par le premier ministre Mark Carney ces investissements sont « une goutte dans un verre d’eau­ » en comparaison à l’étendue des besoins de longue date du Nunavut Quand on pense aux besoins qui sont requis pour s’assurer que les Inuit et les habitants du Nord puissent participer et s’engager dans la sécurité et la souveraineté de l’Arctique Le Nunavut est dans la ligne de mire de plusieurs politiciens de la scène fédérale depuis les dernières semaines La première visite officielle de Mark Carney au territoire survient après le passage à Iqaluit du chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) Accompagné de la députée fédérale néo-démocrate Lori Idlout Jagmeet Sing a notamment présenté les engagements de son parti en matière de sécurité de l’Arctique Il a promis que le NPD porterait les dépenses de défense à 2 % du produit intérieur brut du Canada d’ici à 2032 sans une communauté et des infrastructures fortes Nous devons donc trouver les investissements nécessaires pour développer le Nord mais aussi pour soutenir les communautés Le ministre Blair a aussi effectué une mise à jour du projet de station de ravitaillement maritime de Nanisivik dont l’ouverture ne cesse d’être reportée depuis les dernières années Ouvrir en mode plein écranLe premier ministre du Nunavut, P.J. Akeeagok, a accueilli favorablement la visite de Mark Carney et les investissements qu'il a promis en matière de défense de l'Arctique. Matisse HarveyPublié le 18 mars à 8 h 16 HAEMis à jour le 18 mars à 20 h 45 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Après des visites éclairs en France et au Royaume-Uni pour annoncer des investissements visant à renforcer la défense dans l’Arctique canadien Ses promesses ont été reçues favorablement par des leaders inuit qui jugent essentiel de financer des projets de sécurité qui bénéficient aussi dont l’ajout de trois nouveaux exercices militaires en conditions extrêmes Le système radar transhorizon est une technologie qui permet de détecter des missiles hypersoniques en suivant la courbe de la Terre Ouvrir en mode plein écranLe premier ministre canadien Mark Carney s'est rendu à Iqaluit pour annoncer une entente avec l’Australie afin d’établir un nouveau système radar «transhorizon» Le premier ministre a aussi promis une enveloppe de 253 millions de dollars pour financer des projets d’infrastructures au Nunavut la construction de 177 nouveaux logements abordables et la rénovation de 401 logements situés dans huit communautés (140 M$) Mark Carney a profité de ce premier arrêt dans le Grand Nord canadien depuis son assermentation pour rencontrer le premier ministre du Nunavut ainsi que le président de l’organisme territorial inuit Nunavut Tunngavik Inc. Ce dernier a particulièrement salué le financement promis en matière de logements : « C'est formidable [...] Cela permettra à de nombreux Inuit qui attendent un logement de se sortir la tête de l’eau Il a cependant ajouté que les dirigeants inuit au pays cherchaient encore à jouer un rôle plus formel dans la défense de l’Arctique juge crucial d’investir dans des projets qui renforcent la défense dans l’Arctique tout en répondant aux besoins des collectivités et en créant des occasions de développement économique Des collectivités en santé sont la clé de la sécurité dans l’Arctique Je pense que c’est un excellent signal de voir des investissements qui rendront nos communautés prospères et affirmeront notre souveraineté dans le Nord Il a aussi salué la décision du nouveau premier ministre de se rendre au Nunavut seulement quelques jours après son assermentation pour exprimer ses priorités en matière de défense de l’Arctique La députée néodémocrate Lori Idlout s’est quant à elle montrée critique à l’égard des promesses faites par le premier ministre Mark Carney ces investissements sont « une goutte dans un verre d’eau­ » en comparaison à l’étendue des besoins de longue date du Nunavut Quand on pense aux besoins qui sont requis pour s’assurer que les Inuit et les habitants du Nord puissent participer et s’engager dans la sécurité et la souveraineté de l’Arctique Le Nunavut est dans la ligne de mire de plusieurs politiciens de la scène fédérale depuis les dernières semaines La première visite officielle de Mark Carney au territoire survient après le passage à Iqaluit du chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) Accompagné de la députée fédérale néo-démocrate Lori Idlout Jagmeet Sing a notamment présenté les engagements de son parti en matière de sécurité de l’Arctique Il a promis que le NPD porterait les dépenses de défense à 2 % du produit intérieur brut du Canada d’ici à 2032 Ouvrir en mode plein écranLe chef néo-démocrate pour présenter les engagements du NPD en ce qui concerne la défense de l'Arctique canadien sans une communauté et des infrastructures fortes Nous devons donc trouver les investissements nécessaires pour développer le Nord dont l’ouverture ne cesse d’être reportée depuis les dernières années pour annoncer l'emplacement des prochaines bases militaires dans l'Arctique Photo : La Presse canadienne / Dustin Patar Le premier ministre du Nunavut, P.J. Akeeagok, avait déclaré ne pas avoir été prévenu, au préalable, de la visite du chef conservateur. « Bien que je sois encouragé de constater un engouement politique à l’égard de l'Arctique, je tiens à rappeler à Monsieur Poilievre et à son parti que les décisions concernant le Nord ne peuvent être prises sans une contribution importante des habitants du Nord », avait-il tenu à lui rappeler. Chargement en coursInfolettre Info nationaleNouvelles Mark Carney a annoncé la mise au point d’un nouveau système radar, en partenariat avec l’Australie, et une présence accrue des Forces armées canadiennes dans l’Arctique Cela implique la modernisation de quatre centrales électriques à Iqaluit, Igloolik, Cambridge Bay et Gjoa Haven (94 M$), l’achèvement de la première phase d’un projet hydroélectrique à Iqaluit (20 M$) Le ministre Blair a aussi effectué une mise à jour du projet de station de ravitaillement maritime de Nanisivik Le 10 février, lechef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, s’est lui aussi rendu à Iqaluit de faire construire deux nouveaux brise-glaces de doubler les effectifs des Rangers canadiens et d’établir une base militaire permanente à Iqaluit avait déclaré ne pas avoir été prévenu « Bien que je sois encouragé de constater un engouement politique à l’égard de l'Arctique je tiens à rappeler à Monsieur Poilievre et à son parti que les décisions concernant le Nord ne peuvent être prises sans une contribution importante des habitants du Nord » Mark Carney a annoncé la mise au point d’un nouveau système radar, en partenariat avec l’Australie, et une présence accrue des Forces armées canadiennes dans l’Arctique Après des visites éclairs en France et au Royaume-Uni, le nouveau premier ministre, Mark Carney, était de passage à Iqaluit, au Nunavut, pour annoncer des investissements visant à renforcer la défense dans l’Arctique canadien. Ses promesses ont été reçues favorablement par des leaders inuit qui jugent essentiel de financer des projets de sécurité qui bénéficient aussi, et surtout, aux collectivités. À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilPolitiqueDéfense nationaleÀ Iqaluit Mélanie Joly abordera la défense de l’Arctique La ministre Mélanie Joly et une délégation des pays nordiques seront en visite à Iqaluit samedi et dimanche pour discuter de la sécurité dans l’Arctique On la voit ici lors de sa précédente visite officielle dans la capitale du Nunavut Photo : La Presse canadienne / Dustin Patar Matisse HarveyPublié le 27 septembre 2024 à 20 h 37La sécurité dans l’Arctique sera au cœur d’une visite organisée à Iqaluit à laquelle prendront part la ministre des Affaires étrangères ainsi que des représentants de pays nordiques La visite de deux jours réunira des représentants du Danemark Ces derniers ont pris part à l’Assemblée générale des Nations unies La délégation rencontrera aussi des ministres du Nunavut ainsi que des représentants de l’organisme national Inuit Tapiriit Kanatami des membres des Rangers canadiens et de la Force opérationnelle interarmées (Nord) À l'ordre du jour il y a notamment une visite de l’Assemblée législative du Nunavut et un arrêt au parc territorial Sylvia Grinnel la visite vise surtout à discuter de géopolitique arctique et de priorités en matière de développement économique Dans un Arctique en mutation rapide marqué par de nouveaux défis et une concurrence stratégique accrue une collaboration plus étroite avec les États arctiques aux vues similaires est nécessaire Le Canada et les pays nordiques sont des partenaires naturels et stratégiques une histoire et des liens interpersonnels communs Ce dialogue est une étape importante dans le renforcement de ces liens et des relations entre nos pays La dernière visite officielle de Mélanie Joly au Nunavut remonte au mois de mai Accompagnée du ministre de la Défense nationale, Bill Blair, et du ministre des Affaires du Nord, Daniel Vandal, elle avait présenté la mise à jour de la stratégie de défense de l’Arctique (nouvelle fenêtre) qui prévoit près de 73 milliards de dollars d’investissements sur 20 ans Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022 Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma. Publié il y a 16 heures. Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée. Publié il y a 15 heures. La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada. Publié il y a 17 heures. Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401 Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401. Publié il y a 17 heures. Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401 Infolettre RCIOù que vous soyez dans le monde Radio Canada International est le service multilingue de CBC/Radio-Canada qui vous permet d'explorer et de comprendre et de prendre du recul sur la réalité de la société canadienne ainsi que sur ses valeurs démocratiques et culturelles.​ Vous pouvez nous écrire à l'adresse suivante : Tous droits réservés © Société Radio‑Canada 2025 La ministre des Affaires étrangères veut discuter de géopolitique arctique et de développement économique Accompagnée du ministre de la Défense nationale, Bill Blair, et du ministre des Affaires du Nord, Daniel Vandal, elle avait présenté la mise à jour de la stratégie de défense de l’Arctique qui prévoit près de 73 milliards de dollars d’investissements sur 20 ans Matisse Harvey est la première journaliste permanente de Radio-Canada au Nunavut elle a travaillé pour la coproduction circumpolaire Regard sur l'Arctique et collaboré avec Espaces autochtones dans les bureaux de Radio-Canada à Montréal La sécurité dans l’Arctique sera au cœur d’une visite organisée à Iqaluit Le parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril qui tentait d'entrer illégalement au Canada Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022 La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier Un regroupement et un syndicat pointent les restrictions budgétaires actuelles du gouvernement du Québec Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État Le parti confirme qu'il ne financerait plus les universités qui « promeuvent ou tolèrent » l'antisémitisme On pourrait éventuellement envisager de produire du sang « sur mesure » Les Ontariens Bill et Sandra Barlow ont été coincés en Amérique latine Des canons du 19e siècle ont aussi été découverts Ashlee Shingoose est la quatrième victime d'un tueur en série Le 5 mai replonge Curt Sanderson dans un passé qu’il n’aurait jamais aimé revivre Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401 À l'occasion de la Journée de la robe rouge Espaces autochtones revient sur la disparition de Tanya Nepinak Des femmes autochtones construiront des maisons modulaires pour lutter contre la crise du logement nordique dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Mosha Cote un résident d’Iqaluit employé du gouvernement du Nunavut raconte qu'il a poussé un soupir de soulagement lorsqu'il a finalement signé l’accord de vente et d’achat de son appartement en copropriété soit près de quatre ans après y avoir emménagé Ce sentiment s’est toutefois subitement dissipé quand la Société d’habitation du Nunavut l’a informé que le logement n’était finalement plus à vendre et qu’il serait converti en appartement locatif du gouvernement territorial Ça a vraiment été un coup de massue Sa famille et lui font partie des 11 ménages qui ont commencé à emménager dans les unités 4096 et 4096B de la rue Aput Court dans le cadre du programme de copropriétés pour le personnel du gouvernement du Nunavut Les occupants ont pris possession de leur appartement sans avoir préalablement signé de contrat bien qu’on leur ait dit à plusieurs reprises qu'ils ne tarderaient pas à pouvoir le faire ce programme de la SHN promettait aux résidents l’achat de propriétés à des prix inférieurs à ceux du marché immobilier dans le but de favoriser la rétention de personnel et d’aider les travailleurs à accéder à la propriété Après avoir emménagé avec sa famille dans ce qu’ils croyaient être leur logement Mosha Cote affirme avoir investi une somme considérable notamment dans la réparation des conduits pour la ventilation de la sueur et des larmes dans ce logement précisant qu'il a dû jongler entre trois emplois pour parvenir à joindre les deux bouts la SHN a annoncé aux résidents que leur association de copropriétaires était dissoute et que les 36 appartements de la rue Aput Court seraient transformés en logements locatifs pour les employés du gouvernement territorial justifie notamment cette décision par le faible taux de participation au programme de copropriétés pour le personnel et la pénurie de logements locatifs après la démolition d'un autre bâtiment utilisé comme logements pour le personnel Catherine Tardiff est elle aussi au nombre des résidents qui ont emménagé en décembre 2019 dans un des appartements de la rue Aput Court J’étais vraiment emballée à l’idée d’avoir mon propre logement Elle affirme que l’accès à une propriété était pour elle un gage d’indépendance car elle n’aurait plus à compter sur un logement fourni par son employeur la SHN a communiqué avec elle pour lui demander si elle souhaitait toujours acheter l’appartement dans lequel elle était installée avec sa famille depuis plus de trois ans ou si elle souhaitait plutôt le louer Sans nouvelles pendant plusieurs années puis contrainte de prendre une décision dans un temps restreint elle s’est finalement résolue à le louer à contre-coeur J’ai senti qu’on me poussait à prendre une décision à la hâte On m’a dit que si je ne signais pas le bail À la tête de la SHN depuis 2022 Eiryn Devereaux associe notamment les retards des accords de vente et d’achat à la pandémie de COVID-19 Il affirme qu’il aurait souhaité que les choses se passent autrement les résidents auraient dû signer un accord comme un contrat d’occupation provisoire ou un contrat d’achat dès la prise de possession de leur logement obtenus par CBC en vertu de la Loi sur l’accès à l’information montrent que l’association de copropriétaires se heurtait à de nombreux défis avant qu’elle ne soit dissoute L’entreprise a été embauchée par le gouvernement du Nunavut pour enquêter sur une plainte déposée un an plus tôt pour négligence imprudente et délibérée de l’association de copropriétaires connue sous le nom d'Iqaluit Condominium Corporation No. 17 (ICC17) la firme a constaté que la SHN ne suivait pas les activités financières de l'ICC17 et qu'aucun compte bancaire spécifique ne lui était associé avant juillet 2022 L’ICC17 a été constituée en mars 2020 soit environ quatre mois après l’arrivée des premiers résidents Certains d’entre eux se faisaient facturer des frais de copropriété avant même que l’association ne soit formée La firme n’a pas trouvé de preuve de violation du code d’éthique du gouvernement mais elle a constaté que la SHN n’avait pas respecté plusieurs principes directeurs lorsqu’elle a promis aux résidents que les accords de vente et d’achat étaient imminents De nombreux membres du personnel impliqués dans le programme de copropriétés pour le personnel ont Eiryn Devereaux est quant à lui devenu le PDG de la SHN après le début de l'enquête de la firme MNP Il admet qu’il n’est pas habituel de permettre à des résidents d’occuper un logement sans accord écrit mais il assure que la SHN effectue désormais un suivi des activités financières Les 36 logements de la rue Aput Court n’étaient pas les seuls inclus dans le programme de copropriétés C’est aussi le cas des bâtiments 5196 et 5198 de la rue Qajisarvik qui comportent 24 appartements de deux chambres à coucher dont 11 sont actuellement disponibles la vente est ouverte à tous les résidents du Nunavut et ne se limite pas seulement aux employés du gouvernement territorial la SHN a encouragé les résidents de la rue Aput Court à faire une offre d'achat Mosha Cote affirme toutefois que la taille de ces logements ne convient pas à sa famille de cinq personnes Il affirme par ailleurs que le marché de l’immobilier est désormais hors de sa portée J'aurai bientôt 50 ans et [le programme de copropriétés] était ma seule voie pour accéder à la propriété Ouvrir en mode plein écranLa Société d’habitation du Nunavut a informé des résidents d'Iqaluit que des logements qu'ils croyaient pouvoir acheter n'étaient plus à vendre finalement Une dizaine d’employés du gouvernement du Nunavut qui avaient entamé des procédures pour acheter une propriété à travers le programme territorial de copropriétés ont été informés que ces logements n’étaient plus à vendre même s'ils les occupaient depuis plusieurs années un résident d’Iqaluit employé du gouvernement du Nunavut raconte qu'il a poussé un soupir de soulagement lorsqu'il a finalement signé l’accord de vente et d’achat de son appartement en copropriété soit près de quatre ans après y avoir emménagé Ce sentiment s’est toutefois subitement dissipé quand la Société d’habitation du Nunavut l’a informé que le logement n’était finalement plus à vendre et qu’il serait converti en appartement locatif du gouvernement territorial Sa famille et lui font partie des 11 ménages qui ont commencé à emménager dans les unités 4096 et 4096B de la rue Aput Court dans le cadre du programme de copropriétés pour le personnel du gouvernement du Nunavut Les occupants ont pris possession de leur appartement sans avoir préalablement signé de contrat bien qu’on leur ait dit à plusieurs reprises qu'ils ne tarderaient pas à pouvoir le faire ce programme de la SHN promettait aux résidents l’achat de propriétés à des prix inférieurs à ceux du marché immobilier dans le but de favoriser la rétention de personnel et d’aider les travailleurs à accéder à la propriété Après avoir emménagé avec sa famille dans ce qu’ils croyaient être leur logement Mosha Cote affirme avoir investi une somme considérable notamment dans la réparation des conduits pour la ventilation précisant qu'il a dû jongler entre trois emplois pour parvenir à joindre les deux bouts Ouvrir en mode plein écranEn décembre 2019 Mosha Cote a emménagé avec sa famille dans un logement du programme de copropriétés pour le personnel territorial en croyant qu'il en deviendrait propriétaire la SHN a annoncé aux résidents que leur association de copropriétaires était dissoute et que les 36 appartements de la rue Aput Court seraient transformés en logements locatifs pour les employés du gouvernement territorial justifie notamment cette décision par le faible taux de participation au programme de copropriétés pour le personnel et la pénurie de logements locatifs après la démolition d'un autre bâtiment utilisé comme logements pour le personnel Catherine Tardiff est elle aussi au nombre des résidents qui ont emménagé en décembre 2019 dans un des appartements de la rue Aput Court J’étais vraiment emballée à l’idée d’avoir mon propre logement Elle affirme que l’accès à une propriété était pour elle un gage d’indépendance car elle n’aurait plus à compter sur un logement fourni par son employeur la SHN a communiqué avec elle pour lui demander si elle souhaitait toujours acheter l’appartement dans lequel elle était installée avec sa famille depuis plus de trois ans ou si elle souhaitait plutôt le louer puis contrainte de prendre une décision dans un temps restreint elle s’est finalement résolue à le louer à contre-coeur J’ai senti qu’on me poussait à prendre une décision à la hâte On m’a dit que si je ne signais pas le bail Ouvrir en mode plein écranCatherine Tardiff souhaitait initialement devenir propriétaire mais un manque de communication et des retards multiples l'ont poussée à revenir sur sa décision Eiryn Devereaux associe notamment les retards des accords de vente et d’achat à la pandémie de COVID-19 Il affirme qu’il aurait souhaité que les choses se passent autrement les résidents auraient dû signer un accord comme un contrat d’occupation provisoire ou un contrat d’achat dès la prise de possession de leur logement obtenus par CBC en vertu de la Loi sur l’accès à l’information montrent que l’association de copropriétaires se heurtait à de nombreux défis avant qu’elle ne soit dissoute L’entreprise a été embauchée par le gouvernement du Nunavut pour enquêter sur une plainte déposée un an plus tôt pour négligence imprudente et délibérée de l’association de copropriétaires connue sous le nom d'Iqaluit Condominium Corporation No la firme a constaté que la SHN ne suivait pas les activités financières de l'ICC17 et qu'aucun compte bancaire spécifique ne lui était associé avant juillet 2022 soit environ quatre mois après l’arrivée des premiers résidents Certains d’entre eux se faisaient facturer des frais de copropriété avant même que l’association ne soit formée Ouvrir en mode plein écranLes bâtiments 4096b (à gauche) et 4096 (à droite) situés dans le secteur de la rue Road to Nowhere Ils faisaient partie du programme de copropriétés pour le personnel du gouvernement du Nunavut La firme n’a pas trouvé de preuve de violation du code d’éthique du gouvernement mais elle a constaté que la SHN n’avait pas respecté plusieurs principes directeurs lorsqu’elle a promis aux résidents que les accords de vente et d’achat étaient imminents De nombreux membres du personnel impliqués dans le programme de copropriétés pour le personnel ont Eiryn Devereaux est quant à lui devenu le PDG de la SHN après le début de l'enquête de la firme MNP Il admet qu’il n’est pas habituel de permettre à des résidents d’occuper un logement sans accord écrit mais il assure que la SHN effectue désormais un suivi des activités financières Ouvrir en mode plein écranEiryn Devereaux est le PDG de la Société d'habitation du Nunavut depuis 2022 Les 36 logements de la rue Aput Court n’étaient pas les seuls inclus dans le programme de copropriétés C’est aussi le cas des bâtiments 5196 et 5198 de la rue Qajisarvik qui comportent 24 appartements de deux chambres à coucher la vente est ouverte à tous les résidents du Nunavut et ne se limite pas seulement aux employés du gouvernement territorial Ouvrir en mode plein écranLes bâtiments 5198 et 5196 de la rue Qajisarvik la SHN a encouragé les résidents de la rue Aput Court à faire une offre d'achat Mosha Cote affirme toutefois que la taille de ces logements ne convient pas à sa famille de cinq personnes Il affirme par ailleurs que le marché de l’immobilier est désormais hors de sa portée J'aurai bientôt 50 ans et [le programme de copropriétés] était ma seule voie pour accéder à la propriété même s'ils les occupaient depuis plusieurs années dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Tout d'abord Élections Canada s'est installé dans les bureaux du Franco-centre de l'Association des francophones à Iqaluit et a recruté plus de 300 personnes Comme l'explique le directeur de scrutin du Nunavut les difficultés logistiques sont nombreuses mais il faut aussi créer une relation de confiance avec les communautés les plus éloignées des agents de relation communautaires et l'accessibilité aux informations en plusieurs langues Élections Canada dit avoir augmenté l'éventail des langues de communications officielles pour toutes les installations de bureaux de vote Nous avons augmenté l’utilisation des langues autochtones dans nos publicités à la radio qui sont maintenant diffusées en 14 langues plutôt que dans une seule (l’inuktitut) comme c’était le cas à l’élection générale de 2021 une personne a été recrutée et formée par Élections Canada à Yellowknife pour devenir agent de relations communautaires et revenir informer et mobiliser les membres de sa communauté Ils ont reçu deux jours de formation pendant un week-end On a eu la chance de leur donner des exemples sur la façon de faire leur travail, explique M. Nguyen Les délais postaux étant particulièrement longs pour acheminer les communautés éloignées Élections Canada a réquisitionné des avions-cargos pour acheminer les bulletins de vote aux électeurs le directeur de scrutin dit s’être prêté au jeu : Je me suis porté volontaire J'ai commandé un bulletin de vote spécial [qui] a mis trois semaines à arriver un partenariat a été établi avec la directrice de scrutin des Territoires du Nord-Ouest pour qu’un résident du Nunavut puisse acheminer et récupérer les bulletins de vote des Nunavimmiut travaillant aux T.N.-O on a eu un problème avec la température La personne que l'on avait formée à Yellowknife n’a pas pu retourner à temps pour les élections anticipées à Kugluktuk On a dû ouvrir le bureau avec deux jours de retard 1196 résidents des communautés du Nunavut ont voté par anticipation soit 50 % de plus par rapport à 2021 en prenant en compte que le Nunavut est le territoire ayant le plus haut taux de natalité au Canada Je crois qu'il faut voir l'élection anticipée comme un début d'engouement Jean-Claude Nguyen est également un avocat de profession qui a travaillé dans les ressources humaines au gouvernement du Nunavut Il a aussi été directeur adjoint du scrutin d'Élections Canada pendant la préparation des élections fédérales de 2021 l'implication des électeurs est légèrement supérieure aux années précédentes Il dit avoir reçu des messages de personnes voulant faire partie de ce moment Il pense que l'instabilité internationale a un effet de mobilisation donnant l'exemple d'une mine qui a demandé qu’une équipe d’Élections Canada soit dépêchée sur le site pour faciliter le vote aux employés On sait qu'on a un voisin dans le Sud qui est très intéressé par nos ressources minérales et à l'Arctique en général Cela fait en sorte que l'on a reçu des appels de représentants de délégations syndicales de mines qui nous ont dit : \"On veut voter maintenant.\" Les deux principaux groupes miniers au Nunavut disent que des communications explicatives liées au vote ont été relayées à l’interne pour informer les employés Jean-Claude Nguyen s’attend à un achalandage plus élevé le jour des élections que lors des précédentes élections fédérales Ouvrir en mode plein écranL'installation des bureaux de vote à Iqaluit avec une affiche traduite en inuktitut et en inuinnaqtun Photo : Radio-Canada / Fourni par Jean-Claude Nguyen Avec ses 25 communautés réparties sur 1,9 million de kilomètres carrés et trois fuseaux horaires le Nunavut constitue une circonscription aux enjeux particuliers Élections Canada s'est installé dans les bureaux du Franco-centre de l'Association des francophones à Iqaluit les difficultés logistiques sont nombreuses mais il faut aussi créer une relation de confiance avec les communautés les plus éloignées des agents de relation communautaires et l'accessibilité aux informations en plusieurs langues Élections Canada dit avoir augmenté l'éventail des langues de communications officielles Nous avons augmenté l’utilisation des langues autochtones dans nos publicités à la radio qui sont maintenant diffusées en 14 langues plutôt que dans une seule (l’inuktitut) comme c’était le cas à l’élection générale de 2021 Ouvrir en mode plein écran Le directeur du scrutin devant les affiches d'informations traduites en quatre langues Élections fédérales Canada 2025Consulter le dossier completSuivreSuivrePour chaque communauté au Nunavut une personne a été recrutée et formée par Élections Canada à Yellowknife pour devenir agent de relations communautaires et revenir informer et mobiliser les membres de sa communauté Ils ont reçu deux jours de formation pendant un week-end On a eu la chance de leur donner des exemples sur la façon de faire leur travail Les délais postaux étant particulièrement longs pour acheminer les communautés éloignées Élections Canada a réquisitionné des avions-cargos pour acheminer les bulletins de vote aux électeurs le directeur de scrutin dit s’être prêté au jeu : Je me suis porté volontaire J'ai commandé un bulletin de vote spécial [qui] a mis trois semaines à arriver Photo : Radio-Canada / Fourni par Élections Canada un partenariat a été établi avec la directrice de scrutin des Territoires du Nord-Ouest pour qu’un résident du Nunavut puisse acheminer et récupérer les bulletins de vote des Nunavimmiut travaillant aux T.N.-O La personne que l'on avait formée à Yellowknife n’a pas pu retourner à temps pour les élections anticipées à Kugluktuk On a dû ouvrir le bureau avec deux jours de retard 1196 résidents des communautés du Nunavut ont voté par anticipation en prenant en compte que le Nunavut est le territoire ayant le plus haut taux de natalité au Canada Je crois qu'il faut voir l'élection anticipée comme un début d'engouement Ouvrir en mode plein écranEnviron 7500 personnes vivent à Iqaluit Jean-Claude Nguyen est également un avocat de profession qui a travaillé dans les ressources humaines au gouvernement du Nunavut Il a aussi été directeur adjoint du scrutin d'Élections Canada pendant la préparation des élections fédérales de 2021 l'implication des électeurs est légèrement supérieure aux années précédentes Il dit avoir reçu des messages de personnes voulant faire partie de ce moment Il pense que l'instabilité internationale a un effet de mobilisation donnant l'exemple d'une mine qui a demandé qu’une équipe d’Élections Canada soit dépêchée sur le site pour faciliter le vote aux employés On sait qu'on a un voisin dans le Sud qui est très intéressé par nos ressources minérales et à l'Arctique en général Cela fait en sorte que l'on a reçu des appels de représentants de délégations syndicales de mines qui nous ont dit : "On veut voter maintenant." Les deux principaux groupes miniers au Nunavut disent que des communications explicatives liées au vote ont été relayées à l’interne pour informer les employés Jean-Claude Nguyen s’attend à un achalandage plus élevé le jour des élections que lors des précédentes élections fédérales Chargement en coursInfolettre PolitiquePour mieux comprendre les enjeux politiques de l’heure Cela fait en sorte que l'on a reçu des appels de représentants de délégations syndicales de mines qui nous ont dit : \\\"On veut voter maintenant.\\\" Avec ses 25 communautés réparties sur 1,9 million de kilomètres carrés et trois fuseaux horaires L’histoire se déroule dans la communauté fictive d'Ice Cove, où le personnage principal, Siaja, interprété par l'actrice d’Iqaluit Anna Lambe, tente de se remettre d'un divorce. La série a été coréalisée par Stacey Aglok MacDonald et Alethea Arnaquq-Baril, de Red Marrow Media, connue aussi pour être à l'origine de la série à succès The Grizzlies. Amener une série comme celle-là devant un auditoire international est une chose à laquelle on n’aurait jamais osé croire au départ, explique Stacey Aglok MacDonald. Même si la série demeure une fiction, plusieurs aspects de l’histoire permettront aux Inuit de s’identifier aux personnages, croient les réalisatrices. Je crois que de nombreux Inuit vont voir la série et avoir l’impression qu’ils peuvent reconnaître plusieurs personnes, qui pourraient être leur mère, leur sœur ou même leur patron. C’est une fiction, mais basée sur des expériences de vie!, explique Alethea Arnaquq-Baril. L’actrice Anna Lambe, qui y tient le rôle principal, dit avoir sauté sur l’occasion de travailler avec ces deux réalisatrices, vu la force de l’histoire. Je pense que les gens vont être très fiers et excités. Je crois que nous méritons d’avoir un produit aussi drôle et de nous voir être drôles, car nous le sommes, explique Anna Lambe. Elle ajoute que la série est une belle occasion de mettre en avant le Nunavut sur la scène internationale. Je crois parfois que les gens pensent que les Inuit n’existent plus, que nous sommes quelque chose qui est arrivé dans l’histoire et que nous avons été effacés, dit Anna Lambe. Notre quotidien est peut-être différent et plus froid, mais en fin de compte, nous faisons les mêmes choses. Nous avons tous des buts, des rêves et de l’espoir. Je veux que les gens voient les Inuit pour ce qu’ils sont, des personnes avec des histoires incroyables et excitantes. La série est principalement une comédie, mais cela ne l’empêche pas de creuser des sujets plus sérieux, selon la réalisatrice, Stacey Aglok MacDonald. Faire de North of North une comédie était la manière la plus authentique de raconter l’histoire. On est un peuple rieur. C’est une comédie qui a beaucoup de cœur, explique-t-elle. Nous voulions faire une série que nous voulions regarder soir après soir et laisser aux gens une expérience authentique, qui n’efface pas les problèmes du traumatisme colonial, mais qui vous laisse également un sentiment de chaleur et de joie, ajoute la réalisatrice. C’est par ailleurs l’impression que certains auditeurs ont eue en sortant de la salle. C’est le cas de Ippiksaut Friesen, d’Iqaluit, qui a assisté à la première lundi. C’était très émotionnel, très drôle aussi. Il y a eu beaucoup de rires. C’était hilarant. Il y avait aussi plusieurs choses qui nous touchent de près. Je suis très heureuse qu'il y ait une représentation inuit dans cette série, explique-t-elle. Les deux premiers épisodes de la série vont paraître sur les réseaux CBC et APTN le 7 janvier, tandis que Netflix diffusera North of North à partir du printemps 2025. Avec les informations de Juanita Taylor and Kate Kyle Ouvrir en mode plein écranDe gauche à droite, Stacey Aglok MacDonald, Maika Harper, Zorga Qaunaq, Anna Lambe et Alethea Arnaquq-Baril, à la première de « North of North », à Iqaluit, lundi. Félix LebelPublié le 17 décembre 2024 à 16 h 48 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La salle du cinéma Astro d’Iqaluit était pleine à craquer lundi lors de la première projection publique de la série télévisée North of North, une comédie fort attendue dans la région qui met en avant-plan de nombreux Nunavummiut. La série est une coproduction de Netflix, CBC et APTN, qui a entièrement été tournée à Iqaluit au printemps dernier. L’histoire se déroule dans la communauté fictive d'Ice Cove, où le personnage principal, Siaja, interprété par l'actrice d’Iqaluit Anna Lambe, tente de se remettre d'un divorce. La série a été coréalisée par Stacey Aglok MacDonald et Alethea Arnaquq-Baril, de Red Marrow Media, connue aussi pour être à l'origine de la série à succès The Grizzlies. Amener une série comme celle-là devant un auditoire international est une chose à laquelle on n’aurait jamais osé croire au départ, explique Stacey Aglok MacDonald. Même si la série demeure une fiction, plusieurs aspects de l’histoire permettront aux Inuit de s’identifier aux personnages, croient les réalisatrices. Je crois que de nombreux Inuit vont voir la série et avoir l’impression qu’ils peuvent reconnaître plusieurs personnes, qui pourraient être leur mère, leur sœur ou même leur patron. C’est une fiction, mais basée sur des expériences de vie!, explique Alethea Arnaquq-Baril. Ouvrir en mode plein écranAlethea Arnaquq-Baril estime qu'il aurait été impossible de parler de l'Arctique sans y tourner réellement. L’actrice Anna Lambe, qui y tient le rôle principal, dit avoir sauté sur l’occasion de travailler avec ces deux réalisatrices, vu la force de l’histoire. Je pense que les gens vont être très fiers et excités. Je crois que nous méritons d’avoir un produit aussi drôle et de nous voir être drôles, car nous le sommes, explique Anna Lambe. Elle ajoute que la série est une belle occasion de mettre en avant le Nunavut sur la scène internationale. Je crois parfois que les gens pensent que les Inuit n’existent plus, que nous sommes quelque chose qui est arrivé dans l’histoire et que nous avons été effacés, dit Anna Lambe. Ouvrir en mode plein écranAnna Lambe espère que la série permettra de sensibiliser les gens à la réalité du Nord. Notre quotidien est peut-être différent et plus froid, mais en fin de compte, nous faisons les mêmes choses. Nous avons tous des buts, des rêves et de l’espoir. Je veux que les gens voient les Inuit pour ce qu’ils sont, des personnes avec des histoires incroyables et excitantes. La série est principalement une comédie, mais cela ne l’empêche pas de creuser des sujets plus sérieux, selon la réalisatrice, Stacey Aglok MacDonald. Faire de North of North une comédie était la manière la plus authentique de raconter l’histoire. On est un peuple rieur. C’est une comédie qui a beaucoup de cœur, explique-t-elle. Nous voulions faire une série que nous voulions regarder soir après soir et laisser aux gens une expérience authentique, qui n’efface pas les problèmes du traumatisme colonial, mais qui vous laisse également un sentiment de chaleur et de joie, ajoute la réalisatrice. Ouvrir en mode plein écranLes spectateurs ont rempli le cinéma Astro, à Iqaluit, pour l'une des deux projections de « North of North », lundi soir. C’est par ailleurs l’impression que certains auditeurs ont eue en sortant de la salle. C’est le cas de Ippiksaut Friesen, d’Iqaluit, qui a assisté à la première lundi. C’était très émotionnel, très drôle aussi. Il y a eu beaucoup de rires. C’était hilarant. Il y avait aussi plusieurs choses qui nous touchent de près. Je suis très heureuse qu'il y ait une représentation inuit dans cette série, explique-t-elle. Les deux premiers épisodes de la série vont paraître sur les réseaux CBC et APTN le 7 janvier, tandis que Netflix diffusera North of North à partir du printemps 2025. Politique provinciale. Danielle Smith promet un référendum en 2026. Publié hier à 21 h 33 HAE Danielle Smith promet un référendum en 2026La question du séparatisme pourrait y figurer. Chargement en coursInfolettre ICI Grand-NordChaque semaine, parcourez l’essentiel de l’actualité régionale. Abonnez-vous à notre infolettre pour ne rien manquer. La série est une coproduction de Netflix, CBC et APTN, qui a entièrement été tournée à Iqaluit au printemps dernier. Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump. Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne. Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux, selon Irek Kusmierczyk. La question du séparatisme pourrait y figurer. La salle du cinéma Astro d’Iqaluit était pleine à craquer lundi lors de la première projection publique de la série télévisée North of North, une comédie fort attendue dans la région qui met en avant-plan de nombreux Nunavummiut. À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilJustice et faits diversTerrorismeL’armée va aider les passagers d’Air India à Iqaluit Un Boeing 777 d'Air India sur une piste enneigée à Iqaluit Les Forces armées canadiennes vont s’assurer que les passagers d’un vol d’Air India qui a atterri d’urgence à Iqaluit mardi matin en raison d’une fausse alerte à la bombe Il précise que la capitale du Nunavut n’a pas les moyens d’héberger autant de passagers et que la compagnie aérienne n’a pas trouvé de solution qui avait quitté Delhi à 3 h 22 (18 h 52 HAE) devait atterrir à Chicago à 7 h 30 (8 h 30 HAE) après un vol de plus de 14 heures Les 211 passagers et membres d’équipage ont débarqué de l’avion et ont été transférés à l’aéroport international d’Iqaluit a indiqué la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans un communiqué Des passagers et des membres d'équipage du vol 127 d'Air India à Iqaluit On les a fait débarquer de l'avion qui les menait à Chicago à cause de menaces affichées en ligne La compagnie dit avoir fait l‘objet de plusieurs menaces dernièrement et que toutes étaient des canulars mais Air India souligne que toute menace est prise au sérieux L’appareil pourra reprendre ses opérations lorsque toutes les procédures de sécurité obligatoires auront été suivies avait indiqué mardi matin un porte-parole d’Air India Le transporteur aérien dit envisager de lancer des poursuites envers les acteurs de ces menaces afin qu'ils soient tenus responsables des perturbations et les inconvénients qu'ils causent aux passagers Sans oublier les dommages subis par Air India L'enquête est menée par l'Unité fédérale de l'Arctique de la Gendarmerie royale du CanadaGRC Elle est appuyée par des spécialistes en explosifs arrivés à Iqaluit car le territoire ne dispose pas d'unité de neutralisation d'explosifs Cette intervention arrive au lendemain de l'expulsion de six diplomates  (nouvelle fenêtre)de l'Inde qui sont impliqués affirme la Gendarmerie royale du CanadaGRC dans des activités criminelles violentes au Canada L'atterrissage forcé intervient moins d'un an après que le Canada a lancé une enquête sur des menaces à l'encontre d'Air India. (nouvelle fenêtre) C.-B. : les proches de trois Autochtones décédées demandent une enquête C.-B. : les proches de trois Autochtones décédées demandent une enquête. Publié il y a 14 heures. Tatyanna Harrison Le vol AI 127 s'est posé en raison d'une alerte à la bombe publiée en ligne qui avait quitté Delhi à 3 h 22 (18 h 52 HAE) devait atterrir à Chicago à 7 h 30 (8 h 30 HAE) après un vol de plus de 14 heures Les 211 passagers et membres d’équipage ont débarqué de l’avion et ont été transférés à l’aéroport international d’Iqaluit L'enquête est menée par l'Unité fédérale de l'Arctique de la GRC Cette intervention arrive au lendemain de l'expulsion de six diplomates de l'Inde qui sont impliqués L'atterrissage forcé intervient moins d'un an après que le Canada a lancé une enquête sur des menaces à l'encontre d'Air India. dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le vice-président à l'exploitation de Chrono Aviation dit que cette décision a été prise car la compagnie n’était pas en mesure d'acquérir un aéronef plus gros en raison de problèmes d’entretien et de délais Cette liaison avait été officiellement lancée en août dernier avec le début de la vente des billets en mai Ces vols vont cesser le 1er décembre Chrono Aviation utilise le Boeing 737-200 pour ses vols vers le Nord pour transporter les employés de la mine Baffinland Iron Mines Une entente avec la mine lui permettait de vendre des sièges non utilisés aux membres du public Un aéronef plus gros lui aurait permis d’accroître le nombre de sièges de 120 à 189 La mine et notre entreprise veulent offrir des prix plus concurrentiels pour le Nord Une partie de l’entente était OK nous avons ces sièges d’extra à bord de l’avion Il y avait cette entente qui le permettait nous en avons besoin d’un pour cette liaison ou ce vol David Sade dit que des avions des transporteurs Sunwing et Flare ont été utilisés pendant un mois mais qu’avec l’arrivée de l’hiver ces aéronefs sont mobilisés pour des voyages vers le Sud Chrono Aviation a été placée à l’abri de ses créanciers le mois dernier par la Cour supérieure du Québec car elle n'était pas en mesure d'honorer ses obligations Deloitte a été nommé contrôleur de Chrono Aviation le 18 octobre selon des documents publiés sur le site web de Deloitte l’endettement du transporteur s’élève à 74,2 millions de dollars David Sade dit que ces démarches n’ont rien à voir avec l’annulation du trajet C’est strictement à cause de la disponibilité de l’aéronef Le transporteur devait assurer la liaison entre l'aéroport métropolitain de Montréal Le billet aller simple se vendait 699 $ Tous les voyageurs touchés par l’annulation recevront un remboursement C’est très difficile dans le Nord avec un grand transporteur aérien qui détient le monopole Ce n’est pas facile pour les autres compagnies d’offrir des services ou de compétitionner dans la région L’annulation du trajet n’aura aucun effet sur les travailleurs de la mine Ouvrir en mode plein écranUn avion du transporteur aérien Chrono Le transporteur aérien Chrono a annoncé l’annulation de sa liaison entre Montréal et Iqaluit seulement quelques mois après l’avoir lancée Le vice-président à l'exploitation de Chrono Aviation car la compagnie n’était pas en mesure d'acquérir un aéronef plus gros en raison de problèmes d’entretien et de délais avec le début de la vente des billets en mai Chrono Aviation utilise le Boeing 737-200 pour ses vols vers le Nord pour transporter les employés de la mine Baffinland Iron Mines Une entente avec la mine lui permettait de vendre des sièges non utilisés aux membres du public Un aéronef plus gros lui aurait permis d’accroître le nombre de sièges de 120 à 189 nous avons ces sièges d’extra à bord de l’avion nous en avons besoin d’un pour cette liaison ou ce vol David Sade dit que des avions des transporteurs Sunwing et Flare ont été utilisés pendant un mois ces aéronefs sont mobilisés pour des voyages vers le Sud Chrono Aviation a été placée à l’abri de ses créanciers le mois dernier par la Cour supérieure du Québec car elle n'était pas en mesure d'honorer ses obligations Deloitte a été nommé contrôleur de Chrono Aviation le 18 octobre selon des documents publiés sur le site web de Deloitte l’endettement du transporteur s’élève à 74,2 millions de dollars David Sade dit que ces démarches n’ont rien à voir avec l’annulation du trajet C’est strictement à cause de la disponibilité de l’aéronef Le transporteur devait assurer la liaison entre l'aéroport métropolitain de Montréal Tous les voyageurs touchés par l’annulation recevront un remboursement C’est très difficile dans le Nord avec un grand transporteur aérien qui détient le monopole Ce n’est pas facile pour les autres compagnies d’offrir des services ou de compétitionner dans la région L’annulation du trajet n’aura aucun effet sur les travailleurs de la mine Le vice-président à l'exploitation de Chrono Aviation Cette liaison avait été officiellement lancée en août dernier Si on échappe des objets de cette nature, on doit les récupérer. Donc, la loi est assez claire à cet effet, soutient le PDG du groupe NEAS, Daniel Dagenais. Même s’il n’y a pas de matière dangereuse, ce sont des produits qui peuvent se dégrader avec le temps [...] et qui peuvent rouiller. Durant la fonte printanière des glaces, le transporteur maritime a notamment sollicité les compétences de l’entreprise Sedna ROV, qui offre des services maritimes et sous-marins, comme des levers hydrographiques qui ont permis de repérer l’emplacement des sept conteneurs manquant toujours à l’appel. Ces sept conteneurs ont été retrouvés à une profondeur de 10 à 35 mètres, et vendredi après-midi, l’un d’entre eux a pu être retiré des eaux grâce à une barge, à une grue, à un remorqueur et à une équipe de cinq plongeurs. Le 27 octobre 2023, 23 conteneurs maritimes sont tombés d'une barge dans la baie de Frobisher, blessant un employé. Peu après l’incident, l’entreprise a pu récupérer 16 conteneurs, mais elle a perdu la trace de 7 autres qui sont restés coincés dans la baie tout au long de l’hiver. Daniel Dagenais reconnaît que plusieurs facteurs complexifient la logistique de cette opération de renflouement, dont les hautes marées qui peuvent atteindre jusqu’à une dizaine de mètres à cette période de l’année. Plus les conteneurs sont profonds, moins [les plongeurs] ont de temps de plongée, dit-il. Ça rend le travail plus complexe, parce que, lorsque la marée est plus élevée, les plus de 9 mètres de marée coupent le temps de plongée par plus de 20 %. Dans certains cas, le temps de plongée autorisé n'est que de 15 minutes […] une fois par jour, poursuit-il. Joint par courriel, le Bureau de la sécurité des transports du Canada indique que l’enquête sur les circonstances de l’incident survenu l’automne dernier est toujours en cours. Présent lors de l’incident, Daniel Dagenais affirme que le groupe NEAS a mis à jour plusieurs protocoles de sécurité depuis, dont les règlements entourant le positionnement du personnel lors du transit et l’ajout de démarcations qui renseignent sur le niveau de flottaison. Ouvrir en mode plein écranVendredi, le groupe NEAS avait récupéré un des sept conteneurs manquants à l'appel à la suite de l’incident d'octobre 2023 qui a causé la chute d’une cargaison et d’un membre d’équipage, près d’Iqaluit. Matisse HarveyPublié le 20 septembre 2024 à 17 h 02 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le groupe NEAS, une entreprise de ravitaillement maritime, est à pied d'œuvre depuis dimanche pour récupérer les sept conteneurs restants de l’incident de l’automne dernier, qui avait causé la chute d’une cargaison et d’un membre d’équipage, près d’Iqaluit. Selon le groupe NEAS, ces conteneurs contiennent principalement des denrées non périssables, de l’alcool pour la Société des alcools et du cannabis du Nunavut et de l’équipement, dont des pneus. Si on échappe des objets de cette nature, on doit les récupérer. Donc, la loi est assez claire à cet effet, soutient le PDG du groupe NEAS, Daniel Dagenais. Même s’il n’y a pas de matière dangereuse, ce sont des produits qui peuvent se dégrader avec le temps [...] et qui peuvent rouiller. Durant la fonte printanière des glaces, le transporteur maritime a notamment sollicité les compétences de l’entreprise Sedna ROV, qui offre des services maritimes et sous-marins, comme des levers hydrographiques qui ont permis de repérer l’emplacement des sept conteneurs manquant toujours à l’appel. Ces sept conteneurs ont été retrouvés à une profondeur de 10 à 35 mètres, et vendredi après-midi, l’un d’entre eux a pu être retiré des eaux grâce à une barge, à une grue, à un remorqueur et à une équipe de cinq plongeurs. Le 27 octobre 2023, 23 conteneurs maritimes sont tombés d'une barge dans la baie de Frobisher, blessant un employé. Peu après l’incident, l’entreprise a pu récupérer 16 conteneurs, mais elle a perdu la trace de 7 autres qui sont restés coincés dans la baie tout au long de l’hiver. Ouvrir en mode plein écranLe 23 octobre 2023, une barge de transport maritime a perdu 23 conteneurs près du port d'Iqaluit. Daniel Dagenais reconnaît que plusieurs facteurs complexifient la logistique de cette opération de renflouement, dont les hautes marées qui peuvent atteindre jusqu’à une dizaine de mètres à cette période de l’année. Plus les conteneurs sont profonds, moins [les plongeurs] ont de temps de plongée, dit-il. Ça rend le travail plus complexe, parce que, lorsque la marée est plus élevée, les plus de 9 mètres de marée coupent le temps de plongée par plus de 20 %. Dans certains cas, le temps de plongée autorisé n'est que de 15 minutes […] une fois par jour, poursuit-il. Joint par courriel, le Bureau de la sécurité des transports du Canada indique que l’enquête sur les circonstances de l’incident survenu l’automne dernier est toujours en cours. Présent lors de l’incident, Daniel Dagenais affirme que le groupe NEAS a mis à jour plusieurs protocoles de sécurité depuis, dont les règlements entourant le positionnement du personnel lors du transit et l’ajout de démarcations qui renseignent sur le niveau de flottaison. ces conteneurs contiennent principalement des denrées non périssables de l’alcool pour la Société des alcools et du cannabis du Nunavut et de l’équipement Si on échappe des objets de cette nature Même s’il n’y a pas de matière dangereuse ce sont des produits qui peuvent se dégrader avec le temps [...] et qui peuvent rouiller Durant la fonte printanière des glaces le transporteur maritime a notamment sollicité les compétences de l’entreprise Sedna ROV qui offre des services maritimes et sous-marins comme des levers hydrographiques qui ont permis de repérer l’emplacement des sept conteneurs manquant toujours à l’appel Ces sept conteneurs ont été retrouvés à une profondeur de 10 à 35 mètres l’un d’entre eux a pu être 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Shilton croit que l’hydroélectricité générée permettra de remplacer l’utilisation du diesel dans la capitale du Nunavut la centrale hydroélectrique est la principale source d’électricité mais l’usine de production de diesel sert de plan B Je pense qu’un projet similaire pourrait être fait ici Au fur et à mesure que le projet avance Iqaluit devra jouer un rôle dans l’approbation des plans de construction et du raccord des lignes d’alimentation électrique Il souligne cependant qu’il est encore trop tôt pour avoir ce genre de discussion mais il continue d'avoir espoir que l’hydroélectricité aidera les résidents notamment en réduisant les factures d’électricité tous les mois L’étude de faisabilité doit également se pencher sur la nécessité ou non d'électrifier le chauffage qui fonctionne actuellement à 100 % grâce au diesel Cela augmenterait la demande en électricité de manière très importante le coût du projet est estimé entre 400 et 500 millions $ une estimation similaire à ce qu’avait précédemment conclu le gouvernement du Nunavut Le territoire a déjà dépensé 10 millions $ pour des études préliminaires Elles ont permis de déterminer deux autres emplacements potentiels Si Heather Shilton assure que ce montant n’a pas été investi pour rien la société Nunavut Nukkiksautiit devra toutefois poursuivre certaines études puisque les technologies ont évolué depuis Ottawa a octroyé du financement pour les premières étapes de cette recherche Heather Shilton croit que la société est en bonne position sur le plan financier pour faire avancer le projet parce que elle a accès à plus de financement et peut contracter une dette plus importante qu’une entreprise qui serait détenue par le gouvernement Un partenariat économique n’est cependant pas exclu avec le gouvernement du Nunavut par le biais de sa société d’énergie Qulliq Ouvrir en mode plein écranLa société Nunavut Nukkiksautiit souhaite explorer le potentiel hydroélectrique de la rivière Kuugaluk Une compagnie de développement énergétique du Nunavut souhaite explorer le potentiel hydroélectrique de la rivière Kuugaluk Après des consultations menées sur 16 emplacements différents l’eau et les ressources sont actuellement peu exploités à cet endroit comme l'explique la directrice de la société Nunavut Nukkiksautiit ce qui nécessitera une étude plus approfondie il y aura des incidences avec les projets d’énergie renouvelable que nous envisageons Notre travail est d’avoir assez d’information pour que les Iqalummiut puissent évaluer ces options et prendre une décision sur le futur de l’énergie Heather Shilton croit que l’hydroélectricité générée permettra de remplacer l’utilisation du diesel dans la capitale du Nunavut la centrale hydroélectrique est la principale source d’électricité mais l’usine de production de diesel sert de plan B Je pense qu’un projet similaire pourrait être fait ici Iqaluit devra jouer un rôle dans l’approbation des plans de construction et du raccord des lignes d’alimentation électrique Il souligne cependant qu’il est encore trop tôt pour avoir ce genre de discussion mais il continue d'avoir espoir que l’hydroélectricité aidera les résidents notamment en réduisant les factures d’électricité tous les mois L’étude de faisabilité doit également se pencher sur la nécessité ou non d'électrifier le chauffage qui fonctionne actuellement à 100 % grâce au diesel Cela augmenterait la demande en électricité de manière très importante le coût du projet est estimé entre 400 et 500 millions $ une estimation similaire à ce qu’avait précédemment conclu le gouvernement du Nunavut Le territoire a déjà dépensé 10 millions $ pour des études préliminaires Elles ont permis de déterminer deux autres emplacements potentiels Ouvrir en mode plein écranIl faudra mener plus d'études avant une approbation du projet d'hydroélectricité Si Heather Shilton assure que ce montant n’a pas été investi pour rien la société Nunavut Nukkiksautiit devra toutefois poursuivre certaines études puisque les technologies ont évolué depuis Ottawa a octroyé du financement pour les premières étapes de cette recherche Heather Shilton croit que la société est en bonne position sur le plan financier pour faire avancer le projet parce que elle a accès à plus de financement et peut contracter une dette plus importante qu’une entreprise qui serait détenue par le gouvernement Un partenariat économique n’est cependant pas exclu avec le gouvernement du Nunavut par le biais de sa société d’énergie Qulliq Après des consultations menées sur 16 emplacements différents dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le ministre de la Protection civile Il précise que la capitale du Nunavut n’a pas les moyens d’héberger autant de passagers et que la compagnie aérienne n’a pas trouvé de solution qui avait quitté Delhi à 3 h 22 (18 h 52 HAE) devait atterrir à Chicago à 7 h 30 (8 h 30 HAE) après un vol de plus de 14 heures Les 211 passagers et membres d’équipage ont débarqué de l’avion et ont été transférés à l’aéroport international d’Iqaluit a indiqué la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans un communiqué La compagnie dit avoir fait l‘objet de plusieurs menaces dernièrement et que toutes étaient des canulars mais Air India souligne que toute menace est prise au sérieux Le vol a atterri de manière sécuritaire L’appareil pourra reprendre ses opérations lorsque toutes les procédures de sécurité obligatoires auront été suivies avait indiqué mardi matin un porte-parole d’Air India Le transporteur aérien dit envisager de lancer des poursuites envers les acteurs de ces menaces afin qu'ils soient tenus responsables des perturbations et les inconvénients qu'ils causent aux passagers L'enquête est menée par l'Unité fédérale de l'Arctique de la GRC Elle est appuyée par des spécialistes en explosifs arrivés à Iqaluit car le territoire ne dispose pas d'unité de neutralisation d'explosifs Cette intervention arrive au lendemain de l'expulsion de six diplomates de l'Inde qui sont impliqués dans des activités criminelles violentes au Canada L'atterrissage forcé intervient moins d'un an après que le Canada a lancé une enquête sur des menaces à l'encontre d'Air India. Ouvrir en mode plein écranUn Boeing 777 d'Air India sur une piste enneigée à Iqaluit Ouvrir en mode plein écranDes passagers et des membres d'équipage du vol 127 d'Air India à Iqaluit Avec les informations de La Presse canadienne Cette intervention arrive au lendemain de l'expulsion de six diplomates de l'Inde qui sont impliqués L'atterrissage forcé intervient moins d'un an après que le Canada a lancé une enquête sur des menaces à l'encontre d'Air India. La dernière d’une série de fausses alertes à la bombe contre des compagnies aériennes indiennes a forcé un avion de ligne d’Air India à un atterrissage d’urgence au Nunavut Le vol AI127 reliant New Delhi à Chicago a atterri à l’aéroport d’Iqaluit principale ville du plus septentrional des territoires du Canada par « mesure de précaution » après avoir été la cible d’une « menace pour la sécurité publiée en ligne » L’avion et les passagers y ont été à nouveau contrôlés « conformément au protocole de sécurité » Air India et d’autres compagnies indiennes ont été victimes « d’un certain nombre de menaces ces derniers jours » mais « en tant qu’opérateur aérien responsable toutes les menaces sont prises au sérieux » Air India a assuré qu’elle coopère pleinement avec les autorités pour identifier les auteurs de ces menaces « afin qu’ils soient tenus responsables des perturbations et des désagréments causés aux passagers » Elle envisagera une action en justice contre les responsables un vol d’Air India reliant Bombay à New York avait été détourné vers New Delhi après une fausse alerte Des canulars similaires ont visé deux vols de la compagnie low cost indienne IndiGo qui devaient décoller à destination de Jeddah la compagnie indienne Vistara avait signalé sur le réseau social X qu’un de ses vols reliant Bombay à Francfort avait atterri d’urgence en Turquie en raison d’une alerte à la bombe Après des visites éclairs en France et au Royaume-Uni Ce premier arrêt dans le Grand Nord canadien depuis son assermentation sera l’occasion de réaffirmer la souveraineté du Canada dans l’Arctique Il rencontrera le premier ministre du Nunavut le président de l’organisme territorial inuit Nunavut Tunngavik inc. et celui de l’organisme national Inuit Tapiriit Kanatami où il a rencontré le premier ministre du Québec et ainsi réaffirmer l’importance d’un partenariat économique entre le Canada et la France Il s’est ensuite rendu à Londres pour rencontrer le roi Charles et le premier ministre britannique Le Nunavut est dans la mire de plusieurs politiciens sur la scène fédérale depuis les dernières semaines Cette première visite officielle de Mark Carney au territoire survient après le passage à Iqaluit Jagmeet Singh a notamment présenté les engagements de son parti en matière de sécurité de l’Arctique Il a promis que le NPD porterait les dépenses de défense à 2 % du produit intérieur brut du Canada d’ici à 2032 «On ne peut pas rendre le Nord fort en matière de défense sans une communauté et des infrastructures fortes mais aussi pour soutenir les communautés.» de doubler les effectifs des Rangers canadiens et d’établir une base militaire permanente à Iqaluit Pour d’autres nouvelles sur l'Arctique canadien, visitez le site d'ICI Grand Nord Les champs obligatoires sont indiqués avec * mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L'augmentation des prix du service de taxi a été votée au conseil municipal du 25 juin dernier Il aura toutefois fallu attendre 10 jours pour que la Ville annonce publiquement la hausse de tarifs De nombreux résidents ont eu la surprise d’apprendre la hausse au moment de payer leur course en taxi C’est le cas notamment de Jayko Aipeelie qui se rend régulièrement du centre-ville d’Iqaluit jusqu’à sa caravane installée près des quais de Causeway Il payait jusqu’à maintenant 9 $ mais sa dernière course lui a coûté près de 15 $ C'est à ce moment-là que j'ai un peu paniqué J'ai appelé leur service de répartition et je leur ai dit qu’ils devaient prévenir les gens pas seulement à la dernière minute lorsqu’on prend un taxi S'ils l'avaient annoncé à l'avance cela ne m'aurait pas autant dérangé La Villw d’Iqaluit a refusé la demande d’entrevue de CBC Un porte-parole a toutefois déclaré par courriel que les habitants sont invités à assister aux réunions du conseil municipal et à consulter les documents connexes pour prendre connaissance de ce genre de changement En plus de l’augmentation des tarifs de base la limite d’âge pour profiter des prix pour aînés est passée de 60 ans à 65 ans Le montant forfaitaire pour les personnes âgées a aussi augmenté depuis février dernier Alors que le coût de la vie est déjà très élevé dans la région certains aînés se disent pris au dépourvu est l’une des retraitées touchées par cette mesure Elle n’a plus accès au tarif de taxi pour les aînés et se dit frustrée Je suis maintenant à la retraite après 45 ans de travail comment se fait-il que je doive payer 9,25 $ Les plaintes des habitants n’ont pas tardé à venir aux oreilles de l’administrateur de l’entreprise Caribou Cabs Ce dernier dit entendre les préoccupations de ces derniers mais rappelle que les augmentations de tarifs ont été imposées par la Ville D’autres hausses de tarifs sont par ailleurs à prévoir dans les prochaines années le conseil municipal a approuvé une augmentation annuelle des prix des courses de taxi jusqu’en 2028 le montant forfaitaire pour un trajet en taxi à Iqaluit Ouvrir en mode plein écranContrairement à de nombreuses villes les taxis facturent un montant forfaitaire pour un déplacement La hausse récente des tarifs de taxi imposée par la Ville d’Iqaluit est dénoncée par de nombreux résidents qui estiment que cette dernière aurait dû les prévenir plus tôt de cette décision L'augmentation des prix du service de taxi a été votée au conseil municipal du 25 juin dernier Il aura toutefois fallu attendre 10 jours pour que la Ville annonce publiquement la hausse de tarifs De nombreux résidents ont eu la surprise d’apprendre la hausse au moment de payer leur course en taxi qui se rend régulièrement du centre-ville d’Iqaluit jusqu’à sa caravane installée près des quais de Causeway mais sa dernière course lui a coûté près de 15 $ C'est à ce moment-là que j'ai un peu paniqué J'ai appelé leur service de répartition et je leur ai dit qu’ils devaient prévenir les gens pas seulement à la dernière minute lorsqu’on prend un taxi Ouvrir en mode plein écranJayko Aipeelie se dit déçu de la hausse des tarifs La Villw d’Iqaluit a refusé la demande d’entrevue de CBC Un porte-parole a toutefois déclaré par courriel que les habitants sont invités à assister aux réunions du conseil municipal et à consulter les documents connexes pour prendre connaissance de ce genre de changement En plus de l’augmentation des tarifs de base la limite d’âge pour profiter des prix pour aînés est passée de 60 ans à 65 ans Le montant forfaitaire pour les personnes âgées a aussi augmenté depuis février dernier Alors que le coût de la vie est déjà très élevé dans la région est l’une des retraitées touchées par cette mesure Elle n’a plus accès au tarif de taxi pour les aînés et se dit frustrée Je suis maintenant à la retraite après 45 ans de travail comment se fait-il que je doive payer 9,25 $ Les plaintes des habitants n’ont pas tardé à venir aux oreilles de l’administrateur de l’entreprise Caribou Cabs Ce dernier dit entendre les préoccupations de ces derniers mais rappelle que les augmentations de tarifs ont été imposées par la Ville D’autres hausses de tarifs sont par ailleurs à prévoir dans les prochaines années le conseil municipal a approuvé une augmentation annuelle des prix des courses de taxi jusqu’en 2028 le montant forfaitaire pour un trajet en taxi à Iqaluit L'augmentation des prix du service de taxi a été votée au conseil municipal du 25 juin dernier dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Mercredi un bimoteur rouge du transporteur aérien groenlandais s'est posé pour la dernière fois de l’année dans les deux capitales Air Greenland a exploité un vol régulier de 37 places entre ces deux villes à raison d’une fois par semaine Cette liaison directe - la première en 10 ans - a été empruntée par environ 800 passagers soit quelque 70 % de tous les sièges disponibles la compagnie avait pour objectif de remplir au moins la moitié des sièges dans chaque avion un seuil qu’Air Greenland est parvenue à dépasser affirme que ce vol d’essai a été une réussite mais nous avons constaté [...] que de nombreux passagers étaient satisfaits et qu'il y avait beaucoup d'intérêt pour l'année prochaine et les années à venir c'est vraiment un très bon début Le vol a été particulièrement populaire auprès des Canadiens qui ont occupé un peu plus de 60 % des sièges des vols de Nuuk vers Iqaluit et environ 70 % de ceux d’Iqaluit vers Nuuk Les personnes de nationalité danoise arrivent en deuxième position des voyageurs ayant le plus utilisé la liaison aérienne Jacob Nitter Sørensen associe cette tendance à la forte demande du côté canadien Le marché y est beaucoup plus important car il ne s'agit pas seulement de personnes d'Iqaluit une collaboration entre Air Greenland et Canadian North a permis aux voyageurs de se rendre à Ottawa la même journée ce qui explique également l’engouement des Canadiens il faut prévoir un itinéraire de plusieurs jours ce qui implique notamment une escale à Reykjavik voyages touristiques : de nombreuses initiatives ont vu le jour grâce à la liaison aérienne Ce que nous constatons [...] du côté canadien c'est qu'il existe vraiment un marché pour les personnes travaillant dans le secteur de l’exploration minière [...] mais également dans le tourisme Parmi ces initiatives figure la création d’un atelier de plusieurs semaines sur la création de kamik qui se spécialise dans la confection de vêtements traditionnels groenlandais à Nuuk a fait appel à des artisanes nunavummiut pour démontrer localement leurs techniques de couture Le but de cet atelier était d’enseigner à fabriquer des kamik [...] ce qui inclut la terminologie l’adoucissement [des peaux] et des techniques qui en découlent l’une des deux expertes invitées pour l’occasion créé une riche occasion d’échanges entre deux territoires aux pratiques culturelles similaires Ce sont ces ressemblances qui ont frappé l’influenceuse groenlandaise Qupanuk Olsen connue sur les réseaux sociaux sous son acronyme Q’s Greenland lors de sa première visite à Iqaluit mais je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient aussi prononcées en mentionnant notamment l’influence de la colonisation sur les deux territoires Le fait de renouer nous permet en quelque sorte de nous réapproprier [...] tout ce que la colonisation nous a fait perdre Et [ce vol] est certainement une manière d’y parvenir Jacob Nitter Sørensen reconnaît que plusieurs embûches ont eu des conséquences négatives sur les ventes Il cite le feu vert tardif des autorités canadiennes, au printemps, suivi de la révocation de l’autorisation de sécurité de l’aéroport de Nuuk par l’autorité des transports du Danemark. Naja Pearce, une résidente d’Iqaluit, était d’ailleurs au nombre des passagers touchés par la suspension du vol. Le trajet de retour de quatre jours proposé par Air Greenland a forcé la jeune femme à effectuer quatre escales, notamment à Copenhague et à Toronto. Malgré tout, Naja Pearce garde un souvenir positif de son séjour : Je suis tombée amoureuse du Groenland. Les gens sont tellement authentiques, gentils et amicaux, ce qui a rendu l’expérience encore plus marquante parce que j’ai maintenant des amis là-bas. Tout comme elle, plusieurs Nunavummiut ont déjà l’intention de visiter à nouveau le territoire voisin. Air Greenland offrira la liaison l’an prochain, cette fois du 2 avril au 28 octobre. D’ici là, l’ouverture du nouvel aéroport de Nuuk, le 28 novembre, ouvrira la voie à de nouveaux vols vers le Groenland, ce qui pourrait avoir une incidence sur le marché et la compétition. Ouvrir en mode plein écranLe vol direct entre Iqaluit et Nuuk, capitales respectives du Nunavut et du Groenland, a été particulièrement populaire auprès des Canadiens, qui ont occupé un peu plus de 60 % des sièges. Matisse HarveyPublié le 23 octobre 2024 à 17 h 01 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Avec plus de 60 % des sièges occupés par des Canadiens le vol direct entre les capitales respectives du Nunavut et du Groenland est un pari réussi aux yeux de la compagnie aérienne Air Greenland qui l’a déjà renouvelé pour une deuxième année un bimoteur rouge du transporteur aérien groenlandais s'est posé pour la dernière fois de l’année dans les deux capitales Air Greenland a exploité un vol régulier de 37 places entre ces deux villes à raison d’une fois par semaine Ouvrir en mode plein écranLe quartier historique de Nuuk Cette liaison directe - la première en 10 ans - a été empruntée par environ 800 passagers soit quelque 70 % de tous les sièges disponibles la compagnie avait pour objectif de remplir au moins la moitié des sièges dans chaque avion un seuil qu’Air Greenland est parvenue à dépasser affirme que ce vol d’essai a été une réussite mais nous avons constaté [...] que de nombreux passagers étaient satisfaits et qu'il y avait beaucoup d'intérêt pour l'année prochaine et les années à venir Le vol a été particulièrement populaire auprès des Canadiens qui ont occupé un peu plus de 60 % des sièges des vols de Nuuk vers Iqaluit et environ 70 % de ceux d’Iqaluit vers Nuuk Les personnes de nationalité danoise arrivent en deuxième position des voyageurs ayant le plus utilisé la liaison aérienne Jacob Nitter Sørensen associe cette tendance à la forte demande du côté canadien une collaboration entre Air Greenland et Canadian North a permis aux voyageurs de se rendre à Ottawa la même journée ce qui explique également l’engouement des Canadiens il faut prévoir un itinéraire de plusieurs jours ce qui implique notamment une escale à Reykjavik Ouvrir en mode plein écranLe transporteur aérien Air Greeland a utilisé un avion de type Dash 8 voyages touristiques : de nombreuses initiatives ont vu le jour grâce à la liaison aérienne Ce que nous constatons [...] du côté canadien c'est qu'il existe vraiment un marché pour les personnes travaillant dans le secteur de l’exploration minière [...] mais également dans le tourisme Parmi ces initiatives figure la création d’un atelier de plusieurs semaines sur la création de kamik qui se spécialise dans la confection de vêtements traditionnels groenlandais à Nuuk a fait appel à des artisanes nunavummiut pour démontrer localement leurs techniques de couture Le but de cet atelier était d’enseigner à fabriquer des kamik [...] ce qui inclut la terminologie l’adoucissement [des peaux] et des techniques qui en découlent l’une des deux expertes invitées pour l’occasion créé une riche occasion d’échanges entre deux territoires aux pratiques culturelles similaires Ouvrir en mode plein écranLa Nunavummiuq Mary Panipak (au centre) montre ses techniques de couture à deux participantes groenlandaises Ce sont ces ressemblances qui ont frappé l’influenceuse groenlandaise Qupanuk Olsen connue sur les réseaux sociaux sous son acronyme Q’s Greenland mais je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient aussi prononcées en mentionnant notamment l’influence de la colonisation sur les deux territoires Le fait de renouer nous permet en quelque sorte de nous réapproprier [...] tout ce que la colonisation nous a fait perdre Et [ce vol] est certainement une manière d’y parvenir Ouvrir en mode plein écranL'influenceuse groenlandaise Qupanuk Olsen a été invitée par la compagnie Air Greenland à monter à bord du premier vol direct de l'année Elle a ensuite poursuivi son périple jusqu'à Kuujjuaq et Montréal Jacob Nitter Sørensen reconnaît que plusieurs embûches ont eu des conséquences négatives sur les ventes Naja Pearce, une résidente d’Iqaluit, était d’ailleurs au nombre des passagers touchés par la suspension du vol. Le trajet de retour de quatre jours proposé par Air Greenland a forcé la jeune femme à effectuer quatre escales, notamment à Copenhague et à Toronto. Ouvrir en mode plein écranAu mois d'août, Naja Pearce a été brièvement coincée au Groenland après que l’autorité des transports du Danemark eut révoqué l’autorisation de sécurité de l’aéroport de Nuuk. Malgré tout, Naja Pearce garde un souvenir positif de son séjour : Je suis tombée amoureuse du Groenland. Les gens sont tellement authentiques, gentils et amicaux, ce qui a rendu l’expérience encore plus marquante parce que j’ai maintenant des amis là-bas. Tout comme elle, plusieurs Nunavummiut ont déjà l’intention de visiter à nouveau le territoire voisin. Air Greenland offrira la liaison l’an prochain, cette fois du 2 avril au 28 octobre. D’ici là, l’ouverture du nouvel aéroport de Nuuk, le 28 novembre, ouvrira la voie à de nouveaux vols vers le Groenland, ce qui pourrait avoir une incidence sur le marché et la compétition. Il cite le feu vert tardif des autorités canadiennes, au printemps, suivi de la révocation de l’autorisation de sécurité de l’aéroport de Nuuk par l’autorité des transports du Danemark était d’ailleurs au nombre des passagers touchés par la suspension du vol Le trajet de retour de quatre jours proposé par Air Greenland a forcé la jeune femme à effectuer quatre escales notamment à Copenhague et à Toronto Naja Pearce garde un souvenir positif de son séjour : Je suis tombée amoureuse du Groenland ce qui a rendu l’expérience encore plus marquante parce que j’ai maintenant des amis là-bas plusieurs Nunavummiut ont déjà l’intention de visiter à nouveau le territoire voisin Air Greenland offrira la liaison l’an prochain cette fois du 2 avril au 28 octobre l’ouverture du nouvel aéroport de Nuuk ouvrira la voie à de nouveaux vols vers le Groenland ce qui pourrait avoir une incidence sur le marché et la compétition Il cite le feu vert tardif des autorités canadiennes, au printemps, suivi de la révocation de l’autorisation de sécurité de l’aéroport de Nuuk par l’autorité des transports du Danemark Avec plus de 60 % des sièges occupés par des Canadiens dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Ces accusations sont liées à des gestes allégués posés à l’époque où Eric Dejaeger travaillait comme prêtre dans la communauté d’Igloolik L’homme avait été arrêté à Kingston et transféré dans un pénitencier à Iqaluit Il avait 76 ans à ce moment-là Il avait été libéré sous la condition qu’il demeure incarcéré et sous supervision à Kingston Le procès devrait durer deux semaines Eric Dejaeger avait déjà été reconnu coupable de 32 chefs d’accusations d’abus sexuels dans la communauté inuit où il travaillait Il a été condamné à 19 ans de prison pour cette affaire et a été libéré sous conditions en mai 2023 Ouvrir en mode plein écranL'ancien prêtre Eric Dejaeger quitte la Cour de justice du Nunavut à Iqaluit le 8 juin après une brève comparution devant le tribunal Le procès de l’ancien prêtre Eric Dejaeger qui a déjà été condamné pour des dizaines d’accusations d’abus sexuels est de retour lundi devant les tribunaux à Iqaluit pour répondre à huit nouveaux chefs d’accusation Ces accusations sont liées à des gestes allégués posés à l’époque où Eric Dejaeger travaillait comme prêtre dans la communauté d’Igloolik et transféré dans un pénitencier à Iqaluit Il avait été libéré sous la condition qu’il demeure incarcéré et sous supervision à Kingston Eric Dejaeger avait déjà été reconnu coupable de 32 chefs d’accusations d’abus sexuels dans la communauté inuit où il travaillait Il a été condamné à 19 ans de prison pour cette affaire et a été libéré sous conditions en mai 2023 Ces accusations sont liées à des gestes allégués posés à l’époque où Eric Dejaeger travaillait comme prêtre dans la communauté d’Igloolik pour répondre à huit nouveaux chefs d’accusation Je voulais visiter cette communauté qui est unique d'une certaine façon, dit-il. De voir comment elle se maintient, comment elle s’épanouit, comprendre ses défis, comprendre ses ambitions et voir comment le régime fédéral peut appuyer leur développement. Lors de sa visite, il a rencontré des représentants de l’Association des francophones du Nunavut. Il en a aussi profité pour visiter l’École des Trois-Soleils. C’est une communauté qui, à mon avis, est en développement, qui a un avenir fort intéressant, et je voulais le voir de mes yeux. Le paysage linguistique du Nunavut diffère de celui des autres provinces et territoires, puisqu'il reconnaît, dans sa Loi sur les langues officielles, l’anglais, le français et l’inuktuk , qui comprend l’inuktituk et l’inuinnaqtun. Raymond Théberge en a discuté avec la commissaire aux langues du Nunavut, Karliin Aariak. Il estime que la coexistence de ces langues est possible. Je pense que ça peut coexister. La croissance de la communauté [francophone] c’est un exemple, la croissance de la présence de l’inuktitut, c’est un autre exemple. Je n’ai pas senti une tension entre les divers régimes linguistiques, affirme-t-il. Je pense que les gens cherchent à trouver la meilleure façon pour que ça fonctionne. Et ce modèle de coexistence de plusieurs langues officielles pourrait peut-être, un jour, se voir ailleurs au pays, selon le commissaire aux langues officielles. La question des langues officielles, ce n’est pas une question figée, c’est constamment en évolution, et ce genre de visite alimente notre réflexion. Bien que la revitalisation des langues autochtones ne fasse pas partie de son mandat, Raymond Théberge a pu observer que le Nunavut est sur la bonne voie pour revitaliser et préserver l’inuktut. Selon lui, la Loi sur la protection de la langue inuit du Nunavut est fiable, car elle permet à tous les locuteurs de l’inuktuk de demander des services auprès des institutions dans leur langue. Raymond Théberge dit que c’est ce genre de cadre législatif qui peut assurer la survie d’une langue, que ce soit le français ou l’inuktut au Nunavut, et le gouvernement a un grand rôle à jouer dans la vitalité des communautés linguistiques minoritaires, selon. On doit mettre en place les institutions qui vont supporter l’utilisation de cette langue, créer des espaces pour son usage, dit le Franco-Manitobain d'origine, qui publiera, le 9 octobre, son rapport faisant l'état des lieux des communautés francophones en situation minoritaire. Une version précédente de ce texte indiquait que le Commissariat aux langues officielles du Canada publiera son rapport annuel 2022-2023 le 9 octobre. Or, le commissariat a révisé les informations fournies aux médias. Ce sera plutôt le rapport Un avenir en commun - Regard sur nos communautés de langue officielle en situation minoritaire qui sera publié, NDLR. Raymond Théberge estime que la situation du français au pays est en évolution, mais il y a toujours matière à amélioration. On a fait des progrès, au cours des dernières années, mais on doit toujours être vigilant et s’assurer qu’on se dote des institutions nécessaires, des outils nécessaires et de toujours s'assurer d'affirmer nos droits linguistiques, ajoute-t-il. Un droit qui n'est pas utilisé, ça peut être un droit qui va se perdre. Je pense qu'on doit toujours être vigilant et ne jamais rien prendre pour acquis. Ouvrir en mode plein écranLe commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, lors de sa visite au centre culturel et communautaire Franco-centre d'Iqaluit le 2 octobre. Julie PlourdePublié le 4 octobre 2024 à 14 h 12 HAEMis à jour le 7 octobre 2024 à 11 h 08 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, est allé à la rencontre de la communauté francophone d’Iqaluit, au Nunavut, afin de mieux comprendre ses défis et ses particularités. C’est le premier passage de Raymond Théberge au Nunavut depuis le début de son mandat, en 2018, une visite qu’il avait prévue il y a quelques années, mais qui avait dû être reportée en raison de la pandémie. Je voulais visiter cette communauté qui est unique d'une certaine façon, dit-il. De voir comment elle se maintient, comment elle s’épanouit, comprendre ses défis, comprendre ses ambitions et voir comment le régime fédéral peut appuyer leur développement. Lors de sa visite, il a rencontré des représentants de l’Association des francophones du Nunavut. Il en a aussi profité pour visiter l’École des Trois-Soleils. C’est une communauté qui, à mon avis, est en développement, qui a un avenir fort intéressant, et je voulais le voir de mes yeux. Le paysage linguistique du Nunavut diffère de celui des autres provinces et territoires, puisqu'il reconnaît, dans sa Loi sur les langues officielles, l’anglais, le français et l’inuktuk , qui comprend l’inuktituk et l’inuinnaqtun. Raymond Théberge en a discuté avec la commissaire aux langues du Nunavut, Karliin Aariak. Il estime que la coexistence de ces langues est possible. Ouvrir en mode plein écranRaymond Théberge a visité l'École des Trois-Soleils, à Iqaluit, au Nunavut. Je pense que ça peut coexister. La croissance de la communauté [francophone] c’est un exemple, la croissance de la présence de l’inuktitut, c’est un autre exemple. Je n’ai pas senti une tension entre les divers régimes linguistiques, affirme-t-il. Je pense que les gens cherchent à trouver la meilleure façon pour que ça fonctionne. Et ce modèle de coexistence de plusieurs langues officielles pourrait peut-être, un jour, se voir ailleurs au pays, selon le commissaire aux langues officielles. La question des langues officielles, ce n’est pas une question figée, c’est constamment en évolution, et ce genre de visite alimente notre réflexion. Bien que la revitalisation des langues autochtones ne fasse pas partie de son mandat, Raymond Théberge a pu observer que le Nunavut est sur la bonne voie pour revitaliser et préserver l’inuktut. Selon lui, la Loi sur la protection de la langue inuit du Nunavut est fiable, car elle permet à tous les locuteurs de l’inuktuk de demander des services auprès des institutions dans leur langue. Raymond Théberge dit que c’est ce genre de cadre législatif qui peut assurer la survie d’une langue, que ce soit le français ou l’inuktut au Nunavut, et le gouvernement a un grand rôle à jouer dans la vitalité des communautés linguistiques minoritaires, selon. On doit mettre en place les institutions qui vont supporter l’utilisation de cette langue, créer des espaces pour son usage, dit le Franco-Manitobain d'origine, qui publiera, le 9 octobre, son rapport faisant l'état des lieux des communautés francophones en situation minoritaire. Une version précédente de ce texte indiquait que le Commissariat aux langues officielles du Canada publiera son rapport annuel 2022-2023 le 9 octobre. Or, le commissariat a révisé les informations fournies aux médias. Ce sera plutôt le rapport Un avenir en commun - Regard sur nos communautés de langue officielle en situation minoritaire qui sera publié, NDLR. Raymond Théberge estime que la situation du français au pays est en évolution, mais il y a toujours matière à amélioration. On a fait des progrès, au cours des dernières années, mais on doit toujours être vigilant et s’assurer qu’on se dote des institutions nécessaires, des outils nécessaires et de toujours s'assurer d'affirmer nos droits linguistiques, ajoute-t-il. Un droit qui n'est pas utilisé, ça peut être un droit qui va se perdre. Je pense qu'on doit toujours être vigilant et ne jamais rien prendre pour acquis. C’est le premier passage de Raymond Théberge au Nunavut depuis le début de son mandat une visite qu’il avait prévue il y a quelques années mais qui avait dû être reportée en raison de la pandémie Je voulais visiter cette communauté qui est unique d'une certaine façon comprendre ses ambitions et voir comment le régime fédéral peut appuyer leur développement il a rencontré des représentants de l’Association des francophones du Nunavut Il en a aussi profité pour visiter l’École des Trois-Soleils Le paysage linguistique du Nunavut diffère de celui des autres provinces et territoires qui comprend l’inuktituk et l’inuinnaqtun Raymond Théberge en a discuté avec la commissaire aux langues du Nunavut Il estime que la coexistence de ces langues est possible La croissance de la communauté [francophone] c’est un exemple la croissance de la présence de l’inuktitut Je n’ai pas senti une tension entre les divers régimes linguistiques Je pense que les gens cherchent à trouver la meilleure façon pour que ça fonctionne Et ce modèle de coexistence de plusieurs langues officielles pourrait peut-être selon le commissaire aux langues officielles ce n’est pas une question figée et ce genre de visite alimente notre réflexion Bien que la revitalisation des langues autochtones ne fasse pas partie de son mandat Raymond Théberge a pu observer que le Nunavut est sur la bonne voie pour revitaliser et préserver l’inuktut la Loi sur la protection de la langue inuit du Nunavut est fiable car elle permet à tous les locuteurs de l’inuktuk de demander des services auprès des institutions dans leur langue Raymond Théberge dit que c’est ce genre de cadre législatif qui peut assurer la survie d’une langue que ce soit le français ou l’inuktut au Nunavut et le gouvernement a un grand rôle à jouer dans la vitalité des communautés linguistiques minoritaires On doit mettre en place les institutions qui vont supporter l’utilisation de cette langue son rapport faisant l'état des lieux des communautés francophones en situation minoritaire Une version précédente de ce texte indiquait que le Commissariat aux langues officielles du Canada publiera son rapport annuel 2022-2023 le 9 octobre le commissariat a révisé les informations fournies aux médias Ce sera plutôt le rapport Un avenir en commun - Regard sur nos communautés de langue officielle en situation minoritaire qui sera publié Raymond Théberge estime que la situation du français au pays est en évolution mais il y a toujours matière à amélioration mais on doit toujours être vigilant et s’assurer qu’on se dote des institutions nécessaires des outils nécessaires et de toujours s'assurer d'affirmer nos droits linguistiques ça peut être un droit qui va se perdre Je pense qu'on doit toujours être vigilant et ne jamais rien prendre pour acquis Julie Plourde a posé ses pieds pour la première fois aux Territoires du Nord-Ouest en 2001 pour y entreprendre sa carrière en journalisme elle accepte un poste à Radio-Canada à Whitehorse Elle passe ensuite quelques années à travailler à Radio-Canada à Edmonton et Halifax elle fait un retour à Yellowknife et rejoint l'équipe d'ICI Grand Nord en 2022 le Grand Nord est une terre fertile d'histoires et elle se sent privilégiée de pouvoir aller à la rencontre de la communauté Le commissaire aux langues officielles du Canada est allé à la rencontre de la communauté francophone d’Iqaluit afin de mieux comprendre ses défis et ses particularités dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Depuis le 12 septembre une vétérinaire établie en Alberta effectué des examens de routine et procédé à des stérilisations ainsi qu'à d'autres opérations chirurgicales Nous sommes heureux d’avoir pu aider autant de membres de la communauté et leurs animaux L'organisme à but non lucratif fait office de refuge pour animaux et offre occasionnellement des services de toilettage de même que des cliniques vétérinaires temporaires. La fermeture de la clinique NunaVet, à l’été 2022, a laissé les propriétaires d’animaux de compagnie sans possibilité de les faire soigner au Nunavut. Pour pallier ce manque, la gestionnaire des cliniques de l’organisme, Samantha Izatt-Oldham, explique que l’organisme sollicite les services bénévoles d’un vétérinaire du sud du pays à raison d'une semaine par mois, et ce, depuis le printemps. Depuis que nous offrons ces cliniques vétérinaires [temporaires], la liste d’attente est très longue, dit-elle. Elle commence à peine à raccourcir. Il y a des besoins immenses, que ce soit pour l’administration de vaccins, des examens de routine ou des urgences. La Dre Gayle Cummings pratique dans des communautés nordiques depuis plusieurs années, où elle constate que le manque de soins de base pour les animaux de compagnie est un problème répandu. Je constate qu’ici, de nombreuses personnes sont très habituées à prodiguer des soins, comme administrer des injections, effectuer un bandage à leur animal ou leur administrer des médicaments, observe-t-elle. C’est assez inspirant de voir tout ce que les gens sont en mesure de faire en l’absence de services adéquats. Selon Samantha Izatt-Oldham, l’organisme continuera de faire venir des vétérinaires du Sud jusqu’à ce qu’il soit en mesure d'en recruter un à temps plein à Iqaluit. Elle reconnaît toutefois que ce processus constitue un défi, notamment en raison du manque de logements pour le personnel. Nous cherchons toujours à recruter, mais jusqu’à présent, personne n’a manifesté son intérêt, souligne-t-elle. Dans l’éventualité où elle ne parviendrait pas à pourvoir le poste, l’association Nunavut Animal Rescue étudie la possibilité de collaborer avec des universités du Sud ou de faire venir des vétérinaires temporaires pour des périodes de deux à trois mois. La prochaine clinique vétérinaire temporaire est prévue du 20 au 26 octobre. L’organisme offrira aussi des services de toilettage du 9 au 18 octobre. Ouvrir en mode plein écranUne vétérinaire et une technicienne vétérinaire étaient de passage à Iqaluit jusqu’à jeudi pour prodiguer des soins à des animaux de compagnie. Matisse HarveyPublié le 19 septembre 2024 à 15 h 59 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Une vétérinaire et une technicienne vétérinaire étaient de passage à Iqaluit jusqu’à jeudi pour prodiguer des soins à des animaux de compagnie pour l’association Nunavut Animal Rescue l’organisme territorial de protection des animaux Leur visite d’une semaine leur aura permis de soigner 118 chiens et chats effectué des examens de routine et procédé à des stérilisations ainsi qu'à d'autres opérations chirurgicales Nous sommes heureux d’avoir pu aider autant de membres de la communauté et leurs animaux Ouvrir en mode plein écranLa majorité des animaux de compagnie soignés pendant la clinique vétérinaire temporaire étaient des chiens L'organisme à but non lucratif fait office de refuge pour animaux et offre occasionnellement des services de toilettage de même que des cliniques vétérinaires temporaires. Ouvrir en mode plein écranL'organisme à but non lucratif a repris les locaux de l'ancienne clinique vétérinaire NunaVet en 2023. La fermeture de la clinique NunaVet, à l’été 2022, a laissé les propriétaires d’animaux de compagnie sans possibilité de les faire soigner au Nunavut. Pour pallier ce manque, la gestionnaire des cliniques de l’organisme, Samantha Izatt-Oldham, explique que l’organisme sollicite les services bénévoles d’un vétérinaire du sud du pays à raison d'une semaine par mois, et ce, depuis le printemps. Depuis que nous offrons ces cliniques vétérinaires [temporaires], la liste d’attente est très longue, dit-elle. Elle commence à peine à raccourcir. Il y a des besoins immenses, que ce soit pour l’administration de vaccins, des examens de routine ou des urgences. La Dre Gayle Cummings pratique dans des communautés nordiques depuis plusieurs années, où elle constate que le manque de soins de base pour les animaux de compagnie est un problème répandu. Je constate qu’ici, de nombreuses personnes sont très habituées à prodiguer des soins, comme administrer des injections, effectuer un bandage à leur animal ou leur administrer des médicaments, observe-t-elle. C’est assez inspirant de voir tout ce que les gens sont en mesure de faire en l’absence de services adéquats. Ouvrir en mode plein écranLa Dr Gayle Cummings était de passage à Iqaluit pour y offrir des services à titre de vétérinaire bénévole. Selon Samantha Izatt-Oldham, l’organisme continuera de faire venir des vétérinaires du Sud jusqu’à ce qu’il soit en mesure d'en recruter un à temps plein à Iqaluit. Elle reconnaît toutefois que ce processus constitue un défi, notamment en raison du manque de logements pour le personnel. Nous cherchons toujours à recruter, mais jusqu’à présent, personne n’a manifesté son intérêt, souligne-t-elle. Dans l’éventualité où elle ne parviendrait pas à pourvoir le poste, l’association Nunavut Animal Rescue étudie la possibilité de collaborer avec des universités du Sud ou de faire venir des vétérinaires temporaires pour des périodes de deux à trois mois. La prochaine clinique vétérinaire temporaire est prévue du 20 au 26 octobre. L’organisme offrira aussi des services de toilettage du 9 au 18 octobre. Anciennement connue sous le nom de Société de protection des animaux d’Iqaluit (Iqaluit Humane Society), l’association Nunavut Animal Rescue se trouve à Apex dans l’ancienne clinique vétérinaire NunaVet L'organisme à but non lucratif fait office de refuge pour animaux et offre occasionnellement des services de toilettage de même que des cliniques vétérinaires temporaires a laissé les propriétaires d’animaux de compagnie sans possibilité de les faire soigner au Nunavut la gestionnaire des cliniques de l’organisme explique que l’organisme sollicite les services bénévoles d’un vétérinaire du sud du pays à raison d'une semaine par mois Depuis que nous offrons ces cliniques vétérinaires [temporaires] la liste d’attente est très longue Elle commence à peine à raccourcir que ce soit pour l’administration de vaccins La Dre Gayle Cummings pratique dans des communautés nordiques depuis plusieurs années où elle constate que le manque de soins de base pour les animaux de compagnie est un problème répandu de nombreuses personnes sont très habituées à prodiguer des soins effectuer un bandage à leur animal ou leur administrer des médicaments C’est assez inspirant de voir tout ce que les gens sont en mesure de faire en l’absence de services adéquats l’organisme continuera de faire venir des vétérinaires du Sud jusqu’à ce qu’il soit en mesure d'en recruter un à temps plein à Iqaluit Elle reconnaît toutefois que ce processus constitue un défi notamment en raison du manque de logements pour le personnel personne n’a manifesté son intérêt Dans l’éventualité où elle ne parviendrait pas à pourvoir le poste l’association Nunavut Animal Rescue étudie la possibilité de collaborer avec des universités du Sud ou de faire venir des vétérinaires temporaires pour des périodes de deux à trois mois La prochaine clinique vétérinaire temporaire est prévue du 20 au 26 octobre L’organisme offrira aussi des services de toilettage du 9 au 18 octobre Anciennement connue sous le nom de Société de protection des animaux d’Iqaluit (Iqaluit Humane Society), l’association Nunavut Animal Rescue se trouve à Apex Une vétérinaire et une technicienne vétérinaire étaient de passage à Iqaluit jusqu’à jeudi pour prodiguer des soins à des animaux de compagnie pour l’association Nunavut Animal Rescue Leur visite d’une semaine leur aura permis de soigner 118 chiens et chats dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La semaine dernière l’aéroport de Nuuk a dû suspendre tous ses vols internationaux après une inspection de l’autorité des transports du Danemark Cet arrêt touche le vol hebdomadaire de Nuuk vers Iqaluit ainsi que le vol vers Keflavik Les vols à destination de la capitale groenlandaise ainsi que les vols intérieurs ne sont pas perturbés le porte-parole des aéroports du Groenland indique que la révocation est due à des problèmes de sécurité comme des portes déverrouillées qui permettraient à des personnes non autorisées de circuler dans l’aéroport Laakkuluk Williamson Bathory devait reprendre l’avion avec sa plus jeune fille pour rentrer à Iqaluit la semaine dernière le jour où la suspension des vols internationaux a été annoncée Afin d’éviter le détour de quatre jours en passant par cinq aéroports danois et canadiens pour retourner au Nunavut elle a préféré rester une semaine de plus à Nuuk pour passer du temps avec sa famille C’est quelque chose qui aurait dû être réglé avant de mettre en place ce beau grand plan de réunir deux nations inuit ajoutant qu'elle trouve amusant d’entendre que les retards sont dus à une question de sécurité Le détour original de quatre jours qui était proposé aux voyageurs la semaine dernière a changé depuis pour une solution temporaire mise en place afin que les vols puissent quitter Nuuk pour se rendre à Kangerlussuaq ou Kulusuk Cette solution engendre des coûts supplémentaires ce qui représente du carburant de plus et de plus longues heures de travail pour le personnel dit le premier dirigeant de la compagnie aérienne Air Greenland Cet itinéraire ajoute également une heure de plus au trajet alors que les vols partiront un peu plus tôt que ce qui est normalement prévu pour les vols de Nuuk vers Iqaluit Les coûts supplémentaires seront répartis entre la compagnie aérienne et Greenland Airports D'après les informations de Samuel Wat Ouvrir en mode plein écranL'aéroport du Nuuk la capitale groenlandaise disposera d'un nouvel aéroport qui comprendra une piste d’atterrissage de 2,2 km de long pouvant accueillir de plus grands appareils Les vols directs entre Nuuk et Iqaluit resteront cloués au sol encore durant deux semaines après la révocation de l’autorisation de sécurité de l’aéroport de la capitale du Groenland par l’autorité des transports du Danemark l’aéroport de Nuuk a dû suspendre tous ses vols internationaux après une inspection de l’autorité des transports du Danemark Cet arrêt touche le vol hebdomadaire de Nuuk vers Iqaluit ainsi que le vol vers Keflavik Les vols à destination de la capitale groenlandaise ainsi que les vols intérieurs ne sont pas perturbés le porte-parole des aéroports du Groenland indique que la révocation est due à des problèmes de sécurité comme des portes déverrouillées qui permettraient à des personnes non autorisées de circuler dans l’aéroport Ouvrir en mode plein écranDu 26 juin au 23 octobre la compagnie aérienne Air Greenland offre habituellement un vol direct entre Nuuk Il s'agit du premier vol régulier entre les deux capitales depuis 2014 Laakkuluk Williamson Bathory devait reprendre l’avion avec sa plus jeune fille pour rentrer à Iqaluit la semaine dernière le jour où la suspension des vols internationaux a été annoncée Afin d’éviter le détour de quatre jours en passant par cinq aéroports danois et canadiens pour retourner au Nunavut elle a préféré rester une semaine de plus à Nuuk pour passer du temps avec sa famille C’est quelque chose qui aurait dû être réglé avant de mettre en place ce beau grand plan de réunir deux nations inuit ajoutant qu'elle trouve amusant d’entendre que les retards sont dus à une question de sécurité Le détour original de quatre jours qui était proposé aux voyageurs la semaine dernière a changé depuis pour une solution temporaire mise en place afin que les vols puissent quitter Nuuk pour se rendre à Kangerlussuaq ou Kulusuk Cette solution engendre des coûts supplémentaires ce qui représente du carburant de plus et de plus longues heures de travail pour le personnel dit le premier dirigeant de la compagnie aérienne Air Greenland Cet itinéraire ajoute également une heure de plus au trajet alors que les vols partiront un peu plus tôt que ce qui est normalement prévu pour les vols de Nuuk vers Iqaluit Les coûts supplémentaires seront répartis entre la compagnie aérienne et Greenland Airports nous devons réaffirmer la souveraineté du Canada en renforçant nos forces militaires en consolidant notre sécurité dans l’Arctique et en libérant le potentiel économique du Nord Le premier ministre Carney était aujourd’hui à Iqaluit où il a annoncé des initiatives en partenariat avec des leaders inuits Ces initiatives permettront de bâtir l’économie du Nunavut et de renforcer la sécurité et la souveraineté du Canada dans l’Arctique le premier ministre Carney a annoncé l’intention du Canada d’agir en partenariat avec l’Australie en vue d’élaborer une technologie de radar transhorizon perfectionnée Ce partenariat prévoit la mise au point du système canadien de radar transhorizon dans l’Arctique un investissement de plus de 6 milliards de dollars visant à assurer une couverture radar d’alerte lointaine et un suivi des menaces jusqu’à l’Arctique Élément essentiel du plan de modernisation du NORAD du Canada grâce à ses capacités de surveillance à longue portée et de suivi des menaces permettra de détecter et de dissuader les menaces dans l’ensemble du Nord Notre collaboration avec l’Australie dans la mise en place de cette technologie cruciale permettra de resserrer encore davantage notre relation bilatérale de longue date en matière de défense tout en soutenant l’engagement du Canada à renforcer la défense de l’Amérique du Nord en partenariat avec les États-Unis Le premier ministre a confirmé ce partenariat plus tôt ce matin lors d’une conversation téléphonique avec le premier ministre de l’Australie le premier ministre Carney a annoncé que le Canada entend assurer une présence plus importante et soutenue des Forces armées canadiennes (FAC) dans l’Arctique tout au long de l’année par le biais d’un investissement de près de 420 millions de dollars pour protéger notre souveraineté terrestre Grâce à l’expansion des opérations et des exercices d’entraînement dans le Nord et l’Arctique et au déploiement d’un plus grand nombre de militaires les FAC seront mieux placées pour défendre la présence et la souveraineté du Canada dans l’Arctique tout en permettant une collaboration plus efficace avec les Alliés de l’OTAN pour favoriser la réconciliation avec les Premières Nations le premier ministre Carney a annoncé un nouveau soutien de plus de 253 millions de dollars pour bâtir une économie plus forte au Nunavut À la suite d’une rencontre positive et constructive avec le premier ministre du Nunavut les deux leaders ont convenu de poursuivre leur collaboration en vue de faire avancer des priorités communes dans l’Arctique Le premier ministre a également rencontré des représentants de la Nunavut Tunngavik Incorporated et le président de l’Inuit Tapiriit Kanatami afin de souligner l’importance cruciale de leur leadership et d’établir un lien de collaboration dans le cadre de grands projets d’infrastructure En mettant davantage l’accent sur l’Arctique le gouvernement du Canada améliore la disponibilité opérationnelle de nos forces militaires crée davantage d’emplois bien rémunérés et assure la croissance et la force de l’économie dans le Nord En étroite collaboration avec les peuples autochtones et nos Alliés nous fortifierons l’Arctique en renforçant notre présence tout au long de l’année en libérant le potentiel économique du Nord et en réaffirmant la souveraineté et la sécurité du Canada « Le Canada est un pays arctique et le sera toujours Nous ne pouvons jamais considérer notre souveraineté et notre sécurité dans la région comme acquises Notre gouvernement entend renforcer la sécurité dans l’Arctique canadien consolider nos partenariats avec nos Alliés les plus proches exploiter le potentiel économique du Nord et renforcer la réconciliation avec les peuples autochtones Premier ministre du Canada  @PMcanadien OTTAWA — Le premier ministre Mark Carney sera à Iqaluit mardi pour réaffirmer la souveraineté du Canada dans l’Arctique M. Carney devrait faire une annonce sur le renforcement de la sécurité en compagnie du ministre de la Défense et de la cheffe d’état-major de la Défense Il rencontrera également le premier ministre du Nunavut et des membres des Rangers canadiens qui patrouillent dans l’Arctique Cette visite au Nunavut conclura le premier voyage de M. Carney en tant que 24e premier ministre du Canada Il était à Paris et à Londres lundi où il a plaidé en faveur d’un renforcement des liens commerciaux et de sécurité avec l’Europe Il a rencontré le président français Emmanuel Macron le premier ministre britannique Keir Starmer et le roi Charles III Les commentaires sont modérés par l’équipe de L’actualité et approuvés seulement s’ils respectent les règles de la nétiquette en vigueur Veuillez nous allouer du temps pour vérifier la validité de votre commentaire (Iqaluit) Le premier ministre Mark Carney annonce un trio de mesures pour renforcer la sécurité et la souveraineté canadiennes dans l’Arctique tandis que le président américain multiplie les déclarations en faveur de l’annexion du Canada Carney a annoncé que le Canada installera dans le sud de l’Ontario un puissant radar mis au point par l’Australie capable de surveiller l’espace aérien de la frontière canado-américaine jusqu’à l’Arctique – un investissement de 6 milliards de dollars déjà prévu dans le cadre de la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) Carney a confirmé de vive voix le choix du gouvernement au premier ministre de l’Australie alors qu’il était en route vers l’aéroport de Londres afin de s’envoler pour Iqaluit Nos adversaires sont de plus en plus enhardis Les institutions et les normes internationales qui ont contribué à assurer la sécurité du Canada sont maintenant remises en question autrefois étroitement alignées sur les nôtres a déclaré Mark Carney en conférence de presse si le Canada doit être fort dans ses partenariats nous ne pouvons pas et ne devons pas compter en premier sur les autres pour défendre notre pays Les annonces d’aujourd’hui contribuent à atteindre ces deux objectifs reprenant une expression qu’il a utilisée à profusion durant la récente course au leadership qui devrait être en fonction à compter de 2029 permettra de détecter des missiles hypersoniques et de dissuader les menaces qui pèsent sur la région de l’Arctique de la part de régimes autoritaires comme la Russie et la Chine Le choix de l’Australie n’est pas un pied de nez aux États-Unis a insisté cette haute fonctionnaire qui répondait aux questions des journalistes sous le couvert de l’anonymat afin d’expliquer les contours de cette décision L’Australie est aussi un allié important du Canada sur plusieurs fronts notamment en matière de défense et de partage de renseignements de sécurité « La décision d’opter pour un système de radar transhorizon mis au point par l’Australie est bien accueillie par les forces américaines du NORAD » Carney a aussi annoncé que le Canada allait désormais assurer une présence militaire plus importante dans l’Arctique financée par un investissement de 420 millions de dollars qui permettra notamment de déployer des effectifs supplémentaires des Forces armées canadiennes et de tenir des exercices d’entraînement plus robustes Ces exercices s’effectueront aussi de concert avec des alliés de l’OTAN dans la région de l’Arctique Le gouvernement Carney compte aussi investir 254 millions de dollars pour soutenir et améliorer les services offerts aux Premières Nations aux Inuits et aux Métis qui habitent dans cette région 94 millions serviront à moderniser les centrales électriques de Cambridge Bay Igloolik et Iqaluit afin de permettre aux communautés du Nunavut d’avoir accès à une énergie sûre et fiable Une somme de 74 millions permettra d’accélérer la construction de logements et d’infrastructures essentielles et 66 millions serviront à rénover et construire d’autres logements 20 millions de dollars seront utilisés pour aider la Nunavut Nukkiksautiit Corporation à achever la première phase de sa centrale hydroélectrique ce qui permettra de délaisser l’électricité produite à l’aide du diesel La défense du Nord est une priorité stratégique absolue de mon gouvernement Carney a annoncé les détails de ces mesures après avoir rencontré le premier ministre du Nunavut Ce dernier a salué les investissements fédéraux pour défendre la souveraineté canadienne dans la région mais aussi pour améliorer les conditions de vie des communautés autochtones Mais le Parti conservateur a accusé Mark Carney de sombrer dans le recyclage d’annonces à des fins électorales Tout indique que le premier ministre va déclencher des élections fédérales le dimanche 23 mars pour un scrutin le lundi 28 avril « L’annonce recyclée de Mark Carney est une excuse pour une autre séance de photos et prouve une fois de plus ce que les Canadiens savent déjà : il est tout comme Trudeau Refaire des annonces avec des projets de modernisation du NORAD qui sont déjà en cours depuis des années et qui sont en retard ne fait rien pour remédier aux années de négligence et d’abandon de nos forces armées » ont affirmé les députés conservateurs Pierre Paul-Hus et James Bezan dans un communiqué de presse Ils ont rappelé que le Parti conservateur a aussi proposé un plan pour renforcer la souveraineté dans le Nord « Ce plan fournira à nos forces armées les ressources dont elles ont besoin pour défendre et sécuriser notre ciel nous ferons l’acquisition de deux nouveaux brise-glaces pour la Marine d’ici 2029 et nous construirons la BFC Iqaluit la PREMIÈRE base permanente du Canada depuis la guerre froide en consultation avec des experts militaires et les peuples autochtones » dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Jopey Atsiqtaq a comparu mercredi devant la Cour de justice du Nunavut dont des membres de la famille de la victime se sont entassées dans la salle d’audience le Service de police d’Ottawa a arrêté l’homme dans la capitale canadienne en vertu d’un mandat pancanadien et à la demande du Groupe des crimes majeurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) du Nunavut Mary Ann Birmingham a été retrouvée morte à son domicile qu’un suspect est arrêté en lien avec cette affaire Jopey Atsiqtaq purgeait déjà une peine d’emprisonnement à perpétuité pour les meurtres de Pootoogoo Eyesiak et de sa mère Présente mercredi lors de la comparution la sœur aînée de Mary Ann Birmingham a salué le soutien de la communauté l’impact a été énorme car [Frobisher Bay] avait une très petite population ce qui explique que la salle d’audience était pleine Mme Sheutiapik a dit ressentir un mélange d’émotions : [Il y a] un soulagement de parvenir à ce stade Il y a des membres de la famille qui auraient souhaité être présents et qui ne sont pas là aujourd’hui affirme qu’un roulement constant de personnel à la GRC du Nunavut a considérablement ralenti tout progrès pour élucider cette affaire J’avais l’impression qu’elle était oubliée En raison de la rotation de personnel de la GRC aux deux ans le temps que quelqu’un se familiarise avec le dossier et commence à s’y pencher son affectation tirait déjà à sa fin Barbara Sevigny et sa sœur Elisapee Sheutiapik se sont rendues au détachement de la GRC chaque année pour tenter d’obtenir des informations L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) leur a ensuite donné un second souffle Ça a fait bouger les choses à un point où [la GRC] a accepté de faire des suivis mensuels Jopey Atsiqtaq est actuellement maintenu en détention jusqu’à sa prochaine comparution a déclaré qu’il souhaitait comparaître en personne pour mieux comprendre la suite des choses L’accusé doit se conformer à une ordonnance de non-communication qui l’interdit d’entrer en contact avec des témoins et des proches de Mary Ann Birmingham ou de demander à des personnes de le faire à sa place Ouvrir en mode plein écranJopey Atsiqtaq est accusé du meurtre d’une adolescente de 15 ans qui s'est produit à Frobisher Bay en 1986 Il a comparu pour la première fois mercredi devant la Cour de justice du Nunavut Un homme du Nunavut est accusé du meurtre au deuxième degré d’une adolescente de 15 ans qui s'est produit à Frobisher Bay – aujourd’hui Iqaluit – il y a près de 40 ans Jopey Atsiqtaq a comparu mercredi devant la Cour de justice du Nunavut se sont entassées dans la salle d’audience le Service de police d’Ottawa a arrêté l’homme dans la capitale canadienne en vertu d’un mandat pancanadien et à la demande du Groupe des crimes majeurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) du Nunavut Mary Ann Birmingham a été retrouvée morte à son domicile qu’un suspect est arrêté en lien avec cette affaire Jopey Atsiqtaq purgeait déjà une peine d’emprisonnement à perpétuité pour les meurtres de Pootoogoo Eyesiak et de sa mère car [Frobisher Bay] avait une très petite population ce qui explique que la salle d’audience était pleine Mme Sheutiapik a dit ressentir un mélange d’émotions : [Il y a] un soulagement de parvenir à ce stade Il y a des membres de la famille qui auraient souhaité être présents et qui ne sont pas là aujourd’hui plusieurs dizaines de personnes ont assisté à la comparution de Jopey Atsiqtaq devant la Cour de justice du Nunavut affirme qu’un roulement constant de personnel à la GRC du Nunavut a considérablement ralenti tout progrès pour élucider cette affaire J’avais l’impression qu’elle était oubliée En raison de la rotation de personnel de la GRC aux deux ans le temps que quelqu’un se familiarise avec le dossier et commence à s’y pencher Ouvrir en mode plein écranLe détachement de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à Iqaluit Barbara Sevigny et sa sœur Elisapee Sheutiapik se sont rendues au détachement de la GRC chaque année pour tenter d’obtenir des informations L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) Ça a fait bouger les choses à un point où [la GRC] a accepté de faire des suivis mensuels Jopey Atsiqtaq est actuellement maintenu en détention jusqu’à sa prochaine comparution a déclaré qu’il souhaitait comparaître en personne pour mieux comprendre la suite des choses L’accusé doit se conformer à une ordonnance de non-communication qui l’interdit d’entrer en contact avec des témoins et des proches de Mary Ann Birmingham ou de demander à des personnes de le faire à sa place Jopey Atsiqtaq a comparu mercredi devant la Cour de justice du Nunavut. Plus d’une soixantaine de personnes, dont des membres de la famille de la victime, se sont entassées dans la salle d’audience. La veille, le Service de police d’Ottawa a arrêté l’homme dans la capitale canadienne, en vertu d’un mandat pancanadien et à la demande du Groupe des crimes majeurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) du Nunavut. Mary Ann Birmingham a été retrouvée morte à son domicile, le 26 mai 1986. C’est la première fois, en 38 ans, qu’un suspect est arrêté en lien avec cette affaire. Jopey Atsiqtaq purgeait déjà une peine d’emprisonnement à perpétuité pour les meurtres de Pootoogoo Eyesiak et de sa mère, Oolayou Eyesiak, en 1986. Présente mercredi lors de la comparution, la sœur aînée de Mary Ann Birmingham, l'ex-politicienne Elisapee Sheutiapik, a salué le soutien de la communauté. Lorsque nous avons perdu Mary Ann, l’impact a été énorme, car [Frobisher Bay] avait une très petite population, ce qui explique que la salle d’audience était pleine, a-t-elle souligné. À sa sortie de l’audience, Mme Sheutiapik a dit ressentir un mélange d’émotions : [Il y a] un soulagement de parvenir à ce stade, [mais] il y a aussi de la frustration. Il y a des membres de la famille qui auraient souhaité être présents et qui ne sont pas là aujourd’hui. Une autre des sœurs de la victime, Barbara Sevigny, affirme qu’un roulement constant de personnel à la GRC du Nunavut a considérablement ralenti tout progrès pour élucider cette affaire. J’avais l’impression qu’elle était oubliée, dit-elle. En raison de la rotation de personnel de la GRC aux deux ans, le temps que quelqu’un se familiarise avec le dossier et commence à s’y pencher, son affectation tirait déjà à sa fin. Ne souhaitant pas baisser les bras, Barbara Sevigny et sa sœur Elisapee Sheutiapik se sont rendues au détachement de la GRC chaque année pour tenter d’obtenir des informations. L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA), lancée en 2016, leur a ensuite donné un second souffle, soutient Barbara Sevigny. Ça a fait bouger les choses à un point où [la GRC] a accepté de faire des suivis mensuels, indique-t-elle. Jopey Atsiqtaq est actuellement maintenu en détention jusqu’à sa prochaine comparution, le 29 octobre. Son avocat de service, Keir O'Flaherty, a déclaré qu’il souhaitait comparaître en personne pour mieux comprendre la suite des choses. L’accusé doit se conformer à une ordonnance de non-communication, qui l’interdit d’entrer en contact avec des témoins et des proches de Mary Ann Birmingham ou de demander à des personnes de le faire à sa place. Un homme du Nunavut est accusé du meurtre au deuxième degré d’une adolescente de 15 ans qui s'est produit à Frobisher Bay – aujourd’hui Iqaluit – il y a près de 40 ans. Plus de 200 passagers d’Air India qui ont fait un arrêt imprévu à Iqaluit, au Nunavut, mardi, en raison de menaces ont finalement pu atteindre leur destination, mercredi matin, grâce à l’Aviation royale canadienne. Le vol AI127 faisant la liaison entre Dehli et Chicago mardi matin s’est posé d’urgence à Iqaluit après avoir fait l’objet d’une alerte à la bombe. Toutefois, puisqu’Iqaluit n’est pas équipé pour accueillir autant de visiteurs inattendus, Ottawa a donné le feu vert à l’utilisation de ressources militaires pour aider les voyageurs à atteindre leur destination. Ainsi, un avion de l’Aviation royale canadienne a récupéré les passagers et les a transportés vers Chicago. Sur les réseaux sociaux, Air India a remercié l’Aviation royale canadienne pour son aide. En ce qui concerne l’alerte à la bombe, qui a forcé le détournement du vol initial, Air India affirme qu’elle et d’autres compagnies aériennes ont récemment fait l’objet de « plusieurs menaces » en ligne, qui se sont révélées être des canulars. La compagnie aérienne a également remercié les autorités canadiennes et les personnes présentes à l’aéroport international d’Iqaluit pour leur soutien. À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilSociétéHistoireLe Nunavut veut renommer 15 noms de lieux jugés péjoratifs Un iceberg flotte dans la baie de Frobisher le Nunavut a finalement confirmé son intention de renommer 15 lieux contenant des termes insultants pour les Premières Nations le nom officiel reconnu par le gouvernement territorial sont situées à environ 40 km au sud-est d’Iqaluit Une carte provenant du site Internet du ministère des Ressources naturelles du Canada montre l'emplacement des îles au toponyme péjoratif surlignées en mauve près de l'île Frobisher's Farthest Madeleine d’Argencourt dit que des personnes l'ont déjà été interpellée en utilisant ce terme péjoratif un mot raciste décrivant les Premières Nations et les femmes autochtones Le gouvernement territorial dit que rien ne garantit que ce processus sera terminé d’ici 2025 estime que cela ne devrait pas prendre des années Elle dit qu’elle a réussi à faire changer un nom de rue à Iqaluit Modifier un nom est une formalité administrative simple La directrice du Patrimoine au gouvernement du Nunavut explique que c’est plutôt un long processus qui comprend de la coordination avec les autorités fédérales pour modifier officiellement la toponymie sur les cartes et des consultations communautaires Le gouvernement a maintenant les ressources nécessaires pour mettre ce projet en branle mais nous en faisons encore plus une priorité maintenant que nous avons les gens pour faire le travail elle a soulevé la question à l’Assemblée législative ajoutant que ce processus doit être bien fait et inclure des consultations avec les aînés Janet Pitsiulaaq Brewster est la députée territoriale de la circonscription Iqaluit-Sinaa Selon les archives de Ressources naturelles Canada ces îles ont été nommées le 1er juin 1961 d’après le nom d’un bateau de relevé hydrographique Kaalai Whittle précise qu'aucun nom en inuktitut n’existe pour identifier ces îles Kaalai Whittle est la directrice du Patrimoine au gouvernement du Nunavut Elle estime que c’est important pour les Iqalummiut de pouvoir donner à ces îles un nom traditionnel même si elles sont inhabitées et souvent inondées par la marée Les habitants ont déjà attribué à ces îles des noms officieux à des fins de navigation Je veux être à l’écoute des gens et conserver les noms attribués à l’époque La Fiducie du patrimoine inuit a déjà défini les noms traditionnels pour remplacer 11 toponymes jugés péjoratifs soit ils n'auront tout simplement aucun nom Il y a toujours 15 noms de lieux au pays portant le nom jugé péjoratif des îles près d’Iqaluit selon la Base de données toponymiques du Canada Ressources naturelles Canada indique par écrit que des travaux sont en cours pour renommer ces lieux et les retirer des cartes officielles Un groupe d'îles à 40 km d'Iqaluit porte un nom méprisant pour les femmes autochtones sont situées à environ 40 km au sud-est d’Iqaluit Le gouvernement territorial dit que rien ne garantit que ce processus sera terminé d’ici 2025 ces îles ont été nommées le 1er juin 1961 d’après le nom d’un bateau de relevé hydrographique La Fiducie du patrimoine inuit a déjà défini les noms traditionnels pour remplacer 11 toponymes jugés péjoratifs Il y a toujours 15 noms de lieux au pays portant le nom jugé péjoratif des îles près d’Iqaluit le Nunavut a finalement confirmé son intention de renommer 15 lieux contenant des termes insultants pour les Premières Nations Le transporteur aérien Chrono Aviation a annoncé l’annulation de sa liaison Montréal-Iqaluit lancée il y a seulement quelques mois souffre de l’incapacité de l’entreprise à acquérir un Boeing 737-800 pour augmenter sa capacité Chrono opérait jusque-là avec un Boeing 737-200 utilisé principalement pour transporter des employés de la mine Baffinland Iron Mines Malgré un accord permettant de vendre les sièges inoccupés au public les défis logistiques ont freiné les ambitions de Chrono vice-président à l’exploitation a indiqué à Radio-Canada que les retards d’entretien et la disponibilité limitée des avions ont rendu l’opération impossible surtout avec l’arrivée de l’hiver Cette annulation survient alors que Chrono Aviation est sous la protection de ses créanciers depuis octobre lourdement endettée à hauteur de 74,2 millions de dollars a affirmé à la société d’État toutefois que cette décision n’est pas liée à ses difficultés financières mais bien à la logistique aérienne initialement proposés à raison de quatre liaisons hebdomadaires depuis l’Aéroport métropolitain de Montréal (MET) à Longueuil (arr de Saint-Hubert) pour 699 $ l’aller simple avaient été salués comme une tentative de briser le monopole dans le transport aérien vers le Nord Tous les clients touchés seront remboursés Chrono Aviation assure que cette décision n’aura aucun impact sur le transport des travailleurs de la mine Baffinland Pour ce qui est de l’ouverture du nouvel aérogare toujours prévue en 2025 MET anticipe de 20 à 30 destinations dès l’ouverture «dont les plus grandes villes canadiennes et la desserte régionale au Québec» Tarifs sur les pièces automobiles : Comment ça fonctionne Est-ce que la Cadillac Celestiq à 500 000 $ est un modèle réaliste dans le contexte actuel  Plus de 25 000 Ford Bronco et Transit visés par un problème de caméra de recul You are using an outdated browser. Please upgrade your browser to improve your experience ainsi qu’un vol régulier vers l’Islande Dans un communiqué publié sur son site web Air Greenland explique que l’aéroport de Nuuk s’est fait révoquer son autorisation de sécurité par l’autorité des transports du Danemark La résidente d’Iqaluit Assol Kubeisinova a appris que son vol de retour était annulé deux heures avant le décollage prévu mais elle ne s’en plaint pas outre mesure Il y a plusieurs endroits que j’ai déjà visités où j’aimerais retourner avec un café et un livre en regardant l'océan a offert à ses clients touchés des coupons de taxi et de repas ainsi que des chambres d'hôtel d’ici à ce que la situation soit réglée C’était vraiment bien de voir que tout était organisé et prêt [...] Ça me donne quelques jours de plus pour visiter la ville Le transporteur estime que les vols devraient pouvoir reprendre dès mardi Assol Kubeisinova affirme qu’on lui a indiqué qu’un vol supplémentaire pourrait être organisé vendredi pour les passagers coincés Air Greenland n’a pas encore répondu aux demandes d’entrevue la compagnie aérienne Air Greenland offre un vol direct entre Nuuk Le transporteur aérien Air Greenland a annoncé la suspension temporaire de tous ses vols internationaux en partance de la capitale groenlandaise Dans un communiqué publié sur son site web Air Greenland explique que l’aéroport de Nuuk s’est fait révoquer son autorisation de sécurité par l’autorité des transports du Danemark Ouvrir en mode plein écranL'aéroport de Nuuk ce qui comprend une piste d’atterrissage de 2,2 km de long qui pourra accueillir de plus grands appareils La résidente d’Iqaluit Assol Kubeisinova a appris que son vol de retour était annulé deux heures avant le décollage prévu Il y a plusieurs endroits que j’ai déjà visités où j’aimerais retourner avec un café et un livre en regardant l'océan Ouvrir en mode plein écranNuuk est la capitale du territoire autonome du Groenland a offert à ses clients touchés des coupons de taxi et de repas ainsi que des chambres d'hôtel C’était vraiment bien de voir que tout était organisé et prêt [...] Ça me donne quelques jours de plus pour visiter la ville Le transporteur estime que les vols devraient pouvoir reprendre dès mardi Assol Kubeisinova affirme qu’on lui a indiqué qu’un vol supplémentaire pourrait être organisé vendredi pour les passagers coincés Air Greenland n’a pas encore répondu aux demandes d’entrevue L’entreprise exploite depuis le mois de juin un vol direct entre Iqaluit, au Nunavut, et Nuuk L’entreprise exploite depuis le mois de juin un vol direct entre Iqaluit, au Nunavut, et Nuuk La Presse Canadienne18 mars 2025 à 13h59Le premier ministre Mark Carney et sa femme arrivant à Iqaluit a-t-il déclaré dans le communiqué de son annonce faite à Iqaluit dont l’infrastructure terrestre doit s’étendre sur environ 1,3 km dans le sud de l’Ontario aura une portée de surveillance qui couvrira Iqaluit Revenant d’un voyage éclair à Paris et à Londres où il a notamment été question de coopération au niveau sécuritaire ainsi que de la défense de la notion de souveraineté Carney fait mardi un arrêt à Iqaluit pour réaffirmer que l’Arctique fait partie du Canada souverain L’annonce du premier ministre survient dans un contexte de tensions avec Washington répétant fréquemment que le Canada devrait devenir le 51e État américain La modernisation de NORAD est importante aux yeux des Américains mais cela n’a rien à voir avec la décision de procéder à l’annonce de mardi a affirmé une source gouvernementale de haut niveau aux médias accompagnant M Carney à Iqaluit afin de couvrir son passage «C’est une bonne chose que ce soit salué par NORAD mais nous le faisons parce que c’est la bonne chose à faire pour nous» a dit cette personne à qui La Presse Canadienne a accordé l’anonymat puisqu’elle n’était pas autorisée à discuter de ces questions L’investissement qui servira à financer le radar avait précédemment été annoncé dans le cadre de la modernisation du NORAD Le radar développé avec l’Australie devrait être prêt aussitôt qu’en 2029 Carney a aussi annoncé mardi une nouvelle allocation de près de 420 millions de dollars visant à accroître la présence militaire dans l’Arctique Le premier ministre a aussi indiqué qu’Ottawa allouera des fonds d’environ 250 millions de dollars pour des projets devant profiter aux communautés du Nunavut Cela inclut la modernisation de centrales électriques l’avancement de la construction d’une centrale hydroélectrique ainsi que la construction et la rénovation de logements à la totalité des besoins (en matière de logement) mais c’est une somme d’argent significative» a déclaré une autre source gouvernementale de haut niveau qui s’exprimait aussi sous le couvert de l’anonymat Carney a eu une rencontre bilatérale avec le premier ministre du Nunavut Le chef conservateur promet de construire une base militaire en Arctique une promesse qu’avait aussi faite son prédécesseur Stephen Harper les menaces de Donald Trump améliorent les chances de succès mais un simple quai où la Marine royale canadienne pourra accoster seulement quatre semaines par an puisque les réservoirs de carburant qui y seront reliés ne seront pas chauffés Ce qu’on appelle désormais non plus une base mais l’«installation navale de Nanisivik» doit être opérationnel cet été Ottawa y a englouti plus de 100 millions de dollars et 18 ans d’énergie le premier ministre Stephen Harper avait promis une base aérienne et navale où des militaires seraient stationnés toute l’année dès 2014 Mais il a lui-même réduit la portée du projet en 2012 Pierre Poilievre a remis l’idée au goût du jour Avec mon plan « Le Canada d'abord », nous reprendrons le contrôle de notre Grand Nord.PARTIE I pic.twitter.com/G3MFs7WyjN expert de la défense arctique à l’Université de Calgary et à l’Institut Macdonald-Laurier Pierre Poilievre a plus de chances d’y parvenir que son prédécesseur en raison de la localisation choisie «Iqaluit a beaucoup plus de sens que Nanisivik parce qu’il y a des infrastructures existantes Iqaluit est une ville de 7000 habitants qui dispose d’un aéroport et d’un port en eau profonde Huebert optimiste: les menaces de Donald Trump réveillent une volonté politique qui a jusqu’ici toujours manqué pour assurer le développement de l’Arctique «Les Russes ont réactivé leurs bases soviétiques en Arctique en moins de temps que ce que propose M C’est la preuve qu’avec de la volonté politique c’est possible» Les bases soviétiques ont d’ailleurs déjà motivé Washington à vouloir envahir une partie du Canada: en 1946 l’aviation américaine appelait à annexer plusieurs îles de notre archipel arctique car elle craignait que nous ne soyons incapables de défendre le continent des bombardiers ennemis Pierre Poilievre propose de réduire l’aide internationale: «On n’a pas de l’argent à verser partout dans le monde» le Canada a consacré 7 milliards $ à l’aide internationale seulement pour acquérir les deux brise-glace que le gouvernement a commandés pour la Garde côtière il faudra débourser 8,5 milliards de dollars selon le directeur parlementaire du budget (DBP) Pour respecter son engagement de verser 2% de son PIB à la Défense le Canada devrait y consacrer 81,9 milliards de dollars d’ici huit ans Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation. À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilInternationalDéfense nationaleOttawa s’entend avec l’Australie pour un système radar en Arctique aux côtés de la cheffe d'état-major Jennie Carignan Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick Alors que la souveraineté canadienne est au cœur des tensions avec les États-Unis Mark Carney profite d’un passage à Iqaluit pour annoncer la mise au point d’un nouveau système radar et une présence renforcée des Forces canadiennes en Arctique Le premier ministre canadien annonce un partenariat avec l’Australie pour établir un système radar transhorizon qui permet de suivre la courbe de la Terre Cette technologie sophistiquée permet notamment de détecter les missiles hypersoniques le gouvernement espère qu’il sera opérationnel dès 2029 L’investissement de 6 milliards de dollars provient d’une enveloppe déjà annoncée pour moderniser les infrastructures de surveillance canadiennes dans le nord La sécurité de l’Arctique est une priorité stratégique de notre gouvernement Carney lors d'un point de presse aux côtés de Bill Blair Le gouvernement fédéral privilégie ainsi une technologie australienne plutôt qu’américaine à un moment de tensions grandissantes avec Washington Le choix pourrait-il être mal reçu à la Maison-Blanche Je ne sais pas si ce sera récupéré politiquement a expliqué un responsable du gouvernement sous le couvert de l’anonymat parce qu’il n’est pas autorisé à parler publiquement Il assure toutefois que le commandement militaire du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du NordNORAD Le système radar « transhorizon » permet notamment de détecter les missiles hypersoniques et de suivre la courbe de la Terre Photo : Ministère australien de la Défense Les infrastructures du système australien sont aussi moins imposantes que celles associées à la technologie américaine Le système est composé de deux séries de piliers installés sur une distance de 1,3 km environ Ces infrastructures seront déployées sur deux sites en Ontario l’un à Peterborough et l’autre près de la base militaire de Borden Impossible de savoir pour l’instant quelles seront les retombées économiques de cet investissement au Canada Mark Carney a discuté de cette annonce avec le premier ministre australien Cet engagement vise à répondre aux critiques en provenance des États-Unis qui se sont accélérées sous la présidence de Joe Biden pour que le Canada comble les failles dans sa défense du Grand Nord Le président Donald Trump a de nombreuses fois dénoncé les sous-investissements militaires du Canada Avec le réchauffement climatique, cette région riche en ressources naturelles suscite la convoitise de la Chine et de la Russie, notamment (nouvelle fenêtre) professeur titulaire à l'École nationale d’administration publique l’Arctique est devenu un enjeu de sécurité nationale qui préoccupe beaucoup les Canadiens depuis que la Russie a mené son invasion de l’Ukraine en 2022 Le premier ministre Mark Carney en compagnie de son homologue du Nunavut à la résidence officielle du commissaire du Nunavut à Iqaluit Ottawa annonce aussi une allocation de 420 millions de dollars supplémentaires destinée aux Forces canadiennes afin d’assurer une présence plus soutenue en Arctique Trois missions d’entraînement et de surveillance devraient ainsi s’ajouter à celles qui existent déjà Cette tranche d’argent supplémentaire représente toutefois une goutte d’eau dans le fossé qui sépare le Canada de la cible de l’Organisation du traité de l'Atlantique NordOTAN d’un budget de défense qui équivaut à 2 % de son produit intérieur brutPIB Le nouveau premier ministre du Canada a promis d’atteindre la cible de 2 % d’ici 2030 Mark Carney a rencontré son homologue du Nunavut Il s’est engagé à investir 253 millions de dollars pour des infrastructures dans les communautés autochtones du Nord Cet argent doit servir à moderniser quatre centrales électriques du Nunavut (94 M$) à construire et rénover des logements (140 M$) et à achever la première phase de la centrale hydroélectrique de la Nunavut Nukkiksautiit Corporation (20 M$) afin de réduire la dépendance au diesel comme source d’électricité Le gouvernement espère que le nouveau système radar « transhorizon » sera opérationnel dès 2029 Mark Carney a profité d’un passage à Iqaluit pour annoncer la mise au point d’un nouveau système radar et une présence renforcée des Forces canadiennes en Arctique Le premier ministre canadien a confirmé un partenariat avec l’Australie pour établir un système radar transhorizon qui permet de suivre la courbe de la Terre le gouvernement espère qu’il sera opérationnel dès 2029 L’investissement de 6 milliards de dollars provient d’une enveloppe déjà annoncée pour moderniser les infrastructures de surveillance canadiennes dans le nord a assuré M. Carney lors d'un point de presse aux côtés de Bill Blair Nous ne pouvons pas compter sur d'autres pays pour nous défendre Il assure toutefois que le commandement militaire du NORAD Le système est composé de deux séries de piliers installés sur une distance de 1,3 km environ Avec le réchauffement climatique, cette région riche en ressources naturelles suscite la convoitise de la Chine et de la Russie, notamment l’Arctique est devenu un enjeu de sécurité nationale qui préoccupe beaucoup les Canadiens depuis que la Russie a mené son invasion de l’Ukraine en 2022 Ottawa annonce aussi une allocation de 420 millions de dollars supplémentaires Cette tranche d’argent supplémentaire représente toutefois une goutte d’eau dans le fossé qui sépare le Canada de la cible de l’OTAN d’un budget de défense qui équivaut à 2 % de son PIB Le nouveau premier ministre du Canada a promis d’atteindre la cible de 2 % d’ici 2030 Il s’est engagé à investir 253 millions de dollars pour des infrastructures dans les communautés autochtones du Nord Cet argent doit servir à moderniser quatre centrales électriques du Nunavut (94 M$) à construire et rénover des logements (140 M$) et à achever la première phase de la centrale hydroélectrique de la Nunavut Nukkiksautiit Corporation (20 M$) afin de réduire la dépendance au diesel comme source d’électricité Louis Blouin a couvert plusieurs élections fédérales congrès politiques et sommets internationaux il a produit des reportages au Canada et à l'étranger sur divers enjeux comme les relations canado-américaines et la légalisation du cannabis après ses séjours éclairs en France et au Royaume-Uni il rencontrera des membres de la patrouille d’Iqaluit du 1er Groupe de patrouilles des Rangers canadiens un groupe essentiel à la stabilité et à la sécurité de l’Arctique indique Mark Carney dans un communiqué de presse Mark Carney rencontrera également le premier ministre P.J Akeeagok pour discuter avec lui de la réalité des communautés de l’Arctique et du Nord Ma visite au Nunavut sera une occasion de consolider la souveraineté et la sécurité du Canada dans l’Arctique ainsi que notre plan visant à libérer tout le potentiel économique du Nord Au cours de sa première conférence de presse Carney a indiqué que son gouvernement mettra l’accent sur deux priorités : protéger les travailleurs du pays face aux tensions commerciales et remettre plus d’argent dans les poches des Canadiens On s’attend à ce qu’il déclenche bientôt des élections RCI c'est le service multilingue de CBC/Radio-Canada qui permet de découvrir et surtout de comprendre et de mettre en perspective la réalité de la société canadienne Le premier ministre du Canada, Mark Carney a annoncé mardi un partenariat avec l’Australie pour la mise sur pied d’un système de radar qui doit permettre une meilleure surveillance dans l’Arctique « Alors que nous agissons pour bâtir ensemble un avenir meilleur nous devons investir dans le Nord canadien pour défendre notre souveraineté » a-t-il déclaré en ouverture d’un point de presse concluant son passage à Iqaluit Carney a choisi cette destination nordique pour son premier voyage au pays en tant que premier ministre et n’a donc pas manqué de souligner qu’il est natif des Territoires du Nord-Ouest dont l’infrastructure terrestre doit s’étendre sur environ 1,3 km dans le sud de l’Ontario L’annonce repose sur un financement d’environ 6 milliards $ qui était déjà prévu Questionné à savoir pourquoi il ne débloquait pas de nouveaux fonds dans le contexte où des alliés du Canada augmentent leurs investissements en défense Carney a répondu que la sécurité du Canada est une « priorité stratégique absolue » « Nous allons le faire d’une façon à en avoir pour notre argent » Revenant d’un voyage éclair à Paris et à Londres L’annonce du premier ministre survient dans un contexte de tensions avec Washington, le président des États-Unis, Donald Trump répétant fréquemment que le Canada devrait devenir le 51e État américain « C’est une bonne chose que ce soit salué par NORAD mais nous le faisons parce que c’est la bonne chose à faire pour nous » a dit cette personne à qui La Presse canadienne a accordé l’anonymat puisqu’elle n’était pas autorisée à discuter de ces questions Carney a aussi annoncé mardi qu’Ottawa ajoute près de 420 millions de dollars afin d’avoir une présence militaire « accrue détecter et protéger » l’Arctique et la souveraineté canadienne tant sur terre que dans les airs et en mer En réponse à une question quant à la possibilité que les États-Unis entreprennent de défendre seuls le passage du Nord-Ouest un corridor maritime qui traverse l’archipel arctique canadien et qui permet aux navires de relier l’océan Atlantique à l’océan Pacifique Carney a réaffirmé que « ce sont les eaux intérieures du Canada » Bien que le Canada considère que ce passage est situé sur son territoire les États-Unis et certains pays européens le qualifient de détroit international prendre des mesures pour affirmer cette souveraineté » veut développer « des communautés et des opportunités économiques » qui sont adjacentes au passage Mark Carney a aussi indiqué qu’Ottawa allouera des fonds d’environ 250 millions pour des projets devant profiter aux communautés du Nunavut à la totalité des besoins [en matière de logement] mais c’est une somme d’argent significative » qui l’accompagnait durant son point de presse Akeeagok a noté devant les journalistes que la présence du premier ministre canadien témoigne d’un « véritable engagement » à renforcer la souveraineté et la sécurité de l’arctique du Canada dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les productrices Alethea Arnaquq-Baril et Stacey Aglok MacDonald sont surtout connues pour aborder des enjeux plus difficiles sur la vie des Inuit dans le Nunangat elles souhaitaient montrer le côté chaleureux de l’Arctique qu’ils puissent voir notre communauté avoir du plaisir et raconter des histoires joyeuses La série North of North se penche sur la vie d’une jeune mère Inuk dans la petite communauté d'Ice Cove Tout ce qui se trouve dans la série provient de nos vies La planification et la production ont pris cinq ans au cours desquels une équipe de tournage de 200 personnes a été constituée Les Nunavummiut pourront facilement reconnaître des centaines de figurants La production a dû s’adapter pour interpeller autant une audience locale que des téléspectateurs étrangers mais la productrice assure qu’ils ont essayé de rester aussi spécifiques et authentiques que possible aux communautés Lorsque nous racontons des histoires strictement pour une audience inuit il y a beaucoup moins d’explication à faire puisque nous vivons tous cette réalité chaque jour Le tournage a causé des perturbations à Iqaluit les trois derniers mois notamment en raison de la fermeture de certaines routes et de l’achalandage dans les hôtels et autres établissements Alethea Arnaquq-Baril s’attendait à de la résistance des habitants elle a été submergée par le soutien des Nunavummiut Nous recevons des messages de gens qui sont excités à l’idée de faire partie du projet parce qu’une grande part des résidents est sur la production devant l’écran ou travaillent dans les coulisses assure que les artistes et les designers locaux ont été priorisés pour les vêtements les artéfacts et les œuvres utilisés à l’écran Des guides locaux ont aussi été engagés pour la production L'entreprise de production basée à Iqaluit cofondée par Alethea Arnaquq-Baril et Stacey Aglok MacDonald espérait construire un studio dans la capitale du Nunavut mais ils se sont plutôt tournés vers le centre de curling en dernier recours Les retombées économiques d’une telle production au Nunavut ne sont pas encore déterminées Avec les informations de Samuel Wat et TJ Dhir Ouvrir en mode plein écranLa nouvelle série télévisée North of North a été entièrement tournée au Nunavut La série télévisée est prévue d'être diffusée en 2025 Les productrices Alethea Arnaquq-Baril et Stacey Aglok MacDonald sont surtout connues pour aborder des enjeux plus difficiles sur la vie des Inuit dans le Nunangat elles souhaitaient montrer le côté chaleureux de l’Arctique La série North of North se penche sur la vie d’une jeune mère Inuk dans la petite communauté d'Ice Cove Tout ce qui se trouve dans la série provient de nos vies La planification et la production ont pris cinq ans au cours desquels une équipe de tournage de 200 personnes a été constituée Les Nunavummiut pourront facilement reconnaître des centaines de figurants La production a dû s’adapter pour interpeller autant une audience locale que des téléspectateurs étrangers mais la productrice assure qu’ils ont essayé de rester aussi spécifiques et authentiques que possible aux communautés il y a beaucoup moins d’explication à faire puisque nous vivons tous cette réalité chaque jour Ouvrir en mode plein écranStacey Aglok MacDonald souhaitaient montrer le côté chaleureux et comique de l'Arctique Le tournage a causé des perturbations à Iqaluit les trois derniers mois notamment en raison de la fermeture de certaines routes et de l’achalandage dans les hôtels et autres établissements Alethea Arnaquq-Baril s’attendait à de la résistance des habitants elle a été submergée par le soutien des Nunavummiut Nous recevons des messages de gens qui sont excités à l’idée de faire partie du projet parce qu’une grande part des résidents est sur la production devant l’écran ou travaillent dans les coulisses assure que les artistes et les designers locaux ont été priorisés pour les vêtements les artéfacts et les œuvres utilisés à l’écran Des guides locaux ont aussi été engagés pour la production L'entreprise de production basée à Iqaluit cofondée par Alethea Arnaquq-Baril et Stacey Aglok MacDonald espérait construire un studio dans la capitale du Nunavut mais ils se sont plutôt tournés vers le centre de curling en dernier recours Les retombées économiques d’une telle production au Nunavut ne sont pas encore déterminées La série télévisée est prévue d'être diffusée en 2025 Le gouvernement fédéral a annoncé jeudi que trois «carrefours de soutien opérationnel» seront créés dans le Nord Ces carrefours de soutien opérationnel constituent la pierre angulaire de la stratégie de sécurité du gouvernement fédéral dans l'Arctique qui a consacré plus de 2 milliards $ sur 20 ans à la création de ces sites afin d'accroître la présence militaire dans la région Bien que les carrefours de soutien opérationnel ne soient pas des bases militaires proprement dites le ministère de la Défense nationale affirme qu'ils soutiennent les opérations militaires grâce à des infrastructures de communication et de transport et en permettant un stockage sécurisé des marchandises Le Canada dispose actuellement de tels carrefours de soutien opérationnel dans quatre pays du monde: en Allemagne L'annonce sera certainement une bonne nouvelle pour les Iqalummiut car l'armée promet d'améliorer les infrastructures de leur ville pour exploiter le carrefour en offrant notamment de meilleures installations de communication Les premiers ministres du Nord ont fait pression sur Ottawa pour qu'il lie les améliorations des infrastructures aux dépenses militaires à la fois comme moyen de «construire la nation» et pour aider le Canada à atteindre son objectif de dépenses de l'OTAN de 2 % du PIB national Bien que les plans pour les carrefours de soutien opérationnel aient été annoncés il y a près d'un an le chef conservateur fédéral Pierre Poilievre s'est récemment engagé à construire une base militaire à Iqaluit s'il remporte les prochaines élections Alors que l’Accord fêtait, en 2023, son trentième anniversaire, l’année 2024 correspond quant à elle au 25e anniversaire du Nunavut Le 9 juillet est un jour férié pour les fonctionnaires territoriaux ainsi que pour tous les employés travaillant au sein d’organismes territoriaux réglementés les entreprises du secteur de la construction et les restaurants des célébrations avaient lieu toute la journée à Iqaluit Malgré un début de journée ennuagé qui a plus tard laissé place à un ciel bleu les Iqalummiut se sont dirigés vers le centre-ville pour se restaurer a lui aussi mis la main à la pâte : Bonne fête du Nunavut! a-t-il crié avec engouement en retournant des hamburgers un art qu’il semblait maîtriser à la perfection plus d’une centaine de résidents s’étaient rassemblés en cercle pour participer à un jeu de dés qui consiste notamment à dérouler une balle de laine le plus rapidement possible pour gagner de l’argent Jeunes et moins jeunes papotaient tandis que d’autres attendaient patiemment en file de recevoir des grillades ou des beignes saupoudrés aux couleurs du drapeau du Nunavut Nous sommes arrivés très tôt pour essayer de voir le plus de choses possible C’est l’occasion d’être dehors pour passer du temps avec nos amis et notre famille Ça fait plaisir de voir le nombre de personnes qui se sont rassemblées une résidente accompagnée de ses trois enfants j’ai gagné un quatre-roues [lors d’un tirage] alors j’ai hâte de voir qui sera le gagnant cette année le clou des célébrations était la mascotte du transporteur aérien Canadian North l’ours polaire en peluche s’est affairé à poser avec des enfants devant le regard attendri de leurs parents le jeune Liam Simeonie n’a pas manqué cette occasion Depuis samedi, ce rendez-vous annuel a réuni une cinquantaine d’artistes, dont le duo Twin Flames, l’auteure-compositrice-interprète inuk Aasiva et les groupes groenlandais Sound of the Damned et Nanook Unplugged Duo. Comme chaque année, le festival offre notamment une sélection de concerts, une exposition au musée Nunatta Sunakkutaangit et des ateliers. Mardi, des résidents ont appris à se servir d’un accordéon lors d’un atelier de musique au Qammaq des aînés, le lieu de rassemblement pour les aînés d’Iqaluit. Dimanche, une dizaine d’artistes ont participé à une audition qui visait à sélectionner la ou les personnes qui représenteront le Nunavut lors de la compétition Pan-Arctic Vision, qui se tiendra à Nuuk, au Groenland, au mois d’octobre. L’événement se veut l’équivalent circumpolaire du concours Eurovision. Il rassemblera des artistes des différentes régions de l’Arctique, de l’Alaska à la région sami du nord de l’Europe, en passant par le Groenland. Le chanteur et musicien James Ungalaq, du groupe Northern Haze, et l’artiste Oleena Kolola, étaient responsables de sélectionner le ou les candidats gagnants qui participeront au concours Pan-Arctic Vision. Ils ont choisi le duo Iva and Angu, formé des chanteuses de gorge Ivaluarjuk Kathleen Merritt et Charlotte Qamaniq. Ces dernières ont aussi présenté plusieurs morceaux lors d’un concert offert mardi, lors de la fête du Nunavut. Le festival se clôt mardi soir avec un concert qui mettra à l’honneur des artistes du Nunavut, dont la famille Tunraluk, originaire d’Arctic Bay. Ouvrir en mode plein écranCrystal Mathewsie et ses trois enfants, Nelson Junior, Grace Anna et Derek ont participé aux célébrations de la fête du Nunavut, à Iqaluit, mardi. Matisse HarveyPublié le 9 juillet 2024 à 20 h 10 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Des centaines d’Iqalummiut se sont réunis dans le centre-ville de la capitale territoriale pour souligner la fête du Nunavut qui concorde cette année avec la journée de clôture de la 20e édition du Festival des arts Alianait Ouvrir en mode plein écranLa jeune Grace Anna Evaloakjuk a accompagné sa famille aux célébrations de la fête du Nunavut des célébrations avaient lieu toute la journée à Iqaluit qui a plus tard laissé place à un ciel bleu les Iqalummiut se sont dirigés vers le centre-ville pour se restaurer a lui aussi mis la main à la pâte : Bonne fête du Nunavut! a-t-il crié avec engouement en retournant des hamburgers un art qu’il semblait maîtriser à la perfection Ouvrir en mode plein écranLe premier ministre PJ Akeeagok s'est affairé à cuire des boulettes de viande au kiosque de hamburgers plus d’une centaine de résidents s’étaient rassemblés en cercle pour participer à un jeu de dés qui consiste notamment à dérouler une balle de laine le plus rapidement possible pour gagner de l’argent Ouvrir en mode plein écranDes résidents d'Iqaluit participent à un jeu communautaire qui consiste à dérouler le plus rapidement possible une balle de laine qui renferme des billets de banque Jeunes et moins jeunes papotaient tandis que d’autres attendaient patiemment en file de recevoir des grillades ou des beignes saupoudrés aux couleurs du drapeau du Nunavut Nous sommes arrivés très tôt pour essayer de voir le plus de choses possible C’est l’occasion d’être dehors pour passer du temps avec nos amis et notre famille sa conjointe Geela Evaloakjuk et la jeune Emmy Ça fait plaisir de voir le nombre de personnes qui se sont rassemblées une résidente accompagnée de ses trois enfants j’ai gagné un quatre-roues [lors d’un tirage] alors j’ai hâte de voir qui sera le gagnant cette année la mascotte du transporteur aérien Canadian North l’ours polaire en peluche s’est affairé à poser avec des enfants devant le regard attendri de leurs parents le jeune Liam Simeonie n’a pas manqué cette occasion Ouvrir en mode plein écranLe jeune Liam Simeonie se tient fièrement à côté de la mascotte de Canadian North Ouvrir en mode plein écranCréé en 2005, le Festival des arts Alianait est un lieu de rencontre entre des artistes issus de différents domaines, dont la danse, la musique et les arts visuels. Depuis samedi, ce rendez-vous annuel a réuni une cinquantaine d’artistes, dont le duo Twin Flames, l’auteure-compositrice-interprète inuk Aasiva et les groupes groenlandais Sound of the Damned et Nanook Unplugged Duo. Comme chaque année, le festival offre notamment une sélection de concerts, une exposition au musée Nunatta Sunakkutaangit et des ateliers. Mardi, des résidents ont appris à se servir d’un accordéon lors d’un atelier de musique au Qammaq des aînés, le lieu de rassemblement pour les aînés d’Iqaluit. Ouvrir en mode plein écranTrois participants apprennent à manier un accordéon lors d'un atelier offert dans le cadre du Festival des arts Alianait, à Iqaluit, mardi. Dimanche, une dizaine d’artistes ont participé à une audition qui visait à sélectionner la ou les personnes qui représenteront le Nunavut lors de la compétition Pan-Arctic Vision, qui se tiendra à Nuuk, au Groenland, au mois d’octobre. L’événement se veut l’équivalent circumpolaire du concours Eurovision. Il rassemblera des artistes des différentes régions de l’Arctique, de l’Alaska à la région sami du nord de l’Europe, en passant par le Groenland. Ouvrir en mode plein écranFelix et Rosalie Pissuk, originaires de Pond Inlet, ont présenté plusieurs morceaux dans le cadre d'une compétition au Festival des arts Alianait en vue de l'événement Pan-Arctic Vision, qui se tiendra à Nuuk au mois d'octobre. Le chanteur et musicien James Ungalaq, du groupe Northern Haze, et l’artiste Oleena Kolola, étaient responsables de sélectionner le ou les candidats gagnants qui participeront au concours Pan-Arctic Vision. Ouvrir en mode plein écranLes artistes James Ungalaq (à droite) et Oleena Kolola (à gauche) étaient les juges de la compétition qui visait à sélectionner le ou les artistes qui représenteront le Nunavut à l'événement Pan-Arctic Vision. Ils ont choisi le duo Iva and Angu, formé des chanteuses de gorge Ivaluarjuk Kathleen Merritt et Charlotte Qamaniq. Ces dernières ont aussi présenté plusieurs morceaux lors d’un concert offert mardi, lors de la fête du Nunavut. Ouvrir en mode plein écranIvaluarjuk Kathleen Merritt (à droite) et Charlotte Qamaniq (à gauche) forment le duo Iva and Angu. Dimanche, les deux chanteuses de gorge ont été sélectionnées pour représenter le Nunavut pour la compétition Pan-Arctic Vision. Le festival se clôt mardi soir avec un concert qui mettra à l’honneur des artistes du Nunavut, dont la famille Tunraluk, originaire d’Arctic Bay. Ouvrir en mode plein écranDebbie et Jeremy Tunraluk, originaires d'Arctic Bay, forment un groupe de musique avec leurs quatre enfants. Dimanche, ils ont présenté plusieurs morceaux dans le cadre d'une compétition visant à sélectionner un représentant du Nunavut en vue de l'événement Pan-Arctic Vision. Alors que l’Accord fêtait, en 2023, son trentième anniversaire, l’année 2024 correspond quant à elle au 25e anniversaire du Nunavut Le 9 juillet est un jour férié pour les fonctionnaires territoriaux ainsi que pour tous les employés travaillant au sein d’organismes territoriaux réglementés Au même moment, des notes de musique s’échappaient du grand chapiteau aux rayures jaunes et mauves du Festival des Arts Alianait, qui célèbre cette année son 20e anniversaire L’événement est perçu comme une vitrine de la scène musicale circumpolaire ce rendez-vous annuel a réuni une cinquantaine d’artistes l’auteure-compositrice-interprète inuk Aasiva et les groupes groenlandais Sound of the Damned et Nanook Unplugged Duo le festival offre notamment une sélection de concerts une exposition au musée Nunatta Sunakkutaangit et des ateliers des résidents ont appris à se servir d’un accordéon lors d’un atelier de musique au Qammaq des aînés le lieu de rassemblement pour les aînés d’Iqaluit une dizaine d’artistes ont participé à une audition qui visait à sélectionner la ou les personnes qui représenteront le Nunavut lors de la compétition Pan-Arctic Vision L’événement se veut l’équivalent circumpolaire du concours Eurovision Il rassemblera des artistes des différentes régions de l’Arctique de l’Alaska à la région sami du nord de l’Europe étaient responsables de sélectionner le ou les candidats gagnants qui participeront au concours Pan-Arctic Vision formé des chanteuses de gorge Ivaluarjuk Kathleen Merritt et Charlotte Qamaniq Ces dernières ont aussi présenté plusieurs morceaux lors d’un concert offert mardi Le festival se clôt mardi soir avec un concert qui mettra à l’honneur des artistes du Nunavut Au même moment, des notes de musique s’échappaient du grand chapiteau aux rayures jaunes et mauves du Festival des Arts Alianait, qui célèbre cette année son 20e anniversaire Des centaines d’Iqalummiut se sont réunis dans le centre-ville de la capitale territoriale pour souligner la fête du Nunavut qui concorde cette année avec la journée de clôture de la 20e édition du Festival des arts Alianait Un vol de la compagnie Air India qui effectuait la liaison entre Delhi a atterri d'urgence à l'aéroport d'Iqaluit L'atterrissage a eu lieu sans incident et les passagers ont été pris en charge par la compagnie aérienne à l'aéroport Air India a confirmé que ce vol avait fait l'objet de menaces ce qui a obligé l'équipage à agir en conséquence «Le vol Al127 [...] a été visé par une menace à la sécurité publiée en ligne et Il ne s'agit pas de la première menace à la sécurité reçue par la compagnie aérienne au cours des derniers jours «Même si ces menaces se sont trouvées à être des canulars en tant que compagnie aérienne responsable nous prenons au sérieux toutes les menaces Nous déplorons les inconvénients que cela peut causer à nos clients.» #ImportantUpdate pic.twitter.com/mvDm5mGLzg Les passagers du vol pourront éventuellement décoller à nouveau d'Iqaluit pour se rendre à leur destination Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation OTTAWA — Le premier ministre Mark Carney sera à Iqaluit mardi pour réaffirmer la souveraineté du Canada dans l'Arctique Carney devrait faire une annonce sur le renforcement de la sécurité en compagnie du ministre de la Défense et de la cheffe d'état-major de la Défense Il rencontrera également le premier ministre du Nunavut et des membres des Rangers canadiens qui patrouillent dans l'Arctique Cette visite au Nunavut conclura le premier voyage de M Carney en tant que 24e premier ministre du Canada où il a plaidé en faveur d'un renforcement des liens commerciaux et de sécurité avec l'Europe Il a rencontré le président français Emmanuel Macron Le directeur général de la Fiducie du patrimoine inuit (FPI), William Beveridge, affirme que quelque 140 000 artéfacts détenus par le gouvernement du Nunavut sont actuellement conservés dans des musées du sud du pays, dont le Musée canadien de la nature, à Ottawa, et le Musée des beaux-arts de Winnipeg. À l'heure actuelle, la majorité des Inuit n'ont pas accès à cette collection et ignorent ce qui est exactement conservé dans le Sud, dit-il. Pour William Beveridge, la démarche sera l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui permettra aux familles de retrouver des artéfacts de leurs ancêtres et, par le fait même, de regagner une partie du savoir traditionnel . Lorsque nous rapatrierons la collection au Nunavut, nous pourrons consulter les artéfacts, étudier comment les Inuit les fabriquaient et apprendre des aînés qui ont encore tant de connaissances à faire partager à leur sujet. Il pense que d’autres musées à l’échelle internationale qui ont en leur possession des artéfacts inuit et des archives, comme des photographies, choisiront de les rendre au territoire. Bien que son centre soit construit dans la capitale, la FPI promet que les 24 autres communautés du territoire pourront en tirer profit, notamment à travers des programmes offerts localement. Hormis l’espace pour les artéfacts, le centre comprendra notamment une salle destinée aux arts de la scène, des espaces pour des expositions temporaires et permanentes, un laboratoire de conservation ainsi que des ateliers pour la sculpture, le travail du bois et la préparation de peaux de phoque. Les plans architecturaux présentés mardi soir montrent un bâtiment à flanc de colline dont la forme s’inspirera du mouvement du vent et de la neige. Avec sa forme organique subtile, le bâtiment suit les courbes topographiques et les caractéristiques longitudinales distinctes du terrain, parallèles aux vents dominants du nord-ouest, a expliqué le cabinet d’architectes sur des affiches explicatives. Parmi ses particularités, le centre comprendrait un toit galbé accessible à pied ainsi que de grandes baies vitrées donnant sur la ville d’Iqaluit, le parc territorial Sylvia Grinnell et la baie de Frobisher. De passage à Iqaluit pour présenter la plus récente ébauche, l’architecte danoise Annette Kurtzmann a affirmé qu’il s’agissait d’un des projets les plus enthousiasmants sur lesquels elle a eu à travailler. Contribuer à préserver la culture inuit, c'était très important pour nous, dit-elle. Je trouve vraiment intéressant de rassembler le savoir traditionnel [...] et d’impliquer des Inuit. C’est leur maison, une maison qui vise à préserver la culture inuit. Le centre du patrimoine inuit du Nunavut est son premier projet au Canada. Durant les dernières années, la firme s’est notamment fait connaître pour sa conception du Centre Ilulissat Icefjord, au Groenland. Parmi la vingtaine de participants, plusieurs résidents ont soulevé des interrogations concernant, entre autres, l’impact du dégel du pergélisol sur les fondations, la grandeur de la salle destinée aux arts de la scène, le recrutement du personnel et l’emplacement. La firme danoise et la FPI envisagent de construire l’établissement dans un secteur avoisinant l’hôtel Aqsarniit ou près de l’aréna des Jeux d’hiver de l’Arctique. Rannva Erlingsdottir Simonsen, qui réside à Iqaluit depuis 1997, était au nombre des participants. Bien qu’elle juge audacieuse la structure en courbes, elle espère que l’intérieur du bâtiment sera davantage en harmonie avec cette facture visuelle. J’ai eu un peu le cœur brisé à propos de l'intérieur, qui est conçu de manière très carrée et qui rappelle le mode de pensée du colonialisme, dit-elle. Bien des aspects restent encore à déterminer à moyen et à long terme, dont la proportion de certaines salles, l’emplacement exact du bâtiment, le mode de gestion du centre et les sources de financement. Le coût total du bâtiment avoisine les 150 millions de dollars. L’Association inuit de Qikiqtani et l’organisme territorial Nunavut Tunngavik se sont chacun engagés à octroyer 5 millions de dollars. La FPI poursuit ses discussions avec les gouvernements du Nunavut et du Canada dans l’espoir d’obtenir un soutien financier. Il manque un nombre considérable d’infrastructures au Nunavut, c’est pourquoi nous sommes en concurrence avec toutes sortes de besoins en la matière, reconnaît William Beveridge. Parmi les autres difficultés à venir, la FPI pense que ce sera complexe de former, de recruter et de loger le personnel du futur établissement. Elle entend travailler avec le Collège de l’Arctique du Nunavut pour élaborer un programme d’enseignement en patrimoine qui puisse former de futurs employés du centre et ainsi générer une expertise locale. D’ici la fin de la semaine, les représentants de Dorte Mandrup auront des rencontres avec des entreprises locales, la Ville d’Iqaluit et le gouvernement territorial. La firme doit remettre à la FPI sa version finale d'ici à la fin du mois de juin. Le centre devrait, quant à lui, voir le jour d’ici environ sept ans. Quelque 140 000 artéfacts historiques et culturels inuit seront rapatriés au territoire pour être conservés dans l'établissement. Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural du futur centre du patrimoine inuit du Nunavut, à Iqaluit. Des représentants de la Fiducie du patrimoine inuit et du cabinet d’architectes danois Dorte Mandrup ont présenté la plus récente ébauche du bâtiment, lors d'une présentation publique, mardi soir. Photo : Dorte Mandrup/Image fournie par William Beveridge Matisse HarveyPublié le 5 juin 2024 à 19 h 04 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Des représentants de la Fiducie du patrimoine inuit et du cabinet d’architectes danois Dorte Mandrup ont tenu la dernière de trois présentations publiques à Iqaluit au sujet du futur centre du patrimoine inuit du Nunavut L’occasion pour les Iqalummiut de faire part de leurs commentaires et de leurs interrogations Le directeur général de la Fiducie du patrimoine inuit (FPI), William Beveridge, affirme que quelque 140 000 artéfacts détenus par le gouvernement du Nunavut sont actuellement conservés dans des musées du sud du pays, dont le Musée canadien de la nature, à Ottawa, et le Musée des beaux-arts de Winnipeg. À l'heure actuelle, la majorité des Inuit n'ont pas accès à cette collection et ignorent ce qui est exactement conservé dans le Sud, dit-il. Pour William Beveridge, la démarche sera l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui permettra aux familles de retrouver des artéfacts de leurs ancêtres et, par le fait même, de regagner une partie du savoir traditionnel . Lorsque nous rapatrierons la collection au Nunavut, nous pourrons consulter les artéfacts, étudier comment les Inuit les fabriquaient et apprendre des aînés qui ont encore tant de connaissances à faire partager à leur sujet. Il pense que d’autres musées à l’échelle internationale qui ont en leur possession des artéfacts inuit et des archives, comme des photographies, choisiront de les rendre au territoire. Bien que son centre soit construit dans la capitale, la FPI promet que les 24 autres communautés du territoire pourront en tirer profit, notamment à travers des programmes offerts localement. Ouvrir en mode plein écranWilliam Beveridge est le directeur général de la Fiducie du patrimoine inuit. Hormis l’espace pour les artéfacts, le centre comprendra notamment une salle destinée aux arts de la scène, des espaces pour des expositions temporaires et permanentes, un laboratoire de conservation ainsi que des ateliers pour la sculpture, le travail du bois et la préparation de peaux de phoque. Les plans architecturaux présentés mardi soir montrent un bâtiment à flanc de colline dont la forme s’inspirera du mouvement du vent et de la neige. Avec sa forme organique subtile, le bâtiment suit les courbes topographiques et les caractéristiques longitudinales distinctes du terrain, parallèles aux vents dominants du nord-ouest, a expliqué le cabinet d’architectes sur des affiches explicatives. Parmi ses particularités, le centre comprendrait un toit galbé accessible à pied ainsi que de grandes baies vitrées donnant sur la ville d’Iqaluit, le parc territorial Sylvia Grinnell et la baie de Frobisher. Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural du futur centre du patrimoine inuit. Le toit du bâtiment sera accessible à pied et se fondera dans le paysage. Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural montrant des gens assis en cercle autour d'une peau de phoque, dans le futur centre du patrimoine inuit du Nunavut. Photo : Dorte Mandrup/Image fournie par William Beveridge Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural montrant la façade courbée du futur centre du patrimoine inuit. Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural montrant une salle à aire ouverte dans laquelle sont disposés, à titre indicatif, des ossements de mammifères marins du Nunavut. Un rendu architectural montrant une salle à aire ouverte dans laquelle sont disposés, à titre indicatif, des ossements de mammifères marins du Nunavut. Un rendu architectural du futur centre du patrimoine inuit. Le toit du bâtiment sera accessible à pied et se fondera dans le paysage. De passage à Iqaluit pour présenter la plus récente ébauche, l’architecte danoise Annette Kurtzmann a affirmé qu’il s’agissait d’un des projets les plus enthousiasmants sur lesquels elle a eu à travailler. Contribuer à préserver la culture inuit, c'était très important pour nous, dit-elle. Je trouve vraiment intéressant de rassembler le savoir traditionnel [...] et d’impliquer des Inuit. C’est leur maison, une maison qui vise à préserver la culture inuit. Le centre du patrimoine inuit du Nunavut est son premier projet au Canada. Durant les dernières années, la firme s’est notamment fait connaître pour sa conception du Centre Ilulissat Icefjord, au Groenland. Ouvrir en mode plein écranAnnette Kurtzmann, du cabinet danois Dorte Mandrup, est de passage à Iqaluit cette semaine pour présenter la plus récente ébauche du futur centre du patrimoine inuit et rencontrer des membres de la communauté. Parmi la vingtaine de participants, plusieurs résidents ont soulevé des interrogations concernant, entre autres, l’impact du dégel du pergélisol sur les fondations, la grandeur de la salle destinée aux arts de la scène, le recrutement du personnel et l’emplacement. La firme danoise et la FPI envisagent de construire l’établissement dans un secteur avoisinant l’hôtel Aqsarniit ou près de l’aréna des Jeux d’hiver de l’Arctique. Ouvrir en mode plein écranUne vingtaine de personnes ont pris part à la présentation publique, mardi soir. Rannva Erlingsdottir Simonsen, qui réside à Iqaluit depuis 1997, était au nombre des participants. Bien qu’elle juge audacieuse la structure en courbes, elle espère que l’intérieur du bâtiment sera davantage en harmonie avec cette facture visuelle. J’ai eu un peu le cœur brisé à propos de l'intérieur, qui est conçu de manière très carrée et qui rappelle le mode de pensée du colonialisme, dit-elle. Ouvrir en mode plein écranLa firme danoise Dorte Mandrup a présenté sa toute dernière ébauche à la communauté d'Iqaluit, mardi soir. Bien des aspects restent encore à déterminer à moyen et à long terme, dont la proportion de certaines salles, l’emplacement exact du bâtiment, le mode de gestion du centre et les sources de financement. Le coût total du bâtiment avoisine les 150 millions de dollars. L’Association inuit de Qikiqtani et l’organisme territorial Nunavut Tunngavik se sont chacun engagés à octroyer 5 millions de dollars. La FPI poursuit ses discussions avec les gouvernements du Nunavut et du Canada dans l’espoir d’obtenir un soutien financier. Il manque un nombre considérable d’infrastructures au Nunavut, c’est pourquoi nous sommes en concurrence avec toutes sortes de besoins en la matière, reconnaît William Beveridge. Parmi les autres difficultés à venir, la FPI pense que ce sera complexe de former, de recruter et de loger le personnel du futur établissement. Elle entend travailler avec le Collège de l’Arctique du Nunavut pour élaborer un programme d’enseignement en patrimoine qui puisse former de futurs employés du centre et ainsi générer une expertise locale. D’ici la fin de la semaine, les représentants de Dorte Mandrup auront des rencontres avec des entreprises locales, la Ville d’Iqaluit et le gouvernement territorial. La firme doit remettre à la FPI sa version finale d'ici à la fin du mois de juin. Le centre devrait, quant à lui, voir le jour d’ici environ sept ans. La firme Dorte Mandrup a présenté une nouvelle ébauche du bâtiment qui servira à héberger des artéfacts historiques et culturels inuit actuellement conservés dans le sud du Canada Le directeur général de la Fiducie du patrimoine inuit (FPI) affirme que quelque 140 000 artéfacts détenus par le gouvernement du Nunavut sont actuellement conservés dans des musées du sud du pays et le Musée des beaux-arts de Winnipeg la majorité des Inuit n'ont pas accès à cette collection et ignorent ce qui est exactement conservé dans le Sud la démarche sera l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui permettra aux familles de retrouver des artéfacts de leurs ancêtres et de regagner une partie du savoir traditionnel Lorsque nous rapatrierons la collection au Nunavut nous pourrons consulter les artéfacts étudier comment les Inuit les fabriquaient et apprendre des aînés qui ont encore tant de connaissances à faire partager à leur sujet Il pense que d’autres musées à l’échelle internationale qui ont en leur possession des artéfacts inuit et des archives Bien que son centre soit construit dans la capitale la FPI promet que les 24 autres communautés du territoire pourront en tirer profit notamment à travers des programmes offerts localement Hormis l’espace pour les artéfacts le centre comprendra notamment une salle destinée aux arts de la scène des espaces pour des expositions temporaires et permanentes un laboratoire de conservation ainsi que des ateliers pour la sculpture le travail du bois et la préparation de peaux de phoque Les plans architecturaux présentés mardi soir montrent un bâtiment à flanc de colline dont la forme s’inspirera du mouvement du vent et de la neige le bâtiment suit les courbes topographiques et les caractéristiques longitudinales distinctes du terrain parallèles aux vents dominants du nord-ouest a expliqué le cabinet d’architectes sur des affiches explicatives le centre comprendrait un toit galbé accessible à pied ainsi que de grandes baies vitrées donnant sur la ville d’Iqaluit le parc territorial Sylvia Grinnell et la baie de Frobisher De passage à Iqaluit pour présenter la plus récente ébauche l’architecte danoise Annette Kurtzmann a affirmé qu’il s’agissait d’un des projets les plus enthousiasmants sur lesquels elle a eu à travailler Contribuer à préserver la culture inuit c'était très important pour nous Je trouve vraiment intéressant de rassembler le savoir traditionnel [...] et d’impliquer des Inuit une maison qui vise à préserver la culture inuit Le centre du patrimoine inuit du Nunavut est son premier projet au Canada la firme s’est notamment fait connaître pour sa conception du Centre Ilulissat Icefjord plusieurs résidents ont soulevé des interrogations concernant l’impact du dégel du pergélisol sur les fondations la grandeur de la salle destinée aux arts de la scène le recrutement du personnel et l’emplacement La firme danoise et la FPI envisagent de construire l’établissement dans un secteur avoisinant l’hôtel Aqsarniit ou près de l’aréna des Jeux d’hiver de l’Arctique qui réside à Iqaluit depuis 1997 Bien qu’elle juge audacieuse la structure en courbes elle espère que l’intérieur du bâtiment sera davantage en harmonie avec cette facture visuelle J’ai eu un peu le cœur brisé à propos de l'intérieur qui est conçu de manière très carrée et qui rappelle le mode de pensée du colonialisme Bien des aspects restent encore à déterminer à moyen et à long terme l’emplacement exact du bâtiment le mode de gestion du centre et les sources de financement Le coût total du bâtiment avoisine les 150 millions de dollars L’Association inuit de Qikiqtani et l’organisme territorial Nunavut Tunngavik se sont chacun engagés à octroyer 5 millions de dollars La FPI poursuit ses discussions avec les gouvernements du Nunavut et du Canada dans l’espoir d’obtenir un soutien financier Il manque un nombre considérable d’infrastructures au Nunavut c’est pourquoi nous sommes en concurrence avec toutes sortes de besoins en la matière 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