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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La décision d’ériger une énorme tente dans ce stationnement soulève des inquiétudes et de l’incompréhension dans la communauté
Un premier dôme sera construit dans le quartier Nepean
Un autre pourrait être construit dans le quartier Kanata
si cela s’avère nécessaire
Pas de tente ou encore notre communauté
pouvait-on lire sur les pancartes que brandissaient des résidents du quartier
qui ont été surpris d'apprendre la décision une fois qu’elle a été prise
Rassemblés lors d’une manifestation
des résidents s'insurgent de ne pas avoir été consultés par la Ville
Comment est-ce qu’on peut dire un jour que ce sera à Barrhaven […] et le jour suivant
qui habite à Kanata depuis presque 30 ans
Je ne pense pas que les gens sont ici pour se battre contre l’arrivée de réfugiés
qui vient d'emménager dans le quartier
Certains résidents se questionnent sur la capacité d'accueil des infrastructures du quartier face à l’arrivée possible de ce flux de migrants et de demandeurs d’asile
il n’y a pas d’infrastructure de santé
C’est difficile d’avoir un docteur
Plusieurs manifestants ont relevé la difficulté d’obtenir des soins de santé à Kanata
Si nous avons un influx de personnes avec un système de santé déjà endommagé
comment est-ce que ça va fonctionner pour la communauté?
juge l'instigateur d’une pétition contre le projet qui a recueilli plus de 5500 signatures
L’emplacement potentiel pour ce projet est un stationnement incitatif utilisé par les usagers du transport en commun d’Ottawa
Cette infrastructure est très fréquentée
qui se demande où les gens vont se stationner
Le résident de Kanata et bénévole pour l’organisation de la manifestation Wilson Wang demande à la Ville de respecter les voix de ses concitoyens
c’est à propos de toute la communauté
Il aimerait voir des actions concrètes de la part de la Ville
jugeant que l’enjeu touche Ottawa dans son ensemble
Le maire d’Ottawa, Mark Sutcliffe, a lancé un cri du cœur devant toute cette opposition au projet vendredi, lançant un appel au calme.
Diplômé en journalisme à La Cité, Antoine Fontaine est journaliste pour Radio-Canada Ottawa-Gatineau depuis 2024. Il étudie actuellement au baccalauréat en journalisme numérique à l'Université d'Ottawa. Il couvre l'actualité en général, avec un intérêt particulier pour la politique.
Ouvrir en mode plein écranDes manifestants refusent de voir s'installer un centre d'accueil pour nouveaux arrivants sur le parc-o-bus Eagleson de Kanata, Ottawa.
Les résidents dénoncent ne pas avoir été consultés par la Ville
La décision d’ériger une énorme tente dans ce stationnement soulève des inquiétudes et de l’incompréhension dans la communauté
Un premier dôme sera construit dans le quartier Nepean
Un autre pourrait être construit dans le quartier Kanata
Ouvrir en mode plein écranUn aperçu de la structure ressemblant à une tente
pouvait-on lire sur les pancartes que brandissaient des résidents du quartier
qui ont été surpris d'apprendre la décision une fois qu’elle a été prise
des résidents s'insurgent de ne pas avoir été consultés par la Ville
Ouvrir en mode plein écranSelon la Ville d'Ottawa
« il y a actuellement environ 600 nouveaux arrivants adultes non accompagnés dans le système des refuges
la Ville voudrait installer notamment un centre d'accueil à Kanata
Comment est-ce qu’on peut dire un jour que ce sera à Barrhaven […] et le jour suivant
Je ne pense pas que les gens sont ici pour se battre contre l’arrivée de réfugiés
Certains résidents se questionnent sur la capacité d'accueil des infrastructures du quartier face à l’arrivée possible de ce flux de migrants et de demandeurs d’asile
Plusieurs manifestants ont relevé la difficulté d’obtenir des soins de santé à Kanata
Ouvrir en mode plein écranLes manifestants
disent ne pas avoir été consultés pour accueillir le futur centre d'accueil pour nouveaux arrivants de Kanata
Si nous avons un influx de personnes avec un système de santé déjà endommagé
comment est-ce que ça va fonctionner pour la communauté?
juge l'instigateur d’une pétition contre le projet qui a recueilli plus de 5500 signatures
L’emplacement potentiel pour ce projet est un stationnement incitatif utilisé par les usagers du transport en commun d’Ottawa
qui se demande où les gens vont se stationner
2:04Une pilule difficile à avalerLe résident de Kanata et bénévole pour l’organisation de la manifestation Wilson Wang demande à la Ville de respecter les voix de ses concitoyens
Il aimerait voir des actions concrètes de la part de la Ville
jugeant que l’enjeu touche Ottawa dans son ensemble
Ouvrir en mode plein écranWilson Wong est membre de la communauté qui s'oppose au projet et fait partie de l'organisation de l'événement
Donald Trump, président des États-Unis. Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky ». Publié à 4 h 00 HAE Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky »Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump
Indicateurs économiques. Recul des exportations canadiennes vers les États-Unis sous le poids des tarifs douaniers. Publié à 9 h 27 HAE Recul des exportations canadiennes vers les États-Unis sous le poids des tarifs douaniersLes exportations canadiennes vers les États-Unis ont affiché une baisse marquée de 6,6 % en mars
Politique provinciale. Entente de principe entre le gouvernement Legault et les travailleuses des CPE. Publié à 9 h 45 HAE Entente de principe entre le gouvernement Legault et les travailleuses des CPELes 13 000 travailleuses des CPE devront se prononcer sous peu
Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié hier à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Politique provinciale. Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travaux. Publié à 10 h 33 HAE Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travauxQuébec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska
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La décision d’ériger une énorme tente dans ce stationnement soulève des inquiétudes et de l’incompréhension dans la communauté
Le maire d’Ottawa, Mark Sutcliffe, a lancé un cri du cœur devant toute cette opposition au projet vendredi
Diplômé en journalisme à La Cité
Antoine Fontaine est journaliste pour Radio-Canada Ottawa-Gatineau depuis 2024
Il étudie actuellement au baccalauréat en journalisme numérique à l'Université d'Ottawa
Il couvre l'actualité en général
avec un intérêt particulier pour la politique
Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump
Les exportations canadiennes vers les États-Unis ont affiché une baisse marquée de 6,6 % en mars
Les 13 000 travailleuses des CPE devront se prononcer sous peu
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska
plus de 200 résidents ont protesté dans le quartier Kanata
contre ces structures en forme de dômes prévues pour héberger de nouveaux arrivants de plus en plus nombreux
Les manifestants demandent plus de transparence à la Ville d'Ottawa
Le maire d’Ottawa, Mark Sutcliffe, a lancé un cri du cœur devant toute cette opposition au projet vendredi
Des dizaines de personnes se sont rassemblées samedi dans le stationnement incitatif Eagleston, à Kanata, où la Ville d’Ottawa envisage de construire son second centre d’accueil pour les nouveaux arrivants
Le Droit10 mars 2025 à 14h40Drake Batherson soutient sa sœur
Les deux se parlent régulièrement après leurs matchs
L’équipe de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) est en ville
à la veille d’un affrontement contre la Charge mardi soir
Les parents de Drake et Mae en ont profité pour effectuer une visite à Ottawa
«Ils viennent me voir quand je joue au Canada
Mon père est normalement davantage en mesure de se déplacer
mais c’est la semaine de relâche pour ma mère
alors elle était à Toronto dimanche pour mon match
elle est là pour celui de Drake ce soir et viendra au mien demain»
Cette dernière est passée bien près de se retrouver dans la même ville que son frère l’été dernier
La Charge d’Ottawa était intéressée à ses services
mais le Frost lui a coupé l’herbe sous le pied en la choisissant avec son sixième choix
Mae et Drake Batherson ont échangé quelques mots avant l'entraînement des Sénateurs d'Ottawa lundi matin
«J’étais seulement heureuse d’être choisie et d’avoir une chance de jouer dans la ligue
il y a plusieurs joueuses américaines d’élite
Je ne connaissais personne et j’essayais seulement de faire l’équipe.»
Mae Batherson foulera brièvement la patinoire avec son frère lundi soir
alors qu’elle effectuera la mise au jeu protocolaire avant la rencontre
dans le cadre de la soirée «Femmes dans le sport» organisée par les Sénateurs
Drake Batherson était tout sourire à sa sortie du vestiaire pour l’entraînement de son équipe lundi matin
Je n’ai malheureusement pas encore eu la chance de la voir jouer dans la LPHF en personne
mais je regarde tout le temps à la télévision.»
«Nous sommes allés voir un match ensemble l’an dernier et ce qui m’a frappé c’est le jeu physique
J’ai patiné avec Marie-Philip Poulin et Laura Stacey il y a quelques étés
ce sont athlètes formidables et elles livrent un excellent spectacle.»
Dans une note publiée mercredi, l’avocat de la Ville a confirmé qu’il allait demander à la Cour suprême d’entendre l’affaire. Une requête à cet effet sera déposée vers la mi-mars. La Municipalité s'attend à une réponse du plus haut tribunal du pays au cours de l'année.
Le propriétaire du golf de Kanata souhaite construire près de 1500 logements sur son terrain. Sa proposition comprend un mélange de maisons individuelles et jumelées, de maisons en rangée et d’appartements ainsi que des parcs et des espaces ouverts.
ClubLink s’est toutefois buté à l’opposition du voisinage et de la Ville. Les voix opposées au projet s’inquiètent notamment de la densification des lieux et de ses répercussions et rappellent l'obligation du propriétaire du golf de protéger les espaces dits ouverts.
Pour Clublink, il s’agit d'une décision d’affaires. L’entreprise fait valoir que le marché des golfs est saturé à Ottawa et que l’entretien est coûteux.
Le nœud de l’affaire repose notamment sur une disposition d’un contrat conclu en 1981 entre l’ancien propriétaire des lieux et l’administration municipale de l’époque qui oblige la préservation d’au moins 40 % des espaces ouverts.
Le plus récent jugement de la Cour confirme que le propriétaire ne devrait pas être chargé d'une obligation perpétuelle de gérer un terrain de golf.
La Ville a fait valoir qu’il fallait respecter le contrat conformément à l’objectif de préserver les espaces verts. Malheureusement, la récente décision vient annuler ces obligations contractuelles, a commenté Stuart Huxley, l’avocat général par intérim de la Ville d’Ottawa dans sa missive.
Le fait d’annuler des dispositions d’un contrat municipal soulève d’importantes questions d’intérêt public, car il s’agit au bout du compte de faire respecter les décisions des membres élus des conseils municipaux précédents, actuels et à venir, et de veiller à ce que soient honorés les engagements contractuels pris de bonne foi avec une Municipalité, ajoute-t-il.
ClubLink avait annoncé son projet de lotissement résidentiel en décembre 2018. Un bras de fer juridique s’est ensuite amorcé entre ClubLink et la Ville d’Ottawa. Après plusieurs rebondissements, la Ville d’Ottawa tente un ultime recours.
Si la Cour accorde le droit d’appel à la Ville, le processus d’appel sera alors enclenché. Dans le cas contraire, cela mettra un terme à cette affaire, a indiqué le représentant légal de la Ville d'Ottawa, Stuart Huxley.
Samuel Blais-Gauthier est journaliste à Radio-Canada depuis 2020. Il compte près d'une quinzaine d'années d'expérience en presse écrite, notamment pour le quotidien LeDroit et le Journal de Montréal. Il agit actuellement à titre de premier rédacteur Web et s'intéresse particulièrement à l'économie dans la région de la capitale fédérale.
Ouvrir en mode plein écranLe propriétaire du Country Club de Kanata souhaite construire près de 1500 logements sur son terrain, mais la Ville et des résidents s'y opposent. (Photo d'archives)
Samuel Blais-GauthierPublié le 5 février à 20 h 02 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La Ville d’Ottawa lance une dernière tentative pour empêcher la conversion d’un terrain de golf à Kanata en ensemble résidentiel.
La Municipalité souhaite faire invalider la plus récente décision de la Cour d’appel de l’Ontario qui donne le feu vert au propriétaire du golf et du Country club de Kanata, ClubLink.
Dans une note publiée mercredi, l’avocat de la Ville a confirmé qu’il allait demander à la Cour suprême d’entendre l’affaire. Une requête à cet effet sera déposée vers la mi-mars. La Municipalité s'attend à une réponse du plus haut tribunal du pays au cours de l'année.
Le propriétaire du golf de Kanata souhaite construire près de 1500 logements sur son terrain. Sa proposition comprend un mélange de maisons individuelles et jumelées, de maisons en rangée et d’appartements ainsi que des parcs et des espaces ouverts.
ClubLink s’est toutefois buté à l’opposition du voisinage et de la Ville. Les voix opposées au projet s’inquiètent notamment de la densification des lieux et de ses répercussions et rappellent l'obligation du propriétaire du golf de protéger les espaces dits ouverts.
Pour Clublink, il s’agit d'une décision d’affaires. L’entreprise fait valoir que le marché des golfs est saturé à Ottawa et que l’entretien est coûteux.
Le nœud de l’affaire repose notamment sur une disposition d’un contrat conclu en 1981 entre l’ancien propriétaire des lieux et l’administration municipale de l’époque qui oblige la préservation d’au moins 40 % des espaces ouverts.
Le plus récent jugement de la Cour confirme que le propriétaire ne devrait pas être chargé d'une obligation perpétuelle de gérer un terrain de golf.
La Ville a fait valoir qu’il fallait respecter le contrat conformément à l’objectif de préserver les espaces verts. Malheureusement, la récente décision vient annuler ces obligations contractuelles, a commenté Stuart Huxley, l’avocat général par intérim de la Ville d’Ottawa dans sa missive.
Le fait d’annuler des dispositions d’un contrat municipal soulève d’importantes questions d’intérêt public, car il s’agit au bout du compte de faire respecter les décisions des membres élus des conseils municipaux précédents, actuels et à venir, et de veiller à ce que soient honorés les engagements contractuels pris de bonne foi avec une Municipalité, ajoute-t-il.
ClubLink avait annoncé son projet de lotissement résidentiel en décembre 2018. Un bras de fer juridique s’est ensuite amorcé entre ClubLink et la Ville d’Ottawa. Après plusieurs rebondissements, la Ville d’Ottawa tente un ultime recours.
Si la Cour accorde le droit d’appel à la Ville, le processus d’appel sera alors enclenché. Dans le cas contraire, cela mettra un terme à cette affaire, a indiqué le représentant légal de la Ville d'Ottawa, Stuart Huxley.
La Municipalité souhaite faire invalider la plus récente décision de la Cour d’appel de l’Ontario qui donne le feu vert au propriétaire du golf et du Country club de Kanata
l’avocat de la Ville a confirmé qu’il allait demander à la Cour suprême d’entendre l’affaire
Une requête à cet effet sera déposée vers la mi-mars
La Municipalité s'attend à une réponse du plus haut tribunal du pays au cours de l'année
Le propriétaire du golf de Kanata souhaite construire près de 1500 logements sur son terrain
Sa proposition comprend un mélange de maisons individuelles et jumelées
de maisons en rangée et d’appartements ainsi que des parcs et des espaces ouverts
ClubLink s’est toutefois buté à l’opposition du voisinage et de la Ville
Les voix opposées au projet s’inquiètent notamment de la densification des lieux et de ses répercussions et rappellent l'obligation du propriétaire du golf de protéger les espaces dits ouverts
il s’agit d'une décision d’affaires
L’entreprise fait valoir que le marché des golfs est saturé à Ottawa et que l’entretien est coûteux
Le nœud de l’affaire repose notamment sur une disposition d’un contrat conclu en 1981 entre l’ancien propriétaire des lieux et l’administration municipale de l’époque qui oblige la préservation d’au moins 40 % des espaces ouverts
Le plus récent jugement de la Cour confirme que le propriétaire ne devrait pas être chargé d'une obligation perpétuelle de gérer un terrain de golf
La Ville a fait valoir qu’il fallait respecter le contrat conformément à l’objectif de préserver les espaces verts
la récente décision vient annuler ces obligations contractuelles
l’avocat général par intérim de la Ville d’Ottawa dans sa missive
Le fait d’annuler des dispositions d’un contrat municipal soulève d’importantes questions d’intérêt public
car il s’agit au bout du compte de faire respecter les décisions des membres élus des conseils municipaux précédents
et de veiller à ce que soient honorés les engagements contractuels pris de bonne foi avec une Municipalité
ClubLink avait annoncé son projet de lotissement résidentiel en décembre 2018
Un bras de fer juridique s’est ensuite amorcé entre ClubLink et la Ville d’Ottawa
la Ville d’Ottawa tente un ultime recours
Si la Cour accorde le droit d’appel à la Ville
le processus d’appel sera alors enclenché
a indiqué le représentant légal de la Ville d'Ottawa
Samuel Blais-Gauthier est journaliste à Radio-Canada depuis 2020
Il compte près d'une quinzaine d'années d'expérience en presse écrite
notamment pour le quotidien LeDroit et le Journal de Montréal
Il agit actuellement à titre de premier rédacteur Web et s'intéresse particulièrement à l'économie dans la région de la capitale fédérale
La Ville d’Ottawa lance une dernière tentative pour empêcher la conversion d’un terrain de golf à Kanata en ensemble résidentiel
Unifor se mobilise pour les travailleuses et travailleurs à Best Theratronics qui entament leur 19e semaine de grève alors que le propriétaire refuse toujours de négocier
– Unifor a prévu un rassemblement de solidarité demain
une usine nucléaire de Kanata qui fabrique de l’équipement médical
La frustration du syndicat ne cesse d’augmenter face au refus du propriétaire de l’entreprise de négocier une nouvelle convention collective.
« Déjà bientôt 19 semaines que nos membres ont déclenché la grève
ne feront que se faire entendre de plus en plus fort. Notre syndicat continuera de faire preuve de solidarité en soutenant ses membres et en demandant à cet employeur de rendre des comptes. »
dans lequel il exprimait son mépris envers les travailleuses et travailleurs canadiens
qu’il traitait d’enfants gâtés et de paresseux.
Suthanthiran qu’il cesse toute communication directe avec les grévistes
Unifor a déposé une plainte contre l’entreprise pour pratique de travail déloyale et pour avoir négocié de mauvaise foi
Une réunion concernant les dates d’audience est prévue le 3 octobre.
En dépit de la demande d’Unifor de revenir à la table des négociations
a déclaré dans un courriel qu’elle était prête à rencontrer le syndicat
mais qu’elle « n’avait et n’aurait ni l’autorité ni les directives pour entamer des négociations lors d’une telle réunion »
Lisez le message de Lana Payne
sur les tactiques antisyndicales de cette entreprise.
les membres de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) se sont également mis en grève à Best Theratronics
la CCSN a procédé à une inspection surprise du site
Les résultats de cette inspection n’ont pas été rendus publics
Quoi : Rassemblement de solidarité pour les travailleuses et travailleurs à Best Theratronics
directrice de la région de l’Ontario d’Unifor
Membres et sympathisants de la section locale 1541 d'Unifor
Ruth Lau-MacDonald
vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC
Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada
représentant plus de 320 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie
Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et leurs droits
Il lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger
et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir.
Pour les demandes de renseignements des médias ou pour organiser des entrevues par FaceTime, Zoom ou Skype, veuillez communiquer avec la représentante aux communications d’Unifor, Jenny Yuen, à @emailou au 416 938-6157 (tél
Accueil » Les faiseurs d’histoire : L’équipe CRLL remporte le tournoi annuel de Kanata
Un groupe de jeunes de la Carleton Russell Little League (CRLL) est entré dans l’histoire lors de l’un des tournois les plus prestigieux de la région d’Ottawa au début du mois
L’équipe de la division majeure de la CRLL
est devenue la première de l’organisation de baseball de l’Est de l’Ontario à remporter le tournoi Scott Tokessy Memorial Golden Glove
qui s’est déroulé du 2 au 4 août à Kanata
dans l’ouest de la ville d’Ottawa
Le Scott Tokessy Memorial Gold Glove Tournament a été créé en 1996 en mémoire de Scott
un garçon de 12 ans qui est mort subitement d’un rythme cardiaque irrégulier après avoir frappé un coup de circuit pour son équipe de la ligue locale de Kanata
réunit plus de 50 équipes sur le terrain Scott Tokessy
Les fonds amassés lors du tournoi sont versés directement au Service de cardiologie du CHEO
ils ont surmonté tant d’obstacles «
a déclaré l’entraîneur-chef de l’équipe
« Ce tournoi met en vedette des équipes très talentueuses et la victoire de ce tournoi est quelque chose dont ces enfants se souviendront
Ils s’en souviendront parce que c’est très impressionnant »
Les Expos de la CRLL Major A n’ont accordé que trois points en trois matchs
ce qui leur a permis de se qualifier pour les demi-finales du tournoi
Après avoir remporté le match de demi-finale
l’équipe a remporté une victoire impressionnante de 6 à 5 sur les East Nepean Eagles
« Nous savions que nous avions le talent et que nous avions l’équipe pour y parvenir »
« Nous avons abordé ce tournoi avec l’état d’esprit suivant : nous ne sommes pas là uniquement pour jouer
fait partie de l’équipe gagnante et est heureux pour les enfants qui se sont battus avec acharnement tout au long du tournoi et qui ont mérité le titre de champions
« C’était génial de les voir sauter en l’air et célébrer comme ils l’ont fait »
« Les joueurs ont cru en eux et ils ont fait ce qu’il fallait pour gagner
qui joue au baseball depuis maintenant trois ans
a déclaré que c’était un grand sentiment de gagner
surtout contre une équipe comme East Nepean
une équipe forte que beaucoup considéraient comme le favori
« Je suis fier d’avoir participé à ce moment historique de la ligue »
Nous avons dû travailler dur pour battre cette équipe
C’est la meilleure équipe de notre ligue
Nous avons dû rester concentrés et calmes pendant tout le match »
La CRLL Major A Expos regroupe des joueurs de Greely
Plateforme EZ Newzsite par Textuel et TolléDonnées météo fournies par OpenWeatherMap
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La Ville d'Ottawa
qui s'oppose au projet de développement
a été déboutée en cour
La décision de la Cour d'appel de l'Ontario de mardi vient confirmer la plus récente décision prise par le juge de première instance.
Comme vous pouvez l'imaginer, nous essayons actuellement de digérer ce que cela signifie, indique la conseillère municipale Kanata–Nord, Cathy Curry, dans un courriel. Pour donner un peu d'espoir, j'ai déjà pris contact avec les trois ordres de gouvernement pour m'assurer que chacun comprend ses différents pouvoirs d'agir ici.
Au nom de la Ville d'Ottawa, l'avocat Stuart Huxley dit être déçu du résultat, mais indique que la Ville va continuer d'examiner la décision du tribunal pour évaluer les prochaines étapes.
Outre les craintes autour de l'intensification brutale de l'usage des lieux, notamment en matière de gestion des eaux pluviales, les voix opposées au projet de ClubLink rappellent l'obligation pour le propriétaire du golf de protéger les espaces dits ouverts.
Avant la fusion, l’ancien propriétaire Campeau Corporation avait conclu une série de règlements pour intégrer un terrain de golf, parmi lesquels figure un accord de 1981 qui oblige le propriétaire à protéger au moins 40 % des espaces ouverts.
Les lieux ont été rachetés par ClubLink en 1997. Plus de 20 ans plus tard, l'entreprise souhaite se diversifier et propose de construire plusieurs logements sur son terrain de golf à Kanata, car, selon elle, le marché des golfs est saturé à Ottawa et l'entretien est désormais trop coûteux.
Sa proposition comprend un mélange de maisons individuelles et jumelées, de maisons en rangée et d’appartements, ainsi que des parcs et des espaces ouverts.
Même s'il ne s'agirait plus d'un terrain de golf, les opposants au projet avancent que la protection de 40 % d'espaces ouverts resterait obligatoire. Ce qu'a rejeté la cour mardi, estimant que l'accord de 1981 était expiré.
Ouvrir en mode plein écranLe propriétaire du Club de golf de Kanata tente de créer des logements sur place depuis 2018.
Nelly AlbérolaPublié le 21 janvier à 16 h 53 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Nouvelle victoire pour le propriétaire du Club de golf de Kanata
qui souhaite construire des centaines de logements sur son terrain
La décision de la Cour d'appel de l'Ontario de mardi vient confirmer la plus récente décision prise par le juge de première instance.
Comme vous pouvez l'imaginer, nous essayons actuellement de digérer ce que cela signifie, indique la conseillère municipale Kanata–Nord, Cathy Curry, dans un courriel. Pour donner un peu d'espoir, j'ai déjà pris contact avec les trois ordres de gouvernement pour m'assurer que chacun comprend ses différents pouvoirs d'agir ici.
Au nom de la Ville d'Ottawa, l'avocat Stuart Huxley dit être déçu du résultat, mais indique que la Ville va continuer d'examiner la décision du tribunal pour évaluer les prochaines étapes.
Outre les craintes autour de l'intensification brutale de l'usage des lieux, notamment en matière de gestion des eaux pluviales, les voix opposées au projet de ClubLink rappellent l'obligation pour le propriétaire du golf de protéger les espaces dits ouverts.
Ouvrir en mode plein écranLe terrain de golf est imbriqué entre les résidences de Kanata. (Image d'archives)
Avant la fusion, l’ancien propriétaire Campeau Corporation avait conclu une série de règlements pour intégrer un terrain de golf, parmi lesquels figure un accord de 1981 qui oblige le propriétaire à protéger au moins 40 % des espaces ouverts.
Les lieux ont été rachetés par ClubLink en 1997. Plus de 20 ans plus tard, l'entreprise souhaite se diversifier et propose de construire plusieurs logements sur son terrain de golf à Kanata, car, selon elle, le marché des golfs est saturé à Ottawa et l'entretien est désormais trop coûteux.
Sa proposition comprend un mélange de maisons individuelles et jumelées, de maisons en rangée et d’appartements, ainsi que des parcs et des espaces ouverts.
Même s'il ne s'agirait plus d'un terrain de golf, les opposants au projet avancent que la protection de 40 % d'espaces ouverts resterait obligatoire. Ce qu'a rejeté la cour mardi, estimant que l'accord de 1981 était expiré.
En 2021, la Ville a eu gain de cause devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario
avant de perdre pour une première fois en appel
Le juge avait alors estimé que le propriétaire ne devrait pas être chargé d'une obligation perpétuelle de gérer un terrain de golf
La décision de la Cour d'appel de l'Ontario de mardi vient confirmer la plus récente décision prise par le juge de première instance
nous essayons actuellement de digérer ce que cela signifie
indique la conseillère municipale Kanata–Nord
j'ai déjà pris contact avec les trois ordres de gouvernement pour m'assurer que chacun comprend ses différents pouvoirs d'agir ici
l'avocat Stuart Huxley dit être déçu du résultat
mais indique que la Ville va continuer d'examiner la décision du tribunal pour évaluer les prochaines étapes
Outre les craintes autour de l'intensification brutale de l'usage des lieux
notamment en matière de gestion des eaux pluviales
les voix opposées au projet de ClubLink rappellent l'obligation pour le propriétaire du golf de protéger les espaces dits ouverts
l’ancien propriétaire Campeau Corporation avait conclu une série de règlements pour intégrer un terrain de golf
parmi lesquels figure un accord de 1981 qui oblige le propriétaire à protéger au moins 40 % des espaces ouverts
Les lieux ont été rachetés par ClubLink en 1997
l'entreprise souhaite se diversifier et propose de construire plusieurs logements sur son terrain de golf à Kanata
le marché des golfs est saturé à Ottawa et l'entretien est désormais trop coûteux
de maisons en rangée et d’appartements
ainsi que des parcs et des espaces ouverts
Même s'il ne s'agirait plus d'un terrain de golf
les opposants au projet avancent que la protection de 40 % d'espaces ouverts resterait obligatoire
estimant que l'accord de 1981 était expiré
Nelly Albérola est vidéo-journaliste basée à Ottawa-Gatineau depuis juillet 2022
Elle s'intéresse aux questions liées à l'environnement
aux changements climatiques et à l'énergie
Sa carrière de journaliste a débuté en 2006
cheffe d'antenne puis rédactrice en chef d'une télévision française
Elle a quitté son pays d'origine en 2010
pour devenir volontaire internationale à Port-au-Prince
avant de partir couvrir l'actualité politique
sociale et environnementale du Pacifique et de l'Asie du Sud-Est
Nelly a rejoint pour la première fois Radio-Canada en 2018
en travaillant pour ICI-Alberta (basée à Calgary) et ICI-Grand Nord (basée à Whitehorse
En 2021, la Ville a eu gain de cause devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario
Nouvelle victoire pour le propriétaire du Club de golf de Kanata
Retour en neuf dates sur la polémique qui a secoué le milieu du théâtre cet été
Après seulement quatre représentations du spectacle SLĀV de Robert Lepage et de Betty Bonifassi
le Festival international de jazz de Montréal (FIJM) le retire de l'affiche à la suite d'accusations d'appropriation culturelle
de manifestations et de la décision du chanteur Moses Somney d'annuler sa présence au FIJM
En entrevue au Devoir à propos de l'absence d'acteurs autochtones dans Kanata
la directrice du Théâtre du Soleil de Paris
déclare: «Ce sera toujours un acteur qui va jouer Hamlet; et il n'a pas besoin d'être danois
Je dirais qu'il vaut mieux qu'il ne le soit pas.»
Une trentaine d'artistes autochtones dénoncent
le fait que le spectacle de Robert Lepage et du Théâtre du Soleil se fasse sans la participation d'artistes des Premières Nations
Robert Lepage et Ariane Mnouchkine annoncent qu'ils rencontreront les artistes autochtones pour parler de Kanata
Une invitation au dialogue bien accueillie
Une rencontre de plusieurs heures a lieu entre les artisans de Kanata et les artistes autochtones
Même si la pièce sera maintenue sans participation autochtone
les deux parties se disent satisfaites d'un pas fait dans la bonne direction quant à de futures collaborations
La directrice du Théâtre du Soleil de Paris
déclare que si la pièce Kanata était modifiée
cela équivaudrait à de la «censure artistique»
un jury du Conseil des arts du Canada n'avait pas retenu le projet Kanata
puisque des collaborateurs autochtones n'étaient pas nommés dans la demande de subvention
en prétextant le retrait d'un producteur américain du projet
Ariane Mnouchkine affirme qu'elle répondra à cette «intimidation» avec les propres outils du théâtre
Le Théâtre du Soleil revient sur sa décision et annonce qu'il présentera Kanata de décembre à février prochains comme prévu au départ
Robert Lepage assurera la mise en scène sans être rémunéré
Les voix des travailleuses et travailleurs à Best Theratronics
se font de plus en plus fortes pour que l’employeur revienne à la table des négociations
ONT.—Les membres d’Unifor en grève à Best Theratronics se sont rassemblés aujourd’hui devant l’usine de Kanata
confirmant leur solidarité en exigeant que leur employeur cesse d’enfreindre les lois et retourne à la table des négociations
« Rien ne me met plus en colère que lorsque des employeurs menacent les moyens de subsistance des travailleuses et des travailleurs
enfreignent ouvertement le droit du travail et refusent de respecter le droit des travailleuses et des travailleurs à se syndiquer
Les travailleuses et les travailleurs ont des droits »
« Nous continuerons à soutenir nos membres qui sont sur cette ligne de piquetage depuis 133 jours
Cette longue grève est la conséquence directe des actions illégales de l’entreprise et de son refus de négocier un accord équitable
L’entreprise doit immédiatement revenir à la table des négociations »
Plus de 50 membres de la section locale 1541 d’Unifor et de la section locale 70369 de l’AFPC-SEN sont en grève à Best Theratronics
Les 44 membres d’Unifor ont déclenché la grève le 1er mai 2024
Les membres de l’AFPC sont sortis en grève le 10 mai
Le propriétaire Krishnan Suthanthiran, qui a été qualifié de « pire patron du Canada », a refusé de négocier. Pendant la longue fin de semaine de la fête de la Reine, il a envoyé un courriel virulent à son personnel
« Nos membres sont en grève depuis 19 semaines
parce que ce propriétaire enfreint les lois fédérales sur le travail
menace les emplois de nos membres et refuse continuellement de négocier avec nous
Que cet employeur reste en marge de la loi est absolument inacceptable »
président de la section locale 1541 d’Unifor
Les parties doivent à nouveau rencontrer le CCRI le 3 octobre 2024
« Nous ferons tout en notre pouvoir pour tenir le cap et demander des comptes à cet employeur
Ce propriétaire est connu pour avoir enfreint la loi depuis la Belgique jusqu'au Canada
directrice régionale d’Unifor pour l’Ontario
Ses actions à l’encontre de ses propres employés sont absolument honteuses et nos membres le clameront haut et fort
Best Theratronics développe et fabrique des unités de thérapie par faisceau externe
des irradiateurs sanguins autonomes et des cyclotrons pour les hôpitaux
les établissements médicaux et les centres de recherche
Les espaces vides dans le cœur de la ville ont cru à 13,1 % dans le dernier trimestre (T4) de 2024 alors que des locaux dans des immeubles sur les rues Albert
le taux d’inoccupation des immeubles de bureaux s’élevait à 11,7 %
«Les espaces vacants au centre-ville continuent d’augmenter alors que les locataires réduisent leur espace
poussés par le passage au travail hybride et la fuite vers la qualité
avec des taux d’inoccupation en baisse en raison de la forte demande des secteurs de la technologie et de la défense»
tout en signalant que le taux de vacances à Kanata était de 10,1 % au dernier trimestre de 2024
«Le centre-ville est confronté à des défis persistants malgré les efforts de revitalisation en cours
la situation au centre-ville n’est pas entièrement sombre
car seuls quelques bâtiments concentrent la majeure partie des locaux vacants»
le taux d’inoccupation s’élevait à 11,6 % au T4 de 2024
Le prix moyen du pied carré était de 17,26 $
une baisse de 1,1 % comparativement à la même période en 2023
le taux d’inoccupation est passé à 2,1 % à Ottawa au troisième trimestre de 2024
une hausse comparativement à la même période en 2023 alors que le taux était de 1,7 %
selon un rapport qui sera présenté mardi au Comité des finances et des services organisationnels de la Ville d’Ottawa
Ce même rapport mentionne que l’économie d’Ottawa a progressé de 2,5 % au quatrième trimestre de 2024
le tourisme et le commerce de détail ont été les principaux moteurs de la croissance
et les analystes attribuent ce succès aux investissements publics stratégiques et à une main-d’œuvre résiliente»
«Certains facteurs cités comme ayant protégé la ville des incertitudes économiques mondiales étaient l’économie diversifiée d’Ottawa et une gouvernance solide
Une croissance continue est prévue en 2025
soutenue par des projets d’infrastructure en cours»
plus de neuf mois après avoir débrayé
Une douzaine de travailleurs représentés par l'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) sont toujours en grève
le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a confirmé les plaintes pour pratiques déloyales de travail déposées contre le propriétaire de l'entreprise de fabrication de matériel médical
d'avoir enfreint le Code canadien du travail
car l’entreprise est soumise à la réglementation fédérale en tant qu’installation nucléaire autorisée
Dans une décision datée du 27 février
le tribunal administratif indépendant a estimé que Best Theratronics n’avait pas négocié de bonne foi
ce qui constitue une infraction au Code canadien du travail
Le Conseil canadien des relations industrielles en est aussi venu à la conclusion que l’employeur n’a pas non plus donné à ses représentants le pouvoir de négocier en son nom et a négocié de mauvaise foi en diffusant des communications fausses et trompeuses destinées à influencer le processus de négociation
Le CCRI a également constaté que Best Theratronics avait fait des déclarations antisyndicales explicites
qui ont miné les syndicats aux yeux des employés de l’unité de négociation
Les communications de l’employeur équivalaient à une tentative d'ingérence dans la représentation des membres de l'AFPC
Autre constat du CCRI : l’entreprise a diffusé de l'information erronée dans le but de menacer
d'intimider et de contraindre les travailleurs syndiqués afin qu'ils cessent de s'affilier aux plaignants et qu'ils n'exercent pas leurs droits de négociation collective
L’organisme gouvernemental canadien a fait savoir qu’il allait partager ses arguments à une date ultérieure
Le Conseil canadien des relations industrielles a précisé qu’il avait choisi de nommer un conseiller en relations industrielles pour aider les parties à résoudre le litige
en lui demandant de présenter un rapport avant le 31 mars
Le CCRI a choisi cette option avant d’exercer ses pouvoirs de réparation
la vice-présidente exécutive régionale de l'AFPC
s’est dite heureuse que le Conseil canadien ait reconnu que Best Theratronics avait enfreint le Code canadien du travail
Elle a toutefois admis que le syndicat était déçu que le CCRI n’eut pas utilisé ses pouvoirs de réparation pour remédier à la situation
alors que nos travailleurs sont sur le piquet de grève depuis près de 300 jours maintenant
Ruth Lau MacDonald a affirmé que l’employeur n’avait pas répondu aux communications du syndicat depuis jeudi
Les deux parties tentent toujours de boucler une entente pour la douzaine de travailleurs de l’AFPC toujours en grève
CBC a contacté le propriétaire de Best Theratronics
qui n’avaient pas partagé de déclarations au moment de publier
Avec les informations de Campbell MacDiarmid
Ouvrir en mode plein écranSans contrat depuis 2023
les travailleurs de Best Theratronics avaient organisé une manifestation à la fin du mois d'octobre 2024
Un conseil fédéral du travail a conclu que le propriétaire d’une installation nucléaire de l’ouest d’Ottawa avait enfreint la loi en ne négociant pas de bonne foi avec les employés pendant une grève prolongée
Une douzaine de travailleurs représentés par l'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) sont toujours en grève
le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a confirmé les plaintes pour pratiques déloyales de travail déposées contre le propriétaire de l'entreprise de fabrication de matériel médical
car l’entreprise est soumise à la réglementation fédérale en tant qu’installation nucléaire autorisée
le tribunal administratif indépendant a estimé que Best Theratronics n’avait pas négocié de bonne foi
Le Conseil canadien des relations industrielles en est aussi venu à la conclusion que l’employeur n’a pas non plus donné à ses représentants le pouvoir de négocier en son nom et a négocié de mauvaise foi en diffusant des communications fausses et trompeuses destinées à influencer le processus de négociation
Ouvrir en mode plein écranLes travailleurs de Best Theratronics étaient sans contrat depuis 2023 et avaient opté pour la grève en mai 2024
Le CCRI a également constaté que Best Theratronics avait fait des déclarations antisyndicales explicites
qui ont miné les syndicats aux yeux des employés de l’unité de négociation
Les communications de l’employeur équivalaient à une tentative d'ingérence dans la représentation des membres de l'AFPC
Autre constat du CCRI : l’entreprise a diffusé de l'information erronée dans le but de menacer
d'intimider et de contraindre les travailleurs syndiqués afin qu'ils cessent de s'affilier aux plaignants et qu'ils n'exercent pas leurs droits de négociation collective
L’organisme gouvernemental canadien a fait savoir qu’il allait partager ses arguments à une date ultérieure
Le Conseil canadien des relations industrielles a précisé qu’il avait choisi de nommer un conseiller en relations industrielles pour aider les parties à résoudre le litige
en lui demandant de présenter un rapport avant le 31 mars
Le CCRI a choisi cette option avant d’exercer ses pouvoirs de réparation
la vice-présidente exécutive régionale de l'AFPC
s’est dite heureuse que le Conseil canadien ait reconnu que Best Theratronics avait enfreint le Code canadien du travail
Elle a toutefois admis que le syndicat était déçu que le CCRI n’eut pas utilisé ses pouvoirs de réparation pour remédier à la situation
alors que nos travailleurs sont sur le piquet de grève depuis près de 300 jours maintenant
Ouvrir en mode plein écranRuth Lau Macdonald (au centre) est la vice-présidente exécutive régionale de l'AFPC pour la région de la capitale nationale
Ruth Lau MacDonald a affirmé que l’employeur n’avait pas répondu aux communications du syndicat depuis jeudi
Les deux parties tentent toujours de boucler une entente pour la douzaine de travailleurs de l’AFPC toujours en grève
CBC a contacté le propriétaire de Best Theratronics
qui n’avaient pas partagé de déclarations au moment de publier
Avec les informations de Campbell MacDiarmid
Environ 40 travailleurs de Best Theratronics, représentés par le syndicat Unifor, sont retournés au travail à la fin du mois de février après avoir obtenu une augmentation salariale de 11 % et une nouvelle convention collective
Environ 40 travailleurs de Best Theratronics, représentés par le syndicat Unifor, sont retournés au travail à la fin du mois de février après avoir obtenu une augmentation salariale de 11 % et une nouvelle convention collective
Unifor organise un rassemblement de solidarité pour les travailleuses et travailleurs de Best Theratronics
Ontario — Unifor et l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) tiendront un rassemblement de solidarité le 15 juillet à l’usine de Best Theratronics
pour appuyer les membres d’Unifor qui se tiennent à la ligne de piquetage depuis 75 jours sans broncher
Il a menacé d’externaliser le travail de nos membres à l’étranger
violant ainsi leurs droits constitutionnels de mener des négociations collectives libres et équitables
C’est de la répression antisyndicale pure et simple
Nous allons donc poursuivre la lutte directement devant sa porte »
a déclaré la présidente nationale d’Unifor Lana Payne.
Les membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada sont en grève depuis le 10 mai. L’entreprise a fait appel à des gestionnaires non qualifiés et à des travailleuses et travailleurs non syndiqués, c’est-à-dire des briseurs de grève
Best Theratronics fabrique de l’équipement médical utilisé pour traiter le cancer.
Quoi : Rassemblement de solidarité pour les travailleuses et travailleurs de Best Theratronics
Qui : La présidente nationale d’Unifor
Lana Payne Samia Hashi
directrice de la région de l’Ontario d’Unifor Ruth Lau-MacDonald
vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC Les membres de la section locale 1541 d’Unifor
les membres de la section locale 70369 de l’AFPC-SEN
Où : Best Theratronics
Le syndicat milite pour tous les travailleurs et travailleuses et pour leurs droits
lutte pour l’égalité et la justice sociale au Canada et à l’étranger
Pour les demandes de renseignements des médias ou pour organiser des entrevues par FaceTime, Zoom ou Skype, veuillez communiquer avec la représentante aux communications d’Unifor, Jenny Yuen, à @emailou au 416 938-6157 (tél
Selon le syndicat, qui représente la majorité des quelque 60 travailleurs en grève, un accord de principe a été conclu avec l'employeur samedi. Dimanche, les membres ont voté à l’unanimité pour ratifier le nouveau contrat, mettant ainsi fin au conflit.
Les travailleurs bénéficieront d’une augmentation salariale de 11 % répartie sur les quatre années du nouveau contrat.
La présidente nationale d’Unifor, Lana Payne, a salué les efforts du comité de négociation : Félicitations au comité de négociation pour avoir fait en sorte que les membres soient enfin entendus et respectés.
Il s'agit d'une grève historique pour Unifor, qui met en évidence la nécessité d'une législation du travail plus stricte pour protéger la négociation collective, ajoute-t-elle.
Les travailleurs de Best Theratronics étaient sans contrat depuis 2023. La grève des employés d’Unifor a commencé en mai dernier après une offre de l’entreprise ne proposant aucune augmentation salariale pendant deux ans. Neuf jours plus tard, ils ont été rejoints par leurs collègues membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC).
Par voie de communiqués de presse, M. Suthanthiran a évoqué des pertes de dizaines de millions de dollars, qu’il attribuait à la faible productivité des travailleurs canadiens, et a menacé de fermer l’entreprise.
En novembre dernier, un conseil fédéral du travail a examiné une plainte pour pratiques de travail déloyales déposée contre Best Theratronics à la suite de deux ordonnances de la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
Unifor a accusé M. Suthanthiran de ne pas avoir négocié de bonne foi, tandis que ce dernier a reproché aux grévistes d’avoir instauré un blocus illégal du site.
Le syndicat a annoncé que certains de ses membres reprendront le travail dès lundi.
Fatoumata Traore est reporter multiplateforme à Radio-Canada depuis 2022 . Elle a notamment couvert l'enquête du coroner sur les attaques au couteau dans la Nation crie James Smith et a suivi les élections provinciales de 2024 en Saskatchewan. Après une expérience dans les Prairies, elle œuvre désormais au sein de l'équipe d'Ottawa-Gatineau.
Ouvrir en mode plein écranLes travailleurs de Best Theratronics étaient sans contrat depuis 2023 et ont fait une manifestation à la fin du mois d'octobre 2024. (Photo d’archives)
Fatoumata TraorePublié le 24 février à 7 h 27 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Les employés de l’installation nucléaire de Kanata, spécialisée dans la fabrication d’appareils de radiothérapie, dans l’ouest d’Ottawa, ont voté pour mettre fin à une grève de près de 10 mois, après une longue impasse entre des travailleurs mécontents et le propriétaire de l’entreprise.
Les membres de la section locale 1541 d’Unifor chez Best Theratronics étaient en grève depuis mai dernier.
Selon le syndicat, qui représente la majorité des quelque 60 travailleurs en grève, un accord de principe a été conclu avec l'employeur samedi. Dimanche, les membres ont voté à l’unanimité pour ratifier le nouveau contrat, mettant ainsi fin au conflit.
Les travailleurs bénéficieront d’une augmentation salariale de 11 % répartie sur les quatre années du nouveau contrat.
La présidente nationale d’Unifor, Lana Payne, a salué les efforts du comité de négociation : Félicitations au comité de négociation pour avoir fait en sorte que les membres soient enfin entendus et respectés.
Ouvrir en mode plein écranLa présidente nationale d’Unifor, Lana Payne (Photo d’archives).
Il s'agit d'une grève historique pour Unifor, qui met en évidence la nécessité d'une législation du travail plus stricte pour protéger la négociation collective, ajoute-t-elle.
Les travailleurs de Best Theratronics étaient sans contrat depuis 2023. La grève des employés d’Unifor a commencé en mai dernier après une offre de l’entreprise ne proposant aucune augmentation salariale pendant deux ans. Neuf jours plus tard, ils ont été rejoints par leurs collègues membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC).
Ouvrir en mode plein écranLes travailleurs de Best Theratronics sur une ligne de piquetage en février (Photos d’archives)
En janvier dernier, environ un an après l'offre initiale et neuf mois après le début de la grève, le propriétaire de l'entreprise, Krishnan Suthanthiran - un homme d'affaires multimillionnaire qui dirige un groupe international de sociétés fabriquant des appareils médicaux qui a étudié à l'Université Carleton dans les années 70 et qui vit désormais en Virginie - a entamé des négociations avec les grévistes.
Par voie de communiqués de presse, M. Suthanthiran a évoqué des pertes de dizaines de millions de dollars, qu’il attribuait à la faible productivité des travailleurs canadiens, et a menacé de fermer l’entreprise.
En novembre dernier, un conseil fédéral du travail a examiné une plainte pour pratiques de travail déloyales déposée contre Best Theratronics à la suite de deux ordonnances de la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
Unifor a accusé M. Suthanthiran de ne pas avoir négocié de bonne foi, tandis que ce dernier a reproché aux grévistes d’avoir instauré un blocus illégal du site.
Le syndicat a annoncé que certains de ses membres reprendront le travail dès lundi.
Les membres de la section locale 1541 d’Unifor chez Best Theratronics étaient en grève depuis mai dernier
qui représente la majorité des quelque 60 travailleurs en grève
un accord de principe a été conclu avec l'employeur samedi
les membres ont voté à l’unanimité pour ratifier le nouveau contrat
Les travailleurs bénéficieront d’une augmentation salariale de 11 % répartie sur les quatre années du nouveau contrat
La présidente nationale d’Unifor
a salué les efforts du comité de négociation : Félicitations au comité de négociation pour avoir fait en sorte que les membres soient enfin entendus et respectés
Il s'agit d'une grève historique pour Unifor
qui met en évidence la nécessité d'une législation du travail plus stricte pour protéger la négociation collective
Les travailleurs de Best Theratronics étaient sans contrat depuis 2023
La grève des employés d’Unifor a commencé en mai dernier après une offre de l’entreprise ne proposant aucune augmentation salariale pendant deux ans
ils ont été rejoints par leurs collègues membres de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC)
environ un an après l'offre initiale et neuf mois après le début de la grève
Krishnan Suthanthiran - un homme d'affaires multimillionnaire qui dirige un groupe international de sociétés fabriquant des appareils médicaux qui a étudié à l'Université Carleton dans les années 70 et qui vit désormais en Virginie - a entamé des négociations avec les grévistes
M. Suthanthiran a évoqué des pertes de dizaines de millions de dollars
qu’il attribuait à la faible productivité des travailleurs canadiens
et a menacé de fermer l’entreprise
un conseil fédéral du travail a examiné une plainte pour pratiques de travail déloyales déposée contre Best Theratronics à la suite de deux ordonnances de la Commission canadienne de sûreté nucléaire
Unifor a accusé M. Suthanthiran de ne pas avoir négocié de bonne foi
tandis que ce dernier a reproché aux grévistes d’avoir instauré un blocus illégal du site
Le syndicat a annoncé que certains de ses membres reprendront le travail dès lundi
Fatoumata Traore est reporter multiplateforme à Radio-Canada depuis 2022
Elle a notamment couvert l'enquête du coroner sur les attaques au couteau dans la Nation crie James Smith et a suivi les élections provinciales de 2024 en Saskatchewan
Après une expérience dans les Prairies
elle œuvre désormais au sein de l'équipe d'Ottawa-Gatineau
Les employés de l’installation nucléaire de Kanata
spécialisée dans la fabrication d’appareils de radiothérapie
ont voté pour mettre fin à une grève de près de 10 mois
après une longue impasse entre des travailleurs mécontents et le propriétaire de l’entreprise
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un mémo envoyé par la Ville d’Ottawa jeudi soir indique que le premier centre d’accueil pourrait ouvrir à la fin de 2025
Ces abris de fortune visent à réduire la pression sur les centres d’hébergement à cause d’un flux de demandeurs d’asile sans précédent
Ces structures ont été choisies pour leur faible coût et pour la rapidité à laquelle on peut les installer
Il s’agit d’une option plus digne pour les nouveaux arrivants
qui dorment actuellement sur des lits superposés dans des installations récréatives qui n'ont pas été conçues pour l'habitation humaine
juge la directrice générale des services sociaux et communautaires de la Ville
Les dômes peuvent être aménagés pour y inclure des espaces de vie privée
des salles de bains ou encore des aires communes
Le premier centre sera construit près du Sportsplex
sur un terrain déjà loué à la Commission de la capitale nationale (CCN)
Le conseiller du quartier Knoxdale-Merivale
est certain que ses concitoyens seront compréhensifs
Je ne reproche pas aux gens d'avoir des réactions négatives
Mais je ne laisserai pas la peur faire obstacle à la compassion
Mais le président de l’Association communautaire des jardins Merivale
estime avoir été pris au dépourvu
n’ayant pas été consulté sur la question
La Ville n'a fourni aucune information sur les critères utilisés et les décisions prises qui ont conduit à cette situation
Son association reconnaît la nécessité d’aider les demandeurs d’asile
mais demande à ce que leurs préoccupations soient abordées dans le cadre du processus
et non après que la décision eut été prise
La question du choix de l’emplacement a aussi soulevé la controverse dans les derniers jours à Barrhaven
depuis que la Ville a ciblé le quartier en présélection
Je sais que [la note de service] va rassurer une grande partie de ma communauté
répond le conseiller municipal de Barrhaven-East, Wilson Lo
Il a fait part de la nouvelle à ses résidents lors d'une réunion en ligne jeudi soir
Le mémo de la Ville portait principalement sur l'évaluation des différents emplacements possibles
mais le conseiller Sean Devine tient également à ce que les habitants sachent que le personnel fournira un soutien approprié aux résidents temporaires
du transport entre le refuge et les rendez-vous auxquels les résidents doivent se rendre...
Et une fois que ce dôme sera ouvert et que d’autres installations transitoires seront opérationnelles
la Ville affirme qu’elle sera en mesure d’ouvrir à nouveau les centres communautaires qui hébergent actuellement les personnes qui ont besoin d’un abri d’urgence
Les résidents ne pourront pas s’installer de manière permanente dans ces centres rudimentaires
Le but étant de leur trouver un logement dans les 90 jours
précise les services sociaux de la Ville
la Ville pourrait construire un second dôme près du stationnement incitatif Eagleson à Barrhaven
affirme s’être fait dire par la Ville qu’elle avait l’intention de ne construire qu’une seule structure
Il insiste sur le fait que le gouvernement fédéral devrait compenser la Ville pour ces efforts
Nous ne contrôlons pas les actions du gouvernement fédéral
Si le premier ministre déclare demain que 100 000 demandeurs d'asile supplémentaires arriveront la semaine prochaine
mais dix structures dont nous aurons besoin
Nous avons donc besoin d'une certaine cohérence
La Ville a soumis une requête de 106 millions de dollars à Immigration
Réfugiés et Citoyenneté Canada pour financer les installations et trois années de fonctionnement
l’Association communautaire de Kanata Beaverbrook déplore que les résidents du secteur n’aient jamais été consultés au sujet de cette possibilité
C’est comme si c'était glissé sous le tapis
a déploré son président Neil Thomson
Thomson croit que l’emplacement ciblé dans le quartier Kanata est inapproprié pour accueillir des demandeurs d’asile
Ce n’est pas clair comment les gens vont faire pour s'alimenter et se divertir
Et les autobus ne passent pas à une fréquence régulière à l’extérieur des heures de pointe à cet endroit
Je dirais que c’est comme si on envoyait ces gens au beau milieu de la ceinture verte [de la CCN]
Ouvrir en mode plein écranUn compte rendu de la structure ressemblant à une tente
près du Sportsplex pour accueillir des demandeurs d’asile
Une autre pourrait être construite dans le quartier Kanata
Un mémo envoyé par la Ville d’Ottawa jeudi soir indique que le premier centre d’accueil pourrait ouvrir à la fin de 2025
Ces abris de fortune visent à réduire la pression sur les centres d’hébergement à cause d’un flux de demandeurs d’asile sans précédent
Ces structures ont été choisies pour leur faible coût et pour la rapidité à laquelle on peut les installer
Il s’agit d’une option plus digne pour les nouveaux arrivants
qui dorment actuellement sur des lits superposés dans des installations récréatives qui n'ont pas été conçues pour l'habitation humaine
juge la directrice générale des services sociaux et communautaires de la Ville
Les dômes peuvent être aménagés pour y inclure des espaces de vie privée
Ouvrir en mode plein écranUn exemple d'une pièce intérieure d'une structure similaire en Californie
présentée aux conseillers municipaux au début de l'année
Le premier centre sera construit près du Sportsplex
sur un terrain déjà loué à la Commission de la capitale nationale (CCN)
est certain que ses concitoyens seront compréhensifs
Je ne reproche pas aux gens d'avoir des réactions négatives
Mais je ne laisserai pas la peur faire obstacle à la compassion
Mais le président de l’Association communautaire des jardins Merivale
La Ville n'a fourni aucune information sur les critères utilisés et les décisions prises qui ont conduit à cette situation
Son association reconnaît la nécessité d’aider les demandeurs d’asile
mais demande à ce que leurs préoccupations soient abordées dans le cadre du processus
et non après que la décision eut été prise
Lancer l’écoute|8 minLa question du choix de l’emplacement a aussi soulevé la controverse dans les derniers jours à Barrhaven
depuis que la Ville a ciblé le quartier en présélection
Je sais que [la note de service] va rassurer une grande partie de ma communauté
répond le conseiller municipal de Barrhaven-East
Il a fait part de la nouvelle à ses résidents lors d'une réunion en ligne jeudi soir
Le mémo de la Ville portait principalement sur l'évaluation des différents emplacements possibles
mais le conseiller Sean Devine tient également à ce que les habitants sachent que le personnel fournira un soutien approprié aux résidents temporaires
du transport entre le refuge et les rendez-vous auxquels les résidents doivent se rendre...
Et une fois que ce dôme sera ouvert et que d’autres installations transitoires seront opérationnelles
la Ville affirme qu’elle sera en mesure d’ouvrir à nouveau les centres communautaires qui hébergent actuellement les personnes qui ont besoin d’un abri d’urgence
Les résidents ne pourront pas s’installer de manière permanente dans ces centres rudimentaires
Le but étant de leur trouver un logement dans les 90 jours
conseiller municipal de Knoxdale-Merivale (Photo d'archives)
la Ville pourrait construire un second dôme près du stationnement incitatif Eagleson à Barrhaven
affirme s’être fait dire par la Ville qu’elle avait l’intention de ne construire qu’une seule structure
Il insiste sur le fait que le gouvernement fédéral devrait compenser la Ville pour ces efforts
Nous ne contrôlons pas les actions du gouvernement fédéral
Si le premier ministre déclare demain que 100 000 demandeurs d'asile supplémentaires arriveront la semaine prochaine
Nous avons donc besoin d'une certaine cohérence
La Ville a soumis une requête de 106 millions de dollars à Immigration
Réfugiés et Citoyenneté Canada pour financer les installations et trois années de fonctionnement
l’Association communautaire de Kanata Beaverbrook déplore que les résidents du secteur n’aient jamais été consultés au sujet de cette possibilité
C’est comme si c'était glissé sous le tapis
Thomson croit que l’emplacement ciblé dans le quartier Kanata est inapproprié pour accueillir des demandeurs d’asile
Ce n’est pas clair comment les gens vont faire pour s'alimenter et se divertir
Et les autobus ne passent pas à une fréquence régulière à l’extérieur des heures de pointe à cet endroit
Je dirais que c’est comme si on envoyait ces gens au beau milieu de la ceinture verte [de la CCN]
Un mémo envoyé par la Ville d’Ottawa jeudi soir indique que le premier centre d’accueil pourrait ouvrir à la fin de 2025
Alors que l’afflux de demandeurs d’asile submerge les refuges du centre-ville d’Ottawa
la Ville tente de les sortir de ce secteur
notamment avec un projet de structure temporaire à Barrhaven
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La raison de cette décision serait avant tout financière
« La controverse infiniment complexe et souvent agressive dans laquelle baigne malgré tout le spectacle touche maintenant des coproducteurs nord-américains qui s’y intéressaient
et dont certains nous annoncent aujourd’hui leur retrait »
indique Ex Machina dans un communiqué
Tenant compte de ce que nous avons vécu récemment
nous comprenons certainement leurs inquiétudes
il ne nous est pas possible de compléter la création de Kanata avec le Théâtre du Soleil
Kanata entendait présenter une relecture de l'histoire du Canada à travers les rapports entre les Blancs et les Autochtones
L'absence de comédiens issus des communautés autochtones avait créé ces derniers jours une controverse autour du spectacle
Malgré les demandes d'artistes autochtones (notamment avec une lettre ouverte publiée dans Le Devoir) et une rencontre entre 35 personnalités autochtones
Ariane Mnouchkine et Robert Lepage à Montréal
les deux metteurs en scène avaient refusé tout changement
La pièce Kanata devait être présentée à Paris
à partir de décembre avant de partir en tournée vers 2020
Cette annulation intervient après celle de SLĀV
La production présentée au Théâtre du Nouveau Monde avait été accusée d’utiliser l’héritage culturel de la communauté noire dans un spectacle sur l'esclavage créé par des Blancs pour des Blancs
Robert Lepage avait alors dénoncé un « coup porté à la liberté d'expression artistique »
3:24La première de Kanata est prévue en décembre
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
La raison de cette décision serait avant tout financière
« La controverse infiniment complexe et souvent agressive dans laquelle baigne malgré tout le spectacle touche maintenant des coproducteurs nord-américains qui s’y intéressaient
et dont certains nous annoncent aujourd’hui leur retrait »
Tenant compte de ce que nous avons vécu récemment
nous comprenons certainement leurs inquiétudes
il ne nous est pas possible de compléter la création de Kanata avec le Théâtre du Soleil
Kanata entendait présenter une relecture de l'histoire du Canada à travers les rapports entre les Blancs et les Autochtones
L'absence de comédiens issus des communautés autochtones avait créé ces derniers jours une controverse autour du spectacle
Kanata" class="sc-fHCFno bjYOQA transition-opacity ease-out dark:brightness-[.8]" style=opacity:1 src=https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_700/v1/ici-info/perso/lepage-kanata-theatre-soleil-canot.jpg>Ouvrir en mode plein écranTout comme SLĀV
a été annulée dans la foulée d'une controverse d'appropriation culturelle
Ariane Mnouchkine et Robert Lepage à Montréal
les deux metteurs en scène avaient refusé tout changement
La pièce Kanata devait être présentée à Paris
à partir de décembre avant de partir en tournée vers 2020
la nouvelle production du metteur en scène Robert Lepage est critiquée par un collectif de personnalités autochtones
Photo : The Canadian Press / Sean Kilpatrick
La production présentée au Théâtre du Nouveau Monde avait été accusée d’utiliser l’héritage culturel de la communauté noire dans un spectacle sur l'esclavage créé par des Blancs pour des Blancs
Chargement en coursInfolettre Radio-Canada et moiUne infolettre qui vous ressemble
remplie de découvertes et de sujets choisis selon vos champs d’intérêt
La raison de cette décision serait avant tout financière
Malgré les demandes d'artistes autochtones (notamment avec une lettre ouverte publiée dans Le Devoir) et une rencontre entre 35 personnalités autochtones
Cette annulation intervient après celle de SLĀV
Robert Lepage avait alors dénoncé un « coup porté à la liberté d'expression artistique »
Le spectacle Kanata de Robert Lepage est annulé
Louis-Philippe Ouimet rend compte des réactions
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un texte de Charles D’Amboise
En entrevue exclusive à l’émission Les grands entretiens sur les ondes d’ICI Première
tout en défendant sa liberté de créer
il va falloir que les gens se questionnent sur la liberté de création »
Le spectacle Kanata, qui prendra l'affiche en décembre au Théâtre du Soleil, à Paris, suscite une vive controverse, tout comme SLAV qui a été retiré de la programmation du Festival de jazz de Montréal au début du mois
Écoutez l'entrevue exclusive de Robert Lepage avec Stéphan Bureau à l'émission Les grands entretiens sur les ondes d'ICI Première
il est impossible de déterminer le nombre idéal d'artistes issus des minorités visibles à intégrer dans de telles productions théâtrales
« Ça ne se quantifie pas ces choses-là
Il y a des gens qui disent : \"Il aurait fallu que ce soit moitié-moitié\"
ceux qui ont annulé le spectacle [SLAV]
ils disent : \"Ça devrait être toutes des femmes noires\"
Il n’y en a pas de chiffres. »
le metteur en scène a rencontré 35 personnalités autochtones à huis clos à Montréal
qui se dit disposé à collaborer avec les Premières Nations
affirme comprendre « la douleur très contemporaine » des Autochtones
« Le cas de Kanata est particulier
Les plaies sont béantes chez les Autochtones
c’est que [les Autochtones] on leur a tout pris […] On leur a tout volé
c’est sûr que je comprends absolument que ces gens-là soient méfiants »
Le metteur en scène admet toutefois une possible erreur de jugement dans le processus de création de la pièce
« Dans tout ce que j’ai fait
j’ai toujours essayé de faire de la place aux Autochtones
L’erreur de jugement que j’ai eue
ça a été de penser que ça m’autorisait [à] aborder ces thèmes-là »
Robert Lepage souhaitait réserver une place importante à l’art autochtone au théâtre Diamant
qui doit ouvrir à Québec en 2019
« Dès l’ouverture du Diamant
une des premières activités [on souhaitait que ce soit] \"l’été des Indiens\"
laisser les gens s’exprimer et que ce soit récurrent. »
ce débat autour de ces deux projets est « long
parce que j’ai perdu beaucoup d’amis dans tout ça
[Les acteurs] sont inquiets parce qu’on attend jusqu’où tout ça va aller. »
aucun changement n’est prévu à la pièce Kanata
De nouveau plongé dans une controverse avec le spectacle Kanata
Robert Lepage réagit pour la première fois à sa rencontre avec des personnalités autochtones qui dénoncent l'absence de comédiens des Premières Nations dans la distribution de la pièce
En entrevue exclusive à l’émission Les grands entretiens sur les ondes d’ICI Première
il va falloir que les gens se questionnent sur la liberté de création »
il est impossible de déterminer le nombre idéal d'artistes issus des minorités visibles à intégrer dans de telles productions théâtrales
Il y a des gens qui disent : "Il aurait fallu que ce soit moitié-moitié"
ils disent : "Ça devrait être toutes des femmes noires"
le metteur en scène a rencontré 35 personnalités autochtones à huis clos à Montréal
qui se dit disposé à collaborer avec les Premières Nations
affirme comprendre « la douleur très contemporaine » des Autochtones
Les plaies sont béantes chez les Autochtones
c’est que [les Autochtones] on leur a tout pris […] On leur a tout volé
c’est sûr que je comprends absolument que ces gens-là soient méfiants »
Le metteur en scène admet toutefois une possible erreur de jugement dans le processus de création de la pièce
j’ai toujours essayé de faire de la place aux Autochtones
ça a été de penser que ça m’autorisait [à] aborder ces thèmes-là »
Robert Lepage souhaitait réserver une place importante à l’art autochtone au théâtre Diamant
une des premières activités [on souhaitait que ce soit] "l’été des Indiens"
laisser les gens s’exprimer et que ce soit récurrent
ce débat autour de ces deux projets est « long
parce que j’ai perdu beaucoup d’amis dans tout ça
[Les acteurs] sont inquiets parce qu’on attend jusqu’où tout ça va aller
aucun changement n’est prévu à la pièce Kanata
Écoutez l'entrevue exclusive de Robert Lepage avec Stéphan Bureau à l'émission Les grands entretiens sur les ondes d'ICI Première
Il y a des gens qui disent : \\\"Il aurait fallu que ce soit moitié-moitié\\\"
ils disent : \\\"Ça devrait être toutes des femmes noires\\\"
une des premières activités [on souhaitait que ce soit] \\\"l’été des Indiens\\\"
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L’École élémentaire Kanata-Sud sera construite grâce à un financement de 12,5 millions de dollars du gouvernement ontarien
Il s’y trouvera également une garderie
Elle permettra de soulager l'école Maurice-Lapointe
lors d'une conférence de presse réunissant la députée provinciale de Kanata-Carleton
et la députée provinciale de Carleton
La surpopulation actuelle à l'École élémentaire et secondaire publique Maurice-Lapointe nuit au bien-être des enfants
selon la présidente du conseil d'école
Presque la moitié des élèves doivent suivre leurs cours dans des bâtiments mobiles à côté de l'édifice principal
Pour un enfant de quatrième ou cinquième année
c'était parfois huit minutes de marche en plein hiver
Des parents venaient nous voir en pleurant
Le conseil d'école a alors fait des démarches auprès des politiciens
On a frappé à toutes les portes pour dire qu'on avait vraiment besoin d'une nouvelle école
Selon la présidente de l'Association des communautés francophones d'Ottawa
cette école est une victoire pour la communauté francophone
Des familles auront une école francophone plus proche de chez eux
ce qui va faire en sorte que ce sera un choix plus facile pour les parents
Quand on regarde le nombre d'élèves dans le système francophone
c'est en augmentation et beaucoup d'écoles de la région ne sont pas en mesure d'accepter de nouveaux élèves
les francophones étaient concentrés dans les quartiers Vanier et Orléans
mais il y a maintenant une répartition partout dans la ville
La construction de l'École élémentaire Kanata-Sud
doit commencer au printemps 2021 et se terminer de 12 à 18 mois plus tard
vice-présidente du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario
a fait un discours lors de l'annonce d'une nouvelle école élémentaire dans le quartier Kanata-Sud
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Une nouvelle école élémentaire francophone accueillera 475 élèves dans le quartier Kanata-Sud à Ottawa
a annoncé vendredi le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO)
L’École élémentaire Kanata-Sud sera construite grâce à un financement de 12,5 millions de dollars du gouvernement ontarien
Elle permettra de soulager l'école Maurice-Lapointe
lors d'une conférence de presse réunissant la députée provinciale de Kanata-Carleton
Ouvrir en mode plein écranL'École élémentaire et secondaire publique Maurice-Lapointe
déborde tellement que 19 bâtiments mobiles ont dû être installés à côté de l'édifice principal
La surpopulation actuelle à l'École élémentaire et secondaire publique Maurice-Lapointe nuit au bien-être des enfants
Presque la moitié des élèves doivent suivre leurs cours dans des bâtiments mobiles à côté de l'édifice principal
Pour un enfant de quatrième ou cinquième année
c'était parfois huit minutes de marche en plein hiver
Le conseil d'école a alors fait des démarches auprès des politiciens
On a frappé à toutes les portes pour dire qu'on avait vraiment besoin d'une nouvelle école
Selon la présidente de l'Association des communautés francophones d'Ottawa
cette école est une victoire pour la communauté francophone
Des familles auront une école francophone plus proche de chez eux
Quand on regarde le nombre d'élèves dans le système francophone
c'est en augmentation et beaucoup d'écoles de la région ne sont pas en mesure d'accepter de nouveaux élèves
les francophones étaient concentrés dans les quartiers Vanier et Orléans
mais il y a maintenant une répartition partout dans la ville
La construction de l'École élémentaire Kanata-Sud
doit commencer au printemps 2021 et se terminer de 12 à 18 mois plus tard
L’École élémentaire Kanata-Sud sera construite grâce à un financement de 12,5 millions de dollars du gouvernement ontarien
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"À l’été 2018
deux pièces de Robert Lepage avaient été annulées coup sur coup après avoir causé un tollé autour de la question de l’appropriation culturelle
construite autour d'anciens chants d'esclaves noirs
ne comptait que deux interprètes noirs sur six choristes
un manque de représentativité qui a rapidement été dénoncé
Robert Lepage avait présenté une version 2.0 de la pièce
mais avait finalement tout abandonné après quelques représentations
la production entendait présenter une relecture de l'histoire du Canada à travers les rapports entre les Blancs et les Autochtones
L'absence de comédiennes et de comédiens issus des communautés autochtones avait créé un tollé
on décriait l’appropriation de l’héritage culturel des Premières Nations
Robert Lepage revient maintenant avec une pièce déjà éprouvée
présentée actuellement à Londres
Le New York Times lui a demandé ce qu’il avait appris de sa rencontre avec des militants et militantes de la communauté noire à la suite de l’annulation de la première version de SLĀV
Je croyais que ce serait l’occasion de vivre une grosse confrontation
C’était exactement le contraire
Il n’y avait rien de personnel contre moi : il y avait un gros mouvement autour de l’appropriation culturelle au Canada
C’est un débat qu’il fallait avoir
il y avait quelque chose d’un peu obscène et de naïf de notre part d’avoir présenté seulement des femmes blanches pour chanter des chansons d’esclaves
C’était une erreur de jugement dès le départ
Des gens se sont portés volontaires pour venir nous voir travailler
c’est la relation avec les Premières Nations
Quelle est la différence entre les deux situations
Les Premières Nations se sont fait voler tant de choses
nous voici en train de raconter leur histoire
plus de 36 interprètes qui jouaient dans Kanata étaient des personnes qui venaient d’Afghanistan
qui avaient fui vers la France – ces personnes avaient vécu l’exploitation et se reconnaissaient dans les tragédies des Premières Nations
Mais je crois que c’est très émouvant que quelqu’un qui vient d’une autre partie du monde
qui a dû fuir à cause des talibans
compare l’oppression qu’il a subie à celle des Premières Nations
Les sept branches de la rivière Ota est le premier spectacle créé par Robert Lepage pour Ex Machina
la compagnie qu’il a fondée en 1994
Cette saga qui se conjugue en sept tableaux prend naissance à Hiroshima pendant la deuxième moitié du 20e siècle et explore les répercussions de l’attaque nucléaire de 1945 sur cette ville du Japon
Robert Lepage est revenu sur la réception de son œuvre
Hiroshima est une chose étrange pour les personnes vivant au Japon
mais les Japonais et les Japonaises ne se sentent pas nécessairement à l’aise dans le rôle de victimes – surtout pas en ce qui concerne la Deuxième Guerre mondiale
où le Japon a commis son lot d’atrocités
Ils étaient surpris et très intéressés de voir comment nous avons représenté la tragédie de Hiroshima comme une chose qui résonne encore des années plus tard à Londres
les Japonais et Japonaises voient-ils les choses différemment
J’ai fait des entrevues à Tokyo il y a quelques mois
et tout le monde était curieux de voir comment la pièce allait résonner aujourd’hui
le peuple se remet de ses tragédies de façon très noble
La façon dont ils expriment leur douleur est très discrète
cela a été une inspiration pour la pièce
Les sept branches de la rivière Ota sera présentée jusqu’au 22 mars à Londres
Ouvrir en mode plein écranRobert Lepage va présenter sa pièce « Les sept branches de la rivière Ota » autour du monde
Après une période où son travail a été marqué par la controverse
Robert Lepage promène sa pièce Les sept branches de la rivière Ota autour du monde
qu’il a présentée pour la première fois en 1994
le metteur en scène en a profité pour revenir sur les remous causés récemment par les pièces SLĀV et Kanata
deux pièces de Robert Lepage avaient été annulées coup sur coup après avoir causé un tollé autour de la question de l’appropriation culturelle
ne comptait que deux interprètes noirs sur six choristes
un manque de représentativité qui a rapidement été dénoncé
Robert Lepage avait présenté une version 2.0 de la pièce
mais avait finalement tout abandonné après quelques représentations
Ouvrir en mode plein écranDes citoyens et des citoyennes témoignent de leur mécontentement au sujet du spectacle SLĀV en 2018
la production entendait présenter une relecture de l'histoire du Canada à travers les rapports entre les Blancs et les Autochtones
L'absence de comédiennes et de comédiens issus des communautés autochtones avait créé un tollé
on décriait l’appropriation de l’héritage culturel des Premières Nations
Photo : Fournie Théâtre du Soleil/David Leclerc
Robert Lepage revient maintenant avec une pièce déjà éprouvée
Le New York Times lui a demandé ce qu’il avait appris de sa rencontre avec des militants et militantes de la communauté noire à la suite de l’annulation de la première version de SLĀV
Je croyais que ce serait l’occasion de vivre une grosse confrontation
Il n’y avait rien de personnel contre moi : il y avait un gros mouvement autour de l’appropriation culturelle au Canada
il y avait quelque chose d’un peu obscène et de naïf de notre part d’avoir présenté seulement des femmes blanches pour chanter des chansons d’esclaves
C’était une erreur de jugement dès le départ
Des gens se sont portés volontaires pour venir nous voir travailler
c’est la relation avec les Premières Nations
Quelle est la différence entre les deux situations
Les Premières Nations se sont fait voler tant de choses
plus de 36 interprètes qui jouaient dans Kanata étaient des personnes qui venaient d’Afghanistan
qui avaient fui vers la France – ces personnes avaient vécu l’exploitation et se reconnaissaient dans les tragédies des Premières Nations
Mais je crois que c’est très émouvant que quelqu’un qui vient d’une autre partie du monde
compare l’oppression qu’il a subie à celle des Premières Nations
Les sept branches de la rivière Ota est le premier spectacle créé par Robert Lepage pour Ex Machina
Cette saga qui se conjugue en sept tableaux prend naissance à Hiroshima pendant la deuxième moitié du 20e siècle et explore les répercussions de l’attaque nucléaire de 1945 sur cette ville du Japon
Robert Lepage est revenu sur la réception de son œuvre
Hiroshima est une chose étrange pour les personnes vivant au Japon
mais les Japonais et les Japonaises ne se sentent pas nécessairement à l’aise dans le rôle de victimes – surtout pas en ce qui concerne la Deuxième Guerre mondiale
Ils étaient surpris et très intéressés de voir comment nous avons représenté la tragédie de Hiroshima comme une chose qui résonne encore des années plus tard à Londres
Ouvrir en mode plein écran« Les sept branches de la rivière Ota »
les Japonais et Japonaises voient-ils les choses différemment
J’ai fait des entrevues à Tokyo il y a quelques mois
et tout le monde était curieux de voir comment la pièce allait résonner aujourd’hui
le peuple se remet de ses tragédies de façon très noble
La façon dont ils expriment leur douleur est très discrète
Les sept branches de la rivière Ota sera présentée jusqu’au 22 mars à Londres
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les agents ont tenté
de faire fuir la bête à l’extérieur des zones habitées
Nos agents ont travaillé avec diligence pour éloigner l'ours de la zone résidentielle en toute sécurité
après avoir épuisé toutes les options disponibles
il est devenu clair que l'animal ne pouvait pas être relocalisé en toute sécurité
a expliqué le Service de police d’Ottawa
Les forces de l’ordre ont jugé que la bête représentait un risque important pour la sécurité publique
l'ours a dû être abattu pour assurer la sécurité des résidents des environs
Nous comprenons que ce n'est pas le résultat que tout le monde aurait souhaité
mais c'était une action nécessaire pour éviter de nuire à notre communauté
Les autorités croient qu’il s’agit du même ours qui a été aperçu à plusieurs reprises depuis la semaine dernière
à proximité de résidences dans l'ouest de la ville
L’animal était à la recherche de nourriture
Selon les Services des règlements municipaux de la Ville d'Ottawa
la présence de la bête a été signalée dans le quartier de BellsCorner
La conseillère du quartier Collège
a précisé en entrevue comment la police avait abattu l'ours
D'après ce que j'ai compris de la police
l'agent a contacté des ressources extérieures [pour obtenir du renfort] et
l'agent a dû prendre une décision fondée sur la sécurité publique
Il a tiré plusieurs fois sur l'ours et l'a tué
un groupe qui défend les intérêts des résidents de la capitale fédérale
déplore que le service de police ait choisi d'abattre l'animal
La police d'Ottawa n'est pas spécialiste de la faune
membre du conseil d'administration d'Horizon Ottawa
Des incidents et des observations similaires se sont produits dans la ville sans entraîner ce genre de violence
Ouvrir en mode plein écranUn ours a été abattu par les policiers dans un quartier résidentiel de Kanata
Photo : Photo tirée du compte Twitter des Services des règlements municipaux de la Ville d'Ottawa
Prenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
La police d'Ottawa a abattu un ours lundi soir
de faire fuir la bête à l’extérieur des zones habitées
Nos agents ont travaillé avec diligence pour éloigner l'ours de la zone résidentielle en toute sécurité
après avoir épuisé toutes les options disponibles
il est devenu clair que l'animal ne pouvait pas être relocalisé en toute sécurité
Les forces de l’ordre ont jugé que la bête représentait un risque important pour la sécurité publique
l'ours a dû être abattu pour assurer la sécurité des résidents des environs
Nous comprenons que ce n'est pas le résultat que tout le monde aurait souhaité
mais c'était une action nécessaire pour éviter de nuire à notre communauté
Les autorités croient qu’il s’agit du même ours qui a été aperçu à plusieurs reprises depuis la semaine dernière
à proximité de résidences dans l'ouest de la ville
L’animal était à la recherche de nourriture
Selon les Services des règlements municipaux de la Ville d'Ottawa
la présence de la bête a été signalée dans le quartier de BellsCorner
a précisé en entrevue comment la police avait abattu l'ours
l'agent a contacté des ressources extérieures [pour obtenir du renfort] et
l'agent a dû prendre une décision fondée sur la sécurité publique
Il a tiré plusieurs fois sur l'ours et l'a tué
un groupe qui défend les intérêts des résidents de la capitale fédérale
déplore que le service de police ait choisi d'abattre l'animal
La police d'Ottawa n'est pas spécialiste de la faune
Des incidents et des observations similaires se sont produits dans la ville sans entraîner ce genre de violence
La police d'Ottawa a abattu un ours lundi soir
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un texte de Stéphane Leclerc
La phase 1 du train léger s’arrêtera au Pré Tunney
on prolongera le rail jusqu’à la promenade Moodie
La construction de la phase 2 débutera l’an prochain et devrait se terminer en 2023
La phase 3 prolongera le rail encore plus à l’ouest
en longeant d’abord l’autoroute 417
puis en contournant au sud le Centre Canadian Tire
site de l’actuel aréna des Sénateurs d’Ottawa
La dernière station de cette phase 3 sera située à l’angle du chemin Hazeldean et de la promenade Huntmar
le projet représente 11 km de rail et 8 stations de plus au réseau
pour un coût estimé à 1,85 milliard de dollars
13 routes ont été évaluées
mais c’est celle-ci qui a été choisie
La Ville d'Ottawa estime que 90 % des résidents du secteur habitent à moins de 5 km d’une des futures stations
la phase 3 permettra à un usager du train léger de traverser la ville depuis le chemin Trim
Ce trajet parcourra une cinquantaine de kilomètres
C'est une longue balade qui pourrait valoir la peine pour un amateur des Sénateurs d’Ottawa, advenant que le propriétaire de l’équipe décide de ne pas déménager son aréna aux plaines LeBreton
Si la construction du tunnel du train léger sous le centre-ville d’Ottawa a représenté tout un défi
la construction de la phase 3 comportera elle aussi quelques défis particuliers d’ingénierie
Le train circulera en partie sur une rame surélevée située à 4,5 m du sol
Sur les 11 km de rail prévus pour cette phase
4 seront surélevés et desserviront les 4 dernières stations de ce segment
Cet élément du concept vise à permettre au train de circuler librement dans les zones plus densément peuplées de Kanata
sans possibilité de conflits avec la circulation automobile
On peut se demander pourquoi la Ville d’Ottawa procède si rapidement à la conception détaillée d’un projet
dont on ne pourra commencer la construction avant une douzaine d’années
La réponse est à la fois politique et pratique
selon le directeur général d’OC Transpo
Avec la phase 1 presque terminée et la phase 2 qui commencera l’an prochain
l’énergie et l’enthousiasme pour ce projet sont là
« On a beaucoup de momentum et c’est important
parce que quand vous avez une période d’arrêt trop longe
vous n’êtes pas prêts quand l’argent arrive
Alors la phrase qu’on utilise ici c’est : \"Nous sommes 'shovel ready' [prêt à construire]\"! »
Si certains peuvent penser que la Ville avance trop vite avec cette phase 3 jusqu’à Kanata
d’autres trouvent que ce n’est pas encore assez rapide
La conseillère du quartier Kanata-Nord
se réjouit de voir que le train léger va finalement
Sauf qu’elle estime que d’attendre jusqu’en 2031 pour lancer la construction est une erreur
Nous terminons en ce moment la phase 1 en ce moment et la phase 2 commencera tout de suite après
Et lorsque la phase 2 se terminera [en 2023]
nous devrions commencer la phase 3 immédiatement
il faut profiter du contexte politique actuel avant qu’il ne change
avec un gouvernement fédéral qui est prêt à investir dans le transport en commun
pour saisir les possibilités d’engagement financier
le projet doit d’abord être soumis au vote du conseil municipal la semaine prochaine
Une étape qui ne devrait être qu’une formalité
Ouvrir en mode plein écranUne rame de train dans la station Tremblay du train léger à Ottawa avant un essai en avril 2018
Le Comité des transports de la Ville d'Ottawa a donné son appui
au tracé et aux grandes lignes de ce qui va devenir la phase 3 du train léger
Ce dernier devrait se rendre jusqu'à Kanata
un prolongement qui sera construit après 2031
La phase 1 du train léger s’arrêtera au Pré Tunney
on prolongera le rail jusqu’à la promenade Moodie
La construction de la phase 2 débutera l’an prochain et devrait se terminer en 2023
La phase 3 prolongera le rail encore plus à l’ouest
site de l’actuel aréna des Sénateurs d’Ottawa
La dernière station de cette phase 3 sera située à l’angle du chemin Hazeldean et de la promenade Huntmar
le projet représente 11 km de rail et 8 stations de plus au réseau
pour un coût estimé à 1,85 milliard de dollars
La Ville d'Ottawa estime que 90 % des résidents du secteur habitent à moins de 5 km d’une des futures stations
Ouvrir en mode plein écranLe tracé projeté en mai 2018 de la troisième étape du train léger d'Ottawa
la phase 3 permettra à un usager du train léger de traverser la ville depuis le chemin Trim
Ce trajet parcourra une cinquantaine de kilomètres
Si la construction du tunnel du train léger sous le centre-ville d’Ottawa a représenté tout un défi
la construction de la phase 3 comportera elle aussi quelques défis particuliers d’ingénierie
Le train circulera en partie sur une rame surélevée située à 4,5 m du sol
Sur les 11 km de rail prévus pour cette phase
4 seront surélevés et desserviront les 4 dernières stations de ce segment
Ouvrir en mode plein écranOttawa veut s'inspirer de station surélevée comme celle-ci pour de futures stations du train léger
Ouvrir en mode plein écranUne partie de la troisième phase du train léger sera surélevée
Cet élément du concept vise à permettre au train de circuler librement dans les zones plus densément peuplées de Kanata
sans possibilité de conflits avec la circulation automobile
On peut se demander pourquoi la Ville d’Ottawa procède si rapidement à la conception détaillée d’un projet
dont on ne pourra commencer la construction avant une douzaine d’années
La réponse est à la fois politique et pratique
Avec la phase 1 presque terminée et la phase 2 qui commencera l’an prochain
l’énergie et l’enthousiasme pour ce projet sont là
« On a beaucoup de momentum et c’est important
parce que quand vous avez une période d’arrêt trop longe
vous n’êtes pas prêts quand l’argent arrive
Alors la phrase qu’on utilise ici c’est : "Nous sommes 'shovel ready' [prêt à construire]"
Si certains peuvent penser que la Ville avance trop vite avec cette phase 3 jusqu’à Kanata
d’autres trouvent que ce n’est pas encore assez rapide
se réjouit de voir que le train léger va finalement
Sauf qu’elle estime que d’attendre jusqu’en 2031 pour lancer la construction est une erreur
Nous terminons en ce moment la phase 1 en ce moment et la phase 2 commencera tout de suite après
Et lorsque la phase 2 se terminera [en 2023]
nous devrions commencer la phase 3 immédiatement
il faut profiter du contexte politique actuel avant qu’il ne change
avec un gouvernement fédéral qui est prêt à investir dans le transport en commun
pour saisir les possibilités d’engagement financier
le projet doit d’abord être soumis au vote du conseil municipal la semaine prochaine
Une étape qui ne devrait être qu’une formalité
C'est une longue balade qui pourrait valoir la peine pour un amateur des Sénateurs d’Ottawa, advenant que le propriétaire de l’équipe décide de ne pas déménager son aréna aux plaines LeBreton
Alors la phrase qu’on utilise ici c’est : \\\"Nous sommes 'shovel ready' [prêt à construire]\\\"! »
au tracé et aux grandes lignes de ce qui va devenir la phase 3 du train léger
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un texte de Lise Ouangari
Janelle Pewapsconias, une poète originaire de la Première Nation Little Pine, en Saskatchewan, se range derrière les signataires d’une lettre ouverte qui dénoncent l'absence de membres autochtones dans le spectacle Kanata
mis en scène par le dramaturge québécois Robert Lepage
qui sera présenté à Paris à partir de décembre
est une relecture de « l'histoire du Canada à travers le prisme des rapports entre Blancs et Autochtones »
le spectacle est un « autre exemple d’appropriation culturelle »
et le spectacle devrait être fait dans le cadre d’une entière collaboration
« Je trouve déjà très problématique qu'un Blanc ou un colon essaie de raconter notre histoire
Il ne suffit pas de faire des consultations
Il devrait y avoir un partenaire de la communauté autochtone qui en ferait partie »
« Il n'y a aucun moyen pour qu'une personne blanche puisse comprendre pleinement les implications de l'esclavage
de l’oppression contre les Métis..
c’est de l'apprendre dans un manuel ou d’entendre l'histoire d'autres gens alors que les Noirs
nous vivons ces réalités chaque jour »
Elle souligne par ailleurs qu’il y a beaucoup d’artistes autochtones qui peuvent raconter leurs propres histoires
mais qu’ils ne sont pas suffisamment sollicités
Des Autochtones troublés par une danse présentée au pavillon ukrainien du Folkfest
« Nous avons beaucoup de personnes autochtones instruites et talentueuses
il y a un manque d'efforts du côté canadien pour s'engager auprès des Autochtones
des Noirs et des gens de couleur »
Elle regrette le manque de fonds et de promotion des subventions qui existent pour donner davantage d’espace aux artistes autochtones
Guy Michaud, acteur et codirecteur artistique du Théâtre Oskana, à Regina, a également critiqué le choix de Robert Lepage de ne pas intégrer suffisamment d'acteurs noirs dans son spectacle SLÀV, sur l’esclavage
« On a déjà pensé à faire des pièces en essayant d'amener des Africains canadiens à embarquer dans notre troupe et de peut-être produire une pièce sur leur vécu et non pas le mien
je ne pourrai pas prendre des personnes de race blanche
des Ukrainiens pour jouer des Magrébins
professeur à l'Unversité de Regina
croit que le fait de ne pas intégrer la voix des Autochtones n'est pas un bon moyen de servir le but de la réconciliation
c'est lorsqu'on prend la voix d'un autre groupe culturel
on est à l'époque de la Commission de vérité et de réconciliation
où on a fait 94 appels à l'action
c'est apprendre des choses à propos des enjeux autochtones
mais ce n'est pas prendre la voix des Autochtones »
« Chanter des chansons autochtones ou africaines ou juives ou [autres]
avait précisé dans le quotidien Le Devoir que des témoignages filmés de membres des Premières Nations seront intégrés au spectacle
Ouvrir en mode plein écranAprès l'annulation de son spectacle « SLÀV »
le metteur en scène québécois Robert Lepage est de nouveau la cible des critiques pour sa nouvelle production
et qui s'étend maintenant à la production Kanata
résonne aussi en Saskatchewan où l'on dénonce une appropriation culturelle des peuples autochtones
mis en scène par le dramaturge québécois Robert Lepage
qui sera présenté à Paris à partir de décembre
est une relecture de « l'histoire du Canada à travers le prisme des rapports entre Blancs et Autochtones »
le spectacle est un « autre exemple d’appropriation culturelle »
et le spectacle devrait être fait dans le cadre d’une entière collaboration
« Je trouve déjà très problématique qu'un Blanc ou un colon essaie de raconter notre histoire
Il devrait y avoir un partenaire de la communauté autochtone qui en ferait partie »
Ouvrir en mode plein écranDurant l'été 2017
Janelle Pewapsconias avait dénoncé le spectacle de danse d'une troupe ukrainienne dont une partie voulait représenter les Première Nations
Elle avait jugé la danse offensante malgré les bonnes intentions de la troupe de danse
« Il n'y a aucun moyen pour qu'une personne blanche puisse comprendre pleinement les implications de l'esclavage
c’est de l'apprendre dans un manuel ou d’entendre l'histoire d'autres gens alors que les Noirs
Elle souligne par ailleurs qu’il y a beaucoup d’artistes autochtones qui peuvent raconter leurs propres histoires
mais qu’ils ne sont pas suffisamment sollicités
« Nous avons beaucoup de personnes autochtones instruites et talentueuses
il y a un manque d'efforts du côté canadien pour s'engager auprès des Autochtones
Elle regrette le manque de fonds et de promotion des subventions qui existent pour donner davantage d’espace aux artistes autochtones
« On a déjà pensé à faire des pièces en essayant d'amener des Africains canadiens à embarquer dans notre troupe et de peut-être produire une pièce sur leur vécu et non pas le mien
croit que le fait de ne pas intégrer la voix des Autochtones n'est pas un bon moyen de servir le but de la réconciliation
on est à l'époque de la Commission de vérité et de réconciliation
c'est apprendre des choses à propos des enjeux autochtones
mais ce n'est pas prendre la voix des Autochtones »
« Chanter des chansons autochtones ou africaines ou juives ou [autres]
avait précisé dans le quotidien Le Devoir que des témoignages filmés de membres des Premières Nations seront intégrés au spectacle
Chargement en coursInfolettre ICI SaskatchewanUne fois par jour
Janelle Pewapsconias, une poète originaire de la Première Nation Little Pine, en Saskatchewan, se range derrière les signataires d’une lettre ouverte qui dénoncent l'absence de membres autochtones dans le spectacle Kanata
Des Autochtones troublés par une danse présentée au pavillon ukrainien du Folkfest
Guy Michaud, acteur et codirecteur artistique du Théâtre Oskana, à Regina, a également critiqué le choix de Robert Lepage de ne pas intégrer suffisamment d'acteurs noirs dans son spectacle SLÀV, sur l’esclavage
La controverse qui a forcé l'annulation du spectacle SLĀV
« Le Théâtre du Soleil a décidé
de poursuivre avec lui la création du spectacle et de le présenter au public aux dates prévues
sous le titre Kanata - épisode 1 : La controverse »
Le célèbre théâtre d'Ariane Mnouchkine a précisé que la pièce « n'appelle pas à la haine [...]
ne fait l'apologie d'aucun crime de guerre [...] et ne contient aucune expression outrageante envers une personne ou un groupe »
le Théâtre du Soleil a affirmé ne pas être « obligé juridiquement ni surtout moralement de se soumettre à d'autres injonctions
et encore moins de céder aux tentatives d'intimidation idéologique en forme d'articles culpabilisants ou d'imprécations accusatrices
libre à ses détracteurs de le critiquer âprement et d'appeler à la sanction suprême
c'est-à-dire à la désertification de la salle
qui est « en création » à Moscou
a indiqué Ex Machina par communiqué
La compagnie du metteur en scène ajoute que le Théâtre du Soleil finance la pièce « par ses propres moyens » et que M. Lepage fera la mise en scène « sans rémunération et à titre personnel »
Ex Machina indiquait que certains coproducteurs nord-américains avaient retiré leur soutien financier
rendant impossible la finalisation de la création
Le Théâtre du Soleil n'a pas évoqué l'aspect financier après avoir annoncé sa décision de présenter la pièce
Le chef du Parti québécois Jean-François Lisée a salué la nouvelle sur Twitter mercredi midi : « On pourra voir/juger/détester/aimer #Kanata Une victoire de la liberté artistique
Le dramaturge et Ariane Mnouchkine avaient déjà refusé de modifier la distribution de la pièce après une rencontre avec des représentants autochtones à Montréal
une vingtaine de personnalités autochtones ainsi que des non-Autochtones ont affirmé être saturés d'entendre les autres raconter leur histoire
« L'un des grands problèmes que nous avons au Canada
c'est d'arriver à nous faire respecter au quotidien par la majorité
[...] Nous ne sommes pas invisibles et nous ne nous tairons pas »
Le Théâtre du Soleil n'a pas précisé mercredi si
la pièce allait être aussi présentée plus tard au Canada
un spectacle mis en scène par Robert Lepage qui évoquait l'esclavage par l'intermédiaire des chants d'esclaves afro-américains
avait également fait l'objet de critiques et d'accusations d'« appropriation culturelle »
car sa distribution était majoritairement blanche
Robert Lepage avait alors déploré que son spectacle à Montréal ait été « muselé »
la pièce de Robert Lepage annulée en juillet en raison d'une polémique sur l'absence de comédiens autochtones
a annoncé mercredi le Théâtre du Soleil à Paris
de poursuivre avec lui la création du spectacle et de le présenter au public aux dates prévues
sous le titre Kanata - épisode 1 : La controverse »
Le célèbre théâtre d'Ariane Mnouchkine a précisé que la pièce « n'appelle pas à la haine [...]
ne fait l'apologie d'aucun crime de guerre [...] et ne contient aucune expression outrageante envers une personne ou un groupe »
le Théâtre du Soleil a affirmé ne pas être « obligé juridiquement ni surtout moralement de se soumettre à d'autres injonctions
et encore moins de céder aux tentatives d'intimidation idéologique en forme d'articles culpabilisants ou d'imprécations accusatrices
libre à ses détracteurs de le critiquer âprement et d'appeler à la sanction suprême
c'est-à-dire à la désertification de la salle
La compagnie du metteur en scène ajoute que le Théâtre du Soleil finance la pièce « par ses propres moyens » et que M
Lepage fera la mise en scène « sans rémunération et à titre personnel »
Ex Machina indiquait que certains coproducteurs nord-américains avaient retiré leur soutien financier
rendant impossible la finalisation de la création
Le Théâtre du Soleil n'a pas évoqué l'aspect financier après avoir annoncé sa décision de présenter la pièce
Le chef du Parti québécois Jean-François Lisée a salué la nouvelle sur Twitter mercredi midi : « On pourra voir/juger/détester/aimer #Kanata Une victoire de la liberté artistique
Ouvrir en mode plein écranLa première de Kanata était prévue en décembre
Le dramaturge et Ariane Mnouchkine avaient déjà refusé de modifier la distribution de la pièce après une rencontre avec des représentants autochtones à Montréal
une vingtaine de personnalités autochtones ainsi que des non-Autochtones ont affirmé être saturés d'entendre les autres raconter leur histoire
« L'un des grands problèmes que nous avons au Canada
c'est d'arriver à nous faire respecter au quotidien par la majorité
[...] Nous ne sommes pas invisibles et nous ne nous tairons pas »
Le Théâtre du Soleil n'a pas précisé mercredi si
la pièce allait être aussi présentée plus tard au Canada
un spectacle mis en scène par Robert Lepage qui évoquait l'esclavage par l'intermédiaire des chants d'esclaves afro-américains
avait également fait l'objet de critiques et d'accusations d'« appropriation culturelle »
car sa distribution était majoritairement blanche
Robert Lepage avait alors déploré que son spectacle à Montréal ait été « muselé »
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"« Quand je suis arrivée à la Cartoucherie
c'est sûr qu'il y avait beaucoup d'attente et d'espoir
J'avais l'espoir d'être agréablement surprise
je suis restée avec une certaine amertume
une amertume qui va passer parce que je crois qu'il y a des pistes de solutions possibles. »
Maya Cousineau-Mollen était dans la capitale française pour assister à la première représentation à la Cartoucherie de Vincennes
elle a tenu à partager les bons et les mauvais côtés de l’œuvre
Quelques mois après la polémique de l'été dernier sur l'appropriation culturelle et l'absence de comédiens autochtones
Épisode 1 : La controverse a été présentée à Paris en grande première samedi après-midi par la troupe du Théâtre du Soleil
Écoutez l'entrevue de Maya Cousineau-Mollen
Malgré les discussions et les réflexions depuis les rencontres de l’été dernier
l’écrivaine regrette le peu de changements apportés à la pièce
« Il y a des maladresses qui sont restées
c’est la scène où l’on voit le meurtre d’une jeune Autochtone prostituée que l’on sous-entend violente
Même si je ne suis pas directement impliquée dans un tel drame
Je suis triste de dire que je ne recommanderais pas cette pièce à une personne touchée par un drame comme celui-ci. »
Même si Mme Cousineau-Mollen reconnaît les bonnes intentions derrière la création du Théâtre Soleil de Robert Lepage
il manque à l’œuvre la présence des premiers concernés
Robert Lepage et Ariane Mnouchkine ont manqué ces beaux moments de collaborer avec nous
C’est ce que je trouve triste. »
la polémique entourant la création de la pièce Kanata avait secoué la scène artistique du Québec
En plus d’une controverse sur la question de l’appropriation culturelle
les critiques avaient fusé en ce qui concerne l’absence de comédiens autochtones
« Je crois qu’une des merveilleuses améliorations de nos sociétés est la rapidité à laquelle on répond aux besoins des gens
on va sur Internet et l'on achète tout de suite
Mais si l'on veut guérir en tant que peuple ou en tant que femme autochtone
il n’y a pas d’application pour cela. »
Si l'on avait été impliqués de manière vraiment sincère et dans un souci de curiosité et d’ouverture à l’autre
je crois que l’on n’aurait pas ces commentaires aujourd’hui
L’écrivaine a énuméré plusieurs productions artistiques dans lesquelles les Autochtones ont été impliqués
comme dans le film Kuessipan de Myriam Verreault
« Elle a engagé des comédiens autochtones amateurs dans la communauté de Uashat et les environs
Il y a aussi le film Indian Horse tiré du livre Richard Wagamese
Il y avait sur le plateau une équipe issue des Premières Nations et des aînés venus entourer le travail des comédiens
Ce sont des artistes qui prennent de beaux risques
Je crois que ce genre de risque devrait traverser l’Atlantique un peu plus souvent. »
Malgré les requêtes d'artistes autochtones et une rencontre entre 35 personnalités autochtones
Ariane Mnouchkine et Robert Lepage avaient refusé tout changement
Ces derniers affirmaient avoir dès le départ consulté des spécialistes
Le débat suscité a néanmoins eu le mérite de mettre plusieurs questions sur la table
« Le fait qu’ils sont venus nous rencontrer a été un premier pas
Les conversations que cela a engagées nous ont permis d’être moins invisibles
J’espère que cela se poursuivra dans d’autres sphères que le théâtre
On n’est pas juste des tipis et des plumes »
Le Théâtre du Soleil regroupe 30 comédiens originaires d’une vingtaine de pays
Certains ont le statut de réfugié
Ariane Mnouchkine reste fidèle à sa philosophie : tout le monde peut jouer tout le monde
Maya Cousineau-Mollen est une des signataires d'une lettre adressée aux artistes ayant créé Kanata
Épisode 1 : La controverse et publié samedi
Kanata, de Robert Lepage, sur scène à Paris à compter de samedi
Le Théâtre du Soleil présentera finalement Kanata, de Robert Lepage
À propos de Kanata – Épisode I – La Controverse
L'écrivaine innue Maya Cousineau-Mollen était déçue à la sortie de la première de Kanata présentée à Paris
c'est sûr qu'il y avait beaucoup d'attente et d'espoir
J'avais l'espoir d'être agréablement surprise
une amertume qui va passer parce que je crois qu'il y a des pistes de solutions possibles
Maya Cousineau-Mollen était dans la capitale française pour assister à la première représentation à la Cartoucherie de Vincennes
elle a tenu à partager les bons et les mauvais côtés de l’œuvre
Quelques mois après la polémique de l'été dernier sur l'appropriation culturelle et l'absence de comédiens autochtones
Épisode 1 : La controverse a été présentée à Paris en grande première samedi après-midi par la troupe du Théâtre du Soleil
Malgré les discussions et les réflexions depuis les rencontres de l’été dernier
l’écrivaine regrette le peu de changements apportés à la pièce
c’est la scène où l’on voit le meurtre d’une jeune Autochtone prostituée que l’on sous-entend violente
Même si je ne suis pas directement impliquée dans un tel drame
Je suis triste de dire que je ne recommanderais pas cette pièce à une personne touchée par un drame comme celui-ci
Même si Mme Cousineau-Mollen reconnaît les bonnes intentions derrière la création du Théâtre Soleil de Robert Lepage
il manque à l’œuvre la présence des premiers concernés
Robert Lepage et Ariane Mnouchkine ont manqué ces beaux moments de collaborer avec nous
la polémique entourant la création de la pièce Kanata avait secoué la scène artistique du Québec
En plus d’une controverse sur la question de l’appropriation culturelle
les critiques avaient fusé en ce qui concerne l’absence de comédiens autochtones
« Je crois qu’une des merveilleuses améliorations de nos sociétés est la rapidité à laquelle on répond aux besoins des gens
on va sur Internet et l'on achète tout de suite
Mais si l'on veut guérir en tant que peuple ou en tant que femme autochtone
Si l'on avait été impliqués de manière vraiment sincère et dans un souci de curiosité et d’ouverture à l’autre
je crois que l’on n’aurait pas ces commentaires aujourd’hui
L’écrivaine a énuméré plusieurs productions artistiques dans lesquelles les Autochtones ont été impliqués
« Elle a engagé des comédiens autochtones amateurs dans la communauté de Uashat et les environs
Il y a aussi le film Indian Horse tiré du livre Richard Wagamese
Il y avait sur le plateau une équipe issue des Premières Nations et des aînés venus entourer le travail des comédiens
Je crois que ce genre de risque devrait traverser l’Atlantique un peu plus souvent
Malgré les requêtes d'artistes autochtones et une rencontre entre 35 personnalités autochtones
Ariane Mnouchkine et Robert Lepage avaient refusé tout changement
Ces derniers affirmaient avoir dès le départ consulté des spécialistes
Le débat suscité a néanmoins eu le mérite de mettre plusieurs questions sur la table
« Le fait qu’ils sont venus nous rencontrer a été un premier pas
Les conversations que cela a engagées nous ont permis d’être moins invisibles
J’espère que cela se poursuivra dans d’autres sphères que le théâtre
On n’est pas juste des tipis et des plumes »
Le Théâtre du Soleil regroupe 30 comédiens originaires d’une vingtaine de pays
Ariane Mnouchkine reste fidèle à sa philosophie : tout le monde peut jouer tout le monde
Épisode 1 : La controverse et publié samedi
Chargement en coursInfolettre Espaces autochtonesChaque semaine
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« Quand je suis arrivée à la Cartoucherie
Écoutez l'entrevue de Maya Cousineau-Mollen
Maya Cousineau-Mollen est une des signataires d'une lettre adressée aux artistes ayant créé Kanata
Kanata, de Robert Lepage, sur scène à Paris à compter de samedi
Le Théâtre du Soleil présentera finalement Kanata, de Robert Lepage
À propos de Kanata – Épisode I – La Controverse
Elle avoue du même coup ne jamais avoir vécu une telle injonction auparavant
Quant à la rencontre à huis clos avec la trentaine d’Autochtones
la directrice du Théâtre du Soleil en garde un bon souvenir
saluant notamment « l’extrême bonne volonté » de plusieurs
mais se désolant que certains se soient ensuite appuyés « sur ce qui n’avait pas été résolu plutôt que sur ce qui était en train de se résoudre »
« La revendication à laquelle je ne pouvais pas accéder
c’était : « Nous voulons jouer dans votre spectacle sur votre scène
à la place de certains de vos comédiens
Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne
C’est là qu’il y avait un grand désaccord. »
La femme de théâtre souligne les possibles dérives de laisser uniquement les Autochtones raconter leurs histoires
C’est une injonction qui fait fi de tout ce qui est universel
de tout ce qui nous unit plutôt que de tout ce qui nous différencie
C’est de chercher une espèce de pureté originelle dans nos cultures
Pour ceux qui accusent les créateurs d'appropriation culturelle
il y a une différence entre une marque qui reprend un motif culturel pour ses produits et les histoires
elle doit demander l’autorisation et
et que cet argent aille à un fonds de soutien à l’artisanat des Premières Nations »
en entrevue téléphonique depuis le Japon
des Premières Nations… où qu’elles soient
parce qu’il n’y a pas qu’aux Amériques
Il y a des Premières Nations dans le monde entier
on va jusqu’à l’absurde. »
[C’est] accepter l’interdiction pour des acteurs
Si on laisse dire qu’il n’y a que telles communautés
tels peuples qui peuvent joueur leur histoire
des grands patrons vont dire [qu’]on n’aura plus le droit de jouer un président
Elle indique d’ailleurs les avoir invités à présenter leurs oeuvres sur la scène de son théâtre à Paris parce que « l’une des participantes a dit : “Mme Mnouchkine
nous ne voulons plus être invisibles.” » « J’ai entendu ça
ça me paraît une revendication légitime »
On ne peut pas acheter la paix à tout prix
il y a toujours de l’échange pour obtenir une paix
Elle poursuit en disant que plusieurs Autochtones présents durant la rencontre savaient qu’il était question de discussions et de compromis
« c’est donner quelque chose d’autre qui est tout aussi favorable
c’est-à-dire que soit interdit de jouer tout »
Écoutez : L'entrevue intégrale avec Stéphan Bureau à Médium large
En entrevue avec Manon Globensky à l'émission Midi info
le directeur du Conseil des arts du Canada
s'est montré très critique des propos tenus par Mme Mnouchkine
« Je trouve que l'on sort beaucoup de grandes expressions et des explications boiteuses au lieu d'affronter la véritable discussion et d'assumer que l'art est tel qu'il provoque parfois des controverses et qu'il faut vivre avec ces controverses »
Brault souligne avoir toujours des questions sur les réelles raisons derrière l'annulation du spectacle Kanata puisque la compagnie de production américaine qui aurait retiré son financement n'a pas expliqué sa décision publiquement
Le directeur du Conseil des arts du Canada estime aussi qu'il ne s'agira pas de la dernière polémique autour d'une production artistique et que des débats seront de plus en plus fréquents
« Qu'il y ait des débats autour de sujets comme la manière dont on traite les choses au théâtre ou dans la littérature, pour moi c'est le bienvenu », ajoute M. Brault en citant l'exemple des Grands Ballets canadiens qui ont dû apporter des modifications à leur saison 2018-2019 dédiée aux femmes
alors que la majorité des chorégraphes de la programmation était des hommes
Ouvrir en mode plein écranLa fondatrice du Théâtre du Soleil
Une semaine après l'annulation controversée de Kanata
Ariane Mnouchkine dénonce la censure économique dont le Théâtre du Soleil et Robert Lepage ont fait l'objet
tout comme la radicalité de certains discours publics
Elle avoue du même coup ne jamais avoir vécu une telle injonction auparavant
la directrice du Théâtre du Soleil en garde un bon souvenir
saluant notamment « l’extrême bonne volonté » de plusieurs
mais se désolant que certains se soient ensuite appuyés « sur ce qui n’avait pas été résolu plutôt que sur ce qui était en train de se résoudre »
« La revendication à laquelle je ne pouvais pas accéder
c’était : « Nous voulons jouer dans votre spectacle sur votre scène
La femme de théâtre souligne les possibles dérives de laisser uniquement les Autochtones raconter leurs histoires
C’est une injonction qui fait fi de tout ce qui est universel
de tout ce qui nous unit plutôt que de tout ce qui nous différencie
C’est de chercher une espèce de pureté originelle dans nos cultures
Pour ceux qui accusent les créateurs d'appropriation culturelle
il y a une différence entre une marque qui reprend un motif culturel pour ses produits et les histoires
et que cet argent aille à un fonds de soutien à l’artisanat des Premières Nations »
Il y a des Premières Nations dans le monde entier
[C’est] accepter l’interdiction pour des acteurs
Si on laisse dire qu’il n’y a que telles communautés
des grands patrons vont dire [qu’]on n’aura plus le droit de jouer un président
Elle indique d’ailleurs les avoir invités à présenter leurs oeuvres sur la scène de son théâtre à Paris parce que « l’une des participantes a dit : “Mme Mnouchkine
nous ne voulons plus être invisibles.” » « J’ai entendu ça
On ne peut pas acheter la paix à tout prix
il y a toujours de l’échange pour obtenir une paix
Elle poursuit en disant que plusieurs Autochtones présents durant la rencontre savaient qu’il était question de discussions et de compromis
« c’est donner quelque chose d’autre qui est tout aussi favorable
c’est-à-dire que soit interdit de jouer tout »
En entrevue avec Manon Globensky à l'émission Midi info
s'est montré très critique des propos tenus par Mme Mnouchkine
« Je trouve que l'on sort beaucoup de grandes expressions et des explications boiteuses au lieu d'affronter la véritable discussion et d'assumer que l'art est tel qu'il provoque parfois des controverses et qu'il faut vivre avec ces controverses »
Brault souligne avoir toujours des questions sur les réelles raisons derrière l'annulation du spectacle Kanata puisque la compagnie de production américaine qui aurait retiré son financement n'a pas expliqué sa décision publiquement
Le directeur du Conseil des arts du Canada estime aussi qu'il ne s'agira pas de la dernière polémique autour d'une production artistique et que des débats seront de plus en plus fréquents
alors que la majorité des chorégraphes de la programmation était des hommes
« Un moment donné quand on est mis dans l’incapacité soit psychologique, soit financière, morale de jouer, ça finit quand même par être de la censure », a-t-elle dit mercredi matin à Stéphan Bureau, à l’émission Médium large
Quant à la rencontre à huis clos avec la trentaine d’Autochtones
Écoutez : L'entrevue intégrale avec Stéphan Bureau à Médium large
En entrevue avec Manon Globensky à l'émission Midi info
« Qu'il y ait des débats autour de sujets comme la manière dont on traite les choses au théâtre ou dans la littérature, pour moi c'est le bienvenu », ajoute M. Brault en citant l'exemple des Grands Ballets canadiens qui ont dû apporter des modifications à leur saison 2018-2019 dédiée aux femmes
« Un moment donné quand on est mis dans l’incapacité soit psychologique, soit financière, morale de jouer, ça finit quand même par être de la censure », a-t-elle dit mercredi matin à Stéphan Bureau, à l’émission Médium large
L'écrivaine innue Maya Cousineau Mollen a fait le déplacement à Paris en espérant que Robert Lepage avait entendu les critiques d'artistes autochtones au sujet de sa pièce Kanata
Mais elle est ressortie déçue après avoir assisté samedi à une avant-première du spectacle précédemment annulé
Mme Cousineau Mollen faisait partie de la trentaine d'artistes et militants autochtones qui ont rencontré le metteur en scène de renommée internationale
après la controverse soulevée par la production de Kanata
Les représentants des Premières Nations l'avaient notamment mis au défi de les convaincre que leur présence n'était pas essentielle pour assurer que le récit demeure suffisamment fidèle à l'expérience autochtone
Mme Cousineau Mollen admet qu'elle n'en a pas été convaincue du tout
Ce qui était d'abord présenté comme une première
a finalement été annoncé comme une générale
et le Théâtre du Soleil a même offert un remboursement aux personnes qui avaient payé leur place
La première officielle - et payante - était maintenant annoncée pour mercredi soir
Le spectacle est présenté comme une exploration de l'histoire du Canada «du point de vue des relations entre les Blancs et les Autochtones»
Mais des militants et des artistes autochtones avaient tôt fait
d'accuser Robert Lepage de manquer de sensibilité à l'égard des Autochtones
notamment en ne laissant pas de place aux membres de ces communautés qu'il devait représenter sur scène
Le metteur en scène venait d'essuyer les mêmes critiques d'appropriation culturelle pour Slav
un spectacle musical de Betty Bonifassi qui dénonçait en toute bonne foi l'esclavage
mais qui présentait très peu d'actrices noires sur scène
Lorsque les coproducteurs nord-américains de Kanata ont retiré leurs billes face à la controverse
le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine a annulé sa propre production qui devait prendre l'affiche ce mois-ci à la mythique Cartoucherie de Vincennes
dans le cadre du Festival d'automne à Paris
Robert Lepage a finalement annoncé que le spectacle à Paris aurait bel et bien lieu
mais sous un nouveau titre: Kanata-Épisode 1 - La Controverse
La pièce doit maintenant tenir l'affiche à la Cartoucherie pendant deux mois
Ceux qui ont vu la pièce le week-end dernier racontent que la nouvelle version met l'accent sur les femmes autochtones disparues et assassinées à Vancouver
le dramaturge québécois y a inséré une intrigue secondaire pour évoquer la controverse: une artiste française défend son droit de représenter des enjeux propres aux Autochtones canadiens
la pièce aurait certainement bénéficié du regard et des avis d'une personne autochtone à la conception
L'écrivaine innue a été particulièrement dérangée par une scène très crue dans laquelle une jeune Autochtone est assassinée par un personnage inspiré du tueur en série Robert Pickton
En partie à cause de cette scène «brutale et violente»
la pièce aurait été moins bien accueillie dans l'ouest du Canada qu'à Paris
s'est également rendu à Paris pour voir ce spectacle attendu de pied ferme
Il n'a pas apprécié la façon dont Lepage a intégré dans sa pièce une artiste française qui se demande si elle a le droit de peindre des portraits de femmes autochtones assassinées
Lepage et le théâtre se posent en victimes
à travers les victimes que sont ces femmes assassinées et disparues»
mais il ne souhaite surtout pas son retrait et se dit contre toute censure
membre du collectif parisien Décoloniser les arts
avait invité à Paris Mme Cousineau Mollen et la cinéaste abénaquise Kim O'Bomsawin pour assister à la pièce
Mme O'Bomsawin en a profité pour présenter son documentaire Ce silence qui tue
qui pose justement un regard sur ces femmes autochtones disparues et assassinées
Mme Dambury a rappelé que les Français n'étaient pas particulièrement sensibles à cette question plutôt nord-américaine d'appropriation culturelle - lorsqu'une culture dominante s'approprie des éléments culturels d'un groupe minoritaire
«Cette question est très peu discutée en France
Et ceux qui tiennent à en parler en parlent de manière extrêmement négative - à part les personnes concernées.»
qui ont pignon sur rue et peuvent s'exprimer sur cette question
C'était très clair dans la parole de Mme Mnouchkine»
qui a défié la controverse soulevée au Québec en maintenant à l'affiche le spectacle
la directrice du Théâtre du Soleil Ariane Mnouchkine a dénoncé la « censure » du spectacle-événement que devait mettre en scène Robert Lepage
selon le directeur du Conseil des arts du Canada
« Je sais que le mot censure [à propos de SLĀV et Kanata] n'est pas admis par certains représentants du milieu culturel au Canada
La patronne du Théâtre du Soleil et réalisatrice du film Molière affirme n'avoir jamais vécu une telle controverse dans sa carrière
Elle parle d'une « injonction » contre l'art
« Ce n'est pas le degré de censure comme en Chine ou en Russie
mais c'est une forme de censure économique
« Tant mieux si l'art crée des controverses »
directeur du Conseil des arts du Canada (CAC)
« C'est le propre de l'art de susciter des débats
on donne des explications boiteuses et on galvaude des mots comme censure
fatwas ou menaces à la liberté de création
« La liberté d'expression est garantie par les lois au Canada
alors que des créateurs perdaient tout pour avoir défendu leurs idées dans un manifeste
Simon Brault estime que les artistes n'ont pas l'habitude de voir les critiques provenir de l'intérieur du milieu
« Ils ont une vision consensuelle et veulent être populaires
Ariane Mnouchkine a laissé entendre que Robert Lepage
n'avait plus la force de continuer la création de Kanata
Elle n'a pas voulu ajouter « de la pression à la pression »
Elle dit respecter la décision du metteur en scène : « Robert regrettait [la décision d'annuler]
le directeur du CAC s'explique mal que la controverse ait pu conduire à l'annulation de la présentation de Kanata à Paris
« Surtout que le Théâtre du Soleil parle encore des protestations intolérables comme cause d'annulation
Il se désole de voir que les deux spectacles de Lepage ont été annulés par ses producteurs
surtout qu'ils avaient été soutenus par des fonds publics
« On cherche des coupables au lieu de trouver des solutions »
c'est au tour du producteur new-yorkais Park Avenue Armory et son directeur artistique Pierre Audi d'expliquer les raisons de leur retrait du projet
« Et surtout quand et pourquoi ils ont pris cette décision
Ariane Mnouchkine a confié être triste et déçue
« Il y a des gens de bonne volonté des deux côtés »
en revenant sur la rencontre qu'elle a eue avec Lepage et des artistes et intervenants autochtones
« Une représentante d'un groupe autochtone a lancé : "Madame Mnouchkine
nous ne voulons plus être invisibles." Je l'ai bien entendu et je trouve ça très légitime
J'ai décidé d'inviter des compagnies de théâtre autochtones du Canada dans notre théâtre à Paris
On a aussi parlé d'intégrer un quatrième chapitre à Kanata joué par des interprètes autochtones
Et j'ai senti un très grand intérêt de leur part
« [qu'ils allaient] arriver avec un communiqué commun
ce sont les voix les plus radicales qui se sont fait entendre
C'est toujours ceux qui parlent le plus fort et qui font peur au monde qu'on entend »
Selon l'artiste qui a fondé le Théâtre du Soleil en 1964
ceux qui se réjouissent de l'annulation de Kanata sont à la « recherche d'une pureté originelle effrayante »
« Ils font fi de ce qui est universel en art
de ce qui nous unit au lieu de nous diviser
les murs sont en train de s'élever à une allure stratosphérique
Rappelons que la troupe Ex Machina a annoncé l'annulation de la production du spectacle Kanata jeudi dernier
La compagnie de Québec a expliqué sa décision par le fait que « la controverse infiniment complexe et souvent agressive » autour du spectacle « touche maintenant des coproducteurs nord-américains et dont certains nous annoncent aujourd'hui leur retrait »
la direction du Théâtre du Soleil décrivait la controverse ayant mené à l'annulation de Kanata comme de l'« intimidation inimaginable dans un pays démocratique »
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Que les communautés autochtones jugent qu’on ne peut raconter leur histoire sans elles est « tout à fait légitime et [compréhensible] »
a admis le dramaturge en entrevue à la radio de Radio-Canada
Sauf que le contexte de création ne permettait exceptionnellement pas cela avec Kanata
Michel Nadeau a décidé de s’exprimer publiquement sur la controverse en publiant un long texte sur sa page Facebook
« Je trouve dommage qu’on n’ait pas vu en nous
des artistes qui tentent de faire la lumière sur une situation tragique auprès de leurs publics respectifs
au-delà de nos appartenances réciproques
ce qui est une des missions de l’art
Je trouve dommage qu’on ait fait de nous des \"Blancs\" »
Michel Nadeau rappelle la genèse du projet
qui a vu le jour après que la fondatrice du Théâtre du Soleil
eut offert sa célèbre troupe à Robert Lepage pour produire une pièce de son choix
« Comme le Théâtre du Soleil fait souvent des spectacles influencés par des cultures orientales
Robert a dit que la cause autochtone l’intéressait
[…] Quelle tribune extraordinaire de parler de ça avec le Théâtre du Soleil. »
L’ancien directeur artistique du Festival Innu Nikamu et réalisateur innu Kevin Bacon-Hervieux a lui aussi partagé son avis sur Facebook samedi
Il argue que Kanata aurait pu s'ajouter aux efforts de réconciliation
« Dans un contexte dans lequel on essaie de se réapproprier notre histoire
Kanata ne peut pas survivre dans sa forme actuelle »
« Je comprends la position de liberté artistique
Je crois que c'est aussi la position de mes pairs »
Les cultures autochtones ont toujours été perçues comme sous-humaines et inférieures
Jusqu’à très récemment
leur pratique était même interdite par la loi
il est difficile de dissocier l'art de la politique
« La vie d'un Autochtone est toujours politisée
ça va prendre beaucoup de temps avant que ça change »
Il pense également que l'équipe avait de bonnes intentions
« Je suis certain que la troupe s'est efforcée à bien comprendre cette histoire et cette culture
Le concept est intéressant. »
« Je comprends leur point de vue
mais ça [Kanata] me dérange quand même »
le Théâtre du Soleil est entièrement composé d'artistes travaillant ensemble à temps plein depuis des années
La troupe n’emploie pas de comédiens pour quelques semaines ou quelques mois pour produire une pièce
« C’est vraiment un esprit
On ne peut pas prendre des acteurs qui viennent d’ailleurs
les envoyer faire un atelier pendant 20 heures avec la troupe et les renvoyer chez eux. »
C’est ce qui fait qu’il n’y a pas eu d’acteurs autochtones engagés
Kevin Bacon-Hervieux était au courant de cette contrainte
« Je connais des gens qui ont assisté à la rencontre avec Robert Lepage
donc j’étais au courant de ces choses-là en écrivant mon texte »
« Michel [Nadeau] fait du bon travail
Je suis certain que toute l’équipe fait du bon travail
Je suis attristé pour ces gens qui ont travaillé sur ce projet. »
Kevin Bacon-Hervieux pense que Kanata est arrivé « avant son temps »
peut-être que n'importe quel artiste pourra raconter cette histoire-là
ils doivent le faire avec nous. »
Durant la rencontre entre Robert Lepage et les signataires de la lettre ouverte publiée dans Le Devoir pour dénoncer l’absence de comédiens autochtones
la réalité du Théâtre du Soleil a été bien comprise par les personnes issues du milieu du théâtre
D’autant plus que Robert Lepage a révélé qu’un espace serait réservé annuellement aux artistes autochtones au Diamant
son théâtre en construction à Québec
Mais d’autres signataires de la lettre ouverte ont gardé la ligne dure
selon laquelle la pièce ne devait pas se faire sans représentation autochtone
le gouvernement canadien « s’est ingénié à faire disparaître carrément la culture autochtone »
en plaçant notamment les enfants autochtones dans des pensionnats
c’était la métaphore de la perte d’identité d’un peuple. »
« Ce qui est le plus dommage dans toute cette histoire
aux États-Unis et même en Asie ne pourront voir cette grande histoire de rencontres
de transformation de l’un par l’autre
et prendre conscience de ce que le Canada colonial a fait à toute cette grande communauté
L'occasion ne se représentera pas de sitôt »
« En espérant que quelque chose de positif sorte de tout cela et que cette pièce ne tombe pas dans les limbes de l’incompréhension »
conclut l'homme de théâtre dans son texte
Kanata" class="sc-fHCFno bjYOQA transition-opacity ease-out dark:brightness-[.8]" style=opacity:1 src=https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_700/v1/ici-info/16x9/lepage-kanata-theatre-soleil-canot.jpg>Ouvrir en mode plein écranTout comme SLĀV
dit comprendre « la colère légitime dont Kanata a fait les frais »
mais il assure que le contexte ne permettait simplement pas de faire appel à des comédiens d'origine autochtone
« Il y a des choses que les gens ignorent ou qui n'ont pas été partagées suffisamment
Que les communautés autochtones jugent qu’on ne peut raconter leur histoire sans elles est « tout à fait légitime et [compréhensible] »
a admis le dramaturge en entrevue à la radio de Radio-Canada
Sauf que le contexte de création ne permettait exceptionnellement pas cela avec Kanata
Michel Nadeau a décidé de s’exprimer publiquement sur la controverse en publiant un long texte sur sa page Facebook
« Je trouve dommage qu’on n’ait pas vu en nous
des artistes qui tentent de faire la lumière sur une situation tragique auprès de leurs publics respectifs
Je trouve dommage qu’on ait fait de nous des "Blancs" »
Michel Nadeau rappelle la genèse du projet
qui a vu le jour après que la fondatrice du Théâtre du Soleil
eut offert sa célèbre troupe à Robert Lepage pour produire une pièce de son choix
« Comme le Théâtre du Soleil fait souvent des spectacles influencés par des cultures orientales
Robert a dit que la cause autochtone l’intéressait
[…] Quelle tribune extraordinaire de parler de ça avec le Théâtre du Soleil
L’ancien directeur artistique du Festival Innu Nikamu et réalisateur innu Kevin Bacon-Hervieux a lui aussi partagé son avis sur Facebook samedi
Il argue que Kanata aurait pu s'ajouter aux efforts de réconciliation
« Dans un contexte dans lequel on essaie de se réapproprier notre histoire
Kanata ne peut pas survivre dans sa forme actuelle »
« Je comprends la position de liberté artistique
Je crois que c'est aussi la position de mes pairs »
Les cultures autochtones ont toujours été perçues comme sous-humaines et inférieures
leur pratique était même interdite par la loi
« La vie d'un Autochtone est toujours politisée
ça va prendre beaucoup de temps avant que ça change »
Il pense également que l'équipe avait de bonnes intentions
« Je suis certain que la troupe s'est efforcée à bien comprendre cette histoire et cette culture
le Théâtre du Soleil est entièrement composé d'artistes travaillant ensemble à temps plein depuis des années
La troupe n’emploie pas de comédiens pour quelques semaines ou quelques mois pour produire une pièce
On ne peut pas prendre des acteurs qui viennent d’ailleurs
les envoyer faire un atelier pendant 20 heures avec la troupe et les renvoyer chez eux
C’est ce qui fait qu’il n’y a pas eu d’acteurs autochtones engagés
Kevin Bacon-Hervieux était au courant de cette contrainte
« Je connais des gens qui ont assisté à la rencontre avec Robert Lepage
donc j’étais au courant de ces choses-là en écrivant mon texte »
Je suis certain que toute l’équipe fait du bon travail
Je suis attristé pour ces gens qui ont travaillé sur ce projet
Kevin Bacon-Hervieux pense que Kanata est arrivé « avant son temps »
peut-être que n'importe quel artiste pourra raconter cette histoire-là
Durant la rencontre entre Robert Lepage et les signataires de la lettre ouverte publiée dans Le Devoir pour dénoncer l’absence de comédiens autochtones
la réalité du Théâtre du Soleil a été bien comprise par les personnes issues du milieu du théâtre
D’autant plus que Robert Lepage a révélé qu’un espace serait réservé annuellement aux artistes autochtones au Diamant
Mais d’autres signataires de la lettre ouverte ont gardé la ligne dure
selon laquelle la pièce ne devait pas se faire sans représentation autochtone
le gouvernement canadien « s’est ingénié à faire disparaître carrément la culture autochtone »
en plaçant notamment les enfants autochtones dans des pensionnats
c’était la métaphore de la perte d’identité d’un peuple
« Ce qui est le plus dommage dans toute cette histoire
aux États-Unis et même en Asie ne pourront voir cette grande histoire de rencontres
et prendre conscience de ce que le Canada colonial a fait à toute cette grande communauté
L'occasion ne se représentera pas de sitôt »
« En espérant que quelque chose de positif sorte de tout cela et que cette pièce ne tombe pas dans les limbes de l’incompréhension »
Que les communautés autochtones jugent qu’on ne peut raconter leur histoire sans elles est « tout à fait légitime et [compréhensible] »
Je trouve dommage qu’on ait fait de nous des \\\"Blancs\\\" »
Quatre jours après l'annulation de Kanata
dit comprendre « la colère légitime dont Kanata a fait les frais »
« Il y a des choses que les gens ignorent ou qui n'ont pas été partagées suffisamment. »
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Douze membres du conseil ont appuyé sa candidature
Le poste de conseiller municipal dans le quartier Kanata-Nord est vacant depuis le départ de Jenna Sudds
Mme Sudds a quitté son poste pour celui de députée libérale de la circonscription de Kanata-Carleton au niveau fédéral
Parmi la liste des 24 prétendants
on retrouvait l'ancienne conseillère municipale du quartier Marianne Wilkinson
qui a entamé sa carrière en politique au conseil municipal du canton de March
avant de devenir la mairesse de Kanata de 1978 à 1985
Mme Wilkinson a été élue au conseil municipal d'Ottawa en 2006 et a pris officiellement sa retraite en 2018
Appuyée par des groupes communautaires et commerciaux
elle souhaitait pourvoir le poste de conseiller de Kanata-Nord en attendant les prochaines élections municipales
Mais c'est finalement Cathy Ann Greene Curry qui l'a obtenu
se présente comme une enseignante qui a entre autres vécu à Boston
Elle a occupé le poste de conseillère scolaire pour Kanata-Nord au sein du Ottawa Carleton District School Board (OCDSB)
Elle a également siégé au conseil d'administration du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO)
Mme Curry a fait de la construction communautaire
de l'éducation et de la collaboration ses priorités comme nouvelle conseillère municipale
Elle conservera son titre jusqu’aux prochaines élections municipales qui sont prévues dans moins d'un an
Il lui sera alors possible de se présenter afin d'être élue par les citoyens
Ouvrir en mode plein écranCathy Ann Greene Curry
nouvelle conseillère municipale de Kanata-Nord
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Ils étaient 24 candidats à avoir soumis leur nom pour occuper le poste de conseiller municipal dans Kanata-Nord
Et c’est finalement Cathy Ann Greene Curry qui a été choisie par le conseil municipal
Douze membres du conseil ont appuyé sa candidature
Le poste de conseiller municipal dans le quartier Kanata-Nord est vacant depuis le départ de Jenna Sudds
on retrouvait l'ancienne conseillère municipale du quartier Marianne Wilkinson
qui a entamé sa carrière en politique au conseil municipal du canton de March
avant de devenir la mairesse de Kanata de 1978 à 1985
Appuyée par des groupes communautaires et commerciaux
elle souhaitait pourvoir le poste de conseiller de Kanata-Nord en attendant les prochaines élections municipales
se présente comme une enseignante qui a entre autres vécu à Boston
Elle a occupé le poste de conseillère scolaire pour Kanata-Nord au sein du Ottawa Carleton District School Board (OCDSB)
Elle a également siégé au conseil d'administration du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO)
Mme Curry a fait de la construction communautaire
de l'éducation et de la collaboration ses priorités comme nouvelle conseillère municipale
Elle conservera son titre jusqu’aux prochaines élections municipales qui sont prévues dans moins d'un an
Il lui sera alors possible de se présenter afin d'être élue par les citoyens
Douze membres du conseil ont appuyé sa candidature
Mme Sudds a quitté son poste pour celui de députée libérale de la circonscription de Kanata-Carleton au niveau fédéral
Mme Wilkinson a été élue au conseil municipal d'Ottawa en 2006 et a pris officiellement sa retraite en 2018
Ils étaient 24 candidats à avoir soumis leur nom pour occuper le poste de conseiller municipal dans Kanata-Nord
Les électeurs de cette circonscription de 116 651 résidents ont jusqu’à 21 h pour se rendre dans un bureau de vote
Une autre élection partielle est également prévue
Jennifer Boudreau vit à Stittsville et s'est présentée pour le Nouveau Parti bleu de l’Ontario dans cette circonscription lors des élections de l'année dernière
elle étudiait le droit à Londres
Melissa Coenraad est technicienne de laboratoire dans le domaine de la santé
Elle fait partie des personnes qui ont travaillé à l'analyse des tests de COVID-19 pendant la pandémie
Elle siège également au conseil d'administration du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO) et fait du bénévolat dans la circonscription
Karen McCrimmon a représenté la circonscription de Kanata-Carleton au fédéral de 2015 à 2021
Elle a finalement décidé de ne pas se représenter
Ancienne membre des Forces armées canadiennes
elle a servi en tant qu'officière supérieure d'état-major au quartier général aérien de l'OTAN et a effectué une mission en Afghanistan en 2004
Josh Rachlis se décrit comme un rédacteur de publicité
un auteur-compositeur-interprète et un caricaturiste
Il a notamment été candidat à la mairie de Toronto en 2014
au poste de député provincial d'Ottawa-Centre et au poste de conseiller scolaire d'Ottawa l'année dernière
Steven Warren étudie les sciences politiques à l'Université d'Ottawa en plus d’être travailleur autonome
Il s'est présenté aux élections générales provinciales de 2022 dans la circonscription d'Ottawa Ouest-Nepean
Sean Webster a occupé des postes de direction dans des entreprises et des associations de différents secteurs
Il a siégé au conseil d'administration de nombreuses associations et organisations caritatives de premier plan au Canada et en Ontario
selon un communiqué de presse du Parti
Ouvrir en mode plein écranLes électeurs ont jusqu'à 21 h pour aller voter
Les électeurs sont appelés aux urnes jeudi pour l’élection partielle provinciale dans Kanata-Carleton
Les électeurs de cette circonscription de 116 651 résidents ont jusqu’à 21 h pour se rendre dans un bureau de vote
Une autre élection partielle est également prévue
Photo : Gracieuseté Parti New Blue de l'Ontario
Jennifer Boudreau vit à Stittsville et s'est présentée pour le Nouveau Parti bleu de l’Ontario dans cette circonscription lors des élections de l'année dernière
Ouvrir en mode plein écranMelissa Coenraad
candidate néo-démocrate dans Kanata-Carleton
Melissa Coenraad est technicienne de laboratoire dans le domaine de la santé
Elle fait partie des personnes qui ont travaillé à l'analyse des tests de COVID-19 pendant la pandémie
Elle siège également au conseil d'administration du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO) et fait du bénévolat dans la circonscription
candidate pour le Parti libéral de l'Ontario dans Kanata-Carleton
Karen McCrimmon a représenté la circonscription de Kanata-Carleton au fédéral de 2015 à 2021
Elle a finalement décidé de ne pas se représenter
Ancienne membre des Forces armées canadiennes
elle a servi en tant qu'officière supérieure d'état-major au quartier général aérien de l'OTAN et a effectué une mission en Afghanistan en 2004
Josh Rachlis se décrit comme un rédacteur de publicité
un auteur-compositeur-interprète et un caricaturiste
Il a notamment été candidat à la mairie de Toronto en 2014
au poste de député provincial d'Ottawa-Centre et au poste de conseiller scolaire d'Ottawa l'année dernière
candidat du Parti vert de l'Ontario dans Kanata-Carleton
Photo : Gracieuseté Parti vert de l'Ontario
Steven Warren étudie les sciences politiques à l'Université d'Ottawa en plus d’être travailleur autonome
Il s'est présenté aux élections générales provinciales de 2022 dans la circonscription d'Ottawa Ouest-Nepean
candidat du Parti progressiste-conservateur de l'Ontario dans Kanata-Carleton
Sean Webster a occupé des postes de direction dans des entreprises et des associations de différents secteurs
Il a siégé au conseil d'administration de nombreuses associations et organisations caritatives de premier plan au Canada et en Ontario
Cette élection partielle a été déclenchée en raison du départ de la députée progressiste-conservatrice et ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires, Merrilee Fullerton, en mars dernier
Cette élection partielle a été déclenchée en raison du départ de la députée progressiste-conservatrice et ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires, Merrilee Fullerton, en mars dernier
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"D'après les données préliminaires du dépouillement
Mme McCrimmon a remporté l’élection partielle provinciale avec une mince avance de 651 votes sur son plus proche rival
Elle a recueilli 34,35 % des suffrages
contre 32,33 % pour son plus proche adversaire
le candidat du Parti progressiste-conservateur a félicité son adversaire
Je tiens à remercier mes partisans et mes bénévoles
qui m'ont soutenu tout au long de cette campagne
nous avons frappé à des milliers de portes et rencontré tant de gens extraordinaires
Le gouvernement progressiste-conservateur de l'Ontario continuera à faire avancer les choses pour Ottawa
et je sais que les meilleurs jours de notre province sont à venir.","text":"Je remercie le premier ministre Doug Ford de m'avoir donné l'occasion de me présenter à ces élections[...]
et je sais que les meilleurs jours de notre province sont à venir."}}\">Je remercie le premier ministre Doug Ford de m'avoir donné l'occasion de me présenter à ces élections [...]
et je sais que les meilleurs jours de notre province sont à venir
du Nouveau Parti démocratique (NPD) est arrivée troisième
avec 29,68 % des suffrages exprimés
une lutte serrée à trois s’est rapidement dessinée entre les libéraux
les conservateurs et les néo-démocrates
Doublé libéral lors des partielles : Andrea Hazell élue dans Scarborough—Guildwood
Karen McCrimmon a servi en tant qu'officière supérieure d'état-major au quartier général aérien de l'OTAN et a effectué une mission en Afghanistan en 2004
Elle a représenté la circonscription de Kanata-Carleton au fédéral
avant de finalement décider de ne pas se représenter
Au total six candidats briguaient les suffrages dans le cadre de cette élection
en comptant la candidate du Nouveau Parti bleu de l’Ontario
celui de Parti vert de l’Ontario et un candidat indépendant
91 666 électeurs étaient inscrits dans la circonscription de Kanata-Carleton et un peu plus de 35 % d’entre eux ont exprimé leur voix
L’élection partielle a été déclenchée à la suite du départ, en mars dernier, de Merrilee Fullerton
la députée progressiste-conservatrice et ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires
D’après l’analyse du professeur en sciences politiques à l’Université McMaster
le fait que le candidat progressiste-conservateur
perde ces élections est probablement Doug Ford","text":"une surprise pour Doug Ford"}}\">une surprise pour Doug Ford
a-t-il souligné en entrevue à l'émission Les matins d'ici
l’étalement urbain font en sorte que les résultats électoraux changent aussi dans ces régions-là
Et le fait que le visage de la capitale fédérale change
à l’instar du NPD de l'Ontario qui a terminé proche des libéraux et des progressistes-conservateurs dans Kanata-Carleton
il y a quand même un changement dans la sociologie électorale où le NPD semble toujours plus présent
Pas assez présent comme les deux grands partis
[mais ils ont pu] augmenter leur score","text":"Ils [les libéraux] ont cette capacité d’aller chercher un siège comme celui-ci qui sera très important en fin de compte pour le parti à Queen’s Park
[mais ils ont pu] augmenter leur score"}}\">Ils [les libéraux] ont cette capacité d’aller chercher un siège comme celui-ci qui sera très important en fin de compte pour le parti à Queen’s Park
Mais il y a quand même un changement dans la sociologie électorale où le NPD semble toujours plus présent
Ouvrir en mode plein écranLa libérale Karen McCrimmon a été élue dans Kanata-Carleton
selon les résultats non officiels d'Élections Ontario
dans la circonscription de Kanata-Carleton
D'après les données préliminaires du dépouillement
Mme McCrimmon a remporté l’élection partielle provinciale avec une mince avance de 651 votes sur son plus proche rival
contre 32,33 % pour son plus proche adversaire
le candidat du Parti progressiste-conservateur a félicité son adversaire
Je tiens à remercier mes partisans et mes bénévoles
nous avons frappé à des milliers de portes et rencontré tant de gens extraordinaires
Le gouvernement progressiste-conservateur de l'Ontario continuera à faire avancer les choses pour Ottawa
et je sais que les meilleurs jours de notre province sont à venir.","text":"Je remercie le premier ministre Doug Ford de m'avoir donné l'occasion de me présenter à ces élections[...]
et je sais que les meilleurs jours de notre province sont à venir."}}'>Je remercie le premier ministre Doug Ford de m'avoir donné l'occasion de me présenter à ces élections [...]
Le gouvernement progressiste-conservateur de l'Ontario continuera à faire avancer les choses pour Ottawa
et je sais que les meilleurs jours de notre province sont à venir
du Nouveau Parti démocratique (NPD) est arrivée troisième
une lutte serrée à trois s’est rapidement dessinée entre les libéraux
Karen McCrimmon a servi en tant qu'officière supérieure d'état-major au quartier général aérien de l'OTAN et a effectué une mission en Afghanistan en 2004
Elle a représenté la circonscription de Kanata-Carleton au fédéral
avant de finalement décider de ne pas se représenter
Au total six candidats briguaient les suffrages dans le cadre de cette élection
en comptant la candidate du Nouveau Parti bleu de l’Ontario
celui de Parti vert de l’Ontario et un candidat indépendant
91 666 électeurs étaient inscrits dans la circonscription de Kanata-Carleton et un peu plus de 35 % d’entre eux ont exprimé leur voix
la députée progressiste-conservatrice et ministre des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires
D’après l’analyse du professeur en sciences politiques à l’Université McMaster
perde ces élections est probablement Doug Ford","text":"une surprise pour Doug Ford"}}'>une surprise pour Doug Ford
[...] Ça montre aussi un certain affaiblissement du bloc conservateur historique dans les régions de la couronne d’Ottawa","text":"C’est une circonscription qui était entre les mains du Parti conservateur depuis un siècle.[...] Ça montre aussi un certain affaiblissement du bloc conservateur historique dans les régions de la couronne d’Ottawa"}}'>C’est une circonscription qui était entre les mains du Parti conservateur depuis un siècle
[...] Ça montre aussi un certain affaiblissement du bloc conservateur historique dans les régions de la couronne d’Ottawa
a-t-il souligné en entrevue à l'émission Les matins d'ici
l’étalement urbain font en sorte que les résultats électoraux changent aussi dans ces régions-là
Et le fait que le visage de la capitale fédérale change
à l’instar du NPD de l'Ontario qui a terminé proche des libéraux et des progressistes-conservateurs dans Kanata-Carleton
il y a quand même un changement dans la sociologie électorale où le NPD semble toujours plus présent
Pas assez présent comme les deux grands partis
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Doublé libéral lors des partielles : Andrea Hazell élue dans Scarborough—Guildwood
L’élection partielle a été déclenchée à la suite du départ, en mars dernier, de Merrilee Fullerton
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selon les résultats non officiels d'Élections Ontario
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un texte de Gabrielle Paul
« Ils [Robert Lepage et Ariane Mnouchkine] nous ont demandé de leur faire confiance et d'attendre de voir la pièce »
dit la réalisatrice abénaquise Kim O'Bomsawin
l'une des cosignataires qui ont participé à la rencontre
Ils [Robert Lepage et Ariane Mnouchkine] sont prêts à entendre la musique et savent qu'ils vont probablement déclencher une grosse polémique
qui s'est terminée à 23 h jeudi soir
a donné lieu à de nombreux débats philosophiques
« Il y a eu beaucoup d'échanges sur ce que c'est le théâtre finalement
C'est surtout parce qu'eux revendiquent le droit que n'importe qui peut personnifier l'autre »
je me suis rendu compte qu'on était devant deux postures philosophiques irréconciliables »
mais c'est bien la dernière chose qu'on voulait faire
mais vous parlez à des peuples qui ont été censurés pendant plus de 400 ans
On en connaît un bail sur la censure et ce n'est pas ça qu'on fait\". »
On avait de grands questionnements sur la démarche artistique
Quand on nous a dit que les sujets des pensionnats et des femmes autochtones assassinées ou disparues allaient être abordés sans qu'on fasse partie de l'aventure
Ariane Mnouchkine a invité des troupes de théâtre autochtones à aller collaborer au Théâtre du Soleil
Kim O'Bomsawin demeure quant à elle prudente
« Les gens de théâtre étaient très heureux de ça
Ça assure une représentativité autochtone dans le théâtre
mais ça n'assure pas le succès de Kanata. »
Kim O'Bomsawin croit que Kanata risque de heurter certaines personnes
« J'ai peur de l'accueil que ça va avoir dans nos communautés
Ça va être douloureux pour beaucoup de personnes
Les pensionnats ne sont pas une blessure du passé
c'est encore une plaie béante. »
les grands principes de théâtre du genre \"l'autre peut jouer ma souffrance\"
mais après on s'expose à faire plus de tort que de bien au nom de l'art. »
« Plus j'y pense et je me dis \"À quoi ça sert
quel est le rôle de l'art si aucune responsabilité sociale ne vient avec ça?\" »
Robert Lepage pilote actuellement le projet du théâtre Le Diamant
L'une des lignes directrices de ce projet est l'implication des Premières Nations
« Robert Lepage est un ami des Premières Nations depuis de nombreuses années
Elle a fait des pièces formidables en impliquant des gens des communautés qui étaient concernées
Elle collabore d'habitude avec les principaux intéressés du sujet. »
Ouvrir en mode plein écranLa première de Kanata est prévue en décembre
La pièce de Robert Lepage et d'Ariane Mnouchkine Kanata sera produite sans l'implication d'Autochtones
Lors de la rencontre d'hier avec les cosignataires de la lettre ouverte publiée dans Le Devoir il y a quelques jours
les metteurs en scène ont été catégoriques sur ce point
« Ils [Robert Lepage et Ariane Mnouchkine] nous ont demandé de leur faire confiance et d'attendre de voir la pièce »
dit la réalisatrice abénaquise Kim O'Bomsawin
l'une des cosignataires qui ont participé à la rencontre
Ils [Robert Lepage et Ariane Mnouchkine] sont prêts à entendre la musique et savent qu'ils vont probablement déclencher une grosse polémique
a donné lieu à de nombreux débats philosophiques
« Il y a eu beaucoup d'échanges sur ce que c'est le théâtre finalement
C'est surtout parce qu'eux revendiquent le droit que n'importe qui peut personnifier l'autre »
je me suis rendu compte qu'on était devant deux postures philosophiques irréconciliables »
mais c'est bien la dernière chose qu'on voulait faire
mais vous parlez à des peuples qui ont été censurés pendant plus de 400 ans
On en connaît un bail sur la censure et ce n'est pas ça qu'on fait"
Ouvrir en mode plein écranLa réalisatrice abénakise Kim O'Bomsawin
Photo : Radio-Canada / Jean-Francois Villeneuve
On avait de grands questionnements sur la démarche artistique
Quand on nous a dit que les sujets des pensionnats et des femmes autochtones assassinées ou disparues allaient être abordés sans qu'on fasse partie de l'aventure
Ariane Mnouchkine a invité des troupes de théâtre autochtones à aller collaborer au Théâtre du Soleil
Kim O'Bomsawin demeure quant à elle prudente
« Les gens de théâtre étaient très heureux de ça
Ça assure une représentativité autochtone dans le théâtre
« J'ai peur de l'accueil que ça va avoir dans nos communautés
Ça va être douloureux pour beaucoup de personnes
Les pensionnats ne sont pas une blessure du passé
les grands principes de théâtre du genre "l'autre peut jouer ma souffrance"
mais après on s'expose à faire plus de tort que de bien au nom de l'art
« Plus j'y pense et je me dis "À quoi ça sert
quel est le rôle de l'art si aucune responsabilité sociale ne vient avec ça?" »
Robert Lepage pilote actuellement le projet du théâtre Le Diamant
L'une des lignes directrices de ce projet est l'implication des Premières Nations
« Robert Lepage est un ami des Premières Nations depuis de nombreuses années
Elle a fait des pièces formidables en impliquant des gens des communautés qui étaient concernées
Elle collabore d'habitude avec les principaux intéressés du sujet
On en connaît un bail sur la censure et ce n'est pas ça qu'on fait\\\". »
les grands principes de théâtre du genre \\\"l'autre peut jouer ma souffrance\\\"
« Plus j'y pense et je me dis \\\"À quoi ça sert
quel est le rôle de l'art si aucune responsabilité sociale ne vient avec ça?\\\" »
C’est la publication d’une lettre le 14 juillet, d’un collectif autochtone, d’artistes et d’universitaires, qui a attaché le grelot. Ceux-ci déploraient le manque de représentativité de la pièce et le manque de collaboration avec les artistes des Premières Nations alors que la pièce souhaitait raconter l’histoire de la relation entre les Autochtones et les colonisateurs du Canada.
Cinq jours plus tard, les créateurs ont rencontré 35 personnalités autochtones à huis clos afin de trouver une solution, mais les discussions n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente malgré des échanges «qui nous ont semblé très féconds».
On n’a pas demandé l’annulation, a précisé la réalisatrice Kim O’Bomsawin, qui semblait un peu étonnée du résultat. Nous voulions offrir des conseils, dit-elle, car «on se disait que si on ne faisait pas partie de l’aventure, ça allait être très mal reçu.»
C’est justement ce que ceux qui ont assisté à la rencontre la semaine dernière souhaitaient éviter: «on voulait trouver des façons d’apaiser les tensions autour de la pièce», et qu’elle ne subisse pas le même sort que SLAV.
Mme O’Bomsawin souligne qu’il était impensable que les Autochtones soient absents de ce genre de pièce. «Mais en aucun cas on a souhaité la fin de Kanata». Elle tient à souligner que Robert Lepage a tendu la main aux représentants des communautés autochtones.
Contrairement à SLAV, offerte dans le cadre du Festival de jazz de Montréal qui avait eu droit à quelques représentations avant qu’on baisse le rideau, Kanata n’aura même pas pu être présentée devant public — on a tiré sur le messager plutôt que de poursuivre la discussion, ce que souligne d’ailleurs Ex Machina.
«Au-delà de cette troublante situation, il nous faudra bien, tôt ou tard, tenter de comprendre, calmement et ensemble, ce que sont fondamentalement l’appropriation culturelle et le droit à une expression artistique libre.»
Michel Marc Bouchard (Tom à la ferme) était plus tranché en apprenant la nouvelle: «Aussi contestable et discutable un spectacle puisse-t-il être, son annulation est une aberration et une insulte à l’intelligence. Et je plains le jour où un conseil des arts me dira quoi ou ne pas écrire. Ça aussi, c’est une aberration. Je suis absolument attristé par l’épreuve innommable que traversent Robert Lepage et ses équipes.»
En entrevue samedi à Radio-Canada, Lepage avait néanmoins admis une possible erreur de jugement dans le processus de création de la pièce amorcée il y a quatre ans. Le célèbre dramaturge a pourtant souvent collaboré avec les Autochtones dans le passé, notamment en montant La tempête de Shakespeare à Wendake avec des interprètes hurons.
«Dans tout ce que j’ai fait, j’ai toujours essayé de faire de la place aux Autochtones, d’inclure les Autochtones. L’erreur de jugement que j’ai eue, ça a été de penser que ça m’autorisait [à] aborder ces thèmes-là», a-t-il déclaré au micro de Radio-Canada.
Dans son communiqué, Robert Lepage s’est néanmoins dit prêt à poursuivre les discussions amorcées: «les portes du Diamant leur seront largement ouvertes». Une rencontre avec des opposants à SLAV, qui souhaitaient une plus grande présence d’artistes noirs, est également prévue cet automne.
Lorsque la poussière sera retombée, on souhaite que tout ça «mène ici, un jour, à des rencontres artistiques et interculturelles plus sereines». Avec La Presse canadienne
Éric Moreault pratique le journalisme depuis plus de 25 ans au Soleil. Après avoir couvert la politique municipale, l'environnement, le théâtre et les arts, il est maintenant Conseiller principal numérique et contenus pour les six médias des Coops de l'information.
Ceux-ci déploraient le manque de représentativité de la pièce et le manque de collaboration avec les artistes des Premières Nations alors que la pièce souhaitait raconter l’histoire de la relation entre les Autochtones et les colonisateurs du Canada
les créateurs ont rencontré 35 personnalités autochtones à huis clos afin de trouver une solution
mais les discussions n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente malgré des échanges «qui nous ont semblé très féconds»
«Mais la controverse infiniment complexe et souvent agressive dans laquelle baigne malgré tout le spectacle touche maintenant des coproducteurs nord-américains qui s’y intéressaient
et dont certains nous annoncent aujourd’hui leur retrait
il ne nous est pas possible de compléter la création de Kanata avec le Théâtre du Soleil
écrit-on dans le communiqué publié jeudi matin
car «on se disait que si on ne faisait pas partie de l’aventure
C’est justement ce que ceux qui ont assisté à la rencontre la semaine dernière souhaitaient éviter: «on voulait trouver des façons d’apaiser les tensions autour de la pièce»
et qu’elle ne subisse pas le même sort que SLAV
Mme O’Bomsawin souligne qu’il était impensable que les Autochtones soient absents de ce genre de pièce
«Mais en aucun cas on a souhaité la fin de Kanata»
Elle tient à souligner que Robert Lepage a tendu la main aux représentants des communautés autochtones
offerte dans le cadre du Festival de jazz de Montréal qui avait eu droit à quelques représentations avant qu’on baisse le rideau
Kanata n’aura même pas pu être présentée devant public — on a tiré sur le messager plutôt que de poursuivre la discussion
ce que sont fondamentalement l’appropriation culturelle et le droit à une expression artistique libre.»
Michel Marc Bouchard (Tom à la ferme) était plus tranché en apprenant la nouvelle: «Aussi contestable et discutable un spectacle puisse-t-il être
son annulation est une aberration et une insulte à l’intelligence
Et je plains le jour où un conseil des arts me dira quoi ou ne pas écrire
Je suis absolument attristé par l’épreuve innommable que traversent Robert Lepage et ses équipes.»
Lepage avait néanmoins admis une possible erreur de jugement dans le processus de création de la pièce amorcée il y a quatre ans
Le célèbre dramaturge a pourtant souvent collaboré avec les Autochtones dans le passé
notamment en montant La tempête de Shakespeare à Wendake avec des interprètes hurons
ça a été de penser que ça m’autorisait [à] aborder ces thèmes-là»
Robert Lepage s’est néanmoins dit prêt à poursuivre les discussions amorcées: «les portes du Diamant leur seront largement ouvertes»
qui souhaitaient une plus grande présence d’artistes noirs
à des rencontres artistiques et interculturelles plus sereines»
La nouvelle est tombée comme une petite bombe
a mis un terme au projet du spectacle Kanata
en réaction à l'indignation des autochtones devant l'absence d'artistes issus de leurs communautés
Le metteur en scène devait créer Kanata le 15 décembre à La Cartoucherie à Paris
lieu de résidence du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine
coproduite par la maison de production Park Avenue Armory
« La controverse infiniment complexe et souvent agressive [...] touche maintenant des coproducteurs nord-américains qui s'y intéressaient
dont certains nous annoncent aujourd'hui leur retrait
il nous est impossible de compléter la création de Kanata avec le Théâtre du Soleil
il s'agit d'un deuxième revers de fortune pour Lepage
l'un des plus brillants créateurs d'ici et ambassadeur du théâtre québécois depuis 30 ans
Pour reprendre le titre d'une oeuvre de Lepage
les plaques tectoniques sont en train de glisser dans la société ; et le milieu culturel commence à réagir
confie le metteur en scène Serge Denoncourt
les femmes ne pouvaient pas monter sur scène
et on faisait jouer les rôles féminins par des hommes
des actrices peuvent incarner des héros masculins de Shakespeare au Festival de Stratford
un acteur blanc ne pourra plus se glisser dans la peau d'un personnage d'une minorité
le dramaturge Michel Marc Bouchard était aussi ébranlé par la nouvelle : « Toute annulation d'un spectacle est une perte pour l'art
semble revivre le scénario de SLĀV : « Si c'est ce qu'on appelle une victoire pour l'intégration de la diversité culturelle à la pratique artistique
Robert Lepage est et demeurera un artiste visionnaire et planétaire
Il est certain que même sans la présence d'artistes autochtones dans Kanata
la production aurait été d'une inventivité et d'une pertinence sans faille
Ces annulations successives me font craindre que tout geste artistique qui témoignera de la réalité de l'autre soit ostracisé
Marina Orsini jouait une jeune Amérindienne
personne n'avait tiqué sur le fait de voir une actrice québécoise fille d'un immigrant italien interpréter une autochtone
« Sauf Nathalie Petrowski qui avait écrit dans La Presse que j'avais le look "d'une Indienne de Saint-Léonard"
mais je sais que Lepage et Betty Bonifassi sont des créateurs sensibles et respectueux
Ils veulent rendre hommage à ces communautés
Ça dit qu'il faut garder la mémoire vivante
La controverse a aussi versé dans l'arène politique
L'issue a été qualifiée de « malheureuse » par Marie Montpetit
C'est une occasion manquée de découvrir l'oeuvre d'un grand créateur québécois et de parler de la culture autochtone
a appelé le gouvernement à aller plus loin
le premier ministre Couillard doit soutenir sans réserve l'oeuvre de Lepage
Il a dénoncé au passage le « recul de la liberté artistique »
« Les pressions des censeurs et la faiblesse morale des coproducteurs ne doivent pas avoir le dernier mot en matière de liberté artistique »
La Coalition avenir Québec abonde dans le même sens
nous craignons que cela ne mette à mal la liberté d'expression de nos artistes »
l'annulation de Kanata prouve plutôt la nécessité de poursuivre le débat public sur la place des minorités dans la culture
Gabriel Nadeau-Dubois affirme qu'une telle démarche ne devrait pas avoir pour but de mener un « procès d'intention » aux créateurs
Québec solidaire aurait suggéré la poursuite du dialogue
Un débat sain aurait peut-être mené à une meilleure représentation des artisans provenant des peuples autochtones
Si le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) ne remet pas en question son appui financier à Ex Machina
a cependant indiqué que le conseil d'administration amorcera une réflexion dans la foulée des controverses qui ont forcé l'annulation de deux pièces de Lepage
Ce processus pourrait entraîner une révision de sa politique d'aide aux organismes culturels
« Nous entendons continuer d'agir en concertation avec le milieu
Nous suivons de près les questions soulevées par ces spectacles
Elles alimentent les réflexions de notre conseil d'administration
lesquelles pourraient guider nos prochaines actions en tant qu'organisme de financement public
un porte-parole du Théâtre du Soleil nous a appris qu'Ariane Mnouchkine est actuellement au Japon et qu'elle ne réagira pas avant quelques jours
Park Avenue Armory n'a pas répondu aux appels de La Presse
Ex Machina et Robert Lepage n'émettront pas d'autres commentaires
Un projet de spectacle-fleuve qui relate en trois moments
l'histoire des relations entre Blancs et Autochtones au Canada
Robert Lepage a fait sa marque mondialement avec des mises en scène inventives
On lui doit notamment de précieuses collaborations avec Peter Gabriel et Laurie Anderson
récompenses et honneurs tant au Québec et au Canada qu'en Europe
majoritairement de la communauté noire de Montréal
apostrophent les spectateurs devant le TNM
Ils demandent l'annulation du spectacle de Betty Bonifassi et Robert Lepage
La chanteuse Betty Bonifassi se blesse à la cheville
deux représentations du spectacle sont annulées
Le Festival international de jazz de Montréal décide d'annuler toutes les représentations de la production SLĀV au TNM
Robert Lepage déplore l'annulation de SLĀV
un geste qu'il voit comme un « coup porté à la liberté d'expression artistique »
c'est au tour de Betty Bonifassi de réagir dans une lettre ouverte publiée dans La Presse+ : « Nous n'avons jamais mérité autant de haine
Elle promet aussi « un coup de barre pour rendre la scène du TNM plus représentative de la diversité »
une vingtaine d'artistes et intellectuels autochtones dénoncent l'absence prévue d'autochtones dans la distribution de Kanata
Ariane Mnouchkine et Robert Lepage rencontrent les signataires de la lettre qui dénoncent le processus de création de Kanata
Robert Lepage brise le silence à la radio Ici Première
avec sa première entrevue concernant les controverses Kanata et SLĀV
chroniqueuse à l'émission Culture club
une polémique entourant la création de la pièce Kanata avait secoué le milieu artistique québécois
Le défaut d'avoir fait appel à des comédiens issus des communautés autochtones pour ce spectacle avait déclenché de vives critiques et une controverse sur la question de l’appropriation culturelle
Le metteur en scène Robert Lepage avait alors choisi d’annuler les représentations de la pièce
le Théâtre du Soleil avait décidé
d'aller de l'avant avec la création du spectacle
la première de Kanata – Épisode I – La Controverse s’est donc déroulée à Paris samedi après-midi
Le public s’est montré très concentré pendant toute la représentation
« Beaucoup de gens sont sortis avec les larmes aux yeux »
a raconté Katia Chapoutier depuis Paris
Le Canada restant peu connu des Français
la plupart des spectateurs ont découvert samedi une parcelle de l'histoire des mauvais traitements infligés aux Autochtones
La comédienne québécoise Sophie Faucher
qui s'est rendue à Paris pour l'occasion
s'est réjouie que le fruit de la rencontre entre « deux grands créateurs »
Ariane Mnouchkine – la metteuse en scène du Théâtre du Soleil – et Robert Lepage
ait pu être présenté sur scène
« Le spectacle est bouleversant »
Robert Lepage a refusé de donner une entrevue
mais il s’est dit « heureux de l'accueil »
« Je l’ai senti soulagé
car les applaudissements ont été nourris. »
quelques voix ont toutefois exprimé leur mécontentement
« Ce sont toujours les mêmes qui parlent
a déploré un spectateur rencontré par Katia Chapoutier
Kanata – Épisode I – La Controverse se déroule dans une rue sordide de Vancouver frappée par la drogue et l'itinérance
De jeunes femmes autochtones y disparaissent mystérieusement
fait le portrait de différentes personnes vivant dans cette rue
« Robert Lepage nous oblige à regarder une réalité difficile à voir »
Une scène montre notamment une femme se faisant enlever son bébé
« C'était une scène insoutenable »
précisant que ce moment de la pièce a marqué plusieurs personnes dans le public
également ponctuée de moments légers et même comiques
affronte la question de l’appropriation culturelle sous la forme d’une scène où une peintre française se heurte à des critiques quand elle souhaite monter une exposition de portraits des femmes autochtones disparues
« On nous a volé nos terres
on ne va pas nous voler nos larmes »
La polémique née au Québec en juillet dernier a été peu comprise en France
la metteuse en scène du Théâtre du Soleil qui cédait pour la première fois son poste à un autre metteur en scène depuis la création de la troupe en 1964
est connue pour être très engagée
Le Théâtre du Soleil regroupe 30 comédiens originaires d’une vingtaine de pays
Ariane Mnouchkine reste fidèle à sa philosophie : tout le monde peut jouer tout le monde
Samedi, un groupe d'Autochtones et de leurs alliés a publié une lettre adressée aux artistes ayant créé Kanata – Épisode I – La Controverse
Ouvrir en mode plein écranLa première de la pièce Kanata
Après avoir fait l'objet d'une grande controverse l'été dernier
rebaptisée Kanata – Épisode I – La Controverse
a finalement été présentée en grande première samedi après-midi par le Théâtre du Soleil
une polémique entourant la création de la pièce Kanata avait secoué le milieu artistique québécois
Le défaut d'avoir fait appel à des comédiens issus des communautés autochtones pour ce spectacle avait déclenché de vives critiques et une controverse sur la question de l’appropriation culturelle
Le metteur en scène Robert Lepage avait alors choisi d’annuler les représentations de la pièce
d'aller de l'avant avec la création du spectacle
la première de Kanata – Épisode I – La Controverse s’est donc déroulée à Paris samedi après-midi
Le public s’est montré très concentré pendant toute la représentation
« Beaucoup de gens sont sortis avec les larmes aux yeux »
la plupart des spectateurs ont découvert samedi une parcelle de l'histoire des mauvais traitements infligés aux Autochtones
s'est réjouie que le fruit de la rencontre entre « deux grands créateurs »
Ariane Mnouchkine – la metteuse en scène du Théâtre du Soleil – et Robert Lepage
Robert Lepage a refusé de donner une entrevue
mais il s’est dit « heureux de l'accueil »
quelques voix ont toutefois exprimé leur mécontentement
a déploré un spectateur rencontré par Katia Chapoutier
Kanata – Épisode I – La Controverse se déroule dans une rue sordide de Vancouver frappée par la drogue et l'itinérance
De jeunes femmes autochtones y disparaissent mystérieusement
fait le portrait de différentes personnes vivant dans cette rue
« Robert Lepage nous oblige à regarder une réalité difficile à voir »
Une scène montre notamment une femme se faisant enlever son bébé
précisant que ce moment de la pièce a marqué plusieurs personnes dans le public
également ponctuée de moments légers et même comiques
affronte la question de l’appropriation culturelle sous la forme d’une scène où une peintre française se heurte à des critiques quand elle souhaite monter une exposition de portraits des femmes autochtones disparues
La polémique née au Québec en juillet dernier a été peu comprise en France
la metteuse en scène du Théâtre du Soleil qui cédait pour la première fois son poste à un autre metteur en scène depuis la création de la troupe en 1964
Le Théâtre du Soleil regroupe 30 comédiens originaires d’une vingtaine de pays
Ariane Mnouchkine reste fidèle à sa philosophie : tout le monde peut jouer tout le monde
La représentation, qui a fait salle comble, a grandement ému les 500 spectateurs présents, selon Katia Chapoutier
Samedi, un groupe d'Autochtones et de leurs alliés a publié une lettre adressée aux artistes ayant créé Kanata – Épisode I – La Controverse
La représentation, qui a fait salle comble, a grandement ému les 500 spectateurs présents, selon Katia Chapoutier
rebaptisée Kanata – Épisode I – La Controverse
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"[Lettre ouverte] Aux artistes qui
Alors que vous vous préparez à monter sur scène
notre première pensée va à vous
Dans ce contexte difficile dans lequel nous nous retrouvons maintenant
nous désirons vous exprimer notre amitié et notre soutien
Nous savons que plusieurs d’entre vous ont
connu l’humiliation d’un pouvoir oppressif ou colonisateur qui vous a retirés à votre pays
Nous savons tout l’investissement humain que vous avez mis pour raconter nos histoires
Nous sommes honorés par cette intention et saluons votre travail
Nous aurions tant aimé faire ce chemin en votre compagnie
pour pouvoir enrichir nos processus créatifs respectifs de manière à créer une réelle collaboration artistique et humaine
Nous sommes des artistes et des intervenants culturels issus des Premiers Peuples d’Amérique du Nord
Nos Nations ont une longue tradition d’échanges et d’alliances les unes avec les autres depuis des lustres
puis plus récemment avec les populations d’autres continents
Un principe de réciprocité a toujours présidé chez nous aux ententes faites de nations à nations
sont en voie d’être peu à peu rétablis; c’est pourquoi le processus mis en place dans la création de la présente œuvre nous déçoit tant
faire émerger à nouveau notre imaginaire dont les expressions ont été au pire interdites et réprimées
au mieux ignorées et marginalisées
c’est là pour nous un important chemin de rétablissement et de guérison
une façon d’avancer vers une vie meilleure
celle que nous souhaitons léguer aux générations futures
Nous sommes toujours heureux d’accueillir dans nos rangs
des créateurs allochtones qui voient notre histoire comme une épopée humaine incontournable
Il y a au Canada et au Québec chez les Nations autochtones un important bassin d’artistes autochtones
de talents et de compétences variés dans le domaine des arts de la scène capables de relever les défis artistiques les plus exigeants
sans compter un besoin de formation et d’expériences pour les jeunes qui font leurs premiers pas dans les métiers de la création
Nous nous étonnons qu’aujourd’hui encore les uns comme les autres soient ignorés
quand on dit vouloir revisiter l’histoire récente des Premières Nations dans leurs relations avec les États coloniaux
de plus en plus de gens remettent en question les schémas de pensée coloniaux qui ont trop longtemps servi de prétextes pour brimer notre droit de parole
Certains organismes de financement des arts ont mis en place des politiques d’attribution pour nous permettre de cesser d’être considérés comme de simples objets de curiosité
nous sommes tenus en marge des grandes institutions
exotique pour les attentes de la majorité culturelle
l’authenticité dont nous sommes porteurs est notre plus grand atout et nous l’opposerons
parce que là est bien notre responsabilité
aux contrefaçons esthétiques et folkloriques dont nos peuples ont été
nous demeurerons toujours avec le sentiment d’un rendez-vous manqué
À la veille de la première de la pièce
nous lançons donc le mot de Cambronne
Signataires autochtones et leurs alliés
muséologue spécialisée en patrimoine immatériel autochtoneMaya Cousineau Mollen
conseillère en développement communautaire Inuit et Premières NationsYvon Dubé
acteur et communicateur indigèneAndré Dudemaine
directeur artistique du Festival Présence autochtone et directeur des activités culturelles de Terres en vues
société pour la diffusion de la culture autochtoneDave Jeniss
acteur et directeur artistique de la troupe de théâtre OndinnokOdile Joanette
directrice générale de Wapikoni MobileMaïtée Labrecque-Saganash
chroniqueuse et activisteAlexandra Lorange
juriste et étudiante à la maîtrise en droit UQAMLouis-Philippe Lorange
directrice générale du Foyer pour femmes autochtones de MontréalCaroline Nepton-Hotte
doctorante en sciences des religions UQAMKim O’Bomsawin
réalisatrice et scénaristeIsabelle Picard
cinéaste et artisteSylvain Rivard alias Vainvard
artiste et spécialiste en arts et cultures des Premières NationsSonia Roberston
artiste multidisciplinaireGuy Sioui Durand
sociologue et critique d'artHeather White-McGregor
Femmes Autochtones du QuébecWapikoni Mobile
fondatrice du Wapikoni MobileSéna Houndjahoué Lahaye
acteur et metteur en scèneÉric Moutquin
directrice administrative de Terres en vues
société pour la diffusion de la culture autochtoneAllison Reid
coordonnatrice du RÉSEAU pour la stratégie urbaine de la communauté autochtone de Montréal et étudiante à la maîtrise en développement communautaire University of VictoriaJohanne Roussy
Espaces autochtones publie une lettre d'un groupe d'Autochtones et de leurs alliés au moment où on présente à Paris le 15 décembre la première de la pièce Kanata – Épisode 1 – La Controverse
Une pièce mise en scène par Robert Lepage et présentée au Théâtre du Soleil à Paris
Alors que vous vous préparez à monter sur scène
nous désirons vous exprimer notre amitié et notre soutien
Nous savons que plusieurs d’entre vous ont
connu l’humiliation d’un pouvoir oppressif ou colonisateur qui vous a retirés à votre pays
Nous savons tout l’investissement humain que vous avez mis pour raconter nos histoires
Nous sommes honorés par cette intention et saluons votre travail
Nous aurions tant aimé faire ce chemin en votre compagnie
pour pouvoir enrichir nos processus créatifs respectifs de manière à créer une réelle collaboration artistique et humaine
Nous sommes des artistes et des intervenants culturels issus des Premiers Peuples d’Amérique du Nord
Nos Nations ont une longue tradition d’échanges et d’alliances les unes avec les autres depuis des lustres
puis plus récemment avec les populations d’autres continents
Un principe de réciprocité a toujours présidé chez nous aux ententes faites de nations à nations
sont en voie d’être peu à peu rétablis; c’est pourquoi le processus mis en place dans la création de la présente œuvre nous déçoit tant
faire émerger à nouveau notre imaginaire dont les expressions ont été au pire interdites et réprimées
c’est là pour nous un important chemin de rétablissement et de guérison
une façon d’avancer vers une vie meilleure
celle que nous souhaitons léguer aux générations futures
Nous sommes toujours heureux d’accueillir dans nos rangs
des créateurs allochtones qui voient notre histoire comme une épopée humaine incontournable
Il y a au Canada et au Québec chez les Nations autochtones un important bassin d’artistes autochtones
de talents et de compétences variés dans le domaine des arts de la scène capables de relever les défis artistiques les plus exigeants
sans compter un besoin de formation et d’expériences pour les jeunes qui font leurs premiers pas dans les métiers de la création
Nous nous étonnons qu’aujourd’hui encore les uns comme les autres soient ignorés
quand on dit vouloir revisiter l’histoire récente des Premières Nations dans leurs relations avec les États coloniaux
de plus en plus de gens remettent en question les schémas de pensée coloniaux qui ont trop longtemps servi de prétextes pour brimer notre droit de parole
Certains organismes de financement des arts ont mis en place des politiques d’attribution pour nous permettre de cesser d’être considérés comme de simples objets de curiosité
exotique pour les attentes de la majorité culturelle
l’authenticité dont nous sommes porteurs est notre plus grand atout et nous l’opposerons
parce que là est bien notre responsabilité
aux contrefaçons esthétiques et folkloriques dont nos peuples ont été
nous demeurerons toujours avec le sentiment d’un rendez-vous manqué
muséologue spécialisée en patrimoine immatériel autochtoneMaya Cousineau Mollen
conseillère en développement communautaire Inuit et Premières NationsYvon Dubé
acteur et communicateur indigèneAndré Dudemaine
directeur artistique du Festival Présence autochtone et directeur des activités culturelles de Terres en vues
société pour la diffusion de la culture autochtoneDave Jeniss
acteur et directeur artistique de la troupe de théâtre OndinnokOdile Joanette
directrice générale de Wapikoni MobileMaïtée Labrecque-Saganash
juriste et étudiante à la maîtrise en droit UQAMLouis-Philippe Lorange
directrice générale du Foyer pour femmes autochtones de MontréalCaroline Nepton-Hotte
doctorante en sciences des religions UQAMKim O’Bomsawin
cinéaste et artisteSylvain Rivard alias Vainvard
artiste et spécialiste en arts et cultures des Premières NationsSonia Roberston
Femmes Autochtones du QuébecWapikoni Mobile
fondatrice du Wapikoni MobileSéna Houndjahoué Lahaye
société pour la diffusion de la culture autochtoneAllison Reid
coordonnatrice du RÉSEAU pour la stratégie urbaine de la communauté autochtone de Montréal et étudiante à la maîtrise en développement communautaire University of VictoriaJohanne Roussy
Espaces autochtones publie une lettre d'un groupe d'Autochtones et de leurs alliés au moment où on présente à Paris le 15 décembre la première de la pièce Kanata – Épisode 1 – La Controverse
Affiche officielle du film Kanata - Aujourd’hui la colonisation Photo Credit: ©Laterna Films
Ian Jaquier est entré dans le monde des langues
des traditions et des cultures autochtones du Canada par hasard
C’est son amitié improbable avec Quentin Condo de Gesgapegiag
qui a été le début de l’aventure pour découvrir
150 ans après la création de la Confédération canadienne
« KANATA : Aujourd’hui la colonisation » est un cri d’alarme de ce jeune réalisateur qui
au cours de la production de son documentaire
a compris que le territoire est le fondement même de l’identité autochtone
sans des lois qui protègent cette relation unique des Autochtones avec cette terre traditionnelle jamais cédée
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Elle déplore que des « voix radicales » aient mis fin au dialogue entrepris avec les représentants des Premières Nations
et que ceux qui estiment que seuls des artistes autochtones devraient jouer leur histoire se trompent
Ariane Mnouchkine raconte à Stéphan Bureau comment elle a offert
aux Premières Nations de donner un quatrième chapitre à Kanata
« C’est une injonction qui fait fi de tout ce qui est universel
C’est chercher une espèce de pureté originelle dans nos cultures
Dans cette première entrevue depuis l’annulation de Kanata
la femme de théâtre évoque souvent la rencontre menée avec des représentants des Premières Nations
alors que la controverse sur l’absence de représentation autochtone dans le spectacle faisait rage
Des revendications légitimes et moins légitimesElle dit avoir discuté avec des gens « d’une extrême bonne volonté »
« Une des participantes a dit : "Nous ne voulons plus être invisibles." J’ai entendu ça
Ça me paraît être une revendication totalement légitime
soulignant avoir invité les représentants au Théâtre du Soleil
c’était : "Nous voulons jouer dans votre spectacle sur votre scène à la place de certains de vos comédiens." Évidemment
La faute aux radicauxMme Mnouchkine accuse une minorité radicale de cette assemblée d’avoir fait dérailler les discussions
lors desquelles il a été discuté qu’une production autochtone pourrait soit offrir une suite
censé être un spectacle en trois volets : « Je peux vous assurer que ça a soulevé un très grand intérêt
puisque c’était une tentative de [faire un] pont entre ces deux rives si lointaines au début de la réunion
[…] Je pense que le récit qu’ont fait certains de cette réunion a plus appuyé sur ce qui n’avait pas été résolu que sur ce qui était en train de se résoudre
ce sont les voix les plus radicales qui parlent le plus fort et qui font peur
La censure par la peur« Je ne veux pas renchérir sur des termes excessifs
Elle insiste sur la différence entre une entreprise qui s’approprie un motif traditionnel pour en faire un produit et une œuvre artistique
« Je pense qu’on voisine l’absurde par confusion
parce que je pense qu’on ne prend pas le temps de séparer les matières
Parce qu’il y a une différence entre [créer] un personnage qui représente un jeune Autochtone et s’en moquer
« [C’est] accepter l’interdiction pour des acteurs
si on laisse dire qu’il n’y a que telles communautés
tels peuples qui peuvent jouer leur histoire
FatwasAriane Mnouchkine dit que l’épisode l’a amenée à lire davantage les blogues et les réseaux sociaux
Elle juge qu’on y trouve bien des réflexions contre-productives : « C’est une succession de fatwas qui sont effrayantes
« C’est une injonction qui fait fi de tout ce qui est universel
Des revendications légitimes et moins légitimesElle dit avoir discuté avec des gens « d’une extrême bonne volonté »
« Une des participantes a dit : \"Nous ne voulons plus être invisibles.\" J’ai entendu ça
« La revendication à laquelle je ne pouvais pas accéder
c’était : \"Nous voulons jouer dans votre spectacle sur votre scène à la place de certains de vos comédiens.\" Évidemment
censé être un spectacle en trois volets : « Je peux vous assurer que ça a soulevé un très grand intérêt
[…] Je pense que le récit qu’ont fait certains de cette réunion a plus appuyé sur ce qui n’avait pas été résolu que sur ce qui était en train de se résoudre. »
La censure par la peur« Je ne veux pas renchérir sur des termes excessifs
« Je pense qu’on voisine l’absurde par confusion
Elle juge qu’on y trouve bien des réflexions contre-productives : « C’est une succession de fatwas qui sont effrayantes
Pour la directrice du Théâtre du Soleil, qui devait présenter Kanata, de Robert Lepage, l'annulation du spectacle représente bel et bien de la censure
Elle déplore que des « voix radicales » aient mis fin au dialogue entrepris avec les représentants des Premières Nations
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le théâtre parisien a indiqué dans un communiqué de presse vendredi qu'il réaffirmait sa « fidèle affection et son inébranlable admiration » envers Robert Lepage
tout en ajoutant qu'il répondrait « avec ses propres outils » à cette annulation controversée
Intimidation inimaginable dans un pays démocratique
exercée en grande partie sur les réseaux sociaux au nom d’une idéologie que le Théâtre du Soleil ne veut pas qualifier ici
mais à laquelle il répondra avec ses propres outils
Le Théâtre du Soleil souligne toutefois être persuadé « que le besoin de visibilité des artistes autochtones est une revendication légitime » et que « le but recherché par l’immense majorité des artistes autochtones francophones » n’était pas l’annulation du spectacle
Jeudi, la compagnie du metteur en scène québécois Robert Lepage, Ex Machina, a annoncé l'annulation du spectacle pour des raisons financières
Les réactions ont été nombreuses après l'annonce de l'annulation du spectacle Kanata
Certains ont dénoncé la censure de la production
mais plusieurs se sont également dits déçus
Ces derniers ont expliqué notamment que personne n'y gagnait dans cette décision et qu'il s'agissait d'une occasion manquée pour les Autochtones et le milieu culturel de collaborer
Mme Bondil a également soutenu que les protestations qui se sont fait entendre ne sont pas de la censure et ne devraient pas mener à de l'autocensure
« Ce n'est pas parce qu'on n'a pas le même point de vue qu'une autre personne qu'on n'a plus le droit de l'exprimer [...] On a l'impression d'être face à de la censure
mais ce sont tout simplement des dialogues »
ajoutant que cela reflète une évolution de la société
précisant que cela ne signifiait pas non plus que tous les rôles d'Autchtones doivent être pourvus par des Autochtones
Je pense que le côté artificiel de la chose crée des faiblesses structurelles qui font qu’à la première controverse
M. Dudemaine a ajouté que le théâtre est « un art public qui est soumis à tous les grands vents » et que « l'histoire du théâtre est faite de querelles
L'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) estime que l'annulation du spectacle doit être l'occasion d'une réflexion profonde des Autochtones sur la survie et la diffusion de leurs cultures
« Le débat actuel autour de l'annulation du spectacle Kanata prend une tournure regrettable qui risque de ne faire que des perdants
ce débat réunit des intervenants qui souhaitent rendre hommage aux cultures des Premières Nations
Il faut rapidement réunir toutes ces forces et repartir le débat sur des bases positives et
« Je demande aussi aux politiciens québécois qui veulent s'exprimer sur le sujet de réfléchir d'abord aux réalisations de leurs formations politiques respectives en matière de respect envers les Premières Nations et de rapprochement avec nous
Je n'en connais aucun qui ait de leçons à donner »
Le chef de la Coalition avenir Québec
lors d'un point de presse plus tôt vendredi
qu'il trouvait « regrettable » que le spectacle Kanata soit annulé et qu'il « fallait protéger la liberté d'expression »
« Je comprends qu’il faut voir plus de membres des minorités visibles dans les spectacles
mais il ne faut pas mélanger tous les dossiers […] Je trouve ça dangereux [pour la liberté d'expression] qu’une société s’oppose à ce genre de spectacle »
où devait avoir lieu la pièce Kanata de Robert Lepage et d'Ariane Mnouchkine
affirme que l'annulation du spectacle est une mesure d'« intimidation inimaginable dans un pays démocratique »
Le théâtre parisien a indiqué dans un communiqué de presse vendredi qu'il réaffirmait sa « fidèle affection et son inébranlable admiration » envers Robert Lepage
tout en ajoutant qu'il répondrait « avec ses propres outils » à cette annulation controversée
Intimidation inimaginable dans un pays démocratique
exercée en grande partie sur les réseaux sociaux au nom d’une idéologie que le Théâtre du Soleil ne veut pas qualifier ici
mais à laquelle il répondra avec ses propres outils
Le Théâtre du Soleil souligne toutefois être persuadé « que le besoin de visibilité des artistes autochtones est une revendication légitime » et que « le but recherché par l’immense majorité des artistes autochtones francophones » n’était pas l’annulation du spectacle
Certains ont dénoncé la censure de la production
mais plusieurs se sont également dits déçus
Ces derniers ont expliqué notamment que personne n'y gagnait dans cette décision et qu'il s'agissait d'une occasion manquée pour les Autochtones et le milieu culturel de collaborer
Mme Bondil a également soutenu que les protestations qui se sont fait entendre ne sont pas de la censure et ne devraient pas mener à de l'autocensure
« Ce n'est pas parce qu'on n'a pas le même point de vue qu'une autre personne qu'on n'a plus le droit de l'exprimer [...] On a l'impression d'être face à de la censure
mais ce sont tout simplement des dialogues »
ajoutant que cela reflète une évolution de la société
précisant que cela ne signifiait pas non plus que tous les rôles d'Autchtones doivent être pourvus par des Autochtones
Je pense que le côté artificiel de la chose crée des faiblesses structurelles qui font qu’à la première controverse
Dudemaine a ajouté que le théâtre est « un art public qui est soumis à tous les grands vents » et que « l'histoire du théâtre est faite de querelles
L'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) estime que l'annulation du spectacle doit être l'occasion d'une réflexion profonde des Autochtones sur la survie et la diffusion de leurs cultures
« Le débat actuel autour de l'annulation du spectacle Kanata prend une tournure regrettable qui risque de ne faire que des perdants
ce débat réunit des intervenants qui souhaitent rendre hommage aux cultures des Premières Nations
Il faut rapidement réunir toutes ces forces et repartir le débat sur des bases positives et
« Je demande aussi aux politiciens québécois qui veulent s'exprimer sur le sujet de réfléchir d'abord aux réalisations de leurs formations politiques respectives en matière de respect envers les Premières Nations et de rapprochement avec nous
Je n'en connais aucun qui ait de leçons à donner »
lors d'un point de presse plus tôt vendredi
qu'il trouvait « regrettable » que le spectacle Kanata soit annulé et qu'il « fallait protéger la liberté d'expression »
« Je comprends qu’il faut voir plus de membres des minorités visibles dans les spectacles
mais il ne faut pas mélanger tous les dossiers […] Je trouve ça dangereux [pour la liberté d'expression] qu’une société s’oppose à ce genre de spectacle »
Le théâtre parisien a indiqué dans un communiqué de presse vendredi qu'il réaffirmait sa « fidèle affection et son inébranlable admiration » envers Robert Lepage
Jeudi, la compagnie du metteur en scène québécois Robert Lepage, Ex Machina, a annoncé l'annulation du spectacle pour des raisons financières
Les réactions ont été nombreuses après l'annonce de l'annulation du spectacle Kanata
affirme que l'annulation du spectacle est une mesure d'« intimidation inimaginable dans un pays démocratique »
Par communiqué, le théâtre a indiqué mercredi qu'en accord avec Robert Lepage, il a décidé «de poursuivre avec lui la création (du) spectacle et de le présenter au public aux dates prévues, sous le titre “Kanata — Épisode I — La Controverse”.»
Ex Machina, la compagnie de production de Robert Lepage, avait annoncé plus tôt cet été l'annulation du spectacle, faute de moyens, puisque les coproducteurs nord-américains avaient retiré leurs billes du projet dans la foulée d'une controverse.
Plusieurs groupes autochtones avaient en effet dénoncé la pièce, qui traite de la relation entre les Blancs et les Autochtones, étant donné qu'elle n'incluait aucun artisan des Premières Nations.
Robert Lepage et la femme de théâtre Ariane Mnouchkine, qui produisait le spectacle, avaient eu une rencontre avec les intervenants, mais la grogne ne s'était pas calmée.
La troupe de théâtre avait alors annoncé qu'elle réfléchirait à l'avenir du spectacle.
Le troupe a ajouté qu'elle n'avait pas l'obligation de «céder aux tentatives d'intimidation idéologique en forme d'articles culpabilisants, ou d'imprécations accusatrices, le plus souvent anonymes, sur les réseaux sociaux».
Les artisans de la pièce souhaitent maintenant donner aux spectateurs l'occasion de voir le spectacle et de se faire eux-mêmes une opinion.
«Une fois le spectacle visible et jugeable, libre alors à ses détracteurs de le critiquer âprement et d'appeler à la sanction suprême, c'est-à-dire à la désertification de la salle. Tous les artistes savent qu'ils sont faillibles et que leurs insuffisances artistiques seront toujours sévèrement notées. Ils l'acceptent depuis des millénaires», indique-t-on.
En après-midi, la compagnie de Robert Lepage, Ex Machina, a publié un bref communiqué dans lequel elle précise que le Théâtre du Soleil produira «Kanata» «avec ses propres moyens».
Elle ajoute que Robert Lepage assurera la mise en scène sans rémunération et à titre personnel.
La décision d'annuler la pièce avait suscité différentes réactions. Certains, comme l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador, avaient indiqué que les événements offraient une bonne occasion de réfléchir.
Le gouvernement libéral, le Parti québécois et la Coalition avenir Québec avaient de leur côté dénoncé la décision d'annuler le spectacle, jugeant qu'il était important de protéger la liberté d'expression.
Appelé à commenter, mercredi, le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, a d'ailleurs salué la décision du Théâtre du Soleil, qu'il voit comme une «victoire de la liberté artistique».
«On va pouvoir voir, juger, détester ou aimer “Kanata”. C'est une victoire de la liberté artistique sur les censeurs et sur les producteurs qui n'ont pas de force morale. Bravo Ariane Mnouchkine, bravo Robert Lepage», a-t-il lancé.
Appelé à préciser qui il pointait en parlant de «censeurs», il a indiqué qu'il parlait de «tous ceux qui disent que si tu n'as pas participé à l'événement, si tu n'as pas la bonne couleur, si t'es pas de la bonne religion, tu ne peux pas parler de ça».
«Je pense que la liberté artistique, c'est l'artiste qui peut se saisir de n'importe quel aspect de la grande richesse humaine, le retravailler, l'interpréter en faire une création qui sera soumise à la critique», a-t-il avancé.
«L'art émeut, éclaire, dérange et parfois choque, alors elle émouvra, elle éclairera ou elle choquera, c'est le rôle de l'art dans notre société de faire ça.»
L'annulation de «Kanata» était survenue après celle de «SLAV», un autre spectacle de Robert Lepage qui n'avait eu que quelques représentations au Théâtre du Nouveau Monde, à Montréal, sous les cris des manifestants, avant d'être annulé. Les créateurs avaient été accusés d'exploiter l'histoire des Afro-Américains, dont le triste héritage de l'esclavage, sans leur faire de place dans la production.
«Kanata» doit prendre l'affiche à compter du 15 décembre.
le théâtre a indiqué mercredi qu'en accord avec Robert Lepage
il a décidé «de poursuivre avec lui la création (du) spectacle et de le présenter au public aux dates prévues
sous le titre “Kanata — Épisode I — La Controverse”.»
la compagnie de production de Robert Lepage
avait annoncé plus tôt cet été l'annulation du spectacle
puisque les coproducteurs nord-américains avaient retiré leurs billes du projet dans la foulée d'une controverse
Plusieurs groupes autochtones avaient en effet dénoncé la pièce
qui traite de la relation entre les Blancs et les Autochtones
étant donné qu'elle n'incluait aucun artisan des Premières Nations
Robert Lepage et la femme de théâtre Ariane Mnouchkine
avaient eu une rencontre avec les intervenants
La troupe de théâtre avait alors annoncé qu'elle réfléchirait à l'avenir du spectacle
«Après avoir (...) pris le temps de réfléchir
Ariane Mnouchkine et le Théâtre du Soleil sont finalement arrivés à la conclusion que “Kanata”
le spectacle en cours de répétition (...) n'appelle ni à la haine
ni au racisme ni à l'antisémitisme; qu'il ne fait l'apologie d'aucun crime de guerre ni ne conteste aucun crime contre l'humanité; qu'il ne contient aucune expression outrageante
ni terme de mépris ni invective envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie
Le troupe a ajouté qu'elle n'avait pas l'obligation de «céder aux tentatives d'intimidation idéologique en forme d'articles culpabilisants
Les artisans de la pièce souhaitent maintenant donner aux spectateurs l'occasion de voir le spectacle et de se faire eux-mêmes une opinion
«Une fois le spectacle visible et jugeable
libre alors à ses détracteurs de le critiquer âprement et d'appeler à la sanction suprême
Tous les artistes savent qu'ils sont faillibles et que leurs insuffisances artistiques seront toujours sévèrement notées
a publié un bref communiqué dans lequel elle précise que le Théâtre du Soleil produira «Kanata» «avec ses propres moyens»
Elle ajoute que Robert Lepage assurera la mise en scène sans rémunération et à titre personnel
La décision d'annuler la pièce avait suscité différentes réactions
comme l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador
avaient indiqué que les événements offraient une bonne occasion de réfléchir
le Parti québécois et la Coalition avenir Québec avaient de leur côté dénoncé la décision d'annuler le spectacle
jugeant qu'il était important de protéger la liberté d'expression
a d'ailleurs salué la décision du Théâtre du Soleil
qu'il voit comme une «victoire de la liberté artistique»
C'est une victoire de la liberté artistique sur les censeurs et sur les producteurs qui n'ont pas de force morale
Appelé à préciser qui il pointait en parlant de «censeurs»
il a indiqué qu'il parlait de «tous ceux qui disent que si tu n'as pas participé à l'événement
c'est l'artiste qui peut se saisir de n'importe quel aspect de la grande richesse humaine
l'interpréter en faire une création qui sera soumise à la critique»
c'est le rôle de l'art dans notre société de faire ça.»
L'annulation de «Kanata» était survenue après celle de «SLAV»
un autre spectacle de Robert Lepage qui n'avait eu que quelques représentations au Théâtre du Nouveau Monde
Les créateurs avaient été accusés d'exploiter l'histoire des Afro-Américains
sans leur faire de place dans la production
«Kanata» doit prendre l'affiche à compter du 15 décembre
auraient dû consulter les minorités ethniques concernées par leur spectacle et ont «peut-être manqué de sensibilité» à leur égard
estime l'aile jeunesse du Parti libéral du Québec (PLQ)
Elle propose de «sensibiliser davantage le milieu artistique et le grand public quant à l'enjeu de l'appropriation culturelle» et d'accorder des subventions plus généreuses aux producteurs qui font davantage de place aux communautés minoritaires
Le président de la Commission-Jeunesse du PLQ
a dévoilé mercredi le cahier de propositions du congrès de son organisation qui aura lieu samedi
dernier rendez-vous partisan des militants libéraux avant la campagne électorale
Les controverses autour de SLAV et de Kanata
deux spectacles qui ont été annulés cet été en raison des critiques de certains groupes
ont «teinté» la préparation de ces propositions
le fait que les deux pièces aient été annulées
ça nous montre qu'il y a quand même eu des malaises qui ont été créés
Je pense qu'on a manqué de dialogue.» Il n'a pas voulu dire si leur annulation est «une bonne chose ou pas»
«Ces questions touchent beaucoup notre génération
Notre génération connaît un monde très diversifié
C'est dans cette direction qu'on veut aller: encourager le dialogue
la sensibilisation du public et des acteurs de ce milieu-là pour s'assurer que ce genre d'événement ne se reproduise plus.»
Bien que les propositions de l'aile jeunesse tendent à donner raison aux critiques de SLAV et de Kanata
Stril a cherché à prendre ses distances avec les manifestants
en s'attaquant de façon disproportionnée à la chose et en lançant des mots trop graves
Je pense que ce n'est pas la façon qu'il faut faire
Insulter des gens qui rentrent voir une pièce de théâtre
Les propositions soumises par l'aile jeunesse ne briment pas la liberté d'expression à ses yeux
«La liberté est absolument primordiale dans cette histoire-là
Il ne faut pas du tout que l'une des deux questions vienne brimer l'autre
On peut être totalement sensible à certaines choses qui peuvent être dites et qui peuvent blesser parfois certaines communautés qui
du matériel artistique qui les touchent directement»
Il a ajouté que «notre scène artistique au Québec est encore très
très blanche et qu'il faut qu'elle soit plus représentative de la diversité qu'on a»
«On a à Montréal environ un Montréalais sur trois qui n'est pas né à Montréal
Je pense que ça doit être visible lorsqu'on va au théâtre
- Inciter la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) et le Conseil des arts et lettres du Québec (CALQ) à adopter un processus d'octroi des subventions plus rigoureux afin d'inciter les producteurs et scénaristes à inclure davantage les communautés minoritaires et les autochtones dans le processus créatif des productions artistiques qui concernent leurs traditions culturelles et historiques
Stril a précisé que les subventions pourraient être plus élevées pour ceux qui font plus de place à ces communautés
- Sensibiliser davantage le milieu artistique et le grand public quant à l'enjeu de l'appropriation culturelle et à la mixité dans le contenu artistique
- Favoriser la mise en place d'un dialogue interculturel ouvert et inclusif dans le milieu artistique
- Soutenir davantage l'émergence d'artistes et de productions issus des minorités culturelles et des Premières Nations notamment par la création d'espaces artistiques leur étant dédiés
- Encourager les artistes autochtones à produire dans leurs propres langues en ne les soumettant pas aux mêmes exigences en ce qui a trait au contenu culturel francophone
» La cinéaste était des 35 membres des Premières Nations qui ont rencontré Robert Lepage et Ariane Mnouchkine
à la Société des arts technologiques de Montréal
Elle estime que la démarche derrière Kanata
leur spectacle à venir sur les pensionnats autochtones
mais elle trouve absurde que des non-Autochtones jouent leur souffrance
Kanata se fera sans les Autochtones sur Espace AutochtonesAppli Radio-Canada OHdioTout un monde à écouter, partout où vous allez.
« On voulait surtout se faire convaincre de pourquoi c'était une bonne chose qu'on n'est pas là. » La cinéaste était des 35 membres des Premières Nations qui ont rencontré Robert Lepage et Ariane Mnouchkine
c'est de ramener cette pièce au Québec »
coauteur avec Robert Lepage de la pièce Kanata
alors que Stephen Harper refusait une enquête sur la disparition des femmes autochtones
Dans un message publié sur Facebook et repris intégralement dans notre application et sur notre site Web
Nadeau évoque d’abord le contexte de la création
«Il n’y avait pas de commission Vérité et réconciliation
il n’y avait pas le Théâtre autochtone du Centre national des arts ni les nombreux programmes de subventions du Conseil des arts du Canada dédiés aux artistes des Premières Nations
et on ne parlait pas d’appropriation culturelle — ou si peu»
LIRE LE MESSAGE INTÉGRAL DE MICHEL NADEAU SUR LE SITE DU SOLEIL: Comprendre la démarche derrière «Kanata», et aller plus loin
«L’idée maîtresse du Théâtre du Soleil est que le théâtre rassemble les humains au-delà de leurs différences», rappelle également M. Nadeau. Au-delà de leur appartenance à une culture et à une nation, les artistes y sont sensibles à toutes les histoires humaines. «La situation des Autochtones du Canada s’élargissait et devenait la métaphore de la tragédie de la perte d’identité de tous les peuples.»
Pendant la rencontre de cinq heures avec les signataires d’une lettre adressée au Devoir, les concepteurs du spectacle ont eu l’occasion d’exposer leur démarche et l’histoire de la pièce. Dans les médias le lendemain, c’est toutefois le fait que Kanata se ferait sans les Autochtones qui a fait les manchettes, ravivant les commentaires incendiaires et faisant craindre des débordements aux diffuseurs.
Il mentionne que les offres d’Ariane Mnouchkine et de Robert Lepage de réserver du temps de création au Théâtre de la Cartoucherie et au Diamant pour les artistes autochtones étaient sincères et sont maintenues malgré l’annulation de Kanata.
Josianne Desloges couvre les arts visuels au Soleil depuis 2011. Elle y a été journaliste aux arts, au Mag et au pupitre de 2008 à 2020.
LIRE LE MESSAGE INTÉGRAL DE MICHEL NADEAU SUR LE SITE DU SOLEIL: Comprendre la démarche derrière «Kanata», et aller plus loin
À la question «Pourquoi ne pas avoir engagé d’acteurs autochtones?» il rappelle que la troupe d’Ariane Mnouchkine
est composée de comédiens d’origines diverses (mais sans Canadien ou Autochtone) qui travaillent ensemble à longueur d’année
faire quelques laboratoires de création étalés sur deux à trois années
puis quelques semaines de répétition avant la première.» L’ampleur d’une coproduction sur deux continents impliquait également que les deux compagnies travaillent avec des concepteurs qu’ils connaissent de longue date
«L’idée maîtresse du Théâtre du Soleil est que le théâtre rassemble les humains au-delà de leurs différences»
Au-delà de leur appartenance à une culture et à une nation
les artistes y sont sensibles à toutes les histoires humaines
«La situation des Autochtones du Canada s’élargissait et devenait la métaphore de la tragédie de la perte d’identité de tous les peuples.»
les commentaires de plus en plus acides sur les réseaux sociaux
les procès d’intention ont transformé la perception du projet Kanata
nous ne racontions plus une histoire que nous voulions universelle
nous faisions de l’appropriation culturelle; nous ne faisions plus un travail de recherche et de documentation respectueux et rigoureux
nous étions des extracteurs de cultures et nous instrumentalisions les personnes consultées; tout à coup
on nous distribuait dans le rôle des “Blancs”.»
Pendant la rencontre de cinq heures avec les signataires d’une lettre adressée au Devoir
les concepteurs du spectacle ont eu l’occasion d’exposer leur démarche et l’histoire de la pièce
c’est toutefois le fait que Kanata se ferait sans les Autochtones qui a fait les manchettes
ravivant les commentaires incendiaires et faisant craindre des débordements aux diffuseurs
«Je suis très déçu de la situation mais je n’ai pas baigné trois ans dans cette culture sans comprendre la colère légitime dont Kanata a fait les frais
et tout le processus de guérison dans lequel sont plongées les personnes des nations autochtones
Quelqu’un a dit: “Ils nous ont volé nos terres
ils veulent voler nos larmes.” La formule est très forte
Il mentionne que les offres d’Ariane Mnouchkine et de Robert Lepage de réserver du temps de création au Théâtre de la Cartoucherie et au Diamant pour les artistes autochtones étaient sincères et sont maintenues malgré l’annulation de Kanata
«Ce qui est le plus dommage dans toute cette histoire
et de prendre conscience de ce que le Canada colonial a fait à toute cette grande communauté
L’occasion ne se représentera pas de sitôt»
en souhaitant que quelque chose de positif sorte de cette histoire
Élections fédérales : 45 plaintes pour un manque de services en français
Tarifs : 1,3 milliard en crédit d’impôt pour les entreprises de fabrication en Ontario
Mariage des prêtres, place des femmes… ce que des Franco-Ontariens attendent du futur pape
OTTAWA – Rares sont les circonscriptions où les candidats d’au moins quatre des principaux partis sont des femmes
C’est pourtant le cas à Kanata-Carleton en vue des élections du 21 octobre prochain
La libérale Karen McCrimmon tentera de conserver son siège dans une circonscription créée il y a quatre ans
La circonscription s’est bâtie sur les restes d’une ancienne forteresse conservatrice : celle de Carleton-Mississippi Mills
Avant son entrée à la Chambre des communes en 2015
Première femme à devenir navigatrice aérienne et aussi la première à commander un escadron de la force aérienne
elle a aussi servi au quartier général de l’OTAN en Allemagne et a été en mission en Afghanistan
dans les Balkans et pendant la première guerre du Golfe
la conservatrice Justina McCaffrey a fait fortune comme conceptrice… de robes de mariée
Ses robes et sa griffe sont vendues de par le monde
Mais c’est maintenant en politique qu’elle compte faire sa marque
Les néo-démocrates de leur côté seront représentés par Melissa Coenraad
Elle travaille à l’Hôpital d’Ottawa à titre de technicienne en microbiologie médicale depuis 15 ans
Mme Coenraad est aussi présidente de son syndicat
lequel représente 800 membres répartis dans 16 hôpitaux
ils placent leur confiance dans les mains de Jennifer Purdy
une ancienne des Forces armées canadiennes devenue médecin de famille
Le Parti populaire du Canada sera représenté quant à lui par Scott Miller
le seul qui n’a pas répondu à notre questionnaire
Dans un quartier d’Ottawa marqué par l’éloignement avec le centre-ville
le prolongement du train léger occupe naturellement une grande place dans la campagne
Mme McCrimmon affirme avoir déjà obtenu des fonds fédéraux pour effectuer l’évaluation environnementale nécessaire à l’extension du train vers Kanata
« J’ai l’intention de continuer à appuyer ce projet. »
met aussi en avant l’extension du train léger dans ses priorités
une partie de la solution à la crise climatique consiste à acheminer le TLR [le train léger sur rail] à Kanata le plus tôt possible »
la candidate conservatrice Justina McCaffrey est celle qui tient les discours les plus vindicatifs contre le gouvernement de Justin Trudeau
« Les attaques du gouvernement libéral contre les propriétaires de petites entreprises comme moi m’ont incitée à m’impliquer et à me présenter comme candidate conservatrice dans Kanata-Carleton »
« Je travaillerai pour tasser le gouvernement afin que le secteur privé – particulièrement le secteur renommé de la haute technologie à Kanata – puisse créer plus d’emplois payants pour les Canadiens qui travaillent fort
Et je travaillerai pour les communautés rurales dans Kanata-Carleton et pour m’assurer qu’ils ont une voix au chapitre-là où se prennent les décisions. »
La néo-démocrate Mélissa Coenraad promet de son côté plus pour le logement abordable
le régime national d’assurance-médicaments souhaité par son chef Jagmeet Singh
« Le régime d’assurance-médicaments empêchera également de nombreux patients d’être hospitalisés et permettra aux hôpitaux de mettre fin à la médecine de couloirs et aux Canadiens d’être en bonne santé et de s’épanouir à Kanata-Carleton. »
dotée d’environ 9 % de Franco-Ontariens
a vu le thème de la francophonie s’inviter dans la campagne
La raison : les propos de la conservatrice Justina McCaffrey
critiquant Justin Trudeau pour sa dévotion envers les Québécois et la culture francophone
On accuse aussi Mme McCaffrey de proximité avec la controversée Faith Goldy
une commentatrice politique torontoise bannie de Facebook
À noter que la conservatrice a été la seule à répondre en français au questionnaire envoyé par ONFR+ aux différents candidats
Si la députée McCrimmon s’en remet plutôt au programme libéral en matière de langues officielles
elle écrit dans notre questionnaire : « Nous nous sommes également joints à nos électeurs francophones de l’Ontario pour nous opposer vigoureusement aux compressions effectuées par le gouvernement Ford dans les services en français et ces efforts ont porté fruit. »
Et de poursuivre : « Je ne suis pas entièrement bilingue
mais je fais toujours un effort. Je prends des cours de français depuis plusieurs années maintenant et c’est quelque chose que je vais continuer à travailler
car c’est important pour moi. »
L’Université de l’Ontario français est aussi citée par la candidate verte Jennifer Purdy « J’appuie le plan d’avoir une université francophone ici en Ontario » répond-elle sur notre questionnaire
« Je sais que l’accès à l’éducation bilingue pour les enfants est quelque chose que la communauté francophone veut assurer à Kanata-Carleton
Le fait d’avoir des services fédéraux et provinciaux dans les deux langues officielles a également été soulevé comme une préoccupation. »
Proportion de francophones (selon la première langue officielle parlée
déclarée au recensement de 2016) : 8,68 %
*Le candidat du Parti populaire du Canada n’a pas répondu à notre questionnaire
Article écrit avec la collaboration de Jacques-Normand Sauvé
« Notre conseil scolaire doit répondre à une demande croissante dans l’ouest de la ville d’Ottawa. Nous sommes ravis de cette annonce et remercions le ministère de l’Éducation de l’Ontario, qui a su prendre en compte la démographie en plein essor de la communauté francophone du quartier Kanata-Sud », soutiennent dans une déclaration commune le président du CEPEO, Denis Chartrand, et la directrice de l’éducation, Sylvie Tremblay.
Présentes lors de l’annonce de cette construction vendredi après-midi, la députée de Carleton, Goldie Ghamari, ainsi que la ministre des Soins de longue durée et députée de Kanata-Carleton, Merrilee Fullerton, ont indiqué qu’il s’agissait d’une « excellente nouvelle » pour les communautés qu’elles représentent.
Cet établissement sera situé au 755, promenade Cope. L’école sera construite sur un terrain de 7,2 acres et, selon le CEPEO, elle permettra d’alléger le problème de surpopulation à l’école secondaire et élémentaire Maurice-Lapointe, située à moins de 4 km de là.
Nous sommes ravis de cette annonce et remercions le ministère de l’Éducation de l’Ontario
qui a su prendre en compte la démographie en plein essor de la communauté francophone du quartier Kanata-Sud »
soutiennent dans une déclaration commune le président du CEPEO
Présentes lors de l’annonce de cette construction vendredi après-midi
ainsi que la ministre des Soins de longue durée et députée de Kanata-Carleton
ont indiqué qu’il s’agissait d’une « excellente nouvelle » pour les communautés qu’elles représentent
L’école sera construite sur un terrain de 7,2 acres et
elle permettra d’alléger le problème de surpopulation à l’école secondaire et élémentaire Maurice-Lapointe
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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L'établissement moderne est doté de laboratoires informatiques et d'un double gymnase avec des estrades amovibles
s'est aussi greffée à l'établissement
Le personnel de l'école est passionné et enthousiaste
C'est de ça dont je suis le plus fière
L'ouverture de cette école primaire pourra atténuer les problèmes d'engorgement à l'école Roger-Saint-Denis qui est également située dans Kanata-Nord
Le vice-président du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE)
souligne d'ailleurs la vitalité de la communauté francophone qui ne cesse de prendre de l'expansion dans ce secteur de la ville
L'école Saint-Rémi est le cinquantième établissement du CECCE
Ouvrir en mode plein écranLa nouvelle école catholique Saint-Rémi accueille dès mardi près de 400 élèves francophones de Kanata-Nord
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Une troisième école de langue française a été inaugurée
L'école primaire catholique Saint-Rémi accueillera 388 élèves dès mardi matin
L'établissement moderne est doté de laboratoires informatiques et d'un double gymnase avec des estrades amovibles
Le personnel de l'école est passionné et enthousiaste
L'ouverture de cette école primaire pourra atténuer les problèmes d'engorgement à l'école Roger-Saint-Denis qui est également située dans Kanata-Nord
Le vice-président du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE)
souligne d'ailleurs la vitalité de la communauté francophone qui ne cesse de prendre de l'expansion dans ce secteur de la ville
L'école Saint-Rémi est le cinquantième établissement du CECCE
L'établissement moderne est doté de laboratoires informatiques et d'un double gymnase avec des estrades amovibles
Les travailleuses et travailleurs de Best Theratronics déclenchent une grève après l’offre de 0 % de l’entreprise
Ont.—Les membres de la section locale 1541 d’Unifor qui travaillent à Best Theratronics - une entreprise de Kanata
qui fabrique des équipements médicaux - ont entamé une grève ce matin après que l’entreprise a refusé de faire des concessions majeures
dont une convention de deux ans sans augmentation de salaire
« Avec l'augmentation du coût de la vie
nos membres sont confrontés à une crise de l’accessibilité financière et ces zéros sur la table sont inacceptables
Le recours à la grève n’est pas une mesure que nous prenons à la légère
et nous soutiendrons nos membres jusqu’à ce que Best Theratronics revienne à la table des négociations avec une proposition équitable. »
L’entreprise revendique également le droit d’embaucher des travailleuses et des travailleurs non certifiés pour effectuer le travail des machinistes.
« Nous craignons que l’entreprise sacrifie certains aspects et que cela pose un problème de sécurité
a indiqué le président de la section locale 1541
Cela revient à dévaloriser les métiers spécialisés
Nos membres possèdent les compétences et les qualifications nécessaires pour faire leur travail et souhaitent retourner au boulot dès lors que l’entreprise tiendra compte de leurs préoccupations et leur témoignera le respect qu’ils méritent. »
Les 44 membres de la section locale 1541 travaillent comme machinistes
La dernière convention a pris fin le 31 mars 2023.
représentant 315 000 travailleuses et travailleurs dans tous les grands secteurs de l’économie
et aspire à provoquer des changements progressistes pour un meilleur avenir
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Jenny Yuen, représentante nationale aux communications d’Unifor, à l’adresse @email ou au 416-938-6157
Alors que 34 artistes seront à l’affiche de cette relecture de « l'histoire du Canada à travers le prisme des rapports entre Blancs et Autochtones »
ces personnalités assurent ne pas comprendre le choix de la production
« Certains [membres des Premières Nations] ont été consultés par les promoteurs de Kanata
Mais nous croyons que des artistes de nos nations seraient heureux de célébrer leur fierté sur scène dans la pièce »
signée majoritairement par des artistes
des universitaires et par le directeur artistique du festival Présence autochtone
Une dizaine d'« alliés » non autochtones
l’animatrice du Théâtre du Soleil à Paris
qui doit accueillir cette pièce mise en scène par Robert Lepage dès le 15 décembre
mais elle n’aime pas nos voix »
Nous comprenons […] que l’aventure se passera sans nous
[…] Nous ne sommes pas invisibles et nous ne nous tairons pas
Ils font référence à une entrevue qu’a récemment accordée Mme Mnouchkine au Devoir
Elle y expliquait notamment la démarche du spectacle
tout en indiquant qu’aucun comédien nord-américain ne faisait partie de la distribution
Dénonçant l’« invisibilité » des acteurs autochtones
les auteurs de cette lettre assurent que « de tels agissements nous laissent un certain sentiment de déjà-vu »
Mais avons-nous vraiment été compris? » déplorent-ils
tout en précisant qu’ils ne souhaitent pas « censurer quiconque »
« Ce n’est pas dans nos mentalités et dans notre façon de voir le monde
c’est que nos talents soient reconnus
qu’ils soient célébrés aujourd’hui et dans le futur »
en remettant également en question les aides financières du Conseil des arts et lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada
« Un tel partenariat nous semble engager davantage la participation des Autochtones qu’une simple consultation »
En plus de dénoncer le manque de visibilité d'artistes autochtones dans la production
acteur et directeur artistique de la troupe de théâtre Ondinnok dénonce l'appropriation de l'histoire des Autochtones
« J’ai beaucoup de misère avec l’appropriation culturelle parce que le mot culturel est très large
Ici on parle d’appropriation historique de l’appropriation de nos histoires »
a précisé le directeur artistique également signataire de la lettre
À 43 ans je suis assez grand pour pouvoir raconter mon histoire en tant qu’Autochtone et en tant que Métis
Je n’ai besoin de personne pour prendre ma vie et la mettre sur scène sans que j’y sois
a quant à elle précisé au Devoir que des témoignages filmés de membres des Premières Nations seront intégrés au spectacle
La semaine passée, la direction du Festival international de jazz de Montréal (FIJM) avait pris la décision d'annuler les représentations du spectacle SLĀV
Le FIJM avait notamment évoqué des raisons de sécurité pour les artistes
Plusieurs manifestations avaient éclaté quelques jours plus tôt
aux abords du Théâtre du Nouveau Monde
Les manifestants reprochaient à la production une appropriation culturelle de l'héritage noir par des créateurs blancs
En réaction, Robert Lepage avait dénoncé un « coup porté à la liberté d'expression artistique »
la nouvelle production du metteur en scène Robert Lepage est critiquée par un collectif de personnalités autochtones
La controverse qui a forcé l'annulation du spectacle SLĀV pourrait prochainement toucher un autre projet du metteur en scène Robert Lepage
une vingtaine de personnalités autochtones dénoncent l'absence de membres de leurs nations dans la production Kanata
Alors que 34 artistes seront à l’affiche de cette relecture de « l'histoire du Canada à travers le prisme des rapports entre Blancs et Autochtones »
ces personnalités assurent ne pas comprendre le choix de la production
« Certains [membres des Premières Nations] ont été consultés par les promoteurs de Kanata
Mais nous croyons que des artistes de nos nations seraient heureux de célébrer leur fierté sur scène dans la pièce »
des universitaires et par le directeur artistique du festival Présence autochtone
qui doit accueillir cette pièce mise en scène par Robert Lepage dès le 15 décembre
Nous comprenons […] que l’aventure se passera sans nous
[…] Nous ne sommes pas invisibles et nous ne nous tairons pas
Ils font référence à une entrevue qu’a récemment accordée Mme Mnouchkine au Devoir
Elle y expliquait notamment la démarche du spectacle
tout en indiquant qu’aucun comédien nord-américain ne faisait partie de la distribution
Dénonçant l’« invisibilité » des acteurs autochtones
les auteurs de cette lettre assurent que « de tels agissements nous laissent un certain sentiment de déjà-vu »
tout en précisant qu’ils ne souhaitent pas « censurer quiconque »
« Ce n’est pas dans nos mentalités et dans notre façon de voir le monde
qu’ils soient célébrés aujourd’hui et dans le futur »
en remettant également en question les aides financières du Conseil des arts et lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada
« Un tel partenariat nous semble engager davantage la participation des Autochtones qu’une simple consultation »
En plus de dénoncer le manque de visibilité d'artistes autochtones dans la production
acteur et directeur artistique de la troupe de théâtre Ondinnok dénonce l'appropriation de l'histoire des Autochtones
« J’ai beaucoup de misère avec l’appropriation culturelle parce que le mot culturel est très large
Ici on parle d’appropriation historique de l’appropriation de nos histoires »
a précisé le directeur artistique également signataire de la lettre
À 43 ans je suis assez grand pour pouvoir raconter mon histoire en tant qu’Autochtone et en tant que Métis
Je n’ai besoin de personne pour prendre ma vie et la mettre sur scène sans que j’y sois
a quant à elle précisé au Devoir que des témoignages filmés de membres des Premières Nations seront intégrés au spectacle
Le FIJM avait notamment évoqué des raisons de sécurité pour les artistes
Les manifestants reprochaient à la production une appropriation culturelle de l'héritage noir par des créateurs blancs
Avec les informations de La Presse canadienne
Ces signataires se disent « saturés d’entendre les autres raconter notre histoire », dans ce texte qu'a reçu le site Espaces autochtones de Radio-Canada
La semaine passée, la direction du Festival international de jazz de Montréal (FIJM) avait pris la décision d'annuler les représentations du spectacle SLĀV
Plusieurs manifestations avaient éclaté quelques jours plus tôt
En réaction, Robert Lepage avait dénoncé un « coup porté à la liberté d'expression artistique »
Ces signataires se disent « saturés d’entendre les autres raconter notre histoire », dans ce texte qu'a reçu le site Espaces autochtones de Radio-Canada
La controverse qui a forcé l'annulation du spectacle SLAV pourrait prochainement toucher un autre projet du metteur en scène Robert Lepage
Entrevue avec l’un des signataires de la lettre
Il y eut un seul point noir. Sans jeu de mots…
La liberté d’expression serait-elle compromise dans l’univers francophone? La dynamique culturelle tant valorisée par le mouvement francophone était-elle sujette à l’auto-censure? Le spectacle-rituel ou explosait la vitalité africaine ferait-il peur? Réflexe néocolonial? Le public nord-américain se sentirait-il gêné par le titre inspiré de Genet? L’on ne saura jamais les causes de la controverse.
Modestement et personnellement, je reconnais que la Superfrancofête au Québec est restée, néanmoins, une expérience parmi les plus marquantes de ma vie d’artiste. Au point que j’ai entrepris de dégager un prolongement de ce travail théâtral, au bénéfice de mes compatriotes et de l’art théâtral.
Je ne peux donc que me réjouir, 44 ans plus tard, que les Québécois restent vigilants sur les grandes questions affectant la création théâtrale, la liberté d’expression et le souci de vérité en termes de représentation d’un monde pluriel.
Daniel Labonne, dramaturge et écrivainCroydon, Angleterre
________________Daniel Labonne est l’auteur de Théâtre Matrice, un essai-mémoire sur une recherche appliquée à l’Île Maurice et de la pièce de théâtre KOKIBONER ou Le Caillou, une pièce a deux personnages dont l’action a lieu au Québec et ailleurs…
Des acteurs avaient été recrutés à partir des divers pays francophones du monde
du Mali et de France… J’avais eu le privilège d’être retenu comme l’acteur représentant l’Ile Maurice
Le lieu où convergent les membres de cette troupe improvisée : l’Université Laval
Le cadre de l’atelier international : la Superfrancofête
C’était le titre un peu excessif que les organisateurs avaient retenu pour un festival international de grande envergure
Le Canada s’engageait fermement dans l’action culturelle francophone
Une touche nord-américaine était donc naturelle
L’évènement fort bien planifié et généreusement financé par le pays organisateur et la province s’avéra un super succès
L’atelier de théâtre avait été envisagé comme le clou de l’événement
D’où les neuf semaines accordées aux créateurs de la scène
Le reste des festivaliers devait faire le déplacement durant un maximum de deux semaines
Le metteur en scène français retenu pour diriger l’atelier était Claude Regy
Celui-là même qui osait des innovations au niveau des dramaturges (Marguerite Duras)
des interprètes (Gérard Depardieu) et du langage théâtral du 20e siècle en milieu parisien
Le texte retenu pour inspirer cette expérience québécoise : Les Nègres de Jean Genet
Des acteurs venus de France et ceux du Canada apportaient le poids de leur expérience professionnelle aux pratiques théâtrales des pays plus jeunes de la sphère francophone
Les techniques employées pour cimenter une telle variété de cultures
de personnalités et de physiologies orientèrent le projet vers un spectacle original
Le succès de l’opération devait se mesurer au niveau de la cohésion
du jeu d’ensemble et de l’intégration artistique
Sanction ultime attendue : l’approbation du public
Le titre retenu pour signifier que ce n’était qu’une adaptation libre : Nègres
Le metteur en scène avait ouvert les voies aux courants du monde du théâtre contemporain (Le Living Theatre) et de celui des Afro-américains des États-Unis (George Jackson)
Avec une palette formée surtout d’interprètes africains
les promesses étaient grandes de réussir une fusion révélatrice
Sauf que la politique se mit à paniquer… Les répétitions reçurent des visites impromptues
d’étranges personnages longeaient les couloirs en ignorant les comédiens
le secrétariat de la francophonie manifesta sa désapprobation
à mesure que le projet théâtral parvenait à son objectif : une création
La tension déborda dans la presse et les activistes du Québec se jetèrent dans la mêlée pour démasquer ce qui leur semblait un paradoxe flagrant…
La liberté d’expression serait-elle compromise dans l’univers francophone
La dynamique culturelle tant valorisée par le mouvement francophone était-elle sujette à l’auto-censure
Le spectacle-rituel ou explosait la vitalité africaine ferait-il peur
Le public nord-américain se sentirait-il gêné par le titre inspiré de Genet
L’on ne saura jamais les causes de la controverse
Le spectacle parvint jusqu’à la veille de la répétition générale
Claude Régy poussa la résistance jusqu’à une représentation réservée à la presse
Ce fut le seul et unique filage en présence d’un public
ce fut le triste défilé au flambeau des québécois mécontents du spectacle avorté… Le grand public québécois n’eut jamais l’occasion d’assister à la grande messe théâtrale à la cathédrale du campus de l’Université Laval
Les comédiens durent se contenter d’un travail de création intense mais non-abouti
dans un climat de confusion et de frustration…
je conserve une coupure de La Presse de Montréal
où apparait ma photo sur le plateau de Nègres
Que mon nom ne soit pas précisé atteste d’une œuvre réussie et assez avancée pour saisir sur pellicule le personnage et non l’acteur sous le costume
cette production internationale avait placé haute la barre
afin de pousser d’un cran les audaces du théâtre dit d’avant-garde
un étendard porteur de formes et d’idées nouvelles aurait-il porté la francophonie artistique vers d’autres horizons
je reconnais que la Superfrancofête au Québec est restée
une expérience parmi les plus marquantes de ma vie d’artiste
Au point que j’ai entrepris de dégager un prolongement de ce travail théâtral
au bénéfice de mes compatriotes et de l’art théâtral
que les Québécois restent vigilants sur les grandes questions affectant la création théâtrale
la liberté d’expression et le souci de vérité en termes de représentation d’un monde pluriel
________________Daniel Labonne est l’auteur de Théâtre Matrice
un essai-mémoire sur une recherche appliquée à l’Île Maurice et de la pièce de théâtre KOKIBONER ou Le Caillou
une pièce a deux personnages dont l’action a lieu au Québec et ailleurs…
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La conseillère municipale de la Ville d’Ottawa a battu de justesse sa rivale conservatrice Jennifer McAndrew
Jenna Sudds succède ainsi à la députée libérale sortante Karen McCrimmon qui avait décidé de ne pas se représenter après deux mandats
Dans les autres circonscriptions d’Ottawa et de l’est ontarien
aucune surprise n’est venue marquer la soirée de lundi
Les députés sortants sont parvenus à conserver leur siège
l’ancienne députée provinciale Marie-France Lalonde a été réélue
c’est un engagement que j’ai pris de les aider par rapport à leur demande de financement au niveau fédéral
On a besoin d’une nouvelle construction
non seulement au niveau de la francophonie
mais des jeunes et des aînés","text":"De façon locale
ça va être très important la nouvelle construction du nouveau MIFO
mais des jeunes et des aînés"}}\">De façon locale
Ottawa-Vanier demeure un château fort libéral
avec la réélection de Mona Fortier
a toujours fait confiance au Parti libéral du Canada
Je suis vraiment émue parce que ma famille est avec moi ce soir
Je vais me concentrer sur la mise-en-œuvre de ce plan.","text":"On a un plan pour lutter contre la pandémie
contre les changements climatiques,[assurer du] logement évidemment
Je vais me concentrer sur la mise-en-œuvre de ce plan."}}\">On a un plan pour lutter contre la pandémie
contre les changements climatiques, [assurer du] logement évidemment
Je vais me concentrer sur la mise-en-œuvre de ce plan
Mona Fortier a fait son entrée en politique fédérale
à l’issue d’une élection partielle provoquée par le décès du député libéral Mauril Bélanger
Ministre de la Prospérité de la classe moyenne et ministre associée des Finances lors du précédent mandat libéral
elle a défendu la tenue de l'élection qui s'achève
Il fallait qu’on parle aux Canadiens
Il fallait savoir comment ils voulaient qu’on aille de l’avant sur les façons de finir de vaincre la pandémie et sur les façons de mettre de l’avant nos investissements pour une reprise économique
Le peuple canadien a confirmé qu’on va le faire dans un gouvernement minoritaire
Même si la couleur de la circonscription ne change pas
les électeurs d’Ottawa-Centre auront un nouveau représentant à la Chambre des communes
L’ancien procureur général de l’Ontario succède à Catherine McKenna qui avait décidé de ne pas se représenter
Malgré les efforts du Nouveau Parti démocratique (NPD) pour récupérer cette circonscription détenue par Paul Dewar de 2006 à 2015
Angella MacEwen n’a pas réussi à convaincre les électeurs
Yasir Naqvi a misé sur la relance économique post-pandémie parmi ses priorités électorales
à l’instar de sa rivale conservatrice Carol Clemenhagen
le conservateur Pierre Poilievre a été réélu dans Carleton
circonscription qu’il représente depuis 2004
dans Ottawa-Sud ont été réélus
le conservateur Eric Duncan conserve Stormont-Dundas-South Glengarry
Francis Drouin a été réélu pour un troisième mandat
on accumule des décisions qui ne sont pas toujours populaires
je pense notamment durant la pandémie
je suis toujours resté près des gens
c'est de remettre une table de concertation juste pour tisser des liens entre les intervenants qui recherchent des emplois et des intervenants qui connectent des gens avec des emplois
[Vous et moi] en avons parlé pendant la campagne
C'est une question dont j'entends parler assez souvent
Je pense que c'est un problème complexe
Avec les informations de Rémi Authier
de Denis Babin et d’Antoine Trépanier
Ouvrir en mode plein écranJenna Sudds est parvenue à conserver Kanata-Carleton pour les libéraux
mais la candidate libérale Jenna Sudds a finalement vu sa victoire confirmée dans Kanata-Carleton aux petites heures du matin
La conseillère municipale de la Ville d’Ottawa a battu de justesse sa rivale conservatrice Jennifer McAndrew
Ouvrir en mode plein écranLa candidate conservatrice Jennifer McAndrew en campagne
Jenna Sudds succède ainsi à la députée libérale sortante Karen McCrimmon qui avait décidé de ne pas se représenter après deux mandats
Élections Canada 2021Consulter le dossier completSuivreSuivreStatu quo dans les autres circonscriptionsDans les autres circonscriptions d’Ottawa et de l’est ontarien
aucune surprise n’est venue marquer la soirée de lundi
Les députés sortants sont parvenus à conserver leur siège
l’ancienne députée provinciale Marie-France Lalonde a été réélue
c’est un engagement que j’ai pris de les aider par rapport à leur demande de financement au niveau fédéral
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ça va être très important la nouvelle construction du nouveau MIFO
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Ottawa-Vanier demeure un château fort libéral
a toujours fait confiance au Parti libéral du Canada
Je suis vraiment émue parce que ma famille est avec moi ce soir
Je vais me concentrer sur la mise-en-œuvre de ce plan.","text":"On a un plan pour lutter contre la pandémie
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Je vais me concentrer sur la mise-en-œuvre de ce plan
Ouvrir en mode plein écranMona Fortier était très heureuse de sa réélection dans un château fort libéral
Mona Fortier a fait son entrée en politique fédérale
à l’issue d’une élection partielle provoquée par le décès du député libéral Mauril Bélanger
Ministre de la Prospérité de la classe moyenne et ministre associée des Finances lors du précédent mandat libéral
elle a défendu la tenue de l'élection qui s'achève
Il fallait savoir comment ils voulaient qu’on aille de l’avant sur les façons de finir de vaincre la pandémie et sur les façons de mettre de l’avant nos investissements pour une reprise économique
Le peuple canadien a confirmé qu’on va le faire dans un gouvernement minoritaire
Même si la couleur de la circonscription ne change pas
les électeurs d’Ottawa-Centre auront un nouveau représentant à la Chambre des communes
L’ancien procureur général de l’Ontario succède à Catherine McKenna qui avait décidé de ne pas se représenter
Malgré les efforts du Nouveau Parti démocratique (NPD) pour récupérer cette circonscription détenue par Paul Dewar de 2006 à 2015
Angella MacEwen n’a pas réussi à convaincre les électeurs
Yasir Naqvi a misé sur la relance économique post-pandémie parmi ses priorités électorales
à l’instar de sa rivale conservatrice Carol Clemenhagen
le conservateur Pierre Poilievre a été réélu dans Carleton
circonscription qu’il représente depuis 2004
Francis Drouin a été réélu pour un troisième mandat
Ouvrir en mode plein écranLe libéral Francis Drouin en compagnie de ses parents
on accumule des décisions qui ne sont pas toujours populaires
[Vous et moi] en avons parlé pendant la campagne
La conseillère municipale de la Ville d’Ottawa a battu de justesse sa rivale conservatrice Jennifer McAndrew
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le coauteur de la pièce Kanata qui vient d'être annulée par son coauteur Robert Lepage
estime que la bonne volonté et l'ouverture du metteur en scène de Québec et de sa productrice française Ariane Mnouchkine n'était pas partagée par tous après la rencontre qui a eu lieu le 19 juillet dernier avec des membres des Premières nations
Même s'il dit comprendre « la colère légitime dont Kanata a fait les frais »
Michel Nadeau regrette « qu'on n'ait pas vu en nous
« Je trouve dommage qu'on ait fait de nous des " Blancs " »
Ariane Mnouchkine promettait d'ouvrir les portes de son théâtre aux artistes autochtones
tout le comme le faisait Robert Lepage au Diamant à Québec
Michel Nadeau dit espérer que quelque chose de positif sorte tout de même de cette mésaventure
puisque écrit-il en parlant des autochtones : « C'est vrai