J’accepteAller au contenu principalAller au pied de pageAide à la navigationPublicité
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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Ce programme vise à réduire l'isolement social en facilitant l'accès aux services essentiels pour les résidents des communautés rurales environnantes
ViaGo se distingue de l'ancien service Flex
par l'utilisation de mini-fourgonnettes conduites par des bénévoles
plusieurs personnes n’avaient plus de moyens de transport et devaient compter sur leurs amis
coordonnatrice des programmes communautaires
Ce nouveau service ambitionne de redonner une certaine indépendance aux résidents en leur permettant de se déplacer pour leurs commissions ou pour participer à des activités communautaires
ViaGo fonctionne avec des cartes de 10 trajets à 25 $
bien moins cher qu'un taxi dans la région
Le programme permet également une certaine flexibilité dans les horaires
avec des journées plus courtes pour ceux qui ne veulent pas rester trop longtemps en ville
Ce service est conçu pour réduire l'isolement social tout en restant abordable pour nos résidents
en soulignant l'importance de rendre les services plus accessibles dans cette région vaste et souvent éloignée des centres de services
le directeur général du Centre de santé
a souligné l'importance de ce service pour la région : ViaGo n’est pas seulement un moyen de transport
c’est un lien qui rapproche nos municipalités et renforce notre solidarité
Mr Beaulac a également mentionné que ce service permettra de faciliter l'accès aux programmes de santé et aux activités sociales
député provincial de Mushkegowuk—Baie James
a lui aussi exprimé son soutien : ce projet sera un outil primordial qui permettra au personnel dévoué du Centre de Santé communautaire de Kapuskasing
de déplacer les gens dans la région et assurer qu’ils reçoivent les services et les biens nécessaires pour leur santé et bien-être
dont la lettre a été lue lors du lancement
a exprimé sa gratitude envers le programme : ce nouveau programme est une véritable bénédiction
Il m'apporte la liberté de participer à des activités sociales et de faire des courses
tout en offrant à ma fille autiste l'opportunité de se rendre à des activités qu'elle aime
Le service est encore en phase de test et sera ajusté selon les besoins de la communauté au cours des deux prochaines années
Le Centre de santé communautaire de Kapuskasing a lancé un nouveau service de transport
grâce à une subvention de 168 100 $ de la Fondation Trillium de l'Ontario
Ce programme vise à réduire l'isolement social en facilitant l'accès aux services essentiels pour les résidents des communautés rurales environnantes
par l'utilisation de mini-fourgonnettes conduites par des bénévoles
plusieurs personnes n’avaient plus de moyens de transport et devaient compter sur leurs amis
Ce nouveau service ambitionne de redonner une certaine indépendance aux résidents en leur permettant de se déplacer pour leurs commissions ou pour participer à des activités communautaires
ViaGo fonctionne avec des cartes de 10 trajets à 25 $
Le programme permet également une certaine flexibilité dans les horaires
avec des journées plus courtes pour ceux qui ne veulent pas rester trop longtemps en ville
Ce service est conçu pour réduire l'isolement social tout en restant abordable pour nos résidents
en soulignant l'importance de rendre les services plus accessibles dans cette région vaste et souvent éloignée des centres de services
a souligné l'importance de ce service pour la région : ViaGo n’est pas seulement un moyen de transport
c’est un lien qui rapproche nos municipalités et renforce notre solidarité
Mr Beaulac a également mentionné que ce service permettra de faciliter l'accès aux programmes de santé et aux activités sociales
député provincial de Mushkegowuk—Baie James
a lui aussi exprimé son soutien : ce projet sera un outil primordial qui permettra au personnel dévoué du Centre de Santé communautaire de Kapuskasing
de déplacer les gens dans la région et assurer qu’ils reçoivent les services et les biens nécessaires pour leur santé et bien-être
dont la lettre a été lue lors du lancement
a exprimé sa gratitude envers le programme : ce nouveau programme est une véritable bénédiction
Il m'apporte la liberté de participer à des activités sociales et de faire des courses
tout en offrant à ma fille autiste l'opportunité de se rendre à des activités qu'elle aime
Le service est encore en phase de test et sera ajusté selon les besoins de la communauté au cours des deux prochaines années
Donald Trump, président des États-Unis. Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky ». Publié à 4 h 00 HAE Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky »Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump
Indicateurs économiques. Recul des exportations canadiennes vers les États-Unis sous le poids des tarifs douaniers. Publié à 9 h 27 HAE Recul des exportations canadiennes vers les États-Unis sous le poids des tarifs douaniersLes exportations canadiennes vers les États-Unis ont affiché une baisse marquée de 6,6 % en mars
Politique provinciale. Entente de principe entre le gouvernement Legault et les travailleuses des CPE. Publié à 9 h 45 HAE Entente de principe entre le gouvernement Legault et les travailleuses des CPELes 13 000 travailleuses des CPE devront se prononcer sous peu
Politique provinciale. Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travaux. Publié à 10 h 17 HAE Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travauxQuébec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska
Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié hier à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
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Ce programme vise à réduire l'isolement social en facilitant l'accès aux services essentiels pour les résidents des communautés rurales environnantes
Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump
Les exportations canadiennes vers les États-Unis ont affiché une baisse marquée de 6,6 % en mars
Les 13 000 travailleuses des CPE devront se prononcer sous peu
Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
grâce à une subvention de 168 100 $ de la Fondation Trillium de l'Ontario
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situé à environ 800 kilomètres au nord de Toronto
était jusqu’à tout récemment le terrain de jeu de General Motors pour tester ses véhicules dans des conditions hivernales extrêmes
GM ferme les portes de son Centre de Développement en Conditions Hivernales
estimant que le travail effectué dans ces installations est devenu « redondant »
« Grâce à l’amélioration continue de nos capacités de tests hivernaux
nous sommes désormais capables de résoudre les problèmes dès les phases de développement et chez les fournisseurs »
les essais sur des véhicules complets sur place ne sont plus nécessaires
seul site au Canada dédié aux tests de durabilité par temps froid
jusqu’à cinq à sept ans avant leur production
Des véhicules notables comme le GMC Hummer EV et le Cadillac Lyriq ont subi ces tests rigoureux dans le froid ontarien
où les températures hivernales avoisinent les -30°C
GM a commencé à tester des véhicules à cet emplacement en 1941
à l’origine pour des véhicules militaires du gouvernement canadien
avant de se concentrer sur les véhicules de tourisme à partir du 14 février 1973
le site est passé de 9 hectares avec 20 poteaux électriques à 110 hectares
abritant une piste d’essai de 3,6 kilomètres
et des infrastructures avancées pour tester la performance des batteries à des températures sous zéro
GM a investi plus de 16 millions de dollars pour adapter le site à la transition vers l’électrique
la compagnie estime que ses besoins en tests hivernaux sont maintenant bien couverts ailleurs
grâce à des technologies modernes et à des équipements spécialisés qui permettent de reproduire ces conditions en laboratoire
La fermeture de ce centre représente un coup dur pour la communauté de Kapuskasing
a exprimé son choc face à la décision officielle annoncée le 18 octobre dernier
Le centre employait une vingtaine d’employés à temps plein et un certain nombre de saisonniers
Mais l’impact va bien au-delà des emplois directs
motels et restaurants locaux dépendent de l’afflux d’ingénieurs et de techniciens en période de tests hivernaux
Les tests hivernaux sur les routes de Kapuskasing ont considérablement diminué au fil des ans
certains ne prenant que quelques semaines à présent
L’introduction de cellules frigorifiques avancées
capables de maintenir des températures aussi basses que -45°C
permet désormais de reproduire des conditions stables sans dépendre de la météo extérieure
Plourde a également souligné l’impact des changements climatiques sur la région
« Les hivers sont de plus en plus imprévisibles
Il n’y a même pas eu cette odeur typique d’automne cette année »
indiquant que le réchauffement climatique pourrait bien être un facteur contributif à la fermeture du centre
malgré les contributions historiques et significatives du Centre de Développement en Conditions Hivernales de GM
la technologie et la nature changeante de l’hiver canadien ont rendu le site obsolète aux yeux du constructeur
La fermeture de ce centre marque la fin d’une époque pour GM à Kapuskasing
mais elle symbolise également l’évolution de l’industrie automobile vers des méthodes plus modernes et efficaces
tout en reflétant les défis posés par les changements climatiques
Avec des renseignements d’Automotive News Canada
Benoit Charette pratique le journalisme automobile depuis 33 ans
propriétaire et rédacteur en chef de L’Annuel de l’automobile
Il a animé les émissions RPM et RPM+ sur V et les Légendes de la route sur Historia
il anime l'émission Ça tient la route sur le réseau8 Cogeco et participe à l’émission Passion Auto sur RDS en plus de mettre en ligne le site Web officiel de L’Annuel de l’automobile sur annuelauto.ca
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fait de la politique municipale depuis l’âge de 18 ans.PHOTO : Radio-Canada / Bienvenu SengaPlusieurs élus municipaux dans le corridor de la route 11 font carrière depuis plusieurs années et l’un de ceux-ci est le maire de Kapuskasing
qui est en politique municipale depuis 1994
Dave Plourde a fait ses débuts en politique municipale alors qu’il était encore adolescent
son désir de la voir se développer et le soutien indéfectible de sa famille
Dave Plourde est le nouveau maire de KapuskasingAppli Radio-Canada OHdioTout un monde à écouter, partout où vous allez.
Plusieurs élus municipaux dans le corridor de la route 11 font carrière depuis plusieurs années et l’un de ceux-ci est le maire de Kapuskasing
qui est en politique municipale depuis 1994
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L’annonce s’est faite par l’entremise d’une vidéo sur le média social Facebook
Pour le directeur général du Centre régional de Loisirs culturels
c’est devenu la manière traditionnelle de présenter les têtes d’affiche du festival
Ça fait maintenant trois ans qu’on a cette tradition de faire une vidéo humoristique pour faire le lancement de notre programmation
On a annoncé quels sont les artistes qui vont attirer du monde pour participer à la Saint-Jean
M. Dorval pense que la 25e édition de la Saint-Jean de Kapuskasing marque un tournant important dans l’histoire de ce festival ontarien
Le 25e anniversaire vise à faire réaliser aux gens comment on est chanceux d'avoir un festival francophone qui dure
C'est aussi 25 ans de bénévoles et de personnes qui ont consacré beaucoup de temps à ce succès
Il souligne aussi que c'est assez rare dans les communautés du Nord de l'Ontario de voir des événements qui durent autant d’années
Souvent les festivals ont une grande popularité
puis à un moment les gens se disent : \"On va passer à autre chose\"
La programmation de la 25e édition de la Saint-Jean de Kapuskasing allie humour et musique
M. Dorval estime que c’est un pari gagnant
le festival attire deux sortes de spectateurs
ceux qui aiment l’humour et ceux qui penchent pour la musique
Il affirme avoir attiré plus de gens et avoir fait un record en frais de prévente de billets l’année dernière
Les têtes d’affiche de la Saint-Jean de Kapuskasing sont les humoristes Rosalie Vaillancourt
François Bellefeuille et Patrick Groulx
et Lendemain de veille vont faire danser le public
animera le festival qui commencera le 13 juin 2025
Ancien blogueur passionné de communication et de journalisme
Désiré aime écrire sur ce tout ce qui l'entoure
la radio et le web pour préparer et livrer des histoires qui font le quotidien du public
Ouvrir en mode plein écranLe directeur général du Centre régional de Loisirs culturels
est accompagné sur la scène du festival de la Saint-Jean de Kapuskasing par la directrice des campus de Hearst et Kapuskasing du Collège Boréal
Désiré KafundaPublié le 10 novembre 2024 à 14 h 07 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le comité d’organisation de la Saint-Jean-Baptiste de Kapuskasing a lancé samedi la programmation pour l’année 2025 de l'événement
L’annonce s’est faite par l’entremise d’une vidéo sur le média social Facebook
Pour le directeur général du Centre régional de Loisirs culturels
c’est devenu la manière traditionnelle de présenter les têtes d’affiche du festival
Ça fait maintenant trois ans qu’on a cette tradition de faire une vidéo humoristique pour faire le lancement de notre programmation
On a annoncé quels sont les artistes qui vont attirer du monde pour participer à la Saint-Jean
Dorval pense que la 25e édition de la Saint-Jean de Kapuskasing marque un tournant important dans l’histoire de ce festival ontarien
Le 25e anniversaire vise à faire réaliser aux gens comment on est chanceux d'avoir un festival francophone qui dure
C'est aussi 25 ans de bénévoles et de personnes qui ont consacré beaucoup de temps à ce succès
Il souligne aussi que c'est assez rare dans les communautés du Nord de l'Ontario de voir des événements qui durent autant d’années
Souvent les festivals ont une grande popularité
puis à un moment les gens se disent : "On va passer à autre chose"
Ouvrir en mode plein écranSelon Dènik Dorval
le nombre de billets vendus avant l'événement a établi un record
La programmation de la 25e édition de la Saint-Jean de Kapuskasing allie humour et musique
ceux qui aiment l’humour et ceux qui penchent pour la musique
Il affirme avoir attiré plus de gens et avoir fait un record en frais de prévente de billets l’année dernière
Ouvrir en mode plein écranLa 25e édition de la Saint-Jean de Kapuskasing propose humour et musique
Photo : Facebook/Festival St-Jean Caisse Alliance de Kapuskasing
Les têtes d’affiche de la Saint-Jean de Kapuskasing sont les humoristes Rosalie Vaillancourt
animera le festival qui commencera le 13 juin 2025
L’annonce s’est faite par l’entremise d’une vidéo sur le média social Facebook
puis à un moment les gens se disent : \\\"On va passer à autre chose\\\"
Le comité d’organisation de la Saint-Jean-Baptiste de Kapuskasing a lancé samedi la programmation pour l’année 2025 de l'événement
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"C’est ce que confirme l’entreprise dans une courte déclaration envoyée par courriel
Nos processus d'essai et de validation donnent la priorité à l'amélioration continue
et nous avons fait évoluer notre capacité d'essai pour valider notre technologie au niveau des composants
La directrice des communications organisationnelles et internes de GM Canada
indique que seulement quelques employés sont touchés
et que l'entreprise évalue différentes options pour l’utilisation du terrain du centre d’essai
L’entreprise dit qu’elle va travailler avec le syndicat Unifor dans les prochains jours au sujet des indemnités de départ
C’est une journée très triste
on s'attend toujours à avoir quelque chose à faire
car il y a eu beaucoup d’investissements dans les installations de GM lors des 18 derniers mois
Il a appris la nouvelle de la fermeture quelques jours avant les employés
Y a-t-il un moyen pour la Municipalité de s'assurer que cela ne se produise pas?
a demandé le maire après avoir pris connaissance de la situation
Il note que les impôts fonciers payés par l’entreprise sont d’environ 100 000 $ par année
GM a indiqué que c’était une décision définitive
Ils ont dit que ce qu'ils font ici à Kapuskasing est quelque chose qu'ils peuvent maintenant faire n'importe où
Il souligne qu’en plus des 25 employés du Centre d’essai
la fermeture pourrait toucher plusieurs emplois indirects
car plusieurs entreprises de Kapuskasing fournissent des biens et services à GM
Ouvrir en mode plein écranLa majorité des véhicules de GM destinés au marché nord-américain passaient par le Centre d'essai de Kapuskasing pour vérifier leur résistance aux conditions hivernales
L’entreprise automobile General Motors (GM) ferme le Centre d’essai de Kapuskasing
qui permettait depuis plus de 50 ans d'évaluer la résistance au froid des véhicules
C’est ce que confirme l’entreprise dans une courte déclaration envoyée par courriel
Nos processus d'essai et de validation donnent la priorité à l'amélioration continue
et nous avons fait évoluer notre capacité d'essai pour valider notre technologie au niveau des composants
indique que seulement quelques employés sont touchés
et que l'entreprise évalue différentes options pour l’utilisation du terrain du centre d’essai
L’entreprise dit qu’elle va travailler avec le syndicat Unifor dans les prochains jours au sujet des indemnités de départ
on s'attend toujours à avoir quelque chose à faire
car il y a eu beaucoup d’investissements dans les installations de GM lors des 18 derniers mois
Il a appris la nouvelle de la fermeture quelques jours avant les employés
Y a-t-il un moyen pour la Municipalité de s'assurer que cela ne se produise pas?
a demandé le maire après avoir pris connaissance de la situation
Il note que les impôts fonciers payés par l’entreprise sont d’environ 100 000 $ par année
GM a indiqué que c’était une décision définitive
Ils ont dit que ce qu'ils font ici à Kapuskasing est quelque chose qu'ils peuvent maintenant faire n'importe où
Il souligne qu’en plus des 25 employés du Centre d’essai
car plusieurs entreprises de Kapuskasing fournissent des biens et services à GM
C’est ce que confirme l’entreprise dans une courte déclaration envoyée par courriel
qui permettait depuis plus de 50 ans d'évaluer la résistance au froid des véhicules
(Photo d’archives)PHOTO : Radio-Canada / Jimmy ChabotLe hockey mineur compétitif fait peau neuve dans le corridor de la route 11
Un nouveau programme de développement pour les joueurs de 11 à 15 ans voit le jour à Kapuskasing
L’initiative servira de rampe de lancement vers le niveau U18 AAA
Flyers et porteront les couleurs du club local
Ce programme fait suite à un partenariat de plusieurs années entre les associations de hockey de Hearst et Kapuskasing
qui ont formé le Regional Express afin de rassembler et développer les espoirs pour les niveaux U18 AAA et Junior A
Chris St-Pierre a discuté avec l’un des membres du comité des Jr
pour en savoir plus sur la création du programme et ses objectifs
L'initiative servira de rampe de lancement vers le niveau U18 AAA
qui ont formé le Regional Express afin de rassembler et développer les espoirs pour les niveaux U18 AAA et Junior A
Chris St-Pierre a discuté avec l'un des membres du comité des Jr. Flyers
Le hockey mineur compétitif fait peau neuve dans le corridor de la route 11
Un nouveau programme de développement pour les joueurs de 11 à 15 ans voit le jour à Kapuskasing
[Le prêt] nous aidera à continuer à fonctionner alors que nous allons de l'avant avec le projet, explique-t-elle.
Terry Skiffington, le chef de la direction de Kap Paper, affirme que le soutien de la province est essentiel alors que l’entreprise traverse une période difficile sur les marchés.
La demande de papier continuer de diminuer, ajoute Mme Culverhouse.
Kap Paper est une filiale de Produits Forestiers GreenFirst, qui a acheté l'usine emblématique de Kapuskasing en 2021.
Avec ce soutien, nous pouvons investir dans des pratiques novatrices, améliorer la productivité et bâtir un avenir plus résilient pour le Nord, a dit de son côté Dave Plourde, le maire de Kapuskasing.
L’industrie forestière est au cœur de notre région. Elle est le moteur de notre croissance économique et procure des emplois bien rémunérés à nos résidents.
Notre gouvernement veille à ce que le secteur forestier ontarien de calibre mondial continue d’apporter la prospérité aux travailleurs et travailleuses, familles et collectivités du Nord, a souligné Kevin Holland, ministre associé des Forêts et des Produits forestiers, lors de l’annonce du prêt.
Avec les informations de Frédéric Projean
Miguelle-Éloïse est journaliste pour Radio-Canada depuis 2018. Après avoir travaillé pendant près de sept ans dans le Nord de l'Ontario, elle est de retour dans son Bas-Saint-Laurent natal depuis mars 2025. Elle s'intéresse entre autres à l'éducation, à la politique, à l'histoire, à la musique, à la recherche scientifique et aux jeux vidéo.
Ouvrir en mode plein écranL'usine de pâtes et papiers de Kapuskasing, qui a changé de nom et de propriétaires quelques fois, est en activité depuis 1922. (Photo d'archives)
Miguelle-Éloïse LachancePublié le 28 janvier à 6 h 01 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.L’entreprise Kap Paper Inc., à Kapuskasing, s’est vu accorder un prêt de 10 millions de dollars de la part du gouvernement de l’Ontario, ce qui l'aidera à poursuivre un projet de production d'énergie et à soutenir 300 emplois directs et quelque 2200 emplois indirects dans la région.
Julie Culverhouse, la gérante de l'usine, précise que Kap Paper travaille avec la province à un projet de production d'électricité grâce à la biomasse forestière.
[Le prêt] nous aidera à continuer à fonctionner alors que nous allons de l'avant avec le projet, explique-t-elle.
Lancer l’écoute|12 minTerry Skiffington, le chef de la direction de Kap Paper, affirme que le soutien de la province est essentiel alors que l’entreprise traverse une période difficile sur les marchés.
La demande de papier continuer de diminuer, ajoute Mme Culverhouse.
Kap Paper est une filiale de Produits Forestiers GreenFirst, qui a acheté l'usine emblématique de Kapuskasing en 2021.
Avec ce soutien, nous pouvons investir dans des pratiques novatrices, améliorer la productivité et bâtir un avenir plus résilient pour le Nord, a dit de son côté Dave Plourde, le maire de Kapuskasing.
L’industrie forestière est au cœur de notre région. Elle est le moteur de notre croissance économique et procure des emplois bien rémunérés à nos résidents.
Notre gouvernement veille à ce que le secteur forestier ontarien de calibre mondial continue d’apporter la prospérité aux travailleurs et travailleuses, familles et collectivités du Nord, a souligné Kevin Holland, ministre associé des Forêts et des Produits forestiers, lors de l’annonce du prêt.
précise que Kap Paper travaille avec la province à un projet de production d'électricité grâce à la biomasse forestière
[Le prêt] nous aidera à continuer à fonctionner alors que nous allons de l'avant avec le projet
affirme que le soutien de la province est essentiel alors que l’entreprise traverse une période difficile sur les marchés
La demande de papier continuer de diminuer
Kap Paper est une filiale de Produits Forestiers GreenFirst
qui a acheté l'usine emblématique de Kapuskasing en 2021
nous pouvons investir dans des pratiques novatrices
améliorer la productivité et bâtir un avenir plus résilient pour le Nord
L’industrie forestière est au cœur de notre région
Elle est le moteur de notre croissance économique et procure des emplois bien rémunérés à nos résidents
Notre gouvernement veille à ce que le secteur forestier ontarien de calibre mondial continue d’apporter la prospérité aux travailleurs et travailleuses
ministre associé des Forêts et des Produits forestiers
Miguelle-Éloïse est journaliste pour Radio-Canada depuis 2018
Après avoir travaillé pendant près de sept ans dans le Nord de l'Ontario
elle est de retour dans son Bas-Saint-Laurent natal depuis mars 2025
Elle s'intéresse entre autres à l'éducation
à la recherche scientifique et aux jeux vidéo
s’est vu accorder un prêt de 10 millions de dollars de la part du gouvernement de l’Ontario
ce qui l'aidera à poursuivre un projet de production d'énergie et à soutenir 300 emplois directs et quelque 2200 emplois indirects dans la région
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Il y a trois ou quatre familles qui viennent
On essaie de les faire sauter le plus possible
a commencé les courses sur le circuit de l’Association canadienne de snowcross en 2025
L’entretien d’une piste de motoneige de ce type nécessite plus d’équipement qu’un simple boyau d’arrosage comme pour les patinoires
Puis les coureurs y arrivent vers les 10 h et puis on passe la journée ici
on va manquer un après-midi d'école et puis on va se dégourdir sur la piste pour être prêts pour notre fin de semaine
qui envisage désormais d’acheter des canons à neige afin d'amorcer la saison des courses dès novembre
sont des habitués du circuit de Miguel Tailleur
Ils n'avaient plus de piste où s'entraîner depuis que leur père avait cessé d'en bâtir il y a deux ans.
L’année passée, on a eu une semaine de pratique. On a fait 16 heures de route, juste pour aller pratiquer pendant une semaine. Cette année, on a été vraiment chanceux avec ça, raconte Shyann Gosselin, 17 ans.
Shyann Gosselin, qui est beaucoup plus expérimentée sur les pistes, est l’idole et la mentore de Sam, le fils de M. Tailleur.
Lorsqu’elle revient d’une compétition dont la majeure partie se tient dans le sud de la province, Sam la regarde avec admiration et la bombarde de questions.
Avec Sam, on s’était fait un plan l’année dernière qu’il allait se lancer dans la course cette année. Et finalement, ça a marché, raconte Shyann, fière d'avoir initié un sixième jeune de sa ville à son sport.
1:03Derek Gosselin, le frère cadet de Shyann, est reconnu pour la hauteur de ses sauts.
Jimmy ChabotPublié le 13 mars à 7 h 11 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Pendant la relâche
nombreux sont ceux qui se réunissent sur la patinoire d’un voisin
c’est plutôt une piste de motoneige construite par Miguel Tailleur
Il y a trois ou quatre familles qui viennent
a commencé les courses sur le circuit de l’Association canadienne de snowcross en 2025
Ouvrir en mode plein écranMiguel Tailleur offre quelques conseils à son fils avant qu’il ne s’élance sur la piste
L’entretien d’une piste de motoneige de ce type nécessite plus d’équipement qu’un simple boyau d’arrosage comme pour les patinoires
Puis les coureurs y arrivent vers les 10 h et puis on passe la journée ici
Le fureteur nord-ontarienConsulter le dossier completSuivreSuivreAvant les courses
on va manquer un après-midi d'école et puis on va se dégourdir sur la piste pour être prêts pour notre fin de semaine
qui envisage désormais d’acheter des canons à neige afin d'amorcer la saison des courses dès novembre
sont des habitués du circuit de Miguel Tailleur
L’année passée, on a eu une semaine de pratique. On a fait 16 heures de route, juste pour aller pratiquer pendant une semaine. Cette année, on a été vraiment chanceux avec ça, raconte Shyann Gosselin, 17 ans.
Ouvrir en mode plein écranShyann Gosselin (à gauche) perfectionne sa technique de saut accompagnée du fils de Miguel Tailleur, Sam (à droite).
Shyann Gosselin, qui est beaucoup plus expérimentée sur les pistes, est l’idole et la mentore de Sam, le fils de M. Tailleur.
Lorsqu’elle revient d’une compétition dont la majeure partie se tient dans le sud de la province, Sam la regarde avec admiration et la bombarde de questions.
Ouvrir en mode plein écranDerek Gosselin, le frère cadet de Shyann, est reconnu pour la hauteur de ses sauts.
Avec Sam, on s’était fait un plan l’année dernière qu’il allait se lancer dans la course cette année. Et finalement, ça a marché, raconte Shyann, fière d'avoir initié un sixième jeune de sa ville à son sport.
Ils n'avaient plus de piste où s'entraîner depuis que leur père avait cessé d'en bâtir il y a deux ans
juste pour aller pratiquer pendant une semaine
on a été vraiment chanceux avec ça
qui est beaucoup plus expérimentée sur les pistes
Lorsqu’elle revient d’une compétition dont la majeure partie se tient dans le sud de la province
Sam la regarde avec admiration et la bombarde de questions
on s’était fait un plan l’année dernière qu’il allait se lancer dans la course cette année
fière d'avoir initié un sixième jeune de sa ville à son sport
Jimmy Chabot œuvre dans les médias d'information de la francophonie canadienne depuis 10 ans
Avant d'accepter le rôle de Fureteur nord-ontarien à Radio-Canada en 2019
il a fait sa marque sous le pseudonyme jimchab
on l'a entendu sur la bande FM de Kapuskasing et au Manitoba
ICI Alberta l'a ensuite recruté pour faire découvrir les coulisses des artisans de Radio-Canada de l'Ouest canadien
Le Fureteur a ensuite mis les fondations de son rôle sur YouTube; les francophones qu'ils rencontrent sont mis en lumière dans des vlogues en traversant le pays
en français seulement et son Tour du Monde de la francophonie (Sénégal
Ils n'avaient plus de piste où s'entraîner depuis que leur père avait cessé d'en bâtir il y a deux ans
Miguel Tailleur a créé son propre sentier de motoneige où les enfants de Kapuskasing viennent s'entraîner au snocross
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Vers 7 h 30
et les services médicaux d’urgence se sont rendus sur les lieux de la collision impliquant deux véhicules
La police indique que le décès d’une personne a été constaté sur place
Une autre personne a été transportée à l’hôpital en ambulance
L’équipe de gestion des incidents de la circulation de la Police provinciale de l’Ontario participe à l’enquête
la Police provinciale a indiqué que la fermeture de la route 11 devrait rester en place pendant une période prolongée pendant que les enquêteurs travaillent sur les lieux
Ouvrir en mode plein écranLa Police provinciale de l’Ontario a fermé la route 11 entre Kapuskasing et Smooth Rock Falls en raison d’une collision mortelle
La route 11 entre Kapuskasing et Smooth Rock Falls est fermée en raison d’une enquête sur une collision mortelle survenue lundi matin
et les services médicaux d’urgence se sont rendus sur les lieux de la collision impliquant deux véhicules
La police indique que le décès d’une personne a été constaté sur place
Une autre personne a été transportée à l’hôpital en ambulance
L’équipe de gestion des incidents de la circulation de la Police provinciale de l’Ontario participe à l’enquête
la Police provinciale a indiqué que la fermeture de la route 11 devrait rester en place pendant une période prolongée pendant que les enquêteurs travaillent sur les lieux
La route 11 entre Kapuskasing et Smooth Rock Falls est fermée en raison d’une enquête sur une collision mortelle survenue lundi matin
(Photo d’archives)PHOTO : Radio-Canada / Benoit JobinGilles Filion
organisateur pour le club de pickleball de Kapuskasing
affirme que le sport a grandi en popularité dans les dernières années
Tu n’as pas besoin d’avoir fait du sport lorsque tu étais jeune
Il explique qu’il est possible de jouer en soirée dans des gymnases d’école
les options sont plus limitées pendant la journée en hiver
Ils peuvent jouer dans une ancienne école de Val Rita
« Le problème c’est qu’il y a seulement un terrain et le groupe grossit
donc ça nous prend un gymnase à 2 terrains ou une salle à 2 terrains
Le club a présenté une demande au conseil municipal de Kapuskasing
qui doit être examinée jeudi soir lors d’une réunion du comité de planification
Tu n'as pas besoin d’avoir fait du sport lorsque tu étais jeune
Le problème c'est qu'il y a seulement un terrain et le groupe grossit
donc ça nous prend un gymnase à 2 terrains ou une salle à 2 terrains
renaît de ses cendres avec un premier spectacle qui sera présenté au public les 31 janvier et 1er février 2025
Le spectacle de la troupe sera monté par une équipe de près de 20 résidents de Kapuskasing et s’appuiera sur un texte de l’auteur Jimmy Doucet
on avait de la misère à les convaincre de revenir parce qu’ils savent tous le travail qu’il y a pour monter une pièce
Mais on a réussi à convaincre deux bons anciens de revenir
Chris St-Pierre s’est entretenu avec Dènik Dorval
directeur général du Centre régional de loisirs culturels de Kapuskasing
metteuse en scène de la pièce communautaire de cette année
Il leur a d’abord demandé à quoi on pouvait attribuer le retour de la troupe de théâtre communautaire Méli-Mélo
Le spectacle de la troupe sera monté par une équipe de près de 20 résidents de Kapuskasing et s'appuiera sur un texte de l'auteur Jimmy Doucet
Chris St-Pierre s'est entretenu avec Dènik Dorval
La troupe de théâtre communautaire kapuskoise
renaît de ses cendres avec un premier spectacle qui sera présenté au public les 31 janvier et 1er février 2025
Elle précise que ces deux médecins ne travaillent pas à temps plein au service d'obstétrique.
On va avoir besoin de fermer notre service, peut-être pas juste 24 heures, mais peut-être pendant un week-end ou peut-être même pour une semaine à la fois parce que nos autres médecins ne peuvent pas couvrir toute l'année.
Selon la Dre Kwapis, au moins sept personnes dans la région ont accouché en essayant d'atteindre un service d'obstétrique au cours de l'année écoulée.
Il y a eu des accouchements dans des taxis, dans des ambulances et même dans les toilettes d'une salle d'urgence, raconte-t-elle.
Des personnes ont remis en question leur choix d'avoir d'autres enfants en raison de l'incertitude concernant le service d'obstétrique, ajoute la chef d'équipe des médecins de l'Hôpital Sensenbrenner.
La Dre Kwapis ajoute que d'autres médecins sont prêts à donner un coup de main, mais l'hôpital ne dispose d'aucun mécanisme ni accord de compensation pour les rémunérer.
Ils seraient essentiellement bénévoles pour aider aux accouchements, à moins que le gouvernement ne nous donne l'argent dont nous avons besoin, renchérit-elle.
Elle préfère ne pas citer de chiffres précis, mais la proposition de financement récemment soumise au ministère de la Santé représente seulement une goutte d'eau dans l'océan.
Le ministère de la Santé a pris connaissance de la demande de Kapuskasing et de Hearst, a indiqué Hannah Jensen, porte-parole de la ministre de la Santé, Sylvia Jones. Comme il s'agit d'une toute nouvelle proposition, il faut l'examiner et travailler en collaboration avec l'Association médicale de l'Ontario pour analyser la demande.
Les députés néo-démocrates Guy Bourgouin et France Gélinas ont sonné l'alarme à ce sujet mardi.
Sans financement urgent, nous allons perdre la dernière salle d'accouchement sur la route 11 où les femmes peuvent accoucher en toute sécurité, a déclaré M. Bourgouin.
Les Nord-Ontariens craignent que la ministre attende le décès d'une femme enceinte ou d'un enfant avant de consolider les services à Kapuskasing et avant de rétablir les services obstétriques qui ferment, a déclaré mardi en Chambre Mme Gélinas, porte-parole de l’opposition en matière de santé.
Anthony Leardi, adjoint parlementaire de la ministre de la Santé, a répondu en affirmant que le gouvernement a fait des investissements considérables en santé, notamment pour accroître le nombre d’obstétriciens et de gynécologues.
Tout au long de ce tronçon de 800 km [entre Timmins et Thunder Bay], les femmes enceintes doivent se rendre dans une autre communauté, à une distance pouvant aller jusqu'à quatre heures de route, afin d'être sûres d'avoir un médecin au moment de l'accouchement, déplore Guy Bourgouin.
Cette situation est confirmée par Mélanie Goulet, coordonnatrice au recrutement à l’Hôpital Notre-Dame de Hearst.
Depuis que le Dr Claveau a pris sa retraite, les services d’obstétrique à Hearst ont pris une pause, dit-elle. On aime dire \"pause\" et non qu’ils sont fermés juste parce qu’on a toujours espoir qu’on va ravoir le programme.
Elle explique qu’en ce moment, les personnes enceintes qui vivent à Hearst sont suivies localement par leur médecin de famille ou par une infirmière praticienne jusqu’à la 37e semaine de grossesse. Elles doivent ensuite se rendre à Timmins pour obtenir des soins au cours des dernières semaines qui précèdent l’accouchement.
L’Hôpital Sensenbrenner est plus proche de Hearst, à environ une heure de route, mais il a seulement suffisamment de ressources pour s'occuper des femmes de sa communauté, sauf lors des situations urgentes.
La Dre Marjolaine Talbot-Lemaire, à Hearst, a reçu une formation pour les accouchements, non sans difficulté pour l'obtenir, souligne Mélanie Goulet.
On a passé une période, je pense, de quasiment s mois avant d'être capables de lui trouver un endroit pour aller se faire former, souligne la coordonnatrice du recrutement.
Avec les informations d'Aya Dufour (CBC) et d'Orphée Moussongo
Ouvrir en mode plein écranL’hôpital Sensenbrenner de Kapuskasing pourrait devoir interrompre les services d'obstétrique, faute de ressources humaines et financières. (Photo d'archives)
La chirurgienne et chef d'équipe des médecins, la Dre Jessica Kwapis, affirme qu'il y a seulement deux médecins qui peuvent faire des accouchements à l'hôpital Sensenbrenner.
Elle précise que ces deux médecins ne travaillent pas à temps plein au service d'obstétrique.
On va avoir besoin de fermer notre service, peut-être pas juste 24 heures, mais peut-être pendant un week-end ou peut-être même pour une semaine à la fois parce que nos autres médecins ne peuvent pas couvrir toute l'année.
Selon la Dre Kwapis, au moins sept personnes dans la région ont accouché en essayant d'atteindre un service d'obstétrique au cours de l'année écoulée.
Il y a eu des accouchements dans des taxis, dans des ambulances et même dans les toilettes d'une salle d'urgence, raconte-t-elle.
Des personnes ont remis en question leur choix d'avoir d'autres enfants en raison de l'incertitude concernant le service d'obstétrique, ajoute la chef d'équipe des médecins de l'Hôpital Sensenbrenner.
La Dre Kwapis ajoute que d'autres médecins sont prêts à donner un coup de main, mais l'hôpital ne dispose d'aucun mécanisme ni accord de compensation pour les rémunérer.
Ils seraient essentiellement bénévoles pour aider aux accouchements, à moins que le gouvernement ne nous donne l'argent dont nous avons besoin, renchérit-elle.
Elle préfère ne pas citer de chiffres précis, mais la proposition de financement récemment soumise au ministère de la Santé représente seulement une goutte d'eau dans l'océan.
Le ministère de la Santé a pris connaissance de la demande de Kapuskasing et de Hearst, a indiqué Hannah Jensen, porte-parole de la ministre de la Santé, Sylvia Jones. Comme il s'agit d'une toute nouvelle proposition, il faut l'examiner et travailler en collaboration avec l'Association médicale de l'Ontario pour analyser la demande.
Les députés néo-démocrates Guy Bourgouin et France Gélinas ont sonné l'alarme à ce sujet mardi.
Sans financement urgent, nous allons perdre la dernière salle d'accouchement sur la route 11 où les femmes peuvent accoucher en toute sécurité, a déclaré M. Bourgouin.
Les Nord-Ontariens craignent que la ministre attende le décès d'une femme enceinte ou d'un enfant avant de consolider les services à Kapuskasing et avant de rétablir les services obstétriques qui ferment, a déclaré mardi en Chambre Mme Gélinas, porte-parole de l’opposition en matière de santé.
Anthony Leardi, adjoint parlementaire de la ministre de la Santé, a répondu en affirmant que le gouvernement a fait des investissements considérables en santé, notamment pour accroître le nombre d’obstétriciens et de gynécologues.
Tout au long de ce tronçon de 800 km [entre Timmins et Thunder Bay], les femmes enceintes doivent se rendre dans une autre communauté, à une distance pouvant aller jusqu'à quatre heures de route, afin d'être sûres d'avoir un médecin au moment de l'accouchement, déplore Guy Bourgouin.
Cette situation est confirmée par Mélanie Goulet, coordonnatrice au recrutement à l’Hôpital Notre-Dame de Hearst.
Depuis que le Dr Claveau a pris sa retraite, les services d’obstétrique à Hearst ont pris une pause, dit-elle. On aime dire "pause" et non qu’ils sont fermés juste parce qu’on a toujours espoir qu’on va ravoir le programme.
Elle explique qu’en ce moment, les personnes enceintes qui vivent à Hearst sont suivies localement par leur médecin de famille ou par une infirmière praticienne jusqu’à la 37e semaine de grossesse. Elles doivent ensuite se rendre à Timmins pour obtenir des soins au cours des dernières semaines qui précèdent l’accouchement.
Ouvrir en mode plein écranMélanie Goulet souligne que le déracinement temporaire est particulièrement difficile pour les femmes qui ont déjà d'autres enfants. (Photo d'archives)
L’Hôpital Sensenbrenner est plus proche de Hearst, à environ une heure de route, mais il a seulement suffisamment de ressources pour s'occuper des femmes de sa communauté, sauf lors des situations urgentes.
La Dre Marjolaine Talbot-Lemaire, à Hearst, a reçu une formation pour les accouchements, non sans difficulté pour l'obtenir, souligne Mélanie Goulet.
On a passé une période, je pense, de quasiment s mois avant d'être capables de lui trouver un endroit pour aller se faire former, souligne la coordonnatrice du recrutement.
Avec les informations d'Aya Dufour (CBC) et d'Orphée Moussongo
La chirurgienne et chef d'équipe des médecins
affirme qu'il y a seulement deux médecins qui peuvent faire des accouchements à l'hôpital Sensenbrenner
Elle précise que ces deux médecins ne travaillent pas à temps plein au service d'obstétrique
On va avoir besoin de fermer notre service
mais peut-être pendant un week-end ou peut-être même pour une semaine à la fois parce que nos autres médecins ne peuvent pas couvrir toute l'année
au moins sept personnes dans la région ont accouché en essayant d'atteindre un service d'obstétrique au cours de l'année écoulée
Il y a eu des accouchements dans des taxis
dans des ambulances et même dans les toilettes d'une salle d'urgence
Des personnes ont remis en question leur choix d'avoir d'autres enfants en raison de l'incertitude concernant le service d'obstétrique
ajoute la chef d'équipe des médecins de l'Hôpital Sensenbrenner
La Dre Kwapis ajoute que d'autres médecins sont prêts à donner un coup de main
mais l'hôpital ne dispose d'aucun mécanisme ni accord de compensation pour les rémunérer
Ils seraient essentiellement bénévoles pour aider aux accouchements
à moins que le gouvernement ne nous donne l'argent dont nous avons besoin
Elle préfère ne pas citer de chiffres précis
mais la proposition de financement récemment soumise au ministère de la Santé représente seulement une goutte d'eau dans l'océan
Le ministère de la Santé a pris connaissance de la demande de Kapuskasing et de Hearst
porte-parole de la ministre de la Santé
Comme il s'agit d'une toute nouvelle proposition
il faut l'examiner et travailler en collaboration avec l'Association médicale de l'Ontario pour analyser la demande
Les députés néo-démocrates Guy Bourgouin et France Gélinas ont sonné l'alarme à ce sujet mardi
nous allons perdre la dernière salle d'accouchement sur la route 11 où les femmes peuvent accoucher en toute sécurité
Les Nord-Ontariens craignent que la ministre attende le décès d'une femme enceinte ou d'un enfant avant de consolider les services à Kapuskasing et avant de rétablir les services obstétriques qui ferment
a déclaré mardi en Chambre Mme Gélinas
porte-parole de l’opposition en matière de santé
adjoint parlementaire de la ministre de la Santé
a répondu en affirmant que le gouvernement a fait des investissements considérables en santé
notamment pour accroître le nombre d’obstétriciens et de gynécologues
Tout au long de ce tronçon de 800 km [entre Timmins et Thunder Bay]
les femmes enceintes doivent se rendre dans une autre communauté
à une distance pouvant aller jusqu'à quatre heures de route
afin d'être sûres d'avoir un médecin au moment de l'accouchement
Cette situation est confirmée par Mélanie Goulet
coordonnatrice au recrutement à l’Hôpital Notre-Dame de Hearst
Depuis que le Dr Claveau a pris sa retraite
les services d’obstétrique à Hearst ont pris une pause
On aime dire \\\"pause\\\" et non qu’ils sont fermés juste parce qu’on a toujours espoir qu’on va ravoir le programme
les personnes enceintes qui vivent à Hearst sont suivies localement par leur médecin de famille ou par une infirmière praticienne jusqu’à la 37e semaine de grossesse
Elles doivent ensuite se rendre à Timmins pour obtenir des soins au cours des dernières semaines qui précèdent l’accouchement
L’Hôpital Sensenbrenner est plus proche de Hearst
mais il a seulement suffisamment de ressources pour s'occuper des femmes de sa communauté
a reçu une formation pour les accouchements
de quasiment s mois avant d'être capables de lui trouver un endroit pour aller se faire former
On aime dire \"pause\" et non qu’ils sont fermés juste parce qu’on a toujours espoir qu’on va ravoir le programme
Le service d’obstétrique de l’Hôpital Sensenbrenner
le seul le long de la route 11 entre Timmins et Thunder Bay
a besoin d'un financement d'urgence pour éviter de devoir fermer
ce qui forcerait de nombreuses personnes enceintes à parcourir des centaines de kilomètres pour accoucher
Derek et Shyann Gosselin sont au sommet de leurs catégories respectives au Canada et demeurent compétitifs sur le circuit américain contre certains des meilleurs motoneigistes en Amérique du Nord
Derek est notamment champion en titre des catégories Junior et Sport
Leur prochaine course aura lieu le 14 février à Innisfil
Un duo frère et sœur de motoneigistes de Kapuskasing connaît beaucoup de succès cet hiver sur les circuits de la Canadian Snowcross Race Tour et de l'International Series of Champions aux États-Unis.\n
des périodes importantes du calendrier pour les musulmans et les chrétiens respectivement
le doyen de la faculté de théologie de l’Université Saint-Paul
affirme qu’il y a des similitudes entre les religions.PHOTO : Université Saint-PaulComment mieux comprendre les similitudes entre les religions
Comment favoriser le respect et l'ouverture
dans un monde composé de plusieurs religions
Ce sont deux des questions qu'on se posera ce soir et demain respectivement à Hearst et à Kapuskasing
lors de discussions organisées par l'Université de Hearst et son association étudiante
Les discussions sont modérées par Michel Andraos
doyen de la faculté de théologie de l’Université Saint-Paul
Il affirme que l’Université de Hearst a fait preuve de courage en organisant ces discussions
je pense… C’est aussi nécessaire parce que nous vivons dans un monde polarisé
où il y a beaucoup d’intolérance et d’intégrisme
alors il y a toujours un risque de dérapage
Ce que l’Université de Hearst qualifie de moment de partage et d’échange sur le thème des religions a lieu ce soir à 18 h à l’amphithéâtre de l’Université à Hearst
doyen de la faculté de théologie de l'Université Saint-Paul
je pense… C'est aussi nécessaire parce que nous vivons dans un monde polarisé
où il y a beaucoup d'intolérance et d'intégrisme
Ce que l'Université de Hearst qualifie de moment de partage et d'échange sur le thème des religions a lieu ce soir à 18 h à l'amphithéâtre de l'Université à Hearst
Comment mieux comprendre les similitudes entre les religions
Comment favoriser le respect et l'ouverture
Ce sont deux des questions qu'on se posera ce soir et demain respectivement à Hearst et à Kapuskasing
lors de discussions organisées par l'Université de Hearst et son association étudiante
le nombre de personnes qui se tournent vers ce moyen pour s’alimenter ne cesse d’augmenter
On a fait un sondage et ça fait une augmentation de 37 %
explique la coordonnatrice de la banque alimentaire de Kapuskasing
Quant au président du conseil d’administration de la banque alimentaire de Kapuskasing
il attribue cette situation aux temps qui sont très difficiles avec la hausse des prix des loyers et de l’alimentation
Il y a plusieurs de nos clients qui travaillent même
L’augmentation du nombre de personnes qui font recours aux services de la banque alimentaire vient avec son lot de défis
Labelle a vu la charge de travail augmenter
Il se souvient qu’ils avaient l’habitude d’acheter à peu près 60 000 $ de nourriture pour la banque alimentaire par année
on a acheté pour 150 000 de nourriture pour la même clientèle
Il ajoute qu’ils sont passés de 25 à 30 clients par semaine à 70 personnes
« On dessert environ 450 à 500 clients chaque mois
Labelle trouve que le travail des bénévoles est essentiel pour que la banque alimentaire s’en sorte face à la demande
Ça prend énormément de bénévoles pour supporter une organisation comme ça […] je sais qu’à la banque alimentaire
On a fait un sondage et ça fait une augmentation de 37 %
En 7 ans M. Labelle a vu la charge de travail augmenter
Il se souvient qu’ils avaient l’habitude d’acheter à peu près 60 000 $ de nourriture pour la banque alimentaire par année
on a acheté pour 150 000 de nourriture pour la même clientèle
Il ajoute qu’ils sont passés de 25 à 30 clients par semaine à 70 personnes
On dessert environ 450 à 500 clients chaque mois
M. Labelle trouve que le travail des bénévoles est essentiel pour que la banque alimentaire s’en sorte face à la demande
La fréquentation de la banque alimentaire de Kapuskasing est en hausse
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"36 ans après l’ouverture de l’hôpital
l’établissement franchit une étape importante alors qu’il tient à fournir des soins chirurgicaux de qualité à la communauté et à la région environnante
En plus de réduire les déplacements sur de longues distances
la nouvelle salle ouverte depuis l’automne dernier permettra aussi d'éviter l’annulation d'opérations non urgentes et d’augmenter le volume d’opérations réalisées de 10 à 15 % par rapport à 2019
Ce fut une journée vraiment marquante pour nous
a déclaré par communiqué la Dre Jessica Kwapis
chirurgienne et chef d'équipe de l’hôpital
Le dévouement et l'attitude positive de notre personnel
le personnel clinique et les techniciens de soutien
la fondation de l’hôpital annonçait qu’elle avait récolté la totalité du 880 000 $ requis pour équiper la deuxième salle d’opération tant attendue
Un donateur anonyme avait alors versé environ 489 000 $ à l’hôpital pour l’aider à réaliser le projet
l’hôpital n’avait toujours pas assez d’infirmières et d'anesthésiologistes pour avoir deux salles d’opération fonctionnant à plein régime en même temps
Dans le communiqué publié mercredi
le centre hospitalier indique qu’il dispose maintenant d'un nombre adéquat de médecins
d'infirmières et de techniciens pour que les deux salles puissent fonctionner en tandem grâce aux récents efforts de recrutement
Ouvrir en mode plein écranPour la première fois de l'histoire de l'hôpital Sensenbrenner
deux salles d'opération sous anesthésie ont pu fonctionner en même temps durant toute une journée
Photo : Avec l'autorisation de l'Hôpital Sensenbrenner
Pour la toute première fois de son histoire
les deux salles d’opération sous anesthésie de l’hôpital Sensenbrenner de Kapuskasing ont pu fonctionner en même temps pendant toute une journée
l’établissement franchit une étape importante alors qu’il tient à fournir des soins chirurgicaux de qualité à la communauté et à la région environnante
En plus de réduire les déplacements sur de longues distances
la nouvelle salle ouverte depuis l’automne dernier permettra aussi d'éviter l’annulation d'opérations non urgentes et d’augmenter le volume d’opérations réalisées de 10 à 15 % par rapport à 2019
Ce fut une journée vraiment marquante pour nous
a déclaré par communiqué la Dre Jessica Kwapis
chirurgienne et chef d'équipe de l’hôpital
Le dévouement et l'attitude positive de notre personnel
la fondation de l’hôpital annonçait qu’elle avait récolté la totalité du 880 000 $ requis pour équiper la deuxième salle d’opération tant attendue
Un donateur anonyme avait alors versé environ 489 000 $ à l’hôpital pour l’aider à réaliser le projet
l’hôpital n’avait toujours pas assez d’infirmières et d'anesthésiologistes pour avoir deux salles d’opération fonctionnant à plein régime en même temps
le centre hospitalier indique qu’il dispose maintenant d'un nombre adéquat de médecins
d'infirmières et de techniciens pour que les deux salles puissent fonctionner en tandem grâce aux récents efforts de recrutement
36 ans après l’ouverture de l’hôpital
Dans une lettre envoyée récemment au ministre des Transports de l’Ontario, Prabmeet Sarkaria, le maire de Kapuskasing, Dave Plourde, affirme que les communautés situées entre Cochrane et Hearst ont des liens étroits avec les secteurs forestier, minier et touristique de la région.
L’extension du service passager à ces communautés fournirait des liaisons de transport importantes pour les résidents, améliorerait l'accès aux services essentiels et favoriserait les opportunités économiques, écrit-il.
La Commission de transport Ontario Northland vise 2026 pour le retour du Northlander, qui relie Toronto à Timmins et Cochrane.
Des contrats d’aménagement d’infrastructures ont été accordés et des wagons sont en cours de fabrication.
Le maire Plourde souligne, dans sa lettre, que l’industrie minière, en particulier, pourrait profiter d’un service de train de passagers.
Un service ferroviaire de passagers fiable pourrait soutenir la mobilité de la main-d’œuvre et attirer des travailleurs qualifiés dans la région, mentionne-t-il.
De plus, le maire fait valoir que l’extension du service passager offrirait aux personnes âgées une option de déplacement plus pratique, plus sûre et plus abordable.
Il ajoute que cela leur permettrait de rester en contact avec leur famille, d'accéder aux services médicaux et de participer plus pleinement à la vie communautaire.
Le maire Plourde demande au ministère des Transports de collaborer avec la Commission de transport Ontario Northland pour évaluer la faisabilité du prolongement.
Le gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford, qui déclenche cette semaine des élections hivernales, a promis le retour du train Northlander au cours de ses derniers mandats.
Une copie de la lettre a été envoyée au président de la commission de transport et ancien maire de Kapuskasing, Alan Spacek, ainsi qu’aux maires des communautés entre Cochrane et Hearst.
Francis Bouchard est journaliste depuis près de 30 ans dans la région de Hearst, d'où il est originaire. Diplômé en journalisme, il est reporter-rédacteur pour Radio-Canada Nord de l'Ontario, au bureau de Hearst, depuis 2016.
Ouvrir en mode plein écranLes communautés à l'ouest de Cochrane demandent au gouvernement provincial qu'il considère de prolonger le service de train passager Northlander.
Francis BouchardPublié le 28 janvier à 13 h 21 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La Ville de Kapuskasing demande au gouvernement provincial qu’il envisage d’étendre le service de train passager Northlander de Cochrane à Hearst.
Ainsi, il desservirait les communautés de Smooth Rock Falls, Fauquier-Strickland, Moonbeam, Kapuskasing, Val Rita-Harty, Opasatika, Mattice-Val Côté et Hearst.
Dans une lettre envoyée récemment au ministre des Transports de l’Ontario, Prabmeet Sarkaria, le maire de Kapuskasing, Dave Plourde, affirme que les communautés situées entre Cochrane et Hearst ont des liens étroits avec les secteurs forestier, minier et touristique de la région.
L’extension du service passager à ces communautés fournirait des liaisons de transport importantes pour les résidents, améliorerait l'accès aux services essentiels et favoriserait les opportunités économiques, écrit-il.
Lancer l’écoute|12 minLa Commission de transport Ontario Northland vise 2026 pour le retour du Northlander, qui relie Toronto à Timmins et Cochrane.
Des contrats d’aménagement d’infrastructures ont été accordés et des wagons sont en cours de fabrication.
Le maire Plourde souligne, dans sa lettre, que l’industrie minière, en particulier, pourrait profiter d’un service de train de passagers.
Un service ferroviaire de passagers fiable pourrait soutenir la mobilité de la main-d’œuvre et attirer des travailleurs qualifiés dans la région, mentionne-t-il.
De plus, le maire fait valoir que l’extension du service passager offrirait aux personnes âgées une option de déplacement plus pratique, plus sûre et plus abordable.
Il ajoute que cela leur permettrait de rester en contact avec leur famille, d'accéder aux services médicaux et de participer plus pleinement à la vie communautaire.
Le maire Plourde demande au ministère des Transports de collaborer avec la Commission de transport Ontario Northland pour évaluer la faisabilité du prolongement.
Le gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford, qui déclenche cette semaine des élections hivernales, a promis le retour du train Northlander au cours de ses derniers mandats.
Une copie de la lettre a été envoyée au président de la commission de transport et ancien maire de Kapuskasing, Alan Spacek, ainsi qu’aux maires des communautés entre Cochrane et Hearst.
il desservirait les communautés de Smooth Rock Falls
Dans une lettre envoyée récemment au ministre des Transports de l’Ontario
affirme que les communautés situées entre Cochrane et Hearst ont des liens étroits avec les secteurs forestier
L’extension du service passager à ces communautés fournirait des liaisons de transport importantes pour les résidents
améliorerait l'accès aux services essentiels et favoriserait les opportunités économiques
La Commission de transport Ontario Northland vise 2026 pour le retour du Northlander
qui relie Toronto à Timmins et Cochrane
Des contrats d’aménagement d’infrastructures ont été accordés et des wagons sont en cours de fabrication
pourrait profiter d’un service de train de passagers
Un service ferroviaire de passagers fiable pourrait soutenir la mobilité de la main-d’œuvre et attirer des travailleurs qualifiés dans la région
le maire fait valoir que l’extension du service passager offrirait aux personnes âgées une option de déplacement plus pratique
Il ajoute que cela leur permettrait de rester en contact avec leur famille
d'accéder aux services médicaux et de participer plus pleinement à la vie communautaire
Le maire Plourde demande au ministère des Transports de collaborer avec la Commission de transport Ontario Northland pour évaluer la faisabilité du prolongement
Le gouvernement progressiste-conservateur de Doug Ford
qui déclenche cette semaine des élections hivernales
a promis le retour du train Northlander au cours de ses derniers mandats
Une copie de la lettre a été envoyée au président de la commission de transport et ancien maire de Kapuskasing
ainsi qu’aux maires des communautés entre Cochrane et Hearst
Francis Bouchard est journaliste depuis près de 30 ans dans la région de Hearst
il est reporter-rédacteur pour Radio-Canada Nord de l'Ontario
qui relie le Nord de l’Ontario au reste de la province
La Ville de Kapuskasing demande au gouvernement provincial qu’il envisage d’étendre le service de train passager Northlander de Cochrane à Hearst
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le maire de Kapuskasing
a récemment envoyé une lettre au ministre des Richesses naturelles
pour lui demander de mettre sur pied un groupe de travail sur les résidus de scieries à la suite de la fermeture de papetières qui achètent ces produits
Le maire dit écrire au nom des villes de Kapuskasing
Il affirme que la situation est urgente et qu'elle met en danger notre industrie forestière et les communautés qui en dépendent
L’usine d’Espanola de la papetière Domtar a fermé l’an dernier tandis que l’usine AV Terrace Bay a cessé sa production en janvier.
Le maire Plourde ajoute la fermeture prochaine de la ligne de production de cellulose de l’entreprise Rayonier Advanced Materials à Témiscaming, au Québec.
Ça rend les choses pas mal difficiles dans le Nord de l’Ontario surtout, mais à travers tout l’Ontario. C’est de faire certain qu’on trouve des solutions pour le problème qui existe, déclare-t-il au sujet du groupe de travail proposé.
Dave Plourde affirme que l’usine de papier de Kapuskasing ne peut pas prendre tous les copeaux des scieries du Nord de l’Ontario.
Il y en a plus que ce qu’ils peuvent se servir, mentionne-t-il.
Il y a toutes sortes de différentes industries qui pourraient être commencées pour que les scieries aient une place pour envoyer les copeaux, souligne-t-il.
Une des possibilités est la création d’énergie, selon le maire Plourde.
Produits forestiers GreenFirst a d’ailleurs obtenu une subvention du gouvernement provincial pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour développer une usine de cogénération utilisant la biomasse forestière à Kapuskasing.
[Une telle usine] prendrait toute la biomasse de Cochrane, de Hearst, de Kapuskasing et encore plus, affirme Dave Plourde.
En même temps, l’usine de papier de Kapuskasing utiliserait l’électricité produite pour améliorer son efficacité.
Le maire de Hearst, Roger Sigouin, souligne l’importance d'assurer l'avenir de l’usine de papier de Kapuskasing et plus encore.
Il faut trouver d’autres projets. C’est pour ça qu’on a demandé au gouvernement qu’il vienne nous aider avec un financement pour ces études plus approfondies, dit-il.
Les maires Plourde et Sigouin affirment que le ministre Graydon Smith est au courant de leurs demandes.
Le maire Plourde indique toutefois ne pas avoir reçu de réponse à sa lettre datée du 6 juin dernier.
Ouvrir en mode plein écranL’usine de papier de Kapuskasing est l'une des dernières en Ontario. Elle utilise notamment des copeaux de bois provenant des scieries.
Francis BouchardPublié le 20 juin 2024 à 5 h 45 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Quatre villes du Nord-Est de l’Ontario demandent au gouvernement provincial d’aider les scieries à trouver des débouchés pour des sous-produits comme les copeaux de bois et la biomasse forestière
a récemment envoyé une lettre au ministre des Richesses naturelles
pour lui demander de mettre sur pied un groupe de travail sur les résidus de scieries à la suite de la fermeture de papetières qui achètent ces produits
Le maire dit écrire au nom des villes de Kapuskasing
Il affirme que la situation est urgente et qu'elle met en danger notre industrie forestière et les communautés qui en dépendent
Le maire Plourde ajoute la fermeture prochaine de la ligne de production de cellulose de l’entreprise Rayonier Advanced Materials à Témiscaming, au Québec.
Ça rend les choses pas mal difficiles dans le Nord de l’Ontario surtout, mais à travers tout l’Ontario. C’est de faire certain qu’on trouve des solutions pour le problème qui existe, déclare-t-il au sujet du groupe de travail proposé.
Ouvrir en mode plein écranDave Plourde, maire de Kapuskasing, juge qu'il est urgent pour le gouvernement provincial de former un groupe de travail pour trouver des débouchés aux sous-produits des scieries.
Dave Plourde affirme que l’usine de papier de Kapuskasing ne peut pas prendre tous les copeaux des scieries du Nord de l’Ontario.
Il y en a plus que ce qu’ils peuvent se servir, mentionne-t-il.
Il y a toutes sortes de différentes industries qui pourraient être commencées pour que les scieries aient une place pour envoyer les copeaux, souligne-t-il.
Une des possibilités est la création d’énergie, selon le maire Plourde.
Produits forestiers GreenFirst a d’ailleurs obtenu une subvention du gouvernement provincial pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour développer une usine de cogénération utilisant la biomasse forestière à Kapuskasing.
En même temps, l’usine de papier de Kapuskasing utiliserait l’électricité produite pour améliorer son efficacité.
Le maire de Hearst, Roger Sigouin, souligne l’importance d'assurer l'avenir de l’usine de papier de Kapuskasing et plus encore.
Il faut trouver d’autres projets. C’est pour ça qu’on a demandé au gouvernement qu’il vienne nous aider avec un financement pour ces études plus approfondies, dit-il.
Le maire Plourde indique toutefois ne pas avoir reçu de réponse à sa lettre datée du 6 juin dernier.
L’usine d’Espanola de la papetière Domtar a fermé l’an dernier tandis que l’usine AV Terrace Bay a cessé sa production en janvier
Le maire Plourde ajoute la fermeture prochaine de la ligne de production de cellulose de l’entreprise Rayonier Advanced Materials à Témiscaming
Ça rend les choses pas mal difficiles dans le Nord de l’Ontario surtout
C’est de faire certain qu’on trouve des solutions pour le problème qui existe
déclare-t-il au sujet du groupe de travail proposé
Dave Plourde affirme que l’usine de papier de Kapuskasing ne peut pas prendre tous les copeaux des scieries du Nord de l’Ontario
Il y en a plus que ce qu’ils peuvent se servir
Il y a toutes sortes de différentes industries qui pourraient être commencées pour que les scieries aient une place pour envoyer les copeaux
Une des possibilités est la création d’énergie
Produits forestiers GreenFirst a d’ailleurs obtenu une subvention du gouvernement provincial pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour développer une usine de cogénération utilisant la biomasse forestière à Kapuskasing
[Une telle usine] prendrait toute la biomasse de Cochrane
l’usine de papier de Kapuskasing utiliserait l’électricité produite pour améliorer son efficacité
souligne l’importance d'assurer l'avenir de l’usine de papier de Kapuskasing et plus encore
C’est pour ça qu’on a demandé au gouvernement qu’il vienne nous aider avec un financement pour ces études plus approfondies
Les maires Plourde et Sigouin affirment que le ministre Graydon Smith est au courant de leurs demandes
Le maire Plourde indique toutefois ne pas avoir reçu de réponse à sa lettre datée du 6 juin dernier
L’usine d’Espanola de la papetière Domtar a fermé l’an dernier tandis que l’usine AV Terrace Bay a cessé sa production en janvier
Quatre villes du Nord-Est de l’Ontario demandent au gouvernement provincial d’aider les scieries à trouver des débouchés pour des sous-produits comme les copeaux de bois et la biomasse forestière
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Cette désignation permettra à la région d’obtenir davantage de soutien pour attirer et intégrer les nouveaux arrivants francophones
Le corridor de la route 11 devient ainsi la deuxième CFA du Nord de l’Ontario, après la ville du Grand Sudbury, désignée en 2019.
L’initiative sera gérée par le Réseau de soutien à l’immigration francophone du Nord de l’Ontario (Réseau du Nord)
en collaboration avec des organismes du district de Cochrane
Nous exprimons notre gratitude aux partenaires communautaires de la route 11 et de Timmins pour leur collaboration exceptionnelle
agent de projet pour le Réseau du Nord
Le gouvernement fédéral a annoncé la nomination mercredi de 9 autres CFA
pour un total de 24 à travers le pays
en plus d'annoncer un nouveau projet pilote pour accélérer l'obtention de la résidence permanente pour 2000 étudiants étrangers
Ouvrir en mode plein écranLa ville de Kapuskasing et les autres collectivités du corridor de la route 11 de Hearst jusqu'à Matheson sont maintenant désignées comme une communauté francophone accueillante
plus précisément les municipalités situées entre Hearst et Matheson inclusivement le long de la route 11
a été désigné comme une communauté francophone accueillante par le ministère de l’Immigration
Cette désignation permettra à la région d’obtenir davantage de soutien pour attirer et intégrer les nouveaux arrivants francophones
L’initiative sera gérée par le Réseau de soutien à l’immigration francophone du Nord de l’Ontario (Réseau du Nord)
Nous exprimons notre gratitude aux partenaires communautaires de la route 11 et de Timmins pour leur collaboration exceptionnelle
en plus d'annoncer un nouveau projet pilote pour accélérer l'obtention de la résidence permanente pour 2000 étudiants étrangers
Politique provinciale. Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travaux. Publié à 10 h 33 HAE Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travauxQuébec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska
Cette désignation permettra à la région d’obtenir davantage de soutien pour attirer et intégrer les nouveaux arrivants francophones
Le corridor de la route 11 devient ainsi la deuxième CFA du Nord de l’Ontario, après la ville du Grand Sudbury, désignée en 2019.
Le gouvernement fédéral a annoncé la nomination mercredi de 9 autres CFA
plus précisément les municipalités situées entre Hearst et Matheson inclusivement le long de la route 11
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Guy Bourgouin représente Mushkegowuk—Baie James depuis 2018
l’année de la création de la circonscription
il était le président de la section locale des Métallos qu’il a appuyé pendant une vingtaine d’années
Guy Bourgouin est le porte-parole du parti néo-démocrate de l’Ontario pour les affaires francophones
les ressources naturelles et les forêts
Alors que sa circonscription comprend les communautés de la route 11
M. Bourgouin a démontré beaucoup d’intérêt pour la sécurité routière depuis le début de son mandat
Le député a notamment déposé un projet de loi en 2023, qui voulait interdire légalement le dépassement sur les zones où il y a des lignes jaunes pleines
M. Bourgouin a plaidé pour l’ajout de nouveaux inspecteurs sur la route
ainsi que pour la création des routes de style 2+1
qui permettent le dépassement plus sécuritaire entre autres
La sécurité routière est également un enjeu important pour le progressiste-conservateur Dave Plourde
M. Plourde a entamé sa carrière en politique en 1994
quand il a été élu conseiller municipal
Ce n’est qu’en 2018 qu’il est devenu le maire de la municipalité
Depuis lors, il a plaidé à deux nombreuses reprises pour l’élargissement des routes 11 et 17
ce qui permettrait d’ajouter des voies de dépassement et l’aménagement des aires de repos entre autres
Il souhaite également que les chauffeurs des camions soient mieux formés pour que les routes soient plus sécuritaires
Dave Plourde a souvent manifesté son intérêt pour l’accès aux services en matière de santé
Les autres candidats dans la course pour représenter la circonscription de Mushkegowuk-Baie James sont Kyle Allen du Parti libéral de l’Ontario, et Catherine Jones, du Parti vert de l’Ontario.
Mme Jones est une infirmière praticienne avec plus de 30 ans d’expérience, qui se décrit comme une défenseure des droits des Autochtones.
Elle souhaite améliorer l’accès aux services de santé, plus précisément dans les communautés éloignées entre autres.
Les élections auront lieu le 27 février.
Orphée Moussongo a entamé sa carrière en 2023 à Radio-Canada, dans le Nord de l'Ontario. Elle est diplômée en journalisme et est récipiendaire de la bourse Marthe-Blouin pour l'année 2023. Elle s'intéresse notamment aux enjeux de société, de santé mentale ainsi qu'aux faits divers.
Ouvrir en mode plein écranLe député sortant Guy Bourgouin à gauche, et le maire Dave Plourde à droite, sont tous deux en lice pour représenter la circonscription de Mushkegowuk—Baie James.
Orphée MoussongoPublié le 18 février à 5 h 31 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Guy Bourgouin
le député sortant de la circonscription de Mushkegowuk—Baie James a décidé de se présenter de nouveau
Guy Bourgouin représente Mushkegowuk—Baie James depuis 2018
l’année de la création de la circonscription
il était le président de la section locale des Métallos qu’il a appuyé pendant une vingtaine d’années
Guy Bourgouin est le porte-parole du parti néo-démocrate de l’Ontario pour les affaires francophones
Ouvrir en mode plein écranLe néo-démocrate Guy Bourgouin représente la circonscription depuis 2018
Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov
Alors que sa circonscription comprend les communautés de la route 11
Bourgouin a démontré beaucoup d’intérêt pour la sécurité routière depuis le début de son mandat
Bourgouin a plaidé pour l’ajout de nouveaux inspecteurs sur la route
ainsi que pour la création des routes de style 2+1
qui permettent le dépassement plus sécuritaire entre autres
Lancer l’écoute|12 minLe maire Dave Plourde est également dans la courseLa sécurité routière est également un enjeu important pour le progressiste-conservateur Dave Plourde
Plourde a entamé sa carrière en politique en 1994
Ce n’est qu’en 2018 qu’il est devenu le maire de la municipalité
ce qui permettrait d’ajouter des voies de dépassement et l’aménagement des aires de repos entre autres
Il souhaite également que les chauffeurs des camions soient mieux formés pour que les routes soient plus sécuritaires
Ouvrir en mode plein écranDave Plourde est le maire de la ville de Kapuskasing depuis 2018
Dave Plourde a souvent manifesté son intérêt pour l’accès aux services en matière de santé
Lancer l’écoute|7 minLes autres candidats dans la course pour représenter la circonscription de Mushkegowuk-Baie James sont Kyle Allen du Parti libéral de l’Ontario, et Catherine Jones, du Parti vert de l’Ontario.
Mme Jones est une infirmière praticienne avec plus de 30 ans d’expérience, qui se décrit comme une défenseure des droits des Autochtones.
Elle souhaite améliorer l’accès aux services de santé, plus précisément dans les communautés éloignées entre autres.
Guy Bourgouin représente Mushkegowuk—Baie James depuis 2018
Le député a notamment déposé un projet de loi en 2023, qui voulait interdire légalement le dépassement sur les zones où il y a des lignes jaunes pleines
Depuis lors, il a plaidé à deux nombreuses reprises pour l’élargissement des routes 11 et 17
Il a notamment plaidé pour l’avancement du projet du nouveau foyer de soins Extendicare à Kapuskasing, ainsi que pour le financement de Vols d’espoir
héberge et nourrit gratuitement des résidents de régions éloignées pour qu’ils puissent obtenir un diagnostic ou des traitements
Les autres candidats dans la course pour représenter la circonscription de Mushkegowuk-Baie James sont Kyle Allen du Parti libéral de l’Ontario
Mme Jones est une infirmière praticienne avec plus de 30 ans d’expérience
qui se décrit comme une défenseure des droits des Autochtones
Elle souhaite améliorer l’accès aux services de santé
plus précisément dans les communautés éloignées entre autres
Les élections auront lieu le 27 février
Orphée Moussongo a entamé sa carrière en 2023 à Radio-Canada
Elle est diplômée en journalisme et est récipiendaire de la bourse Marthe-Blouin pour l'année 2023
Elle s'intéresse notamment aux enjeux de société
de santé mentale ainsi qu'aux faits divers
John Vanthof et Lise Vaugeois organisent une campagne de lettres pour demander des améliorations concrètes à la sécurité sur les routes du Nord de l’Ontario
en particulier en renforçant le système de certification des camionneurs
Il a notamment plaidé pour l’avancement du projet du nouveau foyer de soins Extendicare à Kapuskasing, ainsi que pour le financement de Vols d’espoir
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"S’il y a des écoles qui aimeraient venir nous visiter
c'est sûr qu'on s'occuperait de leur montrer ça
qui finance le projet et qui a fourni sa terre pour le bâtir
Le Centre abrite une collection d'équipements forestiers appartenus par la multinationale Kimberly-Clark et The New York Times Company
qui étaient entreposés dans des remorques pendant plus d'une décennie
ont trouvé une nouvelle vie grâce aux frères Lachance et des amis retraités de l’industrie forestière
un collectionneur passionné de Kapuskasing
C'était censé être fait à Kapuskasing
on a décidé d'amener ça ici à Harty
de bâtir notre dôme et d'installer l'équipement
quelques objets et équipements étaient présentés au Festival des bûcherons de Kapuskasing
En 2019, la Ville a annoncé la fin du Festival. Roger Lachance et son équipe ont rapatrié tous leurs équipements à Harty, sur la terre familiale.
On ne voulait pas perdre ça [...]. C'est pour montrer au monde c’est quoi le début de la ville de Kapuskasing.
Installer et restaurer les équipements a été un véritable défi.
Denis Lachance, mécanicien à la retraite, a consacré plus de 4 mois à remettre sur pied un moteur Fairbanks datant de 1924, la pièce maîtresse qui alimente l'ensemble des machines grâce à un système de poulies.
Le moteur fait tourner un [arbre de 15,25 mètres] qui connecte toutes les machines – la tour à bois, la scie à ruban, la fendeuse à bois –et les fait fonctionner simultanément, explique Denis avec fierté.
On n’a jamais exposé ça nulle part, clame Alain Guindon, en pointant l'usine de rabotage qui a longtemps servi pour la Kimberly-Clark pour construire des armoires, des cadres de porte, des traîneaux d'hiver et les camps de bûcheron.
Il y a quelques passants qui sont passés et qui ont été émerveillés par le génie mécanique de l'époque, témoignent Roger Lachance et Alain Guindon. Des commentaires qu'ils reçoivent comme un chèque de paie, après des années d'efforts bénévoles.
Bien que le projet soit loin d'être terminé, Roger Lachance, le plus jeune du groupe, à 70 ans, est conscient du temps qui passe. On a encore plein de projets pour plusieurs années. Mais va-t-on être capable de tout faire avant de mourir?, s'interroge-t-il avec un brin d'humour.
L'objectif immédiat est de compléter la construction d'une nouvelle bâtisse de 50 mètres de long et de 11,5 mètres de large, destinée à accueillir le moulin à scie et un planeur.
Un travail qui devrait être effectué par la mi-septembre.
Roger Lachance envisage également d'inclure des démonstrations de forge.
Afin de compléter sa vision, il aurait besoin de peut-être une couple de vieux bonhommes, pour l'aider à mener à bien ses ambitions.
Ça va prendre du temps, mais on va finir par faire quelque chose, dit-il, résolu à poursuivre cette œuvre, même si elle devait s'étendre sur encore quelques années.
Ouvrir en mode plein écranRoger Lachance et ses amis ont restauré des machines pour qu'elles fonctionnent comme à l'époque où elles étaient utilisées dans l'industrie forestière.
Jimmy ChabotPublié le 29 août 2024 à 8 h 18 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Situé entre Kapuskasing et Harty
le Centre du patrimoine forestier de Harty est enfin prêt à recevoir des groupes d'élèves
promet de transmettre l'héritage forestier de la région aux prochaines générations
S’il y a des écoles qui aimeraient venir nous visiter
c'est sûr qu'on s'occuperait de leur montrer ça
qui finance le projet et qui a fourni sa terre pour le bâtir
Le Centre abrite une collection d'équipements forestiers appartenus par la multinationale Kimberly-Clark et The New York Times Company
a récemment vendu sa compagnie de construction à Villeneuve Construction
qui étaient entreposés dans des remorques pendant plus d'une décennie
ont trouvé une nouvelle vie grâce aux frères Lachance et des amis retraités de l’industrie forestière
un collectionneur passionné de Kapuskasing
Le fureteur nord-ontarienConsulter le dossier completSuivreSuivreC'était censé être fait à Kapuskasing
de bâtir notre dôme et d'installer l'équipement
2:28Roger Lachance a ce projet à cœur depuis plusieurs années
quelques objets et équipements étaient présentés au Festival des bûcherons de Kapuskasing
On ne voulait pas perdre ça [...]. C'est pour montrer au monde c’est quoi le début de la ville de Kapuskasing.
Installer et restaurer les équipements a été un véritable défi.
Denis Lachance, mécanicien à la retraite, a consacré plus de 4 mois à remettre sur pied un moteur Fairbanks datant de 1924, la pièce maîtresse qui alimente l'ensemble des machines grâce à un système de poulies.
Ouvrir en mode plein écranDenis Lachance est un mécanicien à la retraite.
Le moteur fait tourner un [arbre de 15,25 mètres] qui connecte toutes les machines – la tour à bois, la scie à ruban, la fendeuse à bois –et les fait fonctionner simultanément, explique Denis avec fierté.
On n’a jamais exposé ça nulle part, clame Alain Guindon, en pointant l'usine de rabotage qui a longtemps servi pour la Kimberly-Clark pour construire des armoires, des cadres de porte, des traîneaux d'hiver et les camps de bûcheron.
Ouvrir en mode plein écranPour que la prochaine génération puisse à leur tour raconter, Alain Guindon a fait des descriptions de chacun des artéfacts.
Il y a quelques passants qui sont passés et qui ont été émerveillés par le génie mécanique de l'époque, témoignent Roger Lachance et Alain Guindon. Des commentaires qu'ils reçoivent comme un chèque de paie, après des années d'efforts bénévoles.
Bien que le projet soit loin d'être terminé, Roger Lachance, le plus jeune du groupe, à 70 ans, est conscient du temps qui passe. On a encore plein de projets pour plusieurs années. Mais va-t-on être capable de tout faire avant de mourir?, s'interroge-t-il avec un brin d'humour.
L'objectif immédiat est de compléter la construction d'une nouvelle bâtisse de 50 mètres de long et de 11,5 mètres de large, destinée à accueillir le moulin à scie et un planeur.
Un travail qui devrait être effectué par la mi-septembre.
Ouvrir en mode plein écranAlain Guindon et les frères Lachance s'impliquent depuis près de 30 ans dans la région pour transmettre l'héritage patrimonial.
Roger Lachance envisage également d'inclure des démonstrations de forge.
Afin de compléter sa vision, il aurait besoin de peut-être une couple de vieux bonhommes, pour l'aider à mener à bien ses ambitions.
Ça va prendre du temps, mais on va finir par faire quelque chose, dit-il, résolu à poursuivre cette œuvre, même si elle devait s'étendre sur encore quelques années.
S’il y a des écoles qui aimeraient venir nous visiter
En 2019, la Ville a annoncé la fin du Festival. Roger Lachance et son équipe ont rapatrié tous leurs équipements à Harty
C'est pour montrer au monde c’est quoi le début de la ville de Kapuskasing
Installer et restaurer les équipements a été un véritable défi
a consacré plus de 4 mois à remettre sur pied un moteur Fairbanks datant de 1924
la pièce maîtresse qui alimente l'ensemble des machines grâce à un système de poulies
Le moteur fait tourner un [arbre de 15,25 mètres] qui connecte toutes les machines – la tour à bois
la fendeuse à bois –et les fait fonctionner simultanément
On n’a jamais exposé ça nulle part
en pointant l'usine de rabotage qui a longtemps servi pour la Kimberly-Clark pour construire des armoires
des traîneaux d'hiver et les camps de bûcheron
Il y a quelques passants qui sont passés et qui ont été émerveillés par le génie mécanique de l'époque
témoignent Roger Lachance et Alain Guindon
Des commentaires qu'ils reçoivent comme un chèque de paie
après des années d'efforts bénévoles
Bien que le projet soit loin d'être terminé
On a encore plein de projets pour plusieurs années
Mais va-t-on être capable de tout faire avant de mourir?
L'objectif immédiat est de compléter la construction d'une nouvelle bâtisse de 50 mètres de long et de 11,5 mètres de large
destinée à accueillir le moulin à scie et un planeur
Un travail qui devrait être effectué par la mi-septembre
Roger Lachance envisage également d'inclure des démonstrations de forge
il aurait besoin de peut-être une couple de vieux bonhommes
pour l'aider à mener à bien ses ambitions
résolu à poursuivre cette œuvre
même si elle devait s'étendre sur encore quelques années
un petit village du Nord de l'Ontario entre Kapuskasing et Hearst
En 2019, la Ville a annoncé la fin du Festival. Roger Lachance et son équipe ont rapatrié tous leurs équipements à Harty
le Centre du patrimoine forestier de Harty est enfin prêt à recevoir des groupes d'élèves
promet de transmettre l'héritage forestier de la région aux prochaines générations
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Pour en arriver là
Keelan Robineau et Chantal Routhier ont remporté les grands honneurs dans leurs classes respectives
Teen Boys (adolescents) et Master Women (femmes de plus de 40 ans)
Chantal Routhier souhaite montrer à sa communauté que tout est possible avec de la détermination
Ça me fait voir que […] l'effort mène à quelque chose
raconte la mère de famille et grand-mère de 2 petits-enfants
Ça n’a pas de différence quel âge que t'as
Ça fait juste 3 ans que je fais du Strongman
mais mesure déjà 1,95 m (6 pieds et 5 pouces)
Son physique a fait tourner bien des têtes à Sudbury, dont celle de Maxime Boudreault, troisième homme le plus fort au monde en 2021
Il était étonné par comment grand, puis gros que je suis pour mon âge, dit Keelan, issue d'une famille où le sport motorisé est roi.
Maxime Boudreault lui a dit qu’il a énormément de potentiel
mais qu’il doit continuer à travailler fort pour atteindre ses objectifs
Sous les encouragements de Maxime Boudreault et grâce à l’adrénaline des championnats provinciaux
Keelan a battu ses records personnels dans chacune des cinq épreuves
ça fait à peu près 6 mois que je fais ces compétitions-là
ça a vraiment monté ma confiance
qui a entre autres fait 25 répétitions en soulevant de terre un VTT et soulevé trois pierres d’atlas de 220 livres
Chantal Routhier mène les entraînements et son côté maternel ressort régulièrement
surtout soutenir les plus jeunes comme sa fille Andrée-Ann Major
dit haut et fort que la vétérane du groupe amène une énergie incomparable dans le gymnase
Chantal apporte beaucoup d'expérience de ses compétitions précédentes
je n’aurais jamais été capable de faire ça
C'est tout elle qui m'apprend de nouvelles [techniques]
qui m'encourage et qui me pousse tous les jours
ses yeux s'illuminent comme une mère qui parle des exploits de son fils
il est arrivé là-dedans et c'était naturel pour lui de lever des poids
Je l'ai comme pris un petit peu sous mon aile
C’est au travers de ma coach que j’apprends et je transmets au club
entraînée par Samantha Belliveau
Cette dernière est la fiancée du Kapuskois Maxime Boudreault. Le couple vit maintenant au Nouveau-Brunswick, après un bref passage à Thunder Bay.
Quand on a des questions [...] on se dirige vers Max et Sam qui nous donne des conseils. J'ai des contacts avec eux autres quasiment toutes les semaines.
Le couple le plus fort au Canada visite aussi annuellement au Strongman Athletic Club Kapuskasing.
Le club d’hommes forts et de femmes fortes de Kapuskasing n’aurait jamais vu le jour sans Maxime Boudreault et Samantha Belliveau qui y ont donné un séminaire d'initiation en 2021.
Leur présence a suscité un certain intérêt, souligne Wade Torok.
Ils nous ont aidés à fonder un club, nous ont apporté du matériel. Ils nous ont fourni un des étriers de levage gratuitement, ils ont réussi à nous procurer d'autres équipements qui coûtent cher.
C’est en quelque sorte là que tout a commencé, se souvient Wade Torok.
Ils sont restés en contact avec nous et nous ont aidés à choisir l'équipement que nous devrions obtenir pour avoir une bonne base avec laquelle nous entraîner, souligne-t-il.
On est rendu à peu près avec une douzaine de membres. On se rencontre les lundis, les mercredis puis on travaille fort ensemble, conclut Chantal Routhier, souhaitant que sa présence au championnat national permette de faire grandir sa discipline localement.
Ouvrir en mode plein écranLever un billot au-dessus de la tête est l'une des épreuves phares des compétitions d'hommes forts et de femmes fortes.
Jimmy ChabotPublié le 25 juillet 2024 à 12 h 58 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Deux Franco-Ontariens de Kapuskasing ont obtenu leur billet pour le volet amateur du championnat national des hommes forts et femmes fortes qui aura lieu au Nouveau-Brunswick
Keelan Robineau et Chantal Routhier ont remporté les grands honneurs dans leurs classes respectives
Teen Boys (adolescents) et Master Women (femmes de plus de 40 ans)
Ouvrir en mode plein écranMembres du Strongman Athletic Club de Kapuskasing
Chantal Routhier et Keelan Robineau ont été couronnés dans leur catégorie respective en fin de semaine
lors du championnat provincial d’hommes forts et de femmes fortes amateurs à Sudbury
Chantal Routhier souhaite montrer à sa communauté que tout est possible avec de la détermination
Le fureteur nord-ontarienConsulter le dossier completSuivreSuivreJe ne pensais jamais me rendre là
Ça me fait voir que […] l'effort mène à quelque chose
raconte la mère de famille et grand-mère de 2 petits-enfants
Ça n’a pas de différence quel âge que t'as
Ça fait juste 3 ans que je fais du Strongman
2:14Les compétitions d'hommes forts se distinguent par la variété d'épreuves
mais mesure déjà 1,95 m (6 pieds et 5 pouces)
Maxime Boudreault lui a dit qu’il a énormément de potentiel
mais qu’il doit continuer à travailler fort pour atteindre ses objectifs
Sous les encouragements de Maxime Boudreault et grâce à l’adrénaline des championnats provinciaux
Keelan a battu ses records personnels dans chacune des cinq épreuves
ça fait à peu près 6 mois que je fais ces compétitions-là
qui a entre autres fait 25 répétitions en soulevant de terre un VTT et soulevé trois pierres d’atlas de 220 livres
Chantal Routhier mène les entraînements et son côté maternel ressort régulièrement
surtout soutenir les plus jeunes comme sa fille Andrée-Ann Major
dit haut et fort que la vétérane du groupe amène une énergie incomparable dans le gymnase
Chantal apporte beaucoup d'expérience de ses compétitions précédentes
je n’aurais jamais été capable de faire ça
Keelan Robineau mesure déjà 6 pieds et 5 pouces
ses yeux s'illuminent comme une mère qui parle des exploits de son fils
il est arrivé là-dedans et c'était naturel pour lui de lever des poids
Ouvrir en mode plein écranChantal Routhier épaule les plus jeunes qui s'initient aux compétitions d'hommes forts comme Keelan Robineau
C’est au travers de ma coach que j’apprends et je transmets au club
Le club d’hommes forts et de femmes fortes de Kapuskasing n’aurait jamais vu le jour sans Maxime Boudreault et Samantha Belliveau qui y ont donné un séminaire d'initiation en 2021.
Ouvrir en mode plein écranLe Strongman Athletics Club Kapuskasing a vu le jour en 2022.
Leur présence a suscité un certain intérêt, souligne Wade Torok.
Ils nous ont aidés à fonder un club, nous ont apporté du matériel. Ils nous ont fourni un des étriers de levage gratuitement, ils ont réussi à nous procurer d'autres équipements qui coûtent cher.
C’est en quelque sorte là que tout a commencé, se souvient Wade Torok.
Ouvrir en mode plein écranMaxime Boudreault et Samantha Belliveau font partie du comité organisateur du Championnat national d'hommes forts.
Photo : Collection personnelle de Samantha Belliveau
Ils sont restés en contact avec nous et nous ont aidés à choisir l'équipement que nous devrions obtenir pour avoir une bonne base avec laquelle nous entraîner, souligne-t-il.
On est rendu à peu près avec une douzaine de membres. On se rencontre les lundis, les mercredis puis on travaille fort ensemble, conclut Chantal Routhier, souhaitant que sa présence au championnat national permette de faire grandir sa discipline localement.
Son physique a fait tourner bien des têtes à Sudbury, dont celle de Maxime Boudreault, troisième homme le plus fort au monde en 2021
Il était étonné par comment grand, puis gros que je suis pour mon âge, dit Keelan, issue d'une famille où le sport motorisé est roi.
Cette dernière est la fiancée du Kapuskois Maxime Boudreault. Le couple vit maintenant au Nouveau-Brunswick, après un bref passage à Thunder Bay.
Quand on a des questions [...] on se dirige vers Max et Sam qui nous donne des conseils
J'ai des contacts avec eux autres quasiment toutes les semaines
Le couple le plus fort au Canada visite aussi annuellement au Strongman Athletic Club Kapuskasing
Le club d’hommes forts et de femmes fortes de Kapuskasing n’aurait jamais vu le jour sans Maxime Boudreault et Samantha Belliveau qui y ont donné un séminaire d'initiation en 2021
Leur présence a suscité un certain intérêt
Ils nous ont aidés à fonder un club
Ils nous ont fourni un des étriers de levage gratuitement
ils ont réussi à nous procurer d'autres équipements qui coûtent cher
C’est en quelque sorte là que tout a commencé
Ils sont restés en contact avec nous et nous ont aidés à choisir l'équipement que nous devrions obtenir pour avoir une bonne base avec laquelle nous entraîner
On est rendu à peu près avec une douzaine de membres
les mercredis puis on travaille fort ensemble
souhaitant que sa présence au championnat national permette de faire grandir sa discipline localement
Deux Franco-Ontariens de Kapuskasing ont obtenu leur billet pour le volet amateur du championnat national des hommes forts qui aura lieu au Nouveau-Brunswick
Deux Franco-Ontariens de Kapuskasing ont obtenu leur billet pour le volet amateur du championnat national des hommes forts et femmes fortes qui aura lieu au Nouveau-Brunswick
a quitté le Nord de l’Ontario en septembre pour être à la barre des équipes de hockey du club le plus décoré en Islande : le SA Vikingar
il dit enfin trouver ses repères autant sur la glace que dans la communauté
il s’est tissé des liens au sein de la scène musicale
L’Islande l’a nommé entraîneur-chef pour l’équipe nationale lors du prochain Championnat du monde de hockey junior de division II B
La compétition se déroulera en Serbie du 19 au 25 janvier 2025
Sheldon Reasbeck, originaire de Kapuskasing, a quitté le Nord de l'Ontario en septembre pour être à la barre des équipes de hockey du club le plus décoré en Islande : le SA Vikingar.
Quelques mois après son arrivée, il dit enfin trouver ses repères autant sur la glace que dans la communauté. En plus d'apprendre la langue islandaise, il s'est tissé des liens au sein de la scène musicale.
Il a vite été récompensé pour son travail. L'Islande l'a nommé entraîneur-chef pour l'équipe nationale lors du prochain Championnat du monde de hockey junior de division II B.
La compétition se déroulera en Serbie du 19 au 25 janvier 2025.
Un entraîneur de hockey du corridor de la route 11 vit présentement toute une aventure de l'autre côté de l'Atlantique.
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John passed away unexpectedly on September 13th, 2024, at the age of 61. He spent the past 15 months at the Davey Long-term Care Home in Sault Ste. Marie, after leaving his hometown of Kapuskasing in June 2023.
His three sisters: Lori (Ric), Donna (Mark), and his twin, Janet, are heartbroken as well as his five nephews: Daniel, Philip, Sam, William, Max; and his niece, Laura. The family will remember John for his determination to remain independent; being attentive to the care of his elderly parents; sense of humour; gift of the gab; ability to remember every birthday; and his easygoing demeanour.
John enjoyed playing euchre; watching games of the Blue Jays and Boston Bruins; eating white chocolate and sweets; and socializing with the staff and residents at the Davey Home. When living in Kapuskasing, John enjoyed his time at the Royal Canadian Legion.
John’s family will forever be thankful to the Davey Home personal support workers and nurses who ensured John adapted well to his new home by providing the best care, compassion, and humour.
A special thank you to his roommate Blake Foy, whose assistance allowed John to remain at home for as long as possible.
As well, thank you to Solange Dufresne, who helped John remain at home, by assisting with housework, self-care, and meals. We appreciate your loyalty to our family, spanning several years.
A graveside service will be held on Monday, June 2 at 11:00 a.m. at the Kapuskasing Cemetery, where John will be laid to rest with his adoring parents, Phil and Veronica, and best friend and brother, Robert.
The family would greatly appreciate donations to the Royal Canadian Legion, Branch 85 (Kapuskasing), as expressions of sympathy.
John est décédé subitement le 13 septembre 2024, à l'âge de 61 ans. Il a passé les 15 derniers mois à la Maison de soins de longue durée Davey à Sault Ste. Marie, ayant quitté sa ville natale de Kapuskasing en juin 2023.
Ses trois sœurs : Lori (Ric), Donna (Mark) et sa jumelle, Janet, ont le cœur brisé, tout comme ses cinq neveux : Daniel, Philip, Sam, William, Max ; et sa nièce, Laura. La famille se souviendra de John pour sa détermination à demeurer indépendant; l'attention qu'il portait aux soins de ses parents âgés; son sens d'humour; son aptitude à se souvenir de tous les anniversaires de naissance; et son comportement décontracté très agréable.
John aimait jouer au euchre; regarder les matchs des Blue Jays et des Boston Bruins; manger du chocolat blanc et des sucreries; et socialiser avec le personnel et les résidents de la Maison Davey. Lorsqu'il vivait à Kapuskasing, John aimait passer du temps à la Légion royale canadienne.
La famille de John sera toujours reconnaissante envers les préposés aux services de soutien personnel et les infirmières de la Maison Davey, qui ont veillé à ce que John s’acclimate bien dans son nouveau foyer en lui prodiguant les meilleurs soins, beaucoup de compassion et d’humour.
Nous remercions tout particulièrement son colocataire, Blake Foy, qui, grâce à son aide, a permis à John de demeurer chez lui le plus longtemps possible.
Nous remercions également Solange Dufresne, qui a aidé John à demeurer chez lui en veillant aux travaux ménagers; à ses propres soins personnels; et à ses repas. Nous sommes reconnaissants de votre loyauté envers notre famille depuis plusieurs années.
Un service à la fosse aura lieu le lundi 2 juin à 11h00 au Cimetière de Kapuskasing, où John reposera auprès de ses parents adorés, Phil et Veronica, ainsi que son meilleur ami et frère, Robert.
La famille sera très reconnaissante de dons à la Légion royale canadienne, filiale 85 (Kapuskasing), comme témoignages de sympathie.
Tribute Archive
Le rapport, préparé par le directeur des mesures d’urgence et chef des pompiers de Kapuskasing, Pat Kennedy, indique que le montant aurait dû être payé au plus tard à la fin du mois de janvier, mais qu’un mois plus tard, le ministère doit encore la majorité de la somme réclamée.
Le conseil municipal a voté en faveur de la recommandation d’engager une action en justice pour obtenir un remboursement et recouvrer des dommages-intérêts.
Le ministère a été en communication régulière et a travaillé avec la ville de Kapuskasing pour obtenir les documents justificatifs nécessaires à la finalisation de sa réclamation, soumise le 13 octobre 2023, écrit le ministère dans un courriel envoyé à Radio-Canada.
Il a aussi appuyé la recommandation d’informer SAC et le Centre provincial des opérations d'urgence que Kapuskasing n’accueillera plus d’évacués tant et aussi longtemps que la Ville n’aura pas reçu un remboursement complet et que des mesures ne seront pas prises pour éviter d’autres retards.
Il n'y a aucun risque que les personnes évacuées n'aient pas d'endroit où aller au cas où Kapuskasing déciderait de retirer ses services d'hébergement. La province de l'Ontario tient une liste des communautés disponibles pour accueillir des personnes lors d'une évacuation.
Dans une entrevue accordée à l'émission Le matin du Nord, le directeur général de la ville, Guylain Baril, a déclaré que des retards de remboursement sont récurrents.
Ça fait quand même quelques années que ça dure. On a été très patients. Au départ, on nous expliquait que c'était des problèmes administratifs. Mais là, ce n'est plus le cas, affirme M. Baril en soulignant que ce manque de fonds menace la réalisation de projets de reconstruction de rues de la ville au cours de l'été.
Nous sommes déjà dans la ligne de crédit en raison de ces paiements qui n'arrivent pas de Services aux Autochtones Canada, donc ça met une pression assez énorme sur le bon fonctionnement de notre ville, précise M. Baril.
Selon l’entente en place entre la Municipalité et Services aux autochtones Canada, le fédéral doit fournir un remboursement dans un délai de 90 jours ou moins après l’envoi d’une demande.
Les nombreuses communications par courriel, par vidéoconférence et en personne n’ont pas permis de régler le problème à l’amiable, écrit M. Kennedy dans son rapport.
Le document souligne aussi que les dépenses liées aux évacuations de 2022 ont été remboursées 224 jours après le dépôt de la première demande.
Après la deuxième requête pour la même année, il a fallu 265 jours pour que les dépenses soient remboursées partiellement. Selon le rapport, le ministère doit encore 1014 $ à la Ville de Kapuskasing pour 2022.
Ouvrir en mode plein écranKapuskasing reçoit presque chaque année des évacués qui fuient les inondations ou les feux de forêt, ce qui engendre d'importants coûts qui sont remboursés par le fédéral. (Photo d'archives)
La Ville de Kapuskasing se tourne vers les tribunaux après le retard dans le remboursement des dépenses reliées à l’accueil d’évacués en 2023.
Selon un rapport présenté lundi soir, Services aux Autochtones Canada (SAC) doit 7,1 millions de dollars à la Ville pour une demande qui a été déposée le 13 octobre 2023.
Le rapport, préparé par le directeur des mesures d’urgence et chef des pompiers de Kapuskasing, Pat Kennedy, indique que le montant aurait dû être payé au plus tard à la fin du mois de janvier, mais qu’un mois plus tard, le ministère doit encore la majorité de la somme réclamée.
Le conseil municipal a voté en faveur de la recommandation d’engager une action en justice pour obtenir un remboursement et recouvrer des dommages-intérêts.
Le ministère a été en communication régulière et a travaillé avec la ville de Kapuskasing pour obtenir les documents justificatifs nécessaires à la finalisation de sa réclamation, soumise le 13 octobre 2023, écrit le ministère dans un courriel envoyé à Radio-Canada.
Il a aussi appuyé la recommandation d’informer SAC et le Centre provincial des opérations d'urgence que Kapuskasing n’accueillera plus d’évacués tant et aussi longtemps que la Ville n’aura pas reçu un remboursement complet et que des mesures ne seront pas prises pour éviter d’autres retards.
Il n'y a aucun risque que les personnes évacuées n'aient pas d'endroit où aller au cas où Kapuskasing déciderait de retirer ses services d'hébergement. La province de l'Ontario tient une liste des communautés disponibles pour accueillir des personnes lors d'une évacuation.
Dans une entrevue accordée à l'émission Le matin du Nord, le directeur général de la ville, Guylain Baril, a déclaré que des retards de remboursement sont récurrents.
Ça fait quand même quelques années que ça dure. On a été très patients. Au départ, on nous expliquait que c'était des problèmes administratifs. Mais là, ce n'est plus le cas, affirme M. Baril en soulignant que ce manque de fonds menace la réalisation de projets de reconstruction de rues de la ville au cours de l'été.
Nous sommes déjà dans la ligne de crédit en raison de ces paiements qui n'arrivent pas de Services aux Autochtones Canada, donc ça met une pression assez énorme sur le bon fonctionnement de notre ville, précise M. Baril.
Selon l’entente en place entre la Municipalité et Services aux autochtones Canada, le fédéral doit fournir un remboursement dans un délai de 90 jours ou moins après l’envoi d’une demande.
Les nombreuses communications par courriel, par vidéoconférence et en personne n’ont pas permis de régler le problème à l’amiable, écrit M. Kennedy dans son rapport.
Le document souligne aussi que les dépenses liées aux évacuations de 2022 ont été remboursées 224 jours après le dépôt de la première demande.
Après la deuxième requête pour la même année, il a fallu 265 jours pour que les dépenses soient remboursées partiellement. Selon le rapport, le ministère doit encore 1014 $ à la Ville de Kapuskasing pour 2022.
Selon un rapport présenté lundi soir
Services aux Autochtones Canada (SAC) doit 7,1 millions de dollars à la Ville pour une demande qui a été déposée le 13 octobre 2023
préparé par le directeur des mesures d’urgence et chef des pompiers de Kapuskasing
indique que le montant aurait dû être payé au plus tard à la fin du mois de janvier
le ministère doit encore la majorité de la somme réclamée
Le conseil municipal a voté en faveur de la recommandation d’engager une action en justice pour obtenir un remboursement et recouvrer des dommages-intérêts
Le ministère a été en communication régulière et a travaillé avec la ville de Kapuskasing pour obtenir les documents justificatifs nécessaires à la finalisation de sa réclamation
écrit le ministère dans un courriel envoyé à Radio-Canada
octobre afin d'assurer un paiement rapide dès réception des documents manquants.","text":"Bien que le Ministère n'ait pas encore reçu tous les documents nécessaires de Kapuskasing pour finaliser la réclamation
conformément aux normes du Comité directeur mixte de la gestion des situations d’urgence
ses représentants continuent de rapprocher les dépenses d'évacuation avec les documents fournis le 1 octobre afin d'assurer un paiement rapide dès réception des documents manquants."}}\\\">Bien que le Ministère n'ait pas encore reçu tous les documents nécessaires de Kapuskasing pour finaliser la réclamation
ses représentants continuent de rapprocher les dépenses d'évacuation avec les documents fournis le 1er octobre afin d'assurer un paiement rapide dès réception des documents manquants
Il a aussi appuyé la recommandation d’informer SAC et le Centre provincial des opérations d'urgence que Kapuskasing n’accueillera plus d’évacués tant et aussi longtemps que la Ville n’aura pas reçu un remboursement complet et que des mesures ne seront pas prises pour éviter d’autres retards
Il n'y a aucun risque que les personnes évacuées n'aient pas d'endroit où aller au cas où Kapuskasing déciderait de retirer ses services d'hébergement
La province de l'Ontario tient une liste des communautés disponibles pour accueillir des personnes lors d'une évacuation
Dans une entrevue accordée à l'émission Le matin du Nord
le directeur général de la ville
a déclaré que des retards de remboursement sont récurrents
Ça fait quand même quelques années que ça dure
on nous expliquait que c'était des problèmes administratifs
affirme M. Baril en soulignant que ce manque de fonds menace la réalisation de projets de reconstruction de rues de la ville au cours de l'été
Nous sommes déjà dans la ligne de crédit en raison de ces paiements qui n'arrivent pas de Services aux Autochtones Canada
donc ça met une pression assez énorme sur le bon fonctionnement de notre ville
Selon l’entente en place entre la Municipalité et Services aux autochtones Canada
le fédéral doit fournir un remboursement dans un délai de 90 jours ou moins après l’envoi d’une demande
Les nombreuses communications par courriel
par vidéoconférence et en personne n’ont pas permis de régler le problème à l’amiable
écrit M. Kennedy dans son rapport
Le document souligne aussi que les dépenses liées aux évacuations de 2022 ont été remboursées 224 jours après le dépôt de la première demande
Après la deuxième requête pour la même année
il a fallu 265 jours pour que les dépenses soient remboursées partiellement
le ministère doit encore 1014 $ à la Ville de Kapuskasing pour 2022
ses représentants continuent de rapprocher les dépenses d'évacuation avec les documents fournis le 1 octobre afin d'assurer un paiement rapide dès réception des documents manquants."}}\">Bien que le Ministère n'ait pas encore reçu tous les documents nécessaires de Kapuskasing pour finaliser la réclamation
La Ville de Kapuskasing se tourne vers les tribunaux après le retard dans le remboursement des dépenses reliées à l’accueil d’évacués en 2023
Élections fédérales : 45 plaintes pour un manque de services en français
Tarifs : 1,3 milliard en crédit d’impôt pour les entreprises de fabrication en Ontario
Mariage des prêtres, place des femmes… ce que des Franco-Ontariens attendent du futur pape
KAPUSKASING – Le Centre régional de Loisirs culturels souligne ses 50 ans d’existence
des activités auront lieu tout au long de l’année pour célébrer l’édifice qui dessert fièrement la communauté francophone de la région
L’occasion de revisiter cinq dates clés de son histoire
C’est en 1969 que le Centre régional de Loisirs culturels est fondé
le bâtiment était à l’origine une école secondaire francophone privée
C’est ensuite que le Club Richelieu en a obtenu la propriété avant de céder l’édifice à un groupe d’artistes en 1971
Le Centre devient alors un organisme officiel en 1973
Ce furent donc des artistes en résidence qui géraient le Centre au départ
qui a siégé plus de 40 ans au conseil d’administration
à qui l’on attribue un grand crédit pour la fondation du Centre
C’est l’année où le Centre obtient son 2e étage
au cours de travaux majeurs de rénovation de la bâtisse
Les artistes en ont profité pour transformer une des salles de l’édifice en une salle de spectacles
Cette année a aussi été marquée par l’embauche d’une équipe administrative
qui permet aux artistes de se consacrer à l’aspect culturel du Centre
Mariette Dallaire a été la directrice du Centre de 1984 à 2018
celle-ci a réussi l’exploit de faire sortir le Centre d’une crise financière presque insurmontable- une dette record de près de 400 000 $- qui aurait pu mener à sa fermeture
Une fois la situation financière stabilisée grâce aux efforts soutenus de Mme Dallaire et d’autres projets d’expansion terminés
le Centre souhaitait gagner en notoriété et être reconnu sur le plan culturel francophone
C’est de cette volonté qu’est né ce qui est actuellement considéré comme étant le plus grand festival de la Saint-Jean de l’Ontario
Un comité bénévole a été mis en place pour concevoir ce qui sera la première Saint-Jean de Kapuskasing en 2000
Les groupes de musique québécois Noir silence et la Bottine souriante étaient les têtes d’affiche de cette première édition de la Saint-Jean qui rassemble en moyenne près de 1200 spectateurs
Cette année marque les premières de plusieurs programmes et projets phares du Centre tels que la célébration de la journée de la femme ou encore la mise sur pied de L’escale
C’est aussi cette même année qu’aura lieu la première foire de Noël
une activité très populaire et toujours très appréciée de la région
Une programmation culturelle ainsi bonifiée qui répond à la demande de la communauté francophone de la région
le Centre compte deux nouveaux festivals réguliers à savoir
Le premier a lieu en hiver au courant du mois de mars depuis 2021 et offre spectacles musicaux et activités de plein air
Cette année marquera la toute première édition 100 % en présentiel
celui-ci a débuté en septembre et est le lieu de rendez-vous des amateurs de bières et autres produits locaux qui peuvent également profiter d’autres activités sociales lors de l’événement
Les célébrations du 50e auront lieu jusqu’à la prochaine année avec
la sortie d’un livre en janvier 2024 ou encore une grande soirée spéciale du Nouvel An pour clôturer les festivités
Mme Scherer est responsable des dossiers des affaires, d’industries et de relations publiques pour la Ville et siège au conseil d’administration de la Zone d’amélioration commerciale (ZAC). Comme plusieurs entrepreneurs du quartier, l’élue remarque que bien des gens ressentent une certaine nostalgie pour ce que le Cercle était par le passé.
Bien que la pandémie ait ralenti sa revitalisation, le quartier du Cercle compte de nouveaux résidents. Quelques salons de coiffure, une comptable, un réparateur d’appareils ménagers, un magasin de cannabis et des organismes comme la Chambre de commerce et la Société d’aide au développement des collectivités North Claybelt y ont élu domicile.
Selon Mme Scherer, la présence de ces organismes sera bénéfique pour le quartier. Elle estime qu’ils pourront appuyer le développement économique de ce secteur-là et aider les nouvelles entreprises à s’installer.
Les entrepreneurs du Cercle ont beaucoup contribué à la revitalisation du quartier, en partie grâce à leurs investissements pour rénover les façades des commerces.
Il y a un engagement de la part de la communauté entrepreneuriale de Kapuskasing, qui se retrouve principalement dans le Cercle, qui a décidé de faire des changements très positifs pour être plus attrayant et au goût du jour tout en conservant l’aspect patrimonial de plusieurs édifices, estime Mme Scherer.
La propriétaire du café Back to the Grind et ancienne membre du conseil de la ZAC, Dominique Tremblay, suit les transformations de près. Elle et d’autres entrepreneurs se rassemblent régulièrement pour essayer d’aider le Cercle. En ce moment, le groupe tente d’organiser un marché en soirée, qui aurait lieu durant l’été. D’après elle, les gens veulent vraiment ramener le Cercle à ce qu’il était.
C’est sûr que ça ne peut pas redevenir ce que c’était par le passé. Ce n’est plus la même communauté ni les mêmes gens, mais on peut utiliser ça comme un point de départ et essayer de miser là-dessus pour faire des changements.
Les résidents de longue date s’ennuient surtout de l’atmosphère qu’avait le Cercle autrefois, notamment durant les festivités de l’événement Kap Days, et du décor du Cercle, comme la fontaine et la sculpture du logo de la ville qui se trouvaient au milieu du quartier. Selon Mme Scherer, grâce aux initiatives visant à aider le Cercle, la Ville et la ZAC donnent de nouvelles habitudes et un nouveau sens au quartier.
Avant de subir sa cure de rajeunissement, le quartier était la cible de plaintes concernant son apparence. Les édifices vacants, voire négligés, étaient nombreux. La rénovation de ceux-ci est bien accueillie par les entreprises qui s’y trouvent depuis des décennies.
C’est le fun de voir qu’on commence à avoir de la vie dans les [rayons] du Cercle, pas juste dans le milieu, explique Mme Tremblay, qui a acheté le café Back to the Grind il y a quatre ans.
Quand on a des sites laissés vacants, ça peut donner une image négative à un lieu aussi important que le Cercle par exemple, mais ça inspire aussi des gens à mettre sur pied des projets ou des initiatives qui sont très intéressants, ajoute Mme Scherer.
Certains édifices contiennent également des logements. Si certaines personnes s’opposent à leur présence, Mme Scherer y voit du positif si ça veut dire que ça encourage les gens à s’installer dans le Cercle.
La diversification de l’économie locale est l’un des principaux objectifs du conseil municipal de Kapuskasing depuis le début de son mandat en 2018. D’après Mme Scherer, ce sera à nouveau un enjeu durant le scrutin municipal de cet automne.
Ça fait plusieurs années que les gens cherchent à atteindre une certaine diversité et stabilité économique. Tout le secteur entrepreneurial en fait partie. J’ai bien l’impression que les enjeux de la prochaine campagne électorale pourraient concerner le Cercle et le succès des commerces qui s’y trouvent, croit l’élue.
À long terme, Mme Tremblay juge que les commerces locaux méritent plus d’appui. À son avis, Kapuskasing attire beaucoup de marchands de l’extérieur durant ses festivals, mais ça n’affecte pas nécessairement les affaires du Cercle. Elle veut des nouveaux marchands, mais pas juste pour une fin de semaine, qui feraient partie du quotidien des gens qui magasinent.
Dans le passé, on voyait beaucoup de festivals. On attire des marchands de l’extérieur. Mais je pense qu’il faut redonner vie aux marchands qu’on a ici parce que ce sont eux qui nous permettent de continuer [à opérer], affirme-t-elle.
Le reporter britanno-colombien raconte l'actualité sportive d'un bout à l'autre de la région. Il s'intéresse aussi aux dossiers portant sur l'économie, l'environnement et la biodiversité. Vous pouvez l'entendre fréquemment à l'antenne d'ICI Première au micro des émissions régionales.
Ouvrir en mode plein écranLe centre-ville de Kapauskasing a été renommé le Quartier du Cercle en 2019.
Chris St-PierrePublié le 27 juin 2022 à 17 h 37 HAEPrenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Tout ça se fait avec l’intention de créer un sentiment d’appartenance à ce lieu unique de notre ville, indique la conseillère municipale Guylaine Scherer.
Mme Scherer est responsable des dossiers des affaires, d’industries et de relations publiques pour la Ville et siège au conseil d’administration de la Zone d’amélioration commerciale (ZAC). Comme plusieurs entrepreneurs du quartier, l’élue remarque que bien des gens ressentent une certaine nostalgie pour ce que le Cercle était par le passé.
Ouvrir en mode plein écranGuylaine Scherer ne sait toujours pas si elle se présentera aux élections municipales cet automne.
Bien que la pandémie ait ralenti sa revitalisation, le quartier du Cercle compte de nouveaux résidents. Quelques salons de coiffure, une comptable, un réparateur d’appareils ménagers, un magasin de cannabis et des organismes comme la Chambre de commerce et la Société d’aide au développement des collectivités North Claybelt y ont élu domicile.
Selon Mme Scherer, la présence de ces organismes sera bénéfique pour le quartier. Elle estime qu’ils pourront appuyer le développement économique de ce secteur-là et aider les nouvelles entreprises à s’installer.
Les entrepreneurs du Cercle ont beaucoup contribué à la revitalisation du quartier, en partie grâce à leurs investissements pour rénover les façades des commerces.
Il y a un engagement de la part de la communauté entrepreneuriale de Kapuskasing, qui se retrouve principalement dans le Cercle, qui a décidé de faire des changements très positifs pour être plus attrayant et au goût du jour tout en conservant l’aspect patrimonial de plusieurs édifices, estime Mme Scherer.
Ouvrir en mode plein écranPlusieurs édifices du Cercle ont été rénovés au cours des dernières années.
La propriétaire du café Back to the Grind et ancienne membre du conseil de la ZAC, Dominique Tremblay, suit les transformations de près. Elle et d’autres entrepreneurs se rassemblent régulièrement pour essayer d’aider le Cercle. En ce moment, le groupe tente d’organiser un marché en soirée, qui aurait lieu durant l’été. D’après elle, les gens veulent vraiment ramener le Cercle à ce qu’il était.
C’est sûr que ça ne peut pas redevenir ce que c’était par le passé. Ce n’est plus la même communauté ni les mêmes gens, mais on peut utiliser ça comme un point de départ et essayer de miser là-dessus pour faire des changements.
Les résidents de longue date s’ennuient surtout de l’atmosphère qu’avait le Cercle autrefois, notamment durant les festivités de l’événement Kap Days, et du décor du Cercle, comme la fontaine et la sculpture du logo de la ville qui se trouvaient au milieu du quartier. Selon Mme Scherer, grâce aux initiatives visant à aider le Cercle, la Ville et la ZAC donnent de nouvelles habitudes et un nouveau sens au quartier.
Avant de subir sa cure de rajeunissement, le quartier était la cible de plaintes concernant son apparence. Les édifices vacants, voire négligés, étaient nombreux. La rénovation de ceux-ci est bien accueillie par les entreprises qui s’y trouvent depuis des décennies.
C’est le fun de voir qu’on commence à avoir de la vie dans les [rayons] du Cercle, pas juste dans le milieu, explique Mme Tremblay, qui a acheté le café Back to the Grind il y a quatre ans.
Ouvrir en mode plein écranDominique Tremblay indique que le conseil d'administration de la ZAC songe à ramener l'événement Kap Days.
Quand on a des sites laissés vacants, ça peut donner une image négative à un lieu aussi important que le Cercle par exemple, mais ça inspire aussi des gens à mettre sur pied des projets ou des initiatives qui sont très intéressants, ajoute Mme Scherer.
Certains édifices contiennent également des logements. Si certaines personnes s’opposent à leur présence, Mme Scherer y voit du positif si ça veut dire que ça encourage les gens à s’installer dans le Cercle.
La diversification de l’économie locale est l’un des principaux objectifs du conseil municipal de Kapuskasing depuis le début de son mandat en 2018. D’après Mme Scherer, ce sera à nouveau un enjeu durant le scrutin municipal de cet automne.
Ça fait plusieurs années que les gens cherchent à atteindre une certaine diversité et stabilité économique. Tout le secteur entrepreneurial en fait partie. J’ai bien l’impression que les enjeux de la prochaine campagne électorale pourraient concerner le Cercle et le succès des commerces qui s’y trouvent, croit l’élue.
À long terme, Mme Tremblay juge que les commerces locaux méritent plus d’appui. À son avis, Kapuskasing attire beaucoup de marchands de l’extérieur durant ses festivals, mais ça n’affecte pas nécessairement les affaires du Cercle. Elle veut des nouveaux marchands, mais pas juste pour une fin de semaine, qui feraient partie du quotidien des gens qui magasinent.
Dans le passé, on voyait beaucoup de festivals. On attire des marchands de l’extérieur. Mais je pense qu’il faut redonner vie aux marchands qu’on a ici parce que ce sont eux qui nous permettent de continuer [à opérer], affirme-t-elle.
Tout ça se fait avec l’intention de créer un sentiment d’appartenance à ce lieu unique de notre ville
indique la conseillère municipale Guylaine Scherer
Mme Scherer est responsable des dossiers des affaires
d’industries et de relations publiques pour la Ville et siège au conseil d’administration de la Zone d’amélioration commerciale (ZAC)
l’élue remarque que bien des gens ressentent une certaine nostalgie pour ce que le Cercle était par le passé
Bien que la pandémie ait ralenti sa revitalisation
le quartier du Cercle compte de nouveaux résidents
un réparateur d’appareils ménagers
un magasin de cannabis et des organismes comme la Chambre de commerce et la Société d’aide au développement des collectivités North Claybelt y ont élu domicile
la présence de ces organismes sera bénéfique pour le quartier
Elle estime qu’ils pourront appuyer le développement économique de ce secteur-là et aider les nouvelles entreprises à s’installer
Les entrepreneurs du Cercle ont beaucoup contribué à la revitalisation du quartier
en partie grâce à leurs investissements pour rénover les façades des commerces.
Il y a un engagement de la part de la communauté entrepreneuriale de Kapuskasing
qui se retrouve principalement dans le Cercle
qui a décidé de faire des changements très positifs pour être plus attrayant et au goût du jour tout en conservant l’aspect patrimonial de plusieurs édifices
La propriétaire du café Back to the Grind et ancienne membre du conseil de la ZAC
Elle et d’autres entrepreneurs se rassemblent régulièrement pour essayer d’aider le Cercle
le groupe tente d’organiser un marché en soirée
qui aurait lieu durant l’été
les gens veulent vraiment ramener le Cercle à ce qu’il était
C’est sûr que ça ne peut pas redevenir ce que c’était par le passé
Ce n’est plus la même communauté ni les mêmes gens
mais on peut utiliser ça comme un point de départ et essayer de miser là-dessus pour faire des changements
Les résidents de longue date s’ennuient surtout de l’atmosphère qu’avait le Cercle autrefois
notamment durant les festivités de l’événement Kap Days
comme la fontaine et la sculpture du logo de la ville qui se trouvaient au milieu du quartier
grâce aux initiatives visant à aider le Cercle
la Ville et la ZAC donnent de nouvelles habitudes et un nouveau sens au quartier
le quartier était la cible de plaintes concernant son apparence
La rénovation de ceux-ci est bien accueillie par les entreprises qui s’y trouvent depuis des décennies
C’est le fun de voir qu’on commence à avoir de la vie dans les [rayons] du Cercle
qui a acheté le café Back to the Grind il y a quatre ans
ça peut donner une image négative à un lieu aussi important que le Cercle par exemple
mais ça inspire aussi des gens à mettre sur pied des projets ou des initiatives qui sont très intéressants
Certains édifices contiennent également des logements
Si certaines personnes s’opposent à leur présence
Mme Scherer y voit du positif si ça veut dire que ça encourage les gens à s’installer dans le Cercle
La diversification de l’économie locale est l’un des principaux objectifs du conseil municipal de Kapuskasing depuis le début de son mandat en 2018
ce sera à nouveau un enjeu durant le scrutin municipal de cet automne
Ça fait plusieurs années que les gens cherchent à atteindre une certaine diversité et stabilité économique
Tout le secteur entrepreneurial en fait partie
J’ai bien l’impression que les enjeux de la prochaine campagne électorale pourraient concerner le Cercle et le succès des commerces qui s’y trouvent
Mme Tremblay juge que les commerces locaux méritent plus d’appui
Kapuskasing attire beaucoup de marchands de l’extérieur durant ses festivals
mais ça n’affecte pas nécessairement les affaires du Cercle
qui feraient partie du quotidien des gens qui magasinent
On attire des marchands de l’extérieur
Mais je pense qu’il faut redonner vie aux marchands qu’on a ici parce que ce sont eux qui nous permettent de continuer [à opérer]
Le reporter britanno-colombien raconte l'actualité sportive d'un bout à l'autre de la région
Il s'intéresse aussi aux dossiers portant sur l'économie
Vous pouvez l'entendre fréquemment à l'antenne d'ICI Première au micro des émissions régionales
Trois ans après avoir lancé une nouvelle stratégie pour se promouvoir
le carrefour giratoire emblématique du centre-ville
De nouvelles entreprises s’y installent et plusieurs projets sont en préparation pour attirer le public au quartier
correspondant parlementaire Chambres des communes
KAPUSKASING – La ville de Kapuskasing fête son centième anniversaire de naissance
Cette ville du Nord de l’Ontario compte près de 70 % de Franco-Ontariens
mais ce n’est qu’au courant des années 1960 qu’elle devient un endroit de prédilection pour les francophones
Un retour dans le temps sur ce dernier siècle d’histoire
Le tout commence au courant des années 1910 quand le gouvernement fédéral fait construire le National Transcontinental Railway (NTR)
un train traversant d’est en ouest le Canada
L’ouverture du territoire le long de ce qui est aujourd’hui appelé le Canadien National explique l’arrivée de Québécois et d’habitants dans le Nord de l’Ontario
Ce train crée alors plusieurs villages alentour de la région comme à Hearst et Kapuskasing
« Le territoire devient accessible par train et à ce moment-là
le gouvernement de l’Ontario fait la grosse promotion partout dans le monde pour attirer des gens dans le Nord de l’Ontario
On fait la promotion à la fois de l’agriculture et de l’industrie forestière
car on est convaincu que ça va devenir le prochain grenier de l’Ontario avec sa grande zone argileuse »
avance l’historienne de l’Université de Hearst
Kapuskasing s’est surtout développé avec l’arrivée de la compagnie de pâtes et papiers Spruces Falls Power and Paper Company Ltd en 1920
« Elle va dominer toute la région et ça va faire en sorte que Kapuskasing va devenir rapidement la ville d’une compagnie complètement contrôlée par la Spruces Falls qui détient d’énormes concessions forestières dans la région de Kapuskasing
La compagnie construit aussi les maisons pour les employés
l’hôpital et le parc de Kapuskasing seront aussi ceux de la compagnie »
précise l’historienne de l’Université de Hearst
Ces 100 ans d’histoire sont surtout marqués par la présence du moulin à papier tout au long de ces années
et c’est encore un des plus grands employeurs de la ville
Ça l’a eu un impact notamment sur la façon dont les gens ont entrevu le travail
On a eu un employeur principal et ç’a été presque comme ça tout au long de l’histoire de Kapuskasing
Les gens entrevoient depuis longtemps le moulin comme seul pourvoyeur de travail »
affirme le conseiller municipal Julien Boucher
qui est à la tête du comité sur les célébrations du centenaire
les francophones avaient l’espoir d’étendre la population francophone à travers tout le Canada
L’idée était d’avoir une plus forte concentration de francophones dans tout le pays comparativement à aujourd’hui
« Vous avez l’Église catholique canadienne-française
qui faisait la promotion de la colonisation dans le Nord de l’Ontario
On espère à cette époque qu’il y aura des francophones partout
Il y en a au Manitoba et dans les provinces de l’Ouest même s’ils sont beaucoup plus minoritaires
L’Église catholique encourage ces fidèles à venir en faveur de l’agriculture… pour l’Église catholique
la plus belle vocation qui existe est celle d’agriculteur »
L’arrivée de francophones dans la ville concorde avec le déclin de l’agriculture et l’ascension de l’industrialisation de l’époque
mais on ne peut pas parler d’une ville francophone
C’est à partir de là (les années 1960) que les francophones vont commencer à prendre beaucoup plus d’espace
les gens ont quitté les villages et les gens se sont dirigés vers la cité et c’est comme ça que de plus en plus de francophones de Moonbeam
qui a déjà organisé certaines activités depuis le début d’année
veut mettre l’emphase sur la célébration de choses ayant marqué la région
« On célèbre tous les accomplissements qu’il y a eu au cours de l’histoire… Il y a le chemin de fer qui est aussi la base de l’arrivée de la ville
le fait qu’on a fait du papier du New York Times
c’est fou qu’ils soient venus aussi loin pour du papier journal »
la Ville a effectué son lancement virtuel jeudi en diffusant un documentaire sur l’histoire de la ville
mais le conseiller Boucher ne sait pas comment se dérouleront les prochains mois avec la pandémie
« Il y a beaucoup de choses qui sont encore incertaines
mais on ne sait pas encore lesquelles on va devoir prendre
Notre grosse chose de notre centenaire est qu’on met en vedette un produit local de Kapuskasing chaque mois
c’est la Fromagerie Kapuskoise qui fait un fromage de Kapuskasing au lait de chèvre. »
car elle marque la date d’incorporation de la municipalité
les paroisses Notre-Dame-des-Victoires et Immaculée-Conception étaient gérées de manière provisoire par des administrateurs paroissiaux
La situation a mené l’évêque du diocèse de Hearst-Moosonee
à prendre des décisions par rapport au ministère pastoral
d’où la nomination d’un nouveau curé à ces deux paroisses
J'ai rencontré le père Rémi Lessard et nous avons convenu
qu'il était préférable à ce moment-ci qu'il prenne sa retraite
Le père Sébastien Groleau entrera en poste le 1er juillet tout en gardant les fonctions administratives qu’il occupe à l’évêché
Nomination d'un nouveau curé dans les paroisses de Kapuskasing
Elle rappelle que le père Groleau a déjà œuvré dans la région par le passé
Le monde ici est très très très heureux qu’il [Sébastien Groleau] revienne à Kapuskasing
c’est rien qu’à [une centaine de kilomètres] d’ici là
Même son de cloche chez Lise Éthier
qui fréquente la paroisse Notre-Dame-des-Victoires
whatever","text":"Un curé
que ce soit pour aller à des funérailles
des noces ou whatever"}}\">Un curé
Ça nous encourage aussi d’aller à la messe
avec toutes les choses qui arrivent avec les autres curés
Ça nous redonne confiance d’avoir un autre curé
Marie Fournier espère aussi que la nomination d’un nouveau curé permettra aux fidèles de progressivement tourner la page sur la crise qui a secoué le diocèse au cours des derniers mois
parce que je les connaissais tous [les prêtres nommés dans l’enquête de Radio-Canada]
Je sais qu’ils sont humains et il faut comprendre que des fois
[...] Et on ne va pas à l’église seulement pour les prêtres
On va à l’église pour notre croyance en Dieu
l’annonce du diocèse ne réjouit pas tous les paroissiens
Yvan Tremblay s’insurge contre le ton de la communication écrite dans laquelle le diocèse a annoncé l’arrivée prochaine du nouveau curé
Je ne veux pas planter Rémi [Lessard]
Qu’il arrête de nous faire patiner sur une glace qui est mince parce qu’on va tous couler avec
Est-ce qu’ils vont lui faire une fête aussi
qu’ils lui fassent une fête privée
[Il ne faut] pas essayer d’impliquer tous les laïcs là-dedans
Ils n’ont pas demandé aux victimes ce qu’elles pensent de ça
L’évêque Pierre-Olivier Tremblay
qui souligne qu’il n’est pas le rédacteur direct du bulletin interparoissial
indique toutefois que le message déploré par Yvan Tremblay est un message général sur les départs [de curés]
car le père Sébastien Groleau devra quitter les paroisses de la région de Longlac dont il était responsable
Il y sera remplacé par le père Benedictus Mulenga
qui s’occupe déjà d’autres paroisses dans l’ouest du diocèse de Hearst-Moosonee
La question se pose souvent sur comment on va traiter tout le ministère
Et en rien il ne s’agit d’une approbation
d’une caution de quelque forme d’abus
L’évêque rappelle qu’il vient d’achever une tournée des paroisses pour discuter avec les fidèles ébranlés par les révélations de Radio-Canada. Il a aussi rencontré des victimes d'abus sexuels.
L’expérience d’écoute des victimes est la chose la plus importante pour moi et pour elles aussi. [...] C’est une période difficile pour tout le monde. L’essentiel, c’est qu’on avance sur le chemin de la vérité, de la justice et de la réparation, et croyez-moi, je suis tout à fait engagé à cela, déclare Mgr Tremblay.
Il ajoute par ailleurs qu’une offre de réparation devrait être présentée aux victimes d’ici deux à trois semaines.
Bienvenu Senga travaille à Radio-Canada depuis 2018. Après un séjour de plusieurs années dans le Nord de l'Ontario, il couvre désormais l'actualité du Sud-Ouest de la province. Il s'intéresse particulièrement aux enjeux de société et à la francophonie ontarienne. Il est aussi passionné de littérature.
Le père Sébastien Groleau entrera en fonction le 1er juillet.
Ouvrir en mode plein écranSébastien Groleau a servi comme prêtre à Chapleau. Il assurera la gouverne des deux paroisses francophones de Kapuskasing. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Sophie Houle-Drapeau
Bienvenu SengaPublié le 28 mai 2023 à 10 h 35 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
les paroisses Notre-Dame-des-Victoires et Immaculée-Conception étaient gérées de manière provisoire par des administrateurs paroissiaux
La situation a mené l’évêque du diocèse de Hearst-Moosonee
à prendre des décisions par rapport au ministère pastoral
d’où la nomination d’un nouveau curé à ces deux paroisses
Ouvrir en mode plein écranL'église Immaculée-Conception à Kapuskasing
J'ai rencontré le père Rémi Lessard et nous avons convenu
qu'il était préférable à ce moment-ci qu'il prenne sa retraite
Le père Sébastien Groleau entrera en poste le 1er juillet tout en gardant les fonctions administratives qu’il occupe à l’évêché
Elle rappelle que le père Groleau a déjà œuvré dans la région par le passé
Le monde ici est très très très heureux qu’il [Sébastien Groleau] revienne à Kapuskasing
c’est rien qu’à [une centaine de kilomètres] d’ici là
qui fréquente la paroisse Notre-Dame-des-Victoires
Ça nous encourage aussi d’aller à la messe
avec toutes les choses qui arrivent avec les autres curés
Ça nous redonne confiance d’avoir un autre curé
Marie Fournier espère aussi que la nomination d’un nouveau curé permettra aux fidèles de progressivement tourner la page sur la crise qui a secoué le diocèse au cours des derniers mois
parce que je les connaissais tous [les prêtres nommés dans l’enquête de Radio-Canada]
Je sais qu’ils sont humains et il faut comprendre que des fois
[...] Et on ne va pas à l’église seulement pour les prêtres
On va à l’église pour notre croyance en Dieu
l’annonce du diocèse ne réjouit pas tous les paroissiens
Yvan Tremblay s’insurge contre le ton de la communication écrite dans laquelle le diocèse a annoncé l’arrivée prochaine du nouveau curé
Qu’il arrête de nous faire patiner sur une glace qui est mince parce qu’on va tous couler avec
Est-ce qu’ils vont lui faire une fête aussi
[Il ne faut] pas essayer d’impliquer tous les laïcs là-dedans
Ils n’ont pas demandé aux victimes ce qu’elles pensent de ça
qui souligne qu’il n’est pas le rédacteur direct du bulletin interparoissial
indique toutefois que le message déploré par Yvan Tremblay est un message général sur les départs [de curés]
car le père Sébastien Groleau devra quitter les paroisses de la région de Longlac dont il était responsable
Il y sera remplacé par le père Benedictus Mulenga
qui s’occupe déjà d’autres paroisses dans l’ouest du diocèse de Hearst-Moosonee
La question se pose souvent sur comment on va traiter tout le ministère
Ouvrir en mode plein écranMgr Pierre-Olivier Tremblay est l'évêque du diocèse de Hearst-Moosonee
L’expérience d’écoute des victimes est la chose la plus importante pour moi et pour elles aussi. [...] C’est une période difficile pour tout le monde. L’essentiel, c’est qu’on avance sur le chemin de la vérité, de la justice et de la réparation, et croyez-moi, je suis tout à fait engagé à cela, déclare Mgr Tremblay.
Il ajoute par ailleurs qu’une offre de réparation devrait être présentée aux victimes d’ici deux à trois semaines.
Depuis la publication de l’enquête
Nomination d'un nouveau curé dans les paroisses de Kapuskasing
des noces ou whatever"}}\\\">Un curé
L’évêque rappelle qu’il vient d’achever une tournée des paroisses pour discuter avec les fidèles ébranlés par les révélations de Radio-Canada
Il a aussi rencontré des victimes d'abus sexuels
L’expérience d’écoute des victimes est la chose la plus importante pour moi et pour elles aussi
[...] C’est une période difficile pour tout le monde
c’est qu’on avance sur le chemin de la vérité
je suis tout à fait engagé à cela
Il ajoute par ailleurs qu’une offre de réparation devrait être présentée aux victimes d’ici deux à trois semaines
Bienvenu Senga travaille à Radio-Canada depuis 2018
Après un séjour de plusieurs années dans le Nord de l'Ontario
il couvre désormais l'actualité du Sud-Ouest de la province
Il s'intéresse particulièrement aux enjeux de société et à la francophonie ontarienne
Il est aussi passionné de littérature
Depuis la publication de l’enquête
L’évêque rappelle qu’il vient d’achever une tournée des paroisses pour discuter avec les fidèles ébranlés par les révélations de Radio-Canada
Le diocèse de Hearst-Moosonee a nommé cette semaine un nouveau curé aux deux paroisses francophones de Kapuskasing. L’abbé Sébastien Groleau remplacera le père Rémi Lessard, suspendu en mars dernier après qu’une enquête de Radio-Canada eut révélé qu’il faisait l’objet d’allégations d’agression sexuelle
Le père Sébastien Groleau entrera en fonction le 1er juillet
KAPUSKASING – Qu’est qu’on en commun la reine Élisabeth II d’Angleterre
le New York Times et la grève ouvrière la plus meurtrière au Canada
La réponse : la ville de Kapuskasing et son centième anniversaire
ONFR+ vous dresse une liste de certains de ces événements et personnes qui ont marqué cette ville francophone au cours du dernier siècle
la princesse et future reine d’Angleterre et son mari
Le couple royal en profite pour visiter l’usine de la société Spruce Falls Power & Paper en plus d’assister à une réception
« Les gens de Kapuskasing aiment toujours citer la visite de la princesse
qui était un très bel hôtel et qui appartenait à ce moment-là à la compagnie Spruce Falls »
explique l’historienne de l’Université de Hearst
une grève d’employés syndiqués résulte en la grève la plus meurtrière de l’histoire du Canada
Trois grévistes ont été tués et huit blessés lorsque des travailleurs indépendants ont ouvert le feu sur les grévistes
« Les grévistes considéraient les bûcherons indépendants comme des briseurs de grève
C’est des petites communautés dans le Nord de l’Ontario
alors on connaît le voisin et c’est peut-être lui qui a tiré dessus
donc ça a laissé des cicatrices importantes pas seulement à Kapuskasing
mais aussi pour toutes les autres communautés autour de Kapuskasing »
Après 70 ans, la compagnie Kimberly Clark signifie son intention de vendre l’usine Spruce Falls Power AMD Paper. Après plusieurs manifestations et rassemblements, les citoyens et employés de l’époque et l’entreprise Tembec rachètent ensemble le moulin en 1991
l’entreprise Tembec achète l’usine au grand complet
« C’est un moment tournant dans l’histoire de Kapuskasing
on fermait la ville… C’était le principal employeur
une bonne partie de la population perd son travail
Ce n’était pas seulement les emplois directs
explique l’historienne de l’Université de Hearst
le Canada utilise Kapuskasing comme une prison de guerre
Danielle Coulombe rappelle que le gouvernement utilisait les prisonniers des pays ennemis pour notamment déchiffrer les terres agricoles
on amenait des immigrants de pays ennemis au Canada… Il n’y a rien d’autre pour entrer et sortir de la région
tout ce qui pouvait entrer et sortir par la région se faisait par les cours d’eau
on amène de vrais prisonniers de guerre comme des Allemands
L’idée de ça est qu’ils étaient totalement isolés
alors ils ne pouvaient pas s’échapper
et ensuite on les amenait pour défricher la terre pour développer l’agriculture. »
une première école secondaire francophone publique voit le jour à Kapuskasing
L’école secondaire Cité des Jeunes ouvre ses portes trois ans après que le gouvernement ontarien ait autorisé l’ouverture d’écoles francophones publiques dans la province
mais avec la création des écoles secondaires francophones publiques
ça va être un élément extrêmement important pour permettre à la jeunesse francophone de faire des études en français
mais pour tous ceux alentour de la ville » précise Mme Coulombe
la compagnie Kimberly-Clark et le New York Times incorporent en copropriété la Spruce Falls Power AMD Paper Company
Le papier du journal du New York Times sera fabriqué à Kapuskasing où l’on imprimait près de 550 tonnes de papier journal par jour
Le réalisateur du film Titanic et Avatar est né le 16 août 1954 à Kapuskasing
James Cameron est l’aîné de cinq frères et sœurs
Titanic et Avatar sont dans le top 5 des films les plus rentables de l’histoire
l’acteur Roy Dupuis est né dans la petite de New Liskeard dans le Nord
mais a passé une partie de son enfance à Kapuskasing avant de déménager à Montréal
Le Franco-Ontarien s’est fait connaître dans les séries télé telles que Les Filles de Caleb et La Femme Nikita et a appris l’anglais alors qu’il vivait à Kapuskasing
Il est aussi connu pour ses rôles principaux dans la biographie cinématographique du hockeyeur Maurice Richard et dans son rôle du général Roméo Dallaire dans J’ai serré la main du diable
un journal anglophone papier de Kapuskasing en 1961
Il a aussi été maire de Kapuskasing de 1971 à 1980 et de 1991 à 1993 en plus d’être député provincial chez les progressistes-conservateurs de 1981 à 1985
Une autre s’est occupée des artistes aux petits soins avec ses sucres à la crème.
Et alors que l’établissement se dirigeait vers une faillite, une femme d’affaires de la région l’a remis sur les rails et sous sa gouverne la plus grosse célébration de la Saint-Jean en Ontario a vu le jour.
Mariette Guillotte se souvient comme si c’était hier des balbutiements du Centre régional de Loisirs culturels Inc., avec le souhait d'acheter le bâtiment qui abritait autrefois l’Académie Youville, une école secondaire privée.
Au début du Centre, j’étais une membre qui ramassait de l’argent, clame-t-elle.
Les mauvaises langues au gouvernement nous disaient qu’un centre francophone \"ne va pas pouvoir survivre.\"
Sa mission était donc d’aller de porte en porte afin d’amasser des fonds. Mme Guillotte avait plus d’un tour dans son sac en rassemblant non seulement les francophones, mais toute la communauté de Kapuskasing.
On n’est pas francophone ou anglophone. On est du monde de Kap. Les amis [anglophones] ont dit: ''I wanna go to the Centre too. Je veux aller tisser au Centre. Je vais aller amener de l’argent.''
J’aimerais ça, dire que c’est nous autres les francophones qui l’avons acheté. C’est le monde de Kapuskasing [anglophone et francophone] qui l’a payé, souligne l'artiste octogénaire reconnue autant pour sa poterie que pour ses courtepointes.
Mme Guillotte nous montre que les traces de l’Académie d’Youville sont encore bien présentes dans l'établissement, qui est toujours situé au même endroit depuis 1974.
Les tableaux noirs des salles de classe sont encore utilisés dans l’atelier des tisserandes, les tables de laboratoire de la classe de science sont bien présentes dans la salle de poterie et le gymnase est devenu la salle de spectacle.
Le choix de l’emplacement de la salle de spectacle causera par ailleurs bien des maux de tête à la future directrice générale Mariette Dallaire.
On a toujours eu des problèmes avec l’acoustique. On a essayé toutes sortes de choses. On a eu un spécialiste qui est venu pour le système de son, mais les murs de la salle sont en stucco. Du stucco, c’est dur, dur. Donc le son rebondissait sur les murs et revenait, précise Mme Dallaire, qui a dirigé le Centre de Loisirs entre 1985 et 2018.
Elle admet que les chorales n’aiment pas ça aller chanter là. Quand c'est des spectacles d’humour, c’est plus facile.
En 1980, le Centre des Loisirs culturels se dote d'une galerie d’art, d'un atelier de poterie et d'un deuxième étage avec des salles de conférence.
Après avoir quitté le Québec avec son mari René, Denyse Morin a trouvé un poste comme réceptionniste de soirée au Centre. Elle se souvient que l'administration avait pris un moyen inattendu pour tenter de faire baisser le coût des assurances.
Les gens ne savent peut-être pas, mais il y avait des gardiens de nuit au Centre de loisirs, assure-t-elle en précisant qu’ils vivaient dans bachelor","text":"un petit appartement de style bachelor"}}\">un petit appartement de style bachelor [NDLR: studio] au deuxième étage.
Après la démission d'un gardien, Denyse Morin a immédiatement posé sa candidature.
On était 93 personnes à appliquer pour devenir gardiens de nuit. Moi, je travaillais déjà au Centre de loisirs, je connaissais les airs et tout. Ç’a été plus facile [pour avoir l’emploi]. On est restés là huit ans.
En huit ans, bien des choses changent dans la vie du jeune couple. La cigogne a frappé à la porte avec l’arrivée de René fils.
Une salle s’est libérée à côté du petit appartement et le conseil d’administration a donné son aval pour défoncer le mur afin que René père agrandisse leur logis.
Pour la famille Morin, rien de banal : le ménage de l’appartement se faisait avec la balayeuse de la conciergerie, quand Denyse faisait à manger, toute la clientèle du Centre le sentait et le petit René patrouillait dans le Centre dans sa petite voiture.
Loin de leurs proches au Québec, Denyse Morin et son mari n’ont jamais connu le fait d’avoir des grands-parents à proximité. Heureusement, ils en trouvent des dizaines au Centre.
C’était plaisant pour mon enfant de voir qu’il y avait beaucoup de petites grand-mamans qui prenaient soin de mon petit René [...] On avait une grosse maison, blague Mme Morin.
Elle a continué d'y habiter quelques mois après la naissance de son deuxième enfant, Jessica.
On était toutes la Mémère de ces enfants-là, se souvient Mariette Guillotte.
Après l’ajout du deuxième étage, les activités du Centre vont bon train, avec des artistes en résidence comme Maurice Gaudreault, ainsi que l’embauche d’enseignants pour donner différents cours culturels. Le nombre d’employés en conciergerie et à la programmation augmente.
On pouvait être facilement une cinquantaine d’employés. C’était incroyable comment il y avait un bon roulement dans ce temps-là, se souvient Denyse Morin qui est devenue secrétaire pour le Centre, alors que son mari était concierge et gardien de nuit.
Mais dans la première moitié des années 1980, le Centre frappe un mur financier. Une assemblée générale extraordinaire sera nécessaire. Plusieurs employés se retrouvent du jour au lendemain sans emploi.
Autant d’employés qu’on pouvait être, un moment on est arrivé avec trois employés pour faire pratiquement le même travail.
Afin de sortir du gouffre, un premier locataire arrive : l’Université de Hearst y établit son campus de Kapuskasing. Le fardeau financier demeure cependant trop lourd.
La fermeture définitive du Centre régional de Loisirs est envisagée en 1985. Si bien qu’on en fait mention dans le comité de sélection de la nouvelle direction générale, souligne Mariette Dallaire, qui a obtenu le poste.
Quand on m’a embauchée, le mandat premier qu’on m’a donné, c’était de combler le déficit. Il y avait un déficit de 400 000 $.
Je me plais toujours à dire que, pour combler le déficit, on a fait toutes sortes de choses. On est allé acheter du Pepsi en spécial pour le revendre, clame Mme Dallaire, qui faisait ses profits au bar avec les bingos les dimanches soirs et les spectacles.
Mariette parlait sans gêne du budget comme en témoigne une entrevue accordée en 1993 à Radio-Canada, à l’annonce d’un projet d’expansion de l’établissement qui comprendra complexe d’entraînement, deux terrains de squash, l’ajout d'un bar, d’une loge et d’une estrade qui comprendrait 204 places assises.
Nathalie Marchand, une résidente de Kapuskasing, suit ses artistes favoris dans les salles de spectacles de Rouyn-Noranda jusqu’à Hearst.
Elle a raté très peu de spectacles au Centre de Loisirs dans les vingt dernières années et constate qu’à Kapuskasing, les artistes font davantage mention de l’accueil qu’ailleurs.
Mario Jean, en fin de semaine, parlait de ses autres visites à Kapuskasing. Il a parlé d’une personne locale qui est allée le chercher à l’aéroport puis qu’il lui avait comptée une farce et que ça faisait partie de son spectacle, détaille-t-elle.
C’est un cachet que tu ne trouves pas ailleurs parce qu’il se souvient du sucre à la crème de Francine [Garon] qui accueille souvent les artistes dans les loges. C’est beaucoup plus le côté familial qu’on retrouve ici dans nos petites communautés, relate Nathalie Marchand.
Lorsqu’on a interrogé Stef Paquette sur le sucre à la crème de Francine Garon, l’auteur-compositeur-interprète de Chelmsford salivait encore.
Comme artiste, c’est de petites touches de même qui nous marquent. On passe du temps sur la scène, mais c’est vraiment les petites touches personnelles que tu gardes en mémoire, souligne Stef Paquette, qui compte Kapuskasing et Oshawa dans les arrêts de sa tournée pour leur accueil.
Francine Garon a reçu maintes distinctions au fil des années pour son implication communautaire, mais ce sont surtout les remerciements de certains artistes qui l’ont particulièrement touchée.
Lors de son passage à la Saint-Jean de Kapuskasing en 2009, Garou lui a confié qu’après Bruxelles, Kapuskasing venait au second rang de la meilleure chaleur humaine lors d'un spectacle.
Éric Lapointe a été très gentil, malgré qu’il ne soit pas aimé par tout le monde, il est venu me voir et m’a demandé s’il pouvait en amener pour ses enfants, s'émeut encore celle qui a aussi dirigé pendant près de trente ans la troupe de théâtre du Centre, Méli-Mélo.
Elle se souvient aussi qu’à Contact ontarois, le groupe a cappella Qw4rtz faisait un arrêt à Kapuskasing seulement si Francine faisait ses sucres à la crème.
La dernière fois qu'elle en a fait pour un artiste était en mars 2020, juste avant la pandémie.
Stef Paquette se demande si les membres de son nouveau trio, les Bilinguish boys, pourront goûter à cette recette secrète même si Francine Garon a tiré sa révérence.
Est-ce que Francine va léguer sa recette de sucre à la crème pour le bienfait du Centre de Loisirs ou Francine a dit qu’elle va être enterrée avec sa recette? C’est ça, la grosse question que les artistes de l’Ontario veulent savoir, lance à la blague le président de l’APCM.
Il existe d’autres recettes, mais le mien est le meilleur, c’est ça?, répond Francine Garon en plaisantant.
Elle assure qu’elle partagera sa recette si le Centre de Loisirs culturels lui en fait demande.
2:06Mariette Dallaire, Denyse Morin, Fracine Garon et Mariette Guilotte ont marqué chacune à leur façon le Centre de Loisirs de Kapuskasing.
Photo : Radio-Canada / Montage Cam Gauthier
Jimmy ChabotPublié le 28 janvier 2023 à 9 h 18 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Centre régional de Loisirs culturels de Kapuskasing fête le cinquantième anniversaire depuis son incorporation cette année. Coup d'oeil sur les contributions marquantes de quelques femmes qui ont porté l'établissement à bout de bras pendant cinq décennies.
L’une d’entre elles a littéralement élevé ses enfants au Centre de Loisirs culturels en y habitant pendant huit ans.
Une autre s’est occupée des artistes aux petits soins avec ses sucres à la crème.
Et alors que l’établissement se dirigeait vers une faillite, une femme d’affaires de la région l’a remis sur les rails et sous sa gouverne la plus grosse célébration de la Saint-Jean en Ontario a vu le jour.
Le fureteur nord-ontarienConsulter le dossier completSuivreSuivreD’une académie à un centre de loisirsMariette Guillotte se souvient comme si c’était hier des balbutiements du Centre régional de Loisirs culturels Inc., avec le souhait d'acheter le bâtiment qui abritait autrefois l’Académie Youville, une école secondaire privée.
Au début du Centre, j’étais une membre qui ramassait de l’argent, clame-t-elle.
Les mauvaises langues au gouvernement nous disaient qu’un centre francophone "ne va pas pouvoir survivre."
% francophone. À 76%, c’est un gros chiffre ça, là, là","text":"Qu’est-ce qu’ils oubliaient c’est que la population de Kapuskasing à ce moment-là était 76% francophone. À 76%, c’est un gros chiffre ça, là, là"}}'>Qu’est-ce qu’ils oubliaient c’est que la population de Kapuskasing à ce moment-là était 76 % francophone. À 76 %, c’est un gros chiffre ça, là, là, souligne la femme de 88 ans qui donne encore des cours dans l’ancienne école.
Ouvrir en mode plein écranChaque mardi, Mariette Guillotte donne des cours de poterie au Centre de Loisirs.
Sa mission était donc d’aller de porte en porte afin d’amasser des fonds. Mme Guillotte avait plus d’un tour dans son sac en rassemblant non seulement les francophones, mais toute la communauté de Kapuskasing.
On n’est pas francophone ou anglophone. On est du monde de Kap. Les amis [anglophones] ont dit: ''I wanna go to the Centre too. Je veux aller tisser au Centre. Je vais aller amener de l’argent.''
Ouvrir en mode plein écranLes tableaux de l'ancienne école sont encore utilisés dans l'atelier des tisserandes.
J’aimerais ça, dire que c’est nous autres les francophones qui l’avons acheté. C’est le monde de Kapuskasing [anglophone et francophone] qui l’a payé, souligne l'artiste octogénaire reconnue autant pour sa poterie que pour ses courtepointes.
Mme Guillotte nous montre que les traces de l’Académie d’Youville sont encore bien présentes dans l'établissement, qui est toujours situé au même endroit depuis 1974.
Les tableaux noirs des salles de classe sont encore utilisés dans l’atelier des tisserandes, les tables de laboratoire de la classe de science sont bien présentes dans la salle de poterie et le gymnase est devenu la salle de spectacle.
Ouvrir en mode plein écranLes lundis soirs, la salle de spectacle redevient un gymnase pour les cours de kickboxing de Kim LaSalle.
Le choix de l’emplacement de la salle de spectacle causera par ailleurs bien des maux de tête à la future directrice générale Mariette Dallaire.
On a toujours eu des problèmes avec l’acoustique. On a essayé toutes sortes de choses. On a eu un spécialiste qui est venu pour le système de son, mais les murs de la salle sont en stucco. Du stucco, c’est dur, dur. Donc le son rebondissait sur les murs et revenait, précise Mme Dallaire, qui a dirigé le Centre de Loisirs entre 1985 et 2018.
Ouvrir en mode plein écranÉtienne Drapeau à un souper-spectacle au Centre régional de Loisirs culturels. (Photo d'archives)
Elle admet que les chorales n’aiment pas ça aller chanter là. Quand c'est des spectacles d’humour, c’est plus facile.
En 1980, le Centre des Loisirs culturels se dote d'une galerie d’art, d'un atelier de poterie et d'un deuxième étage avec des salles de conférence.
Après avoir quitté le Québec avec son mari René, Denyse Morin a trouvé un poste comme réceptionniste de soirée au Centre. Elle se souvient que l'administration avait pris un moyen inattendu pour tenter de faire baisser le coût des assurances.
Les gens ne savent peut-être pas, mais il y avait des gardiens de nuit au Centre de loisirs, assure-t-elle en précisant qu’ils vivaient dans bachelor","text":"un petit appartement de style bachelor"}}'>un petit appartement de style bachelor [NDLR: studio] au deuxième étage.
Ouvrir en mode plein écranDenyse Morin prépare la fête de l'Halloween au Centre des Loisirs au milieu des années 1980.
Après la démission d'un gardien, Denyse Morin a immédiatement posé sa candidature.
On était 93 personnes à appliquer pour devenir gardiens de nuit. Moi, je travaillais déjà au Centre de loisirs, je connaissais les airs et tout. Ç’a été plus facile [pour avoir l’emploi]. On est restés là huit ans.
En huit ans, bien des choses changent dans la vie du jeune couple. La cigogne a frappé à la porte avec l’arrivée de René fils.
Une salle s’est libérée à côté du petit appartement et le conseil d’administration a donné son aval pour défoncer le mur afin que René père agrandisse leur logis.
Ouvrir en mode plein écranLes enfants de Denyse Morin ont vécu plusieurs premières au Centre de Loisirs comme leurs premiers bains.
Photo : Avec la permission de Denyse Morin
Pour la famille Morin, rien de banal : le ménage de l’appartement se faisait avec la balayeuse de la conciergerie, quand Denyse faisait à manger, toute la clientèle du Centre le sentait et le petit René patrouillait dans le Centre dans sa petite voiture.
Loin de leurs proches au Québec, Denyse Morin et son mari n’ont jamais connu le fait d’avoir des grands-parents à proximité. Heureusement, ils en trouvent des dizaines au Centre.
C’était plaisant pour mon enfant de voir qu’il y avait beaucoup de petites grand-mamans qui prenaient soin de mon petit René [...] On avait une grosse maison, blague Mme Morin.
Elle a continué d'y habiter quelques mois après la naissance de son deuxième enfant, Jessica.
On était toutes la Mémère de ces enfants-là, se souvient Mariette Guillotte.
Après l’ajout du deuxième étage, les activités du Centre vont bon train, avec des artistes en résidence comme Maurice Gaudreault, ainsi que l’embauche d’enseignants pour donner différents cours culturels. Le nombre d’employés en conciergerie et à la programmation augmente.
On pouvait être facilement une cinquantaine d’employés. C’était incroyable comment il y avait un bon roulement dans ce temps-là, se souvient Denyse Morin qui est devenue secrétaire pour le Centre, alors que son mari était concierge et gardien de nuit.
Ouvrir en mode plein écranEn 1993, le Centre régional de Loisirs culturels demandait l'aide de la communauté pour aider à payer l'ajout d'un centre de conditionnement physique et d'un auditorium.
Mais dans la première moitié des années 1980, le Centre frappe un mur financier. Une assemblée générale extraordinaire sera nécessaire. Plusieurs employés se retrouvent du jour au lendemain sans emploi.
Autant d’employés qu’on pouvait être, un moment on est arrivé avec trois employés pour faire pratiquement le même travail.
Afin de sortir du gouffre, un premier locataire arrive : l’Université de Hearst y établit son campus de Kapuskasing. Le fardeau financier demeure cependant trop lourd.
Ouvrir en mode plein écranMme Dallaire a toujours fait briller les artistes locaux en première partie des spectacles. Avant de faire partie des Rats d'Swompe, le kapuskois Brandon Girouard a fait la première de Marie-Mai à la St-Jean. ( Photo d'archives)
La fermeture définitive du Centre régional de Loisirs est envisagée en 1985. Si bien qu’on en fait mention dans le comité de sélection de la nouvelle direction générale, souligne Mariette Dallaire, qui a obtenu le poste.
Quand on m’a embauchée, le mandat premier qu’on m’a donné, c’était de combler le déficit. Il y avait un déficit de 400 000 $.
Ouvrir en mode plein écranL'ancienne directrice générale, Mariette Dallaire a relevé le Centre régional de Loisirs culturels d'importantes crises financières.
Je me plais toujours à dire que, pour combler le déficit, on a fait toutes sortes de choses. On est allé acheter du Pepsi en spécial pour le revendre, clame Mme Dallaire, qui faisait ses profits au bar avec les bingos les dimanches soirs et les spectacles.
ans plus tard.","text":"J’ai passé pour être un peu sévère parce que je surveillais toutes [les entrées et sorties d'argent]. J’ai toujours été impliquée jusqu’au moment de partir, 33ans plus tard."}}'>J’ai passé pour être un peu sévère parce que je surveillais toutes [les entrées et sorties d'argent]. J’ai toujours été impliquée jusqu’au moment de partir, 33 ans plus tard.
Ouvrir en mode plein écranLorsque Mariette Dallaire a pris sa retraite, l'amphithéâtre a été nommé en son honneur.
Mariette parlait sans gêne du budget comme en témoigne une entrevue accordée en 1993 à Radio-Canada, à l’annonce d’un projet d’expansion de l’établissement qui comprendra complexe d’entraînement, deux terrains de squash, l’ajout d'un bar, d’une loge et d’une estrade qui comprendrait 204 places assises.
Nathalie Marchand, une résidente de Kapuskasing, suit ses artistes favoris dans les salles de spectacles de Rouyn-Noranda jusqu’à Hearst.
Elle a raté très peu de spectacles au Centre de Loisirs dans les vingt dernières années et constate qu’à Kapuskasing, les artistes font davantage mention de l’accueil qu’ailleurs.
Mario Jean, en fin de semaine, parlait de ses autres visites à Kapuskasing. Il a parlé d’une personne locale qui est allée le chercher à l’aéroport puis qu’il lui avait comptée une farce et que ça faisait partie de son spectacle, détaille-t-elle.
Ouvrir en mode plein écranÀ la Saint-Jean, Marie-Mai a laissé couler quelques larmes en reprenant la composition de son père qui vient de Moonbeam. La chanson raconte les insuccès de sa carrière musicale seule à Montréal, loin de sa famille. (Photo d'archives)
C’est un cachet que tu ne trouves pas ailleurs parce qu’il se souvient du sucre à la crème de Francine [Garon] qui accueille souvent les artistes dans les loges. C’est beaucoup plus le côté familial qu’on retrouve ici dans nos petites communautés, relate Nathalie Marchand.
Lorsqu’on a interrogé Stef Paquette sur le sucre à la crème de Francine Garon, l’auteur-compositeur-interprète de Chelmsford salivait encore.
Comme artiste, c’est de petites touches de même qui nous marquent. On passe du temps sur la scène, mais c’est vraiment les petites touches personnelles que tu gardes en mémoire, souligne Stef Paquette, qui compte Kapuskasing et Oshawa dans les arrêts de sa tournée pour leur accueil.
Ouvrir en mode plein écranDans l'appartement de Francine, son prix de bénévole de l'année au 39e Contact ontarois est bien en vue.
Francine Garon a reçu maintes distinctions au fil des années pour son implication communautaire, mais ce sont surtout les remerciements de certains artistes qui l’ont particulièrement touchée.
Lors de son passage à la Saint-Jean de Kapuskasing en 2009, Garou lui a confié qu’après Bruxelles, Kapuskasing venait au second rang de la meilleure chaleur humaine lors d'un spectacle.
Éric Lapointe a été très gentil, malgré qu’il ne soit pas aimé par tout le monde, il est venu me voir et m’a demandé s’il pouvait en amener pour ses enfants, s'émeut encore celle qui a aussi dirigé pendant près de trente ans la troupe de théâtre du Centre, Méli-Mélo.
Elle se souvient aussi qu’à Contact ontarois, le groupe a cappella Qw4rtz faisait un arrêt à Kapuskasing seulement si Francine faisait ses sucres à la crème.
La dernière fois qu'elle en a fait pour un artiste était en mars 2020, juste avant la pandémie.
Ouvrir en mode plein écranLes sucres à la crème de Francine Garon ont marqué l'imaginaire de bien des artistes qui sont passés par Kapuskasing.
Stef Paquette se demande si les membres de son nouveau trio, les Bilinguish boys, pourront goûter à cette recette secrète même si Francine Garon a tiré sa révérence.
Est-ce que Francine va léguer sa recette de sucre à la crème pour le bienfait du Centre de Loisirs ou Francine a dit qu’elle va être enterrée avec sa recette? C’est ça, la grosse question que les artistes de l’Ontario veulent savoir, lance à la blague le président de l’APCM.
Il existe d’autres recettes, mais le mien est le meilleur, c’est ça?, répond Francine Garon en plaisantant.
Elle assure qu’elle partagera sa recette si le Centre de Loisirs culturels lui en fait demande.
L’une d’entre elles a littéralement élevé ses enfants au Centre de Loisirs culturels en y habitant pendant huit ans
Une autre s’est occupée des artistes aux petits soins avec ses sucres à la crème
Et alors que l’établissement se dirigeait vers une faillite
une femme d’affaires de la région l’a remis sur les rails et sous sa gouverne la plus grosse célébration de la Saint-Jean en Ontario a vu le jour
Mariette Guillotte se souvient comme si c’était hier des balbutiements du Centre régional de Loisirs culturels Inc.
avec le souhait d'acheter le bâtiment qui abritait autrefois l’Académie Youville
j’étais une membre qui ramassait de l’argent
Les mauvaises langues au gouvernement nous disaient qu’un centre francophone \\\"ne va pas pouvoir survivre.\\\"
là","text":"Qu’est-ce qu’ils oubliaient c’est que la population de Kapuskasing à ce moment-là était 76% francophone
là"}}\\\">Qu’est-ce qu’ils oubliaient c’est que la population de Kapuskasing à ce moment-là était 76 % francophone
souligne la femme de 88 ans qui donne encore des cours dans l’ancienne école
Sa mission était donc d’aller de porte en porte afin d’amasser des fonds
Mme Guillotte avait plus d’un tour dans son sac en rassemblant non seulement les francophones
mais toute la communauté de Kapuskasing
On n’est pas francophone ou anglophone
Les amis [anglophones] ont dit: ''I wanna go to the Centre too
dire que c’est nous autres les francophones qui l’avons acheté
C’est le monde de Kapuskasing [anglophone et francophone] qui l’a payé
souligne l'artiste octogénaire reconnue autant pour sa poterie que pour ses courtepointes
Mme Guillotte nous montre que les traces de l’Académie d’Youville sont encore bien présentes dans l'établissement
qui est toujours situé au même endroit depuis 1974
Les tableaux noirs des salles de classe sont encore utilisés dans l’atelier des tisserandes
les tables de laboratoire de la classe de science sont bien présentes dans la salle de poterie et le gymnase est devenu la salle de spectacle
Le choix de l’emplacement de la salle de spectacle causera par ailleurs bien des maux de tête à la future directrice générale Mariette Dallaire
On a toujours eu des problèmes avec l’acoustique
On a eu un spécialiste qui est venu pour le système de son
Donc le son rebondissait sur les murs et revenait
qui a dirigé le Centre de Loisirs entre 1985 et 2018
Elle admet que les chorales n’aiment pas ça aller chanter là
le Centre des Loisirs culturels se dote d'une galerie d’art
d'un atelier de poterie et d'un deuxième étage avec des salles de conférence
Après avoir quitté le Québec avec son mari René
Denyse Morin a trouvé un poste comme réceptionniste de soirée au Centre
Elle se souvient que l'administration avait pris un moyen inattendu pour tenter de faire baisser le coût des assurances
mais il y avait des gardiens de nuit au Centre de loisirs
assure-t-elle en précisant qu’ils vivaient dans bachelor","text":"un petit appartement de style bachelor"}}\\\">un petit appartement de style bachelor [NDLR: studio] au deuxième étage
Denyse Morin a immédiatement posé sa candidature
On était 93 personnes à appliquer pour devenir gardiens de nuit
je travaillais déjà au Centre de loisirs
Ç’a été plus facile [pour avoir l’emploi]
bien des choses changent dans la vie du jeune couple
La cigogne a frappé à la porte avec l’arrivée de René fils
Une salle s’est libérée à côté du petit appartement et le conseil d’administration a donné son aval pour défoncer le mur afin que René père agrandisse leur logis
rien de banal : le ménage de l’appartement se faisait avec la balayeuse de la conciergerie
toute la clientèle du Centre le sentait et le petit René patrouillait dans le Centre dans sa petite voiture
Denyse Morin et son mari n’ont jamais connu le fait d’avoir des grands-parents à proximité
C’était plaisant pour mon enfant de voir qu’il y avait beaucoup de petites grand-mamans qui prenaient soin de mon petit René [...] On avait une grosse maison
Elle a continué d'y habiter quelques mois après la naissance de son deuxième enfant
On était toutes la Mémère de ces enfants-là
Après l’ajout du deuxième étage
les activités du Centre vont bon train
avec des artistes en résidence comme Maurice Gaudreault
ainsi que l’embauche d’enseignants pour donner différents cours culturels
Le nombre d’employés en conciergerie et à la programmation augmente
On pouvait être facilement une cinquantaine d’employés
C’était incroyable comment il y avait un bon roulement dans ce temps-là
se souvient Denyse Morin qui est devenue secrétaire pour le Centre
alors que son mari était concierge et gardien de nuit
Mais dans la première moitié des années 1980
Une assemblée générale extraordinaire sera nécessaire
Plusieurs employés se retrouvent du jour au lendemain sans emploi
Autant d’employés qu’on pouvait être
un moment on est arrivé avec trois employés pour faire pratiquement le même travail
un premier locataire arrive : l’Université de Hearst y établit son campus de Kapuskasing
Le fardeau financier demeure cependant trop lourd
La fermeture définitive du Centre régional de Loisirs est envisagée en 1985
Si bien qu’on en fait mention dans le comité de sélection de la nouvelle direction générale
le mandat premier qu’on m’a donné
c’était de combler le déficit
Il y avait un déficit de 400 000 $
On est allé acheter du Pepsi en spécial pour le revendre
qui faisait ses profits au bar avec les bingos les dimanches soirs et les spectacles
ans plus tard.","text":"J’ai passé pour être un peu sévère parce que je surveillais toutes [les entrées et sorties d'argent]
J’ai toujours été impliquée jusqu’au moment de partir
33ans plus tard."}}\\\">J’ai passé pour être un peu sévère parce que je surveillais toutes [les entrées et sorties d'argent]
Mariette parlait sans gêne du budget comme en témoigne une entrevue accordée en 1993 à Radio-Canada
à l’annonce d’un projet d’expansion de l’établissement qui comprendra complexe d’entraînement
d’une loge et d’une estrade qui comprendrait 204 places assises
000$ et on attend du secrétariat d'État peut-être une centaine de mille dollars
le reste viendrait de la communauté et des fonds du Centre,","text":"On a besoin d’argent du gouvernement de l’Ontario
on a demandé une subvention d’environ 560000$ et on attend du secrétariat d'État peut-être une centaine de mille dollars
le reste viendrait de la communauté et des fonds du Centre,"}}\\\">On a besoin d’argent du gouvernement de l’Ontario
on a demandé une subvention d’environ 560 000 $ et on attend du secrétariat d'État peut-être une centaine de mille dollars
le reste viendrait de la communauté et des fonds du Centre
suit ses artistes favoris dans les salles de spectacles de Rouyn-Noranda jusqu’à Hearst
Elle a raté très peu de spectacles au Centre de Loisirs dans les vingt dernières années et constate qu’à Kapuskasing
les artistes font davantage mention de l’accueil qu’ailleurs
parlait de ses autres visites à Kapuskasing
Il a parlé d’une personne locale qui est allée le chercher à l’aéroport puis qu’il lui avait comptée une farce et que ça faisait partie de son spectacle
C’est un cachet que tu ne trouves pas ailleurs parce qu’il se souvient du sucre à la crème de Francine [Garon] qui accueille souvent les artistes dans les loges
C’est beaucoup plus le côté familial qu’on retrouve ici dans nos petites communautés
Lorsqu’on a interrogé Stef Paquette sur le sucre à la crème de Francine Garon
l’auteur-compositeur-interprète de Chelmsford salivait encore
c’est de petites touches de même qui nous marquent
mais c’est vraiment les petites touches personnelles que tu gardes en mémoire
qui compte Kapuskasing et Oshawa dans les arrêts de sa tournée pour leur accueil
show quand même.","text":"Oshawa
ils mettent ta photo sur une bouteille de vin fait maison
Cette personne a pris le temps de faire du sucre à la crème pour m’accueillir
on aurait fait le show quand même."}}\\\">Oshawa
Francine Garon a reçu maintes distinctions au fil des années pour son implication communautaire
mais ce sont surtout les remerciements de certains artistes qui l’ont particulièrement touchée
Lors de son passage à la Saint-Jean de Kapuskasing en 2009
Garou lui a confié qu’après Bruxelles
Kapuskasing venait au second rang de la meilleure chaleur humaine lors d'un spectacle
Éric Lapointe a été très gentil
malgré qu’il ne soit pas aimé par tout le monde
il est venu me voir et m’a demandé s’il pouvait en amener pour ses enfants
s'émeut encore celle qui a aussi dirigé pendant près de trente ans la troupe de théâtre du Centre
Elle se souvient aussi qu’à Contact ontarois
le groupe a cappella Qw4rtz faisait un arrêt à Kapuskasing seulement si Francine faisait ses sucres à la crème
La dernière fois qu'elle en a fait pour un artiste était en mars 2020
Stef Paquette se demande si les membres de son nouveau trio
pourront goûter à cette recette secrète même si Francine Garon a tiré sa révérence
Est-ce que Francine va léguer sa recette de sucre à la crème pour le bienfait du Centre de Loisirs ou Francine a dit qu’elle va être enterrée avec sa recette
la grosse question que les artistes de l’Ontario veulent savoir
lance à la blague le président de l’APCM
Elle assure qu’elle partagera sa recette si le Centre de Loisirs culturels lui en fait demande
là"}}\">Qu’est-ce qu’ils oubliaient c’est que la population de Kapuskasing à ce moment-là était 76 % francophone
assure-t-elle en précisant qu’ils vivaient dans bachelor","text":"un petit appartement de style bachelor"}}\">un petit appartement de style bachelor [NDLR: studio] au deuxième étage
33ans plus tard."}}\">J’ai passé pour être un peu sévère parce que je surveillais toutes [les entrées et sorties d'argent]
le reste viendrait de la communauté et des fonds du Centre,"}}\">On a besoin d’argent du gouvernement de l’Ontario
on aurait fait le show quand même."}}\">Oshawa
Le Centre régional de Loisirs culturels de Kapuskasing fête le cinquantième anniversaire depuis son incorporation cette année
Coup d'oeil sur les contributions marquantes de quelques femmes qui ont porté l'établissement à bout de bras pendant cinq décennies
Coup d'oeil sur les contributions marquantes de quelques femmes qui ont porté l'établissement à bout de bras pendant cinq décennies
La vente de billets en ligne lui a permis de constater que près du tiers du public provient de l’extérieur de la région couverte par le Centre de Loisirs qui s'étend de Opasatika à Smooth Rock Falls.
On a constaté qu’on attire beaucoup de gens de l’extérieur. On attire des gens de Sault Ste-Marie, de Russell en Ontario, du Témiscamingue, on a même des gens de Laval, raconte-t-il.
Alors que les festivaliers de la Saint-Jean étaient habitués à faire la fête à l’aréna pour la Saint-Jean, le chapiteau a été accueilli comme un vent de fraîcheur, tant pour les artistes que pour les spectateurs.
Un chapiteau ça fait Festival, c'est l'été. Les gens sont proches. L’aréna c’est haut, c’est un peu plus loin, moins personnel. Pour ma part, j’aime mieux le concept Festival pour ce que la musique de Kaïn représente, réagit Steve Veilleux, chanteur du groupe Kaïn qui avait déjà pris part à la Saint-Jean au Palais des sports en 2007.
Guylaine Scherer, festivalière et conseillère municipale de Kapuskasing, abonde dans le même sens.
Le chapiteau donne une ambiance vraiment familiale, chaleureuse, ce qu'on ne retrouvait pas dans les éditions précédentes qui étaient à l’aréna où c’était un peu plus éparpillé, moins personnel.
Jacques Filion, l’ancien président de la Saint-Jean, salue les changements opérés cette année par le comité organisateur.
Le comité organisateur a eu quelques sueurs froides en apprenant vendredi après-midi que trois têtes d’affiche étaient bloquées à Toronto en raison d'un bris mécanique impactant l'avion.
Pierre Hébert, Jean-François Mercier et Stéphane Fallu avaient finalement un vol pour Timmins dans la soirée, mais le départ à 20 h aurait fait annuler le premier gala d’humour de la Saint-Jean de Kapuskasing.
h, ils sont arrivés à 18h45","text":"On est venu à bout de les faire descendre sur un [jet privé] jusqu’à Kapuskasing. Ils commençaient à 20h, ils sont arrivés à 18h45"}}\">On est venu à bout de les faire descendre sur un [jet privé] jusqu’à Kapuskasing. Ils commençaient à 20 h, ils sont arrivés à 18 h 45, raconte Andy Deschamps, le président de la Saint-Jean.
Ça s’est vraiment joué à la dernière minute, on a eu peur, mettons, mais on est venu à bout, précise-t-il en prenant soin de remercier une citoyenne de la région qui avait des contacts pour trouver une location d’aéronefs à Sudbury.
Pierre Hébert a su capitaliser sur cette mésaventure en y consacrant cinq minutes de sa demi-heure de spectacle.
Un des moments les plus appréciés par les spectateurs qui permettra peut-être au Centre de Loisirs de digérer la facture, non prévue, pour la location d’un jet privé.
1:43Les refrains les plus connus du groupe Kaïn ont été chantés en cœur par les 1000 spectateurs présents.
Jimmy ChabotPublié le 18 juin 2023 à 14 h 13 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La fête de la Saint-Jean à Kapuskasing, « la plus grande en Ontario » selon les organisateurs, se transforme. Alors que les célébrations se déroulaient auparavant dans un aréna avec deux soirées musicales, le comité organisateur a choisi d'organiser l'évènement sous un chapiteau cette fin de semaine, en offrant un gala d'humour et une seule soirée musicale.
Au total, 1650 festivaliers ont participé aux célébrations. 650 spectateurs ont assisté au premier gala d’humour de l’histoire de la Saint-Jean alors que 1000 personnes se sont déplacées samedi soir pour entendre le groupe Kaïn.
personnes. On savait qu’on avait moins de capacité pour accueillir des gens, mais ils se sont plus pressés à avoir des billets","text":"La tente ne pouvait pas avoir plus de 1500personnes. On savait qu’on avait moins de capacité pour accueillir des gens, mais ils se sont plus pressés à avoir des billets"}}'>La tente ne pouvait pas avoir plus de 1500 personnes. On savait qu’on avait moins de capacité pour accueillir des gens, mais ils se sont plus pressés à avoir des billets, remarque-t-il.
La vente de billets en ligne lui a permis de constater que près du tiers du public provient de l’extérieur de la région couverte par le Centre de Loisirs qui s'étend de Opasatika à Smooth Rock Falls.
On a constaté qu’on attire beaucoup de gens de l’extérieur. On attire des gens de Sault Ste-Marie, de Russell en Ontario, du Témiscamingue, on a même des gens de Laval, raconte-t-il.
Ouvrir en mode plein écranPierre Hébert a été l'un des humoristes les plus appréciés du public de Kapuskasing.
Alors que les festivaliers de la Saint-Jean étaient habitués à faire la fête à l’aréna pour la Saint-Jean, le chapiteau a été accueilli comme un vent de fraîcheur, tant pour les artistes que pour les spectateurs.
Un chapiteau ça fait Festival, c'est l'été. Les gens sont proches. L’aréna c’est haut, c’est un peu plus loin, moins personnel. Pour ma part, j’aime mieux le concept Festival pour ce que la musique de Kaïn représente, réagit Steve Veilleux, chanteur du groupe Kaïn qui avait déjà pris part à la Saint-Jean au Palais des sports en 2007.
Ouvrir en mode plein écranLe chapiteau installé devant le Centre de Loisirs de Kapuskasing pouvait acceuillir 1500 festivaliers.
Guylaine Scherer, festivalière et conseillère municipale de Kapuskasing, abonde dans le même sens.
Le chapiteau donne une ambiance vraiment familiale, chaleureuse, ce qu'on ne retrouvait pas dans les éditions précédentes qui étaient à l’aréna où c’était un peu plus éparpillé, moins personnel.
Jacques Filion, l’ancien président de la Saint-Jean, salue les changements opérés cette année par le comité organisateur.
Le comité organisateur a eu quelques sueurs froides en apprenant vendredi après-midi que trois têtes d’affiche étaient bloquées à Toronto en raison d'un bris mécanique impactant l'avion.
Ouvrir en mode plein écranL'humoriste Stéphane Fallu a immortalisé son passage à l'aéroport de Kapuskasing.
Pierre Hébert, Jean-François Mercier et Stéphane Fallu avaient finalement un vol pour Timmins dans la soirée, mais le départ à 20 h aurait fait annuler le premier gala d’humour de la Saint-Jean de Kapuskasing.
h, ils sont arrivés à 18h45","text":"On est venu à bout de les faire descendre sur un [jet privé] jusqu’à Kapuskasing. Ils commençaient à 20h, ils sont arrivés à 18h45"}}'>On est venu à bout de les faire descendre sur un [jet privé] jusqu’à Kapuskasing. Ils commençaient à 20 h, ils sont arrivés à 18 h 45, raconte Andy Deschamps, le président de la Saint-Jean.
Ouvrir en mode plein écranPierre Hébert, Stéphane Fallu et Jean-François Mercier étaient bien heureux d'avoir un jet privé pour se rendre à Kapuskasing.
Ça s’est vraiment joué à la dernière minute, on a eu peur, mettons, mais on est venu à bout, précise-t-il en prenant soin de remercier une citoyenne de la région qui avait des contacts pour trouver une location d’aéronefs à Sudbury.
Pierre Hébert a su capitaliser sur cette mésaventure en y consacrant cinq minutes de sa demi-heure de spectacle.
Un des moments les plus appréciés par les spectateurs qui permettra peut-être au Centre de Loisirs de digérer la facture, non prévue, pour la location d’un jet privé.
1650 festivaliers ont participé aux célébrations
650 spectateurs ont assisté au premier gala d’humour de l’histoire de la Saint-Jean alors que 1000 personnes se sont déplacées samedi soir pour entendre le groupe Kaïn
mais disons que c’était parfait pour la capacité de la tente","text":"C'est certain que ce n’est pas comme des Éric Lapointe où on avait eu 1500personnes en une soirée
mais disons que c’était parfait pour la capacité de la tente"}}\\\">C'est certain que ce n’est pas comme des Éric Lapointe où on avait eu 1500 personnes en une soirée
mais disons que c’était parfait pour la capacité de la tente
avance le directeur du Centre régional de Loisirs culturels de Kapuskasing
On savait qu’on avait moins de capacité pour accueillir des gens
mais ils se sont plus pressés à avoir des billets","text":"La tente ne pouvait pas avoir plus de 1500personnes
mais ils se sont plus pressés à avoir des billets"}}\\\">La tente ne pouvait pas avoir plus de 1500 personnes
mais ils se sont plus pressés à avoir des billets
Compte tenu du nombre limité d'entrées
Dénik Dorval explique que les gens se sont pressés d’acheter leurs billets en ligne
% de nos billets directement à la porte.","text":"Ce qui est vraiment nouveau parce qu’habituellement on vendait 80% de nos billets directement à la porte."}}\\\">Ce qui est vraiment nouveau parce qu’habituellement on vendait 80 % de nos billets directement à la porte
80 % des billets ont été vendus à l'avance
un record depuis la création de l’évènement en 2000
La vente de billets en ligne lui a permis de constater que près du tiers du public provient de l’extérieur de la région couverte par le Centre de Loisirs qui s'étend de Opasatika à Smooth Rock Falls
On a constaté qu’on attire beaucoup de gens de l’extérieur
Alors que les festivaliers de la Saint-Jean étaient habitués à faire la fête à l’aréna pour la Saint-Jean
le chapiteau a été accueilli comme un vent de fraîcheur
tant pour les artistes que pour les spectateurs
j’aime mieux le concept Festival pour ce que la musique de Kaïn représente
chanteur du groupe Kaïn qui avait déjà pris part à la Saint-Jean au Palais des sports en 2007
festivalière et conseillère municipale de Kapuskasing
Le chapiteau donne une ambiance vraiment familiale
ce qu'on ne retrouvait pas dans les éditions précédentes qui étaient à l’aréna où c’était un peu plus éparpillé
l’ancien président de la Saint-Jean
salue les changements opérés cette année par le comité organisateur
ans que deux soirées de spectacle de musique
ça commençait à être un petit peu trop
L’humour c’est une belle addition
ça change la fin de semaine","text":"C’est une bonne idée
On pouvait voir après 20ans que deux soirées de spectacle de musique
ça change la fin de semaine"}}\\\">C’est une bonne idée
On pouvait voir après 20 ans que deux soirées de spectacle de musique
Le comité organisateur a eu quelques sueurs froides en apprenant vendredi après-midi que trois têtes d’affiche étaient bloquées à Toronto en raison d'un bris mécanique impactant l'avion
Jean-François Mercier et Stéphane Fallu avaient finalement un vol pour Timmins dans la soirée
mais le départ à 20 h aurait fait annuler le premier gala d’humour de la Saint-Jean de Kapuskasing
ils sont arrivés à 18h45","text":"On est venu à bout de les faire descendre sur un [jet privé] jusqu’à Kapuskasing
ils sont arrivés à 18h45"}}\\\">On est venu à bout de les faire descendre sur un [jet privé] jusqu’à Kapuskasing
ils sont arrivés à 18 h 45
Ça s’est vraiment joué à la dernière minute
précise-t-il en prenant soin de remercier une citoyenne de la région qui avait des contacts pour trouver une location d’aéronefs à Sudbury
Pierre Hébert a su capitaliser sur cette mésaventure en y consacrant cinq minutes de sa demi-heure de spectacle
Un des moments les plus appréciés par les spectateurs qui permettra peut-être au Centre de Loisirs de digérer la facture
pour la location d’un jet privé
mais disons que c’était parfait pour la capacité de la tente"}}\">C'est certain que ce n’est pas comme des Éric Lapointe où on avait eu 1500 personnes en une soirée
mais ils se sont plus pressés à avoir des billets"}}\">La tente ne pouvait pas avoir plus de 1500 personnes
% de nos billets directement à la porte.","text":"Ce qui est vraiment nouveau parce qu’habituellement on vendait 80% de nos billets directement à la porte."}}\">Ce qui est vraiment nouveau parce qu’habituellement on vendait 80 % de nos billets directement à la porte
ça change la fin de semaine"}}\">C’est une bonne idée
ils sont arrivés à 18h45"}}\">On est venu à bout de les faire descendre sur un [jet privé] jusqu’à Kapuskasing
« la plus grande en Ontario » selon les organisateurs
Alors que les célébrations se déroulaient auparavant dans un aréna avec deux soirées musicales
le comité organisateur a choisi d'organiser l'évènement sous un chapiteau cette fin de semaine
en offrant un gala d'humour et une seule soirée musicale
« la plus grande en Ontario » selon les organisateurs
le comité organisateur a choisi d'organiser l'évènement sous un chapiteau cette fin de semaine
en offrant un gala d'humour et une seule soirée musicale
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le centre d’évaluation servira à fournir des évaluations de santé aux gens qui souffrent de fièvre
d'une toux nouvelle ou qui empire ou encore de difficultés respiratoires
afin de déterminer s’ils sont potentiellement porteurs du virus et de prodiguer les soins adéquats le cas échéant
Les évaluations se feront avec rendez-vous seulement et les références seront fournies par le Bureau de santé Porcupine ou les fournisseurs de soins locaux
indique samedi le Centre de santé communautaire de Kapuskasing et région
L’organisme déconseille aux personnes qui pensent avoir contracté le coronavirus de se rendre aux urgences
sauf si elles méritent des soins médicaux d’urgence
Toute personne croyant avoir des symptômes ou avoir été en contact avec quelqu’un ayant un diagnostic de la COVID-19 est invitée à contacter
Le centre d’évaluation de COVID-19 sera ouvert les lundis
mercredis et vendredis de 9 h à midi
Ouvrir en mode plein écranLe centre d'évaluation de la COVID-19 accueillera les personnes uniquement sur rendez-vous
Photo : La Presse canadienne / Colin Perkel
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Plusieurs organismes de santé et la Ville de Kapuskasing se sont associés et ouvriront un centre pour examiner les résidents qui présentent des symptômes
Le centre d’évaluation servira à fournir des évaluations de santé aux gens qui souffrent de fièvre
d'une toux nouvelle ou qui empire ou encore de difficultés respiratoires
afin de déterminer s’ils sont potentiellement porteurs du virus et de prodiguer les soins adéquats le cas échéant
Les évaluations se feront avec rendez-vous seulement et les références seront fournies par le Bureau de santé Porcupine ou les fournisseurs de soins locaux
indique samedi le Centre de santé communautaire de Kapuskasing et région
L’organisme déconseille aux personnes qui pensent avoir contracté le coronavirus de se rendre aux urgences
sauf si elles méritent des soins médicaux d’urgence
Coronavirus : la situation en OntarioConsulter le dossier completSuivreSuivreToute personne croyant avoir des symptômes ou avoir été en contact avec quelqu’un ayant un diagnostic de la COVID-19 est invitée à contacter
Le centre d’évaluation de COVID-19 sera ouvert les lundis
Le centre d’évaluation servira à fournir des évaluations de santé aux gens qui souffrent de fièvre
Rogers avait soumis dans un appel d’offres de la Ville de Kapuskasing pour la location avec option d’achat
et le climat est bon pour ce que nous cultivons
La municipalité avait lancé cet appel d’offres après qu’un éleveur de bétail ait résilié son bail de cinq ans, après trois ans.
Auparavant, la Ville de Kapuskasing s’était portée acquéreur de l’ancienne ferme expérimentale centenaire du gouvernement fédéral pour la somme de 600 000 $.
Le directeur général de la Ville de Kapuskasing, Guylain Baril, rappelle que la municipalité avait acheté les installations pour s’assurer qu’elles demeurent vouées à l’agriculture. Elle avait prévu de louer la ferme pour une période d’au moins 5 ans pour une vente éventuelle.
C’était toujours le plan de la Ville de Kapuskasing [de vendre la ferme à un agriculteur]
Du point de vue développement économique, on veut diversifier la région donc, au départ, l’objectif était de garder une ferme. On ne voulait pas que ce soit transformé en autre chose.
Selon M. Baril, la location payée au cours des dernières années et la vente d’équipements étaient appliquées sur le coût d’achat.
Il indique que les profits de la vente vont servir à la Corporation de développement économique de Kapuskasing pour d’autres projets.
La famille Rogers se spécialise dans les cultures commerciales, comme le canola, le blé et l’orge. Elle possède aussi un jardin dédié à la culture de produits pour le marché fermier, comme les patates, les carottes ou encore le maïs.
La propriété de la Ferme de démonstration comprend 800 acres, dont 500 sont cultivables.
Ouvrir en mode plein écranKap River Farms, qui loue la ferme de démonstration depuis trois ans, a finalement acheté le terrain à la ville.
Francis BouchardPublié le 15 octobre 2021 à 16 h 34 HAEPrenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Kapuskasing a vendu sa ferme de démonstration à l’agriculteur qui l'exploite depuis trois ans
Rogers avait soumis dans un appel d’offres de la Ville de Kapuskasing pour la location avec option d’achat
Ouvrir en mode plein écranLa famille Rogers se spécialise dans les grandes cultures
mais fait aussi pousser plusieurs légumes de saison
Auparavant, la Ville de Kapuskasing s’était portée acquéreur de l’ancienne ferme expérimentale centenaire du gouvernement fédéral pour la somme de 600 000 $.
Le directeur général de la Ville de Kapuskasing, Guylain Baril, rappelle que la municipalité avait acheté les installations pour s’assurer qu’elles demeurent vouées à l’agriculture. Elle avait prévu de louer la ferme pour une période d’au moins 5 ans pour une vente éventuelle.
C’était toujours le plan de la Ville de Kapuskasing [de vendre la ferme à un agriculteur]
Ouvrir en mode plein écranLe directeur général de la Ville de Kapuskasing, Guylain Baril
Du point de vue développement économique, on veut diversifier la région donc, au départ, l’objectif était de garder une ferme. On ne voulait pas que ce soit transformé en autre chose.
Selon M. Baril, la location payée au cours des dernières années et la vente d’équipements étaient appliquées sur le coût d’achat.
Il indique que les profits de la vente vont servir à la Corporation de développement économique de Kapuskasing pour d’autres projets.
La famille Rogers se spécialise dans les cultures commerciales, comme le canola, le blé et l’orge. Elle possède aussi un jardin dédié à la culture de produits pour le marché fermier, comme les patates, les carottes ou encore le maïs.
La propriété de la Ferme de démonstration comprend 800 acres, dont 500 sont cultivables.
La municipalité avait lancé cet appel d’offres après qu’un éleveur de bétail ait résilié son bail de cinq ans
la Ville de Kapuskasing s’était portée acquéreur de l’ancienne ferme expérimentale centenaire du gouvernement fédéral pour la somme de 600 000 $
Le directeur général de la Ville de Kapuskasing
rappelle que la municipalité avait acheté les installations pour s’assurer qu’elles demeurent vouées à l’agriculture
Elle avait prévu de louer la ferme pour une période d’au moins 5 ans pour une vente éventuelle
Du point de vue développement économique
l’objectif était de garder une ferme
On ne voulait pas que ce soit transformé en autre chose
la location payée au cours des dernières années et la vente d’équipements étaient appliquées sur le coût d’achat
Il indique que les profits de la vente vont servir à la Corporation de développement économique de Kapuskasing pour d’autres projets
La famille Rogers se spécialise dans les cultures commerciales
Elle possède aussi un jardin dédié à la culture de produits pour le marché fermier
La propriété de la Ferme de démonstration comprend 800 acres
La municipalité avait lancé cet appel d’offres après qu’un éleveur de bétail ait résilié son bail de cinq ans
Kapuskasing a vendu sa ferme de démonstration à l’agriculteur qui l'exploite depuis trois ans
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Depuis avril
la rumeur circulait que le nouveau propriétaire du terrain sur lequel se trouvait l’ours planifiait l’enlever de son piédestal
vu l'état avancé de détérioration
Il y a des gens qui m’ont approché: ‘’Nous
Va voir si on peut faire quelque chose’’
qui espérait bien le restaurer et l’amener ailleurs
Il semblait [depuis] la route qu’on pouvait le sauver facilement
mais quand j’ai fait le tour puis j’ai été voir par en arrière
Il y avait du vandalisme qui s’était fait et l’eau s’était infiltrée
Ça aurait été trop de coûts puis trop de temps de réparation
Son constat : son œuvre est rendue à sa fin de vie
Il a par la suite donné un coup de fil au propriétaire du terrain pour lui donner sa bénédiction concernant l'envoi de l'ours au dépotoir
De passage au Festival de la Saint-Jean de Kapuskasing
consacre une partie de son animation du gala d’humour à l’ours
Avant son spectacle, il demande au président du Festival de la Saint-Jean de l’amener au Canadian Tire afin d’acheter de l’uréthane et de la peinture pour refaire le nez de l'ours.
J’ai fait ça le plus vite que j’ai pu. J’ai essayé de lui arranger un peu son nez pour qu’il soit un peu plus beau parce que je le trouve beau votre ours. Je le sais qu’il s’en va peut-être tranquillement, mais juste avant sa fin, au moins il va finir dignement.
Ce n’est pas seulement la détérioration de l’ours qui attire les blagues. Ses proportions n’ont jamais fait l’unanimité autant chez les Kapuskois qu'à l’échelle provinciale.
Dans un jeu-questionnaire sur la culture franco-ontarienne diffusée dans une radio communautaire d'Ottawa mardi matin, l’animateur Nicholas Monette lance cette question : Dans quelle ville trouve-t-on un ours avec des pattes trop courtes, proportionnellement au reste de son corps ?
Kapuskasing en était la réponse. Normand Fortin se défend en disant que l’art est subjectif.
C’est une interprétation d’un ours. Il y a des gens qui ont des opinions: ''le nez trop long, il a les oreilles trop courtes.’’ C’est toujours comme ça, l’art, ça ne discute pas, les goûts sont différents pour chacun.
Peu de gens connaissent la légende, mais cette sculpture représente le plus gros ours jamais tué en Ontario.
Il faut remonter à l'automne 1993, alors qu'un camionneur du Nouveau-Brunswick s'en est tiré sans blessure après avoir percuté un énorme ours noir à 1 kilomètre à l’ouest de Kapuskasing.
livres, cet ours-là pesait 760 livres","text":"Cet [espèce] d'ours-là d’habitude aurait été peut-être un 150 à 200livres, cet ours-là pesait 760 livres"}}\">Cet [espèce] d'ours-là d’habitude aurait été peut-être un 150 à 200 livres, cet ours-là pesait 760 livres, raconte l’ancienne conservatrice du Musée Ron-Morel, Jule Latimer.
Afin de commémorer la légende, la chambre de commerce du district de Kapuskasing a commissionné alors Normand Fortin afin d’embellir son ancien bureau sur la route 11.
Ils m’ont approché avec cette idée, moi en tant que jeune artiste, j’étais pimpant et prêt à produire toute sorte de pièces, raconte le sculpteur de Kapuskasing dont on peut voir les œuvres entre autres devant le Centre de Loisirs, à l’aréna et au Centre d’accueil.
M. Fortin mettra six mois afin de compléter l’ours. Il se rappelle le long processus en atelier et du déplacement de l’œuvre. Ça a été une belle expérience, raconte-t-il.
J’en étais fier, j’en suis encore fier même si l’ours être rendu à sa fin. On va l’enterrer fièrement, dit-il en guise de conclusion.
Ouvrir en mode plein écranLe vandalisme et les hivers rigoureux nord-ontariens ont fait en sorte que les dommages sur l'ours sont beaucoup trop importants pour qu'il soit restauré.
Jimmy ChabotPublié le 20 juin 2023 à 14 h 41 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
l’ours noir devenu le symbole de Kapuskasing sera envoyé aux ordures dans les prochaines semaines
Les dommages sont beaucoup plus grands qu'il n'y paraît à première vue et le sculpteur de l’œuvre a donné le feu vert pour qu’elle soit retirée et détruite
la rumeur circulait que le nouveau propriétaire du terrain sur lequel se trouvait l’ours planifiait l’enlever de son piédestal
Il y a des gens qui m’ont approché: ‘’Nous
qui espérait bien le restaurer et l’amener ailleurs
Il semblait [depuis] la route qu’on pouvait le sauver facilement
mais quand j’ai fait le tour puis j’ai été voir par en arrière
Il y avait du vandalisme qui s’était fait et l’eau s’était infiltrée
Ça aurait été trop de coûts puis trop de temps de réparation
Ouvrir en mode plein écranL'eau s'est infiltrée dans le trou sur le corps de l'ours ce qui fait qu'il était irrécupérable
Le fureteur nord-ontarienConsulter le dossier completSuivreSuivreSon constat : son œuvre est rendue à sa fin de vie
Il a par la suite donné un coup de fil au propriétaire du terrain pour lui donner sa bénédiction concernant l'envoi de l'ours au dépotoir
consacre une partie de son animation du gala d’humour à l’ours
Ouvrir en mode plein écranVendredi, l'humoriste québécois Daniel Grenier a offert une cure d'embellissement à la sculpture de l'ours.
Avant son spectacle, il demande au président du Festival de la Saint-Jean de l’amener au Canadian Tire afin d’acheter de l’uréthane et de la peinture pour refaire le nez de l'ours.
J’ai fait ça le plus vite que j’ai pu. J’ai essayé de lui arranger un peu son nez pour qu’il soit un peu plus beau parce que je le trouve beau votre ours. Je le sais qu’il s’en va peut-être tranquillement, mais juste avant sa fin, au moins il va finir dignement.
Ouvrir en mode plein écranEn finissant leur spectacle au Festival de la Saint-Jean, les humoristes Stéphane Fallu et Daniel Grenier sont allés terminer leur retouche sur les nez de l'ours.
Ce n’est pas seulement la détérioration de l’ours qui attire les blagues. Ses proportions n’ont jamais fait l’unanimité autant chez les Kapuskois qu'à l’échelle provinciale.
Dans un jeu-questionnaire sur la culture franco-ontarienne diffusée dans une radio communautaire d'Ottawa mardi matin, l’animateur Nicholas Monette lance cette question : Dans quelle ville trouve-t-on un ours avec des pattes trop courtes, proportionnellement au reste de son corps ?
Kapuskasing en était la réponse. Normand Fortin se défend en disant que l’art est subjectif.
Ouvrir en mode plein écranLa ville de Kapuskasing vend toujours des cartes postales avec la sculpture de l'ours.
C’est une interprétation d’un ours. Il y a des gens qui ont des opinions: ''le nez trop long, il a les oreilles trop courtes.’’ C’est toujours comme ça, l’art, ça ne discute pas, les goûts sont différents pour chacun.
Peu de gens connaissent la légende, mais cette sculpture représente le plus gros ours jamais tué en Ontario.
Il faut remonter à l'automne 1993, alors qu'un camionneur du Nouveau-Brunswick s'en est tiré sans blessure après avoir percuté un énorme ours noir à 1 kilomètre à l’ouest de Kapuskasing.
livres, cet ours-là pesait 760 livres","text":"Cet [espèce] d'ours-là d’habitude aurait été peut-être un 150 à 200livres, cet ours-là pesait 760 livres"}}'>Cet [espèce] d'ours-là d’habitude aurait été peut-être un 150 à 200 livres, cet ours-là pesait 760 livres, raconte l’ancienne conservatrice du Musée Ron-Morel, Jule Latimer.
Afin de commémorer la légende, la chambre de commerce du district de Kapuskasing a commissionné alors Normand Fortin afin d’embellir son ancien bureau sur la route 11.
Ouvrir en mode plein écranNormand Fortin travaille dans son atelier pour créer l'ours.
Ils m’ont approché avec cette idée, moi en tant que jeune artiste, j’étais pimpant et prêt à produire toute sorte de pièces, raconte le sculpteur de Kapuskasing dont on peut voir les œuvres entre autres devant le Centre de Loisirs, à l’aréna et au Centre d’accueil.
Ouvrir en mode plein écranÀ l'hiver 2000, Normand Fortin supervisait les travaux d'installation de son œuvre à côté du bureau de la chambre de commerce.
Photo : Radio-Canada / Avec la permission du Musée Ron-Morel
M. Fortin mettra six mois afin de compléter l’ours. Il se rappelle le long processus en atelier et du déplacement de l’œuvre. Ça a été une belle expérience, raconte-t-il.
J’en étais fier, j’en suis encore fier même si l’ours être rendu à sa fin. On va l’enterrer fièrement, dit-il en guise de conclusion.
il demande au président du Festival de la Saint-Jean de l’amener au Canadian Tire afin d’acheter de l’uréthane et de la peinture pour refaire le nez de l'ours
J’ai fait ça le plus vite que j’ai pu
J’ai essayé de lui arranger un peu son nez pour qu’il soit un peu plus beau parce que je le trouve beau votre ours
Je le sais qu’il s’en va peut-être tranquillement
Ce n’est pas seulement la détérioration de l’ours qui attire les blagues
Ses proportions n’ont jamais fait l’unanimité autant chez les Kapuskois qu'à l’échelle provinciale
Dans un jeu-questionnaire sur la culture franco-ontarienne diffusée dans une radio communautaire d'Ottawa mardi matin
l’animateur Nicholas Monette lance cette question : Dans quelle ville trouve-t-on un ours avec des pattes trop courtes
proportionnellement au reste de son corps
Normand Fortin se défend en disant que l’art est subjectif
C’est une interprétation d’un ours
Il y a des gens qui ont des opinions: ''le nez trop long
il a les oreilles trop courtes.’’ C’est toujours comme ça
les goûts sont différents pour chacun
mais cette sculpture représente le plus gros ours jamais tué en Ontario
Il faut remonter à l'automne 1993
alors qu'un camionneur du Nouveau-Brunswick s'en est tiré sans blessure après avoir percuté un énorme ours noir à 1 kilomètre à l’ouest de Kapuskasing
cet ours-là pesait 760 livres","text":"Cet [espèce] d'ours-là d’habitude aurait été peut-être un 150 à 200livres
cet ours-là pesait 760 livres"}}\\\">Cet [espèce] d'ours-là d’habitude aurait été peut-être un 150 à 200 livres
raconte l’ancienne conservatrice du Musée Ron-Morel
la chambre de commerce du district de Kapuskasing a commissionné alors Normand Fortin afin d’embellir son ancien bureau sur la route 11
Ils m’ont approché avec cette idée
j’étais pimpant et prêt à produire toute sorte de pièces
raconte le sculpteur de Kapuskasing dont on peut voir les œuvres entre autres devant le Centre de Loisirs
à l’aréna et au Centre d’accueil
Fortin mettra six mois afin de compléter l’ours
Il se rappelle le long processus en atelier et du déplacement de l’œuvre
Ça a été une belle expérience
j’en suis encore fier même si l’ours être rendu à sa fin
cet ours-là pesait 760 livres"}}\">Cet [espèce] d'ours-là d’habitude aurait été peut-être un 150 à 200 livres
Les dommages sont beaucoup plus grands qu'il n'y paraît à première vue et le sculpteur de l’œuvre a donné le feu vert pour qu’elle soit retirée et détruite
Tout le monde en ville le connaît. Il n'y avait pas un client qui ne rentrait pas pour dire ''dis bonjour à Simon''.
Carol espère que les clients poursuivront la tradition avec le prochain propriétaire, en s'arrêtant derrière le comptoir qu'elle travaille et qu'ils lanceront la phrase dis bonjour à Sean!
La boulangerie a été affichée sur le site web d’un courtier immobilier de la région en novembre 2022.
Pour Simon Dubosq, reconnu pour ses cream puffs il était clair que l’heure de la retraite avait sonné.
La communauté a alors eu des sueurs froides, s’imaginant perdre un commerce de proximité emblématique.
C'est nos clients qui nous tiennent aller, si ce n'était pas des clients qui nous aiment [pour] notre pain, nos pâtisseries et l'ambiance quand ils rentrent, je pense que ça ne marcherait pas, explique Carol Jetté sur les raisons pour expliquer les succès de l'entreprise.
C'est une place que le monde sait qu'il faut venir pour ramasser leur pain, ajoute Yvon Soucy, un client qui n'a presque jamais acheté de pain dans un magasin à grande surface, à part quand Simon était fermé pendant les Fêtes.
Simon Dubosq s’est aussi inquiété de voir son édifice être transformé en autre chose.
On aurait pu vendre [facilement] juste la bâtisse. De nos jours, toutes les villes ont besoin d’appartements, on s’est fait approcher plusieurs fois. La Ville espérait garder La Boulangerie aussi, alors on a fait l’effort, raconte le boulanger depuis de près de 50 ans.
Le sauveur, comme Simon se plaît à le surnommer, a bien failli ne jamais arriver, si ce n’était d'une rencontre fortuite avec la mère de Shawn Boucher.
Il a alors suggéré à celle-ci que son fils pourrait être intéressé par l'achat de la boulangerie.
Aussitôt que sa mère lui a dit [que c'était en vente], il m’a appelé tout de suite, se remémore M. Dubosq à propos de cet évènement datant d'il y a 8 mois.
Le nouvel entrepreneur vient de s'établir, avec sa femme et son fils, à Moonbeam, à proximité de sa ville natale, après l'avoir quitté il y a une vingtaine d'années pour s’installer en banlieue de London.
Il a multiplié les allers-retours vers les mines du Grand Nord canadien pour le travail.
L’arrivée de son petit garçon, l'an dernier, a changé ses priorités et l’a ramené au travail de boulanger et vers son mentor en la matière, Simon Dubosq.
J’ai tout appris de cet homme, affirme Shawn Boucher.
Mes études en boulangerie ont été extrêmement difficiles. Travailler avec Simon était beaucoup plus facile que l’intensité de l’école. Il avait la patience de montrer et de m’enseigner et m’expliquer pourquoi on le fait de cette manière.
Simon ne sera pas loin pour rappeler à Shawn les petits détails qui seraient sortis de sa tête, après une vingtaine d’années sans pratiquer le métier.
Afin de s'acclimater au nouveau mode de vie de la retraite, Simon Dubosq crie haut et fort qu’il envisage de passer bon nombre de matinées à transmettre son savoir à l’acheteur de sa boulangerie.
Certaines personnes espèrent que la formule restera la même. Simon va rester un moment. Ça ne changera pas. Simon pourra entrer à n’importe quel moment, assure Shawn Boucher, dont le père et la mère ont été des entrepreneurs de renom à Kapuskasing.
Vous pouvez être certain que les gens de Kap vont faire leur possible pour l'encourager. Ça, je peux vous le garantir, promet Yvon Soucy.
Ouvrir en mode plein écranShawn Boucher pèse la pâte pour les pains, sous le regard de son mentor Simon Dubosq.
Jimmy ChabotPublié le 1 décembre 2023 à 5 h 45 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Prenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Simon Dubosq, propriétaire de La Boulangerie à Kapuskasing, prendra sa retraite dans les prochains jours, alors que Shawn Boucher, un boulanger kapuskois avec qui il a travaillé à la fin des années 1980, a conclu un marché avec lui pour en faire l'achat.
ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise","text":"C'est 23ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise"}}'>C'est 23 ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise, s'émeut Carol Jetté, une employée de La Boulangerie depuis le début des années 2000.
Tout le monde en ville le connaît. Il n'y avait pas un client qui ne rentrait pas pour dire ''dis bonjour à Simon''.
Carol espère que les clients poursuivront la tradition avec le prochain propriétaire, en s'arrêtant derrière le comptoir qu'elle travaille et qu'ils lanceront la phrase dis bonjour à Sean!
Ouvrir en mode plein écranCarol Jetté travaille à la boulangerie depuis de nombreuses années.
Le fureteur nord-ontarienConsulter le dossier completSuivreSuivreLa boulangerie a été affichée sur le site web d’un courtier immobilier de la région en novembre 2022.
Pour Simon Dubosq, reconnu pour ses cream puffs il était clair que l’heure de la retraite avait sonné.
La communauté a alors eu des sueurs froides, s’imaginant perdre un commerce de proximité emblématique.
C'est nos clients qui nous tiennent aller, si ce n'était pas des clients qui nous aiment [pour] notre pain, nos pâtisseries et l'ambiance quand ils rentrent, je pense que ça ne marcherait pas, explique Carol Jetté sur les raisons pour expliquer les succès de l'entreprise.
C'est une place que le monde sait qu'il faut venir pour ramasser leur pain, ajoute Yvon Soucy, un client qui n'a presque jamais acheté de pain dans un magasin à grande surface, à part quand Simon était fermé pendant les Fêtes.
Simon Dubosq s’est aussi inquiété de voir son édifice être transformé en autre chose.
On aurait pu vendre [facilement] juste la bâtisse. De nos jours, toutes les villes ont besoin d’appartements, on s’est fait approcher plusieurs fois. La Ville espérait garder La Boulangerie aussi, alors on a fait l’effort, raconte le boulanger depuis de près de 50 ans.
Le sauveur, comme Simon se plaît à le surnommer, a bien failli ne jamais arriver, si ce n’était d'une rencontre fortuite avec la mère de Shawn Boucher.
Il a alors suggéré à celle-ci que son fils pourrait être intéressé par l'achat de la boulangerie.
Aussitôt que sa mère lui a dit [que c'était en vente], il m’a appelé tout de suite, se remémore M. Dubosq à propos de cet évènement datant d'il y a 8 mois.
Ouvrir en mode plein écranLa boulangerie est située au centre-ville de Kapuskasing.
Le nouvel entrepreneur vient de s'établir, avec sa femme et son fils, à Moonbeam, à proximité de sa ville natale, après l'avoir quitté il y a une vingtaine d'années pour s’installer en banlieue de London.
Il a multiplié les allers-retours vers les mines du Grand Nord canadien pour le travail.
L’arrivée de son petit garçon, l'an dernier, a changé ses priorités et l’a ramené au travail de boulanger et vers son mentor en la matière, Simon Dubosq.
J’ai tout appris de cet homme, affirme Shawn Boucher.
Mes études en boulangerie ont été extrêmement difficiles. Travailler avec Simon était beaucoup plus facile que l’intensité de l’école. Il avait la patience de montrer et de m’enseigner et m’expliquer pourquoi on le fait de cette manière.
Simon ne sera pas loin pour rappeler à Shawn les petits détails qui seraient sortis de sa tête, après une vingtaine d’années sans pratiquer le métier.
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Afin de s'acclimater au nouveau mode de vie de la retraite, Simon Dubosq crie haut et fort qu’il envisage de passer bon nombre de matinées à transmettre son savoir à l’acheteur de sa boulangerie.
Ouvrir en mode plein écranSimon Dubosq n'est jamais bien loin pour conseiller Shawn Boucher.
Certaines personnes espèrent que la formule restera la même. Simon va rester un moment. Ça ne changera pas. Simon pourra entrer à n’importe quel moment, assure Shawn Boucher, dont le père et la mère ont été des entrepreneurs de renom à Kapuskasing.
Vous pouvez être certain que les gens de Kap vont faire leur possible pour l'encourager. Ça, je peux vous le garantir, promet Yvon Soucy.
ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise","text":"C'est 23ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise"}}\\\">C'est 23 ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise
une employée de La Boulangerie depuis le début des années 2000
Il n'y avait pas un client qui ne rentrait pas pour dire ''dis bonjour à Simon''
Carol espère que les clients poursuivront la tradition avec le prochain propriétaire
en s'arrêtant derrière le comptoir qu'elle travaille et qu'ils lanceront la phrase dis bonjour à Sean
La boulangerie a été affichée sur le site web d’un courtier immobilier de la région en novembre 2022
reconnu pour ses cream puffs il était clair que l’heure de la retraite avait sonné
La communauté a alors eu des sueurs froides
s’imaginant perdre un commerce de proximité emblématique
si ce n'était pas des clients qui nous aiment [pour] notre pain
nos pâtisseries et l'ambiance quand ils rentrent
explique Carol Jetté sur les raisons pour expliquer les succès de l'entreprise
C'est une place que le monde sait qu'il faut venir pour ramasser leur pain
un client qui n'a presque jamais acheté de pain dans un magasin à grande surface
à part quand Simon était fermé pendant les Fêtes
Simon Dubosq s’est aussi inquiété de voir son édifice être transformé en autre chose
On aurait pu vendre [facilement] juste la bâtisse
toutes les villes ont besoin d’appartements
on s’est fait approcher plusieurs fois
La Ville espérait garder La Boulangerie aussi
raconte le boulanger depuis de près de 50 ans
comme Simon se plaît à le surnommer
si ce n’était d'une rencontre fortuite avec la mère de Shawn Boucher
Il a alors suggéré à celle-ci que son fils pourrait être intéressé par l'achat de la boulangerie
Aussitôt que sa mère lui a dit [que c'était en vente]
se remémore M. Dubosq à propos de cet évènement datant d'il y a 8 mois
Le nouvel entrepreneur vient de s'établir
après l'avoir quitté il y a une vingtaine d'années pour s’installer en banlieue de London
Il a multiplié les allers-retours vers les mines du Grand Nord canadien pour le travail
L’arrivée de son petit garçon
a changé ses priorités et l’a ramené au travail de boulanger et vers son mentor en la matière
Mes études en boulangerie ont été extrêmement difficiles
Travailler avec Simon était beaucoup plus facile que l’intensité de l’école
Il avait la patience de montrer et de m’enseigner et m’expliquer pourquoi on le fait de cette manière
Simon ne sera pas loin pour rappeler à Shawn les petits détails qui seraient sortis de sa tête
après une vingtaine d’années sans pratiquer le métier
Afin de s'acclimater au nouveau mode de vie de la retraite
Simon Dubosq crie haut et fort qu’il envisage de passer bon nombre de matinées à transmettre son savoir à l’acheteur de sa boulangerie
Certaines personnes espèrent que la formule restera la même
Simon pourra entrer à n’importe quel moment
dont le père et la mère ont été des entrepreneurs de renom à Kapuskasing
Vous pouvez être certain que les gens de Kap vont faire leur possible pour l'encourager
ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise","text":"C'est 23ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise"}}\">C'est 23 ans de ma vie avec Simon et [sa femme] Louise
propriétaire de La Boulangerie à Kapuskasing
prendra sa retraite dans les prochains jours
un boulanger kapuskois avec qui il a travaillé à la fin des années 1980
a conclu un marché avec lui pour en faire l'achat
ce n’est pas une option pour tous les membres de la communauté
comme l’explique le directeur général de la Ville de Kapuskasing
ont opté pour aller dans les camps de chasse printanière
Ceux que nous accueillons sont plus vulnérables et à risque lors d’une inondation
La communauté autochtone compte environ 2000 résidents
mais seulement 380 d’entre eux sont attendus à Kapuskasing
personnes chacune.","text":"On attend une dizaine d’avions qui peuvent transporter environ 38personnes chacune."}}\">On attend une dizaine d’avions qui peuvent transporter environ 38 personnes chacun
Selon le directeur général de la Ville
cela fait plus de sept ans que Kapuskasing accueille les évacués de Kashechewan lors d’inondations ou de feux de forêt
on les reconnaît d’année en année
On les héberge dans les hôtels de Kapuskasing
on a de la nourriture et des activités pour eux
On s’assure qu’ils sont confortables
Ce dernier affirme que les évacués sont de bonne humeur
Mais c’est quand l’évacuation se prolonge qu’on voit la fatigue arriver
et ils deviennent tannés de rester dans des hôtels et de n’avoir pas grand-chose à faire
La Première Nation de Kashechewan s’est entendue en 2019 avec le gouvernement fédéral pour le déménagement permanent de la communauté vers un emplacement plus en hauteur de son territoire
mais le projet prendra encore quelques années
Ouvrir en mode plein écranDes évacués de Kashechewan qui arrivent à Kapuskasing en 2020
Prenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
les enfants et les personnes avec un handicap de la Première Nation de Kashechewan ont commencé à évacuer vers Kapuskasing en raison de l’inondation qui sévit dans leur communauté
ce n’est pas une option pour tous les membres de la communauté
comme l’explique le directeur général de la Ville de Kapuskasing
ont opté pour aller dans les camps de chasse printanière
Ouvrir en mode plein écranLe directeur général de Kapuskasing
Ceux que nous accueillons sont plus vulnérables et à risque lors d’une inondation
La communauté autochtone compte environ 2000 résidents
mais seulement 380 d’entre eux sont attendus à Kapuskasing
personnes chacune.","text":"On attend une dizaine d’avions qui peuvent transporter environ 38personnes chacune."}}'>On attend une dizaine d’avions qui peuvent transporter environ 38 personnes chacun
cela fait plus de sept ans que Kapuskasing accueille les évacués de Kashechewan lors d’inondations ou de feux de forêt
Ouvrir en mode plein écranLa ville de Kapuskasing est au nombre des communautés qui accueillent des résidents de Kashechewan lors de la crue des eaux printanières
On les héberge dans les hôtels de Kapuskasing
on a de la nourriture et des activités pour eux
Ce dernier affirme que les évacués sont de bonne humeur
Mais c’est quand l’évacuation se prolonge qu’on voit la fatigue arriver
et ils deviennent tannés de rester dans des hôtels et de n’avoir pas grand-chose à faire
mais le projet prendra encore quelques années
Depuis 2020, Kashechewan privilégie l’évacuation vers des camps de chasse temporaires construits plus en hauteur sur son territoire
personnes chacune.","text":"On attend une dizaine d’avions qui peuvent transporter environ 38personnes chacune."}}\\\">On attend une dizaine d’avions qui peuvent transporter environ 38 personnes chacun
La Première Nation de Kashechewan s’est entendue en 2019 avec le gouvernement fédéral pour le déménagement permanent de la communauté vers un emplacement plus en hauteur de son territoire
Depuis 2020, Kashechewan privilégie l’évacuation vers des camps de chasse temporaires construits plus en hauteur sur son territoire
semble sur la voie d’être reconduit à la tête de la ville de Kapuskasing selon la liste définitive diffusée par la ville vendredi
D’autres villes du Nord de l’Ontario pourraient voir leur maire être réélu tandis que des courses se dégagent déjà dans certaines villes
Dave Plourde n’aura pas eu d’opposition d’après la liste des candidats publiée hier
date limite du dépôt des candidatures pour les élections municipales du 24 octobre
Il avait été élu pour la première fois maire de Kapuskasing en 2018
succédant à un règne de 12 ans du précédent maire Alan Spacek
il avait été conseiller municipal de la ville pendant 24 ans
Pour le moment seules quelques municipalités ont fait savoir leur liste finale de candidats
Smooth Rock Falls a aussi dévoilé son document qui montre une course à trois pour la mairesse sortante Sue Perras qui affrontera Patrick Roberts et Kevin Somer
la mairesse Joanne Savage a annoncé il y a peu ne pas se représenter après cinq mandats à la tête de la ville
Ce sera donc une autre course à suivre avec le conseiller Dan Roveda qui devrait affronter les résidents Kathleen Rochon et Dave Lewington
Darren Woods et Michael Woods sont en lice pour une course qui s’annonce serrée à la mairie de Temiskaming Shores
Tout porte à croire que d’autres municipalités pourraient annoncer la réélection de candidat sans opposition comme Marc Dupuis à Mattice Val-Côté
Beverly Nantel à Dubreuilville et Johanne Baril pour un troisième mandat à Val Rita-Harty
le conseiller du quartier de Longlac James McPherson
devrait être le seul candidat à la succession du maire Renald Beaulieu qui se retire après deux mandats
nommée au conseil municipal en janvier 2022 pour reprendre le poste de Pat Tait qui est devenu maire de la ville
En conformité avec la Loi sur les élections municipales
les candidats sans opposition seront officiellement déclarés élus par acclamation ce lundi à 16h
KAPUSKASING – Forte d’une proportion de plus de 65% de francophones dans le nord de l’Ontario
Kapuskasing vit une situation quasi inédite
Embrun… les communautés ontariennes où le fait francophone est majoritaire se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une main
Un chiffre pour Kapuskasing qui plus est stable depuis vingt ans
là où la francophonie tend à s’étioler ailleurs dans la province
« Quand on vit en français de façon naturelle
bien connue des plus de 5000 francophones de l’endroit
« On prend bien souvent le français pour acquis
sans réaliser qu’il s’agit d’un privilège. » Symbole de cet attrait francophone : un bon nombre d’écoles élémentaires et secondaires
un campus du Collège Boréal et un autre de l’Université de Hearst
et attirer des entreprises qui misent sur le français et le bilinguisme »
Des faits qui se multiplient depuis plusieurs années
les parents et même les grands-parents ont le goût d’aller les rejoindre »
Un constat valable autant pour les francophones que les anglophones
sauf que les Franco-Ontariens seraient moins nombreux à viser un diplôme universitaire d’après le recteur
« Les francophones se dirigent beaucoup plus vers les programmes de métiers. » Avec ici le risque de se passer de leaders possibles dans la région
La perte de vitesse des secteurs de la foresterie et du papier ont condamné beaucoup d’emplois à Kapuskasing
La population de la ville a perdu plus de 300 résidents en cinq ans (8509 résidents selon le recensement de 2006 contre 8196 en 2011)
et parmi les solutions envisagées : l’immigration francophone
et il faut aller en chercher d’autres »
fait actuellement le pari d’une main d’œuvre francophone pour l’avenir
Une vingtaine d’étudiants y suivent régulièrement des cours
« Nous avons un taux de chômage relativement faible
mais des difficultés à trouver des ponts pour attirer ces immigrants »
Kapuskasing est plutôt bien loti pour les différents centres de services et activités offerts aux Franco-Ontariens
En témoigne la présence d’un centre de loisirs
d’une garderie francophone ou encore d’une radio communautaire
Mais le portrait pourrait être encore plus idyllique
« Il y a un manque d’activités pour les jeunes
Nous étudions actuellement le projet d’une Maison pour les jeunes francophones »
Autre défi pour la ville nord-ontarienne : le manque de médecins capables de converser dans la langue de Molière
« Il n’y a pas assez de spécialistes en français
mais ça a toujours été une réalité. »
L’an dernier, Kapuskasing a hébergé cette communauté, mais pour le moment la région ne sert qu’à accueillir les évacués pour une courte période, selon Guylain Baril, directeur général de la Municipalité.
À moins d’ennuis météo, cette première cohorte d’évacués de Fort Albany vendredi, estimée à environ 70 personnes, ne devrait pas avoir à passer la nuit dans la région.
Fort Albany fait évacuer les personnes les plus vulnérables pour le moment, alors que la communauté attend toujours de voir si une augmentation de l’intensité des crues pourrait mener à une évacuation totale de la communauté.
Kapuskasing n’a pas pour le moment le mandat d’héberger des évacués. Mais M. Baril affirme qu'il est possible, si la communauté de Fort Albany devait en arriver à être complètement évacuée, que certains membres doivent rester à Kapuskasing pendant quelque temps.
Il rappelle que la communauté est prête à accueillir les évacués pendant des mois s’il le faut.
Cette année, les évacués de Fort Albany peuvent compter sur un nouvel allié pour coordonner les besoins des évacués.
La société ISN-Maskwa, une entreprise autochtone de sécurité qui appartient à la Première Nation Missanabie-Crie, aide les évacués à obtenir des services.
Selon Paul Syrette, agent de liaison pour l'entreprise, l'objectif est d’offrir des services tout inclus aux rescapés pendant toute la durée de l’évacuation.
Nous travaillons avec de nombreux intervenants, que ce soit la Ville de Kapuskasing, les services de santé ou encore le ministère des Richesses naturelles pour des avions, explique-t-il.
Il indique que son entreprise a aussi le mandat de coordonner le soutien aux évacués une fois que ceux-ci soient arrivés à Mississauga.
Cette collaboration n’est pas encore au point, selon Guylain Baril qui affirme que des problèmes de coordination existent entre Kapuskasing et ISN-Makwa, et que les deux organisations n’ont pas réussi à s’entendre pour optimiser leurs services.
On a essayé de former un partenariat, on ne ferme pas la porte, mais il faut mentionner que ça, ça nous est arrivé à peu près une semaine et demie avant aujourd'hui. Et puis, c'est difficile de former un partenariat avec tellement de choses à régler, indique-t-il.
Selon lui, les services que la Ville de Kapuskasing offre aux évacués, notamment dans le domaine des soins de santé, seraient minés par ce qui est offert par ISN Maskwa.
Nous, on ne voit pas le même service du tout, on voit un service vraiment réduit, et puis cette collaboration avec les services de santé est très importante; et puis on croit sincèrement qu’on est les seuls qui peuvent faire ce genre d'activités là dans la communauté, déplore-t-il.
M. Syrette ne croit pas qu'il y ait un manque d'entente entre les acteurs.
Il reste encore des opportunités pour travailler ensemble, indique-t-il.
Ça reste avant tout que nous sommes une entreprise autochtone qui aide d'autres Autochtones, ajoute-t-il.
Plus tôt cette semaine, la Ville de Timmins a annoncé qu’elle allait elle aussi accueillir des évacués, qui proviennent quant à eux de la communauté de Kashechewan.
Timmins a accueilli le maximum de personnes par rapport à ses capacités.
C'est au tour de Cochrane, qui a entamé un processus de préparation, selon Richard Vallée, son chef des pompiers et coordonnateur de la gestion des urgences.
On s’est assuré qu’il y a assez d’hôtels pour tous, on a trois hôtels où on peut loger les évacués, on a aussi notre complexe sportif où les gens vont aller pour manger avec des gens qui vont cuisiner pour eux, explique-t-il.
heures, on peut être prêts pour recevoir 325personnes ici","text":"On est habitués, même s’ils appellent rapidement pour qu’on soit préparés, dans 24heures, on peut être prêts pour recevoir 325personnes ici"}}\">On est habitués, même s’ils appellent rapidement pour qu’on soit préparés, dans 24 heures, on peut être prêts pour recevoir 325 personnes ici, ajoute-t-il.
Après un passage dans le monde de l'actualité régionale dans sa région natale de Portneuf, Francis Beaudry a rejoint la famille de Radio-Canada en Ontario, passant par les stations de Toronto et de Sudbury. De retour au Québec quatre ans plus tard, Francis œuvre dans son domaine de prédilection, le web et le numérique. Il continue de s'intéresser aux enjeux environnementaux, scientifiques et politiques.
Ouvrir en mode plein écranDe petits avions transportent les évacués de Fort Albany à Kapuskasing.
Photo : Avec l'autorisation de Guylain Baril.
Francis BeaudryPublié le 21 avril 2023 à 15 h 13 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les premiers évacués de la Première Nation de Fort Albany quittent leur communauté vendredi et vont vers le sud de la province, afin d’échapper aux inondations qui touchent la communauté située dans la région de la baie James.
Contrairement à l’an dernier, la communauté sera temporairement hébergée à Mississauga, dans le Grand Toronto, au lieu de rester dans une communauté du Nord de l’Ontario.
L’an dernier, Kapuskasing a hébergé cette communauté, mais pour le moment la région ne sert qu’à accueillir les évacués pour une courte période, selon Guylain Baril, directeur général de la Municipalité.
À moins d’ennuis météo, cette première cohorte d’évacués de Fort Albany vendredi, estimée à environ 70 personnes, ne devrait pas avoir à passer la nuit dans la région.
Ouvrir en mode plein écranLes évacués de Fort Albany arrivent à Kapuskasing avant d'être transférés vers Mississauga.
Fort Albany fait évacuer les personnes les plus vulnérables pour le moment, alors que la communauté attend toujours de voir si une augmentation de l’intensité des crues pourrait mener à une évacuation totale de la communauté.
Kapuskasing n’a pas pour le moment le mandat d’héberger des évacués. Mais M. Baril affirme qu'il est possible, si la communauté de Fort Albany devait en arriver à être complètement évacuée, que certains membres doivent rester à Kapuskasing pendant quelque temps.
Il rappelle que la communauté est prête à accueillir les évacués pendant des mois s’il le faut.
Cette année, les évacués de Fort Albany peuvent compter sur un nouvel allié pour coordonner les besoins des évacués.
La société ISN-Maskwa, une entreprise autochtone de sécurité qui appartient à la Première Nation Missanabie-Crie, aide les évacués à obtenir des services.
Selon Paul Syrette, agent de liaison pour l'entreprise, l'objectif est d’offrir des services tout inclus aux rescapés pendant toute la durée de l’évacuation.
Ouvrir en mode plein écranPaul Syrette est officier de liaison pour ISN Maskwa, une entreprise autochtone de sécurité.
Nous travaillons avec de nombreux intervenants, que ce soit la Ville de Kapuskasing, les services de santé ou encore le ministère des Richesses naturelles pour des avions, explique-t-il.
Il indique que son entreprise a aussi le mandat de coordonner le soutien aux évacués une fois que ceux-ci soient arrivés à Mississauga.
Cette collaboration n’est pas encore au point, selon Guylain Baril qui affirme que des problèmes de coordination existent entre Kapuskasing et ISN-Makwa, et que les deux organisations n’ont pas réussi à s’entendre pour optimiser leurs services.
On a essayé de former un partenariat, on ne ferme pas la porte, mais il faut mentionner que ça, ça nous est arrivé à peu près une semaine et demie avant aujourd'hui. Et puis, c'est difficile de former un partenariat avec tellement de choses à régler, indique-t-il.
Ouvrir en mode plein écranLe directeur général de Kapuskasing, Guylain Baril.
Selon lui, les services que la Ville de Kapuskasing offre aux évacués, notamment dans le domaine des soins de santé, seraient minés par ce qui est offert par ISN Maskwa.
Nous, on ne voit pas le même service du tout, on voit un service vraiment réduit, et puis cette collaboration avec les services de santé est très importante; et puis on croit sincèrement qu’on est les seuls qui peuvent faire ce genre d'activités là dans la communauté, déplore-t-il.
Il reste encore des opportunités pour travailler ensemble, indique-t-il.
Ça reste avant tout que nous sommes une entreprise autochtone qui aide d'autres Autochtones, ajoute-t-il.
Plus tôt cette semaine, la Ville de Timmins a annoncé qu’elle allait elle aussi accueillir des évacués, qui proviennent quant à eux de la communauté de Kashechewan.
Timmins a accueilli le maximum de personnes par rapport à ses capacités.
C'est au tour de Cochrane, qui a entamé un processus de préparation, selon Richard Vallée, son chef des pompiers et coordonnateur de la gestion des urgences.
On s’est assuré qu’il y a assez d’hôtels pour tous, on a trois hôtels où on peut loger les évacués, on a aussi notre complexe sportif où les gens vont aller pour manger avec des gens qui vont cuisiner pour eux, explique-t-il.
heures, on peut être prêts pour recevoir 325personnes ici","text":"On est habitués, même s’ils appellent rapidement pour qu’on soit préparés, dans 24heures, on peut être prêts pour recevoir 325personnes ici"}}'>On est habitués, même s’ils appellent rapidement pour qu’on soit préparés, dans 24 heures, on peut être prêts pour recevoir 325 personnes ici, ajoute-t-il.
la communauté sera temporairement hébergée à Mississauga
au lieu de rester dans une communauté du Nord de l’Ontario
Kapuskasing a hébergé cette communauté
mais pour le moment la région ne sert qu’à accueillir les évacués pour une courte période
directeur général de la Municipalité
on s'occupe d'eux pour la journée et puis
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À moins d’ennuis météo
cette première cohorte d’évacués de Fort Albany vendredi
estimée à environ 70 personnes
ne devrait pas avoir à passer la nuit dans la région
Fort Albany fait évacuer les personnes les plus vulnérables pour le moment
alors que la communauté attend toujours de voir si une augmentation de l’intensité des crues pourrait mener à une évacuation totale de la communauté
Kapuskasing n’a pas pour le moment le mandat d’héberger des évacués
Mais M. Baril affirme qu'il est possible
si la communauté de Fort Albany devait en arriver à être complètement évacuée
que certains membres doivent rester à Kapuskasing pendant quelque temps
Il rappelle que la communauté est prête à accueillir les évacués pendant des mois s’il le faut
les évacués de Fort Albany peuvent compter sur un nouvel allié pour coordonner les besoins des évacués
une entreprise autochtone de sécurité qui appartient à la Première Nation Missanabie-Crie
aide les évacués à obtenir des services
l'objectif est d’offrir des services tout inclus aux rescapés pendant toute la durée de l’évacuation
Nous travaillons avec de nombreux intervenants
les services de santé ou encore le ministère des Richesses naturelles pour des avions
Il indique que son entreprise a aussi le mandat de coordonner le soutien aux évacués une fois que ceux-ci soient arrivés à Mississauga
Cette collaboration n’est pas encore au point
selon Guylain Baril qui affirme que des problèmes de coordination existent entre Kapuskasing et ISN-Makwa
et que les deux organisations n’ont pas réussi à s’entendre pour optimiser leurs services
ça nous est arrivé à peu près une semaine et demie avant aujourd'hui
c'est difficile de former un partenariat avec tellement de choses à régler
les services que la Ville de Kapuskasing offre aux évacués
notamment dans le domaine des soins de santé
seraient minés par ce qui est offert par ISN Maskwa
on ne voit pas le même service du tout
et puis cette collaboration avec les services de santé est très importante; et puis on croit sincèrement qu’on est les seuls qui peuvent faire ce genre d'activités là dans la communauté
Syrette ne croit pas qu'il y ait un manque d'entente entre les acteurs
Il reste encore des opportunités pour travailler ensemble
Ça reste avant tout que nous sommes une entreprise autochtone qui aide d'autres Autochtones
la Ville de Timmins a annoncé qu’elle allait elle aussi accueillir des évacués
qui proviennent quant à eux de la communauté de Kashechewan
Timmins a accueilli le maximum de personnes par rapport à ses capacités
qui a entamé un processus de préparation
son chef des pompiers et coordonnateur de la gestion des urgences
On s’est assuré qu’il y a assez d’hôtels pour tous
on a trois hôtels où on peut loger les évacués
on a aussi notre complexe sportif où les gens vont aller pour manger avec des gens qui vont cuisiner pour eux
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même s’ils appellent rapidement pour qu’on soit préparés
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on peut être prêts pour recevoir 325 personnes ici
Après un passage dans le monde de l'actualité régionale dans sa région natale de Portneuf
Francis Beaudry a rejoint la famille de Radio-Canada en Ontario
passant par les stations de Toronto et de Sudbury
De retour au Québec quatre ans plus tard
Francis œuvre dans son domaine de prédilection
Il continue de s'intéresser aux enjeux environnementaux
un plus gros avion arrive de Mississauga pour venir les chercher"}}\">Notre région est ce qu’on appelle un hub
on peut être prêts pour recevoir 325personnes ici"}}\">On est habitués
Les premiers évacués de la Première Nation de Fort Albany quittent leur communauté vendredi et vont vers le sud de la province
afin d’échapper aux inondations qui touchent la communauté située dans la région de la baie James
KAPUSKASING – Une plaque en hommage à l’entrepreneure franco-ontarienne Nicole Guertin a été dévoilée vendredi soir dans sa ville d’origine, Kapuskasing, presque deux ans après son décès
Le dévoilement a eu lieu en marge de l’ouverture du congrès de l’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO)
des personnalités publiques et des citoyens de la ville
explique que les raisons de cette chronologie sont liées à l’influence de la défunte femme d’affaires partout en province
« On se disait que d’avoir des gens d’un peu partout pour assister à cet événement serait apprécié par beaucoup. »
« C’est une belle reconnaissance et venant de Kapuskasing ça vaut beaucoup
car elle a fait beaucoup pour la région »
partenaire de celle qui a laissé une empreinte durable dans le milieu du tourisme du Nord
Parmi les nombreuses contributions de Mme Guertin à sa ville d’origine
on peut compter le développement du Centre de santé francophone communautaire à Kapuskasing et la création du journal francophone L’Horizon et celle du festival patrimonial des bûcherons ainsi que la protection de la rivière de Kapuskasing
« Souvent les idées de Nicole étaient toujours 10-15 ans avant la tendance et elles suscitaient une réflexion
Il raconte également que durant l’évènement vins et fromages
beaucoup de personnes présentes étaient des trentenaires que Mme Guertin avait pris sous son aile quelques dix ans plus tôt et qui ont aujourd’hui « de belles carrières. »
La candidature de Nicole Guertin avait été amenée par des citoyens de la Kapuskasing auprès du conseil municipal
Nicole Guertin et Jocelyn Blais avaient ouvert ensemble le complexe touristique Les Suites des Présidents à Haileybury où ils avaient élu domicile depuis un peu plus d’une dizaine d’années
Nicole Guertin avait reçu de nombreux prix
y compris le prix d’accueil 2013 de la Chambre de commerce de Temiskaming Shores
le prix 2018 Femmes influentes du Nord de l’Ontario de Northern Ontario Business
le Prix d’excellence du Mouvement Desjardins 2021 du Conseil de coopération de l’Ontario (CCO)
Nicole Guertin a succombé à un cancer des ovaires en 2021 à Haileybury
suscitant une pluie d’hommage dans le Nord et ailleurs
Il a aussi siégé comme conseiller municipal pour une période de cinq ans auparavant.
Avant et pendant son implication en politique municipale, il a été enseignant et directeur adjoint à l’école secondaire Kapuskasing District High School.
Il voulait le bien pour Kapuskasing et les gens savaient ça.
M. Burton ajoute que M. Jewell était un politicien très honnête et intègre.
Il ne jouait pas avec le monde. Il n’aurait pas fait quelque chose sous la table qui aurait fait du tort, souligne-t-il.
Une résidente de longue date, Jacqueline Guertin, se souvient d’un homme cultivé et courtois avec de très bonnes manières.
Je pense à lui comme un vrai gentilhomme. On le rencontrait dans la rue et il faisait de grands saluts et disait \"Bonjour Madame\", souligne-t-elle à propos de celui que les gens surnommaient simplement T.K.
Le maire actuel, Dave Plourde, affirme que Ted Jewell a fait beaucoup de bonnes choses pour Kapuskasing.
Tout le monde dans la communauté le respectait. Quand il disait quelque chose, tu écoutais.
En 1991, T.K. Jewell avait mené les efforts des employés de la papetière Spruce Falls Power and Paper Company pour racheter la majorité des actions de l’usine de Kapuskasing.
L’avenir de la communauté était alors en jeu puisque son principal employeur faisait face à une réduction des effectifs importante et à une possible fermeture.
T.K. Jewell n’avait pas été favorable initialement à une déclaration de bilinguisme à Kapuskasing, en soulignant notamment que la province n’était pas bilingue.
Il n’était toutefois pas contre la francophonie. Il pouvait d’ailleurs s’exprimer en français.
C’était un francophile qui avait fait l’effort pour l’apprendre, souligne Mme Guertin.
Originaire de la région de Guelph, T.K. Jewell a fait des études à l’Université de Toronto et à l’Université de Chicago, notamment, obtenant des diplômes en musique et en anglais.
Dans une entrevue accordée à TVOntario, Ted Jewell avait indiqué qu'après ses études, on lui avait suggéré d'aller dans le Nord de l'Ontario pour entreprendre sa carrière en enseignement, car il n'obtiendrait pas de poste dans sa région en raison de la couleur de sa peau.
Ainsi, au début des années 1950, il est devenu professeur d’anglais à Timmins tout en devenant organiste et directeur de chorale à l’église.
M. Jewell déménage ensuite à Kapuskasing pour assumer les mêmes rôles.
Un de ses anciens élèves, le maire Plourde affirme que ceux-ci l’aimaient beaucoup puisque M. Jewell prenait à coeur leur réussite.
Il se souvient d’une occasion où l’enseignant l’avait questionné sur ses notes plutôt faibles en géographie.
Il m’a dit: M. Plourde, vos notes sont très basses et je veux savoir pourquoi, se rappelle-t-il.
M. Jewell lui avait indiqué avec fermeté qu’il allait faire un suivi avec lui dans quelques semaines et s’attendait à ce que les notes augmentent.
Mme Guertin se rappelle de l’aide qu’il a apportée à des élèves.
Je sais qu’il a été très proche de certains étudiants qui demeuraient avec lui pour qu’ils soient capables d’avoir de meilleures notes, dit-elle.
Selon Mme Guertin, un groupe d’élèves a d’ailleurs été impliqué pour que l’auditorium de l’école soit nommé en l’honneur de T.K. Jewell.
Theodore Kenneth Jewell est décédé à Kapuskasing en 2008, à l’âge de 76 ans.
En cette année du 100e anniversaire de Kapuskasing, la municipalité a l’intention d’honorer tous ses anciens maires, dont T.K. Jewell.
Ouvrir en mode plein écranL'ancien maire de Kapuskasing Ted Jewell en 1991 avec la papetière Spruce Falls en arrière-plan.
Francis BouchardPublié le 5 février 2021 à 7 h 07 HAEPrenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un des premiers maires noirs en Ontario, Theodore K. Jewell, a marqué la communauté de Kapuskasing, non seulement comme politicien, mais aussi comme éducateur.
Le mot respect est sans doute celui qui revient le plus souvent au sujet de l’homme qui a été maire de Kapuskasing pendant dix ans, de 1981 à 1991, et qui a été élu pour quatre mandats.
Il a aussi siégé comme conseiller municipal pour une période de cinq ans auparavant.
Avant et pendant son implication en politique municipale, il a été enseignant et directeur adjoint à l’école secondaire Kapuskasing District High School.
Il voulait le bien pour Kapuskasing et les gens savaient ça.
Le Mois de l'histoire des Noirs en OntarioConsulter le dossier completSuivreSuivreM. Burton ajoute que M. Jewell était un politicien très honnête et intègre.
Il ne jouait pas avec le monde. Il n’aurait pas fait quelque chose sous la table qui aurait fait du tort, souligne-t-il.
Ouvrir en mode plein écranTed Jewell circule à bord d'une voiture décapotable dans le cadre d'un défilé au Cercle de Kapuskasing, dans les années '80.
Une résidente de longue date, Jacqueline Guertin, se souvient d’un homme cultivé et courtois avec de très bonnes manières.
Je pense à lui comme un vrai gentilhomme. On le rencontrait dans la rue et il faisait de grands saluts et disait "Bonjour Madame", souligne-t-elle à propos de celui que les gens surnommaient simplement T.K.
Tout le monde dans la communauté le respectait. Quand il disait quelque chose, tu écoutais.
En 1991, T.K. Jewell avait mené les efforts des employés de la papetière Spruce Falls Power and Paper Company pour racheter la majorité des actions de l’usine de Kapuskasing.
L’avenir de la communauté était alors en jeu puisque son principal employeur faisait face à une réduction des effectifs importante et à une possible fermeture.
Ouvrir en mode plein écranTed Jewell lors d'une manifestation pour la survie de la papetière Spruce Falls, en 1991.
Photo : Collection de Kapuskasing District and High School.
T.K. Jewell n’avait pas été favorable initialement à une déclaration de bilinguisme à Kapuskasing, en soulignant notamment que la province n’était pas bilingue.
Il n’était toutefois pas contre la francophonie. Il pouvait d’ailleurs s’exprimer en français.
C’était un francophile qui avait fait l’effort pour l’apprendre, souligne Mme Guertin.
Originaire de la région de Guelph, T.K. Jewell a fait des études à l’Université de Toronto et à l’Université de Chicago, notamment, obtenant des diplômes en musique et en anglais.
Dans une entrevue accordée à TVOntario, Ted Jewell avait indiqué qu'après ses études, on lui avait suggéré d'aller dans le Nord de l'Ontario pour entreprendre sa carrière en enseignement, car il n'obtiendrait pas de poste dans sa région en raison de la couleur de sa peau.
Ainsi, au début des années 1950, il est devenu professeur d’anglais à Timmins tout en devenant organiste et directeur de chorale à l’église.
M. Jewell déménage ensuite à Kapuskasing pour assumer les mêmes rôles.
Un de ses anciens élèves, le maire Plourde affirme que ceux-ci l’aimaient beaucoup puisque M. Jewell prenait à coeur leur réussite.
Ouvrir en mode plein écranLe maire de Kapuskasing, Dave Plourde, dit vouer un grand respect à Ted Jewell.
Il se souvient d’une occasion où l’enseignant l’avait questionné sur ses notes plutôt faibles en géographie.
Il m’a dit: M. Plourde, vos notes sont très basses et je veux savoir pourquoi, se rappelle-t-il.
M. Jewell lui avait indiqué avec fermeté qu’il allait faire un suivi avec lui dans quelques semaines et s’attendait à ce que les notes augmentent.
Mme Guertin se rappelle de l’aide qu’il a apportée à des élèves.
Je sais qu’il a été très proche de certains étudiants qui demeuraient avec lui pour qu’ils soient capables d’avoir de meilleures notes, dit-elle.
Selon Mme Guertin, un groupe d’élèves a d’ailleurs été impliqué pour que l’auditorium de l’école soit nommé en l’honneur de T.K. Jewell.
Theodore Kenneth Jewell est décédé à Kapuskasing en 2008, à l’âge de 76 ans.
En cette année du 100e anniversaire de Kapuskasing, la municipalité a l’intention d’honorer tous ses anciens maires, dont T.K. Jewell.
Le mot respect est sans doute celui qui revient le plus souvent au sujet de l’homme qui a été maire de Kapuskasing pendant dix ans
et qui a été élu pour quatre mandats
Il a aussi siégé comme conseiller municipal pour une période de cinq ans auparavant
Avant et pendant son implication en politique municipale
il a été enseignant et directeur adjoint à l’école secondaire Kapuskasing District High School
Il voulait le bien pour Kapuskasing et les gens savaient ça
Jewell était un politicien très honnête et intègre
Il n’aurait pas fait quelque chose sous la table qui aurait fait du tort
se souvient d’un homme cultivé et courtois avec de très bonnes manières
Je pense à lui comme un vrai gentilhomme
On le rencontrait dans la rue et il faisait de grands saluts et disait \\\"Bonjour Madame\\\"
souligne-t-elle à propos de celui que les gens surnommaient simplement T.K
affirme que Ted Jewell a fait beaucoup de bonnes choses pour Kapuskasing
Tout le monde dans la communauté le respectait
Jewell avait mené les efforts des employés de la papetière Spruce Falls Power and Paper Company pour racheter la majorité des actions de l’usine de Kapuskasing
L’avenir de la communauté était alors en jeu puisque son principal employeur faisait face à une réduction des effectifs importante et à une possible fermeture
Jewell n’avait pas été favorable initialement à une déclaration de bilinguisme à Kapuskasing
en soulignant notamment que la province n’était pas bilingue
Il n’était toutefois pas contre la francophonie
Il pouvait d’ailleurs s’exprimer en français
C’était un francophile qui avait fait l’effort pour l’apprendre
Jewell a fait des études à l’Université de Toronto et à l’Université de Chicago
obtenant des diplômes en musique et en anglais
Dans une entrevue accordée à TVOntario
Ted Jewell avait indiqué qu'après ses études
on lui avait suggéré d'aller dans le Nord de l'Ontario pour entreprendre sa carrière en enseignement
car il n'obtiendrait pas de poste dans sa région en raison de la couleur de sa peau
il est devenu professeur d’anglais à Timmins tout en devenant organiste et directeur de chorale à l’église
Jewell déménage ensuite à Kapuskasing pour assumer les mêmes rôles
le maire Plourde affirme que ceux-ci l’aimaient beaucoup puisque M
Jewell prenait à coeur leur réussite
Il se souvient d’une occasion où l’enseignant l’avait questionné sur ses notes plutôt faibles en géographie
vos notes sont très basses et je veux savoir pourquoi
Jewell lui avait indiqué avec fermeté qu’il allait faire un suivi avec lui dans quelques semaines et s’attendait à ce que les notes augmentent
Mme Guertin se rappelle de l’aide qu’il a apportée à des élèves
Je sais qu’il a été très proche de certains étudiants qui demeuraient avec lui pour qu’ils soient capables d’avoir de meilleures notes
un groupe d’élèves a d’ailleurs été impliqué pour que l’auditorium de l’école soit nommé en l’honneur de T.K
Theodore Kenneth Jewell est décédé à Kapuskasing en 2008
En cette année du 100e anniversaire de Kapuskasing
la municipalité a l’intention d’honorer tous ses anciens maires
On le rencontrait dans la rue et il faisait de grands saluts et disait \"Bonjour Madame\"
On veut absolument que les gens se sentent bien au sein des conseils municipaux, qu'ils se sentent inclus aussi, parce qu'on ne se sent pas toujours inclus, même si on est des élus, déclare la présidente sortante de l’AFMO, Nicole Fortier Levesque
Les participants vont aussi aborder la question de l’immigration, selon Mme Fortier Levesque.
On vit une pénurie de main-d'œuvre en Ontario et ailleurs. On veut s’assurer que les gens qui nous arrivent d'autres pays soient bien accueillis chez nous.
La maire de Timmins, Michelle Boileau, ajoute que ce congrès sera l’occasion d'essayer de trouver des stratégies qui vont nous permettre de réussir à non seulement attirer mais aussi retenir les gens en âge de travailler francophones.
L’AFMO compte actuellement 29 membres. En recruter un nombre plus élevé représente un objectif difficile à atteindre.
AFMO est là, bien ancrée pour y rester","text":"Le défi qu'on a aujourd'hui, c'est d'aller chercher la membriété, faire confiance aux gens que l’AFMO est là, bien ancrée pour y rester"}}\">Le défi qu'on a aujourd'hui, c'est d'aller chercher la membriété, faire confiance aux gens que l’AFMO est là, bien ancrée pour y rester, affirme le maire de Hearst, Roger Sigouin.
Nicole Fortier Levesque indique tout de même qu’il y a une amélioration à ce sujet, car l’Association ne comptait que 24 membres en 2022.
On veut travailler très fort au recrutement pour ramener la Ville de Toronto, qui était déjà membre, promet-elle.
La maire de la ville de Timmins pense qu'il sera possible de trouver de nouveaux membres, car les critères d'adhésion vont changer.
Pour elle, le fait qu’une municipalité soit désignée bilingue ne signifie pas que les membres doivent nécessairement être francophones.
Ca me rassure que le jour où je ne serai plus maire et que mon successeur ne soit pas francophone, on aura toujours ce genre d'appui et de participation à une association, fait savoir Mme Boileau.
Roger Sigouin, maire de Hearst et ancien président de l'AFMO, estime que l’Association a un avenir reluisant malgré des ressources financières limitées, car elle recevra du sang neuf.
Les jeunes sont prêts à [prendre les rênes], on encourage ça. La jeunesse embarque. Si elle a besoin d'un coup de pouce, on est là pour les aider, souligne M. Sigouin.
Michelle Boileau insiste aussi sur le fait que la priorité va être d'engager la jeunesse, d'engager un nouveau segment de la population francophone dans les politiques.
AFMO est en bonne situation, et on continue à travailler","text":"On a eu de gros défis dans le passé, mais aujourd'hui, l’AFMO est en bonne situation, et on continue à travailler"}}\">On a eu de gros défis dans le passé, mais aujourd'hui, l’AFMO est en bonne situation et on continue à travailler, confie Roger Sigouin.
Il y a des comptables qui travaillent avec nous, qui nous aident à nous diriger dans la bonne direction. Les défis qu'on a eus, c’est du passé, ajoute-t-il.
Une nouvelle personne doit être élue à la présidence dimanche pour succéder à Nicole Fortier Levesque.
Avec les informations de Bienvenu Senga
Venant Nshimyumurwa est journaliste à Radio-Canada depuis septembre 2022. Il travaille à la salle des nouvelles mais collabore aussi avec les émissions Jonction 11-17 et Le Matin du Nord. Il s'intéresse à l'actualité nord-ontarienne et aux enjeux de société de cette partie de la province. Dans le passé, il a exercé pendant 15 ans en presse nationale au Rwanda.
Ouvrir en mode plein écranNicole Fortier Levesque, présidente sortante de l'Association française des municipalités de l'Ontario, affirme que le recrutement de nouveaux membres figure au sommet de la liste de priorités.
Venant NshimyumurwaPublié le 15 septembre 2023 à 18 h 30 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le congrès annuel de l'Association française des municipalités de l'Ontario (AFMO) se déroule jusqu’au 17 septembre à Kapuskasing. Ce congrès, le premier à se tenir en présentiel depuis la pandémie, se déroule au moment où l’Association se heurte à un problème de recrutement de nouveaux membres.
Les membres de l'AFMO se réunissent autour du thème « La parité, la diversité et l'inclusion en politique municipale ».
On veut absolument que les gens se sentent bien au sein des conseils municipaux, qu'ils se sentent inclus aussi, parce qu'on ne se sent pas toujours inclus, même si on est des élus, déclare la présidente sortante de l’AFMO, Nicole Fortier Levesque
Les participants vont aussi aborder la question de l’immigration, selon Mme Fortier Levesque.
On vit une pénurie de main-d'œuvre en Ontario et ailleurs. On veut s’assurer que les gens qui nous arrivent d'autres pays soient bien accueillis chez nous.
La maire de Timmins, Michelle Boileau, ajoute que ce congrès sera l’occasion d'essayer de trouver des stratégies qui vont nous permettre de réussir à non seulement attirer mais aussi retenir les gens en âge de travailler francophones.
L’AFMO compte actuellement 29 membres. En recruter un nombre plus élevé représente un objectif difficile à atteindre.
AFMO est là, bien ancrée pour y rester","text":"Le défi qu'on a aujourd'hui, c'est d'aller chercher la membriété, faire confiance aux gens que l’AFMO est là, bien ancrée pour y rester"}}'>Le défi qu'on a aujourd'hui, c'est d'aller chercher la membriété, faire confiance aux gens que l’AFMO est là, bien ancrée pour y rester, affirme le maire de Hearst, Roger Sigouin.
Nicole Fortier Levesque indique tout de même qu’il y a une amélioration à ce sujet, car l’Association ne comptait que 24 membres en 2022.
On veut travailler très fort au recrutement pour ramener la Ville de Toronto, qui était déjà membre, promet-elle.
La maire de la ville de Timmins pense qu'il sera possible de trouver de nouveaux membres, car les critères d'adhésion vont changer.
Ouvrir en mode plein écranMichelle Boileau, maire de Timmins
Pour elle, le fait qu’une municipalité soit désignée bilingue ne signifie pas que les membres doivent nécessairement être francophones.
Ca me rassure que le jour où je ne serai plus maire et que mon successeur ne soit pas francophone, on aura toujours ce genre d'appui et de participation à une association, fait savoir Mme Boileau.
Roger Sigouin, maire de Hearst et ancien président de l'AFMO, estime que l’Association a un avenir reluisant malgré des ressources financières limitées, car elle recevra du sang neuf.
Les jeunes sont prêts à [prendre les rênes], on encourage ça. La jeunesse embarque. Si elle a besoin d'un coup de pouce, on est là pour les aider, souligne M. Sigouin.
Ouvrir en mode plein écranLe maire de Hearst, Roger Sigouin, souligne que la situation financière de l'AFMO s'améliore.
Michelle Boileau insiste aussi sur le fait que la priorité va être d'engager la jeunesse, d'engager un nouveau segment de la population francophone dans les politiques.
AFMO est en bonne situation, et on continue à travailler","text":"On a eu de gros défis dans le passé, mais aujourd'hui, l’AFMO est en bonne situation, et on continue à travailler"}}'>On a eu de gros défis dans le passé, mais aujourd'hui, l’AFMO est en bonne situation et on continue à travailler, confie Roger Sigouin.
Il y a des comptables qui travaillent avec nous, qui nous aident à nous diriger dans la bonne direction. Les défis qu'on a eus, c’est du passé, ajoute-t-il.
Une nouvelle personne doit être élue à la présidence dimanche pour succéder à Nicole Fortier Levesque.
Les membres de l'AFMO se réunissent autour du thème « La parité
la diversité et l'inclusion en politique municipale »
On veut absolument que les gens se sentent bien au sein des conseils municipaux
parce qu'on ne se sent pas toujours inclus
déclare la présidente sortante de l’AFMO
Les participants vont aussi aborder la question de l’immigration
On vit une pénurie de main-d'œuvre en Ontario et ailleurs
On veut s’assurer que les gens qui nous arrivent d'autres pays soient bien accueillis chez nous
ajoute que ce congrès sera l’occasion d'essayer de trouver des stratégies qui vont nous permettre de réussir à non seulement attirer mais aussi retenir les gens en âge de travailler francophones
L’AFMO compte actuellement 29 membres
En recruter un nombre plus élevé représente un objectif difficile à atteindre
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c'est d'aller chercher la membriété
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Nicole Fortier Levesque indique tout de même qu’il y a une amélioration à ce sujet
car l’Association ne comptait que 24 membres en 2022
On veut travailler très fort au recrutement pour ramener la Ville de Toronto
La maire de la ville de Timmins pense qu'il sera possible de trouver de nouveaux membres
car les critères d'adhésion vont changer
le fait qu’une municipalité soit désignée bilingue ne signifie pas que les membres doivent nécessairement être francophones
Ca me rassure que le jour où je ne serai plus maire et que mon successeur ne soit pas francophone
on aura toujours ce genre d'appui et de participation à une association
maire de Hearst et ancien président de l'AFMO
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Les jeunes sont prêts à [prendre les rênes]
Michelle Boileau insiste aussi sur le fait que la priorité va être d'engager la jeunesse
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l’AFMO est en bonne situation et on continue à travailler
Il y a des comptables qui travaillent avec nous
qui nous aident à nous diriger dans la bonne direction
Une nouvelle personne doit être élue à la présidence dimanche pour succéder à Nicole Fortier Levesque
Venant Nshimyumurwa est journaliste à Radio-Canada depuis septembre 2022
Il travaille à la salle des nouvelles mais collabore aussi avec les émissions Jonction 11-17 et Le Matin du Nord
Il s'intéresse à l'actualité nord-ontarienne et aux enjeux de société de cette partie de la province
il a exercé pendant 15 ans en presse nationale au Rwanda
bien ancrée pour y rester"}}\">Le défi qu'on a aujourd'hui
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Le congrès annuel de l'Association française des municipalités de l'Ontario (AFMO) se déroule jusqu’au 17 septembre à Kapuskasing
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il y avait des heures qu’on ne pouvait même pas ouvrir le restaurant parce qu’on manquait de [main-d'œuvre]
se remémore la propriétaire de deux restaurants McDonald's
un à Kapuskasing et l'autre à Hearst
La solution est venue des étudiants étrangers qui fréquentent les établissements d’enseignement de la région
en particulier l’Université de Hearst
bonus pour nous autres de les avoir ici","text":"C’est un gros bonus pour nous autres de les avoir ici"}}\">C’est un gros bonus pour nous autres de les avoir ici
C’est d'ailleurs un de ces étudiants
qui s'est installé dans la région après l'obtention de son diplôme en gestion des affaires de l’Université de Hearst
qui assure aujourd’hui la gestion d'un de ses restaurants
Assane Dioune est d’origine sénégalaise et rêve de posséder sa propre entreprise
Il a travaillé pour Mme Courchesne pendant ses études
Après une brève expérience professionnelle à Windsor
il a choisi de revenir dans le Nord de l’Ontario
Non seulement l’offre de son ancienne patronne lui a plu
mais le mode de vie de la région est plus adapté à ses préférences
Je suis une personne qui aime trop la tranquillité
Ses contacts auprès des étudiants lui ont permis de recruter de nouveaux collègues
même lors de son bref passage à Windsor
Quand je n’étais même pas là
j'appelais ma boss : ''Est-ce qu’il y a de la place
Parce que je connais des personnes qui veulent travailler.''
environ 80 % des employés des deux restaurants de Cathy Courchesne sont des étudiants étrangers
Kapuskasing a perdu près de 30 % de sa population depuis 1996
Le ralentissement de l’industrie des pâtes et papiers a mis en échec la ville natale du cinéaste James Cameron
Bon nombre de jeunes ont quitté Kapuskasing pour les grands centres
Plusieurs d'entre eux ne sont jamais revenus
Il ne reste plus une grande population étudiante dans nos écoles nourricières
Cette population n’est plus là pour alimenter une université de notre taille
responsable du bureau de l’International à l’Université de Hearst
L’arrivée d’étudiants étrangers a été un second souffle inespéré pour l’Université de Hearst
Elle est passée de 4 étudiants étrangers en 2015
à 300 sur les différents campus de l'institution aujourd'hui
on voit davantage de gens diplômés qui fondent une famille
qui s’impliquent dans la communauté
Cet appui est inestimable pour redonner vie à Kapuskasing
qui occupe aussi le poste de coordonnatrice en gestion du changement pour la Caisse Alliance
on n'avait plus assez de jeunes pour nos équipes
dont les trois enfants ont évolué dans les rangs du hockey mineur de Kapuskasing
avec nos activités communautaires et à l’économie parce qu’ils vont avoir des revenus et les dépenser ici
La représentante de l'institution financière franco-ontarienne se dit chanceuse d’avoir une très petite université qui travaille sans relâche à recruter des gens de l'international
Les finissants se voient régulièrement offrir des emplois permanents à la Caisse Alliance puisque les postes disponibles sont complémentaires aux programmes offerts à Kapuskasing
on a su travailler en partenariat avec des organismes comme ça
pour vraiment aider à notre main-d'œuvre
Elle ajoute que le bagage des étudiants internationaux nous apporte des expériences différentes
de [nouvelles] façons de voir les choses
ça remplit des postes clés à la caisse
Samantha Losier s’inquiète de ce qui pourrait changer à la prochaine rentrée avec le plafond que souhaite imposer Ottawa sur le nombre d’étudiants qui peuvent obtenir un visa pour venir au Canada.
Tout le monde est dans le néant en ce moment
On essaie de prendre des décisions éclairées
c’est qu’il nous manque plein de bouts d’informations
Elle et son équipe se sentent comme à l’aveuglette
ne connaissant pas les détails des restrictions qui pourraient être mises en place
On a déjà comparé la rentrée de l’automne 2024 [à celle de ] 2020
quand on était en pleine pandémie
On ne savait pas du tout à quoi s’attendre
il y avait toutes les mesures sanitaires à la frontière
Katherine Brulotte occupe le poste de journaliste d'enquêtes à Toronto
Depuis son arrivée à Radio-Canada en 2008 à Saskatoon
elle a couvert l'actualité des petites et grandes communautés de partout au pays
Affectée à toutes les plateformes
aux nouvelles nationales et correspondante politique à l'occasion
elle a développé un goût et une expertise pour les affaires publiques
La baisse de 35 % du nombre de visas d’études annoncée par Ottawa pourrait donner des maux de tête à des employeurs dans les communautés rurales
Ouvrir en mode plein écranL'embauche d'étudiants étrangers
propriétaire de deux restaurants McDonald's à Kapuskasing et à Hearst
compte sur les étudiants étrangers du campus local de l’Université de Hearst pour pallier la crise de la main-d'œuvre
Leur présence donne un nouveau souffle à la communauté
La pénurie de main-d'œuvre dans le Nord de l’Ontario est un casse-tête quotidien pour Cathy Courchesne
il y avait des heures qu’on ne pouvait même pas ouvrir le restaurant parce qu’on manquait de [main-d'œuvre]
se remémore la propriétaire de deux restaurants McDonald's
La solution est venue des étudiants étrangers qui fréquentent les établissements d’enseignement de la région
bonus pour nous autres de les avoir ici","text":"C’est un gros bonus pour nous autres de les avoir ici"}}'>C’est un gros bonus pour nous autres de les avoir ici
qui s'est installé dans la région après l'obtention de son diplôme en gestion des affaires de l’Université de Hearst
qui assure aujourd’hui la gestion d'un de ses restaurants
Ouvrir en mode plein écranAssane Dioune a rapidement gravi les échelons de la chaîne de restauration rapide à Kapuskasing
Assane Dioune est d’origine sénégalaise et rêve de posséder sa propre entreprise
Il a travaillé pour Mme Courchesne pendant ses études
Après une brève expérience professionnelle à Windsor
il a choisi de revenir dans le Nord de l’Ontario
Non seulement l’offre de son ancienne patronne lui a plu
mais le mode de vie de la région est plus adapté à ses préférences
Je suis une personne qui aime trop la tranquillité
Ses contacts auprès des étudiants lui ont permis de recruter de nouveaux collègues
j'appelais ma boss : ''Est-ce qu’il y a de la place
environ 80 % des employés des deux restaurants de Cathy Courchesne sont des étudiants étrangers
Kapuskasing a perdu près de 30 % de sa population depuis 1996
Le ralentissement de l’industrie des pâtes et papiers a mis en échec la ville natale du cinéaste James Cameron
cette usine de Kapuskasing produisait le papier servant à l'impression du journal américain « The New York Times »
Bon nombre de jeunes ont quitté Kapuskasing pour les grands centres
Il ne reste plus une grande population étudiante dans nos écoles nourricières
Cette population n’est plus là pour alimenter une université de notre taille
responsable du bureau de l’International à l’Université de Hearst
L’arrivée d’étudiants étrangers a été un second souffle inespéré pour l’Université de Hearst
Elle est passée de 4 étudiants étrangers en 2015
à 300 sur les différents campus de l'institution aujourd'hui
Ouvrir en mode plein écranSix étudiants africains de l'Université de Hearst suivent un cours dans les locaux du campus de Kapuskasing
on voit davantage de gens diplômés qui fondent une famille
Cet appui est inestimable pour redonner vie à Kapuskasing
on n'avait plus assez de jeunes pour nos équipes
dont les trois enfants ont évolué dans les rangs du hockey mineur de Kapuskasing
avec nos activités communautaires et à l’économie parce qu’ils vont avoir des revenus et les dépenser ici
Une dizaine d'étudiants et de finissants de l'Université de Hearst composent la chorale AfriCana à Kapuskasing
La représentante de l'institution financière franco-ontarienne se dit chanceuse d’avoir une très petite université qui travaille sans relâche à recruter des gens de l'international
Les finissants se voient régulièrement offrir des emplois permanents à la Caisse Alliance puisque les postes disponibles sont complémentaires aux programmes offerts à Kapuskasing
on a su travailler en partenariat avec des organismes comme ça
Elle ajoute que le bagage des étudiants internationaux nous apporte des expériences différentes
Tout le monde est dans le néant en ce moment. On essaie de prendre des décisions éclairées, mais la réalité, c’est qu’il nous manque plein de bouts d’informations, fait-elle remarquer.
Ouvrir en mode plein écranChaque vendredi, en été, ils sont une dizaine d'étudiants de l'Université de Hearst à jouer au soccer sur les terrains de la région. (Photo d'archives)
Elle et son équipe se sentent comme à l’aveuglette, ne connaissant pas les détails des restrictions qui pourraient être mises en place.
On a déjà comparé la rentrée de l’automne 2024 [à celle de ] 2020, quand on était en pleine pandémie. On ne savait pas du tout à quoi s’attendre, il y avait toutes les mesures sanitaires à la frontière, se plaint la Franco-Ontarienne.
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La pénurie de main-d'œuvre dans le Nord de l’Ontario est un casse-tête quotidien pour Cathy Courchesne
bonus pour nous autres de les avoir ici","text":"C’est un gros bonus pour nous autres de les avoir ici"}}\\\">C’est un gros bonus pour nous autres de les avoir ici
Samantha Losier s’inquiète de ce qui pourrait changer à la prochaine rentrée avec le plafond que souhaite imposer Ottawa sur le nombre d’étudiants qui peuvent obtenir un visa pour venir au Canada.
compte sur les étudiants étrangers du campus local de l’Université de Hearst pour pallier la crise de la main-d'œuvre
La baisse de 35 % du nombre de visas d’études annoncée par Ottawa pourrait donner des maux de tête à des employeurs dans les communautés rurales.