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Ces raisins proviennent de l'État de Washington voisin. Nous les avons achetés là-bas, raconte Bryan, qui admet n'avoir travaillé que quelques heures pour tout ça.
C'est tout le contraire d'une année normale, où nous travaillons des semaines durant, continue le viticulteur. Cette année, il n'y a pas de vendange, pas de récolte dans le vignoble.
Un froid polaire, en janvier dernier, a décimé presque toutes les productions de vignes de la vallée de l'Okanagan. C'est la deuxième année de suite que le producteur subit des pertes importantes.
C'est triste. On est vulnérables. On va probablement surmonter cette crise, mais si quelque chose d'autre arrive, l'année prochaine, je ne sais pas si nous passerons à travers.
Bryan Hardman a toujours vécu à Naramata. Dans sa camionnette, il nous transporte cette fois à travers son village, où il a habité à plusieurs endroits.
Il nous montre le site où il a grandi, sur une ancienne terre, où sa famille produisait jadis de la pomme.
Ici, autrefois, c'était un verger. Sur notre droite, on voit qu'il reste quelques pommiers, mais c'est à peu près tout, relate Bryan Hardman tandis qu'il nous conduit vers un promontoire offrant une vue splendide sur ce qu'on appelle ici le banc de Naramata et le lac Okanagan.
Lorsque j'étais enfant, à Naramata, il n'y avait pratiquement que des arbres fruitiers : de vieux pommiers, des cerisiers, des abricotiers, des pêchers, des poiriers... C'était ce que tout le monde faisait pousser, se rappelle-t-il.
Il y a plusieurs décennies, la vallée de l'Okanagan était reconnue pour ses grands vergers. Les pommes portant l'étiquette BC étaient omniprésentes sur les étagères, même dans l'est du Canada.
Le climat était idéal ici, particulièrement pour la culture des pommes, raconte Glen Lucas, ex-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique (BC Fruit Growers' Association).
La région produisait à grande échelle de la Délicieuse rouge, pour ensuite adopter la Gala, une pomme provenant de la Nouvelle-Zélande qui a connu un franc succès. Ça a ensuite été le tour de l'Ambrosia, qui a connu le même engouement, poursuit Glen Lucas, aujourd'hui conseiller stratégique pour l'Association.
Cette croissance de l'industrie de la pomme dans l'Okanagan a toutefois été freinée.
Il faut reculer aussi loin que dans les années 1960, alors que le Canada et les États-Unis ont signé le Traité du fleuve Columbia, pour en comprendre le déclin. Ce traité définit le partage d'eau entre le Canada et les États-Unis de ce grand fleuve, long de 2000 km, dont la source se trouve dans les Rocheuses canadiennes.
Ce traité a pour but de limiter les inondations en aval et de favoriser la production hydroélectrique. Des barrages et réservoirs ont ainsi vu le jour des deux côtés de la frontière. Toute cette gestion de l'eau a alors permis à l'État de Washington de développer un immense système d'irrigation.
C'est le plus vaste réseau d'irrigation des États-Unis, explique Glen Lucas. Il n'est pas en Californie, mais bien ici, dans l'État de Washington. Ça a vraiment contribué à développer la pomiculture là-bas. Avant ça, c'était une zone semi-désertique, mais ils ont réussi à la rendre fertile et productive.
Au fil des décennies, l'État de Washington a intensifié sa production de pommes et d'autres fruits pour devenir un leader incontesté en Amérique du Nord. À l'heure actuelle, ses vergers détiennent 60 % du marché américain et sont de grands exportateurs vers le Canada.
L'expansion de cette production s'est répercutée directement sur les vergers de pommes de l'Okanagan. En termes de superficie cultivable pour la pomme, ça a diminué de moitié, affirme Glen Lucas. Il y a 50 ans, la production dans l'État de Washington était beaucoup plus petite que la nôtre. Maintenant, ils sont 50 fois plus gros que nous.
Plus les vergers de Washington produisaient et exportaient de la pomme, plus les prix fléchissaient. À Naramata, Bryan Hardman a vécu l'incidence de toute cette production du voisin américain.
On ne peut pas rivaliser avec ces chiffres; c'est impossible! J'ai déjà produit 450 000 kilos de pommes par an et, aujourd'hui, je n'ai même plus un arbre, laisse tomber l'homme en regardant la vue de Naramata, où il n'y a aujourd'hui majoritairement que des vignobles.
S'il est possible d'être plus rentable grâce au raisin, vous faites quoi? Vous changez de produit ou vous vendez. Alors nous, on a choisi le changement, poursuit-il.
Ce changement de vocation, dicté par des impératifs économiques, a transformé le paysage de la vallée de l’Okanagan. Aujourd'hui, la production de pommes représente seulement un tiers de ce qu'elle était autrefois.
En revanche, en l’espace de 30 ans, le nombre de vignobles dans la vallée a bondi de façon spectaculaire, passant d'une dizaine de vignobles à quelques centaines.
C'est un peu le Gold Rush qui s'est produit. À un moment donné, il y a eu beaucoup de gens qui ont voulu faire de la vigne. C'était glamour de faire du vin, rappelle la viticultrice Séverine Pinte, établie à Oliver, dans le sud de l'Okanagan.
Pendant des années, les viticulteurs ont opté pour la plantation de vignes de type vitis vinifera. Ce sont des raisins qui produisent les vins parmi les plus populaires : cabernet, chardonnay, pinot et riesling.
Ces cépages se retrouvent en Europe ou dans plusieurs régions viticoles au monde. Cependant, de telles vignes demandent un climat particulier. Elles sont sensibles à la grande chaleur et au froid intense, explique Séverine Pinte.
L'expansion du secteur viticole dans la vallée de l'Okanagan s'est opérée alors que la région jouissait d’un climat favorable depuis des décennies.
Or, ces dernières années, des bouleversements climatiques ont commencé à se manifester avec force. On observe des accidents climatiques. On voit beaucoup plus d'événements météorologiques extrêmes, fait remarquer Mme Pinte.
Les dernières années ont en effet été particulièrement douloureuses dans la vallée de l'Okanagan. En 2021, un dôme de chaleur a marqué les esprits en Colombie-Britannique avec des records de chaleur.
J'ai grandi ici, et les températures les plus chaudes que j'ai vues étaient de 35, 36 degrés. Mais ça a monté à 44. C'est complètement fou!
Les feux de forêt sont désormais devenus un phénomène récurrent. L'omniprésence de la fumée a même altéré le goût de certains vins.
À l'inverse, l'incidence du froid intense est dramatique : perte de l'entière production de pêches, de prunes et d'abricots, ainsi que des trois quarts de la production de cerises.
Dans l'ensemble de l'Okanagan, plus de 90 % de la production de raisins a été détruite par le froid. De plus, environ 15 % des vignes sont mortes et doivent être remplacées.
Ce que nous observons en hiver est la conséquence des changements, entre autres du courant-jet et de l'effet de Coriolis, précise le chercheur Nathaniel Newlands, qui fait des modélisations au Centre de recherche et de développement d'Agriculture Canada situé à Summerland.
C'est un système complexe, mais il reste que la tendance générale va vers une multiplication des épisodes de poussées d'air arctique, ajoute-t-il.
À ses yeux, les événements extrêmes que vit l'Okanagan depuis quelques années, que ce soit ces vagues de froid intense ou de chaleur excessive, ne sont pas anecdotiques; ils sont liés aux changements climatiques qui s'accélèrent.
Les modèles climatiques prédisent que, d'ici la fin du siècle, le nombre de journées de chaleur extrême pourrait atteindre la cinquantaine, presque deux mois, affirme M. Newlands.
Les données scientifiques les plus fiables nous confirment clairement que la chaleur ira en s'intensifiant.
Nathaniel Newlands dirige un projet dans la vallée qui vise à affiner les données climatiques et météorologiques en temps réel.
Nous le rencontrons chez un vigneron au sud de Kelowna alors qu'il vient installer et vérifier si tous ses instruments fonctionnent adéquatement.
Le but de tout ce travail est de développer une approche microclimatique : bien comprendre les variations de température entre un endroit et un autre, parfois dans un même vignoble.
En ne mesurant qu'une partie du vignoble, sans prendre en compte le reste, ça ne nous donne qu'une image partielle de la situation, explique M. Newlands. Il faut vraiment analyser toutes les données pour comprendre les fluctuations dans le vignoble et dans toute la vallée.
Quelles vignes planter au bon endroit? Où, quand et comment mieux utiliser l'irrigation? Pour le chercheur, toutes ces nouvelles données permettront aux agriculteurs de développer de meilleurs plans de gestion.
La problématique, c'est de s'adapter! C'est simple, mais très complexe à la fois, admet la viticultrice Séverine Pinte, qui ajoute : Il faudrait essayer de connaître son vignoble, savoir le type de sol, savoir la topographie, les températures, la circulation du vent et, en connaissant ces sols, on peut adapter le type de variétés qu'on plante.
De nombreuses solutions peuvent être mises de l'avant, comme l'implantation de vignes hybrides. Ces vignes tolèrent davantage le froid, mais pas le froid intense ou l'extrême chaleur. Il y a aussi l'idée de calquer une approche chez les viticulteurs du Québec, soit d'installer des toiles géotextiles.
En attendant ces changements, les producteurs de l'Okanagan, qu'ils se consacrent à la vigne ou à d'autres fruits, se trouvent dans une situation bien délicate.
D'un côté, le marché agricole est très concurrentiel; de l'autre, le climat s'avère de plus en plus capricieux. Pour les agriculteurs, toutes ces décisions deviennent de plus en plus complexes et surtout coûteuses.
La gestion du risque est très difficile. Outre les questions de chaleur et de froid, y aura-t-il plus de périodes de sécheresse? L'eau est essentielle, ici! Sans elle, il n'y a plus rien, fait valoir Glen Lucas.
L'ancien président de la BC Fruit Growers' Association s'inquiète aussi de la mise en marché de la pomme.
En juin 2024, la coopérative de mise en marché de la pomme, la BC Tree Fruits Cooperative, a annoncé sa fermeture, après 88 ans d'activité. Plus de la moitié des producteurs de fruits de la vallée dépendaient de cette coopérative.
La concurrence américaine fait mal, et on doit réorienter nos façons de faire, soutient M. Lucas.
À Naramata, Bryan Hardman s'inquiète pour l'avenir de son fils en viticulture.
Impossible pour nous de changer et de nous convertir à la cerise, par exemple, parce qu'il y a toute cette infrastructure, reconnaît Bryan Hardman. Ici, un acre en culture coûte 30 000 $. Il faudrait tout arracher, investir 20 000 $ de plus, puis attendre 5 ou 6 ans avant la première récolte. C'est impossible!
L'agriculteur, qui vient de fêter ses 74 ans, a été témoin de nombreux changements économiques et climatiques dans l'Okanagan.
Selon lui, l'avenir de l'agriculture pourrait bien reposer sur ce qu'il imagine être un retour aux sources. Soutenir ses voisins, c'est ce qui va garder l'agriculture en santé, croit Bryan Hardman. Et peu importe les bouleversements à venir, s'il y a cette proximité, l'agriculture restera prospère. Enfin, c'est ce que j'espère.
À Radio-Canada depuis une vingtaine d'années, Benoît Livernoche a occupé divers postes de journaliste, réalisateur-vidéaste et animateur dans toutes les régions du pays. Passionné par le journalisme terrain, il a produit partout au Canada et à l'étranger de nombreux reportages et des émissions d'affaires publiques qui touchent aux enjeux sociaux, environnementaux et de développement territorial.
Ouvrir en mode plein écranEn 2022 et en 2024, des vagues de froid extrêmes ont eu un impact dévastateur sur les plantations de la vallée.
Au début octobre, c'est la fin de la saison au vignoble Deep Roots de Bryan Hardman à Naramata, dans la vallée de l'Okanagan. Un tracteur, conduit par son fils, ramasse quelques grosses caisses remplies de raisins qui partiront en macération.
Ces raisins proviennent de l'État de Washington voisin. Nous les avons achetés là-bas, raconte Bryan, qui admet n'avoir travaillé que quelques heures pour tout ça.
Ouvrir en mode plein écranBryan Hardman est propriétaire du vignoble Deep Roots, qui s'est transmis de génération en génération dans sa famille.
C'est tout le contraire d'une année normale, où nous travaillons des semaines durant, continue le viticulteur. Cette année, il n'y a pas de vendange, pas de récolte dans le vignoble.
Un froid polaire, en janvier dernier, a décimé presque toutes les productions de vignes de la vallée de l'Okanagan. C'est la deuxième année de suite que le producteur subit des pertes importantes.
C'est triste. On est vulnérables. On va probablement surmonter cette crise, mais si quelque chose d'autre arrive, l'année prochaine, je ne sais pas si nous passerons à travers.
Bryan Hardman a toujours vécu à Naramata. Dans sa camionnette, il nous transporte cette fois à travers son village, où il a habité à plusieurs endroits.
Ouvrir en mode plein écranLe banc de Namarata, dans l'Okanagan, est reconnu pour ses nombreux vignobles.
Il nous montre le site où il a grandi, sur une ancienne terre, où sa famille produisait jadis de la pomme.
Ici, autrefois, c'était un verger. Sur notre droite, on voit qu'il reste quelques pommiers, mais c'est à peu près tout, relate Bryan Hardman tandis qu'il nous conduit vers un promontoire offrant une vue splendide sur ce qu'on appelle ici le banc de Naramata et le lac Okanagan.
Lorsque j'étais enfant, à Naramata, il n'y avait pratiquement que des arbres fruitiers : de vieux pommiers, des cerisiers, des abricotiers, des pêchers, des poiriers... C'était ce que tout le monde faisait pousser, se rappelle-t-il.
Un paysage agricole qui a beaucoup changéIl y a plusieurs décennies, la vallée de l'Okanagan était reconnue pour ses grands vergers. Les pommes portant l'étiquette BC étaient omniprésentes sur les étagères, même dans l'est du Canada.
Le climat était idéal ici, particulièrement pour la culture des pommes, raconte Glen Lucas, ex-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique (BC Fruit Growers' Association).
La région produisait à grande échelle de la Délicieuse rouge, pour ensuite adopter la Gala, une pomme provenant de la Nouvelle-Zélande qui a connu un franc succès. Ça a ensuite été le tour de l'Ambrosia, qui a connu le même engouement, poursuit Glen Lucas, aujourd'hui conseiller stratégique pour l'Association.
Ouvrir en mode plein écranAvant, les pommes de l'Okanagan étaient vendues partout au Canada.
Cette croissance de l'industrie de la pomme dans l'Okanagan a toutefois été freinée.
Il faut reculer aussi loin que dans les années 1960, alors que le Canada et les États-Unis ont signé le Traité du fleuve Columbia, pour en comprendre le déclin. Ce traité définit le partage d'eau entre le Canada et les États-Unis de ce grand fleuve, long de 2000 km, dont la source se trouve dans les Rocheuses canadiennes.
Ce traité a pour but de limiter les inondations en aval et de favoriser la production hydroélectrique. Des barrages et réservoirs ont ainsi vu le jour des deux côtés de la frontière. Toute cette gestion de l'eau a alors permis à l'État de Washington de développer un immense système d'irrigation.
Ouvrir en mode plein écranLe fleuve Columbia part des Rocheuses canadiennes jusqu'aux États-Unis.
C'est le plus vaste réseau d'irrigation des États-Unis, explique Glen Lucas. Il n'est pas en Californie, mais bien ici, dans l'État de Washington. Ça a vraiment contribué à développer la pomiculture là-bas. Avant ça, c'était une zone semi-désertique, mais ils ont réussi à la rendre fertile et productive.
Au fil des décennies, l'État de Washington a intensifié sa production de pommes et d'autres fruits pour devenir un leader incontesté en Amérique du Nord. À l'heure actuelle, ses vergers détiennent 60 % du marché américain et sont de grands exportateurs vers le Canada.
L'expansion de cette production s'est répercutée directement sur les vergers de pommes de l'Okanagan. En termes de superficie cultivable pour la pomme, ça a diminué de moitié, affirme Glen Lucas. Il y a 50 ans, la production dans l'État de Washington était beaucoup plus petite que la nôtre. Maintenant, ils sont 50 fois plus gros que nous.
Ouvrir en mode plein écranLe vignoble Deep Roots produit du vin depuis 2012.
Plus les vergers de Washington produisaient et exportaient de la pomme, plus les prix fléchissaient. À Naramata, Bryan Hardman a vécu l'incidence de toute cette production du voisin américain.
On ne peut pas rivaliser avec ces chiffres; c'est impossible! J'ai déjà produit 450 000 kilos de pommes par an et, aujourd'hui, je n'ai même plus un arbre, laisse tomber l'homme en regardant la vue de Naramata, où il n'y a aujourd'hui majoritairement que des vignobles.
S'il est possible d'être plus rentable grâce au raisin, vous faites quoi? Vous changez de produit ou vous vendez. Alors nous, on a choisi le changement, poursuit-il.
Ce changement de vocation, dicté par des impératifs économiques, a transformé le paysage de la vallée de l’Okanagan. Aujourd'hui, la production de pommes représente seulement un tiers de ce qu'elle était autrefois.
En revanche, en l’espace de 30 ans, le nombre de vignobles dans la vallée a bondi de façon spectaculaire, passant d'une dizaine de vignobles à quelques centaines.
C'est un peu le Gold Rush qui s'est produit. À un moment donné, il y a eu beaucoup de gens qui ont voulu faire de la vigne. C'était glamour de faire du vin, rappelle la viticultrice Séverine Pinte, établie à Oliver, dans le sud de l'Okanagan.
Ouvrir en mode plein écranSéverine Pinte est gérante associée du vignoble Le Vieux Pin.
Pendant des années, les viticulteurs ont opté pour la plantation de vignes de type vitis vinifera. Ce sont des raisins qui produisent les vins parmi les plus populaires : cabernet, chardonnay, pinot et riesling.
Ces cépages se retrouvent en Europe ou dans plusieurs régions viticoles au monde. Cependant, de telles vignes demandent un climat particulier. Elles sont sensibles à la grande chaleur et au froid intense, explique Séverine Pinte.
L'expansion du secteur viticole dans la vallée de l'Okanagan s'est opérée alors que la région jouissait d’un climat favorable depuis des décennies.
Or, ces dernières années, des bouleversements climatiques ont commencé à se manifester avec force. On observe des accidents climatiques. On voit beaucoup plus d'événements météorologiques extrêmes, fait remarquer Mme Pinte.
Les dernières années ont en effet été particulièrement douloureuses dans la vallée de l'Okanagan. En 2021, un dôme de chaleur a marqué les esprits en Colombie-Britannique avec des records de chaleur.
J'ai grandi ici, et les températures les plus chaudes que j'ai vues étaient de 35, 36 degrés. Mais ça a monté à 44. C'est complètement fou!
Les feux de forêt sont désormais devenus un phénomène récurrent. L'omniprésence de la fumée a même altéré le goût de certains vins.
Ouvrir en mode plein écranLa saison des feux a été particulièrement importante en 2023 dans l'Okanagan.
À l'inverse, l'incidence du froid intense est dramatique : perte de l'entière production de pêches, de prunes et d'abricots, ainsi que des trois quarts de la production de cerises.
Dans l'ensemble de l'Okanagan, plus de 90 % de la production de raisins a été détruite par le froid. De plus, environ 15 % des vignes sont mortes et doivent être remplacées.
Ce que nous observons en hiver est la conséquence des changements, entre autres du courant-jet et de l'effet de Coriolis, précise le chercheur Nathaniel Newlands, qui fait des modélisations au Centre de recherche et de développement d'Agriculture Canada situé à Summerland.
C'est un système complexe, mais il reste que la tendance générale va vers une multiplication des épisodes de poussées d'air arctique, ajoute-t-il.
Ouvrir en mode plein écranNathaniel Newlands est chercheur pour le gouvernement du Canada au Centre de recherche et de développement de Summerland en Colombie-Britannique.
À ses yeux, les événements extrêmes que vit l'Okanagan depuis quelques années, que ce soit ces vagues de froid intense ou de chaleur excessive, ne sont pas anecdotiques; ils sont liés aux changements climatiques qui s'accélèrent.
Les modèles climatiques prédisent que, d'ici la fin du siècle, le nombre de journées de chaleur extrême pourrait atteindre la cinquantaine, presque deux mois, affirme M. Newlands.
Les données scientifiques les plus fiables nous confirment clairement que la chaleur ira en s'intensifiant.
Nathaniel Newlands dirige un projet dans la vallée qui vise à affiner les données climatiques et météorologiques en temps réel.
Nous le rencontrons chez un vigneron au sud de Kelowna alors qu'il vient installer et vérifier si tous ses instruments fonctionnent adéquatement.
Ouvrir en mode plein écranCertains des instruments utilisés par Nathaniel Newlands sont des capteurs météo typiques qui calculent entre autres le vent, les températures et les précipitations. D'autres permettent d'analyser la croissance des vignes en lien avec le climat.
Le but de tout ce travail est de développer une approche microclimatique : bien comprendre les variations de température entre un endroit et un autre, parfois dans un même vignoble.
En ne mesurant qu'une partie du vignoble, sans prendre en compte le reste, ça ne nous donne qu'une image partielle de la situation, explique M. Newlands. Il faut vraiment analyser toutes les données pour comprendre les fluctuations dans le vignoble et dans toute la vallée.
Quelles vignes planter au bon endroit? Où, quand et comment mieux utiliser l'irrigation? Pour le chercheur, toutes ces nouvelles données permettront aux agriculteurs de développer de meilleurs plans de gestion.
La problématique, c'est de s'adapter! C'est simple, mais très complexe à la fois, admet la viticultrice Séverine Pinte, qui ajoute : Il faudrait essayer de connaître son vignoble, savoir le type de sol, savoir la topographie, les températures, la circulation du vent et, en connaissant ces sols, on peut adapter le type de variétés qu'on plante.
De nombreuses solutions peuvent être mises de l'avant, comme l'implantation de vignes hybrides. Ces vignes tolèrent davantage le froid, mais pas le froid intense ou l'extrême chaleur. Il y a aussi l'idée de calquer une approche chez les viticulteurs du Québec, soit d'installer des toiles géotextiles.
Ouvrir en mode plein écranAfin de faire face aux changements climatiques, il est important de bien connaître ses vignes, selon Séverine Pinte.
En attendant ces changements, les producteurs de l'Okanagan, qu'ils se consacrent à la vigne ou à d'autres fruits, se trouvent dans une situation bien délicate.
D'un côté, le marché agricole est très concurrentiel; de l'autre, le climat s'avère de plus en plus capricieux. Pour les agriculteurs, toutes ces décisions deviennent de plus en plus complexes et surtout coûteuses.
La gestion du risque est très difficile. Outre les questions de chaleur et de froid, y aura-t-il plus de périodes de sécheresse? L'eau est essentielle, ici! Sans elle, il n'y a plus rien, fait valoir Glen Lucas.
L'ancien président de la BC Fruit Growers' Association s'inquiète aussi de la mise en marché de la pomme.
En juin 2024, la coopérative de mise en marché de la pomme, la BC Tree Fruits Cooperative, a annoncé sa fermeture, après 88 ans d'activité. Plus de la moitié des producteurs de fruits de la vallée dépendaient de cette coopérative.
La concurrence américaine fait mal, et on doit réorienter nos façons de faire, soutient M. Lucas.
Ouvrir en mode plein écranBeaucoup de producteurs ont laissé de côté les pommes pour passer au vin dans la vallée de l'Okanagan.
À Naramata, Bryan Hardman s'inquiète pour l'avenir de son fils en viticulture.
Impossible pour nous de changer et de nous convertir à la cerise, par exemple, parce qu'il y a toute cette infrastructure, reconnaît Bryan Hardman. Ici, un acre en culture coûte 30 000 $. Il faudrait tout arracher, investir 20 000 $ de plus, puis attendre 5 ou 6 ans avant la première récolte. C'est impossible!
L'agriculteur, qui vient de fêter ses 74 ans, a été témoin de nombreux changements économiques et climatiques dans l'Okanagan.
Selon lui, l'avenir de l'agriculture pourrait bien reposer sur ce qu'il imagine être un retour aux sources. Soutenir ses voisins, c'est ce qui va garder l'agriculture en santé, croit Bryan Hardman. Et peu importe les bouleversements à venir, s'il y a cette proximité, l'agriculture restera prospère. Enfin, c'est ce que j'espère.
12:36Le reportage du journaliste Benoit Livernoche.
Chargement en coursInfolettre ICI Colombie-BritaniqueUne fois par jour
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c'est la fin de la saison au vignoble Deep Roots de Bryan Hardman à Naramata
ramasse quelques grosses caisses remplies de raisins qui partiront en macération
Ces raisins proviennent de l'État de Washington voisin
qui admet n'avoir travaillé que quelques heures pour tout ça
C'est tout le contraire d'une année normale
où nous travaillons des semaines durant
a décimé presque toutes les productions de vignes de la vallée de l'Okanagan
C'est la deuxième année de suite que le producteur subit des pertes importantes
je ne sais pas si nous passerons à travers
Bryan Hardman a toujours vécu à Naramata
il nous transporte cette fois à travers son village
où il a habité à plusieurs endroits
Il nous montre le site où il a grandi
où sa famille produisait jadis de la pomme
relate Bryan Hardman tandis qu'il nous conduit vers un promontoire offrant une vue splendide sur ce qu'on appelle ici le banc de Naramata et le lac Okanagan
il n'y avait pratiquement que des arbres fruitiers : de vieux pommiers
C'était ce que tout le monde faisait pousser
la vallée de l'Okanagan était reconnue pour ses grands vergers
Les pommes portant l'étiquette BC étaient omniprésentes sur les étagères
particulièrement pour la culture des pommes
ex-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique (BC Fruit Growers' Association)
La région produisait à grande échelle de la Délicieuse rouge
une pomme provenant de la Nouvelle-Zélande qui a connu un franc succès
Ça a ensuite été le tour de l'Ambrosia
aujourd'hui conseiller stratégique pour l'Association
Cette croissance de l'industrie de la pomme dans l'Okanagan a toutefois été freinée
Il faut reculer aussi loin que dans les années 1960
alors que le Canada et les États-Unis ont signé le Traité du fleuve Columbia
Ce traité définit le partage d'eau entre le Canada et les États-Unis de ce grand fleuve
dont la source se trouve dans les Rocheuses canadiennes
Ce traité a pour but de limiter les inondations en aval et de favoriser la production hydroélectrique
Des barrages et réservoirs ont ainsi vu le jour des deux côtés de la frontière
Toute cette gestion de l'eau a alors permis à l'État de Washington de développer un immense système d'irrigation
C'est le plus vaste réseau d'irrigation des États-Unis
Ça a vraiment contribué à développer la pomiculture là-bas
c'était une zone semi-désertique
mais ils ont réussi à la rendre fertile et productive
l'État de Washington a intensifié sa production de pommes et d'autres fruits pour devenir un leader incontesté en Amérique du Nord
ses vergers détiennent 60 % du marché américain et sont de grands exportateurs vers le Canada
L'expansion de cette production s'est répercutée directement sur les vergers de pommes de l'Okanagan
En termes de superficie cultivable pour la pomme
la production dans l'État de Washington était beaucoup plus petite que la nôtre
Plus les vergers de Washington produisaient et exportaient de la pomme
Bryan Hardman a vécu l'incidence de toute cette production du voisin américain
On ne peut pas rivaliser avec ces chiffres; c'est impossible
J'ai déjà produit 450 000 kilos de pommes par an et
laisse tomber l'homme en regardant la vue de Naramata
où il n'y a aujourd'hui majoritairement que des vignobles
S'il est possible d'être plus rentable grâce au raisin
dicté par des impératifs économiques
a transformé le paysage de la vallée de l’Okanagan
la production de pommes représente seulement un tiers de ce qu'elle était autrefois
le nombre de vignobles dans la vallée a bondi de façon spectaculaire
passant d'une dizaine de vignobles à quelques centaines
C'est un peu le Gold Rush qui s'est produit
il y a eu beaucoup de gens qui ont voulu faire de la vigne
rappelle la viticultrice Séverine Pinte
les viticulteurs ont opté pour la plantation de vignes de type vitis vinifera
Ce sont des raisins qui produisent les vins parmi les plus populaires : cabernet
Ces cépages se retrouvent en Europe ou dans plusieurs régions viticoles au monde
de telles vignes demandent un climat particulier
Elles sont sensibles à la grande chaleur et au froid intense
L'expansion du secteur viticole dans la vallée de l'Okanagan s'est opérée alors que la région jouissait d’un climat favorable depuis des décennies
des bouleversements climatiques ont commencé à se manifester avec force
On voit beaucoup plus d'événements météorologiques extrêmes
Les dernières années ont en effet été particulièrement douloureuses dans la vallée de l'Okanagan
un dôme de chaleur a marqué les esprits en Colombie-Britannique avec des records de chaleur
et les températures les plus chaudes que j'ai vues étaient de 35
Les feux de forêt sont désormais devenus un phénomène récurrent
L'omniprésence de la fumée a même altéré le goût de certains vins
l'incidence du froid intense est dramatique : perte de l'entière production de pêches
ainsi que des trois quarts de la production de cerises
plus de 90 % de la production de raisins a été détruite par le froid
environ 15 % des vignes sont mortes et doivent être remplacées
Ce que nous observons en hiver est la conséquence des changements
entre autres du courant-jet et de l'effet de Coriolis
précise le chercheur Nathaniel Newlands
qui fait des modélisations au Centre de recherche et de développement d'Agriculture Canada situé à Summerland
mais il reste que la tendance générale va vers une multiplication des épisodes de poussées d'air arctique
les événements extrêmes que vit l'Okanagan depuis quelques années
que ce soit ces vagues de froid intense ou de chaleur excessive
ne sont pas anecdotiques; ils sont liés aux changements climatiques qui s'accélèrent
Les modèles climatiques prédisent que
le nombre de journées de chaleur extrême pourrait atteindre la cinquantaine
Les données scientifiques les plus fiables nous confirment clairement que la chaleur ira en s'intensifiant
Nathaniel Newlands dirige un projet dans la vallée qui vise à affiner les données climatiques et météorologiques en temps réel
Nous le rencontrons chez un vigneron au sud de Kelowna alors qu'il vient installer et vérifier si tous ses instruments fonctionnent adéquatement
Le but de tout ce travail est de développer une approche microclimatique : bien comprendre les variations de température entre un endroit et un autre
ça ne nous donne qu'une image partielle de la situation
Il faut vraiment analyser toutes les données pour comprendre les fluctuations dans le vignoble et dans toute la vallée
quand et comment mieux utiliser l'irrigation
toutes ces nouvelles données permettront aux agriculteurs de développer de meilleurs plans de gestion
qui ajoute : Il faudrait essayer de connaître son vignoble
on peut adapter le type de variétés qu'on plante
De nombreuses solutions peuvent être mises de l'avant
Ces vignes tolèrent davantage le froid
mais pas le froid intense ou l'extrême chaleur
Il y a aussi l'idée de calquer une approche chez les viticulteurs du Québec
soit d'installer des toiles géotextiles
qu'ils se consacrent à la vigne ou à d'autres fruits
se trouvent dans une situation bien délicate
le marché agricole est très concurrentiel; de l'autre
le climat s'avère de plus en plus capricieux
toutes ces décisions deviennent de plus en plus complexes et surtout coûteuses
La gestion du risque est très difficile
Outre les questions de chaleur et de froid
y aura-t-il plus de périodes de sécheresse
L'ancien président de la BC Fruit Growers' Association s'inquiète aussi de la mise en marché de la pomme
la coopérative de mise en marché de la pomme
Plus de la moitié des producteurs de fruits de la vallée dépendaient de cette coopérative
et on doit réorienter nos façons de faire
Bryan Hardman s'inquiète pour l'avenir de son fils en viticulture
Impossible pour nous de changer et de nous convertir à la cerise
parce qu'il y a toute cette infrastructure
un acre en culture coûte 30 000 $
puis attendre 5 ou 6 ans avant la première récolte
a été témoin de nombreux changements économiques et climatiques dans l'Okanagan
l'avenir de l'agriculture pourrait bien reposer sur ce qu'il imagine être un retour aux sources
c'est ce qui va garder l'agriculture en santé
Et peu importe les bouleversements à venir
À Radio-Canada depuis une vingtaine d'années
Benoît Livernoche a occupé divers postes de journaliste
réalisateur-vidéaste et animateur dans toutes les régions du pays
il a produit partout au Canada et à l'étranger de nombreux reportages et des émissions d'affaires publiques qui touchent aux enjeux sociaux
environnementaux et de développement territorial
La vallée de l'Okanagan en Colombie-Britannique est l'une des principales régions de production fruitière et viticole au Canada
Et la concurrence féroce en provenance des États-Unis pèse de plus en plus lourd
est l'une des principales régions de production de vins et de fruits au Canada
les dernières années commencent à peser lourd pour cette partie du pays
aux prises avec une dure concurrence et un climat de plus en plus difficile
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L'engagement de l'UdeM s'inscrit dans un large mouvement visant à constituer des réseaux d'action tant locaux qu'internationaux
L'Université de Montréal a adopté une charte internationale qui promeut une vision holistique de la santé
celle des animaux et celle des écosystèmes
L’Université de Montréal fait un pas important vers des campus plus sains et inclusifs en adhérant à la Charte de l’Okanagan
une initiative internationale qui encourage les universités à intégrer la promotion de la santé et du bien-être dans tous les aspects de leur fonctionnement
La Charte de l’Okanagan vise trois objectifs principaux: offrir un cadre d’action aux organisations pour une approche de la santé intégrée et interdisciplinaire
stimuler la recherche et le dialogue en matière de santé et de bien-être et favoriser des actions internationales pour intégrer la santé dans toutes les politiques universitaires
parmi lesquelles la promotion de l’approche Une seule santé pour traiter des questions de santé qui concernent à la fois les humains
L’Université s’engage également à créer des environnements favorables à la santé dans ses lieux d’enseignement et de vie
à soutenir le mieux-être des membres de sa communauté et à promouvoir l’équité
l’Université de Montréal réaffirme son engagement à l’égard de la santé et du bien-être de sa communauté et l’importance d’une approche holistique de la santé tout en renforçant sa position de chef de file dans la promotion d'approches innovantes en matière de développement durable
Notre mission va au-delà de l’éducation et de la recherche: elle inclut aussi la responsabilité de créer un environnement où chacun peut s’épanouir sainement tant sur le plan physique que sur le plan mental.»
L'UdeM traduit son adhésion à la Charte par sept engagements majeurs
Une attention particulière est portée à l'équité
notamment à travers la création d'environnements universitaires accueillants qui valorisent la pluralité des profils et des parcours
Cette initiative permettra non seulement de renforcer les collaborations existantes
particulièrement dans le domaine de la recherche et de l'engagement communautaire
l'Université de Montréal affirme sa position d’acteur majeur dans la promotion d'une vision Une seule santé alliant innovation
responsabilité sociale et développement durable
est sous la responsabilité du Bureau des communications et des relations publiques (BCRP)
Les incendies menacent la Colombie-Britannique chaque année
Les flammes sont généralement peu dangereuses pour la vie des vignes
car celles-ci agissent comme une barrière contre le feu
l’exposition prolongée des raisins à la fumée s’avère néfaste
ayant une conséquence majeure sur le profil gustatif des vins produits
Plusieurs molécules (telles que le gaïacol
le 4-méthylgaïacol et l’ortho-crésol) sont impliquées dans un phénomène désigné sous le terme de « goût de fumée »
notamment menées par le Australian Wine Research Institute
ont permis d’identifier des techniques de vinification qui diminuent l’impact négatif de ces molécules sur le vin
le rinçage des raisins pour éliminer la poussière de cendres
le maintien de l’intégrité des baies lors de la vendange pour éviter que les jus n’entrent en contact avec les peaux
un tri rigoureux excluant les raisins abîmés qui peuvent accentuer le goût de fumée
le pressurage en grappe entière pour les vins blancs afin de moins extraire les composants aromatiques et une réduction de la durée de contact entre le jus et les peaux du raisin
Il y a également l’utilisation de l’osmose inversée qui diminue le goût de fumée
le défi réside aussi dans le fait que les molécules responsables des odeurs de fumée sont inodores lorsqu’elles sont liées aux sucres
mais elles deviennent odorantes une fois que les molécules se dissocient
Un vin peut donc contenir ces composés sans manifester de goût fumé
développer des arômes désagréables à mesure que les molécules se libèrent
il est impossible de prévoir si ce phénomène se produira
Les vignerons espèrent que les recherches permettront de trouver des solutions mais en attendant
lorsque le goût de fumée est trop prononcé
ils sont confrontés à la décision difficile de ne pas commercialiser les vins
C’est d’ailleurs ce qu’avait fait le domaine Blue Mountain en 2021
Un autre phénomène récurrent ces dernières années est le gel d’hiver
où les cépages hybrides et l’utilisation des géotextiles permettent aux vignes de résister au grand froid
l’Okanagan n’a pas construit son vignoble en prévision de températures extrêmes
lorsque le thermomètre est tombé sous -25 °C pendant trois jours
90 % de la récolte a été perdue et 15 % des vignes ont été endommagées
Les plantes qui ont survécu ne produiront pas cette année
C’est la deuxième fois en peu de temps que la région subit un gel destructeur : en décembre 2022
une vague de froid avait entraîné une perte de 58 % des récoltes
Ces épisodes ont des conséquences économiques désastreuses
oenologue et viticultrice aux vignobles Le Vieux Pin et La Stella
exprimait ses préoccupations lors de la conférence internationale Tasting Climate Change à Montréal en janvier dernier
qui est le cépage phare du domaine Le Vieux Pin
est particulièrement sensible au gel d’hiver
Elle réfléchit aux pratiques futures à adopter
notamment au choix des cépages et à l’utilisation des géotextiles
ne pourraient pas réduire les risques de pertes
Malgré les difficultés des dernières années
professeure associée à l’Université de la Colombie-Britannique et spécialiste des vignes
une étude parue dans Nature Reviews Earth and Environment le 26 mars 2024
la première à compiler quelque 150 publications
indique que si le réchauffement planétaire dépasse +2 °C
certaines régions pourraient bénéficier de ces évolutions climatiques
Pour que les perspectives d’espoir se concrétisent
il est impératif de réduire les émissions carbone et de revoir les façons de faire pour s’adapter aux nouvelles réalités
tels que Tantalus Vineyards et Le Vieux Pin
le prochain billet aura un ton plus léger ; on vous suggèrera des vins pour accompagner les tomates
Acheter des bouteilles de producteurs sévèrement touchés par les changements climatiques est une manière de les soutenir
Voici trois cuvées pour célébrer l’Action de grâce
Shane Munn prouve une fois de plus que les rieslings de l’Okanagan occupent une place aux côtés des grands blancs du monde
Les notes juteuses de pêche blanche et de zeste de lime s’entremêlent
rendant le profil anguleux plus accessible
La pointe de noix grillée et de pétrole ajoute complexité et profondeur
(Potentiel de garde : 8 à 10 ans) 60,75 $ — Code SAQ 14573475
C’est toujours une joie de trouver un bon pinot noir à moins de 40 $
avec des notes expressives de fraise sauvage et de cerise noire ponctuées par des arômes de pivoine
Une bouche harmonieuse avec des tanins soyeux qui caressent les papilles gustatives
C’est presque un crime d’ouvrir les syrahs de Séverine Pinte lorsqu’elles sont jeunes ; elles vieillissent si bien
de poivre blanc et de viande fumée et une fraîcheur en bouche qui rappellent les syrahs de Crozes-Hermitage
Les tanins sont fermes mais élégants et cadrent la générosité du fruit
(Potentiel de garde : 10 à 15 ans) 59,50 $ — Code SAQ 15021550
La vallée de l’Okanagan ne produira presque pas de vin en 2024
Un gel sans précédent a tué la majorité des bourgeons au cours de l’hiver
certains producteurs envisagent d’utiliser des raisins américains pour élaborer leurs cuvées
Dans son bureau au vignoble Osoyoos Larose
Michael Kullmann voit les États-Unis à moins de 10 kilomètres
Contrairement aux vignerons de l’autre côté de la frontière
le vinificateur n’aura rien dans ses cuves cette année
Le producteur du célèbre vignoble n’est pas le seul
Le mercure a frôlé les -25 oC pendant plusieurs heures à la mi-janvier
Cette température est située bien en dessous du seuil de tolérance des vignes de l’espèce Vitis vinifera
ce qui a tué la majorité des bourgeons et l’espoir d’une récolte à l’automne
entre 97 et 99 % des raisins de la vallée ne pousseront tout simplement pas en 2024
Ça fait deux années de suite qu’on a des pertes à cause du gel
Je ne crois pas que nous aurons de vendange normale avant de trois à cinq ans
les vignes du domaine Martin’s Lane ont subi le même sort
le domaine réputé pour ses grands rieslings et ses pinots noirs produira quand même du vin cette année : il vinifiera des raisins américains
« Nous achèterons des fruits en Oregon pour pallier le fait qu’on n’aura pas de raisins en 2024
Martin’s Lane possède un permis commercial
Ce type de permis permet déjà à son titulaire d’acheter des raisins et du vin hors de la province
puis de commercialiser les produits sous son nom
Ces cuvées élaborées avec des raisins étrangers sont assujetties à des règles strictes
elles empêchent son producteur d’obtenir les avantages commerciaux offerts aux produits locaux
Martin’s Lane devra payer une taxe dont la valeur est d’un minimum de 89 % sur la vente de ces bouteilles
Martin’s Lane n’est pas le seul vignoble à vouloir vinifier des raisins étrangers
Un regroupement de producteurs a demandé au gouvernement de la Colombie-Britannique de réduire ou d’abolir la taxe pour une année ou deux
Les vignerons demandent que ce sursis s’applique aussi aux domaines ayant un permis « vignoble terrestre » (Land Based Winery)
la décision du gouvernement se faisait toujours attendre
Sébastien Laurent Hotte travaille au vignoble Lightning Rock depuis 2022
il prévoit que sa prochaine récolte sera anecdotique
Le Québécois d’origine a fait ses études de viticulture dans l’État de Washington
Il connaît de nombreux vignerons prêts à lui vendre des raisins
il n’est pas convaincu que produire du vin avec des raisins étrangers est la meilleure stratégie
que dirait-on des producteurs français qui iraient acheter des raisins en Espagne
les vignes ont aussi été affectées par le gel
la vigneronne Severine Pinte se questionne
« On avait décidé de ne pas acheter de raisins
Je crois qu’on préférerait rester 100 % Colombie-Britannique
Il craint que les consommateurs ne fassent pas la différence entre le vin de l’Okanagan et le vin américain vinifié au Canada
C’est dangereux de faire entrer des raisins d’ailleurs
Il faut protéger nos fermiers et notre terroir
Cet argument a pourtant convaincu le propriétaire du vignoble Poplar Grove
Il produira du vin à l’automne avec des raisins de l’État de Washington afin de donner du travail à ses employés
« On l’a vu dans le milieu de la restauration pendant la pandémie
le domaine Quails’ Gate aura davantage de raisins dans ses cuves que ses voisins
Ce vignoble possède l’une des rares parcelles d’hybrides dans la province et ses vieilles vignes de maréchal foch ont résisté au gel
Ce constat a inspiré certains vignerons de la province à replanter des hybrides
La quasi-totalité des vignes de ce type a été arrachée à partir de la fin des années 1980 dans le but de favoriser la culture des variétés européennes
moins de 3 % des vignes de la Colombie-Britannique sont des hybrides
le domaine Ursa Major a planté un hectare de marquette et du seyval blanc après le gel de janvier
Son producteur plantera également du frontenac gris l’an prochain
question qu’on ne mette pas tous nos œufs dans le même panier »
La vigneronne compte également s’inspirer de techniques viticoles pratiquées au Québec
comme le buttage des vignes en hiver et l’application de géotextile
Elle espère ainsi protéger certaines parcelles du gel et sauver la production de l’Okanagan
Le domaine familial Burrowing Owl est établi dans le sud de l’Okanagan
Il a créé il y a quelques années la marque Calliope afin de commercialiser des vins élaborés avec des raisins produits par d’autres vignobles de la vallée
Cet assemblage Figure 8 de 2020 est composé en majorité avec du merlot
Un séjour de neuf mois en fûts de chêne français apporte une subtile touche d’épices en finale
il est trop tôt pour savoir si l’entreprise achètera des raisins aux États-Unis à l’automne
Il avance toutefois que le domaine fera une petite vendange
Calliope Figure 8 Cabernet Merlot 2020 (12456267)
Le vinificateur d’Osoyoos Larose Michael Kullmann assure que même si les quantités de vin produites sont faibles et que les coûts de vente à la SAQ sont plus élevés qu’ailleurs
le Québec a une relation unique avec le vignoble
Si bien que « les Québécois auront des bouteilles »
C’est le temps de faire des réserves avec cette magnifique cuvée 2019
Ce domaine créé par le groupe français Taillant s’inspire des grands vins de Bordeaux autant dans l’assemblage des raisins que dans le style
La robe de couleur grenat trahit une subtile évolution
les tannins sont d’une grande finesse et laissent place aux fruits noirs et aux épices douces
Osoyoos Larose Le Grand Vin Okanagan Valley 2019 (10293169)
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas au Détachement de Vernon-North Okanagan
ses membres ont participé à une opération de recherche et de sauvetage de douze heures
ont sécurisé le secteur où se trouvait une grenade artisanale et ont salué des pêcheurs sur glace croisés pendant leurs patrouilles régulières
Situé à l'intérieur des terres britanno-colombiennes
le détachement compte cinq bureaux et dessert plusieurs collectivités de North Okanagan
où habite la moitié des 84 000 résidents de la région
Les autres bureaux se trouvent à Armstrong
officière responsable du détachement où travaille une centaine d'employés
attribue au caractère régional de celui-ci la variété des situations auxquelles la police est confrontée
à la sécurité personnelle et à l'itinérance est monnaie courante
mais la sécurité routière et la délinquance juvénile sont des enjeux plus pressants »
il arrive aux membres de circuler sur des voies de service au plus profond de la forêt et d'avoir à rouler durant une heure entre deux interventions
« Les policiers en zone rurale doivent être autonomes et prêts à tout en tout temps
des pompiers ou des ambulanciers peut être retardée par les particularités géographiques de la région. »
les régions rurales sont aux prises avec les mêmes ennuis que les centres urbains
« Les gens d'ici y voient un vrai pro-blème
Ayant choisi de vivre ici plutôt qu'en ville
ils sont mécontents d'avoir les mêmes problèmes que dans les métropoles. »
Au détachement régional - chargé de la sécurité de Vernon ainsi que des villages et communautés autochtones avoisinants- se réunissent les membres éparpillés sur 7 500 km2
Le partage de ressources est essentiel en haute saison estivale
le tourisme est considérable : en 2016
on fait ce qu'on a à faire sans s'inquiéter que tel membre vient d'Enderby et tel autre d'Armstrong »
qui a déjà travaillé dans le détachement rural et la ville de Vernon
un surcroît de visiteurs appelle une plus grande présence policière
L'escouade du centre-ville de Vernon patrouille à pied et à vélo pour accroître sa visibilité
elle fait des rondes supplémentaires tous les vendredis et samedis soir
« Il faut sortir et nous faire voir »
La GRC surveille les environs des lacs pour coincer les conducteurs en état d'ébriété et autres types de contrevenants
et elle patrouille en VTT près des terrains de camping au milieu des bois
Dans les secteurs ruraux environnant Armstrong
les policiers participent aux opérations de recherche et de sauvetage qui visent les randonneurs
cyclistes ou skieurs qui ont besoin de secours
« Nous faisons l'interface entre les organismes de secours et les familles et amis »
La pittoresque région n'est pas épargnée par ce problème malheureusement trop répandu : la consommation de drogues et les surdoses
« La crise des opioïdes a fait des ravages dans notre communauté »
D'après un rapport des services du coroner de la Colombie-Britannique
Le détachement a récemment mis sur pied un projet pilote visant à offrir aux toxicomanes sous garde de la police des vidéos éducatives
des services de soutien et de la na-loxone
une substance qui neutralise l'effet des opioïdes
le projet visera à offrir des thérapies de remplacement des opioïdes aux individus en détention
« Le détenu qui le souhaite peut entamer une thérapie de remplacement
S'il est dans un état stable grâce à la suboxone
il risque peu d'être en manque une fois relâché
et il risque donc peu d'enfreindre la loi pour se procurer de la drogue »
dont l'engagement dans le projet lui a valu une distinction de l'Ordre du mérite du gouverneur général
Des initiatives comme ce projet pilote visant les opioïdes reposent sur la mobilisation communautaire et la prise en compte des inquiétudes des résidents
la police va à la rencontre des associations du centre-ville et de ses partenaires communautaires pour connaître leurs préoccupations; à l'extérieur
elle entretient des liens étroits avec les municipalités et les réserves autochtones de Splatsin et d'Okanagan
« Voilà un bel exemple d'action qui ne se limite pas à l'application des lois »
La GRC s’efforce d’informer le public sur les dangers de la sextorsion et sur les mesures à prendre pour éviter d’être victimisé
Les faits sur les enlèvements et les disparitions d'enfants ainsi que les moyens de protéger les vôtres
Les membres et employés de la GRC doivent composer avec des criminels organisés tous les jours
Apprenez-en plus sur la réalité du crime organisé au Canada
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les changements climatiques m'ont touché sur le plan mental
Toute ma vie en a été bouleversée
vice-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique
Durant une journée d’hiver ensoleillée
l'inquiétude se lit sur le visage de l'arboriculteur
mais marqué par le poids des dernières années
pendant qu'il inspecte l'état de ses arbres fruitiers
désignant le grand nombre de branches et d'arbres ravagés
Les effets du gel sont pires que ce à quoi il s'attendait
nous sommes passés de plus 6 à environ - 25 à - 27 degrés
Cet énorme changement de température a provoqué un choc et gelé les bourgeons qui devaient produire des fruits
Deep Brar a perdu la totalité de sa récolte de pêches
Pas même une seule pour notre famille
Et une grande partie de sa production de cerises a été anéantie
La vallée a récolté environ 20 % de ses cerises
perchée sur une colline surplombant le lac Okanagan
à une quarantaine de minutes de la ville de Kelowna
L’arboriculteur a grandi dans ce verger
c'est son père qui cultivait ses terres
mon père n'a jamais rien vu d'aussi dévastateur pour l'Okanagan
Les événements climatiques extrêmes se sont succédé ces dernières années
une vague de chaleur sans précédent a entraîné une baisse importante de la production de fruits
à la fin du mois de décembre 2022
une vague de froid prolongée a frappé l'industrie
avec des températures chutant jusqu'à - 30 °C.
L'année 2023 a ensuite été marquée par une combinaison de gel
de sécheresse et de chaleur extrême
La production fruitière de la province s'est effondrée
atteignant son plus bas niveau en plus de 10 ans
Les récoltes n'ont plus jamais été les mêmes
Ces variations brutales, aux conséquences désastreuses pour les agriculteurs, se produisent de plus en plus rapidement et sont amplifiées par les changements climatiques, un phénomène appelé « coup de fouet climatique »
Les pertes financières sont énormes
Nous sommes passés d'une situation où nous pouvions peut-être tenir toute l'année à une situation où nous devions compter sur toutes les économies que nous avions réalisées pour passer d'une année à l'autre
Si les agriculteurs absorbent une grande partie de ces chocs
Une étude publiée en mars 2024 dans Nature Communications Earth & Environment montre que
dans plus de 100 pays sur environ 30 ans
les chaleurs extrêmes auraient augmenté l'inflation
Les extrêmes de chaleur réduisent la production agricole et peuvent entraîner une augmentation des prix
coauteur de l’étude et chercheur postdoctoral au Barcelona Supercomputing Center
Six mois après la publication de l’étude
il a pu observer les résultats en temps réel
Le prix du riz au Japon a augmenté d'environ 50 %
Et après la vague de chaleur qu'ils ont eue en août en Chine
les prix des légumes ont augmenté d'environ 30 %
En 2022, la Californie et l'Arizona ont connu une longue vague de chaleur très importante
Ces deux États représentent à eux seuls environ 80 % des légumes frais
il y a eu des augmentations substantielles du prix de ces produits
Le Canada importe environ 75 % de tous ses fruits et 50 % de tous ses légumes
de l’environnement et de la durabilité de l’Université de la Colombie-Britannique
Le chercheur s’est intéressé aux prix en gros de 18 fruits et de 16 légumes de 2010 à 2022 au Canada
en cartographiant les flux interprovinciaux et les importations
Notre production de fruits et légumes est extrêmement sensible aux extrêmes climatiques
Les vagues de chaleur peuvent avoir un impact sur la quantité et la qualité de la production de fruits et légumes
qui font actuellement l'objet d'une évaluation par les pairs
révèlent que les changements climatiques ont eu un impact sur la vente en gros au Canada entre 2010 et 2022
Les prix de certains fruits et légumes auraient augmenté
tandis que d'autres auraient baissé en fonction des événements météorologiques extrêmes
Nous avons constaté que les prix de la laitue augmentent en moyenne de 36 % à chaque événement de chaleur extrême
Le froid extrême a quant à lui surtout touché les avocats
provoquant une augmentation de 37 % du prix
le prix de certains fruits et légumes a baissé
a baissé de 8 % en raison de la chaleur extrême
Un grossiste nous a dit que la chaleur avait endommagé les pommes
les rendant moins attirantes et donc moins chères
les augmentations de coûts sont plus importantes que les réductions de coûts
Le gérant d’un marché de quartier à Vancouver
confirme que les événements climatiques extrêmes ont des répercussions majeures sur l’approvisionnement de son commerce
Les prix sont vraiment montés en flèche
mais cela ne profite pas aux détaillants
Nous connaissons des pénuries de produits de base
Ça se reflète dans la chaîne d'approvisionnement
Ces pénuries l'obligent à importer de pays avec lesquels il n'a pas l'habitude de faire des affaires
Nous devons le faire venir du Pakistan en plein hiver
Alors que les céréales font l'objet de nombreuses études
les fruits et légumes sont souvent négligés dans les recherches sur l'impact des changements climatiques en agriculture
On sait que 70 à 80 % des Canadiens ne consomment pas suffisamment de fruits et de légumes
c'est le prix élevé des fruits et légumes
Le Canada est moins exposé aux extrêmes météorologiques que d'autres régions d'approvisionnement
il est donc important de soutenir les petites et moyennes entreprises agricoles canadiennes et d’accroître la production nationale
Les fermiers ont toujours su s'adapter aux aléas climatiques
menacent la production de fruits de la région
Les producteurs sont plus inquiets cette année qu'ils ne l'ont été par le passé
Pour soutenir les agriculteurs faisant face aux conditions météorologiques extrêmes
le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé en janvier 2025 un programme de résistance au changement climatique pour les arbres fruitiers
doté d’un budget de 5 millions de dollars
Ce programme vise à aider les exploitations agricoles à mieux se protéger contre le froid
Nous sommes satistaits du soutien de la province
Les fonds se sont rapidement épuisés
car les mesures de protection sont extrêmement coûteuses
Nous avons besoin d'une aide immédiate pour nous remettre sur pied
Face aux défis du gel, les viticulteurs de l'Okanagan essaient diverses techniques de protection, notamment l'isolation à la paille, l'utilisation de géotextiles pour retenir la chaleur, et même des lampes DEL à infrarouges.
Cependant, ces techniques peuvent être coûteuses et ont leurs limites.
Notre étude montre que les pays riches ne semblent pas mieux s'en sortir que les pays pauvres en termes de réponse aux prix des aliments, ce qui est surprenant, note Maximilian Kotz. Cela indique qu'il pourrait y avoir des limites à l'adaptation.
Les chercheurs ont constaté que ces effets sur l’agriculture vont s'amplifier considérablement, en particulier dans les scénarios où les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas atténuées et, donc, que les températures continuent d'augmenter.
La chose la plus claire que nous constatons, c'est que la réduction des émissions de gaz à effet de serre réduit les effets futurs.
L'année dernière, Danial Shahroknian a constaté que les prix des pêches avait doublé dans les supermarchés de la région de Summerland.
Lorsque nous ne disposons pas de producteurs locaux, nous devons faire appel à des partenaires étrangers, ce qui entraîne des coûts supplémentaires liés aux taux de change et aux frais de transport.
Il s'attend à ce que les prix des pêches soient à nouveau élevés cette année, en raison d'une production réduite dans l'Okanagan.
Dans la vallée de l'Okanagan, la situation est si difficile que certains producteurs cessent leurs activités. Mon oncle, qui vit juste de l'autre côté de la colline, veut arrêter, se désole Deep Brar.
C'est un travail éreintant que nous aimons faire. Mais s'il n'y a pas de retour et, après quatre ans, cela peut devenir très éprouvant, ajoute-t-il.
Deep Brar, pour sa part, veut continuer, tant que cela sera possible.
Les bourgeons ont l'air bien, je suis très optimiste, constate-t-il au pied de ses cerisiers. C'est donc une lueur d’espoir pour la récolte à venir, à condition que le climat coopère.
Nous voulons pouvoir produire de la nourriture pour que tout le monde puisse manger. C'est le but ultime. Et nous sommes passionnés par cela. Nous croyons en nous. Et je sais que le public croit en nous, conclut-il.
Camille Vernet est réalisatrice-vidéaste à Radio-Canada. Elle réalise en Colombie-Britannique des sujets visuels publiés sur le web, les réseaux sociaux et diffusés à la radio et la télévision. Elle s'intéresse particulièrement à des sujets de société et aux problèmes environnementaux liés aux changements climatiques.
À l'ère de la guerre des tarifs douaniers, le fait de manger local devient de plus en plus populaire, mais ce n’est pas toujours possible et abordable, notamment en raison des changements climatiques.
Ouvrir en mode plein écranLes vergers comme celui de l’arboriculteur Deep Brar ponctuent le paysage de l’Okanagan, en Colombie-Britannique.
Camille VernetPublié le 18 février à 8 h 05 HAEÉcouter l’article | 11 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Cerises
Les prix de certains fruits et légumes locaux flambent parfois soudainement
lorsque les changements climatiques perturbent les récoltes
Et la Colombie-Britannique n’est pas épargnée
Les producteurs de fruits de l'Okanagan payent le prix fort face à ces perturbations climatiques
Les changements climatiques m'ont touché sur le plan mental
vice-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique
l'inquiétude se lit sur le visage de l'arboriculteur
mais marqué par le poids des dernières années
pendant qu'il inspecte l'état de ses arbres fruitiers
désignant le grand nombre de branches et d'arbres ravagés
Les effets du gel sont pires que ce à quoi il s'attendait
nous sommes passés de plus 6 à environ - 25 à - 27 degrés
Cet énorme changement de température a provoqué un choc et gelé les bourgeons qui devaient produire des fruits
Deep Brar a perdu la totalité de sa récolte de pêches
Et une grande partie de sa production de cerises a été anéantie
La vallée a récolté environ 20 % de ses cerises
perchée sur une colline surplombant le lac Okanagan
à une quarantaine de minutes de la ville de Kelowna
mon père n'a jamais rien vu d'aussi dévastateur pour l'Okanagan
Les événements climatiques extrêmes se sont succédé ces dernières années
une vague de chaleur sans précédent a entraîné une baisse importante de la production de fruits
une vague de froid prolongée a frappé l'industrie
avec des températures chutant jusqu'à - 30 °C
L'année 2023 a ensuite été marquée par une combinaison de gel
La production fruitière de la province s'est effondrée
atteignant son plus bas niveau en plus de 10 ans
Ouvrir en mode plein écranDes vagues de froid extrêmes ont eu des effets dévastateurs sur les vergers de l'Okanagan
Les récoltes n'ont plus jamais été les mêmes
Nous sommes passés d'une situation où nous pouvions peut-être tenir toute l'année à une situation où nous devions compter sur toutes les économies que nous avions réalisées pour passer d'une année à l'autre
Une étude publiée en mars 2024 dans Nature Communications Earth & Environment montre que
les chaleurs extrêmes auraient augmenté l'inflation
Les extrêmes de chaleur réduisent la production agricole et peuvent entraîner une augmentation des prix
coauteur de l’étude et chercheur postdoctoral au Barcelona Supercomputing Center
il a pu observer les résultats en temps réel
Le prix du riz au Japon a augmenté d'environ 50 %
Et après la vague de chaleur qu'ils ont eue en août en Chine
les prix des légumes ont augmenté d'environ 30 %
Ces deux États représentent à eux seuls environ 80 % des légumes frais
Le Canada importe environ 75 % de tous ses fruits et 50 % de tous ses légumes
de l’environnement et de la durabilité de l’Université de la Colombie-Britannique
Le chercheur s’est intéressé aux prix en gros de 18 fruits et de 16 légumes de 2010 à 2022 au Canada
Notre production de fruits et légumes est extrêmement sensible aux extrêmes climatiques
Les vagues de chaleur peuvent avoir un impact sur la quantité et la qualité de la production de fruits et légumes
qui font actuellement l'objet d'une évaluation par les pairs
révèlent que les changements climatiques ont eu un impact sur la vente en gros au Canada entre 2010 et 2022
Les prix de certains fruits et légumes auraient augmenté
tandis que d'autres auraient baissé en fonction des événements météorologiques extrêmes
Nous avons constaté que les prix de la laitue augmentent en moyenne de 36 % à chaque événement de chaleur extrême
Ouvrir en mode plein écranLes différents types de salade peuvent être touchés par les changements de températures extrêmes
Le froid extrême a quant à lui surtout touché les avocats
provoquant une augmentation de 37 % du prix
le prix de certains fruits et légumes a baissé
a baissé de 8 % en raison de la chaleur extrême
Un grossiste nous a dit que la chaleur avait endommagé les pommes
les rendant moins attirantes et donc moins chères
les augmentations de coûts sont plus importantes que les réductions de coûts
Le gérant d’un marché de quartier à Vancouver
confirme que les événements climatiques extrêmes ont des répercussions majeures sur l’approvisionnement de son commerce
Nous connaissons des pénuries de produits de base
Ça se reflète dans la chaîne d'approvisionnement
Ces pénuries l'obligent à importer de pays avec lesquels il n'a pas l'habitude de faire des affaires
Ouvrir en mode plein écranFace aux événements climatiques dévastateurs qui affectent les récoltes partout dans le monde
les commerçants comme Danial Shahroknian à Vancouver doivent s'adapter
Ouvrir en mode plein écranLe petit commerce de quartier de Danial Shahroknian à Vancouver doit désormais s'approvisionner plus loin pour trouver des légumes frais
les changements climatiques perturbent l'approvisionnement des commerces de quartier
Alors que les céréales font l'objet de nombreuses études
les fruits et légumes sont souvent négligés dans les recherches sur l'impact des changements climatiques en agriculture
On sait que 70 à 80 % des Canadiens ne consomment pas suffisamment de fruits et de légumes
Le Canada est moins exposé aux extrêmes météorologiques que d'autres régions d'approvisionnement
il est donc important de soutenir les petites et moyennes entreprises agricoles canadiennes et d’accroître la production nationale
Les fermiers ont toujours su s'adapter aux aléas climatiques
menacent la production de fruits de la région
Les producteurs sont plus inquiets cette année qu'ils ne l'ont été par le passé
Pour soutenir les agriculteurs faisant face aux conditions météorologiques extrêmes
le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé en janvier 2025 un programme de résistance au changement climatique pour les arbres fruitiers
Ce programme vise à aider les exploitations agricoles à mieux se protéger contre le froid
Ouvrir en mode plein écranIl est possible pour les arboriculteurs de voir s'ils vont avoir une bonne année ou non bien avant l'apparition des bourgeons
car les mesures de protection sont extrêmement coûteuses
Nous avons besoin d'une aide immédiate pour nous remettre sur pied
Cependant, ces techniques peuvent être coûteuses et ont leurs limites.
Notre étude montre que les pays riches ne semblent pas mieux s'en sortir que les pays pauvres en termes de réponse aux prix des aliments, ce qui est surprenant, note Maximilian Kotz. Cela indique qu'il pourrait y avoir des limites à l'adaptation.
Les chercheurs ont constaté que ces effets sur l’agriculture vont s'amplifier considérablement, en particulier dans les scénarios où les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas atténuées et, donc, que les températures continuent d'augmenter.
La chose la plus claire que nous constatons, c'est que la réduction des émissions de gaz à effet de serre réduit les effets futurs.
L'année dernière, Danial Shahroknian a constaté que les prix des pêches avait doublé dans les supermarchés de la région de Summerland.
2:27Les pêches ont manqué en 2024, au point que certains marchés ont dû en importer des États-Unis.
Lorsque nous ne disposons pas de producteurs locaux, nous devons faire appel à des partenaires étrangers, ce qui entraîne des coûts supplémentaires liés aux taux de change et aux frais de transport.
Il s'attend à ce que les prix des pêches soient à nouveau élevés cette année, en raison d'une production réduite dans l'Okanagan.
Dans la vallée de l'Okanagan, la situation est si difficile que certains producteurs cessent leurs activités. Mon oncle, qui vit juste de l'autre côté de la colline, veut arrêter, se désole Deep Brar.
C'est un travail éreintant que nous aimons faire. Mais s'il n'y a pas de retour et, après quatre ans, cela peut devenir très éprouvant, ajoute-t-il.
Les bourgeons ont l'air bien, je suis très optimiste, constate-t-il au pied de ses cerisiers. C'est donc une lueur d’espoir pour la récolte à venir, à condition que le climat coopère.
Nous voulons pouvoir produire de la nourriture pour que tout le monde puisse manger. C'est le but ultime. Et nous sommes passionnés par cela. Nous croyons en nous. Et je sais que le public croit en nous, conclut-il.
Les changements climatiques m'ont touché sur le plan mental
Ces variations brutales, aux conséquences désastreuses pour les agriculteurs, se produisent de plus en plus rapidement et sont amplifiées par les changements climatiques, un phénomène appelé « coup de fouet climatique »
En 2022, la Californie et l'Arizona ont connu une longue vague de chaleur très importante
Face aux défis du gel, les viticulteurs de l'Okanagan essaient diverses techniques de protection
l'utilisation de géotextiles pour retenir la chaleur
et même des lampes DEL à infrarouges
ces techniques peuvent être coûteuses et ont leurs limites
Notre étude montre que les pays riches ne semblent pas mieux s'en sortir que les pays pauvres en termes de réponse aux prix des aliments
Cela indique qu'il pourrait y avoir des limites à l'adaptation
Les chercheurs ont constaté que ces effets sur l’agriculture vont s'amplifier considérablement
en particulier dans les scénarios où les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas atténuées et
que les températures continuent d'augmenter
La chose la plus claire que nous constatons
c'est que la réduction des émissions de gaz à effet de serre réduit les effets futurs
Danial Shahroknian a constaté que les prix des pêches avait doublé dans les supermarchés de la région de Summerland
Lorsque nous ne disposons pas de producteurs locaux
nous devons faire appel à des partenaires étrangers
ce qui entraîne des coûts supplémentaires liés aux taux de change et aux frais de transport
Il s'attend à ce que les prix des pêches soient à nouveau élevés cette année
en raison d'une production réduite dans l'Okanagan
la situation est si difficile que certains producteurs cessent leurs activités
qui vit juste de l'autre côté de la colline
C'est un travail éreintant que nous aimons faire
cela peut devenir très éprouvant
C'est donc une lueur d’espoir pour la récolte à venir
à condition que le climat coopère
Nous voulons pouvoir produire de la nourriture pour que tout le monde puisse manger
Camille Vernet est réalisatrice-vidéaste à Radio-Canada
Elle réalise en Colombie-Britannique des sujets visuels publiés sur le web
les réseaux sociaux et diffusés à la radio et la télévision
Elle s'intéresse particulièrement à des sujets de société et aux problèmes environnementaux liés aux changements climatiques
Face aux défis du gel, les viticulteurs de l'Okanagan essaient diverses techniques de protection
Les changements climatiques frappent durement les terres agricoles de l'Okanagan et pourraient également toucher votre portefeuille
Les producteurs de fruits de l'Okanagan payent le prix fort face à ces perturbations climatiques
À l'ère de la guerre des tarifs douaniers
le fait de manger local devient de plus en plus populaire
mais ce n’est pas toujours possible et abordable
notamment en raison des changements climatiques
Ce plan de reconstitution a été mis au point grâce à une collaboration technique développée par le MPO et l'Okanagan Nation Alliance
Plan de reconstitution : Saumon quinnat de l'Okanagan [Oncorhynchus tshawytscha] [ntytyix | sk’lwis](PDF
En 2009, Pêches et Océans Canada (MPO) a créé un Cadre décisionnel pour les pêches intégrant une approche de précaution (politique d'une AP) sous les auspices du Cadre pour une pêche durable
Il décrit la méthodologie du Ministère pour appliquer cette AP aux pêches canadiennes
Une composante essentielle de cette politique appliquant une AP exige qu'un plan de reconstitution soit mis en place pour que ce stock augmente le plus probablement possible au-dessus du point de référence limite (PRL) dans un délai raisonnable lorsqu'un stock a baissé en dessous de la limite de son point de référence (PRL)
des plans de reconstitution des principaux stocks de poissons prescrits ayant décliné au niveau ou en dessous de leur LRP doivent être élaborés et mis en œuvre conformément aux dispositions de l'article 6.2 sur les stocks de poissons (PSF) de la Loi sur les pêches modifiée (2019)
Cette exigence législative est soutenue par l’article 70 du Règlement de pêche (dispositions générales) (RPDG) qui définit le contenu requis de ces plans de reconstitution et établit un échéancier pour l’élaboration de chaque plan de reconstitution
Le but de ce plan est de déterminer les principaux objectifs de rétablissement du quinnat de l'Okanagan
de même que les mesures de gestion qui seront utilisées pour atteindre ces objectifs
Ce plan fournit une compréhension commune des « règles » de base pour que le stock se reconstitue
La reconstitution de ce stock est prescrite dans le Règlement de pêche (dispositions générales) (article 69)
elle est donc soumise à l'article 6.2 de la Loi sur les pêches et aux exigences réglementaires
Les objectifs et les mesures décrits dans ce plan doivent être appliqués jusqu'à ce que l'objectif de reconstitution de ce stock soit atteint
Une fois qu'il aura été établi que l'objectif a été atteint pour ce stock
la gestion de ce stock se fera conformément au Plan de gestion intégrée des pêches (PGIP) habituel ou d'un autre processus de gestion des pêches afin de répondre aux exigences des PRL
Les mesures de gestion décrites dans ce plan de reconstitution sont obligatoirement appliquées
elles peuvent être modifiées ou d'autres mesures peuvent être ajoutées si celles décrites dans ce plan n'aboutissent pas à la reconstitution du stock
Ce plan de reconstitution n’est pas un instrument juridiquement contraignant pouvant constituer la base d’une contestation judiciaire
Le plan peut être modifié à tout moment et n'entrave pas les pouvoirs discrétionnaires du Ministre prévus dans la Loi sur les pêches
pour des raisons de conservation ou pour tout autre motif valable
modifier toute disposition du plan de reconstitution conformément aux pouvoirs qui lui sont accordés en vertu de la Loi sur les pêches
Les décisions découlant de l'application de ce plan de reconstitution doivent respecter les droits reconnus des peuples autochtones du Canada et affirmés par l'article 35 de la Loi constitutionnelle (1982)
Lorsque le MPO est responsable de la mise en œuvre d'un plan de reconstitution dans une zone soumise à un traité moderne
le plan de reconstitution sera mis en œuvre conformément à cet accord
Le plan devrait également s'inspirer de l'arrêt Sparrow de la décision de la Cour suprême du Canada de 1990 selon lequel lorsqu'un groupe autochtone a le droit de pêcher à des fins alimentaires
sur les autres utilisations des ressources
Le saumon quinnat de la rivière OkanaganNote de bas de page 1 (Oncorhynchus tshawytscha) constitue une unité de gestion des stocks transfrontaliers qui migrent dans les eaux canadiennes et américaines
Une petite partie de la population fraye dans le bassin versant de l'Okanagan au Canada et une grande partie de la population fraye dans la rivière Okanagan de l'État de Washington aux États-Unis
Le saumon quinnat de la rivière Okanagan est le seul saumon quinnat qui subsiste dans le bassin du fleuve Columbia au Canada
il est génétiquement distinct de tous les autres stocks de saumon quinnat au Canada
Ce plan de reconstitution est élaboré pour aider la population de quinnat de l’Okanagan à augmenter au Canada jusqu’à ce que les objectifs énoncés dans ce rapport soient atteints
Cette population a un cycle biologique essentiellement océanique
Selon le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC)
elle est considérée comme une unité désignable (UD)
selon la Politique canadienne de conservation du saumon sauvage du Pacifique comme une unité de conservation (UC) et par Pêches et Océans Canada comme une unité de gestion des stocks (UGS)
L'UGS comprend le quinnat d'été de l'Okanagan et se concentre sur la population de l'été puisque ce sont les seuls poissons sur lesquels nous disposons des informations
Même si nous savons qu'il existe une montaison printanière de saumons quinnats
les informations disponibles pour établir leur nombre sont limitées
Il est probable que toutes les mesures en place pour reconstituer la composante de l'été profiteraient aussi à la composante du printemps
la population reproductrice a varié entre 5 et 80 poissons
la majeure partie de la population est d'origine sauvage et une petite partie provient des écloseries (Document 3)
Le saumon quinnat est la plus grande des cinq espèces de saumon du genre Oncorhynchus
notamment le saumon quinnat de l'Okanagan
peut atteindre plus d'un mètre de longueur
La plupart du temps les quinnats de l'Okanagan reviennent frayer dans leurs rivières ou ruisseaux de naissance en octobre à l'âge de 4 ou 5 ans
mais cela peut se produire aussi lorsqu'ils ont atteint leur maturité entre 3 et 7 ans
Une fois les œufs déposés dans les lieux de nidification
les saumons adultes meurent et les œufs incubent jusqu'à leur éclosion
les jeunes quinnats se reproduisent en eau douce avant de migrer vers l'océan deux à cinq mois après l'éclosion (type océanique)
Des juvéniles ont été observés en train de migrer en aval de la rivière Okanagan vers le lac Osoyoos fin mai et en juin
bien que peu de données biologiques aient été recueillies sur ce stade biologique (COSEPAC
Les quinnats de l'Okanagan sont anadromes
Ils frayent dans le bassin versant de l'Okanagan situé en Colombie-Britannique
ils se dirigent ensuite vers l'océan via la rivière Okanagan qui se jette dans le cours supérieur du fleuve Columbia
À leur retour les quinnats de l'Okanagan âgés de 3 à 5 ans migrent à nouveau à travers l'État de Washington et l'Oregon avant de retourner en Colombie-Britannique en été dans le lac Osoyoos et de frayer de mi-octobre à fin octobre
Les espaces utilisés comme habitat par la population de quinnats de l’Okanagan sont variés (Document 1) :
Les quinnats de l'Okanagan frayent principalement dans un tronçon d'habitat naturel et semi-naturel de 8 km de long dans la rivière Okanagan
Ils ont besoin de conditions similaires à celles des autres stocks de quinnat
Il s'agit généralement d’eau fraîche et bien oxygénée et un substrat approprié pour la ponte et l’incubation des œufs
sans sédiments excessivement fins (pour plus de détails
La rivière Okanagan a subi de nombreuses modifications d'origine humaine
Ces modifications ont eu un impact négatif sur le passage du quinnat de l'Okanagan vers et depuis les frayères
Tout au long de leur route vers et depuis l'océan
les quinnats de l'Okanagan traversent jusqu'à 13 barrages hydroélectriques ou de stockage d'eau : trois en Colombie-Britannique (barrages à la sortie du lac Okanagan
du lac Skaha et du lac McIntyre) et 10 entre l'État de Washington et l'Oregon qui modifient le couloir de migration
Les juvéniles doivent survivre au passage en aval de plusieurs barrages et lorsqu'ils reviennent à l'âge adulte
ils doivent localiser les passes à poissons et naviguer dans les eaux calmes du réservoir
Les deux stades biologiques doivent tolérer des températures élevées de l’eau dans les réservoirs et les passes migratoires
ainsi que des débits élevés et variables dans les canaux de fuite des barrages (COSEPAC
À l’instar d’autres stocks de salmonidés
les quinnats de l’Okanagan sont également touchés par la hausse des températures des océans et des rivières
la dégradation ou la perte d’habitat
Des informations plus détaillées sur les conditions et les facteurs écosystémiques se trouvent dans le chapitre Causes probables du déclin
En raison de la faible taille de la population
aucune pêche canadienne ciblant le quinnat de l'Okanagan n'a lieu
Les quinnats de l'Okanagan sont capturés au Canada et aux États-Unis dans le cadre de pêches océaniques gérées sur la base d'une abondance globale (GBAG) qui ciblent le saumon quinnat
mais les récoltes dépendent d'autres stocks de quinnat plus abondants
Un aperçu détaillé de la mortalité par pêche (prises débarquées et mortalité accidentelle) peut être consulté dans le rapport récent du groupe de travail de l'Okanagan de la Commission du saumon du Pacifique (CSP 2023)
Des informations plus détaillées sur les conditions historiques de la pêche se trouvent dans le chapitre Causes probables du déclin
Taux d'exploitation canadien (%) par année
La conservation du quinnat de l'Okanagan est compliquée par l'interception de stocks mélangés pendant les pêches et par les régimes de gestion du Traité sur le saumon du Pacifique qui lui sont associés en raison de l'abondance de géniteurs très faible au Canada et de leur présence dans les grandes pêches GBAG au Canada et aux États-Unis sur la côte ouest de l'île de Vancouver
le Nord de la Colombie-Britannique et le Sud-Est de l'Alaska
Il existe très peu de détections dans les pêches dont la gestion est basée sur les stocks individuels (GBSI) au Canada
une exploitation plus importante dans les pêches ISBM américaines se déroulent dans le fleuve Columbia et sur les côtes de l'Oregon et de l'État de Washington (Mahony et al
La composante canadienne de ce stock est peu abondante de sorte que les mortalités de poissons sont peu nombreuses
mais les impacts relatifs sur le stock et sa reconstitution sont élevés
les impacts de la pêche canadienne ont été considérablement réduits depuis 2019 grâce aux mesures de gestion des pêches prises par le Canada pour d’autres stocks canadiens préoccupants de saumon quinnat
Les pêches du cours principal du fleuve Columbia aux États-Unis ont actuellement le taux d'exploitation le plus élevé de ce stock (Mahony et al
Il existe des pêches récréatives et autochtones dans le cours principal du fleuve Columbia qui ciblent le saumon quinnat de la rivière Okanagan
en particulier dans le bassin Wells et dans la partie américaine de la rivière Okanagan
Il n’existe actuellement aucun accord de gestion des pêches GBSI dans le cadre du Traité sur le saumon du Pacifique (TSP) pour ce stock de l’Okanagan
ce stock est actuellement considéré comme le stock indicateur pour la gestion coordonnée du régime de pêche dans les deux pays dans le cadre de l'accord du TSP actuel qui expire après 2028
Ce qui suit est le résumé d'un rapport indépendant sur les impacts du déclin des stocks de saumon quinnat sur les communautés
il a été préparé par Suzanne Johnson au nom de l'Okanagan Nation Alliance (Alliance de la Nation Okanagan)
L'Okanagan Nation Alliance a soumis le rapport au ministère des Pêches et des Océans Canada (MPO) dans le cadre de l'élaboration de ce plan de reconstitution dans le but de communiquer sa position au MPO
Les points de vue et les conclusions exprimés dans ce rapport sont ceux de son auteur et de l’Okanagan Nation Alliance
L'incorporation de ce résumé dans ce plan de reconstitution n'indique pas que le MPO endosse ou accepte les déclarations
les allégations ou les conclusions exprimées dans ce rapport
Ce résumé est présenté ici uniquement pour informer et faire connaître la position de l'Okanagan Nation Alliance à travers ses propres mots
Une version complète de ce rapport peut être demandée auprès de l’Okanagan Nation Alliance
« Les Syilx s'identifient comme le peuple du saumon et
le saumon est un indicateur essentiel de bien-être (Bower
Les droits des Syilx ont été réduits par les gouvernements coloniaux alors que les droits de pêche autochtones à des fins alimentaires
sociales et rituelles sont protégés (Gaertner
Ceci a eu des impacts négatifs importants sur le bien-être socio-économique du peuple Syilx
Ce bien-être s'exprime à l'occasion des repas et jusque dans les écosystèmes plus larges auxquels les humains et le saumon sont très liés
Cette relation étroite que les Syilx entretiennent avec le saumon quinnat (sk̓lwist) (Oncorhynchus tshawytscha)
qui fait partie de leur régime alimentaire
est devenue de plus en plus difficile à maintenir
La baisse des stocks a contribué à un nombre en augmentation de graves problèmes de santé
cela a eu des conséquences importantes sur les relations économiques
sociales et spirituelles ainsi que le bien-être physique des Syilx (Bower
Les conditions d'existence des Syilx ont été menacés par la diminution des stocks qui entrave la capacité de participer à l'économie du saumon
Les gouvernements colonisateurs ont limité la participation à l’économie de subsistance en réduisant l'accès à des moyens équitable de se nourrir
ceci a maintenu les revenus moyens à un niveau historiquement bas (Chef Bryon Louis
Les Syilx incluent dans leur gouvernance du saumon la réciprocité spirituelle et le soin de tous les individus présents
les restrictions appliquées à cette gouvernance ont participé à une insécurité alimentaire pour le peuple Syilk car les revenus et la sécurité alimentaire et culturelle ont été considérablement appauvris
On sait que l'insécurité alimentaire contribue à un changement d'alimentation dont les apports excessifs de certains ingrédients entrainent des taux élevés de maladies chroniques signalés chez les adultes Syilx qui se manifestent aussi par d'autres signes indicateurs de mauvaise santé (Blanchet
Le déclin des stocks de saumon quinnat a eu aussi des effets négatifs sur de nombreuses relations sociales qui étaient normalement favorisées par les activités liées à la gouvernance
à la transformation et à la distribution du saumon
Outre le risque pour la continuité culturelle (transmission des connaissances culturelles scientifiques via nsyilxcn)
les Syilx ont été affectés par la discorde car les opportunités de travailler ensemble en famille ont été réduites
La diminution des possibilités de partager des enseignements sur les tâches et les rôles spécifiques en rapport avec le saumon a eu un impact sur le sentiment d'identité de nombreuses personnes qui n'ont pas eu l'occasion d'accomplir ces tâches et de tenir ces rôles
La consommation de saumon est liée à un sentiment profond d'identité culturelle et de bien-être (Blanchet
Il existe de nombreux exemples dans le mode de vie des Syilx qui reflètent l'importance du saumon durant les cérémonies
les chants et les festins (Ernst & Vedan
2000; Alliance des nations de l’Okanagan
En tant que composante de la violence coloniale infligée aux Syilx
le déclin du saumon a contribué à une altération des liens spirituels chez certains Syilx (Johnson
Toutes les ruptures liées au saumon vécues par les Syilx sont aggravées par un sentiment de mal-être qui se traduit par la crise actuelle dont souffrent de nombreux jeunes aux prises avec des troubles dus à la consommation de substances et qui se suicident trop fréquemment (Chandler et LaLonde
1998) : Autorité sanitaire des Premières Nations
La diminution des stocks a contribué à menacer la survie humaine en raison de la maltraitance des écosystèmes dans lesquels les humains et le saumon interagissent
Le mode de vie des Syilx favorise l'attachement à la terre et à l'identité qui jouent un rôle de prévention contre les maladies (Autorité sanitaire des Premières Nations
Un écosystème stable est une condition préalable fondamentale à la santé humaine (Organisation mondiale de la santé
La survie et la pérennité de tous les êtres vivants dépendent de la restauration du système social des Syilx qui facilite la transmission des connaissances locales et permet ainsi de prendre soin du saumon dans le cadre d’un écosystème alimentaire plus large. »
En 2005 le COSEPAC a évalué l’UD du quinnat de l’Okanagan et a conclu qu'il était en voie de disparition
En 2006 il l'a réévaluée et a conclu qu'il était menacé
Cette évaluation a déclenché un processus en vertu de la LEP pour appuyer la décision du gouverneur en conseil d’inscrire ou non le quinnat de l’Okanagan sur la liste des espèces menacées aux termes de la LEP
Le gouvernement du Canada a refusé l'inscription du quinnat de l'Okanagan sur la liste des espèces menacées en vertu de la LEP en 2010
le COSEPAC a réévalué cette population et a conclu qu'elle était en voie de disparition et
un nouveau processus d'inscription a été déclenché
Résumé des points de référence du Cadre de l'approche de précaution pour le quinnat de l’Okanagan
Bien qu’il n’existe pas de donnée quantitative sur l’aire de répartition et d'historique de l’abondance du stock
les connaissances autochtones peuvent donner une idée de l’aire de répartition et de l’abondance de ce stock avant la dégradation à grande échelle de l’habitat
la construction généralisée de barrages et la forte pression de la pêche que ce stock a connue
Par le passé le quinnat a été capable d'atteindre les lacs Skaha et Okanagan et aurait prospéré dans tous les tronçons accessibles de la rivière Okanagan (PSC OWG 2023)
Le saumon quinnat était beaucoup pêché aux chutes de l'Okanagan
il fournissait une pêche abondante à des fins alimentaires et commerciales (Ernst 2000)
Le saumon quinnat était une source de nourriture importante pour le peuple Syilx (Okanagan)
ce poisson avait la réputation d'être abondant et facile à récolter (Armstrong 2015)
les pratiques de pêche (au moyen de clôtures à poissons) du côté américain de la rivière Okanagan ont probablement entièrement bloqué le passage du quinnat canadien de l'Okanagan durant certaines années (Ministère des Pêches
des projets de construction ont été réalisés dans au moins 13 endroits du fleuve Columbia et de la rivière Okanagan (Mahony et al
Lorsque le barrage de Grand Coulee a été construit
tous les quinnats qui migraient au-delà du barrage de Rock Island vers le cours supérieur du Columbia ont été attrapés dans le cadre du programme de maintien du poisson de Grand Coulee entre 1939 et 1943
Les quinnats d'été du Columbia ont été transportés vers les rivières Wenatchee
mais aucun n'a été transporté et relâché dans la rivière Okanagan (Matylewitch et al
Après avoir pratiquement disparu (c'est-à-dire que seule la cohorte âgée de 6 ans ayant frayé en 1938 a pu voir certains de ses poissons revenir dans l'Okanagan en 1944)
Le stock s'est lentement rétabli grâce aux géniteurs de quinnat sauvage d'été du cours supérieur du fleuve Columbia et aux lâchers des écloseries dans la rivière Okanagan aux États-Unis à partir de la fin des années 1980
Bien que l'abondance du quinnat d'été dans la rivière Okanagan aux États-Unis ait augmenté et atteint systématiquement les objectifs d'échappement
la partie canadienne de la population ne s'est pas rétablie
Cette diminution qui persiste et perdure est principalement attribuable à une perte de l'habitat des reproducteurs à cause du redressement et de la canalisation du cours d'eau de la rivière Okanagan
d'une faible survie en eau douce durant les stades biologiques
c'est à dire du stade d'œuf à celui de saumoneau et de celui d'adulte pendant la migration de retour
mais aussi à une forte pression de la pêche (Mahony et al
D’après ces connaissances de l'historique
la population est probablement tombée en dessous de son PRL à la fin des années 1800
mais elle aurait certainement été inférieure à tout PRL imaginable après sa quasi-disparition du pays à cause du Programme de maintien du poisson de Grand Coulee entre 1939 et 1943
Alors que cette population avait commencé à se rétablir dans les années 1980
les niveaux ont été sévèrement affaiblis par la suite et continuent d’être inférieurs à tout PRL envisageable
Les lâchers de quinnat d'été des écloseries d'Okanagan dans la rivière Okanagan canadienne ont commencé en 2017 avec des œufs provenant de géniteurs américains de l'Okanagan et élevés à l'écloserie kł cp̓əlk̓ stim̓ à Penticton en Colombie-Britannique
L'abondance des reproducteurs au Canada est généralement trop faible pour collecter des stocks de géniteurs
mais un à trois poissons ont été capturés en 2017
Le nombre d'alevins relâchés varie de 0 à 42 000
Les études des micro-marques réalisées entre 2019 et 2022 ont révélé que les quinnats élevés en écloserie relâchés à l'écloserie de kł cp̓əlk̓ stim̓ dans la rivière Okanagan canadienne avait un taux de survie en aval inférieur à celui des autres stocks d'été du cours supérieur du fleuve Columbia (PSC 2023)
La survie jusqu'au barrage de Rocky Reach (environ à mi-chemin entre les frayères et l'embouchure du fleuve Columbia) variait entre 4 % et 24 % sur quatre ans
alors que pour les libérations de l'écloserie du chef Joseph Hatchery la survie lors de la migration à partir des frayères vers le même endroit (du côté américain de la rivière Okanagan) étaient proches de 70 % (PSC OWG 2023)
Cette population est gérée avec d'autres stocks de quinnat d'été du cours supérieur du Columbia qui ont collectivement un objectif d'échappement de 12 143 individus
ce groupe de stocks a constamment dépassé son objectif d'échappement et
la récolte n'a pas été restreinte aux limites définies dans l'accord de 2019 pour le Traité sur le saumon du Pacifique
Au cours des années pour lesquelles il existe des estimations d'échappements de quinnat canadien de l'Okanagan
l'abondance a été fortement corrélée à l'abondance de ce plus grand ensemble de populations (corrélée à 85 %)
Le quinnat canadien représente entre 1 poisson sur 1 000 et 1 poisson sur 10 000 dans cet agrégat
ce qui signifie qu'avec un objectif d'échappement de 12 143
nous devrions nous attendre à voir entre 1 et 12 quinnat canadien de l'Okanagan
si la proportion reste dans la fourchette observée depuis 2006
Il existe une série chronologique de reproducteurs qui a commencé à partir de 2006 (Document 2)
L’indice d’abondance actuel représente les reproducteurs qui se trouvent au-dessus du lac Osoyoos
aussi loin en amont que l’exutoire du lac Okanagan (Document 2)
Bien que l'habitat situé en amont de l'exutoire du lac Okanagan ait été bloqué dans le passé
certains quinnats ont pu accidentellement accéder au lac Okanagan en passant par les portes du barrage du lac Okanagan pendant les hautes eaux ou lorsque la passe migratoire du barrage a été ouverte à la migration des reproducteurs de saumon rouge dès 2019
Suite de cela des quinnats adultes ont été observés au nord aussi loin que le lac Kalamalka
la passe migratoire du barrage de Penticton a été ouverte au passage du quinnat
rendant ainsi toutes les zones du lac Okanagan accessibles
bien que le passage dans le lac Kalamalka soit encore partiellement entravé par un barrage à sa sortie
Le barrage du lac Kalamalka constitue une barrière partielle car il est situé légèrement en dessous avec une faible différence d'altitude et les poissons peuvent nager à travers l'ouverture lorsqu'elle est suffisamment entrouverte
Il reste à établir combien de poissons migreront au-delà du barrage du lac Okanagan et comment ils se répartiront dans tout le bassin versant
Les relevés pédestres effectués dans les affluents du lac Okanagan avaient pour objectif d'autres espèces (p
le saumon Kokanee) et ne coïncidaient pas avec le moment du frai du quinnat
il existe jusqu’à présent peu de preuves d’activité de frai dans les affluents
de nouveaux programmes avec des calendriers ajustés sont actuellement mis au point et correspondent plus étroitement au moment du frai du quinnat
Les estimations de l'abondance faites avec des flotteurs et des déambulations dans le flux de l'eau des frayères du cours principal de la rivière Okanagan sont basées sur les analyses de la zone située en dessous de la courbe qui dépendent des estimations du cycle des relevés dans les frayères et de l'efficacité des observateurs
Ces valeurs n’ayant pas été mesurées pour cette population
elles sont empruntées à d’autres populations
introduisant une incertitude qui n’est actuellement pas quantifiée dans ces estimations
Ces facteurs rendent les estimations de l'abondance actuelles aléatoires pour cette population et empêchent l'utilisation de méthodes d'estimation et de modélisation plus fiables
telles que l'analyse basée sur le stock et le recrutement
des enquêtes plus précises basées sur les captures de poissons équipés d’un TIP (transpondeurs intégrés passifs) plutôt que sur les indices d'abondance
ont été lancés pour effectuer un recensement de l'abondance totale réelle des reproducteurs
La première estimation de 195 individus a été faite en 2020 (alors que les estimations de reproducteurs sauvages à partir de relevés dans les cours d'eau étaient de 73)
de sorte que l'abondance réelle est probablement supérieure aux estimations effectuées à partir de flotteurs et de déambulations dans les cours d'eau
en raison du faible nombre de lâchers de poissons équipés d'un TIP au cours des années d’éclosion 2017 et 2018 et de recaptures de poissons insuffisantes en 2021 et 2022
il n’a pas été possible de produire des estimations basées sur les captures de poissons équipés d'un TIP de ces années
Durant l’année d’éclosion de 2019
un plus grand nombre de poissons équipés d'un TIP a été remis à l'eau
par conséquent une estimation basée sur le marquage/recapture sera probablement effectuée pendant l’année des retours de 2023
à condition qu’un nombre suffisant de poissons équipés d'un TIP reviennent
Malgré un regain d'intérêt pour la population de l'Okanagan
car seules de courtes séries chronologiques de données sur l'indice d'abondance existent
et des incertitudes demeurent quant à la part de la population dénombrée dans cette série chronologique
l’aire de répartition accessible à la population s’étend rapidement en raison de la création d’un passage à poissons aux barrages du bassin versant de l’Okanagan
il reste à voir comment ces changements dans l’aire de répartition pourraient influencer la proportion de la population capturée dans l’indice d’abondance actuel
Aucun PRL n’a été fixé pour cette UGS avant l’élaboration de ce plan de reconstitution
Ce plan a été lancé lorsque la situation alarmante de cette population a commencé à être connue
Nous discuterons donc des points de référence pouvant être éventuellement utilisés pour cette population avant de suggérer un PRL provisoire déterminé par les scientifiques de l’équipe du plan de reconstitution
Ce PRL pourrait changer au cours du processus d’examen du Rapport consultatif sur les sciences halieutiques (RCSH)
Un seuil de 1 000 individus adultes est souvent utilisé par le COSEPAC (COSEPAC 2017) pour distinguer les situations entre les espèces en voie de disparition (désignation actuelle du quinnat de l'Okanagan du COSEPAC) et les petites populations d'animaux menacés (COSEWIC 2021; critère D1)
cette valeur a été utilisée comme objectif de rétablissement (Arbeider et al.
2022) et comme indicateur (entre autres) pour déterminer l'état du stock dans le cadre de la Politique sur le saumon sauvage (Grant et al
Elle est couramment utilisée comme estimation de la taille minimale viable d’une population (TMVP; BraMPOrd et Wood
Lors de la synthèse des données génétiques sur la taille minimale viable d'une population
Allendorf et Ryman (2002) ont conclu qu'une population d'au moins 1 000 individus est indispensable pour maintenir la variabilité génétique
Plusieurs études posent la question de savoir si cette valeur couramment utilisée était adéquate en tant que TMVP (voir Lynch et Lande
Une étude de la TMVP des populations de vertébrés a montré qu'une taille minimale viable d'une population de 5 000 à 7 000 pourrait être plus réaliste (Reed 2003)
une autre étude a trouvé une valeur médiane d'environ 4 000 après l'examen de de plus de 100 articles scientifiques publiés sur une période de 30 ans (Traill et al
Des lignes directrices existent pour déterminer des points de repère dans le cadre de la Politique sur le saumon sauvage lorsque les données sur le recrutement et le stock ne sont pas disponibles
Dans ce cas les percentiles historiques des estimations de reproducteurs peuvent être utilisés pour déterminer les points de repère supérieurs et inférieurs (Holt et al
l’analyse a montré des résultats instables pour les populations ayant fait l'objet d'un plus grand nombre de prélèvements (supérieurs à 40 %) et une faible productivité (inférieure à 2,5 recrues par reproducteur avec une faible taille de la population)
Dans ces situations cela incite à la prudence dans l’application de ces méthodes
Les taux d'exploitation par année de capture pour cette population ont dépassé 50 % chaque année entre 2003 et 2019 (31 % en 2020
Nous supposons que la productivité totale (y compris la survie) reste proche de deux recrues par reproducteur puisqu'aucune tendance de croissance persistante n'a été observée pour cette population à des taux de récolte proches de 50 % (la moyenne sur 20 ans était de 51,9 % entre 2001 et 2020)
l’utilisation de ces méthodes ne serait pas prudente et il n’est pas recommandé d’utiliser les percentiles historiques des estimations de reproducteurs pour déterminer les points de repère supérieurs et inférieurs
Un autre point de référence possible disponible pour cette population est basé sur la zone d'habitat
qui s'appuie sur les travaux de Parken et al
utilise la zone du bassin versant accessible à cette population
ainsi que la relation entre les estimations d'échappements de géniteurs produisant un rendement maximal durable (GRMD) et la zone du bassin versant praticable basée sur une relation de régression des populations de quinnat de type océanique allant de la côte nord de l'Oregon au sud-est de l'Alaska
L'estimation de la superficie du bassin versant accessible a été mise à jour pour ce rapport afin de représenter l'augmentation de la superficie de ce bassin versant passée de 604 km2 à 1 132 km2 en raison des travaux effectués sur le passage du barrage depuis que l'estimation a été produite en 2007 (Davis et al
Bien que ce point de référence soit ancré dans la biologie de cette population
il ne correspond pas bien aux séries chronologiques des échappements actuels où
seuls des reproducteurs présents dans l’habitat disponible ont été capturés
si ce point de référence doit être utilisé
il doit être comparé à l’estimation en cours de toute la population équipée de balise TIP et capturée à nouveau
Ce point de référence est probablement prometteur pour son utilisation ultérieure
en supposant que la population élargisse son aire de répartition
mais son utilité est actuellement limitée
Le point de référence inférieur est également en dessous de 1 000
ce qui pourrait ne pas être suffisamment prudent compte tenu de ce que l’on sait des risques liés à la petite taille des populations évoquée ci-dessus
Dans le cadre de processus d'évaluation d'un rétablissement possible (ERP) du saumon du Pacifique antérieurs (voir Weir et al
lorsqu'un objectif de rétablissement était inférieur à 1 000
une valeur par défaut de 1 000 du critère D1 du COSEPAC était utilisée par prudence
ce point de référence inférieur ne serait pas utilisé
Le point de référence supérieur pourrait s’avérer utile ultérieurement en tant que point de référence supérieur possible si le stock se rétablit
Notez : La référence supérieure est de 85 % des GRMD
le nombre de reproducteurs requis pour atteindre le rendement maximal durable
le nombre de reproducteurs requis pour atteindre le GRMD en une génération et en l'absence de pêche
Ces deux points de référence sont souvent utilisés comme point de référence inférieur et point de référence supérieur pour les évaluations de la situation dans le cadre de la Politique sur le saumon sauvage
Ces points de référence actualisés basés sur l'habitat doivent être considérés comme une première étape car des travaux sont en cours pour améliorer leur estimation
notamment une meilleure caractérisation de l'incertitude au sein de ces estimations
Des travaux récents du MPO (2022) avec pour but de créer des lignes directrices pour définir les PRL pour le saumon du Pacifique suggèrent que les PRL soient basés sur l’absence d’unités de conservation (UC) dans la zone rouge (MPO 2022)
Cela conduit à un « PRL basé sur la situation des UC » qui serait déterminé en évaluant chaque composante de l'UC conformément aux conventions des Politiques sur le saumon sauvage (PSS)
des travaux récents du MPO (2023b; Pestal et al
2023) ont rationalisé le processus d'évaluation de la PSS qui
était généralement dirigé par des experts (voir MPO
sa réalisation a nécessité des efforts considérables
un tableau de bord des indicateurs de situation est remis aux experts qui en tiennent compte pour décrire la situation
L'outil de définition rapide de la situation utilise un algorithme qui emploie un ensemble de règles de décision se rapprochant du processus décisionnel dont les experts sont responsables (MPO 2023b
Le premier « obstacle majeur » dans ce processus est d’atteindre une taille minimale de population de 1 500 individus – appelée indicateur d’abondance absolue
Ce nombre a été choisi parce que les experts voulaient souvent faire preuve d’une certaine prudence autour du seuil d’abondance absolu de 1 000 (basé sur le critère D1 du COSEPAC) – et en général
si une population est inférieure à 1 500
elle serait désignée comme étant dans la zone « rouge » par les experts
avec une suite d'indicateurs en fonction de la disponibilité des données sur le stock
Le tableau de bord de ce stock est présenté dans le document 2
Quatre indicateurs principaux sont utilisés dans l'algorithme pour obtenir rapidement une définition de la situation
La première est l’indicateur de l’abondance relative qui compare une série chronologique d’abondance à une référence fournie
comme nous n’avions pas de référence à la même échelle que notre série chronologique d’abondance relative
nous ne pouvons pas décrire la situation à partir de cet indicateur
Le deuxième est l’indicateur de l’abondance absolue
nous avons déduit la situation à partir de cet indicateur car nous pensons que notre série chronologique de l’abondance avait enregistré un nombre suffisant de poissons capturés dans la population
la quantité étant assez conséquente pour être comparée à 1 500 (plaçant ainsi la situation dans le rouge)
Les deux indicateurs suivants sont basés sur les tendances
L’indicateur des tendances à long terme utilise le rapport entre l'abondance moyenne générationnelle actuelle et l'abondance moyenne des reproducteurs à long terme
Les références inférieure et supérieure de cet indicateur sont des valeurs de 50 % et 75 % qui délimitent les zones rouge
L’indicateur de variation en pourcentage montre la variation linéaire de l’abondance totale des reproducteurs
La pente de la série chronologique est calculée sur trois générations à l'aide des données transformées du registre
Le repère inférieur et le repère supérieur pour cet indicateur sont respectivement de -25 % et -15 %
Bien que ces indicateurs placent la situation dans le vert
la référence d’abondance absolue est prioritaire dans l’algorithme
la situation globale est donc placée dans le rouge
La situation placée dans le rouge reçoit un indice de confiance haut puisque le fait qu'une abondance est inférieure à 1 500 garantit que la situation se retrouve placée dans le rouge dans l'algorithme
de plus il est certain que cette population est inférieure à cette valeur
Le groupe de travail de l’Okanagan de la Commission du saumon du Pacifique suggère un objectif de rétablissement avec une moyenne géométrique de l'abondance des reproducteurs sur quatre ans d’au moins 1 000 individus
ceci associé à une tendance positive de la croissance de la population (PSC 2023)
Ces objectifs ont été utilisés comme un but à atteindre pour l'évaluation d'une éventuelle reconstitution de ce stock (Mahony et al
1 000 individus sont également répertoriés comme PRL dans le Plan de gestion intégrée des pêches de 2024 de ce stock qui fournit également un objectif de gestion de 4 600 individus (MPO 2023a) basé sur la mise à jour de l'estimation de la valeur GRMD (tableau 1)
Étant donné que l'état du stock est très dégradé et qu'il élargit actuellement son aire de répartition
il est prématuré de fixer un point de référence cible à ce stade car
si le stock réussit à recoloniser un habitat auparavant inaccessible
toute valeur choisie ne s'alignera probablement pas sur la taille éventuelle du stock
Il est suggéré que les points de référence ciblés soient réexaminés si/lorsque la situation des stocks s'améliore et parvient au moins au-dessus du PRL
Indicateurs et définition rapide de la situation dans l'algorithme
Les graphiques au-dessus montrent les quatre indicateurs pour le SSP calculés à partir des séries chronologiques d'abondances des reproducteurs disponibles
Les lignes bleues montrent les données brutes
les lignes rouges montrent les moyennes des caractéristiques des générations
Le graphique en-dessous résume la situation pour chaque indicateur individuel et montre la situation définie rapidement de l'UC pour chaque année avec un indice de confiance (le « H » indiquant un haut niveau de confiance pour toutes les années dans ce cas)
La ligne du bas montre la situation d’intégration qui est rouge pour cette population
l’abondance relative n’est actuellement pas disponible car il n’existe aucune estimation des points de repère inférieurs et supérieurs correspondant à l’échelle de l’estimation des reproducteurs
L'indicateur d'abondance absolue est disponible car l'estimation des reproducteurs
qui a pu capturer la majeure partie de l'abondance de l'UC
utilise les moyennes des caractéristiques des générations
de sorte que la première description de la situation définie rapidement dans l'algorithme a été disponible pour l'année 2009
quatre ans après le début de la série chronologique
Le graphique montre l'indicateur d’abondance relative
L'axe Y des ordonnées indique la série chronologique de reproducteurs sauvages et l'axe X des abscisses indique les années de 1960 à 2023
Cet indicateur n'est pas considéré comme adapté pour évaluer la situation de cette unité de conservation compte tenu de ses données
par conséquent aucune ligne horizontale de référence correspondant à l'abondance des reproducteurs n'apparait
Les points des données de l’abondance des reproducteurs sauvages de chaque année sont présentés pour les années de 2005 à 2023
la ligne rouge superposée indique la moyenne progressive de la série chronologique sur 4 ans
Les abondances ont augmenté d'environ 10 reproducteurs en 2006 et d'environ 40 reproducteurs en 2015
elles retombent à environ 10 reproducteurs en 2018 et augmentent à nouveau en 2020 pour atteindre plus de 60 reproducteurs
Le graphique montre l'indicateur d’abondance absolue
L'axe y des ordonnées indique une série chronologique de reproducteurs sauvages et sur l'axe des x des abscisses les les années de 2005 à 2023
Cet indicateur est considéré comme adapté pour évaluer la situation de cette unité de conservation compte tenu de ses données
des lignes horizontales de référence pour le repère inférieur de 1 000 reproducteurs et le repère supérieur de 10 000 reproducteurs sont indiqués
Les valeurs situées en dessous du repère inférieur sont dans la zone rouge de description de la situation pour cet indicateur
celles situées entre les repères inférieur et supérieur sont dans la zone orange de description de la situation pour cet indicateur
celles situées au-dessus du repère supérieur sont dans la zone verte de description de la situation pour cet indicateur
Pour l’abondance des reproducteurs sauvages de chaque année
les points traduisant les données sont présentés de 2005 à 2023
une ligne rouge superposée représente la moyenne progressive lissée sur 4 ans de cette série chronologique
Les valeurs annuelles varient entre 10 et environ 60 reproducteurs
mais elles restent systématiquement en dessous de la barre inférieure de 1 000
Cela place l’unité de conservation dans la zone rouge de description de la situation pour cet indicateur
Le graphique montre l'indicateur de tendance à long terme
Il s'agit d'une série chronologique de tendances à long terme présentée sur l'axe y des ordonnées qui correspond au ratio entre la moyenne géométrique de la moyenne de la génération actuelle et la moyenne géométrique de la moyenne à long terme
Les années de 1995 à 2023 sont présentées sur l'axe x des abscisses
Cet indicateur est considéré comme adapté pour évaluer la situation de cette unité de conservation compte tenu de ces données
les lignes horizontales de référence correspondent au ratio de 0,5 pour le repère inférieur et à un ratio de 0,75 pour le repère supérieur
Les valeurs annuelles qui se situent en dessous du repère inférieur se trouvent dans la zone rouge de description de la situation pour cet indicateur
celles qui se situent entre les repères inférieur et supérieurs se trouvent dans la zone orange de description de la situation pour cet indicateur
celles au-dessus du repère supérieur se trouvent dans la zone verte de description de la situation pour cet indicateur
Les valeurs annuelles ne sont disponibles que pour les trois dernières années
elles dépassent toutes le repère supérieur dans la zone verte de description de la situation
Le graphique montre l'indicateur de tendance de changement en pourcentage
Il s'agit d'une série chronologique de la variation en pourcentage sur trois générations présentées sur l'axe y des ordonnées
Les années de 1995 à 2023 sont présentées sur l'axe x des abscisses
Cet indicateur est jugé adapté pour évaluer la situation de cette unité de conservation compte tenu de ses données
pour le repère inférieur les lignes horizontales de référence représentent une baisse de moins 25 %
et le repère supérieur représente une baisse de moins 15 %
Les valeurs situées en dessous des repères inférieurs se trouvent dans la zone rouge de description de la situation pour cet indicateur
celles qui se situent entre le repère inférieur et le repère supérieur se trouvent dans la zone orange de description de la situation pour cet indicateur
puis celles au-dessus du repère supérieur se trouvent dans la zone verte de description de la situation pour cet indicateur
Les tendances augmentent tout au long de la série chronologique
bien que le pourcentage de tendance à la hausse diminue entre 1995 et 2023
Les valeurs annuelles restent au-dessus au repère supérieur pour cet indicateur et dans la zone verte de description de la situation
Le tableau en dessous résume la situation individuelle de chaque indicateur pour correspondre aux graphiques
L'UD (unité désignable) du quinnat de l'Okanagan a été évaluée en urgence pour la première fois par le COSEPAC en 2005
puis désignée comme étant en voie de disparition en raison de la très petite taille de sa population et de l'augmentation à venir de l'exploitation dans les pêches du fleuve Columbia (COSEPAC
dont la situation était au niveau inférieur (menacée)
a été réévaluée par le COSEPAC en 2006 car une immigration de populations des zones adjacentes du bassin du fleuve Columbia était possible (COSEWIC
le gouverneur en conseil a refusé d'inscrire cette UD comme espèce menacée en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) parce que l'obligation de fermer la pêche commerciale pour cette raison aurait coûté des millions de dollars à l'économie de la Colombie-Britannique pour empêcher les prises accessoires
et que cette réduction des prises canadiennes
ne prévoit pas le rétablissement du quinnat de l'Okanagan (Gazette du Canada
le COSEPAC a réévalué le quinnat de l'Okanagan et a conclu que cette espèce était en voie de disparition
à la suite de quoi l'hypothèse d'une immigration des populations a été jugée peu probable à cause de leur situation incertaine et de la capacité à survivre des espèces errantes (COSEWIC
une évaluation coordonnée sur la situation du saumon sauvage pour toutes les unités de conservation du quinnat du sud de la Colombie-Britannique a été réalisée et a classé la situation de l’UC du quinnat de l’Okanagan en zone ROUGE (situation médiocre; MPO 2016)
Cette population est confrontée actuellement à une crise sévère car les estimations de l'abondance des reproducteurs basées sur les balises et les déambulations dans les cours d'eau et le décompte des carcasses varient entre 5 et 73 reproducteurs d'origine sauvage depuis 2006 (Document 2)
la seule estimation disponible de reproducteurs pour l’ensemble de la population était de 195 quinnats reproducteurs
Malgré l'incertitude dans les évaluations du stock
on peut supposer que la situation de cette population se trouve à un niveau « inférieur par rapport au PRL » en raison de sa taille bien inférieure à tout point de référence d'abondance examiné et discuté ci-dessus
Bien que la population semble être soit stable
soit en augmentation au cours des 10 dernières années et qu'elle n'ait pas montré de signes constants de déclin (Document 2)
toute approche éventuelle de multiples indicateurs inclura un repère d'abondance à respecter
Actuellement cette population fluctue constamment car les habitats sont rendus plus accessibles
et comme les programmes des écloseries spécifiques à cette population s'intensifient
le PRL devra donc être réexaminé au fur et à mesure que de plus amples informations sur la façon dont l'aire de répartition et l'abondance de la population répondent à ces changements seront recueillies
ces facteurs rendent difficile la production d’une référence quantitative
L’indice d’abondance actuel ne sera pas cohérent avec les futures estimations de l’abondance totale dérivées du programme de marquage-recapture en cours d’élaboration
les données actuellement disponibles ne se prêtent pas à l’analyse stock-recrutement
La situation actuelle de la population empêche d’établir des repères en s'appuyant sur les indicateurs et les avis scientifiques existants
Les points de référence basés sur l'habitat pour ce stock ne correspondent pas actuellement à la série chronologique d'abondance (mais ils s'aligneraient sur les futures estimations de la population entière) et comme le PRL calculé à l'aide de cette méthode est inférieur à 1 000
un point de référence basé sur la situation est également une option pour cette population en s'appuyant sur la définition rapide de la situation dans l'algorithme (fourni ici) ou sur une évaluation coordonnée de la situation exécutée manuellement qui ne prévoit pas qu'un PRL soit déterminé explicitement à partir de l’abondance
On sait que les gestionnaires soucieux de leur stock préféraient fournir un PRL basé sur l'abondance plutôt qu'un PRL basé sur la situation de l'UC
Suite à l'analyse des points de référence examinés ci-dessus
le conseil des scientifiques membres de l’équipe du MPO travaillant sur le rétablissement est de fournir un PRL provisoire à indicateurs multiples et basé sur l’abondance pour cette population
combiné à une croissance démographique positive
a été identifié comme une option à privilégier
La croissance positive de la population sera établie en utilisant la même méthode que l’indicateur de changement en pourcentage à partir de la définition rapide de la situation dans l'algorithme (variation en pourcentage du registre transformé des reproducteurs sur trois générations)
sauf que nous placerons la pente minimale à 0 % (toute croissance positive)
Les récentes orientations scientifiques du MPO (2022) mentionnées ci-dessus suggèrent l’utilisation d'un « indicateur composé de plusieurs éléments » pour définir les PRL
le but étant de déterminer la situation des UC qui devrait être la base des PRL
nous pensons qu’une approche qui définit plus d’une condition à remplir pour que la situation soit considérée au-dessus du PRL concorde avec la recommandation actuelle
tout en fournissant un PRL basé sur l’abondance
plutôt qu’un PRL basé sur la situation des UC
Ce PRL sera examiné dans le cadre du processus du RCSH
nous suggérons que le PRL (et d'autres points de référence) soient réexaminés une fois que la population aura atteint ce seuil très minimum et/ou que des données plus cohérentes seront disponibles
l’objectif de rétablissement sera fixé pour obtenir une population supérieure au PRL
sachant que le PRL est susceptible de changer
L'unité de gestion des stocks de quinnat (UGS) de l'Okanagan a une longue histoire et a connu de nombreux changements au fil des ans
Les informations écrites sur le stock remontent à 1888 au Canada et aux États-Unis
Grâce à des récits oraux et à l'existence d'échafaudages Syilx dans les zones de pêche du saumon près des falaises du lac Skaha
Il existe de nombreuses preuves sur la migration historique des quinnats au-dessus des chutes de l'Okanagan vers les lacs Skaha et Okanagan
(Okanagan Nation Alliance 2003; Shepherd 1996; Vedan 2002)
Le peuple Syilx Okanagan jouissait d'une économie et d'échanges commerciaux vigoureux grâce à ces saumons (CRITFC 1995)
Le saumon quinnat prospérait dans toutes les étendues accessibles du système de l'Okanagan avant les modifications importantes réalisées dans le bassin versant après l'arrivée des colons
La situation actuelle de la population de quinnat d'été de l'Okanagan résulte de la construction de barrages sur le fleuve Columbia et la rivière Okanagan
de programmes américains de transferts de stocks visant à réduire le blocage du passage du poisson
des modifications importantes de l'habitat et des programmes d'écloserie américains qui ont mélangé plusieurs populations de quinnat du bassin supérieur du fleuve Columbia (Matylewich et al
Le quinnat de l’Okanagan a disparu dans les années 1930 après la première construction d'un barrage dans le bassin versant
Cet événement est bien documenté dans des entrevues approfondies avec les aînés des communautés Syilx de l’Okanagan (Ernst et Vedan 2000) sur les connaissances écologiques traditionnelles (CET)
Un autre événement marquant a été la canalisation de la rivière Okanagan dans les années 1950 où plus de 90 % des frayères et de l’habitat d’élevage des juvéniles ont été détruits (Hyatt et Stockwell 2019)
un système d'irrigation qui détournait l'eau de la rivière a été mis en place à cette époque
Une longue histoire de destruction des habitats fluviaux et riverains a grandement compromis la fonction de l'écosystème du saumon dans les parties canadiennes du bassin de la rivière Okanagan
Le développement des ressources en eau a inclus l'extraction
la dérivation et la construction de barrages sans passe à poissons opérationnelle
Ces travaux ont réduit les habitats du saumon disponibles et ont dégradé leur qualité pour la reproduction et l'élevage des juvéniles
D'autres types de développement rural et urbain ont eu un impact sur la qualité et la température de l'eau qui atteignent des niveaux nocifs pour le saumon et ont un impact sur son comportement
provoquant du stress et des mortalités (Wang et al
notamment les barrages du cours principal du fleuve Columbia et des taux de pêche élevés
ont également réduit le nombre de reproducteurs du quinnat de l'Okanagan au Canada à moins de 100 adultes par an d'après des relevés visuels de l'abondance relative (Document 2)
L'Okanagan Nation Alliance surveille la population du quinnat d'été de l'Okanagan chaque année depuis 2005
les informations sur la population sont présentées ci-dessous (document 3)
D'autres informations se trouvent dans l’évaluation du potentiel de rétablissement du quinnat de l’Okanagan (Mahony et al
La survie moyenne entre le stade de saumoneau et celui d'adulte de la plus grande population de quinnat d'été de l'Okanagan est en déclin depuis l'année d'éclosion 2013
elle reste bien en dessous de 1 % depuis (PSC OWG 2023)
Les menaces présentant un risque élevé et des facteurs limitatifs à la survie et au rétablissement du saumon quinnat de l'Okanagan sont identifiés et discutés dans le chapitre suivant
Nous reconnaissons qu'il existe des menaces et des facteurs limitatifs présentant un risque moyen et faible pour cette espèce
Des informations sur l'étendue et les conséquences des menaces de niveau moyen à faible et des facteurs limitatifs peuvent se trouver dans les travaux de Mahony et al
(2021) et ceux du groupe de travail sur les océans (GTO) et de la Commission sur le saumon du Pacifique (CSP) (2023)
La pêche a eu d’importantes répercussions historiques sur la population de saumon quinnat de l’Okanagan
Les estimations historiques des captures de quinnat du fleuve Columbia se chiffraient en millions
mais elles ont diminué jusqu'à plusieurs milliers au début des années 1940 (Matylewich et al
cela reflète les effets combinés de la pêche et de la construction de barrages
Les taux de récolte dans le cours inférieur du fleuve Columbia durant cette période auraient pu atteindre 90 %
mais ils ont été réduits à partir des années 1950 jusqu'en 2008
après quoi ils ont augmenté (Matylewich et al
Le schéma de migration et le moment choisi pour le quinnat de l’Okanagan font qu’il est intercepté par plusieurs pêcheries
Les taux de récolte sont influencés par les niveaux de production des écloseries américaines dans les bassins hydrographiques de l'Okanagan et du Columbia
ce qui peut entraîner une pression accrue de la pêche sur les stocks de poissons sauvages
En raison du cycle biologique très varié et de la répartition qui chevauche un certain nombre de pêches ciblant d'autres stocks ou espèces
le quinnat de l'Okanagan constitue une prise accessoire dans les pêches suivantes : les pêche commerciale et récréative de la population de poissons de l'écloserie de Wells
la pêche aux poissons de fond de la côte du Pacifique
la pêche aux poissons de fond de la mer de Béring
des îles Aléoutiennes et du golfe d'Alaska et la pêche à la sardine du Pacifique
Malgré l'absence de pêches canadiennes ciblant la population de quinnat de l'Okanagan
celle-ci pourrait quand même subir des impacts en raison des niveaux élevés de prises accessoires et de mortalités accidentelles pendant la pêche commerciale dans l'océan
des pratiques de récolte récréative en mer et en eau douce et des pêches ciblées aux États-Unis dans le bassin de Wells et la rivière Okanagan
Le document 4 présente une version condensée du pourcentage de la totalité de la mortalité équivalente des adultes (ÉQA) dans les pêches spécifiques et les échappements par année civile
La répartition océanique du saumon quinnat de l'Okanagan vers le nord est montré par les pourcentages de mortalité plus élevés dans les pêches du sud-est de l'Alaska (SEAK) et du nord de la Colombie-Britannique (N.C.-B.) dont la gestion est basée sur l'abondance globale (GBAG) et qui ont toutes deux récemment diminué
La mortalité ÉQA dans la pêche américaine
dont la gestion est basée sur les stocks individuels (GBSI)
a augmenté considérablement au milieu des années 2000 et diminue depuis 2014
Cela reflète les changements de gestion des pêches au Canada visant à protéger un certain nombre de stocks de saumon quinnat
le pourcentage de mortalité des pêches GBAG canadiennes était très faible (< 2,5 %) en 2019 et 2020
Le réseau de la rivière Okanagan a été extrêmement canalisé au Canada
ce qui a entraîné une dégradation importante de l'habitat du frai et de l'élevage du saumon quinnat
Quatre-vingt-quatre pour cent du cours principal de la rivière a été canalisé dans les années 1950
réduisant ainsi la longueur de la rivière de 50 % (Bull 1999; Bull et al
Seulement 16 % des rivières canadiennes en aval du barrage de McIntyre demeurent dans un état naturel ou semi-naturel (Rivard-Sirois
2013) et le frai a été concentré dans un tronçon de 8 km entre Oliver et le barrage de McIntyre
La canalisation d'un système fluvial a de multiples effets négatifs
une perte importante d'habitats riverains et l'élimination d'habitats en dehors du canal pour l'élevage des juvéniles
La canalisation et l'installation de structures de contrôle inclinées dans la rivière Okanagan canadienne ont créé des environnements homogènes avec une augmentation des substrats sablonneux/fins et moins de graviers de frai disponibles
ce qui réduit la survie du stade d'œuf à celui d'alevin dans les tronçons canalisés du (Greig et al
L'habitat d'élevage en dehors des canaux a été réduit à seulement de courts tronçons à l'état naturel (3 km) ou semi-naturel (2 km)
Environ 4 % de l'espace d'élevage potentiel en dehors des canaux est entièrement accessible aux alevins quinnat
65 % sont très limités ou partiellement reliés par des ponceaux de petit diamètre à travers des digues
et 31 % sont inaccessibles dans la rivière Okanagan canadienne (McGrath et al
Plusieurs projets de restauration ont déjà été menés le long de la rivière Okanagan
mais la perte et la dégradation de l’habitat demeurent une menace importante à la viabilité de la population
Description de la carte: La carte présente les barrages le long du chemin de migration du quinnat de l'Okanagan
À l'embouchure du fleuve Columbia aux États-Unis
les quinnats de l'Okanagan traversent ensuite la frontière vers le Canada où se trouve le barrage de Vaseux (McIntyre)
De nombreux barrages ont été construits le long de la route migratoire du quinnat de l’Okanagan au Canada et aux États-Unis
ce qui a entraîné des défis migratoires plus importants (voir le document 5)
Les barrages modifient la qualité de l'eau et les habitats d'eau douce pour les juvéniles et les adultes migrateurs
La diminution du débit de l'eau due à la présence du barrage entraîne une dilution moins importante des eaux de ruissellement provenant de l'agriculture et de l'industrie et réduit l'apport de gravier et de bois des zones riveraines qui sont nécessaires au frai et à un élevage approprié du quinnat
Les réservoirs des barrages augmentent l'ensoleillement et la stagnation de l'eau
provoquant une stratification thermique en amont et des gradients de température dans les passes à poissons qui peuvent ralentir ou mettre fin à la migration des adultes vers l'amont (Caudill et al
Le déclin des périodes de frai réussies et l'assèchement des lieux de nidification sont le résultat de changements rapides dans les taux de débit d'eau des barrages (Geist et al
on sait que les barrages bloquent l’accès à divers habitats (Anderson et al
(2008) pensent qu'il s'agit d'un tampon important pour le saumon contre le changement climatique
On sait que l'augmentation des températures et le ralentissement de la vitesse d'écoulement dus aux barrages augmentent la prédation des juvéniles en migration (Petersen et Kitchell
2001) et retarde l'entrée dans l'océan (Marschall et al
le programme de maintenance du poisson de Grand Coulee a capturé et déplacé tout le quinnat d'été du barrage de Rock Island vers les rivières Wenatchee
Entiat et Methow pour le frai (Johnson et al
Il n'existe aucune trace de lâchers de quinnat d'été dans l'Okanagan au cours de cette période
ce qui aurait grandement affecté le caractère distinctif génétique de la population historique de quinnat d'été de l'Okanagan et aurait effectivement éliminé cinq années d'incubation consécutives de leur aire de répartition aux États-Unis et au Canada (Matylewich et al
Le passage du poisson au barrage de Rock Island a été rétabli en 1943
permettant ainsi au quinnat de l'Okanagan de se rendre à ses frayères
De nombreuses adaptations ont été apportées aux barrages qui obstruent la rivière Okanagan et le fleuve Columbia au cours des dernières décennies
une modernisation des vannes du barrage de McIntyre a été achevée
ce qui a permis au quinnat d'accéder au lac de Skaha
à 7 km de l'habitat du cours principal de la rivière Okanagan
la mise en service de l'échelle à poissons du barrage de l'exutoire du lac de Skaha a permis au quinnat d'accéder jusqu'à l'exutoire du lac d'Okanagan
6 km d'habitat du cours principal de la rivière en amont et deux affluents
Un passage partiel du poisson a été rétabli au barrage de sortie du lac d'Okanagan
donnant accès à la majeure partie de son aire de répartition historique à partir de 2019
mais il est nécessaire de modifier l'échelle à poissons pour améliorer le passage dans toutes les conditions d'écoulement
Bien que de nombreuses modifications aient été apportées pour améliorer le passage du poisson
toutes n’ont pas atteint le résultat souhaité et bien d’autres sont encore indispensables
La plupart des barrages sur les lacs du cours principal de la rivière Okanagan ont des vannes dans la partie inférieure
mais les salmonidés juvéniles émigrent généralement dans la partie supérieure de la colonne d'eau (Davidsen et al
les canaux latéraux sont partiellement reliés par des ponceaux de petit diamètre
Ces ponceaux sont ouverts ou régulés par des écluses
créant souvent des conditions sous-optimales pour les juvéniles migrateurs
Les poissons peuvent pénétrer dans les canaux latéraux grâce à de forts courants mais leur retour dans le cours principal est entravé par les ponceaux bloqués par des débris
ce qui peut entraîner la dérive et la mortalité des poissons (McGrath et al
Le barrage d'Enloe sur la rivière Similkameen empêche le passage des quinnats adultes vers le Canada
ces résultats indiquent que d’autres modifications visant à améliorer le passage du poisson sont nécessaires pour obtenir des résultats significatifs pour un rétablissement
La mortalité des saumoneaux juvéniles dans le cours principal du fleuve Columbia est principalement due à l'effet immédiat et retardé du passage par les barrages hydroélectriques
il lui faut franchir au moins 9 barrages pour atteindre l'océan
La mortalité est à la fois directement (par exemple
par la maladie des bulles de gaz lors du passage du barrage) et indirectement (par exemple
par une prédation accrue dans les réservoirs) attribuée aux barrages (Elston et al
Il existe de nombreux barrages à faible chute dans l'Okanagan canadien
notamment 17 structures à chute verticale qui présentent des conditions hydrauliques défavorables pour les adultes migrateurs et potentiellement pour les juvéniles
cela retarde la migration et augmente la vulnérabilité à la prédation et à la pêche
Les quinnats de l'Okanagan d'été d'un an relâchés par l'écloserie kł cp̓əlk stim̓ ont généralement un taux de survie inférieur à celui de tous les autres groupes relâchés d'un an de l'Okanagan aux États-Unis
La cause de cette survie inférieure est actuellement incertaine
Le taux de mortalité le plus élevé se produit entre l'extrémité nord du lac Osoyoos et le barrage de Zosel et pourrait être dû à un taux de prédation élevé dans cette zone (voir Description de la situation et des tendances des stocks)
La vaste aire de répartition de l'habitat du quinnat de l'Okanagan le rend vulnérable aux changements environnementaux à plusieurs étapes de sa vie (voir le tableau 2)
Le facteur climatique limitatif ou menaçant le plus grave est probablement l’augmentation de la température de l’eau
elle pourrait rendre certains habitats inutilisables et entraver la migration
Les températures de l’air et de l’eau augmentent rapidement à l’échelle mondiale
L'oscillation gyre du Pacifique Nord prédit désormais mieux la survie à l'émigration des saumons chinook juvéniles du fleuve Columbia que l'oscillation décennale du Pacifique
Des transitions à grande échelle de bassins dominés par la neige à des bassins dominés par la pluie ont été observées (Payne et al
Sawaske et Freyberg 2014) et ce sera probablement le cas pour le bassin du Columbia
ce qui aura un impact sur les efforts de rétablissement
Le changement climatique pourrait avoir un effet dévastateur sur la population de quinnat d’été de l’Okanagan
Le bassin versant de l'Okanagan est sensible à l'augmentation des températures des cours d'eau en raison de son climat estival chaud et à faible pente et de l'extraction de l'eau (par exemple
ce qui est encore exacerbé par les modifications importantes de l'habitat du saumon observées dans tout le bassin versant
Les températures estivales maximales de l’eau dépassent souvent celles recommandée pour la vie aquatique de 18 °C de la Colombie-Britannique (Dessouki 2009)
Si l’on prévoit que les températures de l’air continueront d’augmenter régulièrement (Porter et al
le bassin de la rivière Okanagan pourrait rapidement approcher des températures mortelles pour les espèces de salmonidés
sauf dans les zones de refuges thermiques
Bien qu'il existe une grande variabilité entre les tolérances thermiques des populations de saumon
une tolérance thermique maximale de 14,5 °C pour les adultes reproducteurs
de 21 °C pour les adultes migrateurs et des températures supérieures à 25 °C
qui sont mortelles (Richter et Kolmes 2005)
constituent de bons points de référence des limites de température pour cette espèce
La population du quinnat d'été de l'Okanagan dépend de plusieurs zones d'eau fraîche pour se maintenir pendant l'été avant que les températures dans la rivière Okanagan ne soient suffisamment fraîches pour migrer vers leurs frayères finales
Ils rencontrent la première barrière thermique au confluent de la rivière Okanagan et du fleuve Columbia
une partie de la population reste dans le bassin de Wells dans le fleuve Columbia pendant 1 à 6 semaines (Pearl et al
Les données historiques sur la température quotidienne moyenne indiquent que 17 jours s'écoulent en moyenne au début du mois de juillet avant que la barrière de migration thermique s'établisse à 22 °C
à ce moment-là les quinnats d'été adultes peuvent entrer dans la rivière Okanagan à partir des États-Unis (GTO de la CSP
la barrière thermique du lac d'Osoyoos s'est déjà établie pendant cette période et les poissons doivent se maintenir dans les eaux plus fraîches de 2 à 3 °C de la rivière Similkameen
le principal habitat fréquenté avant le frai dans la partie américaine de la rivière Okanagan (PSC OWG 2023)
La barrière thermique du lac d'Osoyoos commence généralement plus tôt et dure plus longtemps que celle de la rivière Okanagan aux États-Unis en raison de l’influence refroidissante de la rivière Similkameen dans cette zone
Les températures moyennes de l'eau de surface du lac d'Osoyoos descendent rarement en dessous de 22 °C une fois qu'elles atteignent cette température pour la saison estivale
les quinnats à destination du Canada peuvent alors compléter une partie de leur réserve de pré-fraie dans le lac d'Osoyoos
Il est possible que l’utilisation de la rivière Similkameen comme lieu de fréquentation avant le frai puisse entraîner un taux de divagation plus élevé vers ce système
ce qui entraînerait un échappement plus faible des adultes vers l’Okanagan canadien (GTO de la CSP
une réponse aux conditions changeantes de température pourrait décaler les périodes de conditions migratoires appropriées plus tôt ou plus tard dans l’année (Isaak et al
les habitats de rétention d'eau froide sont limités
les bassins central et sud du lac d'Osoyoos subissent une compression de température et d'oxygène à la fin de l'été
ce qui réduit l'habitat lacustre des poissons migrateurs vers le bassin nord
qui est plus profond et subit moins fréquemment des compressions de température et d'oxygène
Les températures dans le cours principal de la rivière Okanagan dépassent généralement 22 °C de la mi-juillet à la troisième semaine d'août
les habitats de rétention d’eau fraîche sont limités au bassin nord du lac d'Osoyoos
et éventuellement à certains bassins profonds dans le tronçon naturel de la rivière Okanagan entre Skaha et le lac d'Osoyoos
On prévoit que l’augmentation de la température de l’air liée aux changements climatiques augmentera la fréquence et la durée du dépassement de la barrière de migration thermique de 22 °C
retardant ou empêchant davantage la migration du quinnat de l’Okanagan vers le Canada
Le changement climatique pourrait avoir une incidence sur le succès de la reproduction en raison de la température élevée de l'eau dans les frayères à la fin du mois de septembre et en octobre et pourrait créer une pression sélective en faveur d'une période de frai plus tardive
Les œufs ont une tolérance à la chaleur nettement inférieure (~ 10 °C) à celle des poissons adultes et dépendent d'un placement dans un habitat qui leur évitera un stress thermique
L'habitat occupé par les poissons aux stades juvéniles et alevins du quinnat et du coho s'est révélé être le plus vulnérable lors d'une évaluation des salmonidés du milieu du bassin du Columbia (Hatten et al
Des régimes thermiques modifiés peuvent entraîner des déséquilibres écologiques dans les écosystèmes aquatiques
tels que l'émergence d'alevins avant qu'une alimentation appropriée ne soit disponible
L'eau salée est poussée plus en amont en raison de la montée de l'eau de la mer
ce qui affecte l'habitat de l'estuaire et devrait revêtir une importance accrue pour les salmonidés juvéniles en réponse au changement climatique (Crozier 2015)
la reproduction a lieu une semaine plus tard depuis 1950
2,5 jours plus tôt/une décennie par rapport à il y a 50 ans
Diminution de 4 à 5 % avec une température correspondante > 17°C
Les espèces envahissantes deviennent souvent les prédateurs et/ou les concurrents des poissons résidents (Scott et Crossman 1973
ils peuvent réduire les options d'habitat disponibles pour l'élevage du quinnat
l'achigan à grande bouche (Micropterus salmoides)
l'achigan à petite bouche (Micropterus dolomieu) et le grand brochet (Esox lucius) sont susceptibles d'avoir le plus grand impact de prédation sur les juvéniles de saumon quinnat de l'Okanagan
et le myriophylle à épi envahissant (Miriophyllym spicatum) crée un habitat privilégié pour ces prédateurs dans les lacs et le cours principal de la rivière Okanagan
Les moules zébrées (Dreissena polymorpha)
les escargots de Nouvelle-Zélande (Potamopyrgus antipodarum)
le Didymo (Didymosphenia geminata) et la dominance des cyanobactéries au sein de la communauté phytoplanctonique élèvent cumulativement le niveau de menace auquel est confronté le saumon quinnat par le biais d'interactions indirectes
Voir le tableau 3a,b pour plus d'informations
Des dorés jaunes ont été trouvés dans le cours principal du fleuve Columbia et sont considérés comme présentant le risque le plus élevé d'interaction directe avec les salmonidés indigènes aux États-Unis (Alexis et al
Des études ont montré qu'environ 13 % des salmonidés juvéniles étaient consommés par le doré jaune dans le réservoir John Day (Beamesderfer et Rieman
ce qui constituerait une menace supplémentaire pour le quinnat de l'Okanagan si le doré jaune s'établissait dans la rivière Okanagan
Le grand brochet peut consommer jusqu'à 1,1 tonne de saumon au cours d'un été
le grand brochet âgé de 3 à 4 ans étant capable de consommer le plus de poisson (Sepulveda et al
Une étude menée dans le fleuve Columbia a révélé que les salmonidés représentaient 50 % du régime alimentaire du grand brochet (Doutaz 2019)
Des brochets mesurant jusqu'à 1 mètre ont été trouvés dans la partie canadienne du fleuve Columbia
en amont de la confluence avec la rivière Okanagan (Doutaz 2019)
Bien qu’ils aient un territoire assez limité (Craig
le brochet peut migrer jusqu’à 100 km (Doutaz 2019) et pourrait coloniser le bassin de la rivière Okanagan si les circonstances sont favorables
L'achigan à petite bouche et l'achigan à grande bouche ont été introduits dans de nombreux lacs du bassin du fleuve Columbia
notamment la rivière Okanagan et le lac d'Osoyoos (Brown et al
Les objectifs de rétablissement du saumon peuvent être entravés par la présence d’achigan à petite bouche non indigène et ont été identifiés aux États-Unis comme une priorité de gestion essentielle (Rubenson et Olden 2020)
Un chevauchement accru des habitats avec le saumon quinnat a déjà été observé dans le fleuve Columbia (Lawrence et al
La concurrence entre le quinnat et l’achigan à petite bouche devrait augmenter alors que l’habitat de l’achigan s’étend avec le changement climatique (Beamesderfer et Rieman 1991
Il a été découvert que la prédation exercée par l'achigan à petite bouche est la plus intense sur les saumons quinnat de moins d'un an
les saumons quinnat juvéniles représentant 16 à 59 % de tous les salmonidés ingérés par l'achigan à petite bouche dans le fleuve Columbia (Naughton et al
Le risque de propagation des moules zébrées et quagga dans le lac d'Okanagan a été jugé élevé
Les moules constituent une menace potentielle pour les salmonidés car elles modifient les écosystèmes lacustres et les réseaux alimentaires en éliminant le phytoplancton et le zooplancton
une source de nourriture pour les saumons juvéniles (Mackie 2010
L’escargot de boue et le didymo auraient un impact important sur l’environnement des salmonidés s’ils étaient établis dans la rivière Okanagan en rivalisant pour la nourriture et l’habitat avec la faune macro-invertébrée indigène (Self et Larratt 2013
Des escargots de boue ont été détectés dans l'estuaire du fleuve Columbia (Hoy et al
2012) et des Didymo ont été trouvés au milieu du fleuve Columbia
près de Revelstoke (Schleppe et Larratt 2016)
On suppose que la réduction de la disponibilité alimentaire du zooplancton pour les jeunes saumons serait due à la prédominance des cyanobactéries dans la communauté phytoplanctonique (Stockner et Shortreed
L'activité humaine peut augmenter le taux de propagation des espèces mentionnées ci-dessus si elle n'est pas correctement contrôlée (Johnson et al
Bras morts du lac Osoyoos; pas au-dessus du barrage de McIntyre
Zone littorale : les adultes se nourrissant de très petits poissons
Zone littorale : les adultes se déplacent vers les eaux libres du littoral; ils se nourrissent principalement de zooplancton des berges et mangent rarement du poisson
Zone littorale du lac de Skaha lorsqu'ils sont juvéniles
puis dans les eaux littorales libres lorsqu'ils sont adultes
Ils occupent différents habitats et se nourrissent de zooplancton
Probablement peu d'interaction avec les espèces pélagiques comme le saumon
particulièrement lorsque les matières organiques sont importantes
Zone littorale du lac de Skaha et zones de la rivière Okanagan
elles pourraient impacter physiquement les zones de frai du saumon et modifieraient la disponibilité alimentaire des jeunes salmonidés
Cet éventuel concurrent pourrait réduire les possibilités d'habitat disponibles pour l'élevage du quinnat
Dans toute la rivière Okanagan et les lacs
Cet éventuel concourant pourrait réduire les possibilités d'habitat disponibles pour l'élevage du quinnat
bords de rivières peu profonds et envahis de mauvaises herbes
Piscivore mais la prédation est plus importante sur les espèces littorales et lors de l'émigration des saumoneaux
Il se nourrirait de salmonidés passant par les zones littorales et dans la rivière Okanagan
Dans toute la rivière Okanagan et les lacs
Risque potentiellement très élevé; actif pendant l'émigration estivale du saumon quinnat
Population établie dans le cours principal du fleuve Columbia
Absente jusqu’à présent dans les lacs d'Osoyoos
Zones littorales et pélagiques des lacs
Elle habite les mêmes zones de façon saisonnière
elle est connue pour se nourrir de salmonidés juvéniles
Habitat convenable dans les lacs de Skaha et d'Osoyoos
Elle aurait un impact sur les salmonidés résidents s'elles s'établissaient dans le bassin de la rivière Okanagan
Dans toute la rivière Okanagan et tous les lacs
Connue pour s'attaquer aux salmonidés juvéniles lorsqu'ils vivent en sympatrie
Connu pour s'attaquer aux salmonidés juvéniles lorsqu'ils vivent en sympatrie
Trouvé dans la partie canadienne du fleuve Columbia (Doutaz 2019)
ce qui indique que le frai a lieu dans la zone
le grand brochet peut migrer jusqu'à 100 km (Doutaz 2019) et pourrait coloniser le bassin de la rivière Okanagan
Cela aurait un impact sur les salmonidés s'ils s'établissaient dans le bassin de la rivière Okanagan en raison de leur taux de consommation élevé de salmonidés juvéniles observés lors de leur cohabitation (Sepulveda et al
Les résultats d'une évaluation globale de la qualité de l'habitat dans le bassin de la rivière Okanagan sont présentés dans le bulletin de rendement de la Politique sur le saumon sauvage (PSS) qui relie les unités de conservation (UC) à un indicateur de la qualité de l'habitat (Porter et al
La publication de l’UC de l’Okanagan de 2013 a signalé que la zone présentait un risque élevé (Porter et al
2013) en s'aidant de méthodes d’impacts cumulatifs sur l’habitat basées sur un système de notation des risques comportant plusieurs éléments
Une saturation accrue des routes dans une zone entraîne une augmentation de terres défrichées et de la surface imperméable
Ces caractéristiques augmentent le ruissellement de la pollution liée aux véhicules et des sédiments fins qui entrent dans le cours d'eau (Jorgensen et al
La région de l'Okanagan compte 2,6 km de routes aménagées pour chaque kilomètre carré
ce qui dépasse de loin le seuil de risque plus élevé de 0,4 km/km2 suggéré par Stalberg et al
Les sédiments fins réduisent la percolation de l'eau à travers le gravier de frai qui maintient les niveaux d'oxygène et de température et qui est essentiel à la survie des œufs et des alevins (Healey
l'envasement des frayères posera sans aucun doute un problème pour le saumon quinnat de l'Okanagan
Un autre impact des routes résulte de leur empreinte dans les zones riveraines qui affecte négativement le recrutement de débris ligneux
réduit l'ombrage et le refroidissement des marges des cours d'eau et réduit la quantité d'habitat pour les proies nécessaires à la croissance et à la survie des quinnats juvéniles
la densité des routes est négativement corrélée à l’habitat riverain
Le bassin versant de l’Okanagan ne compte que très peu d’habitats riverains intacts à cause de l’aménagement du territoire
Une perte d'habitat riverain affecte directement le saumon quinnat en réduisant la disponibilité de refuges ombragés et en augmentant la température de l'eau due à une exposition accrue au soleil
cela modifie la disponibilité des insectes pour la nourriture et la disponibilité de l'habitat pour éviter les prédateurs
Les programmes d'apports de saumons quinnats d'été en écloserie sont nombreux dans les rivières Columbia et Okanagan aux États-Unis
mais ils n'ont commencé que récemment dans l'Okanagan canadien (année d'éclosion 2016
Étant donné que l’abondance des reproducteurs de quinnat d’été de l’Okanagan au Canada est trop faible pour collecter suffisamment de géniteurs
presque toute la production de quinnat d’été de l’écloserie kł cp̓əlk stim̓ de l’ONA à Penticton repose sur l’approvisionnement de l'écloserie du chef Joseph des États-Unis
Les États-Unis ayant pour objectif de donner la priorité à la mise en valeur du quinnat américain de l’Okanagan
l’approvisionnement en œufs du Canada n’est pas fiable et varie d’une année sur l’autre (avec aussi peu que 0 œuf fourni certaines années)
La production canadienne du quinnat d'été de l'Okanagan en écloserie est d'un ordre de grandeur inférieure à celle des États-Unis et ne répond pas aux objectifs de mise en valeur du Canada
a Tous ont une micro-marque codée
b 296 ont un marquage acoustique et tous font l'objet d'un marquage thermique
La taille de la population du quinnat de l'Okanagan est actuellement gravement réduite
son indice d'abondance ne dépassant pas 73 géniteurs d'origine sauvage depuis le début de la série chronologique en 2006
Le stock n'a pas de série chronologique stock-recrutement
mais seulement des séries chronologiques de l'indice d'échappement qui représentent une proportion du total des reproducteurs
sont très incertains et ne peuvent pas être utilisés pour évaluer quantitativement un calendrier de reconstitution
depuis peu le quinnat de l'Okanagan dispose d'un nouvel habitat
par conséquent l'aire de répartition du stock est en expansion
Nous pensons que le stock mettra probablement du temps à se reconstituer au-delà de son PRL dans les conditions actuelles en raison de la faible taille de la population
de la forte exploitation aux États-Unis et de la faible mise en valeur dans les écloseries
aucun calendrier de reconstitution n’a été calculé; au lieu de cela
un examen du plan de reconstitution sera effectué tous les 2 ans afin de réévaluer le stock et déterminer si un objectif et un calendrier de reconstitution peuvent être calculés avec les données disponibles
Ce stock transfrontalier est actuellement considéré comme un nouveau stock indicateur canadien en vertu du TSP (Traité sur le saumon du Pacifique)
actuellement il ne s'agit pas d'un stock indicateur permettant d'éclairer et d'influencer la gestion des pêches basée sur les stocks individuels (GBSI)
L’objectif provisoire de ce plan de reconstitution est que la population dépasse son PRL avec un niveau de confiance élevé (c.-à-d
plus de 1 000 reproducteurs d’origine sauvage et un pourcentage de changement positif du nombre de reproducteurs sur trois générations)
Le PRL et son utilisation dans l’objectif de reconstitution doivent être considérés comme provisoires
comme expliqué dans le chapitre intitulé Situation et tendances du stock
Même au-delà de cet examen initial du PRL par le biais du processus RCSH
en raison de l'état actuel des flux de population
il devrait être réexaminé sur la base de nouveaux avis scientifiques avant que la décision ne soit prise au sujet de la reconstitution
Plusieurs groupes et organisations soutiennent le rétablissement du quinnat de l'Okanagan
Le MPO soutient bon nombre de ces initiatives
mais dispose d'un financement et de ressources limités
Les objectifs supplémentaires décrits dans le tableau ci-dessous restent de haut niveau pour englober tous les efforts et les travaux en cours de tous les groupes et de toutes les organisations
la rétention du saumon quinnat dans la pêche commerciale à la traîne
dont la gestion est basée sur l'abondance totale (GBAT)
est suspendue dans la zone F jusqu'au 10 août ou plus tard (selon l'année spécifique) afin de réduire les impacts sur les stocks de quinnat du fleuve Fraser
de la rivière Skeena et de la COIV dont la conservation est préoccupante
S'il est envisagé d'ajuster les indicateurs de gestion
une évaluation des impacts sur le quinnat de l'Okanagan sera effectuée dans le cadre du processus de planification de la gestion intégrée des pêches
Pêche commerciale à la traîne du saumon
Les quinnats de l'Okanagan migrent en même temps que d'autres poissons dans cette zone pendant que cette pêche se déroule
ce qui les expose au risque de devenir des prises accessoires
Risque réduit de prises accessoires de quinnat de l’Okanagan
Basée sur l’évaluation des stocks et les informations du calendrier
Des restrictions mises en vigueur durant des périodes et dans des zones sont en place à des dates annuelles spécifiques énoncées dans le PGIP
Pêche commerciale du saumon à la traîne
Possibilité de prises accessoires de quinnat en juillet et en août dans la zone F
Pêche à la traîne ciblant le saumon rose et le coho
Il est obligatoire d'utiliser des hameçons simples sans ardillon et des boîtes de réanimation pour les espèces non retenues dans toutes les pêches à la traîne
Côte ouest de l'île de Vancouver (COIV)
Pêche commerciale à la traîne du quinnat de la zone G (gestion basée sur l’abondance de stocks mélangés
Risque réduit de mortalité en cas de capture et de libération
La pêche commerciale à la traîne dont la gestion est basée sur une gestion globale (GBAG) dans la zone G est fermée du 16 mars au 1er août afin de réduire les impacts sur les stocks préoccupants de quinnat du fleuve Fraser
Une fermeture de zones et sur des périodes de 27 jours en alternance a également été mise en œuvre pour la migration de la truite arc-en-ciel du fleuve Fraser de l'intérieur en septembre et octobre
les dates annuelles précises sont indiquées dans le PGIP
Si un ajustement des indicateurs de gestion est envisagé
une évaluation des impacts sur le quinnat de l'Okanagan sera effectuée dans le cadre du processus de planification de la gestion intégrée des pêches
Pêche commerciale à la traîne du quinnat de la zone G
Les quinnats de l'Okanagan migrent en même temps que d'autres poissons dans cette zone au moment où cette pêche se déroule
Les possibilités pour les Premières Nations de récolter le saumon à des fins ASR sont offertes par le biais de permis de pêche communautaire délivrés par le MPO
Les captures annuelles attendues de quinnat GBAG de la COIV sont indiquées pour la planification de la pêche au quinnat sur la base des déclarations de la pêche à des fins ASR antérieures
les captures de la pêche à des fins ASR sont estimées sur la base des captures des années récentes
La GBAG prévoit un total autorisé de captures de quinnat annuel
La pêche à des fins ASR est la priorité absolue dans la planification des pêches après la conservation
elle est prise en compte avant la planification des autres pêches
La rétention du quinnat à des fins ASR est autorisée tout au long de l'année
ASR –Secteur de gestion des pêches hauturières du Pacifique (SGPP)
Vu que les taux estimés de rencontre avec le quinnat de l’Oganagan sont faibles
les fermetures ne devraient pas être nécessaires.
mais elles ont été incluses pour montrer que des rencontres sont possibles
Estimations des taux de rencontre avec le quinnat de l'Okanagan toujours faibles
les possibilités de récolter le saumon à des fins ASR sont offertes par le biais de permis de pêche communautaire délivrés par le MPO
La rétention du quinnat à des fins d'ASR est autorisée tout au long de l'année
Les allocations de saumon pour la pêche domestique octroyées conformément à l’Accord définitif des Premières Nations Maa-nulth correspondent à « une quantité de saumons quinnats océaniques égale à 1 875 pièces plus 1,78 % du total autorisé des captures canadiennes de saumons quinnat océanique »
La rétention du quinnat est autorisée tout au long de l'année
Zone de pêche domestique Maa-nulth (gestion basée sur l’abondance de stocks mélangés
La rétention du quinnat dans la pêche à la traîne T'aaq-wiihak dans les secteurs 123 à 127
à un mille-marin au large de la ligne du ressac
n'est pas autorisée pour la vente du 1er avril au 14 juillet afin de réduire les impacts sur les stocks de quinnat du fleuve Fraser dont la conservation est préoccupante
Des indicateurs supplémentaires pour la rétention sont également décrits dans le plan de gestion de la pêche de plusieurs espèces des Cinq Nations
Pêche de plusieurs espèces pour la vente fondée sur les droits des Cinq Nations (gestion basée sur l’abondance de stocks mélangés
Bien que les quinnats de l'Okanagan ne soient pas ciblés par cette pêche
ils migrent avec d'autres poissons dans cette zone pendant que cette pêche se déroule
ce qui les expose au risque de devenir des prises accessoires
la taille maximale du quinnat retenu doit être de 80 cm
Des mesures de rétention supplémentaires sont également décrites dans le plan de gestion de la pêche de plusieurs espèces des Cinq Nations
Pêche de plusieurs espèces pour la vente basée sur les droits des Cinq Nations (gestion basée sur l’abondance de stocks mélangés (GBASM)
Ceci empêche les plus gros poissons de la population d'être pêchés avant qu'ils ne puissent retourner dans leurs frayères
Les possibilités de récolter le saumon à des fins ASR sont offertes aux Premières Nations grâce aux permis de pêche communautaire délivrés par le MPO
La rétention du quinnat tout au long de l'année est autorisée à des fins ASR
les fermetures ne devraient pas être nécessaires
La majorité de ces pêches se déroulent dans les zones côtières et intérieures
La rétention du quinnat à des fins d'ASR tout au long de l'année est autorisée
Il n’existe actuellement aucune pêche ciblant le quinnat de l’Okanagan grâce à un permis de pêche communautaire
Cela se poursuivra jusqu'à ce que le quinnat de l'Okanagan atteigne un niveau exploitable
Pas de pêche ciblant le quinnat de l'Okanagan
Condition pour obtenir le permis : les pêcheurs à des fins ASR sont priées de remettre à l'eau le quinnat vivant et indemne
Des techniques appropriées de manipulation et de libération du quinnat réduiront la mortalité
Condition pour obtenir le permis : le quinnat doit être relâché et une validation à quai de 100 % des captures est obligatoire
Lac d'Osoyoos Pêche commerciale du saumon rouge (senne coulissante ou traîne)
Pas de rétention du quinnat de l'Okanagan
L'ONA continue de sensibiliser les membres de la communauté aux efforts de rétablissement du Quinnat
Pêche à des fins ASR Tous les types d'engins
Connaissance de la biologie et de la présence du quinnat dans la zone
Seuls des hameçons sans ardillon peuvent être utilisés pour pêcher le saumon en Colombie-Britannique
Règlement général pour la pêche récréative
Risque réduit de blessures en cas de capture et de libération
Des ajustements de la pêche seront éventuellement envisagés en s'appuyant sur des informations mises à jour
L'évaluation des taux d'exploitation sera effectuée chaque année dans le cadre du processus de planification de la gestion intégrée des pêches pour toutes les pêches de la partie Pêches récréatives du saumon de ce tableau
Les réglementations peuvent être modifiées pour réduire les captures de quinnat de l'Okanagan
Basée sur les informations relatives à l'évaluation du stock et au calendrier
Le MPO réglemente la pêche récréative au saumon du Pacifique dans les eaux de marée et sans marée
Tous les pêcheurs récréatifs doivent posséder un permis de pêche récréative en cours de validité
Les pêcheurs souhaitant conserver du saumon doivent avoir un timbre pour la conservation du saumon en cours de validité
Règlement général pour la pêche récréative
123-127 de la COIV au large de la ligne de démarcation (1 mille-marin à l'extérieur de la ligne du ressac) du 1er avril au 14 juillet
Les règlements existants visant à protéger d'autres stocks préoccupants de la Colombie-Britannique profitent également au quinnat de l'Okanagan qui migre en même temps qu'eux
Les taux d'exploitation dans les pêches récréatives seront évalués régulièrement chaque année afin de déterminer si les impacts sur le quinnat de l'Okanagan ont changé
Une période de fermeture réduit le risque de prises accessoires de quinnat d'Okanagan
Basée sur l'évaluation du stock et les informations du calendrier du quinnat du Fraser qui offrent également une certaine protection au quinnat de l'Okanagan
limite quotidienne de deux (2) et limite annuelle de dix (10) quinnats
Vu que les taux estimés de rencontre avec le quinnat de l’oganagan sont faibles
Les limites quotidiennes et annuelles réduisent les captures quotidiennes de quinnat
diminuant ainsi les prises accessoires de quinnat de l'Okanagan
La restriction générale de taille pourrait limiter les impacts sur les juvéniles du quinnat de l’Okanagan
15 juin 2022 au 31 juillet 2022 : 1 quinnat par jour
1er août 2022 au 31 mars 2023 : 2 quinnats par jour
Pêche récréative SGPP 1 et 2 (gestion basée sur l'abondance des stocks mélangés (GBSM)
Les règlements existants visant à protéger le quinnat de la Skeena profitent également au quinnat de l'Okanagan qui migre en même temps
Vu que les taux estimés de rencontre avec le quinnat de l’Okanagan sont faibles
aucune restriction supplémentaire ne devrait être nécessaire
Basée sur l’évaluation du stock et les informations relatives au quinnat de la Skeena
15 juin 2022 au 31 juillet 2022 : 0 quinnat par jour
1er août 2022 au 31 août 2022 : 1 quinnat par jour
1er septembre 2022 au 31 mars 2023 : 2 quinnats par jour
Les limites quotidiennes et annuelles réduisent les captures quotidiennes de quinnat
diminuant ainsi les prises accessoires de quinnat de l'Okanagan
Interdiction de pêcher le saumon dans le sud de l'Okanagan (région d'eau douce 8)
sauf lorsqu' une abondance suffisante de saumon rouge a lieu dans le lac Osoyoos
Aucune pêche au saumon ne contribuera à améliorer les retours du quinnat de l'Okanagan vers les frayères
Il est obligatoire d'utiliser des hameçons simples sans ardillon dans cette pêche et les conditions de permis prévoient la remise à l'eau obligatoire du quinnat
Réduction du risque de blessure en cas de capture et de libération
Enquête auprès des pêcheurs pour surveiller les captures de la pêche ciblant le saumon rouge
La pêche est fermée dans certaines zones de la rivière Okanagan du 1er avril au 30 juin et du 1er octobre au 15 novembre
Les Règlements sur la pêche en eau douce de la Colombie-Britannique précisent les réglementations et les restrictions applicables à la pêche récréative dans la région de l'Okanagan (secteur 8)
La pêche récréative des espèces d'eau douce peut avoir lieu toute l'année dans les lacs Osoyoos
Aucune rétention du quinnat de l’Okanagan pendant ces périodes
Les hameçons sans ardillon sont obligatoires sur le lac Osoyoos du 1er juillet au 31 octobre et toute l'année dans la rivière Okanagan
La remise à l'eau du saumon quinnat est obligatoire
Mener des enquêtes plus poussées sur les occasions de communiquer avec les pêcheurs et de les sensibiliser à la présence de quinnat dans le système et aux procédures de manipulation sûres en cas de prises accessoires lorsqu'ils ciblent d'autres espèces d'eau douce
Étudier plus en détail la faisabilité de sondages auprès des pêcheurs sur les lacs Kalamalka
Vu les faibles taux de rencontre estimés avec le quinnat de l'Okanagan
aucune fermeture ne devrait être nécessaire; cependant
il faut trouver le moyen de mener des enquêtes avec la Province de la C.-B
la mise en vigueur de la loi et la sensibilisation des pêcheurs
Le saumon et la truite du Pacifique sont des espèces interdites à la pêche et ne peuvent pas être ciblées ou vendues
Toutes les sorties de pêche au chalut sont soumises à une surveillance électronique en mer obligatoire et à une validation à quai des captures de 100 %
Un programme de surveillance renforcée et d'échantillonnage est mis en œuvre temporairement pour tous les chalutiers de pêche aux poissons de fond de l'option A afin d'améliorer l'exactitude des estimations de prises accessoires par espèce de saumon et d'obtenir des informations sur la mortalité par stock
Les résultats seront utilisés pour évaluer la mortalité du quinnat de l'Okanagan par pêche et
pour guider l'élaboration des indicateurs de gestion
Les micro-marques codées (MMC) du saumon quinnat sont échantillonnées dans le cadre du programme de surveillance renforcée depuis 2022
l'échantillonnage des MMC était opportuniste et non représentatif
Le programme de surveillance renforcée repose sur un plan d'échantillonnage statistiquement représentatif pour les MMC du quinnat permettant ainsi une estimation précise des taux d'exploitation (TE) du stock indicateur chaque année
Le programme de surveillance renforcée pourrait renseigner la gestion des TE du quinnat de l'Okanagan dans le cadre d'une approche de gestion globale visant à réduire les prises accessoires du quinnat de l'Okanagan
Pêche aux poissons de fond récoltés au chalut
Le quinnat de l'Okanagan migre le long de la côte ouest de l'île de Vancouver au printemps et au début de l'été
Il existe donc un risque de chevauchement avec les pêches au chalut des poissons de fond actives dans ces zones et durant ces périodes
Une surveillance renforcée permettra éventuellement de mieux comprendre la mortalité du quinnat de l'Okanagan due aux prises accessoires de poissons de fond récoltés au chalut
Les activités de cette catégorie ciblent les menaces liées aux impacts sur l'habitat dus aux corridors de transport et de service (classés risque de menace élevé avec une certitude causale moyenne) et à d'autres modifications de l'écosystème (classé risque de menace moyen avec une certitude causale élevée)
La Loi sur les pêches interdit la poursuite de travaux
les entreprises ou les activités autres que la pêche qui entraînent la mort des poissons et/ou la détérioration
la perturbation ou la destruction de leur habitat
Protection fédérale de l'habitat du poisson
Réduction de la mortalité et mise en valeur de l'habitat du frai migrateur
Les soumissions de projets sont examinées dans le cadre du PPPH pour déterminer les impacts potentiels sur le poisson et son habitat
Les promoteurs sont conseillés sur la conformité relatives aux dispositions de protection du poisson et de son habitat de la Loi sur les pêches
puis le processus par lequel les promoteurs demandent une autorisation ministérielle conformément à l'article 34.4(2)( b) et/ou 35(2)(b) de la Loi sur les pêches est mis en œuvre
Examen fédéral et suivi des projets à proximité de l'eau
Programme de protection du poisson et de son habitat (PPPH)
Le PPPH assure une surveillance réglementaire des travaux
entreprises et activités autres que la pêche dans et à proximité de l'habitat du poisson
Mortalité réduite et mise en valeur de l'habitat des migrateurs
Les éventuelles infractions aux dispositions de protection du poisson et de son habitat de la Loi sur les pêches (appelées « incidents ») sont triées et évaluées par Conservation et Protection et peuvent être renvoyées au PPPH
la période pour le saumon quinnat est du 15 juillet au 31 août
Périodes particulières pour les travaux en cours d'exécution
Des plages horaires pour les travaux dans les cours d'eau sont prévues afin de réduire le risque d'impacts sur les espèces de poisson
Des plages horaires spécifiques sont en place pour les ruisseaux et les lacs de la région de l'Okanagan
ainsi qu'une période pour toutes les zones dans lesquelles le saumon quinnat est généralement présent
Réduire le risque d’impact sur les espèces de poisson et leur habitat
Réduire la mortalité des quinnats lorsqu'ils sont présents pendant l'élevage des alevins dans les cours d'eau ou la migration
Soutien permanant et participation à l'Initiative de restauration de la rivière Okanagan (IRRO)
Les principaux efforts de restauration à ce jour sont des projets qui reconnectent et réengagent des parties de la plaine inondable
améliorent le passage avec des projets qui ajoutent de la complexité et de la diversité à l'habitat du système
L'Initiative de restauration de la rivière Okanagan (IRRO)
mène des activités de restauration de l'habitat et de surveillance dans la région de l'Okanagan depuis 2009
avec comme ultime objectif l'amélioration de la santé de la rivière
Les conditions écologiques des zones restaurées sont sensiblement plus favorables
Les zones restaurées sont plus autonomes
interconnectées et seront plus résilientes aux futurs impacts par rapport à la situation d'avant la restauration lorsque les processus fluviaux et écologiques naturels étaient utilisés
Les zones restaurées offrent des avantages à long terme à la fois à la nature et aux communautés
Utilisation continue d'un processus de gestion adaptative qui donne la priorité à l'apprentissage
au suivi et à l'ajustement des pratiques de restauration basées sur les connaissances écologiques traditionnelles
la science occidentale et les leçons tirées des projets en cours ou passés
promotion de partenariats et intégration de diverses perspectives pour garantir l'efficacité et le succès à long terme des efforts de restauration
Prise en compte des obstacles à la survie issus des études de suivi des juvéniles
de la température de l'eau et des changements hydrologiques en réponse au changement climatique
Participation continue au GTTCBO et aux sous-comités associés
MPO et le Groupe de travail technique canadien sur le bassin de l'Okanagan (GTTBO)
Participation continue à l’outil de gestion des eaux de l’Okanagan (OGEP)
MPO et outils de gestion des eaux et du poisson (OGEP)
Ce plan de restauration aide les groupes ou les organisations qui souhaitent participer aux travaux de remise à l'état naturel des parties canalisées de la rivière en restaurant les digues en retrait
re-végétalisant des zones riveraines et en remplaçant les structures verticales du dénivelé par des seuils plus naturels
Pendant l'atelier sur la méthodologie d'évaluation des risques pour le saumon (MERS) (MPO 2020) et les ateliers du groupe de travail de la CSP
la création de ces seuils a été considérée comme prioritaire pour atténuer les menaces qui pèsent sur l'habitat du quinnat de l'Okanagan
L'ONA soutient la vision et le plan pour la conservation et la restauration de la rivière Okanagan
Le projet comprendra une cartographie et des relevés de l'habitat le long des habitats du tronçon principal et en dehors du chenal
des relevés de la composition des espèces et la collecte de connaissances écologiques traditionnelles (CET) pour soutenir la planification
Les activités de cette catégorie visent principalement la menace que représentent les espèces envahissantes non indigènes/exotiques (classées comme une menace à haut risque avec une certitude causale moyenne)
Le Règlement de pêche en eau douce de la Colombie-Britannique décrit les mesures d'intervention prises par la Province pour lutter contre les EAE
Règlements de pêche des espèces aquatiques envahissantes (EAE)
La politique et la réglementation actuelles visent à atténuer la propagation et l'impact des espèces aquatiques envahissantes
tout en conservant les possibilités de pêche à la ligne dans les pêches historiques très pratiquées
Un plan de gestion du myriophylle à épis dans la région de l'Okanagan est en place
d'Skaha et d'Osoyoos sont remués avec une sorte de motoculteur
Des plans sont en cours pour l'élimination expérimentale du myriophylle dans une partie du lac Vaseux
L'élimination du myriophylle pourrait entraîner une amélioration de la qualité de l'habitat du quinnat de l'Okanagan dans le lac
Réduction de la répartition et de la densité du myriophylle
Le rôle des agents pour la conservation de la C.-B
est de faire fonctionner les postes d'inspection des petites embarcations du printemps à l'automne afin d'empêcher la propagation des EAE dans les eaux de la Colombie-Britannique
en particulier les moules zébrées et quagga
Il existe un poste d'inspection permanent à Osoyoos et une équipe d'inspection itinérante à Penticton
Enquêtes sur les espèces EAE et inspections des embarcations
Rôle des agents pour la conservation de la C.--B
De nombreuses espèces d’EAE sont établies dans le système Okanagan depuis des décennies; les relevés d'EAE ne sont pas effectués régulièrement dans la région de l’Okanagan
Poursuite du programme actuel d'inspection des moules
Meilleure compréhension du risque de prédation posé par les EAE sur les quinnats juvéniles
Fournir des informations de base pour mettre en place d’éventuels programmes d'élimination d'EAE
Évaluation de la faisabilité de l’étude des paramètres et des risques des stocks d'EAE
Le groupe de travail de la Commission sur le saumon du Pacifique (CSP) pour le quinnat de l'Okanagan élabore un plan transfrontalier de détection et d'intervention dans la rivière Okanagan pour le grand brochet
La surveillance de l'ADN pour détecter la présence de brochets dans le lac Osoyoos est utilisée comme outil de dépistage pour détecter la propagation du grand brochet dans l'Okanagan
Détection du grand brochet et planification de l’intervention
Le grand brochet a été détecté dans le fleuve Columbia
près du confluent avec la rivière Okanogan
Il constituerait une menace importante s'il était établi dans le bassin versant de l'Okanagan
Détection précoce et éradication du grand brochet dans les bassins versants de l’Okanagan
Les activités de cette catégorie ciblent principalement les menaces liées aux barrages et à la gestion/utilisation de l’eau (classée risque élevé avec certitude causale élevée) et aux polluants (classée risque moyen avec certitude causale moyenne)
Le système est géré en tenant compte des besoins en matière de contrôle des inondations
des riverains et de la qualité de l'eau
Système de régulation du lac d'Okanagan
Les niveaux des lacs et les débits des rivières du bassin versant de l'Okanagan sont gérés dans le cadre du système de régularisation du lac Okanagan
qui comprend les barrages de l'Okanagan
de Skaha et de McIntyre et la partie canadienne de la rivière Okanagan
Niveaux d'eau convenable pour la survie du quinnat
L'outil de gestion de l'eau où évoluent les poissons est utilisé pour gérer les débits afin de répondre aux besoins biologiques du saumon
Outils de gestion des eaux et du poisson (OGEP)
Les sous-modèles de l'outil de gestion de l'eau où évoluent les poissons sont spécifiques aux stades biologiques du saumon rouge dans la rivière Okanagan et aux stades biologiques du kokanee frayant sur les rives du lac Okanagan
mais ils soutiendraient également le quinnat de l'Okanagan
Niveaux d'eau appropriés pour la survie du quinnat
Le réseau de surveillance à long terme recueille
analyse et publie des informations sur la qualité de l'eau aident à entretenir la santé des écosystèmes aquatiques
Une base de données sur la qualité de l'eau des lacs a été créée et entretenue dans le cadre du Programme de surveillance et d'intendance des lacs de la Colombie-Britannique pour comprendre les tendances à long terme
Le Programme de surveillance de la qualité de l'eau Canada-C.-B (Canada-BC Water Quality Monitoring Program)
mené par Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) en partenariat avec le ministère de l'environnement et de la stratégie pour le changement climatique de la Colombie-Britannique (Ministry of Environment and Climate Change Strategy (MoE) a créé :
deux bouées de surveillance de la qualité de l'eau qui fournissent des données continues en temps réel sur la température et l'oxygène dissous à diverses profondeurs du lac d'Osoyoos
Le ministère de l'Environnement de la Colombie-Britannique en partenariat avec la société BC Lake Stewardship Society
Le Programme de surveillance de la qualité de l'eau Canada-C.-B
s'efforce de suivre les conditions naturelles actuelles de la qualité de l'eau
de déterminer les tendances de la qualité de l'eau au fil du temps et de détecter les menaces émergentes pour la qualité de l'eau en Colombie-Britannique
Les données aident à élaborer des lignes directrices et des objectifs fondés sur des données probantes
elles aident aussi les décideurs dans la gestion des ressources en eau douce du Canada
Les paramètres faisant l'objet d'une surveillance comprennent les nutriments
les ions majeurs et l'analyse de la composition de la communauté de macro-invertébrés benthiques
Un passage limité du saumon anadrome est actuellement autorisé dans le cadre d'une réintroduction progressive dans le lac d'Okanagan
Des adaptations de l'échelle à poissons sont nécessaires pour que cette réintroduction fonctionne à tout moment selon le débit
Étudier plus en détail la possibilité de franchissement des vannes ou des stratégies alternatives pour accroître le débit (comme l'ouverture d'un plus grand nombre de vannes) sur le barrage de Skaha afin d'éviter de nuire aux saumons quinnats juvéniles pendant leur descente
La planification des travaux du barrage du lac d'Okanagan a commencé par un canal de contournement du côté est du barrage afin de fournir une autre voie de passage au saumon migrateur
Passage du saumon dans les barrages de la rivière Okanagan
Le passage des salmonidés au barrage de McIntyre a été rétabli en 2009
permettant aux poissons d'accéder au lac de Vaseux
L'échelle à poissons du barrage du lac de Skaha a été mise en route en 2014
permettant aux poissons d'accéder au lac de Skaha jusqu'au barrage du lac d'Okanagan
La passe à poissons au barrage du lac d'Okanagan a été créée en 2022 avec la réactivation de l'échelle à poissons
permettant aux poissons d'accéder au lac Vaseux
permettant aux poissons d'accéder au lac Skaha jusqu'au barrage du lac d'Okanagan
La passe à poissons au barrage du lac d'Okanagan a été créée en 2022 avec la réactivation de la passe à poissons
Le groupe de travail de la CSP de l'Okanagan entreprend des travaux pour documenter l'élaboration de l'accord de l'Annexe IV
Traité sur le saumon du Pacifique : Annexe IV Chapitre 1 - Rivières transfrontalières
Pour le quinnat de l'Okanagan et les autres saumons transfrontaliers du Sud
l'annexe IV stipule que les parties se consulteront et mettront au point un accord pour mener une consultation et fixer des objectifs d'échappement dans le but :
Les objectifs initiaux des travaux du TSP contribueront à préparer le terrain pour les discussions sur un éventuel arrangement à long terme dans le cadre du TSP
Le groupe de travail de la CSP sur l'Okanagan entreprend des travaux pour éclairer l'élaboration de cet accord (voir le point ci-dessus)
Le Canada utilisera le plan de reconstitution comme l'un des outils pour étayer les discussions entre la Commission sur le saumon du Pacifique et le Groupe de travail de l'Okanagan
Le quinnat de l'Okanagan est géré comme un stock préoccupant dans le PGIP
les pêches canadiennes étant gérées de manière préventive
ce qui signifie qu'aucune pêche au Canada ne peut cibler le quinnat de l'Okanagan
Des mises à jour du PGIP seront effectuées au cours du processus de planification annuel
Les points de référence et les références du taux d'élimination conforme à l'approche de précaution n'ont pas encore été définis pour cette UGS
jusqu'à ce que de plus amples informations soient disponibles
les pêches canadiennes continueront d'être gérées avec prudence afin de permettre au plus grand nombre de poissons possible d'atteindre les frayères et de soutenir leur rétablissement
il n'existe aucune pêche au Canada ciblant ce stock et les mortalités liées à la pêche canadienne se limitent à de faibles niveaux de prises accessoires et de mortalité accidentelle (environ <3 % entre 2019 et 2021 ou environ 7,4 % en moyenne
allant de 0,6 à 12,9 % entre 2019 et 2021)
Un examen plus approfondi des objectifs du taux d'exploitation aura lieu au cours de l'examen biannuel du plan de reconstitution
Si les indicateurs de gestion fixés pour le quinnat du Fraser devaient être réduits
une réévaluation serait effectuée et les indicateurs de gestion seraient modifiées au besoin pour soutenir le quinnat de l'Okanagan
Mortalité minimale du quinnat de l’Okanagan
L'ONA et le MPO collaboreraient pour confirmer les protocoles/pratiques de surveillance et élaborer un plan de communication entourant les travaux de surveillance et d'échantillonnage
Okanagan Nation Alliance and MPO Coordination
Améliorer la communication et la compréhension des efforts de surveillance et d’échantillonnage
L'ONA effectue des échantillonnages de saumon quinnat et de saumon rouge dans la région de l'Okanagan
Les méthodes d'enquête sur les juvéniles peuvent inclure des verveux
à la senne de plage ou d'autres méthodes telles que la télémétrie
L'échantillonnage des adultes peut inclure des enquêtes de dénombrement et l'examen de carcasses
Améliorer les informations sur le comportement et la survie des juvéniles
l'abondance et les caractéristiques de la population
l'utilisation possible du quinnat de l'Okanagan comme stock indicateur est explorée par le groupe de travail sur le quinnat de l'Okanagan de la CSP
Les programmes sur l'échappement des deux côtés de la frontière sont en cours d’examen afin de fournir des éclaircissements qui permettront de faire une recommandation concernant le stock indicateur
Traité sur le saumon du Pacifique Surveillance des taux de de l'échappement et de l'exploitation
La CSP rend régulièrement compte des échappements et des taux d'exploitation des stocks au Canada et aux États-Unis par l'intermédiaire du programme de micro-marques codées du bassin supérieur du fleuve Columbia; les estimations des taux d’exploitation sont produites chaque année
Des informations supplémentaires provenant des travaux existants fourniront des informations sur les prélèvements faits par la pêche
Les indicateurs de gestion peuvent être ajustées en fonction des informations mises à jour
L'ONA développe un programme de marquage-recapture à l'aide des dispositifs de transbordeur intégré passif (TIP) dans le but de répondre aux normes du Comité technique sur le quinnat en matière de données destinées aux indicateurs d'échappement et pour améliorer l'exactitude des estimations d'abondance des reproducteurs
L'ONA effectue des dénombrements de géniteurs de quinnat d'été de l'Okanagan le long des tronçons naturels et semi-naturels de la rivière Okanagan et du canal de Penticton
La méthode de la superficie sous la courbe est utilisée pour déterminer un indice d'abondance basé sur les zones de relevé
mais cet indice sous-estime probablement la totalité de l'échappement vers le bassin versant
L'échantillonnage biologique et la récupération des dispositifs de transpondeur intégré passif (TIP) se produisent également sur tout quinnat rencontré
Estimation annuelle de l'indice d'abondance (basée sur la zone sous la courbe (ZSC) mis à jour chaque année et de l'estimation de l'abondance totale (marquage-recapture TIP)
Informations sur les caractéristiques biologiques des échantillons de carcasses (par exemple
L’ONA prévoit d'analyser les TIP et les balises acoustiques pour évaluer les goulots d’étranglement pour la survie et l’utilisation de l’habitat des juvéniles entre 2021 et 2023 avec le soutien financier du Programme de participation autochtone à l’habitat (PPAH) du MPO
Informations sur la survie des juvéniles spécifiques à chaque tronçon pour guider les travaux de restauration et les études complémentaires
Les activités de cette catégorie concernent l'amélioration des écloseries et leur rôle dans le rétablissement
Les géniteurs sauvages sont collectés par l'ONA lorsqu'ils sont disponibles afin d'alimenter les stocks de géniteurs de l'écloserie Kł cp̓əlk̓ stim̓
Le nombre de reproducteurs disponibles pour constituer le stock de géniteurs dans la partie canadienne de l'Okanagan étant très faibles
l'ONA obtient actuellement des œufs embryonnés à l'écloserie Chief Joseph de l'État de Washington dans le cadre du programme sur le quinnat de l'Okanagan
Les œufs sont transportés à l'écloserie Kł cp̓əlk̓ stim̓ à Penticton
puis élevés jusqu'à ce qu'ils soient relâchés dans la partie canadienne de la rivière Okanagan
Un permis d'accès aux ressources aquatiques sauvages à des fins d'aquaculture est accordé chaque année par le Comité des introductions et des transferts (CIT)
le CIT a approuvé les demandes de l'ONA visant à collecter 40 quinnats adultes de la rivière Okanagan et du canal de Penticton pour servir de géniteurs
La collecte de stocks de géniteurs dans la rivière Okanagan canadienne augmentera le volume des poissons qui sont localement adaptés aux conditions du Canada et réduira le délai de rétablissement du quinnat de l'Okanagan
La projection de l'abondance de quinnat d'été retournant dans la rivière Okanagan canadienne est prise en compte à l'occasion de la planification de la collecte des stocks de géniteurs
Gérer le programme de mise en valeur en 3 phases en fonction de l'abondance des géniteurs et des objectifs : phase de conservation lorsque les géniteurs sont <1 000 pour augmenter l'abondance
une phase de transition coordonnée lorsque les géniteurs se situent entre 1 000 et 5 399 pour augmenter la condition physique et l'adaptation locale
et une phase où les reproducteurs dépassent 5 400 pour une population viable qui soutient la pêche
Les objectifs basés sur la génétique pour une plus grande contribution du quinnat canadien de l'Okanagan seraient guidés par les lignes directrices suivantes permettant de déterminer la proportion de reproducteurs provenant des écloserie (pRPE_effect.) et l'influence proportionnée de reproducteurs sauvages (IPRS)
ce qui correspond à la phase de conservation (pRRE_ effect.> 0,5
à la phase de coordination de la transition (pRPE_effect.< 0,5
IPRS : 0,5 - 0,72) et à la phase de coordination des reproducteurs sauvages (pRPE_effect.< 0,28
Le groupe de travail de la Commission sur le saumon du Pacifique (CSP) de l'Okanagan met au point des recommandations sur un programme bilatéral de supplémentation qui pourrait utiliser les stocks de géniteurs provenant de la population américaine pour améliorer la production dans le bassin versant canadien
Finalement la CSP recommandera éventuellement de mettre en œuvre un programme de supplémentation bilatéral pour aider à rétablir le quinnat au Canada
L'ONA gère un programme de mise en valeur du quinnat de l'Okanagan à l'écloserie Kł cp̓əlk̓ stim̓ à Penticton
L'objectif du programme de l'écloserie est d'augmenter l'abondance du quinnat
de conserver les caractéristiques génétiques du quinnat d'été de l'Okanagan et d'élargir sa répartition spatiale
Un petit nombre de quinnats élevés en écloserie ont été relâchés dans la rivière Okanagan depuis juin 2017
Le programme d'élevage en écloserie lui-même est un processus par étapes dans lequel le niveau initialement élevé de production diminue tout au long du processus de rétablissement de la population pour finalement atteindre des valeurs IPRS et pRPE_effect conformes à la désignation et aux objectifs pour la population
Ce programme de conservation en écloserie est mené pour le rétablissement et la perpétuation d'une population menacée par une faible abondance et une productivité médiocre
Ce programme est entrepris dans le cadre d'un programme de rétablissement plus large dans lequel les facteurs conduisant à une faible abondance sont abordés
Augmentation de la survie entre le stade d'œufs et celui d'alevins dans l'écloserie et reconstitution de l’abondance de la population
Les alevins des écloserie relâchés devraient retourner à leur lieu de naissance à leur stade d'adulte et contribuer à la reconstitution de l'abondance de la population au Canada
Le marquage des saumoneaux en écloserie permettra de faire des estimations de géniteurs de meilleure qualité grâce à de nouvelles méthodes
il permettra aussi d'acquérir plus de connaissances sur la survie du quinnat de l'Okanagan lors de sa migration vers l'océan et à son retour
La présence de saumons provenant d'écloseries présente des risques pour la condition physique et la diversité génétique des poissons sauvages qui fraient dans l'environnement naturel
cela a des conséquences pour la conservation du saumon sauvage
Les programmes canadiens pour mettre en valeur les populations « formant un ensemble » dans lesquelles les saumons sauvages et ceux provenant des écloseries fraient à la fois en écloserie et en milieu sauvage
Le flux génétique entre les deux composantes de frai ralentit le processus de domestication (adaptation à l'écloserie
plutôt qu'à l'environnement sauvage) qui se produiraient dans un système d'écloseries séparées
Le MPO a évalué l'IPRS et les paramètres correspondants développés par le Groupe d'examen scientifique des écloseries des États-Unis (U.S
Hatchery Scientific Review Group (HSRG) et a conclu qu'ils étaient pertinents pour évaluer
classer et surveiller les niveaux d'influence des écloseries et le risque génétique par rapport à l'adaptation à l'état sauvage des populations canadiennes globale de saumon quinnat des écloseries
Comme décrit dans les lignes directrices du plan de reconstitution
ce chapitre décrit les impacts socio-économiques associés directement aux indicateurs supplémentaires décrits dans le plan de reconstitution (c'est-à-dire les indicateurs qui n'existent pas dans le cadre de référence)
Il existe une série d'autres valeurs liées à l'espèce
la gouvernance et d'autres des Premières Nations
Elles sont abordées dans le chapitre Introduction et contexte du plan de reconstitution mais elles ne figurent pas dans ce chapitre
Les indicateurs de gestion des pêches proposées dans le cadre du plan de reconstitution ne prévoient pas de changements pour les secteurs commerciaux et récréatifs
ni pour les pêches des Premières Nations car des indicateurs bénéfiques pour le quinnat de l'Okanagan sont déjà en place
la gestion ne fera l'objet d'aucun changement supplémentaire
par conséquent ces pêches ne subiront aucun autre impact
le plan de reconstitution décrit des possibilités d'activités de surveillance supplémentaires
de sensibilisation et de restauration de l'habitat
Les coûts sont inconnus pour le moment en raison de la nature exploratoire de ces opportunités
mais devraient être endossés par le gouvernement ou ses partenaires
Des avantages socio-économiques supplémentaires associés au plan de reconstitution pourraient s'accumuler si les actions ci-dessus non liées à la pêche conduisaient au rétablissement de la population ou à une augmentation de l'abondance
Les indicateurs proposés dans le plan de reconstitution pourraient donner lieu à une meilleure visibilité du quinnat de l'Okanagan auprès du public
à une sensibilisation accrue à la conservation de l'espèce et à des informations de meilleure qualité permettant de combler les lacunes dans les connaissances
Les indicateurs de rendement fournissent au MPO un moyen d’évaluer les progrès du plan de reconstitution par rapport aux objectifs du plan
le tableau 3 ci-dessous indique comment et quand les progrès seront mesurés
Objectif principal : l'objectif provisoire de ce plan de reconstitution est que la population dépasse son PRL avec un niveau de confiance élevé (1 000 reproducteurs d'origine sauvage et variation positive en pourcentage du nombre de reproducteurs sur 3 générations)
Examen des données sur les échappements de géniteurs chaque année grâce à l'évaluation des stocks du MPO
Elles sont collectées chaque année et seront analysées sur 2 années
Le MPO gère les pêches canadiennes de manière à permettre au plus grand nombre possible de quinnats de l'Okanagan de passer par les pêcheries jusqu'aux frayères;
Examen des taux d'exploitation au Canada et analyse des taux annuels d'échappement pour une croissance positive grâce à l'évaluation des stocks du MPO et au processus d'examen sur deux années
Si une réduction des indicateurs de gestion des pêches a été envisagée et que cela se confirme
une évaluation des impacts sur le quinnat de l'Okanagan serait réalisée dans le cadre du processus de planification de la gestion intégrée des pêches
Gestion de la pêche au chalut des poissons de fond dans la région du Pacifique : évaluation du programme de surveillance renforcé à terminer
ce dernier éclaire la gestion adaptative des taux d'exploitation du quinnat de l'Okanagan dans le cadre d'une approche de gestion globale visant à réduire les prises accessoires du quinnat de l'Okanagan au cours du processus d'examen sur deux ans
Les efforts de restauration de l'habitat déployés par les communautés et les organisations sont soutenus par le MPO lorsque cela est possible
De nombreux projets soutenus par le MPO et rapports sur les progrès/nouveaux projets en cours dans le cadre du processus d'examen tous les deux ans
Le quinnat de l'Okanagan en tant que stock indicateur canadien du fleuve Columbia continue d'être étudié dans le cadre du Traité sur le saumon du Pacifique
Le groupe de travail sur le quinnat de l'Okanagan se poursuit en suivant le chapitre 3 du Traité sur le saumon du Pacifique une fois les négociations terminées en 2029
Les progrès de ce groupe de travail seront communiqués au cours des deux années et révisés lorsque cela sera possible
Le quinnat de l'Okanagan est désigné comme un stock préoccupant dans le plan de gestion intégrée des pêches
Le plan de gestion intégrée des pêches sera passé en revue au cours de l'examen qui se fera sur deux années afin de vérifier que les changements ont bien été intégrés au plan
Les vérifications des performances de gestion du stock seront effectuées dès que les informations seront disponibles
améliorer les normes d'échantillonnage et la coordination entre l'Okanagan Nation Alliance
d'autres organismes de soutien et le MPO
Les normes d'échantillonnage et l'approche de communication ayant été acceptées
elles seront transmises pendant les deux années d'examen
Les améliorations sont les suivantes :
Le MPO soutient le programme de supplémentation en écloserie de l'Okanagan Nation Alliance en fournissant du financement et de l'expertise dans la mesure du possible
L'examen des contributions du MPO et des insuffisances du programme de supplémentation en écloserie sera analysé au cours des deux années d'examen
Les rapports sur les collectes de stocks de géniteur au Canada
les transferts d'œufs provenant des États-Unis
l'échantillonnage et la surveillance des reproducteurs dans le but d'évaluer leur nombre
ceux originaires des écloseries et qui reviennent au Canada
seront passés en revue au cours des deux années d'examen
Le plan de reconstitution sera examiné tous les deux ans afin de déterminer si des progrès ont été accomplis en direction des objectifs du plan
et s'il est nécessaire de revoir le plan de reconstitution pour atteindre ces objectifs
Un délai de deux ans a été choisi pour garantir que le plan est sur la bonne voie et qu'aucun problème ne reste sans solution pendant une longue période sans qu'une équipe ne s'en occupe
Des examens supplémentaires peuvent également être effectués en dehors du calendrier indiqué ci-dessus en raison de circonstances exceptionnelles
les circonstances exceptionnelles sont définies comme suit :
L'examen sera basé sur les données recueillies à l'aide des indicateurs identifiées dans le chapitre Méthode de suivi des progrès en direction des objectifs de ce plan
Il évaluera les progrès de la mise en œuvre des indicateurs de gestion et les preuves de leur efficacité
ainsi que l'état du stock et les tendances récentes
l’examen comprendra des occasions de consulter les parties prenantes et de leur demander leur avis sur les progrès du stock vers sa reconstitution
un bref rapport sera rédigé qui rendra compte des progrès accomplis vers la réalisation de chaque objectif de gestion en rapport avec leur date d'échéance; les éléments de preuve seront fournis et le rapport indiquera s'il est nécessaire de rectifier le plan de reconstitution pour atteindre les objectifs
Ces rapports seront annexés au plan de reconstitution une fois terminé
Lorsque des progrès vers un objectif ne sont pas réalisés
Ce processus impliquera des consultations avec les parties prenantes
La reconstitution des stocks n’est pas toujours un processus lent et régulier
Les stocks peuvent fluctuer et/ou persister à de faibles niveaux pendant des années jusqu'à ce que les conditions favorisent une production excédentaire
entraînant une croissance rapide de la population
l’absence de progrès vers la reconstitution du stock ne peut pas être une indication que les objectifs ou les indicateurs de gestion du plan de reconstitution sont insuffisants ou inefficaces
Données : l'évaluation de la situation définie rapidement de la plupart des unités de conservation du saumon quinnat du Sud de la Colombie-Britannique utilise actuellement des séries chronologiques générées à l'aide de l'approche de Brown et al
Mais le personnel régional du MPO a fourni un autre ensemble de données sur le saumon quinnat de l'Okanagan
l'Okanagan Nation Alliance (ONA) a fait des estimations annuelles des reproducteurs d'origine sauvage en se basant sur une expansion de la zone située sous la courbe (ZSC) de l'étude faite à partir d'observations visuelles
Futurs travaux : une étude expérimentale utilisant le marquage-recapture TIP en 2020 a produit une estimation environ 3 fois supérieure à l'estimation de la ZSC pour cette année-là (200 contre 73 reproducteurs)
Des relevés supplémentaires utilisant le marquage-recapture sont prévus et
un recalibrage de la série chronologique sera nécessaire
les évaluations de la situation avec l'algorithme utiliseront les estimations actuelles
Situations définies rapidement du saumon sauvage du Pacifique (SSP) : elles sont obtenues en utilisant un schéma de décision détaillé qui interprète la manière dont quatre indicateurs standards de la situation des SSP interagissent pour aboutir à une situation globale (Document 1)
Ce schéma de décision a été sélectionné parmi les autres schémas car il se rapproche le mieux de la logique et des descriptions de la situation développées lors des ateliers d'experts qui ont eu lieu entre 2012 et 2014 (MPO In Prep; Pestal et al
cette UC est dans la zone Rouge et place cette UGS en dessous du PRL
La situation de cette UC est clairementrouge avec une marque de confiance élevée
La moyenne actuelle des générations est bien inférieure au seuil inférieur de l’indicateur de l'abondance absolue de 1 500 (la référence de l’indicateur d'abondance absolue est de 1 000
avec une marge de 500 dans l'algorithme pour tenir compte de la façon dont les experts des évaluations intégrées de la situation du SSP ont évalué la situation : Pestal et al
même si les études de marquage PIT ultérieures confirment que l’abondance réelle des reproducteurs est environ trois fois supérieure à l’estimation actuelle de la zone située sous la courbe (ZSC)
L'orthographe canadienne d'Okanagan est utilisée tout au long de ce document par souci de cohérence au lieu d'osciller entre l'orthographe américaine (Okanogan) et canadienne
Retour à la référence de la note de bas de page 1
Pierre Poilievre a de nouveau attiré une foule nombreuse lors de sa visite dans la vallée de l’Okanagan
Autour de 3000 personnes se sont présentées
trop nombreuses pour entrer dans l’entrepôt de Penticton où le chef conservateur tenait son rassemblement
Les centaines de personnes restées à l’extérieur étaient tout aussi bruyantes que celles qui avaient réussi à entrer
applaudissant et scandant les slogans familiers qui ont émaillé le discours d’une heure de M
« Qui est prêt à construire des maisons que vous pouvez vous permettre d’acheter
Mais sous le bruit se cachait un silence tout aussi assourdissant : l’absence totale de référence aux changements climatiques
Cette omission est tout aussi familière que les slogans de M
mais elle est particulièrement flagrante dans l’Okanagan
les phénomènes météorologiques extrêmes ont frappé cette région plus durement que presque partout ailleurs au Canada
En janvier 2024, une vague de froid sans précédent y a anéanti toute la récolte de raisins de cuve et quelque 90 % de la récolte de fruits à noyau. Cet épisode glacial s’est ajouté à des sécheresses estivales de plus en plus graves, qui ont entraîné une augmentation des infestations de ravageurs qui frappent maintenant toutes sortes de cultures. S’y ajoutent les feux de forêt : la fumée a ruiné jusqu’à 30 % du vin produit ici en 2021
et constitue désormais une menace permanente
C’est le genre de catastrophes économiques auxquelles les conservateurs sont censés être sensibles : l’agriculture emploie 5000 personnes dans l’Okanagan et génère 200 millions de dollars de recettes annuelles directes
Des chiffres modestes comparés à ceux des vignobles
qui emploient 12 000 personnes et génèrent près de 4 milliards de dollars de revenus par an grâce aux ventes de vin et au tourisme
ces menaces économiques ne sont rien comparativement aux risques pour la vie posés par l’augmentation des incendies et des inondations
l’incendie de McDougal Creek a forcé 35 000 personnes à fuir leur domicile
dont plus de 10 000 habitants de la ville de Kelowna
les rivières atmosphériques qui ont détruit les infrastructures ferroviaires et routières de la Colombie-Britannique ont temporairement coupé l’Okanagan du monde extérieur — un rappel bref mais terrifiant de la dépendance de la région à l’égard des chaînes d’approvisionnement qui passent par Vancouver et Calgary
les changements climatiques sont toujours bannis du vocabulaire conservateur
Toute tentative de s’attaquer à cette menace existentielle pour la vie et les moyens de subsistance des gens est
ce qui constitue la véritable menace existentielle
À peine une minute après le début de sa conférence de presse
Pierre Poilievre s’est attaqué au « programme environnemental radical du ministre de M
le type qui […] a escaladé la tour du CN et s’est glissé sur le toit du premier ministre de l’Alberta pour bloquer le développement de l’énergie »
Cet amalgame entre « énergie » et combustibles fossiles est une rhétorique conservatrice traditionnelle
une subtile tentative de désinformation ; en tant que ministre de l’Environnement et du Changement climatique
Steven Guilbeault a travaillé à tripler la production d’énergies renouvelables au Canada
Steven Guilbeault incarne une volonté radicale de mettre un terme au progrès économique
« Si vous pensez que quelque chose va être construit sous ces libéraux
c’est que vous n’avez pas suivi la dernière décennie libérale perdue
J’ai perdu le compte du nombre de fois où j’ai entendu « décennie libérale perdue » ce jour-là
Mais cette décennie « perdue » a vu l’achèvement de l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain
qui a permis la production de plus d’un demi-million de barils de pétrole par jour en Alberta
tous acheminés directement vers les eaux de Vancouver pour être exportés
l’Alberta produit plus de pétrole qu’elle ne l’a jamais fait
l’installation mammouth de gaz naturel liquéfié sur la côte nord de la Colombie-Britannique (le premier méthanier y a accosté le 3 avril)
et le gazoduc Coastal GasLink qui l’accompagne ; un autre mégaprojet de combustible fossile approuvé et construit sous la direction des libéraux
ont fait perdre aux libéraux de très nombreux appuis au sein des partisans soucieux de l’environnement
qui présente le Parti libéral comme un havre de radicalisme environnemental
pourrait s’avérer un grand cadeau pour ses opposants
Cela n’a pas semblé être une préoccupation lors du rassemblement conservateur
À chaque mention de « libérer la puissance de nos ressources » ou d’« abroger la loi C-69 anti-développement et anti-pipeline »
En discutant avec des partisans après la manifestation
je leur ai demandé ce qu’ils pensaient des changements climatiques — croyaient-ils qu’ils sont réels
comme s’il s’agissait d’un des slogans de Poilievre
Ils ont aussi tous exprimé des préoccupations légitimes qui étaient au cœur du discours de Poilievre : le logement, l’inflation
les emplois mal payés et l’accumulation insupportable de la paperasse qui rend effectivement tout type de projet coûteux et fastidieux
Et contrairement aux inondations ou aux incendies
j’ai trouvé frappant qu’un aussi grand nombre de personnes qui sont en première ligne des catastrophes climatiques puissent ignorer les preuves que leur apportent leurs yeux et leurs oreilles
Ils ne se contentaient pas de dire qu’ils avaient des problèmes plus importants
ou que les changements climatiques étaient un problème trop important pour qu’ils puissent le résoudre ; ils niaient qu’à la base
Carney a autorisé près de cinq fois plus de questions que Poilievre lors de ses conférences de presse
Mark Carney — comme de nombreux membres de son parti — a passé sa carrière à exhorter le monde à prendre au sérieux la menace des changements climatiques
nous verrons laquelle de ces stratégies sera la plus payante
Comme nombre de ses partisans n’ont pas manqué de le souligner
la foule enthousiaste de Penticton brossait un tableau de la campagne bien différent de celui que dressent les sondages nationaux
qui placent systématiquement Mark Carney en tête
Cela a beaucoup plus à voir avec Donald Trump qu’avec le climat
la politique climatique est absolument en jeu
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La destination d’information de Radio-Canada
Les feux de McDougall Creek à West Kelowna, Walroy Lake à Kelowna et Clarke Creek à Lake Country, qui ont formé le complexe d’incendies Grouse, ont brûlé 15 076 hectares, forcé l’évacuation de plus de 30 000 personnes et détruit 303 structures.
Selon le Bureau d’Assurance du Canada, les pertes assurées ont dépassé les 480 millions de dollars.
Tout a commencé à West Kelowna le 15 août 2023 lorsque le premier feu a pris beaucoup d’ampleur en raison des conditions sèches et de forts vents.
Les feux d'une intensité aussi grosse qu'en 2023 ont fait monter des petits tisons, ce qui peut être de l'écorce ou des petits bois en feu. Avec la colonne de convection, le vent a soulevé ces tisons qui se sont se dirigés vers les structures, explique Robin Tremblay, chercheur pour les opérations de lutte contre les incendies de forêt chez FPInnovations.
Commandé par le gouvernement de la Colombie-Britannique ainsi que l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques, le rapport propose plusieurs recommandations.
Il est surtout question de réduire la présence de combustibles autour des infrastructures.
La végétation dans les 10 premiers mètres autour de nos maisons est très importante, dit Robin Tremblay.
On a vu des endroits où il y avait beaucoup de végétation, des arbres résineux, mais s'ils sont à plus de 10 m, on n'a pas une continuité qui va jusqu'au bâtiment, jusqu'à la structure.
Le site Intelli-Feu Canada conseille d'éloigner les combustibles à plus de 1,5 m de sa maison. Il faudrait aussi nettoyer sa gouttière et mettre à l'écart les réservoirs de propane.
Les combustibles comprennent, par exemple, les conifères et les aiguilles qu’ils produisent.
Environ 190 résidences privées ont été perdues lors de la progression du feu de West Kelowna. Le chef des pompiers de cette municipalité, Jason Brolund, était au cœur du combat contre les flammes.
Dans notre communauté, des maisons et des structures ont été sauvées grâce au travail effectué en accord avec les principes Intelli-feu contre les incendies.
Il admet toutefois que convaincre les propriétaires est parfois compliqué.
Nous nous efforçons de convaincre les gens de faire les bons choix lorsqu’il s’agit de leur jardin, par exemple, ou de remplacer leur toit ou leurs fenêtres, ou même de choisir l'emplacement de leur tas de bois en prévision de la saison de chauffage hivernale, explique Jason Brolund. Mais dans les conditions actuelles, convaincre les propriétaires de faire la différence nous est un défi.
Le rapport préconise aussi le renforcement du zonage dans les municipalités
Il faudrait ainsi limiter le développement de nouveaux projets immobiliers dans des zones à haut risque d’incendie ou mettre en place des règles en matière d'aménagement du paysage et de clôtures autour des structures.
Une suggestion à laquelle le chef des pompiers de West Kelowna a répondu en disant que son équipe était encore en train d’analyser les conclusions de ce rapport.
Nous allons utiliser les résultats du rapport pour montrer au public la manière dont le feu de forêt a traversé notre communauté et ce à quoi nous pouvons nous attendre lorsque le prochain incendie se produira.
Il faut voir que ces genres d’événements [sont] porteurs de leçons que l'on essaie d’utiliser autant que possible pour bâtir justement ce genre d'information qui nous permet d'intervenir de façon plus efficace,explique Denis Cormier, vice-président des opérations de recherche chez FPInnovations.
D'après BC Wildfire, 2,84 millions d’hectares ont brûlé en Colombie-Britannique en 2023, soit la pire année documentée à l'échelle de la province.
Ouvrir en mode plein écranUne maison est photographiée engloutie dans les flammes de l'incendie de McDougall Creek à West Kelowna, en Colombie-Britannique, le vendredi 18 août 2023.
Camille PauvarelPublié le 29 novembre 2024 à 21 h 04 HAEÉcouter l’article | 5 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le complexe d’incendies qui ont ravagé une partie de la vallée de l’Okanagan en 2023 a progressé en raison de la forte présence de braises et non le contact direct des flammes.
C’est ce que met en avant un rapport de l’organisme sans but lucratif privé, FPInnovations, spécialisé dans la compétitivité du secteur forestier canadien.
Les feux de McDougall Creek à West Kelowna, Walroy Lake à Kelowna et Clarke Creek à Lake Country, qui ont formé le complexe d’incendies Grouse, ont brûlé 15 076 hectares, forcé l’évacuation de plus de 30 000 personnes et détruit 303 structures.
Selon le Bureau d’Assurance du Canada, les pertes assurées ont dépassé les 480 millions de dollars.
Tout a commencé à West Kelowna le 15 août 2023 lorsque le premier feu a pris beaucoup d’ampleur en raison des conditions sèches et de forts vents.
Les feux d'une intensité aussi grosse qu'en 2023 ont fait monter des petits tisons, ce qui peut être de l'écorce ou des petits bois en feu. Avec la colonne de convection, le vent a soulevé ces tisons qui se sont se dirigés vers les structures, explique Robin Tremblay, chercheur pour les opérations de lutte contre les incendies de forêt chez FPInnovations.
Ouvrir en mode plein écranLes restes d'une maison détruite à Kelowna en 2023.
Commandé par le gouvernement de la Colombie-Britannique ainsi que l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques, le rapport propose plusieurs recommandations.
Il est surtout question de réduire la présence de combustibles autour des infrastructures.
La végétation dans les 10 premiers mètres autour de nos maisons est très importante, dit Robin Tremblay.
On a vu des endroits où il y avait beaucoup de végétation, des arbres résineux, mais s'ils sont à plus de 10 m, on n'a pas une continuité qui va jusqu'au bâtiment, jusqu'à la structure.
Le site Intelli-Feu Canada conseille d'éloigner les combustibles à plus de 1,5 m de sa maison. Il faudrait aussi nettoyer sa gouttière et mettre à l'écart les réservoirs de propane.
Les combustibles comprennent, par exemple, les conifères et les aiguilles qu’ils produisent.
Environ 190 résidences privées ont été perdues lors de la progression du feu de West Kelowna. Le chef des pompiers de cette municipalité, Jason Brolund, était au cœur du combat contre les flammes.
Dans notre communauté, des maisons et des structures ont été sauvées grâce au travail effectué en accord avec les principes Intelli-feu contre les incendies.
Il admet toutefois que convaincre les propriétaires est parfois compliqué.
Nous nous efforçons de convaincre les gens de faire les bons choix lorsqu’il s’agit de leur jardin, par exemple, ou de remplacer leur toit ou leurs fenêtres, ou même de choisir l'emplacement de leur tas de bois en prévision de la saison de chauffage hivernale, explique Jason Brolund. Mais dans les conditions actuelles, convaincre les propriétaires de faire la différence nous est un défi.
Ouvrir en mode plein écranLe chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund, durant une conférence de presse en août 2023 alors que le feu de McDougall Creek n'était pas encore maîtrisé.
Le rapport préconise aussi le renforcement du zonage dans les municipalités
Il faudrait ainsi limiter le développement de nouveaux projets immobiliers dans des zones à haut risque d’incendie ou mettre en place des règles en matière d'aménagement du paysage et de clôtures autour des structures.
Une suggestion à laquelle le chef des pompiers de West Kelowna a répondu en disant que son équipe était encore en train d’analyser les conclusions de ce rapport.
Nous allons utiliser les résultats du rapport pour montrer au public la manière dont le feu de forêt a traversé notre communauté et ce à quoi nous pouvons nous attendre lorsque le prochain incendie se produira.
Il faut voir que ces genres d’événements [sont] porteurs de leçons que l'on essaie d’utiliser autant que possible pour bâtir justement ce genre d'information qui nous permet d'intervenir de façon plus efficace,explique Denis Cormier, vice-président des opérations de recherche chez FPInnovations.
D'après BC Wildfire, 2,84 millions d’hectares ont brûlé en Colombie-Britannique en 2023, soit la pire année documentée à l'échelle de la province.
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C’est ce que met en avant un rapport de l’organisme sans but lucratif privé
spécialisé dans la compétitivité du secteur forestier canadien
Les feux de McDougall Creek à West Kelowna
Walroy Lake à Kelowna et Clarke Creek à Lake Country
qui ont formé le complexe d’incendies Grouse
ont brûlé 15 076 hectares
forcé l’évacuation de plus de 30 000 personnes et détruit 303 structures
Selon le Bureau d’Assurance du Canada
les pertes assurées ont dépassé les 480 millions de dollars
Tout a commencé à West Kelowna le 15 août 2023 lorsque le premier feu a pris beaucoup d’ampleur en raison des conditions sèches et de forts vents
Les feux d'une intensité aussi grosse qu'en 2023 ont fait monter des petits tisons
ce qui peut être de l'écorce ou des petits bois en feu
le vent a soulevé ces tisons qui se sont se dirigés vers les structures
chercheur pour les opérations de lutte contre les incendies de forêt chez FPInnovations
Commandé par le gouvernement de la Colombie-Britannique ainsi que l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques
le rapport propose plusieurs recommandations
Il est surtout question de réduire la présence de combustibles autour des infrastructures
La végétation dans les 10 premiers mètres autour de nos maisons est très importante
On a vu des endroits où il y avait beaucoup de végétation
on n'a pas une continuité qui va jusqu'au bâtiment
Le site Intelli-Feu Canada conseille d'éloigner les combustibles à plus de 1,5 m de sa maison
Il faudrait aussi nettoyer sa gouttière et mettre à l'écart les réservoirs de propane
les conifères et les aiguilles qu’ils produisent
Environ 190 résidences privées ont été perdues lors de la progression du feu de West Kelowna
Le chef des pompiers de cette municipalité
était au cœur du combat contre les flammes
des maisons et des structures ont été sauvées grâce au travail effectué en accord avec les principes Intelli-feu contre les incendies
Il admet toutefois que convaincre les propriétaires est parfois compliqué
Nous nous efforçons de convaincre les gens de faire les bons choix lorsqu’il s’agit de leur jardin
ou de remplacer leur toit ou leurs fenêtres
ou même de choisir l'emplacement de leur tas de bois en prévision de la saison de chauffage hivernale
convaincre les propriétaires de faire la différence nous est un défi
Il faudrait ainsi limiter le développement de nouveaux projets immobiliers dans des zones à haut risque d’incendie ou mettre en place des règles en matière d'aménagement du paysage et de clôtures autour des structures
Une suggestion à laquelle le chef des pompiers de West Kelowna a répondu en disant que son équipe était encore en train d’analyser les conclusions de ce rapport
Nous allons utiliser les résultats du rapport pour montrer au public la manière dont le feu de forêt a traversé notre communauté et ce à quoi nous pouvons nous attendre lorsque le prochain incendie se produira
Il faut voir que ces genres d’événements [sont] porteurs de leçons que l'on essaie d’utiliser autant que possible pour bâtir justement ce genre d'information qui nous permet d'intervenir de façon plus efficace,explique Denis Cormier
vice-président des opérations de recherche chez FPInnovations
2,84 millions d’hectares ont brûlé en Colombie-Britannique en 2023
soit la pire année documentée à l'échelle de la province
Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump
Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
La question du séparatisme pourrait y figurer
Les créanciers de la microbrasserie ont accepté lundi la proposition concordataire qui leur a été soumise
Le complexe d’incendies qui ont ravagé une partie de la vallée de l’Okanagan en 2023 a progressé en raison de la forte présence de braises et non le contact direct des flammes
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un habitué du marché fermier de Kelowna
s'y rend chaque semaine pour y vendre ses fruits et ses légumes
car le prix a constamment baissé ces dernières années
Alors qu’autrefois les pommes constituaient l'essentiel de sa production
son verger n’occupe plus qu’une fraction de la terre de 11 hectares achetée par ses parents
La fermeture de la coopérative BC Tree Fruits
a constitué un autre coup dur pour son industrie
touchée par plusieurs événements climatiques ces dernières années
Il n’imaginait pas le jour où la coopérative cesserait ses activités
Et même s’il avait résilié le contrat qui le liait à l’entreprise l’année dernière
La fermeture a touché tout le monde dans la vallée de l’Okanagan pour la distribution de boîtes et de produits d’emballage
Et comme les producteurs inondent le marché avec les pommes qu’ils veulent écouler
plus de 300 familles ont été touchées par la fermeture de la coopérative BC Tree Fruits
ces producteurs de fruits indépendants ont dû trouver un endroit pour entreposer et distribuer leurs récoltes
Des distributeurs privés ont offert leur aide
tandis que le marché fermier de Kelowna a mis en place des initiatives pour faire la promotion des fruits de l’Okanagan
À la cantine mobile Crêpe Bistro
le menu affiche crêpes et limonade aux pommes locales
On travaille beaucoup avec les produits locaux de manière générale
c'était vraiment important pour nous d'essayer de soutenir ces fermiers et donc de proposer leurs produits
Beaucoup de fermiers préfèrent laisser les fruits sur les arbres
malheureusement parce qu'ils n'ont pas le moyen de les écouler
donc ils ne peuvent pas payer les gens pour les ramasser
Rencontré dans son verger à Summerland
à une heure de route au sud de Kelowna
Steve Brown craint pour l’avenir des producteurs de fruits de l’Okanagan
Pomiculteur depuis près de 20 ans
le consultant considère que son industrie est à la croisée des chemins
nous allons assister à une restructuration importante de l’industrie et je pense qu’un certain nombre de producteurs vont faire faillite
Lui-même envisage de mettre fin à ses activités et de transformer son verger de 5 hectares en champ de blé
des pommes McIntosh de bonne qualité se vendaient 32 cents la livre en 1984
Elles se vendent cette année à 8 cents la livre
notamment en raison de la concurrence en provenance de l’État de Washington
Les fruits de la Colombie-Britannique sont frais
ils sont locaux et c’est fantastique
Mais nous sommes en concurrence avec d'autres producteurs de fruits du monde entier
dans des pays où les terrains coûtent beaucoup moins cher
où les salaires sont moins élevés et où tout coûte moins cher
Ils peuvent se permettre de cultiver leurs fruits et de les transporter pour les vendre ici à une fraction du prix que cela nous coûte
les coûts liés à l’essence
aux assurances et aux terres arables ont augmenté de façon importante ces dernières années
ce qui rend l’exploitation d’un verger de plus en plus difficile
qui jouissait d’une bonne réputation dans l’industrie et achetait les récoltes à des prix équitables
Le gouvernement provincial a annoncé, la semaine dernière, une aide de 4 millions $ pour aider les fermiers touchés par la faillite.
Mais ce n’est pas assez, estime Kelly Wander, dont les parents cultivent un verger à Osoyoos. Sa ferme est représentative des fermiers de l’Okanagan, des installations familiales qui n’ont pas les moyens de mettre en place un système d’entreposage et de distribution pour leurs récoltes.
On demande au gouvernement de nous appuyer, dit-elle. Les fermiers veulent la réouverture de la coopérative et nous avons besoin de temps pour mettre en place un plan de relance.
D’autres producteurs indépendants ont tourné la page de la coopérative depuis plusieurs années, préférant se concentrer sur la production de produits dérivés.
C’est un cercle vicieux, affirme Avi Gill, propriétaire de l’entreprise familiale Karma Farming. En raison d’événements météorologiques, nous avons eu de mauvaises années de récoltes et la qualité des fruits qu’on vend en a souffert.
Selon lui, le déclin de la coopérative était inévitable, dans un contexte où les fermiers vendaient leurs meilleurs produits à des distributeurs privés et envoyaient leurs fruits de moins bonne qualité à la coopérative. Cette tendance doit être inversée, estime l’entrepreneur.
C’est un fait, la qualité de la production a diminué ces dernières années. Les fermiers n’ont pas d’argent à réinvestir pour améliorer leur production, dit-il. Si la sécurité alimentaire est importante en Colombie-Britannique et au Canada, il faut aider les fermiers à se remettre en selle financièrement.
Établi à Vancouver, Francis Plourde couvre l'actualité de la Colombie-Britannique depuis plus de 15 ans. Journaliste multiplateforme, il est spécialisé dans les affaires publiques et la politique provinciale.
Ouvrir en mode plein écranLa fermeture de la coopérative survient au moment où les producteurs font face à une augmentation des coûts de production et à la concurrence en provenance de l'étranger.
Francis PlourdePublié le 17 septembre 2024 à 22 h 21 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La faillite de la coopérative BC Tree Fruits
fait mal aux producteurs de fruits de l’Okanagan
Dans cette région reconnue pour ses vergers
plusieurs pomiculteurs luttent maintenant pour leur survie
s'y rend chaque semaine pour y vendre ses fruits et ses légumes
car le prix a constamment baissé ces dernières années
Alors qu’autrefois les pommes constituaient l'essentiel de sa production
son verger n’occupe plus qu’une fraction de la terre de 11 hectares achetée par ses parents
Ouvrir en mode plein écranAndrew Gambell vend ses pommes et ses poires deux fois par semaine au marché fermier de Kelowna
La fermeture de la coopérative BC Tree Fruits
a constitué un autre coup dur pour son industrie
touchée par plusieurs événements climatiques ces dernières années
Il n’imaginait pas le jour où la coopérative cesserait ses activités
Et même s’il avait résilié le contrat qui le liait à l’entreprise l’année dernière
La fermeture a touché tout le monde dans la vallée de l’Okanagan pour la distribution de boîtes et de produits d’emballage
Et comme les producteurs inondent le marché avec les pommes qu’ils veulent écouler
plus de 300 familles ont été touchées par la fermeture de la coopérative BC Tree Fruits
ces producteurs de fruits indépendants ont dû trouver un endroit pour entreposer et distribuer leurs récoltes
Des distributeurs privés ont offert leur aide
tandis que le marché fermier de Kelowna a mis en place des initiatives pour faire la promotion des fruits de l’Okanagan
Ouvrir en mode plein écranAu marché fermier de Kelowna
les commerçants comme la cantine Crêpe Bistro ont mis la main à la pâte pour aider les pomiculteurs
le menu affiche crêpes et limonade aux pommes locales
On travaille beaucoup avec les produits locaux de manière générale
c'était vraiment important pour nous d'essayer de soutenir ces fermiers et donc de proposer leurs produits
Beaucoup de fermiers préfèrent laisser les fruits sur les arbres
malheureusement parce qu'ils n'ont pas le moyen de les écouler
Steve Brown craint pour l’avenir des producteurs de fruits de l’Okanagan
le consultant considère que son industrie est à la croisée des chemins
nous allons assister à une restructuration importante de l’industrie et je pense qu’un certain nombre de producteurs vont faire faillite
Lui-même envisage de mettre fin à ses activités et de transformer son verger de 5 hectares en champ de blé
des pommes McIntosh de bonne qualité se vendaient 32 cents la livre en 1984
Elles se vendent cette année à 8 cents la livre
notamment en raison de la concurrence en provenance de l’État de Washington
dans des pays où les terrains coûtent beaucoup moins cher
où les salaires sont moins élevés et où tout coûte moins cher
Ils peuvent se permettre de cultiver leurs fruits et de les transporter pour les vendre ici à une fraction du prix que cela nous coûte
aux assurances et aux terres arables ont augmenté de façon importante ces dernières années
ce qui rend l’exploitation d’un verger de plus en plus difficile
qui jouissait d’une bonne réputation dans l’industrie et achetait les récoltes à des prix équitables
Ouvrir en mode plein écranKelly Wander fait campagne pour obtenir de l'aide pour relancer la coopérative BC Tree Fruits
dont les parents cultivent un verger à Osoyoos
Sa ferme est représentative des fermiers de l’Okanagan
des installations familiales qui n’ont pas les moyens de mettre en place un système d’entreposage et de distribution pour leurs récoltes
On demande au gouvernement de nous appuyer
Les fermiers veulent la réouverture de la coopérative et nous avons besoin de temps pour mettre en place un plan de relance
D’autres producteurs indépendants ont tourné la page de la coopérative depuis plusieurs années
préférant se concentrer sur la production de produits dérivés
Ouvrir en mode plein écranAvi Gill a repris l'entreprise familiale il y a cinq ans
L'entrepreneur a créé des produits dérivés et vend maintenant des boissons non alcoolisées à base de fruits dans les magasins Costco du pays
propriétaire de l’entreprise familiale Karma Farming
nous avons eu de mauvaises années de récoltes et la qualité des fruits qu’on vend en a souffert
le déclin de la coopérative était inévitable
dans un contexte où les fermiers vendaient leurs meilleurs produits à des distributeurs privés et envoyaient leurs fruits de moins bonne qualité à la coopérative
la qualité de la production a diminué ces dernières années
Les fermiers n’ont pas d’argent à réinvestir pour améliorer leur production
Si la sécurité alimentaire est importante en Colombie-Britannique et au Canada
il faut aider les fermiers à se remettre en selle financièrement
Chargement en coursInfolettre Info nationaleNouvelles
Un habitué du marché fermier de Kelowna
Le gouvernement provincial a annoncé, la semaine dernière, une aide de 4 millions $ pour aider les fermiers touchés par la faillite
dont les parents cultivent un verger à Osoyoos
Sa ferme est représentative des fermiers de l’Okanagan
des installations familiales qui n’ont pas les moyens de mettre en place un système d’entreposage et de distribution pour leurs récoltes
Les fermiers veulent la réouverture de la coopérative et nous avons besoin de temps pour mettre en place un plan de relance
D’autres producteurs indépendants ont tourné la page de la coopérative depuis plusieurs années
préférant se concentrer sur la production de produits dérivés
propriétaire de l’entreprise familiale Karma Farming
En raison d’événements météorologiques
nous avons eu de mauvaises années de récoltes et la qualité des fruits qu’on vend en a souffert
le déclin de la coopérative était inévitable
dans un contexte où les fermiers vendaient leurs meilleurs produits à des distributeurs privés et envoyaient leurs fruits de moins bonne qualité à la coopérative
Cette tendance doit être inversée
la qualité de la production a diminué ces dernières années
Les fermiers n’ont pas d’argent à réinvestir pour améliorer leur production
Si la sécurité alimentaire est importante en Colombie-Britannique et au Canada
il faut aider les fermiers à se remettre en selle financièrement
Francis Plourde couvre l'actualité de la Colombie-Britannique depuis plus de 15 ans
il est spécialisé dans les affaires publiques et la politique provinciale
Le gouvernement provincial a annoncé, la semaine dernière, une aide de 4 millions $ pour aider les fermiers touchés par la faillite
Si la vallée de l’Okanagan est surtout associée aux vignobles
la région est aussi reconnue pour ses vergers de pommes
on ne compte plus les kiosques de fruits et légumes
Les causes sont multiples : la chaleur extrême
la sécheresse et les coups de froid imprévus
mais également l'inflation et le fait que le prix offert pour les fruits n'a pas augmenté
La faillite de la coopérative BC Tree Fruits
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Il ne nous reste que moins d’un pour cent des raisins de ce millésime
donc nous avons dû faire des choix drastiques [...] pour qu’il en sorte quelque chose de positif
Des centaines de vignobles de l’Okanagan, comme Terravista Vineyards, ont dû faire face à l'éventualité d’une année sans production
l’industrie s’est serré les coudes pour s'appuyer sur les compétences et les connaissances viticoles
afin de produire un millésime 2024 et survivre financièrement
Il est devenu évident que cette année
la saison 2024 ne concernait pas la récolte [...]
mais plutôt le fait d'assurer la santé à long terme des vignobles là où ils étaient encore en vie
membre du conseil d'administration de l’association Wine Growers of BC
Au lieu de faire pression sur le gouvernement pour obtenir des aides directes, des prêts ou des sauvetages financiers, l’industrie viticole a demandé au provincial d’assouplir les règles sur l’importation et la taxation des raisins de cuve et de leur jus
Cela a permis de donner de la flexibilité aux vignobles
En étant capables de s’approvisionner en fruits de l’autre côté de la frontière
les vignerons britanno-colombiens ont alors travaillé avec les producteurs américains
également président de Hester Creek Winery
est allé en Oregon et dans l’État de Washington pour trouver des variétés les plus proches possibles de son vignoble d’Oliver
afin de proposer de la cohérence aux clients et sommeliers fidèles
choisi une autre voie pour Terravista et ses vignes Albariño
les premières plantées au Canada en 2008
Son vignoble est l’un des deux au Canada à exploiter cette variété similaire au Pinot Grigio
nous avons vraiment dû [...] nous appuyer sur quelque chose pour lequel nous sommes connus
la possibilité de s’approvisionner aux États-Unis
notamment en Californie chez un producteur d’Albariño
a fait naître de nouvelles idées
C'était tellement enthousiasmant de savoir que nous pouvions aller chercher beaucoup d'Albariño dans différents vignobles avec des sols différents
Terravista a lancé un Albariño pétillant
L’industrie viticole est quant à elle prête à promouvoir ses crus 2024
tout en informant les consommateurs de la provenance des fruits : fabriqué au Canada
Les millésimes de vin blanc de l'Okanagan 2024 devraient apparaître dans les magasins au printemps
J'ai appris que nous sommes une industrie résiliente
Je crois sincèrement que nous serons une industrie plus forte lorsque nous surmonterons cette épreuve
les restrictions et taxes sur l’import de raisins étrangers seront à nouveau en vigueur en 2025
alors que plus de 20 % des vignes de la vallée n'ont pas survécu au coup de froid
mais les vignes ne produiront pas avant trois ans
Certains vignobles ont déjà décidé de se tourner vers des variétés plus résistantes au froid et au changement climatique
Dallas Thor inspecte ses vignes alors que son vignoble continue de se remettre du coup de froid de janvier 2024
qui avait gelé les raisins délicats à travers la vallée
Cette vigneronne et l'industrie dans son ensemble ont dû faire preuve de résilience en 2024
Il ne nous reste que moins d’un pour cent des raisins de ce millésime
donc nous avons dû faire des choix drastiques [...] pour qu’il en sorte quelque chose de positif
l’industrie s’est serré les coudes pour s'appuyer sur les compétences et les connaissances viticoles
afin de produire un millésime 2024 et survivre financièrement
la saison 2024 ne concernait pas la récolte [...]
mais plutôt le fait d'assurer la santé à long terme des vignobles là où ils étaient encore en vie
membre du conseil d'administration de l’association Wine Growers of BC
Cela a permis de donner de la flexibilité aux vignobles
En étant capables de s’approvisionner en fruits de l’autre côté de la frontière
les vignerons britanno-colombiens ont alors travaillé avec les producteurs américains
également président de Hester Creek Winery
est allé en Oregon et dans l’État de Washington pour trouver des variétés les plus proches possibles de son vignoble d’Oliver
afin de proposer de la cohérence aux clients et sommeliers fidèles
choisi une autre voie pour Terravista et ses vignes Albariño
Son vignoble est l’un des deux au Canada à exploiter cette variété similaire au Pinot Grigio
nous avons vraiment dû [...] nous appuyer sur quelque chose pour lequel nous sommes connus
la possibilité de s’approvisionner aux États-Unis
notamment en Californie chez un producteur d’Albariño
C'était tellement enthousiasmant de savoir que nous pouvions aller chercher beaucoup d'Albariño dans différents vignobles avec des sols différents
L’industrie viticole est quant à elle prête à promouvoir ses crus 2024
tout en informant les consommateurs de la provenance des fruits : fabriqué au Canada
Les millésimes de vin blanc de l'Okanagan 2024 devraient apparaître dans les magasins au printemps
J'ai appris que nous sommes une industrie résiliente
Je crois sincèrement que nous serons une industrie plus forte lorsque nous surmonterons cette épreuve
les restrictions et taxes sur l’import de raisins étrangers seront à nouveau en vigueur en 2025
alors que plus de 20 % des vignes de la vallée n'ont pas survécu au coup de froid
Certains vignobles ont déjà décidé de se tourner vers des variétés plus résistantes au froid et au changement climatique
Il ne nous reste que moins d’un pour cent des raisins de ce millésime
Des centaines de vignobles de l’Okanagan, comme Terravista Vineyards, ont dû faire face à l'éventualité d’une année sans production
Au lieu de faire pression sur le gouvernement pour obtenir des aides directes, des prêts ou des sauvetages financiers, l’industrie viticole a demandé au provincial d’assouplir les règles sur l’importation et la taxation des raisins de cuve et de leur jus
Dallas Thor inspecte ses vignes alors que son vignoble continue de se remettre du coup de froid de janvier 2024
Cette vigneronne et l'industrie dans son ensemble ont dû faire preuve de résilience en 2024
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L’équipe signale que la personne disparue a été retrouvée dans un lac après avoir été emportée par une coulée de boue massive survenue le 1er avril dans le secteur de la route Westside
dont un énorme de 90 mètres
ont entraîné la fermeture de la route au nord du centre de villégiature Lake Okanagan Resort
Selon le Service de recherche et de sauvetage du centre de l’Okanagan (COSAR)
une équipe s'est rendue sur les lieux après l’événement
qui a projeté plus de 20 000 tonnes de débris sur l'autoroute et dans le lac Okanagan
en l'absence de signalement de personnes disparues à ce moment-là
mais elle a repris son travail le 6 avril après avoir reçu le signalement d'une personne disparue qui circulait sur la route au moment de la coulée de boue
la GRC de West Kelowna a déclaré qu'elle avait lancé une enquête sur la disparition d'une personne qui avait été vue pour la dernière fois dans la zone du glissement de terrain le 1er avril
Des objets uniques appartenant à la personne disparue ont été retrouvés dans la zone
L'équipe de recherche et de sauvetage affirme avoir consacré près de 1000 heures de bénévolat dans la région pour retrouver la personne disparue
L'équipe indique que le conducteur disparu et le véhicule ont été retrouvés dans l'eau samedi
et que l'équipe de récupération sous-marine de la GRC doit compléter l’opération
Nous sommes de tout cœur avec la famille et les proches du défunt
a déclaré le COSAR par voie de communiqué
la GRC n'avait pas répondu à nos demandes de commentaires
Selon les autorités, la zone du glissement de terrain a été considérablement touchée par le feu de forêt McDougall Creek en 2023
et les propriétés situées dans ces secteurs sont plus à risque
Ouvrir en mode plein écranCette photo prise par un drone le 2 avril 2025 montre le glissement de terrain qui a balayé la route Westside au nord de Kelowna
Le conducteur et le véhicule disparus dans la région de West Kelowna depuis plusieurs jours ont été retrouvés à 47 mètres de profondeur dans l'eau
L’équipe signale que la personne disparue a été retrouvée dans un lac après avoir été emportée par une coulée de boue massive survenue le 1er avril dans le secteur de la route Westside
ont entraîné la fermeture de la route au nord du centre de villégiature Lake Okanagan Resort
Selon le Service de recherche et de sauvetage du centre de l’Okanagan (COSAR)
une équipe s'est rendue sur les lieux après l’événement
qui a projeté plus de 20 000 tonnes de débris sur l'autoroute et dans le lac Okanagan
en l'absence de signalement de personnes disparues à ce moment-là
mais elle a repris son travail le 6 avril après avoir reçu le signalement d'une personne disparue qui circulait sur la route au moment de la coulée de boue
la GRC de West Kelowna a déclaré qu'elle avait lancé une enquête sur la disparition d'une personne qui avait été vue pour la dernière fois dans la zone du glissement de terrain le 1er avril
Des objets uniques appartenant à la personne disparue ont été retrouvés dans la zone
L'équipe de recherche et de sauvetage affirme avoir consacré près de 1000 heures de bénévolat dans la région pour retrouver la personne disparue
L'équipe indique que le conducteur disparu et le véhicule ont été retrouvés dans l'eau samedi
et que l'équipe de récupération sous-marine de la GRC doit compléter l’opération
Nous sommes de tout cœur avec la famille et les proches du défunt
la GRC n'avait pas répondu à nos demandes de commentaires
et les propriétés situées dans ces secteurs sont plus à risque
Avec les informations de La Presse canadienne
L’équipe signale que la personne disparue a été retrouvée dans un lac après avoir été emportée par une coulée de boue massive survenue le 1er avril dans le secteur de la route Westside
Selon les autorités, la zone du glissement de terrain a été considérablement touchée par le feu de forêt McDougall Creek en 2023
Le conducteur et le véhicule disparus dans la région de West Kelowna depuis plusieurs jours ont été retrouvés à 47 mètres de profondeur dans l'eau
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Séverine Pinte
œnologue et viticultrice dans les vignobles Le Vieux Pin
Cette saison des vendanges est particulièrement rude pour la vigneronne et elle a dû arracher des rangs entiers de vignes
c’est très difficile de voir toutes ses vignes qui n’ont pas poussé
Et quand on voit la qualité des vins qui sortent de ce vignoble et qu’on a pu avoir au fil des années
un épisode de froid éclair a frappé l’Okanagan
et le mercure est descendu sous la barre des -25 °C pendant trois jours
Résultat : même là où les vignes ont survécu
la majorité des bourgeons porteurs de fruits sont morts
le gouvernement de la Colombie-Britannique a permis aux producteurs de l’Okanagan d’acheter du raisin de l’étranger
par exemple de l’État de Washington ou de l’Oregon
la production viticole de l’Okanagan repose principalement sur les variétés de vignes européennes qui donnent les cépages comme le merlot
sont particulièrement sensibles au froid
Ce n’est pas le premier coup de froid qu’a connu l’Okanagan
une forte vague de froid avait gelé les bourgeons des vignes
et la production de vin local en 2023 a subi une réduction de 58 %
professeure associée de l’UBC et spécialiste de l’étude des vignes
cela ne devrait pas se reproduire de sitôt
mais il faudra s’adapter à la présence plus fréquente de chaleur et des feux
Séverine Pinte estime être désormais dans une phase de reconstruction et souhaite s'appuyer sur les recherches scientifiques pour utiliser des variétés plus résistantes au froid
voire s'inspirer de ce qui se fait ailleurs
Le Québec utilise des géotextiles
une membrane qu’on va mettre au-dessus de la vigne et qui sera comme une petite tente
qui va protéger la plante et garder une température plus élevée à l’intérieur
la vigneronne souhaite surveiller ses vignes de manière plus précise pour pouvoir s'adapter
On va mettre des stations météo dans chaque vignoble
on va mettre des sondes qui vont mesurer l’humidité du sol pour qu’on puisse gérer le besoin en eau
parce que cette ressource va devenir de plus en plus rare
Le secteur génère des retombées économiques de près de 4 milliards de dollars et attire chaque année plus de 1 million de touristes en Colombie-Britannique
Avec les informations d’Anne Levasseur
Ouvrir en mode plein écranLe ministère provincial de l’Agriculture et de l’Alimentation dit avoir versé 27 millions de dollars en 2023 aux viticulteurs au titre de l'assurance production
œnologue et viticultrice dans les vignobles Le Vieux Pin
Cette saison des vendanges est particulièrement rude pour la vigneronne et elle a dû arracher des rangs entiers de vignes
les températures ont chuté à -20 °C pendant plusieurs jours dans l’Okanagan
ce qui a entraîné une perte de 90 % de la production de raisin et endommagé environ 15 % des vignes
c’est très difficile de voir toutes ses vignes qui n’ont pas poussé
Et quand on voit la qualité des vins qui sortent de ce vignoble et qu’on a pu avoir au fil des années
un épisode de froid éclair a frappé l’Okanagan
et le mercure est descendu sous la barre des -25 °C pendant trois jours
Résultat : même là où les vignes ont survécu
la majorité des bourgeons porteurs de fruits sont morts
le gouvernement de la Colombie-Britannique a permis aux producteurs de l’Okanagan d’acheter du raisin de l’étranger
par exemple de l’État de Washington ou de l’Oregon
Ouvrir en mode plein écranL’Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique affirme que les vins conçus à partir de raisins importés ne seront pas commercialisés ou étiquetés comme des produits de la Colombie-Britannique
la production viticole de l’Okanagan repose principalement sur les variétés de vignes européennes qui donnent les cépages comme le merlot
Ce n’est pas le premier coup de froid qu’a connu l’Okanagan
une forte vague de froid avait gelé les bourgeons des vignes
et la production de vin local en 2023 a subi une réduction de 58 %
professeure associée de l’UBC et spécialiste de l’étude des vignes
cela ne devrait pas se reproduire de sitôt
mais il faudra s’adapter à la présence plus fréquente de chaleur et des feux
Ouvrir en mode plein écranDes vignes de syrah ont été arrachées parce qu'elles n'ont pas survécu à la plus récente vague de froid
Séverine Pinte estime être désormais dans une phase de reconstruction et souhaite s'appuyer sur les recherches scientifiques pour utiliser des variétés plus résistantes au froid
une membrane qu’on va mettre au-dessus de la vigne et qui sera comme une petite tente
qui va protéger la plante et garder une température plus élevée à l’intérieur
la vigneronne souhaite surveiller ses vignes de manière plus précise pour pouvoir s'adapter
On va mettre des stations météo dans chaque vignoble
on va mettre des sondes qui vont mesurer l’humidité du sol pour qu’on puisse gérer le besoin en eau
Le secteur génère des retombées économiques de près de 4 milliards de dollars et attire chaque année plus de 1 million de touristes en Colombie-Britannique
Alors que la fin de l’été signe le début des vendanges dans l’Okanagan, le raisin se fait rare. Les vignes de la région ont été abîmées par un gel exceptionnel l’hiver dernier, et les producteurs de vins britanno-colombiens sont contraints d’utiliser du raisin d'ailleurs pour les vins d'ici
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"On sait que l'on n’aura pas de grappes; on aura zéro raisin cette année
qui observe des pieds de vigne et prend des notes
Elle est viticultrice à Rainmaker Wines
un domaine viticole situé à Oliver
à une centaine de kilomètres au sud de Kelowna
qui comprend environ 10 hectares de vignes
C'est quand même toujours un choc; ces vignes sont nos petits bébés
serviront à estimer les pieds qu’il faut complètement arracher et ceux où il y a encore de l'espoir
elle sait déjà que le bilan est triste
Selon la viticultrice, la situation est d'autant plus difficile à digérer qu'il s'agit du deuxième coup de froid extrême à frapper en moins de deux ans : On a déjà été impactés en décembre 2022
on est à nouveau touchés cette année
en juin, 1,2 hectare de pieds de vigne
en remplacement de ceux qui ont été attaqués par l’épisode de gel de 2022
La viticultrice rappelle aussi qu’ils doivent être plantés à un moment où le risque de gel est au plus bas et où les températures ne sont pas trop élevées
soit généralement aux mois de mai et juin
Avec les événements climatiques extrêmes des dernières années
les différents gouvernements à l’échelle locale et fédérale renforcent leur soutien à l'industrie
Le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture provincial dit avoir versé 27 millions de dollars en 2023 aux viticulteurs au titre de l'assurance-production
une mesure qui a notamment aidé des viticulteurs comme Caroline Schaller à replanter des pieds de vigne cette année
En mars, 70 millions de dollars ont été promis.
Nous savons qu’il y a encore beaucoup à faire. À la prochaine réunion des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture, j’évoquerai la nécessité d’examiner les programmes de gestion des risques de l’entreprise, pour m’assurer qu'ils répondent aux besoins des producteurs.
L’aide n’est pas que financière; la recherche est aussi encouragée.
C'est ce que fait justement Ben-Min Chang, physiologiste de la vigne, dont le métier consiste à observer le comportement de ces plantes en fonction des différents environnements climatiques et des techniques pour l’entretenir.
Il a été embauché au Centre fédéral de recherche et de développement de Summerland, en mars 2022. Sur les terres agricoles du centre, en haut d’une colline face au lac de l’Okanagan, il montre avec engouement son terrain de jeu favori : plusieurs rangées de vignes de familles différentes.
Le chercheur indique que les rangées de vignes hybrides américaines ont mieux résisté aux températures polaires de l'hiver dernier que les vitis vinifera, des vignes d’origine européenne préférées dans le monde viticole canadien, car perçues comme plus qualitatives.
Les vitis vinifera ne supportent généralement que jusqu’à -22 °C, dit-il, et même cette température peut potentiellement tuer le bourgeon.
Ben-Min Chang explique aussi que, parmi les variétés de cépages de vitis vinifera, il peut y avoir des différences de résistance. Pour tester tous les scénarios, il souhaite notamment planter divers cépages et tester leur comportement selon l’irrigation appliquée.
Nous voulons savoir si la pratique de l'irrigation influence la résistance au froid de ces différents types de vignes.
Le scientifique admet que les attentes sont de plus en plus pressantes.
Ce que je ressens, c’est qu’il y a de plus en plus de demandes et beaucoup de questions pour lesquelles on n'a pas encore trouvé de réponses, mais c’est pour cela que je suis ici.
Il y a du vert, donc, ça veut dire qu’il y a des pieds qui ont résisté. On va faire en sorte de les soigner pour avoir du raisin l'année prochaine, dit Caroline Schaller.
L’un des directeurs de l’Association des vignerons de la Colombie-Britannique, la BC Grapegrowers' Association, Pierre Levesque, explique que la situation n’est pas encore totalement stabilisée dans les vignes. Il y a des vignes qu’on pensait mortes qui reprennent avec la chaleur, explique-t-il.
Directement touché parce qu'il est aussi directeur de l’exploitation viticole de Lake Breeze, Pierre Levesque ajoute que tous les vignobles de la région ne sont pas malmenés de la même manière, étant donné les microclimats de la vallée : Les environs d’Oliver sont plus touchés que nous, à Penticton, qui sommes protégés par les lacs.
Une chose est sûre : peu importe l'étendue des pertes, tous les acteurs de l’industrie sont impatients. Nous attendons tous une décision du gouvernement que nous espérons voir arriver pendant l'été, soutient Pierre Levesque.
Camille PauvarelPublié le 5 juillet 2024 à 8 h 25 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.L’heure est au bilan dans les vignes de l’Okanagan
frappées une fois de plus par une vague de froid extrême il y a six mois
Si certains vignerons espèrent encore obtenir des fruits cette année
la récolte s’annonce maigre dans son ensemble
On sait que l'on n’aura pas de grappes; on aura zéro raisin cette année
à une centaine de kilomètres au sud de Kelowna
qui comprend environ 10 hectares de vignes
Ouvrir en mode plein écranCaroline Schaller note 60 % de pertes pour certaines parcelles de vignes
C'est quand même toujours un choc; ces vignes sont nos petits bébés
serviront à estimer les pieds qu’il faut complètement arracher et ceux où il y a encore de l'espoir
Ouvrir en mode plein écranPlus d'un hectare de vignes ont été replantées en juin de cette année pour remplacer les pertes de décembre 2022
en remplacement de ceux qui ont été attaqués par l’épisode de gel de 2022
La viticultrice rappelle aussi qu’ils doivent être plantés à un moment où le risque de gel est au plus bas et où les températures ne sont pas trop élevées
Avec les événements climatiques extrêmes des dernières années
les différents gouvernements à l’échelle locale et fédérale renforcent leur soutien à l'industrie
Le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture provincial dit avoir versé 27 millions de dollars en 2023 aux viticulteurs au titre de l'assurance-production
une mesure qui a notamment aidé des viticulteurs comme Caroline Schaller à replanter des pieds de vigne cette année
Nous savons qu’il y a encore beaucoup à faire. À la prochaine réunion des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture, j’évoquerai la nécessité d’examiner les programmes de gestion des risques de l’entreprise, pour m’assurer qu'ils répondent aux besoins des producteurs.
L’aide n’est pas que financière; la recherche est aussi encouragée.
C'est ce que fait justement Ben-Min Chang, physiologiste de la vigne, dont le métier consiste à observer le comportement de ces plantes en fonction des différents environnements climatiques et des techniques pour l’entretenir.
Il a été embauché au Centre fédéral de recherche et de développement de Summerland, en mars 2022. Sur les terres agricoles du centre, en haut d’une colline face au lac de l’Okanagan, il montre avec engouement son terrain de jeu favori : plusieurs rangées de vignes de familles différentes.
Ouvrir en mode plein écranBen-Min Chang est scientifique pour le Centre de recherche et développement de Summerland, au cœur de l'Okanagan.
Le chercheur indique que les rangées de vignes hybrides américaines ont mieux résisté aux températures polaires de l'hiver dernier que les vitis vinifera, des vignes d’origine européenne préférées dans le monde viticole canadien, car perçues comme plus qualitatives.
Les vitis vinifera ne supportent généralement que jusqu’à -22 °C, dit-il, et même cette température peut potentiellement tuer le bourgeon.
Ben-Min Chang explique aussi que, parmi les variétés de cépages de vitis vinifera, il peut y avoir des différences de résistance. Pour tester tous les scénarios, il souhaite notamment planter divers cépages et tester leur comportement selon l’irrigation appliquée.
Nous voulons savoir si la pratique de l'irrigation influence la résistance au froid de ces différents types de vignes.
Ce que je ressens, c’est qu’il y a de plus en plus de demandes et beaucoup de questions pour lesquelles on n'a pas encore trouvé de réponses, mais c’est pour cela que je suis ici.
Il y a du vert, donc, ça veut dire qu’il y a des pieds qui ont résisté. On va faire en sorte de les soigner pour avoir du raisin l'année prochaine, dit Caroline Schaller.
Ouvrir en mode plein écranSelon l'Association des vignerons de la Colombie-Britannique, la région de l'Okanagan-Similkameen compte environ 300 domaines viticoles.
L’un des directeurs de l’Association des vignerons de la Colombie-Britannique, la BC Grapegrowers' Association, Pierre Levesque, explique que la situation n’est pas encore totalement stabilisée dans les vignes. Il y a des vignes qu’on pensait mortes qui reprennent avec la chaleur, explique-t-il.
Directement touché parce qu'il est aussi directeur de l’exploitation viticole de Lake Breeze, Pierre Levesque ajoute que tous les vignobles de la région ne sont pas malmenés de la même manière, étant donné les microclimats de la vallée : Les environs d’Oliver sont plus touchés que nous, à Penticton, qui sommes protégés par les lacs.
Une chose est sûre : peu importe l'étendue des pertes, tous les acteurs de l’industrie sont impatients. Nous attendons tous une décision du gouvernement que nous espérons voir arriver pendant l'été, soutient Pierre Levesque.
On sait que l'on n’aura pas de grappes; on aura zéro raisin cette année
Selon la viticultrice, la situation est d'autant plus difficile à digérer qu'il s'agit du deuxième coup de froid extrême à frapper en moins de deux ans : On a déjà été impactés en décembre 2022
En mars, 70 millions de dollars ont été promis
Nous savons qu’il y a encore beaucoup à faire
À la prochaine réunion des ministres fédéral
provinciaux et territoriaux de l’Agriculture
j’évoquerai la nécessité d’examiner les programmes de gestion des risques de l’entreprise
pour m’assurer qu'ils répondent aux besoins des producteurs
L’aide n’est pas que financière; la recherche est aussi encouragée
dont le métier consiste à observer le comportement de ces plantes en fonction des différents environnements climatiques et des techniques pour l’entretenir
Il a été embauché au Centre fédéral de recherche et de développement de Summerland
en haut d’une colline face au lac de l’Okanagan
il montre avec engouement son terrain de jeu favori : plusieurs rangées de vignes de familles différentes
Le chercheur indique que les rangées de vignes hybrides américaines ont mieux résisté aux températures polaires de l'hiver dernier que les vitis vinifera
des vignes d’origine européenne préférées dans le monde viticole canadien
Les vitis vinifera ne supportent généralement que jusqu’à -22 °C
et même cette température peut potentiellement tuer le bourgeon
parmi les variétés de cépages de vitis vinifera
il peut y avoir des différences de résistance
il souhaite notamment planter divers cépages et tester leur comportement selon l’irrigation appliquée
Nous voulons savoir si la pratique de l'irrigation influence la résistance au froid de ces différents types de vignes
Le scientifique admet que les attentes sont de plus en plus pressantes
c’est qu’il y a de plus en plus de demandes et beaucoup de questions pour lesquelles on n'a pas encore trouvé de réponses
mais c’est pour cela que je suis ici
ça veut dire qu’il y a des pieds qui ont résisté
On va faire en sorte de les soigner pour avoir du raisin l'année prochaine
L’un des directeurs de l’Association des vignerons de la Colombie-Britannique
explique que la situation n’est pas encore totalement stabilisée dans les vignes
Il y a des vignes qu’on pensait mortes qui reprennent avec la chaleur
Directement touché parce qu'il est aussi directeur de l’exploitation viticole de Lake Breeze
Pierre Levesque ajoute que tous les vignobles de la région ne sont pas malmenés de la même manière
étant donné les microclimats de la vallée : Les environs d’Oliver sont plus touchés que nous
qui sommes protégés par les lacs
Une chose est sûre : peu importe l'étendue des pertes
tous les acteurs de l’industrie sont impatients
Nous attendons tous une décision du gouvernement que nous espérons voir arriver pendant l'été
En mars, 70 millions de dollars ont été promis
L’heure est au bilan dans les vignes de l’Okanagan
Je suis heureuse et si fière de faire partie de cette initiative de ramener notre poisson dans nos eaux, dit Corinna Gabriel, qui participe à cet effort collectif depuis le début du projet, il y a une vingtaine d'années.
Seuls les saumons femelles sont prélevés par l’équipe. Ces poissons ont parcouru près de 1000 km depuis l’océan Pacifique afin de pondre leurs œufs ici.
Les poissons capturés sont amenés à l'écloserie de la Bande indienne de Penticton, située à une trentaine de minutes de route.
C’est une belle histoire de réussite que nous vivons ici, commente fièrement Tyson Marsel, un des biologistes du projet, qui en fait partie depuis qu'il est adolescent.
Les anciens nous racontent comment les ruisseaux ont retrouvé leur aspect d'antan.
Selon des biologistes de l'alliance, l’augmentation des barrages hydroélectriques, la surpêche ou encore le réchauffement des eaux ont rendu le voyage des saumons difficile.
Cette année, l’équipe s’est donné pour objectif de relâcher cinq millions de jeunes saumons sockeye dans les eaux de l’Okanagan, avec l’espoir que beaucoup d’entre eux reviennent l’année prochaine.
Cette année, un conflit avec la confédération tribale des Nations de Colville a menacé le projet.
La confédération est l'un des principaux partenaires de la restauration du saumon du fleuve Columbia. Elle a récemment décidé de retirer plusieurs centaines de milliers de dollars de financement.
C’est vraiment triste parce qu'après deux décennies de travail acharné, nous parvenons à un record de 300 000 saumons sockeye. Les perspectives sont bonnes et il pourrait y en avoir des millions, comme autrefois, mais cette décision met en péril le projet.
Le chef de la confédération tribale des Nations de Colville, Jarred Erickson, a confirmé le retrait des fonds de la confédération pour ce projet. Nous avons mis un terme à cette collaboration, a-t-il déclaré.
Il a toutefois tenu à dire que son organisation continuait de travailler à la restauration du saumon et son habitat dans cette région du Canada, avec une équipe à Nelson.
Après la colonisation, certains Sinixt se sont dirigés vers le sud pour former la tribu confédérée de Colville, tandis que d'autres ont rejoint différentes communautés autochtones au Canada, dont la nation Syilx Okanagan, représentée par l'Alliance des Premières Nations de l'Okanagan.
Les deux groupes autochtones sont en désaccord sur la question de savoir lequel d'entre eux représente le peuple Sinixt au Canada, dont le territoire traditionnel s'étend à la fois en Colombie-Britannique et dans l'État de Washington.
Avec les informations de Brady Strachan et Tessa Vikander
Ouvrir en mode plein écranLe saumon sockeye a failli disparaître de la région dans les années 1990.
Ce matin du 23 octobre, une quinzaine de personnes ont les pieds dans une rivière de l’Okanagan. L’ambiance est festive. Tous s’encouragent et s’apprêtent à capturer plusieurs saumons sockeye.
Je suis heureuse et si fière de faire partie de cette initiative de ramener notre poisson dans nos eaux, dit Corinna Gabriel, qui participe à cet effort collectif depuis le début du projet, il y a une vingtaine d'années.
Ouvrir en mode plein écranCorinna Gabriel prend chaque année des congés afin de rejoindre l'équipe en charge de capturer les femelles sockeye et récupérer leurs oeufs.
Seuls les saumons femelles sont prélevés par l’équipe. Ces poissons ont parcouru près de 1000 km depuis l’océan Pacifique afin de pondre leurs œufs ici.
Ouvrir en mode plein écranL'équipe doit examiner ses prises de poissons pour identifier les mâles et les femelles sockeye. Les oeufs des femelles seront collectés puis transportés à l'écloserie de la Bande indienne de Penticton, dans l'Okanagan.
Les poissons capturés sont amenés à l'écloserie de la Bande indienne de Penticton, située à une trentaine de minutes de route.
C’est une belle histoire de réussite que nous vivons ici, commente fièrement Tyson Marsel, un des biologistes du projet, qui en fait partie depuis qu'il est adolescent.
Les anciens nous racontent comment les ruisseaux ont retrouvé leur aspect d'antan.
Ouvrir en mode plein écranTyson Marsel a rejoint ce projet lorsqu'il était à l'école secondaire. Il en est aujourd'hui l'un des biologistes.
Selon des biologistes de l'alliance, l’augmentation des barrages hydroélectriques, la surpêche ou encore le réchauffement des eaux ont rendu le voyage des saumons difficile.
Cette année, l’équipe s’est donné pour objectif de relâcher cinq millions de jeunes saumons sockeye dans les eaux de l’Okanagan, avec l’espoir que beaucoup d’entre eux reviennent l’année prochaine.
Ouvrir en mode plein écranChaque octobre, les équipes prélèvent des saumons sockeye femelles adultes afin de prendre leurs oeufs et de les fertiliser. Tyson Marsel, l'un des biologistes du projet, parle d'un «succès» cette année avec plus de 300 000 saumons sockeye qui ont remonté lees cours d'eau, depuis l'océan Pacifique jusqu'au bassin de l'Okanagan.
Cette année, un conflit avec la confédération tribale des Nations de Colville a menacé le projet.
La confédération est l'un des principaux partenaires de la restauration du saumon du fleuve Columbia. Elle a récemment décidé de retirer plusieurs centaines de milliers de dollars de financement.
C’est vraiment triste parce qu'après deux décennies de travail acharné, nous parvenons à un record de 300 000 saumons sockeye. Les perspectives sont bonnes et il pourrait y en avoir des millions, comme autrefois, mais cette décision met en péril le projet.
Le chef de la confédération tribale des Nations de Colville, Jarred Erickson, a confirmé le retrait des fonds de la confédération pour ce projet. Nous avons mis un terme à cette collaboration, a-t-il déclaré.
Il a toutefois tenu à dire que son organisation continuait de travailler à la restauration du saumon et son habitat dans cette région du Canada, avec une équipe à Nelson.
Après la colonisation, certains Sinixt se sont dirigés vers le sud pour former la tribu confédérée de Colville, tandis que d'autres ont rejoint différentes communautés autochtones au Canada, dont la nation Syilx Okanagan, représentée par l'Alliance des Premières Nations de l'Okanagan.
Les deux groupes autochtones sont en désaccord sur la question de savoir lequel d'entre eux représente le peuple Sinixt au Canada, dont le territoire traditionnel s'étend à la fois en Colombie-Britannique et dans l'État de Washington.
une quinzaine de personnes ont les pieds dans une rivière de l’Okanagan
Tous s’encouragent et s’apprêtent à capturer plusieurs saumons sockeye
Je suis heureuse et si fière de faire partie de cette initiative de ramener notre poisson dans nos eaux
qui participe à cet effort collectif depuis le début du projet
Seuls les saumons femelles sont prélevés par l’équipe
Ces poissons ont parcouru près de 1000 km depuis l’océan Pacifique afin de pondre leurs œufs ici
Les poissons capturés sont amenés à l'écloserie de la Bande indienne de Penticton
située à une trentaine de minutes de route
C’est une belle histoire de réussite que nous vivons ici
qui en fait partie depuis qu'il est adolescent
Les anciens nous racontent comment les ruisseaux ont retrouvé leur aspect d'antan
l’augmentation des barrages hydroélectriques
la surpêche ou encore le réchauffement des eaux ont rendu le voyage des saumons difficile
l’équipe s’est donné pour objectif de relâcher cinq millions de jeunes saumons sockeye dans les eaux de l’Okanagan
avec l’espoir que beaucoup d’entre eux reviennent l’année prochaine
un conflit avec la confédération tribale des Nations de Colville a menacé le projet
La confédération est l'un des principaux partenaires de la restauration du saumon du fleuve Columbia
Elle a récemment décidé de retirer plusieurs centaines de milliers de dollars de financement
C’est vraiment triste parce qu'après deux décennies de travail acharné
nous parvenons à un record de 300 000 saumons sockeye
Les perspectives sont bonnes et il pourrait y en avoir des millions
mais cette décision met en péril le projet
Le chef de la confédération tribale des Nations de Colville
a confirmé le retrait des fonds de la confédération pour ce projet
Nous avons mis un terme à cette collaboration
Il a toutefois tenu à dire que son organisation continuait de travailler à la restauration du saumon et son habitat dans cette région du Canada
certains Sinixt se sont dirigés vers le sud pour former la tribu confédérée de Colville
tandis que d'autres ont rejoint différentes communautés autochtones au Canada
représentée par l'Alliance des Premières Nations de l'Okanagan
Les deux groupes autochtones sont en désaccord sur la question de savoir lequel d'entre eux représente le peuple Sinixt au Canada
dont le territoire traditionnel s'étend à la fois en Colombie-Britannique et dans l'État de Washington
le saumon sockeye reviendrait en nombre dans le bassin de l’Okanagan
300 000 poissons auraient remonté le fleuve Columbia jusqu'aux eaux de cette région de la Colombie-Britannique grâce à un projet de restauration mené par l'Alliance des Premières Nations de l'Okanagan
Diane Gibbs n’est pas la seule à être déçue. Un peu plus loin, devant un stand de pêches importées de l’étranger, deux clientes commentent les affiches en reposant une barquette. Elles viennent des États-Unis, dit l’une d’entre elles en faisant la moue.
Pourtant, Paynter’s, anticipant la déception des clients, avait pris le soin d'apposer une affiche pour justifier la présence de fruits importés : Il n’y a pas de pêches et d'abricots en Colombie-Britannique cette saison à cause de l’épisode de froid en janvier. Nous avons donc pris la décision difficile, contraire à nos habitudes, de faire venir des fruits des États-Unis. Celles-ci viennent de Georgie.
Jennay Oliver est la propriétaire de Playnter’s, un commerce familial qui existe depuis 1919. En ce moment, nous recevons de belles cargaisons de cerises du sud de la province, délicieuses, et les premières de l'année, souligne-t-elle avec un sourire.
Son exploitation s’étend sur 40 hectares, et elle y vend aussi sa récolte et celle d’autres producteurs.
C’est une année rude! Nous avons perdu 100 % de nos pêches, abricots et nectarines, c’est la première fois que nous importons. À situation désespérée, mesures désespérées.
L'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique représente 300 producteurs. Son vice-président, Sukhdeep Brar, subit, lui aussi, les conséquences de cette année peu productive. Il possède des centaines d’hectares de pêchers et de cerisiers.
C’est très dur en ce moment, et nous avons du mal à prendre des décisions sur ce que nous devons faire, explique-t-il.
Il ajoute que le meilleur moyen de soutenir le secteur est d’acheter directement chez les petits détaillants plutôt que dans les grandes chaînes de distribution.
Si vous venez de la côte ouest de la province ou de l'Alberta, et que vous passez devant un stand de fruits, prenez un sac de cerises. Cela m'aide en tant qu'agriculteur et cela aide la personne qui tient ce stand de fruits.
Jennay Oliver explique qu'elle a diversifié son exploitation au fur et à mesure des années en raison de l’instabilité climatique.
Nous n'avons peut-être pas de pêches, mais nous aurons beaucoup de pastèques et de cantaloups et beaucoup de légumes cet été, explique-t-elle.
L'exploitante mentionne aussi qu'il est possible de s'approvisionner directement chez l’exploitant.
Au lieu de cueillir des pêches ou des abricots, vous cueillerez peut-être des fleurs ou des tomates.
Vous pourrez aussi venir prendre un café ou pique-niquer en famille et profiter du lieu, ajoute-t-elle.
Au petit marché de Playnter’s, même si Marlene Crosby apprécie beaucoup les pêches, elle accepte de faire l’impasse là-dessus cette année.
Nous l’avons déjà fait et nous avons survécu, mais lorsqu'elles sont disponibles, nous les apprécions, dit-elle, une barquette de cerises d’Osoyoos à la main.
Ouvrir en mode plein écranLe marché de fruits et légumes de West Kelowna, Paynter's, a dû importer des pêches de Georgie, aux États-Unis, cette année, car il n'y en avait pas dans la province.
Jeudi, des clients sont arrivés par vagues toute la matinée dans le petit marché de fruits et légumes de Paynter’s, à West Kelowna. C'est le cas de Diane Gibbs, une habituée de ce commerce.
Diane Gibbs n’est pas la seule à être déçue. Un peu plus loin, devant un stand de pêches importées de l’étranger, deux clientes commentent les affiches en reposant une barquette. Elles viennent des États-Unis, dit l’une d’entre elles en faisant la moue.
Pourtant, Paynter’s, anticipant la déception des clients, avait pris le soin d'apposer une affiche pour justifier la présence de fruits importés : Il n’y a pas de pêches et d'abricots en Colombie-Britannique cette saison à cause de l’épisode de froid en janvier. Nous avons donc pris la décision difficile, contraire à nos habitudes, de faire venir des fruits des États-Unis. Celles-ci viennent de Georgie.
Ouvrir en mode plein écranPaynter's a commencé à vendre ses produits en 1951. Sa propriétaire exploitante soutient que si ce n'est pas une année pour goûter aux pêches de la région, les pommes, les poires et les pastèques seront nombreuses, ainsi que les cantaloups.
Jennay Oliver est la propriétaire de Playnter’s, un commerce familial qui existe depuis 1919. En ce moment, nous recevons de belles cargaisons de cerises du sud de la province, délicieuses, et les premières de l'année, souligne-t-elle avec un sourire.
Son exploitation s’étend sur 40 hectares, et elle y vend aussi sa récolte et celle d’autres producteurs.
C’est une année rude! Nous avons perdu 100 % de nos pêches, abricots et nectarines, c’est la première fois que nous importons. À situation désespérée, mesures désespérées.
L'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique représente 300 producteurs. Son vice-président, Sukhdeep Brar, subit, lui aussi, les conséquences de cette année peu productive. Il possède des centaines d’hectares de pêchers et de cerisiers.
Ouvrir en mode plein écranSelon Sukhdeep Brar, vice-président de l'Association des producteurs de fruits de l'Okanagan, cette année est « catastrophique ». Il espère que le gouvernement offrira une aide financière à ce secteur agricole.
C’est très dur en ce moment, et nous avons du mal à prendre des décisions sur ce que nous devons faire, explique-t-il.
Il ajoute que le meilleur moyen de soutenir le secteur est d’acheter directement chez les petits détaillants plutôt que dans les grandes chaînes de distribution.
Si vous venez de la côte ouest de la province ou de l'Alberta, et que vous passez devant un stand de fruits, prenez un sac de cerises. Cela m'aide en tant qu'agriculteur et cela aide la personne qui tient ce stand de fruits.
Ouvrir en mode plein écranSi les cerisiers ont mieux résisté, la production de cette année est bien moins dense, selon l'Association des fruiticulteurs de la Colombie-Britannique.
Jennay Oliver explique qu'elle a diversifié son exploitation au fur et à mesure des années en raison de l’instabilité climatique.
Nous n'avons peut-être pas de pêches, mais nous aurons beaucoup de pastèques et de cantaloups et beaucoup de légumes cet été, explique-t-elle.
L'exploitante mentionne aussi qu'il est possible de s'approvisionner directement chez l’exploitant.
Au lieu de cueillir des pêches ou des abricots, vous cueillerez peut-être des fleurs ou des tomates.
Vous pourrez aussi venir prendre un café ou pique-niquer en famille et profiter du lieu, ajoute-t-elle.
Ouvrir en mode plein écranJennay Oliver est la propriétaire de Paynter's. « Nous sommes là depuis quatre générations », explique-t-elle.
Au petit marché de Playnter’s, même si Marlene Crosby apprécie beaucoup les pêches, elle accepte de faire l’impasse là-dessus cette année.
Nous l’avons déjà fait et nous avons survécu, mais lorsqu'elles sont disponibles, nous les apprécions, dit-elle, une barquette de cerises d’Osoyoos à la main.
des clients sont arrivés par vagues toute la matinée dans le petit marché de fruits et légumes de Paynter’s
leurs produits sont très frais et on peut aller cueillir nos propres pêches dans les arbres
car il n’y en a pas","text":"Je viens ici depuis 30ans
car il n’y en a pas"}}\\\">Je viens ici depuis 30 ans
Diane Gibbs n’est pas la seule à être déçue
devant un stand de pêches importées de l’étranger
deux clientes commentent les affiches en reposant une barquette
dit l’une d’entre elles en faisant la moue
avait pris le soin d'apposer une affiche pour justifier la présence de fruits importés : Il n’y a pas de pêches et d'abricots en Colombie-Britannique cette saison à cause de l’épisode de froid en janvier
Nous avons donc pris la décision difficile
de faire venir des fruits des États-Unis
Jennay Oliver est la propriétaire de Playnter’s
un commerce familial qui existe depuis 1919
nous recevons de belles cargaisons de cerises du sud de la province
Son exploitation s’étend sur 40 hectares
et elle y vend aussi sa récolte et celle d’autres producteurs
Nous avons perdu 100 % de nos pêches
c’est la première fois que nous importons
À situation désespérée
L'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique représente 300 producteurs
les conséquences de cette année peu productive
Il possède des centaines d’hectares de pêchers et de cerisiers
et nous avons du mal à prendre des décisions sur ce que nous devons faire
Il ajoute que le meilleur moyen de soutenir le secteur est d’acheter directement chez les petits détaillants plutôt que dans les grandes chaînes de distribution
Si vous venez de la côte ouest de la province ou de l'Alberta
et que vous passez devant un stand de fruits
Cela m'aide en tant qu'agriculteur et cela aide la personne qui tient ce stand de fruits
Jennay Oliver explique qu'elle a diversifié son exploitation au fur et à mesure des années en raison de l’instabilité climatique
Nous n'avons peut-être pas de pêches
mais nous aurons beaucoup de pastèques et de cantaloups et beaucoup de légumes cet été
L'exploitante mentionne aussi qu'il est possible de s'approvisionner directement chez l’exploitant
Au lieu de cueillir des pêches ou des abricots
vous cueillerez peut-être des fleurs ou des tomates
Vous pourrez aussi venir prendre un café ou pique-niquer en famille et profiter du lieu
même si Marlene Crosby apprécie beaucoup les pêches
elle accepte de faire l’impasse là-dessus cette année
Nous l’avons déjà fait et nous avons survécu
une barquette de cerises d’Osoyoos à la main
car il n’y en a pas"}}\">Je viens ici depuis 30 ans
les pêches et les cerises de la vallée de l’Okanagan attirent de nombreux clients
Les producteurs tentent de rassurer leurs clients en expliquant leur situation et en diversifiant leur production
Une stratégie consiste à utiliser d'épaisses couches de paille pour isoler les jeunes vignes
qui consiste à empiler de la terre et du paillis composté autour de la base de la vigne pour la protéger du froid
Si nous ne pouvons pas nous protéger contre le froid
nous devrons nous demander si cette région est viable pour les raisins de cuve
Une autre méthode consiste à utiliser des géotextiles
soit des tissus blancs qui retiennent la chaleur du sol
Même quelques degrés peuvent améliorer les choses en cas de vague de froid extrême
directeur général du vignoble Osoyoos Larose
souligne à quel point il est complexe de protéger les vignes dans un climat aussi variable.
On est une des seules régions viticoles où il peut y avoir une différence de 60 ou 70 degrés entre l'hiver et l'été
mais leurs premiers résultats des sondes de températures démontrent qu’il fait parfois plus froid à l’intérieur des toiles qu’à l’extérieur
Nous n'avons pas de neige comme au Québec ou en Ontario pour isoler les vignes
chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada
estime que le buttage peut être adopté dans l'Okanagan
mais qu'il faut davantage de main-d'œuvre et qu'il est plus coûteux
le chercheur se penche sur les différences de température dans les vignes isolées et teste les méthodes de protection contre le froid
M. Chang note que les cépages européens sont vulnérables au froid et suggère de replanter des cépages hybrides plus résistants
même si leur goût reste incertain
Après avoir perdu toute sa récolte l'année dernière à cause du froid extrême
teste des lampes DEL à infrarouges pour protéger ses vignes
qui coûtent entre 10 000 et 20 000 $ par acre
réchauffent directement les vignes plutôt que l'air
ce qui les rend efficaces même dans des conditions difficiles
Si vous pouvez vous réchauffer de 6 degrés et atteindre -20
vous passez d'une situation de crise à une mauvaise récolte
voire à une récolte complète
Il pense que l'argent économisé en protégeant une récolte couvrirait le coût d’installation et il est optimiste quant à la diffusion rapide de cette méthode parmi les producteurs si elle s'avère concluante
Avec des informations de Bridget Stringer-Holden
Ouvrir en mode plein écranLe viticulteur Rowan Stewart teste quatre longues chaînes de lampes à infrarouges scellées sous vide
Après un froid extrême qui a anéanti 95 % des raisins de cuve l'année dernière
les viticulteurs de la vallée de l'Okanagan
testent de nouvelles méthodes pour protéger leur récolte
Une stratégie consiste à utiliser d'épaisses couches de paille pour isoler les jeunes vignes
qui consiste à empiler de la terre et du paillis composté autour de la base de la vigne pour la protéger du froid
Si nous ne pouvons pas nous protéger contre le froid
nous devrons nous demander si cette région est viable pour les raisins de cuve
Une autre méthode consiste à utiliser des géotextiles
Même quelques degrés peuvent améliorer les choses en cas de vague de froid extrême
des tissus blancs qui piègent la chaleur générée par la terre
directeur général du vignoble Osoyoos Larose
souligne à quel point il est complexe de protéger les vignes dans un climat aussi variable
On est une des seules régions viticoles où il peut y avoir une différence de 60 ou 70 degrés entre l'hiver et l'été
mais leurs premiers résultats des sondes de températures démontrent qu’il fait parfois plus froid à l’intérieur des toiles qu’à l’extérieur
Nous n'avons pas de neige comme au Québec ou en Ontario pour isoler les vignes
chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada
estime que le buttage peut être adopté dans l'Okanagan
mais qu'il faut davantage de main-d'œuvre et qu'il est plus coûteux
le chercheur se penche sur les différences de température dans les vignes isolées et teste les méthodes de protection contre le froid
Chang note que les cépages européens sont vulnérables au froid et suggère de replanter des cépages hybrides plus résistants
Après avoir perdu toute sa récolte l'année dernière à cause du froid extrême
teste des lampes DEL à infrarouges pour protéger ses vignes
Ouvrir en mode plein écranLe viticulteur Rowan Stewart estime que
même si les lampes DEL à infrarouges ne permettent de sauver qu'une seule récolte
qui coûtent entre 10 000 et 20 000 $ par acre
réchauffent directement les vignes plutôt que l'air
ce qui les rend efficaces même dans des conditions difficiles
Si vous pouvez vous réchauffer de 6 degrés et atteindre -20
vous passez d'une situation de crise à une mauvaise récolte
Il pense que l'argent économisé en protégeant une récolte couvrirait le coût d’installation et il est optimiste quant à la diffusion rapide de cette méthode parmi les producteurs si elle s'avère concluante
Bobby Arcego, gérant au vignoble Black Hills Estate, à Oliver, essaie différents moyens pour protéger ses vignes après avoir subi les dommages des températures qui ont atteint -29 °C
Bobby Arcego, gérant au vignoble Black Hills Estate, à Oliver, essaie différents moyens pour protéger ses vignes après avoir subi les dommages des températures qui ont atteint -29 °C
Après un froid extrême qui a anéanti 95 % des raisins de cuve l'année dernière
les viticulteurs de la vallée de l'Okanagan
C’est incroyable d’être sur la montagne et de pouvoir glisser, a déclaré Natalia avec le sourire.
La jeune skieuse de 10 ans vient d’une famille de passionnés de glisse. Chez les Reiter, tout le monde fait du ski, les deux parents et même la petite sœur de 8 ans.
Cela fait cinq ans qu’on y passe toutes nos fins de semaine, explique Nikki Reiter.
La station Big White devait ouvrir le 28 novembre, mais en raison des conditions neigeuses satisfaisantes, le domaine a ouvert le 22.
Il faut environ 60 cm de neige pour que ce soit assez sécuritaire pour nos clients, explique Alain Brunelle, directeur de l’école de ski de la station Big White.
Vendredi, il y avait 104 cm d'épaisseur sur les pistes, alors que l'an dernier, c’est ce que nous avions au 1er janvier, commente M. Brunelle.
Cependant, les pistes ne sont pas toutes ouvertes. Trois remontées mécaniques sur 16 étaient accessibles vendredi 22 novembre.
C’est pourquoi les leçons, forfaits et locations d'équipement sont à moitié prix jusqu’au 27 novembre.
Les responsables de Big White espèrent toutefois ouvrir davantage de remontées dans les jours à venir, avec des chutes de neige additionnelles prévues dans les jours prochains.
L’an dernier Big White n’avait pu ouvrir avant le 8 décembre faute de neige suffisante. Une station de Mont Timothy, dans le Cariboo, avait dû prendre la décision, le 24 janvier, d’abandonner l’ouverture de la station.
Selon l’Association des aires de ski de l’ouest du Canada, plus de 10 stations de ski de l’ouest sont déjà ouvertes ce week-end.
Les conditions météorologiques ont permis un très bon démarrage de la saison, témoigne son président, Christopher Nicolson, qui prévoit d’autres ouvertures la semaine prochaine.
L'Ouest canadien compte 92 stations de ski, dont la plupart démarrent leurs activités hivernales en décembre, selon l'Association.
Les stations de ski de l'Ouest canadien emploient 22 500 personnes et génèrent une masse salariale de 1,18 milliard de dollars, avance Christopher Nicolson.
Dans l’intérieur, Big White n’est pas le seul domaine skiable à ouvrir à l'avance cette année. Les stations Silverstar, près de Vernon, et Sun Peaks, proche de Kamloops, ouvrent samedi.
Ouvrir en mode plein écranSelon la station Big White, 2500 visiteurs se sont déplacés pour l'ouverture le 22 novembre.
Camille PauvarelPublié le 23 novembre 2024 à 9 h 47 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Les chutes de neige de cette semaine ont permis à plusieurs domaines skiables d’ouvrir plus tôt que prévu en Colombie-Britannique, dont trois stations de la vallée de l’Okanagan qui ont déroulé leurs tapis blancs.
Ce vendredi après-midi, Natalia Reiter et sa maman n'avaient qu’une hâte, sauter sur les pistes de la station Big White située à environ une heure de chez eux, à Kelowna, samedi matin.
C’est incroyable d’être sur la montagne et de pouvoir glisser, a déclaré Natalia avec le sourire.
La jeune skieuse de 10 ans vient d’une famille de passionnés de glisse. Chez les Reiter, tout le monde fait du ski, les deux parents et même la petite sœur de 8 ans.
Ouvrir en mode plein écranNatalia et Nell Reiter sur les pistes de Big White l'an dernier.
Cela fait cinq ans qu’on y passe toutes nos fins de semaine, explique Nikki Reiter.
La station Big White devait ouvrir le 28 novembre, mais en raison des conditions neigeuses satisfaisantes, le domaine a ouvert le 22.
Il faut environ 60 cm de neige pour que ce soit assez sécuritaire pour nos clients, explique Alain Brunelle, directeur de l’école de ski de la station Big White.
Vendredi, il y avait 104 cm d'épaisseur sur les pistes, alors que l'an dernier, c’est ce que nous avions au 1er janvier, commente M. Brunelle.
Ouvrir en mode plein écranLa station de Ski Big White, à l'est de Kelowna a ouvert le 22 novembre, une semaine avant la date prévue.
Cependant, les pistes ne sont pas toutes ouvertes. Trois remontées mécaniques sur 16 étaient accessibles vendredi 22 novembre.
C’est pourquoi les leçons, forfaits et locations d'équipement sont à moitié prix jusqu’au 27 novembre.
Les responsables de Big White espèrent toutefois ouvrir davantage de remontées dans les jours à venir, avec des chutes de neige additionnelles prévues dans les jours prochains.
L’an dernier Big White n’avait pu ouvrir avant le 8 décembre faute de neige suffisante. Une station de Mont Timothy, dans le Cariboo, avait dû prendre la décision, le 24 janvier, d’abandonner l’ouverture de la station.
Selon l’Association des aires de ski de l’ouest du Canada, plus de 10 stations de ski de l’ouest sont déjà ouvertes ce week-end.
Les conditions météorologiques ont permis un très bon démarrage de la saison, témoigne son président, Christopher Nicolson, qui prévoit d’autres ouvertures la semaine prochaine.
L'Ouest canadien compte 92 stations de ski, dont la plupart démarrent leurs activités hivernales en décembre, selon l'Association.
Les stations de ski de l'Ouest canadien emploient 22 500 personnes et génèrent une masse salariale de 1,18 milliard de dollars, avance Christopher Nicolson.
Dans l’intérieur, Big White n’est pas le seul domaine skiable à ouvrir à l'avance cette année. Les stations Silverstar, près de Vernon, et Sun Peaks, proche de Kamloops, ouvrent samedi.
Entrepreneuriat. La microbrasserie Pit Caribou évite la faillite. Publié hier à 18 h 09 HAE La microbrasserie Pit Caribou évite la failliteLes créanciers de la microbrasserie ont accepté lundi la proposition concordataire qui leur a été soumise.
Chargement en coursInfolettre ICI Colombie-BritaniqueUne fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale.
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Ce vendredi après-midi, Natalia Reiter et sa maman n'avaient qu’une hâte, sauter sur les pistes de la station Big White située à environ une heure de chez eux, à Kelowna, samedi matin.
Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump.
Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska.
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne.
La question du séparatisme pourrait y figurer.
Les créanciers de la microbrasserie ont accepté lundi la proposition concordataire qui leur a été soumise.
Les chutes de neige de cette semaine ont permis à plusieurs domaines skiables d’ouvrir plus tôt que prévu en Colombie-Britannique, dont trois stations de la vallée de l’Okanagan qui ont déroulé leurs tapis blancs.
À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilEnvironnementProtection des espècesDes habitants offrent des terrains à une fondation pour protéger des saumons
Une vue des terrains donnés à la fondation BC Parks
Des habitants des environs de Kelowna ont acheté environ 117 hectares de terrains situés au bord du lac Okanagan et les ont donnés à la fondation BC Parks
Ce don doit permettre à l'organisme à but non lucratif d'oeuvrer à la protection d'une espèce de saumon
La propriété était détenue par Colin Pritchard
La valeur du terrain n’a pas été divulguée
Colin Pritchard est un avocat à la retraite qui a déjà effectué plusieurs dons pour renforcer les efforts de conservation dans la région
avoir la possibilité de sauver tout cela est important
Pritchard raconte que lorsqu’il était garçon
il passait ses journées à pêcher le saumon kokani
il observe que leur habitat est devenu de plus en plus menacé par les constructions dans les alentours
Une étude craint une « extinction non documentée » des saumons (nouvelle fenêtre)
Les fruits de l’Okanagan risquent-ils de disparaître? (nouvelle fenêtre)
L’Okanagan, où climat et concurrence font mal (nouvelle fenêtre)
Le saumon kokani est une sous-espèce du saumon sockeye
confinée aux eaux intérieures de la Colombie-Britannique
Contrairement à d’autres populations de saumons
et passe toute de sa vie dans les rivières et les lacs d’eau douce
Le nombre de saumons kokani a grandement fluctué ces dernières années
ce qui a incité des groupes de défense de l’environnement et des Premières Nations à plaider pour améliorer les mesures de protection
où il a beaucoup pêché pendant son enfance
Des recherches montrent que plusieurs facteurs, tels que la pollution (nouvelle fenêtre)
les pertes d’habitat et les changements climatiques constituent des facteurs de risque dans certaines zones
Selon la présidente de la fondation BC Parks
l'acquisition du terrain au bord du lac Okanagan est une première étape importante pour la mise en place de mesures de protection dans la région
Cette dernière est très prisée pour la construction de propriétés de vacances
de marinas et pour les activités touristiques
La zone de frai de ce littoral est incroyable
On travaillera avec les Premières Nations et les communautés de la région afin de créer un plan de gestion
ainsi les gens pourront en profiter pour toujours
Elle estime que ce terrain est aussi important pour la protection d’autres espèces
C.-B. : les proches de trois Autochtones décédées demandent une enquête C.-B. : les proches de trois Autochtones décédées demandent une enquête. Publié il y a 12 heures. Tatyanna Harrison
Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022
Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma. Publié il y a 14 heures. Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U
Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée. Publié il y a 13 heures. La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier
Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada. Publié il y a 15 heures. Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401 Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401. Publié il y a 15 heures. Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401
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Environ 117 hectares de terres situés le long du lac Okanagan ont été donnés à la fondation BC Parks
Qu’est-ce que l’Okanagan sans le lac Okanagan
Une étude craint une « extinction non documentée » des saumons
Les fruits de l’Okanagan risquent-ils de disparaître?
L’Okanagan, où climat et concurrence font mal
Des recherches montrent que plusieurs facteurs, tels que la pollution
Selon la présidente de la fondation BC Parks
Des habitants des environs de Kelowna ont acheté environ 117 hectares de terrains situés au bord du lac Okanagan et les ont donnés à la fondation BC Parks
Ce don doit permettre à l'organisme à but non lucratif d'oeuvrer à la protection d'une espèce de saumon
Le parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
qui tentait d'entrer illégalement au Canada
Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022
La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier
Un regroupement et un syndicat pointent les restrictions budgétaires actuelles du gouvernement du Québec
Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U
Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Le parti confirme qu'il ne financerait plus les universités qui « promeuvent ou tolèrent » l'antisémitisme
On pourrait éventuellement envisager de produire du sang « sur mesure »
Les Ontariens Bill et Sandra Barlow ont été coincés en Amérique latine
Des canons du 19e siècle ont aussi été découverts
Ashlee Shingoose est la quatrième victime d'un tueur en série
Le 5 mai replonge Curt Sanderson dans un passé qu’il n’aurait jamais aimé revivre
Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401
À l'occasion de la Journée de la robe rouge
Espaces autochtones revient sur la disparition de Tanya Nepinak
Des femmes autochtones construiront des maisons modulaires pour lutter contre la crise du logement nordique
Environnement Canada a diffusé mardi plusieurs avertissements de chaleur pour une vaste zone s’étendant de la Colombie-Britannique à la frontière de l’Ontario
souffre particulièrement de cette température accablante
Les propriétaires de fermes de cerises et leurs employés s’habituent comme ils le peuvent à ces épisodes de plus en plus nombreux
Un mercure oscillant entre 34 et 37 degrés Celsius est attendu de mercredi à lundi
c’est quand la température ne baisse pas beaucoup en fin de journée
je dors dans ma voiture plutôt que dans une tente
j’ai dû sortir à un moment pour aller dormir dans un hamac extérieur
J’avais les cheveux mouillés comme si je sortais de la douche
» La fatigue accumulée rend son travail du lendemain beaucoup plus pénible
Et c’est ce qui attend les travailleurs de l’Okanagan pour le reste de la semaine : les températures très élevées en journée ne descendront pas assez la nuit pour donner un répit à ces cueilleurs qui dorment directement sur leur lieu de travail
Certains installent des ventilateurs dans leur tente
et on se rince à l’eau froide avant de se coucher »
Les employés sont invités à devancer leur horaire lors des périodes de forte chaleur en grimpant dans les échelles de cueillette dès 2 h du matin
Ils peuvent également décider de leur propre chef de ne pas se présenter
sans conséquences de la part du producteur
Les cueilleurs sont payés à la quantité ramassée plutôt qu’à l’heure
mais les gens ne se découragent pas pour autant »
Comme le début de saison a été très difficile en raison du temps doux
et du gel violent qui a suivi et d’un coup ruiné le travail printanier d’une grande majorité de cerisiers
et les cueilleurs cherchent davantage le travail que le repos
« Nous sommes évidemment inquiets pour les décennies à venir », explique Kavan Mann, 26 ans. « Avec les répercussions des changements climatiques
on se demande si nos enfants vont pouvoir mener le même type de vie que nous sur ces terres
et ces dernières deviennent parfois prêtes à la consommation en même temps que celles de fermes américaines
Ce décalage crée une concurrence plus féroce sur le marché et déséquilibre le système d’offre et de demande
« On ne peut quand même pas se mettre à donner nos cerises »
On teste différentes variétés d’arbres pour faire varier les temps de mûrissement et évaluer leur facilité d’entretien
a sonné la première alarme pour les producteurs
qui recherchent activement des solutions depuis
qui semble prendre chaque journée avec philosophie
c’est qu’on va trouver une façon de s’adapter »
en expliquant qu’une technique impliquant des bâches de plastique permet de tenir les fruits à l’abri des aléas météorologiques comme les grosses averses
et donc de maximiser les récoltes quand elles sont possibles
Environnement Canada a dévoilé les premiers résultats d’un nouveau système d’attribution rapide des phénomènes météorologiques extrêmes
L’étude a été menée sur la vague de chaleur historique qui s’est installée fin juin 2024 sur l’est du pays
Un pic de température de près de 11 degrés Celsius supérieur à la normale a alors été enregistré
qui met en parallèle des températures estimées des siècles passés et celles vécues actuellement
s’intéresse pour l’instant exclusivement aux vagues de chaleur
de mieux comprendre l’influence des activités humaines sur les épisodes climatiques extrêmes afin de prévoir ces derniers et d’agir en conséquence
L’analyse publiée mardi arrive à la conclusion que les activités humaines rendent les vagues de chaleur beaucoup plus probables au Canada
Ce système d’attribution poursuit également un objectif de sensibilisation
« Les changements climatiques ne sont pas quelque chose de flou
ce modèle permettra aux Canadiens de mieux comprendre comment les changements climatiques nous affectent déjà et comment ils continueront de nous affecter
En publiant ce type d’information tout de suite après des événements extrêmes
on espère transmettre clairement ce message à la population
Flato souligne que les Canadiens peuvent agir individuellement pour réduire leurs émissions de CO2
par exemple en évitant le plus possible d’utiliser la voiture à essence
La vague de chaleur qui s’abat actuellement sur la Colombie-Britannique fera l’objet d’une analyse par ce nouveau modèle
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les membres ont été informés par courriel qu'à partir de vendredi
la coopérative ne recevrait plus de fruits dans ses installations d'emballage
Elle a conseillé aux producteurs de chercher immédiatement une autre alternative pour commercialiser [...] leurs fruits pour le reste de la saison 2024
la société a invoqué des volumes de fruits estimés extrêmement faibles
des effets météorologiques en plus de conditions financières et de marché difficiles pour justifier la dissolution de la coopérative
qui regroupe plus de 230 familles d'agriculteurs
est peut-être plus connue des consommateurs pour son logo de la feuille verte
qui orne des emballages et des produits depuis des décennies
Ceci survient alors que de nombreux producteurs de fruits de l'Okanagan sont confrontés à des pertes de récoltes catastrophiques en raison des gels de cet hiver
qui ont anéanti la quasi-totalité de plusieurs récoltes
À quelques semaines de la récolte des pommes de l'Okanagan pour certaines variétés
les membres de la coopérative doivent maintenant trouver un acheteur pour leurs récoltes
dont la famille cultive des pommes à West Kelowna
Comment les transporter jusqu'à un endroit où ils peuvent être stockés pour être maintenus au frais
Comment les transporter des réfrigérateurs aux magasins
BC Tree Fruits a élargi ses activités pour inclure une société d'approvisionnement pour les producteurs
un marché de fruits frais à Kelowna et
une société de cidre artisanal portant le logo
la coopérative a été confrontée à des difficultés financières et à l'opposition d'une grande partie de ses membres aux décisions prises par le conseil d'administration
BC Tree Fruits a fermé sa station fruitière de Lake Country
obligeant les producteurs du centre et du nord de l'Okanagan à expédier leurs fruits à Oliver
Parminder Saini et d'autres producteurs avaient tenté en vain de dissoudre le conseil d'administration lors d'une assemblée générale extraordinaire
Il y a beaucoup de choses en arrière-plan
Le gouvernement doit intervenir et procéder à un audit complet et à une enquête sur la chute de BC Tree Fruits
cultivateur de pommes basé à Kelowna et ancien membre du conseil d'administration
Amarjit Lalli et d'autres producteurs de fruits se sont réunis ce week-end pour discuter des moyens d'acheminer leurs fruits sur le marché cette année
Les emballeurs privés n'ont pas la capacité d'emballer tous ces fruits
Les deux cultivateurs demandent au gouvernement de la Colombie-Britannique d'intervenir et de soutenir les agriculteurs
la ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation
a déclaré que le personnel du ministère consulte le secteur de l'arboriculture
La province s’engage à continuer à travailler avec les producteurs et BC Tree Fruit pour comprendre les conséquences de la dissolution de la coopérative
Ouvrir en mode plein écranDes producteurs ont dit être «choqués» lorsqu'ils ont appris la fermeture de la coopérative BC Tree Fruits
Après avoir exercé ses activités dans la vallée de l'Okanagan pendant près de neuf décennies
la coopérative BC Tree Fruits a annoncé aux producteurs
et qu'elle demandait au tribunal de liquider ses actifs
Les membres ont été informés par courriel qu'à partir de vendredi
la coopérative ne recevrait plus de fruits dans ses installations d'emballage
Elle a conseillé aux producteurs de chercher immédiatement une autre alternative pour commercialiser [...] leurs fruits pour le reste de la saison 2024
la société a invoqué des volumes de fruits estimés extrêmement faibles
des effets météorologiques en plus de conditions financières et de marché difficiles pour justifier la dissolution de la coopérative
qui regroupe plus de 230 familles d'agriculteurs
est peut-être plus connue des consommateurs pour son logo de la feuille verte
qui orne des emballages et des produits depuis des décennies
Ouvrir en mode plein écranDepuis des décennies
le logo emblématique de la feuille verte de BC Tree Fruits est utilisé par la coopérative de producteurs de fruits basée à Kelowna pour commercialiser des fruits cultivés en C.-B
Photo : Province de la Colombie-Britannique
qui ont anéanti la quasi-totalité de plusieurs récoltes
À quelques semaines de la récolte des pommes de l'Okanagan pour certaines variétés
les membres de la coopérative doivent maintenant trouver un acheteur pour leurs récoltes
dont la famille cultive des pommes à West Kelowna
Ouvrir en mode plein écranLa fermeture de la coopérative BC Tree Fruits survient alors que les agriculteurs de l'Okanagan s'attendent notamment à des récoltes catastrophiques de pêches
Comment les transporter jusqu'à un endroit où ils peuvent être stockés pour être maintenus au frais
Comment les transporter des réfrigérateurs aux magasins
BC Tree Fruits a élargi ses activités pour inclure une société d'approvisionnement pour les producteurs
une société de cidre artisanal portant le logo
la coopérative a été confrontée à des difficultés financières et à l'opposition d'une grande partie de ses membres aux décisions prises par le conseil d'administration
BC Tree Fruits a fermé sa station fruitière de Lake Country
obligeant les producteurs du centre et du nord de l'Okanagan à expédier leurs fruits à Oliver
Parminder Saini et d'autres producteurs avaient tenté en vain de dissoudre le conseil d'administration lors d'une assemblée générale extraordinaire
Le gouvernement doit intervenir et procéder à un audit complet et à une enquête sur la chute de BC Tree Fruits
cultivateur de pommes basé à Kelowna et ancien membre du conseil d'administration
Amarjit Lalli et d'autres producteurs de fruits se sont réunis ce week-end pour discuter des moyens d'acheminer leurs fruits sur le marché cette année
Les emballeurs privés n'ont pas la capacité d'emballer tous ces fruits
a déclaré que le personnel du ministère consulte le secteur de l'arboriculture
La province s’engage à continuer à travailler avec les producteurs et BC Tree Fruit pour comprendre les conséquences de la dissolution de la coopérative
Les membres ont été informés par courriel qu'à partir de vendredi
Ceci survient alors que de nombreux producteurs de fruits de l'Okanagan sont confrontés à des pertes de récoltes catastrophiques en raison des gels de cet hiver
Après avoir exercé ses activités dans la vallée de l'Okanagan pendant près de neuf décennies
la coopérative BC Tree Fruits a annoncé aux producteurs
et qu'elle demandait au tribunal de liquider ses actifs
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Sukhdeep Brar
vice-président de l’association
dit qu'il n'y aura que très peu de cerises
Les fleurs sont aussi très présentes
Les agriculteurs de la Colombie-Britannique, aux premières loges du dérèglement climatique
C'est la même chose pour les nectarines et les abricots
et c'est dû à l'épisode de gel extrême de janvier
Les récoltes de cerises pourraient être un peu moins touchées à Naramata
% de la récolte.","text":"On s'attend à avoir 50% de la récolte."}}\">On s'attend à avoir 50 % de la récolte
des producteurs font appel à des travailleurs saisonniers pour les cueillettes
certains renonceront à les faire venir ou ils mettront fin à des contrats à compter du 10 juin
À l’aube d’une dure saison
l’Association des producteurs de fruits a organisé un rassemblement public au parc Gyro
Ils réclament l’appui des consommateurs et des mesures de la part des décideurs politiques pour soutenir la filière agricole
L'événement coïncidait avec la tenue du caucus du Nouveau parti démocratique (NPD) de la Colombie-Britannique
Celui-ci est dans la région cette semaine
Sukhdeep Brar estime que la province peut apporter son aide en améliorant l'assurance liée aux pertes de production et en injectant du financement dans la filière
les arbres et les plantes ne sont plus les mêmes
La santé des fruits et des arbres s'est dégradée
le premier ministre de la Colombie-Britannique
reconnaît que les récents événements météorologiques ont causé des dommages
Il est clair qu'il y a de grands défis à relever à Osoyoos et dans la région de Kelowna
en particulier dans le secteur de l'agriculture
La province a annoncé, en mars dernier, une aide financière de 70 millions de dollars pour des agriculteurs durement touchés par les événements météorologiques extrêmes
il faudra beaucoup de temps pour que ce plan porte des fruits
ans avant d'obtenir des fruits.","text":"Si je plante un cerisier aujourd'hui
il faut attendre cinqans avant d'obtenir des fruits."}}\">Si je plante un cerisier aujourd'hui
il faut attendre cinq ans avant d'obtenir des fruits
L’association demande à la population d'acheter des produits locaux afin de donner un coup de pouce aux producteurs
Ouvrir en mode plein écranLes producteurs de fruits de la Colombie-Britannique s'attendent à de faibles récoltes
L’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique s'attend à de faibles récoltes cette année
les événements météorologiques extrêmes qui touchent la province depuis plusieurs années
dit qu'il n'y aura que très peu de cerises
Ouvrir en mode plein écranLes producteurs de fruits s'attendent à des récoltes minimes dans l'Okanagan
C'est la même chose pour les nectarines et les abricots
et c'est dû à l'épisode de gel extrême de janvier
Ouvrir en mode plein écranL’épisode de froid extrême de janvier 2024 en Colombie-Britannique a causé des dommages importants dans les cultures
Les récoltes de cerises pourraient être un peu moins touchées à Naramata
% de la récolte.","text":"On s'attend à avoir 50% de la récolte."}}'>On s'attend à avoir 50 % de la récolte
des producteurs font appel à des travailleurs saisonniers pour les cueillettes
certains renonceront à les faire venir ou ils mettront fin à des contrats à compter du 10 juin
l’Association des producteurs de fruits a organisé un rassemblement public au parc Gyro
Ils réclament l’appui des consommateurs et des mesures de la part des décideurs politiques pour soutenir la filière agricole
L'événement coïncidait avec la tenue du caucus du Nouveau parti démocratique (NPD) de la Colombie-Britannique
Sukhdeep Brar estime que la province peut apporter son aide en améliorant l'assurance liée aux pertes de production et en injectant du financement dans la filière
les arbres et les plantes ne sont plus les mêmes
La santé des fruits et des arbres s'est dégradée
Ouvrir en mode plein écranL’Association des producteurs de fruits demande aux Britanno-Colombiens de privilégier les achats locaux afin de soutenir la filière
reconnaît que les récents événements météorologiques ont causé des dommages
Il est clair qu'il y a de grands défis à relever à Osoyoos et dans la région de Kelowna
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il faut attendre cinqans avant d'obtenir des fruits."}}'>Si je plante un cerisier aujourd'hui
il faut attendre cinq ans avant d'obtenir des fruits
L’association demande à la population d'acheter des produits locaux afin de donner un coup de pouce aux producteurs
Les agriculteurs de la Colombie-Britannique, aux premières loges du dérèglement climatique
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La province a annoncé, en mars dernier, une aide financière de 70 millions de dollars pour des agriculteurs durement touchés par les événements météorologiques extrêmes
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L’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique s'attend à de faibles récoltes cette année
L’Okanagan, le grand verger du Canada, s’assècheTexte et photos : Benoît LivernochePublié le 3 avril 2022 | Mis à jour le 3 avril 2022PartagerOuvrir la fenêtre de partageFermer la fenêtre de partageLien copié
Le Canada possède 20 % des ressources d'eau douce de la planète
Cela explique sans doute pourquoi nous sommes les plus grands consommateurs de cette ressource au monde
les défis de la gestion de l'eau existent déjà à plusieurs endroits
reconnue pour ses vergers et ses vignobles
subit depuis quelques années des extrêmes climatiques
L'évolution du climat force une prise de conscience de la gestion de l'eau
Le lac Okanagan sous l'effet de la fumée des feux de forêts
Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheÇa devient presque une répétition
la vallée de l'Okanagan fait les manchettes avec ses grandes chaleurs et ses feux de forêt
les deux phénomènes naturels arrivent en même temps et cela bat tous les records
La vallée subit d'abord les effets de ce fameux dôme de chaleur
où des températures extrêmes sont atteintes
La région est aussi sous la fumée pendant de longues semaines
La chaleur a fait craindre le pire aux producteurs de vins et de fruits de la vallée
La chaleur est arrivée très tôt et d'une intensité qu'on n'avait jamais connue
Denise Neilsen (à gauche) étudie l'évolution du climat dans la vallée de l'Okanagan en lien avec le développement agricole
Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheDenise Neilsen a étudié l'évolution du climat en lien avec la gestion de l'eau et le développement agricole pendant des décennies dans la vallée
Elle est catégorique : la fréquence des événements extrêmes augmente
C'est exactement ce que nos projections climatiques nous disaient
Mais cela arrive un peu plus tôt que nous ne l'avions prévu
Selon les données compilées depuis les dernières décennies
il y a beaucoup plus de journées durant l'été au-dessus des 35 degrés Celsius
Ce sont des conditions vraiment stressantes pour plusieurs cultures
Les pénuries d'eau menacent la vallée de l'Okanagan
Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheUne offre en eau limitéeUne offre en eau limitéeLa vallée de l'Okanagan a un climat sec
C'est en fait la continuité nordique des vastes plaines semi-arides de l'Ouest américain
ce lac donne l'impression que la ressource en eau abonde ici
L'approvisionnement en eau de toute la vallée provient strictement des précipitations
La fonte de cette neige au printemps favorise le débit d'une multitude de petites rivières qui alimentent le lac Okanagan
C'est cette eau qui fournit la majeure partie de tous les usages humains
La biologiste Denise Neilsen nous montre le ruisseau Trout
soit le deuxième affluent en importance du lac Okanagan
Photo : Radio-Canada / Benoît LivernochePour nous montrer à quel point l'approvisionnement en eau peut être un défi
Denise Neilsen nous emmène voir le ruisseau Trout
c'est le deuxième affluent en importance du lac Okanagan
Il est assez évident d'après sa taille que notre approvisionnement en eau est faible
« Environ 80 % des précipitations de cette région sont perdues par évapotranspiration dans l'écosystème
ce n'est qu'environ 7 % de l'eau tombée qui coule naturellement dans les rivières
Le ruisseau Mission sert à l'irrigation d'une grande région autour de la ville de Kelowna
Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheLe plus important affluent du lac Okanagan n'est guère plus gros que le ruisseau Trout
qui coule tout juste au sud de la ville de Kelowna
% du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème.","text":"Durant les périodes de sécheresse prolongée
ce ruisseau se tarit presque complètement en aval
l'administrateur du district d'irrigation de Black Mountain
Nous prélevons environ 75% du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème."}}'>Durant les périodes de sécheresse prolongée
l'administrateur du district d'irrigation de Black Mountain
Nous prélevons environ 75 % du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème
L'eau collectée sert à de nombreux agriculteurs
mais aussi aux besoins d'une partie de la ville de Kelowna
La vallée de l'Okanagan compte une dizaine de ces organismes régionaux qui gèrent l'utilisation de l'eau
les industries ou les exploitations agricoles doivent détenir un permis qui stipule la quantité d'eau allouée
qui sert au système d'irrigation de Black Mountain
provient d'un réservoir retenu par un barrage en amont
l'eau de la fonte des neiges remplit le réservoir
puis elle est relâchée durant la saison estivale
Nous avons toujours rempli notre réservoir
la demande en eau s'est beaucoup accrue depuis la construction du barrage de rétention
Et il y a beaucoup d'endroits dans la vallée qui n'ont pas accès à de grandes réserves
Bob Hrasko gère l'un des districts d'irrigation de la vallée de l'Okanagan
Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheComme partout au pays
les changements climatiques modifient le cycle des précipitations durant l'hiver et favorisent une fonte des neiges plus hâtive
Cela a pour effet de diminuer les réserves d'eau
Les prévisions de précipitations dans les modèles de changements climatiques nous disent qu'il y a certaines années où les réservoirs ne se rempliront pas
affirme pour sa part la biologiste Denise Neilsen
« Perdre deux semaines d'eau au beau milieu de l'été entraînerait des pertes de l'ordre d'un demi-milliard de dollars pour la région
Les systèmes d'arrosage au goutte-à-goutte sont une des solutions les plus populaires pour réduire la consommation d'eau dans l'Okanagan
Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheUne urgence d’économiser l’eau
Depuis les événements extrêmes de l'été 2021
de nombreux agriculteurs et vignerons mettent les bouchées doubles pour réduire leur utilisation en eau
C'est le cas de la viticultrice Séverine Pinte
on a à peu près entre 200 et 250millimètres d'eau par an
on a à peu près entre 200 et 250 millimètres d'eau par an
elle a mis en place des projets de conservation d'eau
dont l'implantation d'un système d'irrigation au goutte-à-goutte
Cette technique se résume à une série de petits tuyaux au ras du sol qui arrosent lentement et de façon très précise goutte après goutte
% de l'eau qui est livrée va dans le sol.","text":"À peu près 90% de l'eau qui est livrée va dans le sol."}}'>À peu près 90 % de l'eau qui est livrée va dans le sol
car si on compare avec un système d'arrosage traditionnel où l'on simule une pluie
surveille l'état des vignes alors qu'il fait très chaud à l'été 2021
Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheL'équipe au vignoble fait également chaque jour des tests de pression d'eau sur les plants de vigne
Ce travail consiste à prendre une feuille et à la passer dans un appareil qui détermine les taux d'humidité et les niveaux de stress d'une vigne
Cela nous permet de voir s'il faut donner plus d'eau ou si l'irrigation qu'on a faite pendant la nuit ou la veille est encore en action
« Comme on est capable d'arroser de façon précise
on a à peu près diminué de 50 % la quantité d'eau qu'on utilisait au vignoble
La viticultrice Séverine Pinte participe à un test de pression sur du feuillage pour déterminer si une plante manque d'eau
Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheLes tests de pression et l'irrigation au goutte-à-goutte font des petits partout chez les producteurs de vin et de fruits de l'Okanagan
l'un des plus importants producteurs de cerises de la vallée
Il ne fait aucun doute que nous aurons besoin de plus d'eau à l'avenir
en faisant référence aux enjeux des températures plus chaudes
David Gene met aussi en application une nouvelle approche dans ses vergers : l'irrigation par déficit
Cette technique consiste à diminuer considérablement l'apport en eau après la récolte
Nous terminons la récolte des cerises entre la mi-juillet et la fin août
Et à mesure que nous terminons dans un secteur
nous réduisons de 40 à 50 % l'utilisation d'eau
Le producteur de cerises David Gene participe à l'effort de réduction de la consommation de l'eau Photo : Radio-Canada / Benoît LivernochePour le producteur
l'effet de cette privation d'eau pour les arbres est double
Mais cela aide également les arbres à se préparer pour l'hiver
Si vous réduisez la quantité d'eau que vous fournissez à l'arbre
la réponse de l'arbre sera d'arrêter sa croissance
David Gene estime que cette approche protège également les arbres contre une vague de froid précoce à la fin d'octobre et en novembre
Vous voulez que les arbres aient déjà fait la transition hivernale plus tôt pour se protéger
Plus de 80% des précipitations qui tombent sur la vallée de l'Okanagan est perdue par évapotranspiration
Photo : Radio-CanadaDes choix de société à venir?Des choix de société à venir?Toutes les approches pour économiser de l'eau sont mises de l'avant
Car la vallée de l'Okanagan vit une importante croissance
tant de sa population que de son agriculture
De nombreux cours d'eau dans l'Okanagan sont entièrement dédiés à la consommation humaine
Cet aménagement s'est fait à une époque où on ne tenait pas compte des écosystèmes
chaque district d'irrigation doit faire une juste place à l'écosystème dans le partage de la ressource
la révision des permis d'utilisation de l'eau à certains endroits risque d'être difficile
L'amélioration des techniques d'arrosage est au cœur des projets d'économie d'eau dans la vallée de l'Okanagan
Photo : Radio-CanadaLa vallée de l'Okanagan
mais les décisions finales appartiennent aux citoyens
Voulons-nous une vallée de production alimentaire ou de développement immobilier
tout en sachant que ça ne pourra pas durer
les chaleurs extrêmes qu'a vécues l'Okanagan en 2021 vont se reproduire
Elle croit que les choix que feront les citoyens de la vallée en matière de gestion d'eau pourraient servir d'exemple pour le reste du pays
Si nous ne pouvons pas gérer notre eau adéquatement
je ne sais pas comment les gens ailleurs au pays pourront le faire
Le reportage de Benoît Livernoche est diffusé à l'émission La semaine verte le samedi à 17 h et le dimanche à 12 h 30 sur ICI TÉLÉ
Un document réalisé par Radio-Canada Info
un incendie monstre ravage le tiers de la ville de Rimouski..
Le pape François a été emmené vers son ultime lieu de repos à travers les rues …
les nombreux photographes croquent parfois des portraits inusités …
À l’occasion du centenaire du Cercle Molière
Elle permet de stabiliser les prix et d’assurer un approvisionnement constant …
La flotte ne serait pas prête pour un conflit majeur
comme bien d'autres zones marines dans le monde
Découverte se penche sur l'appétit énergétique de cette industrie en rapide …
Le niveau de violence a monté d’un cran au centre de détention de Québec
Le pape François a été emmené vers son ultime lieu de repos à travers les rues de Rome
les nombreux photographes croquent parfois des portraits inusités des chefs
est le gardien d’une tradition de plus en plus rare
Elle permet de stabiliser les prix et d’assurer un approvisionnement constant au monde entier
comme bien d'autres zones marines dans le monde
Découverte se penche sur l'appétit énergétique de cette industrie en rapide croissance
Le Canada possède 20 % des ressources d'eau douce de la planète
l'eau ici est une ressource inépuisable
les défis de la gestion de l'eau existent déjà à plusieurs endroits
subit depuis quelques années des extrêmes climatiques
L'évolution du climat force une prise de conscience de la gestion de l'eau
Ça devient presque une répétition
la vallée de l'Okanagan fait les manchettes avec ses grandes chaleurs et ses feux de forêt
les deux phénomènes naturels arrivent en même temps et cela bat tous les records
La vallée subit d'abord les effets de ce fameux dôme de chaleur
où des températures extrêmes sont atteintes
La région est aussi sous la fumée pendant de longues semaines
une viticultrice de la région d'Oliver
La chaleur a fait craindre le pire aux producteurs de vins et de fruits de la vallée
La chaleur est arrivée très tôt et d'une intensité qu'on n'avait jamais connue
Denise Neilsen a étudié l'évolution du climat en lien avec la gestion de l'eau et le développement agricole pendant des décennies dans la vallée
Elle est catégorique : la fréquence des événements extrêmes augmente
C'est exactement ce que nos projections climatiques nous disaient
Mais cela arrive un peu plus tôt que nous ne l'avions prévu
Selon les données compilées depuis les dernières décennies
il y a beaucoup plus de journées durant l'été au-dessus des 35 degrés Celsius
La vallée de l'Okanagan a un climat sec
tout près de la frontière américaine
C'est en fait la continuité nordique des vastes plaines semi-arides de l'Ouest américain
L'approvisionnement en eau de toute la vallée provient strictement des précipitations
La fonte de cette neige au printemps favorise le débit d'une multitude de petites rivières qui alimentent le lac Okanagan
Pour nous montrer à quel point l'approvisionnement en eau peut être un défi
Denise Neilsen nous emmène voir le ruisseau Trout
c'est le deuxième affluent en importance du lac Okanagan
Il est assez évident d'après sa taille que notre approvisionnement en eau est faible
Environ 80 % des précipitations de cette région sont perdues par évapotranspiration dans l'écosystème
ce n'est qu'environ 7 % de l'eau tombée qui coule naturellement dans les rivières
Le plus important affluent du lac Okanagan n'est guère plus gros que le ruisseau Trout
% du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème.","text":"Durant les périodes de sécheresse prolongée
ce ruisseau se tarit presque complètement en aval
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ce ruisseau se tarit presque complètement en aval
l'administrateur du district d'irrigation de Black Mountain
Nous prélevons environ 75 % du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème
L'eau collectée sert à de nombreux agriculteurs
La vallée de l'Okanagan compte une dizaine de ces organismes régionaux qui gèrent l'utilisation de l'eau
L'eau est donc très réglementée
Tous les utilisateurs d'eau de la vallée
les industries ou les exploitations agricoles doivent détenir un permis qui stipule la quantité d'eau allouée
qui sert au système d'irrigation de Black Mountain
provient d'un réservoir retenu par un barrage en amont
l'eau de la fonte des neiges remplit le réservoir
puis elle est relâchée durant la saison estivale
Nous avons toujours rempli notre réservoir
la demande en eau s'est beaucoup accrue depuis la construction du barrage de rétention
Alors nous grugeons dans nos réserves
Et il y a beaucoup d'endroits dans la vallée qui n'ont pas accès à de grandes réserves
les changements climatiques modifient le cycle des précipitations durant l'hiver et favorisent une fonte des neiges plus hâtive
Cela a pour effet de diminuer les réserves d'eau
Les prévisions de précipitations dans les modèles de changements climatiques nous disent qu'il y a certaines années où les réservoirs ne se rempliront pas
Perdre deux semaines d'eau au beau milieu de l'été entraînerait des pertes de l'ordre d'un demi-milliard de dollars pour la région
Depuis les événements extrêmes de l'été 2021
de nombreux agriculteurs et vignerons mettent les bouchées doubles pour réduire leur utilisation en eau
C'est le cas de la viticultrice Séverine Pinte
ce qui est rien du tout","text":"Ici
on a à peu près entre 200 et 250millimètres d'eau par an
on a à peu près entre 200 et 250 millimètres d'eau par an
dont l'implantation d'un système d'irrigation au goutte-à-goutte
Cette technique se résume à une série de petits tuyaux au ras du sol qui arrosent lentement et de façon très précise goutte après goutte
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car si on compare avec un système d'arrosage traditionnel où l'on simule une pluie
50 % de l'eau est perdue en évaporation
L'équipe au vignoble fait également chaque jour des tests de pression d'eau sur les plants de vigne
Ce travail consiste à prendre une feuille et à la passer dans un appareil qui détermine les taux d'humidité et les niveaux de stress d'une vigne
Cela nous permet de voir s'il faut donner plus d'eau ou si l'irrigation qu'on a faite pendant la nuit ou la veille est encore en action
Comme on est capable d'arroser de façon précise
on a à peu près diminué de 50 % la quantité d'eau qu'on utilisait au vignoble
Les tests de pression et l'irrigation au goutte-à-goutte font des petits partout chez les producteurs de vin et de fruits de l'Okanagan
l'un des plus importants producteurs de cerises de la vallée
Il ne fait aucun doute que nous aurons besoin de plus d'eau à l'avenir
en faisant référence aux enjeux des températures plus chaudes
Outre les méthodes évoquées dans ce texte
David Gene met aussi en application une nouvelle approche dans ses vergers : l'irrigation par déficit
Cette technique consiste à diminuer considérablement l'apport en eau après la récolte
Nous terminons la récolte des cerises entre la mi-juillet et la fin août
Et à mesure que nous terminons dans un secteur
nous réduisons de 40 à 50 % l'utilisation d'eau
il y a bien sûr une économie d'eau
Mais cela aide également les arbres à se préparer pour l'hiver
Si vous réduisez la quantité d'eau que vous fournissez à l'arbre
la réponse de l'arbre sera d'arrêter sa croissance
David Gene estime que cette approche protège également les arbres contre une vague de froid précoce à la fin d'octobre et en novembre
Vous voulez que les arbres aient déjà fait la transition hivernale plus tôt pour se protéger
Toutes les approches pour économiser de l'eau sont mises de l'avant
Car la vallée de l'Okanagan vit une importante croissance
De nombreux cours d'eau dans l'Okanagan sont entièrement dédiés à la consommation humaine
Cet aménagement s'est fait à une époque où on ne tenait pas compte des écosystèmes
cela devient un sérieux problème
chaque district d'irrigation doit faire une juste place à l'écosystème dans le partage de la ressource
la révision des permis d'utilisation de l'eau à certains endroits risque d'être difficile
fait face à des choix de société
La science fournit certaines réponses
mais les décisions finales appartiennent aux citoyens
Voulons-nous une vallée de production alimentaire ou de développement immobilier
tout en sachant que ça ne pourra pas durer
les chaleurs extrêmes qu'a vécues l'Okanagan en 2021 vont se reproduire
Elle croit que les choix que feront les citoyens de la vallée en matière de gestion d'eau pourraient servir d'exemple pour le reste du pays
Si nous ne pouvons pas gérer notre eau adéquatement
Le reportage de Benoît Livernoche est diffusé à l'émission La semaine verte le samedi à 17 h et le dimanche à 12 h 30 sur ICI TÉLÉ
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Une pince à la main
assemble petit à petit les branches d’une étoile en ferraille
J’ai une passion pour la construction
Dans cet atelier de soudure du Collège de l’Okanagan
elle est entourée de plusieurs autres jeunes filles
On les reconnaît à leur tee-shirt orange
sur lequel il est écrit Jill of All Trades
C’est plus facile de travailler avec beaucoup de femmes
qui envisage de devenir ingénieure en mécanique
Jill of All Trades est une initiative qui a été lancée au Canada en 2014
Elle consiste en une journée de sensibilisation aux métiers spécialisés pour les jeunes femmes de la neuvième à la douzième année
L’initiative a déjà été organisée dans 17 établissements postsecondaires partout au pays
et le Collège de l’Okanagan s’ajoute cette année à cette liste
femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui
en plus de nos instructeurs","text":"Nous sommes très enthousiastes
Cela donne aux filles l’occasion de passer du temps dans les ateliers avec des mentors de l’industrie
Il y a 28femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui
en plus de nos instructeurs"}}\">Nous sommes très enthousiastes
Il y a 28 femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui
responsable des programmes des métiers spécialisés et de l’apprentissage du Collège de l’Okanagan
L’établissement de Kelowna compte environ 500 étudiants dans des programmes spécialisés
Son objectif est d’atteindre les 30 % d’ici à 2023
Il est très important pour nous d’accroître notre diversité dans les métiers et l’industrie manque cruellement de travailleurs qualifiés
Nous devons donc élargir le bassin de personnes désireuses d’exercer un métier
Selon Emploi et Développement social Canada
700 000 spécialistes de ces domaines devraient partir à la retraite d’ici la fin de la décennie
Cela correspond à plus de 17 % des 4 millions d’entre eux qui sont présents au pays
Une telle situation pourrait menacer toutes les initiatives de construction voulues par le fédéral – notamment celles qui concernent le logement –, pour lesquelles ces métiers sont indispensables.
Attirer les femmes dans ces métiers pourrait donc être l’une des solutions, étant donné qu’elles sont encore très peu à franchir le pas. D’après les données de Statistique Canada, en 2022, la part des femmes dans les métiers spécialisés et le transport était de seulement 7,4 %.
Elles seront peut-être la seule femme sur le chantier, mais les groupes de femmes dans la construction se forment dans toutes les entreprises. Des politiques de diversité se mettent en place et l’environnement devient plus inclusif, souligne Sara Cousins.
Le 15 mai, les 11 ateliers proposés sur le campus comprenaient ceux de plomberie, de soudure, de réparation de carrosserie d’automobile ou d’aéronef, d'électricité ou encore de charpente.
C’est dans un atelier de charpenterie installé dans la cour intérieure de l’établissement que Leo Baudoin s’affaire à bâtir une structure en bois avec ses camarades et plusieurs mentors. Mon père est plombier et je voulais explorer ces différents métiers, explique l’élève de 16 ans.
Même si la jeune femme ne sait pas encore si elle veut poursuivre dans ces professions, cette occasion lui plaît beaucoup : Ça nous montre qu’on peut tout essayer même si c’est juste une possibilité.
Ouvrir en mode plein écranEn 2022, moins de 10 % de femmes travaillaient dans les métiers spécialisés, le transport, la machinerie et les domaines associés, selon Statistique Canada.
Camille PauvarelPublié le 16 mai 2024 à 15 h 34 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le Collège de l’Okanagan
a accueilli une journée consacrée à la découverte des métiers spécialisés pour les jeunes filles de 13 à 16 ans
qui vise à diversifier un milieu encore très masculin et en pénurie de main-d’œuvre
assemble petit à petit les branches d’une étoile en ferraille
Dans cet atelier de soudure du Collège de l’Okanagan
elle est entourée de plusieurs autres jeunes filles
sur lequel il est écrit Jill of All Trades
C’est plus facile de travailler avec beaucoup de femmes
qui envisage de devenir ingénieure en mécanique
Ouvrir en mode plein écranUne soixantaine de mentors ont aidé les élèves lors des ateliers organisés au Collège de l'Okanagan le 15 mai
Jill of All Trades est une initiative qui a été lancée au Canada en 2014
Elle consiste en une journée de sensibilisation aux métiers spécialisés pour les jeunes femmes de la neuvième à la douzième année
L’initiative a déjà été organisée dans 17 établissements postsecondaires partout au pays
et le Collège de l’Okanagan s’ajoute cette année à cette liste
femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui
en plus de nos instructeurs","text":"Nous sommes très enthousiastes
Cela donne aux filles l’occasion de passer du temps dans les ateliers avec des mentors de l’industrie
Il y a 28femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui
en plus de nos instructeurs"}}'>Nous sommes très enthousiastes
Il y a 28 femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui
responsable des programmes des métiers spécialisés et de l’apprentissage du Collège de l’Okanagan
L’établissement de Kelowna compte environ 500 étudiants dans des programmes spécialisés
Son objectif est d’atteindre les 30 % d’ici à 2023
Il est très important pour nous d’accroître notre diversité dans les métiers et l’industrie manque cruellement de travailleurs qualifiés
Nous devons donc élargir le bassin de personnes désireuses d’exercer un métier
Selon Emploi et Développement social Canada
700 000 spécialistes de ces domaines devraient partir à la retraite d’ici la fin de la décennie
Cela correspond à plus de 17 % des 4 millions d’entre eux qui sont présents au pays
Attirer les femmes dans ces métiers pourrait donc être l’une des solutions, étant donné qu’elles sont encore très peu à franchir le pas. D’après les données de Statistique Canada, en 2022, la part des femmes dans les métiers spécialisés et le transport était de seulement 7,4 %.
Elles seront peut-être la seule femme sur le chantier, mais les groupes de femmes dans la construction se forment dans toutes les entreprises. Des politiques de diversité se mettent en place et l’environnement devient plus inclusif, souligne Sara Cousins.
Le 15 mai, les 11 ateliers proposés sur le campus comprenaient ceux de plomberie, de soudure, de réparation de carrosserie d’automobile ou d’aéronef, d'électricité ou encore de charpente.
Ouvrir en mode plein écranLeo Beaudoin n'est pas sûre de vouloir travailler dans ces domaines spécialisés, mais elle est contente de pouvoir s'exercer à la charpenterie ou à la mécanique.
C’est dans un atelier de charpenterie installé dans la cour intérieure de l’établissement que Leo Baudoin s’affaire à bâtir une structure en bois avec ses camarades et plusieurs mentors. Mon père est plombier et je voulais explorer ces différents métiers, explique l’élève de 16 ans.
Ouvrir en mode plein écranPlus de 100 filles de la neuvième à la douzième année de la région d'Okanagan ont participé à une journée de découverte des métiers spécialisés organisée par le programme Jill of All Trades.
Même si la jeune femme ne sait pas encore si elle veut poursuivre dans ces professions, cette occasion lui plaît beaucoup : Ça nous montre qu’on peut tout essayer même si c’est juste une possibilité.
en plus de nos instructeurs"}}\\\">Nous sommes très enthousiastes
Une telle situation pourrait menacer toutes les initiatives de construction voulues par le fédéral – notamment celles qui concernent le logement –
pour lesquelles ces métiers sont indispensables
Attirer les femmes dans ces métiers pourrait donc être l’une des solutions
étant donné qu’elles sont encore très peu à franchir le pas
D’après les données de Statistique Canada
la part des femmes dans les métiers spécialisés et le transport était de seulement 7,4 %
Elles seront peut-être la seule femme sur le chantier
mais les groupes de femmes dans la construction se forment dans toutes les entreprises
Des politiques de diversité se mettent en place et l’environnement devient plus inclusif
les 11 ateliers proposés sur le campus comprenaient ceux de plomberie
de réparation de carrosserie d’automobile ou d’aéronef
d'électricité ou encore de charpente
C’est dans un atelier de charpenterie installé dans la cour intérieure de l’établissement que Leo Baudoin s’affaire à bâtir une structure en bois avec ses camarades et plusieurs mentors
Mon père est plombier et je voulais explorer ces différents métiers
explique l’élève de 16 ans
Même si la jeune femme ne sait pas encore si elle veut poursuivre dans ces professions
cette occasion lui plaît beaucoup : Ça nous montre qu’on peut tout essayer même si c’est juste une possibilité
Une telle situation pourrait menacer toutes les initiatives de construction voulues par le fédéral – notamment celles qui concernent le logement –
a accueilli une journée consacrée à la découverte des métiers spécialisés pour les jeunes filles de 13 à 16 ans
Découvrez comment des vignerons passionnés transforment cette terre de contrastes en un vignoble florissant
Un épisode de la série « Des vignes et des hommes » à consommer sans modération
À l’extrémité ouest du Canada
la ville de Vancouver est la porte d’entrée de la Colombie Britannique
Un état gigantesque qui s’étend au travers de majestueux paysages
À 400 km de la côte pacifique
derrière les pics enneigés et les profondes gorges volcaniques
se cache la vallée de l’Okanagan
porteuse de contrastes et de richesses qui se déploie sur les rives fertiles d’un chapelet de lac dont le plus important s’étire sur plus de 300 km
Malgré sa jeunesse dans l’histoire viticole
les vignerons ont rapidement tiré profit de toute la magie de ce bout du monde
de cette oasis unique en Amérique du Nord
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ils permettent de soutenir le travail des 250 journalistes de notre rédaction qui s'engagent à vous proposer chaque jour une information de qualité
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Le sommet du plateau révèle une vallée spectaculaire où dansent les couleurs d’automne
Une charmante ville siège en bordure du lac Okanagan
et pourtant habitée d’une énergie qui se ressent à des kilomètres : celle de ses vignerons
le meilleur endroit qui soit pour pleinement vivre la gloire de l’automne
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Les journalistes et photographes de La Presse n’ont pas collaboré à ce contenu promotionnel
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équitation et sports nautiques : voilà autant de façons d’explorer la nature sauvage de la vallée de l’Okanagan
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Kelowna vous accueille avec tout le soin d’un hôte attentionné
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Pour plus de renseignements à propos de la section XTRA
Le service provincial de lutte contre les incendies
affirme que même si la maîtrise du feu constitue une étape importante
il reste encore beaucoup de travail à faire et de multiples dangers sont toujours présents dans certains secteurs
Presque tous les ordres d'évacuation qui demeuraient en vigueur pour le District régional du Centre de l'Okanagan et la ville de West Kelowna ont été retirés
à l'exception d'une poignée de propriétés à West Kelowna
La plupart des alertes d'évacuation ont également été levées
les résidents peuvent s'attendre encore à voir de la fumée dans la région jusqu'à ce qu'il y ait des quantités suffisantes de pluie ou de neige
Près de la moitié des 400 structures ou maisons détruites jusqu'à présent au cours de la saison record des feux de forêt en Colombie-Britannique se trouvaient dans la région de Kelowna
comme les avions-citernes et les hélicoptères
représentent une grande partie des dépenses de BC Wildfire pour lutter contre les feux de forêt
un hélicoptère survole la région de Kelowna
Photo : justine boulin/cbc / Justine Boulin
Prenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
affirme que même si la maîtrise du feu constitue une étape importante
il reste encore beaucoup de travail à faire et de multiples dangers sont toujours présents dans certains secteurs
Ouvrir en mode plein écranL'incendie de McDougall Creek brûle depuis le 15 août 2023
Presque tous les ordres d'évacuation qui demeuraient en vigueur pour le District régional du Centre de l'Okanagan et la ville de West Kelowna ont été retirés
à l'exception d'une poignée de propriétés à West Kelowna
Feux de forêt au CanadaConsulter le dossier completSuivreSuivreLa plupart des alertes d'évacuation ont également été levées
les résidents peuvent s'attendre encore à voir de la fumée dans la région jusqu'à ce qu'il y ait des quantités suffisantes de pluie ou de neige
L'incendie de McDougall Creek, qui s'étend sur 139 kilomètres carrés, a détruit ou endommagé près de 190 propriétés et forcé l'évacuation de milliers de personnes de la région en août dernier.
Près de la moitié des 400 structures ou maisons détruites jusqu'à présent au cours de la saison record des feux de forêt en Colombie-Britannique se trouvaient dans la région de Kelowna
L'incendie de McDougall Creek, qui s'étend sur 139 kilomètres carrés, a détruit ou endommagé près de 190 propriétés et forcé l'évacuation de milliers de personnes de la région en août dernier.
L'imposant feu de forêt qui a détruit des dizaines de maisons à West Kelowna
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Nous avons combattu l'équivalent de 100 ans de lutte contre les incendies en une seule nuit
Nous nous sommes battus avec acharnement pour protéger notre communauté
Plusieurs incendies de forêt brûlent autour de Kelowna, une ville de l’Okanagan où résident près de 150 000 personnes. De nouveaux ordres d’évacuations ont été lancés vendredi par les autorités régionales.
Du côté ouest du lac Okanagan, l'incendie de McDougall Creek, qui brûle au nord-ouest de la ville de West Kelowna, a forcé l’évacuation de nouvelles propriétés vendredi. Le secteur touché s’étend désormais de la Première Nation de Westbank, à une dizaine de kilomètres au sud de West Kelowna, jusqu’au parc provincial de Fintry, à environ 35 km au nord de la ville.
À l’échelle de la province, plus de 4500 personnes font actuellement l’objet d’un ordre d’évacuation et 23 500 autres, d’une alerte d’évacuation, selon la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique, Bowinn Ma.
Le directeur des opérations du service des incendies provincial, BC Wildfire, Cliff Chapman, reconnaît que les ordres et les alertes d’évacuation causent du stress aux personnes évacuées, mais il assure que ses équipes font tout en leur pouvoir pour protéger les maisons et les infrastructures essentielles, afin que les évacués puissent rentrer chez eux le plus rapidement possible.
Les autorités appellent les résidents à se préparer et à faire preuve de coopération, en respectant les directives. « Nous nous préparons à faire face à une situation qui s'aggrave. Nous demandons au public de faire de même », implore Jason Brolund, le chef du service d’incendie de West Kelowna.
Des gens pris au piège, c'est le pire cauchemar d'un chef de pompiers.
La ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique, Bowinn Ma, demande aux touristes d’éviter le centre et le sud-est de la province. Elle rappelle aux Britanno-Colombiens de consulter la carte interactive de BC Wildfire pour localiser les incendies de forêt.
« Nous devons tous donner au service d’incendie l'espace dont il a besoin pour assurer notre sécurité », affirme Bowinn Ma.
L'incendie de McDougall Creek a pris de l'ampleur en cours de nuit, attisé par des vents violents. Il brûle à présent sur 68 kilomètres carrés. La progression récente du brasier a conduit les autorités locales à déclarer l'état d'urgence et à ordonner de nouvelles évacuations. Les services d'urgence du centre de l'Okanagan ont décrit l'incendie comme étant très actif et imprévisible.
Plus de 220 000 personnes vivent dans la région métropolitaine de Kelowna, d’après Statistique Canada.
Les pompiers sont à pied d'œuvre pour combattre les flammes et évaluer les dégâts causés par le brasier durant la nuit. Les autorités indiquent que certaines structures ont été perdues, mais ne donnent pas d'estimation du nombre de bâtiments brûlés pour le moment.
Cela devient de plus en plus clair au fur et à mesure que le jour se lève, mais nous avons encore beaucoup de travail à faire afin de déterminer exactement quelles zones ont été touchées et quelle est l’ampleur de la catastrophe, dit le chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund.
Malheureusement, nous allons avoir de très mauvaises nouvelles pour certaines personnes qui ont perdu leur maison, poursuit-il. Il est peu probable que des résidents des secteurs évacués puissent rentrer chez eux aujourd’hui.
Le District régional du Centre de l'Okanagan a appelé les résidents à être prêts à quitter leur domicile à tout moment et à s'absenter pendant une période prolongée, ainsi qu’à prendre des dispositions pour les animaux de compagnie et le bétail.
Un refuge a été ouvert à Prospera Place, dans le centre-ville de Kelowna, pour les personnes évacuées qui ont besoin d'un endroit où séjourner.
Depuis le 1er avril, plus de 1800 incendies de forêt ont brûlé environ 16 100 kilomètres carrés de terres en Colombie-Britannique, et plus de 360 incendies sont en cours dans toute la province.
Justine Beaulieu-Poudrier est vidéojournaliste à Vancouver.
Ouvrir en mode plein écranDans la nuit de jeudi à vendredi, des feux se sont déclarés dans le nord de Kelowna.
Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck
Justine Beaulieu-PoudrierPublié le 18 août 2023 à 9 h 35 HAEMis à jour le 18 août 2023 à 19 h 59 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
West Kelowna a connu une nuit dévastatrice
l’une des pires que les pompiers de la région ont vécues dans leur carrière
que d’un aperçu de ce qui attend la région dans les prochains jours
Nous avons combattu l'équivalent de 100 ans de lutte contre les incendies en une seule nuit
Nous nous sommes battus avec acharnement pour protéger notre communauté
Du côté ouest du lac Okanagan, l'incendie de McDougall Creek, qui brûle au nord-ouest de la ville de West Kelowna, a forcé l’évacuation de nouvelles propriétés vendredi. Le secteur touché s’étend désormais de la Première Nation de Westbank, à une dizaine de kilomètres au sud de West Kelowna, jusqu’au parc provincial de Fintry, à environ 35 km au nord de la ville.
Ouvrir en mode plein écranL'incendie de McDougall Creek, qui brûle près de West Kelowna, a pris de l'ampleur en cours de nuit de jeudi à vendredi, à cause de vents violents.
Ouvrir en mode plein écranLe feu de McDougall Creek est proche de West Kelowna, en Colombie-Britannique, le vendredi 18 août 2023.
Ouvrir en mode plein écranUn feu de forêt brûle près d'une maison dans la ville de Kelowna, en Colombie-Britannique, le vendredi 18 août 2023.
Ouvrir en mode plein écranPrès de 2500 propriétés faisaient l'objet d'un ordre d'évacuation, vendredi matin.
Ouvrir en mode plein écranLes autorités indiquent que certaines structures ont été perdues. Une évaluation de la zone incendiée devrait avoir lieu plus tard dans la matinée.
Ouvrir en mode plein écranLa fumée a envahi le ciel près de McKinley Landing à Kelowna, en Colombie-Britannique, le vendredi 18 août 2023.
L'incendie de McDougall Creek, qui brûle près de West Kelowna, a pris de l'ampleur en cours de nuit de jeudi à vendredi, à cause de vents violents.
À l’échelle de la province, plus de 4500 personnes font actuellement l’objet d’un ordre d’évacuation et 23 500 autres, d’une alerte d’évacuation, selon la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique, Bowinn Ma.
Le directeur des opérations du service des incendies provincial, BC Wildfire, Cliff Chapman, reconnaît que les ordres et les alertes d’évacuation causent du stress aux personnes évacuées, mais il assure que ses équipes font tout en leur pouvoir pour protéger les maisons et les infrastructures essentielles, afin que les évacués puissent rentrer chez eux le plus rapidement possible.
Les autorités appellent les résidents à se préparer et à faire preuve de coopération, en respectant les directives. « Nous nous préparons à faire face à une situation qui s'aggrave. Nous demandons au public de faire de même », implore Jason Brolund, le chef du service d’incendie de West Kelowna.
Des gens pris au piège, c'est le pire cauchemar d'un chef de pompiers.
La ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique, Bowinn Ma, demande aux touristes d’éviter le centre et le sud-est de la province. Elle rappelle aux Britanno-Colombiens de consulter la carte interactive de BC Wildfire pour localiser les incendies de forêt.
« Nous devons tous donner au service d’incendie l'espace dont il a besoin pour assurer notre sécurité », affirme Bowinn Ma.
L'incendie de McDougall Creek a pris de l'ampleur en cours de nuit, attisé par des vents violents. Il brûle à présent sur 68 kilomètres carrés. La progression récente du brasier a conduit les autorités locales à déclarer l'état d'urgence et à ordonner de nouvelles évacuations. Les services d'urgence du centre de l'Okanagan ont décrit l'incendie comme étant très actif et imprévisible.
Ouvrir en mode plein écranDes structures ont été détruites par les flammes, confirment les services de lutte contre les incendies.
Plus de 220 000 personnes vivent dans la région métropolitaine de Kelowna, d’après Statistique Canada.
Les pompiers sont à pied d'œuvre pour combattre les flammes et évaluer les dégâts causés par le brasier durant la nuit. Les autorités indiquent que certaines structures ont été perdues, mais ne donnent pas d'estimation du nombre de bâtiments brûlés pour le moment.
Cela devient de plus en plus clair au fur et à mesure que le jour se lève, mais nous avons encore beaucoup de travail à faire afin de déterminer exactement quelles zones ont été touchées et quelle est l’ampleur de la catastrophe, dit le chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund.
Ouvrir en mode plein écranLe feux McDougall Creek sévit dans la région Okanagan de l'intérieur de la Colombie-Britannique.
Malheureusement, nous allons avoir de très mauvaises nouvelles pour certaines personnes qui ont perdu leur maison, poursuit-il. Il est peu probable que des résidents des secteurs évacués puissent rentrer chez eux aujourd’hui.
Le District régional du Centre de l'Okanagan a appelé les résidents à être prêts à quitter leur domicile à tout moment et à s'absenter pendant une période prolongée, ainsi qu’à prendre des dispositions pour les animaux de compagnie et le bétail.
Un refuge a été ouvert à Prospera Place, dans le centre-ville de Kelowna, pour les personnes évacuées qui ont besoin d'un endroit où séjourner.
Hier, les autorités provinciales ont fait le point sur la situation des feux de forêt en Colombie-Britannique. Elles se sont montrées très inquiètes et ont annoncé que la province allait probablement connaître heures les plus difficiles de l’été","text":"les 24 à 48heures les plus difficiles de l’été"}}'>les 24 à 48 heures les plus difficiles de l’été, alors qu'un front froid balaie la province, apportant des éclairs et des vents violents.
Depuis le 1er avril, plus de 1800 incendies de forêt ont brûlé environ 16 100 kilomètres carrés de terres en Colombie-Britannique, et plus de 360 incendies sont en cours dans toute la province.
Nous avons combattu l'équivalent de 100 ans de lutte contre les incendies en une seule nuit
Plusieurs incendies de forêt brûlent autour de Kelowna
une ville de l’Okanagan où résident près de 150 000 personnes
De nouveaux ordres d’évacuations ont été lancés vendredi par les autorités régionales
qui brûle au nord-ouest de la ville de West Kelowna
a forcé l’évacuation de nouvelles propriétés vendredi
Le secteur touché s’étend désormais de la Première Nation de Westbank
à une dizaine de kilomètres au sud de West Kelowna
À l’échelle de la province
plus de 4500 personnes font actuellement l’objet d’un ordre d’évacuation et 23 500 autres
d’une alerte d’évacuation
selon la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique
Le directeur des opérations du service des incendies provincial
reconnaît que les ordres et les alertes d’évacuation causent du stress aux personnes évacuées
mais il assure que ses équipes font tout en leur pouvoir pour protéger les maisons et les infrastructures essentielles
afin que les évacués puissent rentrer chez eux le plus rapidement possible
Les autorités appellent les résidents à se préparer et à faire preuve de coopération
« Nous nous préparons à faire face à une situation qui s'aggrave
Nous demandons au public de faire de même »
le chef du service d’incendie de West Kelowna
c'est le pire cauchemar d'un chef de pompiers
La ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique
demande aux touristes d’éviter le centre et le sud-est de la province
Elle rappelle aux Britanno-Colombiens de consulter la carte interactive de BC Wildfire pour localiser les incendies de forêt
« Nous devons tous donner au service d’incendie l'espace dont il a besoin pour assurer notre sécurité »
L'incendie de McDougall Creek a pris de l'ampleur en cours de nuit
Il brûle à présent sur 68 kilomètres carrés
La progression récente du brasier a conduit les autorités locales à déclarer l'état d'urgence et à ordonner de nouvelles évacuations
Les services d'urgence du centre de l'Okanagan ont décrit l'incendie comme étant très actif et imprévisible
Plus de 220 000 personnes vivent dans la région métropolitaine de Kelowna
Les pompiers sont à pied d'œuvre pour combattre les flammes et évaluer les dégâts causés par le brasier durant la nuit
Les autorités indiquent que certaines structures ont été perdues
mais ne donnent pas d'estimation du nombre de bâtiments brûlés pour le moment
Cela devient de plus en plus clair au fur et à mesure que le jour se lève
mais nous avons encore beaucoup de travail à faire afin de déterminer exactement quelles zones ont été touchées et quelle est l’ampleur de la catastrophe
nous allons avoir de très mauvaises nouvelles pour certaines personnes qui ont perdu leur maison
Il est peu probable que des résidents des secteurs évacués puissent rentrer chez eux aujourd’hui
Le District régional du Centre de l'Okanagan a appelé les résidents à être prêts à quitter leur domicile à tout moment et à s'absenter pendant une période prolongée
ainsi qu’à prendre des dispositions pour les animaux de compagnie et le bétail
Un refuge a été ouvert à Prospera Place
pour les personnes évacuées qui ont besoin d'un endroit où séjourner
les autorités provinciales ont fait le point sur la situation des feux de forêt en Colombie-Britannique
Elles se sont montrées très inquiètes et ont annoncé que la province allait probablement connaître heures les plus difficiles de l’été","text":"les 24 à 48heures les plus difficiles de l’été"}}\\\">les 24 à 48 heures les plus difficiles de l’été
alors qu'un front froid balaie la province
apportant des éclairs et des vents violents
plus de 1800 incendies de forêt ont brûlé environ 16 100 kilomètres carrés de terres en Colombie-Britannique
et plus de 360 incendies sont en cours dans toute la province
Justine Beaulieu-Poudrier est vidéojournaliste à Vancouver
Plusieurs incendies de forêt brûlent autour de Kelowna
Elles se sont montrées très inquiètes et ont annoncé que la province allait probablement connaître heures les plus difficiles de l’été","text":"les 24 à 48heures les plus difficiles de l’été"}}\">les 24 à 48 heures les plus difficiles de l’été
1:46Des milliers de personnes évacuées dans l'OkanaganL'incendie de McDougall Creek
force les autorités locales à déclarer l'état d'urgence et ordonne de nouvelles évacuations
et la Colombie-Britannique apporte son soutien aux évacués des Territoires du Nord-Ouest
le pape François a effectué 47 voyages à l'étranger
au moins 12 personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées lors des plus imposantes …
la place St-Pierre accueille les fidèles alors …
Harvard est dans le viseur de Donald Trump
Il accuse cette prestigieuse université de ne pas …
L'ONU estime que la bande de Gaza traverse la …
arrivera à Washington dans les prochaines heures pour sa première …
écoles … Québec a plusieurs projets d’infrastructure urgents dans son assiette
comment doit-il naviguer à travers ce champ de mines …
la police met en place un registre pour permettre aux résidents de partager les images de leurs …
4:57Sports express. Sports express. Contenu vidéo d’une durée de 4 minutes 57 secondes. Publié hier à 23 h 08 HAE Sports expressCapsule sports Express 23h00
entre les Roses de Montréal et le Rapide d'Ottawa dans la Super …
L’équipe a réussi à se qualifier pour les séries …
plus jeune équipe qualifiée pour les séries éliminatoires
le libéral Mark Carney est élu premier ministre du Canada
de l'Ontario et de l'Alberta quel enjeu de la campagne électorale est …
l'Alberta produit et exporte la grande majorité du pétrole …
Arrestations de présumés fraudeurs canadiens
Le combat de boxe mortel de Jeanette Zacarias Zapata a été autorisé sur la base d’un rapport médical falsifié
44:03Santé publique. 5 ans. Contenu vidéo d’une durée de 44 minutes 3 secondes. Publié le 13 mars à 21 h 00 HAE 5 ansLa COVID-19 a marqué nos vies
tensions sociales : les impacts sont toujours présents
43:04Industrie pharmaceutique. Chauve qui peut. Contenu vidéo d’une durée de 43 minutes 4 secondes. Publié le 6 mars à 21 h 00 HAE Chauve qui peutUne belle chevelure
Les effets indésirables rares mais dévastateurs du finastéride
43:04Crime sexuel. Fuite parfaite. Contenu vidéo d’une durée de 43 minutes 4 secondes. Publié le 27 février à 21 h 00 HAE Fuite parfaiteEnquête a retrouvé le pasteur de Québec
recherché par les autorités depuis plus de trois ans
la famille d’une victime poursuit OceanGate pour l’implosion du Titan
rendant l'accès aux soins et à la nourriture difficile pour les Canadiens
peut faire rêver si on se fie aux croit les …
qui a vendu des piscines plages pendant sept ans
des propriétaires ont acheté des terrains dans un domaine privé des Laurentides
des résidents d'Ahuntsic ont appris avec stupeur qu'ils ne pourraient plus accéder à leur ruelle …
la Steinway Tower est le gratte-ciel le plus étroit du monde
Une chercheuse hongroise a eu tout le mal du monde à en …
les grenouilles et les salamandres ont beaucoup souffert de la disparition des milieux …
on brûle la peau d'une centaine de joueuses et de joueurs pour savoir si la …
leur consommation pourrait atteindre 12 % de l'électricité d'ici 2028
mais ces produits sont-ils tous nécessaires
qui a enrichi la restauration de chez nous
Doit-on craindre la grippe aviaire pour nos œufs
Cette matière contamine de plus en plus les …
Ottawa subventionne l'utilisation des engrais enrobés de polymère dans le cadre du Fonds …
Environ 11 000 tonnes sont utilisées chaque année dans les …
l'élevage de saumon en mer a le vent dans les voiles
Avec l'accélération des changements climatiques
Isabelle RicherIsabelle Richer démystifie les rouages du système de justice et vulgarise les grands enjeux qui s'y rattachent
Toutes les informations nécessaires pour commencer la journée : l'actualité
24•60Comprendre les événements de la journée avec Anne-Marie Dussault
Magazine d'information et de vulgarisation scientifique proposant des reportages sur divers sujets en science
La factureMagazine d’information sur les droits des citoyens en matière de consommation et enquêtes sur des problèmes vécus par les consommateurs
Le téléjournal avec Céline GalipeauUn regard approfondi sur les sujets de l'heure
et sur les grands enjeux auxquels la société est confrontée
En direct avec Patrice RoyPatrice Roy fait le point sur les grandes nouvelles de la journée et les enjeux qui touchent les citoyens et citoyennes avec nos reporters
nos analystes et les acteurs et actrices du jour en entrevue
Zone infoGérald Fillion et ses commentateurs discutent des sujets chauds du jour tout en suivant l'actualité en développement
Daniel Thibeault et son équipe vont au coeur des débats politiques qui font l'actualité
La semaine verteMagazine d’actualité agroalimentaire et forestière qui aborde les enjeux environnementaux et les innovations en gestion des ressources renouvelables
Zone économieGérald Fillion aborde toutes les nouvelles économiques d'importance
EnquêteMagazine d'investigation qui expose des pratiques douteuses et révèle des faits méconnus ou cachés sur des questions préoccupantes d’intérêt public
Le gouvernement Nétanyahou a approuvé une expansion de son offensive à Gaza et le contrôle de nouveaux territoires de l'enclave palestinienne
L'opération inclut le déplacement d'une majorité de ses habitants
Extension des opérations militaires israéliennes à Gaza
conquête du territoire palestinien et déplacement de sa population..
chroniqueur géopolitique à France Inter et au Nouvel Obs
a entrepris des réformes radicales pour redresser une situation économique catastrophique
même si une partie de la population le paie très cher
La valeur des projets d’investissement étrangers au Québec est en baisse
notamment en raison de la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis
« C’est plus difficile; l’accès au marché américain
explique le président d’Investissement Québec International
L'hôpital Maisonneuve-Rosemont est loin d'être le seul établissement vétuste dans le réseau de la santé
C'est aussi le cas de l'hôpital Sainte-Croix de Drummondville
La communauté du Centre-du-Québec milite pour la construction d'un nouveau bâtiment depuis plusieurs années
arrivera à Washington dans les prochaines heures pour sa première rencontre avec le président américain Donald Trump
Des négociations sur les tarifs sont-elles possibles et le président arrêtera-t-il de parler de l'annexion du Canada
Maïka Sondarjee et Tasha Kheiriddin en débattent à «Zone info»
Washington impose des tarifs de 100 % sur les films américains faits à l’étranger
c'est le début de l'enquête publique du coroner sur le décès de Normand Meunier en mars 2024
L'homme avait reçu l'aide médicale à mourir après avoir développé une énorme plaie de lit lors d'un séjour à l'Hôpital de Saint-Jérôme
La sélection des jurés a débuté lundi au procès hautement médiatisé à New York de P
figure centrale du hip-hop accusé d'avoir mis son empire au service d'un système violent de trafic sexuel
comme le rapporte notre journaliste Amélie Desmarais
On a fait le ménage dans les nouvelles provenant des États-Unis pour revenir en cinq points sur les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump
les élèves du secondaire se portent moins bien qu’avant sur le plan psychologique
Si les jeunes sont meilleurs pour reconnaître l’anxiété
ont-ils les outils nécessaires pour y faire face
Tour d’horizon en cette Semaine de la santé mentale
La série britannique «Adolescence» a relancé le débat sur la propagation de contenu d’influenceurs masculinistes sur les réseaux sociaux
Avec l’adoption du projet de loi 72 au Québec
vous verrez des changements à l’épicerie et au restaurant
Dès le 7 mai : pourboires calculés avant taxes
rabais de 15 $ en cas d’erreur de prix et meilleure visibilité des prix à l’unité
où la guerre fait rage depuis plus de trois ans contre la Russie
une minute de silence est observée chaque jour à travers le pays
un rituel décrété par le président Volodymyr Zelensky
dans toutes les écoles primaires et secondaires
le cellulaire sera interdit dans les classes
durant les pauses et sur le terrain de l’école
durant les pauses ou sur le terrain de l’école
s'est exprimé le ministre de l'Éducation Bernard Drainville en conférence de presse
Donald Trump a tenu son premier rassemblement politique depuis son élection
On s'est invités dans cette ville du Michigan où il a eu lieu pour demander à ses partisans ce qu'ils pensent de ses 100 premiers jours au pouvoir
On s'est invité dans cette ville du Michigan pour demander à ses partisans ce qu'ils pensent de ses 100 premiers jours au pouvoir
transporte son cœur mécanique dans un petit sac à dos
utilisés pour les services nuagiques et l’intelligence artificielle
consomment des millions de litres d’eau chaque jour pour refroidir les équipements informatiques
pourquoi les résultats ont-ils pris tant de temps à sortir et quel sera l’avenir du chef du Parti conservateur Pierre Poilievre
ces questions sont revenues souvent à la suite des élections fédérales canadiennes
nous avons publié une première version de cette vidéo où nous prenions en compte les derniers résultats
Élections Canada a toutefois annoncé que la circonscription de Terrebonne
avait finalement été remportée par le Bloc québécois
Nous avons ajusté le montage de la vidéo afin d'être à jour à cette date
On s’immerge dans un avant-midi de cueillette de clams avec Lison Éloquin à Pointe-aux-Outardes
Le parti de Mark Carney n'a pas réussi à s’emparer d’une majorité de sièges à l’issue des élections fédérales
Des luttes très serrées dans une trentaine de circonscriptions ont retardé l’annonce finale des résultats
le pape François a effectué 47 voyages à l'étranger
il avait multiplié les rencontres politiques et religieuses et avait visité la Mosquée bleue d'Istanbul
ce qui avait symbolisé son intention de promouvoir le dialogue entre les religions
les Turcs gardent un souvenir mitigé de son passage
qui n'a pas permis de freiner le déclin de la religion catholique
Le reportage de notre correspondante Marie-Ève Bédard
au moins 12 personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées lors des plus imposantes frappes russes contre la capitale ukrainienne depuis l'été dernier
Ces attaques surviennent alors que les pourparlers de paix semblent au point mort
Des dizaines de milliers de fidèles affluent à la basilique St-Pierre pour se recueillir devant la dépouille du pape François
Le reportage de notre correspondante à l'étranger
Les obsèques du pape François auront lieu samedi
la place St-Pierre accueille les fidèles alors que les cardinaux
l'heure est aux hommages pour celui qui a dirigé l'église catholique pendant 12 ans
Le mouvement de boycottage des voyages aux États-Unis profite à l'industrie du tourisme au pays
qui s'attend à une saison estivale aussi achalandée que lors des années de pandémie
c'est par choix que de nombreux Canadiens prendront leurs vacances ici
C'est un exercice crucial qui permet de chiffrer les nombreuses promesses des chefs
Le Parti libéral et le NPD ont finalement présenté leur cadre financier respectif à neuf jours du scrutin
On ignore toujours quand les conservateurs présenteront le leur
Si Mark Carney essaie de se distancier de Justin Trudeau
les 130 milliards de dollars en nouvelles dépenses qu'il propose avec un déficit de 48 milliards au bout de quatre ans ont eu l'effet inverse
Des milliers de jeunes Turcs restent mobilisés dans la rue et sur les campus universitaires pour dénoncer la dérive autoritaire du régime Erdogan
ils sont à l'avant-poste de la contestation malgré les arrestations
La question du coût de la vie a été peu soulevée pendant la campagne électorale
monopolisée par la guerre tarifaire avec les États-Unis
une ville durement touchée par les tarifs douaniers sur l'acier
Il accuse cette prestigieuse université de ne pas avoir lutté contre l'antisémitisme lors de manifestations propalestiniennes
Harvard refuse de se plier aux demandes du président
Le conflit entre Israël et le Hamas ne cesse de s’aggraver
L'ONU estime que la bande de Gaza traverse la pire situation humanitaire depuis le début de la guerre
Écoutez le témoignage d’une médecin canadienne qui a travaillé un mois dans un hôpital de l'enclave palestinienne
Donald Trump veut rouvrir la célèbre prison d'Alcatraz
La prison avait fermé ses portes en 1963 à cause de la vétusté de ses bâtiments et du coût des rénovations
Qu'est-ce qui pousse le président américain à demander sa réouverture
J'en parle avec mes invités : le journaliste Piotr Smolar et le spécialiste de l'histoire américaine Francis Langlois
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Louis Blouin
Comment faire face à ces troubles mentaux qui conduisent à commettre des crimes incommensurables
Est-ce possible de prévenir ces tragédies humaines
médecin psychiatre surspécialisée en psychiatrie
Comment en sommes-nous arrivés là et lesquels faut-il prioriser
« On est à la croisée des chemins et il faut être plus rationnels »
dit Fanny Tremblay-Racicot en entrevue aux côtés de Christian Savard à l'émission Zone économie
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Rafaël Jacob
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Stéphanie Chouinard
Un article de La Presse dépeint une hausse de l'homophobie dans les écoles secondaires du Québec
rejoignant les conclusions du groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal
étudiant à la maîtrise en sociologie sur les masculinités et le féminisme
Le premier ministre élu Mark Carney a tenu sa première conférence de presse
Il a aussi confirmé qu'il irait à Washington mardi prochain pour rencontrer Donald Trump
Les commentaires de Chantal Hébert et Paul Journet
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Christine St-Pierre
Mark Carney se prépare à rencontrer Donald Trump
comment doit-il naviguer à travers ce champ de mines diplomatiques
la police met en place un registre pour permettre aux résidents de partager les images de leurs caméras de surveillance
ancien directeur général adjoint Sûreté du Québec
Plus de deux millions de spectateurs étaient rassemblés
pour un concert gratuit de la chanteuse Lady Gaga
La soirée festive aurait pu virer au drame : la police a par la suite révélé qu'un attentat à la bombe avait été déjoué
comme nous le raconte le journaliste indépendant Serge Boire
Kent Hughes et Jeff Gorton rencontraient les médias lundi pour le bilan de la saison
L’état-major du Canadien est satisfait de la direction prise par l'équipe et reste à l'affût pour tenter d'améliorer son groupe
Quoi de mieux qu’une victoire à son premier match à domicile
Les faits saillants du match du 3 mai 2025 entre la Victoire de Montréal et les Sirens de New York
Les faits saillants du match du 3 mai 2025
entre les Roses de Montréal et le Rapide d'Ottawa dans la Super Ligue du Nord
Faire bonne première impression n’est pas toujours facile… mais pour certaines joueuses
L’heure est au bilan pour le Canadien de Montréal
L’équipe a réussi à se qualifier pour les séries éliminatoires
ce que beaucoup pensaient impossible en début de saison
Voici ce que les joueurs avaient à dire sur leur année
Alexandra Labelle et Catherine Dubois ont bien hâte aux séries de la LPHF
Connaissez-vous la fiche des Leafs en séries lorsqu'ils sont en mesure d'éliminer leurs adversaires
On lance le défi au multimillionnaire québécois Olivier Primeau de démêler toutes ses entreprises en deux minutes top chrono
« Le gars du Beachclub » a acheté des permis d'exploitation d'eau de source
et il dit qu'il a un plan pour faire de l’argent « à l’infini » avec ça
L'entrepreneur s’avance aussi sur sa potentielle future carrière politique à l'Assemblée nationale
et il revient sur la fois où il a mangé du pâté chinois avec Paris Hilton
On a fait nos devoirs et on est allés fouiller dans sa vie numérique
Les journalistes Julia Pagé et Pasquale Harrison-Julien reviennent sur les moments forts de la campagne avec l’équipe de Rad et des invités surprises
Qui sera le nouveau premier ministre du Canada
L’équipe de Rad et des invités surprises reviennent sur les moments forts de la campagne électorale
Alessandra a été invitée sur le plateau de RDI pour parler de son reportage sur l'Alberta et le vote conservateur
Plusieurs analystes ont attribué la victoire de Donald Trump
à ses apparitions dans des balados populaires
dont celui de Joe Rogan.Olivier s'est demandé : est-ce qu’on vit le même phénomène ici
on a vu notamment Jagmeet Singh à Tout le monde s’haït
Pierre Poilievre et Jonathan Pedneault au micro d'Olivier Primeau
Yves-François Blanchet au What’s Up Podcast
Pourquoi les politiciens délaissent-ils les médias traditionnels pour les balados
Est-ce que vous vous en sortez avec le coût de la vie
Ornella a posé la question à des jeunes de partout au Canada
Elle en a profité pour leur demander sur quoi ils allaient baser leur vote aux élections fédérales
Vous pouvez croire la comédienne Pascale de Blois quand elle explique pourquoi le président américain Donald Trump veut que le Canada devienne son 51e État
(C'est nous qui avons écrit son texte.)En gros
ce serait parce qu'il reluque nos ressources naturelles
de l'Ontario et de l'Alberta quel enjeu de la campagne électorale est le plus important pour eux
Alessandra et Florence se sont rendues à Fort McMurray en Alberta
Elles voulaient comprendre comment la dépendance économique de la province aux énergies fossiles façonne le quotidien et la vision politique des gens là-bas
Leur reportage est sur notre chaîne YouTube
Avec ses sables bitumineux et ses pipelines
l'Alberta produit et exporte la grande majorité du pétrole canadien
le vote conservateur domine depuis des décennies
Alessandra et Florence se sont rendues à Fort McMurray
pour comprendre comment la dépendance économique de la province aux énergies fossiles façonne sa vision politique
surtout en pleine guerre commerciale avec les États-Unis
Au programme cette semaine : en plus de revenir sur des cas de désinformation observés le jour du scrutin
nous évaluons l’impact de la participation grandissante des chefs de partis à des balados en période électorale
Sans cesse attaquée dans la sphère conservatrice
Wikipédia se trouve désormais dans la mire de l’administration Trump
Notre invitée Ariane Labrèche met en contexte l’ampleur de la menace qui plane sur cette encyclopédie “libre”
Est-ce que l’IA peut nous faire changer d’avis sur des sujets clivants
Un test secret mené sur Reddit suscite la controverse
Au programme cette semaine : de nombreuses publicités électorales frauduleuses circulent sur les plateformes de Meta dans le seul but d’arnaquer des Canadiens avec des fraudes à la cryptomonnaie.Après une période de boycott de deux ans
le PLQ et le PQ se sont mis à racheter des publicités sur Metae et on revient sur la série documentaire Netflix Mauvaise Influence qui expose les côtés sombres des enfants influenceurs
L'équipe des «Décrypteurs» vous convie à son balado filmé
propositions des partis pour lutter contre la fraude et La vérif sur le débat des chefs
Au programme cette semaine: une opération d’ingérence chinoise visant Mark Carney sur WeChat est-elle réellement en cours
La campagne électorale telle que vécue par les modérateurs sur Reddit
La petite histoire derrière un tweet qui a semé le chaos sur les marchés boursiers
Discussion sur la frénésie des fans de Minecraft dans les salles de cinéma
Vous cherchez à comprendre la signification d'une image virale sur le web
Le site Know Your Meme est LA référence pour vous
Au programme cette semaine: un point de bascule vient-il vraiment d’être franchi par l’IA
On se pose la question alors que Chat GPT 4.5 a passé « haut la main » le célèbre test Turing
la production de fausses bandes-annonces de films s’est « industrialisée » avec l’avènement de l’IA générative
deux chaînes d’importance ont été démonétisées
Discussion avec les journalistes français Pierre Plottu et Maxime Macé sur le combat des influenceurs et des influenceuses d'extrême droite pour imposer leurs idées sur le web et au sein de la société
Au programme de cette semaine : anatomie de la prétendue « découverte » d’une ville secrète souterraine sous le plateau de Gizeh en Égypte
une autre preuve du potentiel hautement viral de la pseudo-science
Un site web consacré au chef conservateur Pierre Poilievre démontre (encore) à quel point l’IA pollue le web
on fait le point le « Signalgate » qui a accaparé l’attention médiatique cette semaine et une mise à jour d’OpenAi a déclenché une frénésie « Studio Ghibli »
Face à la qualité des contenus qui se dégradent et à la polarisation
bien des utilisateurs veulent se détacher des réseaux comme Facebook
Au programme de cette semaine: avec notre invité
les brèches de sécurité liées aux applications sportives comme Strava
la production massive et à bas prix de contenus étranges générés par IA (AI Slop) risque de bouleverser profondément le web tel qu’on le connaît
la reconnaissance faciale se bute à un obstacle de taille au Canada et finalement on vous parle d’une tendance étrange sur TikTok
Maïa et le fentanyl : Les ravages provoqués par les mélanges de drogue qui circulent en ce moment
Les PFAS s’immiscent dans nos produits de soins personnels
Relations amoureuses entre des psychologues et leurs anciennes clientes : le grand tabou
rendant l'accès aux soins et à la nourriture difficile pour les Canadiens
On vous révèle comment les entreprises de jeux vidéo collectent et revendent vos informations personnelles
peut faire rêver si on se fie aux croit les publicités et témoignages sur les réseaux sociaux
De nombreux consommateurs qui voulaient se lancer dans le domaine regrettent aujourd'hui d'avoir payé 5000 $ pour une formation qui n'est pas fidèle à ce qu'on leur avait vendu
Une centaine de clients se sont retrouvés ainsi sans garantie avec des piscines parfois défectueuses
l'un des actionnaires de Nova-Lagon relance le concept de piscines plages sous un nouveau nom
Les copropriétaires d'un complexe de condos inondé trois fois en cinq ans
qui a fait l'objet d'un reportage de La facture
restent dans l'impasse malgré les promesses d'aide de la mairesse de Lachine
Ils tentent de protéger leur immeuble à leurs frais et craignent de ne pas y arriver avant la prochaine pluie diluvienne
Même si le promoteur s'était engagé à faire le raccordement électrique des terrains
il refuse maintenant de payer la facture d'Hydro-Québec pour les alimenter en électricité
Des clients qui ont critiqué des commerces sur le web se font poursuivre pour diffamation
où des avis laissés sur Google ont déclenché une cascade de conséquences
Alex Cicoria apprend qu'un prêt automobile de plus de 42 000 dollars a été accordé à son insu
Un huissier sonne à sa porte pour saisir un véhicule qu'il ne possède pas
C'est une situation qui arrive de plus en plus souvent
car ce type de fraude est en progression au pays
des résidents d'Ahuntsic ont appris avec stupeur qu'ils ne pourraient plus accéder à leur ruelle arrière sans avoir à payer
Parce que leur ruelle venait d'être achetée par un entrepreneur
Cette histoire abracadabrante vient de se conclure; les citoyens ont regagné l'usage de « leur » ruelle pour de bon
Une équipe de La facture s'est intéressée au profil psychologique des fraudeurs
Qui sont ces personnes qui font de la fraude leur mode de vie
Votre vétérinaire a l'obligation de vous remettre une ordonnance si vous voulez acheter un médicament vétérinaire dans une pharmacie
Certains vétérinaires sont cependant réticents à le faire et vont jusqu'à discréditer les pharmaciens
ce qui est contraire au code des professions du Québec
Trois pirates informatiques s’unissent pour combattre les fraudeurs en ligne
Cette rare incursion dans le mode de fonctionnement des fraudeurs nous permet de mieux comprendre comment ils procèdent et comment se prémunir contre la fraude
Il s’agit d’une adaptation d’un reportage de l’émission Marketplace de la CBC
Le goût amer de certains médicaments cause des problèmes récurrents dans l'administration de soins ou de traitements
Les chiens doués sont plus rares qu'on le croit
Une chercheuse hongroise a eu tout le mal du monde à en dénicher une quarantaine sur la planète
les grenouilles et les salamandres ont beaucoup souffert de la disparition des milieux humides
On estime que près d'un milliard d'oiseaux meurent chaque année en se frappant contre des fenêtres ou des murs de verre en Amérique du Nord
Tout le monde se souvient de notre émerveillement lors de l'éclipse solaire du 8 avril 2024
un événement rare qui a fait l'objet d'une expérience inusitée au Zoo de Granby
on brûle la peau d'une centaine de joueuses et de joueurs pour savoir si la passion du jeu réduit la douleur
Le tout premier médicament entièrement généré par intelligence artificielle franchit les essais cliniques de phase 2 pour le traitement d'une maladie pulmonaire mortelle
Plusieurs outils diagnostiques utilisés en médecine n'ont pas la même efficacité sur toutes les couleurs de peau ou toutes les textures de cheveux
On déconstruit le mythe du poids santé une fois pour toutes
On visite l'une des rares fromageries universitaires en Amérique du Nord
Le marché de la nutrition sportive est en pleine expansion..
On s'intéresse à l'immigration cambodgienne
L'épicerie a voulu savoir si ces légumes étaient intéressants à cuisiner sur les plans nutritionnel et gustatif
On s'offre un petit voyage en Europe pour découvrir des desserts pascals de Pologne
L'épicerie vous donne quelques idées pour utiliser la noix de coco à son plein potentiel
Cette matière contamine de plus en plus les sols
comme le démontre une étude étonnante sur des parcelles de champs au Royaume-Uni
Les paillis oxodégradables permettent aux agriculteurs dans les régions nordiques de produire du meilleur maïs
Mais quel est l'impact de ces produits sur les sols agricoles
Ottawa subventionne l'utilisation des engrais enrobés de polymère dans le cadre du Fonds d'action climatique à la ferme
Mais l'enrobage de polymère laisse des microplastiques dans les champs
Le plastique est un incontournable en agriculture
Environ 11 000 tonnes sont utilisées chaque année dans les fermes au Québec
Près de 30% de ces plastiques agricoles sont recyclés pour l'instant
Mais des voix s'élèvent contre cette industrie qualifiée de polluante et de néfaste pour la survie des saumons sauvages
Le Saint-Laurent est sous respirateur artificiel
l'oxygène se raréfie et des experts étudient les répercussions de l'hypoxie sur les espèces marines
Des agriculteurs québécois s’attaquent au problème de compactage de leurs sols
Comme la production de sirop d'érable dépend de la météo et du climat
des scientifiques se demandent quel est l'avenir de l'acériculture au Québec face aux changements climatiques
L'eau d'érable concentrée est née d'un nouvel évaporateur qui permet la cuisson sous vide
Le liquide légèrement doré conserve ainsi plus de nutriments que le sirop d'érable et son goût est plus subtil
Troy Bright est un observateur aguerri des épaulards
il note des observations sur le passage et le comportement de ces mammifères marins dans le nord de l'île de Vancouver
Isabelle Richer démystifie les rouages du système de justice et vulgarise les grands enjeux qui s'y rattachent
Toutes les informations nécessaires pour commencer la journée : l'actualité
Comprendre les événements de la journée avec Anne-Marie Dussault
Magazine d’information sur les droits des citoyens en matière de consommation et enquêtes sur des problèmes vécus par les consommateurs
Un regard approfondi sur les sujets de l'heure
Patrice Roy fait le point sur les grandes nouvelles de la journée et les enjeux qui touchent les citoyens et citoyennes avec nos reporters
Gérald Fillion et ses commentateurs discutent des sujets chauds du jour tout en suivant l'actualité en développement
Magazine d’actualité agroalimentaire et forestière qui aborde les enjeux environnementaux et les innovations en gestion des ressources renouvelables
Gérald Fillion aborde toutes les nouvelles économiques d'importance
Magazine d'investigation qui expose des pratiques douteuses et révèle des faits méconnus ou cachés sur des questions préoccupantes d’intérêt public
Les nouvelles données portent à 84 le nombre de propriétés endommagées à West Kelowna et dans la Première Nation de Westbank, et 90 dans la zone de North Westside. Certaines de ces propriétés comprennent plusieurs structures, comme le centre de villégiature Lake Okanagan Resort.
Les habitants de la ville voisine de Kelowna ont été informés un jour plus tôt que les structures de quatre propriétés avaient été détruites, tandis que trois maisons ont été détruites à Lake Country.
Le président du District régional du Centre de l’Okanagan, Loyal Wooldridge, a affirmé que les jours à venir seront difficiles pour les résidents des secteurs touchés par les feux, qui feront face aux pertes monumentales et entameront un deuil collectif.
Les résidents pourront connaître l'état de leur résidence en entrant leur adresse dans un nouveau portail qui sera disponible sur le site web du District régional du Centre de l'Okanagan au cours de la journée de mercredi. Un soutien téléphonique sera aussi mis à leur disposition.
Dans un monde idéal, on préférerait pouvoir appeler chaque propriétaire individuellement et être avec eux lorsqu’ils reçoivent ce qui est probablement la pire nouvelle qu’ils ont reçue de toute leur vie, affirme Sally Ginter. Cette dernière justifie la stratégie de communication par le manque de contrôle des autorités sur l'information qui circule rapidement, à l'ère des médias sociaux.
En attendant la levée progressive des avis d’évacuation dans la région, les pompiers et les autorités locales demandent aux résidents évacués de faire preuve de patience.
Je commence à manquer de sous-vêtements, sympathise le chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund, qui fait lui-même partie des résidents évacués. Je comprends ce que vous vivez.
Selon lui, les équipes doivent d'abord s'assurer que les routes et les propriétés ne présentent aucun danger et que le retour des résidents ne fera pas entrave aux efforts de lutte contre les incendies. Les pompiers veulent également s'assurer que les flammes ne reviendront pas dans les quartiers évacués.
Nous allons croiser la ligne d’arrivée, mais vous devez continuer à être patients avec nous.
Lors d’une mise à jour provinciale, mercredi, la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation du plan climatique, Bowinn Ma, a exhorté toutes les personnes se trouvant dans les zones évacuées de quitter les lieux afin que les pompiers puissent travailler en toute sécurité, soulignant que les équipes aériennes ne peuvent pas larguer de l'eau ou des produits ignifuges lorsqu'il y a des personnes au sol.
En point de presse à Burnaby, mercredi après-midi, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a souligné le travail du gouvernement et des premiers répondants dans la lutte contre les feux de forêt en Colombie-Britannique. Il a également évoqué son souhait de voir mis en œuvre un plan national, avec plus de ressources et des efforts coordonnés, afin de répondre à la menace grandissante des feux de forêt partout au pays.
Certaines zones ravagées par les feux de forêt ont connu de fortes pluies la nuit dernière, ce qui a permis d’éteindre des foyers d’incendie mineurs, affirme le porte-parole de BC Wildfire, Brad Litke. Nous faisons des progrès, a-t-il confirmé. Il a toutefois indiqué qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour permettre aux gens de rentrer chez eux.
Toutes les régions n'ont pas la même chance. « Malheureusement, les pluies observées dans certaines parties de la Colombie-Britannique n'ont pas atteint le canyon du Fraser », a déclaré le ministre des Forêts, Bruce Ralston, lors d'une conférence de presse tenue mercredi après-midi.
Cela signifie que l'incendie de Kookipi Creek, d'une superficie de 144 kilomètres carrés, et d'autres incendies dans la région continuent de poser des défis majeurs aux pompiers.
Un nouvel avis d'évacuation a été émis par la Première Nation de Lytton, dans la nuit de mardi à mercredi, pour huit réserves menacées par les incendies.
Les résidents de nombreuses zones autour de la communauté de Lytton, qui est elle-même en alerte d'évacuation, ont reçu l'ordre d'évacuer en raison des incendies de Kookipi Creek et de Stein Mountain.
Selon les autorités, plus de 25 000 personnes demeurent sous le coup d’un ordre d’évacuation et 37 000 en alerte d’évacuation.
Mercredi, 100 pompiers supplémentaires sont arrivés du Mexique pour prêter main forte aux équipes sur le terrain. D'autres d'Afrique du Sud et d'Australie arriveront d'ici la fin de la semaine.
Avec des informations de Nantou Soumahoro, Bethany Lindsay, Jon Hernandez, Randi-Marie Adams et La Presse canadienne.
Ouvrir en mode plein écranDes personnes évacuées devraient être autorisées à rentrer chez elles mercredi.
Justine Beaulieu-PoudrierPublié le 23 août 2023 à 20 h 32 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
On estime à 181 le nombre de propriétés partiellement ou totalement détruites par les incendies de forêt dans la vallée de l’Okanagan, ont annoncé les autorités mercredi, précisant que les résidents pourront bientôt vérifier l'état de leurs maisons en ligne.
Rassemblés lors d’un point de presse, mercredi matin, les chefs des pompiers de la région ont communiqué les derniers chiffres.
Les nouvelles données portent à 84 le nombre de propriétés endommagées à West Kelowna et dans la Première Nation de Westbank, et 90 dans la zone de North Westside. Certaines de ces propriétés comprennent plusieurs structures, comme le centre de villégiature Lake Okanagan Resort.
Les habitants de la ville voisine de Kelowna ont été informés un jour plus tôt que les structures de quatre propriétés avaient été détruites, tandis que trois maisons ont été détruites à Lake Country.
Feux de forêt au CanadaConsulter le dossier completSuivreSuivreLe président du District régional du Centre de l’Okanagan, Loyal Wooldridge, a affirmé que les jours à venir seront difficiles pour les résidents des secteurs touchés par les feux, qui feront face aux pertes monumentales et entameront un deuil collectif.
Les résidents pourront connaître l'état de leur résidence en entrant leur adresse dans un nouveau portail qui sera disponible sur le site web du District régional du Centre de l'Okanagan au cours de la journée de mercredi. Un soutien téléphonique sera aussi mis à leur disposition.
Dans un monde idéal, on préférerait pouvoir appeler chaque propriétaire individuellement et être avec eux lorsqu’ils reçoivent ce qui est probablement la pire nouvelle qu’ils ont reçue de toute leur vie, affirme Sally Ginter. Cette dernière justifie la stratégie de communication par le manque de contrôle des autorités sur l'information qui circule rapidement, à l'ère des médias sociaux.
En attendant la levée progressive des avis d’évacuation dans la région, les pompiers et les autorités locales demandent aux résidents évacués de faire preuve de patience.
Je commence à manquer de sous-vêtements, sympathise le chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund, qui fait lui-même partie des résidents évacués. Je comprends ce que vous vivez.
Selon lui, les équipes doivent d'abord s'assurer que les routes et les propriétés ne présentent aucun danger et que le retour des résidents ne fera pas entrave aux efforts de lutte contre les incendies. Les pompiers veulent également s'assurer que les flammes ne reviendront pas dans les quartiers évacués.
Nous allons croiser la ligne d’arrivée, mais vous devez continuer à être patients avec nous.
Lors d’une mise à jour provinciale, mercredi, la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation du plan climatique, Bowinn Ma, a exhorté toutes les personnes se trouvant dans les zones évacuées de quitter les lieux afin que les pompiers puissent travailler en toute sécurité, soulignant que les équipes aériennes ne peuvent pas larguer de l'eau ou des produits ignifuges lorsqu'il y a des personnes au sol.
En point de presse à Burnaby, mercredi après-midi, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a souligné le travail du gouvernement et des premiers répondants dans la lutte contre les feux de forêt en Colombie-Britannique. Il a également évoqué son souhait de voir mis en œuvre un plan national, avec plus de ressources et des efforts coordonnés, afin de répondre à la menace grandissante des feux de forêt partout au pays.
Certaines zones ravagées par les feux de forêt ont connu de fortes pluies la nuit dernière, ce qui a permis d’éteindre des foyers d’incendie mineurs, affirme le porte-parole de BC Wildfire, Brad Litke. Nous faisons des progrès, a-t-il confirmé. Il a toutefois indiqué qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour permettre aux gens de rentrer chez eux.
Toutes les régions n'ont pas la même chance. « Malheureusement, les pluies observées dans certaines parties de la Colombie-Britannique n'ont pas atteint le canyon du Fraser », a déclaré le ministre des Forêts, Bruce Ralston, lors d'une conférence de presse tenue mercredi après-midi.
Cela signifie que l'incendie de Kookipi Creek, d'une superficie de 144 kilomètres carrés, et d'autres incendies dans la région continuent de poser des défis majeurs aux pompiers.
Un nouvel avis d'évacuation a été émis par la Première Nation de Lytton, dans la nuit de mardi à mercredi, pour huit réserves menacées par les incendies.
Les résidents de nombreuses zones autour de la communauté de Lytton, qui est elle-même en alerte d'évacuation, ont reçu l'ordre d'évacuer en raison des incendies de Kookipi Creek et de Stein Mountain.
Selon les autorités, plus de 25 000 personnes demeurent sous le coup d’un ordre d’évacuation et 37 000 en alerte d’évacuation.
Mercredi, 100 pompiers supplémentaires sont arrivés du Mexique pour prêter main forte aux équipes sur le terrain. D'autres d'Afrique du Sud et d'Australie arriveront d'ici la fin de la semaine.
Avec des informations de Nantou Soumahoro, Bethany Lindsay, Jon Hernandez, Randi-Marie Adams et La Presse canadienne.
Rassemblés lors d’un point de presse
les chefs des pompiers de la région ont communiqué les derniers chiffres
Les nouvelles données portent à 84 le nombre de propriétés endommagées à West Kelowna et dans la Première Nation de Westbank
et 90 dans la zone de North Westside
Certaines de ces propriétés comprennent plusieurs structures
comme le centre de villégiature Lake Okanagan Resort
Les habitants de la ville voisine de Kelowna ont été informés un jour plus tôt que les structures de quatre propriétés avaient été détruites
tandis que trois maisons ont été détruites à Lake Country
Le président du District régional du Centre de l’Okanagan
a affirmé que les jours à venir seront difficiles pour les résidents des secteurs touchés par les feux
qui feront face aux pertes monumentales et entameront un deuil collectif
Les responsables du District régional du Centre de l’Okanagan ont annoncé la création d'un site web permettant aux résidents évacués de vérifier l'état de leurs résidences
: ''Est-ce que j’ai encore une maison?'' Et nous voulons qu’ils puissent avoir cette information le plus rapidement possible","text":"Nous savons que la première question qu’ils ont
c’est: ''Est-ce que j’ai encore une maison?'' Et nous voulons qu’ils puissent avoir cette information le plus rapidement possible"}}\\\">Nous savons que la première question qu’ils ont
c’est : ''Est-ce que j’ai encore une maison?'' Et nous voulons qu’ils puissent avoir cette information le plus rapidement possible
explique la directrice administrative du District régional de Central Okanagan
Les résidents pourront connaître l'état de leur résidence en entrant leur adresse dans un nouveau portail qui sera disponible sur le site web du District régional du Centre de l'Okanagan au cours de la journée de mercredi
Un soutien téléphonique sera aussi mis à leur disposition
on préférerait pouvoir appeler chaque propriétaire individuellement et être avec eux lorsqu’ils reçoivent ce qui est probablement la pire nouvelle qu’ils ont reçue de toute leur vie
Cette dernière justifie la stratégie de communication par le manque de contrôle des autorités sur l'information qui circule rapidement
En attendant la levée progressive des avis d’évacuation dans la région
les pompiers et les autorités locales demandent aux résidents évacués de faire preuve de patience
Je commence à manquer de sous-vêtements
sympathise le chef des pompiers de West Kelowna
qui fait lui-même partie des résidents évacués
les équipes doivent d'abord s'assurer que les routes et les propriétés ne présentent aucun danger et que le retour des résidents ne fera pas entrave aux efforts de lutte contre les incendies
Les pompiers veulent également s'assurer que les flammes ne reviendront pas dans les quartiers évacués
Nous allons croiser la ligne d’arrivée
mais vous devez continuer à être patients avec nous
Lors d’une mise à jour provinciale
la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation du plan climatique
a exhorté toutes les personnes se trouvant dans les zones évacuées de quitter les lieux afin que les pompiers puissent travailler en toute sécurité
soulignant que les équipes aériennes ne peuvent pas larguer de l'eau ou des produits ignifuges lorsqu'il y a des personnes au sol
a souligné le travail du gouvernement et des premiers répondants dans la lutte contre les feux de forêt en Colombie-Britannique
Il a également évoqué son souhait de voir mis en œuvre un plan national
avec plus de ressources et des efforts coordonnés
afin de répondre à la menace grandissante des feux de forêt partout au pays.
Certaines zones ravagées par les feux de forêt ont connu de fortes pluies la nuit dernière
ce qui a permis d’éteindre des foyers d’incendie mineurs
affirme le porte-parole de BC Wildfire
Il a toutefois indiqué qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour permettre aux gens de rentrer chez eux
Toutes les régions n'ont pas la même chance
les pluies observées dans certaines parties de la Colombie-Britannique n'ont pas atteint le canyon du Fraser »
a déclaré le ministre des Forêts
lors d'une conférence de presse tenue mercredi après-midi
Cela signifie que l'incendie de Kookipi Creek
d'une superficie de 144 kilomètres carrés
et d'autres incendies dans la région continuent de poser des défis majeurs aux pompiers.
Un nouvel avis d'évacuation a été émis par la Première Nation de Lytton
pour huit réserves menacées par les incendies.
Les résidents de nombreuses zones autour de la communauté de Lytton
qui est elle-même en alerte d'évacuation
ont reçu l'ordre d'évacuer en raison des incendies de Kookipi Creek et de Stein Mountain
plus de 25 000 personnes demeurent sous le coup d’un ordre d’évacuation et 37 000 en alerte d’évacuation.
100 pompiers supplémentaires sont arrivés du Mexique pour prêter main forte aux équipes sur le terrain
D'autres d'Afrique du Sud et d'Australie arriveront d'ici la fin de la semaine
Randi-Marie Adams et La Presse canadienne.
c’est: ''Est-ce que j’ai encore une maison?'' Et nous voulons qu’ils puissent avoir cette information le plus rapidement possible"}}\">Nous savons que la première question qu’ils ont
On estime à 181 le nombre de propriétés partiellement ou totalement détruites par les incendies de forêt dans la vallée de l’Okanagan
précisant que les résidents pourront bientôt vérifier l'état de leurs maisons en ligne
Le vignoble Corcelettes - Siimilkameen ©Natalie Richard
Située à seulement 30 min d’Osoyoos et de la vallée de l’Okanagan
la Similkameen Valley demeure pourtant encore méconnue
Si son climat se révèle similaire à celui de sa voisine
elle se différencie de l’Okanagan par son orientation
puisqu’elle s’étend d’ouest en est plutôt que du nord au sud
Ce terroir d’altitude s’élève jusqu’à 480 m au-dessus du niveau de la mer et malgré la chaleur à certains endroits
les montagnes environnantes offrent l’ombre nécessaire pour équilibrer les températures
la proximité de la rivière Similkameen et le vent puissant et persistant qui souffle entre les montagnes réduit aussi les extrêmes de température et protège la vallée des insectes et autres maladies
ce qui en fait un endroit idéal pour pratiquer l’agriculture biologique
Entamez votre visite de la vallée de la Similkameen au vignoble Robin Ridge de la famille Cottrill, réputé pour son gamay. Poursuivez ensuite vers la Corcelettes Estate Winery
un vignoble familial d’envergure qui propose une excellente gamme de vins primés
vin signature du vigneron Charlie Baessler
Ne repartez pas sans quelques canettes de son vin effervescent Santé
rendez-vous chez Clos du Soleil pour une dégustation de ses merveilleux vins de style bordelais
produits avec le moins d’interventions possible en culture biodynamique par le passionné Michael Clark
Dirigez-vous vers Cawston en vous assurant d’avoir réservé une table au réputé Row Fourteen Restaurant at Klippers pour découvrir le menu dégustation du chef Derek Gray et déguster les excellents cidres de la ferme Klippers Organic Acres
concoctés à base de différents fruits de la région
À part de nombreux campings et parcs pour les véhicules récréatifs
on trouve peu de lieux d’hébergement dans la région; nous vous recommandons de réserver une des superbes chambres d’hôte de la ferme Klippers ou des vignobles Crowsnest
Commencez la journée en vous rendant chez Orofino Vineyards
dont le chai est le seul au Canada à être construit avec des balles de foin et alimenté à l’énergie solaire
Vous pourrez y savourer les remarquables vins de John et Virginia Weber
Allez ensuite déjeuner au vignoble Rustic Roots
qui produit aussi des cidres et des vins à base de fruits comme la pomme
fabriquent du pain et de délicieuses pâtisseries maison
visitez le Vanessa Vineyard dont les assemblages de style bordelais
la syrah et le viognier ont été maintes fois primés
offrez-vous une dernière dégustation à la terrasse panoramique du vignoble Hugging Tree Winery du vigneron Bradley Makepeace
et ne manquez pas de prendre une photo du hugging tree (l’arbre qui s’enlace) qui donne son nom au domaine
Chaque semaine recevez gratuitement le meilleur de
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Steven Francis habite le quartier Rose Valley
il a quitté leur maison dans la nuit de jeudi à vendredi avec leur chien et leurs trois chats
Le feu est arrivé jusqu'à notre porte
Je n'avais jamais vu d'incendies comme ça
L’agressivité du vent [...] qui a littéralement remonté chaque flanc de montagne et a continué à souffler sur des kilomètres en transportant les flammes..
chef de la Première Nation Westbank située tout près de West Kelowna
Je n'ai jamais vu la fumée et le feu aussi près de la communauté
Tout le flanc de montagne n'était qu'une boule de feu
[...] On pouvait entendre des maisons exploser
Le nombre de propriétés qui ont été la proie des flammes n’a pas encore été précisé par les autorités
qui attendent de pouvoir procéder à une évaluation en toute sécurité
L’Okanagan brûle : « la nuit dernière pourrait bien n’être qu’un prélude »
Feux de forêt : Kelowna déclare l’état d’urgence et ordonne de nouvelles évacuations
plus de 3000 propriétés étaient frappées d'ordres d’évacuation à West Kelowna et Kelowna
et plus de 5000 propriétés étaient touchées par des d'alertes d'évacuation
qui a évacué sa maison du secteur de Clifton
des camions de pompiers et des gens qui faisaient du porte-à-porte
[...] Mon mari a vu qu’il y avait un incendie au bout de notre rue
À peine leurs sacs étaient-ils faits que les policiers sont venus frapper à leur porte
leur indiquant qu’il fallait partir dès maintenant
a également quitté son domicile dans la nuit de jeudi à vendredi avec son épouse et leurs deux jeunes enfants
Des voisins sont passés en voiture et en klaxonnant partout pour essayer de prévenir
Après s’être aperçu que le feu atteignait la montagne située à environ trois kilomètres de chez lui
il n’a pas attendu que l'ordre d’évacuation soit donné
Comme on a de la famille qui n’est pas loin
on a décidé de ne prendre aucun risque
On est partis environ une heure avant que l'évacuation ne soit prononcée
Trouver quoi dire aux enfants dans une telle situation n’est pas facile
selon Julien Picault : On leur dit qu’il faut partir parce qu’il y a un danger
rien de grave ne va arriver et qu’il s’agit d’une précaution
On a dit aux enfants de prendre ce dont ils ont besoin pour la nuit
On leur a donné une petite boîte et on leur a dit de prendre leurs objets préférés
pour être sûrs que rien n’arrive à ces choses
On attend de voir si le feu se résorbe et s’il se déplace
Mais nous ne pouvons pas voir notre côté
nous ne savons pas à quoi nous attendre
affirme-t-elle à propos de l’état de sa communauté
Nous ne connaissons pas l'étendue des dégâts
les gens utilisent les caméras installées sur leur propriété pour partager ce qu'ils voient
c’est tout le sentiment de communauté qui est affecté
vous avez grandi dans cette communauté
plus de 3000 propriétés étaient frappées d'ordres d’évacuation en raison des feux de forêt qui brûlent près de West Kelowna et de Kelowna
Plus de 5000 propriétés étaient touchées par des d'alertes d'évacuation
La situation évolue rapidement. Pour plus d'informations, visitez cordemergency.ca (en anglais).
Jennifer Magher est journaliste à Vancouver. Elle est arrivée en Colombie-Britannique en 2023 après une carrière en ingénierie. Elle s'intéresse particulièrement aux sujets scientifiques et aux données.
Ouvrir en mode plein écranTôt vendredi, des feux se sont déclarés dans la ville de Kelowna alors que le feu McDougall Creek sévissait jusqu'alors seulement du côté ouest du lac Okanagan, près de West Kelowna.
Jennifer MagherPublié le 18 août 2023 à 20 h 31 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
des milliers de résidents de West Kelowna et de Kelowna
ont dû évacuer leur propriété en raison des feux de forêt de McDougall Creek
des familles avec leurs animaux et des communautés qui sont touchés
Steven Francis habite le quartier Rose Valley
il a quitté leur maison dans la nuit de jeudi à vendredi avec leur chien et leurs trois chats
Ouvrir en mode plein écranMoins de 24 heures depuis son apparition
le feu de forêt de McDougall Creek a dévasté 68 kilomètres carrés de territoire
Le feu est considéré comme non maîtrisé par BC Wildfire
et il continue d’être à l’origine d’ordres d’évacuation
Feux de forêt au CanadaConsulter le dossier completSuivreSuivreJe n'avais jamais vu d'incendies comme ça
L’agressivité du vent [...] qui a littéralement remonté chaque flanc de montagne et a continué à souffler sur des kilomètres en transportant les flammes..
chef de la Première Nation Westbank située tout près de West Kelowna
Je n'ai jamais vu la fumée et le feu aussi près de la communauté
Tout le flanc de montagne n'était qu'une boule de feu
Le nombre de propriétés qui ont été la proie des flammes n’a pas encore été précisé par les autorités
qui attendent de pouvoir procéder à une évaluation en toute sécurité
plus de 3000 propriétés étaient frappées d'ordres d’évacuation à West Kelowna et Kelowna
et plus de 5000 propriétés étaient touchées par des d'alertes d'évacuation
qui a évacué sa maison du secteur de Clifton
des camions de pompiers et des gens qui faisaient du porte-à-porte
[...] Mon mari a vu qu’il y avait un incendie au bout de notre rue
À peine leurs sacs étaient-ils faits que les policiers sont venus frapper à leur porte
leur indiquant qu’il fallait partir dès maintenant
a également quitté son domicile dans la nuit de jeudi à vendredi avec son épouse et leurs deux jeunes enfants
Des voisins sont passés en voiture et en klaxonnant partout pour essayer de prévenir
Lancer l’écoute|5 minAprès s’être aperçu que le feu atteignait la montagne située à environ trois kilomètres de chez lui
il n’a pas attendu que l'ordre d’évacuation soit donné
Comme on a de la famille qui n’est pas loin
On est partis environ une heure avant que l'évacuation ne soit prononcée
Trouver quoi dire aux enfants dans une telle situation n’est pas facile
selon Julien Picault : On leur dit qu’il faut partir parce qu’il y a un danger
rien de grave ne va arriver et qu’il s’agit d’une précaution
On leur a donné une petite boîte et on leur a dit de prendre leurs objets préférés
pour être sûrs que rien n’arrive à ces choses
Ouvrir en mode plein écranLa Colombie-Britannique connaît la pire saison des feux de forêt de son histoire
Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck
On attend de voir si le feu se résorbe et s’il se déplace
affirme-t-elle à propos de l’état de sa communauté
Nous ne connaissons pas l'étendue des dégâts
les gens utilisent les caméras installées sur leur propriété pour partager ce qu'ils voient
c’est tout le sentiment de communauté qui est affecté
plus de 3000 propriétés étaient frappées d'ordres d’évacuation en raison des feux de forêt qui brûlent près de West Kelowna et de Kelowna
Plus de 5000 propriétés étaient touchées par des d'alertes d'évacuation
L’Okanagan brûle : « la nuit dernière pourrait bien n’être qu’un prélude »
Feux de forêt : Kelowna déclare l’état d’urgence et ordonne de nouvelles évacuations
La situation évolue rapidement. Pour plus d'informations, visitez cordemergency.ca (en anglais)
Jennifer Magher est journaliste à Vancouver
Elle est arrivée en Colombie-Britannique en 2023 après une carrière en ingénierie
Elle s'intéresse particulièrement aux sujets scientifiques et aux données
Plusieurs incendies de forêt brûlent autour de Kelowna
une ville de l'Okanagan où résident près de 150 000 personnes
plus de 4500 personnes font actuellement l'objet d'un ordre d'évacuation et 23 500 autres
selon la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique
a reçu des résidents évacués dans son hôtel
La situation évolue rapidement. Pour plus d'informations, visitez cordemergency.ca (en anglais)
les vins de l’Okanagan n’ont plus besoin de présentation
cinq itinéraires permettent de découvrir à vélo les vignobles
mais également les distilleries et brasseries de la région
après une généreuse dégustation de vin
que d’enfourcher sa monture afin de brûler quelques calories et libérer de l’espace en prévision du prochain ravitaillement
C’est ce que nous avons fait l’automne dernier
en roulant de vignoble en vignoble dans la lumineuse vallée de l’Okanagan
qui reçoit plus de 2 000 heures d’ensoleillement par année
que nous choisissons pour débuter notre virée
Sur des vélos empruntés – qui sont dans un état discutable –
nous nous élançons en direction du vignoble le plus visité de la Colombie-Britannique : SummerHill Pyramid
une propriété où le vin est entreposé dans… une pyramide
En commençant avec ce chef de file régional
il sera plus facile d’établir des comparaisons pour des non-initiés comme nous
Une petite dizaine de kilomètres séparent le centre-ville de Kelowna de la propriété et permet de temps à autre de profiter de points de vue intéressants… Une montée bien sentie
et nous voici bientôt rendus à destination
les joues rougies et le dos bien trempé
La vue à un million de dollars et les BMW stationnées près de l’entrée pourraient nous rebuter
mais le gérant nous aperçoit et nous met tout de suite à l’aise
L’accueil chaleureux dont nous bénéficions nous prouve que le monde viticole n’est pas réservé qu’aux gens riches et célèbres : les simples cyclistes sont aussi les bienvenus
les techniques de l’agriculture biodynamique et l’entreposage du vin dans une pyramide orientée vers le nord géographique en amélioreraient le goût
le Cipes Brut NV demeure le vin le plus primé au Canada; ce riesling au goût citronné
vinifié selon la méthode champenoise
nous fait bonne impression et le temps de crier « merlot! »
nous voilà repartis avec une bouteille dans le sac à dos
La tournée se poursuit à cinq kilomètres de là
vignoble non moins bien situé dans South Kelowna
la circulation dense nous cause un léger stress
Tandis que nous tentons tant bien que mal de pédaler à un rythme raisonnable
les voitures filent à vive allure à proximité de nous
Il ne faut d’ailleurs pas s’attendre à des voies réservées aux vélos sur cette route des vins; le parcours s’effectue le plus souvent en bordure de routes assez étroites et très fréquentées
la vue nous fait rapidement oublier ce petit désagrément; le terrain se vallonne jusqu’à épouser
nous échangeons nos ferrailles pour un vélo dont la peinture de couleur vive nous jette de la poudre aux yeux
Persuadés qu’il est en meilleur état
nous faisons fi du fait qu’il s’agit d’un tandem – un pari risqué
Nous avons trop entendu parler du fameux domaine Quail’s Gate pour ne pas nous y rendre
la circulation devrait se faire avec un peu moins de peine… La journée commence donc par une traversée du lac Okanagan
sur le seul et unique pont flottant au Canada
À lire aussi : Randos pompettes sous les pommiers du Québec
West Kelowna regorge de vignobles plus petits
tantôt biologiques comme Kalala Organic Estate
tantôt à l’ambiance décontractée
Ces vignobles forment le parcours nommé Westside Wine Trail
qui longe la rive ouest du lac Okanagan et qui est mieux adapté au cyclotourisme
à 24 km du centre-ville de Kelowna se trouve le parcours Kettle Valley Railway
un ancien chemin de fer converti en piste cyclable
Avec ses montées au dénivelé de moins de 2 %
le circuit est accessible à toute la famille
les cyclistes aguerris y trouveront leur compte s’ils choisissent de parcourir la totalité de la piste
© tourismkelowna.com – Shawn Talbot Photography
La section de Myra Canyon est la plus pittoresque : 24 kilomètres en bordure d’abruptes falaises
ponctués de deux tunnels et de dix-huit ponts sur chevalets offrant une vue imprenable sur le canyon
Une excellente cure contre les effets qu’entraîne le fait d’avoir succombé aux charmes de la dive bouteille..
La meilleure période pour visiter les vignobles de l’Okanagan va de mai à octobre
Certains sont fermés ou ont des heures d’ouverture limitées pendant l’hiver
Si des vignobles facturent la dégustation (à moins d’achat)
d’autres n’offrent des dégustations que sur demande
auquel cas il est conseillé de réserver avant de s’y rendre
La Colombie-Britannique observe une politique de tolérance zéro pour l’alcool au volant
Une autre bonne raison d’opter pour la bicyclette
Pour plus de renseignements sur les routes des vins, on peut consulter le site Web Tourism Kelowna, tourismkelowna.com/do/wine (en anglais) ou tourisme-cb.com
Si la région ensoleillée de l’Okanagan est surtout connue pour ses vins
elle possède également plusieurs cidreries et microbrasseries de qualité
où les cyclistes aimeront relaxer après une journée exigeante
Également située en plein cœur de Kelowna
Okanagan Spirits fabrique des liqueurs entièrement composées de fruits et céréales cultivées localement
agents de préservation ou saveurs artificielles
Difficile de choisir lequel du gin aux pommes – le meilleur vendeur – ou de l’absinthe véritable nous fait le plus de charme
Une chose est sûre : avec sa culture d’entreprise
la plus ancienne distillerie de l’ouest du Canada rejoint en plein nos principes
L’auteure était l’invitée de l’Hôtel Zed et de Tourism Kelowna
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Certains pieds de vigne n'ont pas survécu
L'année est désastreuse pour le viticulteur Grant Stanley de Kelowna
C’est une situation catastrophique et nous avons besoin d’aide
J’espère que le futur sera plus clément
son vignoble d’un vert pétillant semble magnifique
Mais il suffit de regarder sous les feuilles pour constater que les raisins manquent à l’appel
Ce sera comme une chasse aux œufs de Pâques
et lorsqu’on trouvera un raisin c’est sûr qu’on va sauter et crier de joie
Le viticulteur Dapinder Gill vit une situation similaire
il peut recevoir 7,50 $ par vigne
un montant qui n’a pas changé depuis au moins une dizaine d’années
alors ça ne couvre même pas la plante en soi
Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins ","text":"Pour replanter une vigne
Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins "}}\">Pour replanter une vigne
Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins
le directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique
la moitié des vignes ne fourniront pas de raisins pour la récolte
Il craint que les petits viticulteurs fassent faillite
Miles Prodan demande l’aide de Victoria et d’Ottawa pour soutenir l’industrie du vin en Colombie-Britannique et mettre à jour ses programmes
le ministère de l’Agriculture n’a pas répondu directement aux inquiétudes des viticulteurs
Il dit avoir des programmes pour soutenir l’industrie
notamment en offrant de l’aide pour vendre les produits à l'étranger
La date limite a été prolongée jusqu'au 30 juin
Avec des informations de Brady Strachan et Julie Carpentier
Ouvrir en mode plein écranLes vignobles de la région viticole de l'Okanagan
ont été durement touchés par une vague de froid pendant plusieurs jours qui a causé d'importants dommages aux vignes
L'industrie du vin de la Colombie-Britannique a subi de plein fouet les soubresauts de l'hiver et fait maintenant face à des pertes de revenus de 133 millions de dollars
selon l'Association des producteurs de vin de la province
L'année est désastreuse pour le viticulteur Grant Stanley de Kelowna
C’est une situation catastrophique et nous avons besoin d’aide
son vignoble d’un vert pétillant semble magnifique
Mais il suffit de regarder sous les feuilles pour constater que les raisins manquent à l’appel
Ce sera comme une chasse aux œufs de Pâques
et lorsqu’on trouvera un raisin c’est sûr qu’on va sauter et crier de joie
Ouvrir en mode plein écranGrant Stanley a planté l'an dernier une nouvelle vigne à côté d'une autre qui a succombé à l'hiver
Cette nouvelle vigne n'est maintenant plus viable et devra être enlevée
un montant qui n’a pas changé depuis au moins une dizaine d’années
alors ça ne couvre même pas la plante en soi
Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins ","text":"Pour replanter une vigne
Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins "}}'>Pour replanter une vigne
Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins
le directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique
la moitié des vignes ne fourniront pas de raisins pour la récolte
Miles Prodan demande l’aide de Victoria et d’Ottawa pour soutenir l’industrie du vin en Colombie-Britannique et mettre à jour ses programmes
le ministère de l’Agriculture n’a pas répondu directement aux inquiétudes des viticulteurs
Il dit avoir des programmes pour soutenir l’industrie
notamment en offrant de l’aide pour vendre les produits à l'étranger
La date limite a été prolongée jusqu'au 30 juin
Une vague de froid extrême en décembre a gelé les bourgeons délicats dans la vallée de l'Okanagan qui devaient devenir des raisins de cuve
Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins "}}\\\">Pour replanter une vigne
Une vague de froid extrême en décembre a gelé les bourgeons délicats dans la vallée de l'Okanagan qui devaient devenir des raisins de cuve
L'industrie du vin de la Colombie-Britannique a subi de plein fouet les soubresauts de l'hiver et fait maintenant face à des pertes de revenus de 133 millions de dollars
selon l'Association des producteurs de vin de la province
Le froid tue les bourgeons des vignes, explique Ben-Min Chang, viticulteur au Centre de recherche et de développement de Summerland d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.
En conséquence, la production de raisins et de vin entièrement local pourrait être de 97 à 99 % plus faible en 2024 qu’à l’habitude.
Le rapport de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique relève qu’entre le 11 et le 15 janvier 2024, dans la vallée de l'Okanagan, les températures sont passées pendant plus de 50 heures sous la barre des -20 °C. Il s’agit du seuil de risque pour les vignes, selon le rapport.
Seulement de 1 à 3 % des bourgeons des vignes ont survécu au gel, mentionne le rapport.
La combinaison d'une faible température et d'un long temps d'exposition a entraîné ces dommages dévastateurs.
On a l’impression que ça s’accumule, dit Miles Prodan, directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique.
En décembre 2022, une vague de froid extrême a gelé les bourgeons des vignes dans la vallée de l'Okanagan. La production de raisin et de vin local en 2023 s’en est vue réduite de 58 %.
Ce deuxième gel que nous venons de subir va être préjudiciable. Ne pas avoir accès au marché, ne pas avoir de vin à vendre, c'est une période très, très troublante pour le secteur.
Des 440 à 445 millions de dollars au total que le rapport prévoit en pertes pour l’industrie, les vignobles et les établissements vinicoles risquent de perdre de 340 à 346 millions de dollars.
La diminution de la production aura également des répercussions sur d'autres maillons de la chaîne d'approvisionnement, et les fournisseurs, les prestataires de services logistiques et les distributeurs risquent de perdre entre 97 et 99 millions de dollars.
C’est très préoccupant, souligne Mark Hicken, consultant dans l'industrie du vin et fondateur d’Alca Intelligence, qui ajoute : L'industrie va être affectée pendant plusieurs années par des récoltes très réduites ou pratiquement inexistantes.
La plupart des petites et moyennes exploitations viticoles vont se trouver en grand péril financier, car il n'est tout simplement pas possible de survivre pendant une longue période sans revenus normaux.
Mark Hicken estime qu'en l'absence d'un plan de sauvetage, la majorité des exploitations viticoles, en particulier les petites et moyennes, seront en grande difficulté.
Roly Russell, secrétaire parlementaire pour le développement rural, a indiqué dans un communiqué que le gouvernement aide les agriculteurs à relever les défis liés au climat auxquels ils sont confrontés. Il indique que l'année dernière, environ 27 millions de dollars d'indemnités ont été versés aux producteurs qui ont perdu leurs récoltes à cause du gel de 2022.
Pour sa part, le parti BC United demande la création d’un groupe de travail d'urgence avec l'industrie viticole de la Colombie-Britannique et le gouvernement fédéral qui aurait pour but d'élaborer des solutions pour faire face aux prochaines années.
Même si les conséquences à plus long terme sur la santé des vignes ne pourront être estimées avec précision que plus tard dans l’année, des viticulteurs devront investir pour replanter des vignes détruites par le froid, estime l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique.
Les effets peuvent persister pendant plusieurs années, car il faut du temps pour se remettre des dommages, fait valoir Ben-Min Chang, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Nous devons tailler chaque vigne ou replanter, ce qui prend du temps et demande des efforts.
Avec les informations de Benoit Ferradini et Brady Strachan
Ouvrir en mode plein écranDes vignobles de la région viticole de l'Okanagan, en Colombie-Britannique, ont été durement touchés par la vague de froid de janvier 2024, qui succédait à celle de décembre 2022. (Photo d'archives)
Les dégâts sur les bourgeons sont importants. Plus de 90 % des bourgeons [...] sont morts, décolorés, ce qui inquiète tout le monde, indique Gordon Fitzpatrick, président des vignobles de la famille Fitzpatrick.
Le froid tue les bourgeons des vignes, explique Ben-Min Chang, viticulteur au Centre de recherche et de développement de Summerland d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.
En conséquence, la production de raisins et de vin entièrement local pourrait être de 97 à 99 % plus faible en 2024 qu’à l’habitude.
Le rapport de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique relève qu’entre le 11 et le 15 janvier 2024, dans la vallée de l'Okanagan, les températures sont passées pendant plus de 50 heures sous la barre des -20 °C. Il s’agit du seuil de risque pour les vignes, selon le rapport.
Seulement de 1 à 3 % des bourgeons des vignes ont survécu au gel, mentionne le rapport.
La combinaison d'une faible température et d'un long temps d'exposition a entraîné ces dommages dévastateurs.
On a l’impression que ça s’accumule, dit Miles Prodan, directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique.
En décembre 2022, une vague de froid extrême a gelé les bourgeons des vignes dans la vallée de l'Okanagan. La production de raisin et de vin local en 2023 s’en est vue réduite de 58 %.
Ce deuxième gel que nous venons de subir va être préjudiciable. Ne pas avoir accès au marché, ne pas avoir de vin à vendre, c'est une période très, très troublante pour le secteur.
Ouvrir en mode plein écranEn décembre 2022, les températures sont descendues aussi bas qu’en janvier 2024, mais l’épisode de froid a duré moins longtemps. (Photo d'archives)
Des 440 à 445 millions de dollars au total que le rapport prévoit en pertes pour l’industrie, les vignobles et les établissements vinicoles risquent de perdre de 340 à 346 millions de dollars.
La diminution de la production aura également des répercussions sur d'autres maillons de la chaîne d'approvisionnement, et les fournisseurs, les prestataires de services logistiques et les distributeurs risquent de perdre entre 97 et 99 millions de dollars.
C’est très préoccupant, souligne Mark Hicken, consultant dans l'industrie du vin et fondateur d’Alca Intelligence, qui ajoute : L'industrie va être affectée pendant plusieurs années par des récoltes très réduites ou pratiquement inexistantes.
La plupart des petites et moyennes exploitations viticoles vont se trouver en grand péril financier, car il n'est tout simplement pas possible de survivre pendant une longue période sans revenus normaux.
Mark Hicken estime qu'en l'absence d'un plan de sauvetage, la majorité des exploitations viticoles, en particulier les petites et moyennes, seront en grande difficulté.
Roly Russell, secrétaire parlementaire pour le développement rural, a indiqué dans un communiqué que le gouvernement aide les agriculteurs à relever les défis liés au climat auxquels ils sont confrontés. Il indique que l'année dernière, environ 27 millions de dollars d'indemnités ont été versés aux producteurs qui ont perdu leurs récoltes à cause du gel de 2022.
Pour sa part, le parti BC United demande la création d’un groupe de travail d'urgence avec l'industrie viticole de la Colombie-Britannique et le gouvernement fédéral qui aurait pour but d'élaborer des solutions pour faire face aux prochaines années.
Même si les conséquences à plus long terme sur la santé des vignes ne pourront être estimées avec précision que plus tard dans l’année, des viticulteurs devront investir pour replanter des vignes détruites par le froid, estime l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique.
Les effets peuvent persister pendant plusieurs années, car il faut du temps pour se remettre des dommages, fait valoir Ben-Min Chang, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Nous devons tailler chaque vigne ou replanter, ce qui prend du temps et demande des efforts.
Les dégâts sur les bourgeons sont importants
Plus de 90 % des bourgeons [...] sont morts
président des vignobles de la famille Fitzpatrick
viticulteur au Centre de recherche et de développement de Summerland d’Agriculture et Agroalimentaire Canada
la production de raisins et de vin entièrement local pourrait être de 97 à 99 % plus faible en 2024 qu’à l’habitude
Le rapport de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique relève qu’entre le 11 et le 15 janvier 2024
les températures sont passées pendant plus de 50 heures sous la barre des -20 °C
Il s’agit du seuil de risque pour les vignes
Seulement de 1 à 3 % des bourgeons des vignes ont survécu au gel
La combinaison d'une faible température et d'un long temps d'exposition a entraîné ces dommages dévastateurs
On a l’impression que ça s’accumule
directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique
une vague de froid extrême a gelé les bourgeons des vignes dans la vallée de l'Okanagan
La production de raisin et de vin local en 2023 s’en est vue réduite de 58 %
Ce deuxième gel que nous venons de subir va être préjudiciable
Des 440 à 445 millions de dollars au total que le rapport prévoit en pertes pour l’industrie
les vignobles et les établissements vinicoles risquent de perdre de 340 à 346 millions de dollars
La diminution de la production aura également des répercussions sur d'autres maillons de la chaîne d'approvisionnement
les prestataires de services logistiques et les distributeurs risquent de perdre entre 97 et 99 millions de dollars
consultant dans l'industrie du vin et fondateur d’Alca Intelligence
qui ajoute : L'industrie va être affectée pendant plusieurs années par des récoltes très réduites ou pratiquement inexistantes
La plupart des petites et moyennes exploitations viticoles vont se trouver en grand péril financier
car il n'est tout simplement pas possible de survivre pendant une longue période sans revenus normaux
Mark Hicken estime qu'en l'absence d'un plan de sauvetage
la majorité des exploitations viticoles
secrétaire parlementaire pour le développement rural
a indiqué dans un communiqué que le gouvernement aide les agriculteurs à relever les défis liés au climat auxquels ils sont confrontés
environ 27 millions de dollars d'indemnités ont été versés aux producteurs qui ont perdu leurs récoltes à cause du gel de 2022
le parti BC United demande la création d’un groupe de travail d'urgence avec l'industrie viticole de la Colombie-Britannique et le gouvernement fédéral qui aurait pour but d'élaborer des solutions pour faire face aux prochaines années
Même si les conséquences à plus long terme sur la santé des vignes ne pourront être estimées avec précision que plus tard dans l’année
des viticulteurs devront investir pour replanter des vignes détruites par le froid
estime l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique
Les effets peuvent persister pendant plusieurs années
car il faut du temps pour se remettre des dommages
d’Agriculture et Agroalimentaire Canada
Nous devons tailler chaque vigne ou replanter
ce qui prend du temps et demande des efforts
L’épisode de froid extrême de janvier 2024 en Colombie-Britannique a causé des dommages importants aux vignes
indique un rapport de l'Association des producteurs de vin de la province
Cette situation pourrait entraîner une diminution de revenus de plus de 440 millions de dollars pour l’industrie vinicole britanno-colombienne
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"À Kelowna
un brouillard de couleur rose est apparu peu après 7 h 30
il avait repris sa teinte grise habituelle
Je me suis demandé ce qui se passait dehors
qui a immortalisé le moment en prenant quelques photos
à environ 60 km au sud de Kelowna
le brouillard est devenu violet vers 7 h 15 avant de devenir rose
une habitante qui a pris une photo du ciel coloré au-dessus du lac Okanagan
ont signalé le même phénomène
ses photos reflètent exactement la coloration du brouillard telle qu’elle a pu le voir
Alors qu'elle est habituée aux ciels roses des levers et des couchers de soleil
elle affirme que le fait d'être entourée d'un brouillard rose était une expérience tout à fait différente
météorologue à Environnement et Changement climatique Canada
dit n'avoir jamais eu la chance d'observer un tel brouillard
Il s’est dit très jaloux de ne pas avoir assisté à ce phénomène très rare
Il faut que les ingrédients soient tous là au bon moment
la diffusion des ondes fait sortir la couleur bleue et accentuer celles orange
cette diffusion des ondes a affecté un banc de brouillard
Les gouttelettes présentes dans le brouillard sont excessivement petites
ce qui fait que la diffusion de la lumière est différente de celle qu’on observe dans un lever ou coucher de soleil classique
Lise Guyot dit qu'elle a appris de son père photographe l'importance de ne pas attendre avant de capturer un moment
car il peut disparaître très rapidement
Avec des informations d’Andrew Kurjata
Simon Jousset est journaliste à Victoria
Il est arrivé sur l'île de Vancouver en 2022 après avoir travaillé 10 ans comme journaliste en France
Ouvrir en mode plein écranLe phénomène a duré seulement quelques minutes
Le brouillard a ensuite retrouvé sa teinte grise habituelle
Des habitants de la vallée de l’Okanagan ont observé mercredi matin un brouillard aux teintes roses et violettes
un brouillard de couleur rose est apparu peu après 7 h 30
Je me suis demandé ce qui se passait dehors
qui a immortalisé le moment en prenant quelques photos
Ouvrir en mode plein écranLise Guyot a observé le phénomène de chez elle
et explique qu'il n'a duré que quelques minutes
le brouillard est devenu violet vers 7 h 15 avant de devenir rose
une habitante qui a pris une photo du ciel coloré au-dessus du lac Okanagan
Ouvrir en mode plein écranDana Coates a pris cette photo depuis une terrasse surplombant le lac Okanagan
ses photos reflètent exactement la coloration du brouillard telle qu’elle a pu le voir
Alors qu'elle est habituée aux ciels roses des levers et des couchers de soleil
elle affirme que le fait d'être entourée d'un brouillard rose était une expérience tout à fait différente
météorologue à Environnement et Changement climatique Canada
Il s’est dit très jaloux de ne pas avoir assisté à ce phénomène très rare
Il faut que les ingrédients soient tous là au bon moment
cette diffusion des ondes a affecté un banc de brouillard
Les gouttelettes présentes dans le brouillard sont excessivement petites
ce qui fait que la diffusion de la lumière est différente de celle qu’on observe dans un lever ou coucher de soleil classique
Ouvrir en mode plein écranLe phénomène très rare a eu lieu lors du lever de soleil
Lise Guyot dit qu'elle a appris de son père photographe l'importance de ne pas attendre avant de capturer un moment
Même si la région de l’Okanagan, dans l’intérieur de la Colombie-Britannique, est reconnue pour ses chaudes températures et son climat sec, des températures de plus de 40 degrés Celsius sont inhabituelles, explique Séverine Pinte.
La vigne va bloquer son métabolisme pour éviter de perdre trop d' eau par évaporation.
Pour aider le raisin, les vignobles vont augmenter la quantité d’eau et arroser les vignes de nuit.
On va changer nos façons de travailler pendant quelques jours pour la santé de la plante.
Pour éviter que les travailleurs ne souffrent de la chaleur extrême, les heures de travail seront également modifiées.
On a une équipe de travailleurs mexicains et même s'ils sont plus habitués que nous à travailler dans la chaleur, on va leur proposer de travailler tôt le matin et tard le soir, explique Séverine Pinte.
La vigneronne croit par contre qu'il est trop tôt pour s'inquiéter de l’impact à long terme de cette vague de chaleur.
Dominique Lévesque est journaliste et réalisatrice à Vancouver. Elle couvre l'actualité britanno-colombienne depuis 24 ans et s'intéresse particulièrement aux questions de société.
Ouvrir en mode plein écranDes raisins de la vigne du domaine Nk'Mip à Osoyoos.
Dominique LévesquePublié le 24 juin 2021 à 13 h 05 HAEPrenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La vague de chaleur qui a débuté en Colombie-Britannique et qui va amener des températures allant jusqu’à plus de 40 degrés Celsius force les vignerons de l'Okanagan à changer leurs méthodes de travail et à adopter de nouvelles mesures pour assurer le bien-être des vignes.
Une chaleur extrême va bloquer le développement du raisin pendant quelques jours, car les plantes vont se concentrer à ne pas perdre trop d'eau, explique Séverine Pinte, vigneronne depuis 2010 aux Le vieux pin, à Oliver et LaStella winery, à Osoyoos.
Ouvrir en mode plein écranUn vignoble dans la vallée de l'Okanagan, en Colombie-Brtannique.
Même si la région de l’Okanagan, dans l’intérieur de la Colombie-Britannique, est reconnue pour ses chaudes températures et son climat sec, des températures de plus de 40 degrés Celsius sont inhabituelles, explique Séverine Pinte.
La vigne va bloquer son métabolisme pour éviter de perdre trop d' eau par évaporation.
Pour aider le raisin, les vignobles vont augmenter la quantité d’eau et arroser les vignes de nuit.
On va changer nos façons de travailler pendant quelques jours pour la santé de la plante.
Ouvrir en mode plein écranLever de soleil dans un vignoble de la vallée de l'Okanagan.
Pour éviter que les travailleurs ne souffrent de la chaleur extrême, les heures de travail seront également modifiées.
On a une équipe de travailleurs mexicains et même s'ils sont plus habitués que nous à travailler dans la chaleur, on va leur proposer de travailler tôt le matin et tard le soir, explique Séverine Pinte.
La vigneronne croit par contre qu'il est trop tôt pour s'inquiéter de l’impact à long terme de cette vague de chaleur.
Une chaleur extrême va bloquer le développement du raisin pendant quelques jours
car les plantes vont se concentrer à ne pas perdre trop d'eau
Même si la région de l’Okanagan
dans l’intérieur de la Colombie-Britannique
est reconnue pour ses chaudes températures et son climat sec
des températures de plus de 40 degrés Celsius sont inhabituelles
La vigne va bloquer son métabolisme pour éviter de perdre trop d' eau par évaporation
les vignobles vont augmenter la quantité d’eau et arroser les vignes de nuit
On va changer nos façons de travailler pendant quelques jours pour la santé de la plante
Pour éviter que les travailleurs ne souffrent de la chaleur extrême
les heures de travail seront également modifiées
On a une équipe de travailleurs mexicains et même s'ils sont plus habitués que nous à travailler dans la chaleur
on va leur proposer de travailler tôt le matin et tard le soir
La vigneronne croit par contre qu'il est trop tôt pour s'inquiéter de l’impact à long terme de cette vague de chaleur
Dominique Lévesque est journaliste et réalisatrice à Vancouver
Elle couvre l'actualité britanno-colombienne depuis 24 ans et s'intéresse particulièrement aux questions de société
La vague de chaleur qui a débuté en Colombie-Britannique et qui va amener des températures allant jusqu’à plus de 40 degrés Celsius force les vignerons de l'Okanagan à changer leurs méthodes de travail et à adopter de nouvelles mesures pour assurer le bien-être des vignes
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le propriétaire du vignoble CheckMate Artisanal Winery à Oliver
s'est dit totalement abasourdi et étonné en apprenant que son vin avait obtenu une note parfaite
C'est un grand moment pour les vins de la vallée de l'Okanagan
les vins sont cotés selon plusieurs échelles
mais le système à 100 points est devenu l'un des plus populaires
C’est l'aboutissement d'années de travail ardu
en particulier au cours des six dernières années
depuis l'ouverture de la cave dit M. von Mandl
John Schreiner a goûté de nombreux vins au fil des années
c'est la première fois qu'il attribue une note de 100 points à un vin de table
bien qu'il ait déjà attribué une note parfaite à un vin de glace
Il avait les saveurs que je cherchais dans le Chardonnay et il n'y avait rien de déséquilibré
Je vois rarement des vins sur lesquels il n'y a pas de quoi blaguer
a lancé celui qui est également l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet
notamment The Wineries of British Columbia
M. von Mandl croit que l'Okanagan est enfin sur le point d'être reconnu comme un producteur de vin de classe mondiale
Il dit que la région offre quelque chose d'unique dans le monde viticole
en particulier parce qu'elle a été formée par l'activité volcanique et les âges glaciaires répétés
ce qui a contribué à créer un microclimat complexe
Le Little Pawn Chardonnay 2015 est uniquement en vente à la cave
Ouvrir en mode plein écranLe vin a obtenu une note parfaite
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
a obtenu un score parfait de 100 points de la part du critique John Schreiner
considéré comme l'un des meilleurs en Colombie-Britannique
Le propriétaire du vignoble CheckMate Artisanal Winery à Oliver
s'est dit totalement abasourdi et étonné en apprenant que son vin avait obtenu une note parfaite
C'est un grand moment pour les vins de la vallée de l'Okanagan
les vins sont cotés selon plusieurs échelles
mais le système à 100 points est devenu l'un des plus populaires
Ouvrir en mode plein écranLe Little Pawn Chardonnay 2015 a obtenu un score parfait de 100 points
C’est l'aboutissement d'années de travail ardu
en particulier au cours des six dernières années
John Schreiner a goûté de nombreux vins au fil des années
c'est la première fois qu'il attribue une note de 100 points à un vin de table
bien qu'il ait déjà attribué une note parfaite à un vin de glace
Il avait les saveurs que je cherchais dans le Chardonnay et il n'y avait rien de déséquilibré
a lancé celui qui est également l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet
von Mandl croit que l'Okanagan est enfin sur le point d'être reconnu comme un producteur de vin de classe mondiale
Il dit que la région offre quelque chose d'unique dans le monde viticole
en particulier parce qu'elle a été formée par l'activité volcanique et les âges glaciaires répétés
ce qui a contribué à créer un microclimat complexe
Le Little Pawn Chardonnay 2015 est uniquement en vente à la cave
Le propriétaire du vignoble CheckMate Artisanal Winery à Oliver
a obtenu un score parfait de 100 points de la part du critique John Schreiner
La vue depuis la colline à Kelowna, où se trouve l’entreprise de David Patterson, est époustouflante avec ses rangées de raisin à perte de vue en ce 22 août.
Le principal problème, c’est que les champs et les espaces de dégustation de Tantalus Vineyards sont vides, excepté pour quelques travailleurs saisonniers qui traversent les champs dans un épais brouillard de fumée, couverts d’un masque en raison de la pauvre qualité de l’air.
Cela a été une année difficile, dit David Patterson d’entrée de jeu.
Il évoque les températures froides de décembre, qui ont atteint -25 degrés Celsius, détruisant une partie de la production, puis la saison estivale qui a été chaude et sèche, ce qui peut provoquer des maladies dans une récolte déjà fortement diminuée. Et maintenant, on a les feux, conclut-il.
Dans le cas de Joana Schlosser, qui dirige l’entreprise Niche Wine Company, à quelques kilomètres du feu de McDougall Creek, sa propriété a subi des dommages importants, mais au moins son vignoble est resté intact.
Notre tracteur et plusieurs outils qu’on utilise pour la culture et la récolte sont partis en fumée. La clôture aussi, alors les chevreuils se servent présentement dans un buffet de pinot noir, dit-t-elle sur un ton ironique.
Le vignoble Da Silva, à Penticton, se situe à 60 kilomètres de West Kelowna, où brûle la plus grande partie du feu.
Cela n'empêche pas Richard Da Silva de craindre pour sa récolte, car même un incendie lointain peut nuire aux raisins en leur donnant un goût de fumée. C'est particulièrement le cas juste avant la récolte, alors que les fruits mûrs ont une peau mince et poreuse. Déjà, le vigneron a repéré quelques raisins recouverts d'une mince couche de cendre sur ses terres.
Lorsque les vignes sont touchées par la fumée, on constate une altération assez importante des données gustatives de la grappe de raisin, avec un goût de fumée très prononcé et souvent très persistant, explique Jacques-Olivier Pesme, directeur du Centre de recherche sur le vin à l'Université de la Colombie-Britannique.
David Patterson, de Tantalus Vineyards, dit ne pas s'inquiéter, parce que le phénomène n’arrive que lorsque la fumée est très épaisse pendant longtemps et qu'il compte sur un ciel bleu dans un avenir proche. De plus, les viticulteurs ont pu élaborer des techniques pour se débarrasser de ces notes de cigare ou de sauce barbecue, en se basant sur les leçons apprises durant les feux de forêt de 2021, entre autres.
L’industrie du vin a également du mal à se relever après les fermetures de la pandémie. On espérait voir un retour en force et il n’a pas été aussi fort qu’on l’espérait. Les gens restent plus chez eux, il y a l’inflation, les gens surveillent leur budget, note Miles Prodan, président de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique.
Entre la petite récolte prévue cette année et la clientèle touristique qui se fait plus rare, il s’attend à ce qu'il y ait d'importantes suppressions de postes dans le secteur.
David Patterson, pour sa part, s'inquiète pour les plus petits producteurs, qu’il estime être le cœur battant de l’industrie de la région en raison de leur créativité : Si on est un petit producteur qui a commencé récemment, cela fait plusieurs années de suite qu'on subit des dômes de chaleur et des hivers destructeurs. Cela coûte très cher de persister dans le milieu.
Malgré les multiples revers, David Patterson garde le cap. Nous sommes dans une industrie résiliente qui voit tout à long terme. On fait pousser du raisin pour gagner notre vie après tout. Il faut trois ans avant d’avoir une première récolte sur un bout de terre.
Avec des informations de Marie-Josée Paquette-Comeau et de Catherine Dib
Catherine Dib est journaliste, rédactrice et recherchiste depuis plus de sept ans à Radio-Canada. Établie en Colombie-Britannique, elle a travaillé pour des émissions de radio, le téléjournal et des balados à l'échelle nationale et régionale.
Ouvrir en mode plein écranLes feux des derniers jours dans la vallée de l'Okanagan touchent le secteur viticole, déjà très fragilisé par un hiver rude.
Catherine DibPublié le 25 août 2023 à 8 h 16 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Après un dur hiver qui a sabré la production de raisins de moitié dans certains cas, les vignerons de la vallée de l'Okanagan, en Colombie-Britannique, surveillent les feux de forêt qui pourraient avoir des conséquences importantes sur leurs chiffres d’affaires.
Cette situation est inquiétante pour une industrie du vin qui emploie 13 000 personnes directement ou indirectement et qui injecte près de 4 milliards de dollars dans l’économie de la province.
La vue depuis la colline à Kelowna, où se trouve l’entreprise de David Patterson, est époustouflante avec ses rangées de raisin à perte de vue en ce 22 août.
Feux de forêt au CanadaConsulter le dossier completSuivreSuivreLe principal problème, c’est que les champs et les espaces de dégustation de Tantalus Vineyards sont vides, excepté pour quelques travailleurs saisonniers qui traversent les champs dans un épais brouillard de fumée, couverts d’un masque en raison de la pauvre qualité de l’air.
Cela a été une année difficile, dit David Patterson d’entrée de jeu.
Ouvrir en mode plein écranMême si la salle de dégustation est vide, David Patterson travaille d'arrache-pied sur la prochaine mise en bouteille de sa dernière production de vin.
Il évoque les températures froides de décembre, qui ont atteint -25 degrés Celsius, détruisant une partie de la production, puis la saison estivale qui a été chaude et sèche, ce qui peut provoquer des maladies dans une récolte déjà fortement diminuée. Et maintenant, on a les feux, conclut-il.
Ouvrir en mode plein écranLes grappes de raisin se font rares dans les champs en raison du rude hiver que les plants ont traversé.
Dans le cas de Joana Schlosser, qui dirige l’entreprise Niche Wine Company, à quelques kilomètres du feu de McDougall Creek, sa propriété a subi des dommages importants, mais au moins son vignoble est resté intact.
Notre tracteur et plusieurs outils qu’on utilise pour la culture et la récolte sont partis en fumée. La clôture aussi, alors les chevreuils se servent présentement dans un buffet de pinot noir, dit-t-elle sur un ton ironique.
Le vignoble Da Silva, à Penticton, se situe à 60 kilomètres de West Kelowna, où brûle la plus grande partie du feu.
Cela n'empêche pas Richard Da Silva de craindre pour sa récolte, car même un incendie lointain peut nuire aux raisins en leur donnant un goût de fumée. C'est particulièrement le cas juste avant la récolte, alors que les fruits mûrs ont une peau mince et poreuse. Déjà, le vigneron a repéré quelques raisins recouverts d'une mince couche de cendre sur ses terres.
Lorsque les vignes sont touchées par la fumée, on constate une altération assez importante des données gustatives de la grappe de raisin, avec un goût de fumée très prononcé et souvent très persistant, explique Jacques-Olivier Pesme, directeur du Centre de recherche sur le vin à l'Université de la Colombie-Britannique.
Ouvrir en mode plein écranSelon les vignerons, il est beaucoup trop tôt pour déterminer si la fumée cette année aura un effet sur la production du vin.
David Patterson, de Tantalus Vineyards, dit ne pas s'inquiéter, parce que le phénomène n’arrive que lorsque la fumée est très épaisse pendant longtemps et qu'il compte sur un ciel bleu dans un avenir proche. De plus, les viticulteurs ont pu élaborer des techniques pour se débarrasser de ces notes de cigare ou de sauce barbecue, en se basant sur les leçons apprises durant les feux de forêt de 2021, entre autres.
L’industrie du vin a également du mal à se relever après les fermetures de la pandémie. On espérait voir un retour en force et il n’a pas été aussi fort qu’on l’espérait. Les gens restent plus chez eux, il y a l’inflation, les gens surveillent leur budget, note Miles Prodan, président de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique.
Entre la petite récolte prévue cette année et la clientèle touristique qui se fait plus rare, il s’attend à ce qu'il y ait d'importantes suppressions de postes dans le secteur.
Ouvrir en mode plein écranLe secteur viticole est au coeur de l'écosystème économique de la vallée de l'Okanagan, très dépendante du tourisme rural.
David Patterson, pour sa part, s'inquiète pour les plus petits producteurs, qu’il estime être le cœur battant de l’industrie de la région en raison de leur créativité : Si on est un petit producteur qui a commencé récemment, cela fait plusieurs années de suite qu'on subit des dômes de chaleur et des hivers destructeurs. Cela coûte très cher de persister dans le milieu.
Malgré les multiples revers, David Patterson garde le cap. Nous sommes dans une industrie résiliente qui voit tout à long terme. On fait pousser du raisin pour gagner notre vie après tout. Il faut trois ans avant d’avoir une première récolte sur un bout de terre.
Avec des informations de Marie-Josée Paquette-Comeau et de Catherine Dib
Cette situation est inquiétante pour une industrie du vin qui emploie 13 000 personnes directement ou indirectement et qui injecte près de 4 milliards de dollars dans l’économie de la province
où se trouve l’entreprise de David Patterson
est époustouflante avec ses rangées de raisin à perte de vue en ce 22 août
c’est que les champs et les espaces de dégustation de Tantalus Vineyards sont vides
excepté pour quelques travailleurs saisonniers qui traversent les champs dans un épais brouillard de fumée
couverts d’un masque en raison de la pauvre qualité de l’air
Cela a été une année difficile
dit David Patterson d’entrée de jeu
Il évoque les températures froides de décembre
qui ont atteint -25 degrés Celsius
détruisant une partie de la production
puis la saison estivale qui a été chaude et sèche
ce qui peut provoquer des maladies dans une récolte déjà fortement diminuée
qui dirige l’entreprise Niche Wine Company
à quelques kilomètres du feu de McDougall Creek
sa propriété a subi des dommages importants
mais au moins son vignoble est resté intact
Notre tracteur et plusieurs outils qu’on utilise pour la culture et la récolte sont partis en fumée
alors les chevreuils se servent présentement dans un buffet de pinot noir
se situe à 60 kilomètres de West Kelowna
où brûle la plus grande partie du feu
Cela n'empêche pas Richard Da Silva de craindre pour sa récolte
car même un incendie lointain peut nuire aux raisins en leur donnant un goût de fumée
C'est particulièrement le cas juste avant la récolte
alors que les fruits mûrs ont une peau mince et poreuse
le vigneron a repéré quelques raisins recouverts d'une mince couche de cendre sur ses terres
Lorsque les vignes sont touchées par la fumée
on constate une altération assez importante des données gustatives de la grappe de raisin
avec un goût de fumée très prononcé et souvent très persistant
directeur du Centre de recherche sur le vin à l'Université de la Colombie-Britannique
parce que le phénomène n’arrive que lorsque la fumée est très épaisse pendant longtemps et qu'il compte sur un ciel bleu dans un avenir proche
les viticulteurs ont pu élaborer des techniques pour se débarrasser de ces notes de cigare ou de sauce barbecue
en se basant sur les leçons apprises durant les feux de forêt de 2021
L’industrie du vin a également du mal à se relever après les fermetures de la pandémie
On espérait voir un retour en force et il n’a pas été aussi fort qu’on l’espérait
président de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique
Entre la petite récolte prévue cette année et la clientèle touristique qui se fait plus rare
il s’attend à ce qu'il y ait d'importantes suppressions de postes dans le secteur
s'inquiète pour les plus petits producteurs
qu’il estime être le cœur battant de l’industrie de la région en raison de leur créativité : Si on est un petit producteur qui a commencé récemment
cela fait plusieurs années de suite qu'on subit des dômes de chaleur et des hivers destructeurs
Cela coûte très cher de persister dans le milieu
Nous sommes dans une industrie résiliente qui voit tout à long terme
On fait pousser du raisin pour gagner notre vie après tout
Il faut trois ans avant d’avoir une première récolte sur un bout de terre
rédactrice et recherchiste depuis plus de sept ans à Radio-Canada
elle a travaillé pour des émissions de radio
le téléjournal et des balados à l'échelle nationale et régionale
Après un dur hiver qui a sabré la production de raisins de moitié dans certains cas
les vignerons de la vallée de l'Okanagan
surveillent les feux de forêt qui pourraient avoir des conséquences importantes sur leurs chiffres d’affaires
2:04Le point sur les feux de forêt dans l'OkanaganBilan d'une fin de semaine de feux de forêts destructrice
Bilan d'une fin de semaine de feux de forêts destructrice
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Il faut dire que les sept circonscriptions qui composent l'Okanagan sont
Si l'usure du pouvoir libéral commence à se faire sentir
les résidents interrogés semblent hésiter à faire confiance au Nouveau Parti démocratique
de nombreux enjeux restent importants pour les électeurs
C'est ce qu'a constaté Julie Landry qui sillonne la route 97 à bord de la Caravane ICI Colombie-Britannique
Ouvrir en mode plein écranLa vallée de l'Okanagan
Photo : Radio-Canada / Simon Charland-Faucher
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
La campagne électorale de la Colombie-Britannique se fait plutôt discrète dans l'Okanagan
contrairement aux dernières élections fédérales en 2015 pendant lesquelles la région était envahie par les affiches électorales
Il faut dire que les sept circonscriptions qui composent l'Okanagan sont
Si l'usure du pouvoir libéral commence à se faire sentir
les résidents interrogés semblent hésiter à faire confiance au Nouveau Parti démocratique
de nombreux enjeux restent importants pour les électeurs
C'est ce qu'a constaté Julie Landry qui sillonne la route 97 à bord de la Caravane ICI Colombie-Britannique
L’étudiante Jenna Riznek d’Osoyoos croit que les résidents de sa ville n’ont pas pardonné aux libéraux d’avoir voulu fermer l’école secondaire
un électeur de Penticton préoccupé par les changements climatiques
recharge sa voiture électrique à une borne d'Osoyoos
L’enseignante de Kelowna Francine Masse veut revoir plus d’investissement en éducation
mais aussi de l’aide financière pour les classes moyennes et de meilleurs programmes environnementaux
mère de cinq enfants et propriétaire avec son mari d’une petite ferme familiale à Kelowna
instructeur d’économie à UBC-campus de l’Okanagan
observe un manque d’intérêt envers la campagne électorale provinciale
Accident on D’Anjou Boulevard : An entire community shaken
Primeau Boulevard : a second real estate project
Châteauguay—Les Jardins-de-Napierville : Liberal Ministers Visit
J’en parlais la semaine dernière
la vallée de l’Okanagan est la plus vaste région viticole de la Colombie-Britannique avec plus de 3 800 hectares et 186 vignobles
Au milieu de cette vallée figure le magnifique lac Okanagan
D’une longueur de 111 km et d’une largeur moyenne de 6,4 km
il représente une superficie de 351 km2
Il faut reconnaître cependant que suivre un lac sur 111 km
Mais ce qui est le plus surprenant avec le lac Okanagan
c’est sa profondeur de 232 mètres au plus creux de ce dernier
Donc cette immense réserve d’eau constitue un outil indispensable pour abreuver les terres qui sont utilisées autant pour la culture de la vigne que celles des fruits tels : pêches
J’ai visité plusieurs vignobles dans cette vaste région que je décrirai dans plusieurs chroniques
Voici un premier arrêt au vignoble Sumac Ridge
La particularité ici est que trois vignobles sont réunis sous le même toit
Il y a Steller’s Jay qui produit exclusivement des vins mousseux selon la méthode traditionnelle (la même qu’en Champagne)
J’ai eu le plaisir de déguster un mousseux à base du cépage gewurztraminer et un mousseux rouge à base de shiraz
mais ces vins ne sont pas disponibles à la SAQ
Il en est de même pour le vignoble Sumac Ridge qui produit des vins rouges
blancs et rosés à prix abordable
Sur le site de la SAQ deux vins apparaissent
mais sont épuisés depuis longtemps
Ces vins offrent un beau rapport qualité/prix
le 3e vignoble Black Sage a des vins disponibles chez nous
Ce vignoble produit des vins hauts de gamme
J’ai pu déguster six de ceux-ci dont le merlot
le tout d’une qualité irréprochable
J’ai aussi dégusté un vin issu d’un assemblage peu orthodoxe de zinfandel
Le tout est vieilli quatre mois dans des fûts ayant contenu du whisky
Le résultat est des plus agréables
ce vin n’est pas disponible chez nous.
Je vous propose ici deux vins de ce vignoble disponibles à la SAQ
Ce vin vient de gagner une double médaille d’or au concours « 2021 all Canadian wine championships » tenu plus tôt cette année
Élaboré à 100% de cabernet sauvignon
il présente au nez des notes de cerise et de framboise
de la vanille et un beau boisé grâce à son passage en barrique français et américain pendant 16 mois
Ce vin sec à l’acidité fraiche présente des tannins serrés mais agréables en bouche
Il s’étire en bouche pour notre grand plaisir
Il saura accompagner une bavette de bœuf et de l’agneau ainsi que du gibier
actuellement disponible en ligne seulement
Ce vin est le résultat de l’assemblage des cépages merlot
cabernet sauvignon et de cabernet franc à part égale
et qui est muté en cours de fermentation
il en résulte une belle couleur grenat de moyenne intensité
Le nez est aromatique et offre des notes de figues
et de fruits noirs auxquels s’ajoute une pointe de vanille et de grillée
les 95 grammes / litre de sucre résiduel se combinent bien à l’acidité pour donner une belle fraicheur
Les tannins sont présents tout en rondeur
Ce vin mi-corsé offre une belle longueur en bouche
Il sera agréable avec des fromages relevés et du chocolat noir.
Tarifs sur les pièces automobiles : Comment ça fonctionne
Est-ce que la Cadillac Celestiq à 500 000 $ est un modèle réaliste dans le contexte actuel
Plus de 25 000 Ford Bronco et Transit visés par un problème de caméra de recul
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Nul besoin de traverser l'Atlantique ou même de changer de pays pour découvrir l'un des plus beaux vignobles du monde
la vallée de l'Okanagan offre des paysages à couper le souffle
Et il n'y a pas que le panorama qui soit grandiose
Les vignes de la vallée de l'Okanagan s'étendent sur 150 km au centre de la Colombie-Britannique
sur les berges du lac Okanagan et s'étendent au sud jusqu'au désert d'Osoyoos
Si l'ensemble du vignoble se traverse en voiture en moins de trois heures
Les montagnes accueillent au nord des forêts verdoyantes qui cèdent leur place à une végétation désertique au sud
les variétés de raisins changent également tout au long du parcours
Le climat plus frais du Nord favorise la culture de pinot
la chaleur intense est parfaite pour la croissance des raisins de cabernet-sauvignon
Afin de profiter de toutes les possibilités viticoles
les grands domaines possèdent souvent des vignes dans les deux extrémités de la vallée
Plus d'une centaine de vignerons sont installés dans l'Okanagan
Bien que leurs vignes soient encore assez jeunes
les producteurs consultent des experts de partout dans le monde afin de tirer le maximum de leurs ressources
où il faut absolument s'arrêter autant pour la qualité des vins que pour la beauté des lieux
Mission Hill
Quand l'importateur de vin Anthony von Mandl a voulu démarrer son vignoble au début des années 90
il n'y avait que cinq domaines viticoles dans la vallée de l'Okanagan
la première place de sa catégorie à la très prestigieuse International Wine and Spirit Competition (IWSC) de Londres
les juges croyaient qu'ils s'étaient trompés
Ils sont repartis dans les coulisses pour goûter de nouveau notre vin.»
Ce prix a donné un grand coup de pouce à la viticulture dans l'Okanagan
Des investisseurs sont soudainement arrivés dans la vallée et le nombre de vignobles est passé de cinq à plus d'une centaine en moins de 20 ans
von Mandl a fait de son domaine Mission Hill un des plus beaux de la région
Perché sur le versant sud de l'ancien volcan Boucherie
Une vingtaine de produits de Mission Hill sont en vente au Québec
ce vin vaut amplement les 25$ que l'on en demande
Quail's Gate
La famille Stewart a été l'une des premières à planter de la vigne sur le versant sud du mont Boucherie en 1956
la famille Stewart a planté plusieurs variétés de raisins
Si le domaine s'est démarqué par ses pinots noirs
il possède encore aujourd'hui plus d'une dizaine de différents cépages
«On trouve une soixantaine de cépages dans la vallée
On est encore à évaluer lesquels sont les mieux adaptés pour la production de nos vins.»
La cuvée à base de chenin blanc et d'une touche de sauvignon blanc ne laissera personne indifférent
Ses odeurs de fruits tropicaux cèdent leur place à celles du sucre d'érable
Blue Mountain
Les meilleures bulles de l'Okanagan sont produites au vignoble Blue Mountain
ce domaine profite d'un climat semblable à celui de la Bourgogne
Ces conditions sont idéales pour cultiver du chardonnay et du pinot noir
Ian et Jane Mavety ont planté leurs premières vignes en 1971
leur vignoble jouit d'un climat sec et frais
Leurs bulles sont si réputées que les bouteilles sont difficiles à trouver..
ce sont les enfants du couple Christie et Matt qui sont à la tête du domaine familial
Ils bousculent parfois les façons de faire mises en place par leurs parents
il a décidé d'utiliser les levures indigènes [celles qui se trouvent sur la peau des raisins]
Blue Mountain n'est pas uniquement réputé pour ses vins
la vue qu'offre le domaine sur la vallée est si spectaculaire qu'elle a fait la couverture du magazine Géo lors d'un numéro spécial consacré aux vins du monde en 2007
Un seul vin de Blue Mountain est en vente au Québec
c'est un mousseux dans lequel on retrouve au nez le côté grillé des champagnes
La bouche est grasse et les bulles sont agréables
NK'MIP
Lorsque la nation amérindienne d'Osoyoos a voulu démarrer son vignoble à la fin des années 60
le gouvernement fédéral a refusé de lui accorder une subvention
Elle s'est donc associée à une société privée pour démarrer son projet
Son vignoble est aujourd'hui une grande réussite
«On a voulu produire du vin pour se diversifier de la culture des fruits
Aussi parce que plusieurs experts disaient que nos terres étaient idéales pour la vigne.»
Le vignoble NK'MIP est le premier domaine d'Amérique du Nord géré par des autochtones
Il produit plus de 200 000 bouteilles par année et ses vins sont parmi les meilleurs de la vallée
Il comprend également un immense complexe hôtelier
un musée et un terrain de golf en plein coeur du seul désert canadien
Un seul de ses vins est en vente au Québec
Orofino
Il existe une autre vallée viticole en Colombie-Britannique
Moins touristique et plus sauvage que sa voisine Okanagan
Pour se rendre dans la vallée de Similkameen
il faut compter 30 minutes depuis la ville d'Osoyoos
Si les vignerons de cette vallée ont longtemps vendu leurs fruits à leurs confrères de l'Okanagan
ils défendent aujourd'hui avec fierté leurs vins..
C'est ici que Virginia et John Weber se sont établis il y a plus de 10 ans
ils ont quitté leurs plaines natales pour s'installer au pied de la montagne Orofino
ils ont acheté des vignes âgées d'une vingtaine d'années
Si le domaine n'adhère pas tout à fait aux normes de l'agriculture biologique
les vignerons sont certainement les plus écologiques de la vallée
Leur maison fabriquée en paille et leur système d'électricité à l'énergie solaire leur ont valu de nombreux honneurs
Trois de leurs vins sont en vente au Québec
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"« Ces serpents encaissent des coups et son bombardés de toutes parts »
« Les serpents à sonnette du sud de la Colombie-Britannique repoussent plus loin les limites de leur espèce
Nous aimons nous vanter de nos étés chauds
mais on parle tout de même du Canada et d’un climat nordique »
le sud de l’Okanagan abrite entre 1500 et 2500 serpents à sonnette
Cette région représente la limite nord de l’habitat de cette espèce de serpent venimeux; au-delà
« Avant même que l’être humain n’entre dans l’équation
les forces naturelles empêchent cette espèce de se répandre plus loin
et le climat compte pour beaucoup dans cette équation »
les interactions avec l’humain peuvent être beaucoup plus mortelles que le froid
Les chercheurs pensent que des centaines de serpents sont tués chaque année par des véhicules motorisés et d’autres types de rencontres avec des humains
la perte de l’habitat et les routes : ces facteurs s’ajoutent les uns aux autres pour menacer la survie du serpent
« Nous aimons tous conduire et nous ne voyons pas les serpents sur la chaussée »
Les gouvernements provincial et fédéral ont identifié le serpent à sonnette comme risquant l’extinction
La Colombie-Britannique a une stratégie de redressement qui comprend la préservation de l’habitat et la réduction de la mortalité sur les routes
On a ainsi aménagé des caniveaux à certains endroits pour permettre le passage sécuritaire des serpents
D’autres facteurs viennent nuire à la survie des serpents
Les femelles pondent des œufs aux trois ans
Elles peuvent donner naissance à une douzaine de petits quand elles sont en santé
mais les plus petites femelles peuvent aussi ne pondre que trois œufs
« Trouver des serpents en santé dans une tanière
c’est de plus en plus difficile »
Ouvrir en mode plein écranLa population de serpents à sonnette habitant l'intérieur de la Colombie-Britannique est menacée de disparition selon le chercheur Karl Larsen
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Les serpents à sonnette du sud et du centre de la vallée de l'Okanagan pourraient disparaître d'ici 100 ans si aucune mesure ne vient redresser la courbe déclinante de leur population
selon le biologiste et chercheur de Kamloops
« Ces serpents encaissent des coups et son bombardés de toutes parts »
« Les serpents à sonnette du sud de la Colombie-Britannique repoussent plus loin les limites de leur espèce
Nous aimons nous vanter de nos étés chauds
mais on parle tout de même du Canada et d’un climat nordique »
le sud de l’Okanagan abrite entre 1500 et 2500 serpents à sonnette
Cette région représente la limite nord de l’habitat de cette espèce de serpent venimeux; au-delà
« Avant même que l’être humain n’entre dans l’équation
les forces naturelles empêchent cette espèce de se répandre plus loin
et le climat compte pour beaucoup dans cette équation »
les interactions avec l’humain peuvent être beaucoup plus mortelles que le froid
Les chercheurs pensent que des centaines de serpents sont tués chaque année par des véhicules motorisés et d’autres types de rencontres avec des humains
la perte de l’habitat et les routes : ces facteurs s’ajoutent les uns aux autres pour menacer la survie du serpent
« Nous aimons tous conduire et nous ne voyons pas les serpents sur la chaussée »
Les gouvernements provincial et fédéral ont identifié le serpent à sonnette comme risquant l’extinction
La Colombie-Britannique a une stratégie de redressement qui comprend la préservation de l’habitat et la réduction de la mortalité sur les routes
On a ainsi aménagé des caniveaux à certains endroits pour permettre le passage sécuritaire des serpents
D’autres facteurs viennent nuire à la survie des serpents
Les femelles pondent des œufs aux trois ans
Elles peuvent donner naissance à une douzaine de petits quand elles sont en santé
mais les plus petites femelles peuvent aussi ne pondre que trois œufs
« Trouver des serpents en santé dans une tanière
« Ces serpents encaissent des coups et son bombardés de toutes parts »
Les serpents à sonnette du sud et du centre de la vallée de l'Okanagan pourraient disparaître d'ici 100 ans si aucune mesure ne vient redresser la courbe déclinante de leur population
(Kelowna) Si les habitations des travailleurs étrangers dans les Serres Demers ont choqué le Québec au début de l’été
des travailleurs québécois font eux aussi face à des conditions de travail difficiles dans l’Ouest canadien
La Presse a sillonné la vallée de l’Okanagan
pour découvrir l’expérience de ces cueilleurs de fruits
bien loin de l’utopie qu’on pourrait imaginer
parfois sans douche ni toilette ou dans des campements insalubres : ces conditions de travail sont la norme pour les cueilleurs de fruits qui déferlent sur la vallée de l’Okanagan depuis des dizaines d’années
« C’est comme ça qu’ils sont considérés : juste des cueilleurs
Le fermier a accepté de parler à La Presse
debout dans son verger épargné par les flammes
les troncs calcinés témoignent d’un été marqué par la chaleur accablante et les incendies de forêt
ils n’ont aucune installation digne de ce nom
et certains fermiers essaient même de pousser leurs équipes jusqu’à 15 h ou 16 h [alors qu’ils ont commencé en pleine nuit]
environ 1500 Québécois traversent le Canada pour aller cueillir des fruits en Colombie-Britannique
d’autres veulent payer leurs études ou avoir du bon temps
Sans compter que cueillir des fruits peut être payant
l’équivalent du salaire annuel d’emplois spécialisés au Québec
Les cueilleurs les plus expérimentés combinent souvent diverses récoltes – cerises
pommes – et parfois la plantation d’arbres
Si ce mode de vie éloigné du 9 à 5 plaît à plusieurs
ça ne les empêche pas de vouloir être traités avec plus de respect
Dans les petites villes qui longent les lacs miroitants de la vallée de l’Okanagan
parsemées de vignobles et de vergers et entourées de montagnes arides
la saison de la cueillette demande une grande quantité de main-d’œuvre dans une période très concentrée
C’est à chaque ferme que revient la responsabilité d’héberger ses employés
« Ce que j’ai entendu de nombreux travailleurs
c’est qu’ils avaient de la difficulté à accéder à de l’hébergement sécuritaire et à de l’équipement rudimentaire »
professeure adjointe en sociologie de l’Université de Victoria
qui se spécialise dans les travailleurs agricoles migrants
Elle a notamment conduit une étude auprès des travailleurs saisonniers québécois en 2017
ça peut aller jusqu’à avoir accès à une simple latrine
qui a une vingtaine d’années d’expérience dans la vallée
et un poêle avec trois ronds qui marchent pour 20 à 30 cueilleurs »
un autre travailleur expérimenté qui vient de recevoir du financement du Conseil des arts du Canada pour faire un documentaire sur la question
L’investissement financier et les règlements de zonage limitent la capacité de certaines fermes à mettre en place des infrastructures pour des travailleurs qui ne sont là que pour quelques semaines
fils du propriétaire de l’entreprise agricole SM Produce
Le Programme de travailleurs agricoles saisonniers du Canada oblige les employeurs à fournir un hébergement adéquat à leurs travailleurs étrangers temporaires
Mais aucune législation semblable n’existe pour les employés saisonniers qui viennent de l’intérieur du Canada ou pour ceux qui voyagent avec des visas de travail
Les fermiers n’ont donc aucune norme à respecter pour l’hébergement de ces travailleurs
On n’a pas besoin des mêmes installations que les travailleurs étrangers
Mais il devrait y avoir un minimum pour nous loger
coordonnatrice à l’orientation professionnelle et à la formation en sécurité pour la BC Fruit Growers’ Association
un regroupement qui défend les intérêts des cultivateurs de fruits dans la vallée de l’Okanagan
: « Il devrait y avoir des standards minimums [pour les travailleurs saisonniers canadiens] »
Les Québécois dans la vallée de l’Okanagan font aussi face à un autre défi : la discrimination de la part de la population locale
« Puisque je parle à la fois français et anglais
c’était déconcertant d’entendre des locaux dire des choses épouvantables à propos des travailleurs du Québec
Et d’ensuite parler avec les travailleurs qui recevaient ces messages »
La COVID-19 a amplifié la xénophobie à l’endroit des travailleurs saisonniers québécois au début de l’été 2020
la pénurie de main-d’œuvre a aussi mis en lumière le rôle crucial qu’ils jouent pour l’industrie locale
« Les fermiers qui n’offrent pas de bonnes conditions de travail n’ont pas trouvé d’employés cette année
Les travailleurs commencent à exiger de meilleures conditions de travail
et je pense qu’on va voir de grands changements dans la vallée »
Ils se font asperger leur tente et même leur corps : des dizaines de cueilleurs de fruits dans l’Ouest canadien ont raconté à La Presse comment les règles entourant l’épandage des pesticides sur les fermes sont souvent contournées
« On a entendu des tracteurs dans la nuit et quand on est sortis de la tente pour voir
cette expérience choque encore celle qui était alors âgée de 18 ans et qui venait d’arriver à Osoyoos
Elle avait planté sa tente là où le fermier le lui avait indiqué
« Une application de pesticides ne devrait pas avoir lieu si des travailleurs se trouvent dans la zone où l’application est en train de se passer »
spécialiste pour le ministère de l’Agriculture
de l’Alimentation et des Pêches de la Colombie-Britannique
« Les travailleurs ne sont pas censés entrer ou travailler dans un champ jusqu’à ce que le délai d’attente soit expiré »
Ces délais d’attente varient entre 12 heures et 21 jours en fonction des produits
Ces délais ne sont pourtant pas toujours respectés
Adèle Beaudry-Sarrazin cueillait des cerises pour la ferme de Suncity Cherries
lorsqu’un tracteur voisin a fait un épandage à quelques rangées d’elle
on lui aurait dit d’appeler la police ou de quitter le champ
selon la section 6.70 de la Occupational Health and Safety Regulation de la Colombie-Britannique
un fermier est responsable des pesticides qui touchent des employés d’un terrain voisin
Une trentaine de cueilleurs de cerises ont affirmé à La Presse avoir déjà eu une mauvaise expérience par rapport aux pesticides : tentes et campements aspergés
épandages pendant qu’ils sont dans les champs
Aucun de ces cueilleurs n’avait été averti des produits utilisés et tous étaient inquiets
« J’ai eu des commentaires de jeunes qui disaient que le fermier passait juste à côté d’eux avec le pulvérisateur
coordonnateur de la ferme Hall Orchard située à Okanagan Falls
Mais il y a déjà eu des produits dangereux dans le réservoir
dénonce celui qui est responsable des épandages pour son exploitation agricole
Parmi les règles entourant l’usage des pesticides
il y a celle d’informer les travailleurs des produits utilisés et des risques encourus
que ce soit par de la formation ou de l’affichage
« J’ai déjà vu un fermier appliquer un fongicide parce qu’il avait des problèmes de mildiou et renvoyer ses cueilleurs à la cueillette tout de suite après
mais ça fait 20 ans que je travaille là-dedans
Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail
une intoxication légère aux pesticides se présente par des symptômes comme des nausées
Une intoxication sévère peut mener à des brûlures
« Le problème avec l’exposition à long terme à des doses faibles
et fondateur de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement
Les problèmes de santé n’émergent pas avant longtemps
surtout quand les gens sont en bonne santé et n’ont pas de comorbidité
C’est dur de faire le lien avec le terrain
Mais même avec des symptômes associés à une intoxication aux pesticides
il est difficile de prouver ce qui est en cause
Albert Nadeau-Fortin se trouvait dans la ferme de Suncity Cherries à Kelowna l’été dernier lorsqu’il a commencé à se sentir malade
Un test négatif à la COVID-19 l’a convaincu d’aller voir plus loin
un épisode d’épandage à quelques rangées de lui a empiré son état et l’a poussé à aller consulter un médecin
Il a par la suite fait une demande d’indemnisation à Work Safe BC
car son employeur n’a pas rempli les documents
« Je trouve que c’est un gros manque de respect de l’employeur envers ses employés
On n’est rien pour eux s’ils sont prêts à arroser des pesticides à côté de nous »
Financé grâce à la bourse Corus Jacques-Larue-Langlois en journalisme
Même si les cueilleurs du Mexique et des Caraïbes ont le droit de travailler dans les fermes au Canada, la pandémie et ses restrictions réduisent tout de même leur nombre. De plus, les 1500 Québécois qui viennent ramasser des fruits chaque année sont également moins nombreux.
Il y a beaucoup moins de gens. C’est peut-être à cause de la COVID-19 , constate Jonathan Desy, un Québécois qui cueille des cerises depuis huit saisons.
Le propriétaire d’une ferme de 40 hectares à Summerland, Sukhdeep Brar, se désole de voir ses fruits à risque de pourrir s’ils ne sont pas ramassés dans les prochaines semaines : En général, à cette époque de l’année, j’ai de 80 à 90 personnes qui appellent pour savoir quand va commencer la saison des cueillettes. Je crois que je n’ai eu que quatre appels [jusqu’à présent].
Il tente de convaincre les habitants de l’Okanagan de travailler chez lui.
M. Brar se préoccupe aussi de la pluie qui tombe plus souvent que d'habitude et qui fend les cerises. Il a même dû dépenser des milliers de dollars pour que des hélicoptères puissent tenter de sécher ses arbres.
D’après l’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique, les champs et les vergers de l’Okanagan ont besoin de 4500 travailleurs migrants pour effectuer les récoltes. Elle souligne que l’industrie des arbres fruitiers génère des revenus de 118 millions de dollars et contribue à 776 millions de dollars d’activité économique dans la province.
D'après les informations de Tina Lovgreen et Chris Corday
Philippe Moulier est réalisateur numérique pour la Colombie-Britannique, l'Alberta et le Grand Nord. Il a travaillé à U.S. News & World Report et au Reader's Digest.
Ouvrir en mode plein écranUn cueilleur de cerises travaille dans un verger de 40 hectares à Summerland, en Colombie-Britannique
Philippe MoulierPublié le 1 juillet 2020 à 15 h 45 HAEPrenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le District régional de l’Okanagan-Similkameen estime que la région, confrontée par la COVID-19, a environ 50 % de moins de travailleurs temporaires agricoles par rapport à la même époque l’année dernière.
Même si les cueilleurs du Mexique et des Caraïbes ont le droit de travailler dans les fermes au Canada, la pandémie et ses restrictions réduisent tout de même leur nombre. De plus, les 1500 Québécois qui viennent ramasser des fruits chaque année sont également moins nombreux.
Il y a beaucoup moins de gens. C’est peut-être à cause de la COVID-19 , constate Jonathan Desy, un Québécois qui cueille des cerises depuis huit saisons.
Le propriétaire d’une ferme de 40 hectares à Summerland, Sukhdeep Brar, se désole de voir ses fruits à risque de pourrir s’ils ne sont pas ramassés dans les prochaines semaines : En général, à cette époque de l’année, j’ai de 80 à 90 personnes qui appellent pour savoir quand va commencer la saison des cueillettes. Je crois que je n’ai eu que quatre appels [jusqu’à présent].
Il tente de convaincre les habitants de l’Okanagan de travailler chez lui.
M. Brar se préoccupe aussi de la pluie qui tombe plus souvent que d'habitude et qui fend les cerises. Il a même dû dépenser des milliers de dollars pour que des hélicoptères puissent tenter de sécher ses arbres.
D’après l’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique, les champs et les vergers de l’Okanagan ont besoin de 4500 travailleurs migrants pour effectuer les récoltes. Elle souligne que l’industrie des arbres fruitiers génère des revenus de 118 millions de dollars et contribue à 776 millions de dollars d’activité économique dans la province.
D'après les informations de Tina Lovgreen et Chris Corday
Le District régional de l’Okanagan-Similkameen estime que la région
a environ 50 % de moins de travailleurs temporaires agricoles par rapport à la même époque l’année dernière
Même si les cueilleurs du Mexique et des Caraïbes ont le droit de travailler dans les fermes au Canada
la pandémie et ses restrictions réduisent tout de même leur nombre
les 1500 Québécois qui viennent ramasser des fruits chaque année sont également moins nombreux
C’est peut-être à cause de la COVID-19
un Québécois qui cueille des cerises depuis huit saisons
Le propriétaire d’une ferme de 40 hectares à Summerland
se désole de voir ses fruits à risque de pourrir s’ils ne sont pas ramassés dans les prochaines semaines : En général
à cette époque de l’année
j’ai de 80 à 90 personnes qui appellent pour savoir quand va commencer la saison des cueillettes
Je crois que je n’ai eu que quatre appels [jusqu’à présent]
Il tente de convaincre les habitants de l’Okanagan de travailler chez lui
M. Brar se préoccupe aussi de la pluie qui tombe plus souvent que d'habitude et qui fend les cerises
Il a même dû dépenser des milliers de dollars pour que des hélicoptères puissent tenter de sécher ses arbres
D’après l’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique
les champs et les vergers de l’Okanagan ont besoin de 4500 travailleurs migrants pour effectuer les récoltes
Elle souligne que l’industrie des arbres fruitiers génère des revenus de 118 millions de dollars et contribue à 776 millions de dollars d’activité économique dans la province
Philippe Moulier est réalisateur numérique pour la Colombie-Britannique
Il a travaillé à U.S. News & World Report et au Reader's Digest
Les producteurs de cerises dans l'Okanagan en Colombie-Britannique font face à un \nmanque d’employés saisonniers et de la pluie qui abîme les fruits.