À Iqaluit, il n’y a pas de propriétaires de véhicules électriques Tesla. Il y a toutefois beaucoup d’abonnés au service Internet par satellite Starlink. La gêne s’est emparée de plusieurs d’entre eux depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et du fracas causé par son complice Elon Musk
mais l’utiliser veut dire que vous soutenez Elon Musk »
et leur bébé sur l’une des collines du parc territorial Sylvia Grinnell
les habitants d’Iqaluit sont eux aussi engagés dans la résistance à la politique belliqueuse des États-Unis à l’égard de ses alliés
soutiennent les deux professionnels de la santé toujours emmitouflés dans leur habit de neige
les Nunavutois ne sont pas « aussi bien placés que [leurs compatriotes dans] le sud du Canada pour résister » aux discours annexionnistes de Trump : ils dépendent tantôt d’Amazon pour se procurer des produits de base à bas prix
tantôt de Starlink pour naviguer aisément sur Internet
Mais ils lèvent le nez le plus possible sur les produits importés des États-Unis sur les tablettes du NorthMart
assurent Jenna et Nick entre des igloos construits lors d’un concours deux jours plus tôt
s’enorgueillit de la diversité de la population à Iqaluit : des personnes originaires des quatre coins du Canada
de l’Inde et de la Chine mènent une vie heureuse dans la toundra canadienne
Les Inuits étaient destinés à accueillir les étrangers
avant de raconter le rêve fait par l’un de ses ancêtres il y a plus d’un millénaire
Il a vu des visages de différentes couleurs — un jaune
un gris — que personne n’avait jamais vus auparavant
Il a demandé à trois chamans : “Pourquoi est-ce que je rêve de ces visages ?” Ils lui ont répondu : “Nous allons les rencontrer dans le futur
L’hospitalité du maire Awa a toutefois ses limites
« Les Américains ne sont plus les bienvenus ici
lâche-t-il après que Le Devoir lui eut demandé ses commentaires sur l’accroissement des tensions dans le Nord
attribuable non seulement à la Russie et à la Chine
Solomon Awa se demande si les États-Unis demeurent un membre fiable de l’OTAN et du NORAD
sur lequel le Canada pourrait compter si des vaisseaux russes ou chinois se pointaient dans les eaux canadiennes
Vous êtes censés nous aider si on est attaqués par la Russie
Mais il semble que vous vouliez maintenant être les amis de la Russie »
qui est également maître-constructeur d’igloos et spécialiste des narvals
Le maire d’Iqaluit voit d’un bon œil le nouvel intérêt des partis politiques fédéraux pour le Nord canadien
Il a salué la volonté du gouvernement de faire de sa municipalité l’un des trois « carrefours de soutien opérationnel du Nord » (avec Inuvik et Yellowknife)
Ces carrefours « permettront aux Forces armées canadiennes de mieux affirmer la souveraineté du Canada et de soutenir une plus grande présence militaire à l’année »
Le premier ministre Mark Carney avait pour sa part annoncé quelques jours auparavant le déploiement d’un nouveau système radar « transhorizon » capable de détecter des missiles hypersoniques sur tout le territoire canadien à partir de l’Ontario
La candidate néodémocrate dans la circonscription du Nunavut — et députée sortante —
redoute de voir l’État canadien dépenser dans l’achat de radars australiens plutôt que d’investir dans les infrastructures nunavutoises
« Ils ont promis 6 milliards de dollars pour l’Australie et seulement 250 millions pour le Nunavut »
a-t-elle déploré lors d’un débat préélectoral
le gouvernement fédéral avait déplacé sous de fausses promesses des dizaines d’Inuits d’Inukjuak
pour les envoyer jusqu’à Grise Fiord et à Resolute Bay (2000 kilomètres au nord)
ce qui lui avait permis de montrer des portraits de Canadiens à ceux qui mettaient en doute la souveraineté du Canada dans le Haut-Arctique
« Les Inuits n’oublient jamais ce qu’on leur a dit »
Les Nunavutois sont depuis toujours aux premières loges des efforts déployés par le Canada — et les États-Unis — pour défendre la souveraineté de l’Arctique
en particulier contre le couple Russie-Chine
qui multiplie les démonstrations de force non loin
David se rappelle le ballet de ces avions de chasse qui s’élançaient tout près durant la guerre froide : une époque où Iqaluit s’appelait Frobisher Bay et où les Canadiens et les Américains étaient alignés
l’Inuit ne sait trop quoi penser du discours conquérant de Donald Trump à l’égard des Canadiens puisque « tout ce qui sort de la bouche de Trump est un mensonge »
L’homme à la retraite s’en tient pour le moment à regarder
le locataire de la Maison-Blanche « casser » l’économie états-unienne
fait valoir que les gens du Nord sont déjà investis dans la défense de la souveraineté canadienne
à commencer par les 5000 membres des Rangers
Ces « yeux et oreilles » de l’armée dans les régions peu peuplées du pays
ont notamment pour tâche de mener des missions de surveillance et de protection du territoire
y compris autour des postes du Système d’alerte du Nord (SAN)
La native de Fort Smith — tout comme le chef libéral Mark Carney
qui est aussi né dans les Territoires-du-Nord-Ouest — presse le prochain gouvernement à mieux entraîner et à mieux équiper ces Rangers
une professionnelle québécoise ayant élu domicile au Nunavut il y a 10 ans
est formelle : « Les Inuits se sont battus pour leur territoire ici
ajoute-t-elle devant son chien de race inuite canadienne Mika
la période d’incertitude créée par la volée de tarifs trumpiens commande l’élection d’un « gestionnaire de fonds » aux commandes du gouvernement canadien
que Le Devoir a croisé devant le bureau de vote du centre d’Iqaluit
« Nous devons prendre la situation au sérieux
Nous avons besoin d’un bon gestionnaire de fonds
Quelqu’un qui connaît l’argent et qui sait comment gérer les tarifs
Je pense que vous savez de qui je parle… » dit-il
avant de se rendre compte qu’il avait oublié sa carte d’identité à la maison
Le directeur adjoint du Centre d’études sur la défense et la sécurité
soutient que « la menace à laquelle le Canada est confronté en ce qui concerne l’Arctique n’est pas un futur hypothétique
« Les inquiétudes suscitées par les diplomates russes et chinois qui se livrent à de l’espionnage et à de la surveillance ont amené le personnel de sécurité canadien à surveiller de plus près les personnes qui accèdent au Nord canadien »
écrit-il dans la publication L’année arctique 2024
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La destination d’information de Radio-Canada
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Vendredi
la ministre territoriale de l’Éducation
et la ministre fédérale de la Famille
des Enfants et du Développement social
ont inauguré le nouvel établissement en présence de membres du personnel et de la communauté
qui se heurtait à un manque d’espace depuis plusieurs années
a désormais pignon sur rue dans le bâtiment 3044 de l’organisme à but non lucratif YWCA
Elle était auparavant située dans un bâtiment du centre-ville d’Iqaluit depuis son ouverture en 2007
Ses nouveaux locaux comportent deux zones différentes destinées aux tout-petits et aux enfants d’âge préscolaire
une cuisine pour la préparation des repas et un espace de bureau pour le personnel
Tumikuluit [Saipaaqivik] n’est pas seulement une garderie. C'est un lieu où les enfants apprennent l’inuktitut
C'est le seul centre de ce type à Iqaluit qui est connecté à la culture inuit et qui donne une base solide pour réussir à long terme
le déménagement du centre de la petite enfance dans de nouveaux locaux lui permet d’accueillir 16 nouveaux enfants
ce qui porte à 36 le nombre total de places accréditées
Cela représente 36 familles supplémentaires [...] dans cette communauté qui pourront économiser des milliers de dollars chaque année
tout en sachant que leurs enfants sont bien pris en charge
a déclaré la ministre Jenna Sudds.
Selon le ministère de l’Éducation
cela porte à 181 le nombre de nouvelles places créées depuis la signature de l’Accord pancanadien Canada-Nunavut sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants
le gouvernement du Nunavut a promis de créer 238 nouvelles places accréditées d’ici le 31 mars 2026
La capitale territoriale n’est pas épargnée par la pénurie de places en garderie qui perdure au Nunavut depuis plusieurs années.
L’établissement a reçu un financement fédéral de plus de 1,8 million de dollars dans le cadre de l’accord pancanadien.
Matisse Harvey est la première journaliste permanente de Radio-Canada au Nunavut, un poste qu'elle occupe depuis 2020. Avant son arrivée, elle a travaillé pour la coproduction circumpolaire Regard sur l'Arctique et collaboré avec Espaces autochtones, dans les bureaux de Radio-Canada à Montréal.
Ouvrir en mode plein écranLa garderie Tumikuluit Saipaaqivik a désormais pignon sur rue à Apex, près d'Iqaluit, dans un bâtiment qui lui permet d'accueillir un plus grand nombre d'enfants et de tout-petits.
Matisse HarveyPublié le 3 mars à 16 h 28 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le seul centre de la petite enfance d’Iqaluit exclusivement en inuktitut
dispose désormais de nouveaux locaux pour accueillir un plus grand nombre de tout-petits et de jeunes d'âge préscolaire
ont inauguré le nouvel établissement en présence de membres du personnel et de la communauté
qui se heurtait à un manque d’espace depuis plusieurs années
a désormais pignon sur rue dans le bâtiment 3044 de l’organisme à but non lucratif YWCA
Elle était auparavant située dans un bâtiment du centre-ville d’Iqaluit depuis son ouverture en 2007
Ses nouveaux locaux comportent deux zones différentes destinées aux tout-petits et aux enfants d’âge préscolaire
une cuisine pour la préparation des repas et un espace de bureau pour le personnel
Tumikuluit [Saipaaqivik] n’est pas seulement une garderie
C'est un lieu où les enfants apprennent l’inuktitut
C'est le seul centre de ce type à Iqaluit qui est connecté à la culture inuit et qui donne une base solide pour réussir à long terme
le déménagement du centre de la petite enfance dans de nouveaux locaux lui permet d’accueillir 16 nouveaux enfants
ce qui porte à 36 le nombre total de places accréditées
Cela représente 36 familles supplémentaires [...] dans cette communauté qui pourront économiser des milliers de dollars chaque année
cela porte à 181 le nombre de nouvelles places créées depuis la signature de l’Accord pancanadien Canada-Nunavut sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants
Ouvrir en mode plein écranAvec son nouvel espace
le gouvernement du Nunavut a promis de créer 238 nouvelles places accréditées d’ici le 31 mars 2026
L’établissement a reçu un financement fédéral de plus de 1,8 million de dollars dans le cadre de l’accord pancanadien.
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La capitale territoriale n’est pas épargnée par la pénurie de places en garderie qui perdure au Nunavut depuis plusieurs années
L’établissement a reçu un financement fédéral de plus de 1,8 million de dollars dans le cadre de l’accord pancanadien
Matisse Harvey est la première journaliste permanente de Radio-Canada au Nunavut
elle a travaillé pour la coproduction circumpolaire Regard sur l'Arctique et collaboré avec Espaces autochtones
dans les bureaux de Radio-Canada à Montréal
Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump
Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
La question du séparatisme pourrait y figurer
La capitale territoriale n’est pas épargnée par la pénurie de places en garderie qui perdure au Nunavut depuis plusieurs années
Le seul centre de la petite enfance d’Iqaluit exclusivement en inuktitut
dispose désormais de nouveaux locaux pour accueillir un plus grand nombre de tout-petits et de jeunes d'âge préscolaire
(Ottawa) Un gouvernement conservateur construirait une base militaire permanente à Iqaluit
et la financerait en réduisant « de façon importante » le budget de l’aide canadienne à l’étranger
Poilievre a indiqué que cette nouvelle base militaire au Nunavut servirait de base aux opérations de l’Aviation royale canadienne pour défendre l’Arctique canadien et aux missions de recherche et de sauvetage
Il a déclaré que cette base serait opérationnelle dans les deux premières années d’un gouvernement conservateur
« Toutes ces améliorations vont être financées en réductions importantes de l’aide étrangère
l’annonce d’aujourd’hui réduira en réalité le déficit
car je prévois de réduire l’aide étrangère plus que le coût total de l’annonce que j’ai faite aujourd’hui »
Selon un rapport parlementaire déposé l’année dernière
le Canada a dépensé 15,5 milliards en aide étrangère au cours de l’exercice 2022-2023
Cette enveloppe comprend l’aide internationale dans les zones de conflit comme l’Ukraine
ainsi que la réponse du Canada aux catastrophes climatiques à grande échelle
Poilievre a critiqué lundi les dépenses d’aide étrangère du Canada
affirmant qu’une grande partie de cet argent va « aux dictateurs
C’est fini de donner notre argent au reste du monde
c’est fini de financer les priorités des terroristes
des dictateurs et des groupes bureaucratiques du monde
« Nous avons nos propres problèmes chez nous
Nous avons notre propre arrière-cour à protéger »
Lorsqu’on lui a demandé ce que le chef conservateur entendait par « dictateurs » et « terroristes »
a fait référence à un discours prononcé devant le caucus conservateur en janvier 2024
Poilievre critiquait le gouvernement pour avoir contribué au financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
ont suspendu le financement de l’UNRWA l’année dernière en réponse aux allégations selon lesquelles certains des employés de l’agence auraient participé à l’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023
l’UNRWA a enquêté sur 19 membres du personnel après que des allégations ont été soulevées concernant leurs liens présumés avec le Hamas
l’UNRWA a déclaré que même si les allégations contre 10 membres du personnel ne pouvaient pas être prouvées
elle mettait fin à l’emploi de neuf d’entre eux car des preuves suggéraient qu’ils « pourraient avoir été impliqués » dans l’attaque du 7 octobre
Le gouvernement canadien avait versé 39 millions à l’UNRWA en 2023
Ottawa a finalement rétabli ses paiements de 2024 après la publication d’un rapport intermédiaire sur les allégations de liens présumés de l’UNRWA avec le Hamas
Poilievre n’a pas fourni lundi d’estimation concrète quant à l’ampleur de la réduction « importante » du budget de l’aide internationale qu’il propose
a déclaré dans un communiqué lundi après-midi qu’il était « encouragé » de constater l’intérêt des politiques pour l’Arctique
Poilievre que les décisions concernant le Nord ne peuvent pas être prises sans « une contribution significative » de ses résidants
Poilievre a déclaré que les résidants et les groupes inuits seraient consultés sur la construction de la nouvelle base
Akeeagok estime qu’il est plus important que jamais d’investir massivement dans l’Arctique
à mesure que le profil géopolitique de la région augmente
mais aussi de veiller à ce que dans tout ce processus
les besoins des communautés soient satisfaits
Poilevre a précisé que l’annonce de lundi sur la base nordique n’est qu’une partie de sa stratégie arctique et qu’il abordera éventuellement d’autres questions
Les Forces armées canadiennes disposent déjà de plusieurs avant-postes et centres de formation dans le Nord
ainsi que la Force opérationnelle interarmées du Nord
Poilievre a aussi promis lundi de doubler le nombre de Rangers canadiens
en plus d’acheter quatre brise-glaces lourds – deux pour la Garde côtière canadienne et deux pour la Marine
Le gouvernement libéral a déjà annoncé l’an dernier que deux nouveaux brise-glaces seraient construits pour la Garde côtière ; ces projets sont actuellement répertoriés comme étant « en phase de conception »
Poilievre a promis que s’il devenait premier ministre
les deux brise-glaces pour la Garde côtière seraient terminés d’ici 2029
Le chef conservateur a déclaré que sa stratégie de défense de l’Arctique est motivée par un certain nombre de menaces étrangères
notamment la présence croissante d’unités militaires russes et de navires chinois dans la région
Poilievre a par ailleurs précisé qu’il soutenait les initiatives actuelles de modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD) et qu’il poursuivrait ce travail si son parti était élu
Mais il a ajouté que le Canada ne pouvait plus compter sur les États-Unis pour protéger l’Arctique canadien
« On ne peut pas dépendre des Américains pour nous protéger : on doit le faire nous-mêmes et on en est capable avec des investissements et avec un plan qui met le Canada d’abord »
Nous sommes un syndicat fier de lutter pour vous
Nous appuyons des hommes et femmes politiques – quel que soit le parti auquel ils sont affiliés – et des politiques qui protègent et valorisent le travail des pompiers et pompières et des travailleurs et travailleuses des services médicaux d’urgence et de secours aux États-Unis et au Canada
RIEN n’est plus important que la santé et la sécurité de nos membres
C’est pourquoi nous continuons à établir des services et des programmes qui sont largement reconnus et imités par d’autres organisations
Nos membres sont des travailleurs et travailleuses spécialisés très qualifiés
Les programmes de formation de l’AIP les sensibilisent à notre mission commune de rendre leur travail dangereux plus sécuritaire – pour eux
pour leurs collègues de travail et pour les personnes qu’ils protègent
Accédez à notre catalogue de cours et à votre tableau de bord de formation personnalisé
Le rassemblement au pied du Monument commémoratif aux pompiers est un événement annuel qui honore la mémoire de nos confrères et consœurs qui ont fait le sacrifice ultime dans l’exercice de leurs fonctions
Le Monument commémoratif est situé à Colorado Springs
et accueille une cérémonie solennelle en septembre chaque année
L’AIP accueille 20 nouveaux membres dans la ville arctique canadienne d’Iqaluit
qui se sont affiliés alors qu’ils s’efforcent d’améliorer la santé et la sécurité des pompiers et la sécurité publique dans leur communauté
L’AIP a maintenant des sections locales dans les 13 provinces et territoires
une étape bienvenue qui poursuit une tendance de croissance constante pour le syndicat au Canada
Les 20 membres d’Iqaluit se joignent à l’AIP avec le statut d’associé
ce qui signifie que l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) continuera de détenir leurs droits de négociation
Les pompiers d’Iqaluit se joignent à l’AIP pour accéder à des services clés propres à leur profession dans la communauté aérienne de l’île de Baffin
qui compte un peu moins de 10 000 résidents
Le président de la section locale 5473 d’Iqaluit
a déclaré que les pompiers de la ville cherchaient à obtenir l’affiliation à l’AIP depuis plusieurs années et étaient satisfaits de l’option de l’adhésion associée
qui lui a récemment permis d’aller de l’avant à la suite d’un vote unanime des membres
Il est maintenant impatient de tirer parti des services de l’AIP tels que la formation
les ressources en santé mentale et les services techniques tels que l’analyse SIG
Les pompiers d’Iqaluit équipent une caserne de pompiers et fournissent des SMU ambulanciers dans leur collectivité
Ils font en moyenne environ 4 000 appels par année
Avec cinq membres en service et un effectif minimum de trois
ajoutant que la ville est ouverte à l’augmentation des ressources et des capacités du service d’incendie
« mais plus nous pouvons leur montrer de ressources sur les raisons pour lesquelles c’est nécessaire
Le vice-président du 13e district de l’AIP
a déclaré qu’il était heureux d’accueillir les pompiers d’Iqaluit et qu’il était reconnaissant à l’AFPC d’avoir accepté l’affiliation associée
avec l’idée que deux syndicats peuvent se compléter en termes de services fournis
« J’ai été très heureux que nous ayons pu trouver un moyen d’obtenir une affiliation
car il est important que nous ayons cette capacité de nous soutenir les uns les autres dans toutes les régions du pays »
« Il y a des soutiens opérationnels très spécifiques en matière d’incendie et de SMU que l’AIP peut fournir à Iqaluit »
aiderait à une étude de déplacement de la station actuellement en cours
LeBlanc a ajouté que les ressources de l’AIP pourront
améliorer la couverture des maladies présumées dans le territoire
qui ne couvre actuellement pas les blessures de stress post-traumatique et couvre 14 cancers par rapport à la référence nationale actuelle de 22 cancers en Saskatchewan
Il espère se rendre dans la collectivité au cours des prochains mois pour rencontrer les pompiers et d’autres intervenants de la ville afin d’explorer davantage comment l’AIP peut profiter à la sécurité du public et des pompiers
L’AIP compte maintenant 27 805 membres actifs dans 197 sections locales à travers le Canada et 1 671 participants actifs à la retraite
qui comprend l’Est de l’Arctique canadien et les tronçons les plus septentrionaux du pays
faisait partie des Territoires du Nord-Ouest jusqu’à ce qu’il devienne son propre territoire le 1er avril 1999
Politiques Publiques | © 2025 I’AIP
Iqaluit (ᐃᖃᓗᐃᑦ) est la plus grande ville et la capitale du Nunavut (ᓄᓇᕗᑦ)
la ville est située dans la baie de Frobisher
et son histoire est marquée par les grandes explorations
la colonisation puis la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide
une base militaire étasunienne étant en 1942 à l’origine de la naissance de la ville
Aujourd’hui symbole des revendications des Peuples autochtones
cette ville - capitale du territoire depuis 2001 - abrite des administrations fédérales
Si elle ne compte environ que 7 000 habitants
elle est d’une importance géopolitique majeure dans l’occupation
le contrôle et la valorisation des immenses espaces désertiques d’un Arctique convoité sur lequel le Canada n’a de cesse de réaffirmer sa souveraineté
elle se trouve aux premiers rangs face aux changements climatiques
Images de la ville de la baie de Frobisher et de la ville d’Iqaluit
prise par par le satellite Sentinel 2B le 6 septembre 2018
Il s’agit d’une image en couleurs naturelles de résolution native à 10m. Contient des informations © COPERNICUS SENTINEL 2018
tous droits réservés.L'image ci-contre indique quelques repères géographiques de la baie de Frobisher
l’image nous montre au centre la baie de Frobisher
qui constitue une immense échancrure nord/sud longue de 320 km qui pénètre cette portion du bouclier canadien dont les altitudes culminent à 650 m/750 m (cf
Elle est comprise entre deux très grandes péninsules : à l’est
la Hall Peninsula ; à l’ouest la Meta Incognita Peninsula. A l’échelle régionale
nous sommes ici au sud de la Terre de Baffin
Au sud-est (hors image) se déploie l’Hudson Strait qui relie l’immense Baie d’Hudson à la Mer du Labrador et au delà à l’Océan Atlantique Nord
A l’est se déploie le Davis Strait et de l’autre côté de celui-ci l’immense Groenland
La région est donc en position frontalière
La ville d’Iqaluit est ainsi à la même latitude que Nuuk
Dans un milieu aux très fortes contraintes
la ville se trouve donc au fond de la baie dans un site en position d’abri
Un site d’abri dans un milieu aux très fortes contraintes Sur l’image
bien que située (63°45’ nord) au sud du cercle arctique (66°33’ nord) se trouve au contact de deux grandes zones bioclimatiques du climat polaire : la zone subarctique au sud
la zone arctique au nord. La ville se situe au nord de la ligne de Köppen : il n’y a plus d’arbres – d’où ce paysage très largement dénudé dans lequel on ne distingue que la roche qui affleure
La température annuelle moyenne est de – 9,6°C
et varie de + 6,8°C au mois d’août à – 26°C en janvier et février
Certaines pointes ont pu descendre à – 45°C
avec des températures ressenties de – 65°C du fait de blizzards glaciaux venant du nord
les précipitations sont globalement médiocres (404 mm par an) du fait d’un climat continental froid
On peut déceler encore çà et là des patchs de couleur verte qui correspondent à la toundra arctique
Le mot toundra vient du sami - peuple autochtone du nord de la Scandinavie et dont le territoire s’étend de la Norvège à l’est de la Russie en passant par la Suède et la Finlande - qui signifie « terre sans arbre »
le biome que l’on retrouve entre la bande occupée par la forêt boréale – ou taïga en russe - et la glace permanente
Compte tenu des conditions extrêmes – froid et ensoleillement absent une partie de l’année (ou très limité)
ce type de végétation se caractérise par le paysage rocailleux que l’on peut voir ici
Au moment de la fonte saisonnière des neiges
l’abondance d’eau peut cependant entraîner la formation d’une dense végétation estivale constituée de mousses et de lichens
On distingue par exemple ici encore quelques motifs sur la roche
typiques de la toundra arctique.L’importance de la mer et de la vie maritimeEn Inuktitut
et la pêche y est une ressource importante
L’image est ici prise en septembre – d’où une absence complète de glace
et seulement quelques patchs de végétation restants
La glace de mer se reforme habituellement entre octobre et novembre et toute la baie reste alors gelée pendant environ huit mois
Ce qui a longtemps permis aux populations locales de pratiquer la chasse et la pêche autour de la baie (caribous
On peut distinguer ici la présence de nombreuses îles ou îlots qui ferment partiellement l’accès à la baie
correspondant à des racines de plis de roches plus dures et résistantes à l’érosion
Le modelé glaciaire et périglaciaire domine toute l’image
On doit aussi relever l’importance des estrans – cet espace alternativement couvert et découvert par le jeu des marées - le long des côtes
les marées sont en effet parmi les plus importantes au monde
Mais cela n’empêche pas une navigation saisonnière
qui prend fin avec l’apparition de la glace
Iqaluit est située à proximité directe de la rivière Sylvia Grinnell
que l’on distingue à l’ouest de la ville et qui se jette directement dans la baie de Frobisher
Il s’agit d’une importante source d’eau douce
Une situation marquée par l’isolement et l’éloignement Sur l’image
on constate nettement l’isolement et l’éloignement qui sont deux grandes caractéristiques du Grand Nord canadien
La densité de population au Nunavut est ainsi inférieure à 1 habitant au km2
avec un seuil situé à environ 0,017 habitant au km2
C’est l’une des zones les moins peuplées au monde
Les Inuits de la région ont vécu pendant des siècles en petits groupes nomades autour de la baie
subsistant grâce à la chasse et à la pêche
L’explorateur anglais Martin Frobisher – qui donna donc son nom à la baie - est le premier européen à entrer en contact avec eux en 1576
alors qu’il était à la recherche d’un détroit qui le conduirait vers l’Asie
la compagnie de la Baie d’Hudson y établit un comptoir d’échange
Le poids des héritages de la Guerre froide : une ville portée par la militarisation du Grand Nord arctiqueMais ce n’est qu’avec la Deuxième Guerre mondiale et surtout la Guerre froide que les populations vont établir des campements sédentaires là où se situe actuellement la ville d’Iqaluit
les États-Unis fondent conjointement la base (Frobischer Bay Air Force Base) et la ville de Frobischer Bay : celle-ci s’inscrit dans le pont aérien et maritime qui relie les Etats-Unis au Royaume-Uni via en particulier le Grand Nord
l’Islande et l’Irlande. Cette base aérienne à la pointe de la baie emploie alors des Inuits de façon saisonnière
La vile connaît un nouveau boom durant la Guerre froide qui accélère tant du côté étasunien que russe la militarisation des territoires du Grand Nord arctique (cf
base de Thulé avec armes atomique au Groenland voisin)
La ville sert en effet de support entre 1954 et 1957 à la construction de la ligne DEW (Distant Early Warning Line)
Cette ligne de 63 stations de surveillance radar du système d’alerte NORAD est déployée sur 10 000 km d’ouest en est de l’Alaska à l’île de Baffin et le Groenland
L’île de Baffin compte une dizaine d’installations du DEW (nord de la péninsule de Cumberland)
dont deux proches d’Iqaluit : le littoral de la Hall Peninsula à l’est et au sud l’île de Resolution Island qui contrôle l’Hudson Strait
Elle constitue un mécanisme de surveillance essentiel des missiles terrestres intercontinentaux (sol/sol) de l’URSS pendant la Guerre Froide
Mais l’apparition des sous-marins lanceurs d’engins (SNLE) équipés de missiles balistiques mer/sol accélère l’obsolescence d’une partie de la DEW
Une partie des installation est fermée et abandonnée
une partie reprise et modernisée : c’est le cas de la ville de Frobischer Bay
même si la Frobischer Bay Air Force Base ferme pour sa part en 1963
à la pointe de la Meta Incognita Péninsula
l’île de Resolution Island abrita de 1954 à 1973 une des bases américaines du DEW
Elle entra dans les projecteurs de l’actualité du fait de la polémique développée entre les Etats-Unis et le Canada sur ses très forts taux de pollution (métaux lourds
hydrocarbures…) et la prise en charge technique et le financement des très lourds travaux de dépollution
L’ancienne DEX est en effet remplacée en 1985 par le NWS (North Warning System
qui surveille l’espace aérien du Grand Nord grâce à 13 grandes stations radars modernisées à longue portée. Dans ce contexte
cinq grandes stations principales sont conservées dans le Grand Nord canadien : Inuvik
Kuujjuaq et bien sur Iqaluit. En 1990
l’effondrement de l’URSS pousse les Etats-Unis a reconfigurer leur dispositif géostratégique
retire ses hommes du Canada et transfère le commandement aux Forces armées canadiennes
l’ancienne base aérienne militaire devient un important nœud de communication régional
L’affirmation des revendications inuites : l’émergence du Nunavut et de sa une nouvelle capitale Comme dans toute le Grand Nord arctique
la montée des revendications des Peuples premiers se traduit par d’importants changements dans les années 1980/1990
la ville change ainsi de manière très emblématique de nom pour revenir « Iqaluit »
l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut
posant la première pierre de la création du Territoire du Nunavut
Iqaluit est désignée comme capitale du nouveau Territoire du Nunavut
Ce Territoire fédéral du Grand Nord Arctique couvre 2 millions de km2 et est peuplé de 36 000 habitants. Forte de ce statut de capitale fédérale
elle bénéficie de liaisons aériennes plus fréquentes et directes avec le reste du territoire canadien que d’autres communautés
le coût très élevé des voyages et l’importante contrainte que constitue la glace pour la navigation plus de 8 mois par an isole – de fait – la ville
Une petite ville littorale constituant un isolat Iqaluit est une petite ville
qui compte seulement un peu plus de 7 000 habitants
Elle se trouve au fond d’une petite baie sur un littoral relativement bas et émoussé dans lequel l’estran – espace alternativement couvert et découvert par le jeu des marées - est considérable comme le montre cette image prise à marée basse.L’image montre un peuplement clairsemé et étalé
à la petite communauté d’Apex (Niaqunngut en Inuktitut)
c’est notamment ici que résidaient les populations inuites qui y travaillaient
Il s’agit des deux seuls établissements de population bien visibles.On distingue relativement peu d’infrastructures de transport : un port
L’aéroport établit quelques liaisons avec d’autres communautés du Nunavut
C’est beaucoup plus que pour toutes les autres communautés du Nunavut où le transit via Iqaluit – nœud aérien régional donc - est obligatoire pour rallier le Sud.Isolement
infrastructures et impact du changement climatiqueLes infrastructures routières sont très limitées : il existe d’ailleurs une route à Iqaluit qui s’appelle littéralement la « route vers nulle part » : et effectivement la ville n’est reliée à aucune autre communauté par la route
la présence de glace huit mois par ans est un vrai défi en termes d’infrastructures
les communautés se déplacent directement dessus
parmi les conséquences du changements climatiques les plus ressenties par les communautés locales
la grande imprévisibilité des conditions de glace et sa plus grande friabilité ont entraîné plusieurs accidents.A ce titre
ce mode de déplacement – indispensable à la subsistance des communautés durant l’hiver – est à risque
l’une des conséquences de cet éloignement est le coût très important des denrées alimentaires disponibles dans les épiceries
Le maintien d’un mode de vie traditionnel est donc essentiel pour la sécurité alimentaire des communautés.Une petite capitale régionaleEn tant que capitale territoriale du Territoire du Nunavut
la ville dispose de bâtiments administratifs
et notamment de celui de l’Assemblée législative du territoire
La ville compte également un hôpital et une école : les services de base sont fournis
mais pour un accès à des soins spéciaux ainsi qu’à l’enseignement supérieur
les communautés n’ont d’autre choix que de se rendre dans le sud
Cela ne va pas sans poser un certain nombre de problèmes
notamment en termes de rétention de la population
Le taux d’éducation supérieur demeure faible
et il est parfois complexe de faire revenir les jeunes qui avaient quitté la ville pour des études supérieures
faute d’emplois disponibles.À l’ouest de la ville et de la rivière Sylvia Grinnell se situe le parc éponyme
La rivière est un endroit privilégié pour la pêche de l’omble chevalier
un poisson très important pour l’alimentation des populations locales
Le parc accueille aussi un petit nombre de touristes chaque année
et propose ainsi plusieurs sentiers de randonnées qui permettent l’observation de la faune locale notamment
Compte tenu des coûts de transport pour se rendre à destination
des ruines archéologiques suggèrent une occupation humaine de la zone ancienne
remontant à plus de trois millénaires.Le paysage du parc a été modelé par la dernière glaciation qui remonte à plus de 7 000 ans
la glace mesurait plus de 1.000m d’épaisseur et était donc pérenne
C’est le mouvement de ces glaciers massif qui a façonné la roche telle que l’on peut la voir aujourd’hui
Le cycle de glace saisonnier continue de marquer la morphologie aujourd’hui
L’érosion commence à progressivement attaquer les côtes
même si la ville d’Iqaluit n’est pas parmi les plus à risques dans l’Arctique canadien.
Zoom de l'image générale sur la ville d'Iqaluit
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le CNES réunit toutes les fonctions permettant au gouvernement français de définir et mettre en œuvre sa stratégie spatiale
La Compagnie de la Baie d’Hudson y avait un poste de traite au milieu du XXe siècle
Des bâtiments ayant appartenu à l’entreprise reine de la traite des fourrures
dont l’un est aujourd’hui surmonté d’une antenne parabolique Starlink
un hameau situé à quelques kilomètres à l’est du centre d’Iqaluit
soit de l’autre extrémité de l’île de Baffin
elle s’est établie à Apex au tournant des années 2000
Quand on lui demande ce qu’elle attend des présentes élections
elle répond : « J’aimerais voir davantage d’aide pour les personnes âgées
Plus de la moitié (57 %) des Nunavutois n’ont pas les moyens d’acheter les aliments dont ils ont besoin
11 % des Québécois se trouvent dans la même situation.)
Judy remet ses lunettes de soleil et poursuit sa route
Elle passe devant un traîneau rempli à ras bord de planches de bois de construction
« C’est du bois de chauffage pour mon chalet »
précise Anthony après avoir relevé la tête
Tout le monde ressent la hausse du coût de la vie. « Êtes-vous allé dans les magasins ? » demande le jeune homme vêtu d’une chemise à carreaux doublée. « Les prix, qui étaient déjà très élevés avant la pandémie de COVID-19
tout en tirant fort sur la corde servant à retenir la cargaison
le coût du panier d’épicerie a crû de 26 % dans la plus grande région du Nunavut
professeur d’économie à la Toronto Metropolitan University
les pots de beurre d’arachide (1 kg) et de confiture Triple Fruits (500 ml) placés sous un large drapeau du Canada sont en vente respectivement à 17,89 $ et à 14,89 $ cette semaine
Le paquet de 14 tranches « épaisses » de fromage Kraft est
Les prix des « aliments nutritifs » et autres « articles essentiels » seraient encore plus élevés en l’absence du programme gouvernemental Nutrition Nord Canada
qui vise à « rendre plus abordable et accessible » l’épicerie dans près de 125 communautés nordiques éparpillées au Canada
des Nunavutois se sont même résolus à essayer de faire pousser des patates
tout en poursuivant les préparatifs de son excursion en motoneige sur une terre dénudée
peut voir à travers la fenêtre de son bureau des palettes de produits de toutes sortes être retirées d’un avion-cargo avant qu’ils soient vendus à gros prix dans les magasins de la région de Baffin
Il s’explique mal pourquoi le gouvernement fédéral ne fixe pas le prix de vente de chacun des produits qu’il subventionne par le biais
afin de donner un meilleur coup de pouce aux quelque 7500 Iqaluitois
Solomon Awa a notamment dans sa mire la Compagnie du Nord-Ouest
qui a longtemps été dans la traite de fourrures
l’entreprise qui détient les bannières NorthMart et Northern
Les habitants d’Iqaluit sont touchés par une pénurie d’aliments abordables
Il arrive que le bateau soit déjà rempli sur papier lorsque les promoteurs obtiennent
menée par la Société d’habitation du Nunavut
consiste à construire 3000 unités d’habitation « de transition
abordable et du marché » d’ici le 31 décembre 2030
Nous avons visité des maisons où un matelas était posé dans le salon
On l’enlève le matin et on le remet le soir parce qu’il n’y a pas assez de place dans une chambre »
derrière son bureau dans l’hôtel de ville bâti sur pilotis
« ça n’aide pas qu’il y ait des tonnes et des tonnes d’étrangers » qui s’établissent au Nunavut
Il pointe les nombreux « expatriés » ayant élu domicile dans la capitale du Nunavut au fil des dernières années pour faire carrière dans le réseau public
Le jeune Inuit est pourtant l’un des chanceux qui ont réussi à accéder à la propriété
quelque 2000 kilomètres à vol d’oiseau de Montréal
Le Devoir a rencontré des Nunavutois d’origine philippine
comme Christina — qui adore « la simplicité » à Iqaluit (en plus du multiculturalisme au Canada) —
comme Jean — qui aime « la liberté » au Nunavut
Jean aimerait bien s’établir pour de bon au Nunavut avec ses proches
Le hic : il n’y a pas de logements disponibles
» souligne le chauffeur de taxi de la toundra
où il renoue avec sa famille et la « monotonie déconcertante » de la métropole
Le maire précise que tout le monde est le bienvenu à Iqaluit
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord
a fait l’annonce mardi dans la capitale nunavoise en compagnie des représentants de la Société Nunavut Nukkiksautiit
une société inuit spécialisée dans le développement de projets d’énergie renouvelable
Le projet le long de la rivière Kuugaluk
située à environ 60 km au nord-ouest de la ville
vise à réduire la dépendance au diesel avec une production de 15 à 30 mégawattheures en hydroélectricité
L’investissement annoncé s’ajoute à une somme de 7 millions de dollars accordée pour des études de faisabilité en 2021
Le coût total du projet est estimé entre 400 millions et 500 millions de dollars
« Investir dans des projets comme le projet Iqaluit Nukkiksautiit
c’est investir dans la sécurité énergétique et la croissance économique à long terme du Nunavut »
a affirmé Gary Anandasangaree dans un communiqué
issus de l’Agence canadienne de développement du Nord
devraient permettre la réalisation de travaux d’ingénierie et de conception
notamment la collecte de données sur le terrain et la tenue de consultations publiques
« Le projet Iqaluit Nukkiksautiit ne se limite pas à la production d’une énergie plus propre
mais vise à bâtir un avenir durable et autonome pour les Iqalungmiut »
PDG de la Société Nunavut Nukkiksautiit
Le projet avait d’abord été entrepris sous l’égide de la Société d’énergie Qulliq
mais avait dû être mis sur pause en 2014
le coût des travaux dépassant la limite d’emprunt de la société
Ouvrir en mode plein écranL’hydroélectricité générée permettrait de remplacer l’utilisation du diesel dans la capitale du Nunavut
Le gouvernement fédéral a annoncé une nouvelle enveloppe de 6 millions de dollars pour des travaux d’ingénierie et de conception d’un projet hydroélectrique au nord-ouest d'Iqaluit
Le ministre des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord
a fait l’annonce mardi dans la capitale nunavoise en compagnie des représentants de la Société Nunavut Nukkiksautiit
une société inuit spécialisée dans le développement de projets d’énergie renouvelable
située à environ 60 km au nord-ouest de la ville
vise à réduire la dépendance au diesel avec une production de 15 à 30 mégawattheures en hydroélectricité
L’investissement annoncé s’ajoute à une somme de 7 millions de dollars accordée pour des études de faisabilité en 2021
Le coût total du projet est estimé entre 400 millions et 500 millions de dollars
« Investir dans des projets comme le projet Iqaluit Nukkiksautiit
c’est investir dans la sécurité énergétique et la croissance économique à long terme du Nunavut »
a affirmé Gary Anandasangaree dans un communiqué
issus de l’Agence canadienne de développement du Nord
devraient permettre la réalisation de travaux d’ingénierie et de conception
notamment la collecte de données sur le terrain et la tenue de consultations publiques
« Le projet Iqaluit Nukkiksautiit ne se limite pas à la production d’une énergie plus propre
mais vise à bâtir un avenir durable et autonome pour les Iqalungmiut »
Le projet avait d’abord été entrepris sous l’égide de la Société d’énergie Qulliq
le coût des travaux dépassant la limite d’emprunt de la société
Le gouvernement fédéral a annoncé une nouvelle enveloppe de 6 millions de dollars pour des travaux d’ingénierie et de conception d’un projet hydroélectrique au nord-ouest d'Iqaluit
Le ministre canadien de la Protection civile a déclaré que les passagers d’un vol d’Air India qui a atterri à Iqaluit en raison d’une alerte à la bombe y sont toujours bloqués
et il a approuvé une demande d’aide militaire
Harjit Sajjan a publié sur X tard mardi que la compagnie aérienne « n’a pas trouvé de solution » après que l’avion a atterri dans la capitale du Nunavut avec 211 passagers à bord plus tôt dans la journée et qu’ils sont « bloqués »
Il a déclaré dans le message que malgré de grands efforts
Iqaluit n’est pas équipée pour héberger les passagers
et qu’après avoir consulté la ministre des Transports Anita Anand
il a donné le feu vert aux ressources des Forces canadiennes pour « alléger la pression sur Iqaluit et envoyer les passagers en toute sécurité à leur destination à Chicago »
Le ministre de la Défense Bill Blair a noté dans un autre message sur X que le gouvernement a approuvé une demande de pont aérien pour amener les passagers à Chicago
La GRC a déclaré plus tôt mardi que le vol 127 d’Air India était en route de New Delhi à Chicago
mais qu’il a plutôt atterri à l’aéroport international d’Iqaluit à 5 h 21
Air India a déclaré plus tôt dans la journée que l’atterrissage était une mesure de précaution et que la compagnie et d’autres compagnies aériennes ont fait l’objet de « plusieurs menaces » ces derniers jours
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La Ville a publié un avis indiquant que le Service des incendies combattait un incendie à Noble House
Les autorités ont demandé aux résidents d’éviter le secteur jusqu’à nouvel ordre
L’accès au secteur sera limité durant la période nécessaire pour permettre aux premiers répondants de travailler sans obstacle
L’incendie s’est déclenché peu après 18 h mercredi et semble avoir pris de l’ampleur dans les heures qui ont suivi
Des rafales atteignant jusqu’à 60 km/h selon Environnement Canada ont compliqué le travail des pompiers
L’épaisse fumée était visible à un kilomètre à la ronde
Un refuge a été aménagé au Cadet Hall pour les résidents touchés par l’incendie
On y fournit des vêtements et de la nourriture en plus d’une assistance aux sinistrés
Les résidents qui ont été déplacés sont encouragés à s'y rendre pour obtenir du confort
Aucun autre détail n’a été donné pour le moment
Ouvrir en mode plein écranUn feu s'est déclenché mercredi soir dans un des appartements de Noble House
pour tenter de maîtriser un incendie dans un logement d'un immeuble résidentiel
La Ville a publié un avis indiquant que le Service des incendies combattait un incendie à Noble House
Les autorités ont demandé aux résidents d’éviter le secteur jusqu’à nouvel ordre
L’accès au secteur sera limité durant la période nécessaire pour permettre aux premiers répondants de travailler sans obstacle
L’incendie s’est déclenché peu après 18 h mercredi et semble avoir pris de l’ampleur dans les heures qui ont suivi
Des rafales atteignant jusqu’à 60 km/h selon Environnement Canada ont compliqué le travail des pompiers
L’épaisse fumée était visible à un kilomètre à la ronde
Un refuge a été aménagé au Cadet Hall pour les résidents touchés par l’incendie
On y fournit des vêtements et de la nourriture en plus d’une assistance aux sinistrés
Les résidents qui ont été déplacés sont encouragés à s'y rendre pour obtenir du confort
Aucun autre détail n’a été donné pour le moment
La Ville a publié un avis indiquant que le Service des incendies combattait un incendie à Noble House
pour tenter de maîtriser un incendie dans un logement d'un immeuble résidentiel
Heureusement, aucune perte humaine n’a été signalée. Tous les résidents de l’immeuble ont été évacués avant que la situation ne s’aggrave.
L’impact de l’incendie est cependant dévastateur pour les 36 familles touchées et quelques commerçants. Le gouvernement du Nunavut a, par l’intermédiaire de la Société d’habitation du Nunavut, rapidement pris des mesures pour les reloger.
Les unités de l’immeuble étaient en grande partie louées par le gouvernement territorial pour y loger ses employés.
Vingt-six employés ont été immédiatement hébergés dans des hôtels, mais nous continuons à contacter les autres. Certains pourraient être hors de la ville, a précisé Nick Clark, le vice-président des infrastructures de la Société d'habitation du Nunavut.
Ce dernier a ajouté que le gouvernement disposait de huit habitations pour reloger des familles, mais qu'il faudrat trouver des solutions à moyen et à long terme.
Pour Shereese Porter, qui vivait dans une des unités avec sa famille, la perte est immense.
Nous avons tout perdu, tout ce que nous avions accumulé depuis notre arrivée au Canada il y a sept ans, a-t-elle confié.
J'ai dû expliquer cela à ma fille de 6 ans. Elle ne comprend pas encore totalement ce qui se passe.
Malgré la douleur, elle essaie de se concentrer sur ce qui compte le plus.
Nous sommes en vie, et c’est tout ce qui importe pour l’instant, explique-t-elle.
Ernestine Ngelah, qui est propriétaire d'une épicerie africaine située dans l'immeuble, a également tout perdu.
Elle explique qu'elle a cru un certain moment que les pompiers allaient réussir à maîtriser l’incendie, avant d'assister elle-même à l’effondrement du bâtiment.
C’est pourquoi nous n’avons même pas essayé d’entrer pour récupérer des affaires. [...] Cela a été terrible de regarder tout disparaître devant mes yeux, raconte-t-elle
Même si l’événement a été un coup dur pour Ernestine Ngelah, elle est déjà à la recherche d’un nouvel emplacement pour son commerce.
Je n’abandonnerai pas mon rêve, précise-t-elle.
Les habitants de la capitale se sont rapidement mobilisés pour venir en aide aux familles déplacées.
Un refuge temporaire a été établi au Cadet Hall, où les résidents touchés ont pu recevoir des vêtements, de la nourriture et du soutien.
Dans des moments comme celui-ci, on voit la compassion et la générosité de notre communauté, a déclaré la Ville d’Iqaluit, en remerciant les résidents pour leurs contributions.
Toutefois, reloger 36 familles, cela reste un défi important. Avec une forte demande et peu de logements disponibles, il faudra une coordination étroite entre le gouvernement et la communauté pour trouver des solutions durables.
Pendant ce temps, la GRC et les autorités locales continuent d’enquêter sur les causes de l’incendie. Aucun détail n’a encore été communiqué sur la possibilité d’un acte criminel.
Après deux ans dans la salle des nouvelles de Sept-Îles, au Québec, Félix s'est envolé pour le Nunavik, où il couvre l'actualité régionale à partir de Kuujjuaq. Il souhaite apporter un éclairage nouveau sur la réalité des communautés du nord du Québec. Félix s'intéresse particulièrement aux questions liées à l'environnement, au territoire et aux droits des peuples autochtones.
Ouvrir en mode plein écranPar chance, personne n'a été blessé durant cet incendie majeur.
Félix LebelPublié le 10 janvier à 13 h 28 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Les autorités sont à pied d'œuvre pour reloger les 36 familles touchées par l’important incendie qui a ravagé un immeuble résidentiel et commercial mercredi soir à Iqaluit, sans toutefois faire de victimes.
Le brasier s’est propagé mercredi, vers 18 h, et s’est rapidement répandu à l’ensemble du bâtiment. Après de longues heures de combat, les pompiers ont assisté à l’effondrement complet de l’immeuble jeudi, vers 1 h du matin.
Heureusement, aucune perte humaine n’a été signalée. Tous les résidents de l’immeuble ont été évacués avant que la situation ne s’aggrave.
L’impact de l’incendie est cependant dévastateur pour les 36 familles touchées et quelques commerçants. Le gouvernement du Nunavut a, par l’intermédiaire de la Société d’habitation du Nunavut, rapidement pris des mesures pour les reloger.
Ouvrir en mode plein écranL'immeuble résidentiel, avec des commerces, s'est complètement effondré jeudi, vers 1 h du matin.
Les unités de l’immeuble étaient en grande partie louées par le gouvernement territorial pour y loger ses employés.
Vingt-six employés ont été immédiatement hébergés dans des hôtels, mais nous continuons à contacter les autres. Certains pourraient être hors de la ville, a précisé Nick Clark, le vice-président des infrastructures de la Société d'habitation du Nunavut.
Ce dernier a ajouté que le gouvernement disposait de huit habitations pour reloger des familles, mais qu'il faudrat trouver des solutions à moyen et à long terme.
Pour Shereese Porter, qui vivait dans une des unités avec sa famille, la perte est immense.
Nous avons tout perdu, tout ce que nous avions accumulé depuis notre arrivée au Canada il y a sept ans, a-t-elle confié.
J'ai dû expliquer cela à ma fille de 6 ans. Elle ne comprend pas encore totalement ce qui se passe.
Malgré la douleur, elle essaie de se concentrer sur ce qui compte le plus.
Nous sommes en vie, et c’est tout ce qui importe pour l’instant, explique-t-elle.
Ernestine Ngelah, qui est propriétaire d'une épicerie africaine située dans l'immeuble, a également tout perdu.
Elle explique qu'elle a cru un certain moment que les pompiers allaient réussir à maîtriser l’incendie, avant d'assister elle-même à l’effondrement du bâtiment.
C’est pourquoi nous n’avons même pas essayé d’entrer pour récupérer des affaires. [...] Cela a été terrible de regarder tout disparaître devant mes yeux, raconte-t-elle
Ouvrir en mode plein écranLes pompiers ont lutté tant bien que mal contre l'incendie, qui a complètement détruit l'immeuble.
Même si l’événement a été un coup dur pour Ernestine Ngelah, elle est déjà à la recherche d’un nouvel emplacement pour son commerce.
Je n’abandonnerai pas mon rêve, précise-t-elle.
Les habitants de la capitale se sont rapidement mobilisés pour venir en aide aux familles déplacées.
Un refuge temporaire a été établi au Cadet Hall, où les résidents touchés ont pu recevoir des vêtements, de la nourriture et du soutien.
Dans des moments comme celui-ci, on voit la compassion et la générosité de notre communauté, a déclaré la Ville d’Iqaluit, en remerciant les résidents pour leurs contributions.
Toutefois, reloger 36 familles, cela reste un défi important. Avec une forte demande et peu de logements disponibles, il faudra une coordination étroite entre le gouvernement et la communauté pour trouver des solutions durables.
Pendant ce temps, la GRC et les autorités locales continuent d’enquêter sur les causes de l’incendie. Aucun détail n’a encore été communiqué sur la possibilité d’un acte criminel.
Le brasier s’est propagé mercredi
et s’est rapidement répandu à l’ensemble du bâtiment
les pompiers ont assisté à l’effondrement complet de l’immeuble jeudi
aucune perte humaine n’a été signalée
Tous les résidents de l’immeuble ont été évacués avant que la situation ne s’aggrave
L’impact de l’incendie est cependant dévastateur pour les 36 familles touchées et quelques commerçants
par l’intermédiaire de la Société d’habitation du Nunavut
rapidement pris des mesures pour les reloger
Les unités de l’immeuble étaient en grande partie louées par le gouvernement territorial pour y loger ses employés
Vingt-six employés ont été immédiatement hébergés dans des hôtels
mais nous continuons à contacter les autres
Certains pourraient être hors de la ville
le vice-président des infrastructures de la Société d'habitation du Nunavut
Ce dernier a ajouté que le gouvernement disposait de huit habitations pour reloger des familles
mais qu'il faudrat trouver des solutions à moyen et à long terme
qui vivait dans une des unités avec sa famille
tout ce que nous avions accumulé depuis notre arrivée au Canada il y a sept ans
J'ai dû expliquer cela à ma fille de 6 ans
Elle ne comprend pas encore totalement ce qui se passe
elle essaie de se concentrer sur ce qui compte le plus
et c’est tout ce qui importe pour l’instant
qui est propriétaire d'une épicerie africaine située dans l'immeuble
Elle explique qu'elle a cru un certain moment que les pompiers allaient réussir à maîtriser l’incendie
avant d'assister elle-même à l’effondrement du bâtiment
C’est pourquoi nous n’avons même pas essayé d’entrer pour récupérer des affaires
[...] Cela a été terrible de regarder tout disparaître devant mes yeux
Même si l’événement a été un coup dur pour Ernestine Ngelah
elle est déjà à la recherche d’un nouvel emplacement pour son commerce
Les habitants de la capitale se sont rapidement mobilisés pour venir en aide aux familles déplacées
Un refuge temporaire a été établi au Cadet Hall
où les résidents touchés ont pu recevoir des vêtements
on voit la compassion et la générosité de notre communauté
a déclaré la Ville d’Iqaluit
en remerciant les résidents pour leurs contributions
Avec une forte demande et peu de logements disponibles
il faudra une coordination étroite entre le gouvernement et la communauté pour trouver des solutions durables
la GRC et les autorités locales continuent d’enquêter sur les causes de l’incendie
Aucun détail n’a encore été communiqué sur la possibilité d’un acte criminel
Après deux ans dans la salle des nouvelles de Sept-Îles
Félix s'est envolé pour le Nunavik
où il couvre l'actualité régionale à partir de Kuujjuaq
Il souhaite apporter un éclairage nouveau sur la réalité des communautés du nord du Québec
Félix s'intéresse particulièrement aux questions liées à l'environnement
au territoire et aux droits des peuples autochtones
Les autorités sont à pied d'œuvre pour reloger les 36 familles touchées par l’important incendie qui a ravagé un immeuble résidentiel et commercial mercredi soir à Iqaluit
où les 211 passagers et membres d’équipage ont été évacués
L'Unité fédérale de l'Arctique de la Gendarmerie royale du Canada a lancé une enquête et déployé des spécialistes en explosifs
étant donné que le Nunavut ne dispose pas d'unité de neutralisation d'explosifs
Après environ 18 heures d’attente
les Forces armées canadiennes ont transporté les passagers jusqu’à leur destination finale
Le sous-ministre adjoint du Développement économique et des Transports, John Hawkins, estime qu’il s’agissait, à sa connaissance, du premier atterrissage d’urgence à la suite d’une alerte à la bombe.
Bien que les quelque 200 passagers aient rapidement été pris en charge et nourris, John Hawkins reconnaît que la longue attente a été le principal défi, car les hôtels de la capitale n’avaient pas assez de place pour les loger.
L'aéroport [d’Iqaluit] est assez confortablement aménagé pour accueillir autant de personnes pendant une longue période, mais pas pour une journée, ni pour plusieurs jours, ni pour la nuit, dit-il.
Normalement, la compagnie aérienne prend immédiatement des dispositions pour qu'un autre avion puisse transporter les passagers [mais] ce n’est pas ce qui s’est produit, poursuit John Hawkins. Il reconnaît que cet aspect a été à l’origine de contrariétés et assure que les autorités seront, à l’avenir, plus insistantes auprès des compagnies aériennes.
Compte tenu du temps que [les passagers] ont passé ici, je pense que leurs limites ont été dépassées. C'est difficile pour les gens de rester patients et de se sentir à l'aise aussi longtemps.
Jointe par courriel, la compagnie aérienne Air India n’avait pas répondu à notre demande de commentaires au moment de la publication de cet article.
John Hawkins ajoute que l’hébergement des passagers est l’une des autres leçons qu’ont tirées les autorités de l'incident : Nous examinerons la possibilité d’élaborer un plan B, C, voire D, à travers lequel nous pourrions accueillir un nombre similaire de passagers de façon relativement confortable, assure-t-il, évoquant l’achat d’équipements tels que des lits de camp.
Choquée d’apprendre la nouvelle, la députée fédérale du Nunavut, Lori Idlout, croit que la gestion de la situation a surtout mis en lumière les limites de l’aéroport.
Même si nous disposons de certaines ressources, il est évident que nous n'en avons pas assez, dit-elle. J'espère que le gouvernement fédéral se rendra compte qu’il faut accroître les investissements au Nunavut afin de pouvoir faire face à des situations d'urgence comme celle-ci.
Lori Idlout estime que la responsabilité revient, ultimement, aux gouvernements fédéral et territorial, ainsi qu'à la Ville d’Iqaluit.
Le directeur de l'Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Mehran Ebrahimi, se dit peu surpris que l’aéroport international d’Iqaluit ait été choisi comme lieu d’atterrissage.
Selon le chercheur, la longueur de la piste d’atterrissage est le premier facteur qui détermine si un avion peut atterrir de façon sécuritaire. Dans le cas présent, la piste d’Iqaluit était en mesure d’accueillir le Boeing de type 777-300ER.
L'idée que des avions, pour des raisons X ou Y, doivent dévier de leur plan de vol pour aller vers des aéroports alternatifs, c'est un phénomène très banal, dit-il. Et c'est cet aéroport qui convenait en termes de distance et de temps minimal pour atterrir.
Bien que, dans un monde idéal, l’aéroport d’Iqaluit doive disposer des ressources nécessaires pour neutraliser des explosifs, Mehran Ebrahimi souligne que ce type d’expertise est plutôt limitée au pays.
Est-ce que ça vaut le coup [...] qu’on équipe l’aéroport d’une telle expertise [dans l'éventualité où], une fois peut-être tous les 10 ou 15 ans, un événement de cette nature [survienne]?
L'aéroport [...] n’a pas les ressources nécessaires pour maintenir en état toute une expertise de haut niveau comme celle-ci, 24 heures sur 24, tous les jours, soutient-il.
Hormis sa longue piste d’atterrissage, l’aéroport international d’Iqaluit est-il donc réellement en mesure de répondre à une alerte à la bombe? À cette question, John Hawkins apporte une réponse nuancée : Nous n’avons, en quelque sorte, pas le choix. Nous sommes le seul aéroport dans un certain rayon qui peut accueillir ce type d’appareils.
Une chose est sûre, nous ne refusons pas d’aider des avions qui sont en détresse, conclut le sous-ministre adjoint.
Avec les informations de Lissie Anaviapik et Samuel Wat
Ouvrir en mode plein écranLe 15 octobre, vers 5 h 20, le vol AI127 en provenance de New Delhi et à destination de Chicago a été dérouté vers l’aéroport international d’Iqaluit, à cause d'une fausse alerte à la bombe.
Matisse HarveyPublié le 22 octobre 2024 à 14 h 54 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le récent atterrissage d’urgence d’un vol d’Air India à l’aéroport international d’Iqaluit
a braqué les projecteurs sur la capitale territoriale
déclenché par une fausse alerte à la bombe
a révélé les limites de l’aéroport face à la gestion d’une situation d’urgence de cette ampleur
où les 211 passagers et membres d’équipage ont été évacués
L'Unité fédérale de l'Arctique de la Gendarmerie royale du Canada a lancé une enquête et déployé des spécialistes en explosifs
étant donné que le Nunavut ne dispose pas d'unité de neutralisation d'explosifs
les Forces armées canadiennes ont transporté les passagers jusqu’à leur destination finale
Ouvrir en mode plein écranTard dans la soirée du 15 octobre
les Forces armées canadiennes ont transporté les quelque 200 passagers jusqu'à Chicago
Photo : Photo fournie par Deepika Chhillar
Le sous-ministre adjoint du Développement économique et des Transports, John Hawkins, estime qu’il s’agissait, à sa connaissance, du premier atterrissage d’urgence à la suite d’une alerte à la bombe.
Ouvrir en mode plein écranLe vol AI 127, qui avait quitté New Delhi à 3 h 22 (18 h 52 HAE), le 15 octobre, devait atterrir à Chicago à 7 h 30 (8 h 30 HAE) après un vol de plus de 14 heures, mais il a plutôt été dérouté vers Iqaluit.
Bien que les quelque 200 passagers aient rapidement été pris en charge et nourris, John Hawkins reconnaît que la longue attente a été le principal défi, car les hôtels de la capitale n’avaient pas assez de place pour les loger.
L'aéroport [d’Iqaluit] est assez confortablement aménagé pour accueillir autant de personnes pendant une longue période, mais pas pour une journée, ni pour plusieurs jours, ni pour la nuit, dit-il.
Normalement, la compagnie aérienne prend immédiatement des dispositions pour qu'un autre avion puisse transporter les passagers [mais] ce n’est pas ce qui s’est produit, poursuit John Hawkins. Il reconnaît que cet aspect a été à l’origine de contrariétés et assure que les autorités seront, à l’avenir, plus insistantes auprès des compagnies aériennes.
Compte tenu du temps que [les passagers] ont passé ici, je pense que leurs limites ont été dépassées. C'est difficile pour les gens de rester patients et de se sentir à l'aise aussi longtemps.
Jointe par courriel, la compagnie aérienne Air India n’avait pas répondu à notre demande de commentaires au moment de la publication de cet article.
Ouvrir en mode plein écranDes passagers et des membres d'équipage du vol 127 d'Air India ont patienté pendant environ 18 heures à l'aéroport d'Iqaluit, le 15 octobre.
John Hawkins ajoute que l’hébergement des passagers est l’une des autres leçons qu’ont tirées les autorités de l'incident : Nous examinerons la possibilité d’élaborer un plan B, C, voire D, à travers lequel nous pourrions accueillir un nombre similaire de passagers de façon relativement confortable, assure-t-il, évoquant l’achat d’équipements tels que des lits de camp.
Choquée d’apprendre la nouvelle, la députée fédérale du Nunavut, Lori Idlout, croit que la gestion de la situation a surtout mis en lumière les limites de l’aéroport.
Même si nous disposons de certaines ressources, il est évident que nous n'en avons pas assez, dit-elle. J'espère que le gouvernement fédéral se rendra compte qu’il faut accroître les investissements au Nunavut afin de pouvoir faire face à des situations d'urgence comme celle-ci.
Lori Idlout estime que la responsabilité revient, ultimement, aux gouvernements fédéral et territorial, ainsi qu'à la Ville d’Iqaluit.
Ouvrir en mode plein écranLa députée fédérale du Nunavut, Lori Idlout, estime que l'incident a montré l'importance de doter l'aéroport de plus de ressources en cas d'urgence.
Le directeur de l'Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Mehran Ebrahimi, se dit peu surpris que l’aéroport international d’Iqaluit ait été choisi comme lieu d’atterrissage.
Selon le chercheur, la longueur de la piste d’atterrissage est le premier facteur qui détermine si un avion peut atterrir de façon sécuritaire. Dans le cas présent, la piste d’Iqaluit était en mesure d’accueillir le Boeing de type 777-300ER.
L'idée que des avions, pour des raisons X ou Y, doivent dévier de leur plan de vol pour aller vers des aéroports alternatifs, c'est un phénomène très banal, dit-il. Et c'est cet aéroport qui convenait en termes de distance et de temps minimal pour atterrir.
Bien que, dans un monde idéal, l’aéroport d’Iqaluit doive disposer des ressources nécessaires pour neutraliser des explosifs, Mehran Ebrahimi souligne que ce type d’expertise est plutôt limitée au pays.
Est-ce que ça vaut le coup [...] qu’on équipe l’aéroport d’une telle expertise [dans l'éventualité où], une fois peut-être tous les 10 ou 15 ans, un événement de cette nature [survienne]?
L'aéroport [...] n’a pas les ressources nécessaires pour maintenir en état toute une expertise de haut niveau comme celle-ci, 24 heures sur 24, tous les jours, soutient-il.
Ouvrir en mode plein écranL'aéroport international d'Iqaluit dispose d'une piste d'atterrissage d'environ 2,6 km, lui permettant d'accueillir de grands appareils.
Hormis sa longue piste d’atterrissage, l’aéroport international d’Iqaluit est-il donc réellement en mesure de répondre à une alerte à la bombe? À cette question, John Hawkins apporte une réponse nuancée : Nous n’avons, en quelque sorte, pas le choix. Nous sommes le seul aéroport dans un certain rayon qui peut accueillir ce type d’appareils.
Une chose est sûre, nous ne refusons pas d’aider des avions qui sont en détresse, conclut le sous-ministre adjoint.
Le 15 octobre, vers 5 h 20, le vol AI 127 en provenance de New Delhi et à destination de Chicago a été dérouté vers l’aéroport international d’Iqaluit
Le sous-ministre adjoint du Développement économique et des Transports
du premier atterrissage d’urgence à la suite d’une alerte à la bombe
Bien que les quelque 200 passagers aient rapidement été pris en charge et nourris
John Hawkins reconnaît que la longue attente a été le principal défi
car les hôtels de la capitale n’avaient pas assez de place pour les loger
L'aéroport [d’Iqaluit] est assez confortablement aménagé pour accueillir autant de personnes pendant une longue période
la compagnie aérienne prend immédiatement des dispositions pour qu'un autre avion puisse transporter les passagers [mais] ce n’est pas ce qui s’est produit
Il reconnaît que cet aspect a été à l’origine de contrariétés et assure que les autorités seront
plus insistantes auprès des compagnies aériennes
Compte tenu du temps que [les passagers] ont passé ici
je pense que leurs limites ont été dépassées
C'est difficile pour les gens de rester patients et de se sentir à l'aise aussi longtemps
la compagnie aérienne Air India n’avait pas répondu à notre demande de commentaires au moment de la publication de cet article
John Hawkins ajoute que l’hébergement des passagers est l’une des autres leçons qu’ont tirées les autorités de l'incident : Nous examinerons la possibilité d’élaborer un plan B
à travers lequel nous pourrions accueillir un nombre similaire de passagers de façon relativement confortable
évoquant l’achat d’équipements tels que des lits de camp
Choquée d’apprendre la nouvelle
la députée fédérale du Nunavut
croit que la gestion de la situation a surtout mis en lumière les limites de l’aéroport
Même si nous disposons de certaines ressources
il est évident que nous n'en avons pas assez
J'espère que le gouvernement fédéral se rendra compte qu’il faut accroître les investissements au Nunavut afin de pouvoir faire face à des situations d'urgence comme celle-ci
Lori Idlout estime que la responsabilité revient
aux gouvernements fédéral et territorial
Le directeur de l'Observatoire international de l'aéronautique et de l'aviation civile à l'Université du Québec à Montréal (UQAM)
se dit peu surpris que l’aéroport international d’Iqaluit ait été choisi comme lieu d’atterrissage
la longueur de la piste d’atterrissage est le premier facteur qui détermine si un avion peut atterrir de façon sécuritaire
la piste d’Iqaluit était en mesure d’accueillir le Boeing de type 777-300ER
doivent dévier de leur plan de vol pour aller vers des aéroports alternatifs
c'est un phénomène très banal
Et c'est cet aéroport qui convenait en termes de distance et de temps minimal pour atterrir
l’aéroport d’Iqaluit doive disposer des ressources nécessaires pour neutraliser des explosifs
Mehran Ebrahimi souligne que ce type d’expertise est plutôt limitée au pays
Est-ce que ça vaut le coup [...] qu’on équipe l’aéroport d’une telle expertise [dans l'éventualité où]
une fois peut-être tous les 10 ou 15 ans
un événement de cette nature [survienne]
L'aéroport [...] n’a pas les ressources nécessaires pour maintenir en état toute une expertise de haut niveau comme celle-ci
Hormis sa longue piste d’atterrissage
l’aéroport international d’Iqaluit est-il donc réellement en mesure de répondre à une alerte à la bombe
John Hawkins apporte une réponse nuancée : Nous n’avons
Nous sommes le seul aéroport dans un certain rayon qui peut accueillir ce type d’appareils
nous ne refusons pas d’aider des avions qui sont en détresse
Le 15 octobre, vers 5 h 20, le vol AI 127 en provenance de New Delhi et à destination de Chicago a été dérouté vers l’aéroport international d’Iqaluit
Le récent atterrissage d’urgence d’un vol d’Air India à l’aéroport international d’Iqaluit
dont l’ajout de trois nouveaux exercices militaires en conditions extrêmes
Le système radar transhorizon est une technologie qui permet
de détecter des missiles hypersoniques en suivant la courbe de la Terre
Le premier ministre a aussi promis une enveloppe de 253 millions de dollars pour financer des projets d’infrastructures au Nunavut
Cela implique la modernisation de quatre centrales électriques à Iqaluit, Igloolik, Cambridge Bay et Gjoa Haven (94 M$), l’achèvement de la première phase d’un projet hydroélectrique à Iqaluit (20 M$)
la construction de 177 nouveaux logements abordables et la rénovation de 401 logements situés dans huit communautés (140 M$)
Mark Carney a profité de ce premier arrêt dans le Grand Nord canadien depuis son assermentation pour rencontrer le premier ministre du Nunavut
ainsi que le président de l’organisme territorial inuit Nunavut Tunngavik Inc.
et celui de l'organisme national Inuit Tapiriit Kanatami
Ce dernier a particulièrement salué le financement promis en matière de logements : « C'est formidable [...]
Cela permettra à de nombreux Inuit qui attendent un logement de se sortir la tête de l’eau. »
Il a cependant ajouté que les dirigeants inuit au pays cherchaient encore à jouer un rôle plus formel dans la défense de l’Arctique
aux côtés du gouvernement fédéral
juge crucial d’investir dans des projets qui renforcent la défense dans l’Arctique
tout en répondant aux besoins des collectivités et en créant des occasions de développement économique
Des collectivités en santé sont la clé de la sécurité dans l’Arctique
Je pense que c’est un excellent signal de voir des investissements qui rendront nos communautés prospères et affirmeront notre souveraineté dans le Nord
Il a aussi salué la décision du nouveau premier ministre de se rendre au Nunavut
seulement quelques jours après son assermentation
pour exprimer ses priorités en matière de défense de l’Arctique
La députée néodémocrate Lori Idlout s’est quant à elle montrée critique à l’égard des promesses faites par le premier ministre Mark Carney
ces investissements sont « une goutte dans un verre d’eau » en comparaison à l’étendue des besoins de longue date du Nunavut
Quand on pense aux besoins qui sont requis pour s’assurer que les Inuit et les habitants du Nord puissent participer et s’engager dans la sécurité et la souveraineté de l’Arctique
Le Nunavut est dans la ligne de mire de plusieurs politiciens de la scène fédérale depuis les dernières semaines
La première visite officielle de Mark Carney au territoire survient après le passage à Iqaluit
du chef du Nouveau Parti démocratique (NPD)
Accompagné de la députée fédérale néo-démocrate Lori Idlout
Jagmeet Sing a notamment présenté les engagements de son parti en matière de sécurité de l’Arctique
Il a promis que le NPD porterait les dépenses de défense à 2 % du produit intérieur brut du Canada d’ici à 2032
sans une communauté et des infrastructures fortes
Nous devons donc trouver les investissements nécessaires pour développer le Nord
mais aussi pour soutenir les communautés
Le ministre Blair a aussi effectué une mise à jour du projet de station de ravitaillement maritime de Nanisivik
dont l’ouverture ne cesse d’être reportée depuis les dernières années
Ouvrir en mode plein écranLe premier ministre du Nunavut, P.J. Akeeagok, a accueilli favorablement la visite de Mark Carney et les investissements qu'il a promis en matière de défense de l'Arctique.
Matisse HarveyPublié le 18 mars à 8 h 16 HAEMis à jour le 18 mars à 20 h 45 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Après des visites éclairs en France et au Royaume-Uni
pour annoncer des investissements visant à renforcer la défense dans l’Arctique canadien
Ses promesses ont été reçues favorablement par des leaders inuit qui jugent essentiel de financer des projets de sécurité qui bénéficient aussi
dont l’ajout de trois nouveaux exercices militaires en conditions extrêmes
Le système radar transhorizon est une technologie qui permet
de détecter des missiles hypersoniques en suivant la courbe de la Terre
Ouvrir en mode plein écranLe premier ministre canadien Mark Carney s'est rendu à Iqaluit pour annoncer une entente avec l’Australie afin d’établir un nouveau système radar «transhorizon»
Le premier ministre a aussi promis une enveloppe de 253 millions de dollars pour financer des projets d’infrastructures au Nunavut
la construction de 177 nouveaux logements abordables et la rénovation de 401 logements situés dans huit communautés (140 M$)
Mark Carney a profité de ce premier arrêt dans le Grand Nord canadien depuis son assermentation pour rencontrer le premier ministre du Nunavut
ainsi que le président de l’organisme territorial inuit Nunavut Tunngavik Inc.
Ce dernier a particulièrement salué le financement promis en matière de logements : « C'est formidable [...]
Cela permettra à de nombreux Inuit qui attendent un logement de se sortir la tête de l’eau
Il a cependant ajouté que les dirigeants inuit au pays cherchaient encore à jouer un rôle plus formel dans la défense de l’Arctique
juge crucial d’investir dans des projets qui renforcent la défense dans l’Arctique
tout en répondant aux besoins des collectivités et en créant des occasions de développement économique
Des collectivités en santé sont la clé de la sécurité dans l’Arctique
Je pense que c’est un excellent signal de voir des investissements qui rendront nos communautés prospères et affirmeront notre souveraineté dans le Nord
Il a aussi salué la décision du nouveau premier ministre de se rendre au Nunavut
seulement quelques jours après son assermentation
pour exprimer ses priorités en matière de défense de l’Arctique
La députée néodémocrate Lori Idlout s’est quant à elle montrée critique à l’égard des promesses faites par le premier ministre Mark Carney
ces investissements sont « une goutte dans un verre d’eau » en comparaison à l’étendue des besoins de longue date du Nunavut
Quand on pense aux besoins qui sont requis pour s’assurer que les Inuit et les habitants du Nord puissent participer et s’engager dans la sécurité et la souveraineté de l’Arctique
Le Nunavut est dans la ligne de mire de plusieurs politiciens de la scène fédérale depuis les dernières semaines
La première visite officielle de Mark Carney au territoire survient après le passage à Iqaluit
du chef du Nouveau Parti démocratique (NPD)
Accompagné de la députée fédérale néo-démocrate Lori Idlout
Jagmeet Sing a notamment présenté les engagements de son parti en matière de sécurité de l’Arctique
Il a promis que le NPD porterait les dépenses de défense à 2 % du produit intérieur brut du Canada d’ici à 2032
Ouvrir en mode plein écranLe chef néo-démocrate
pour présenter les engagements du NPD en ce qui concerne la défense de l'Arctique canadien
sans une communauté et des infrastructures fortes
Nous devons donc trouver les investissements nécessaires pour développer le Nord
dont l’ouverture ne cesse d’être reportée depuis les dernières années
pour annoncer l'emplacement des prochaines bases militaires dans l'Arctique
Photo : La Presse canadienne / Dustin Patar
Le premier ministre du Nunavut, P.J. Akeeagok, avait déclaré ne pas avoir été prévenu, au préalable, de la visite du chef conservateur. « Bien que je sois encouragé de constater un engouement politique à l’égard de l'Arctique, je tiens à rappeler à Monsieur Poilievre et à son parti que les décisions concernant le Nord ne peuvent être prises sans une contribution importante des habitants du Nord », avait-il tenu à lui rappeler.
Chargement en coursInfolettre Info nationaleNouvelles
Mark Carney a annoncé la mise au point d’un nouveau système radar, en partenariat avec l’Australie, et une présence accrue des Forces armées canadiennes dans l’Arctique
Cela implique la modernisation de quatre centrales électriques à Iqaluit, Igloolik, Cambridge Bay et Gjoa Haven (94 M$), l’achèvement de la première phase d’un projet hydroélectrique à Iqaluit (20 M$)
Le ministre Blair a aussi effectué une mise à jour du projet de station de ravitaillement maritime de Nanisivik
Le 10 février, lechef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, s’est lui aussi rendu à Iqaluit
de faire construire deux nouveaux brise-glaces
de doubler les effectifs des Rangers canadiens et d’établir une base militaire permanente à Iqaluit
avait déclaré ne pas avoir été prévenu
« Bien que je sois encouragé de constater un engouement politique à l’égard de l'Arctique
je tiens à rappeler à Monsieur Poilievre et à son parti que les décisions concernant le Nord ne peuvent être prises sans une contribution importante des habitants du Nord »
Mark Carney a annoncé la mise au point d’un nouveau système radar, en partenariat avec l’Australie, et une présence accrue des Forces armées canadiennes dans l’Arctique
Après des visites éclairs en France et au Royaume-Uni, le nouveau premier ministre, Mark Carney, était de passage à Iqaluit, au Nunavut, pour annoncer des investissements visant à renforcer la défense dans l’Arctique canadien. Ses promesses ont été reçues favorablement par des leaders inuit qui jugent essentiel de financer des projets de sécurité qui bénéficient aussi, et surtout, aux collectivités.
À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilPolitiqueDéfense nationaleÀ Iqaluit
Mélanie Joly abordera la défense de l’Arctique
La ministre Mélanie Joly et une délégation des pays nordiques seront en visite à Iqaluit
samedi et dimanche pour discuter de la sécurité dans l’Arctique
On la voit ici lors de sa précédente visite officielle dans la capitale du Nunavut
Photo : La Presse canadienne / Dustin Patar
Matisse HarveyPublié le 27 septembre 2024 à 20 h 37La sécurité dans l’Arctique sera au cœur d’une visite organisée à Iqaluit
à laquelle prendront part la ministre des Affaires étrangères
ainsi que des représentants de pays nordiques
La visite de deux jours réunira des représentants du Danemark
Ces derniers ont pris part à l’Assemblée générale des Nations unies
La délégation rencontrera aussi des ministres du Nunavut
ainsi que des représentants de l’organisme national Inuit Tapiriit Kanatami
des membres des Rangers canadiens et de la Force opérationnelle interarmées (Nord)
À l'ordre du jour il y a notamment une visite de l’Assemblée législative du Nunavut et un arrêt au parc territorial Sylvia Grinnel
la visite vise surtout à discuter de géopolitique arctique et de priorités en matière de développement économique
Dans un Arctique en mutation rapide marqué par de nouveaux défis et une concurrence stratégique accrue
une collaboration plus étroite avec les États arctiques aux vues similaires est nécessaire
Le Canada et les pays nordiques sont des partenaires naturels et stratégiques
une histoire et des liens interpersonnels communs
Ce dialogue est une étape importante dans le renforcement de ces liens et des relations entre nos pays
La dernière visite officielle de Mélanie Joly au Nunavut remonte au mois de mai
Accompagnée du ministre de la Défense nationale, Bill Blair, et du ministre des Affaires du Nord, Daniel Vandal, elle avait présenté la mise à jour de la stratégie de défense de l’Arctique (nouvelle fenêtre)
qui prévoit près de 73 milliards de dollars d’investissements sur 20 ans
Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022
Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma. Publié il y a 16 heures. Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U
Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée. Publié il y a 15 heures. La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier
Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada. Publié il y a 17 heures. Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401 Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401. Publié il y a 17 heures. Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401
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La ministre des Affaires étrangères veut discuter de géopolitique arctique et de développement économique
Accompagnée du ministre de la Défense nationale, Bill Blair, et du ministre des Affaires du Nord, Daniel Vandal, elle avait présenté la mise à jour de la stratégie de défense de l’Arctique
qui prévoit près de 73 milliards de dollars d’investissements sur 20 ans
Matisse Harvey est la première journaliste permanente de Radio-Canada au Nunavut
elle a travaillé pour la coproduction circumpolaire Regard sur l'Arctique et collaboré avec Espaces autochtones
dans les bureaux de Radio-Canada à Montréal
La sécurité dans l’Arctique sera au cœur d’une visite organisée à Iqaluit
Le parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
qui tentait d'entrer illégalement au Canada
Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022
La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier
Un regroupement et un syndicat pointent les restrictions budgétaires actuelles du gouvernement du Québec
Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U
Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Le parti confirme qu'il ne financerait plus les universités qui « promeuvent ou tolèrent » l'antisémitisme
On pourrait éventuellement envisager de produire du sang « sur mesure »
Les Ontariens Bill et Sandra Barlow ont été coincés en Amérique latine
Des canons du 19e siècle ont aussi été découverts
Ashlee Shingoose est la quatrième victime d'un tueur en série
Le 5 mai replonge Curt Sanderson dans un passé qu’il n’aurait jamais aimé revivre
Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401
À l'occasion de la Journée de la robe rouge
Espaces autochtones revient sur la disparition de Tanya Nepinak
Des femmes autochtones construiront des maisons modulaires pour lutter contre la crise du logement nordique
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Mosha Cote
un résident d’Iqaluit employé du gouvernement du Nunavut
raconte qu'il a poussé un soupir de soulagement lorsqu'il a finalement signé l’accord de vente et d’achat de son appartement en copropriété
soit près de quatre ans après y avoir emménagé
Ce sentiment s’est toutefois subitement dissipé quand
la Société d’habitation du Nunavut l’a informé que le logement n’était finalement plus à vendre et qu’il serait converti en appartement locatif du gouvernement territorial
Ça a vraiment été un coup de massue
Sa famille et lui font partie des 11 ménages qui ont commencé à emménager dans les unités 4096 et 4096B de la rue Aput Court
dans le cadre du programme de copropriétés pour le personnel du gouvernement du Nunavut
Les occupants ont pris possession de leur appartement sans avoir préalablement signé de contrat
bien qu’on leur ait dit à plusieurs reprises qu'ils ne tarderaient pas à pouvoir le faire
ce programme de la SHN promettait aux résidents l’achat de propriétés à des prix inférieurs à ceux du marché immobilier dans le but de favoriser la rétention de personnel et d’aider les travailleurs à accéder à la propriété
Après avoir emménagé avec sa famille dans ce qu’ils croyaient être leur logement
Mosha Cote affirme avoir investi une somme considérable
notamment dans la réparation des conduits pour la ventilation
de la sueur et des larmes dans ce logement
précisant qu'il a dû jongler entre trois emplois pour parvenir à joindre les deux bouts
la SHN a annoncé aux résidents que leur association de copropriétaires était dissoute et que les 36 appartements de la rue Aput Court seraient transformés en logements locatifs pour les employés du gouvernement territorial
justifie notamment cette décision par le faible taux de participation au programme de copropriétés pour le personnel et la pénurie de logements locatifs après la démolition d'un autre bâtiment utilisé comme logements pour le personnel
Catherine Tardiff est elle aussi au nombre des résidents qui ont emménagé en décembre 2019 dans un des appartements de la rue Aput Court
J’étais vraiment emballée à l’idée d’avoir mon propre logement
Elle affirme que l’accès à une propriété était pour elle un gage d’indépendance
car elle n’aurait plus à compter sur un logement fourni par son employeur
la SHN a communiqué avec elle pour lui demander si elle souhaitait toujours acheter l’appartement dans lequel elle était installée avec sa famille depuis plus de trois ans ou si elle souhaitait plutôt le louer
Sans nouvelles pendant plusieurs années
puis contrainte de prendre une décision dans un temps restreint
elle s’est finalement résolue à le louer à contre-coeur
J’ai senti qu’on me poussait à prendre une décision à la hâte
On m’a dit que si je ne signais pas le bail
À la tête de la SHN depuis 2022
Eiryn Devereaux associe notamment les retards des accords de vente et d’achat à la pandémie de COVID-19
Il affirme qu’il aurait souhaité que les choses se passent autrement
les résidents auraient dû signer un accord
comme un contrat d’occupation provisoire ou un contrat d’achat
dès la prise de possession de leur logement
obtenus par CBC en vertu de la Loi sur l’accès à l’information
montrent que l’association de copropriétaires se heurtait à de nombreux défis avant qu’elle ne soit dissoute
L’entreprise a été embauchée par le gouvernement du Nunavut pour enquêter sur une plainte déposée un an plus tôt pour négligence imprudente et délibérée de l’association de copropriétaires
connue sous le nom d'Iqaluit Condominium Corporation No. 17 (ICC17)
la firme a constaté que la SHN ne suivait pas les activités financières de l'ICC17 et qu'aucun compte bancaire spécifique ne lui était associé avant juillet 2022
L’ICC17 a été constituée en mars 2020
soit environ quatre mois après l’arrivée des premiers résidents
Certains d’entre eux se faisaient facturer des frais de copropriété avant même que l’association ne soit formée
La firme n’a pas trouvé de preuve de violation du code d’éthique du gouvernement
mais elle a constaté que la SHN n’avait pas respecté plusieurs principes directeurs lorsqu’elle a promis aux résidents que les accords de vente et d’achat étaient imminents
De nombreux membres du personnel impliqués dans le programme de copropriétés pour le personnel ont
Eiryn Devereaux est quant à lui devenu le PDG de la SHN après le début de l'enquête de la firme MNP
Il admet qu’il n’est pas habituel de permettre à des résidents d’occuper un logement sans accord écrit
mais il assure que la SHN effectue désormais un suivi des activités financières
Les 36 logements de la rue Aput Court n’étaient pas les seuls inclus dans le programme de copropriétés
C’est aussi le cas des bâtiments 5196 et 5198 de la rue Qajisarvik
qui comportent 24 appartements de deux chambres à coucher
dont 11 sont actuellement disponibles
la vente est ouverte à tous les résidents du Nunavut et ne se limite pas seulement aux employés du gouvernement territorial
la SHN a encouragé les résidents de la rue Aput Court à faire une offre d'achat
Mosha Cote affirme toutefois que la taille de ces logements ne convient pas à sa famille de cinq personnes
Il affirme par ailleurs que le marché de l’immobilier est désormais hors de sa portée
J'aurai bientôt 50 ans et [le programme de copropriétés] était ma seule voie pour accéder à la propriété
Ouvrir en mode plein écranLa Société d’habitation du Nunavut a informé des résidents d'Iqaluit que des logements qu'ils croyaient pouvoir acheter n'étaient plus à vendre finalement
Une dizaine d’employés du gouvernement du Nunavut qui avaient entamé des procédures pour acheter une propriété à travers le programme territorial de copropriétés ont été informés que ces logements n’étaient plus à vendre
même s'ils les occupaient depuis plusieurs années
un résident d’Iqaluit employé du gouvernement du Nunavut
raconte qu'il a poussé un soupir de soulagement lorsqu'il a finalement signé l’accord de vente et d’achat de son appartement en copropriété
soit près de quatre ans après y avoir emménagé
Ce sentiment s’est toutefois subitement dissipé quand
la Société d’habitation du Nunavut l’a informé que le logement n’était finalement plus à vendre et qu’il serait converti en appartement locatif du gouvernement territorial
Sa famille et lui font partie des 11 ménages qui ont commencé à emménager dans les unités 4096 et 4096B de la rue Aput Court
dans le cadre du programme de copropriétés pour le personnel du gouvernement du Nunavut
Les occupants ont pris possession de leur appartement sans avoir préalablement signé de contrat
bien qu’on leur ait dit à plusieurs reprises qu'ils ne tarderaient pas à pouvoir le faire
ce programme de la SHN promettait aux résidents l’achat de propriétés à des prix inférieurs à ceux du marché immobilier dans le but de favoriser la rétention de personnel et d’aider les travailleurs à accéder à la propriété
Après avoir emménagé avec sa famille dans ce qu’ils croyaient être leur logement
Mosha Cote affirme avoir investi une somme considérable
notamment dans la réparation des conduits pour la ventilation
précisant qu'il a dû jongler entre trois emplois pour parvenir à joindre les deux bouts
Ouvrir en mode plein écranEn décembre 2019
Mosha Cote a emménagé avec sa famille dans un logement du programme de copropriétés pour le personnel territorial en croyant qu'il en deviendrait propriétaire
la SHN a annoncé aux résidents que leur association de copropriétaires était dissoute et que les 36 appartements de la rue Aput Court seraient transformés en logements locatifs pour les employés du gouvernement territorial
justifie notamment cette décision par le faible taux de participation au programme de copropriétés pour le personnel et la pénurie de logements locatifs après la démolition d'un autre bâtiment utilisé comme logements pour le personnel
Catherine Tardiff est elle aussi au nombre des résidents qui ont emménagé en décembre 2019 dans un des appartements de la rue Aput Court
J’étais vraiment emballée à l’idée d’avoir mon propre logement
Elle affirme que l’accès à une propriété était pour elle un gage d’indépendance
car elle n’aurait plus à compter sur un logement fourni par son employeur
la SHN a communiqué avec elle pour lui demander si elle souhaitait toujours acheter l’appartement dans lequel elle était installée avec sa famille depuis plus de trois ans ou si elle souhaitait plutôt le louer
puis contrainte de prendre une décision dans un temps restreint
elle s’est finalement résolue à le louer à contre-coeur
J’ai senti qu’on me poussait à prendre une décision à la hâte
On m’a dit que si je ne signais pas le bail
Ouvrir en mode plein écranCatherine Tardiff souhaitait initialement devenir propriétaire
mais un manque de communication et des retards multiples l'ont poussée à revenir sur sa décision
Eiryn Devereaux associe notamment les retards des accords de vente et d’achat à la pandémie de COVID-19
Il affirme qu’il aurait souhaité que les choses se passent autrement
les résidents auraient dû signer un accord
comme un contrat d’occupation provisoire ou un contrat d’achat
dès la prise de possession de leur logement
obtenus par CBC en vertu de la Loi sur l’accès à l’information
montrent que l’association de copropriétaires se heurtait à de nombreux défis avant qu’elle ne soit dissoute
L’entreprise a été embauchée par le gouvernement du Nunavut pour enquêter sur une plainte déposée un an plus tôt pour négligence imprudente et délibérée de l’association de copropriétaires
connue sous le nom d'Iqaluit Condominium Corporation No
la firme a constaté que la SHN ne suivait pas les activités financières de l'ICC17 et qu'aucun compte bancaire spécifique ne lui était associé avant juillet 2022
soit environ quatre mois après l’arrivée des premiers résidents
Certains d’entre eux se faisaient facturer des frais de copropriété avant même que l’association ne soit formée
Ouvrir en mode plein écranLes bâtiments 4096b (à gauche) et 4096 (à droite)
situés dans le secteur de la rue Road to Nowhere
Ils faisaient partie du programme de copropriétés pour le personnel du gouvernement du Nunavut
La firme n’a pas trouvé de preuve de violation du code d’éthique du gouvernement
mais elle a constaté que la SHN n’avait pas respecté plusieurs principes directeurs lorsqu’elle a promis aux résidents que les accords de vente et d’achat étaient imminents
De nombreux membres du personnel impliqués dans le programme de copropriétés pour le personnel ont
Eiryn Devereaux est quant à lui devenu le PDG de la SHN après le début de l'enquête de la firme MNP
Il admet qu’il n’est pas habituel de permettre à des résidents d’occuper un logement sans accord écrit
mais il assure que la SHN effectue désormais un suivi des activités financières
Ouvrir en mode plein écranEiryn Devereaux est le PDG de la Société d'habitation du Nunavut depuis 2022
Les 36 logements de la rue Aput Court n’étaient pas les seuls inclus dans le programme de copropriétés
C’est aussi le cas des bâtiments 5196 et 5198 de la rue Qajisarvik
qui comportent 24 appartements de deux chambres à coucher
la vente est ouverte à tous les résidents du Nunavut et ne se limite pas seulement aux employés du gouvernement territorial
Ouvrir en mode plein écranLes bâtiments 5198 et 5196 de la rue Qajisarvik
la SHN a encouragé les résidents de la rue Aput Court à faire une offre d'achat
Mosha Cote affirme toutefois que la taille de ces logements ne convient pas à sa famille de cinq personnes
Il affirme par ailleurs que le marché de l’immobilier est désormais hors de sa portée
J'aurai bientôt 50 ans et [le programme de copropriétés] était ma seule voie pour accéder à la propriété
même s'ils les occupaient depuis plusieurs années
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Tout d'abord
Élections Canada s'est installé dans les bureaux du Franco-centre
de l'Association des francophones à Iqaluit
et a recruté plus de 300 personnes
Comme l'explique le directeur de scrutin du Nunavut
les difficultés logistiques sont nombreuses
mais il faut aussi créer une relation de confiance avec les communautés les plus éloignées
des agents de relation communautaires et l'accessibilité aux informations en plusieurs langues
Élections Canada dit avoir augmenté l'éventail des langues de communications officielles
pour toutes les installations de bureaux de vote
Nous avons augmenté l’utilisation des langues autochtones dans nos publicités à la radio
qui sont maintenant diffusées en 14 langues plutôt que dans une seule (l’inuktitut)
comme c’était le cas à l’élection générale de 2021
une personne a été recrutée et formée par Élections Canada à Yellowknife pour devenir agent de relations communautaires et revenir informer et mobiliser les membres de sa communauté
Ils ont reçu deux jours de formation pendant un week-end
On a eu la chance de leur donner des exemples sur la façon de faire leur travail, explique M. Nguyen
Les délais postaux étant particulièrement longs pour acheminer les communautés éloignées
Élections Canada a réquisitionné des avions-cargos pour acheminer les bulletins de vote aux électeurs
le directeur de scrutin dit s’être prêté au jeu : Je me suis porté volontaire
J'ai commandé un bulletin de vote spécial [qui] a mis trois semaines à arriver
un partenariat a été établi avec la directrice de scrutin des Territoires du Nord-Ouest pour qu’un résident du Nunavut puisse acheminer et récupérer les bulletins de vote des Nunavimmiut travaillant aux T.N.-O
on a eu un problème avec la température
La personne que l'on avait formée à Yellowknife n’a pas pu retourner à temps pour les élections anticipées à Kugluktuk
On a dû ouvrir le bureau avec deux jours de retard
1196 résidents des communautés du Nunavut ont voté par anticipation
soit 50 % de plus par rapport à 2021
en prenant en compte que le Nunavut est le territoire ayant le plus haut taux de natalité au Canada
Je crois qu'il faut voir l'élection anticipée comme un début d'engouement
Jean-Claude Nguyen est également un avocat de profession qui a travaillé dans les ressources humaines au gouvernement du Nunavut
Il a aussi été directeur adjoint du scrutin d'Élections Canada pendant la préparation des élections fédérales de 2021
l'implication des électeurs est légèrement supérieure aux années précédentes
Il dit avoir reçu des messages de personnes voulant faire partie de ce moment
Il pense que l'instabilité internationale a un effet de mobilisation
donnant l'exemple d'une mine qui a demandé qu’une équipe d’Élections Canada soit dépêchée sur le site pour faciliter le vote aux employés
On sait qu'on a un voisin dans le Sud qui est très intéressé par nos ressources minérales et à l'Arctique en général
Cela fait en sorte que l'on a reçu des appels de représentants de délégations syndicales de mines qui nous ont dit : \"On veut voter maintenant.\"
Les deux principaux groupes miniers au Nunavut disent que des communications explicatives liées au vote ont été relayées à l’interne pour informer les employés
Jean-Claude Nguyen s’attend à un achalandage plus élevé le jour des élections
que lors des précédentes élections fédérales
Ouvrir en mode plein écranL'installation des bureaux de vote à Iqaluit
avec une affiche traduite en inuktitut et en inuinnaqtun
Photo : Radio-Canada / Fourni par Jean-Claude Nguyen
Avec ses 25 communautés réparties sur 1,9 million de kilomètres carrés et trois fuseaux horaires
le Nunavut constitue une circonscription aux enjeux particuliers
Élections Canada s'est installé dans les bureaux du Franco-centre
de l'Association des francophones à Iqaluit
les difficultés logistiques sont nombreuses
mais il faut aussi créer une relation de confiance avec les communautés les plus éloignées
des agents de relation communautaires et l'accessibilité aux informations en plusieurs langues
Élections Canada dit avoir augmenté l'éventail des langues de communications officielles
Nous avons augmenté l’utilisation des langues autochtones dans nos publicités à la radio
qui sont maintenant diffusées en 14 langues plutôt que dans une seule (l’inuktitut)
comme c’était le cas à l’élection générale de 2021
Ouvrir en mode plein écran Le directeur du scrutin
devant les affiches d'informations traduites en quatre langues
Élections fédérales Canada 2025Consulter le dossier completSuivreSuivrePour chaque communauté au Nunavut
une personne a été recrutée et formée par Élections Canada à Yellowknife pour devenir agent de relations communautaires et revenir informer et mobiliser les membres de sa communauté
Ils ont reçu deux jours de formation pendant un week-end
On a eu la chance de leur donner des exemples sur la façon de faire leur travail
Les délais postaux étant particulièrement longs pour acheminer les communautés éloignées
Élections Canada a réquisitionné des avions-cargos pour acheminer les bulletins de vote aux électeurs
le directeur de scrutin dit s’être prêté au jeu : Je me suis porté volontaire
J'ai commandé un bulletin de vote spécial [qui] a mis trois semaines à arriver
Photo : Radio-Canada / Fourni par Élections Canada
un partenariat a été établi avec la directrice de scrutin des Territoires du Nord-Ouest pour qu’un résident du Nunavut puisse acheminer et récupérer les bulletins de vote des Nunavimmiut travaillant aux T.N.-O
La personne que l'on avait formée à Yellowknife n’a pas pu retourner à temps pour les élections anticipées à Kugluktuk
On a dû ouvrir le bureau avec deux jours de retard
1196 résidents des communautés du Nunavut ont voté par anticipation
en prenant en compte que le Nunavut est le territoire ayant le plus haut taux de natalité au Canada
Je crois qu'il faut voir l'élection anticipée comme un début d'engouement
Ouvrir en mode plein écranEnviron 7500 personnes vivent à Iqaluit
Jean-Claude Nguyen est également un avocat de profession qui a travaillé dans les ressources humaines au gouvernement du Nunavut
Il a aussi été directeur adjoint du scrutin d'Élections Canada pendant la préparation des élections fédérales de 2021
l'implication des électeurs est légèrement supérieure aux années précédentes
Il dit avoir reçu des messages de personnes voulant faire partie de ce moment
Il pense que l'instabilité internationale a un effet de mobilisation
donnant l'exemple d'une mine qui a demandé qu’une équipe d’Élections Canada soit dépêchée sur le site pour faciliter le vote aux employés
On sait qu'on a un voisin dans le Sud qui est très intéressé par nos ressources minérales et à l'Arctique en général
Cela fait en sorte que l'on a reçu des appels de représentants de délégations syndicales de mines qui nous ont dit : "On veut voter maintenant."
Les deux principaux groupes miniers au Nunavut disent que des communications explicatives liées au vote ont été relayées à l’interne pour informer les employés
Jean-Claude Nguyen s’attend à un achalandage plus élevé le jour des élections
que lors des précédentes élections fédérales
Chargement en coursInfolettre PolitiquePour mieux comprendre les enjeux politiques de l’heure
Cela fait en sorte que l'on a reçu des appels de représentants de délégations syndicales de mines qui nous ont dit : \\\"On veut voter maintenant.\\\"
Avec ses 25 communautés réparties sur 1,9 million de kilomètres carrés et trois fuseaux horaires
L’histoire se déroule dans la communauté fictive d'Ice Cove, où le personnage principal, Siaja, interprété par l'actrice d’Iqaluit Anna Lambe, tente de se remettre d'un divorce.
La série a été coréalisée par Stacey Aglok MacDonald et Alethea Arnaquq-Baril, de Red Marrow Media, connue aussi pour être à l'origine de la série à succès The Grizzlies.
Amener une série comme celle-là devant un auditoire international est une chose à laquelle on n’aurait jamais osé croire au départ, explique Stacey Aglok MacDonald.
Même si la série demeure une fiction, plusieurs aspects de l’histoire permettront aux Inuit de s’identifier aux personnages, croient les réalisatrices.
Je crois que de nombreux Inuit vont voir la série et avoir l’impression qu’ils peuvent reconnaître plusieurs personnes, qui pourraient être leur mère, leur sœur ou même leur patron. C’est une fiction, mais basée sur des expériences de vie!, explique Alethea Arnaquq-Baril.
L’actrice Anna Lambe, qui y tient le rôle principal, dit avoir sauté sur l’occasion de travailler avec ces deux réalisatrices, vu la force de l’histoire.
Je pense que les gens vont être très fiers et excités. Je crois que nous méritons d’avoir un produit aussi drôle et de nous voir être drôles, car nous le sommes, explique Anna Lambe.
Elle ajoute que la série est une belle occasion de mettre en avant le Nunavut sur la scène internationale.
Je crois parfois que les gens pensent que les Inuit n’existent plus, que nous sommes quelque chose qui est arrivé dans l’histoire et que nous avons été effacés, dit Anna Lambe.
Notre quotidien est peut-être différent et plus froid, mais en fin de compte, nous faisons les mêmes choses. Nous avons tous des buts, des rêves et de l’espoir. Je veux que les gens voient les Inuit pour ce qu’ils sont, des personnes avec des histoires incroyables et excitantes.
La série est principalement une comédie, mais cela ne l’empêche pas de creuser des sujets plus sérieux, selon la réalisatrice, Stacey Aglok MacDonald.
Faire de North of North une comédie était la manière la plus authentique de raconter l’histoire. On est un peuple rieur. C’est une comédie qui a beaucoup de cœur, explique-t-elle.
Nous voulions faire une série que nous voulions regarder soir après soir et laisser aux gens une expérience authentique, qui n’efface pas les problèmes du traumatisme colonial, mais qui vous laisse également un sentiment de chaleur et de joie, ajoute la réalisatrice.
C’est par ailleurs l’impression que certains auditeurs ont eue en sortant de la salle. C’est le cas de Ippiksaut Friesen, d’Iqaluit, qui a assisté à la première lundi.
C’était très émotionnel, très drôle aussi. Il y a eu beaucoup de rires. C’était hilarant. Il y avait aussi plusieurs choses qui nous touchent de près. Je suis très heureuse qu'il y ait une représentation inuit dans cette série, explique-t-elle.
Les deux premiers épisodes de la série vont paraître sur les réseaux CBC et APTN le 7 janvier, tandis que Netflix diffusera North of North à partir du printemps 2025.
Avec les informations de Juanita Taylor and Kate Kyle
Ouvrir en mode plein écranDe gauche à droite, Stacey Aglok MacDonald, Maika Harper, Zorga Qaunaq, Anna Lambe et Alethea Arnaquq-Baril, à la première de « North of North », à Iqaluit, lundi.
Félix LebelPublié le 17 décembre 2024 à 16 h 48 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La salle du cinéma Astro d’Iqaluit était pleine à craquer lundi lors de la première projection publique de la série télévisée North of North, une comédie fort attendue dans la région qui met en avant-plan de nombreux Nunavummiut.
La série est une coproduction de Netflix, CBC et APTN, qui a entièrement été tournée à Iqaluit au printemps dernier.
L’histoire se déroule dans la communauté fictive d'Ice Cove, où le personnage principal, Siaja, interprété par l'actrice d’Iqaluit Anna Lambe, tente de se remettre d'un divorce.
La série a été coréalisée par Stacey Aglok MacDonald et Alethea Arnaquq-Baril, de Red Marrow Media, connue aussi pour être à l'origine de la série à succès The Grizzlies.
Amener une série comme celle-là devant un auditoire international est une chose à laquelle on n’aurait jamais osé croire au départ, explique Stacey Aglok MacDonald.
Même si la série demeure une fiction, plusieurs aspects de l’histoire permettront aux Inuit de s’identifier aux personnages, croient les réalisatrices.
Je crois que de nombreux Inuit vont voir la série et avoir l’impression qu’ils peuvent reconnaître plusieurs personnes, qui pourraient être leur mère, leur sœur ou même leur patron. C’est une fiction, mais basée sur des expériences de vie!, explique Alethea Arnaquq-Baril.
Ouvrir en mode plein écranAlethea Arnaquq-Baril estime qu'il aurait été impossible de parler de l'Arctique sans y tourner réellement.
L’actrice Anna Lambe, qui y tient le rôle principal, dit avoir sauté sur l’occasion de travailler avec ces deux réalisatrices, vu la force de l’histoire.
Je pense que les gens vont être très fiers et excités. Je crois que nous méritons d’avoir un produit aussi drôle et de nous voir être drôles, car nous le sommes, explique Anna Lambe.
Elle ajoute que la série est une belle occasion de mettre en avant le Nunavut sur la scène internationale.
Je crois parfois que les gens pensent que les Inuit n’existent plus, que nous sommes quelque chose qui est arrivé dans l’histoire et que nous avons été effacés, dit Anna Lambe.
Ouvrir en mode plein écranAnna Lambe espère que la série permettra de sensibiliser les gens à la réalité du Nord.
Notre quotidien est peut-être différent et plus froid, mais en fin de compte, nous faisons les mêmes choses. Nous avons tous des buts, des rêves et de l’espoir. Je veux que les gens voient les Inuit pour ce qu’ils sont, des personnes avec des histoires incroyables et excitantes.
La série est principalement une comédie, mais cela ne l’empêche pas de creuser des sujets plus sérieux, selon la réalisatrice, Stacey Aglok MacDonald.
Faire de North of North une comédie était la manière la plus authentique de raconter l’histoire. On est un peuple rieur. C’est une comédie qui a beaucoup de cœur, explique-t-elle.
Nous voulions faire une série que nous voulions regarder soir après soir et laisser aux gens une expérience authentique, qui n’efface pas les problèmes du traumatisme colonial, mais qui vous laisse également un sentiment de chaleur et de joie, ajoute la réalisatrice.
Ouvrir en mode plein écranLes spectateurs ont rempli le cinéma Astro, à Iqaluit, pour l'une des deux projections de « North of North », lundi soir.
C’est par ailleurs l’impression que certains auditeurs ont eue en sortant de la salle. C’est le cas de Ippiksaut Friesen, d’Iqaluit, qui a assisté à la première lundi.
C’était très émotionnel, très drôle aussi. Il y a eu beaucoup de rires. C’était hilarant. Il y avait aussi plusieurs choses qui nous touchent de près. Je suis très heureuse qu'il y ait une représentation inuit dans cette série, explique-t-elle.
Les deux premiers épisodes de la série vont paraître sur les réseaux CBC et APTN le 7 janvier, tandis que Netflix diffusera North of North à partir du printemps 2025.
Politique provinciale. Danielle Smith promet un référendum en 2026. Publié hier à 21 h 33 HAE Danielle Smith promet un référendum en 2026La question du séparatisme pourrait y figurer.
Chargement en coursInfolettre ICI Grand-NordChaque semaine, parcourez l’essentiel de l’actualité régionale.
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La série est une coproduction de Netflix, CBC et APTN, qui a entièrement été tournée à Iqaluit au printemps dernier.
Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump.
Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne.
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux, selon Irek Kusmierczyk.
La question du séparatisme pourrait y figurer.
La salle du cinéma Astro d’Iqaluit était pleine à craquer lundi lors de la première projection publique de la série télévisée North of North, une comédie fort attendue dans la région qui met en avant-plan de nombreux Nunavummiut.
À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilJustice et faits diversTerrorismeL’armée va aider les passagers d’Air India à Iqaluit
Un Boeing 777 d'Air India sur une piste enneigée à Iqaluit
Les Forces armées canadiennes vont s’assurer que les passagers d’un vol d’Air India
qui a atterri d’urgence à Iqaluit mardi matin en raison d’une fausse alerte à la bombe
Il précise que la capitale du Nunavut n’a pas les moyens d’héberger autant de passagers et que la compagnie aérienne n’a pas trouvé de solution
qui avait quitté Delhi à 3 h 22 (18 h 52 HAE)
devait atterrir à Chicago à 7 h 30 (8 h 30 HAE) après un vol de plus de 14 heures
Les 211 passagers et membres d’équipage ont débarqué de l’avion et ont été transférés à l’aéroport international d’Iqaluit
a indiqué la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans un communiqué
Des passagers et des membres d'équipage du vol 127 d'Air India à Iqaluit
On les a fait débarquer de l'avion qui les menait à Chicago à cause de menaces affichées en ligne
La compagnie dit avoir fait l‘objet de plusieurs menaces dernièrement et que toutes étaient des canulars
mais Air India souligne que toute menace est prise au sérieux
L’appareil pourra reprendre ses opérations lorsque toutes les procédures de sécurité obligatoires auront été suivies
avait indiqué mardi matin un porte-parole d’Air India
Le transporteur aérien dit envisager de lancer des poursuites envers les acteurs de ces menaces afin qu'ils soient tenus responsables des perturbations et les inconvénients qu'ils causent aux passagers
Sans oublier les dommages subis par Air India
L'enquête est menée par l'Unité fédérale de l'Arctique de la Gendarmerie royale du CanadaGRC
Elle est appuyée par des spécialistes en explosifs arrivés à Iqaluit
car le territoire ne dispose pas d'unité de neutralisation d'explosifs
Cette intervention arrive au lendemain de l'expulsion de six diplomates (nouvelle fenêtre)de l'Inde qui sont impliqués
affirme la Gendarmerie royale du CanadaGRC
dans des activités criminelles violentes au Canada
L'atterrissage forcé intervient moins d'un an après que le Canada a lancé une enquête sur des menaces à l'encontre d'Air India. (nouvelle fenêtre)
C.-B. : les proches de trois Autochtones décédées demandent une enquête C.-B. : les proches de trois Autochtones décédées demandent une enquête. Publié il y a 14 heures. Tatyanna Harrison
Le vol AI 127 s'est posé en raison d'une alerte à la bombe publiée en ligne
qui avait quitté Delhi à 3 h 22 (18 h 52 HAE)
devait atterrir à Chicago à 7 h 30 (8 h 30 HAE) après un vol de plus de 14 heures
Les 211 passagers et membres d’équipage ont débarqué de l’avion et ont été transférés à l’aéroport international d’Iqaluit
L'enquête est menée par l'Unité fédérale de l'Arctique de la GRC
Cette intervention arrive au lendemain de l'expulsion de six diplomates de l'Inde qui sont impliqués
L'atterrissage forcé intervient moins d'un an après que le Canada a lancé une enquête sur des menaces à l'encontre d'Air India.
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le vice-président à l'exploitation de Chrono Aviation
dit que cette décision a été prise
car la compagnie n’était pas en mesure d'acquérir un aéronef plus gros
en raison de problèmes d’entretien et de délais
Cette liaison avait été officiellement lancée en août dernier
avec le début de la vente des billets en mai
Ces vols vont cesser le 1er décembre
Chrono Aviation utilise le Boeing 737-200 pour ses vols vers le Nord pour transporter les employés de la mine Baffinland Iron Mines
Une entente avec la mine lui permettait de vendre des sièges non utilisés aux membres du public
Un aéronef plus gros lui aurait permis d’accroître le nombre de sièges de 120 à 189
La mine et notre entreprise veulent offrir des prix plus concurrentiels pour le Nord
Une partie de l’entente était OK
nous avons ces sièges d’extra à bord de l’avion
Il y avait cette entente qui le permettait
nous en avons besoin d’un pour cette liaison ou ce vol
David Sade dit que des avions des transporteurs Sunwing et Flare ont été utilisés pendant un mois
mais qu’avec l’arrivée de l’hiver
ces aéronefs sont mobilisés pour des voyages vers le Sud
Chrono Aviation a été placée à l’abri de ses créanciers le mois dernier par la Cour supérieure du Québec
car elle n'était pas en mesure d'honorer ses obligations
Deloitte a été nommé contrôleur de Chrono Aviation le 18 octobre
selon des documents publiés sur le site web de Deloitte
l’endettement du transporteur s’élève à 74,2 millions de dollars
David Sade dit que ces démarches n’ont rien à voir avec l’annulation du trajet
C’est strictement à cause de la disponibilité de l’aéronef
Le transporteur devait assurer la liaison entre l'aéroport métropolitain de Montréal
Le billet aller simple se vendait 699 $
Tous les voyageurs touchés par l’annulation recevront un remboursement
C’est très difficile dans le Nord avec un grand transporteur aérien qui détient le monopole
Ce n’est pas facile pour les autres compagnies d’offrir des services ou de compétitionner dans la région
L’annulation du trajet n’aura aucun effet sur les travailleurs de la mine
Ouvrir en mode plein écranUn avion du transporteur aérien Chrono
Le transporteur aérien Chrono a annoncé l’annulation de sa liaison entre Montréal et Iqaluit
seulement quelques mois après l’avoir lancée
Le vice-président à l'exploitation de Chrono Aviation
car la compagnie n’était pas en mesure d'acquérir un aéronef plus gros
en raison de problèmes d’entretien et de délais
avec le début de la vente des billets en mai
Chrono Aviation utilise le Boeing 737-200 pour ses vols vers le Nord pour transporter les employés de la mine Baffinland Iron Mines
Une entente avec la mine lui permettait de vendre des sièges non utilisés aux membres du public
Un aéronef plus gros lui aurait permis d’accroître le nombre de sièges de 120 à 189
nous avons ces sièges d’extra à bord de l’avion
nous en avons besoin d’un pour cette liaison ou ce vol
David Sade dit que des avions des transporteurs Sunwing et Flare ont été utilisés pendant un mois
ces aéronefs sont mobilisés pour des voyages vers le Sud
Chrono Aviation a été placée à l’abri de ses créanciers le mois dernier par la Cour supérieure du Québec
car elle n'était pas en mesure d'honorer ses obligations
Deloitte a été nommé contrôleur de Chrono Aviation le 18 octobre
selon des documents publiés sur le site web de Deloitte
l’endettement du transporteur s’élève à 74,2 millions de dollars
David Sade dit que ces démarches n’ont rien à voir avec l’annulation du trajet
C’est strictement à cause de la disponibilité de l’aéronef
Le transporteur devait assurer la liaison entre l'aéroport métropolitain de Montréal
Tous les voyageurs touchés par l’annulation recevront un remboursement
C’est très difficile dans le Nord avec un grand transporteur aérien qui détient le monopole
Ce n’est pas facile pour les autres compagnies d’offrir des services ou de compétitionner dans la région
L’annulation du trajet n’aura aucun effet sur les travailleurs de la mine
Le vice-président à l'exploitation de Chrono Aviation
Cette liaison avait été officiellement lancée en août dernier
Si on échappe des objets de cette nature, on doit les récupérer. Donc, la loi est assez claire à cet effet, soutient le PDG du groupe NEAS, Daniel Dagenais. Même s’il n’y a pas de matière dangereuse, ce sont des produits qui peuvent se dégrader avec le temps [...] et qui peuvent rouiller.
Durant la fonte printanière des glaces, le transporteur maritime a notamment sollicité les compétences de l’entreprise Sedna ROV, qui offre des services maritimes et sous-marins, comme des levers hydrographiques qui ont permis de repérer l’emplacement des sept conteneurs manquant toujours à l’appel.
Ces sept conteneurs ont été retrouvés à une profondeur de 10 à 35 mètres, et vendredi après-midi, l’un d’entre eux a pu être retiré des eaux grâce à une barge, à une grue, à un remorqueur et à une équipe de cinq plongeurs.
Le 27 octobre 2023, 23 conteneurs maritimes sont tombés d'une barge dans la baie de Frobisher, blessant un employé.
Peu après l’incident, l’entreprise a pu récupérer 16 conteneurs, mais elle a perdu la trace de 7 autres qui sont restés coincés dans la baie tout au long de l’hiver.
Daniel Dagenais reconnaît que plusieurs facteurs complexifient la logistique de cette opération de renflouement, dont les hautes marées qui peuvent atteindre jusqu’à une dizaine de mètres à cette période de l’année.
Plus les conteneurs sont profonds, moins [les plongeurs] ont de temps de plongée, dit-il. Ça rend le travail plus complexe, parce que, lorsque la marée est plus élevée, les plus de 9 mètres de marée coupent le temps de plongée par plus de 20 %.
Dans certains cas, le temps de plongée autorisé n'est que de 15 minutes […] une fois par jour, poursuit-il.
Joint par courriel, le Bureau de la sécurité des transports du Canada indique que l’enquête sur les circonstances de l’incident survenu l’automne dernier est toujours en cours.
Présent lors de l’incident, Daniel Dagenais affirme que le groupe NEAS a mis à jour plusieurs protocoles de sécurité depuis, dont les règlements entourant le positionnement du personnel lors du transit et l’ajout de démarcations qui renseignent sur le niveau de flottaison.
Ouvrir en mode plein écranVendredi, le groupe NEAS avait récupéré un des sept conteneurs manquants à l'appel à la suite de l’incident d'octobre 2023 qui a causé la chute d’une cargaison et d’un membre d’équipage, près d’Iqaluit.
Matisse HarveyPublié le 20 septembre 2024 à 17 h 02 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le groupe NEAS, une entreprise de ravitaillement maritime, est à pied d'œuvre depuis dimanche pour récupérer les sept conteneurs restants de l’incident de l’automne dernier, qui avait causé la chute d’une cargaison et d’un membre d’équipage, près d’Iqaluit.
Selon le groupe NEAS, ces conteneurs contiennent principalement des denrées non périssables, de l’alcool pour la Société des alcools et du cannabis du Nunavut et de l’équipement, dont des pneus.
Si on échappe des objets de cette nature, on doit les récupérer. Donc, la loi est assez claire à cet effet, soutient le PDG du groupe NEAS, Daniel Dagenais. Même s’il n’y a pas de matière dangereuse, ce sont des produits qui peuvent se dégrader avec le temps [...] et qui peuvent rouiller.
Durant la fonte printanière des glaces, le transporteur maritime a notamment sollicité les compétences de l’entreprise Sedna ROV, qui offre des services maritimes et sous-marins, comme des levers hydrographiques qui ont permis de repérer l’emplacement des sept conteneurs manquant toujours à l’appel.
Ces sept conteneurs ont été retrouvés à une profondeur de 10 à 35 mètres, et vendredi après-midi, l’un d’entre eux a pu être retiré des eaux grâce à une barge, à une grue, à un remorqueur et à une équipe de cinq plongeurs.
Le 27 octobre 2023, 23 conteneurs maritimes sont tombés d'une barge dans la baie de Frobisher, blessant un employé.
Peu après l’incident, l’entreprise a pu récupérer 16 conteneurs, mais elle a perdu la trace de 7 autres qui sont restés coincés dans la baie tout au long de l’hiver.
Ouvrir en mode plein écranLe 23 octobre 2023, une barge de transport maritime a perdu 23 conteneurs près du port d'Iqaluit.
Daniel Dagenais reconnaît que plusieurs facteurs complexifient la logistique de cette opération de renflouement, dont les hautes marées qui peuvent atteindre jusqu’à une dizaine de mètres à cette période de l’année.
Plus les conteneurs sont profonds, moins [les plongeurs] ont de temps de plongée, dit-il. Ça rend le travail plus complexe, parce que, lorsque la marée est plus élevée, les plus de 9 mètres de marée coupent le temps de plongée par plus de 20 %.
Dans certains cas, le temps de plongée autorisé n'est que de 15 minutes […] une fois par jour, poursuit-il.
Joint par courriel, le Bureau de la sécurité des transports du Canada indique que l’enquête sur les circonstances de l’incident survenu l’automne dernier est toujours en cours.
Présent lors de l’incident, Daniel Dagenais affirme que le groupe NEAS a mis à jour plusieurs protocoles de sécurité depuis, dont les règlements entourant le positionnement du personnel lors du transit et l’ajout de démarcations qui renseignent sur le niveau de flottaison.
ces conteneurs contiennent principalement des denrées non périssables
de l’alcool pour la Société des alcools et du cannabis du Nunavut et de l’équipement
Si on échappe des objets de cette nature
Même s’il n’y a pas de matière dangereuse
ce sont des produits qui peuvent se dégrader avec le temps [...] et qui peuvent rouiller
Durant la fonte printanière des glaces
le transporteur maritime a notamment sollicité les compétences de l’entreprise Sedna ROV
qui offre des services maritimes et sous-marins
comme des levers hydrographiques qui ont permis de repérer l’emplacement des sept conteneurs manquant toujours à l’appel
Ces sept conteneurs ont été retrouvés à une profondeur de 10 à 35 mètres
l’un d’entre eux a pu être retiré des eaux grâce à une barge
à un remorqueur et à une équipe de cinq plongeurs
23 conteneurs maritimes sont tombés d'une barge dans la baie de Frobisher
l’entreprise a pu récupérer 16 conteneurs
mais elle a perdu la trace de 7 autres qui sont restés coincés dans la baie tout au long de l’hiver
Daniel Dagenais reconnaît que plusieurs facteurs complexifient la logistique de cette opération de renflouement
dont les hautes marées qui peuvent atteindre jusqu’à une dizaine de mètres à cette période de l’année
moins [les plongeurs] ont de temps de plongée
lorsque la marée est plus élevée
les plus de 9 mètres de marée coupent le temps de plongée par plus de 20 %
le temps de plongée autorisé n'est que de 15 minutes […] une fois par jour
le Bureau de la sécurité des transports du Canada indique que l’enquête sur les circonstances de l’incident survenu l’automne dernier est toujours en cours
Daniel Dagenais affirme que le groupe NEAS a mis à jour plusieurs protocoles de sécurité depuis
dont les règlements entourant le positionnement du personnel lors du transit et l’ajout de démarcations qui renseignent sur le niveau de flottaison
est à pied d'œuvre depuis dimanche pour récupérer les sept conteneurs restants de l’incident de l’automne dernier
qui avait causé la chute d’une cargaison et d’un membre d’équipage
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Après des consultations menées sur 16 emplacements différents
l’eau et les ressources sont actuellement peu exploités à cet endroit
comme l'explique la directrice de la société Nunavut Nukkiksautiit
Le projet pourrait cependant avoir certains effets
ce qui nécessitera une étude plus approfondie
Il y a des incidences si nous continuons avec le diesel
il y aura des incidences avec les projets d’énergie renouvelable que nous envisageons
Notre travail est d’avoir assez d’information pour que les Iqalummiut puissent évaluer ces options et prendre une décision sur le futur de l’énergie
Heather Shilton croit que l’hydroélectricité générée permettra de remplacer l’utilisation du diesel dans la capitale du Nunavut
la centrale hydroélectrique est la principale source d’électricité
mais l’usine de production de diesel sert de plan B
Je pense qu’un projet similaire pourrait être fait ici
Au fur et à mesure que le projet avance
Iqaluit devra jouer un rôle dans l’approbation des plans de construction et du raccord des lignes d’alimentation électrique
Il souligne cependant qu’il est encore trop tôt pour avoir ce genre de discussion
mais il continue d'avoir espoir que l’hydroélectricité aidera les résidents
notamment en réduisant les factures d’électricité tous les mois
L’étude de faisabilité doit également se pencher sur la nécessité ou non d'électrifier le chauffage
qui fonctionne actuellement à 100 % grâce au diesel
Cela augmenterait la demande en électricité de manière très importante
le coût du projet est estimé entre 400 et 500 millions $
une estimation similaire à ce qu’avait précédemment conclu le gouvernement du Nunavut
Le territoire a déjà dépensé 10 millions $ pour des études préliminaires
Elles ont permis de déterminer deux autres emplacements potentiels
Si Heather Shilton assure que ce montant n’a pas été investi pour rien
la société Nunavut Nukkiksautiit devra toutefois poursuivre certaines études
puisque les technologies ont évolué depuis
Ottawa a octroyé du financement pour les premières étapes de cette recherche
Heather Shilton croit que la société est en bonne position sur le plan financier pour faire avancer le projet parce que
elle a accès à plus de financement et peut contracter une dette plus importante qu’une entreprise qui serait détenue par le gouvernement
Un partenariat économique n’est cependant pas exclu avec le gouvernement du Nunavut
par le biais de sa société d’énergie Qulliq
Ouvrir en mode plein écranLa société Nunavut Nukkiksautiit souhaite explorer le potentiel hydroélectrique de la rivière Kuugaluk
Une compagnie de développement énergétique du Nunavut souhaite explorer le potentiel hydroélectrique de la rivière Kuugaluk
Après des consultations menées sur 16 emplacements différents
l’eau et les ressources sont actuellement peu exploités à cet endroit
comme l'explique la directrice de la société Nunavut Nukkiksautiit
ce qui nécessitera une étude plus approfondie
il y aura des incidences avec les projets d’énergie renouvelable que nous envisageons
Notre travail est d’avoir assez d’information pour que les Iqalummiut puissent évaluer ces options et prendre une décision sur le futur de l’énergie
Heather Shilton croit que l’hydroélectricité générée permettra de remplacer l’utilisation du diesel dans la capitale du Nunavut
la centrale hydroélectrique est la principale source d’électricité
mais l’usine de production de diesel sert de plan B
Je pense qu’un projet similaire pourrait être fait ici
Iqaluit devra jouer un rôle dans l’approbation des plans de construction et du raccord des lignes d’alimentation électrique
Il souligne cependant qu’il est encore trop tôt pour avoir ce genre de discussion
mais il continue d'avoir espoir que l’hydroélectricité aidera les résidents
notamment en réduisant les factures d’électricité tous les mois
L’étude de faisabilité doit également se pencher sur la nécessité ou non d'électrifier le chauffage
qui fonctionne actuellement à 100 % grâce au diesel
Cela augmenterait la demande en électricité de manière très importante
le coût du projet est estimé entre 400 et 500 millions $
une estimation similaire à ce qu’avait précédemment conclu le gouvernement du Nunavut
Le territoire a déjà dépensé 10 millions $ pour des études préliminaires
Elles ont permis de déterminer deux autres emplacements potentiels
Ouvrir en mode plein écranIl faudra mener plus d'études avant une approbation du projet d'hydroélectricité
Si Heather Shilton assure que ce montant n’a pas été investi pour rien
la société Nunavut Nukkiksautiit devra toutefois poursuivre certaines études
puisque les technologies ont évolué depuis
Ottawa a octroyé du financement pour les premières étapes de cette recherche
Heather Shilton croit que la société est en bonne position sur le plan financier pour faire avancer le projet parce que
elle a accès à plus de financement et peut contracter une dette plus importante qu’une entreprise qui serait détenue par le gouvernement
Un partenariat économique n’est cependant pas exclu avec le gouvernement du Nunavut
par le biais de sa société d’énergie Qulliq
Après des consultations menées sur 16 emplacements différents
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le ministre de la Protection civile
Il précise que la capitale du Nunavut n’a pas les moyens d’héberger autant de passagers et que la compagnie aérienne n’a pas trouvé de solution
qui avait quitté Delhi à 3 h 22 (18 h 52 HAE)
devait atterrir à Chicago à 7 h 30 (8 h 30 HAE) après un vol de plus de 14 heures
Les 211 passagers et membres d’équipage ont débarqué de l’avion et ont été transférés à l’aéroport international d’Iqaluit
a indiqué la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans un communiqué
La compagnie dit avoir fait l‘objet de plusieurs menaces dernièrement et que toutes étaient des canulars
mais Air India souligne que toute menace est prise au sérieux
Le vol a atterri de manière sécuritaire
L’appareil pourra reprendre ses opérations lorsque toutes les procédures de sécurité obligatoires auront été suivies
avait indiqué mardi matin un porte-parole d’Air India
Le transporteur aérien dit envisager de lancer des poursuites envers les acteurs de ces menaces afin qu'ils soient tenus responsables des perturbations et les inconvénients qu'ils causent aux passagers
L'enquête est menée par l'Unité fédérale de l'Arctique de la GRC
Elle est appuyée par des spécialistes en explosifs arrivés à Iqaluit
car le territoire ne dispose pas d'unité de neutralisation d'explosifs
Cette intervention arrive au lendemain de l'expulsion de six diplomates de l'Inde qui sont impliqués
dans des activités criminelles violentes au Canada
L'atterrissage forcé intervient moins d'un an après que le Canada a lancé une enquête sur des menaces à l'encontre d'Air India.
Ouvrir en mode plein écranUn Boeing 777 d'Air India sur une piste enneigée à Iqaluit
Ouvrir en mode plein écranDes passagers et des membres d'équipage du vol 127 d'Air India à Iqaluit
Avec les informations de La Presse canadienne
Cette intervention arrive au lendemain de l'expulsion de six diplomates de l'Inde qui sont impliqués
L'atterrissage forcé intervient moins d'un an après que le Canada a lancé une enquête sur des menaces à l'encontre d'Air India.
La dernière d’une série de fausses alertes à la bombe contre des compagnies aériennes indiennes a forcé un avion de ligne d’Air India à un atterrissage d’urgence au Nunavut
Le vol AI127 reliant New Delhi à Chicago a atterri à l’aéroport d’Iqaluit
principale ville du plus septentrional des territoires du Canada
par « mesure de précaution » après avoir été la cible d’une « menace pour la sécurité publiée en ligne »
L’avion et les passagers y ont été à nouveau contrôlés « conformément au protocole de sécurité »
Air India et d’autres compagnies indiennes ont été victimes « d’un certain nombre de menaces ces derniers jours »
mais « en tant qu’opérateur aérien responsable
toutes les menaces sont prises au sérieux »
Air India a assuré qu’elle coopère pleinement avec les autorités pour identifier les auteurs de ces menaces « afin qu’ils soient tenus responsables des perturbations et des désagréments causés aux passagers »
Elle envisagera une action en justice contre les responsables
un vol d’Air India reliant Bombay à New York avait été détourné vers New Delhi après une fausse alerte
Des canulars similaires ont visé deux vols de la compagnie low cost indienne IndiGo
qui devaient décoller à destination de Jeddah
la compagnie indienne Vistara avait signalé sur le réseau social X qu’un de ses vols reliant Bombay à Francfort avait atterri d’urgence en Turquie en raison d’une alerte à la bombe
Après des visites éclairs en France et au Royaume-Uni
Ce premier arrêt dans le Grand Nord canadien depuis son assermentation sera l’occasion
de réaffirmer la souveraineté du Canada dans l’Arctique
Il rencontrera le premier ministre du Nunavut
le président de l’organisme territorial inuit Nunavut Tunngavik inc.
et celui de l’organisme national Inuit Tapiriit Kanatami
où il a rencontré le premier ministre du Québec
et ainsi réaffirmer l’importance d’un partenariat économique entre le Canada et la France
Il s’est ensuite rendu à Londres pour rencontrer le roi Charles et le premier ministre britannique
Le Nunavut est dans la mire de plusieurs politiciens sur la scène fédérale depuis les dernières semaines
Cette première visite officielle de Mark Carney au territoire survient après le passage à Iqaluit
Jagmeet Singh a notamment présenté les engagements de son parti en matière de sécurité de l’Arctique
Il a promis que le NPD porterait les dépenses de défense à 2 % du produit intérieur brut du Canada d’ici à 2032
«On ne peut pas rendre le Nord fort en matière de défense sans une communauté et des infrastructures fortes
mais aussi pour soutenir les communautés.»
de doubler les effectifs des Rangers canadiens et d’établir une base militaire permanente à Iqaluit
Pour d’autres nouvelles sur l'Arctique canadien, visitez le site d'ICI Grand Nord
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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L'augmentation des prix du service de taxi a été votée au conseil municipal du 25 juin dernier
Il aura toutefois fallu attendre 10 jours pour que la Ville annonce publiquement la hausse de tarifs
De nombreux résidents ont eu la surprise d’apprendre la hausse au moment de payer leur course en taxi
C’est le cas notamment de Jayko Aipeelie
qui se rend régulièrement du centre-ville d’Iqaluit
jusqu’à sa caravane installée près des quais de Causeway
Il payait jusqu’à maintenant 9 $
mais sa dernière course lui a coûté près de 15 $
C'est à ce moment-là que j'ai un peu paniqué
J'ai appelé leur service de répartition et je leur ai dit qu’ils devaient prévenir les gens
pas seulement à la dernière minute lorsqu’on prend un taxi
S'ils l'avaient annoncé à l'avance
cela ne m'aurait pas autant dérangé
La Villw d’Iqaluit a refusé la demande d’entrevue de CBC
Un porte-parole a toutefois déclaré par courriel que les habitants sont invités à assister aux réunions du conseil municipal et à consulter les documents connexes pour prendre connaissance de ce genre de changement
En plus de l’augmentation des tarifs de base
la limite d’âge pour profiter des prix pour aînés est passée de 60 ans à 65 ans
Le montant forfaitaire pour les personnes âgées a aussi augmenté depuis février dernier
Alors que le coût de la vie est déjà très élevé dans la région
certains aînés se disent pris au dépourvu
est l’une des retraitées touchées par cette mesure
Elle n’a plus accès au tarif de taxi pour les aînés et se dit frustrée
Je suis maintenant à la retraite après 45 ans de travail
comment se fait-il que je doive payer 9,25 $
Les plaintes des habitants n’ont pas tardé à venir aux oreilles de l’administrateur de l’entreprise Caribou Cabs
Ce dernier dit entendre les préoccupations de ces derniers
mais rappelle que les augmentations de tarifs ont été imposées par la Ville
D’autres hausses de tarifs sont par ailleurs à prévoir dans les prochaines années
le conseil municipal a approuvé une augmentation annuelle des prix des courses de taxi jusqu’en 2028
le montant forfaitaire pour un trajet en taxi à Iqaluit
Ouvrir en mode plein écranContrairement à de nombreuses villes
les taxis facturent un montant forfaitaire pour un déplacement
La hausse récente des tarifs de taxi imposée par la Ville d’Iqaluit est dénoncée par de nombreux résidents
qui estiment que cette dernière aurait dû les prévenir plus tôt de cette décision
L'augmentation des prix du service de taxi a été votée au conseil municipal du 25 juin dernier
Il aura toutefois fallu attendre 10 jours pour que la Ville annonce publiquement la hausse de tarifs
De nombreux résidents ont eu la surprise d’apprendre la hausse au moment de payer leur course en taxi
qui se rend régulièrement du centre-ville d’Iqaluit
jusqu’à sa caravane installée près des quais de Causeway
mais sa dernière course lui a coûté près de 15 $
C'est à ce moment-là que j'ai un peu paniqué
J'ai appelé leur service de répartition et je leur ai dit qu’ils devaient prévenir les gens
pas seulement à la dernière minute lorsqu’on prend un taxi
Ouvrir en mode plein écranJayko Aipeelie se dit déçu de la hausse des tarifs
La Villw d’Iqaluit a refusé la demande d’entrevue de CBC
Un porte-parole a toutefois déclaré par courriel que les habitants sont invités à assister aux réunions du conseil municipal et à consulter les documents connexes pour prendre connaissance de ce genre de changement
En plus de l’augmentation des tarifs de base
la limite d’âge pour profiter des prix pour aînés est passée de 60 ans à 65 ans
Le montant forfaitaire pour les personnes âgées a aussi augmenté depuis février dernier
Alors que le coût de la vie est déjà très élevé dans la région
est l’une des retraitées touchées par cette mesure
Elle n’a plus accès au tarif de taxi pour les aînés et se dit frustrée
Je suis maintenant à la retraite après 45 ans de travail
comment se fait-il que je doive payer 9,25 $
Les plaintes des habitants n’ont pas tardé à venir aux oreilles de l’administrateur de l’entreprise Caribou Cabs
Ce dernier dit entendre les préoccupations de ces derniers
mais rappelle que les augmentations de tarifs ont été imposées par la Ville
D’autres hausses de tarifs sont par ailleurs à prévoir dans les prochaines années
le conseil municipal a approuvé une augmentation annuelle des prix des courses de taxi jusqu’en 2028
le montant forfaitaire pour un trajet en taxi à Iqaluit
L'augmentation des prix du service de taxi a été votée au conseil municipal du 25 juin dernier
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Mercredi
un bimoteur rouge du transporteur aérien groenlandais s'est posé pour la dernière fois de l’année dans les deux capitales
Air Greenland a exploité un vol régulier de 37 places entre ces deux villes à raison d’une fois par semaine
Cette liaison directe - la première en 10 ans - a été empruntée par environ 800 passagers
soit quelque 70 % de tous les sièges disponibles
la compagnie avait pour objectif de remplir au moins la moitié des sièges dans chaque avion
un seuil qu’Air Greenland est parvenue à dépasser
affirme que ce vol d’essai a été une réussite
mais nous avons constaté [...] que de nombreux passagers étaient satisfaits et qu'il y avait beaucoup d'intérêt pour l'année prochaine et les années à venir
c'est vraiment un très bon début
Le vol a été particulièrement populaire auprès des Canadiens
qui ont occupé un peu plus de 60 % des sièges des vols de Nuuk vers Iqaluit et environ 70 % de ceux d’Iqaluit vers Nuuk
Les personnes de nationalité danoise arrivent en deuxième position des voyageurs ayant le plus utilisé la liaison aérienne
Jacob Nitter Sørensen associe cette tendance à la forte demande du côté canadien
Le marché y est beaucoup plus important
car il ne s'agit pas seulement de personnes d'Iqaluit
une collaboration entre Air Greenland et Canadian North a permis aux voyageurs de se rendre à Ottawa la même journée
ce qui explique également l’engouement des Canadiens
il faut prévoir un itinéraire de plusieurs jours
ce qui implique notamment une escale à Reykjavik
voyages touristiques : de nombreuses initiatives ont vu le jour grâce à la liaison aérienne
Ce que nous constatons [...] du côté canadien
c'est qu'il existe vraiment un marché pour les personnes travaillant dans le secteur de l’exploration minière [...] mais également dans le tourisme
Parmi ces initiatives figure la création d’un atelier de plusieurs semaines sur la création de kamik
qui se spécialise dans la confection de vêtements traditionnels groenlandais à Nuuk
a fait appel à des artisanes nunavummiut pour démontrer localement leurs techniques de couture
Le but de cet atelier était d’enseigner à fabriquer des kamik [...] ce qui inclut la terminologie
l’adoucissement [des peaux] et des techniques qui en découlent
l’une des deux expertes invitées pour l’occasion
créé une riche occasion d’échanges entre deux territoires aux pratiques culturelles similaires
Ce sont ces ressemblances qui ont frappé l’influenceuse groenlandaise Qupanuk Olsen
connue sur les réseaux sociaux sous son acronyme Q’s Greenland
lors de sa première visite à Iqaluit
mais je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient aussi prononcées
en mentionnant notamment l’influence de la colonisation sur les deux territoires
Le fait de renouer nous permet en quelque sorte de nous réapproprier [...] tout ce que la colonisation nous a fait perdre
Et [ce vol] est certainement une manière d’y parvenir
Jacob Nitter Sørensen reconnaît que plusieurs embûches ont eu des conséquences négatives sur les ventes
Il cite le feu vert tardif des autorités canadiennes, au printemps, suivi de la révocation de l’autorisation de sécurité de l’aéroport de Nuuk par l’autorité des transports du Danemark.
Naja Pearce, une résidente d’Iqaluit, était d’ailleurs au nombre des passagers touchés par la suspension du vol. Le trajet de retour de quatre jours proposé par Air Greenland a forcé la jeune femme à effectuer quatre escales, notamment à Copenhague et à Toronto.
Malgré tout, Naja Pearce garde un souvenir positif de son séjour : Je suis tombée amoureuse du Groenland. Les gens sont tellement authentiques, gentils et amicaux, ce qui a rendu l’expérience encore plus marquante parce que j’ai maintenant des amis là-bas.
Tout comme elle, plusieurs Nunavummiut ont déjà l’intention de visiter à nouveau le territoire voisin. Air Greenland offrira la liaison l’an prochain, cette fois du 2 avril au 28 octobre.
D’ici là, l’ouverture du nouvel aéroport de Nuuk, le 28 novembre, ouvrira la voie à de nouveaux vols vers le Groenland, ce qui pourrait avoir une incidence sur le marché et la compétition.
Ouvrir en mode plein écranLe vol direct entre Iqaluit et Nuuk, capitales respectives du Nunavut et du Groenland, a été particulièrement populaire auprès des Canadiens, qui ont occupé un peu plus de 60 % des sièges.
Matisse HarveyPublié le 23 octobre 2024 à 17 h 01 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Avec plus de 60 % des sièges occupés par des Canadiens
le vol direct entre les capitales respectives du Nunavut et du Groenland
est un pari réussi aux yeux de la compagnie aérienne Air Greenland
qui l’a déjà renouvelé pour une deuxième année
un bimoteur rouge du transporteur aérien groenlandais s'est posé pour la dernière fois de l’année dans les deux capitales
Air Greenland a exploité un vol régulier de 37 places entre ces deux villes à raison d’une fois par semaine
Ouvrir en mode plein écranLe quartier historique de Nuuk
Cette liaison directe - la première en 10 ans - a été empruntée par environ 800 passagers
soit quelque 70 % de tous les sièges disponibles
la compagnie avait pour objectif de remplir au moins la moitié des sièges dans chaque avion
un seuil qu’Air Greenland est parvenue à dépasser
affirme que ce vol d’essai a été une réussite
mais nous avons constaté [...] que de nombreux passagers étaient satisfaits et qu'il y avait beaucoup d'intérêt pour l'année prochaine et les années à venir
Le vol a été particulièrement populaire auprès des Canadiens
qui ont occupé un peu plus de 60 % des sièges des vols de Nuuk vers Iqaluit et environ 70 % de ceux d’Iqaluit vers Nuuk
Les personnes de nationalité danoise arrivent en deuxième position des voyageurs ayant le plus utilisé la liaison aérienne
Jacob Nitter Sørensen associe cette tendance à la forte demande du côté canadien
une collaboration entre Air Greenland et Canadian North a permis aux voyageurs de se rendre à Ottawa la même journée
ce qui explique également l’engouement des Canadiens
il faut prévoir un itinéraire de plusieurs jours
ce qui implique notamment une escale à Reykjavik
Ouvrir en mode plein écranLe transporteur aérien Air Greeland a utilisé un avion de type Dash 8
voyages touristiques : de nombreuses initiatives ont vu le jour grâce à la liaison aérienne
Ce que nous constatons [...] du côté canadien
c'est qu'il existe vraiment un marché pour les personnes travaillant dans le secteur de l’exploration minière [...] mais également dans le tourisme
Parmi ces initiatives figure la création d’un atelier de plusieurs semaines sur la création de kamik
qui se spécialise dans la confection de vêtements traditionnels groenlandais à Nuuk
a fait appel à des artisanes nunavummiut pour démontrer localement leurs techniques de couture
Le but de cet atelier était d’enseigner à fabriquer des kamik [...] ce qui inclut la terminologie
l’adoucissement [des peaux] et des techniques qui en découlent
l’une des deux expertes invitées pour l’occasion
créé une riche occasion d’échanges entre deux territoires aux pratiques culturelles similaires
Ouvrir en mode plein écranLa Nunavummiuq Mary Panipak (au centre) montre ses techniques de couture à deux participantes groenlandaises
Ce sont ces ressemblances qui ont frappé l’influenceuse groenlandaise Qupanuk Olsen
connue sur les réseaux sociaux sous son acronyme Q’s Greenland
mais je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient aussi prononcées
en mentionnant notamment l’influence de la colonisation sur les deux territoires
Le fait de renouer nous permet en quelque sorte de nous réapproprier [...] tout ce que la colonisation nous a fait perdre
Et [ce vol] est certainement une manière d’y parvenir
Ouvrir en mode plein écranL'influenceuse groenlandaise Qupanuk Olsen a été invitée par la compagnie Air Greenland à monter à bord du premier vol direct de l'année
Elle a ensuite poursuivi son périple jusqu'à Kuujjuaq et Montréal
Jacob Nitter Sørensen reconnaît que plusieurs embûches ont eu des conséquences négatives sur les ventes
Naja Pearce, une résidente d’Iqaluit, était d’ailleurs au nombre des passagers touchés par la suspension du vol. Le trajet de retour de quatre jours proposé par Air Greenland a forcé la jeune femme à effectuer quatre escales, notamment à Copenhague et à Toronto.
Ouvrir en mode plein écranAu mois d'août, Naja Pearce a été brièvement coincée au Groenland après que l’autorité des transports du Danemark eut révoqué l’autorisation de sécurité de l’aéroport de Nuuk.
Malgré tout, Naja Pearce garde un souvenir positif de son séjour : Je suis tombée amoureuse du Groenland. Les gens sont tellement authentiques, gentils et amicaux, ce qui a rendu l’expérience encore plus marquante parce que j’ai maintenant des amis là-bas.
Tout comme elle, plusieurs Nunavummiut ont déjà l’intention de visiter à nouveau le territoire voisin. Air Greenland offrira la liaison l’an prochain, cette fois du 2 avril au 28 octobre.
D’ici là, l’ouverture du nouvel aéroport de Nuuk, le 28 novembre, ouvrira la voie à de nouveaux vols vers le Groenland, ce qui pourrait avoir une incidence sur le marché et la compétition.
Il cite le feu vert tardif des autorités canadiennes, au printemps, suivi de la révocation de l’autorisation de sécurité de l’aéroport de Nuuk par l’autorité des transports du Danemark
était d’ailleurs au nombre des passagers touchés par la suspension du vol
Le trajet de retour de quatre jours proposé par Air Greenland a forcé la jeune femme à effectuer quatre escales
notamment à Copenhague et à Toronto
Naja Pearce garde un souvenir positif de son séjour : Je suis tombée amoureuse du Groenland
ce qui a rendu l’expérience encore plus marquante parce que j’ai maintenant des amis là-bas
plusieurs Nunavummiut ont déjà l’intention de visiter à nouveau le territoire voisin
Air Greenland offrira la liaison l’an prochain
cette fois du 2 avril au 28 octobre
l’ouverture du nouvel aéroport de Nuuk
ouvrira la voie à de nouveaux vols vers le Groenland
ce qui pourrait avoir une incidence sur le marché et la compétition
Il cite le feu vert tardif des autorités canadiennes, au printemps, suivi de la révocation de l’autorisation de sécurité de l’aéroport de Nuuk par l’autorité des transports du Danemark
Avec plus de 60 % des sièges occupés par des Canadiens
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Ces accusations sont liées à des gestes allégués posés à l’époque où Eric Dejaeger travaillait comme prêtre dans la communauté d’Igloolik
L’homme avait été arrêté à Kingston
et transféré dans un pénitencier à Iqaluit
Il avait 76 ans à ce moment-là
Il avait été libéré sous la condition qu’il demeure incarcéré et sous supervision à Kingston
Le procès devrait durer deux semaines
Eric Dejaeger avait déjà été reconnu coupable de 32 chefs d’accusations d’abus sexuels
dans la communauté inuit où il travaillait
Il a été condamné à 19 ans de prison pour cette affaire et a été libéré sous conditions en mai 2023
Ouvrir en mode plein écranL'ancien prêtre Eric Dejaeger quitte la Cour de justice du Nunavut à Iqaluit le 8 juin
après une brève comparution devant le tribunal
Le procès de l’ancien prêtre Eric Dejaeger
qui a déjà été condamné pour des dizaines d’accusations d’abus sexuels
est de retour lundi devant les tribunaux à Iqaluit
pour répondre à huit nouveaux chefs d’accusation
Ces accusations sont liées à des gestes allégués posés à l’époque où Eric Dejaeger travaillait comme prêtre dans la communauté d’Igloolik
et transféré dans un pénitencier à Iqaluit
Il avait été libéré sous la condition qu’il demeure incarcéré et sous supervision à Kingston
Eric Dejaeger avait déjà été reconnu coupable de 32 chefs d’accusations d’abus sexuels
dans la communauté inuit où il travaillait
Il a été condamné à 19 ans de prison pour cette affaire et a été libéré sous conditions en mai 2023
Ces accusations sont liées à des gestes allégués posés à l’époque où Eric Dejaeger travaillait comme prêtre dans la communauté d’Igloolik
pour répondre à huit nouveaux chefs d’accusation
Je voulais visiter cette communauté qui est unique d'une certaine façon, dit-il. De voir comment elle se maintient, comment elle s’épanouit, comprendre ses défis, comprendre ses ambitions et voir comment le régime fédéral peut appuyer leur développement.
Lors de sa visite, il a rencontré des représentants de l’Association des francophones du Nunavut. Il en a aussi profité pour visiter l’École des Trois-Soleils.
C’est une communauté qui, à mon avis, est en développement, qui a un avenir fort intéressant, et je voulais le voir de mes yeux.
Le paysage linguistique du Nunavut diffère de celui des autres provinces et territoires, puisqu'il reconnaît, dans sa Loi sur les langues officielles, l’anglais, le français et l’inuktuk , qui comprend l’inuktituk et l’inuinnaqtun.
Raymond Théberge en a discuté avec la commissaire aux langues du Nunavut, Karliin Aariak. Il estime que la coexistence de ces langues est possible.
Je pense que ça peut coexister. La croissance de la communauté [francophone] c’est un exemple, la croissance de la présence de l’inuktitut, c’est un autre exemple. Je n’ai pas senti une tension entre les divers régimes linguistiques, affirme-t-il.
Je pense que les gens cherchent à trouver la meilleure façon pour que ça fonctionne.
Et ce modèle de coexistence de plusieurs langues officielles pourrait peut-être, un jour, se voir ailleurs au pays, selon le commissaire aux langues officielles.
La question des langues officielles, ce n’est pas une question figée, c’est constamment en évolution, et ce genre de visite alimente notre réflexion.
Bien que la revitalisation des langues autochtones ne fasse pas partie de son mandat, Raymond Théberge a pu observer que le Nunavut est sur la bonne voie pour revitaliser et préserver l’inuktut.
Selon lui, la Loi sur la protection de la langue inuit du Nunavut est fiable, car elle permet à tous les locuteurs de l’inuktuk de demander des services auprès des institutions dans leur langue.
Raymond Théberge dit que c’est ce genre de cadre législatif qui peut assurer la survie d’une langue, que ce soit le français ou l’inuktut au Nunavut, et le gouvernement a un grand rôle à jouer dans la vitalité des communautés linguistiques minoritaires, selon.
On doit mettre en place les institutions qui vont supporter l’utilisation de cette langue, créer des espaces pour son usage, dit le Franco-Manitobain d'origine, qui publiera, le 9 octobre, son rapport faisant l'état des lieux des communautés francophones en situation minoritaire.
Une version précédente de ce texte indiquait que le Commissariat aux langues officielles du Canada publiera son rapport annuel 2022-2023 le 9 octobre. Or, le commissariat a révisé les informations fournies aux médias. Ce sera plutôt le rapport Un avenir en commun - Regard sur nos communautés de langue officielle en situation minoritaire qui sera publié, NDLR.
Raymond Théberge estime que la situation du français au pays est en évolution, mais il y a toujours matière à amélioration.
On a fait des progrès, au cours des dernières années, mais on doit toujours être vigilant et s’assurer qu’on se dote des institutions nécessaires, des outils nécessaires et de toujours s'assurer d'affirmer nos droits linguistiques, ajoute-t-il.
Un droit qui n'est pas utilisé, ça peut être un droit qui va se perdre. Je pense qu'on doit toujours être vigilant et ne jamais rien prendre pour acquis.
Ouvrir en mode plein écranLe commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, lors de sa visite au centre culturel et communautaire Franco-centre d'Iqaluit le 2 octobre.
Julie PlourdePublié le 4 octobre 2024 à 14 h 12 HAEMis à jour le 7 octobre 2024 à 11 h 08 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le commissaire aux langues officielles du Canada, Raymond Théberge, est allé à la rencontre de la communauté francophone d’Iqaluit, au Nunavut, afin de mieux comprendre ses défis et ses particularités.
C’est le premier passage de Raymond Théberge au Nunavut depuis le début de son mandat, en 2018, une visite qu’il avait prévue il y a quelques années, mais qui avait dû être reportée en raison de la pandémie.
Je voulais visiter cette communauté qui est unique d'une certaine façon, dit-il. De voir comment elle se maintient, comment elle s’épanouit, comprendre ses défis, comprendre ses ambitions et voir comment le régime fédéral peut appuyer leur développement.
Lors de sa visite, il a rencontré des représentants de l’Association des francophones du Nunavut. Il en a aussi profité pour visiter l’École des Trois-Soleils.
C’est une communauté qui, à mon avis, est en développement, qui a un avenir fort intéressant, et je voulais le voir de mes yeux.
Le paysage linguistique du Nunavut diffère de celui des autres provinces et territoires, puisqu'il reconnaît, dans sa Loi sur les langues officielles, l’anglais, le français et l’inuktuk , qui comprend l’inuktituk et l’inuinnaqtun.
Raymond Théberge en a discuté avec la commissaire aux langues du Nunavut, Karliin Aariak. Il estime que la coexistence de ces langues est possible.
Ouvrir en mode plein écranRaymond Théberge a visité l'École des Trois-Soleils, à Iqaluit, au Nunavut.
Je pense que ça peut coexister. La croissance de la communauté [francophone] c’est un exemple, la croissance de la présence de l’inuktitut, c’est un autre exemple. Je n’ai pas senti une tension entre les divers régimes linguistiques, affirme-t-il.
Je pense que les gens cherchent à trouver la meilleure façon pour que ça fonctionne.
Et ce modèle de coexistence de plusieurs langues officielles pourrait peut-être, un jour, se voir ailleurs au pays, selon le commissaire aux langues officielles.
La question des langues officielles, ce n’est pas une question figée, c’est constamment en évolution, et ce genre de visite alimente notre réflexion.
Bien que la revitalisation des langues autochtones ne fasse pas partie de son mandat, Raymond Théberge a pu observer que le Nunavut est sur la bonne voie pour revitaliser et préserver l’inuktut.
Selon lui, la Loi sur la protection de la langue inuit du Nunavut est fiable, car elle permet à tous les locuteurs de l’inuktuk de demander des services auprès des institutions dans leur langue.
Raymond Théberge dit que c’est ce genre de cadre législatif qui peut assurer la survie d’une langue, que ce soit le français ou l’inuktut au Nunavut, et le gouvernement a un grand rôle à jouer dans la vitalité des communautés linguistiques minoritaires, selon.
On doit mettre en place les institutions qui vont supporter l’utilisation de cette langue, créer des espaces pour son usage, dit le Franco-Manitobain d'origine, qui publiera, le 9 octobre, son rapport faisant l'état des lieux des communautés francophones en situation minoritaire.
Une version précédente de ce texte indiquait que le Commissariat aux langues officielles du Canada publiera son rapport annuel 2022-2023 le 9 octobre. Or, le commissariat a révisé les informations fournies aux médias. Ce sera plutôt le rapport Un avenir en commun - Regard sur nos communautés de langue officielle en situation minoritaire qui sera publié, NDLR.
Raymond Théberge estime que la situation du français au pays est en évolution, mais il y a toujours matière à amélioration.
On a fait des progrès, au cours des dernières années, mais on doit toujours être vigilant et s’assurer qu’on se dote des institutions nécessaires, des outils nécessaires et de toujours s'assurer d'affirmer nos droits linguistiques, ajoute-t-il.
Un droit qui n'est pas utilisé, ça peut être un droit qui va se perdre. Je pense qu'on doit toujours être vigilant et ne jamais rien prendre pour acquis.
C’est le premier passage de Raymond Théberge au Nunavut depuis le début de son mandat
une visite qu’il avait prévue il y a quelques années
mais qui avait dû être reportée en raison de la pandémie
Je voulais visiter cette communauté qui est unique d'une certaine façon
comprendre ses ambitions et voir comment le régime fédéral peut appuyer leur développement
il a rencontré des représentants de l’Association des francophones du Nunavut
Il en a aussi profité pour visiter l’École des Trois-Soleils
Le paysage linguistique du Nunavut diffère de celui des autres provinces et territoires
qui comprend l’inuktituk et l’inuinnaqtun
Raymond Théberge en a discuté avec la commissaire aux langues du Nunavut
Il estime que la coexistence de ces langues est possible
La croissance de la communauté [francophone] c’est un exemple
la croissance de la présence de l’inuktitut
Je n’ai pas senti une tension entre les divers régimes linguistiques
Je pense que les gens cherchent à trouver la meilleure façon pour que ça fonctionne
Et ce modèle de coexistence de plusieurs langues officielles pourrait peut-être
selon le commissaire aux langues officielles
ce n’est pas une question figée
et ce genre de visite alimente notre réflexion
Bien que la revitalisation des langues autochtones ne fasse pas partie de son mandat
Raymond Théberge a pu observer que le Nunavut est sur la bonne voie pour revitaliser et préserver l’inuktut
la Loi sur la protection de la langue inuit du Nunavut est fiable
car elle permet à tous les locuteurs de l’inuktuk de demander des services auprès des institutions dans leur langue
Raymond Théberge dit que c’est ce genre de cadre législatif qui peut assurer la survie d’une langue
que ce soit le français ou l’inuktut au Nunavut
et le gouvernement a un grand rôle à jouer dans la vitalité des communautés linguistiques minoritaires
On doit mettre en place les institutions qui vont supporter l’utilisation de cette langue
son rapport faisant l'état des lieux des communautés francophones en situation minoritaire
Une version précédente de ce texte indiquait que le Commissariat aux langues officielles du Canada publiera son rapport annuel 2022-2023 le 9 octobre
le commissariat a révisé les informations fournies aux médias
Ce sera plutôt le rapport Un avenir en commun - Regard sur nos communautés de langue officielle en situation minoritaire qui sera publié
Raymond Théberge estime que la situation du français au pays est en évolution
mais il y a toujours matière à amélioration
mais on doit toujours être vigilant et s’assurer qu’on se dote des institutions nécessaires
des outils nécessaires et de toujours s'assurer d'affirmer nos droits linguistiques
ça peut être un droit qui va se perdre
Je pense qu'on doit toujours être vigilant et ne jamais rien prendre pour acquis
Julie Plourde a posé ses pieds pour la première fois aux Territoires du Nord-Ouest en 2001 pour y entreprendre sa carrière en journalisme
elle accepte un poste à Radio-Canada à Whitehorse
Elle passe ensuite quelques années à travailler à Radio-Canada à Edmonton et Halifax
elle fait un retour à Yellowknife et rejoint l'équipe d'ICI Grand Nord en 2022
le Grand Nord est une terre fertile d'histoires et elle se sent privilégiée de pouvoir aller à la rencontre de la communauté
Le commissaire aux langues officielles du Canada
est allé à la rencontre de la communauté francophone d’Iqaluit
afin de mieux comprendre ses défis et ses particularités
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Depuis le 12 septembre
une vétérinaire établie en Alberta
effectué des examens de routine et procédé à des stérilisations ainsi qu'à d'autres opérations chirurgicales
Nous sommes heureux d’avoir pu aider autant de membres de la communauté et leurs animaux
L'organisme à but non lucratif fait office de refuge pour animaux et offre occasionnellement des services de toilettage de même que des cliniques vétérinaires temporaires.
La fermeture de la clinique NunaVet, à l’été 2022, a laissé les propriétaires d’animaux de compagnie sans possibilité de les faire soigner au Nunavut.
Pour pallier ce manque, la gestionnaire des cliniques de l’organisme, Samantha Izatt-Oldham, explique que l’organisme sollicite les services bénévoles d’un vétérinaire du sud du pays à raison d'une semaine par mois, et ce, depuis le printemps.
Depuis que nous offrons ces cliniques vétérinaires [temporaires], la liste d’attente est très longue, dit-elle. Elle commence à peine à raccourcir.
Il y a des besoins immenses, que ce soit pour l’administration de vaccins, des examens de routine ou des urgences.
La Dre Gayle Cummings pratique dans des communautés nordiques depuis plusieurs années, où elle constate que le manque de soins de base pour les animaux de compagnie est un problème répandu.
Je constate qu’ici, de nombreuses personnes sont très habituées à prodiguer des soins, comme administrer des injections, effectuer un bandage à leur animal ou leur administrer des médicaments, observe-t-elle. C’est assez inspirant de voir tout ce que les gens sont en mesure de faire en l’absence de services adéquats.
Selon Samantha Izatt-Oldham, l’organisme continuera de faire venir des vétérinaires du Sud jusqu’à ce qu’il soit en mesure d'en recruter un à temps plein à Iqaluit.
Elle reconnaît toutefois que ce processus constitue un défi, notamment en raison du manque de logements pour le personnel. Nous cherchons toujours à recruter, mais jusqu’à présent, personne n’a manifesté son intérêt, souligne-t-elle.
Dans l’éventualité où elle ne parviendrait pas à pourvoir le poste, l’association Nunavut Animal Rescue étudie la possibilité de collaborer avec des universités du Sud ou de faire venir des vétérinaires temporaires pour des périodes de deux à trois mois.
La prochaine clinique vétérinaire temporaire est prévue du 20 au 26 octobre. L’organisme offrira aussi des services de toilettage du 9 au 18 octobre.
Ouvrir en mode plein écranUne vétérinaire et une technicienne vétérinaire étaient de passage à Iqaluit jusqu’à jeudi pour prodiguer des soins à des animaux de compagnie.
Matisse HarveyPublié le 19 septembre 2024 à 15 h 59 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Une vétérinaire et une technicienne vétérinaire étaient de passage à Iqaluit jusqu’à jeudi pour prodiguer des soins à des animaux de compagnie pour l’association Nunavut Animal Rescue
l’organisme territorial de protection des animaux
Leur visite d’une semaine leur aura permis de soigner 118 chiens et chats
effectué des examens de routine et procédé à des stérilisations ainsi qu'à d'autres opérations chirurgicales
Nous sommes heureux d’avoir pu aider autant de membres de la communauté et leurs animaux
Ouvrir en mode plein écranLa majorité des animaux de compagnie soignés pendant la clinique vétérinaire temporaire étaient des chiens
L'organisme à but non lucratif fait office de refuge pour animaux et offre occasionnellement des services de toilettage de même que des cliniques vétérinaires temporaires.
Ouvrir en mode plein écranL'organisme à but non lucratif a repris les locaux de l'ancienne clinique vétérinaire NunaVet en 2023.
La fermeture de la clinique NunaVet, à l’été 2022, a laissé les propriétaires d’animaux de compagnie sans possibilité de les faire soigner au Nunavut.
Pour pallier ce manque, la gestionnaire des cliniques de l’organisme, Samantha Izatt-Oldham, explique que l’organisme sollicite les services bénévoles d’un vétérinaire du sud du pays à raison d'une semaine par mois, et ce, depuis le printemps.
Depuis que nous offrons ces cliniques vétérinaires [temporaires], la liste d’attente est très longue, dit-elle. Elle commence à peine à raccourcir.
Il y a des besoins immenses, que ce soit pour l’administration de vaccins, des examens de routine ou des urgences.
La Dre Gayle Cummings pratique dans des communautés nordiques depuis plusieurs années, où elle constate que le manque de soins de base pour les animaux de compagnie est un problème répandu.
Je constate qu’ici, de nombreuses personnes sont très habituées à prodiguer des soins, comme administrer des injections, effectuer un bandage à leur animal ou leur administrer des médicaments, observe-t-elle. C’est assez inspirant de voir tout ce que les gens sont en mesure de faire en l’absence de services adéquats.
Ouvrir en mode plein écranLa Dr Gayle Cummings était de passage à Iqaluit pour y offrir des services à titre de vétérinaire bénévole.
Selon Samantha Izatt-Oldham, l’organisme continuera de faire venir des vétérinaires du Sud jusqu’à ce qu’il soit en mesure d'en recruter un à temps plein à Iqaluit.
Elle reconnaît toutefois que ce processus constitue un défi, notamment en raison du manque de logements pour le personnel. Nous cherchons toujours à recruter, mais jusqu’à présent, personne n’a manifesté son intérêt, souligne-t-elle.
Dans l’éventualité où elle ne parviendrait pas à pourvoir le poste, l’association Nunavut Animal Rescue étudie la possibilité de collaborer avec des universités du Sud ou de faire venir des vétérinaires temporaires pour des périodes de deux à trois mois.
La prochaine clinique vétérinaire temporaire est prévue du 20 au 26 octobre. L’organisme offrira aussi des services de toilettage du 9 au 18 octobre.
Anciennement connue sous le nom de Société de protection des animaux d’Iqaluit (Iqaluit Humane Society), l’association Nunavut Animal Rescue se trouve à Apex
dans l’ancienne clinique vétérinaire NunaVet
L'organisme à but non lucratif fait office de refuge pour animaux et offre occasionnellement des services de toilettage de même que des cliniques vétérinaires temporaires
a laissé les propriétaires d’animaux de compagnie sans possibilité de les faire soigner au Nunavut
la gestionnaire des cliniques de l’organisme
explique que l’organisme sollicite les services bénévoles d’un vétérinaire du sud du pays à raison d'une semaine par mois
Depuis que nous offrons ces cliniques vétérinaires [temporaires]
la liste d’attente est très longue
Elle commence à peine à raccourcir
que ce soit pour l’administration de vaccins
La Dre Gayle Cummings pratique dans des communautés nordiques depuis plusieurs années
où elle constate que le manque de soins de base pour les animaux de compagnie est un problème répandu
de nombreuses personnes sont très habituées à prodiguer des soins
effectuer un bandage à leur animal ou leur administrer des médicaments
C’est assez inspirant de voir tout ce que les gens sont en mesure de faire en l’absence de services adéquats
l’organisme continuera de faire venir des vétérinaires du Sud jusqu’à ce qu’il soit en mesure d'en recruter un à temps plein à Iqaluit
Elle reconnaît toutefois que ce processus constitue un défi
notamment en raison du manque de logements pour le personnel
personne n’a manifesté son intérêt
Dans l’éventualité où elle ne parviendrait pas à pourvoir le poste
l’association Nunavut Animal Rescue étudie la possibilité de collaborer avec des universités du Sud ou de faire venir des vétérinaires temporaires pour des périodes de deux à trois mois
La prochaine clinique vétérinaire temporaire est prévue du 20 au 26 octobre
L’organisme offrira aussi des services de toilettage du 9 au 18 octobre
Anciennement connue sous le nom de Société de protection des animaux d’Iqaluit (Iqaluit Humane Society), l’association Nunavut Animal Rescue se trouve à Apex
Une vétérinaire et une technicienne vétérinaire étaient de passage à Iqaluit jusqu’à jeudi pour prodiguer des soins à des animaux de compagnie pour l’association Nunavut Animal Rescue
Leur visite d’une semaine leur aura permis de soigner 118 chiens et chats
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La semaine dernière
l’aéroport de Nuuk a dû suspendre tous ses vols internationaux après une inspection de l’autorité des transports du Danemark
Cet arrêt touche le vol hebdomadaire de Nuuk vers Iqaluit ainsi que le vol vers Keflavik
Les vols à destination de la capitale groenlandaise ainsi que les vols intérieurs ne sont pas perturbés
le porte-parole des aéroports du Groenland
indique que la révocation est due à des problèmes de sécurité
comme des portes déverrouillées qui permettraient à des personnes non autorisées de circuler dans l’aéroport
Laakkuluk Williamson Bathory devait reprendre l’avion avec sa plus jeune fille pour rentrer à Iqaluit la semaine dernière
le jour où la suspension des vols internationaux a été annoncée
Afin d’éviter le détour de quatre jours en passant par cinq aéroports danois et canadiens pour retourner au Nunavut
elle a préféré rester une semaine de plus à Nuuk pour passer du temps avec sa famille
C’est quelque chose qui aurait dû être réglé avant de mettre en place ce beau grand plan de réunir deux nations inuit
ajoutant qu'elle trouve amusant d’entendre que les retards sont dus à une question de sécurité
Le détour original de quatre jours qui était proposé aux voyageurs la semaine dernière a changé depuis
pour une solution temporaire mise en place afin que les vols puissent quitter Nuuk pour se rendre à Kangerlussuaq ou Kulusuk
Cette solution engendre des coûts supplémentaires
ce qui représente du carburant de plus et de plus longues heures de travail pour le personnel
dit le premier dirigeant de la compagnie aérienne Air Greenland
Cet itinéraire ajoute également une heure de plus au trajet
alors que les vols partiront un peu plus tôt que ce qui est normalement prévu pour les vols de Nuuk vers Iqaluit
Les coûts supplémentaires seront répartis entre la compagnie aérienne et Greenland Airports
D'après les informations de Samuel Wat
Ouvrir en mode plein écranL'aéroport du Nuuk
la capitale groenlandaise disposera d'un nouvel aéroport
qui comprendra une piste d’atterrissage de 2,2 km de long pouvant accueillir de plus grands appareils
Les vols directs entre Nuuk et Iqaluit resteront cloués au sol encore durant deux semaines après la révocation de l’autorisation de sécurité de l’aéroport de la capitale du Groenland par l’autorité des transports du Danemark
l’aéroport de Nuuk a dû suspendre tous ses vols internationaux après une inspection de l’autorité des transports du Danemark
Cet arrêt touche le vol hebdomadaire de Nuuk vers Iqaluit ainsi que le vol vers Keflavik
Les vols à destination de la capitale groenlandaise ainsi que les vols intérieurs ne sont pas perturbés
le porte-parole des aéroports du Groenland
indique que la révocation est due à des problèmes de sécurité
comme des portes déverrouillées qui permettraient à des personnes non autorisées de circuler dans l’aéroport
Ouvrir en mode plein écranDu 26 juin au 23 octobre
la compagnie aérienne Air Greenland offre habituellement un vol direct entre Nuuk
Il s'agit du premier vol régulier entre les deux capitales depuis 2014
Laakkuluk Williamson Bathory devait reprendre l’avion avec sa plus jeune fille pour rentrer à Iqaluit la semaine dernière
le jour où la suspension des vols internationaux a été annoncée
Afin d’éviter le détour de quatre jours en passant par cinq aéroports danois et canadiens pour retourner au Nunavut
elle a préféré rester une semaine de plus à Nuuk pour passer du temps avec sa famille
C’est quelque chose qui aurait dû être réglé avant de mettre en place ce beau grand plan de réunir deux nations inuit
ajoutant qu'elle trouve amusant d’entendre que les retards sont dus à une question de sécurité
Le détour original de quatre jours qui était proposé aux voyageurs la semaine dernière a changé depuis
pour une solution temporaire mise en place afin que les vols puissent quitter Nuuk pour se rendre à Kangerlussuaq ou Kulusuk
Cette solution engendre des coûts supplémentaires
ce qui représente du carburant de plus et de plus longues heures de travail pour le personnel
dit le premier dirigeant de la compagnie aérienne Air Greenland
Cet itinéraire ajoute également une heure de plus au trajet
alors que les vols partiront un peu plus tôt que ce qui est normalement prévu pour les vols de Nuuk vers Iqaluit
Les coûts supplémentaires seront répartis entre la compagnie aérienne et Greenland Airports
nous devons réaffirmer la souveraineté du Canada en renforçant nos forces militaires
en consolidant notre sécurité dans l’Arctique et en libérant le potentiel économique du Nord
Le premier ministre Carney était aujourd’hui à Iqaluit
où il a annoncé des initiatives en partenariat avec des leaders inuits
Ces initiatives permettront de bâtir l’économie du Nunavut et de renforcer la sécurité et la souveraineté du Canada dans l’Arctique
le premier ministre Carney a annoncé l’intention du Canada d’agir en partenariat avec l’Australie en vue d’élaborer une technologie de radar transhorizon perfectionnée
Ce partenariat prévoit la mise au point du système canadien de radar transhorizon dans l’Arctique
un investissement de plus de 6 milliards de dollars visant à assurer une couverture radar d’alerte lointaine et un suivi des menaces jusqu’à l’Arctique
Élément essentiel du plan de modernisation du NORAD du Canada
grâce à ses capacités de surveillance à longue portée et de suivi des menaces
permettra de détecter et de dissuader les menaces dans l’ensemble du Nord
Notre collaboration avec l’Australie dans la mise en place de cette technologie cruciale permettra de resserrer encore davantage notre relation bilatérale de longue date en matière de défense
tout en soutenant l’engagement du Canada à renforcer la défense de l’Amérique du Nord en partenariat avec les États-Unis
Le premier ministre a confirmé ce partenariat plus tôt ce matin lors d’une conversation téléphonique avec le premier ministre de l’Australie
le premier ministre Carney a annoncé que le Canada entend assurer une présence plus importante et soutenue des Forces armées canadiennes (FAC) dans l’Arctique tout au long de l’année par le biais d’un investissement de près de 420 millions de dollars pour protéger notre souveraineté terrestre
Grâce à l’expansion des opérations et des exercices d’entraînement dans le Nord et l’Arctique
et au déploiement d’un plus grand nombre de militaires
les FAC seront mieux placées pour défendre la présence et la souveraineté du Canada dans l’Arctique
tout en permettant une collaboration plus efficace avec les Alliés de l’OTAN
pour favoriser la réconciliation avec les Premières Nations
le premier ministre Carney a annoncé un nouveau soutien de plus de 253 millions de dollars pour bâtir une économie plus forte au Nunavut
À la suite d’une rencontre positive et constructive avec le premier ministre du Nunavut
les deux leaders ont convenu de poursuivre leur collaboration en vue de faire avancer des priorités communes dans l’Arctique
Le premier ministre a également rencontré des représentants de la Nunavut Tunngavik Incorporated et le président de l’Inuit Tapiriit Kanatami
afin de souligner l’importance cruciale de leur leadership et d’établir un lien de collaboration dans le cadre de grands projets d’infrastructure
En mettant davantage l’accent sur l’Arctique
le gouvernement du Canada améliore la disponibilité opérationnelle de nos forces militaires
crée davantage d’emplois bien rémunérés et assure la croissance et la force de l’économie dans le Nord
En étroite collaboration avec les peuples autochtones et nos Alliés
nous fortifierons l’Arctique en renforçant notre présence tout au long de l’année
en libérant le potentiel économique du Nord et en réaffirmant la souveraineté et la sécurité du Canada
« Le Canada est un pays arctique et le sera toujours
Nous ne pouvons jamais considérer notre souveraineté et notre sécurité dans la région comme acquises
Notre gouvernement entend renforcer la sécurité dans l’Arctique canadien
consolider nos partenariats avec nos Alliés les plus proches
exploiter le potentiel économique du Nord et renforcer la réconciliation avec les peuples autochtones
Premier ministre du Canada @PMcanadien
OTTAWA — Le premier ministre Mark Carney sera à Iqaluit mardi pour réaffirmer la souveraineté du Canada dans l’Arctique
M. Carney devrait faire une annonce sur le renforcement de la sécurité en compagnie du ministre de la Défense
et de la cheffe d’état-major de la Défense
Il rencontrera également le premier ministre du Nunavut
et des membres des Rangers canadiens qui patrouillent dans l’Arctique
Cette visite au Nunavut conclura le premier voyage de M. Carney en tant que 24e premier ministre du Canada
Il était à Paris et à Londres lundi
où il a plaidé en faveur d’un renforcement des liens commerciaux et de sécurité avec l’Europe
Il a rencontré le président français Emmanuel Macron
le premier ministre britannique Keir Starmer et le roi Charles III
Les commentaires sont modérés par l’équipe de L’actualité et approuvés seulement s’ils respectent les règles de la nétiquette en vigueur
Veuillez nous allouer du temps pour vérifier la validité de votre commentaire
(Iqaluit) Le premier ministre Mark Carney annonce un trio de mesures pour renforcer la sécurité et la souveraineté canadiennes dans l’Arctique tandis que le président américain
multiplie les déclarations en faveur de l’annexion du Canada
Carney a annoncé que le Canada installera dans le sud de l’Ontario un puissant radar mis au point par l’Australie capable de surveiller l’espace aérien de la frontière canado-américaine jusqu’à l’Arctique – un investissement de 6 milliards de dollars déjà prévu dans le cadre de la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD)
Carney a confirmé de vive voix le choix du gouvernement au premier ministre de l’Australie
alors qu’il était en route vers l’aéroport de Londres afin de s’envoler pour Iqaluit
Nos adversaires sont de plus en plus enhardis
Les institutions et les normes internationales qui ont contribué à assurer la sécurité du Canada sont maintenant remises en question
autrefois étroitement alignées sur les nôtres
a déclaré Mark Carney en conférence de presse
si le Canada doit être fort dans ses partenariats
nous ne pouvons pas et ne devons pas compter en premier sur les autres pour défendre notre pays
Les annonces d’aujourd’hui contribuent à atteindre ces deux objectifs
reprenant une expression qu’il a utilisée à profusion durant la récente course au leadership
qui devrait être en fonction à compter de 2029
permettra de détecter des missiles hypersoniques et de dissuader les menaces qui pèsent sur la région de l’Arctique de la part de régimes autoritaires comme la Russie et la Chine
Le choix de l’Australie n’est pas un pied de nez aux États-Unis
a insisté cette haute fonctionnaire qui répondait aux questions des journalistes sous le couvert de l’anonymat afin d’expliquer les contours de cette décision
L’Australie est aussi un allié important du Canada sur plusieurs fronts
notamment en matière de défense et de partage de renseignements de sécurité
« La décision d’opter pour un système de radar transhorizon mis au point par l’Australie est bien accueillie par les forces américaines du NORAD »
Carney a aussi annoncé que le Canada allait désormais assurer une présence militaire plus importante dans l’Arctique
financée par un investissement de 420 millions de dollars qui permettra notamment de déployer des effectifs supplémentaires des Forces armées canadiennes et de tenir des exercices d’entraînement plus robustes
Ces exercices s’effectueront aussi de concert avec des alliés de l’OTAN dans la région de l’Arctique
Le gouvernement Carney compte aussi investir 254 millions de dollars pour soutenir et améliorer les services offerts aux Premières Nations
aux Inuits et aux Métis qui habitent dans cette région
94 millions serviront à moderniser les centrales électriques de Cambridge Bay
Igloolik et Iqaluit afin de permettre aux communautés du Nunavut d’avoir accès à une énergie sûre et fiable
Une somme de 74 millions permettra d’accélérer la construction de logements et d’infrastructures essentielles
et 66 millions serviront à rénover et construire d’autres logements
20 millions de dollars seront utilisés pour aider la Nunavut Nukkiksautiit Corporation à achever la première phase de sa centrale hydroélectrique
ce qui permettra de délaisser l’électricité produite à l’aide du diesel
La défense du Nord est une priorité stratégique absolue de mon gouvernement
Carney a annoncé les détails de ces mesures après avoir rencontré le premier ministre du Nunavut
Ce dernier a salué les investissements fédéraux pour défendre la souveraineté canadienne dans la région
mais aussi pour améliorer les conditions de vie des communautés autochtones
Mais le Parti conservateur a accusé Mark Carney de sombrer dans le recyclage d’annonces à des fins électorales
Tout indique que le premier ministre va déclencher des élections fédérales le dimanche 23 mars pour un scrutin le lundi 28 avril
« L’annonce recyclée de Mark Carney est une excuse pour une autre séance de photos et prouve une fois de plus ce que les Canadiens savent déjà : il est tout comme Trudeau
Refaire des annonces avec des projets de modernisation du NORAD qui sont déjà en cours depuis des années et qui sont en retard ne fait rien pour remédier aux années de négligence et d’abandon de nos forces armées »
ont affirmé les députés conservateurs Pierre Paul-Hus et James Bezan dans un communiqué de presse
Ils ont rappelé que le Parti conservateur a aussi proposé un plan pour renforcer la souveraineté dans le Nord
« Ce plan fournira à nos forces armées les ressources dont elles ont besoin pour défendre et sécuriser notre ciel
nous ferons l’acquisition de deux nouveaux brise-glaces pour la Marine d’ici 2029 et nous construirons la BFC Iqaluit
la PREMIÈRE base permanente du Canada depuis la guerre froide
en consultation avec des experts militaires et les peuples autochtones »
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Jopey Atsiqtaq a comparu mercredi devant la Cour de justice du Nunavut
dont des membres de la famille de la victime
se sont entassées dans la salle d’audience
le Service de police d’Ottawa a arrêté l’homme dans la capitale canadienne
en vertu d’un mandat pancanadien et à la demande du Groupe des crimes majeurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) du Nunavut
Mary Ann Birmingham a été retrouvée morte à son domicile
qu’un suspect est arrêté en lien avec cette affaire
Jopey Atsiqtaq purgeait déjà une peine d’emprisonnement à perpétuité pour les meurtres de Pootoogoo Eyesiak et de sa mère
Présente mercredi lors de la comparution
la sœur aînée de Mary Ann Birmingham
a salué le soutien de la communauté
l’impact a été énorme
car [Frobisher Bay] avait une très petite population
ce qui explique que la salle d’audience était pleine
Mme Sheutiapik a dit ressentir un mélange d’émotions : [Il y a] un soulagement de parvenir à ce stade
Il y a des membres de la famille qui auraient souhaité être présents et qui ne sont pas là aujourd’hui
affirme qu’un roulement constant de personnel à la GRC du Nunavut a considérablement ralenti tout progrès pour élucider cette affaire
J’avais l’impression qu’elle était oubliée
En raison de la rotation de personnel de la GRC aux deux ans
le temps que quelqu’un se familiarise avec le dossier et commence à s’y pencher
son affectation tirait déjà à sa fin
Barbara Sevigny et sa sœur Elisapee Sheutiapik se sont rendues au détachement de la GRC chaque année pour tenter d’obtenir des informations
L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA)
leur a ensuite donné un second souffle
Ça a fait bouger les choses à un point où [la GRC] a accepté de faire des suivis mensuels
Jopey Atsiqtaq est actuellement maintenu en détention jusqu’à sa prochaine comparution
a déclaré qu’il souhaitait comparaître en personne pour mieux comprendre la suite des choses
L’accusé doit se conformer à une ordonnance de non-communication
qui l’interdit d’entrer en contact avec des témoins et des proches de Mary Ann Birmingham ou de demander à des personnes de le faire à sa place
Ouvrir en mode plein écranJopey Atsiqtaq est accusé du meurtre d’une adolescente de 15 ans qui s'est produit à Frobisher Bay en 1986
Il a comparu pour la première fois mercredi devant la Cour de justice du Nunavut
Un homme du Nunavut est accusé du meurtre au deuxième degré d’une adolescente de 15 ans qui s'est produit à Frobisher Bay – aujourd’hui Iqaluit – il y a près de 40 ans
Jopey Atsiqtaq a comparu mercredi devant la Cour de justice du Nunavut
se sont entassées dans la salle d’audience
le Service de police d’Ottawa a arrêté l’homme dans la capitale canadienne
en vertu d’un mandat pancanadien et à la demande du Groupe des crimes majeurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) du Nunavut
Mary Ann Birmingham a été retrouvée morte à son domicile
qu’un suspect est arrêté en lien avec cette affaire
Jopey Atsiqtaq purgeait déjà une peine d’emprisonnement à perpétuité pour les meurtres de Pootoogoo Eyesiak et de sa mère
car [Frobisher Bay] avait une très petite population
ce qui explique que la salle d’audience était pleine
Mme Sheutiapik a dit ressentir un mélange d’émotions : [Il y a] un soulagement de parvenir à ce stade
Il y a des membres de la famille qui auraient souhaité être présents et qui ne sont pas là aujourd’hui
plusieurs dizaines de personnes ont assisté à la comparution de Jopey Atsiqtaq devant la Cour de justice du Nunavut
affirme qu’un roulement constant de personnel à la GRC du Nunavut a considérablement ralenti tout progrès pour élucider cette affaire
J’avais l’impression qu’elle était oubliée
En raison de la rotation de personnel de la GRC aux deux ans
le temps que quelqu’un se familiarise avec le dossier et commence à s’y pencher
Ouvrir en mode plein écranLe détachement de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) à Iqaluit
Barbara Sevigny et sa sœur Elisapee Sheutiapik se sont rendues au détachement de la GRC chaque année pour tenter d’obtenir des informations
L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA)
Ça a fait bouger les choses à un point où [la GRC] a accepté de faire des suivis mensuels
Jopey Atsiqtaq est actuellement maintenu en détention jusqu’à sa prochaine comparution
a déclaré qu’il souhaitait comparaître en personne pour mieux comprendre la suite des choses
L’accusé doit se conformer à une ordonnance de non-communication
qui l’interdit d’entrer en contact avec des témoins et des proches de Mary Ann Birmingham ou de demander à des personnes de le faire à sa place
Jopey Atsiqtaq a comparu mercredi devant la Cour de justice du Nunavut. Plus d’une soixantaine de personnes, dont des membres de la famille de la victime, se sont entassées dans la salle d’audience.
La veille, le Service de police d’Ottawa a arrêté l’homme dans la capitale canadienne, en vertu d’un mandat pancanadien et à la demande du Groupe des crimes majeurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) du Nunavut.
Mary Ann Birmingham a été retrouvée morte à son domicile, le 26 mai 1986. C’est la première fois, en 38 ans, qu’un suspect est arrêté en lien avec cette affaire.
Jopey Atsiqtaq purgeait déjà une peine d’emprisonnement à perpétuité pour les meurtres de Pootoogoo Eyesiak et de sa mère, Oolayou Eyesiak, en 1986.
Présente mercredi lors de la comparution, la sœur aînée de Mary Ann Birmingham, l'ex-politicienne Elisapee Sheutiapik, a salué le soutien de la communauté.
Lorsque nous avons perdu Mary Ann, l’impact a été énorme, car [Frobisher Bay] avait une très petite population, ce qui explique que la salle d’audience était pleine, a-t-elle souligné.
À sa sortie de l’audience, Mme Sheutiapik a dit ressentir un mélange d’émotions : [Il y a] un soulagement de parvenir à ce stade, [mais] il y a aussi de la frustration. Il y a des membres de la famille qui auraient souhaité être présents et qui ne sont pas là aujourd’hui.
Une autre des sœurs de la victime, Barbara Sevigny, affirme qu’un roulement constant de personnel à la GRC du Nunavut a considérablement ralenti tout progrès pour élucider cette affaire.
J’avais l’impression qu’elle était oubliée, dit-elle. En raison de la rotation de personnel de la GRC aux deux ans, le temps que quelqu’un se familiarise avec le dossier et commence à s’y pencher, son affectation tirait déjà à sa fin.
Ne souhaitant pas baisser les bras, Barbara Sevigny et sa sœur Elisapee Sheutiapik se sont rendues au détachement de la GRC chaque année pour tenter d’obtenir des informations.
L’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA), lancée en 2016, leur a ensuite donné un second souffle, soutient Barbara Sevigny.
Ça a fait bouger les choses à un point où [la GRC] a accepté de faire des suivis mensuels, indique-t-elle.
Jopey Atsiqtaq est actuellement maintenu en détention jusqu’à sa prochaine comparution, le 29 octobre. Son avocat de service, Keir O'Flaherty, a déclaré qu’il souhaitait comparaître en personne pour mieux comprendre la suite des choses.
L’accusé doit se conformer à une ordonnance de non-communication, qui l’interdit d’entrer en contact avec des témoins et des proches de Mary Ann Birmingham ou de demander à des personnes de le faire à sa place.
Un homme du Nunavut est accusé du meurtre au deuxième degré d’une adolescente de 15 ans qui s'est produit à Frobisher Bay – aujourd’hui Iqaluit – il y a près de 40 ans.
Plus de 200 passagers d’Air India qui ont fait un arrêt imprévu à Iqaluit, au Nunavut, mardi, en raison de menaces ont finalement pu atteindre leur destination, mercredi matin, grâce à l’Aviation royale canadienne.
Le vol AI127 faisant la liaison entre Dehli et Chicago mardi matin s’est posé d’urgence à Iqaluit après avoir fait l’objet d’une alerte à la bombe.
Toutefois, puisqu’Iqaluit n’est pas équipé pour accueillir autant de visiteurs inattendus, Ottawa a donné le feu vert à l’utilisation de ressources militaires pour aider les voyageurs à atteindre leur destination.
Ainsi, un avion de l’Aviation royale canadienne a récupéré les passagers et les a transportés vers Chicago. Sur les réseaux sociaux, Air India a remercié l’Aviation royale canadienne pour son aide.
En ce qui concerne l’alerte à la bombe, qui a forcé le détournement du vol initial, Air India affirme qu’elle et d’autres compagnies aériennes ont récemment fait l’objet de « plusieurs menaces » en ligne, qui se sont révélées être des canulars.
La compagnie aérienne a également remercié les autorités canadiennes et les personnes présentes à l’aéroport international d’Iqaluit pour leur soutien.
À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilSociétéHistoireLe Nunavut veut renommer 15 noms de lieux jugés péjoratifs
Un iceberg flotte dans la baie de Frobisher
le Nunavut a finalement confirmé son intention de renommer 15 lieux contenant des termes insultants pour les Premières Nations
le nom officiel reconnu par le gouvernement territorial
sont situées à environ 40 km au sud-est d’Iqaluit
Une carte provenant du site Internet du ministère des Ressources naturelles du Canada montre l'emplacement des îles au toponyme péjoratif
surlignées en mauve près de l'île Frobisher's Farthest
Madeleine d’Argencourt dit que des personnes l'ont déjà été interpellée en utilisant ce terme péjoratif
un mot raciste décrivant les Premières Nations et les femmes autochtones
Le gouvernement territorial dit que rien ne garantit que ce processus sera terminé d’ici 2025
estime que cela ne devrait pas prendre des années
Elle dit qu’elle a réussi à faire changer un nom de rue à Iqaluit
Modifier un nom est une formalité administrative simple
La directrice du Patrimoine au gouvernement du Nunavut
explique que c’est plutôt un long processus qui comprend de la coordination avec les autorités fédérales pour modifier officiellement la toponymie sur les cartes et des consultations communautaires
Le gouvernement a maintenant les ressources nécessaires pour mettre ce projet en branle
mais nous en faisons encore plus une priorité maintenant que nous avons les gens pour faire le travail
elle a soulevé la question à l’Assemblée législative
ajoutant que ce processus doit être bien fait et inclure des consultations avec les aînés
Janet Pitsiulaaq Brewster est la députée territoriale de la circonscription Iqaluit-Sinaa
Selon les archives de Ressources naturelles Canada
ces îles ont été nommées le 1er juin 1961 d’après le nom d’un bateau de relevé hydrographique
Kaalai Whittle précise qu'aucun nom en inuktitut n’existe pour identifier ces îles
Kaalai Whittle est la directrice du Patrimoine au gouvernement du Nunavut
Elle estime que c’est important pour les Iqalummiut de pouvoir donner à ces îles un nom traditionnel
même si elles sont inhabitées et souvent inondées par la marée
Les habitants ont déjà attribué à ces îles des noms officieux à des fins de navigation
Je veux être à l’écoute des gens et conserver les noms attribués à l’époque
La Fiducie du patrimoine inuit a déjà défini les noms traditionnels pour remplacer 11 toponymes jugés péjoratifs
soit ils n'auront tout simplement aucun nom
Il y a toujours 15 noms de lieux au pays portant le nom jugé péjoratif des îles près d’Iqaluit
selon la Base de données toponymiques du Canada
Ressources naturelles Canada indique par écrit que des travaux sont en cours pour renommer ces lieux et les retirer des cartes officielles
Un groupe d'îles à 40 km d'Iqaluit porte un nom méprisant pour les femmes autochtones
sont situées à environ 40 km au sud-est d’Iqaluit
Le gouvernement territorial dit que rien ne garantit que ce processus sera terminé d’ici 2025
ces îles ont été nommées le 1er juin 1961 d’après le nom d’un bateau de relevé hydrographique
La Fiducie du patrimoine inuit a déjà défini les noms traditionnels pour remplacer 11 toponymes jugés péjoratifs
Il y a toujours 15 noms de lieux au pays portant le nom jugé péjoratif des îles près d’Iqaluit
le Nunavut a finalement confirmé son intention de renommer 15 lieux contenant des termes insultants pour les Premières Nations
Le transporteur aérien Chrono Aviation a annoncé l’annulation de sa liaison Montréal-Iqaluit
lancée il y a seulement quelques mois
souffre de l’incapacité de l’entreprise à acquérir un Boeing 737-800 pour augmenter sa capacité
Chrono opérait jusque-là avec un Boeing 737-200
utilisé principalement pour transporter des employés de la mine Baffinland Iron Mines
Malgré un accord permettant de vendre les sièges inoccupés au public
les défis logistiques ont freiné les ambitions de Chrono
vice-président à l’exploitation
a indiqué à Radio-Canada que les retards d’entretien et la disponibilité limitée des avions ont rendu l’opération impossible
surtout avec l’arrivée de l’hiver
Cette annulation survient alors que Chrono Aviation est sous la protection de ses créanciers depuis octobre
lourdement endettée à hauteur de 74,2 millions de dollars
a affirmé à la société d’État toutefois que cette décision n’est pas liée à ses difficultés financières
mais bien à la logistique aérienne
initialement proposés à raison de quatre liaisons hebdomadaires depuis l’Aéroport métropolitain de Montréal (MET) à Longueuil (arr
de Saint-Hubert) pour 699 $ l’aller simple
avaient été salués comme une tentative de briser le monopole dans le transport aérien vers le Nord
Tous les clients touchés seront remboursés
Chrono Aviation assure que cette décision n’aura aucun impact sur le transport des travailleurs de la mine Baffinland
Pour ce qui est de l’ouverture du nouvel aérogare toujours prévue en 2025
MET anticipe de 20 à 30 destinations dès l’ouverture
«dont les plus grandes villes canadiennes et la desserte régionale au Québec»
Tarifs sur les pièces automobiles : Comment ça fonctionne
Est-ce que la Cadillac Celestiq à 500 000 $ est un modèle réaliste dans le contexte actuel
Plus de 25 000 Ford Bronco et Transit visés par un problème de caméra de recul
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ainsi qu’un vol régulier vers l’Islande
Dans un communiqué publié sur son site web
Air Greenland explique que l’aéroport de Nuuk s’est fait révoquer son autorisation de sécurité par l’autorité des transports du Danemark
La résidente d’Iqaluit Assol Kubeisinova a appris que son vol de retour était annulé deux heures avant le décollage prévu
mais elle ne s’en plaint pas outre mesure
Il y a plusieurs endroits que j’ai déjà visités où j’aimerais retourner avec un café et un livre en regardant l'océan
a offert à ses clients touchés des coupons de taxi et de repas ainsi que des chambres d'hôtel
d’ici à ce que la situation soit réglée
C’était vraiment bien de voir que tout était organisé et prêt
[...] Ça me donne quelques jours de plus pour visiter la ville
Le transporteur estime que les vols devraient pouvoir reprendre dès mardi
Assol Kubeisinova affirme qu’on lui a indiqué qu’un vol supplémentaire pourrait être organisé vendredi pour les passagers coincés
Air Greenland n’a pas encore répondu aux demandes d’entrevue
la compagnie aérienne Air Greenland offre un vol direct entre Nuuk
Le transporteur aérien Air Greenland a annoncé
la suspension temporaire de tous ses vols internationaux en partance de la capitale groenlandaise
Dans un communiqué publié sur son site web
Air Greenland explique que l’aéroport de Nuuk s’est fait révoquer son autorisation de sécurité par l’autorité des transports du Danemark
Ouvrir en mode plein écranL'aéroport de Nuuk
ce qui comprend une piste d’atterrissage de 2,2 km de long qui pourra accueillir de plus grands appareils
La résidente d’Iqaluit Assol Kubeisinova a appris que son vol de retour était annulé deux heures avant le décollage prévu
Il y a plusieurs endroits que j’ai déjà visités où j’aimerais retourner avec un café et un livre en regardant l'océan
Ouvrir en mode plein écranNuuk est la capitale du territoire autonome du Groenland
a offert à ses clients touchés des coupons de taxi et de repas ainsi que des chambres d'hôtel
C’était vraiment bien de voir que tout était organisé et prêt
[...] Ça me donne quelques jours de plus pour visiter la ville
Le transporteur estime que les vols devraient pouvoir reprendre dès mardi
Assol Kubeisinova affirme qu’on lui a indiqué qu’un vol supplémentaire pourrait être organisé vendredi pour les passagers coincés
Air Greenland n’a pas encore répondu aux demandes d’entrevue
L’entreprise exploite depuis le mois de juin un vol direct entre Iqaluit, au Nunavut, et Nuuk
L’entreprise exploite depuis le mois de juin un vol direct entre Iqaluit, au Nunavut, et Nuuk
La Presse Canadienne18 mars 2025 à 13h59Le premier ministre Mark Carney et sa femme arrivant à Iqaluit
a-t-il déclaré dans le communiqué de son annonce faite à Iqaluit
dont l’infrastructure terrestre doit s’étendre sur environ 1,3 km dans le sud de l’Ontario
aura une portée de surveillance qui couvrira Iqaluit
Revenant d’un voyage éclair à Paris et à Londres
où il a notamment été question de coopération au niveau sécuritaire ainsi que de la défense de la notion de souveraineté
Carney fait mardi un arrêt à Iqaluit pour réaffirmer que l’Arctique fait partie du Canada souverain
L’annonce du premier ministre survient dans un contexte de tensions avec Washington
répétant fréquemment que le Canada devrait devenir le 51e État américain
La modernisation de NORAD est importante aux yeux des Américains
mais cela n’a rien à voir avec la décision de procéder à l’annonce de mardi
a affirmé une source gouvernementale de haut niveau aux médias accompagnant M
Carney à Iqaluit afin de couvrir son passage
«C’est une bonne chose que ce soit salué par NORAD
mais nous le faisons parce que c’est la bonne chose à faire pour nous»
a dit cette personne à qui La Presse Canadienne a accordé l’anonymat puisqu’elle n’était pas autorisée à discuter de ces questions
L’investissement qui servira à financer le radar
avait précédemment été annoncé dans le cadre de la modernisation du NORAD
Le radar développé avec l’Australie devrait être prêt aussitôt qu’en 2029
Carney a aussi annoncé mardi une nouvelle allocation de près de 420 millions de dollars visant à accroître la présence militaire dans l’Arctique
Le premier ministre a aussi indiqué qu’Ottawa allouera des fonds d’environ 250 millions de dollars pour des projets devant profiter aux communautés du Nunavut
Cela inclut la modernisation de centrales électriques
l’avancement de la construction d’une centrale hydroélectrique ainsi que la construction et la rénovation de logements
à la totalité des besoins (en matière de logement)
mais c’est une somme d’argent significative»
a déclaré une autre source gouvernementale de haut niveau qui s’exprimait aussi sous le couvert de l’anonymat
Carney a eu une rencontre bilatérale avec le premier ministre du Nunavut
Le chef conservateur promet de construire une base militaire en Arctique
une promesse qu’avait aussi faite son prédécesseur Stephen Harper
les menaces de Donald Trump améliorent les chances de succès
mais un simple quai où la Marine royale canadienne pourra accoster seulement quatre semaines par an puisque les réservoirs de carburant qui y seront reliés ne seront pas chauffés
Ce qu’on appelle désormais non plus une base
mais l’«installation navale de Nanisivik» doit être opérationnel cet été
Ottawa y a englouti plus de 100 millions de dollars et 18 ans d’énergie
le premier ministre Stephen Harper avait promis une base aérienne et navale où des militaires seraient stationnés toute l’année dès 2014
Mais il a lui-même réduit la portée du projet en 2012
Pierre Poilievre a remis l’idée au goût du jour
Avec mon plan « Le Canada d'abord », nous reprendrons le contrôle de notre Grand Nord.PARTIE I pic.twitter.com/G3MFs7WyjN
expert de la défense arctique à l’Université de Calgary et à l’Institut Macdonald-Laurier
Pierre Poilievre a plus de chances d’y parvenir que son prédécesseur en raison de la localisation choisie
«Iqaluit a beaucoup plus de sens que Nanisivik parce qu’il y a des infrastructures existantes
Iqaluit est une ville de 7000 habitants qui dispose d’un aéroport et d’un port en eau profonde
Huebert optimiste: les menaces de Donald Trump réveillent une volonté politique qui a jusqu’ici toujours manqué pour assurer le développement de l’Arctique
«Les Russes ont réactivé leurs bases soviétiques en Arctique en moins de temps que ce que propose M
C’est la preuve qu’avec de la volonté politique c’est possible»
Les bases soviétiques ont d’ailleurs déjà motivé Washington à vouloir envahir une partie du Canada: en 1946
l’aviation américaine appelait à annexer plusieurs îles de notre archipel arctique
car elle craignait que nous ne soyons incapables de défendre le continent des bombardiers ennemis
Pierre Poilievre propose de réduire l’aide internationale: «On n’a pas de l’argent à verser partout dans le monde»
le Canada a consacré 7 milliards $ à l’aide internationale
seulement pour acquérir les deux brise-glace que le gouvernement a commandés pour la Garde côtière
il faudra débourser 8,5 milliards de dollars
selon le directeur parlementaire du budget (DBP)
Pour respecter son engagement de verser 2% de son PIB à la Défense
le Canada devrait y consacrer 81,9 milliards de dollars d’ici huit ans
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À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilInternationalDéfense nationaleOttawa s’entend avec l’Australie pour un système radar en Arctique
aux côtés de la cheffe d'état-major Jennie Carignan
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
Alors que la souveraineté canadienne est au cœur des tensions avec les États-Unis
Mark Carney profite d’un passage à Iqaluit pour annoncer la mise au point d’un nouveau système radar et une présence renforcée des Forces canadiennes en Arctique
Le premier ministre canadien annonce un partenariat avec l’Australie pour établir un système radar transhorizon qui permet de suivre la courbe de la Terre
Cette technologie sophistiquée permet notamment de détecter les missiles hypersoniques
le gouvernement espère qu’il sera opérationnel dès 2029
L’investissement de 6 milliards de dollars provient d’une enveloppe déjà annoncée pour moderniser les infrastructures de surveillance canadiennes dans le nord
La sécurité de l’Arctique est une priorité stratégique de notre gouvernement
Carney lors d'un point de presse aux côtés de Bill Blair
Le gouvernement fédéral privilégie ainsi une technologie australienne plutôt qu’américaine
à un moment de tensions grandissantes avec Washington
Le choix pourrait-il être mal reçu à la Maison-Blanche
Je ne sais pas si ce sera récupéré politiquement
a expliqué un responsable du gouvernement sous le couvert de l’anonymat parce qu’il n’est pas autorisé à parler publiquement
Il assure toutefois que le commandement militaire du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du NordNORAD
Le système radar « transhorizon » permet notamment de détecter les missiles hypersoniques et de suivre la courbe de la Terre
Photo : Ministère australien de la Défense
Les infrastructures du système australien sont aussi moins imposantes que celles associées à la technologie américaine
Le système est composé de deux séries de piliers installés sur une distance de 1,3 km environ
Ces infrastructures seront déployées sur deux sites en Ontario
l’un à Peterborough et l’autre près de la base militaire de Borden
Impossible de savoir pour l’instant quelles seront les retombées économiques de cet investissement au Canada
Mark Carney a discuté de cette annonce avec le premier ministre australien
Cet engagement vise à répondre aux critiques en provenance des États-Unis
qui se sont accélérées sous la présidence de Joe Biden
pour que le Canada comble les failles dans sa défense du Grand Nord
Le président Donald Trump a de nombreuses fois dénoncé les sous-investissements militaires du Canada
Avec le réchauffement climatique, cette région riche en ressources naturelles suscite la convoitise de la Chine et de la Russie, notamment (nouvelle fenêtre)
professeur titulaire à l'École nationale d’administration publique
l’Arctique est devenu un enjeu de sécurité nationale qui préoccupe beaucoup les Canadiens depuis que la Russie a mené son invasion de l’Ukraine en 2022
Le premier ministre Mark Carney en compagnie de son homologue du Nunavut
à la résidence officielle du commissaire du Nunavut à Iqaluit
Ottawa annonce aussi une allocation de 420 millions de dollars supplémentaires
destinée aux Forces canadiennes afin d’assurer une présence plus soutenue en Arctique
Trois missions d’entraînement et de surveillance devraient ainsi s’ajouter à celles qui existent déjà
Cette tranche d’argent supplémentaire représente toutefois une goutte d’eau dans le fossé qui sépare le Canada de la cible de l’Organisation du traité de l'Atlantique NordOTAN d’un budget de défense qui équivaut à 2 % de son produit intérieur brutPIB
Le nouveau premier ministre du Canada a promis d’atteindre la cible de 2 % d’ici 2030
Mark Carney a rencontré son homologue du Nunavut
Il s’est engagé à investir 253 millions de dollars pour des infrastructures dans les communautés autochtones du Nord
Cet argent doit servir à moderniser quatre centrales électriques du Nunavut (94 M$)
à construire et rénover des logements (140 M$) et à achever la première phase de la centrale hydroélectrique de la Nunavut Nukkiksautiit Corporation (20 M$) afin de réduire la dépendance au diesel comme source d’électricité
Le gouvernement espère que le nouveau système radar « transhorizon » sera opérationnel dès 2029
Mark Carney a profité d’un passage à Iqaluit pour annoncer la mise au point d’un nouveau système radar et une présence renforcée des Forces canadiennes en Arctique
Le premier ministre canadien a confirmé un partenariat avec l’Australie pour établir un système radar transhorizon qui permet de suivre la courbe de la Terre
le gouvernement espère qu’il sera opérationnel dès 2029
L’investissement de 6 milliards de dollars provient d’une enveloppe déjà annoncée pour moderniser les infrastructures de surveillance canadiennes dans le nord
a assuré M. Carney lors d'un point de presse aux côtés de Bill Blair
Nous ne pouvons pas compter sur d'autres pays pour nous défendre
Il assure toutefois que le commandement militaire du NORAD
Le système est composé de deux séries de piliers installés sur une distance de 1,3 km environ
Avec le réchauffement climatique, cette région riche en ressources naturelles suscite la convoitise de la Chine et de la Russie, notamment
l’Arctique est devenu un enjeu de sécurité nationale qui préoccupe beaucoup les Canadiens depuis que la Russie a mené son invasion de l’Ukraine en 2022
Ottawa annonce aussi une allocation de 420 millions de dollars supplémentaires
Cette tranche d’argent supplémentaire représente toutefois une goutte d’eau dans le fossé qui sépare le Canada de la cible de l’OTAN d’un budget de défense qui équivaut à 2 % de son PIB
Le nouveau premier ministre du Canada a promis d’atteindre la cible de 2 % d’ici 2030
Il s’est engagé à investir 253 millions de dollars pour des infrastructures dans les communautés autochtones du Nord
Cet argent doit servir à moderniser quatre centrales électriques du Nunavut (94 M$)
à construire et rénover des logements (140 M$) et à achever la première phase de la centrale hydroélectrique de la Nunavut Nukkiksautiit Corporation (20 M$) afin de réduire la dépendance au diesel comme source d’électricité
Louis Blouin a couvert plusieurs élections fédérales
congrès politiques et sommets internationaux
il a produit des reportages au Canada et à l'étranger sur divers enjeux
comme les relations canado-américaines et la légalisation du cannabis
après ses séjours éclairs en France et au Royaume-Uni
il rencontrera des membres de la patrouille d’Iqaluit du 1er Groupe de patrouilles des Rangers canadiens
un groupe essentiel à la stabilité et à la sécurité de l’Arctique
indique Mark Carney dans un communiqué de presse
Mark Carney rencontrera également le premier ministre P.J
Akeeagok pour discuter avec lui de la réalité des communautés de l’Arctique et du Nord
Ma visite au Nunavut sera une occasion de consolider la souveraineté et la sécurité du Canada dans l’Arctique ainsi que notre plan visant à libérer tout le potentiel économique du Nord
Au cours de sa première conférence de presse
Carney a indiqué que son gouvernement mettra l’accent sur deux priorités : protéger les travailleurs du pays face aux tensions commerciales et remettre plus d’argent dans les poches des Canadiens
On s’attend à ce qu’il déclenche bientôt des élections
RCI c'est le service multilingue de CBC/Radio-Canada qui permet de découvrir et surtout de comprendre et de mettre en perspective la réalité de la société canadienne
Le premier ministre du Canada, Mark Carney
a annoncé mardi un partenariat avec l’Australie pour la mise sur pied d’un système de radar qui doit permettre une meilleure surveillance dans l’Arctique
« Alors que nous agissons pour bâtir ensemble un avenir meilleur
nous devons investir dans le Nord canadien pour défendre notre souveraineté »
a-t-il déclaré en ouverture d’un point de presse concluant son passage à Iqaluit
Carney a choisi cette destination nordique pour son premier voyage au pays en tant que premier ministre et n’a donc pas manqué de souligner qu’il est natif des Territoires du Nord-Ouest
dont l’infrastructure terrestre doit s’étendre sur environ 1,3 km dans le sud de l’Ontario
L’annonce repose sur un financement d’environ 6 milliards $ qui était déjà prévu
Questionné à savoir pourquoi il ne débloquait pas de nouveaux fonds dans le contexte où des alliés du Canada augmentent leurs investissements en défense
Carney a répondu que la sécurité du Canada est une « priorité stratégique absolue »
« Nous allons le faire d’une façon à en avoir pour notre argent »
Revenant d’un voyage éclair à Paris et à Londres
L’annonce du premier ministre survient dans un contexte de tensions avec Washington, le président des États-Unis, Donald Trump
répétant fréquemment que le Canada devrait devenir le 51e État américain
« C’est une bonne chose que ce soit salué par NORAD
mais nous le faisons parce que c’est la bonne chose à faire pour nous »
a dit cette personne à qui La Presse canadienne a accordé l’anonymat puisqu’elle n’était pas autorisée à discuter de ces questions
Carney a aussi annoncé mardi qu’Ottawa ajoute près de 420 millions de dollars afin d’avoir une présence militaire « accrue
détecter et protéger » l’Arctique et la souveraineté canadienne
tant sur terre que dans les airs et en mer
En réponse à une question quant à la possibilité que les États-Unis entreprennent de défendre seuls le passage du Nord-Ouest
un corridor maritime qui traverse l’archipel arctique canadien et qui permet aux navires de relier l’océan Atlantique à l’océan Pacifique
Carney a réaffirmé que « ce sont les eaux intérieures du Canada »
Bien que le Canada considère que ce passage est situé sur son territoire
les États-Unis et certains pays européens le qualifient de détroit international
prendre des mesures pour affirmer cette souveraineté »
veut développer « des communautés et des opportunités économiques » qui sont adjacentes au passage
Mark Carney a aussi indiqué qu’Ottawa allouera des fonds d’environ 250 millions pour des projets devant profiter aux communautés du Nunavut
à la totalité des besoins [en matière de logement]
mais c’est une somme d’argent significative »
qui l’accompagnait durant son point de presse
Akeeagok a noté devant les journalistes que la présence du premier ministre canadien témoigne d’un « véritable engagement » à renforcer la souveraineté et la sécurité de l’arctique du Canada
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les productrices Alethea Arnaquq-Baril et Stacey Aglok MacDonald sont surtout connues pour aborder des enjeux plus difficiles sur la vie des Inuit dans le Nunangat
elles souhaitaient montrer le côté chaleureux de l’Arctique
qu’ils puissent voir notre communauté
avoir du plaisir et raconter des histoires joyeuses
La série North of North se penche sur la vie d’une jeune mère Inuk dans la petite communauté d'Ice Cove
Tout ce qui se trouve dans la série provient de nos vies
La planification et la production ont pris cinq ans au cours desquels une équipe de tournage de 200 personnes a été constituée
Les Nunavummiut pourront facilement reconnaître des centaines de figurants
La production a dû s’adapter pour interpeller autant une audience locale que des téléspectateurs étrangers
mais la productrice assure qu’ils ont essayé de rester aussi spécifiques et authentiques que possible aux communautés
Lorsque nous racontons des histoires strictement pour une audience inuit
il y a beaucoup moins d’explication à faire puisque nous vivons tous cette réalité chaque jour
Le tournage a causé des perturbations à Iqaluit les trois derniers mois
notamment en raison de la fermeture de certaines routes et de l’achalandage dans les hôtels et autres établissements
Alethea Arnaquq-Baril s’attendait à de la résistance des habitants
elle a été submergée par le soutien des Nunavummiut
Nous recevons des messages de gens qui sont excités à l’idée de faire partie du projet
parce qu’une grande part des résidents est sur la production
devant l’écran ou travaillent dans les coulisses
assure que les artistes et les designers locaux ont été priorisés pour les vêtements
les artéfacts et les œuvres utilisés à l’écran
Des guides locaux ont aussi été engagés pour la production
L'entreprise de production basée à Iqaluit
cofondée par Alethea Arnaquq-Baril et Stacey Aglok MacDonald
espérait construire un studio dans la capitale du Nunavut
mais ils se sont plutôt tournés vers le centre de curling en dernier recours
Les retombées économiques d’une telle production au Nunavut ne sont pas encore déterminées
Avec les informations de Samuel Wat et TJ Dhir
Ouvrir en mode plein écranLa nouvelle série télévisée North of North a été entièrement tournée au Nunavut
La série télévisée est prévue d'être diffusée en 2025
Les productrices Alethea Arnaquq-Baril et Stacey Aglok MacDonald sont surtout connues pour aborder des enjeux plus difficiles sur la vie des Inuit dans le Nunangat
elles souhaitaient montrer le côté chaleureux de l’Arctique
La série North of North se penche sur la vie d’une jeune mère Inuk dans la petite communauté d'Ice Cove
Tout ce qui se trouve dans la série provient de nos vies
La planification et la production ont pris cinq ans au cours desquels une équipe de tournage de 200 personnes a été constituée
Les Nunavummiut pourront facilement reconnaître des centaines de figurants
La production a dû s’adapter pour interpeller autant une audience locale que des téléspectateurs étrangers
mais la productrice assure qu’ils ont essayé de rester aussi spécifiques et authentiques que possible aux communautés
il y a beaucoup moins d’explication à faire puisque nous vivons tous cette réalité chaque jour
Ouvrir en mode plein écranStacey Aglok MacDonald
souhaitaient montrer le côté chaleureux et comique de l'Arctique
Le tournage a causé des perturbations à Iqaluit les trois derniers mois
notamment en raison de la fermeture de certaines routes et de l’achalandage dans les hôtels et autres établissements
Alethea Arnaquq-Baril s’attendait à de la résistance des habitants
elle a été submergée par le soutien des Nunavummiut
Nous recevons des messages de gens qui sont excités à l’idée de faire partie du projet
parce qu’une grande part des résidents est sur la production
devant l’écran ou travaillent dans les coulisses
assure que les artistes et les designers locaux ont été priorisés pour les vêtements
les artéfacts et les œuvres utilisés à l’écran
Des guides locaux ont aussi été engagés pour la production
L'entreprise de production basée à Iqaluit
cofondée par Alethea Arnaquq-Baril et Stacey Aglok MacDonald
espérait construire un studio dans la capitale du Nunavut
mais ils se sont plutôt tournés vers le centre de curling en dernier recours
Les retombées économiques d’une telle production au Nunavut ne sont pas encore déterminées
La série télévisée est prévue d'être diffusée en 2025
Le gouvernement fédéral a annoncé jeudi que trois «carrefours de soutien opérationnel» seront créés dans le Nord
Ces carrefours de soutien opérationnel constituent la pierre angulaire de la stratégie de sécurité du gouvernement fédéral dans l'Arctique
qui a consacré plus de 2 milliards $ sur 20 ans à la création de ces sites afin d'accroître la présence militaire dans la région
Bien que les carrefours de soutien opérationnel ne soient pas des bases militaires proprement dites
le ministère de la Défense nationale affirme qu'ils soutiennent les opérations militaires grâce à des infrastructures de communication et de transport
et en permettant un stockage sécurisé des marchandises
Le Canada dispose actuellement de tels carrefours de soutien opérationnel dans quatre pays du monde: en Allemagne
L'annonce sera certainement une bonne nouvelle pour les Iqalummiut
car l'armée promet d'améliorer les infrastructures de leur ville pour exploiter le carrefour
en offrant notamment de meilleures installations de communication
Les premiers ministres du Nord ont fait pression sur Ottawa pour qu'il lie les améliorations des infrastructures aux dépenses militaires
à la fois comme moyen de «construire la nation» et pour aider le Canada à atteindre son objectif de dépenses de l'OTAN de 2 % du PIB national
Bien que les plans pour les carrefours de soutien opérationnel aient été annoncés il y a près d'un an
le chef conservateur fédéral Pierre Poilievre s'est récemment engagé à construire une base militaire à Iqaluit s'il remporte les prochaines élections
Alors que l’Accord fêtait, en 2023, son trentième anniversaire, l’année 2024 correspond quant à elle au 25e anniversaire du Nunavut
Le 9 juillet est un jour férié pour les fonctionnaires territoriaux ainsi que pour tous les employés travaillant au sein d’organismes territoriaux réglementés
les entreprises du secteur de la construction et les restaurants
des célébrations avaient lieu toute la journée à Iqaluit
Malgré un début de journée ennuagé
qui a plus tard laissé place à un ciel bleu
les Iqalummiut se sont dirigés vers le centre-ville pour se restaurer
a lui aussi mis la main à la pâte : Bonne fête du Nunavut!
a-t-il crié avec engouement en retournant des hamburgers
un art qu’il semblait maîtriser à la perfection
plus d’une centaine de résidents s’étaient rassemblés en cercle pour participer à un jeu de dés qui consiste notamment à dérouler une balle de laine le plus rapidement possible pour gagner de l’argent
Jeunes et moins jeunes papotaient tandis que d’autres attendaient patiemment en file de recevoir des grillades ou des beignes saupoudrés aux couleurs du drapeau du Nunavut
Nous sommes arrivés très tôt pour essayer de voir le plus de choses possible
C’est l’occasion d’être dehors pour passer du temps avec nos amis et notre famille
Ça fait plaisir de voir le nombre de personnes qui se sont rassemblées
une résidente accompagnée de ses trois enfants
j’ai gagné un quatre-roues [lors d’un tirage] alors j’ai hâte de voir qui sera le gagnant cette année
le clou des célébrations était
la mascotte du transporteur aérien Canadian North
l’ours polaire en peluche s’est affairé à poser avec des enfants devant le regard attendri de leurs parents
le jeune Liam Simeonie n’a pas manqué cette occasion
Depuis samedi, ce rendez-vous annuel a réuni une cinquantaine d’artistes, dont le duo Twin Flames, l’auteure-compositrice-interprète inuk Aasiva et les groupes groenlandais Sound of the Damned et Nanook Unplugged Duo.
Comme chaque année, le festival offre notamment une sélection de concerts, une exposition au musée Nunatta Sunakkutaangit et des ateliers.
Mardi, des résidents ont appris à se servir d’un accordéon lors d’un atelier de musique au Qammaq des aînés, le lieu de rassemblement pour les aînés d’Iqaluit.
Dimanche, une dizaine d’artistes ont participé à une audition qui visait à sélectionner la ou les personnes qui représenteront le Nunavut lors de la compétition Pan-Arctic Vision, qui se tiendra à Nuuk, au Groenland, au mois d’octobre.
L’événement se veut l’équivalent circumpolaire du concours Eurovision. Il rassemblera des artistes des différentes régions de l’Arctique, de l’Alaska à la région sami du nord de l’Europe, en passant par le Groenland.
Le chanteur et musicien James Ungalaq, du groupe Northern Haze, et l’artiste Oleena Kolola, étaient responsables de sélectionner le ou les candidats gagnants qui participeront au concours Pan-Arctic Vision.
Ils ont choisi le duo Iva and Angu, formé des chanteuses de gorge Ivaluarjuk Kathleen Merritt et Charlotte Qamaniq. Ces dernières ont aussi présenté plusieurs morceaux lors d’un concert offert mardi, lors de la fête du Nunavut.
Le festival se clôt mardi soir avec un concert qui mettra à l’honneur des artistes du Nunavut, dont la famille Tunraluk, originaire d’Arctic Bay.
Ouvrir en mode plein écranCrystal Mathewsie et ses trois enfants, Nelson Junior, Grace Anna et Derek ont participé aux célébrations de la fête du Nunavut, à Iqaluit, mardi.
Matisse HarveyPublié le 9 juillet 2024 à 20 h 10 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Des centaines d’Iqalummiut se sont réunis dans le centre-ville de la capitale territoriale pour souligner la fête du Nunavut
qui concorde cette année avec la journée de clôture de la 20e édition du Festival des arts Alianait
Ouvrir en mode plein écranLa jeune Grace Anna Evaloakjuk a accompagné sa famille aux célébrations de la fête du Nunavut
des célébrations avaient lieu toute la journée à Iqaluit
qui a plus tard laissé place à un ciel bleu
les Iqalummiut se sont dirigés vers le centre-ville pour se restaurer
a lui aussi mis la main à la pâte : Bonne fête du Nunavut!
a-t-il crié avec engouement en retournant des hamburgers
un art qu’il semblait maîtriser à la perfection
Ouvrir en mode plein écranLe premier ministre PJ Akeeagok s'est affairé à cuire des boulettes de viande au kiosque de hamburgers
plus d’une centaine de résidents s’étaient rassemblés en cercle pour participer à un jeu de dés qui consiste notamment à dérouler une balle de laine le plus rapidement possible pour gagner de l’argent
Ouvrir en mode plein écranDes résidents d'Iqaluit participent à un jeu communautaire qui consiste à dérouler le plus rapidement possible une balle de laine qui renferme des billets de banque
Jeunes et moins jeunes papotaient tandis que d’autres attendaient patiemment en file de recevoir des grillades ou des beignes saupoudrés aux couleurs du drapeau du Nunavut
Nous sommes arrivés très tôt pour essayer de voir le plus de choses possible
C’est l’occasion d’être dehors pour passer du temps avec nos amis et notre famille
sa conjointe Geela Evaloakjuk et la jeune Emmy
Ça fait plaisir de voir le nombre de personnes qui se sont rassemblées
une résidente accompagnée de ses trois enfants
j’ai gagné un quatre-roues [lors d’un tirage] alors j’ai hâte de voir qui sera le gagnant cette année
la mascotte du transporteur aérien Canadian North
l’ours polaire en peluche s’est affairé à poser avec des enfants devant le regard attendri de leurs parents
le jeune Liam Simeonie n’a pas manqué cette occasion
Ouvrir en mode plein écranLe jeune Liam Simeonie
se tient fièrement à côté de la mascotte de Canadian North
Ouvrir en mode plein écranCréé en 2005, le Festival des arts Alianait est un lieu de rencontre entre des artistes issus de différents domaines, dont la danse, la musique et les arts visuels.
Depuis samedi, ce rendez-vous annuel a réuni une cinquantaine d’artistes, dont le duo Twin Flames, l’auteure-compositrice-interprète inuk Aasiva et les groupes groenlandais Sound of the Damned et Nanook Unplugged Duo.
Comme chaque année, le festival offre notamment une sélection de concerts, une exposition au musée Nunatta Sunakkutaangit et des ateliers.
Mardi, des résidents ont appris à se servir d’un accordéon lors d’un atelier de musique au Qammaq des aînés, le lieu de rassemblement pour les aînés d’Iqaluit.
Ouvrir en mode plein écranTrois participants apprennent à manier un accordéon lors d'un atelier offert dans le cadre du Festival des arts Alianait, à Iqaluit, mardi.
Dimanche, une dizaine d’artistes ont participé à une audition qui visait à sélectionner la ou les personnes qui représenteront le Nunavut lors de la compétition Pan-Arctic Vision, qui se tiendra à Nuuk, au Groenland, au mois d’octobre.
L’événement se veut l’équivalent circumpolaire du concours Eurovision. Il rassemblera des artistes des différentes régions de l’Arctique, de l’Alaska à la région sami du nord de l’Europe, en passant par le Groenland.
Ouvrir en mode plein écranFelix et Rosalie Pissuk, originaires de Pond Inlet, ont présenté plusieurs morceaux dans le cadre d'une compétition au Festival des arts Alianait en vue de l'événement Pan-Arctic Vision, qui se tiendra à Nuuk au mois d'octobre.
Le chanteur et musicien James Ungalaq, du groupe Northern Haze, et l’artiste Oleena Kolola, étaient responsables de sélectionner le ou les candidats gagnants qui participeront au concours Pan-Arctic Vision.
Ouvrir en mode plein écranLes artistes James Ungalaq (à droite) et Oleena Kolola (à gauche) étaient les juges de la compétition qui visait à sélectionner le ou les artistes qui représenteront le Nunavut à l'événement Pan-Arctic Vision.
Ils ont choisi le duo Iva and Angu, formé des chanteuses de gorge Ivaluarjuk Kathleen Merritt et Charlotte Qamaniq. Ces dernières ont aussi présenté plusieurs morceaux lors d’un concert offert mardi, lors de la fête du Nunavut.
Ouvrir en mode plein écranIvaluarjuk Kathleen Merritt (à droite) et Charlotte Qamaniq (à gauche) forment le duo Iva and Angu. Dimanche, les deux chanteuses de gorge ont été sélectionnées pour représenter le Nunavut pour la compétition Pan-Arctic Vision.
Le festival se clôt mardi soir avec un concert qui mettra à l’honneur des artistes du Nunavut, dont la famille Tunraluk, originaire d’Arctic Bay.
Ouvrir en mode plein écranDebbie et Jeremy Tunraluk, originaires d'Arctic Bay, forment un groupe de musique avec leurs quatre enfants. Dimanche, ils ont présenté plusieurs morceaux dans le cadre d'une compétition visant à sélectionner un représentant du Nunavut en vue de l'événement Pan-Arctic Vision.
Alors que l’Accord fêtait, en 2023, son trentième anniversaire, l’année 2024 correspond quant à elle au 25e anniversaire du Nunavut
Le 9 juillet est un jour férié pour les fonctionnaires territoriaux ainsi que pour tous les employés travaillant au sein d’organismes territoriaux réglementés
Au même moment, des notes de musique s’échappaient du grand chapiteau aux rayures jaunes et mauves du Festival des Arts Alianait, qui célèbre cette année son 20e anniversaire
L’événement est perçu comme une vitrine de la scène musicale circumpolaire
ce rendez-vous annuel a réuni une cinquantaine d’artistes
l’auteure-compositrice-interprète inuk Aasiva et les groupes groenlandais Sound of the Damned et Nanook Unplugged Duo
le festival offre notamment une sélection de concerts
une exposition au musée Nunatta Sunakkutaangit et des ateliers
des résidents ont appris à se servir d’un accordéon lors d’un atelier de musique au Qammaq des aînés
le lieu de rassemblement pour les aînés d’Iqaluit
une dizaine d’artistes ont participé à une audition qui visait à sélectionner la ou les personnes qui représenteront le Nunavut lors de la compétition Pan-Arctic Vision
L’événement se veut l’équivalent circumpolaire du concours Eurovision
Il rassemblera des artistes des différentes régions de l’Arctique
de l’Alaska à la région sami du nord de l’Europe
étaient responsables de sélectionner le ou les candidats gagnants qui participeront au concours Pan-Arctic Vision
formé des chanteuses de gorge Ivaluarjuk Kathleen Merritt et Charlotte Qamaniq
Ces dernières ont aussi présenté plusieurs morceaux lors d’un concert offert mardi
Le festival se clôt mardi soir avec un concert qui mettra à l’honneur des artistes du Nunavut
Au même moment, des notes de musique s’échappaient du grand chapiteau aux rayures jaunes et mauves du Festival des Arts Alianait, qui célèbre cette année son 20e anniversaire
Des centaines d’Iqalummiut se sont réunis dans le centre-ville de la capitale territoriale pour souligner la fête du Nunavut
qui concorde cette année avec la journée de clôture de la 20e édition du Festival des arts Alianait
Un vol de la compagnie Air India qui effectuait la liaison entre Delhi
a atterri d'urgence à l'aéroport d'Iqaluit
L'atterrissage a eu lieu sans incident et les passagers ont été pris en charge par la compagnie aérienne à l'aéroport
Air India a confirmé que ce vol avait fait l'objet de menaces
ce qui a obligé l'équipage à agir en conséquence
«Le vol Al127 [...] a été visé par une menace à la sécurité publiée en ligne et
Il ne s'agit pas de la première menace à la sécurité reçue par la compagnie aérienne au cours des derniers jours
«Même si ces menaces se sont trouvées à être des canulars
en tant que compagnie aérienne responsable
nous prenons au sérieux toutes les menaces
Nous déplorons les inconvénients que cela peut causer à nos clients.»
#ImportantUpdate pic.twitter.com/mvDm5mGLzg
Les passagers du vol pourront éventuellement décoller à nouveau d'Iqaluit pour se rendre à leur destination
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OTTAWA — Le premier ministre Mark Carney sera à Iqaluit mardi pour réaffirmer la souveraineté du Canada dans l'Arctique
Carney devrait faire une annonce sur le renforcement de la sécurité en compagnie du ministre de la Défense
et de la cheffe d'état-major de la Défense
Il rencontrera également le premier ministre du Nunavut
et des membres des Rangers canadiens qui patrouillent dans l'Arctique
Cette visite au Nunavut conclura le premier voyage de M
Carney en tant que 24e premier ministre du Canada
où il a plaidé en faveur d'un renforcement des liens commerciaux et de sécurité avec l'Europe
Il a rencontré le président français Emmanuel Macron
Le directeur général de la Fiducie du patrimoine inuit (FPI), William Beveridge, affirme que quelque 140 000 artéfacts détenus par le gouvernement du Nunavut sont actuellement conservés dans des musées du sud du pays, dont le Musée canadien de la nature, à Ottawa, et le Musée des beaux-arts de Winnipeg.
À l'heure actuelle, la majorité des Inuit n'ont pas accès à cette collection et ignorent ce qui est exactement conservé dans le Sud, dit-il.
Pour William Beveridge, la démarche sera l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui permettra aux familles de retrouver des artéfacts de leurs ancêtres et, par le fait même, de regagner une partie du savoir traditionnel .
Lorsque nous rapatrierons la collection au Nunavut, nous pourrons consulter les artéfacts, étudier comment les Inuit les fabriquaient et apprendre des aînés qui ont encore tant de connaissances à faire partager à leur sujet.
Il pense que d’autres musées à l’échelle internationale qui ont en leur possession des artéfacts inuit et des archives, comme des photographies, choisiront de les rendre au territoire.
Bien que son centre soit construit dans la capitale, la FPI promet que les 24 autres communautés du territoire pourront en tirer profit, notamment à travers des programmes offerts localement.
Hormis l’espace pour les artéfacts, le centre comprendra notamment une salle destinée aux arts de la scène, des espaces pour des expositions temporaires et permanentes, un laboratoire de conservation ainsi que des ateliers pour la sculpture, le travail du bois et la préparation de peaux de phoque.
Les plans architecturaux présentés mardi soir montrent un bâtiment à flanc de colline dont la forme s’inspirera du mouvement du vent et de la neige.
Avec sa forme organique subtile, le bâtiment suit les courbes topographiques et les caractéristiques longitudinales distinctes du terrain, parallèles aux vents dominants du nord-ouest, a expliqué le cabinet d’architectes sur des affiches explicatives.
Parmi ses particularités, le centre comprendrait un toit galbé accessible à pied ainsi que de grandes baies vitrées donnant sur la ville d’Iqaluit, le parc territorial Sylvia Grinnell et la baie de Frobisher.
De passage à Iqaluit pour présenter la plus récente ébauche, l’architecte danoise Annette Kurtzmann a affirmé qu’il s’agissait d’un des projets les plus enthousiasmants sur lesquels elle a eu à travailler.
Contribuer à préserver la culture inuit, c'était très important pour nous, dit-elle. Je trouve vraiment intéressant de rassembler le savoir traditionnel [...] et d’impliquer des Inuit. C’est leur maison, une maison qui vise à préserver la culture inuit.
Le centre du patrimoine inuit du Nunavut est son premier projet au Canada. Durant les dernières années, la firme s’est notamment fait connaître pour sa conception du Centre Ilulissat Icefjord, au Groenland.
Parmi la vingtaine de participants, plusieurs résidents ont soulevé des interrogations concernant, entre autres, l’impact du dégel du pergélisol sur les fondations, la grandeur de la salle destinée aux arts de la scène, le recrutement du personnel et l’emplacement.
La firme danoise et la FPI envisagent de construire l’établissement dans un secteur avoisinant l’hôtel Aqsarniit ou près de l’aréna des Jeux d’hiver de l’Arctique.
Rannva Erlingsdottir Simonsen, qui réside à Iqaluit depuis 1997, était au nombre des participants. Bien qu’elle juge audacieuse la structure en courbes, elle espère que l’intérieur du bâtiment sera davantage en harmonie avec cette facture visuelle.
J’ai eu un peu le cœur brisé à propos de l'intérieur, qui est conçu de manière très carrée et qui rappelle le mode de pensée du colonialisme, dit-elle.
Bien des aspects restent encore à déterminer à moyen et à long terme, dont la proportion de certaines salles, l’emplacement exact du bâtiment, le mode de gestion du centre et les sources de financement.
Le coût total du bâtiment avoisine les 150 millions de dollars. L’Association inuit de Qikiqtani et l’organisme territorial Nunavut Tunngavik se sont chacun engagés à octroyer 5 millions de dollars. La FPI poursuit ses discussions avec les gouvernements du Nunavut et du Canada dans l’espoir d’obtenir un soutien financier.
Il manque un nombre considérable d’infrastructures au Nunavut, c’est pourquoi nous sommes en concurrence avec toutes sortes de besoins en la matière, reconnaît William Beveridge.
Parmi les autres difficultés à venir, la FPI pense que ce sera complexe de former, de recruter et de loger le personnel du futur établissement. Elle entend travailler avec le Collège de l’Arctique du Nunavut pour élaborer un programme d’enseignement en patrimoine qui puisse former de futurs employés du centre et ainsi générer une expertise locale.
D’ici la fin de la semaine, les représentants de Dorte Mandrup auront des rencontres avec des entreprises locales, la Ville d’Iqaluit et le gouvernement territorial. La firme doit remettre à la FPI sa version finale d'ici à la fin du mois de juin.
Le centre devrait, quant à lui, voir le jour d’ici environ sept ans.
Quelque 140 000 artéfacts historiques et culturels inuit seront rapatriés au territoire pour être conservés dans l'établissement.
Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural du futur centre du patrimoine inuit du Nunavut, à Iqaluit. Des représentants de la Fiducie du patrimoine inuit et du cabinet d’architectes danois Dorte Mandrup ont présenté la plus récente ébauche du bâtiment, lors d'une présentation publique, mardi soir.
Photo : Dorte Mandrup/Image fournie par William Beveridge
Matisse HarveyPublié le 5 juin 2024 à 19 h 04 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Des représentants de la Fiducie du patrimoine inuit et du cabinet d’architectes danois Dorte Mandrup ont tenu la dernière de trois présentations publiques à Iqaluit
au sujet du futur centre du patrimoine inuit du Nunavut
L’occasion pour les Iqalummiut de faire part de leurs commentaires et de leurs interrogations
Le directeur général de la Fiducie du patrimoine inuit (FPI), William Beveridge, affirme que quelque 140 000 artéfacts détenus par le gouvernement du Nunavut sont actuellement conservés dans des musées du sud du pays, dont le Musée canadien de la nature, à Ottawa, et le Musée des beaux-arts de Winnipeg.
À l'heure actuelle, la majorité des Inuit n'ont pas accès à cette collection et ignorent ce qui est exactement conservé dans le Sud, dit-il.
Pour William Beveridge, la démarche sera l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui permettra aux familles de retrouver des artéfacts de leurs ancêtres et, par le fait même, de regagner une partie du savoir traditionnel .
Lorsque nous rapatrierons la collection au Nunavut, nous pourrons consulter les artéfacts, étudier comment les Inuit les fabriquaient et apprendre des aînés qui ont encore tant de connaissances à faire partager à leur sujet.
Il pense que d’autres musées à l’échelle internationale qui ont en leur possession des artéfacts inuit et des archives, comme des photographies, choisiront de les rendre au territoire.
Bien que son centre soit construit dans la capitale, la FPI promet que les 24 autres communautés du territoire pourront en tirer profit, notamment à travers des programmes offerts localement.
Ouvrir en mode plein écranWilliam Beveridge est le directeur général de la Fiducie du patrimoine inuit.
Hormis l’espace pour les artéfacts, le centre comprendra notamment une salle destinée aux arts de la scène, des espaces pour des expositions temporaires et permanentes, un laboratoire de conservation ainsi que des ateliers pour la sculpture, le travail du bois et la préparation de peaux de phoque.
Les plans architecturaux présentés mardi soir montrent un bâtiment à flanc de colline dont la forme s’inspirera du mouvement du vent et de la neige.
Avec sa forme organique subtile, le bâtiment suit les courbes topographiques et les caractéristiques longitudinales distinctes du terrain, parallèles aux vents dominants du nord-ouest, a expliqué le cabinet d’architectes sur des affiches explicatives.
Parmi ses particularités, le centre comprendrait un toit galbé accessible à pied ainsi que de grandes baies vitrées donnant sur la ville d’Iqaluit, le parc territorial Sylvia Grinnell et la baie de Frobisher.
Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural du futur centre du patrimoine inuit. Le toit du bâtiment sera accessible à pied et se fondera dans le paysage.
Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural montrant des gens assis en cercle autour d'une peau de phoque, dans le futur centre du patrimoine inuit du Nunavut.
Photo : Dorte Mandrup/Image fournie par William Beveridge
Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural montrant la façade courbée du futur centre du patrimoine inuit.
Ouvrir en mode plein écranUn rendu architectural montrant une salle à aire ouverte dans laquelle sont disposés, à titre indicatif, des ossements de mammifères marins du Nunavut.
Un rendu architectural montrant une salle à aire ouverte dans laquelle sont disposés, à titre indicatif, des ossements de mammifères marins du Nunavut.
Un rendu architectural du futur centre du patrimoine inuit. Le toit du bâtiment sera accessible à pied et se fondera dans le paysage.
De passage à Iqaluit pour présenter la plus récente ébauche, l’architecte danoise Annette Kurtzmann a affirmé qu’il s’agissait d’un des projets les plus enthousiasmants sur lesquels elle a eu à travailler.
Contribuer à préserver la culture inuit, c'était très important pour nous, dit-elle. Je trouve vraiment intéressant de rassembler le savoir traditionnel [...] et d’impliquer des Inuit. C’est leur maison, une maison qui vise à préserver la culture inuit.
Le centre du patrimoine inuit du Nunavut est son premier projet au Canada. Durant les dernières années, la firme s’est notamment fait connaître pour sa conception du Centre Ilulissat Icefjord, au Groenland.
Ouvrir en mode plein écranAnnette Kurtzmann, du cabinet danois Dorte Mandrup, est de passage à Iqaluit cette semaine pour présenter la plus récente ébauche du futur centre du patrimoine inuit et rencontrer des membres de la communauté.
Parmi la vingtaine de participants, plusieurs résidents ont soulevé des interrogations concernant, entre autres, l’impact du dégel du pergélisol sur les fondations, la grandeur de la salle destinée aux arts de la scène, le recrutement du personnel et l’emplacement.
La firme danoise et la FPI envisagent de construire l’établissement dans un secteur avoisinant l’hôtel Aqsarniit ou près de l’aréna des Jeux d’hiver de l’Arctique.
Ouvrir en mode plein écranUne vingtaine de personnes ont pris part à la présentation publique, mardi soir.
Rannva Erlingsdottir Simonsen, qui réside à Iqaluit depuis 1997, était au nombre des participants. Bien qu’elle juge audacieuse la structure en courbes, elle espère que l’intérieur du bâtiment sera davantage en harmonie avec cette facture visuelle.
J’ai eu un peu le cœur brisé à propos de l'intérieur, qui est conçu de manière très carrée et qui rappelle le mode de pensée du colonialisme, dit-elle.
Ouvrir en mode plein écranLa firme danoise Dorte Mandrup a présenté sa toute dernière ébauche à la communauté d'Iqaluit, mardi soir.
Bien des aspects restent encore à déterminer à moyen et à long terme, dont la proportion de certaines salles, l’emplacement exact du bâtiment, le mode de gestion du centre et les sources de financement.
Le coût total du bâtiment avoisine les 150 millions de dollars. L’Association inuit de Qikiqtani et l’organisme territorial Nunavut Tunngavik se sont chacun engagés à octroyer 5 millions de dollars. La FPI poursuit ses discussions avec les gouvernements du Nunavut et du Canada dans l’espoir d’obtenir un soutien financier.
Il manque un nombre considérable d’infrastructures au Nunavut, c’est pourquoi nous sommes en concurrence avec toutes sortes de besoins en la matière, reconnaît William Beveridge.
Parmi les autres difficultés à venir, la FPI pense que ce sera complexe de former, de recruter et de loger le personnel du futur établissement. Elle entend travailler avec le Collège de l’Arctique du Nunavut pour élaborer un programme d’enseignement en patrimoine qui puisse former de futurs employés du centre et ainsi générer une expertise locale.
D’ici la fin de la semaine, les représentants de Dorte Mandrup auront des rencontres avec des entreprises locales, la Ville d’Iqaluit et le gouvernement territorial. La firme doit remettre à la FPI sa version finale d'ici à la fin du mois de juin.
Le centre devrait, quant à lui, voir le jour d’ici environ sept ans.
La firme Dorte Mandrup a présenté une nouvelle ébauche du bâtiment
qui servira à héberger des artéfacts historiques et culturels inuit actuellement conservés dans le sud du Canada
Le directeur général de la Fiducie du patrimoine inuit (FPI)
affirme que quelque 140 000 artéfacts détenus par le gouvernement du Nunavut sont actuellement conservés dans des musées du sud du pays
et le Musée des beaux-arts de Winnipeg
la majorité des Inuit n'ont pas accès à cette collection et ignorent ce qui est exactement conservé dans le Sud
la démarche sera l’aboutissement d’un travail de longue haleine qui permettra aux familles de retrouver des artéfacts de leurs ancêtres et
de regagner une partie du savoir traditionnel
Lorsque nous rapatrierons la collection au Nunavut
nous pourrons consulter les artéfacts
étudier comment les Inuit les fabriquaient et apprendre des aînés qui ont encore tant de connaissances à faire partager à leur sujet
Il pense que d’autres musées à l’échelle internationale qui ont en leur possession des artéfacts inuit et des archives
Bien que son centre soit construit dans la capitale
la FPI promet que les 24 autres communautés du territoire pourront en tirer profit
notamment à travers des programmes offerts localement
Hormis l’espace pour les artéfacts
le centre comprendra notamment une salle destinée aux arts de la scène
des espaces pour des expositions temporaires et permanentes
un laboratoire de conservation ainsi que des ateliers pour la sculpture
le travail du bois et la préparation de peaux de phoque
Les plans architecturaux présentés mardi soir montrent un bâtiment à flanc de colline dont la forme s’inspirera du mouvement du vent et de la neige
le bâtiment suit les courbes topographiques et les caractéristiques longitudinales distinctes du terrain
parallèles aux vents dominants du nord-ouest
a expliqué le cabinet d’architectes sur des affiches explicatives
le centre comprendrait un toit galbé accessible à pied ainsi que de grandes baies vitrées donnant sur la ville d’Iqaluit
le parc territorial Sylvia Grinnell et la baie de Frobisher
De passage à Iqaluit pour présenter la plus récente ébauche
l’architecte danoise Annette Kurtzmann a affirmé qu’il s’agissait d’un des projets les plus enthousiasmants sur lesquels elle a eu à travailler
Contribuer à préserver la culture inuit
c'était très important pour nous
Je trouve vraiment intéressant de rassembler le savoir traditionnel [...] et d’impliquer des Inuit
une maison qui vise à préserver la culture inuit
Le centre du patrimoine inuit du Nunavut est son premier projet au Canada
la firme s’est notamment fait connaître pour sa conception du Centre Ilulissat Icefjord
plusieurs résidents ont soulevé des interrogations concernant
l’impact du dégel du pergélisol sur les fondations
la grandeur de la salle destinée aux arts de la scène
le recrutement du personnel et l’emplacement
La firme danoise et la FPI envisagent de construire l’établissement dans un secteur avoisinant l’hôtel Aqsarniit ou près de l’aréna des Jeux d’hiver de l’Arctique
qui réside à Iqaluit depuis 1997
Bien qu’elle juge audacieuse la structure en courbes
elle espère que l’intérieur du bâtiment sera davantage en harmonie avec cette facture visuelle
J’ai eu un peu le cœur brisé à propos de l'intérieur
qui est conçu de manière très carrée et qui rappelle le mode de pensée du colonialisme
Bien des aspects restent encore à déterminer à moyen et à long terme
l’emplacement exact du bâtiment
le mode de gestion du centre et les sources de financement
Le coût total du bâtiment avoisine les 150 millions de dollars
L’Association inuit de Qikiqtani et l’organisme territorial Nunavut Tunngavik se sont chacun engagés à octroyer 5 millions de dollars
La FPI poursuit ses discussions avec les gouvernements du Nunavut et du Canada dans l’espoir d’obtenir un soutien financier
Il manque un nombre considérable d’infrastructures au Nunavut
c’est pourquoi nous sommes en concurrence avec toutes sortes de besoins en la matière
Parmi les autres difficultés à venir
la FPI pense que ce sera complexe de former
de recruter et de loger le personnel du futur établissement
Elle entend travailler avec le Collège de l’Arctique du Nunavut pour élaborer un programme d’enseignement en patrimoine qui puisse former de futurs employés du centre et ainsi générer une expertise locale
les représentants de Dorte Mandrup auront des rencontres avec des entreprises locales
la Ville d’Iqaluit et le gouvernement territorial
La firme doit remettre à la FPI sa version finale d'ici à la fin du mois de juin
voir le jour d’ici environ sept ans
La firme Dorte Mandrup a présenté une nouvelle ébauche du bâtiment
Des représentants de la Fiducie du patrimoine inuit et du cabinet d’architectes danois Dorte Mandrup ont tenu la dernière de trois présentations publiques à Iqaluit
Quelque 140 000 artéfacts historiques et culturels inuit seront rapatriés au territoire pour être conservés dans l'établissement
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le Boeing 787-900
transportant 272 passagers et membres de l'équipage
a atterri normalement dans la capitale du Nunavut à 11 h 41
selon une déclaration écrite du transporteur à Radio-Canada
Air France explique qu'un autre appareil a été dépêché de Montréal pour récupérer les passagers et le personnel coincés à Iqaluit.
Ces derniers seront transportés vers l'aéroport international de New York John F
un accueil et une assistance leur seront réservés et des solutions de réacheminements vers Seattle [seront] proposées dans les meilleurs délais
Le vol 338 d'Air France avait quitté l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle à 10 h 30
et devait atteindre l'Aéroport international Seattle-Tacoma
restera à Iqaluit jusqu’à ce que des mécaniciens d’Air France puissent effectuer des vérifications au cours des prochaines heures
Ouvrir en mode plein écranLe vol AF338 du transporteur Air France s'est posé à Iqaluit à 11 h 41 heure locale
L'aéroport d'Iqaluit est situé près de la route polaire qu'empruntent régulièrement les vols reliant l'Europe à l'Amérique du Nord
Un avion d’Air France en direction de Seattle
vers Iqaluit après qu’une odeur de brûlé eut été identifiée à bord de la cabine
transportant 272 passagers et membres de l'équipage
a atterri normalement dans la capitale du Nunavut à 11 h 41
selon une déclaration écrite du transporteur à Radio-Canada
Air France explique qu'un autre appareil a été dépêché de Montréal pour récupérer les passagers et le personnel coincés à Iqaluit
Ces derniers seront transportés vers l'aéroport international de New York John F
un accueil et une assistance leur seront réservés et des solutions de réacheminements vers Seattle [seront] proposées dans les meilleurs délais
Le vol 338 d'Air France avait quitté l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle à 10 h 30
et devait atteindre l'Aéroport international Seattle-Tacoma
restera à Iqaluit jusqu’à ce que des mécaniciens d’Air France puissent effectuer des vérifications au cours des prochaines heures
vers Iqaluit après qu’une odeur de brûlé eut été identifiée à bord de la cabine.