J’accepteAller au contenu principalAller au pied de pageAide à la navigationLa destination d’information de Radio-Canada Ces raisins proviennent de l'État de Washington voisin. Nous les avons achetés là-bas, raconte Bryan, qui admet n'avoir travaillé que quelques heures pour tout ça. C'est tout le contraire d'une année normale, où nous travaillons des semaines durant, continue le viticulteur. Cette année, il n'y a pas de vendange, pas de récolte dans le vignoble. Un froid polaire, en janvier dernier, a décimé presque toutes les productions de vignes de la vallée de l'Okanagan. C'est la deuxième année de suite que le producteur subit des pertes importantes. C'est triste. On est vulnérables. On va probablement surmonter cette crise, mais si quelque chose d'autre arrive, l'année prochaine, je ne sais pas si nous passerons à travers. Bryan Hardman a toujours vécu à Naramata. Dans sa camionnette, il nous transporte cette fois à travers son village, où il a habité à plusieurs endroits. Il nous montre le site où il a grandi, sur une ancienne terre, où sa famille produisait jadis de la pomme. Ici, autrefois, c'était un verger. Sur notre droite, on voit qu'il reste quelques pommiers, mais c'est à peu près tout, relate Bryan Hardman tandis qu'il nous conduit vers un promontoire offrant une vue splendide sur ce qu'on appelle ici le banc de Naramata et le lac Okanagan. Lorsque j'étais enfant, à Naramata, il n'y avait pratiquement que des arbres fruitiers : de vieux pommiers, des cerisiers, des abricotiers, des pêchers, des poiriers... C'était ce que tout le monde faisait pousser, se rappelle-t-il. Il y a plusieurs décennies, la vallée de l'Okanagan était reconnue pour ses grands vergers. Les pommes portant l'étiquette BC étaient omniprésentes sur les étagères, même dans l'est du Canada. Le climat était idéal ici, particulièrement pour la culture des pommes, raconte Glen Lucas, ex-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique (BC Fruit Growers' Association). La région produisait à grande échelle de la Délicieuse rouge, pour ensuite adopter la Gala, une pomme provenant de la Nouvelle-Zélande qui a connu un franc succès. Ça a ensuite été le tour de l'Ambrosia, qui a connu le même engouement, poursuit Glen Lucas, aujourd'hui conseiller stratégique pour l'Association. Cette croissance de l'industrie de la pomme dans l'Okanagan a toutefois été freinée. Il faut reculer aussi loin que dans les années 1960, alors que le Canada et les États-Unis ont signé le Traité du fleuve Columbia, pour en comprendre le déclin. Ce traité définit le partage d'eau entre le Canada et les États-Unis de ce grand fleuve, long de 2000 km, dont la source se trouve dans les Rocheuses canadiennes. Ce traité a pour but de limiter les inondations en aval et de favoriser la production hydroélectrique. Des barrages et réservoirs ont ainsi vu le jour des deux côtés de la frontière. Toute cette gestion de l'eau a alors permis à l'État de Washington de développer un immense système d'irrigation. C'est le plus vaste réseau d'irrigation des États-Unis, explique Glen Lucas. Il n'est pas en Californie, mais bien ici, dans l'État de Washington. Ça a vraiment contribué à développer la pomiculture là-bas. Avant ça, c'était une zone semi-désertique, mais ils ont réussi à la rendre fertile et productive. Au fil des décennies, l'État de Washington a intensifié sa production de pommes et d'autres fruits pour devenir un leader incontesté en Amérique du Nord. À l'heure actuelle, ses vergers détiennent 60 % du marché américain et sont de grands exportateurs vers le Canada. L'expansion de cette production s'est répercutée directement sur les vergers de pommes de l'Okanagan. En termes de superficie cultivable pour la pomme, ça a diminué de moitié, affirme Glen Lucas. Il y a 50 ans, la production dans l'État de Washington était beaucoup plus petite que la nôtre. Maintenant, ils sont 50 fois plus gros que nous. Plus les vergers de Washington produisaient et exportaient de la pomme, plus les prix fléchissaient. À Naramata, Bryan Hardman a vécu l'incidence de toute cette production du voisin américain. On ne peut pas rivaliser avec ces chiffres; c'est impossible! J'ai déjà produit 450 000 kilos de pommes par an et, aujourd'hui, je n'ai même plus un arbre, laisse tomber l'homme en regardant la vue de Naramata, où il n'y a aujourd'hui majoritairement que des vignobles. S'il est possible d'être plus rentable grâce au raisin, vous faites quoi? Vous changez de produit ou vous vendez. Alors nous, on a choisi le changement, poursuit-il. Ce changement de vocation, dicté par des impératifs économiques, a transformé le paysage de la vallée de l’Okanagan. Aujourd'hui, la production de pommes représente seulement un tiers de ce qu'elle était autrefois. En revanche, en l’espace de 30 ans, le nombre de vignobles dans la vallée a bondi de façon spectaculaire, passant d'une dizaine de vignobles à quelques centaines. C'est un peu le Gold Rush qui s'est produit. À un moment donné, il y a eu beaucoup de gens qui ont voulu faire de la vigne. C'était glamour de faire du vin, rappelle la viticultrice Séverine Pinte, établie à Oliver, dans le sud de l'Okanagan. Pendant des années, les viticulteurs ont opté pour la plantation de vignes de type vitis vinifera. Ce sont des raisins qui produisent les vins parmi les plus populaires : cabernet, chardonnay, pinot et riesling. Ces cépages se retrouvent en Europe ou dans plusieurs régions viticoles au monde. Cependant, de telles vignes demandent un climat particulier. Elles sont sensibles à la grande chaleur et au froid intense, explique Séverine Pinte. L'expansion du secteur viticole dans la vallée de l'Okanagan s'est opérée alors que la région jouissait d’un climat favorable depuis des décennies. Or, ces dernières années, des bouleversements climatiques ont commencé à se manifester avec force. On observe des accidents climatiques. On voit beaucoup plus d'événements météorologiques extrêmes, fait remarquer Mme Pinte. Les dernières années ont en effet été particulièrement douloureuses dans la vallée de l'Okanagan. En 2021, un dôme de chaleur a marqué les esprits en Colombie-Britannique avec des records de chaleur. J'ai grandi ici, et les températures les plus chaudes que j'ai vues étaient de 35, 36 degrés. Mais ça a monté à 44. C'est complètement fou! Les feux de forêt sont désormais devenus un phénomène récurrent. L'omniprésence de la fumée a même altéré le goût de certains vins. À l'inverse, l'incidence du froid intense est dramatique : perte de l'entière production de pêches, de prunes et d'abricots, ainsi que des trois quarts de la production de cerises. Dans l'ensemble de l'Okanagan, plus de 90 % de la production de raisins a été détruite par le froid. De plus, environ 15 % des vignes sont mortes et doivent être remplacées. Ce que nous observons en hiver est la conséquence des changements, entre autres du courant-jet et de l'effet de Coriolis, précise le chercheur Nathaniel Newlands, qui fait des modélisations au Centre de recherche et de développement d'Agriculture Canada situé à Summerland. C'est un système complexe, mais il reste que la tendance générale va vers une multiplication des épisodes de poussées d'air arctique, ajoute-t-il. À ses yeux, les événements extrêmes que vit l'Okanagan depuis quelques années, que ce soit ces vagues de froid intense ou de chaleur excessive, ne sont pas anecdotiques; ils sont liés aux changements climatiques qui s'accélèrent. Les modèles climatiques prédisent que, d'ici la fin du siècle, le nombre de journées de chaleur extrême pourrait atteindre la cinquantaine, presque deux mois, affirme M. Newlands. Les données scientifiques les plus fiables nous confirment clairement que la chaleur ira en s'intensifiant. Nathaniel Newlands dirige un projet dans la vallée qui vise à affiner les données climatiques et météorologiques en temps réel. Nous le rencontrons chez un vigneron au sud de Kelowna alors qu'il vient installer et vérifier si tous ses instruments fonctionnent adéquatement. Le but de tout ce travail est de développer une approche microclimatique : bien comprendre les variations de température entre un endroit et un autre, parfois dans un même vignoble. En ne mesurant qu'une partie du vignoble, sans prendre en compte le reste, ça ne nous donne qu'une image partielle de la situation, explique M. Newlands. Il faut vraiment analyser toutes les données pour comprendre les fluctuations dans le vignoble et dans toute la vallée. Quelles vignes planter au bon endroit? Où, quand et comment mieux utiliser l'irrigation? Pour le chercheur, toutes ces nouvelles données permettront aux agriculteurs de développer de meilleurs plans de gestion. La problématique, c'est de s'adapter! C'est simple, mais très complexe à la fois, admet la viticultrice Séverine Pinte, qui ajoute : Il faudrait essayer de connaître son vignoble, savoir le type de sol, savoir la topographie, les températures, la circulation du vent et, en connaissant ces sols, on peut adapter le type de variétés qu'on plante. De nombreuses solutions peuvent être mises de l'avant, comme l'implantation de vignes hybrides. Ces vignes tolèrent davantage le froid, mais pas le froid intense ou l'extrême chaleur. Il y a aussi l'idée de calquer une approche chez les viticulteurs du Québec, soit d'installer des toiles géotextiles. En attendant ces changements, les producteurs de l'Okanagan, qu'ils se consacrent à la vigne ou à d'autres fruits, se trouvent dans une situation bien délicate. D'un côté, le marché agricole est très concurrentiel; de l'autre, le climat s'avère de plus en plus capricieux. Pour les agriculteurs, toutes ces décisions deviennent de plus en plus complexes et surtout coûteuses. La gestion du risque est très difficile. Outre les questions de chaleur et de froid, y aura-t-il plus de périodes de sécheresse? L'eau est essentielle, ici! Sans elle, il n'y a plus rien, fait valoir Glen Lucas. L'ancien président de la BC Fruit Growers' Association s'inquiète aussi de la mise en marché de la pomme. En juin 2024, la coopérative de mise en marché de la pomme, la BC Tree Fruits Cooperative, a annoncé sa fermeture, après 88 ans d'activité. Plus de la moitié des producteurs de fruits de la vallée dépendaient de cette coopérative. La concurrence américaine fait mal, et on doit réorienter nos façons de faire, soutient M. Lucas. À Naramata, Bryan Hardman s'inquiète pour l'avenir de son fils en viticulture. Impossible pour nous de changer et de nous convertir à la cerise, par exemple, parce qu'il y a toute cette infrastructure, reconnaît Bryan Hardman. Ici, un acre en culture coûte 30 000 $. Il faudrait tout arracher, investir 20 000 $ de plus, puis attendre 5 ou 6 ans avant la première récolte. C'est impossible! L'agriculteur, qui vient de fêter ses 74 ans, a été témoin de nombreux changements économiques et climatiques dans l'Okanagan. Selon lui, l'avenir de l'agriculture pourrait bien reposer sur ce qu'il imagine être un retour aux sources. Soutenir ses voisins, c'est ce qui va garder l'agriculture en santé, croit Bryan Hardman. Et peu importe les bouleversements à venir, s'il y a cette proximité, l'agriculture restera prospère. Enfin, c'est ce que j'espère. À Radio-Canada depuis une vingtaine d'années, Benoît Livernoche a occupé divers postes de journaliste, réalisateur-vidéaste et animateur dans toutes les régions du pays. Passionné par le journalisme terrain, il a produit partout au Canada et à l'étranger de nombreux reportages et des émissions d'affaires publiques qui touchent aux enjeux sociaux, environnementaux et de développement territorial. Ouvrir en mode plein écranEn 2022 et en 2024, des vagues de froid extrêmes ont eu un impact dévastateur sur les plantations de la vallée. Au début octobre, c'est la fin de la saison au vignoble Deep Roots de Bryan Hardman à Naramata, dans la vallée de l'Okanagan. Un tracteur, conduit par son fils, ramasse quelques grosses caisses remplies de raisins qui partiront en macération. Ces raisins proviennent de l'État de Washington voisin. Nous les avons achetés là-bas, raconte Bryan, qui admet n'avoir travaillé que quelques heures pour tout ça. Ouvrir en mode plein écranBryan Hardman est propriétaire du vignoble Deep Roots, qui s'est transmis de génération en génération dans sa famille. C'est tout le contraire d'une année normale, où nous travaillons des semaines durant, continue le viticulteur. Cette année, il n'y a pas de vendange, pas de récolte dans le vignoble. Un froid polaire, en janvier dernier, a décimé presque toutes les productions de vignes de la vallée de l'Okanagan. C'est la deuxième année de suite que le producteur subit des pertes importantes. C'est triste. On est vulnérables. On va probablement surmonter cette crise, mais si quelque chose d'autre arrive, l'année prochaine, je ne sais pas si nous passerons à travers. Bryan Hardman a toujours vécu à Naramata. Dans sa camionnette, il nous transporte cette fois à travers son village, où il a habité à plusieurs endroits. Ouvrir en mode plein écranLe banc de Namarata, dans l'Okanagan, est reconnu pour ses nombreux vignobles. Il nous montre le site où il a grandi, sur une ancienne terre, où sa famille produisait jadis de la pomme. Ici, autrefois, c'était un verger. Sur notre droite, on voit qu'il reste quelques pommiers, mais c'est à peu près tout, relate Bryan Hardman tandis qu'il nous conduit vers un promontoire offrant une vue splendide sur ce qu'on appelle ici le banc de Naramata et le lac Okanagan. Lorsque j'étais enfant, à Naramata, il n'y avait pratiquement que des arbres fruitiers : de vieux pommiers, des cerisiers, des abricotiers, des pêchers, des poiriers... C'était ce que tout le monde faisait pousser, se rappelle-t-il. Un paysage agricole qui a beaucoup changéIl y a plusieurs décennies, la vallée de l'Okanagan était reconnue pour ses grands vergers. Les pommes portant l'étiquette BC étaient omniprésentes sur les étagères, même dans l'est du Canada. Le climat était idéal ici, particulièrement pour la culture des pommes, raconte Glen Lucas, ex-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique (BC Fruit Growers' Association). La région produisait à grande échelle de la Délicieuse rouge, pour ensuite adopter la Gala, une pomme provenant de la Nouvelle-Zélande qui a connu un franc succès. Ça a ensuite été le tour de l'Ambrosia, qui a connu le même engouement, poursuit Glen Lucas, aujourd'hui conseiller stratégique pour l'Association. Ouvrir en mode plein écranAvant, les pommes de l'Okanagan étaient vendues partout au Canada. Cette croissance de l'industrie de la pomme dans l'Okanagan a toutefois été freinée. Il faut reculer aussi loin que dans les années 1960, alors que le Canada et les États-Unis ont signé le Traité du fleuve Columbia, pour en comprendre le déclin. Ce traité définit le partage d'eau entre le Canada et les États-Unis de ce grand fleuve, long de 2000 km, dont la source se trouve dans les Rocheuses canadiennes. Ce traité a pour but de limiter les inondations en aval et de favoriser la production hydroélectrique. Des barrages et réservoirs ont ainsi vu le jour des deux côtés de la frontière. Toute cette gestion de l'eau a alors permis à l'État de Washington de développer un immense système d'irrigation. Ouvrir en mode plein écranLe fleuve Columbia part des Rocheuses canadiennes jusqu'aux États-Unis. C'est le plus vaste réseau d'irrigation des États-Unis, explique Glen Lucas. Il n'est pas en Californie, mais bien ici, dans l'État de Washington. Ça a vraiment contribué à développer la pomiculture là-bas. Avant ça, c'était une zone semi-désertique, mais ils ont réussi à la rendre fertile et productive. Au fil des décennies, l'État de Washington a intensifié sa production de pommes et d'autres fruits pour devenir un leader incontesté en Amérique du Nord. À l'heure actuelle, ses vergers détiennent 60 % du marché américain et sont de grands exportateurs vers le Canada. L'expansion de cette production s'est répercutée directement sur les vergers de pommes de l'Okanagan. En termes de superficie cultivable pour la pomme, ça a diminué de moitié, affirme Glen Lucas. Il y a 50 ans, la production dans l'État de Washington était beaucoup plus petite que la nôtre. Maintenant, ils sont 50 fois plus gros que nous. Ouvrir en mode plein écranLe vignoble Deep Roots produit du vin depuis 2012. Plus les vergers de Washington produisaient et exportaient de la pomme, plus les prix fléchissaient. À Naramata, Bryan Hardman a vécu l'incidence de toute cette production du voisin américain. On ne peut pas rivaliser avec ces chiffres; c'est impossible! J'ai déjà produit 450 000 kilos de pommes par an et, aujourd'hui, je n'ai même plus un arbre, laisse tomber l'homme en regardant la vue de Naramata, où il n'y a aujourd'hui majoritairement que des vignobles. S'il est possible d'être plus rentable grâce au raisin, vous faites quoi? Vous changez de produit ou vous vendez. Alors nous, on a choisi le changement, poursuit-il. Ce changement de vocation, dicté par des impératifs économiques, a transformé le paysage de la vallée de l’Okanagan. Aujourd'hui, la production de pommes représente seulement un tiers de ce qu'elle était autrefois. En revanche, en l’espace de 30 ans, le nombre de vignobles dans la vallée a bondi de façon spectaculaire, passant d'une dizaine de vignobles à quelques centaines. C'est un peu le Gold Rush qui s'est produit. À un moment donné, il y a eu beaucoup de gens qui ont voulu faire de la vigne. C'était glamour de faire du vin, rappelle la viticultrice Séverine Pinte, établie à Oliver, dans le sud de l'Okanagan. Ouvrir en mode plein écranSéverine Pinte est gérante associée du vignoble Le Vieux Pin. Pendant des années, les viticulteurs ont opté pour la plantation de vignes de type vitis vinifera. Ce sont des raisins qui produisent les vins parmi les plus populaires : cabernet, chardonnay, pinot et riesling. Ces cépages se retrouvent en Europe ou dans plusieurs régions viticoles au monde. Cependant, de telles vignes demandent un climat particulier. Elles sont sensibles à la grande chaleur et au froid intense, explique Séverine Pinte. L'expansion du secteur viticole dans la vallée de l'Okanagan s'est opérée alors que la région jouissait d’un climat favorable depuis des décennies. Or, ces dernières années, des bouleversements climatiques ont commencé à se manifester avec force. On observe des accidents climatiques. On voit beaucoup plus d'événements météorologiques extrêmes, fait remarquer Mme Pinte. Les dernières années ont en effet été particulièrement douloureuses dans la vallée de l'Okanagan. En 2021, un dôme de chaleur a marqué les esprits en Colombie-Britannique avec des records de chaleur. J'ai grandi ici, et les températures les plus chaudes que j'ai vues étaient de 35, 36 degrés. Mais ça a monté à 44. C'est complètement fou! Les feux de forêt sont désormais devenus un phénomène récurrent. L'omniprésence de la fumée a même altéré le goût de certains vins. Ouvrir en mode plein écranLa saison des feux a été particulièrement importante en 2023 dans l'Okanagan. À l'inverse, l'incidence du froid intense est dramatique : perte de l'entière production de pêches, de prunes et d'abricots, ainsi que des trois quarts de la production de cerises. Dans l'ensemble de l'Okanagan, plus de 90 % de la production de raisins a été détruite par le froid. De plus, environ 15 % des vignes sont mortes et doivent être remplacées. Ce que nous observons en hiver est la conséquence des changements, entre autres du courant-jet et de l'effet de Coriolis, précise le chercheur Nathaniel Newlands, qui fait des modélisations au Centre de recherche et de développement d'Agriculture Canada situé à Summerland. C'est un système complexe, mais il reste que la tendance générale va vers une multiplication des épisodes de poussées d'air arctique, ajoute-t-il. Ouvrir en mode plein écranNathaniel Newlands est chercheur pour le gouvernement du Canada au Centre de recherche et de développement de Summerland en Colombie-Britannique. À ses yeux, les événements extrêmes que vit l'Okanagan depuis quelques années, que ce soit ces vagues de froid intense ou de chaleur excessive, ne sont pas anecdotiques; ils sont liés aux changements climatiques qui s'accélèrent. Les modèles climatiques prédisent que, d'ici la fin du siècle, le nombre de journées de chaleur extrême pourrait atteindre la cinquantaine, presque deux mois, affirme M. Newlands. Les données scientifiques les plus fiables nous confirment clairement que la chaleur ira en s'intensifiant. Nathaniel Newlands dirige un projet dans la vallée qui vise à affiner les données climatiques et météorologiques en temps réel. Nous le rencontrons chez un vigneron au sud de Kelowna alors qu'il vient installer et vérifier si tous ses instruments fonctionnent adéquatement. Ouvrir en mode plein écranCertains des instruments utilisés par Nathaniel Newlands sont des capteurs météo typiques qui calculent entre autres le vent, les températures et les précipitations. D'autres permettent d'analyser la croissance des vignes en lien avec le climat. Le but de tout ce travail est de développer une approche microclimatique : bien comprendre les variations de température entre un endroit et un autre, parfois dans un même vignoble. En ne mesurant qu'une partie du vignoble, sans prendre en compte le reste, ça ne nous donne qu'une image partielle de la situation, explique M. Newlands. Il faut vraiment analyser toutes les données pour comprendre les fluctuations dans le vignoble et dans toute la vallée. Quelles vignes planter au bon endroit? Où, quand et comment mieux utiliser l'irrigation? Pour le chercheur, toutes ces nouvelles données permettront aux agriculteurs de développer de meilleurs plans de gestion. La problématique, c'est de s'adapter! C'est simple, mais très complexe à la fois, admet la viticultrice Séverine Pinte, qui ajoute : Il faudrait essayer de connaître son vignoble, savoir le type de sol, savoir la topographie, les températures, la circulation du vent et, en connaissant ces sols, on peut adapter le type de variétés qu'on plante. De nombreuses solutions peuvent être mises de l'avant, comme l'implantation de vignes hybrides. Ces vignes tolèrent davantage le froid, mais pas le froid intense ou l'extrême chaleur. Il y a aussi l'idée de calquer une approche chez les viticulteurs du Québec, soit d'installer des toiles géotextiles. Ouvrir en mode plein écranAfin de faire face aux changements climatiques, il est important de bien connaître ses vignes, selon Séverine Pinte. En attendant ces changements, les producteurs de l'Okanagan, qu'ils se consacrent à la vigne ou à d'autres fruits, se trouvent dans une situation bien délicate. D'un côté, le marché agricole est très concurrentiel; de l'autre, le climat s'avère de plus en plus capricieux. Pour les agriculteurs, toutes ces décisions deviennent de plus en plus complexes et surtout coûteuses. La gestion du risque est très difficile. Outre les questions de chaleur et de froid, y aura-t-il plus de périodes de sécheresse? L'eau est essentielle, ici! Sans elle, il n'y a plus rien, fait valoir Glen Lucas. L'ancien président de la BC Fruit Growers' Association s'inquiète aussi de la mise en marché de la pomme. En juin 2024, la coopérative de mise en marché de la pomme, la BC Tree Fruits Cooperative, a annoncé sa fermeture, après 88 ans d'activité. Plus de la moitié des producteurs de fruits de la vallée dépendaient de cette coopérative. La concurrence américaine fait mal, et on doit réorienter nos façons de faire, soutient M. Lucas. Ouvrir en mode plein écranBeaucoup de producteurs ont laissé de côté les pommes pour passer au vin dans la vallée de l'Okanagan. À Naramata, Bryan Hardman s'inquiète pour l'avenir de son fils en viticulture. Impossible pour nous de changer et de nous convertir à la cerise, par exemple, parce qu'il y a toute cette infrastructure, reconnaît Bryan Hardman. Ici, un acre en culture coûte 30 000 $. Il faudrait tout arracher, investir 20 000 $ de plus, puis attendre 5 ou 6 ans avant la première récolte. C'est impossible! L'agriculteur, qui vient de fêter ses 74 ans, a été témoin de nombreux changements économiques et climatiques dans l'Okanagan. Selon lui, l'avenir de l'agriculture pourrait bien reposer sur ce qu'il imagine être un retour aux sources. Soutenir ses voisins, c'est ce qui va garder l'agriculture en santé, croit Bryan Hardman. Et peu importe les bouleversements à venir, s'il y a cette proximité, l'agriculture restera prospère. Enfin, c'est ce que j'espère. 12:36Le reportage du journaliste Benoit Livernoche. Chargement en coursInfolettre ICI Colombie-BritaniqueUne fois par jour recevez l’essentiel de l’actualité régionale Abonnez-vous à notre infolettre pour ne rien manquer c'est la fin de la saison au vignoble Deep Roots de Bryan Hardman à Naramata ramasse quelques grosses caisses remplies de raisins qui partiront en macération Ces raisins proviennent de l'État de Washington voisin qui admet n'avoir travaillé que quelques heures pour tout ça C'est tout le contraire d'une année normale où nous travaillons des semaines durant a décimé presque toutes les productions de vignes de la vallée de l'Okanagan C'est la deuxième année de suite que le producteur subit des pertes importantes je ne sais pas si nous passerons à travers Bryan Hardman a toujours vécu à Naramata il nous transporte cette fois à travers son village où il a habité à plusieurs endroits Il nous montre le site où il a grandi où sa famille produisait jadis de la pomme relate Bryan Hardman tandis qu'il nous conduit vers un promontoire offrant une vue splendide sur ce qu'on appelle ici le banc de Naramata et le lac Okanagan il n'y avait pratiquement que des arbres fruitiers : de vieux pommiers C'était ce que tout le monde faisait pousser la vallée de l'Okanagan était reconnue pour ses grands vergers Les pommes portant l'étiquette BC étaient omniprésentes sur les étagères particulièrement pour la culture des pommes ex-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique (BC Fruit Growers' Association) La région produisait à grande échelle de la Délicieuse rouge une pomme provenant de la Nouvelle-Zélande qui a connu un franc succès Ça a ensuite été le tour de l'Ambrosia aujourd'hui conseiller stratégique pour l'Association Cette croissance de l'industrie de la pomme dans l'Okanagan a toutefois été freinée Il faut reculer aussi loin que dans les années 1960 alors que le Canada et les États-Unis ont signé le Traité du fleuve Columbia Ce traité définit le partage d'eau entre le Canada et les États-Unis de ce grand fleuve dont la source se trouve dans les Rocheuses canadiennes Ce traité a pour but de limiter les inondations en aval et de favoriser la production hydroélectrique Des barrages et réservoirs ont ainsi vu le jour des deux côtés de la frontière Toute cette gestion de l'eau a alors permis à l'État de Washington de développer un immense système d'irrigation C'est le plus vaste réseau d'irrigation des États-Unis Ça a vraiment contribué à développer la pomiculture là-bas c'était une zone semi-désertique mais ils ont réussi à la rendre fertile et productive l'État de Washington a intensifié sa production de pommes et d'autres fruits pour devenir un leader incontesté en Amérique du Nord ses vergers détiennent 60 % du marché américain et sont de grands exportateurs vers le Canada L'expansion de cette production s'est répercutée directement sur les vergers de pommes de l'Okanagan En termes de superficie cultivable pour la pomme la production dans l'État de Washington était beaucoup plus petite que la nôtre Plus les vergers de Washington produisaient et exportaient de la pomme Bryan Hardman a vécu l'incidence de toute cette production du voisin américain On ne peut pas rivaliser avec ces chiffres; c'est impossible J'ai déjà produit 450 000 kilos de pommes par an et laisse tomber l'homme en regardant la vue de Naramata où il n'y a aujourd'hui majoritairement que des vignobles S'il est possible d'être plus rentable grâce au raisin dicté par des impératifs économiques a transformé le paysage de la vallée de l’Okanagan la production de pommes représente seulement un tiers de ce qu'elle était autrefois le nombre de vignobles dans la vallée a bondi de façon spectaculaire passant d'une dizaine de vignobles à quelques centaines C'est un peu le Gold Rush qui s'est produit il y a eu beaucoup de gens qui ont voulu faire de la vigne rappelle la viticultrice Séverine Pinte les viticulteurs ont opté pour la plantation de vignes de type vitis vinifera Ce sont des raisins qui produisent les vins parmi les plus populaires : cabernet Ces cépages se retrouvent en Europe ou dans plusieurs régions viticoles au monde de telles vignes demandent un climat particulier Elles sont sensibles à la grande chaleur et au froid intense L'expansion du secteur viticole dans la vallée de l'Okanagan s'est opérée alors que la région jouissait d’un climat favorable depuis des décennies des bouleversements climatiques ont commencé à se manifester avec force On voit beaucoup plus d'événements météorologiques extrêmes Les dernières années ont en effet été particulièrement douloureuses dans la vallée de l'Okanagan un dôme de chaleur a marqué les esprits en Colombie-Britannique avec des records de chaleur et les températures les plus chaudes que j'ai vues étaient de 35 Les feux de forêt sont désormais devenus un phénomène récurrent L'omniprésence de la fumée a même altéré le goût de certains vins l'incidence du froid intense est dramatique : perte de l'entière production de pêches ainsi que des trois quarts de la production de cerises plus de 90 % de la production de raisins a été détruite par le froid environ 15 % des vignes sont mortes et doivent être remplacées Ce que nous observons en hiver est la conséquence des changements entre autres du courant-jet et de l'effet de Coriolis précise le chercheur Nathaniel Newlands qui fait des modélisations au Centre de recherche et de développement d'Agriculture Canada situé à Summerland mais il reste que la tendance générale va vers une multiplication des épisodes de poussées d'air arctique les événements extrêmes que vit l'Okanagan depuis quelques années que ce soit ces vagues de froid intense ou de chaleur excessive ne sont pas anecdotiques; ils sont liés aux changements climatiques qui s'accélèrent Les modèles climatiques prédisent que le nombre de journées de chaleur extrême pourrait atteindre la cinquantaine Les données scientifiques les plus fiables nous confirment clairement que la chaleur ira en s'intensifiant Nathaniel Newlands dirige un projet dans la vallée qui vise à affiner les données climatiques et météorologiques en temps réel Nous le rencontrons chez un vigneron au sud de Kelowna alors qu'il vient installer et vérifier si tous ses instruments fonctionnent adéquatement Le but de tout ce travail est de développer une approche microclimatique : bien comprendre les variations de température entre un endroit et un autre ça ne nous donne qu'une image partielle de la situation Il faut vraiment analyser toutes les données pour comprendre les fluctuations dans le vignoble et dans toute la vallée quand et comment mieux utiliser l'irrigation toutes ces nouvelles données permettront aux agriculteurs de développer de meilleurs plans de gestion qui ajoute : Il faudrait essayer de connaître son vignoble on peut adapter le type de variétés qu'on plante De nombreuses solutions peuvent être mises de l'avant Ces vignes tolèrent davantage le froid mais pas le froid intense ou l'extrême chaleur Il y a aussi l'idée de calquer une approche chez les viticulteurs du Québec soit d'installer des toiles géotextiles qu'ils se consacrent à la vigne ou à d'autres fruits se trouvent dans une situation bien délicate le marché agricole est très concurrentiel; de l'autre le climat s'avère de plus en plus capricieux toutes ces décisions deviennent de plus en plus complexes et surtout coûteuses La gestion du risque est très difficile Outre les questions de chaleur et de froid y aura-t-il plus de périodes de sécheresse L'ancien président de la BC Fruit Growers' Association s'inquiète aussi de la mise en marché de la pomme la coopérative de mise en marché de la pomme Plus de la moitié des producteurs de fruits de la vallée dépendaient de cette coopérative et on doit réorienter nos façons de faire Bryan Hardman s'inquiète pour l'avenir de son fils en viticulture Impossible pour nous de changer et de nous convertir à la cerise parce qu'il y a toute cette infrastructure un acre en culture coûte 30 000 $ puis attendre 5 ou 6 ans avant la première récolte a été témoin de nombreux changements économiques et climatiques dans l'Okanagan l'avenir de l'agriculture pourrait bien reposer sur ce qu'il imagine être un retour aux sources c'est ce qui va garder l'agriculture en santé Et peu importe les bouleversements à venir À Radio-Canada depuis une vingtaine d'années Benoît Livernoche a occupé divers postes de journaliste réalisateur-vidéaste et animateur dans toutes les régions du pays il a produit partout au Canada et à l'étranger de nombreux reportages et des émissions d'affaires publiques qui touchent aux enjeux sociaux environnementaux et de développement territorial La vallée de l'Okanagan en Colombie-Britannique est l'une des principales régions de production fruitière et viticole au Canada Et la concurrence féroce en provenance des États-Unis pèse de plus en plus lourd est l'une des principales régions de production de vins et de fruits au Canada les dernières années commencent à peser lourd pour cette partie du pays aux prises avec une dure concurrence et un climat de plus en plus difficile This website is using a security service to protect itself from online attacks The action you just performed triggered the security solution There are several actions that could trigger this block including submitting a certain word or phrase You can email the site owner to let them know you were blocked Please include what you were doing when this page came up and the Cloudflare Ray ID found at the bottom of this page L'engagement de l'UdeM s'inscrit dans un large mouvement visant à constituer des réseaux d'action tant locaux qu'internationaux L'Université de Montréal a adopté une charte internationale qui promeut une vision holistique de la santé celle des animaux et celle des écosystèmes L’Université de Montréal fait un pas important vers des campus plus sains et inclusifs en adhérant à la Charte de l’Okanagan une initiative internationale qui encourage les universités à intégrer la promotion de la santé et du bien-être dans tous les aspects de leur fonctionnement La Charte de l’Okanagan vise trois objectifs principaux: offrir un cadre d’action aux organisations pour une approche de la santé intégrée et interdisciplinaire stimuler la recherche et le dialogue en matière de santé et de bien-être et favoriser des actions internationales pour intégrer la santé dans toutes les politiques universitaires parmi lesquelles la promotion de l’approche Une seule santé pour traiter des questions de santé qui concernent à la fois les humains L’Université s’engage également à créer des environnements favorables à la santé dans ses lieux d’enseignement et de vie à soutenir le mieux-être des membres de sa communauté et à promouvoir l’équité l’Université de Montréal réaffirme son engagement à l’égard de la santé et du bien-être de sa communauté et l’importance d’une approche holistique de la santé tout en renforçant sa position de chef de file dans la promotion d'approches innovantes en matière de développement durable Notre mission va au-delà de l’éducation et de la recherche: elle inclut aussi la responsabilité de créer un environnement où chacun peut s’épanouir sainement tant sur le plan physique que sur le plan mental.» L'UdeM traduit son adhésion à la Charte par sept engagements majeurs Une attention particulière est portée à l'équité notamment à travers la création d'environnements universitaires accueillants qui valorisent la pluralité des profils et des parcours Cette initiative permettra non seulement de renforcer les collaborations existantes particulièrement dans le domaine de la recherche et de l'engagement communautaire l'Université de Montréal affirme sa position d’acteur majeur dans la promotion d'une vision Une seule santé alliant innovation responsabilité sociale et développement durable est sous la responsabilité du Bureau des communications et des relations publiques (BCRP) Les incendies menacent la Colombie-Britannique chaque année Les flammes sont généralement peu dangereuses pour la vie des vignes car celles-ci agissent comme une barrière contre le feu l’exposition prolongée des raisins à la fumée s’avère néfaste ayant une conséquence majeure sur le profil gustatif des vins produits Plusieurs molécules (telles que le gaïacol le 4-méthylgaïacol et l’ortho-crésol) sont impliquées dans un phénomène désigné sous le terme de « goût de fumée » notamment menées par le Australian Wine Research Institute ont permis d’identifier des techniques de vinification qui diminuent l’impact négatif de ces molécules sur le vin le rinçage des raisins pour éliminer la poussière de cendres le maintien de l’intégrité des baies lors de la vendange pour éviter que les jus n’entrent en contact avec les peaux un tri rigoureux excluant les raisins abîmés qui peuvent accentuer le goût de fumée le pressurage en grappe entière pour les vins blancs afin de moins extraire les composants aromatiques et une réduction de la durée de contact entre le jus et les peaux du raisin Il y a également l’utilisation de l’osmose inversée qui diminue le goût de fumée le défi réside aussi dans le fait que les molécules responsables des odeurs de fumée sont inodores lorsqu’elles sont liées aux sucres mais elles deviennent odorantes une fois que les molécules se dissocient Un vin peut donc contenir ces composés sans manifester de goût fumé développer des arômes désagréables à mesure que les molécules se libèrent il est impossible de prévoir si ce phénomène se produira Les vignerons espèrent que les recherches permettront de trouver des solutions mais en attendant lorsque le goût de fumée est trop prononcé ils sont confrontés à la décision difficile de ne pas commercialiser les vins C’est d’ailleurs ce qu’avait fait le domaine Blue Mountain en 2021 Un autre phénomène récurrent ces dernières années est le gel d’hiver où les cépages hybrides et l’utilisation des géotextiles permettent aux vignes de résister au grand froid l’Okanagan n’a pas construit son vignoble en prévision de températures extrêmes lorsque le thermomètre est tombé sous -25 °C pendant trois jours 90 % de la récolte a été perdue et 15 % des vignes ont été endommagées Les plantes qui ont survécu ne produiront pas cette année C’est la deuxième fois en peu de temps que la région subit un gel destructeur : en décembre 2022 une vague de froid avait entraîné une perte de 58 % des récoltes Ces épisodes ont des conséquences économiques désastreuses oenologue et viticultrice aux vignobles Le Vieux Pin et La Stella exprimait ses préoccupations lors de la conférence internationale Tasting Climate Change à Montréal en janvier dernier qui est le cépage phare du domaine Le Vieux Pin est particulièrement sensible au gel d’hiver Elle réfléchit aux pratiques futures à adopter notamment au choix des cépages et à l’utilisation des géotextiles ne pourraient pas réduire les risques de pertes Malgré les difficultés des dernières années professeure associée à l’Université de la Colombie-Britannique et spécialiste des vignes une étude parue dans Nature Reviews Earth and Environment le 26 mars 2024 la première à compiler quelque 150 publications indique que si le réchauffement planétaire dépasse +2 °C certaines régions pourraient bénéficier de ces évolutions climatiques Pour que les perspectives d’espoir se concrétisent il est impératif de réduire les émissions carbone et de revoir les façons de faire pour s’adapter aux nouvelles réalités tels que Tantalus Vineyards et Le Vieux Pin le prochain billet aura un ton plus léger ; on vous suggèrera des vins pour accompagner les tomates Acheter des bouteilles de producteurs sévèrement touchés par les changements climatiques est une manière de les soutenir Voici trois cuvées pour célébrer l’Action de grâce Shane Munn prouve une fois de plus que les rieslings de l’Okanagan occupent une place aux côtés des grands blancs du monde Les notes juteuses de pêche blanche et de zeste de lime s’entremêlent rendant le profil anguleux plus accessible La pointe de noix grillée et de pétrole ajoute complexité et profondeur (Potentiel de garde : 8 à 10 ans) 60,75 $ — Code SAQ 14573475 C’est toujours une joie de trouver un bon pinot noir à moins de 40 $  avec des notes expressives de fraise sauvage et de cerise noire ponctuées par des arômes de pivoine Une bouche harmonieuse avec des tanins soyeux qui caressent les papilles gustatives C’est presque un crime d’ouvrir les syrahs de Séverine Pinte lorsqu’elles sont jeunes ; elles vieillissent si bien  de poivre blanc et de viande fumée et une fraîcheur en bouche qui rappellent les syrahs de Crozes-Hermitage Les tanins sont fermes mais élégants et cadrent la générosité du fruit (Potentiel de garde : 10 à 15 ans) 59,50 $ — Code SAQ 15021550 La vallée de l’Okanagan ne produira presque pas de vin en 2024 Un gel sans précédent a tué la majorité des bourgeons au cours de l’hiver certains producteurs envisagent d’utiliser des raisins américains pour élaborer leurs cuvées Dans son bureau au vignoble Osoyoos Larose Michael Kullmann voit les États-Unis à moins de 10 kilomètres Contrairement aux vignerons de l’autre côté de la frontière le vinificateur n’aura rien dans ses cuves cette année Le producteur du célèbre vignoble n’est pas le seul Le mercure a frôlé les -25 oC pendant plusieurs heures à la mi-janvier Cette température est située bien en dessous du seuil de tolérance des vignes de l’espèce Vitis vinifera ce qui a tué la majorité des bourgeons et l’espoir d’une récolte à l’automne entre 97 et 99 % des raisins de la vallée ne pousseront tout simplement pas en 2024 Ça fait deux années de suite qu’on a des pertes à cause du gel Je ne crois pas que nous aurons de vendange normale avant de trois à cinq ans les vignes du domaine Martin’s Lane ont subi le même sort le domaine réputé pour ses grands rieslings et ses pinots noirs produira quand même du vin cette année : il vinifiera des raisins américains « Nous achèterons des fruits en Oregon pour pallier le fait qu’on n’aura pas de raisins en 2024 Martin’s Lane possède un permis commercial Ce type de permis permet déjà à son titulaire d’acheter des raisins et du vin hors de la province puis de commercialiser les produits sous son nom Ces cuvées élaborées avec des raisins étrangers sont assujetties à des règles strictes elles empêchent son producteur d’obtenir les avantages commerciaux offerts aux produits locaux Martin’s Lane devra payer une taxe dont la valeur est d’un minimum de 89 % sur la vente de ces bouteilles Martin’s Lane n’est pas le seul vignoble à vouloir vinifier des raisins étrangers Un regroupement de producteurs a demandé au gouvernement de la Colombie-Britannique de réduire ou d’abolir la taxe pour une année ou deux Les vignerons demandent que ce sursis s’applique aussi aux domaines ayant un permis « vignoble terrestre » (Land Based Winery) la décision du gouvernement se faisait toujours attendre Sébastien Laurent Hotte travaille au vignoble Lightning Rock depuis 2022 il prévoit que sa prochaine récolte sera anecdotique Le Québécois d’origine a fait ses études de viticulture dans l’État de Washington Il connaît de nombreux vignerons prêts à lui vendre des raisins il n’est pas convaincu que produire du vin avec des raisins étrangers est la meilleure stratégie que dirait-on des producteurs français qui iraient acheter des raisins en Espagne  les vignes ont aussi été affectées par le gel la vigneronne Severine Pinte se questionne « On avait décidé de ne pas acheter de raisins Je crois qu’on préférerait rester 100 % Colombie-Britannique Il craint que les consommateurs ne fassent pas la différence entre le vin de l’Okanagan et le vin américain vinifié au Canada C’est dangereux de faire entrer des raisins d’ailleurs Il faut protéger nos fermiers et notre terroir Cet argument a pourtant convaincu le propriétaire du vignoble Poplar Grove Il produira du vin à l’automne avec des raisins de l’État de Washington afin de donner du travail à ses employés « On l’a vu dans le milieu de la restauration pendant la pandémie le domaine Quails’ Gate aura davantage de raisins dans ses cuves que ses voisins Ce vignoble possède l’une des rares parcelles d’hybrides dans la province et ses vieilles vignes de maréchal foch ont résisté au gel Ce constat a inspiré certains vignerons de la province à replanter des hybrides La quasi-totalité des vignes de ce type a été arrachée à partir de la fin des années 1980 dans le but de favoriser la culture des variétés européennes moins de 3 % des vignes de la Colombie-Britannique sont des hybrides le domaine Ursa Major a planté un hectare de marquette et du seyval blanc après le gel de janvier Son producteur plantera également du frontenac gris l’an prochain question qu’on ne mette pas tous nos œufs dans le même panier » La vigneronne compte également s’inspirer de techniques viticoles pratiquées au Québec comme le buttage des vignes en hiver et l’application de géotextile Elle espère ainsi protéger certaines parcelles du gel et sauver la production de l’Okanagan Le domaine familial Burrowing Owl est établi dans le sud de l’Okanagan Il a créé il y a quelques années la marque Calliope afin de commercialiser des vins élaborés avec des raisins produits par d’autres vignobles de la vallée Cet assemblage Figure 8 de 2020 est composé en majorité avec du merlot Un séjour de neuf mois en fûts de chêne français apporte une subtile touche d’épices en finale il est trop tôt pour savoir si l’entreprise achètera des raisins aux États-Unis à l’automne Il avance toutefois que le domaine fera une petite vendange Calliope Figure 8 Cabernet Merlot 2020 (12456267) Le vinificateur d’Osoyoos Larose Michael Kullmann assure que même si les quantités de vin produites sont faibles et que les coûts de vente à la SAQ sont plus élevés qu’ailleurs le Québec a une relation unique avec le vignoble Si bien que « les Québécois auront des bouteilles » C’est le temps de faire des réserves avec cette magnifique cuvée 2019 Ce domaine créé par le groupe français Taillant s’inspire des grands vins de Bordeaux autant dans l’assemblage des raisins que dans le style La robe de couleur grenat trahit une subtile évolution les tannins sont d’une grande finesse et laissent place aux fruits noirs et aux épices douces Osoyoos Larose Le Grand Vin Okanagan Valley 2019 (10293169) Les jours se suivent et ne se ressemblent pas au Détachement de Vernon-North Okanagan ses membres ont participé à une opération de recherche et de sauvetage de douze heures ont sécurisé le secteur où se trouvait une grenade artisanale et ont salué des pêcheurs sur glace croisés pendant leurs patrouilles régulières Situé à l'intérieur des terres britanno-colombiennes le détachement compte cinq bureaux et dessert plusieurs collectivités de North Okanagan où habite la moitié des 84 000 résidents de la région Les autres bureaux se trouvent à Armstrong officière responsable du détachement où travaille une centaine d'employés attribue au caractère régional de celui-ci la variété des situations auxquelles la police est confrontée à la sécurité personnelle et à l'itinérance est monnaie courante mais la sécurité routière et la délinquance juvénile sont des enjeux plus pressants » il arrive aux membres de circuler sur des voies de service au plus profond de la forêt et d'avoir à rouler durant une heure entre deux interventions « Les policiers en zone rurale doivent être autonomes et prêts à tout en tout temps des pompiers ou des ambulanciers peut être retardée par les particularités géographiques de la région. » les régions rurales sont aux prises avec les mêmes ennuis que les centres urbains « Les gens d'ici y voient un vrai pro-blème Ayant choisi de vivre ici plutôt qu'en ville ils sont mécontents d'avoir les mêmes problèmes que dans les métropoles. » Au détachement régional - chargé de la sécurité de Vernon ainsi que des villages et communautés autochtones avoisinants- se réunissent les membres éparpillés sur 7 500 km2 Le partage de ressources est essentiel en haute saison estivale le tourisme est considérable : en 2016 on fait ce qu'on a à faire sans s'inquiéter que tel membre vient d'Enderby et tel autre d'Armstrong » qui a déjà travaillé dans le détachement rural et la ville de Vernon un surcroît de visiteurs appelle une plus grande présence policière L'escouade du centre-ville de Vernon patrouille à pied et à vélo pour accroître sa visibilité elle fait des rondes supplémentaires tous les vendredis et samedis soir « Il faut sortir et nous faire voir » La GRC surveille les environs des lacs pour coincer les conducteurs en état d'ébriété et autres types de contrevenants et elle patrouille en VTT près des terrains de camping au milieu des bois Dans les secteurs ruraux environnant Armstrong les policiers participent aux opérations de recherche et de sauvetage qui visent les randonneurs cyclistes ou skieurs qui ont besoin de secours « Nous faisons l'interface entre les organismes de secours et les familles et amis » La pittoresque région n'est pas épargnée par ce problème malheureusement trop répandu : la consommation de drogues et les surdoses « La crise des opioïdes a fait des ravages dans notre communauté » D'après un rapport des services du coroner de la Colombie-Britannique Le détachement a récemment mis sur pied un projet pilote visant à offrir aux toxicomanes sous garde de la police des vidéos éducatives des services de soutien et de la na-loxone une substance qui neutralise l'effet des opioïdes le projet visera à offrir des thérapies de remplacement des opioïdes aux individus en détention « Le détenu qui le souhaite peut entamer une thérapie de remplacement S'il est dans un état stable grâce à la suboxone il risque peu d'être en manque une fois relâché et il risque donc peu d'enfreindre la loi pour se procurer de la drogue » dont l'engagement dans le projet lui a valu une distinction de l'Ordre du mérite du gouverneur général Des initiatives comme ce projet pilote visant les opioïdes reposent sur la mobilisation communautaire et la prise en compte des inquiétudes des résidents la police va à la rencontre des associations du centre-ville et de ses partenaires communautaires pour connaître leurs préoccupations; à l'extérieur elle entretient des liens étroits avec les municipalités et les réserves autochtones de Splatsin et d'Okanagan « Voilà un bel exemple d'action qui ne se limite pas à l'application des lois » La GRC s’efforce d’informer le public sur les dangers de la sextorsion et sur les mesures à prendre pour éviter d’être victimisé Les faits sur les enlèvements et les disparitions d'enfants ainsi que les moyens de protéger les vôtres Les membres et employés de la GRC doivent composer avec des criminels organisés tous les jours Apprenez-en plus sur la réalité du crime organisé au Canada dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les changements climatiques m'ont touché sur le plan mental Toute ma vie en a été bouleversée vice-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique Durant une journée d’hiver ensoleillée l'inquiétude se lit sur le visage de l'arboriculteur mais marqué par le poids des dernières années pendant qu'il inspecte l'état de ses arbres fruitiers désignant le grand nombre de branches et d'arbres ravagés Les effets du gel sont pires que ce à quoi il s'attendait nous sommes passés de plus 6 à environ - 25 à - 27 degrés Cet énorme changement de température a provoqué un choc et gelé les bourgeons qui devaient produire des fruits Deep Brar a perdu la totalité de sa récolte de pêches Pas même une seule pour notre famille Et une grande partie de sa production de cerises a été anéantie La vallée a récolté environ 20 % de ses cerises perchée sur une colline surplombant le lac Okanagan à une quarantaine de minutes de la ville de Kelowna L’arboriculteur a grandi dans ce verger c'est son père qui cultivait ses terres mon père n'a jamais rien vu d'aussi dévastateur pour l'Okanagan Les événements climatiques extrêmes se sont succédé ces dernières années une vague de chaleur sans précédent a entraîné une baisse importante de la production de fruits à la fin du mois de décembre 2022 une vague de froid prolongée a frappé l'industrie avec des températures chutant jusqu'à - 30 °C.  L'année 2023 a ensuite été marquée par une combinaison de gel de sécheresse et de chaleur extrême La production fruitière de la province s'est effondrée atteignant son plus bas niveau en plus de 10 ans Les récoltes n'ont plus jamais été les mêmes Ces variations brutales, aux conséquences désastreuses pour les agriculteurs, se produisent de plus en plus rapidement et sont amplifiées par les changements climatiques, un phénomène appelé « coup de fouet climatique » Les pertes financières sont énormes Nous sommes passés d'une situation où nous pouvions peut-être tenir toute l'année à une situation où nous devions compter sur toutes les économies que nous avions réalisées pour passer d'une année à l'autre Si les agriculteurs absorbent une grande partie de ces chocs Une étude publiée en mars 2024 dans Nature Communications Earth & Environment montre que dans plus de 100 pays sur environ 30 ans les chaleurs extrêmes auraient augmenté l'inflation Les extrêmes de chaleur réduisent la production agricole et peuvent entraîner une augmentation des prix coauteur de l’étude et chercheur postdoctoral au Barcelona Supercomputing Center Six mois après la publication de l’étude il a pu observer les résultats en temps réel Le prix du riz au Japon a augmenté d'environ 50 % Et après la vague de chaleur qu'ils ont eue en août en Chine les prix des légumes ont augmenté d'environ 30 % En 2022, la Californie et l'Arizona ont connu une longue vague de chaleur très importante Ces deux États représentent à eux seuls environ 80 % des légumes frais il y a eu des augmentations substantielles du prix de ces produits Le Canada importe environ 75 % de tous ses fruits et 50 % de tous ses légumes de l’environnement et de la durabilité de l’Université de la Colombie-Britannique Le chercheur s’est intéressé aux prix en gros de 18 fruits et de 16 légumes de 2010 à 2022 au Canada en cartographiant les flux interprovinciaux et les importations Notre production de fruits et légumes est extrêmement sensible aux extrêmes climatiques Les vagues de chaleur peuvent avoir un impact sur la quantité et la qualité de la production de fruits et légumes qui font actuellement l'objet d'une évaluation par les pairs révèlent que les changements climatiques ont eu un impact sur la vente en gros au Canada entre 2010 et 2022 Les prix de certains fruits et légumes auraient augmenté tandis que d'autres auraient baissé en fonction des événements météorologiques extrêmes Nous avons constaté que les prix de la laitue augmentent en moyenne de 36 % à chaque événement de chaleur extrême Le froid extrême a quant à lui surtout touché les avocats provoquant une augmentation de 37 % du prix le prix de certains fruits et légumes a baissé a baissé de 8 % en raison de la chaleur extrême Un grossiste nous a dit que la chaleur avait endommagé les pommes les rendant moins attirantes et donc moins chères les augmentations de coûts sont plus importantes que les réductions de coûts Le gérant d’un marché de quartier à Vancouver confirme que les événements climatiques extrêmes ont des répercussions majeures sur l’approvisionnement de son commerce Les prix sont vraiment montés en flèche mais cela ne profite pas aux détaillants Nous connaissons des pénuries de produits de base Ça se reflète dans la chaîne d'approvisionnement Ces pénuries l'obligent à importer de pays avec lesquels il n'a pas l'habitude de faire des affaires Nous devons le faire venir du Pakistan en plein hiver Alors que les céréales font l'objet de nombreuses études les fruits et légumes sont souvent négligés dans les recherches sur l'impact des changements climatiques en agriculture On sait que 70 à 80 % des Canadiens ne consomment pas suffisamment de fruits et de légumes c'est le prix élevé des fruits et légumes Le Canada est moins exposé aux extrêmes météorologiques que d'autres régions d'approvisionnement il est donc important de soutenir les petites et moyennes entreprises agricoles canadiennes et d’accroître la production nationale Les fermiers ont toujours su s'adapter aux aléas climatiques menacent la production de fruits de la région Les producteurs sont plus inquiets cette année qu'ils ne l'ont été par le passé Pour soutenir les agriculteurs faisant face aux conditions météorologiques extrêmes le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé en janvier 2025 un programme de résistance au changement climatique pour les arbres fruitiers doté d’un budget de 5 millions de dollars Ce programme vise à aider les exploitations agricoles à mieux se protéger contre le froid Nous sommes satistaits du soutien de la province Les fonds se sont rapidement épuisés car les mesures de protection sont extrêmement coûteuses Nous avons besoin d'une aide immédiate pour nous remettre sur pied Face aux défis du gel, les viticulteurs de l'Okanagan essaient diverses techniques de protection, notamment l'isolation à la paille, l'utilisation de géotextiles pour retenir la chaleur, et même des lampes DEL à infrarouges. Cependant, ces techniques peuvent être coûteuses et ont leurs limites. Notre étude montre que les pays riches ne semblent pas mieux s'en sortir que les pays pauvres en termes de réponse aux prix des aliments, ce qui est surprenant, note Maximilian Kotz. Cela indique qu'il pourrait y avoir des limites à l'adaptation. Les chercheurs ont constaté que ces effets sur l’agriculture vont s'amplifier considérablement, en particulier dans les scénarios où les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas atténuées et, donc, que les températures continuent d'augmenter. La chose la plus claire que nous constatons, c'est que la réduction des émissions de gaz à effet de serre réduit les effets futurs. L'année dernière, Danial Shahroknian a constaté que les prix des pêches avait doublé dans les supermarchés de la région de Summerland. Lorsque nous ne disposons pas de producteurs locaux, nous devons faire appel à des partenaires étrangers, ce qui entraîne des coûts supplémentaires liés aux taux de change et aux frais de transport. Il s'attend à ce que les prix des pêches soient à nouveau élevés cette année, en raison d'une production réduite dans l'Okanagan. Dans la vallée de l'Okanagan, la situation est si difficile que certains producteurs cessent leurs activités. Mon oncle, qui vit juste de l'autre côté de la colline, veut arrêter, se désole Deep Brar. C'est un travail éreintant que nous aimons faire. Mais s'il n'y a pas de retour et, après quatre ans, cela peut devenir très éprouvant, ajoute-t-il. Deep Brar, pour sa part, veut continuer, tant que cela sera possible. Les bourgeons ont l'air bien, je suis très optimiste, constate-t-il au pied de ses cerisiers. C'est donc une lueur d’espoir pour la récolte à venir, à condition que le climat coopère. Nous voulons pouvoir produire de la nourriture pour que tout le monde puisse manger. C'est le but ultime. Et nous sommes passionnés par cela. Nous croyons en nous. Et je sais que le public croit en nous, conclut-il. Camille Vernet est réalisatrice-vidéaste à Radio-Canada. Elle réalise en Colombie-Britannique des sujets visuels publiés sur le web, les réseaux sociaux et diffusés à la radio et la télévision. Elle s'intéresse particulièrement à des sujets de société et aux problèmes environnementaux liés aux changements climatiques. À l'ère de la guerre des tarifs douaniers, le fait de manger local devient de plus en plus populaire, mais ce n’est pas toujours possible et abordable, notamment en raison des changements climatiques. Ouvrir en mode plein écranLes vergers comme celui de l’arboriculteur Deep Brar ponctuent le paysage de l’Okanagan, en Colombie-Britannique. Camille VernetPublié le 18 février à 8 h 05 HAEÉcouter l’article | 11 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Cerises Les prix de certains fruits et légumes locaux flambent parfois soudainement lorsque les changements climatiques perturbent les récoltes Et la Colombie-Britannique n’est pas épargnée Les producteurs de fruits de l'Okanagan payent le prix fort face à ces perturbations climatiques Les changements climatiques m'ont touché sur le plan mental vice-président de l'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique l'inquiétude se lit sur le visage de l'arboriculteur mais marqué par le poids des dernières années pendant qu'il inspecte l'état de ses arbres fruitiers désignant le grand nombre de branches et d'arbres ravagés Les effets du gel sont pires que ce à quoi il s'attendait nous sommes passés de plus 6 à environ - 25 à - 27 degrés Cet énorme changement de température a provoqué un choc et gelé les bourgeons qui devaient produire des fruits Deep Brar a perdu la totalité de sa récolte de pêches Et une grande partie de sa production de cerises a été anéantie La vallée a récolté environ 20 % de ses cerises perchée sur une colline surplombant le lac Okanagan à une quarantaine de minutes de la ville de Kelowna mon père n'a jamais rien vu d'aussi dévastateur pour l'Okanagan Les événements climatiques extrêmes se sont succédé ces dernières années une vague de chaleur sans précédent a entraîné une baisse importante de la production de fruits une vague de froid prolongée a frappé l'industrie avec des températures chutant jusqu'à - 30 °C L'année 2023 a ensuite été marquée par une combinaison de gel La production fruitière de la province s'est effondrée atteignant son plus bas niveau en plus de 10 ans Ouvrir en mode plein écranDes vagues de froid extrêmes ont eu des effets dévastateurs sur les vergers de l'Okanagan Les récoltes n'ont plus jamais été les mêmes Nous sommes passés d'une situation où nous pouvions peut-être tenir toute l'année à une situation où nous devions compter sur toutes les économies que nous avions réalisées pour passer d'une année à l'autre Une étude publiée en mars 2024 dans Nature Communications Earth & Environment montre que les chaleurs extrêmes auraient augmenté l'inflation Les extrêmes de chaleur réduisent la production agricole et peuvent entraîner une augmentation des prix coauteur de l’étude et chercheur postdoctoral au Barcelona Supercomputing Center il a pu observer les résultats en temps réel Le prix du riz au Japon a augmenté d'environ 50 % Et après la vague de chaleur qu'ils ont eue en août en Chine les prix des légumes ont augmenté d'environ 30 % Ces deux États représentent à eux seuls environ 80 % des légumes frais Le Canada importe environ 75 % de tous ses fruits et 50 % de tous ses légumes de l’environnement et de la durabilité de l’Université de la Colombie-Britannique Le chercheur s’est intéressé aux prix en gros de 18 fruits et de 16 légumes de 2010 à 2022 au Canada Notre production de fruits et légumes est extrêmement sensible aux extrêmes climatiques Les vagues de chaleur peuvent avoir un impact sur la quantité et la qualité de la production de fruits et légumes qui font actuellement l'objet d'une évaluation par les pairs révèlent que les changements climatiques ont eu un impact sur la vente en gros au Canada entre 2010 et 2022 Les prix de certains fruits et légumes auraient augmenté tandis que d'autres auraient baissé en fonction des événements météorologiques extrêmes Nous avons constaté que les prix de la laitue augmentent en moyenne de 36 % à chaque événement de chaleur extrême Ouvrir en mode plein écranLes différents types de salade peuvent être touchés par les changements de températures extrêmes Le froid extrême a quant à lui surtout touché les avocats provoquant une augmentation de 37 % du prix le prix de certains fruits et légumes a baissé a baissé de 8 % en raison de la chaleur extrême Un grossiste nous a dit que la chaleur avait endommagé les pommes les rendant moins attirantes et donc moins chères les augmentations de coûts sont plus importantes que les réductions de coûts Le gérant d’un marché de quartier à Vancouver confirme que les événements climatiques extrêmes ont des répercussions majeures sur l’approvisionnement de son commerce Nous connaissons des pénuries de produits de base Ça se reflète dans la chaîne d'approvisionnement Ces pénuries l'obligent à importer de pays avec lesquels il n'a pas l'habitude de faire des affaires Ouvrir en mode plein écranFace aux événements climatiques dévastateurs qui affectent les récoltes partout dans le monde les commerçants comme Danial Shahroknian à Vancouver doivent s'adapter Ouvrir en mode plein écranLe petit commerce de quartier de Danial Shahroknian à Vancouver doit désormais s'approvisionner plus loin pour trouver des légumes frais les changements climatiques perturbent l'approvisionnement des commerces de quartier Alors que les céréales font l'objet de nombreuses études les fruits et légumes sont souvent négligés dans les recherches sur l'impact des changements climatiques en agriculture On sait que 70 à 80 % des Canadiens ne consomment pas suffisamment de fruits et de légumes Le Canada est moins exposé aux extrêmes météorologiques que d'autres régions d'approvisionnement il est donc important de soutenir les petites et moyennes entreprises agricoles canadiennes et d’accroître la production nationale Les fermiers ont toujours su s'adapter aux aléas climatiques menacent la production de fruits de la région Les producteurs sont plus inquiets cette année qu'ils ne l'ont été par le passé Pour soutenir les agriculteurs faisant face aux conditions météorologiques extrêmes le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé en janvier 2025 un programme de résistance au changement climatique pour les arbres fruitiers Ce programme vise à aider les exploitations agricoles à mieux se protéger contre le froid Ouvrir en mode plein écranIl est possible pour les arboriculteurs de voir s'ils vont avoir une bonne année ou non bien avant l'apparition des bourgeons car les mesures de protection sont extrêmement coûteuses Nous avons besoin d'une aide immédiate pour nous remettre sur pied Cependant, ces techniques peuvent être coûteuses et ont leurs limites. Notre étude montre que les pays riches ne semblent pas mieux s'en sortir que les pays pauvres en termes de réponse aux prix des aliments, ce qui est surprenant, note Maximilian Kotz. Cela indique qu'il pourrait y avoir des limites à l'adaptation. Les chercheurs ont constaté que ces effets sur l’agriculture vont s'amplifier considérablement, en particulier dans les scénarios où les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas atténuées et, donc, que les températures continuent d'augmenter. La chose la plus claire que nous constatons, c'est que la réduction des émissions de gaz à effet de serre réduit les effets futurs. L'année dernière, Danial Shahroknian a constaté que les prix des pêches avait doublé dans les supermarchés de la région de Summerland. 2:27Les pêches ont manqué en 2024, au point que certains marchés ont dû en importer des États-Unis. Lorsque nous ne disposons pas de producteurs locaux, nous devons faire appel à des partenaires étrangers, ce qui entraîne des coûts supplémentaires liés aux taux de change et aux frais de transport. Il s'attend à ce que les prix des pêches soient à nouveau élevés cette année, en raison d'une production réduite dans l'Okanagan. Dans la vallée de l'Okanagan, la situation est si difficile que certains producteurs cessent leurs activités. Mon oncle, qui vit juste de l'autre côté de la colline, veut arrêter, se désole Deep Brar. C'est un travail éreintant que nous aimons faire. Mais s'il n'y a pas de retour et, après quatre ans, cela peut devenir très éprouvant, ajoute-t-il. Les bourgeons ont l'air bien, je suis très optimiste, constate-t-il au pied de ses cerisiers. C'est donc une lueur d’espoir pour la récolte à venir, à condition que le climat coopère. Nous voulons pouvoir produire de la nourriture pour que tout le monde puisse manger. C'est le but ultime. Et nous sommes passionnés par cela. Nous croyons en nous. Et je sais que le public croit en nous, conclut-il. Les changements climatiques m'ont touché sur le plan mental Ces variations brutales, aux conséquences désastreuses pour les agriculteurs, se produisent de plus en plus rapidement et sont amplifiées par les changements climatiques, un phénomène appelé « coup de fouet climatique » En 2022, la Californie et l'Arizona ont connu une longue vague de chaleur très importante Face aux défis du gel, les viticulteurs de l'Okanagan essaient diverses techniques de protection l'utilisation de géotextiles pour retenir la chaleur et même des lampes DEL à infrarouges ces techniques peuvent être coûteuses et ont leurs limites Notre étude montre que les pays riches ne semblent pas mieux s'en sortir que les pays pauvres en termes de réponse aux prix des aliments Cela indique qu'il pourrait y avoir des limites à l'adaptation Les chercheurs ont constaté que ces effets sur l’agriculture vont s'amplifier considérablement en particulier dans les scénarios où les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas atténuées et que les températures continuent d'augmenter La chose la plus claire que nous constatons c'est que la réduction des émissions de gaz à effet de serre réduit les effets futurs Danial Shahroknian a constaté que les prix des pêches avait doublé dans les supermarchés de la région de Summerland Lorsque nous ne disposons pas de producteurs locaux nous devons faire appel à des partenaires étrangers ce qui entraîne des coûts supplémentaires liés aux taux de change et aux frais de transport Il s'attend à ce que les prix des pêches soient à nouveau élevés cette année en raison d'une production réduite dans l'Okanagan la situation est si difficile que certains producteurs cessent leurs activités qui vit juste de l'autre côté de la colline C'est un travail éreintant que nous aimons faire cela peut devenir très éprouvant C'est donc une lueur d’espoir pour la récolte à venir à condition que le climat coopère Nous voulons pouvoir produire de la nourriture pour que tout le monde puisse manger Camille Vernet est réalisatrice-vidéaste à Radio-Canada Elle réalise en Colombie-Britannique des sujets visuels publiés sur le web les réseaux sociaux et diffusés à la radio et la télévision Elle s'intéresse particulièrement à des sujets de société et aux problèmes environnementaux liés aux changements climatiques Face aux défis du gel, les viticulteurs de l'Okanagan essaient diverses techniques de protection Les changements climatiques frappent durement les terres agricoles de l'Okanagan et pourraient également toucher votre portefeuille Les producteurs de fruits de l'Okanagan payent le prix fort face à ces perturbations climatiques À l'ère de la guerre des tarifs douaniers le fait de manger local devient de plus en plus populaire mais ce n’est pas toujours possible et abordable notamment en raison des changements climatiques Ce plan de reconstitution a été mis au point grâce à une collaboration technique développée par le MPO et l'Okanagan Nation Alliance Plan de reconstitution : Saumon quinnat de l'Okanagan [Oncorhynchus tshawytscha] [ntytyix | sk’lwis](PDF En 2009, Pêches et Océans Canada (MPO) a créé un Cadre décisionnel pour les pêches intégrant une approche de précaution (politique d'une AP) sous les auspices du Cadre pour une pêche durable Il décrit la méthodologie du Ministère pour appliquer cette AP aux pêches canadiennes Une composante essentielle de cette politique appliquant une AP exige qu'un plan de reconstitution soit mis en place pour que ce stock augmente le plus probablement possible au-dessus du point de référence limite (PRL) dans un délai raisonnable lorsqu'un stock a baissé en dessous de la limite de son point de référence (PRL) des plans de reconstitution des principaux stocks de poissons prescrits ayant décliné au niveau ou en dessous de leur LRP doivent être élaborés et mis en œuvre conformément aux dispositions de l'article 6.2 sur les stocks de poissons (PSF) de la Loi sur les pêches modifiée (2019) Cette exigence législative est soutenue par l’article 70 du Règlement de pêche (dispositions générales) (RPDG) qui définit le contenu requis de ces plans de reconstitution et établit un échéancier pour l’élaboration de chaque plan de reconstitution Le but de ce plan est de déterminer les principaux objectifs de rétablissement du quinnat de l'Okanagan de même que les mesures de gestion qui seront utilisées pour atteindre ces objectifs Ce plan fournit une compréhension commune des « règles » de base pour que le stock se reconstitue La reconstitution de ce stock est prescrite dans le Règlement de pêche (dispositions générales) (article 69) elle est donc soumise à l'article 6.2 de la Loi sur les pêches et aux exigences réglementaires Les objectifs et les mesures décrits dans ce plan doivent être appliqués jusqu'à ce que l'objectif de reconstitution de ce stock soit atteint Une fois qu'il aura été établi que l'objectif a été atteint pour ce stock la gestion de ce stock se fera conformément au Plan de gestion intégrée des pêches (PGIP) habituel ou d'un autre processus de gestion des pêches afin de répondre aux exigences des PRL Les mesures de gestion décrites dans ce plan de reconstitution sont obligatoirement appliquées elles peuvent être modifiées ou d'autres mesures peuvent être ajoutées si celles décrites dans ce plan n'aboutissent pas à la reconstitution du stock Ce plan de reconstitution n’est pas un instrument juridiquement contraignant pouvant constituer la base d’une contestation judiciaire Le plan peut être modifié à tout moment et n'entrave pas les pouvoirs discrétionnaires du Ministre prévus dans la Loi sur les pêches pour des raisons de conservation ou pour tout autre motif valable modifier toute disposition du plan de reconstitution conformément aux pouvoirs qui lui sont accordés en vertu de la Loi sur les pêches Les décisions découlant de l'application de ce plan de reconstitution doivent respecter les droits reconnus des peuples autochtones du Canada et affirmés par l'article 35 de la Loi constitutionnelle (1982) Lorsque le MPO est responsable de la mise en œuvre d'un plan de reconstitution dans une zone soumise à un traité moderne le plan de reconstitution sera mis en œuvre conformément à cet accord Le plan devrait également s'inspirer de l'arrêt Sparrow de la décision de la Cour suprême du Canada de 1990 selon lequel lorsqu'un groupe autochtone a le droit de pêcher à des fins alimentaires sur les autres utilisations des ressources Le saumon quinnat de la rivière OkanaganNote de bas de page 1 (Oncorhynchus tshawytscha) constitue une unité de gestion des stocks transfrontaliers qui migrent dans les eaux canadiennes et américaines Une petite partie de la population fraye dans le bassin versant de l'Okanagan au Canada et une grande partie de la population fraye dans la rivière Okanagan de l'État de Washington aux États-Unis Le saumon quinnat de la rivière Okanagan est le seul saumon quinnat qui subsiste dans le bassin du fleuve Columbia au Canada il est génétiquement distinct de tous les autres stocks de saumon quinnat au Canada Ce plan de reconstitution est élaboré pour aider la population de quinnat de l’Okanagan à augmenter au Canada jusqu’à ce que les objectifs énoncés dans ce rapport soient atteints Cette population a un cycle biologique essentiellement océanique Selon le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) elle est considérée comme une unité désignable (UD) selon la Politique canadienne de conservation du saumon sauvage du Pacifique comme une unité de conservation (UC) et par Pêches et Océans Canada comme une unité de gestion des stocks (UGS) L'UGS comprend le quinnat d'été de l'Okanagan et se concentre sur la population de l'été puisque ce sont les seuls poissons sur lesquels nous disposons des informations Même si nous savons qu'il existe une montaison printanière de saumons quinnats les informations disponibles pour établir leur nombre sont limitées Il est probable que toutes les mesures en place pour reconstituer la composante de l'été profiteraient aussi à la composante du printemps la population reproductrice a varié entre 5 et 80 poissons la majeure partie de la population est d'origine sauvage et une petite partie provient des écloseries (Document 3) Le saumon quinnat est la plus grande des cinq espèces de saumon du genre Oncorhynchus notamment le saumon quinnat de l'Okanagan peut atteindre plus d'un mètre de longueur La plupart du temps les quinnats de l'Okanagan reviennent frayer dans leurs rivières ou ruisseaux de naissance en octobre à l'âge de 4 ou 5 ans mais cela peut se produire aussi lorsqu'ils ont atteint leur maturité entre 3 et 7 ans Une fois les œufs déposés dans les lieux de nidification les saumons adultes meurent et les œufs incubent jusqu'à leur éclosion les jeunes quinnats se reproduisent en eau douce avant de migrer vers l'océan deux à cinq mois après l'éclosion (type océanique) Des juvéniles ont été observés en train de migrer en aval de la rivière Okanagan vers le lac Osoyoos fin mai et en juin bien que peu de données biologiques aient été recueillies sur ce stade biologique (COSEPAC Les quinnats de l'Okanagan sont anadromes Ils frayent dans le bassin versant de l'Okanagan situé en Colombie-Britannique ils se dirigent ensuite vers l'océan via la rivière Okanagan qui se jette dans le cours supérieur du fleuve Columbia À leur retour les quinnats de l'Okanagan âgés de 3 à 5 ans migrent à nouveau à travers l'État de Washington et l'Oregon avant de retourner en Colombie-Britannique en été dans le lac Osoyoos et de frayer de mi-octobre à fin octobre Les espaces utilisés comme habitat par la population de quinnats de l’Okanagan sont variés (Document 1) : Les quinnats de l'Okanagan frayent principalement dans un tronçon d'habitat naturel et semi-naturel de 8 km de long dans la rivière Okanagan Ils ont besoin de conditions similaires à celles des autres stocks de quinnat Il s'agit généralement d’eau fraîche et bien oxygénée et un substrat approprié pour la ponte et l’incubation des œufs sans sédiments excessivement fins (pour plus de détails La rivière Okanagan a subi de nombreuses modifications d'origine humaine Ces modifications ont eu un impact négatif sur le passage du quinnat de l'Okanagan vers et depuis les frayères Tout au long de leur route vers et depuis l'océan les quinnats de l'Okanagan traversent jusqu'à 13 barrages hydroélectriques ou de stockage d'eau : trois en Colombie-Britannique (barrages à la sortie du lac Okanagan du lac Skaha et du lac McIntyre) et 10 entre l'État de Washington et l'Oregon qui modifient le couloir de migration Les juvéniles doivent survivre au passage en aval de plusieurs barrages et lorsqu'ils reviennent à l'âge adulte ils doivent localiser les passes à poissons et naviguer dans les eaux calmes du réservoir Les deux stades biologiques doivent tolérer des températures élevées de l’eau dans les réservoirs et les passes migratoires ainsi que des débits élevés et variables dans les canaux de fuite des barrages (COSEPAC À l’instar d’autres stocks de salmonidés les quinnats de l’Okanagan sont également touchés par la hausse des températures des océans et des rivières la dégradation ou la perte d’habitat Des informations plus détaillées sur les conditions et les facteurs écosystémiques se trouvent dans le chapitre Causes probables du déclin En raison de la faible taille de la population aucune pêche canadienne ciblant le quinnat de l'Okanagan n'a lieu Les quinnats de l'Okanagan sont capturés au Canada et aux États-Unis dans le cadre de pêches océaniques gérées sur la base d'une abondance globale (GBAG) qui ciblent le saumon quinnat mais les récoltes dépendent d'autres stocks de quinnat plus abondants Un aperçu détaillé de la mortalité par pêche (prises débarquées et mortalité accidentelle) peut être consulté dans le rapport récent du groupe de travail de l'Okanagan de la Commission du saumon du Pacifique (CSP 2023) Des informations plus détaillées sur les conditions historiques de la pêche se trouvent dans le chapitre Causes probables du déclin Taux d'exploitation canadien (%) par année La conservation du quinnat de l'Okanagan est compliquée par l'interception de stocks mélangés pendant les pêches et par les régimes de gestion du Traité sur le saumon du Pacifique qui lui sont associés en raison de l'abondance de géniteurs très faible au Canada et de leur présence dans les grandes pêches GBAG au Canada et aux États-Unis sur la côte ouest de l'île de Vancouver le Nord de la Colombie-Britannique et le Sud-Est de l'Alaska Il existe très peu de détections dans les pêches dont la gestion est basée sur les stocks individuels (GBSI) au Canada une exploitation plus importante dans les pêches ISBM américaines se déroulent dans le fleuve Columbia et sur les côtes de l'Oregon et de l'État de Washington (Mahony et al La composante canadienne de ce stock est peu abondante de sorte que les mortalités de poissons sont peu nombreuses mais les impacts relatifs sur le stock et sa reconstitution sont élevés les impacts de la pêche canadienne ont été considérablement réduits depuis 2019 grâce aux mesures de gestion des pêches prises par le Canada pour d’autres stocks canadiens préoccupants de saumon quinnat Les pêches du cours principal du fleuve Columbia aux États-Unis ont actuellement le taux d'exploitation le plus élevé de ce stock (Mahony et al Il existe des pêches récréatives et autochtones dans le cours principal du fleuve Columbia qui ciblent le saumon quinnat de la rivière Okanagan en particulier dans le bassin Wells et dans la partie américaine de la rivière Okanagan Il n’existe actuellement aucun accord de gestion des pêches GBSI dans le cadre du Traité sur le saumon du Pacifique (TSP) pour ce stock de l’Okanagan ce stock est actuellement considéré comme le stock indicateur pour la gestion coordonnée du régime de pêche dans les deux pays dans le cadre de l'accord du TSP actuel qui expire après 2028 Ce qui suit est le résumé d'un rapport indépendant sur les impacts du déclin des stocks de saumon quinnat sur les communautés il a été préparé par Suzanne Johnson au nom de l'Okanagan Nation Alliance (Alliance de la Nation Okanagan) L'Okanagan Nation Alliance a soumis le rapport au ministère des Pêches et des Océans Canada (MPO) dans le cadre de l'élaboration de ce plan de reconstitution dans le but de communiquer sa position au MPO Les points de vue et les conclusions exprimés dans ce rapport sont ceux de son auteur et de l’Okanagan Nation Alliance L'incorporation de ce résumé dans ce plan de reconstitution n'indique pas que le MPO endosse ou accepte les déclarations les allégations ou les conclusions exprimées dans ce rapport Ce résumé est présenté ici uniquement pour informer et faire connaître la position de l'Okanagan Nation Alliance à travers ses propres mots Une version complète de ce rapport peut être demandée auprès de l’Okanagan Nation Alliance « Les Syilx s'identifient comme le peuple du saumon et le saumon est un indicateur essentiel de bien-être (Bower Les droits des Syilx ont été réduits par les gouvernements coloniaux alors que les droits de pêche autochtones à des fins alimentaires sociales et rituelles sont protégés (Gaertner Ceci a eu des impacts négatifs importants sur le bien-être socio-économique du peuple Syilx Ce bien-être s'exprime à l'occasion des repas et jusque dans les écosystèmes plus larges auxquels les humains et le saumon sont très liés Cette relation étroite que les Syilx entretiennent avec le saumon quinnat (sk̓lwist) (Oncorhynchus tshawytscha) qui fait partie de leur régime alimentaire est devenue de plus en plus difficile à maintenir La baisse des stocks a contribué à un nombre en augmentation de graves problèmes de santé cela a eu des conséquences importantes sur les relations économiques sociales et spirituelles ainsi que le bien-être physique des Syilx (Bower Les conditions d'existence des Syilx ont été menacés par la diminution des stocks qui entrave la capacité de participer à l'économie du saumon Les gouvernements colonisateurs ont limité la participation à l’économie de subsistance en réduisant l'accès à des moyens équitable de se nourrir ceci a maintenu les revenus moyens à un niveau historiquement bas (Chef Bryon Louis Les Syilx incluent dans leur gouvernance du saumon la réciprocité spirituelle et le soin de tous les individus présents les restrictions appliquées à cette gouvernance ont participé à une insécurité alimentaire pour le peuple Syilk car les revenus et la sécurité alimentaire et culturelle ont été considérablement appauvris On sait que l'insécurité alimentaire contribue à un changement d'alimentation dont les apports excessifs de certains ingrédients entrainent des taux élevés de maladies chroniques signalés chez les adultes Syilx qui se manifestent aussi par d'autres signes indicateurs de mauvaise santé (Blanchet Le déclin des stocks de saumon quinnat a eu aussi des effets négatifs sur de nombreuses relations sociales qui étaient normalement favorisées par les activités liées à la gouvernance à la transformation et à la distribution du saumon Outre le risque pour la continuité culturelle (transmission des connaissances culturelles scientifiques via nsyilxcn) les Syilx ont été affectés par la discorde car les opportunités de travailler ensemble en famille ont été réduites La diminution des possibilités de partager des enseignements sur les tâches et les rôles spécifiques en rapport avec le saumon a eu un impact sur le sentiment d'identité de nombreuses personnes qui n'ont pas eu l'occasion d'accomplir ces tâches et de tenir ces rôles La consommation de saumon est liée à un sentiment profond d'identité culturelle et de bien-être (Blanchet Il existe de nombreux exemples dans le mode de vie des Syilx qui reflètent l'importance du saumon durant les cérémonies les chants et les festins (Ernst & Vedan 2000; Alliance des nations de l’Okanagan En tant que composante de la violence coloniale infligée aux Syilx le déclin du saumon a contribué à une altération des liens spirituels chez certains Syilx (Johnson Toutes les ruptures liées au saumon vécues par les Syilx sont aggravées par un sentiment de mal-être qui se traduit par la crise actuelle dont souffrent de nombreux jeunes aux prises avec des troubles dus à la consommation de substances et qui se suicident trop fréquemment (Chandler et LaLonde 1998) : Autorité sanitaire des Premières Nations La diminution des stocks a contribué à menacer la survie humaine en raison de la maltraitance des écosystèmes dans lesquels les humains et le saumon interagissent Le mode de vie des Syilx favorise l'attachement à la terre et à l'identité qui jouent un rôle de prévention contre les maladies (Autorité sanitaire des Premières Nations Un écosystème stable est une condition préalable fondamentale à la santé humaine (Organisation mondiale de la santé La survie et la pérennité de tous les êtres vivants dépendent de la restauration du système social des Syilx qui facilite la transmission des connaissances locales et permet ainsi de prendre soin du saumon dans le cadre d’un écosystème alimentaire plus large. » En 2005 le COSEPAC a évalué l’UD du quinnat de l’Okanagan et a conclu qu'il était en voie de disparition En 2006 il l'a réévaluée et a conclu qu'il était menacé Cette évaluation a déclenché un processus en vertu de la LEP pour appuyer la décision du gouverneur en conseil d’inscrire ou non le quinnat de l’Okanagan sur la liste des espèces menacées aux termes de la LEP Le gouvernement du Canada a refusé l'inscription du quinnat de l'Okanagan sur la liste des espèces menacées en vertu de la LEP en 2010 le COSEPAC a réévalué cette population et a conclu qu'elle était en voie de disparition et un nouveau processus d'inscription a été déclenché Résumé des points de référence du Cadre de l'approche de précaution pour le quinnat de l’Okanagan Bien qu’il n’existe pas de donnée quantitative sur l’aire de répartition et d'historique de l’abondance du stock les connaissances autochtones peuvent donner une idée de l’aire de répartition et de l’abondance de ce stock avant la dégradation à grande échelle de l’habitat la construction généralisée de barrages et la forte pression de la pêche que ce stock a connue Par le passé le quinnat a été capable d'atteindre les lacs Skaha et Okanagan et aurait prospéré dans tous les tronçons accessibles de la rivière Okanagan (PSC OWG 2023) Le saumon quinnat était beaucoup pêché aux chutes de l'Okanagan il fournissait une pêche abondante à des fins alimentaires et commerciales (Ernst 2000) Le saumon quinnat était une source de nourriture importante pour le peuple Syilx (Okanagan) ce poisson avait la réputation d'être abondant et facile à récolter (Armstrong 2015) les pratiques de pêche (au moyen de clôtures à poissons) du côté américain de la rivière Okanagan ont probablement entièrement bloqué le passage du quinnat canadien de l'Okanagan durant certaines années (Ministère des Pêches des projets de construction ont été réalisés dans au moins 13 endroits du fleuve Columbia et de la rivière Okanagan (Mahony et al Lorsque le barrage de Grand Coulee a été construit tous les quinnats qui migraient au-delà du barrage de Rock Island vers le cours supérieur du Columbia ont été attrapés dans le cadre du programme de maintien du poisson de Grand Coulee entre 1939 et 1943 Les quinnats d'été du Columbia ont été transportés vers les rivières Wenatchee mais aucun n'a été transporté et relâché dans la rivière Okanagan (Matylewitch et al Après avoir pratiquement disparu (c'est-à-dire que seule la cohorte âgée de 6 ans ayant frayé en 1938 a pu voir certains de ses poissons revenir dans l'Okanagan en 1944) Le stock s'est lentement rétabli grâce aux géniteurs de quinnat sauvage d'été du cours supérieur du fleuve Columbia et aux lâchers des écloseries dans la rivière Okanagan aux États-Unis à partir de la fin des années 1980 Bien que l'abondance du quinnat d'été dans la rivière Okanagan aux États-Unis ait augmenté et atteint systématiquement les objectifs d'échappement la partie canadienne de la population ne s'est pas rétablie Cette diminution qui persiste et perdure est principalement attribuable à une perte de l'habitat des reproducteurs à cause du redressement et de la canalisation du cours d'eau de la rivière Okanagan d'une faible survie en eau douce durant les stades biologiques c'est à dire du stade d'œuf à celui de saumoneau et de celui d'adulte pendant la migration de retour mais aussi à une forte pression de la pêche (Mahony et al D’après ces connaissances de l'historique la population est probablement tombée en dessous de son PRL à la fin des années 1800 mais elle aurait certainement été inférieure à tout PRL imaginable après sa quasi-disparition du pays à cause du Programme de maintien du poisson de Grand Coulee entre 1939 et 1943 Alors que cette population avait commencé à se rétablir dans les années 1980 les niveaux ont été sévèrement affaiblis par la suite et continuent d’être inférieurs à tout PRL envisageable Les lâchers de quinnat d'été des écloseries d'Okanagan dans la rivière Okanagan canadienne ont commencé en 2017 avec des œufs provenant de géniteurs américains de l'Okanagan et élevés à l'écloserie kł cp̓əlk̓ stim̓ à Penticton en Colombie-Britannique L'abondance des reproducteurs au Canada est généralement trop faible pour collecter des stocks de géniteurs mais un à trois poissons ont été capturés en 2017 Le nombre d'alevins relâchés varie de 0 à 42 000 Les études des micro-marques réalisées entre 2019 et 2022 ont révélé que les quinnats élevés en écloserie relâchés à l'écloserie de kł cp̓əlk̓ stim̓ dans la rivière Okanagan canadienne avait un taux de survie en aval inférieur à celui des autres stocks d'été du cours supérieur du fleuve Columbia (PSC 2023) La survie jusqu'au barrage de Rocky Reach (environ à mi-chemin entre les frayères et l'embouchure du fleuve Columbia) variait entre 4 % et 24 % sur quatre ans alors que pour les libérations de l'écloserie du chef Joseph Hatchery la survie lors de la migration à partir des frayères vers le même endroit (du côté américain de la rivière Okanagan) étaient proches de 70 % (PSC OWG 2023) Cette population est gérée avec d'autres stocks de quinnat d'été du cours supérieur du Columbia qui ont collectivement un objectif d'échappement de 12 143 individus ce groupe de stocks a constamment dépassé son objectif d'échappement et la récolte n'a pas été restreinte aux limites définies dans l'accord de 2019 pour le Traité sur le saumon du Pacifique Au cours des années pour lesquelles il existe des estimations d'échappements de quinnat canadien de l'Okanagan l'abondance a été fortement corrélée à l'abondance de ce plus grand ensemble de populations (corrélée à 85 %) Le quinnat canadien représente entre 1 poisson sur 1 000 et 1 poisson sur 10 000 dans cet agrégat ce qui signifie qu'avec un objectif d'échappement de 12 143 nous devrions nous attendre à voir entre 1 et 12 quinnat canadien de l'Okanagan si la proportion reste dans la fourchette observée depuis 2006 Il existe une série chronologique de reproducteurs qui a commencé à partir de 2006 (Document 2) L’indice d’abondance actuel représente les reproducteurs qui se trouvent au-dessus du lac Osoyoos aussi loin en amont que l’exutoire du lac Okanagan (Document 2) Bien que l'habitat situé en amont de l'exutoire du lac Okanagan ait été bloqué dans le passé certains quinnats ont pu accidentellement accéder au lac Okanagan en passant par les portes du barrage du lac Okanagan pendant les hautes eaux ou lorsque la passe migratoire du barrage a été ouverte à la migration des reproducteurs de saumon rouge dès 2019 Suite de cela des quinnats adultes ont été observés au nord aussi loin que le lac Kalamalka la passe migratoire du barrage de Penticton a été ouverte au passage du quinnat rendant ainsi toutes les zones du lac Okanagan accessibles bien que le passage dans le lac Kalamalka soit encore partiellement entravé par un barrage à sa sortie Le barrage du lac Kalamalka constitue une barrière partielle car il est situé légèrement en dessous avec une faible différence d'altitude et les poissons peuvent nager à travers l'ouverture lorsqu'elle est suffisamment entrouverte Il reste à établir combien de poissons migreront au-delà du barrage du lac Okanagan et comment ils se répartiront dans tout le bassin versant Les relevés pédestres effectués dans les affluents du lac Okanagan avaient pour objectif d'autres espèces (p le saumon Kokanee) et ne coïncidaient pas avec le moment du frai du quinnat il existe jusqu’à présent peu de preuves d’activité de frai dans les affluents de nouveaux programmes avec des calendriers ajustés sont actuellement mis au point et correspondent plus étroitement au moment du frai du quinnat Les estimations de l'abondance faites avec des flotteurs et des déambulations dans le flux de l'eau des frayères du cours principal de la rivière Okanagan sont basées sur les analyses de la zone située en dessous de la courbe qui dépendent des estimations du cycle des relevés dans les frayères et de l'efficacité des observateurs Ces valeurs n’ayant pas été mesurées pour cette population elles sont empruntées à d’autres populations introduisant une incertitude qui n’est actuellement pas quantifiée dans ces estimations Ces facteurs rendent les estimations de l'abondance actuelles aléatoires pour cette population et empêchent l'utilisation de méthodes d'estimation et de modélisation plus fiables telles que l'analyse basée sur le stock et le recrutement des enquêtes plus précises basées sur les captures de poissons équipés d’un TIP (transpondeurs intégrés passifs) plutôt que sur les indices d'abondance ont été lancés pour effectuer un recensement de l'abondance totale réelle des reproducteurs La première estimation de 195 individus a été faite en 2020 (alors que les estimations de reproducteurs sauvages à partir de relevés dans les cours d'eau étaient de 73) de sorte que l'abondance réelle est probablement supérieure aux estimations effectuées à partir de flotteurs et de déambulations dans les cours d'eau en raison du faible nombre de lâchers de poissons équipés d'un TIP au cours des années d’éclosion 2017 et 2018 et de recaptures de poissons insuffisantes en 2021 et 2022 il n’a pas été possible de produire des estimations basées sur les captures de poissons équipés d'un TIP de ces années Durant l’année d’éclosion de 2019 un plus grand nombre de poissons équipés d'un TIP a été remis à l'eau par conséquent une estimation basée sur le marquage/recapture sera probablement effectuée pendant l’année des retours de 2023 à condition qu’un nombre suffisant de poissons équipés d'un TIP reviennent Malgré un regain d'intérêt pour la population de l'Okanagan car seules de courtes séries chronologiques de données sur l'indice d'abondance existent et des incertitudes demeurent quant à la part de la population dénombrée dans cette série chronologique l’aire de répartition accessible à la population s’étend rapidement en raison de la création d’un passage à poissons aux barrages du bassin versant de l’Okanagan il reste à voir comment ces changements dans l’aire de répartition pourraient influencer la proportion de la population capturée dans l’indice d’abondance actuel Aucun PRL n’a été fixé pour cette UGS avant l’élaboration de ce plan de reconstitution Ce plan a été lancé lorsque la situation alarmante de cette population a commencé à être connue Nous discuterons donc des points de référence pouvant être éventuellement utilisés pour cette population avant de suggérer un PRL provisoire déterminé par les scientifiques de l’équipe du plan de reconstitution Ce PRL pourrait changer au cours du processus d’examen du Rapport consultatif sur les sciences halieutiques (RCSH) Un seuil de 1 000 individus adultes est souvent utilisé par le COSEPAC (COSEPAC 2017) pour distinguer les situations entre les espèces en voie de disparition (désignation actuelle du quinnat de l'Okanagan du COSEPAC) et les petites populations d'animaux menacés (COSEWIC 2021; critère D1) cette valeur a été utilisée comme objectif de rétablissement (Arbeider et al. 2022) et comme indicateur (entre autres) pour déterminer l'état du stock dans le cadre de la Politique sur le saumon sauvage (Grant et al Elle est couramment utilisée comme estimation de la taille minimale viable d’une population (TMVP; BraMPOrd et Wood Lors de la synthèse des données génétiques sur la taille minimale viable d'une population Allendorf et Ryman (2002) ont conclu qu'une population d'au moins 1 000 individus est indispensable pour maintenir la variabilité génétique Plusieurs études posent la question de savoir si cette valeur couramment utilisée était adéquate en tant que TMVP (voir Lynch et Lande Une étude de la TMVP des populations de vertébrés a montré qu'une taille minimale viable d'une population de 5 000 à 7 000 pourrait être plus réaliste (Reed 2003) une autre étude a trouvé une valeur médiane d'environ 4 000 après l'examen de de plus de 100 articles scientifiques publiés sur une période de 30 ans (Traill et al Des lignes directrices existent pour déterminer des points de repère dans le cadre de la Politique sur le saumon sauvage lorsque les données sur le recrutement et le stock ne sont pas disponibles Dans ce cas les percentiles historiques des estimations de reproducteurs peuvent être utilisés pour déterminer les points de repère supérieurs et inférieurs (Holt et al l’analyse a montré des résultats instables pour les populations ayant fait l'objet d'un plus grand nombre de prélèvements (supérieurs à 40 %) et une faible productivité (inférieure à 2,5 recrues par reproducteur avec une faible taille de la population) Dans ces situations cela incite à la prudence dans l’application de ces méthodes Les taux d'exploitation par année de capture pour cette population ont dépassé 50 % chaque année entre 2003 et 2019 (31 % en 2020 Nous supposons que la productivité totale (y compris la survie) reste proche de deux recrues par reproducteur puisqu'aucune tendance de croissance persistante n'a été observée pour cette population à des taux de récolte proches de 50 % (la moyenne sur 20 ans était de 51,9 % entre 2001 et 2020) l’utilisation de ces méthodes ne serait pas prudente et il n’est pas recommandé d’utiliser les percentiles historiques des estimations de reproducteurs pour déterminer les points de repère supérieurs et inférieurs Un autre point de référence possible disponible pour cette population est basé sur la zone d'habitat qui s'appuie sur les travaux de Parken et al utilise la zone du bassin versant accessible à cette population ainsi que la relation entre les estimations d'échappements de géniteurs produisant un rendement maximal durable (GRMD) et la zone du bassin versant praticable basée sur une relation de régression des populations de quinnat de type océanique allant de la côte nord de l'Oregon au sud-est de l'Alaska L'estimation de la superficie du bassin versant accessible a été mise à jour pour ce rapport afin de représenter l'augmentation de la superficie de ce bassin versant passée de 604 km2 à 1 132 km2 en raison des travaux effectués sur le passage du barrage depuis que l'estimation a été produite en 2007 (Davis et al Bien que ce point de référence soit ancré dans la biologie de cette population il ne correspond pas bien aux séries chronologiques des échappements actuels où seuls des reproducteurs présents dans l’habitat disponible ont été capturés si ce point de référence doit être utilisé il doit être comparé à l’estimation en cours de toute la population équipée de balise TIP et capturée à nouveau Ce point de référence est probablement prometteur pour son utilisation ultérieure en supposant que la population élargisse son aire de répartition mais son utilité est actuellement limitée Le point de référence inférieur est également en dessous de 1 000 ce qui pourrait ne pas être suffisamment prudent compte tenu de ce que l’on sait des risques liés à la petite taille des populations évoquée ci-dessus Dans le cadre de processus d'évaluation d'un rétablissement possible (ERP) du saumon du Pacifique antérieurs (voir Weir et al lorsqu'un objectif de rétablissement était inférieur à 1 000 une valeur par défaut de 1 000 du critère D1 du COSEPAC était utilisée par prudence ce point de référence inférieur ne serait pas utilisé Le point de référence supérieur pourrait s’avérer utile ultérieurement en tant que point de référence supérieur possible si le stock se rétablit Notez : La référence supérieure est de 85 % des GRMD le nombre de reproducteurs requis pour atteindre le rendement maximal durable le nombre de reproducteurs requis pour atteindre le GRMD en une génération et en l'absence de pêche Ces deux points de référence sont souvent utilisés comme point de référence inférieur et point de référence supérieur pour les évaluations de la situation dans le cadre de la Politique sur le saumon sauvage Ces points de référence actualisés basés sur l'habitat doivent être considérés comme une première étape car des travaux sont en cours pour améliorer leur estimation notamment une meilleure caractérisation de l'incertitude au sein de ces estimations Des travaux récents du MPO (2022) avec pour but de créer des lignes directrices pour définir les PRL pour le saumon du Pacifique suggèrent que les PRL soient basés sur l’absence d’unités de conservation (UC) dans la zone rouge (MPO 2022) Cela conduit à un « PRL basé sur la situation des UC » qui serait déterminé en évaluant chaque composante de l'UC conformément aux conventions des Politiques sur le saumon sauvage (PSS) des travaux récents du MPO (2023b; Pestal et al 2023) ont rationalisé le processus d'évaluation de la PSS qui était généralement dirigé par des experts (voir MPO sa réalisation a nécessité des efforts considérables un tableau de bord des indicateurs de situation est remis aux experts qui en tiennent compte pour décrire la situation L'outil de définition rapide de la situation utilise un algorithme qui emploie un ensemble de règles de décision se rapprochant du processus décisionnel dont les experts sont responsables (MPO 2023b Le premier « obstacle majeur » dans ce processus est d’atteindre une taille minimale de population de 1 500 individus – appelée indicateur d’abondance absolue Ce nombre a été choisi parce que les experts voulaient souvent faire preuve d’une certaine prudence autour du seuil d’abondance absolu de 1 000 (basé sur le critère D1 du COSEPAC) – et en général si une population est inférieure à 1 500 elle serait désignée comme étant dans la zone « rouge » par les experts avec une suite d'indicateurs en fonction de la disponibilité des données sur le stock Le tableau de bord de ce stock est présenté dans le document 2 Quatre indicateurs principaux sont utilisés dans l'algorithme pour obtenir rapidement une définition de la situation La première est l’indicateur de l’abondance relative qui compare une série chronologique d’abondance à une référence fournie comme nous n’avions pas de référence à la même échelle que notre série chronologique d’abondance relative nous ne pouvons pas décrire la situation à partir de cet indicateur Le deuxième est l’indicateur de l’abondance absolue nous avons déduit la situation à partir de cet indicateur car nous pensons que notre série chronologique de l’abondance avait enregistré un nombre suffisant de poissons capturés dans la population la quantité étant assez conséquente pour être comparée à 1 500 (plaçant ainsi la situation dans le rouge) Les deux indicateurs suivants sont basés sur les tendances L’indicateur des tendances à long terme utilise le rapport entre l'abondance moyenne générationnelle actuelle et l'abondance moyenne des reproducteurs à long terme Les références inférieure et supérieure de cet indicateur sont des valeurs de 50 % et 75 % qui délimitent les zones rouge L’indicateur de variation en pourcentage montre la variation linéaire de l’abondance totale des reproducteurs La pente de la série chronologique est calculée sur trois générations à l'aide des données transformées du registre Le repère inférieur et le repère supérieur pour cet indicateur sont respectivement de -25 % et -15 % Bien que ces indicateurs placent la situation dans le vert la référence d’abondance absolue est prioritaire dans l’algorithme la situation globale est donc placée dans le rouge La situation placée dans le rouge reçoit un indice de confiance haut puisque le fait qu'une abondance est inférieure à 1 500 garantit que la situation se retrouve placée dans le rouge dans l'algorithme de plus il est certain que cette population est inférieure à cette valeur Le groupe de travail de l’Okanagan de la Commission du saumon du Pacifique suggère un objectif de rétablissement avec une moyenne géométrique de l'abondance des reproducteurs sur quatre ans d’au moins 1 000 individus ceci associé à une tendance positive de la croissance de la population (PSC 2023) Ces objectifs ont été utilisés comme un but à atteindre pour l'évaluation d'une éventuelle reconstitution de ce stock (Mahony et al 1 000 individus sont également répertoriés comme PRL dans le Plan de gestion intégrée des pêches de 2024 de ce stock qui fournit également un objectif de gestion de 4 600 individus (MPO 2023a) basé sur la mise à jour de l'estimation de la valeur GRMD (tableau 1) Étant donné que l'état du stock est très dégradé et qu'il élargit actuellement son aire de répartition il est prématuré de fixer un point de référence cible à ce stade car si le stock réussit à recoloniser un habitat auparavant inaccessible toute valeur choisie ne s'alignera probablement pas sur la taille éventuelle du stock Il est suggéré que les points de référence ciblés soient réexaminés si/lorsque la situation des stocks s'améliore et parvient au moins au-dessus du PRL   Indicateurs et définition rapide de la situation dans l'algorithme Les graphiques au-dessus montrent les quatre indicateurs pour le SSP calculés à partir des séries chronologiques d'abondances des reproducteurs disponibles Les lignes bleues montrent les données brutes les lignes rouges montrent les moyennes des caractéristiques des générations Le graphique en-dessous résume la situation pour chaque indicateur individuel et montre la situation définie rapidement de l'UC pour chaque année avec un indice de confiance (le « H » indiquant un haut niveau de confiance pour toutes les années dans ce cas) La ligne du bas montre la situation d’intégration qui est rouge pour cette population l’abondance relative n’est actuellement pas disponible car il n’existe aucune estimation des points de repère inférieurs et supérieurs correspondant à l’échelle de l’estimation des reproducteurs L'indicateur d'abondance absolue est disponible car l'estimation des reproducteurs qui a pu capturer la majeure partie de l'abondance de l'UC utilise les moyennes des caractéristiques des générations de sorte que la première description de la situation définie rapidement dans l'algorithme a été disponible pour l'année 2009 quatre ans après le début de la série chronologique Le graphique montre l'indicateur d’abondance relative L'axe Y des ordonnées indique la série chronologique de reproducteurs sauvages et l'axe X des abscisses indique les années de 1960 à 2023 Cet indicateur n'est pas considéré comme adapté pour évaluer la situation de cette unité de conservation compte tenu de ses données par conséquent aucune ligne horizontale de référence correspondant à l'abondance des reproducteurs n'apparait Les points des données de l’abondance des reproducteurs sauvages de chaque année sont présentés pour les années de 2005 à 2023 la ligne rouge superposée indique la moyenne progressive de la série chronologique sur 4 ans Les abondances ont augmenté d'environ 10 reproducteurs en 2006 et d'environ 40 reproducteurs en 2015 elles retombent à environ 10 reproducteurs en 2018 et augmentent à nouveau en 2020 pour atteindre plus de 60 reproducteurs Le graphique montre l'indicateur d’abondance absolue L'axe y des ordonnées indique une série chronologique de reproducteurs sauvages et sur l'axe des x des abscisses les les années de 2005 à 2023 Cet indicateur est considéré comme adapté pour évaluer la situation de cette unité de conservation compte tenu de ses données des lignes horizontales de référence pour le repère inférieur de 1 000 reproducteurs et le repère supérieur de 10 000 reproducteurs sont indiqués Les valeurs situées en dessous du repère inférieur sont dans la zone rouge de description de la situation pour cet indicateur celles situées entre les repères inférieur et supérieur sont dans la zone orange de description de la situation pour cet indicateur celles situées au-dessus du repère supérieur sont dans la zone verte de description de la situation pour cet indicateur Pour l’abondance des reproducteurs sauvages de chaque année les points traduisant les données sont présentés de 2005 à 2023 une ligne rouge superposée représente la moyenne progressive lissée sur 4 ans de cette série chronologique Les valeurs annuelles varient entre 10 et environ 60 reproducteurs mais elles restent systématiquement en dessous de la barre inférieure de 1 000 Cela place l’unité de conservation dans la zone rouge de description de la situation pour cet indicateur Le graphique montre l'indicateur de tendance à long terme Il s'agit d'une série chronologique de tendances à long terme présentée sur l'axe y des ordonnées qui correspond au ratio entre la moyenne géométrique de la moyenne de la génération actuelle et la moyenne géométrique de la moyenne à long terme Les années de 1995 à 2023 sont présentées sur l'axe x des abscisses Cet indicateur est considéré comme adapté pour évaluer la situation de cette unité de conservation compte tenu de ces données les lignes horizontales de référence correspondent au ratio de 0,5 pour le repère inférieur et à un ratio de 0,75 pour le repère supérieur Les valeurs annuelles qui se situent en dessous du repère inférieur se trouvent dans la zone rouge de description de la situation pour cet indicateur celles qui se situent entre les repères inférieur et supérieurs se trouvent dans la zone orange de description de la situation pour cet indicateur celles au-dessus du repère supérieur se trouvent dans la zone verte de description de la situation pour cet indicateur Les valeurs annuelles ne sont disponibles que pour les trois dernières années elles dépassent toutes le repère supérieur dans la zone verte de description de la situation Le graphique montre l'indicateur de tendance de changement en pourcentage Il s'agit d'une série chronologique de la variation en pourcentage sur trois générations présentées sur l'axe y des ordonnées Les années de 1995 à 2023 sont présentées sur l'axe x des abscisses Cet indicateur est jugé adapté pour évaluer la situation de cette unité de conservation compte tenu de ses données pour le repère inférieur les lignes horizontales de référence représentent une baisse de moins 25 % et le repère supérieur représente une baisse de moins 15 % Les valeurs situées en dessous des repères inférieurs se trouvent dans la zone rouge de description de la situation pour cet indicateur celles qui se situent entre le repère inférieur et le repère supérieur se trouvent dans la zone orange de description de la situation pour cet indicateur puis celles au-dessus du repère supérieur se trouvent dans la zone verte de description de la situation pour cet indicateur Les tendances augmentent tout au long de la série chronologique bien que le pourcentage de tendance à la hausse diminue entre 1995 et 2023 Les valeurs annuelles restent au-dessus au repère supérieur pour cet indicateur et dans la zone verte de description de la situation Le tableau en dessous résume la situation individuelle de chaque indicateur pour correspondre aux graphiques L'UD (unité désignable) du quinnat de l'Okanagan a été évaluée en urgence pour la première fois par le COSEPAC en 2005 puis désignée comme étant en voie de disparition en raison de la très petite taille de sa population et de l'augmentation à venir de l'exploitation dans les pêches du fleuve Columbia (COSEPAC dont la situation était au niveau inférieur (menacée) a été réévaluée par le COSEPAC en 2006 car une immigration de populations des zones adjacentes du bassin du fleuve Columbia était possible (COSEWIC le gouverneur en conseil a refusé d'inscrire cette UD comme espèce menacée en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) parce que l'obligation de fermer la pêche commerciale pour cette raison aurait coûté des millions de dollars à l'économie de la Colombie-Britannique pour empêcher les prises accessoires et que cette réduction des prises canadiennes ne prévoit pas le rétablissement du quinnat de l'Okanagan (Gazette du Canada le COSEPAC a réévalué le quinnat de l'Okanagan et a conclu que cette espèce était en voie de disparition à la suite de quoi l'hypothèse d'une immigration des populations a été jugée peu probable à cause de leur situation incertaine et de la capacité à survivre des espèces errantes (COSEWIC une évaluation coordonnée sur la situation du saumon sauvage pour toutes les unités de conservation du quinnat du sud de la Colombie-Britannique a été réalisée et a classé la situation de l’UC du quinnat de l’Okanagan en zone ROUGE (situation médiocre; MPO 2016) Cette population est confrontée actuellement à une crise sévère car les estimations de l'abondance des reproducteurs basées sur les balises et les déambulations dans les cours d'eau et le décompte des carcasses varient entre 5 et 73 reproducteurs d'origine sauvage depuis 2006 (Document 2) la seule estimation disponible de reproducteurs pour l’ensemble de la population était de 195 quinnats reproducteurs Malgré l'incertitude dans les évaluations du stock on peut supposer que la situation de cette population se trouve à un niveau « inférieur par rapport au PRL » en raison de sa taille bien inférieure à tout point de référence d'abondance examiné et discuté ci-dessus Bien que la population semble être soit stable soit en augmentation au cours des 10 dernières années et qu'elle n'ait pas montré de signes constants de déclin (Document 2) toute approche éventuelle de multiples indicateurs inclura un repère d'abondance à respecter Actuellement cette population fluctue constamment car les habitats sont rendus plus accessibles et comme les programmes des écloseries spécifiques à cette population s'intensifient le PRL devra donc être réexaminé au fur et à mesure que de plus amples informations sur la façon dont l'aire de répartition et l'abondance de la population répondent à ces changements seront recueillies ces facteurs rendent difficile la production d’une référence quantitative L’indice d’abondance actuel ne sera pas cohérent avec les futures estimations de l’abondance totale dérivées du programme de marquage-recapture en cours d’élaboration les données actuellement disponibles ne se prêtent pas à l’analyse stock-recrutement La situation actuelle de la population empêche d’établir des repères en s'appuyant sur les indicateurs et les avis scientifiques existants Les points de référence basés sur l'habitat pour ce stock ne correspondent pas actuellement à la série chronologique d'abondance (mais ils s'aligneraient sur les futures estimations de la population entière) et comme le PRL calculé à l'aide de cette méthode est inférieur à 1 000 un point de référence basé sur la situation est également une option pour cette population en s'appuyant sur la définition rapide de la situation dans l'algorithme (fourni ici) ou sur une évaluation coordonnée de la situation exécutée manuellement qui ne prévoit pas qu'un PRL soit déterminé explicitement à partir de l’abondance On sait que les gestionnaires soucieux de leur stock préféraient fournir un PRL basé sur l'abondance plutôt qu'un PRL basé sur la situation de l'UC Suite à l'analyse des points de référence examinés ci-dessus le conseil des scientifiques membres de l’équipe du MPO travaillant sur le rétablissement est de fournir un PRL provisoire à indicateurs multiples et basé sur l’abondance pour cette population combiné à une croissance démographique positive a été identifié comme une option à privilégier La croissance positive de la population sera établie en utilisant la même méthode que l’indicateur de changement en pourcentage à partir de la définition rapide de la situation dans l'algorithme (variation en pourcentage du registre transformé des reproducteurs sur trois générations) sauf que nous placerons la pente minimale à 0 % (toute croissance positive) Les récentes orientations scientifiques du MPO (2022) mentionnées ci-dessus suggèrent l’utilisation d'un « indicateur composé de plusieurs éléments » pour définir les PRL le but étant de déterminer la situation des UC qui devrait être la base des PRL nous pensons qu’une approche qui définit plus d’une condition à remplir pour que la situation soit considérée au-dessus du PRL concorde avec la recommandation actuelle tout en fournissant un PRL basé sur l’abondance plutôt qu’un PRL basé sur la situation des UC Ce PRL sera examiné dans le cadre du processus du RCSH nous suggérons que le PRL (et d'autres points de référence) soient réexaminés une fois que la population aura atteint ce seuil très minimum et/ou que des données plus cohérentes seront disponibles l’objectif de rétablissement sera fixé pour obtenir une population supérieure au PRL sachant que le PRL est susceptible de changer L'unité de gestion des stocks de quinnat (UGS) de l'Okanagan a une longue histoire et a connu de nombreux changements au fil des ans Les informations écrites sur le stock remontent à 1888 au Canada et aux États-Unis Grâce à des récits oraux et à l'existence d'échafaudages Syilx dans les zones de pêche du saumon près des falaises du lac Skaha Il existe de nombreuses preuves sur la migration historique des quinnats au-dessus des chutes de l'Okanagan vers les lacs Skaha et Okanagan (Okanagan Nation Alliance 2003; Shepherd 1996; Vedan 2002) Le peuple Syilx Okanagan jouissait d'une économie et d'échanges commerciaux vigoureux grâce à ces saumons (CRITFC 1995) Le saumon quinnat prospérait dans toutes les étendues accessibles du système de l'Okanagan avant les modifications importantes réalisées dans le bassin versant après l'arrivée des colons La situation actuelle de la population de quinnat d'été de l'Okanagan résulte de la construction de barrages sur le fleuve Columbia et la rivière Okanagan de programmes américains de transferts de stocks visant à réduire le blocage du passage du poisson des modifications importantes de l'habitat et des programmes d'écloserie américains qui ont mélangé plusieurs populations de quinnat du bassin supérieur du fleuve Columbia (Matylewich et al Le quinnat de l’Okanagan a disparu dans les années 1930 après la première construction d'un barrage dans le bassin versant Cet événement est bien documenté dans des entrevues approfondies avec les aînés des communautés Syilx de l’Okanagan (Ernst et Vedan 2000) sur les connaissances écologiques traditionnelles (CET) Un autre événement marquant a été la canalisation de la rivière Okanagan dans les années 1950 où plus de 90 % des frayères et de l’habitat d’élevage des juvéniles ont été détruits (Hyatt et Stockwell 2019) un système d'irrigation qui détournait l'eau de la rivière a été mis en place à cette époque Une longue histoire de destruction des habitats fluviaux et riverains a grandement compromis la fonction de l'écosystème du saumon dans les parties canadiennes du bassin de la rivière Okanagan Le développement des ressources en eau a inclus l'extraction la dérivation et la construction de barrages sans passe à poissons opérationnelle Ces travaux ont réduit les habitats du saumon disponibles et ont dégradé leur qualité pour la reproduction et l'élevage des juvéniles D'autres types de développement rural et urbain ont eu un impact sur la qualité et la température de l'eau qui atteignent des niveaux nocifs pour le saumon et ont un impact sur son comportement provoquant du stress et des mortalités (Wang et al notamment les barrages du cours principal du fleuve Columbia et des taux de pêche élevés ont également réduit le nombre de reproducteurs du quinnat de l'Okanagan au Canada à moins de 100 adultes par an d'après des relevés visuels de l'abondance relative (Document 2) L'Okanagan Nation Alliance surveille la population du quinnat d'été de l'Okanagan chaque année depuis 2005 les informations sur la population sont présentées ci-dessous (document 3) D'autres informations se trouvent dans l’évaluation du potentiel de rétablissement du quinnat de l’Okanagan (Mahony et al La survie moyenne entre le stade de saumoneau et celui d'adulte de la plus grande population de quinnat d'été de l'Okanagan est en déclin depuis l'année d'éclosion 2013 elle reste bien en dessous de 1 % depuis (PSC OWG 2023) Les menaces présentant un risque élevé et des facteurs limitatifs à la survie et au rétablissement du saumon quinnat de l'Okanagan sont identifiés et discutés dans le chapitre suivant Nous reconnaissons qu'il existe des menaces et des facteurs limitatifs présentant un risque moyen et faible pour cette espèce Des informations sur l'étendue et les conséquences des menaces de niveau moyen à faible et des facteurs limitatifs peuvent se trouver dans les travaux de Mahony et al (2021) et ceux du groupe de travail sur les océans (GTO) et de la Commission sur le saumon du Pacifique (CSP) (2023) La pêche a eu d’importantes répercussions historiques sur la population de saumon quinnat de l’Okanagan Les estimations historiques des captures de quinnat du fleuve Columbia se chiffraient en millions mais elles ont diminué jusqu'à plusieurs milliers au début des années 1940 (Matylewich et al cela reflète les effets combinés de la pêche et de la construction de barrages Les taux de récolte dans le cours inférieur du fleuve Columbia durant cette période auraient pu atteindre 90 % mais ils ont été réduits à partir des années 1950 jusqu'en 2008 après quoi ils ont augmenté (Matylewich et al Le schéma de migration et le moment choisi pour le quinnat de l’Okanagan font qu’il est intercepté par plusieurs pêcheries Les taux de récolte sont influencés par les niveaux de production des écloseries américaines dans les bassins hydrographiques de l'Okanagan et du Columbia ce qui peut entraîner une pression accrue de la pêche sur les stocks de poissons sauvages En raison du cycle biologique très varié et de la répartition qui chevauche un certain nombre de pêches ciblant d'autres stocks ou espèces le quinnat de l'Okanagan constitue une prise accessoire dans les pêches suivantes : les pêche commerciale et récréative de la population de poissons de l'écloserie de Wells la pêche aux poissons de fond de la côte du Pacifique la pêche aux poissons de fond de la mer de Béring des îles Aléoutiennes et du golfe d'Alaska et la pêche à la sardine du Pacifique Malgré l'absence de pêches canadiennes ciblant la population de quinnat de l'Okanagan celle-ci pourrait quand même subir des impacts en raison des niveaux élevés de prises accessoires et de mortalités accidentelles pendant la pêche commerciale dans l'océan des pratiques de récolte récréative en mer et en eau douce et des pêches ciblées aux États-Unis dans le bassin de Wells et la rivière Okanagan Le document 4 présente une version condensée du pourcentage de la totalité de la mortalité équivalente des adultes (ÉQA) dans les pêches spécifiques et les échappements par année civile La répartition océanique du saumon quinnat de l'Okanagan vers le nord est montré par les pourcentages de mortalité plus élevés dans les pêches du sud-est de l'Alaska (SEAK) et du nord de la Colombie-Britannique (N.C.-B.) dont la gestion est basée sur l'abondance globale (GBAG) et qui ont toutes deux récemment diminué La mortalité ÉQA dans la pêche américaine dont la gestion est basée sur les stocks individuels (GBSI) a augmenté considérablement au milieu des années 2000 et diminue depuis 2014 Cela reflète les changements de gestion des pêches au Canada visant à protéger un certain nombre de stocks de saumon quinnat le pourcentage de mortalité des pêches GBAG canadiennes était très faible (< 2,5 %) en 2019 et 2020 Le réseau de la rivière Okanagan a été extrêmement canalisé au Canada ce qui a entraîné une dégradation importante de l'habitat du frai et de l'élevage du saumon quinnat Quatre-vingt-quatre pour cent du cours principal de la rivière a été canalisé dans les années 1950 réduisant ainsi la longueur de la rivière de 50 % (Bull 1999; Bull et al Seulement 16 % des rivières canadiennes en aval du barrage de McIntyre demeurent dans un état naturel ou semi-naturel (Rivard-Sirois 2013) et le frai a été concentré dans un tronçon de 8 km entre Oliver et le barrage de McIntyre La canalisation d'un système fluvial a de multiples effets négatifs une perte importante d'habitats riverains et l'élimination d'habitats en dehors du canal pour l'élevage des juvéniles La canalisation et l'installation de structures de contrôle inclinées dans la rivière Okanagan canadienne ont créé des environnements homogènes avec une augmentation des substrats sablonneux/fins et moins de graviers de frai disponibles ce qui réduit la survie du stade d'œuf à celui d'alevin dans les tronçons canalisés du (Greig et al L'habitat d'élevage en dehors des canaux a été réduit à seulement de courts tronçons à l'état naturel (3 km) ou semi-naturel (2 km) Environ 4 % de l'espace d'élevage potentiel en dehors des canaux est entièrement accessible aux alevins quinnat 65 % sont très limités ou partiellement reliés par des ponceaux de petit diamètre à travers des digues et 31 % sont inaccessibles dans la rivière Okanagan canadienne (McGrath et al Plusieurs projets de restauration ont déjà été menés le long de la rivière Okanagan mais la perte et la dégradation de l’habitat demeurent une menace importante à la viabilité de la population Description de la carte: La carte présente les barrages le long du chemin de migration du quinnat de l'Okanagan À l'embouchure du fleuve Columbia aux États-Unis les quinnats de l'Okanagan traversent ensuite la frontière vers le Canada où se trouve le barrage de Vaseux (McIntyre) De nombreux barrages ont été construits le long de la route migratoire du quinnat de l’Okanagan au Canada et aux États-Unis ce qui a entraîné des défis migratoires plus importants (voir le document 5) Les barrages modifient la qualité de l'eau et les habitats d'eau douce pour les juvéniles et les adultes migrateurs La diminution du débit de l'eau due à la présence du barrage entraîne une dilution moins importante des eaux de ruissellement provenant de l'agriculture et de l'industrie et réduit l'apport de gravier et de bois des zones riveraines qui sont nécessaires au frai et à un élevage approprié du quinnat Les réservoirs des barrages augmentent l'ensoleillement et la stagnation de l'eau provoquant une stratification thermique en amont et des gradients de température dans les passes à poissons qui peuvent ralentir ou mettre fin à la migration des adultes vers l'amont (Caudill et al Le déclin des périodes de frai réussies et l'assèchement des lieux de nidification sont le résultat de changements rapides dans les taux de débit d'eau des barrages (Geist et al on sait que les barrages bloquent l’accès à divers habitats (Anderson et al (2008) pensent qu'il s'agit d'un tampon important pour le saumon contre le changement climatique On sait que l'augmentation des températures et le ralentissement de la vitesse d'écoulement dus aux barrages augmentent la prédation des juvéniles en migration (Petersen et Kitchell 2001) et retarde l'entrée dans l'océan (Marschall et al le programme de maintenance du poisson de Grand Coulee a capturé et déplacé tout le quinnat d'été du barrage de Rock Island vers les rivières Wenatchee Entiat et Methow pour le frai (Johnson et al Il n'existe aucune trace de lâchers de quinnat d'été dans l'Okanagan au cours de cette période ce qui aurait grandement affecté le caractère distinctif génétique de la population historique de quinnat d'été de l'Okanagan et aurait effectivement éliminé cinq années d'incubation consécutives de leur aire de répartition aux États-Unis et au Canada (Matylewich et al Le passage du poisson au barrage de Rock Island a été rétabli en 1943 permettant ainsi au quinnat de l'Okanagan de se rendre à ses frayères De nombreuses adaptations ont été apportées aux barrages qui obstruent la rivière Okanagan et le fleuve Columbia au cours des dernières décennies une modernisation des vannes du barrage de McIntyre a été achevée ce qui a permis au quinnat d'accéder au lac de Skaha à 7 km de l'habitat du cours principal de la rivière Okanagan la mise en service de l'échelle à poissons du barrage de l'exutoire du lac de Skaha a permis au quinnat d'accéder jusqu'à l'exutoire du lac d'Okanagan 6 km d'habitat du cours principal de la rivière en amont et deux affluents Un passage partiel du poisson a été rétabli au barrage de sortie du lac d'Okanagan donnant accès à la majeure partie de son aire de répartition historique à partir de 2019 mais il est nécessaire de modifier l'échelle à poissons pour améliorer le passage dans toutes les conditions d'écoulement Bien que de nombreuses modifications aient été apportées pour améliorer le passage du poisson toutes n’ont pas atteint le résultat souhaité et bien d’autres sont encore indispensables La plupart des barrages sur les lacs du cours principal de la rivière Okanagan ont des vannes dans la partie inférieure mais les salmonidés juvéniles émigrent généralement dans la partie supérieure de la colonne d'eau (Davidsen et al les canaux latéraux sont partiellement reliés par des ponceaux de petit diamètre Ces ponceaux sont ouverts ou régulés par des écluses créant souvent des conditions sous-optimales pour les juvéniles migrateurs Les poissons peuvent pénétrer dans les canaux latéraux grâce à de forts courants mais leur retour dans le cours principal est entravé par les ponceaux bloqués par des débris ce qui peut entraîner la dérive et la mortalité des poissons (McGrath et al Le barrage d'Enloe sur la rivière Similkameen empêche le passage des quinnats adultes vers le Canada ces résultats indiquent que d’autres modifications visant à améliorer le passage du poisson sont nécessaires pour obtenir des résultats significatifs pour un rétablissement La mortalité des saumoneaux juvéniles dans le cours principal du fleuve Columbia est principalement due à l'effet immédiat et retardé du passage par les barrages hydroélectriques il lui faut franchir au moins 9 barrages pour atteindre l'océan La mortalité est à la fois directement (par exemple par la maladie des bulles de gaz lors du passage du barrage) et indirectement (par exemple par une prédation accrue dans les réservoirs) attribuée aux barrages (Elston et al Il existe de nombreux barrages à faible chute dans l'Okanagan canadien notamment 17 structures à chute verticale qui présentent des conditions hydrauliques défavorables pour les adultes migrateurs et potentiellement pour les juvéniles cela retarde la migration et augmente la vulnérabilité à la prédation et à la pêche Les quinnats de l'Okanagan d'été d'un an relâchés par l'écloserie kł cp̓əlk stim̓ ont généralement un taux de survie inférieur à celui de tous les autres groupes relâchés d'un an de l'Okanagan aux États-Unis La cause de cette survie inférieure est actuellement incertaine Le taux de mortalité le plus élevé se produit entre l'extrémité nord du lac Osoyoos et le barrage de Zosel et pourrait être dû à un taux de prédation élevé dans cette zone (voir Description de la situation et des tendances des stocks) La vaste aire de répartition de l'habitat du quinnat de l'Okanagan le rend vulnérable aux changements environnementaux à plusieurs étapes de sa vie (voir le tableau 2) Le facteur climatique limitatif ou menaçant le plus grave est probablement l’augmentation de la température de l’eau elle pourrait rendre certains habitats inutilisables et entraver la migration Les températures de l’air et de l’eau augmentent rapidement à l’échelle mondiale L'oscillation gyre du Pacifique Nord prédit désormais mieux la survie à l'émigration des saumons chinook juvéniles du fleuve Columbia que l'oscillation décennale du Pacifique Des transitions à grande échelle de bassins dominés par la neige à des bassins dominés par la pluie ont été observées (Payne et al Sawaske et Freyberg 2014) et ce sera probablement le cas pour le bassin du Columbia ce qui aura un impact sur les efforts de rétablissement Le changement climatique pourrait avoir un effet dévastateur sur la population de quinnat d’été de l’Okanagan Le bassin versant de l'Okanagan est sensible à l'augmentation des températures des cours d'eau en raison de son climat estival chaud et à faible pente et de l'extraction de l'eau (par exemple ce qui est encore exacerbé par les modifications importantes de l'habitat du saumon observées dans tout le bassin versant Les températures estivales maximales de l’eau dépassent souvent celles recommandée pour la vie aquatique de 18 °C de la Colombie-Britannique (Dessouki 2009) Si l’on prévoit que les températures de l’air continueront d’augmenter régulièrement (Porter et al le bassin de la rivière Okanagan pourrait rapidement approcher des températures mortelles pour les espèces de salmonidés sauf dans les zones de refuges thermiques Bien qu'il existe une grande variabilité entre les tolérances thermiques des populations de saumon une tolérance thermique maximale de 14,5 °C pour les adultes reproducteurs de 21 °C pour les adultes migrateurs et des températures supérieures à 25 °C qui sont mortelles (Richter et Kolmes 2005) constituent de bons points de référence des limites de température pour cette espèce La population du quinnat d'été de l'Okanagan dépend de plusieurs zones d'eau fraîche pour se maintenir pendant l'été avant que les températures dans la rivière Okanagan ne soient suffisamment fraîches pour migrer vers leurs frayères finales Ils rencontrent la première barrière thermique au confluent de la rivière Okanagan et du fleuve Columbia une partie de la population reste dans le bassin de Wells dans le fleuve Columbia pendant 1 à 6 semaines (Pearl et al Les données historiques sur la température quotidienne moyenne indiquent que 17 jours s'écoulent en moyenne au début du mois de juillet avant que la barrière de migration thermique s'établisse à 22 °C à ce moment-là les quinnats d'été adultes peuvent entrer dans la rivière Okanagan à partir des États-Unis (GTO de la CSP la barrière thermique du lac d'Osoyoos s'est déjà établie pendant cette période et les poissons doivent se maintenir dans les eaux plus fraîches de 2 à 3 °C de la rivière Similkameen le principal habitat fréquenté avant le frai dans la partie américaine de la rivière Okanagan (PSC OWG 2023) La barrière thermique du lac d'Osoyoos commence généralement plus tôt et dure plus longtemps que celle de la rivière Okanagan aux États-Unis en raison de l’influence refroidissante de la rivière Similkameen dans cette zone Les températures moyennes de l'eau de surface du lac d'Osoyoos descendent rarement en dessous de 22 °C une fois qu'elles atteignent cette température pour la saison estivale les quinnats à destination du Canada peuvent alors compléter une partie de leur réserve de pré-fraie dans le lac d'Osoyoos Il est possible que l’utilisation de la rivière Similkameen comme lieu de fréquentation avant le frai puisse entraîner un taux de divagation plus élevé vers ce système ce qui entraînerait un échappement plus faible des adultes vers l’Okanagan canadien (GTO de la CSP une réponse aux conditions changeantes de température pourrait décaler les périodes de conditions migratoires appropriées plus tôt ou plus tard dans l’année (Isaak et al les habitats de rétention d'eau froide sont limités les bassins central et sud du lac d'Osoyoos subissent une compression de température et d'oxygène à la fin de l'été ce qui réduit l'habitat lacustre des poissons migrateurs vers le bassin nord qui est plus profond et subit moins fréquemment des compressions de température et d'oxygène Les températures dans le cours principal de la rivière Okanagan dépassent généralement 22 °C de la mi-juillet à la troisième semaine d'août les habitats de rétention d’eau fraîche sont limités au bassin nord du lac d'Osoyoos et éventuellement à certains bassins profonds dans le tronçon naturel de la rivière Okanagan entre Skaha et le lac d'Osoyoos On prévoit que l’augmentation de la température de l’air liée aux changements climatiques augmentera la fréquence et la durée du dépassement de la barrière de migration thermique de 22 °C retardant ou empêchant davantage la migration du quinnat de l’Okanagan vers le Canada Le changement climatique pourrait avoir une incidence sur le succès de la reproduction en raison de la température élevée de l'eau dans les frayères à la fin du mois de septembre et en octobre et pourrait créer une pression sélective en faveur d'une période de frai plus tardive Les œufs ont une tolérance à la chaleur nettement inférieure (~ 10 °C) à celle des poissons adultes et dépendent d'un placement dans un habitat qui leur évitera un stress thermique L'habitat occupé par les poissons aux stades juvéniles et alevins du quinnat et du coho s'est révélé être le plus vulnérable lors d'une évaluation des salmonidés du milieu du bassin du Columbia (Hatten et al Des régimes thermiques modifiés peuvent entraîner des déséquilibres écologiques dans les écosystèmes aquatiques tels que l'émergence d'alevins avant qu'une alimentation appropriée ne soit disponible L'eau salée est poussée plus en amont en raison de la montée de l'eau de la mer ce qui affecte l'habitat de l'estuaire et devrait revêtir une importance accrue pour les salmonidés juvéniles en réponse au changement climatique (Crozier 2015) la reproduction a lieu une semaine plus tard depuis 1950 2,5 jours plus tôt/une décennie par rapport à il y a 50 ans Diminution de 4 à 5 % avec une température correspondante > 17°C Les espèces envahissantes deviennent souvent les prédateurs et/ou les concurrents des poissons résidents (Scott et Crossman 1973 ils peuvent réduire les options d'habitat disponibles pour l'élevage du quinnat l'achigan à grande bouche (Micropterus salmoides) l'achigan à petite bouche (Micropterus dolomieu) et le grand brochet (Esox lucius) sont susceptibles d'avoir le plus grand impact de prédation sur les juvéniles de saumon quinnat de l'Okanagan et le myriophylle à épi envahissant (Miriophyllym spicatum) crée un habitat privilégié pour ces prédateurs dans les lacs et le cours principal de la rivière Okanagan Les moules zébrées (Dreissena polymorpha) les escargots de Nouvelle-Zélande (Potamopyrgus antipodarum) le Didymo (Didymosphenia geminata) et la dominance des cyanobactéries au sein de la communauté phytoplanctonique élèvent cumulativement le niveau de menace auquel est confronté le saumon quinnat par le biais d'interactions indirectes Voir le tableau 3a,b pour plus d'informations Des dorés jaunes ont été trouvés dans le cours principal du fleuve Columbia et sont considérés comme présentant le risque le plus élevé d'interaction directe avec les salmonidés indigènes aux États-Unis (Alexis et al Des études ont montré qu'environ 13 % des salmonidés juvéniles étaient consommés par le doré jaune dans le réservoir John Day (Beamesderfer et Rieman ce qui constituerait une menace supplémentaire pour le quinnat de l'Okanagan si le doré jaune s'établissait dans la rivière Okanagan Le grand brochet peut consommer jusqu'à 1,1 tonne de saumon au cours d'un été le grand brochet âgé de 3 à 4 ans étant capable de consommer le plus de poisson (Sepulveda et al Une étude menée dans le fleuve Columbia a révélé que les salmonidés représentaient 50 % du régime alimentaire du grand brochet (Doutaz 2019) Des brochets mesurant jusqu'à 1 mètre ont été trouvés dans la partie canadienne du fleuve Columbia en amont de la confluence avec la rivière Okanagan (Doutaz 2019) Bien qu’ils aient un territoire assez limité (Craig le brochet peut migrer jusqu’à 100 km (Doutaz 2019) et pourrait coloniser le bassin de la rivière Okanagan si les circonstances sont favorables L'achigan à petite bouche et l'achigan à grande bouche ont été introduits dans de nombreux lacs du bassin du fleuve Columbia notamment la rivière Okanagan et le lac d'Osoyoos (Brown et al Les objectifs de rétablissement du saumon peuvent être entravés par la présence d’achigan à petite bouche non indigène et ont été identifiés aux États-Unis comme une priorité de gestion essentielle (Rubenson et Olden 2020) Un chevauchement accru des habitats avec le saumon quinnat a déjà été observé dans le fleuve Columbia (Lawrence et al La concurrence entre le quinnat et l’achigan à petite bouche devrait augmenter alors que l’habitat de l’achigan s’étend avec le changement climatique (Beamesderfer et Rieman 1991 Il a été découvert que la prédation exercée par l'achigan à petite bouche est la plus intense sur les saumons quinnat de moins d'un an les saumons quinnat juvéniles représentant 16 à 59 % de tous les salmonidés ingérés par l'achigan à petite bouche dans le fleuve Columbia (Naughton et al Le risque de propagation des moules zébrées et quagga dans le lac d'Okanagan a été jugé élevé Les moules constituent une menace potentielle pour les salmonidés car elles modifient les écosystèmes lacustres et les réseaux alimentaires en éliminant le phytoplancton et le zooplancton une source de nourriture pour les saumons juvéniles (Mackie 2010 L’escargot de boue et le didymo auraient un impact important sur l’environnement des salmonidés s’ils étaient établis dans la rivière Okanagan en rivalisant pour la nourriture et l’habitat avec la faune macro-invertébrée indigène (Self et Larratt 2013 Des escargots de boue ont été détectés dans l'estuaire du fleuve Columbia (Hoy et al 2012) et des Didymo ont été trouvés au milieu du fleuve Columbia près de Revelstoke (Schleppe et Larratt 2016) On suppose que la réduction de la disponibilité alimentaire du zooplancton pour les jeunes saumons serait due à la prédominance des cyanobactéries dans la communauté phytoplanctonique (Stockner et Shortreed L'activité humaine peut augmenter le taux de propagation des espèces mentionnées ci-dessus si elle n'est pas correctement contrôlée (Johnson et al Bras morts du lac Osoyoos; pas au-dessus du barrage de McIntyre Zone littorale : les adultes se nourrissant de très petits poissons Zone littorale : les adultes se déplacent vers les eaux libres du littoral; ils se nourrissent principalement de zooplancton des berges et mangent rarement du poisson Zone littorale du lac de Skaha lorsqu'ils sont juvéniles puis dans les eaux littorales libres lorsqu'ils sont adultes Ils occupent différents habitats et se nourrissent de zooplancton Probablement peu d'interaction avec les espèces pélagiques comme le saumon particulièrement lorsque les matières organiques sont importantes Zone littorale du lac de Skaha et zones de la rivière Okanagan elles pourraient impacter physiquement les zones de frai du saumon et modifieraient la disponibilité alimentaire des jeunes salmonidés Cet éventuel concurrent pourrait réduire les possibilités d'habitat disponibles pour l'élevage du quinnat Dans toute la rivière Okanagan et les lacs Cet éventuel concourant pourrait réduire les possibilités d'habitat disponibles pour l'élevage du quinnat bords de rivières peu profonds et envahis de mauvaises herbes Piscivore mais la prédation est plus importante sur les espèces littorales et lors de l'émigration des saumoneaux Il se nourrirait de salmonidés passant par les zones littorales et dans la rivière Okanagan Dans toute la rivière Okanagan et les lacs Risque potentiellement très élevé; actif pendant l'émigration estivale du saumon quinnat Population établie dans le cours principal du fleuve Columbia Absente jusqu’à présent dans les lacs d'Osoyoos Zones littorales et pélagiques des lacs Elle habite les mêmes zones de façon saisonnière elle est connue pour se nourrir de salmonidés juvéniles Habitat convenable dans les lacs de Skaha et d'Osoyoos Elle aurait un impact sur les salmonidés résidents s'elles s'établissaient dans le bassin de la rivière Okanagan Dans toute la rivière Okanagan et tous les lacs Connue pour s'attaquer aux salmonidés juvéniles lorsqu'ils vivent en sympatrie Connu pour s'attaquer aux salmonidés juvéniles lorsqu'ils vivent en sympatrie Trouvé dans la partie canadienne du fleuve Columbia (Doutaz 2019) ce qui indique que le frai a lieu dans la zone le grand brochet peut migrer jusqu'à 100 km (Doutaz 2019) et pourrait coloniser le bassin de la rivière Okanagan Cela aurait un impact sur les salmonidés s'ils s'établissaient dans le bassin de la rivière Okanagan en raison de leur taux de consommation élevé de salmonidés juvéniles observés lors de leur cohabitation (Sepulveda et al Les résultats d'une évaluation globale de la qualité de l'habitat dans le bassin de la rivière Okanagan sont présentés dans le bulletin de rendement de la Politique sur le saumon sauvage (PSS) qui relie les unités de conservation (UC) à un indicateur de la qualité de l'habitat (Porter et al La publication de l’UC de l’Okanagan de 2013 a signalé que la zone présentait un risque élevé (Porter et al 2013) en s'aidant de méthodes d’impacts cumulatifs sur l’habitat basées sur un système de notation des risques comportant plusieurs éléments Une saturation accrue des routes dans une zone entraîne une augmentation de terres défrichées et de la surface imperméable Ces caractéristiques augmentent le ruissellement de la pollution liée aux véhicules et des sédiments fins qui entrent dans le cours d'eau (Jorgensen et al La région de l'Okanagan compte 2,6 km de routes aménagées pour chaque kilomètre carré ce qui dépasse de loin le seuil de risque plus élevé de 0,4 km/km2 suggéré par Stalberg et al Les sédiments fins réduisent la percolation de l'eau à travers le gravier de frai qui maintient les niveaux d'oxygène et de température et qui est essentiel à la survie des œufs et des alevins (Healey l'envasement des frayères posera sans aucun doute un problème pour le saumon quinnat de l'Okanagan Un autre impact des routes résulte de leur empreinte dans les zones riveraines qui affecte négativement le recrutement de débris ligneux réduit l'ombrage et le refroidissement des marges des cours d'eau et réduit la quantité d'habitat pour les proies nécessaires à la croissance et à la survie des quinnats juvéniles la densité des routes est négativement corrélée à l’habitat riverain Le bassin versant de l’Okanagan ne compte que très peu d’habitats riverains intacts à cause de l’aménagement du territoire Une perte d'habitat riverain affecte directement le saumon quinnat en réduisant la disponibilité de refuges ombragés et en augmentant la température de l'eau due à une exposition accrue au soleil cela modifie la disponibilité des insectes pour la nourriture et la disponibilité de l'habitat pour éviter les prédateurs Les programmes d'apports de saumons quinnats d'été en écloserie sont nombreux dans les rivières Columbia et Okanagan aux États-Unis mais ils n'ont commencé que récemment dans l'Okanagan canadien (année d'éclosion 2016 Étant donné que l’abondance des reproducteurs de quinnat d’été de l’Okanagan au Canada est trop faible pour collecter suffisamment de géniteurs presque toute la production de quinnat d’été de l’écloserie kł cp̓əlk stim̓ de l’ONA à Penticton repose sur l’approvisionnement de l'écloserie du chef Joseph des États-Unis Les États-Unis ayant pour objectif de donner la priorité à la mise en valeur du quinnat américain de l’Okanagan l’approvisionnement en œufs du Canada n’est pas fiable et varie d’une année sur l’autre (avec aussi peu que 0 œuf fourni certaines années) La production canadienne du quinnat d'été de l'Okanagan en écloserie est d'un ordre de grandeur inférieure à celle des États-Unis et ne répond pas aux objectifs de mise en valeur du Canada a            Tous ont une micro-marque codée b            296 ont un marquage acoustique et tous font l'objet d'un marquage thermique La taille de la population du quinnat de l'Okanagan est actuellement gravement réduite son indice d'abondance ne dépassant pas 73 géniteurs d'origine sauvage depuis le début de la série chronologique en 2006 Le stock n'a pas de série chronologique stock-recrutement mais seulement des séries chronologiques de l'indice d'échappement qui représentent une proportion du total des reproducteurs sont très incertains et ne peuvent pas être utilisés pour évaluer quantitativement un calendrier de reconstitution depuis peu le quinnat de l'Okanagan dispose d'un nouvel habitat par conséquent l'aire de répartition du stock est en expansion Nous pensons que le stock mettra probablement du temps à se reconstituer au-delà de son PRL dans les conditions actuelles en raison de la faible taille de la population de la forte exploitation aux États-Unis et de la faible mise en valeur dans les écloseries aucun calendrier de reconstitution n’a été calculé; au lieu de cela un examen du plan de reconstitution sera effectué tous les 2 ans afin de réévaluer le stock et déterminer si un objectif et un calendrier de reconstitution peuvent être calculés avec les données disponibles Ce stock transfrontalier est actuellement considéré comme un nouveau stock indicateur canadien en vertu du TSP (Traité sur le saumon du Pacifique) actuellement il ne s'agit pas d'un stock indicateur permettant d'éclairer et d'influencer la gestion des pêches basée sur les stocks individuels (GBSI) L’objectif provisoire de ce plan de reconstitution est que la population dépasse son PRL avec un niveau de confiance élevé (c.-à-d plus de 1 000 reproducteurs d’origine sauvage et un pourcentage de changement positif du nombre de reproducteurs sur trois générations) Le PRL et son utilisation dans l’objectif de reconstitution doivent être considérés comme provisoires comme expliqué dans le chapitre intitulé Situation et tendances du stock Même au-delà de cet examen initial du PRL par le biais du processus RCSH en raison de l'état actuel des flux de population il devrait être réexaminé sur la base de nouveaux avis scientifiques avant que la décision ne soit prise au sujet de la reconstitution Plusieurs groupes et organisations soutiennent le rétablissement du quinnat de l'Okanagan Le MPO soutient bon nombre de ces initiatives mais dispose d'un financement et de ressources limités Les objectifs supplémentaires décrits dans le tableau ci-dessous restent de haut niveau pour englober tous les efforts et les travaux en cours de tous les groupes et de toutes les organisations la rétention du saumon quinnat dans la pêche commerciale à la traîne dont la gestion est basée sur l'abondance totale (GBAT) est suspendue dans la zone F jusqu'au 10 août ou plus tard (selon l'année spécifique) afin de réduire les impacts sur les stocks de quinnat du fleuve Fraser de la rivière Skeena et de la COIV dont la conservation est préoccupante S'il est envisagé d'ajuster les indicateurs de gestion une évaluation des impacts sur le quinnat de l'Okanagan sera effectuée dans le cadre du processus de planification de la gestion intégrée des pêches Pêche commerciale à la traîne du saumon Les quinnats de l'Okanagan migrent en même temps que d'autres poissons dans cette zone pendant que cette pêche se déroule ce qui les expose au risque de devenir des prises accessoires Risque réduit de prises accessoires de quinnat de l’Okanagan Basée sur l’évaluation des stocks et les informations du calendrier Des restrictions mises en vigueur durant des périodes et dans des zones sont en place à des dates annuelles spécifiques énoncées dans le PGIP Pêche commerciale du saumon à la traîne Possibilité de prises accessoires de quinnat en juillet et en août dans la zone F Pêche à la traîne ciblant le saumon rose et le coho Il est obligatoire d'utiliser des hameçons simples sans ardillon et des boîtes de réanimation pour les espèces non retenues dans toutes les pêches à la traîne Côte ouest de l'île de Vancouver (COIV) Pêche commerciale à la traîne du quinnat de la zone G (gestion basée sur l’abondance de stocks mélangés Risque réduit de mortalité en cas de capture et de libération La pêche commerciale à la traîne dont la gestion est basée sur une gestion globale (GBAG) dans la zone G est fermée du 16 mars au 1er août afin de réduire les impacts sur les stocks préoccupants de quinnat du fleuve Fraser Une fermeture de zones et sur des périodes de 27 jours en alternance a également été mise en œuvre pour la migration de la truite arc-en-ciel du fleuve Fraser de l'intérieur en septembre et octobre les dates annuelles précises sont indiquées dans le PGIP Si un ajustement des indicateurs de gestion est envisagé une évaluation des impacts sur le quinnat de l'Okanagan sera effectuée dans le cadre du processus de planification de la gestion intégrée des pêches Pêche commerciale à la traîne du quinnat de la zone G Les quinnats de l'Okanagan migrent en même temps que d'autres poissons dans cette zone au moment où cette pêche se déroule Les possibilités pour les Premières Nations de récolter le saumon à des fins ASR sont offertes par le biais de permis de pêche communautaire délivrés par le MPO Les captures annuelles attendues de quinnat GBAG de la COIV sont indiquées pour la planification de la pêche au quinnat sur la base des déclarations de la pêche à des fins ASR antérieures les captures de la pêche à des fins ASR sont estimées sur la base des captures des années récentes La GBAG prévoit un total autorisé de captures de quinnat annuel La pêche à des fins ASR est la priorité absolue dans la planification des pêches après la conservation elle est prise en compte avant la planification des autres pêches La rétention du quinnat à des fins ASR est autorisée tout au long de l'année ASR –Secteur de gestion des pêches hauturières du Pacifique (SGPP) Vu que les taux estimés de rencontre avec le quinnat de l’Oganagan sont faibles les fermetures ne devraient pas être nécessaires. mais elles ont été incluses pour montrer que des rencontres sont possibles Estimations des taux de rencontre avec le quinnat de l'Okanagan toujours faibles les possibilités de récolter le saumon à des fins ASR sont offertes par le biais de permis de pêche communautaire délivrés par le MPO La rétention du quinnat à des fins d'ASR est autorisée tout au long de l'année Les allocations de saumon pour la pêche domestique octroyées conformément à l’Accord définitif des Premières Nations Maa-nulth correspondent à « une quantité de saumons quinnats océaniques égale à 1 875 pièces plus 1,78 % du total autorisé des captures canadiennes de saumons quinnat océanique » La rétention du quinnat est autorisée tout au long de l'année Zone de pêche domestique Maa-nulth (gestion basée sur l’abondance de stocks mélangés La rétention du quinnat dans la pêche à la traîne T'aaq-wiihak dans les secteurs 123 à 127 à un mille-marin au large de la ligne du ressac n'est pas autorisée pour la vente du 1er avril au 14 juillet afin de réduire les impacts sur les stocks de quinnat du fleuve Fraser dont la conservation est préoccupante Des indicateurs supplémentaires pour la rétention sont également décrits dans le plan de gestion de la pêche de plusieurs espèces des Cinq Nations Pêche de plusieurs espèces pour la   vente fondée sur les droits des Cinq Nations (gestion basée sur l’abondance de stocks mélangés Bien que les quinnats de l'Okanagan ne soient pas ciblés par cette pêche ils migrent avec d'autres poissons dans cette zone pendant que cette pêche se déroule ce qui les expose au risque de devenir des prises accessoires la taille maximale du quinnat retenu doit être de 80 cm Des mesures de rétention supplémentaires sont également décrites dans le plan de gestion de la pêche de plusieurs espèces des Cinq Nations Pêche de plusieurs espèces pour la   vente basée sur les droits des Cinq Nations (gestion basée sur l’abondance de stocks mélangés (GBASM) Ceci empêche les plus gros poissons de la population d'être pêchés avant qu'ils ne puissent retourner dans leurs frayères Les possibilités de récolter le saumon à des fins ASR sont offertes aux Premières Nations grâce aux permis de pêche communautaire délivrés par le MPO La rétention du quinnat tout au long de l'année est autorisée à des fins ASR les fermetures ne devraient pas être nécessaires La majorité de ces pêches se déroulent dans les zones côtières et intérieures La rétention du quinnat à des fins d'ASR tout au long de l'année est autorisée Il n’existe actuellement aucune pêche ciblant le quinnat de l’Okanagan grâce à un permis de pêche communautaire Cela se poursuivra jusqu'à ce que le quinnat de l'Okanagan atteigne un niveau exploitable Pas de pêche ciblant le quinnat de l'Okanagan Condition pour obtenir le permis : les pêcheurs à des fins ASR sont priées de remettre à l'eau le quinnat vivant et indemne Des techniques appropriées de manipulation et de libération du quinnat réduiront la mortalité Condition pour obtenir le permis : le quinnat doit être relâché et une validation à quai de 100 % des captures est obligatoire Lac d'Osoyoos Pêche commerciale du saumon rouge (senne coulissante ou traîne) Pas de rétention du quinnat de l'Okanagan L'ONA continue de sensibiliser les membres de la communauté aux efforts de rétablissement du Quinnat Pêche à des fins ASR Tous les types d'engins Connaissance de la biologie et de la présence du quinnat dans la zone Seuls des hameçons sans ardillon peuvent être utilisés pour pêcher le saumon en Colombie-Britannique Règlement général pour la pêche récréative Risque réduit de blessures en cas de capture et de libération Des ajustements de la pêche seront éventuellement envisagés en s'appuyant sur des informations mises à jour L'évaluation des taux d'exploitation sera effectuée chaque année dans le cadre du processus de planification de la gestion intégrée des pêches pour toutes les pêches de la partie Pêches récréatives du saumon de ce tableau Les réglementations peuvent être modifiées pour réduire les captures de quinnat de l'Okanagan Basée sur les informations relatives à l'évaluation du stock et au calendrier Le MPO réglemente la pêche récréative au saumon du Pacifique dans les eaux de marée et sans marée Tous les pêcheurs récréatifs doivent posséder un permis de pêche récréative en cours de validité Les pêcheurs souhaitant conserver du saumon doivent avoir un timbre pour la conservation du saumon en cours de validité Règlement général pour la pêche récréative 123-127 de la COIV au large de la ligne de démarcation (1 mille-marin à l'extérieur de la ligne du ressac) du 1er avril au 14 juillet Les règlements existants visant à protéger d'autres stocks préoccupants de la Colombie-Britannique profitent également au quinnat de l'Okanagan qui migre en même temps qu'eux Les taux d'exploitation dans les pêches récréatives seront évalués régulièrement chaque année afin de déterminer si les impacts sur le quinnat de l'Okanagan ont changé Une période de fermeture réduit le risque de prises accessoires de quinnat d'Okanagan Basée sur l'évaluation du stock et les informations du calendrier du quinnat du Fraser qui offrent également une certaine protection au quinnat de l'Okanagan limite quotidienne de deux (2) et limite annuelle de dix (10) quinnats Vu que les taux estimés de rencontre avec le quinnat de l’oganagan sont faibles Les limites quotidiennes et annuelles réduisent les captures quotidiennes de quinnat diminuant ainsi les prises accessoires de quinnat de l'Okanagan La restriction générale de taille pourrait limiter les impacts sur les juvéniles du quinnat de l’Okanagan 15 juin 2022 au 31 juillet 2022 : 1 quinnat par jour 1er août 2022 au 31 mars 2023 : 2 quinnats par jour Pêche récréative SGPP 1 et 2 (gestion basée sur l'abondance des stocks mélangés (GBSM) Les règlements existants visant à protéger le quinnat de la Skeena profitent également au quinnat de l'Okanagan qui migre en même temps Vu que les taux estimés de rencontre avec le quinnat de l’Okanagan sont faibles aucune restriction supplémentaire ne devrait être nécessaire Basée sur l’évaluation du stock et les informations relatives au quinnat de la Skeena 15 juin 2022 au 31 juillet 2022 : 0 quinnat par jour 1er août 2022 au 31 août 2022 : 1 quinnat par jour 1er septembre 2022 au 31 mars 2023 : 2 quinnats par jour Les limites quotidiennes et annuelles réduisent les captures quotidiennes de quinnat diminuant ainsi les prises accessoires de quinnat de l'Okanagan Interdiction de pêcher le saumon dans le sud de l'Okanagan (région d'eau douce 8) sauf lorsqu' une abondance suffisante de saumon rouge a lieu dans le lac Osoyoos Aucune pêche au saumon ne contribuera à améliorer les retours du quinnat de l'Okanagan vers les frayères Il est obligatoire d'utiliser des hameçons simples sans ardillon dans cette pêche et les conditions de permis prévoient la remise à l'eau obligatoire du quinnat Réduction du risque de blessure en cas de capture et de libération Enquête auprès des pêcheurs pour surveiller les captures de la pêche ciblant le saumon rouge La pêche est fermée dans certaines zones de la rivière Okanagan du 1er avril au 30 juin et du 1er octobre au 15 novembre Les Règlements sur la pêche en eau douce de la Colombie-Britannique précisent les réglementations et les restrictions applicables à la pêche récréative dans la région de l'Okanagan (secteur 8) La pêche récréative des espèces d'eau douce peut avoir lieu toute l'année dans les lacs Osoyoos Aucune rétention du quinnat de l’Okanagan pendant ces périodes Les hameçons sans ardillon sont obligatoires sur le lac Osoyoos du 1er juillet au 31 octobre et toute l'année dans la rivière Okanagan La remise à l'eau du saumon quinnat est obligatoire Mener des enquêtes plus poussées sur les occasions de communiquer avec les pêcheurs et de les sensibiliser à la présence de quinnat dans le système et aux procédures de manipulation sûres en cas de prises accessoires lorsqu'ils ciblent d'autres espèces d'eau douce Étudier plus en détail la faisabilité de sondages auprès des pêcheurs sur les lacs Kalamalka Vu les faibles taux de rencontre estimés avec le quinnat de l'Okanagan aucune fermeture ne devrait être nécessaire; cependant il faut trouver le moyen de mener des enquêtes avec la Province de la C.-B la mise en vigueur de la loi et la sensibilisation des pêcheurs Le saumon et la truite du Pacifique sont des espèces interdites à la pêche et ne peuvent pas être ciblées ou vendues Toutes les sorties de pêche au chalut sont soumises à une surveillance électronique en mer obligatoire et à une validation à quai des captures de 100 % Un programme de surveillance renforcée et d'échantillonnage est mis en œuvre temporairement pour tous les chalutiers de pêche aux poissons de fond de l'option A afin d'améliorer l'exactitude des estimations de prises accessoires par espèce de saumon et d'obtenir des informations sur la mortalité par stock Les résultats seront utilisés pour évaluer la mortalité du quinnat de l'Okanagan par pêche et pour guider l'élaboration des indicateurs de gestion Les micro-marques codées (MMC) du saumon quinnat sont échantillonnées dans le cadre du programme de surveillance renforcée depuis 2022 l'échantillonnage des MMC était opportuniste et non représentatif Le programme de surveillance renforcée repose sur un plan d'échantillonnage statistiquement représentatif pour les MMC du quinnat permettant ainsi une estimation précise des taux d'exploitation (TE) du stock indicateur chaque année Le programme de surveillance renforcée pourrait renseigner la gestion des TE du quinnat de l'Okanagan dans le cadre d'une approche de gestion globale visant à réduire les prises accessoires du quinnat de l'Okanagan Pêche aux poissons de fond récoltés au chalut Le quinnat de l'Okanagan migre le long de la côte ouest de l'île de Vancouver au printemps et au début de l'été Il existe donc un risque de chevauchement avec les pêches au chalut des poissons de fond actives dans ces zones et durant ces périodes Une surveillance renforcée permettra éventuellement de mieux comprendre la mortalité du quinnat de l'Okanagan due aux prises accessoires de poissons de fond récoltés au chalut Les activités de cette catégorie ciblent les menaces liées aux impacts sur l'habitat dus aux corridors de transport et de service (classés risque de menace élevé avec une certitude causale moyenne) et à d'autres modifications de l'écosystème (classé risque de menace moyen avec une certitude causale élevée) La Loi sur les pêches interdit la poursuite de travaux les entreprises ou les activités autres que la pêche qui entraînent la mort des poissons et/ou la détérioration la perturbation ou la destruction de leur habitat Protection fédérale de l'habitat du poisson Réduction de la mortalité et mise en valeur de l'habitat du frai migrateur Les soumissions de projets sont examinées dans le cadre du PPPH pour déterminer les impacts potentiels sur le poisson et son habitat Les promoteurs sont conseillés sur la conformité relatives aux dispositions de protection du poisson et de son habitat de la Loi sur les pêches puis le processus par lequel les promoteurs demandent une autorisation ministérielle conformément à l'article 34.4(2)( b) et/ou 35(2)(b) de la Loi sur les pêches est mis en œuvre Examen fédéral et suivi des projets à proximité de l'eau Programme de protection du poisson et de son habitat (PPPH) Le PPPH assure une surveillance réglementaire des travaux entreprises et activités autres que la pêche dans et à proximité de l'habitat du poisson Mortalité réduite et mise en valeur de l'habitat des migrateurs Les éventuelles infractions aux dispositions de protection du poisson et de son habitat de la Loi sur les pêches (appelées « incidents ») sont triées et évaluées par Conservation et Protection et peuvent être renvoyées au PPPH la période pour le saumon quinnat est du 15 juillet au 31 août Périodes particulières pour les travaux en cours d'exécution Des plages horaires pour les travaux dans les cours d'eau sont prévues afin de réduire le risque d'impacts sur les espèces de poisson Des plages horaires spécifiques sont en place pour les ruisseaux et les lacs de la région de l'Okanagan ainsi qu'une période pour toutes les zones dans lesquelles le saumon quinnat est généralement présent Réduire le risque d’impact sur les espèces de poisson et leur habitat Réduire la mortalité des quinnats lorsqu'ils sont présents pendant l'élevage des alevins dans les cours d'eau ou la migration Soutien permanant et participation à l'Initiative de restauration de la rivière Okanagan (IRRO) Les principaux efforts de restauration à ce jour sont des projets qui reconnectent et réengagent des parties de la plaine inondable améliorent le passage avec des projets qui ajoutent de la complexité et de la diversité à l'habitat du système L'Initiative de restauration de la rivière Okanagan (IRRO) mène des activités de restauration de l'habitat et de surveillance dans la région de l'Okanagan depuis 2009 avec comme ultime objectif l'amélioration de la santé de la rivière Les conditions écologiques des zones restaurées sont sensiblement plus favorables Les zones restaurées sont plus autonomes interconnectées et seront plus résilientes aux futurs impacts par rapport à la situation d'avant la restauration lorsque les processus fluviaux et écologiques naturels étaient utilisés Les zones restaurées offrent des avantages à long terme à la fois à la nature et aux communautés Utilisation continue d'un processus de gestion adaptative qui donne la priorité à l'apprentissage au suivi et à l'ajustement des pratiques de restauration basées sur les connaissances écologiques traditionnelles la science occidentale et les leçons tirées des projets en cours ou passés promotion de partenariats et intégration de diverses perspectives pour garantir l'efficacité et le succès à long terme des efforts de restauration Prise en compte des obstacles à la survie issus des études de suivi des juvéniles de la température de l'eau et des changements hydrologiques en réponse au changement climatique Participation continue au GTTCBO et aux sous-comités associés MPO et le Groupe de travail technique canadien sur le bassin de l'Okanagan (GTTBO) Participation continue à l’outil de gestion des eaux de l’Okanagan (OGEP) MPO et outils de gestion des eaux et du poisson (OGEP) Ce plan de restauration aide les groupes ou les organisations qui souhaitent participer aux travaux de remise à l'état naturel des parties canalisées de la rivière en restaurant les digues en retrait re-végétalisant des zones riveraines et en remplaçant les structures verticales du dénivelé par des seuils plus naturels Pendant l'atelier sur la méthodologie d'évaluation des risques pour le saumon (MERS) (MPO 2020) et les ateliers du groupe de travail de la CSP la création de ces seuils a été considérée comme prioritaire pour atténuer les menaces qui pèsent sur l'habitat du quinnat de l'Okanagan L'ONA soutient la vision et le plan pour la conservation et la restauration de la rivière Okanagan Le projet comprendra une cartographie et des relevés de l'habitat le long des habitats du tronçon principal et en dehors du chenal des relevés de la composition des espèces et la collecte de connaissances écologiques traditionnelles (CET) pour soutenir la planification Les activités de cette catégorie visent principalement la menace que représentent les espèces envahissantes non indigènes/exotiques (classées comme une menace à haut risque avec une certitude causale moyenne) Le Règlement de pêche en eau douce de la Colombie-Britannique décrit les mesures d'intervention prises par la Province pour lutter contre les EAE Règlements de pêche des espèces aquatiques envahissantes (EAE) La politique et la réglementation actuelles visent à atténuer la propagation et l'impact des espèces aquatiques envahissantes tout en conservant les possibilités de pêche à la ligne dans les pêches historiques très pratiquées Un plan de gestion du myriophylle à épis dans la région de l'Okanagan est en place d'Skaha et d'Osoyoos sont remués avec une sorte de motoculteur Des plans sont en cours pour l'élimination expérimentale du myriophylle dans une partie du lac Vaseux L'élimination du myriophylle pourrait entraîner une amélioration de la qualité de l'habitat du quinnat de l'Okanagan dans le lac Réduction de la répartition et de la densité du myriophylle Le rôle des agents pour la conservation de la C.-B est de faire fonctionner les postes d'inspection des petites embarcations du printemps à l'automne afin d'empêcher la propagation des EAE dans les eaux de la Colombie-Britannique en particulier les moules zébrées et quagga Il existe un poste d'inspection permanent à Osoyoos et une équipe d'inspection itinérante à Penticton Enquêtes sur les espèces EAE et inspections des embarcations Rôle des agents pour la conservation de la C.--B De nombreuses espèces d’EAE sont établies dans le système Okanagan depuis des décennies; les relevés d'EAE ne sont pas effectués régulièrement dans la région de l’Okanagan Poursuite du programme actuel d'inspection des moules Meilleure compréhension du risque de prédation posé par les EAE sur les quinnats juvéniles Fournir des informations de base pour mettre en place d’éventuels programmes d'élimination d'EAE Évaluation de la faisabilité de l’étude des paramètres et des risques des stocks d'EAE Le groupe de travail de la Commission sur le saumon du Pacifique (CSP) pour le quinnat de l'Okanagan élabore un plan transfrontalier de détection et d'intervention dans la rivière Okanagan pour le grand brochet La surveillance de l'ADN pour détecter la présence de brochets dans le lac Osoyoos est utilisée comme outil de dépistage pour détecter la propagation du grand brochet dans l'Okanagan Détection du grand brochet et planification de l’intervention Le grand brochet a été détecté dans le fleuve Columbia près du confluent avec la rivière Okanogan Il constituerait une menace importante s'il était établi dans le bassin versant de l'Okanagan Détection précoce et éradication du grand brochet dans les bassins versants de l’Okanagan Les activités de cette catégorie ciblent principalement les menaces liées aux barrages et à la gestion/utilisation de l’eau (classée risque élevé avec certitude causale élevée) et aux polluants (classée risque moyen avec certitude causale moyenne) Le système est géré en tenant compte des besoins en matière de contrôle des inondations des riverains et de la qualité de l'eau Système de régulation du lac d'Okanagan Les niveaux des lacs et les débits des rivières du bassin versant de l'Okanagan sont gérés dans le cadre du système de régularisation du lac Okanagan qui comprend les barrages de l'Okanagan de Skaha et de McIntyre et la partie canadienne de la rivière Okanagan Niveaux d'eau convenable pour la survie du quinnat L'outil de gestion de l'eau où évoluent les poissons est utilisé pour gérer les débits afin de répondre aux besoins biologiques du saumon Outils de gestion des eaux et du poisson (OGEP) Les sous-modèles de l'outil de gestion de l'eau où évoluent les poissons sont spécifiques aux stades biologiques du saumon rouge dans la rivière Okanagan et aux stades biologiques du kokanee frayant sur les rives du lac Okanagan mais ils soutiendraient également le quinnat de l'Okanagan Niveaux d'eau appropriés pour la survie du quinnat Le réseau de surveillance à long terme recueille analyse et publie des informations sur la qualité de l'eau aident à entretenir la santé des écosystèmes aquatiques Une base de données sur la qualité de l'eau des lacs a été créée et entretenue dans le cadre du Programme de surveillance et d'intendance des lacs de la Colombie-Britannique pour comprendre les tendances à long terme Le Programme de surveillance de la qualité de l'eau Canada-C.-B (Canada-BC Water Quality Monitoring Program) mené par Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) en partenariat avec le ministère de l'environnement et de la stratégie pour le changement climatique de la Colombie-Britannique (Ministry of Environment and Climate Change Strategy (MoE) a créé : deux bouées de surveillance de la qualité de l'eau qui fournissent des données continues en temps réel sur la température et l'oxygène dissous à diverses profondeurs du lac d'Osoyoos Le ministère de l'Environnement de la Colombie-Britannique en partenariat avec la société BC Lake Stewardship Society Le Programme de surveillance de la qualité de l'eau Canada-C.-B s'efforce de suivre les conditions naturelles actuelles de la qualité de l'eau de déterminer les tendances de la qualité de l'eau au fil du temps et de détecter les menaces émergentes pour la qualité de l'eau en Colombie-Britannique Les données aident à élaborer des lignes directrices et des objectifs fondés sur des données probantes elles aident aussi les décideurs dans la gestion des ressources en eau douce du Canada Les paramètres faisant l'objet d'une surveillance comprennent les nutriments les ions majeurs et l'analyse de la composition de la communauté de macro-invertébrés benthiques Un passage limité du saumon anadrome est actuellement autorisé dans le cadre d'une réintroduction progressive dans le lac d'Okanagan Des adaptations de l'échelle à poissons sont nécessaires pour que cette réintroduction fonctionne à tout moment selon le débit Étudier plus en détail la possibilité de franchissement des vannes ou des stratégies alternatives pour accroître le débit (comme l'ouverture d'un plus grand nombre de vannes) sur le barrage de Skaha afin d'éviter de nuire aux saumons quinnats juvéniles pendant leur descente La planification des travaux du barrage du lac d'Okanagan a commencé par un canal de contournement du côté est du barrage afin de fournir une autre voie de passage au saumon migrateur Passage du saumon dans les barrages de la rivière Okanagan Le passage des salmonidés au barrage de McIntyre a été rétabli en 2009 permettant aux poissons d'accéder au lac de Vaseux L'échelle à poissons du barrage du lac de Skaha a été mise en route en 2014 permettant aux poissons d'accéder au lac de Skaha jusqu'au barrage du lac d'Okanagan La passe à poissons au barrage du lac d'Okanagan a été créée en 2022 avec la réactivation de l'échelle à poissons permettant aux poissons d'accéder au lac Vaseux permettant aux poissons d'accéder au lac Skaha jusqu'au barrage du lac d'Okanagan La passe à poissons au barrage du lac d'Okanagan a été créée en 2022 avec la réactivation de la passe à poissons Le groupe de travail de la CSP de l'Okanagan entreprend des travaux pour documenter l'élaboration de l'accord de l'Annexe IV Traité sur le saumon du Pacifique : Annexe IV Chapitre 1 - Rivières transfrontalières Pour le quinnat de l'Okanagan et les autres saumons transfrontaliers du Sud l'annexe IV stipule que les parties se consulteront et mettront au point un accord pour mener une consultation et fixer des objectifs d'échappement dans le but : Les objectifs initiaux des travaux du TSP contribueront à préparer le terrain pour les discussions sur un éventuel arrangement à long terme dans le cadre du TSP Le groupe de travail de la CSP sur l'Okanagan entreprend des travaux pour éclairer l'élaboration de cet accord (voir le point ci-dessus) Le Canada utilisera le plan de reconstitution comme l'un des outils pour étayer les discussions entre la Commission sur le saumon du Pacifique et le Groupe de travail de l'Okanagan Le quinnat de l'Okanagan est géré comme un stock préoccupant dans le PGIP les pêches canadiennes étant gérées de manière préventive ce qui signifie qu'aucune pêche au Canada ne peut cibler le quinnat de l'Okanagan Des mises à jour du PGIP seront effectuées au cours du processus de planification annuel Les points de référence et les références du taux d'élimination conforme à l'approche de précaution n'ont pas encore été définis pour cette UGS jusqu'à ce que de plus amples informations soient disponibles les pêches canadiennes continueront d'être gérées avec prudence afin de permettre au plus grand nombre de poissons possible d'atteindre les frayères et de soutenir leur rétablissement il n'existe aucune pêche au Canada ciblant ce stock et les mortalités liées à la pêche canadienne se limitent à de faibles niveaux de prises accessoires et de mortalité accidentelle (environ <3 % entre 2019 et 2021 ou environ 7,4 % en moyenne allant de 0,6 à 12,9 % entre 2019 et 2021) Un examen plus approfondi des objectifs du taux d'exploitation aura lieu au cours de l'examen biannuel du plan de reconstitution Si les indicateurs de gestion fixés pour le quinnat du Fraser devaient être réduits une réévaluation serait effectuée et les indicateurs de gestion seraient modifiées au besoin pour soutenir le quinnat de l'Okanagan Mortalité minimale du quinnat de l’Okanagan L'ONA et le MPO collaboreraient pour confirmer les protocoles/pratiques de surveillance et élaborer un plan de communication entourant les travaux de surveillance et d'échantillonnage Okanagan Nation Alliance and MPO Coordination Améliorer la communication et la compréhension des efforts de surveillance et d’échantillonnage L'ONA effectue des échantillonnages de saumon quinnat et de saumon rouge dans la région de l'Okanagan Les méthodes d'enquête sur les juvéniles peuvent inclure des verveux à la senne de plage ou d'autres méthodes telles que la télémétrie L'échantillonnage des adultes peut inclure des enquêtes de dénombrement et l'examen de carcasses Améliorer les informations sur le comportement et la survie des juvéniles l'abondance et les caractéristiques de la population l'utilisation possible du quinnat de l'Okanagan comme stock indicateur est explorée par le groupe de travail sur le quinnat de l'Okanagan de la CSP Les programmes sur l'échappement des deux côtés de la frontière sont en cours d’examen afin de fournir des éclaircissements qui permettront de faire une recommandation concernant le stock indicateur Traité sur le saumon du Pacifique Surveillance des taux de de l'échappement et de l'exploitation  La CSP rend régulièrement compte des échappements et des taux d'exploitation des stocks au Canada et aux États-Unis par l'intermédiaire du programme de micro-marques codées du bassin supérieur du fleuve Columbia; les estimations des taux d’exploitation sont produites chaque année Des informations supplémentaires provenant des travaux existants fourniront des informations sur les prélèvements faits par la pêche Les indicateurs de gestion peuvent être ajustées en fonction des informations mises à jour L'ONA développe un programme de marquage-recapture à l'aide des dispositifs de transbordeur intégré passif (TIP) dans le but de répondre aux normes du Comité technique sur le quinnat en matière de données destinées aux indicateurs d'échappement et pour améliorer l'exactitude des estimations d'abondance des reproducteurs L'ONA effectue des dénombrements de géniteurs de quinnat d'été de l'Okanagan le long des tronçons naturels et semi-naturels de la rivière Okanagan et du canal de Penticton La méthode de la superficie sous la courbe est utilisée pour déterminer un indice d'abondance basé sur les zones de relevé mais cet indice sous-estime probablement la totalité de l'échappement vers le bassin versant L'échantillonnage biologique et la récupération des dispositifs de transpondeur intégré passif (TIP) se produisent également sur tout quinnat rencontré Estimation annuelle de l'indice d'abondance (basée sur la zone sous la courbe (ZSC) mis à jour chaque année et de l'estimation de l'abondance totale (marquage-recapture TIP) Informations sur les caractéristiques biologiques des échantillons de carcasses (par exemple L’ONA prévoit d'analyser les TIP et les balises acoustiques pour évaluer les goulots d’étranglement pour la survie et l’utilisation de l’habitat des juvéniles entre 2021 et 2023 avec le soutien financier du Programme de participation autochtone à l’habitat (PPAH) du MPO Informations sur la survie des juvéniles spécifiques à chaque tronçon pour guider les travaux de restauration et les études complémentaires Les activités de cette catégorie concernent l'amélioration des écloseries et leur rôle dans le rétablissement Les géniteurs sauvages sont collectés par l'ONA lorsqu'ils sont disponibles afin d'alimenter les stocks de géniteurs de l'écloserie Kł cp̓əlk̓ stim̓ Le nombre de reproducteurs disponibles pour constituer le stock de géniteurs dans la partie canadienne de l'Okanagan étant très faibles l'ONA obtient actuellement des œufs embryonnés à l'écloserie Chief Joseph de l'État de Washington dans le cadre du programme sur le quinnat de l'Okanagan Les œufs sont transportés à l'écloserie Kł cp̓əlk̓ stim̓ à Penticton puis élevés jusqu'à ce qu'ils soient relâchés dans la partie canadienne de la rivière Okanagan Un permis d'accès aux ressources aquatiques sauvages à des fins d'aquaculture est accordé chaque année par le Comité des introductions et des transferts (CIT) le CIT a approuvé les demandes de l'ONA visant à collecter 40 quinnats adultes de la rivière Okanagan et du canal de Penticton pour servir de géniteurs La collecte de stocks de géniteurs dans la rivière Okanagan canadienne augmentera le volume des poissons qui sont localement adaptés aux conditions du Canada et réduira le délai de rétablissement du quinnat de l'Okanagan La projection de l'abondance de quinnat d'été retournant dans la rivière Okanagan canadienne est prise en compte à l'occasion de la planification de la collecte des stocks de géniteurs Gérer le programme de mise en valeur en 3 phases en fonction de l'abondance des géniteurs et des objectifs : phase de conservation lorsque les géniteurs sont <1 000 pour augmenter l'abondance une phase de transition coordonnée lorsque les géniteurs se situent entre 1 000 et 5 399 pour augmenter la condition physique et l'adaptation locale et une phase où les reproducteurs dépassent 5 400 pour une population viable qui soutient la pêche Les objectifs basés sur la génétique pour une plus grande contribution du quinnat canadien de l'Okanagan seraient guidés par les lignes directrices suivantes permettant de déterminer la proportion de reproducteurs provenant des écloserie (pRPE_effect.) et l'influence proportionnée de reproducteurs sauvages (IPRS) ce qui correspond à la phase de conservation (pRRE_ effect.> 0,5 à la phase de coordination de la transition (pRPE_effect.< 0,5 IPRS : 0,5 - 0,72) et à la phase de coordination des reproducteurs sauvages (pRPE_effect.< 0,28 Le groupe de travail de la Commission sur le saumon du Pacifique (CSP) de l'Okanagan met au point des recommandations sur un programme bilatéral de supplémentation qui pourrait utiliser les stocks de géniteurs provenant de la population américaine pour améliorer la production dans le bassin versant canadien Finalement la CSP recommandera éventuellement de mettre en œuvre un programme de supplémentation bilatéral pour aider à rétablir le quinnat au Canada L'ONA gère un programme de mise en valeur du quinnat de l'Okanagan à l'écloserie Kł cp̓əlk̓ stim̓ à Penticton L'objectif du programme de l'écloserie est d'augmenter l'abondance du quinnat de conserver les caractéristiques génétiques du quinnat d'été de l'Okanagan et d'élargir sa répartition spatiale Un petit nombre de quinnats élevés en écloserie ont été relâchés dans la rivière Okanagan depuis juin 2017 Le programme d'élevage en écloserie lui-même est un processus par étapes dans lequel le niveau initialement élevé de production diminue tout au long du processus de rétablissement de la population pour finalement atteindre des valeurs IPRS et pRPE_effect conformes à la désignation et aux objectifs pour la population Ce programme de conservation en écloserie est mené pour le rétablissement et la perpétuation d'une population menacée par une faible abondance et une productivité médiocre Ce programme est entrepris dans le cadre d'un programme de rétablissement plus large dans lequel les facteurs conduisant à une faible abondance sont abordés Augmentation de la survie entre le stade d'œufs et celui d'alevins dans l'écloserie et reconstitution de l’abondance de la population Les alevins des écloserie relâchés devraient retourner à leur lieu de naissance à leur stade d'adulte et contribuer à la reconstitution de l'abondance de la population au Canada Le marquage des saumoneaux en écloserie permettra de faire des estimations de géniteurs de meilleure qualité grâce à de nouvelles méthodes il permettra aussi d'acquérir plus de connaissances sur la survie du quinnat de l'Okanagan lors de sa migration vers l'océan et à son retour La présence de saumons provenant d'écloseries présente des risques pour la condition physique et la diversité génétique des poissons sauvages qui fraient dans l'environnement naturel cela a des conséquences pour la conservation du saumon sauvage Les programmes canadiens pour mettre en valeur les populations « formant un ensemble » dans lesquelles les saumons sauvages et ceux provenant des écloseries fraient à la fois en écloserie et en milieu sauvage Le flux génétique entre les deux composantes de frai ralentit le processus de domestication (adaptation à l'écloserie plutôt qu'à l'environnement sauvage) qui se produiraient dans un système d'écloseries séparées Le MPO a évalué l'IPRS et les paramètres correspondants développés par le Groupe d'examen scientifique des écloseries des États-Unis (U.S Hatchery Scientific Review Group (HSRG) et a conclu qu'ils étaient pertinents pour évaluer classer et surveiller les niveaux d'influence des écloseries et le risque génétique par rapport à l'adaptation à l'état sauvage des populations canadiennes globale de saumon quinnat des écloseries Comme décrit dans les lignes directrices du plan de reconstitution ce chapitre décrit les impacts socio-économiques associés directement aux indicateurs supplémentaires décrits dans le plan de reconstitution (c'est-à-dire les indicateurs qui n'existent pas dans le cadre de référence) Il existe une série d'autres valeurs liées à l'espèce la gouvernance et d'autres des Premières Nations Elles sont abordées dans le chapitre Introduction et contexte du plan de reconstitution mais elles ne figurent pas dans ce chapitre Les indicateurs de gestion des pêches proposées dans le cadre du plan de reconstitution ne prévoient pas de changements pour les secteurs commerciaux et récréatifs ni pour les pêches des Premières Nations car des indicateurs bénéfiques pour le quinnat de l'Okanagan sont déjà en place la gestion ne fera l'objet d'aucun changement supplémentaire par conséquent ces pêches ne subiront aucun autre impact le plan de reconstitution décrit des possibilités d'activités de surveillance supplémentaires de sensibilisation et de restauration de l'habitat Les coûts sont inconnus pour le moment en raison de la nature exploratoire de ces opportunités mais devraient être endossés par le gouvernement ou ses partenaires Des avantages socio-économiques supplémentaires associés au plan de reconstitution pourraient s'accumuler si les actions ci-dessus non liées à la pêche conduisaient au rétablissement de la population ou à une augmentation de l'abondance Les indicateurs proposés dans le plan de reconstitution pourraient donner lieu à une meilleure visibilité du quinnat de l'Okanagan auprès du public à une sensibilisation accrue à la conservation de l'espèce et à des informations de meilleure qualité permettant de combler les lacunes dans les connaissances Les indicateurs de rendement fournissent au MPO un moyen d’évaluer les progrès du plan de reconstitution par rapport aux objectifs du plan le tableau 3 ci-dessous indique comment et quand les progrès seront mesurés   Objectif principal : l'objectif provisoire de ce plan de reconstitution est que la population dépasse son PRL avec un niveau de confiance élevé (1 000 reproducteurs d'origine sauvage et variation positive en pourcentage du nombre de reproducteurs sur 3 générations) Examen des données sur les échappements de géniteurs chaque année grâce à l'évaluation des stocks du MPO Elles sont collectées chaque année et seront analysées sur 2 années Le MPO gère les pêches canadiennes de manière à permettre au plus grand nombre possible de quinnats de l'Okanagan de passer par les pêcheries jusqu'aux frayères; Examen des taux d'exploitation au Canada et analyse des taux annuels d'échappement pour une croissance positive grâce à l'évaluation des stocks du MPO et au processus d'examen sur deux années Si une réduction des indicateurs de gestion des pêches a été envisagée et que cela se confirme une évaluation des impacts sur le quinnat de l'Okanagan serait réalisée dans le cadre du processus de planification de la gestion intégrée des pêches Gestion de la pêche au chalut des poissons de fond dans la région du Pacifique : évaluation du programme de surveillance renforcé à terminer ce dernier éclaire la gestion adaptative des taux d'exploitation du quinnat de l'Okanagan dans le cadre d'une approche de gestion globale visant à réduire les prises accessoires du quinnat de l'Okanagan au cours du processus d'examen sur deux ans Les efforts de restauration de l'habitat déployés par les communautés et les organisations sont soutenus par le MPO lorsque cela est possible De nombreux projets soutenus par le MPO et rapports sur les progrès/nouveaux projets en cours dans le cadre du processus d'examen tous les deux ans Le quinnat de l'Okanagan en tant que stock indicateur canadien du fleuve Columbia continue d'être étudié dans le cadre du Traité sur le saumon du Pacifique Le groupe de travail sur le quinnat de l'Okanagan se poursuit en suivant le chapitre 3 du Traité sur le saumon du Pacifique une fois les négociations terminées en 2029 Les progrès de ce groupe de travail seront communiqués au cours des deux années et révisés lorsque cela sera possible Le quinnat de l'Okanagan est désigné comme un stock préoccupant dans le plan de gestion intégrée des pêches Le plan de gestion intégrée des pêches sera passé en revue au cours de l'examen qui se fera sur deux années afin de vérifier que les changements ont bien été intégrés au plan Les vérifications des performances de gestion du stock seront effectuées dès que les informations seront disponibles améliorer les normes d'échantillonnage et la coordination entre l'Okanagan Nation Alliance d'autres organismes de soutien et le MPO Les normes d'échantillonnage et l'approche de communication ayant été acceptées elles seront transmises pendant les deux années d'examen Les améliorations sont les suivantes : Le MPO soutient le programme de supplémentation en écloserie de l'Okanagan Nation Alliance en fournissant du financement et de l'expertise dans la mesure du possible L'examen des contributions du MPO et des insuffisances du programme de supplémentation en écloserie sera analysé au cours des deux années d'examen Les rapports sur les collectes de stocks de géniteur au Canada les transferts d'œufs provenant des États-Unis l'échantillonnage et la surveillance des reproducteurs dans le but d'évaluer leur nombre ceux originaires des écloseries et qui reviennent au Canada seront passés en revue au cours des deux années d'examen Le plan de reconstitution sera examiné tous les deux ans afin de déterminer si des progrès ont été accomplis en direction des objectifs du plan et s'il est nécessaire de revoir le plan de reconstitution pour atteindre ces objectifs Un délai de deux ans a été choisi pour garantir que le plan est sur la bonne voie et qu'aucun problème ne reste sans solution pendant une longue période sans qu'une équipe ne s'en occupe Des examens supplémentaires peuvent également être effectués en dehors du calendrier indiqué ci-dessus en raison de circonstances exceptionnelles les circonstances exceptionnelles sont définies comme suit : L'examen sera basé sur les données recueillies à l'aide des indicateurs identifiées dans le chapitre Méthode de suivi des progrès en direction des objectifs de ce plan Il évaluera les progrès de la mise en œuvre des indicateurs de gestion et les preuves de leur efficacité ainsi que l'état du stock et les tendances récentes l’examen comprendra des occasions de consulter les parties prenantes et de leur demander leur avis sur les progrès du stock vers sa reconstitution un bref rapport sera rédigé qui rendra compte des progrès accomplis vers la réalisation de chaque objectif de gestion en rapport avec leur date d'échéance; les éléments de preuve seront fournis et le rapport indiquera s'il est nécessaire de rectifier le plan de reconstitution pour atteindre les objectifs Ces rapports seront annexés au plan de reconstitution une fois terminé Lorsque des progrès vers un objectif ne sont pas réalisés Ce processus impliquera des consultations avec les parties prenantes La reconstitution des stocks n’est pas toujours un processus lent et régulier Les stocks peuvent fluctuer et/ou persister à de faibles niveaux pendant des années jusqu'à ce que les conditions favorisent une production excédentaire entraînant une croissance rapide de la population l’absence de progrès vers la reconstitution du stock ne peut pas être une indication que les objectifs ou les indicateurs de gestion du plan de reconstitution sont insuffisants ou inefficaces Données : l'évaluation de la situation définie rapidement de la plupart des unités de conservation du saumon quinnat du Sud de la Colombie-Britannique utilise actuellement des séries chronologiques générées à l'aide de l'approche de Brown et al Mais le personnel régional du MPO a fourni un autre ensemble de données sur le saumon quinnat de l'Okanagan l'Okanagan Nation Alliance (ONA) a fait des estimations annuelles des reproducteurs d'origine sauvage en se basant sur une expansion de la zone située sous la courbe (ZSC) de l'étude faite à partir d'observations visuelles Futurs travaux : une étude expérimentale utilisant le marquage-recapture TIP en 2020 a produit une estimation environ 3 fois supérieure à l'estimation de la ZSC pour cette année-là (200 contre 73 reproducteurs) Des relevés supplémentaires utilisant le marquage-recapture sont prévus et un recalibrage de la série chronologique sera nécessaire les évaluations de la situation avec l'algorithme utiliseront les estimations actuelles Situations définies rapidement du saumon sauvage du Pacifique (SSP) :  elles sont obtenues en utilisant un schéma de décision détaillé qui interprète la manière dont quatre indicateurs standards de la situation des SSP interagissent pour aboutir à une situation globale (Document 1) Ce schéma de décision a été sélectionné parmi les autres schémas car il se rapproche le mieux de la logique et des descriptions de la situation développées lors des ateliers d'experts qui ont eu lieu entre 2012 et 2014 (MPO In Prep; Pestal et al cette UC est dans la zone Rouge et place cette UGS en dessous du PRL La situation de cette UC est clairementrouge avec une marque de confiance élevée La moyenne actuelle des générations est bien inférieure au seuil inférieur de l’indicateur de l'abondance absolue de 1 500 (la référence de l’indicateur d'abondance absolue est de 1 000 avec une marge de 500 dans l'algorithme pour tenir compte de la façon dont les experts des évaluations intégrées de la situation du SSP ont évalué la situation : Pestal et al même si les études de marquage PIT ultérieures confirment que l’abondance réelle des reproducteurs est environ trois fois supérieure à l’estimation actuelle de la zone située sous la courbe (ZSC) L'orthographe canadienne d'Okanagan est utilisée tout au long de ce document par souci de cohérence au lieu d'osciller entre l'orthographe américaine (Okanogan) et canadienne Retour à la référence de la note de bas de page 1 Pierre Poilievre a de nouveau attiré une foule nombreuse lors de sa visite dans la vallée de l’Okanagan Autour de 3000 personnes se sont présentées trop nombreuses pour entrer dans l’entrepôt de Penticton où le chef conservateur tenait son rassemblement Les centaines de personnes restées à l’extérieur étaient tout aussi bruyantes que celles qui avaient réussi à entrer applaudissant et scandant les slogans familiers qui ont émaillé le discours d’une heure de M « Qui est prêt à construire des maisons que vous pouvez vous permettre d’acheter  Mais sous le bruit se cachait un silence tout aussi assourdissant : l’absence totale de référence aux changements climatiques Cette omission est tout aussi familière que les slogans de M mais elle est particulièrement flagrante dans l’Okanagan les phénomènes météorologiques extrêmes ont frappé cette région plus durement que presque partout ailleurs au Canada En janvier 2024, une vague de froid sans précédent y a anéanti toute la récolte de raisins de cuve et quelque 90 % de la récolte de fruits à noyau. Cet épisode glacial s’est ajouté à des sécheresses estivales de plus en plus graves, qui ont entraîné une augmentation des infestations de ravageurs qui frappent maintenant toutes sortes de cultures. S’y ajoutent les feux de forêt : la fumée a ruiné jusqu’à 30 % du vin produit ici en 2021 et constitue désormais une menace permanente C’est le genre de catastrophes économiques auxquelles les conservateurs sont censés être sensibles : l’agriculture emploie 5000 personnes dans l’Okanagan et génère 200 millions de dollars de recettes annuelles directes Des chiffres modestes comparés à ceux des vignobles qui emploient 12 000 personnes et génèrent près de 4 milliards de dollars de revenus par an grâce aux ventes de vin et au tourisme ces menaces économiques ne sont rien comparativement aux risques pour la vie posés par l’augmentation des incendies et des inondations l’incendie de McDougal Creek a forcé 35 000 personnes à fuir leur domicile dont plus de 10 000 habitants de la ville de Kelowna les rivières atmosphériques qui ont détruit les infrastructures ferroviaires et routières de la Colombie-Britannique ont temporairement coupé l’Okanagan du monde extérieur — un rappel bref mais terrifiant de la dépendance de la région à l’égard des chaînes d’approvisionnement qui passent par Vancouver et Calgary les changements climatiques sont toujours bannis du vocabulaire conservateur Toute tentative de s’attaquer à cette menace existentielle pour la vie et les moyens de subsistance des gens est ce qui constitue la véritable menace existentielle À peine une minute après le début de sa conférence de presse Pierre Poilievre s’est attaqué au « programme environnemental radical du ministre de M le type qui […] a escaladé la tour du CN et s’est glissé sur le toit du premier ministre de l’Alberta pour bloquer le développement de l’énergie » Cet amalgame entre « énergie » et combustibles fossiles est une rhétorique conservatrice traditionnelle une subtile tentative de désinformation ; en tant que ministre de l’Environnement et du Changement climatique Steven Guilbeault a travaillé à tripler la production d’énergies renouvelables au Canada Steven Guilbeault incarne une volonté radicale de mettre un terme au progrès économique « Si vous pensez que quelque chose va être construit sous ces libéraux c’est que vous n’avez pas suivi la dernière décennie libérale perdue J’ai perdu le compte du nombre de fois où j’ai entendu « décennie libérale perdue » ce jour-là Mais cette décennie « perdue » a vu l’achèvement de l’expansion de l’oléoduc Trans Mountain qui a permis la production de plus d’un demi-million de barils de pétrole par jour en Alberta tous acheminés directement vers les eaux de Vancouver pour être exportés l’Alberta produit plus de pétrole qu’elle ne l’a jamais fait l’installation mammouth de gaz naturel liquéfié sur la côte nord de la Colombie-Britannique (le premier méthanier y a accosté le 3 avril) et le gazoduc Coastal GasLink qui l’accompagne ; un autre mégaprojet de combustible fossile approuvé et construit sous la direction des libéraux ont fait perdre aux libéraux de très nombreux appuis au sein des partisans soucieux de l’environnement qui présente le Parti libéral comme un havre de radicalisme environnemental pourrait s’avérer un grand cadeau pour ses opposants Cela n’a pas semblé être une préoccupation lors du rassemblement conservateur À chaque mention de « libérer la puissance de nos ressources » ou d’« abroger la loi C-69 anti-développement et anti-pipeline » En discutant avec des partisans après la manifestation je leur ai demandé ce qu’ils pensaient des changements climatiques — croyaient-ils qu’ils sont réels  comme s’il s’agissait d’un des slogans de Poilievre Ils ont aussi tous exprimé des préoccupations légitimes qui étaient au cœur du discours de Poilievre : le logement, l’inflation les emplois mal payés et l’accumulation insupportable de la paperasse qui rend effectivement tout type de projet coûteux et fastidieux Et contrairement aux inondations ou aux incendies j’ai trouvé frappant qu’un aussi grand nombre de personnes qui sont en première ligne des catastrophes climatiques puissent ignorer les preuves que leur apportent leurs yeux et leurs oreilles Ils ne se contentaient pas de dire qu’ils avaient des problèmes plus importants ou que les changements climatiques étaient un problème trop important pour qu’ils puissent le résoudre ; ils niaient qu’à la base Carney a autorisé près de cinq fois plus de questions que Poilievre lors de ses conférences de presse Mark Carney — comme de nombreux membres de son parti — a passé sa carrière à exhorter le monde à prendre au sérieux la menace des changements climatiques nous verrons laquelle de ces stratégies sera la plus payante Comme nombre de ses partisans n’ont pas manqué de le souligner la foule enthousiaste de Penticton brossait un tableau de la campagne bien différent de celui que dressent les sondages nationaux qui placent systématiquement Mark Carney en tête Cela a beaucoup plus à voir avec Donald Trump qu’avec le climat la politique climatique est absolument en jeu J’accepteAller au contenu principalAller au pied de pageAide à la navigationPublicité La destination d’information de Radio-Canada Les feux de McDougall Creek à West Kelowna, Walroy Lake à Kelowna et Clarke Creek à Lake Country, qui ont formé le complexe d’incendies Grouse, ont brûlé 15 076 hectares, forcé l’évacuation de plus de 30 000 personnes et détruit 303 structures. Selon le Bureau d’Assurance du Canada, les pertes assurées ont dépassé les 480 millions de dollars. Tout a commencé à West Kelowna le 15 août 2023 lorsque le premier feu a pris beaucoup d’ampleur en raison des conditions sèches et de forts vents. Les feux d'une intensité aussi grosse qu'en 2023 ont fait monter des petits tisons, ce qui peut être de l'écorce ou des petits bois en feu. Avec la colonne de convection, le vent a soulevé ces tisons qui se sont se dirigés vers les structures, explique Robin Tremblay, chercheur pour les opérations de lutte contre les incendies de forêt chez FPInnovations. Commandé par le gouvernement de la Colombie-Britannique ainsi que l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques, le rapport propose plusieurs recommandations. Il est surtout question de réduire la présence de combustibles autour des infrastructures. La végétation dans les 10 premiers mètres autour de nos maisons est très importante, dit Robin Tremblay. On a vu des endroits où il y avait beaucoup de végétation, des arbres résineux, mais s'ils sont à plus de 10 m, on n'a pas une continuité qui va jusqu'au bâtiment, jusqu'à la structure. Le site Intelli-Feu Canada conseille d'éloigner les combustibles à plus de 1,5 m de sa maison. Il faudrait aussi nettoyer sa gouttière et mettre à l'écart les réservoirs de propane. Les combustibles comprennent, par exemple, les conifères et les aiguilles qu’ils produisent. Environ 190 résidences privées ont été perdues lors de la progression du feu de West Kelowna. Le chef des pompiers de cette municipalité, Jason Brolund, était au cœur du combat contre les flammes. Dans notre communauté, des maisons et des structures ont été sauvées grâce au travail effectué en accord avec les principes Intelli-feu contre les incendies. Il admet toutefois que convaincre les propriétaires est parfois compliqué. Nous nous efforçons de convaincre les gens de faire les bons choix lorsqu’il s’agit de leur jardin, par exemple, ou de remplacer leur toit ou leurs fenêtres, ou même de choisir l'emplacement de leur tas de bois en prévision de la saison de chauffage hivernale, explique Jason Brolund. Mais dans les conditions actuelles, convaincre les propriétaires de faire la différence nous est un défi. Le rapport préconise aussi le renforcement du zonage dans les municipalités Il faudrait ainsi limiter le développement de nouveaux projets immobiliers dans des zones à haut risque d’incendie ou mettre en place des règles en matière d'aménagement du paysage et de clôtures autour des structures. Une suggestion à laquelle le chef des pompiers de West Kelowna a répondu en disant que son équipe était encore en train d’analyser les conclusions de ce rapport. Nous allons utiliser les résultats du rapport pour montrer au public la manière dont le feu de forêt a traversé notre communauté et ce à quoi nous pouvons nous attendre lorsque le prochain incendie se produira. Il faut voir que ces genres d’événements [sont] porteurs de leçons que l'on essaie d’utiliser autant que possible pour bâtir justement ce genre d'information qui nous permet d'intervenir de façon plus efficace,explique Denis Cormier, vice-président des opérations de recherche chez FPInnovations. D'après BC Wildfire, 2,84 millions d’hectares ont brûlé en Colombie-Britannique en 2023, soit la pire année documentée à l'échelle de la province. Ouvrir en mode plein écranUne maison est photographiée engloutie dans les flammes de l'incendie de McDougall Creek à West Kelowna, en Colombie-Britannique, le vendredi 18 août 2023. Camille PauvarelPublié le 29 novembre 2024 à 21 h 04 HAEÉcouter l’article | 5 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le complexe d’incendies qui ont ravagé une partie de la vallée de l’Okanagan en 2023 a progressé en raison de la forte présence de braises et non le contact direct des flammes. C’est ce que met en avant un rapport de l’organisme sans but lucratif privé, FPInnovations, spécialisé dans la compétitivité du secteur forestier canadien. Les feux de McDougall Creek à West Kelowna, Walroy Lake à Kelowna et Clarke Creek à Lake Country, qui ont formé le complexe d’incendies Grouse, ont brûlé 15 076 hectares, forcé l’évacuation de plus de 30 000 personnes et détruit 303 structures. Selon le Bureau d’Assurance du Canada, les pertes assurées ont dépassé les 480 millions de dollars. Tout a commencé à West Kelowna le 15 août 2023 lorsque le premier feu a pris beaucoup d’ampleur en raison des conditions sèches et de forts vents. Les feux d'une intensité aussi grosse qu'en 2023 ont fait monter des petits tisons, ce qui peut être de l'écorce ou des petits bois en feu. Avec la colonne de convection, le vent a soulevé ces tisons qui se sont se dirigés vers les structures, explique Robin Tremblay, chercheur pour les opérations de lutte contre les incendies de forêt chez FPInnovations. Ouvrir en mode plein écranLes restes d'une maison détruite à Kelowna en 2023. Commandé par le gouvernement de la Colombie-Britannique ainsi que l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques, le rapport propose plusieurs recommandations. Il est surtout question de réduire la présence de combustibles autour des infrastructures. La végétation dans les 10 premiers mètres autour de nos maisons est très importante, dit Robin Tremblay. On a vu des endroits où il y avait beaucoup de végétation, des arbres résineux, mais s'ils sont à plus de 10 m, on n'a pas une continuité qui va jusqu'au bâtiment, jusqu'à la structure. Le site Intelli-Feu Canada conseille d'éloigner les combustibles à plus de 1,5 m de sa maison. Il faudrait aussi nettoyer sa gouttière et mettre à l'écart les réservoirs de propane. Les combustibles comprennent, par exemple, les conifères et les aiguilles qu’ils produisent. Environ 190 résidences privées ont été perdues lors de la progression du feu de West Kelowna. Le chef des pompiers de cette municipalité, Jason Brolund, était au cœur du combat contre les flammes. Dans notre communauté, des maisons et des structures ont été sauvées grâce au travail effectué en accord avec les principes Intelli-feu contre les incendies. Il admet toutefois que convaincre les propriétaires est parfois compliqué. Nous nous efforçons de convaincre les gens de faire les bons choix lorsqu’il s’agit de leur jardin, par exemple, ou de remplacer leur toit ou leurs fenêtres, ou même de choisir l'emplacement de leur tas de bois en prévision de la saison de chauffage hivernale, explique Jason Brolund. Mais dans les conditions actuelles, convaincre les propriétaires de faire la différence nous est un défi. Ouvrir en mode plein écranLe chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund, durant une conférence de presse en août 2023 alors que le feu de McDougall Creek n'était pas encore maîtrisé. Le rapport préconise aussi le renforcement du zonage dans les municipalités Il faudrait ainsi limiter le développement de nouveaux projets immobiliers dans des zones à haut risque d’incendie ou mettre en place des règles en matière d'aménagement du paysage et de clôtures autour des structures. Une suggestion à laquelle le chef des pompiers de West Kelowna a répondu en disant que son équipe était encore en train d’analyser les conclusions de ce rapport. Nous allons utiliser les résultats du rapport pour montrer au public la manière dont le feu de forêt a traversé notre communauté et ce à quoi nous pouvons nous attendre lorsque le prochain incendie se produira. Il faut voir que ces genres d’événements [sont] porteurs de leçons que l'on essaie d’utiliser autant que possible pour bâtir justement ce genre d'information qui nous permet d'intervenir de façon plus efficace,explique Denis Cormier, vice-président des opérations de recherche chez FPInnovations. D'après BC Wildfire, 2,84 millions d’hectares ont brûlé en Colombie-Britannique en 2023, soit la pire année documentée à l'échelle de la province. Donald Trump, président des États-Unis. Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky ». Publié à 4 h 00 HAE Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky »Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump Dernière HeureDernière Heure : Politique provinciale. Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travaux. Publié à 6 h 09 HAE Hôpital Maisonneuve-Rosemont : Québec débloque les fonds pour lancer les travauxQuébec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié hier à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne Politique provinciale. Danielle Smith promet un référendum en 2026. Publié hier à 21 h 33 HAE Danielle Smith promet un référendum en 2026La question du séparatisme pourrait y figurer Entrepreneuriat. La microbrasserie Pit Caribou évite la faillite. Publié hier à 18 h 09 HAE La microbrasserie Pit Caribou évite la failliteLes créanciers de la microbrasserie ont accepté lundi la proposition concordataire qui leur a été soumise C’est ce que met en avant un rapport de l’organisme sans but lucratif privé spécialisé dans la compétitivité du secteur forestier canadien Les feux de McDougall Creek à West Kelowna Walroy Lake à Kelowna et Clarke Creek à Lake Country qui ont formé le complexe d’incendies Grouse ont brûlé 15 076 hectares forcé l’évacuation de plus de 30 000 personnes et détruit 303 structures Selon le Bureau d’Assurance du Canada les pertes assurées ont dépassé les 480 millions de dollars Tout a commencé à West Kelowna le 15 août 2023 lorsque le premier feu a pris beaucoup d’ampleur en raison des conditions sèches et de forts vents Les feux d'une intensité aussi grosse qu'en 2023 ont fait monter des petits tisons ce qui peut être de l'écorce ou des petits bois en feu le vent a soulevé ces tisons qui se sont se dirigés vers les structures chercheur pour les opérations de lutte contre les incendies de forêt chez FPInnovations Commandé par le gouvernement de la Colombie-Britannique ainsi que l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques le rapport propose plusieurs recommandations Il est surtout question de réduire la présence de combustibles autour des infrastructures La végétation dans les 10 premiers mètres autour de nos maisons est très importante On a vu des endroits où il y avait beaucoup de végétation on n'a pas une continuité qui va jusqu'au bâtiment Le site Intelli-Feu Canada conseille d'éloigner les combustibles à plus de 1,5 m de sa maison Il faudrait aussi nettoyer sa gouttière et mettre à l'écart les réservoirs de propane les conifères et les aiguilles qu’ils produisent Environ 190 résidences privées ont été perdues lors de la progression du feu de West Kelowna Le chef des pompiers de cette municipalité était au cœur du combat contre les flammes des maisons et des structures ont été sauvées grâce au travail effectué en accord avec les principes Intelli-feu contre les incendies Il admet toutefois que convaincre les propriétaires est parfois compliqué Nous nous efforçons de convaincre les gens de faire les bons choix lorsqu’il s’agit de leur jardin ou de remplacer leur toit ou leurs fenêtres ou même de choisir l'emplacement de leur tas de bois en prévision de la saison de chauffage hivernale convaincre les propriétaires de faire la différence nous est un défi Il faudrait ainsi limiter le développement de nouveaux projets immobiliers dans des zones à haut risque d’incendie ou mettre en place des règles en matière d'aménagement du paysage et de clôtures autour des structures Une suggestion à laquelle le chef des pompiers de West Kelowna a répondu en disant que son équipe était encore en train d’analyser les conclusions de ce rapport Nous allons utiliser les résultats du rapport pour montrer au public la manière dont le feu de forêt a traversé notre communauté et ce à quoi nous pouvons nous attendre lorsque le prochain incendie se produira Il faut voir que ces genres d’événements [sont] porteurs de leçons que l'on essaie d’utiliser autant que possible pour bâtir justement ce genre d'information qui nous permet d'intervenir de façon plus efficace,explique Denis Cormier vice-président des opérations de recherche chez FPInnovations 2,84 millions d’hectares ont brûlé en Colombie-Britannique en 2023 soit la pire année documentée à l'échelle de la province Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne La question du séparatisme pourrait y figurer Les créanciers de la microbrasserie ont accepté lundi la proposition concordataire qui leur a été soumise Le complexe d’incendies qui ont ravagé une partie de la vallée de l’Okanagan en 2023 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écouler plus de 300 familles ont été touchées par la fermeture de la coopérative BC Tree Fruits ces producteurs de fruits indépendants ont dû trouver un endroit pour entreposer et distribuer leurs récoltes Des distributeurs privés ont offert leur aide tandis que le marché fermier de Kelowna a mis en place des initiatives pour faire la promotion des fruits de l’Okanagan À la cantine mobile Crêpe Bistro le menu affiche crêpes et limonade aux pommes locales On travaille beaucoup avec les produits locaux de manière générale c'était vraiment important pour nous d'essayer de soutenir ces fermiers et donc de proposer leurs produits Beaucoup de fermiers préfèrent laisser les fruits sur les arbres malheureusement parce qu'ils n'ont pas le moyen de les écouler donc ils ne peuvent pas payer les gens pour les ramasser Rencontré dans son verger à Summerland à une heure de route au sud de Kelowna Steve Brown craint pour l’avenir des producteurs de fruits de l’Okanagan Pomiculteur depuis près de 20 ans le consultant considère que son industrie est à la croisée des chemins nous allons assister à une restructuration importante de l’industrie et je pense qu’un certain nombre de producteurs vont faire faillite Lui-même envisage de mettre fin à ses activités et de transformer son verger de 5 hectares en champ de blé des pommes McIntosh de bonne qualité se vendaient 32 cents la livre en 1984 Elles se vendent cette année à 8 cents la livre notamment en raison de la concurrence en provenance de l’État de Washington Les fruits de la Colombie-Britannique sont frais ils sont locaux et c’est fantastique Mais nous sommes en concurrence avec d'autres producteurs de fruits du monde entier dans des pays où les terrains coûtent beaucoup moins cher où les salaires sont moins élevés et où tout coûte moins cher Ils peuvent se permettre de cultiver leurs fruits et de les transporter pour les vendre ici à une fraction du prix que cela nous coûte les coûts liés à l’essence aux assurances et aux terres arables ont augmenté de façon importante ces dernières années ce qui rend l’exploitation d’un verger de plus en plus difficile qui jouissait d’une bonne réputation dans l’industrie et achetait les récoltes à des prix équitables Le gouvernement provincial a annoncé, la semaine dernière, une aide de 4 millions $ pour aider les fermiers touchés par la faillite. Mais ce n’est pas assez, estime Kelly Wander, dont les parents cultivent un verger à Osoyoos. Sa ferme est représentative des fermiers de l’Okanagan, des installations familiales qui n’ont pas les moyens de mettre en place un système d’entreposage et de distribution pour leurs récoltes. On demande au gouvernement de nous appuyer, dit-elle. Les fermiers veulent la réouverture de la coopérative et nous avons besoin de temps pour mettre en place un plan de relance. D’autres producteurs indépendants ont tourné la page de la coopérative depuis plusieurs années, préférant se concentrer sur la production de produits dérivés. C’est un cercle vicieux, affirme Avi Gill, propriétaire de l’entreprise familiale Karma Farming. En raison d’événements météorologiques, nous avons eu de mauvaises années de récoltes et la qualité des fruits qu’on vend en a souffert. Selon lui, le déclin de la coopérative était inévitable, dans un contexte où les fermiers vendaient leurs meilleurs produits à des distributeurs privés et envoyaient leurs fruits de moins bonne qualité à la coopérative. Cette tendance doit être inversée, estime l’entrepreneur. C’est un fait, la qualité de la production a diminué ces dernières années. Les fermiers n’ont pas d’argent à réinvestir pour améliorer leur production, dit-il. Si la sécurité alimentaire est importante en Colombie-Britannique et au Canada, il faut aider les fermiers à se remettre en selle financièrement. Établi à Vancouver, Francis Plourde couvre l'actualité de la Colombie-Britannique depuis plus de 15 ans. Journaliste multiplateforme, il est spécialisé dans les affaires publiques et la politique provinciale. Ouvrir en mode plein écranLa fermeture de la coopérative survient au moment où les producteurs font face à une augmentation des coûts de production et à la concurrence en provenance de l'étranger. Francis PlourdePublié le 17 septembre 2024 à 22 h 21 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La faillite de la coopérative BC Tree Fruits fait mal aux producteurs de fruits de l’Okanagan Dans cette région reconnue pour ses vergers plusieurs pomiculteurs luttent maintenant pour leur survie s'y rend chaque semaine pour y vendre ses fruits et ses légumes car le prix a constamment baissé ces dernières années Alors qu’autrefois les pommes constituaient l'essentiel de sa production son verger n’occupe plus qu’une fraction de la terre de 11 hectares achetée par ses parents Ouvrir en mode plein écranAndrew Gambell vend ses pommes et ses poires deux fois par semaine au marché fermier de Kelowna La fermeture de la coopérative BC Tree Fruits a constitué un autre coup dur pour son industrie touchée par plusieurs événements climatiques ces dernières années Il n’imaginait pas le jour où la coopérative cesserait ses activités Et même s’il avait résilié le contrat qui le liait à l’entreprise l’année dernière La fermeture a touché tout le monde dans la vallée de l’Okanagan pour la distribution de boîtes et de produits d’emballage Et comme les producteurs inondent le marché avec les pommes qu’ils veulent écouler plus de 300 familles ont été touchées par la fermeture de la coopérative BC Tree Fruits ces producteurs de fruits indépendants ont dû trouver un endroit pour entreposer et distribuer leurs récoltes Des distributeurs privés ont offert leur aide tandis que le marché fermier de Kelowna a mis en place des initiatives pour faire la promotion des fruits de l’Okanagan Ouvrir en mode plein écranAu marché fermier de Kelowna les commerçants comme la cantine Crêpe Bistro ont mis la main à la pâte pour aider les pomiculteurs le menu affiche crêpes et limonade aux pommes locales On travaille beaucoup avec les produits locaux de manière générale c'était vraiment important pour nous d'essayer de soutenir ces fermiers et donc de proposer leurs produits Beaucoup de fermiers préfèrent laisser les fruits sur les arbres malheureusement parce qu'ils n'ont pas le moyen de les écouler Steve Brown craint pour l’avenir des producteurs de fruits de l’Okanagan le consultant considère que son industrie est à la croisée des chemins nous allons assister à une restructuration importante de l’industrie et je pense qu’un certain nombre de producteurs vont faire faillite Lui-même envisage de mettre fin à ses activités et de transformer son verger de 5 hectares en champ de blé des pommes McIntosh de bonne qualité se vendaient 32 cents la livre en 1984 Elles se vendent cette année à 8 cents la livre notamment en raison de la concurrence en provenance de l’État de Washington dans des pays où les terrains coûtent beaucoup moins cher où les salaires sont moins élevés et où tout coûte moins cher Ils peuvent se permettre de cultiver leurs fruits et de les transporter pour les vendre ici à une fraction du prix que cela nous coûte aux assurances et aux terres arables ont augmenté de façon importante ces dernières années ce qui rend l’exploitation d’un verger de plus en plus difficile qui jouissait d’une bonne réputation dans l’industrie et achetait les récoltes à des prix équitables Ouvrir en mode plein écranKelly Wander fait campagne pour obtenir de l'aide pour relancer la coopérative BC Tree Fruits dont les parents cultivent un verger à Osoyoos Sa ferme est représentative des fermiers de l’Okanagan des installations familiales qui n’ont pas les moyens de mettre en place un système d’entreposage et de distribution pour leurs récoltes On demande au gouvernement de nous appuyer Les fermiers veulent la réouverture de la coopérative et nous avons besoin de temps pour mettre en place un plan de relance D’autres producteurs indépendants ont tourné la page de la coopérative depuis plusieurs années préférant se concentrer sur la production de produits dérivés Ouvrir en mode plein écranAvi Gill a repris l'entreprise familiale il y a cinq ans L'entrepreneur a créé des produits dérivés et vend maintenant des boissons non alcoolisées à base de fruits dans les magasins Costco du pays propriétaire de l’entreprise familiale Karma Farming nous avons eu de mauvaises années de récoltes et la qualité des fruits qu’on vend en a souffert le déclin de la coopérative était inévitable dans un contexte où les fermiers vendaient leurs meilleurs produits à des distributeurs privés et envoyaient leurs fruits de moins bonne qualité à la coopérative la qualité de la production a diminué ces dernières années Les fermiers n’ont pas d’argent à réinvestir pour améliorer leur production Si la sécurité alimentaire est importante en Colombie-Britannique et au Canada il faut aider les fermiers à se remettre en selle financièrement Chargement en coursInfolettre Info nationaleNouvelles Un habitué du marché fermier de Kelowna Le gouvernement provincial a annoncé, la semaine dernière, une aide de 4 millions $ pour aider les fermiers touchés par la faillite dont les parents cultivent un verger à Osoyoos Sa ferme est représentative des fermiers de l’Okanagan des installations familiales qui n’ont pas les moyens de mettre en place un système d’entreposage et de distribution pour leurs récoltes Les fermiers veulent la réouverture de la coopérative et nous avons besoin de temps pour mettre en place un plan de relance D’autres producteurs indépendants ont tourné la page de la coopérative depuis plusieurs années préférant se concentrer sur la production de produits dérivés propriétaire de l’entreprise familiale Karma Farming En raison d’événements météorologiques nous avons eu de mauvaises années de récoltes et la qualité des fruits qu’on vend en a souffert le déclin de la coopérative était inévitable dans un contexte où les fermiers vendaient leurs meilleurs produits à des distributeurs privés et envoyaient leurs fruits de moins bonne qualité à la coopérative Cette tendance doit être inversée la qualité de la production a diminué ces dernières années Les fermiers n’ont pas d’argent à réinvestir pour améliorer leur production Si la sécurité alimentaire est importante en Colombie-Britannique et au Canada il faut aider les fermiers à se remettre en selle financièrement Francis Plourde couvre l'actualité de la Colombie-Britannique depuis plus de 15 ans il est spécialisé dans les affaires publiques et la politique provinciale Le gouvernement provincial a annoncé, la semaine dernière, une aide de 4 millions $ pour aider les fermiers touchés par la faillite Si la vallée de l’Okanagan est surtout associée aux vignobles la région est aussi reconnue pour ses vergers de pommes on ne compte plus les kiosques de fruits et légumes Les causes sont multiples : la chaleur extrême la sécheresse et les coups de froid imprévus mais également l'inflation et le fait que le prix offert pour les fruits n'a pas augmenté La faillite de la coopérative BC Tree Fruits dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Il ne nous reste que moins d’un pour cent des raisins de ce millésime donc nous avons dû faire des choix drastiques [...] pour qu’il en sorte quelque chose de positif Des centaines de vignobles de l’Okanagan, comme Terravista Vineyards, ont dû faire face à l'éventualité d’une année sans production l’industrie s’est serré les coudes pour s'appuyer sur les compétences et les connaissances viticoles afin de produire un millésime 2024 et survivre financièrement Il est devenu évident que cette année la saison 2024 ne concernait pas la récolte [...] mais plutôt le fait d'assurer la santé à long terme des vignobles là où ils étaient encore en vie membre du conseil d'administration de l’association Wine Growers of BC Au lieu de faire pression sur le gouvernement pour obtenir des aides directes, des prêts ou des sauvetages financiers, l’industrie viticole a demandé au provincial d’assouplir les règles sur l’importation et la taxation des raisins de cuve et de leur jus Cela a permis de donner de la flexibilité aux vignobles En étant capables de s’approvisionner en fruits de l’autre côté de la frontière les vignerons britanno-colombiens ont alors travaillé avec les producteurs américains également président de Hester Creek Winery est allé en Oregon et dans l’État de Washington pour trouver des variétés les plus proches possibles de son vignoble d’Oliver afin de proposer de la cohérence aux clients et sommeliers fidèles choisi une autre voie pour Terravista et ses vignes Albariño les premières plantées au Canada en 2008 Son vignoble est l’un des deux au Canada à exploiter cette variété similaire au Pinot Grigio nous avons vraiment dû [...] nous appuyer sur quelque chose pour lequel nous sommes connus la possibilité de s’approvisionner aux États-Unis notamment en Californie chez un producteur d’Albariño a fait naître de nouvelles idées C'était tellement enthousiasmant de savoir que nous pouvions aller chercher beaucoup d'Albariño dans différents vignobles avec des sols différents Terravista a lancé un Albariño pétillant L’industrie viticole est quant à elle prête à promouvoir ses crus 2024 tout en informant les consommateurs de la provenance des fruits : fabriqué au Canada Les millésimes de vin blanc de l'Okanagan 2024 devraient apparaître dans les magasins au printemps J'ai appris que nous sommes une industrie résiliente Je crois sincèrement que nous serons une industrie plus forte lorsque nous surmonterons cette épreuve les restrictions et taxes sur l’import de raisins étrangers seront à nouveau en vigueur en 2025 alors que plus de 20 % des vignes de la vallée n'ont pas survécu au coup de froid mais les vignes ne produiront pas avant trois ans Certains vignobles ont déjà décidé de se tourner vers des variétés plus résistantes au froid et au changement climatique Dallas Thor inspecte ses vignes alors que son vignoble continue de se remettre du coup de froid de janvier 2024 qui avait gelé les raisins délicats à travers la vallée Cette vigneronne et l'industrie dans son ensemble ont dû faire preuve de résilience en 2024 Il ne nous reste que moins d’un pour cent des raisins de ce millésime donc nous avons dû faire des choix drastiques [...] pour qu’il en sorte quelque chose de positif l’industrie s’est serré les coudes pour s'appuyer sur les compétences et les connaissances viticoles afin de produire un millésime 2024 et survivre financièrement la saison 2024 ne concernait pas la récolte [...] mais plutôt le fait d'assurer la santé à long terme des vignobles là où ils étaient encore en vie membre du conseil d'administration de l’association Wine Growers of BC Cela a permis de donner de la flexibilité aux vignobles En étant capables de s’approvisionner en fruits de l’autre côté de la frontière les vignerons britanno-colombiens ont alors travaillé avec les producteurs américains également président de Hester Creek Winery est allé en Oregon et dans l’État de Washington pour trouver des variétés les plus proches possibles de son vignoble d’Oliver afin de proposer de la cohérence aux clients et sommeliers fidèles choisi une autre voie pour Terravista et ses vignes Albariño Son vignoble est l’un des deux au Canada à exploiter cette variété similaire au Pinot Grigio nous avons vraiment dû [...] nous appuyer sur quelque chose pour lequel nous sommes connus la possibilité de s’approvisionner aux États-Unis notamment en Californie chez un producteur d’Albariño C'était tellement enthousiasmant de savoir que nous pouvions aller chercher beaucoup d'Albariño dans différents vignobles avec des sols différents L’industrie viticole est quant à elle prête à promouvoir ses crus 2024 tout en informant les consommateurs de la provenance des fruits : fabriqué au Canada Les millésimes de vin blanc de l'Okanagan 2024 devraient apparaître dans les magasins au printemps J'ai appris que nous sommes une industrie résiliente Je crois sincèrement que nous serons une industrie plus forte lorsque nous surmonterons cette épreuve les restrictions et taxes sur l’import de raisins étrangers seront à nouveau en vigueur en 2025 alors que plus de 20 % des vignes de la vallée n'ont pas survécu au coup de froid Certains vignobles ont déjà décidé de se tourner vers des variétés plus résistantes au froid et au changement climatique Il ne nous reste que moins d’un pour cent des raisins de ce millésime Des centaines de vignobles de l’Okanagan, comme Terravista Vineyards, ont dû faire face à l'éventualité d’une année sans production Au lieu de faire pression sur le gouvernement pour obtenir des aides directes, des prêts ou des sauvetages financiers, l’industrie viticole a demandé au provincial d’assouplir les règles sur l’importation et la taxation des raisins de cuve et de leur jus Dallas Thor inspecte ses vignes alors que son vignoble continue de se remettre du coup de froid de janvier 2024 Cette vigneronne et l'industrie dans son ensemble ont dû faire preuve de résilience en 2024 dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L’équipe signale que la personne disparue a été retrouvée dans un lac après avoir été emportée par une coulée de boue massive survenue le 1er avril dans le secteur de la route Westside dont un énorme de 90 mètres ont entraîné la fermeture de la route au nord du centre de villégiature Lake Okanagan Resort Selon le Service de recherche et de sauvetage du centre de l’Okanagan (COSAR) une équipe s'est rendue sur les lieux après l’événement qui a projeté plus de 20 000 tonnes de débris sur l'autoroute et dans le lac Okanagan en l'absence de signalement de personnes disparues à ce moment-là mais elle a repris son travail le 6 avril après avoir reçu le signalement d'une personne disparue qui circulait sur la route au moment de la coulée de boue la GRC de West Kelowna a déclaré qu'elle avait lancé une enquête sur la disparition d'une personne qui avait été vue pour la dernière fois dans la zone du glissement de terrain le 1er avril Des objets uniques appartenant à la personne disparue ont été retrouvés dans la zone L'équipe de recherche et de sauvetage affirme avoir consacré près de 1000 heures de bénévolat dans la région pour retrouver la personne disparue L'équipe indique que le conducteur disparu et le véhicule ont été retrouvés dans l'eau samedi et que l'équipe de récupération sous-marine de la GRC doit compléter l’opération Nous sommes de tout cœur avec la famille et les proches du défunt a déclaré le COSAR par voie de communiqué la GRC n'avait pas répondu à nos demandes de commentaires Selon les autorités, la zone du glissement de terrain a été considérablement touchée par le feu de forêt McDougall Creek en 2023 et les propriétés situées dans ces secteurs sont plus à risque Ouvrir en mode plein écranCette photo prise par un drone le 2 avril 2025 montre le glissement de terrain qui a balayé la route Westside au nord de Kelowna Le conducteur et le véhicule disparus dans la région de West Kelowna depuis plusieurs jours ont été retrouvés à 47 mètres de profondeur dans l'eau L’équipe signale que la personne disparue a été retrouvée dans un lac après avoir été emportée par une coulée de boue massive survenue le 1er avril dans le secteur de la route Westside ont entraîné la fermeture de la route au nord du centre de villégiature Lake Okanagan Resort Selon le Service de recherche et de sauvetage du centre de l’Okanagan (COSAR) une équipe s'est rendue sur les lieux après l’événement qui a projeté plus de 20 000 tonnes de débris sur l'autoroute et dans le lac Okanagan en l'absence de signalement de personnes disparues à ce moment-là mais elle a repris son travail le 6 avril après avoir reçu le signalement d'une personne disparue qui circulait sur la route au moment de la coulée de boue la GRC de West Kelowna a déclaré qu'elle avait lancé une enquête sur la disparition d'une personne qui avait été vue pour la dernière fois dans la zone du glissement de terrain le 1er avril Des objets uniques appartenant à la personne disparue ont été retrouvés dans la zone L'équipe de recherche et de sauvetage affirme avoir consacré près de 1000 heures de bénévolat dans la région pour retrouver la personne disparue L'équipe indique que le conducteur disparu et le véhicule ont été retrouvés dans l'eau samedi et que l'équipe de récupération sous-marine de la GRC doit compléter l’opération Nous sommes de tout cœur avec la famille et les proches du défunt la GRC n'avait pas répondu à nos demandes de commentaires et les propriétés situées dans ces secteurs sont plus à risque Avec les informations de La Presse canadienne L’équipe signale que la personne disparue a été retrouvée dans un lac après avoir été emportée par une coulée de boue massive survenue le 1er avril dans le secteur de la route Westside Selon les autorités, la zone du glissement de terrain a été considérablement touchée par le feu de forêt McDougall Creek en 2023 Le conducteur et le véhicule disparus dans la région de West Kelowna depuis plusieurs jours ont été retrouvés à 47 mètres de profondeur dans l'eau dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Séverine Pinte œnologue et viticultrice dans les vignobles Le Vieux Pin Cette saison des vendanges est particulièrement rude pour la vigneronne et elle a dû arracher des rangs entiers de vignes c’est très difficile de voir toutes ses vignes qui n’ont pas poussé Et quand on voit la qualité des vins qui sortent de ce vignoble et qu’on a pu avoir au fil des années un épisode de froid éclair a frappé l’Okanagan et le mercure est descendu sous la barre des -25 °C pendant trois jours Résultat : même là où les vignes ont survécu la majorité des bourgeons porteurs de fruits sont morts le gouvernement de la Colombie-Britannique a permis aux producteurs de l’Okanagan d’acheter du raisin de l’étranger par exemple de l’État de Washington ou de l’Oregon la production viticole de l’Okanagan repose principalement sur les variétés de vignes européennes qui donnent les cépages comme le merlot sont particulièrement sensibles au froid Ce n’est pas le premier coup de froid qu’a connu l’Okanagan une forte vague de froid avait gelé les bourgeons des vignes et la production de vin local en 2023 a subi une réduction de 58 % professeure associée de l’UBC et spécialiste de l’étude des vignes cela ne devrait pas se reproduire de sitôt mais il faudra s’adapter à la présence plus fréquente de chaleur et des feux Séverine Pinte estime être désormais dans une phase de reconstruction et souhaite s'appuyer sur les recherches scientifiques pour utiliser des variétés plus résistantes au froid voire s'inspirer de ce qui se fait ailleurs Le Québec utilise des géotextiles une membrane qu’on va mettre au-dessus de la vigne et qui sera comme une petite tente qui va protéger la plante et garder une température plus élevée à l’intérieur la vigneronne souhaite surveiller ses vignes de manière plus précise pour pouvoir s'adapter On va mettre des stations météo dans chaque vignoble on va mettre des sondes qui vont mesurer l’humidité du sol pour qu’on puisse gérer le besoin en eau parce que cette ressource va devenir de plus en plus rare Le secteur génère des retombées économiques de près de 4 milliards de dollars et attire chaque année plus de 1 million de touristes en Colombie-Britannique Avec les informations d’Anne Levasseur Ouvrir en mode plein écranLe ministère provincial de l’Agriculture et de l’Alimentation dit avoir versé 27 millions de dollars en 2023 aux viticulteurs au titre de l'assurance production œnologue et viticultrice dans les vignobles Le Vieux Pin Cette saison des vendanges est particulièrement rude pour la vigneronne et elle a dû arracher des rangs entiers de vignes les températures ont chuté à -20 °C pendant plusieurs jours dans l’Okanagan ce qui a entraîné une perte de 90 % de la production de raisin et endommagé environ 15 % des vignes c’est très difficile de voir toutes ses vignes qui n’ont pas poussé Et quand on voit la qualité des vins qui sortent de ce vignoble et qu’on a pu avoir au fil des années un épisode de froid éclair a frappé l’Okanagan et le mercure est descendu sous la barre des -25 °C pendant trois jours Résultat : même là où les vignes ont survécu la majorité des bourgeons porteurs de fruits sont morts le gouvernement de la Colombie-Britannique a permis aux producteurs de l’Okanagan d’acheter du raisin de l’étranger par exemple de l’État de Washington ou de l’Oregon Ouvrir en mode plein écranL’Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique affirme que les vins conçus à partir de raisins importés ne seront pas commercialisés ou étiquetés comme des produits de la Colombie-Britannique la production viticole de l’Okanagan repose principalement sur les variétés de vignes européennes qui donnent les cépages comme le merlot Ce n’est pas le premier coup de froid qu’a connu l’Okanagan une forte vague de froid avait gelé les bourgeons des vignes et la production de vin local en 2023 a subi une réduction de 58 % professeure associée de l’UBC et spécialiste de l’étude des vignes cela ne devrait pas se reproduire de sitôt mais il faudra s’adapter à la présence plus fréquente de chaleur et des feux Ouvrir en mode plein écranDes vignes de syrah ont été arrachées parce qu'elles n'ont pas survécu à la plus récente vague de froid Séverine Pinte estime être désormais dans une phase de reconstruction et souhaite s'appuyer sur les recherches scientifiques pour utiliser des variétés plus résistantes au froid une membrane qu’on va mettre au-dessus de la vigne et qui sera comme une petite tente qui va protéger la plante et garder une température plus élevée à l’intérieur la vigneronne souhaite surveiller ses vignes de manière plus précise pour pouvoir s'adapter On va mettre des stations météo dans chaque vignoble on va mettre des sondes qui vont mesurer l’humidité du sol pour qu’on puisse gérer le besoin en eau Le secteur génère des retombées économiques de près de 4 milliards de dollars et attire chaque année plus de 1 million de touristes en Colombie-Britannique Alors que la fin de l’été signe le début des vendanges dans l’Okanagan, le raisin se fait rare. Les vignes de la région ont été abîmées par un gel exceptionnel l’hiver dernier, et les producteurs de vins britanno-colombiens sont contraints d’utiliser du raisin d'ailleurs pour les vins d'ici dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"On sait que l'on n’aura pas de grappes; on aura zéro raisin cette année qui observe des pieds de vigne et prend des notes Elle est viticultrice à Rainmaker Wines un domaine viticole situé à Oliver à une centaine de kilomètres au sud de Kelowna qui comprend environ 10 hectares de vignes C'est quand même toujours un choc; ces vignes sont nos petits bébés serviront à estimer les pieds qu’il faut complètement arracher et ceux où il y a encore de l'espoir elle sait déjà que le bilan est triste Selon la viticultrice, la situation est d'autant plus difficile à digérer qu'il s'agit du deuxième coup de froid extrême à frapper en moins de deux ans : On a déjà été impactés en décembre 2022 on est à nouveau touchés cette année en juin, 1,2 hectare de pieds de vigne en remplacement de ceux qui ont été attaqués par l’épisode de gel de 2022 La viticultrice rappelle aussi qu’ils doivent être plantés à un moment où le risque de gel est au plus bas et où les températures ne sont pas trop élevées soit généralement aux mois de mai et juin Avec les événements climatiques extrêmes des dernières années les différents gouvernements à l’échelle locale et fédérale renforcent leur soutien à l'industrie Le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture provincial dit avoir versé 27 millions de dollars en 2023 aux viticulteurs au titre de l'assurance-production une mesure qui a notamment aidé des viticulteurs comme Caroline Schaller à replanter des pieds de vigne cette année En mars, 70 millions de dollars ont été promis. Nous savons qu’il y a encore beaucoup à faire. À la prochaine réunion des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture, j’évoquerai la nécessité d’examiner les programmes de gestion des risques de l’entreprise, pour m’assurer qu'ils répondent aux besoins des producteurs. L’aide n’est pas que financière; la recherche est aussi encouragée. C'est ce que fait justement Ben-Min Chang, physiologiste de la vigne, dont le métier consiste à observer le comportement de ces plantes en fonction des différents environnements climatiques et des techniques pour l’entretenir. Il a été embauché au Centre fédéral de recherche et de développement de Summerland, en mars 2022. Sur les terres agricoles du centre, en haut d’une colline face au lac de l’Okanagan, il montre avec engouement son terrain de jeu favori : plusieurs rangées de vignes de familles différentes. Le chercheur indique que les rangées de vignes hybrides américaines ont mieux résisté aux températures polaires de l'hiver dernier que les vitis vinifera, des vignes d’origine européenne préférées dans le monde viticole canadien, car perçues comme plus qualitatives. Les vitis vinifera ne supportent généralement que jusqu’à -22 °C, dit-il, et même cette température peut potentiellement tuer le bourgeon. Ben-Min Chang explique aussi que, parmi les variétés de cépages de vitis vinifera, il peut y avoir des différences de résistance. Pour tester tous les scénarios, il souhaite notamment planter divers cépages et tester leur comportement selon l’irrigation appliquée. Nous voulons savoir si la pratique de l'irrigation influence la résistance au froid de ces différents types de vignes. Le scientifique admet que les attentes sont de plus en plus pressantes. Ce que je ressens, c’est qu’il y a de plus en plus de demandes et beaucoup de questions pour lesquelles on n'a pas encore trouvé de réponses, mais c’est pour cela que je suis ici. Il y a du vert, donc, ça veut dire qu’il y a des pieds qui ont résisté. On va faire en sorte de les soigner pour avoir du raisin l'année prochaine, dit Caroline Schaller. L’un des directeurs de l’Association des vignerons de la Colombie-Britannique, la BC Grapegrowers' Association, Pierre Levesque, explique que la situation n’est pas encore totalement stabilisée dans les vignes. Il y a des vignes qu’on pensait mortes qui reprennent avec la chaleur, explique-t-il. Directement touché parce qu'il est aussi directeur de l’exploitation viticole de Lake Breeze, Pierre Levesque ajoute que tous les vignobles de la région ne sont pas malmenés de la même manière, étant donné les microclimats de la vallée : Les environs d’Oliver sont plus touchés que nous, à Penticton, qui sommes protégés par les lacs. Une chose est sûre : peu importe l'étendue des pertes, tous les acteurs de l’industrie sont impatients. Nous attendons tous une décision du gouvernement que nous espérons voir arriver pendant l'été, soutient Pierre Levesque. Camille PauvarelPublié le 5 juillet 2024 à 8 h 25 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.L’heure est au bilan dans les vignes de l’Okanagan frappées une fois de plus par une vague de froid extrême il y a six mois Si certains vignerons espèrent encore obtenir des fruits cette année la récolte s’annonce maigre dans son ensemble On sait que l'on n’aura pas de grappes; on aura zéro raisin cette année à une centaine de kilomètres au sud de Kelowna qui comprend environ 10 hectares de vignes Ouvrir en mode plein écranCaroline Schaller note 60 % de pertes pour certaines parcelles de vignes C'est quand même toujours un choc; ces vignes sont nos petits bébés serviront à estimer les pieds qu’il faut complètement arracher et ceux où il y a encore de l'espoir Ouvrir en mode plein écranPlus d'un hectare de vignes ont été replantées en juin de cette année pour remplacer les pertes de décembre 2022 en remplacement de ceux qui ont été attaqués par l’épisode de gel de 2022 La viticultrice rappelle aussi qu’ils doivent être plantés à un moment où le risque de gel est au plus bas et où les températures ne sont pas trop élevées Avec les événements climatiques extrêmes des dernières années les différents gouvernements à l’échelle locale et fédérale renforcent leur soutien à l'industrie Le ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture provincial dit avoir versé 27 millions de dollars en 2023 aux viticulteurs au titre de l'assurance-production une mesure qui a notamment aidé des viticulteurs comme Caroline Schaller à replanter des pieds de vigne cette année Nous savons qu’il y a encore beaucoup à faire. À la prochaine réunion des ministres fédéral, provinciaux et territoriaux de l’Agriculture, j’évoquerai la nécessité d’examiner les programmes de gestion des risques de l’entreprise, pour m’assurer qu'ils répondent aux besoins des producteurs. L’aide n’est pas que financière; la recherche est aussi encouragée. C'est ce que fait justement Ben-Min Chang, physiologiste de la vigne, dont le métier consiste à observer le comportement de ces plantes en fonction des différents environnements climatiques et des techniques pour l’entretenir. Il a été embauché au Centre fédéral de recherche et de développement de Summerland, en mars 2022. Sur les terres agricoles du centre, en haut d’une colline face au lac de l’Okanagan, il montre avec engouement son terrain de jeu favori : plusieurs rangées de vignes de familles différentes. Ouvrir en mode plein écranBen-Min Chang est scientifique pour le Centre de recherche et développement de Summerland, au cœur de l'Okanagan. Le chercheur indique que les rangées de vignes hybrides américaines ont mieux résisté aux températures polaires de l'hiver dernier que les vitis vinifera, des vignes d’origine européenne préférées dans le monde viticole canadien, car perçues comme plus qualitatives. Les vitis vinifera ne supportent généralement que jusqu’à -22 °C, dit-il, et même cette température peut potentiellement tuer le bourgeon. Ben-Min Chang explique aussi que, parmi les variétés de cépages de vitis vinifera, il peut y avoir des différences de résistance. Pour tester tous les scénarios, il souhaite notamment planter divers cépages et tester leur comportement selon l’irrigation appliquée. Nous voulons savoir si la pratique de l'irrigation influence la résistance au froid de ces différents types de vignes. Ce que je ressens, c’est qu’il y a de plus en plus de demandes et beaucoup de questions pour lesquelles on n'a pas encore trouvé de réponses, mais c’est pour cela que je suis ici. Il y a du vert, donc, ça veut dire qu’il y a des pieds qui ont résisté. On va faire en sorte de les soigner pour avoir du raisin l'année prochaine, dit Caroline Schaller. Ouvrir en mode plein écranSelon l'Association des vignerons de la Colombie-Britannique, la région de l'Okanagan-Similkameen compte environ 300 domaines viticoles. L’un des directeurs de l’Association des vignerons de la Colombie-Britannique, la BC Grapegrowers' Association, Pierre Levesque, explique que la situation n’est pas encore totalement stabilisée dans les vignes. Il y a des vignes qu’on pensait mortes qui reprennent avec la chaleur, explique-t-il. Directement touché parce qu'il est aussi directeur de l’exploitation viticole de Lake Breeze, Pierre Levesque ajoute que tous les vignobles de la région ne sont pas malmenés de la même manière, étant donné les microclimats de la vallée : Les environs d’Oliver sont plus touchés que nous, à Penticton, qui sommes protégés par les lacs. Une chose est sûre : peu importe l'étendue des pertes, tous les acteurs de l’industrie sont impatients. Nous attendons tous une décision du gouvernement que nous espérons voir arriver pendant l'été, soutient Pierre Levesque. On sait que l'on n’aura pas de grappes; on aura zéro raisin cette année Selon la viticultrice, la situation est d'autant plus difficile à digérer qu'il s'agit du deuxième coup de froid extrême à frapper en moins de deux ans : On a déjà été impactés en décembre 2022 En mars, 70 millions de dollars ont été promis Nous savons qu’il y a encore beaucoup à faire À la prochaine réunion des ministres fédéral provinciaux et territoriaux de l’Agriculture j’évoquerai la nécessité d’examiner les programmes de gestion des risques de l’entreprise pour m’assurer qu'ils répondent aux besoins des producteurs L’aide n’est pas que financière; la recherche est aussi encouragée dont le métier consiste à observer le comportement de ces plantes en fonction des différents environnements climatiques et des techniques pour l’entretenir Il a été embauché au Centre fédéral de recherche et de développement de Summerland en haut d’une colline face au lac de l’Okanagan il montre avec engouement son terrain de jeu favori : plusieurs rangées de vignes de familles différentes Le chercheur indique que les rangées de vignes hybrides américaines ont mieux résisté aux températures polaires de l'hiver dernier que les vitis vinifera des vignes d’origine européenne préférées dans le monde viticole canadien Les vitis vinifera ne supportent généralement que jusqu’à -22 °C et même cette température peut potentiellement tuer le bourgeon parmi les variétés de cépages de vitis vinifera il peut y avoir des différences de résistance il souhaite notamment planter divers cépages et tester leur comportement selon l’irrigation appliquée Nous voulons savoir si la pratique de l'irrigation influence la résistance au froid de ces différents types de vignes Le scientifique admet que les attentes sont de plus en plus pressantes c’est qu’il y a de plus en plus de demandes et beaucoup de questions pour lesquelles on n'a pas encore trouvé de réponses mais c’est pour cela que je suis ici ça veut dire qu’il y a des pieds qui ont résisté On va faire en sorte de les soigner pour avoir du raisin l'année prochaine L’un des directeurs de l’Association des vignerons de la Colombie-Britannique explique que la situation n’est pas encore totalement stabilisée dans les vignes Il y a des vignes qu’on pensait mortes qui reprennent avec la chaleur Directement touché parce qu'il est aussi directeur de l’exploitation viticole de Lake Breeze Pierre Levesque ajoute que tous les vignobles de la région ne sont pas malmenés de la même manière étant donné les microclimats de la vallée : Les environs d’Oliver sont plus touchés que nous qui sommes protégés par les lacs Une chose est sûre : peu importe l'étendue des pertes tous les acteurs de l’industrie sont impatients Nous attendons tous une décision du gouvernement que nous espérons voir arriver pendant l'été En mars, 70 millions de dollars ont été promis L’heure est au bilan dans les vignes de l’Okanagan Je suis heureuse et si fière de faire partie de cette initiative de ramener notre poisson dans nos eaux, dit Corinna Gabriel, qui participe à cet effort collectif depuis le début du projet, il y a une vingtaine d'années. Seuls les saumons femelles sont prélevés par l’équipe. Ces poissons ont parcouru près de 1000 km depuis l’océan Pacifique afin de pondre leurs œufs ici. Les poissons capturés sont amenés à l'écloserie de la Bande indienne de Penticton, située à une trentaine de minutes de route. C’est une belle histoire de réussite que nous vivons ici, commente fièrement Tyson Marsel, un des biologistes du projet, qui en fait partie depuis qu'il est adolescent. Les anciens nous racontent comment les ruisseaux ont retrouvé leur aspect d'antan. Selon des biologistes de l'alliance, l’augmentation des barrages hydroélectriques, la surpêche ou encore le réchauffement des eaux ont rendu le voyage des saumons difficile. Cette année, l’équipe s’est donné pour objectif de relâcher cinq millions de jeunes saumons sockeye dans les eaux de l’Okanagan, avec l’espoir que beaucoup d’entre eux reviennent l’année prochaine. Cette année, un conflit avec la confédération tribale des Nations de Colville a menacé le projet. La confédération est l'un des principaux partenaires de la restauration du saumon du fleuve Columbia. Elle a récemment décidé de retirer plusieurs centaines de milliers de dollars de financement. C’est vraiment triste parce qu'après deux décennies de travail acharné, nous parvenons à un record de 300 000 saumons sockeye. Les perspectives sont bonnes et il pourrait y en avoir des millions, comme autrefois, mais cette décision met en péril le projet. Le chef de la confédération tribale des Nations de Colville, Jarred Erickson, a confirmé le retrait des fonds de la confédération pour ce projet. Nous avons mis un terme à cette collaboration, a-t-il déclaré. Il a toutefois tenu à dire que son organisation continuait de travailler à la restauration du saumon et son habitat dans cette région du Canada, avec une équipe à Nelson. Après la colonisation, certains Sinixt se sont dirigés vers le sud pour former la tribu confédérée de Colville, tandis que d'autres ont rejoint différentes communautés autochtones au Canada, dont la nation Syilx Okanagan, représentée par l'Alliance des Premières Nations de l'Okanagan. Les deux groupes autochtones sont en désaccord sur la question de savoir lequel d'entre eux représente le peuple Sinixt au Canada, dont le territoire traditionnel s'étend à la fois en Colombie-Britannique et dans l'État de Washington. Avec les informations de Brady Strachan et Tessa Vikander Ouvrir en mode plein écranLe saumon sockeye a failli disparaître de la région dans les années 1990. Ce matin du 23 octobre, une quinzaine de personnes ont les pieds dans une rivière de l’Okanagan. L’ambiance est festive. Tous s’encouragent et s’apprêtent à capturer plusieurs saumons sockeye. Je suis heureuse et si fière de faire partie de cette initiative de ramener notre poisson dans nos eaux, dit Corinna Gabriel, qui participe à cet effort collectif depuis le début du projet, il y a une vingtaine d'années. Ouvrir en mode plein écranCorinna Gabriel prend chaque année des congés afin de rejoindre l'équipe en charge de capturer les femelles sockeye et récupérer leurs oeufs. Seuls les saumons femelles sont prélevés par l’équipe. Ces poissons ont parcouru près de 1000 km depuis l’océan Pacifique afin de pondre leurs œufs ici. Ouvrir en mode plein écranL'équipe doit examiner ses prises de poissons pour identifier les mâles et les femelles sockeye. Les oeufs des femelles seront collectés puis transportés à l'écloserie de la Bande indienne de Penticton, dans l'Okanagan. Les poissons capturés sont amenés à l'écloserie de la Bande indienne de Penticton, située à une trentaine de minutes de route. C’est une belle histoire de réussite que nous vivons ici, commente fièrement Tyson Marsel, un des biologistes du projet, qui en fait partie depuis qu'il est adolescent. Les anciens nous racontent comment les ruisseaux ont retrouvé leur aspect d'antan. Ouvrir en mode plein écranTyson Marsel a rejoint ce projet lorsqu'il était à l'école secondaire. Il en est aujourd'hui l'un des biologistes. Selon des biologistes de l'alliance, l’augmentation des barrages hydroélectriques, la surpêche ou encore le réchauffement des eaux ont rendu le voyage des saumons difficile. Cette année, l’équipe s’est donné pour objectif de relâcher cinq millions de jeunes saumons sockeye dans les eaux de l’Okanagan, avec l’espoir que beaucoup d’entre eux reviennent l’année prochaine. Ouvrir en mode plein écranChaque octobre, les équipes prélèvent des saumons sockeye femelles adultes afin de prendre leurs oeufs et de les fertiliser. Tyson Marsel, l'un des biologistes du projet, parle d'un «succès» cette année avec plus de 300 000 saumons sockeye qui ont remonté lees cours d'eau, depuis l'océan Pacifique jusqu'au bassin de l'Okanagan. Cette année, un conflit avec la confédération tribale des Nations de Colville a menacé le projet. La confédération est l'un des principaux partenaires de la restauration du saumon du fleuve Columbia. Elle a récemment décidé de retirer plusieurs centaines de milliers de dollars de financement. C’est vraiment triste parce qu'après deux décennies de travail acharné, nous parvenons à un record de 300 000 saumons sockeye. Les perspectives sont bonnes et il pourrait y en avoir des millions, comme autrefois, mais cette décision met en péril le projet. Le chef de la confédération tribale des Nations de Colville, Jarred Erickson, a confirmé le retrait des fonds de la confédération pour ce projet. Nous avons mis un terme à cette collaboration, a-t-il déclaré. Il a toutefois tenu à dire que son organisation continuait de travailler à la restauration du saumon et son habitat dans cette région du Canada, avec une équipe à Nelson. Après la colonisation, certains Sinixt se sont dirigés vers le sud pour former la tribu confédérée de Colville, tandis que d'autres ont rejoint différentes communautés autochtones au Canada, dont la nation Syilx Okanagan, représentée par l'Alliance des Premières Nations de l'Okanagan. Les deux groupes autochtones sont en désaccord sur la question de savoir lequel d'entre eux représente le peuple Sinixt au Canada, dont le territoire traditionnel s'étend à la fois en Colombie-Britannique et dans l'État de Washington. une quinzaine de personnes ont les pieds dans une rivière de l’Okanagan Tous s’encouragent et s’apprêtent à capturer plusieurs saumons sockeye Je suis heureuse et si fière de faire partie de cette initiative de ramener notre poisson dans nos eaux qui participe à cet effort collectif depuis le début du projet Seuls les saumons femelles sont prélevés par l’équipe Ces poissons ont parcouru près de 1000 km depuis l’océan Pacifique afin de pondre leurs œufs ici Les poissons capturés sont amenés à l'écloserie de la Bande indienne de Penticton située à une trentaine de minutes de route C’est une belle histoire de réussite que nous vivons ici qui en fait partie depuis qu'il est adolescent Les anciens nous racontent comment les ruisseaux ont retrouvé leur aspect d'antan l’augmentation des barrages hydroélectriques la surpêche ou encore le réchauffement des eaux ont rendu le voyage des saumons difficile l’équipe s’est donné pour objectif de relâcher cinq millions de jeunes saumons sockeye dans les eaux de l’Okanagan avec l’espoir que beaucoup d’entre eux reviennent l’année prochaine un conflit avec la confédération tribale des Nations de Colville a menacé le projet La confédération est l'un des principaux partenaires de la restauration du saumon du fleuve Columbia Elle a récemment décidé de retirer plusieurs centaines de milliers de dollars de financement C’est vraiment triste parce qu'après deux décennies de travail acharné nous parvenons à un record de 300 000 saumons sockeye Les perspectives sont bonnes et il pourrait y en avoir des millions mais cette décision met en péril le projet Le chef de la confédération tribale des Nations de Colville a confirmé le retrait des fonds de la confédération pour ce projet Nous avons mis un terme à cette collaboration Il a toutefois tenu à dire que son organisation continuait de travailler à la restauration du saumon et son habitat dans cette région du Canada certains Sinixt se sont dirigés vers le sud pour former la tribu confédérée de Colville tandis que d'autres ont rejoint différentes communautés autochtones au Canada représentée par l'Alliance des Premières Nations de l'Okanagan Les deux groupes autochtones sont en désaccord sur la question de savoir lequel d'entre eux représente le peuple Sinixt au Canada dont le territoire traditionnel s'étend à la fois en Colombie-Britannique et dans l'État de Washington le saumon sockeye reviendrait en nombre dans le bassin de l’Okanagan 300 000 poissons auraient remonté le fleuve Columbia jusqu'aux eaux de cette région de la Colombie-Britannique grâce à un projet de restauration mené par l'Alliance des Premières Nations de l'Okanagan Diane Gibbs n’est pas la seule à être déçue. Un peu plus loin, devant un stand de pêches importées de l’étranger, deux clientes commentent les affiches en reposant une barquette. Elles viennent des États-Unis, dit l’une d’entre elles en faisant la moue. Pourtant, Paynter’s, anticipant la déception des clients, avait pris le soin d'apposer une affiche pour justifier la présence de fruits importés : Il n’y a pas de pêches et d'abricots en Colombie-Britannique cette saison à cause de l’épisode de froid en janvier. Nous avons donc pris la décision difficile, contraire à nos habitudes, de faire venir des fruits des États-Unis. Celles-ci viennent de Georgie. Jennay Oliver est la propriétaire de Playnter’s, un commerce familial qui existe depuis 1919. En ce moment, nous recevons de belles cargaisons de cerises du sud de la province, délicieuses, et les premières de l'année, souligne-t-elle avec un sourire. Son exploitation s’étend sur 40 hectares, et elle y vend aussi sa récolte et celle d’autres producteurs. C’est une année rude! Nous avons perdu 100 % de nos pêches, abricots et nectarines, c’est la première fois que nous importons. À situation désespérée, mesures désespérées. L'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique représente 300 producteurs. Son vice-président, Sukhdeep Brar, subit, lui aussi, les conséquences de cette année peu productive. Il possède des centaines d’hectares de pêchers et de cerisiers. C’est très dur en ce moment, et nous avons du mal à prendre des décisions sur ce que nous devons faire, explique-t-il. Il ajoute que le meilleur moyen de soutenir le secteur est d’acheter directement chez les petits détaillants plutôt que dans les grandes chaînes de distribution. Si vous venez de la côte ouest de la province ou de l'Alberta, et que vous passez devant un stand de fruits, prenez un sac de cerises. Cela m'aide en tant qu'agriculteur et cela aide la personne qui tient ce stand de fruits. Jennay Oliver explique qu'elle a diversifié son exploitation au fur et à mesure des années en raison de l’instabilité climatique. Nous n'avons peut-être pas de pêches, mais nous aurons beaucoup de pastèques et de cantaloups et beaucoup de légumes cet été, explique-t-elle. L'exploitante mentionne aussi qu'il est possible de s'approvisionner directement chez l’exploitant. Au lieu de cueillir des pêches ou des abricots, vous cueillerez peut-être des fleurs ou des tomates. Vous pourrez aussi venir prendre un café ou pique-niquer en famille et profiter du lieu, ajoute-t-elle. Au petit marché de Playnter’s, même si Marlene Crosby apprécie beaucoup les pêches, elle accepte de faire l’impasse là-dessus cette année. Nous l’avons déjà fait et nous avons survécu, mais lorsqu'elles sont disponibles, nous les apprécions, dit-elle, une barquette de cerises d’Osoyoos à la main. Ouvrir en mode plein écranLe marché de fruits et légumes de West Kelowna, Paynter's, a dû importer des pêches de Georgie, aux États-Unis, cette année, car il n'y en avait pas dans la province. Jeudi, des clients sont arrivés par vagues toute la matinée dans le petit marché de fruits et légumes de Paynter’s, à West Kelowna. C'est le cas de Diane Gibbs, une habituée de ce commerce. Diane Gibbs n’est pas la seule à être déçue. Un peu plus loin, devant un stand de pêches importées de l’étranger, deux clientes commentent les affiches en reposant une barquette. Elles viennent des États-Unis, dit l’une d’entre elles en faisant la moue. Pourtant, Paynter’s, anticipant la déception des clients, avait pris le soin d'apposer une affiche pour justifier la présence de fruits importés : Il n’y a pas de pêches et d'abricots en Colombie-Britannique cette saison à cause de l’épisode de froid en janvier. Nous avons donc pris la décision difficile, contraire à nos habitudes, de faire venir des fruits des États-Unis. Celles-ci viennent de Georgie. Ouvrir en mode plein écranPaynter's a commencé à vendre ses produits en 1951. Sa propriétaire exploitante soutient que si ce n'est pas une année pour goûter aux pêches de la région, les pommes, les poires et les pastèques seront nombreuses, ainsi que les cantaloups. Jennay Oliver est la propriétaire de Playnter’s, un commerce familial qui existe depuis 1919. En ce moment, nous recevons de belles cargaisons de cerises du sud de la province, délicieuses, et les premières de l'année, souligne-t-elle avec un sourire. Son exploitation s’étend sur 40 hectares, et elle y vend aussi sa récolte et celle d’autres producteurs. C’est une année rude! Nous avons perdu 100 % de nos pêches, abricots et nectarines, c’est la première fois que nous importons. À situation désespérée, mesures désespérées. L'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique représente 300 producteurs. Son vice-président, Sukhdeep Brar, subit, lui aussi, les conséquences de cette année peu productive. Il possède des centaines d’hectares de pêchers et de cerisiers. Ouvrir en mode plein écranSelon Sukhdeep Brar, vice-président de l'Association des producteurs de fruits de l'Okanagan, cette année est « catastrophique ». Il espère que le gouvernement offrira une aide financière à ce secteur agricole. C’est très dur en ce moment, et nous avons du mal à prendre des décisions sur ce que nous devons faire, explique-t-il. Il ajoute que le meilleur moyen de soutenir le secteur est d’acheter directement chez les petits détaillants plutôt que dans les grandes chaînes de distribution. Si vous venez de la côte ouest de la province ou de l'Alberta, et que vous passez devant un stand de fruits, prenez un sac de cerises. Cela m'aide en tant qu'agriculteur et cela aide la personne qui tient ce stand de fruits. Ouvrir en mode plein écranSi les cerisiers ont mieux résisté, la production de cette année est bien moins dense, selon l'Association des fruiticulteurs de la Colombie-Britannique. Jennay Oliver explique qu'elle a diversifié son exploitation au fur et à mesure des années en raison de l’instabilité climatique. Nous n'avons peut-être pas de pêches, mais nous aurons beaucoup de pastèques et de cantaloups et beaucoup de légumes cet été, explique-t-elle. L'exploitante mentionne aussi qu'il est possible de s'approvisionner directement chez l’exploitant. Au lieu de cueillir des pêches ou des abricots, vous cueillerez peut-être des fleurs ou des tomates. Vous pourrez aussi venir prendre un café ou pique-niquer en famille et profiter du lieu, ajoute-t-elle. Ouvrir en mode plein écranJennay Oliver est la propriétaire de Paynter's. « Nous sommes là depuis quatre générations », explique-t-elle. Au petit marché de Playnter’s, même si Marlene Crosby apprécie beaucoup les pêches, elle accepte de faire l’impasse là-dessus cette année. Nous l’avons déjà fait et nous avons survécu, mais lorsqu'elles sont disponibles, nous les apprécions, dit-elle, une barquette de cerises d’Osoyoos à la main. des clients sont arrivés par vagues toute la matinée dans le petit marché de fruits et légumes de Paynter’s leurs produits sont très frais et on peut aller cueillir nos propres pêches dans les arbres car il n’y en a pas","text":"Je viens ici depuis 30ans car il n’y en a pas"}}\\\">Je viens ici depuis 30 ans Diane Gibbs n’est pas la seule à être déçue devant un stand de pêches importées de l’étranger deux clientes commentent les affiches en reposant une barquette dit l’une d’entre elles en faisant la moue avait pris le soin d'apposer une affiche pour justifier la présence de fruits importés : Il n’y a pas de pêches et d'abricots en Colombie-Britannique cette saison à cause de l’épisode de froid en janvier Nous avons donc pris la décision difficile de faire venir des fruits des États-Unis Jennay Oliver est la propriétaire de Playnter’s un commerce familial qui existe depuis 1919 nous recevons de belles cargaisons de cerises du sud de la province Son exploitation s’étend sur 40 hectares et elle y vend aussi sa récolte et celle d’autres producteurs Nous avons perdu 100 % de nos pêches c’est la première fois que nous importons À situation désespérée L'Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique représente 300 producteurs les conséquences de cette année peu productive Il possède des centaines d’hectares de pêchers et de cerisiers et nous avons du mal à prendre des décisions sur ce que nous devons faire Il ajoute que le meilleur moyen de soutenir le secteur est d’acheter directement chez les petits détaillants plutôt que dans les grandes chaînes de distribution Si vous venez de la côte ouest de la province ou de l'Alberta et que vous passez devant un stand de fruits Cela m'aide en tant qu'agriculteur et cela aide la personne qui tient ce stand de fruits Jennay Oliver explique qu'elle a diversifié son exploitation au fur et à mesure des années en raison de l’instabilité climatique Nous n'avons peut-être pas de pêches mais nous aurons beaucoup de pastèques et de cantaloups et beaucoup de légumes cet été L'exploitante mentionne aussi qu'il est possible de s'approvisionner directement chez l’exploitant Au lieu de cueillir des pêches ou des abricots vous cueillerez peut-être des fleurs ou des tomates Vous pourrez aussi venir prendre un café ou pique-niquer en famille et profiter du lieu même si Marlene Crosby apprécie beaucoup les pêches elle accepte de faire l’impasse là-dessus cette année Nous l’avons déjà fait et nous avons survécu une barquette de cerises d’Osoyoos à la main car il n’y en a pas"}}\">Je viens ici depuis 30 ans les pêches et les cerises de la vallée de l’Okanagan attirent de nombreux clients Les producteurs tentent de rassurer leurs clients en expliquant leur situation et en diversifiant leur production Une stratégie consiste à utiliser d'épaisses couches de paille pour isoler les jeunes vignes qui consiste à empiler de la terre et du paillis composté autour de la base de la vigne pour la protéger du froid Si nous ne pouvons pas nous protéger contre le froid nous devrons nous demander si cette région est viable pour les raisins de cuve Une autre méthode consiste à utiliser des géotextiles soit des tissus blancs qui retiennent la chaleur du sol Même quelques degrés peuvent améliorer les choses en cas de vague de froid extrême directeur général du vignoble Osoyoos Larose souligne à quel point il est complexe de protéger les vignes dans un climat aussi variable.  On est une des seules régions viticoles où il peut y avoir une différence de 60 ou 70 degrés entre l'hiver et l'été mais leurs premiers résultats des sondes de températures démontrent qu’il fait parfois plus froid à l’intérieur des toiles qu’à l’extérieur Nous n'avons pas de neige comme au Québec ou en Ontario pour isoler les vignes chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada estime que le buttage peut être adopté dans l'Okanagan mais qu'il faut davantage de main-d'œuvre et qu'il est plus coûteux le chercheur se penche sur les différences de température dans les vignes isolées et teste les méthodes de protection contre le froid M. Chang note que les cépages européens sont vulnérables au froid et suggère de replanter des cépages hybrides plus résistants même si leur goût reste incertain Après avoir perdu toute sa récolte l'année dernière à cause du froid extrême teste des lampes DEL à infrarouges pour protéger ses vignes qui coûtent entre 10 000 et 20 000 $ par acre réchauffent directement les vignes plutôt que l'air ce qui les rend efficaces même dans des conditions difficiles Si vous pouvez vous réchauffer de 6 degrés et atteindre -20 vous passez d'une situation de crise à une mauvaise récolte voire à une récolte complète Il pense que l'argent économisé en protégeant une récolte couvrirait le coût d’installation et il est optimiste quant à la diffusion rapide de cette méthode parmi les producteurs si elle s'avère concluante Avec des informations de Bridget Stringer-Holden Ouvrir en mode plein écranLe viticulteur Rowan Stewart teste quatre longues chaînes de lampes à infrarouges scellées sous vide Après un froid extrême qui a anéanti 95 % des raisins de cuve l'année dernière les viticulteurs de la vallée de l'Okanagan testent de nouvelles méthodes pour protéger leur récolte Une stratégie consiste à utiliser d'épaisses couches de paille pour isoler les jeunes vignes qui consiste à empiler de la terre et du paillis composté autour de la base de la vigne pour la protéger du froid Si nous ne pouvons pas nous protéger contre le froid nous devrons nous demander si cette région est viable pour les raisins de cuve Une autre méthode consiste à utiliser des géotextiles Même quelques degrés peuvent améliorer les choses en cas de vague de froid extrême des tissus blancs qui piègent la chaleur générée par la terre directeur général du vignoble Osoyoos Larose souligne à quel point il est complexe de protéger les vignes dans un climat aussi variable On est une des seules régions viticoles où il peut y avoir une différence de 60 ou 70 degrés entre l'hiver et l'été mais leurs premiers résultats des sondes de températures démontrent qu’il fait parfois plus froid à l’intérieur des toiles qu’à l’extérieur Nous n'avons pas de neige comme au Québec ou en Ontario pour isoler les vignes chercheur à Agriculture et Agroalimentaire Canada estime que le buttage peut être adopté dans l'Okanagan mais qu'il faut davantage de main-d'œuvre et qu'il est plus coûteux le chercheur se penche sur les différences de température dans les vignes isolées et teste les méthodes de protection contre le froid Chang note que les cépages européens sont vulnérables au froid et suggère de replanter des cépages hybrides plus résistants Après avoir perdu toute sa récolte l'année dernière à cause du froid extrême teste des lampes DEL à infrarouges pour protéger ses vignes Ouvrir en mode plein écranLe viticulteur Rowan Stewart estime que même si les lampes DEL à infrarouges ne permettent de sauver qu'une seule récolte qui coûtent entre 10 000 et 20 000 $ par acre réchauffent directement les vignes plutôt que l'air ce qui les rend efficaces même dans des conditions difficiles Si vous pouvez vous réchauffer de 6 degrés et atteindre -20 vous passez d'une situation de crise à une mauvaise récolte Il pense que l'argent économisé en protégeant une récolte couvrirait le coût d’installation et il est optimiste quant à la diffusion rapide de cette méthode parmi les producteurs si elle s'avère concluante Bobby Arcego, gérant au vignoble Black Hills Estate, à Oliver, essaie différents moyens pour protéger ses vignes après avoir subi les dommages des températures qui ont atteint -29 °C Bobby Arcego, gérant au vignoble Black Hills Estate, à Oliver, essaie différents moyens pour protéger ses vignes après avoir subi les dommages des températures qui ont atteint -29 °C Après un froid extrême qui a anéanti 95 % des raisins de cuve l'année dernière les viticulteurs de la vallée de l'Okanagan C’est incroyable d’être sur la montagne et de pouvoir glisser, a déclaré Natalia avec le sourire. La jeune skieuse de 10 ans vient d’une famille de passionnés de glisse. Chez les Reiter, tout le monde fait du ski, les deux parents et même la petite sœur de 8 ans. Cela fait cinq ans qu’on y passe toutes nos fins de semaine, explique Nikki Reiter. La station Big White devait ouvrir le 28 novembre, mais en raison des conditions neigeuses satisfaisantes, le domaine a ouvert le 22. Il faut environ 60 cm de neige pour que ce soit assez sécuritaire pour nos clients, explique Alain Brunelle, directeur de l’école de ski de la station Big White. Vendredi, il y avait 104 cm d'épaisseur sur les pistes, alors que l'an dernier, c’est ce que nous avions au 1er janvier, commente M. Brunelle. Cependant, les pistes ne sont pas toutes ouvertes. Trois remontées mécaniques sur 16 étaient accessibles vendredi 22 novembre. C’est pourquoi les leçons, forfaits et locations d'équipement sont à moitié prix jusqu’au 27 novembre. Les responsables de Big White espèrent toutefois ouvrir davantage de remontées dans les jours à venir, avec des chutes de neige additionnelles prévues dans les jours prochains. L’an dernier Big White n’avait pu ouvrir avant le 8 décembre faute de neige suffisante. Une station de Mont Timothy, dans le Cariboo, avait dû prendre la décision, le 24 janvier, d’abandonner l’ouverture de la station. Selon l’Association des aires de ski de l’ouest du Canada, plus de 10 stations de ski de l’ouest sont déjà ouvertes ce week-end. Les conditions météorologiques ont permis un très bon démarrage de la saison, témoigne son président, Christopher Nicolson, qui prévoit d’autres ouvertures la semaine prochaine. L'Ouest canadien compte 92 stations de ski, dont la plupart démarrent leurs activités hivernales en décembre, selon l'Association. Les stations de ski de l'Ouest canadien emploient 22 500 personnes et génèrent une masse salariale de 1,18 milliard de dollars, avance Christopher Nicolson. Dans l’intérieur, Big White n’est pas le seul domaine skiable à ouvrir à l'avance cette année. Les stations Silverstar, près de Vernon, et Sun Peaks, proche de Kamloops, ouvrent samedi. Ouvrir en mode plein écranSelon la station Big White, 2500 visiteurs se sont déplacés pour l'ouverture le 22 novembre. Camille PauvarelPublié le 23 novembre 2024 à 9 h 47 HAEÉcouter l’article | 3 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Les chutes de neige de cette semaine ont permis à plusieurs domaines skiables d’ouvrir plus tôt que prévu en Colombie-Britannique, dont trois stations de la vallée de l’Okanagan qui ont déroulé leurs tapis blancs. Ce vendredi après-midi, Natalia Reiter et sa maman n'avaient qu’une hâte, sauter sur les pistes de la station Big White située à environ une heure de chez eux, à Kelowna, samedi matin. C’est incroyable d’être sur la montagne et de pouvoir glisser, a déclaré Natalia avec le sourire. La jeune skieuse de 10 ans vient d’une famille de passionnés de glisse. Chez les Reiter, tout le monde fait du ski, les deux parents et même la petite sœur de 8 ans. Ouvrir en mode plein écranNatalia et Nell Reiter sur les pistes de Big White l'an dernier. Cela fait cinq ans qu’on y passe toutes nos fins de semaine, explique Nikki Reiter. La station Big White devait ouvrir le 28 novembre, mais en raison des conditions neigeuses satisfaisantes, le domaine a ouvert le 22. Il faut environ 60 cm de neige pour que ce soit assez sécuritaire pour nos clients, explique Alain Brunelle, directeur de l’école de ski de la station Big White. Vendredi, il y avait 104 cm d'épaisseur sur les pistes, alors que l'an dernier, c’est ce que nous avions au 1er janvier, commente M. Brunelle. Ouvrir en mode plein écranLa station de Ski Big White, à l'est de Kelowna a ouvert le 22 novembre, une semaine avant la date prévue. Cependant, les pistes ne sont pas toutes ouvertes. Trois remontées mécaniques sur 16 étaient accessibles vendredi 22 novembre. C’est pourquoi les leçons, forfaits et locations d'équipement sont à moitié prix jusqu’au 27 novembre. Les responsables de Big White espèrent toutefois ouvrir davantage de remontées dans les jours à venir, avec des chutes de neige additionnelles prévues dans les jours prochains. L’an dernier Big White n’avait pu ouvrir avant le 8 décembre faute de neige suffisante. Une station de Mont Timothy, dans le Cariboo, avait dû prendre la décision, le 24 janvier, d’abandonner l’ouverture de la station. Selon l’Association des aires de ski de l’ouest du Canada, plus de 10 stations de ski de l’ouest sont déjà ouvertes ce week-end. Les conditions météorologiques ont permis un très bon démarrage de la saison, témoigne son président, Christopher Nicolson, qui prévoit d’autres ouvertures la semaine prochaine. L'Ouest canadien compte 92 stations de ski, dont la plupart démarrent leurs activités hivernales en décembre, selon l'Association. Les stations de ski de l'Ouest canadien emploient 22 500 personnes et génèrent une masse salariale de 1,18 milliard de dollars, avance Christopher Nicolson. Dans l’intérieur, Big White n’est pas le seul domaine skiable à ouvrir à l'avance cette année. Les stations Silverstar, près de Vernon, et Sun Peaks, proche de Kamloops, ouvrent samedi. Entrepreneuriat. La microbrasserie Pit Caribou évite la faillite. Publié hier à 18 h 09 HAE La microbrasserie Pit Caribou évite la failliteLes créanciers de la microbrasserie ont accepté lundi la proposition concordataire qui leur a été soumise. Chargement en coursInfolettre ICI Colombie-BritaniqueUne fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité régionale. Abonnez-vous à notre infolettre pour ne rien manquer. Ce vendredi après-midi, Natalia Reiter et sa maman n'avaient qu’une hâte, sauter sur les pistes de la station Big White située à environ une heure de chez eux, à Kelowna, samedi matin. Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump. Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska. Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne. La question du séparatisme pourrait y figurer. Les créanciers de la microbrasserie ont accepté lundi la proposition concordataire qui leur a été soumise. Les chutes de neige de cette semaine ont permis à plusieurs domaines skiables d’ouvrir plus tôt que prévu en Colombie-Britannique, dont trois stations de la vallée de l’Okanagan qui ont déroulé leurs tapis blancs. À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilEnvironnementProtection des espècesDes habitants offrent des terrains à une fondation pour protéger des saumons Une vue des terrains donnés à la fondation BC Parks Des habitants des environs de Kelowna ont acheté environ 117 hectares de terrains situés au bord du lac Okanagan et les ont donnés à la fondation BC Parks Ce don doit permettre à l'organisme à but non lucratif d'oeuvrer à la protection d'une espèce de saumon La propriété était détenue par Colin Pritchard La valeur du terrain n’a pas été divulguée Colin Pritchard est un avocat à la retraite qui a déjà effectué plusieurs dons pour renforcer les efforts de conservation dans la région avoir la possibilité de sauver tout cela est important Pritchard raconte que lorsqu’il était garçon il passait ses journées à pêcher le saumon kokani il observe que leur habitat est devenu de plus en plus menacé par les constructions dans les alentours Une étude craint une « extinction non documentée » des saumons (nouvelle fenêtre) Les fruits de l’Okanagan risquent-ils de disparaître? (nouvelle fenêtre) L’Okanagan, où climat et concurrence font mal (nouvelle fenêtre) Le saumon kokani est une sous-espèce du saumon sockeye confinée aux eaux intérieures de la Colombie-Britannique Contrairement à d’autres populations de saumons et passe toute de sa vie dans les rivières et les lacs d’eau douce Le nombre de saumons kokani a grandement fluctué ces dernières années ce qui a incité des groupes de défense de l’environnement et des Premières Nations à plaider pour améliorer les mesures de protection où il a beaucoup pêché pendant son enfance Des recherches montrent que plusieurs facteurs, tels que la pollution (nouvelle fenêtre) les pertes d’habitat et les changements climatiques constituent des facteurs de risque dans certaines zones Selon la présidente de la fondation BC Parks l'acquisition du terrain au bord du lac Okanagan est une première étape importante pour la mise en place de mesures de protection dans la région Cette dernière est très prisée pour la construction de propriétés de vacances de marinas et pour les activités touristiques La zone de frai de ce littoral est incroyable On travaillera avec les Premières Nations et les communautés de la région afin de créer un plan de gestion ainsi les gens pourront en profiter pour toujours Elle estime que ce terrain est aussi important pour la protection d’autres espèces C.-B. : les proches de trois Autochtones décédées demandent une enquête C.-B. : les proches de trois Autochtones décédées demandent une enquête. 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Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401 Infolettre RCIOù que vous soyez dans le monde Radio Canada International est le service multilingue de CBC/Radio-Canada qui vous permet d'explorer et de comprendre et de prendre du recul sur la réalité de la société canadienne ainsi que sur ses valeurs démocratiques et culturelles.​ Vous pouvez nous écrire à l'adresse suivante : Tous droits réservés © Société Radio‑Canada 2025 Environ 117 hectares de terres situés le long du lac Okanagan ont été donnés à la fondation BC Parks Qu’est-ce que l’Okanagan sans le lac Okanagan Une étude craint une « extinction non documentée » des saumons Les fruits de l’Okanagan risquent-ils de disparaître? L’Okanagan, où climat et concurrence font mal Des recherches montrent que plusieurs facteurs, tels que la pollution Selon la présidente de la fondation BC Parks Des habitants des environs de Kelowna ont acheté environ 117 hectares de terrains situés au bord du lac Okanagan et les ont donnés à la fondation BC Parks Ce don doit permettre à l'organisme à but non lucratif d'oeuvrer à la protection d'une espèce de saumon Le parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril qui tentait d'entrer illégalement au Canada Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022 La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier Un regroupement et un syndicat pointent les restrictions budgétaires actuelles du gouvernement du Québec Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État Le parti confirme qu'il ne financerait plus les universités qui « promeuvent ou tolèrent » l'antisémitisme On pourrait éventuellement envisager de produire du sang « sur mesure » Les Ontariens Bill et Sandra Barlow ont été coincés en Amérique latine Des canons du 19e siècle ont aussi été découverts Ashlee Shingoose est la quatrième victime d'un tueur en série Le 5 mai replonge Curt Sanderson dans un passé qu’il n’aurait jamais aimé revivre Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401 À l'occasion de la Journée de la robe rouge Espaces autochtones revient sur la disparition de Tanya Nepinak Des femmes autochtones construiront des maisons modulaires pour lutter contre la crise du logement nordique Environnement Canada a diffusé mardi plusieurs avertissements de chaleur pour une vaste zone s’étendant de la Colombie-Britannique à la frontière de l’Ontario souffre particulièrement de cette température accablante Les propriétaires de fermes de cerises et leurs employés s’habituent comme ils le peuvent à ces épisodes de plus en plus nombreux Un mercure oscillant entre 34 et 37 degrés Celsius est attendu de mercredi à lundi c’est quand la température ne baisse pas beaucoup en fin de journée je dors dans ma voiture plutôt que dans une tente j’ai dû sortir à un moment pour aller dormir dans un hamac extérieur J’avais les cheveux mouillés comme si je sortais de la douche » La fatigue accumulée rend son travail du lendemain beaucoup plus pénible Et c’est ce qui attend les travailleurs de l’Okanagan pour le reste de la semaine : les températures très élevées en journée ne descendront pas assez la nuit pour donner un répit à ces cueilleurs qui dorment directement sur leur lieu de travail Certains installent des ventilateurs dans leur tente et on se rince à l’eau froide avant de se coucher » Les employés sont invités à devancer leur horaire lors des périodes de forte chaleur en grimpant dans les échelles de cueillette dès 2 h du matin Ils peuvent également décider de leur propre chef de ne pas se présenter sans conséquences de la part du producteur Les cueilleurs sont payés à la quantité ramassée plutôt qu’à l’heure mais les gens ne se découragent pas pour autant » Comme le début de saison a été très difficile en raison du temps doux et du gel violent qui a suivi et d’un coup ruiné le travail printanier d’une grande majorité de cerisiers et les cueilleurs cherchent davantage le travail que le repos « Nous sommes évidemment inquiets pour les décennies à venir », explique Kavan Mann, 26 ans. « Avec les répercussions des changements climatiques on se demande si nos enfants vont pouvoir mener le même type de vie que nous sur ces terres et ces dernières deviennent parfois prêtes à la consommation en même temps que celles de fermes américaines Ce décalage crée une concurrence plus féroce sur le marché et déséquilibre le système d’offre et de demande « On ne peut quand même pas se mettre à donner nos cerises » On teste différentes variétés d’arbres pour faire varier les temps de mûrissement et évaluer leur facilité d’entretien a sonné la première alarme pour les producteurs qui recherchent activement des solutions depuis qui semble prendre chaque journée avec philosophie c’est qu’on va trouver une façon de s’adapter » en expliquant qu’une technique impliquant des bâches de plastique permet de tenir les fruits à l’abri des aléas météorologiques comme les grosses averses et donc de maximiser les récoltes quand elles sont possibles Environnement Canada a dévoilé les premiers résultats d’un nouveau système d’attribution rapide des phénomènes météorologiques extrêmes L’étude a été menée sur la vague de chaleur historique qui s’est installée fin juin 2024 sur l’est du pays Un pic de température de près de 11 degrés Celsius supérieur à la normale a alors été enregistré qui met en parallèle des températures estimées des siècles passés et celles vécues actuellement s’intéresse pour l’instant exclusivement aux vagues de chaleur de mieux comprendre l’influence des activités humaines sur les épisodes climatiques extrêmes afin de prévoir ces derniers et d’agir en conséquence L’analyse publiée mardi arrive à la conclusion que les activités humaines rendent les vagues de chaleur beaucoup plus probables au Canada Ce système d’attribution poursuit également un objectif de sensibilisation « Les changements climatiques ne sont pas quelque chose de flou ce modèle permettra aux Canadiens de mieux comprendre comment les changements climatiques nous affectent déjà et comment ils continueront de nous affecter En publiant ce type d’information tout de suite après des événements extrêmes on espère transmettre clairement ce message à la population Flato souligne que les Canadiens peuvent agir individuellement pour réduire leurs émissions de CO2 par exemple en évitant le plus possible d’utiliser la voiture à essence La vague de chaleur qui s’abat actuellement sur la Colombie-Britannique fera l’objet d’une analyse par ce nouveau modèle dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les membres ont été informés par courriel qu'à partir de vendredi la coopérative ne recevrait plus de fruits dans ses installations d'emballage Elle a conseillé aux producteurs de chercher immédiatement une autre alternative pour commercialiser [...] leurs fruits pour le reste de la saison 2024 la société a invoqué des volumes de fruits estimés extrêmement faibles des effets météorologiques en plus de conditions financières et de marché difficiles pour justifier la dissolution de la coopérative qui regroupe plus de 230 familles d'agriculteurs est peut-être plus connue des consommateurs pour son logo de la feuille verte qui orne des emballages et des produits depuis des décennies Ceci survient alors que de nombreux producteurs de fruits de l'Okanagan sont confrontés à des pertes de récoltes catastrophiques en raison des gels de cet hiver qui ont anéanti la quasi-totalité de plusieurs récoltes À quelques semaines de la récolte des pommes de l'Okanagan pour certaines variétés les membres de la coopérative doivent maintenant trouver un acheteur pour leurs récoltes dont la famille cultive des pommes à West Kelowna Comment les transporter jusqu'à un endroit où ils peuvent être stockés pour être maintenus au frais Comment les transporter des réfrigérateurs aux magasins BC Tree Fruits a élargi ses activités pour inclure une société d'approvisionnement pour les producteurs un marché de fruits frais à Kelowna et une société de cidre artisanal portant le logo la coopérative a été confrontée à des difficultés financières et à l'opposition d'une grande partie de ses membres aux décisions prises par le conseil d'administration BC Tree Fruits a fermé sa station fruitière de Lake Country obligeant les producteurs du centre et du nord de l'Okanagan à expédier leurs fruits à Oliver Parminder Saini et d'autres producteurs avaient tenté en vain de dissoudre le conseil d'administration lors d'une assemblée générale extraordinaire Il y a beaucoup de choses en arrière-plan Le gouvernement doit intervenir et procéder à un audit complet et à une enquête sur la chute de BC Tree Fruits cultivateur de pommes basé à Kelowna et ancien membre du conseil d'administration Amarjit Lalli et d'autres producteurs de fruits se sont réunis ce week-end pour discuter des moyens d'acheminer leurs fruits sur le marché cette année Les emballeurs privés n'ont pas la capacité d'emballer tous ces fruits Les deux cultivateurs demandent au gouvernement de la Colombie-Britannique d'intervenir et de soutenir les agriculteurs la ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation a déclaré que le personnel du ministère consulte le secteur de l'arboriculture La province s’engage à continuer à travailler avec les producteurs et BC Tree Fruit pour comprendre les conséquences de la dissolution de la coopérative Ouvrir en mode plein écranDes producteurs ont dit être «choqués» lorsqu'ils ont appris la fermeture de la coopérative BC Tree Fruits Après avoir exercé ses activités dans la vallée de l'Okanagan pendant près de neuf décennies la coopérative BC Tree Fruits a annoncé aux producteurs et qu'elle demandait au tribunal de liquider ses actifs Les membres ont été informés par courriel qu'à partir de vendredi la coopérative ne recevrait plus de fruits dans ses installations d'emballage Elle a conseillé aux producteurs de chercher immédiatement une autre alternative pour commercialiser [...] leurs fruits pour le reste de la saison 2024 la société a invoqué des volumes de fruits estimés extrêmement faibles des effets météorologiques en plus de conditions financières et de marché difficiles pour justifier la dissolution de la coopérative qui regroupe plus de 230 familles d'agriculteurs est peut-être plus connue des consommateurs pour son logo de la feuille verte qui orne des emballages et des produits depuis des décennies Ouvrir en mode plein écranDepuis des décennies le logo emblématique de la feuille verte de BC Tree Fruits est utilisé par la coopérative de producteurs de fruits basée à Kelowna pour commercialiser des fruits cultivés en C.-B Photo : Province de la Colombie-Britannique qui ont anéanti la quasi-totalité de plusieurs récoltes À quelques semaines de la récolte des pommes de l'Okanagan pour certaines variétés les membres de la coopérative doivent maintenant trouver un acheteur pour leurs récoltes dont la famille cultive des pommes à West Kelowna Ouvrir en mode plein écranLa fermeture de la coopérative BC Tree Fruits survient alors que les agriculteurs de l'Okanagan s'attendent notamment à des récoltes catastrophiques de pêches Comment les transporter jusqu'à un endroit où ils peuvent être stockés pour être maintenus au frais Comment les transporter des réfrigérateurs aux magasins BC Tree Fruits a élargi ses activités pour inclure une société d'approvisionnement pour les producteurs une société de cidre artisanal portant le logo la coopérative a été confrontée à des difficultés financières et à l'opposition d'une grande partie de ses membres aux décisions prises par le conseil d'administration BC Tree Fruits a fermé sa station fruitière de Lake Country obligeant les producteurs du centre et du nord de l'Okanagan à expédier leurs fruits à Oliver Parminder Saini et d'autres producteurs avaient tenté en vain de dissoudre le conseil d'administration lors d'une assemblée générale extraordinaire Le gouvernement doit intervenir et procéder à un audit complet et à une enquête sur la chute de BC Tree Fruits cultivateur de pommes basé à Kelowna et ancien membre du conseil d'administration Amarjit Lalli et d'autres producteurs de fruits se sont réunis ce week-end pour discuter des moyens d'acheminer leurs fruits sur le marché cette année Les emballeurs privés n'ont pas la capacité d'emballer tous ces fruits a déclaré que le personnel du ministère consulte le secteur de l'arboriculture La province s’engage à continuer à travailler avec les producteurs et BC Tree Fruit pour comprendre les conséquences de la dissolution de la coopérative Les membres ont été informés par courriel qu'à partir de vendredi Ceci survient alors que de nombreux producteurs de fruits de l'Okanagan sont confrontés à des pertes de récoltes catastrophiques en raison des gels de cet hiver Après avoir exercé ses activités dans la vallée de l'Okanagan pendant près de neuf décennies la coopérative BC Tree Fruits a annoncé aux producteurs et qu'elle demandait au tribunal de liquider ses actifs dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Sukhdeep Brar vice-président de l’association dit qu'il n'y aura que très peu de cerises Les fleurs sont aussi très présentes Les agriculteurs de la Colombie-Britannique, aux premières loges du dérèglement climatique C'est la même chose pour les nectarines et les abricots et c'est dû à l'épisode de gel extrême de janvier Les récoltes de cerises pourraient être un peu moins touchées à Naramata % de la récolte.","text":"On s'attend à avoir 50% de la récolte."}}\">On s'attend à avoir 50 % de la récolte des producteurs font appel à des travailleurs saisonniers pour les cueillettes certains renonceront à les faire venir ou ils mettront fin à des contrats à compter du 10 juin À l’aube d’une dure saison l’Association des producteurs de fruits a organisé un rassemblement public au parc Gyro Ils réclament l’appui des consommateurs et des mesures de la part des décideurs politiques pour soutenir la filière agricole L'événement coïncidait avec la tenue du caucus du Nouveau parti démocratique (NPD) de la Colombie-Britannique Celui-ci est dans la région cette semaine Sukhdeep Brar estime que la province peut apporter son aide en améliorant l'assurance liée aux pertes de production et en injectant du financement dans la filière les arbres et les plantes ne sont plus les mêmes La santé des fruits et des arbres s'est dégradée le premier ministre de la Colombie-Britannique reconnaît que les récents événements météorologiques ont causé des dommages Il est clair qu'il y a de grands défis à relever à Osoyoos et dans la région de Kelowna en particulier dans le secteur de l'agriculture La province a annoncé, en mars dernier, une aide financière de 70 millions de dollars pour des agriculteurs durement touchés par les événements météorologiques extrêmes il faudra beaucoup de temps pour que ce plan porte des fruits ans avant d'obtenir des fruits.","text":"Si je plante un cerisier aujourd'hui il faut attendre cinqans avant d'obtenir des fruits."}}\">Si je plante un cerisier aujourd'hui il faut attendre cinq ans avant d'obtenir des fruits L’association demande à la population d'acheter des produits locaux afin de donner un coup de pouce aux producteurs Ouvrir en mode plein écranLes producteurs de fruits de la Colombie-Britannique s'attendent à de faibles récoltes L’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique s'attend à de faibles récoltes cette année les événements météorologiques extrêmes qui touchent la province depuis plusieurs années dit qu'il n'y aura que très peu de cerises Ouvrir en mode plein écranLes producteurs de fruits s'attendent à des récoltes minimes dans l'Okanagan C'est la même chose pour les nectarines et les abricots et c'est dû à l'épisode de gel extrême de janvier Ouvrir en mode plein écranL’épisode de froid extrême de janvier 2024 en Colombie-Britannique a causé des dommages importants dans les cultures Les récoltes de cerises pourraient être un peu moins touchées à Naramata % de la récolte.","text":"On s'attend à avoir 50% de la récolte."}}'>On s'attend à avoir 50 % de la récolte des producteurs font appel à des travailleurs saisonniers pour les cueillettes certains renonceront à les faire venir ou ils mettront fin à des contrats à compter du 10 juin l’Association des producteurs de fruits a organisé un rassemblement public au parc Gyro Ils réclament l’appui des consommateurs et des mesures de la part des décideurs politiques pour soutenir la filière agricole L'événement coïncidait avec la tenue du caucus du Nouveau parti démocratique (NPD) de la Colombie-Britannique Sukhdeep Brar estime que la province peut apporter son aide en améliorant l'assurance liée aux pertes de production et en injectant du financement dans la filière les arbres et les plantes ne sont plus les mêmes La santé des fruits et des arbres s'est dégradée Ouvrir en mode plein écranL’Association des producteurs de fruits demande aux Britanno-Colombiens de privilégier les achats locaux afin de soutenir la filière reconnaît que les récents événements météorologiques ont causé des dommages Il est clair qu'il y a de grands défis à relever à Osoyoos et dans la région de Kelowna ans avant d'obtenir des fruits.","text":"Si je plante un cerisier aujourd'hui il faut attendre cinqans avant d'obtenir des fruits."}}'>Si je plante un cerisier aujourd'hui il faut attendre cinq ans avant d'obtenir des fruits L’association demande à la population d'acheter des produits locaux afin de donner un coup de pouce aux producteurs Les agriculteurs de la Colombie-Britannique, aux premières loges du dérèglement climatique % de la récolte.","text":"On s'attend à avoir 50% de la récolte."}}\\\">On s'attend à avoir 50 % de la récolte La province a annoncé, en mars dernier, une aide financière de 70 millions de dollars pour des agriculteurs durement touchés par les événements météorologiques extrêmes il faut attendre cinqans avant d'obtenir des fruits."}}\\\">Si je plante un cerisier aujourd'hui L’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique s'attend à de faibles récoltes cette année L’Okanagan, le grand verger du Canada, s’assècheTexte et photos : Benoît LivernochePublié le 3 avril 2022 | Mis à jour le 3 avril 2022PartagerOuvrir la fenêtre de partageFermer la fenêtre de partageLien copié Le Canada possède 20 % des ressources d'eau douce de la planète Cela explique sans doute pourquoi nous sommes les plus grands consommateurs de cette ressource au monde les défis de la gestion de l'eau existent déjà à plusieurs endroits reconnue pour ses vergers et ses vignobles subit depuis quelques années des extrêmes climatiques L'évolution du climat force une prise de conscience de la gestion de l'eau Le lac Okanagan sous l'effet de la fumée des feux de forêts Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheÇa devient presque une répétition la vallée de l'Okanagan fait les manchettes avec ses grandes chaleurs et ses feux de forêt les deux phénomènes naturels arrivent en même temps et cela bat tous les records La vallée subit d'abord les effets de ce fameux dôme de chaleur où des températures extrêmes sont atteintes La région est aussi sous la fumée pendant de longues semaines La chaleur a fait craindre le pire aux producteurs de vins et de fruits de la vallée La chaleur est arrivée très tôt et d'une intensité qu'on n'avait jamais connue Denise Neilsen (à gauche) étudie l'évolution du climat dans la vallée de l'Okanagan en lien avec le développement agricole Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheDenise Neilsen a étudié l'évolution du climat en lien avec la gestion de l'eau et le développement agricole pendant des décennies dans la vallée Elle est catégorique : la fréquence des événements extrêmes augmente C'est exactement ce que nos projections climatiques nous disaient Mais cela arrive un peu plus tôt que nous ne l'avions prévu Selon les données compilées depuis les dernières décennies il y a beaucoup plus de journées durant l'été au-dessus des 35 degrés Celsius Ce sont des conditions vraiment stressantes pour plusieurs cultures Les pénuries d'eau menacent la vallée de l'Okanagan Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheUne offre en eau limitéeUne offre en eau limitéeLa vallée de l'Okanagan a un climat sec C'est en fait la continuité nordique des vastes plaines semi-arides de l'Ouest américain ce lac donne l'impression que la ressource en eau abonde ici L'approvisionnement en eau de toute la vallée provient strictement des précipitations La fonte de cette neige au printemps favorise le débit d'une multitude de petites rivières qui alimentent le lac Okanagan C'est cette eau qui fournit la majeure partie de tous les usages humains La biologiste Denise Neilsen nous montre le ruisseau Trout soit le deuxième affluent en importance du lac Okanagan Photo : Radio-Canada / Benoît LivernochePour nous montrer à quel point l'approvisionnement en eau peut être un défi Denise Neilsen nous emmène voir le ruisseau Trout c'est le deuxième affluent en importance du lac Okanagan Il est assez évident d'après sa taille que notre approvisionnement en eau est faible « Environ 80 % des précipitations de cette région sont perdues par évapotranspiration dans l'écosystème ce n'est qu'environ 7 % de l'eau tombée qui coule naturellement dans les rivières Le ruisseau Mission sert à l'irrigation d'une grande région autour de la ville de Kelowna Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheLe plus important affluent du lac Okanagan n'est guère plus gros que le ruisseau Trout qui coule tout juste au sud de la ville de Kelowna % du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème.","text":"Durant les périodes de sécheresse prolongée ce ruisseau se tarit presque complètement en aval l'administrateur du district d'irrigation de Black Mountain Nous prélevons environ 75% du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème."}}'>Durant les périodes de sécheresse prolongée l'administrateur du district d'irrigation de Black Mountain Nous prélevons environ 75 % du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème L'eau collectée sert à de nombreux agriculteurs mais aussi aux besoins d'une partie de la ville de Kelowna La vallée de l'Okanagan compte une dizaine de ces organismes régionaux qui gèrent l'utilisation de l'eau les industries ou les exploitations agricoles doivent détenir un permis qui stipule la quantité d'eau allouée qui sert au système d'irrigation de Black Mountain provient d'un réservoir retenu par un barrage en amont l'eau de la fonte des neiges remplit le réservoir puis elle est relâchée durant la saison estivale Nous avons toujours rempli notre réservoir la demande en eau s'est beaucoup accrue depuis la construction du barrage de rétention Et il y a beaucoup d'endroits dans la vallée qui n'ont pas accès à de grandes réserves Bob Hrasko gère l'un des districts d'irrigation de la vallée de l'Okanagan  Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheComme partout au pays les changements climatiques modifient le cycle des précipitations durant l'hiver et favorisent une fonte des neiges plus hâtive Cela a pour effet de diminuer les réserves d'eau Les prévisions de précipitations dans les modèles de changements climatiques nous disent qu'il y a certaines années où les réservoirs ne se rempliront pas affirme pour sa part la biologiste Denise Neilsen « Perdre deux semaines d'eau au beau milieu de l'été entraînerait des pertes de l'ordre d'un demi-milliard de dollars pour la région Les systèmes d'arrosage au goutte-à-goutte sont une des solutions les plus populaires pour réduire la consommation d'eau dans l'Okanagan Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheUne urgence d’économiser l’eau Depuis les événements extrêmes de l'été 2021 de nombreux agriculteurs et vignerons mettent les bouchées doubles pour réduire leur utilisation en eau C'est le cas de la viticultrice Séverine Pinte on a à peu près entre 200 et 250millimètres d'eau par an on a à peu près entre 200 et 250 millimètres d'eau par an elle a mis en place des projets de conservation d'eau dont l'implantation d'un système d'irrigation au goutte-à-goutte Cette technique se résume à une série de petits tuyaux au ras du sol qui arrosent lentement et de façon très précise goutte après goutte % de l'eau qui est livrée va dans le sol.","text":"À peu près 90% de l'eau qui est livrée va dans le sol."}}'>À peu près 90 % de l'eau qui est livrée va dans le sol car si on compare avec un système d'arrosage traditionnel où l'on simule une pluie surveille l'état des vignes alors qu'il fait très chaud à l'été 2021 Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheL'équipe au vignoble fait également chaque jour des tests de pression d'eau sur les plants de vigne Ce travail consiste à prendre une feuille et à la passer dans un appareil qui détermine les taux d'humidité et les niveaux de stress d'une vigne Cela nous permet de voir s'il faut donner plus d'eau ou si l'irrigation qu'on a faite pendant la nuit ou la veille est encore en action « Comme on est capable d'arroser de façon précise on a à peu près diminué de 50 % la quantité d'eau qu'on utilisait au vignoble La viticultrice Séverine Pinte participe à un test de pression sur du feuillage pour déterminer si une plante manque d'eau Photo : Radio-Canada / Benoît LivernocheLes tests de pression et l'irrigation au goutte-à-goutte font des petits partout chez les producteurs de vin et de fruits de l'Okanagan l'un des plus importants producteurs de cerises de la vallée Il ne fait aucun doute que nous aurons besoin de plus d'eau à l'avenir en faisant référence aux enjeux des températures plus chaudes David Gene met aussi en application une nouvelle approche dans ses vergers : l'irrigation par déficit Cette technique consiste à diminuer considérablement l'apport en eau après la récolte Nous terminons la récolte des cerises entre la mi-juillet et la fin août Et à mesure que nous terminons dans un secteur nous réduisons de 40 à 50 % l'utilisation d'eau Le producteur de cerises David Gene participe à l'effort de réduction de la consommation de l'eau Photo : Radio-Canada / Benoît LivernochePour le producteur l'effet de cette privation d'eau pour les arbres est double Mais cela aide également les arbres à se préparer pour l'hiver Si vous réduisez la quantité d'eau que vous fournissez à l'arbre la réponse de l'arbre sera d'arrêter sa croissance David Gene estime que cette approche protège également les arbres contre une vague de froid précoce à la fin d'octobre et en novembre Vous voulez que les arbres aient déjà fait la transition hivernale plus tôt pour se protéger Plus de 80% des précipitations qui tombent sur la vallée de l'Okanagan est perdue par évapotranspiration Photo : Radio-CanadaDes choix de société à venir?Des choix de société à venir?Toutes les approches pour économiser de l'eau sont mises de l'avant Car la vallée de l'Okanagan vit une importante croissance tant de sa population que de son agriculture De nombreux cours d'eau dans l'Okanagan sont entièrement dédiés à la consommation humaine Cet aménagement s'est fait à une époque où on ne tenait pas compte des écosystèmes chaque district d'irrigation doit faire une juste place à l'écosystème dans le partage de la ressource la révision des permis d'utilisation de l'eau à certains endroits risque d'être difficile L'amélioration des techniques d'arrosage est au cœur des projets d'économie d'eau dans la vallée de l'Okanagan Photo : Radio-CanadaLa vallée de l'Okanagan mais les décisions finales appartiennent aux citoyens Voulons-nous une vallée de production alimentaire ou de développement immobilier tout en sachant que ça ne pourra pas durer les chaleurs extrêmes qu'a vécues l'Okanagan en 2021 vont se reproduire Elle croit que les choix que feront les citoyens de la vallée en matière de gestion d'eau pourraient servir d'exemple pour le reste du pays Si nous ne pouvons pas gérer notre eau adéquatement je ne sais pas comment les gens ailleurs au pays pourront le faire Le reportage de Benoît Livernoche est diffusé à l'émission La semaine verte le samedi à 17 h et le dimanche à 12 h 30 sur ICI TÉLÉ Un document réalisé par Radio-Canada Info un incendie monstre ravage le tiers de la ville de Rimouski.. Le pape François a été emmené vers son ultime lieu de repos à travers les rues … les nombreux photographes croquent parfois des portraits inusités … À l’occasion du centenaire du Cercle Molière Elle permet de stabiliser les prix et d’assurer un approvisionnement constant … La flotte ne serait pas prête pour un conflit majeur comme bien d'autres zones marines dans le monde Découverte se penche sur l'appétit énergétique de cette industrie en rapide … Le niveau de violence a monté d’un cran au centre de détention de Québec Le pape François a été emmené vers son ultime lieu de repos à travers les rues de Rome les nombreux photographes croquent parfois des portraits inusités des chefs est le gardien d’une tradition de plus en plus rare Elle permet de stabiliser les prix et d’assurer un approvisionnement constant au monde entier comme bien d'autres zones marines dans le monde Découverte se penche sur l'appétit énergétique de cette industrie en rapide croissance Le Canada possède 20 % des ressources d'eau douce de la planète l'eau ici est une ressource inépuisable les défis de la gestion de l'eau existent déjà à plusieurs endroits subit depuis quelques années des extrêmes climatiques L'évolution du climat force une prise de conscience de la gestion de l'eau Ça devient presque une répétition la vallée de l'Okanagan fait les manchettes avec ses grandes chaleurs et ses feux de forêt les deux phénomènes naturels arrivent en même temps et cela bat tous les records La vallée subit d'abord les effets de ce fameux dôme de chaleur où des températures extrêmes sont atteintes La région est aussi sous la fumée pendant de longues semaines une viticultrice de la région d'Oliver La chaleur a fait craindre le pire aux producteurs de vins et de fruits de la vallée La chaleur est arrivée très tôt et d'une intensité qu'on n'avait jamais connue Denise Neilsen a étudié l'évolution du climat en lien avec la gestion de l'eau et le développement agricole pendant des décennies dans la vallée Elle est catégorique : la fréquence des événements extrêmes augmente C'est exactement ce que nos projections climatiques nous disaient Mais cela arrive un peu plus tôt que nous ne l'avions prévu Selon les données compilées depuis les dernières décennies il y a beaucoup plus de journées durant l'été au-dessus des 35 degrés Celsius La vallée de l'Okanagan a un climat sec tout près de la frontière américaine C'est en fait la continuité nordique des vastes plaines semi-arides de l'Ouest américain L'approvisionnement en eau de toute la vallée provient strictement des précipitations La fonte de cette neige au printemps favorise le débit d'une multitude de petites rivières qui alimentent le lac Okanagan Pour nous montrer à quel point l'approvisionnement en eau peut être un défi Denise Neilsen nous emmène voir le ruisseau Trout c'est le deuxième affluent en importance du lac Okanagan Il est assez évident d'après sa taille que notre approvisionnement en eau est faible Environ 80 % des précipitations de cette région sont perdues par évapotranspiration dans l'écosystème ce n'est qu'environ 7 % de l'eau tombée qui coule naturellement dans les rivières Le plus important affluent du lac Okanagan n'est guère plus gros que le ruisseau Trout % du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème.","text":"Durant les périodes de sécheresse prolongée ce ruisseau se tarit presque complètement en aval Nous prélevons environ 75% du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème."}}\">Durant les périodes de sécheresse prolongée ce ruisseau se tarit presque complètement en aval l'administrateur du district d'irrigation de Black Mountain Nous prélevons environ 75 % du débit pour la consommation humaine et le reste retourne à l'écosystème L'eau collectée sert à de nombreux agriculteurs La vallée de l'Okanagan compte une dizaine de ces organismes régionaux qui gèrent l'utilisation de l'eau L'eau est donc très réglementée Tous les utilisateurs d'eau de la vallée les industries ou les exploitations agricoles doivent détenir un permis qui stipule la quantité d'eau allouée qui sert au système d'irrigation de Black Mountain provient d'un réservoir retenu par un barrage en amont l'eau de la fonte des neiges remplit le réservoir puis elle est relâchée durant la saison estivale Nous avons toujours rempli notre réservoir la demande en eau s'est beaucoup accrue depuis la construction du barrage de rétention Alors nous grugeons dans nos réserves Et il y a beaucoup d'endroits dans la vallée qui n'ont pas accès à de grandes réserves les changements climatiques modifient le cycle des précipitations durant l'hiver et favorisent une fonte des neiges plus hâtive Cela a pour effet de diminuer les réserves d'eau Les prévisions de précipitations dans les modèles de changements climatiques nous disent qu'il y a certaines années où les réservoirs ne se rempliront pas Perdre deux semaines d'eau au beau milieu de l'été entraînerait des pertes de l'ordre d'un demi-milliard de dollars pour la région Depuis les événements extrêmes de l'été 2021 de nombreux agriculteurs et vignerons mettent les bouchées doubles pour réduire leur utilisation en eau C'est le cas de la viticultrice Séverine Pinte ce qui est rien du tout","text":"Ici on a à peu près entre 200 et 250millimètres d'eau par an on a à peu près entre 200 et 250 millimètres d'eau par an dont l'implantation d'un système d'irrigation au goutte-à-goutte Cette technique se résume à une série de petits tuyaux au ras du sol qui arrosent lentement et de façon très précise goutte après goutte % de l'eau qui est livrée va dans le sol.","text":"À peu près 90% de l'eau qui est livrée va dans le sol."}}\">À peu près 90 % de l'eau qui est livrée va dans le sol car si on compare avec un système d'arrosage traditionnel où l'on simule une pluie 50 % de l'eau est perdue en évaporation L'équipe au vignoble fait également chaque jour des tests de pression d'eau sur les plants de vigne Ce travail consiste à prendre une feuille et à la passer dans un appareil qui détermine les taux d'humidité et les niveaux de stress d'une vigne Cela nous permet de voir s'il faut donner plus d'eau ou si l'irrigation qu'on a faite pendant la nuit ou la veille est encore en action Comme on est capable d'arroser de façon précise on a à peu près diminué de 50 % la quantité d'eau qu'on utilisait au vignoble Les tests de pression et l'irrigation au goutte-à-goutte font des petits partout chez les producteurs de vin et de fruits de l'Okanagan l'un des plus importants producteurs de cerises de la vallée Il ne fait aucun doute que nous aurons besoin de plus d'eau à l'avenir en faisant référence aux enjeux des températures plus chaudes Outre les méthodes évoquées dans ce texte David Gene met aussi en application une nouvelle approche dans ses vergers : l'irrigation par déficit Cette technique consiste à diminuer considérablement l'apport en eau après la récolte Nous terminons la récolte des cerises entre la mi-juillet et la fin août Et à mesure que nous terminons dans un secteur nous réduisons de 40 à 50 % l'utilisation d'eau il y a bien sûr une économie d'eau Mais cela aide également les arbres à se préparer pour l'hiver Si vous réduisez la quantité d'eau que vous fournissez à l'arbre la réponse de l'arbre sera d'arrêter sa croissance David Gene estime que cette approche protège également les arbres contre une vague de froid précoce à la fin d'octobre et en novembre Vous voulez que les arbres aient déjà fait la transition hivernale plus tôt pour se protéger Toutes les approches pour économiser de l'eau sont mises de l'avant Car la vallée de l'Okanagan vit une importante croissance De nombreux cours d'eau dans l'Okanagan sont entièrement dédiés à la consommation humaine Cet aménagement s'est fait à une époque où on ne tenait pas compte des écosystèmes cela devient un sérieux problème chaque district d'irrigation doit faire une juste place à l'écosystème dans le partage de la ressource la révision des permis d'utilisation de l'eau à certains endroits risque d'être difficile fait face à des choix de société La science fournit certaines réponses mais les décisions finales appartiennent aux citoyens Voulons-nous une vallée de production alimentaire ou de développement immobilier tout en sachant que ça ne pourra pas durer les chaleurs extrêmes qu'a vécues l'Okanagan en 2021 vont se reproduire Elle croit que les choix que feront les citoyens de la vallée en matière de gestion d'eau pourraient servir d'exemple pour le reste du pays Si nous ne pouvons pas gérer notre eau adéquatement Le reportage de Benoît Livernoche est diffusé à l'émission La semaine verte le samedi à 17 h et le dimanche à 12 h 30 sur ICI TÉLÉ dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Une pince à la main assemble petit à petit les branches d’une étoile en ferraille J’ai une passion pour la construction Dans cet atelier de soudure du Collège de l’Okanagan elle est entourée de plusieurs autres jeunes filles On les reconnaît à leur tee-shirt orange sur lequel il est écrit Jill of All Trades C’est plus facile de travailler avec beaucoup de femmes qui envisage de devenir ingénieure en mécanique Jill of All Trades est une initiative qui a été lancée au Canada en 2014 Elle consiste en une journée de sensibilisation aux métiers spécialisés pour les jeunes femmes de la neuvième à la douzième année L’initiative a déjà été organisée dans 17 établissements postsecondaires partout au pays et le Collège de l’Okanagan s’ajoute cette année à cette liste femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui en plus de nos instructeurs","text":"Nous sommes très enthousiastes Cela donne aux filles l’occasion de passer du temps dans les ateliers avec des mentors de l’industrie Il y a 28femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui en plus de nos instructeurs"}}\">Nous sommes très enthousiastes Il y a 28 femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui responsable des programmes des métiers spécialisés et de l’apprentissage du Collège de l’Okanagan L’établissement de Kelowna compte environ 500 étudiants dans des programmes spécialisés Son objectif est d’atteindre les 30 % d’ici à 2023 Il est très important pour nous d’accroître notre diversité dans les métiers et l’industrie manque cruellement de travailleurs qualifiés Nous devons donc élargir le bassin de personnes désireuses d’exercer un métier Selon Emploi et Développement social Canada 700 000 spécialistes de ces domaines devraient partir à la retraite d’ici la fin de la décennie Cela correspond à plus de 17 % des 4 millions d’entre eux qui sont présents au pays Une telle situation pourrait menacer toutes les initiatives de construction voulues par le fédéral – notamment celles qui concernent le logement –, pour lesquelles ces métiers sont indispensables. Attirer les femmes dans ces métiers pourrait donc être l’une des solutions, étant donné qu’elles sont encore très peu à franchir le pas. D’après les données de Statistique Canada, en 2022, la part des femmes dans les métiers spécialisés et le transport était de seulement 7,4 %. Elles seront peut-être la seule femme sur le chantier, mais les groupes de femmes dans la construction se forment dans toutes les entreprises. Des politiques de diversité se mettent en place et l’environnement devient plus inclusif, souligne Sara Cousins. Le 15 mai, les 11 ateliers proposés sur le campus comprenaient ceux de plomberie, de soudure, de réparation de carrosserie d’automobile ou d’aéronef, d'électricité ou encore de charpente. C’est dans un atelier de charpenterie installé dans la cour intérieure de l’établissement que Leo Baudoin s’affaire à bâtir une structure en bois avec ses camarades et plusieurs mentors. Mon père est plombier et je voulais explorer ces différents métiers, explique l’élève de 16 ans. Même si la jeune femme ne sait pas encore si elle veut poursuivre dans ces professions, cette occasion lui plaît beaucoup : Ça nous montre qu’on peut tout essayer même si c’est juste une possibilité. Ouvrir en mode plein écranEn 2022, moins de 10 % de femmes travaillaient dans les métiers spécialisés, le transport, la machinerie et les domaines associés, selon Statistique Canada. Camille PauvarelPublié le 16 mai 2024 à 15 h 34 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le Collège de l’Okanagan a accueilli une journée consacrée à la découverte des métiers spécialisés pour les jeunes filles de 13 à 16 ans qui vise à diversifier un milieu encore très masculin et en pénurie de main-d’œuvre assemble petit à petit les branches d’une étoile en ferraille Dans cet atelier de soudure du Collège de l’Okanagan elle est entourée de plusieurs autres jeunes filles sur lequel il est écrit Jill of All Trades C’est plus facile de travailler avec beaucoup de femmes qui envisage de devenir ingénieure en mécanique Ouvrir en mode plein écranUne soixantaine de mentors ont aidé les élèves lors des ateliers organisés au Collège de l'Okanagan le 15 mai Jill of All Trades est une initiative qui a été lancée au Canada en 2014 Elle consiste en une journée de sensibilisation aux métiers spécialisés pour les jeunes femmes de la neuvième à la douzième année L’initiative a déjà été organisée dans 17 établissements postsecondaires partout au pays et le Collège de l’Okanagan s’ajoute cette année à cette liste femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui en plus de nos instructeurs","text":"Nous sommes très enthousiastes Cela donne aux filles l’occasion de passer du temps dans les ateliers avec des mentors de l’industrie Il y a 28femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui en plus de nos instructeurs"}}'>Nous sommes très enthousiastes Il y a 28 femmes mentores de l’industrie ici aujourd'hui responsable des programmes des métiers spécialisés et de l’apprentissage du Collège de l’Okanagan L’établissement de Kelowna compte environ 500 étudiants dans des programmes spécialisés Son objectif est d’atteindre les 30 % d’ici à 2023 Il est très important pour nous d’accroître notre diversité dans les métiers et l’industrie manque cruellement de travailleurs qualifiés Nous devons donc élargir le bassin de personnes désireuses d’exercer un métier Selon Emploi et Développement social Canada 700 000 spécialistes de ces domaines devraient partir à la retraite d’ici la fin de la décennie Cela correspond à plus de 17 % des 4 millions d’entre eux qui sont présents au pays Attirer les femmes dans ces métiers pourrait donc être l’une des solutions, étant donné qu’elles sont encore très peu à franchir le pas. D’après les données de Statistique Canada, en 2022, la part des femmes dans les métiers spécialisés et le transport était de seulement 7,4 %. Elles seront peut-être la seule femme sur le chantier, mais les groupes de femmes dans la construction se forment dans toutes les entreprises. Des politiques de diversité se mettent en place et l’environnement devient plus inclusif, souligne Sara Cousins. Le 15 mai, les 11 ateliers proposés sur le campus comprenaient ceux de plomberie, de soudure, de réparation de carrosserie d’automobile ou d’aéronef, d'électricité ou encore de charpente. Ouvrir en mode plein écranLeo Beaudoin n'est pas sûre de vouloir travailler dans ces domaines spécialisés, mais elle est contente de pouvoir s'exercer à la charpenterie ou à la mécanique. C’est dans un atelier de charpenterie installé dans la cour intérieure de l’établissement que Leo Baudoin s’affaire à bâtir une structure en bois avec ses camarades et plusieurs mentors. Mon père est plombier et je voulais explorer ces différents métiers, explique l’élève de 16 ans. Ouvrir en mode plein écranPlus de 100 filles de la neuvième à la douzième année de la région d'Okanagan ont participé à une journée de découverte des métiers spécialisés organisée par le programme Jill of All Trades. Même si la jeune femme ne sait pas encore si elle veut poursuivre dans ces professions, cette occasion lui plaît beaucoup : Ça nous montre qu’on peut tout essayer même si c’est juste une possibilité. en plus de nos instructeurs"}}\\\">Nous sommes très enthousiastes Une telle situation pourrait menacer toutes les initiatives de construction voulues par le fédéral – notamment celles qui concernent le logement – pour lesquelles ces métiers sont indispensables Attirer les femmes dans ces métiers pourrait donc être l’une des solutions étant donné qu’elles sont encore très peu à franchir le pas D’après les données de Statistique Canada la part des femmes dans les métiers spécialisés et le transport était de seulement 7,4 % Elles seront peut-être la seule femme sur le chantier mais les groupes de femmes dans la construction se forment dans toutes les entreprises Des politiques de diversité se mettent en place et l’environnement devient plus inclusif les 11 ateliers proposés sur le campus comprenaient ceux de plomberie de réparation de carrosserie d’automobile ou d’aéronef d'électricité ou encore de charpente C’est dans un atelier de charpenterie installé dans la cour intérieure de l’établissement que Leo Baudoin s’affaire à bâtir une structure en bois avec ses camarades et plusieurs mentors Mon père est plombier et je voulais explorer ces différents métiers explique l’élève de 16 ans Même si la jeune femme ne sait pas encore si elle veut poursuivre dans ces professions cette occasion lui plaît beaucoup : Ça nous montre qu’on peut tout essayer même si c’est juste une possibilité Une telle situation pourrait menacer toutes les initiatives de construction voulues par le fédéral – notamment celles qui concernent le logement – a accueilli une journée consacrée à la découverte des métiers spécialisés pour les jeunes filles de 13 à 16 ans Découvrez comment des vignerons passionnés transforment cette terre de contrastes en un vignoble florissant Un épisode de la série « Des vignes et des hommes » à consommer sans modération À l’extrémité ouest du Canada la ville de Vancouver est la porte d’entrée de la Colombie Britannique Un état gigantesque qui s’étend au travers de majestueux paysages À 400 km de la côte pacifique derrière les pics enneigés et les profondes gorges volcaniques se cache la vallée de l’Okanagan porteuse de contrastes et de richesses qui se déploie sur les rives fertiles d’un chapelet de lac dont le plus important s’étire sur plus de 300 km Malgré sa jeunesse dans l’histoire viticole les vignerons ont rapidement tiré profit de toute la magie de ce bout du monde de cette oasis unique en Amérique du Nord > Accédez à l’ensemble de notre sélection de documentaires ils permettent de soutenir le travail des 250 journalistes de notre rédaction qui s'engagent à vous proposer chaque jour une information de qualité vous pourrez accéder aux contenus et fonctionnalités gratuites que propose notre site Le sommet du plateau révèle une vallée spectaculaire où dansent les couleurs d’automne Une charmante ville siège en bordure du lac Okanagan et pourtant habitée d’une énergie qui se ressent à des kilomètres : celle de ses vignerons le meilleur endroit qui soit pour pleinement vivre la gloire de l’automne XTRA est une section qui regroupe des contenus promotionnels produits par ou pour des annonceurs Les journalistes et photographes de La Presse n’ont pas collaboré à ce contenu promotionnel Vous remuez votre verre et y plongez le nez Le parfum fruité qui s’en élève est tout aussi vivifiant que celui des champs qui vous entourent C’est l’automne et les vendanges battent leur plein Kelowna est là où la production vinicole a commencé en Colombie-Britannique Dans un périmètre équivalent à une trentaine de minutes en voiture plus d’une quarantaine de vignobles vous invitent à découvrir les trésors en bouteille de la région Empruntez l’une des cinq routes des vins pour explorer un univers de saveurs et de gastronomie à l’occasion de la saison la plus propice pour le faire Mission Hill vous invite à participer à une visite guidée pour découvrir les secrets de son domaine — cinq fois lauréat du prix « Vignoble de l’année » — qui associe les techniques d’antan à la technologie d’aujourd’hui afin de produire les meilleurs vins de la région votre humeur et le temps dont vous disposez Mission Hill vous propose une série de dégustations et d’expériences immersives Des décennies de recherche l’ont mené à parfaire plus d’une vingtaine de blancs de rosés et de vins de spécialité habités du terroir distinctif Pour contempler l’une des vues les plus grandioses du lac Okanagan prenez place à l’Old Vines Restaurant et vivez une expérience « de la ferme à la table » des plus savoureuses La beauté naturelle de Kelowna et la richesse de ses activités en font l’escapade automnale idéale non seulement pour les amateurs de vin mais aussi pour les passionnés de plein air et les gourmets en quête de dépaysement Savourez des repas copieux avec les meilleurs produits de saison et des ingrédients de première qualité certains cueillis le matin même au moment le plus propice des récoltes La diversité et la richesse gastronomiques de Kelowna se goûtent dans ses nombreux restaurants Les ingrédients frais des récoltes d’automne élèvent les festins « de la ferme à la table » encore plus Participez à une tournée des saveurs organisée par A Taste of Kelowna Food Tours ou Okanagan Foodie Tours pour découvrir un maximum de secrets bien gardés en compagnie d’un guide lors de votre séjour Kelowna abrite également certaines des meilleures microbrasseries où vous pourrez déguster des boissons locales produites avec une passion artisanale Goûtez à de délicieux cidres durs fabriqués exclusivement à partir de pommes cultivées en Colombie-Britannique à BC Tree Fruits Cider ou essayez la collection de bières en fût en constante évolution de la microbrasserie Kettle River Brewing Co Vous vous appuyez contre la balustrade de bois et contemplez la glorieuse vallée s’étendant sous vos yeux son feuillage époustouflant baigné par le coucher du soleil transportant un parfum humide de terre et de nature des précieuses semaines qui précèdent l’hiver Les journées sans nuages et les températures douces de l’automne font de Kelowna la destination idéale pour profiter de longues séances en plein air équitation et sports nautiques : voilà autant de façons d’explorer la nature sauvage de la vallée de l’Okanagan Réservez du temps à l’horaire pour sillonner le pittoresque circuit Myra Canyon Trestles : 12 kilomètres à flanc de montagne ponctués de ponts à tréteaux Si vous n’avez pas envie de prendre part à des activités de cardio vous pouvez toujours vous balader le long de la promenade de deux kilomètres qui mène du City Park au Rotary Marsh Bird Sanctuary Vous vous éveillez langoureusement dans vos draps soyeux encore frais L’énergie nouvelle d’une nuit paisible et d’un sommeil réparateur vous habite Peu importe le type d’expérience recherchée Kelowna vous accueille avec tout le soin d’un hôte attentionné des motels et des centres de villégiature où décrocher ; des gîtes touristiques à l’approche personnalisée ; ou encore des campings où reconnecter avec la nature depuis votre tente votre véhicule récréatif ou votre fourgonnette Tout ce dont vous pourriez rêver se trouve ici : des vins distinctifs des gens authentiques et la nature dans toute sa splendeur colorée Des vols directs sont offerts ; c’est le moment de planifier votre voyage idéal vers Kelowna pour conserver à tout jamais le souvenir du parfait automne Pour plus de renseignements à propos de la section XTRA Le service provincial de lutte contre les incendies affirme que même si la maîtrise du feu constitue une étape importante il reste encore beaucoup de travail à faire et de multiples dangers sont toujours présents dans certains secteurs Presque tous les ordres d'évacuation qui demeuraient en vigueur pour le District régional du Centre de l'Okanagan et la ville de West Kelowna ont été retirés à l'exception d'une poignée de propriétés à West Kelowna La plupart des alertes d'évacuation ont également été levées les résidents peuvent s'attendre encore à voir de la fumée dans la région jusqu'à ce qu'il y ait des quantités suffisantes de pluie ou de neige Près de la moitié des 400 structures ou maisons détruites jusqu'à présent au cours de la saison record des feux de forêt en Colombie-Britannique se trouvaient dans la région de Kelowna comme les avions-citernes et les hélicoptères représentent une grande partie des dépenses de BC Wildfire pour lutter contre les feux de forêt un hélicoptère survole la région de Kelowna Photo : justine boulin/cbc / Justine Boulin Prenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour affirme que même si la maîtrise du feu constitue une étape importante il reste encore beaucoup de travail à faire et de multiples dangers sont toujours présents dans certains secteurs Ouvrir en mode plein écranL'incendie de McDougall Creek brûle depuis le 15 août 2023 Presque tous les ordres d'évacuation qui demeuraient en vigueur pour le District régional du Centre de l'Okanagan et la ville de West Kelowna ont été retirés à l'exception d'une poignée de propriétés à West Kelowna Feux de forêt au CanadaConsulter le dossier completSuivreSuivreLa plupart des alertes d'évacuation ont également été levées les résidents peuvent s'attendre encore à voir de la fumée dans la région jusqu'à ce qu'il y ait des quantités suffisantes de pluie ou de neige L'incendie de McDougall Creek, qui s'étend sur 139 kilomètres carrés, a détruit ou endommagé près de 190 propriétés et forcé l'évacuation de milliers de personnes de la région en août dernier. Près de la moitié des 400 structures ou maisons détruites jusqu'à présent au cours de la saison record des feux de forêt en Colombie-Britannique se trouvaient dans la région de Kelowna L'incendie de McDougall Creek, qui s'étend sur 139 kilomètres carrés, a détruit ou endommagé près de 190 propriétés et forcé l'évacuation de milliers de personnes de la région en août dernier. L'imposant feu de forêt qui a détruit des dizaines de maisons à West Kelowna dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Nous avons combattu l'équivalent de 100 ans de lutte contre les incendies en une seule nuit Nous nous sommes battus avec acharnement pour protéger notre communauté Plusieurs incendies de forêt brûlent autour de Kelowna, une ville de l’Okanagan où résident près de 150 000 personnes. De nouveaux ordres d’évacuations ont été lancés vendredi par les autorités régionales. Du côté ouest du lac Okanagan, l'incendie de McDougall Creek, qui brûle au nord-ouest de la ville de West Kelowna, a forcé l’évacuation de nouvelles propriétés vendredi. Le secteur touché s’étend désormais de la Première Nation de Westbank, à une dizaine de kilomètres au sud de West Kelowna, jusqu’au parc provincial de Fintry, à environ 35 km au nord de la ville. À l’échelle de la province, plus de 4500 personnes font actuellement l’objet d’un ordre d’évacuation et 23 500 autres, d’une alerte d’évacuation, selon la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique, Bowinn Ma. Le directeur des opérations du service des incendies provincial, BC Wildfire, Cliff Chapman, reconnaît que les ordres et les alertes d’évacuation causent du stress aux personnes évacuées, mais il assure que ses équipes font tout en leur pouvoir pour protéger les maisons et les infrastructures essentielles, afin que les évacués puissent rentrer chez eux le plus rapidement possible. Les autorités appellent les résidents à se préparer et à faire preuve de coopération, en respectant les directives. « Nous nous préparons à faire face à une situation qui s'aggrave. Nous demandons au public de faire de même », implore Jason Brolund, le chef du service d’incendie de West Kelowna. Des gens pris au piège, c'est le pire cauchemar d'un chef de pompiers. La ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique, Bowinn Ma, demande aux touristes d’éviter le centre et le sud-est de la province. Elle rappelle aux Britanno-Colombiens de consulter la carte interactive de BC Wildfire pour localiser les incendies de forêt. « Nous devons tous donner au service d’incendie l'espace dont il a besoin pour assurer notre sécurité », affirme Bowinn Ma. L'incendie de McDougall Creek a pris de l'ampleur en cours de nuit, attisé par des vents violents. Il brûle à présent sur 68 kilomètres carrés. La progression récente du brasier a conduit les autorités locales à déclarer l'état d'urgence et à ordonner de nouvelles évacuations. Les services d'urgence du centre de l'Okanagan ont décrit l'incendie comme étant très actif et imprévisible. Plus de 220 000 personnes vivent dans la région métropolitaine de Kelowna, d’après Statistique Canada. Les pompiers sont à pied d'œuvre pour combattre les flammes et évaluer les dégâts causés par le brasier durant la nuit. Les autorités indiquent que certaines structures ont été perdues, mais ne donnent pas d'estimation du nombre de bâtiments brûlés pour le moment. Cela devient de plus en plus clair au fur et à mesure que le jour se lève, mais nous avons encore beaucoup de travail à faire afin de déterminer exactement quelles zones ont été touchées et quelle est l’ampleur de la catastrophe, dit le chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund. Malheureusement, nous allons avoir de très mauvaises nouvelles pour certaines personnes qui ont perdu leur maison, poursuit-il. Il est peu probable que des résidents des secteurs évacués puissent rentrer chez eux aujourd’hui. Le District régional du Centre de l'Okanagan a appelé les résidents à être prêts à quitter leur domicile à tout moment et à s'absenter pendant une période prolongée, ainsi qu’à prendre des dispositions pour les animaux de compagnie et le bétail. Un refuge a été ouvert à Prospera Place, dans le centre-ville de Kelowna, pour les personnes évacuées qui ont besoin d'un endroit où séjourner. Depuis le 1er avril, plus de 1800  incendies de forêt ont brûlé environ 16 100 kilomètres carrés de terres en Colombie-Britannique, et plus de 360 incendies sont en cours dans toute la province. Justine Beaulieu-Poudrier est vidéojournaliste à Vancouver. Ouvrir en mode plein écranDans la nuit de jeudi à vendredi, des feux se sont déclarés dans le nord de Kelowna. Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck Justine Beaulieu-PoudrierPublié le 18 août 2023 à 9 h 35 HAEMis à jour le 18 août 2023 à 19 h 59 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour West Kelowna a connu une nuit dévastatrice l’une des pires que les pompiers de la région ont vécues dans leur carrière que d’un aperçu de ce qui attend la région dans les prochains jours Nous avons combattu l'équivalent de 100 ans de lutte contre les incendies en une seule nuit Nous nous sommes battus avec acharnement pour protéger notre communauté Du côté ouest du lac Okanagan, l'incendie de McDougall Creek, qui brûle au nord-ouest de la ville de West Kelowna, a forcé l’évacuation de nouvelles propriétés vendredi. Le secteur touché s’étend désormais de la Première Nation de Westbank, à une dizaine de kilomètres au sud de West Kelowna, jusqu’au parc provincial de Fintry, à environ 35 km au nord de la ville. Ouvrir en mode plein écranL'incendie de McDougall Creek, qui brûle près de West Kelowna, a pris de l'ampleur en cours de nuit de jeudi à vendredi, à cause de vents violents. Ouvrir en mode plein écranLe feu de McDougall Creek est proche de West Kelowna, en Colombie-Britannique, le vendredi 18 août 2023. Ouvrir en mode plein écranUn feu de forêt brûle près d'une maison dans la ville de Kelowna, en Colombie-Britannique, le vendredi 18 août 2023. Ouvrir en mode plein écranPrès de 2500 propriétés faisaient l'objet d'un ordre d'évacuation, vendredi matin. Ouvrir en mode plein écranLes autorités indiquent que certaines structures ont été perdues. Une évaluation de la zone incendiée devrait avoir lieu plus tard dans la matinée. Ouvrir en mode plein écranLa fumée a envahi le ciel près de McKinley Landing à Kelowna, en Colombie-Britannique, le vendredi 18 août 2023. L'incendie de McDougall Creek, qui brûle près de West Kelowna, a pris de l'ampleur en cours de nuit de jeudi à vendredi, à cause de vents violents. À l’échelle de la province, plus de 4500 personnes font actuellement l’objet d’un ordre d’évacuation et 23 500 autres, d’une alerte d’évacuation, selon la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique, Bowinn Ma. Le directeur des opérations du service des incendies provincial, BC Wildfire, Cliff Chapman, reconnaît que les ordres et les alertes d’évacuation causent du stress aux personnes évacuées, mais il assure que ses équipes font tout en leur pouvoir pour protéger les maisons et les infrastructures essentielles, afin que les évacués puissent rentrer chez eux le plus rapidement possible. Les autorités appellent les résidents à se préparer et à faire preuve de coopération, en respectant les directives. « Nous nous préparons à faire face à une situation qui s'aggrave. Nous demandons au public de faire de même », implore Jason Brolund, le chef du service d’incendie de West Kelowna. Des gens pris au piège, c'est le pire cauchemar d'un chef de pompiers. La ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique, Bowinn Ma, demande aux touristes d’éviter le centre et le sud-est de la province. Elle rappelle aux Britanno-Colombiens de consulter la carte interactive de BC Wildfire pour localiser les incendies de forêt. « Nous devons tous donner au service d’incendie l'espace dont il a besoin pour assurer notre sécurité », affirme Bowinn Ma. L'incendie de McDougall Creek a pris de l'ampleur en cours de nuit, attisé par des vents violents. Il brûle à présent sur 68 kilomètres carrés. La progression récente du brasier a conduit les autorités locales à déclarer l'état d'urgence et à ordonner de nouvelles évacuations. Les services d'urgence du centre de l'Okanagan ont décrit l'incendie comme étant très actif et imprévisible. Ouvrir en mode plein écranDes structures ont été détruites par les flammes, confirment les services de lutte contre les incendies. Plus de 220 000 personnes vivent dans la région métropolitaine de Kelowna, d’après Statistique Canada. Les pompiers sont à pied d'œuvre pour combattre les flammes et évaluer les dégâts causés par le brasier durant la nuit. Les autorités indiquent que certaines structures ont été perdues, mais ne donnent pas d'estimation du nombre de bâtiments brûlés pour le moment. Cela devient de plus en plus clair au fur et à mesure que le jour se lève, mais nous avons encore beaucoup de travail à faire afin de déterminer exactement quelles zones ont été touchées et quelle est l’ampleur de la catastrophe, dit le chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund. Ouvrir en mode plein écranLe feux McDougall Creek sévit dans la région Okanagan de l'intérieur de la Colombie-Britannique. Malheureusement, nous allons avoir de très mauvaises nouvelles pour certaines personnes qui ont perdu leur maison, poursuit-il. Il est peu probable que des résidents des secteurs évacués puissent rentrer chez eux aujourd’hui. Le District régional du Centre de l'Okanagan a appelé les résidents à être prêts à quitter leur domicile à tout moment et à s'absenter pendant une période prolongée, ainsi qu’à prendre des dispositions pour les animaux de compagnie et le bétail. Un refuge a été ouvert à Prospera Place, dans le centre-ville de Kelowna, pour les personnes évacuées qui ont besoin d'un endroit où séjourner. Hier, les autorités provinciales ont fait le point sur la situation des feux de forêt en Colombie-Britannique. Elles se sont montrées très inquiètes et ont annoncé que la province allait probablement connaître heures les plus difficiles de l’été","text":"les 24 à 48heures les plus difficiles de l’été"}}'>les 24 à 48 heures les plus difficiles de l’été, alors qu'un front froid balaie la province, apportant des éclairs et des vents violents. Depuis le 1er avril, plus de 1800  incendies de forêt ont brûlé environ 16 100 kilomètres carrés de terres en Colombie-Britannique, et plus de 360 incendies sont en cours dans toute la province. Nous avons combattu l'équivalent de 100 ans de lutte contre les incendies en une seule nuit Plusieurs incendies de forêt brûlent autour de Kelowna une ville de l’Okanagan où résident près de 150 000 personnes De nouveaux ordres d’évacuations ont été lancés vendredi par les autorités régionales qui brûle au nord-ouest de la ville de West Kelowna a forcé l’évacuation de nouvelles propriétés vendredi Le secteur touché s’étend désormais de la Première Nation de Westbank à une dizaine de kilomètres au sud de West Kelowna À l’échelle de la province plus de 4500 personnes font actuellement l’objet d’un ordre d’évacuation et 23 500 autres d’une alerte d’évacuation selon la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique Le directeur des opérations du service des incendies provincial reconnaît que les ordres et les alertes d’évacuation causent du stress aux personnes évacuées mais il assure que ses équipes font tout en leur pouvoir pour protéger les maisons et les infrastructures essentielles afin que les évacués puissent rentrer chez eux le plus rapidement possible Les autorités appellent les résidents à se préparer et à faire preuve de coopération « Nous nous préparons à faire face à une situation qui s'aggrave Nous demandons au public de faire de même » le chef du service d’incendie de West Kelowna c'est le pire cauchemar d'un chef de pompiers La ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique demande aux touristes d’éviter le centre et le sud-est de la province Elle rappelle aux Britanno-Colombiens de consulter la carte interactive de BC Wildfire pour localiser les incendies de forêt « Nous devons tous donner au service d’incendie l'espace dont il a besoin pour assurer notre sécurité » L'incendie de McDougall Creek a pris de l'ampleur en cours de nuit Il brûle à présent sur 68 kilomètres carrés La progression récente du brasier a conduit les autorités locales à déclarer l'état d'urgence et à ordonner de nouvelles évacuations Les services d'urgence du centre de l'Okanagan ont décrit l'incendie comme étant très actif et imprévisible Plus de 220 000 personnes vivent dans la région métropolitaine de Kelowna Les pompiers sont à pied d'œuvre pour combattre les flammes et évaluer les dégâts causés par le brasier durant la nuit Les autorités indiquent que certaines structures ont été perdues mais ne donnent pas d'estimation du nombre de bâtiments brûlés pour le moment Cela devient de plus en plus clair au fur et à mesure que le jour se lève mais nous avons encore beaucoup de travail à faire afin de déterminer exactement quelles zones ont été touchées et quelle est l’ampleur de la catastrophe nous allons avoir de très mauvaises nouvelles pour certaines personnes qui ont perdu leur maison Il est peu probable que des résidents des secteurs évacués puissent rentrer chez eux aujourd’hui Le District régional du Centre de l'Okanagan a appelé les résidents à être prêts à quitter leur domicile à tout moment et à s'absenter pendant une période prolongée ainsi qu’à prendre des dispositions pour les animaux de compagnie et le bétail Un refuge a été ouvert à Prospera Place pour les personnes évacuées qui ont besoin d'un endroit où séjourner les autorités provinciales ont fait le point sur la situation des feux de forêt en Colombie-Britannique Elles se sont montrées très inquiètes et ont annoncé que la province allait probablement connaître heures les plus difficiles de l’été","text":"les 24 à 48heures les plus difficiles de l’été"}}\\\">les 24 à 48 heures les plus difficiles de l’été alors qu'un front froid balaie la province apportant des éclairs et des vents violents plus de 1800  incendies de forêt ont brûlé environ 16 100 kilomètres carrés de terres en Colombie-Britannique et plus de 360 incendies sont en cours dans toute la province Justine Beaulieu-Poudrier est vidéojournaliste à Vancouver Plusieurs incendies de forêt brûlent autour de Kelowna Elles se sont montrées très inquiètes et ont annoncé que la province allait probablement connaître heures les plus difficiles de l’été","text":"les 24 à 48heures les plus difficiles de l’été"}}\">les 24 à 48 heures les plus difficiles de l’été 1:46Des milliers de personnes évacuées dans l'OkanaganL'incendie de McDougall Creek force les autorités locales à déclarer l'état d'urgence et ordonne de nouvelles évacuations et la Colombie-Britannique apporte son soutien aux évacués des Territoires du Nord-Ouest le pape François a effectué 47 voyages à l'étranger au moins 12 personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées lors des plus imposantes … la place St-Pierre accueille les fidèles alors … Harvard est dans le viseur de Donald Trump Il accuse cette prestigieuse université de ne pas … L'ONU estime que la bande de Gaza traverse la … arrivera à Washington dans les prochaines heures pour sa première … écoles … Québec a plusieurs projets d’infrastructure urgents dans son assiette comment doit-il naviguer à travers ce champ de mines … la police met en place un registre pour permettre aux résidents de partager les images de leurs … 4:57Sports express. Sports express. Contenu vidéo d’une durée de 4 minutes 57 secondes. Publié hier à 23 h 08 HAE Sports expressCapsule sports Express 23h00 entre les Roses de Montréal et le Rapide d'Ottawa dans la Super … L’équipe a réussi à se qualifier pour les séries … plus jeune équipe qualifiée pour les séries éliminatoires le libéral Mark Carney est élu premier ministre du Canada de l'Ontario et de l'Alberta quel enjeu de la campagne électorale est … l'Alberta produit et exporte la grande majorité du pétrole … Arrestations de présumés fraudeurs canadiens Le combat de boxe mortel de Jeanette Zacarias Zapata a été autorisé sur la base d’un rapport médical falsifié 44:03Santé publique. 5 ans. Contenu vidéo d’une durée de 44 minutes 3 secondes. Publié le 13 mars à 21 h 00 HAE 5 ansLa COVID-19 a marqué nos vies tensions sociales : les impacts sont toujours présents 43:04Industrie pharmaceutique. Chauve qui peut. Contenu vidéo d’une durée de 43 minutes 4 secondes. Publié le 6 mars à 21 h 00 HAE Chauve qui peutUne belle chevelure Les effets indésirables rares mais dévastateurs du finastéride 43:04Crime sexuel. Fuite parfaite. Contenu vidéo d’une durée de 43 minutes 4 secondes. Publié le 27 février à 21 h 00 HAE Fuite parfaiteEnquête a retrouvé le pasteur de Québec recherché par les autorités depuis plus de trois ans la famille d’une victime poursuit OceanGate pour l’implosion du Titan rendant l'accès aux soins et à la nourriture difficile pour les Canadiens peut faire rêver si on se fie aux croit les … qui a vendu des piscines plages pendant sept ans des propriétaires ont acheté des terrains dans un domaine privé des Laurentides des résidents d'Ahuntsic ont appris avec stupeur qu'ils ne pourraient plus accéder à leur ruelle … la Steinway Tower est le gratte-ciel le plus étroit du monde Une chercheuse hongroise a eu tout le mal du monde à en … les grenouilles et les salamandres ont beaucoup souffert de la disparition des milieux … on brûle la peau d'une centaine de joueuses et de joueurs pour savoir si la … leur consommation pourrait atteindre 12 % de l'électricité d'ici 2028 mais ces produits sont-ils tous nécessaires qui a enrichi la restauration de chez nous Doit-on craindre la grippe aviaire pour nos œufs Cette matière contamine de plus en plus les … Ottawa subventionne l'utilisation des engrais enrobés de polymère dans le cadre du Fonds … Environ 11 000 tonnes sont utilisées chaque année dans les … l'élevage de saumon en mer a le vent dans les voiles Avec l'accélération des changements climatiques Isabelle RicherIsabelle Richer démystifie les rouages du système de justice et vulgarise les grands enjeux qui s'y rattachent Toutes les informations nécessaires pour commencer la journée : l'actualité 24•60Comprendre les événements de la journée avec Anne-Marie Dussault Magazine d'information et de vulgarisation scientifique proposant des reportages sur divers sujets en science La factureMagazine d’information sur les droits des citoyens en matière de consommation et enquêtes sur des problèmes vécus par les consommateurs Le téléjournal avec Céline GalipeauUn regard approfondi sur les sujets de l'heure et sur les grands enjeux auxquels la société est confrontée En direct avec Patrice RoyPatrice Roy fait le point sur les grandes nouvelles de la journée et les enjeux qui touchent les citoyens et citoyennes avec nos reporters nos analystes et les acteurs et actrices du jour en entrevue Zone infoGérald Fillion et ses commentateurs discutent des sujets chauds du jour tout en suivant l'actualité en développement Daniel Thibeault et son équipe vont au coeur des débats politiques qui font l'actualité La semaine verteMagazine d’actualité agroalimentaire et forestière qui aborde les enjeux environnementaux et les innovations en gestion des ressources renouvelables Zone économieGérald Fillion aborde toutes les nouvelles économiques d'importance EnquêteMagazine d'investigation qui expose des pratiques douteuses et révèle des faits méconnus ou cachés sur des questions préoccupantes d’intérêt public Le gouvernement Nétanyahou a approuvé une expansion de son offensive à Gaza et le contrôle de nouveaux territoires de l'enclave palestinienne L'opération inclut le déplacement d'une majorité de ses habitants Extension des opérations militaires israéliennes à Gaza conquête du territoire palestinien et déplacement de sa population.. chroniqueur géopolitique à France Inter et au Nouvel Obs a entrepris des réformes radicales pour redresser une situation économique catastrophique même si une partie de la population le paie très cher La valeur des projets d’investissement étrangers au Québec est en baisse notamment en raison de la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis « C’est plus difficile; l’accès au marché américain explique le président d’Investissement Québec International L'hôpital Maisonneuve-Rosemont est loin d'être le seul établissement vétuste dans le réseau de la santé C'est aussi le cas de l'hôpital Sainte-Croix de Drummondville La communauté du Centre-du-Québec milite pour la construction d'un nouveau bâtiment depuis plusieurs années arrivera à Washington dans les prochaines heures pour sa première rencontre avec le président américain Donald Trump Des négociations sur les tarifs sont-elles possibles et le président arrêtera-t-il de parler de l'annexion du Canada Maïka Sondarjee et Tasha Kheiriddin en débattent à «Zone info» Washington impose des tarifs de 100 % sur les films américains faits à l’étranger c'est le début de l'enquête publique du coroner sur le décès de Normand Meunier en mars 2024 L'homme avait reçu l'aide médicale à mourir après avoir développé une énorme plaie de lit lors d'un séjour à l'Hôpital de Saint-Jérôme La sélection des jurés a débuté lundi au procès hautement médiatisé à New York de P figure centrale du hip-hop accusé d'avoir mis son empire au service d'un système violent de trafic sexuel comme le rapporte notre journaliste Amélie Desmarais On a fait le ménage dans les nouvelles provenant des États-Unis pour revenir en cinq points sur les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump les élèves du secondaire se portent moins bien qu’avant sur le plan psychologique Si les jeunes sont meilleurs pour reconnaître l’anxiété ont-ils les outils nécessaires pour y faire face Tour d’horizon en cette Semaine de la santé mentale La série britannique «Adolescence» a relancé le débat sur la propagation de contenu d’influenceurs masculinistes sur les réseaux sociaux Avec l’adoption du projet de loi 72 au Québec vous verrez des changements à l’épicerie et au restaurant Dès le 7 mai : pourboires calculés avant taxes rabais de 15 $ en cas d’erreur de prix et meilleure visibilité des prix à l’unité où la guerre fait rage depuis plus de trois ans contre la Russie une minute de silence est observée chaque jour à travers le pays un rituel décrété par le président Volodymyr Zelensky dans toutes les écoles primaires et secondaires le cellulaire sera interdit dans les classes durant les pauses et sur le terrain de l’école durant les pauses ou sur le terrain de l’école s'est exprimé le ministre de l'Éducation Bernard Drainville en conférence de presse Donald Trump a tenu son premier rassemblement politique depuis son élection On s'est invités dans cette ville du Michigan où il a eu lieu pour demander à ses partisans ce qu'ils pensent de ses 100 premiers jours au pouvoir On s'est invité dans cette ville du Michigan pour demander à ses partisans ce qu'ils pensent de ses 100 premiers jours au pouvoir transporte son cœur mécanique dans un petit sac à dos utilisés pour les services nuagiques et l’intelligence artificielle consomment des millions de litres d’eau chaque jour pour refroidir les équipements informatiques pourquoi les résultats ont-ils pris tant de temps à sortir et quel sera l’avenir du chef du Parti conservateur Pierre Poilievre ces questions sont revenues souvent à la suite des élections fédérales canadiennes nous avons publié une première version de cette vidéo où nous prenions en compte les derniers résultats Élections Canada a toutefois annoncé que la circonscription de Terrebonne avait finalement été remportée par le Bloc québécois Nous avons ajusté le montage de la vidéo afin d'être à jour à cette date On s’immerge dans un avant-midi de cueillette de clams avec Lison Éloquin à Pointe-aux-Outardes Le parti de Mark Carney n'a pas réussi à s’emparer d’une majorité de sièges à l’issue des élections fédérales Des luttes très serrées dans une trentaine de circonscriptions ont retardé l’annonce finale des résultats le pape François a effectué 47 voyages à l'étranger il avait multiplié les rencontres politiques et religieuses et avait visité la Mosquée bleue d'Istanbul ce qui avait symbolisé son intention de promouvoir le dialogue entre les religions les Turcs gardent un souvenir mitigé de son passage qui n'a pas permis de freiner le déclin de la religion catholique Le reportage de notre correspondante Marie-Ève Bédard au moins 12 personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées lors des plus imposantes frappes russes contre la capitale ukrainienne depuis l'été dernier Ces attaques surviennent alors que les pourparlers de paix semblent au point mort Des dizaines de milliers de fidèles affluent à la basilique St-Pierre pour se recueillir devant la dépouille du pape François Le reportage de notre correspondante à l'étranger Les obsèques du pape François auront lieu samedi la place St-Pierre accueille les fidèles alors que les cardinaux l'heure est aux hommages pour celui qui a dirigé l'église catholique pendant 12 ans Le mouvement de boycottage des voyages aux États-Unis profite à l'industrie du tourisme au pays qui s'attend à une saison estivale aussi achalandée que lors des années de pandémie c'est par choix que de nombreux Canadiens prendront leurs vacances ici C'est un exercice crucial qui permet de chiffrer les nombreuses promesses des chefs Le Parti libéral et le NPD ont finalement présenté leur cadre financier respectif à neuf jours du scrutin On ignore toujours quand les conservateurs présenteront le leur Si Mark Carney essaie de se distancier de Justin Trudeau les 130 milliards de dollars en nouvelles dépenses qu'il propose avec un déficit de 48 milliards au bout de quatre ans ont eu l'effet inverse Des milliers de jeunes Turcs restent mobilisés dans la rue et sur les campus universitaires pour dénoncer la dérive autoritaire du régime Erdogan ils sont à l'avant-poste de la contestation malgré les arrestations La question du coût de la vie a été peu soulevée pendant la campagne électorale monopolisée par la guerre tarifaire avec les États-Unis une ville durement touchée par les tarifs douaniers sur l'acier Il accuse cette prestigieuse université de ne pas avoir lutté contre l'antisémitisme lors de manifestations propalestiniennes Harvard refuse de se plier aux demandes du président Le conflit entre Israël et le Hamas ne cesse de s’aggraver L'ONU estime que la bande de Gaza traverse la pire situation humanitaire depuis le début de la guerre Écoutez le témoignage d’une médecin canadienne qui a travaillé un mois dans un hôpital de l'enclave palestinienne Donald Trump veut rouvrir la célèbre prison d'Alcatraz La prison avait fermé ses portes en 1963 à cause de la vétusté de ses bâtiments et du coût des rénovations Qu'est-ce qui pousse le président américain à demander sa réouverture J'en parle avec mes invités : le journaliste Piotr Smolar et le spécialiste de l'histoire américaine Francis Langlois Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Louis Blouin Comment faire face à ces troubles mentaux qui conduisent à commettre des crimes incommensurables Est-ce possible de prévenir ces tragédies humaines médecin psychiatre surspécialisée en psychiatrie Comment en sommes-nous arrivés là et lesquels faut-il prioriser « On est à la croisée des chemins et il faut être plus rationnels » dit Fanny Tremblay-Racicot en entrevue aux côtés de Christian Savard à l'émission Zone économie Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Rafaël Jacob Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Stéphanie Chouinard Un article de La Presse dépeint une hausse de l'homophobie dans les écoles secondaires du Québec rejoignant les conclusions du groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal étudiant à la maîtrise en sociologie sur les masculinités et le féminisme Le premier ministre élu Mark Carney a tenu sa première conférence de presse Il a aussi confirmé qu'il irait à Washington mardi prochain pour rencontrer Donald Trump Les commentaires de Chantal Hébert et Paul Journet Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Christine St-Pierre Mark Carney se prépare à rencontrer Donald Trump comment doit-il naviguer à travers ce champ de mines diplomatiques la police met en place un registre pour permettre aux résidents de partager les images de leurs caméras de surveillance ancien directeur général adjoint Sûreté du Québec Plus de deux millions de spectateurs étaient rassemblés pour un concert gratuit de la chanteuse Lady Gaga La soirée festive aurait pu virer au drame : la police a par la suite révélé qu'un attentat à la bombe avait été déjoué comme nous le raconte le journaliste indépendant Serge Boire Kent Hughes et Jeff Gorton rencontraient les médias lundi pour le bilan de la saison L’état-major du Canadien est satisfait de la direction prise par l'équipe et reste à l'affût pour tenter d'améliorer son groupe Quoi de mieux qu’une victoire à son premier match à domicile Les faits saillants du match du 3 mai 2025 entre la Victoire de Montréal et les Sirens de New York Les faits saillants du match du 3 mai 2025 entre les Roses de Montréal et le Rapide d'Ottawa dans la Super Ligue du Nord Faire bonne première impression n’est pas toujours facile… mais pour certaines joueuses L’heure est au bilan pour le Canadien de Montréal L’équipe a réussi à se qualifier pour les séries éliminatoires ce que beaucoup pensaient impossible en début de saison Voici ce que les joueurs avaient à dire sur leur année Alexandra Labelle et Catherine Dubois ont bien hâte aux séries de la LPHF Connaissez-vous la fiche des Leafs en séries lorsqu'ils sont en mesure d'éliminer leurs adversaires On lance le défi au multimillionnaire québécois Olivier Primeau de démêler toutes ses entreprises en deux minutes top chrono « Le gars du Beachclub » a acheté des permis d'exploitation d'eau de source et il dit qu'il a un plan pour faire de l’argent « à l’infini » avec ça L'entrepreneur s’avance aussi sur sa potentielle future carrière politique à l'Assemblée nationale et il revient sur la fois où il a mangé du pâté chinois avec Paris Hilton On a fait nos devoirs et on est allés fouiller dans sa vie numérique Les journalistes Julia Pagé et Pasquale Harrison-Julien reviennent sur les moments forts de la campagne avec l’équipe de Rad et des invités surprises Qui sera le nouveau premier ministre du Canada L’équipe de Rad et des invités surprises reviennent sur les moments forts de la campagne électorale Alessandra a été invitée sur le plateau de RDI pour parler de son reportage sur l'Alberta et le vote conservateur Plusieurs analystes ont attribué la victoire de Donald Trump à ses apparitions dans des balados populaires dont celui de Joe Rogan.Olivier s'est demandé : est-ce qu’on vit le même phénomène ici on a vu notamment Jagmeet Singh à Tout le monde s’haït Pierre Poilievre et Jonathan Pedneault au micro d'Olivier Primeau Yves-François Blanchet au What’s Up Podcast Pourquoi les politiciens délaissent-ils les médias traditionnels pour les balados Est-ce que vous vous en sortez avec le coût de la vie Ornella a posé la question à des jeunes de partout au Canada Elle en a profité pour leur demander sur quoi ils allaient baser leur vote aux élections fédérales Vous pouvez croire la comédienne Pascale de Blois quand elle explique pourquoi le président américain Donald Trump veut que le Canada devienne son 51e État (C'est nous qui avons écrit son texte.)En gros ce serait parce qu'il reluque nos ressources naturelles de l'Ontario et de l'Alberta quel enjeu de la campagne électorale est le plus important pour eux Alessandra et Florence se sont rendues à Fort McMurray en Alberta Elles voulaient comprendre comment la dépendance économique de la province aux énergies fossiles façonne le quotidien et la vision politique des gens là-bas Leur reportage est sur notre chaîne YouTube Avec ses sables bitumineux et ses pipelines l'Alberta produit et exporte la grande majorité du pétrole canadien le vote conservateur domine depuis des décennies Alessandra et Florence se sont rendues à Fort McMurray pour comprendre comment la dépendance économique de la province aux énergies fossiles façonne sa vision politique surtout en pleine guerre commerciale avec les États-Unis Au programme cette semaine : en plus de revenir sur des cas de désinformation observés le jour du scrutin nous évaluons l’impact de la participation grandissante des chefs de partis à des balados en période électorale Sans cesse attaquée dans la sphère conservatrice Wikipédia se trouve désormais dans la mire de l’administration Trump Notre invitée Ariane Labrèche met en contexte l’ampleur de la menace qui plane sur cette encyclopédie “libre” Est-ce que l’IA peut nous faire changer d’avis sur des sujets clivants Un test secret mené sur Reddit suscite la controverse Au programme cette semaine : de nombreuses publicités électorales frauduleuses circulent sur les plateformes de Meta dans le seul but d’arnaquer des Canadiens avec des fraudes à la cryptomonnaie.Après une période de boycott de deux ans le PLQ et le PQ se sont mis à racheter des publicités sur Metae et on revient sur la série documentaire Netflix Mauvaise Influence qui expose les côtés sombres des enfants influenceurs L'équipe des «Décrypteurs» vous convie à son balado filmé propositions des partis pour lutter contre la fraude et La vérif sur le débat des chefs Au programme cette semaine: une opération d’ingérence chinoise visant Mark Carney sur WeChat est-elle réellement en cours La campagne électorale telle que vécue par les modérateurs sur Reddit La petite histoire derrière un tweet qui a semé le chaos sur les marchés boursiers Discussion sur la frénésie des fans de Minecraft dans les salles de cinéma Vous cherchez à comprendre la signification d'une image virale sur le web Le site Know Your Meme est LA référence pour vous Au programme cette semaine: un point de bascule vient-il vraiment d’être franchi par l’IA On se pose la question alors que Chat GPT 4.5 a passé « haut la main » le célèbre test Turing la production de fausses bandes-annonces de films s’est « industrialisée » avec l’avènement de l’IA générative deux chaînes d’importance ont été démonétisées Discussion avec les journalistes français Pierre Plottu et Maxime Macé sur le combat des influenceurs et des influenceuses d'extrême droite pour imposer leurs idées sur le web et au sein de la société Au programme de cette semaine : anatomie de la prétendue « découverte » d’une ville secrète souterraine sous le plateau de Gizeh en Égypte une autre preuve du potentiel hautement viral de la pseudo-science Un site web consacré au chef conservateur Pierre Poilievre démontre (encore) à quel point l’IA pollue le web on fait le point le « Signalgate » qui a accaparé l’attention médiatique cette semaine et une mise à jour d’OpenAi a déclenché une frénésie « Studio Ghibli » Face à la qualité des contenus qui se dégradent et à la polarisation bien des utilisateurs veulent se détacher des réseaux comme Facebook Au programme de cette semaine: avec notre invité les brèches de sécurité liées aux applications sportives comme Strava la production massive et à bas prix de contenus étranges générés par IA (AI Slop) risque de bouleverser profondément le web tel qu’on le connaît la reconnaissance faciale se bute à un obstacle de taille au Canada et finalement on vous parle d’une tendance étrange sur TikTok Maïa et le fentanyl : Les ravages provoqués par les mélanges de drogue qui circulent en ce moment Les PFAS s’immiscent dans nos produits de soins personnels Relations amoureuses entre des psychologues et leurs anciennes clientes : le grand tabou rendant l'accès aux soins et à la nourriture difficile pour les Canadiens On vous révèle comment les entreprises de jeux vidéo collectent et revendent vos informations personnelles peut faire rêver si on se fie aux croit les publicités et témoignages sur les réseaux sociaux De nombreux consommateurs qui voulaient se lancer dans le domaine regrettent aujourd'hui d'avoir payé 5000 $ pour une formation qui n'est pas fidèle à ce qu'on leur avait vendu Une centaine de clients se sont retrouvés ainsi sans garantie avec des piscines parfois défectueuses l'un des actionnaires de Nova-Lagon relance le concept de piscines plages sous un nouveau nom Les copropriétaires d'un complexe de condos inondé trois fois en cinq ans qui a fait l'objet d'un reportage de La facture restent dans l'impasse malgré les promesses d'aide de la mairesse de Lachine Ils tentent de protéger leur immeuble à leurs frais et craignent de ne pas y arriver avant la prochaine pluie diluvienne Même si le promoteur s'était engagé à faire le raccordement électrique des terrains il refuse maintenant de payer la facture d'Hydro-Québec pour les alimenter en électricité Des clients qui ont critiqué des commerces sur le web se font poursuivre pour diffamation où des avis laissés sur Google ont déclenché une cascade de conséquences Alex Cicoria apprend qu'un prêt automobile de plus de 42 000 dollars a été accordé à son insu Un huissier sonne à sa porte pour saisir un véhicule qu'il ne possède pas C'est une situation qui arrive de plus en plus souvent car ce type de fraude est en progression au pays des résidents d'Ahuntsic ont appris avec stupeur qu'ils ne pourraient plus accéder à leur ruelle arrière sans avoir à payer Parce que leur ruelle venait d'être achetée par un entrepreneur Cette histoire abracadabrante vient de se conclure; les citoyens ont regagné l'usage de « leur » ruelle pour de bon Une équipe de La facture s'est intéressée au profil psychologique des fraudeurs Qui sont ces personnes qui font de la fraude leur mode de vie Votre vétérinaire a l'obligation de vous remettre une ordonnance si vous voulez acheter un médicament vétérinaire dans une pharmacie Certains vétérinaires sont cependant réticents à le faire et vont jusqu'à discréditer les pharmaciens ce qui est contraire au code des professions du Québec Trois pirates informatiques s’unissent pour combattre les fraudeurs en ligne Cette rare incursion dans le mode de fonctionnement des fraudeurs nous permet de mieux comprendre comment ils procèdent et comment se prémunir contre la fraude Il s’agit d’une adaptation d’un reportage de l’émission Marketplace de la CBC Le goût amer de certains médicaments cause des problèmes récurrents dans l'administration de soins ou de traitements Les chiens doués sont plus rares qu'on le croit Une chercheuse hongroise a eu tout le mal du monde à en dénicher une quarantaine sur la planète les grenouilles et les salamandres ont beaucoup souffert de la disparition des milieux humides On estime que près d'un milliard d'oiseaux meurent chaque année en se frappant contre des fenêtres ou des murs de verre en Amérique du Nord Tout le monde se souvient de notre émerveillement lors de l'éclipse solaire du 8 avril 2024 un événement rare qui a fait l'objet d'une expérience inusitée au Zoo de Granby on brûle la peau d'une centaine de joueuses et de joueurs pour savoir si la passion du jeu réduit la douleur Le tout premier médicament entièrement généré par intelligence artificielle franchit les essais cliniques de phase 2 pour le traitement d'une maladie pulmonaire mortelle Plusieurs outils diagnostiques utilisés en médecine n'ont pas la même efficacité sur toutes les couleurs de peau ou toutes les textures de cheveux On déconstruit le mythe du poids santé une fois pour toutes On visite l'une des rares fromageries universitaires en Amérique du Nord Le marché de la nutrition sportive est en pleine expansion.. On s'intéresse à l'immigration cambodgienne L'épicerie a voulu savoir si ces légumes étaient intéressants à cuisiner sur les plans nutritionnel et gustatif On s'offre un petit voyage en Europe pour découvrir des desserts pascals de Pologne L'épicerie vous donne quelques idées pour utiliser la noix de coco à son plein potentiel Cette matière contamine de plus en plus les sols comme le démontre une étude étonnante sur des parcelles de champs au Royaume-Uni Les paillis oxodégradables permettent aux agriculteurs dans les régions nordiques de produire du meilleur maïs Mais quel est l'impact de ces produits sur les sols agricoles Ottawa subventionne l'utilisation des engrais enrobés de polymère dans le cadre du Fonds d'action climatique à la ferme Mais l'enrobage de polymère laisse des microplastiques dans les champs Le plastique est un incontournable en agriculture Environ 11 000 tonnes sont utilisées chaque année dans les fermes au Québec Près de 30% de ces plastiques agricoles sont recyclés pour l'instant Mais des voix s'élèvent contre cette industrie qualifiée de polluante et de néfaste pour la survie des saumons sauvages Le Saint-Laurent est sous respirateur artificiel l'oxygène se raréfie et des experts étudient les répercussions de l'hypoxie sur les espèces marines Des agriculteurs québécois s’attaquent au problème de compactage de leurs sols Comme la production de sirop d'érable dépend de la météo et du climat des scientifiques se demandent quel est l'avenir de l'acériculture au Québec face aux changements climatiques L'eau d'érable concentrée est née d'un nouvel évaporateur qui permet la cuisson sous vide Le liquide légèrement doré conserve ainsi plus de nutriments que le sirop d'érable et son goût est plus subtil Troy Bright est un observateur aguerri des épaulards il note des observations sur le passage et le comportement de ces mammifères marins dans le nord de l'île de Vancouver Isabelle Richer démystifie les rouages du système de justice et vulgarise les grands enjeux qui s'y rattachent Toutes les informations nécessaires pour commencer la journée : l'actualité Comprendre les événements de la journée avec Anne-Marie Dussault Magazine d’information sur les droits des citoyens en matière de consommation et enquêtes sur des problèmes vécus par les consommateurs Un regard approfondi sur les sujets de l'heure Patrice Roy fait le point sur les grandes nouvelles de la journée et les enjeux qui touchent les citoyens et citoyennes avec nos reporters Gérald Fillion et ses commentateurs discutent des sujets chauds du jour tout en suivant l'actualité en développement Magazine d’actualité agroalimentaire et forestière qui aborde les enjeux environnementaux et les innovations en gestion des ressources renouvelables Gérald Fillion aborde toutes les nouvelles économiques d'importance Magazine d'investigation qui expose des pratiques douteuses et révèle des faits méconnus ou cachés sur des questions préoccupantes d’intérêt public Les nouvelles données portent à 84 le nombre de propriétés endommagées à West Kelowna et dans la Première Nation de Westbank, et 90 dans la zone de North Westside. Certaines de ces propriétés comprennent plusieurs structures, comme le centre de villégiature Lake Okanagan Resort. Les habitants de la ville voisine de Kelowna ont été informés un jour plus tôt que les structures de quatre propriétés avaient été détruites, tandis que trois maisons ont été détruites à Lake Country. Le président du District régional du Centre de l’Okanagan, Loyal Wooldridge, a affirmé que les jours à venir seront difficiles pour les résidents des secteurs touchés par les feux, qui feront face aux pertes monumentales et entameront un deuil collectif. Les résidents pourront connaître l'état de leur résidence en entrant leur adresse dans un nouveau portail qui sera disponible sur le site web du District régional du Centre de l'Okanagan au cours de la journée de mercredi. Un soutien téléphonique sera aussi mis à leur disposition. Dans un monde idéal, on préférerait pouvoir appeler chaque propriétaire individuellement et être avec eux lorsqu’ils reçoivent ce qui est probablement la pire nouvelle qu’ils ont reçue de toute leur vie, affirme Sally Ginter. Cette dernière justifie la stratégie de communication par le manque de contrôle des autorités sur l'information qui circule rapidement, à l'ère des médias sociaux. En attendant la levée progressive des avis d’évacuation dans la région, les pompiers et les autorités locales demandent aux résidents évacués de faire preuve de patience. Je commence à manquer de sous-vêtements, sympathise le chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund, qui fait lui-même partie des résidents évacués. Je comprends ce que vous vivez. Selon lui, les équipes doivent d'abord s'assurer que les routes et les propriétés ne présentent aucun danger et que le retour des résidents ne fera pas entrave aux efforts de lutte contre les incendies. Les pompiers veulent également s'assurer que les flammes ne reviendront pas dans les quartiers évacués. Nous allons croiser la ligne d’arrivée, mais vous devez continuer à être patients avec nous. Lors d’une mise à jour provinciale, mercredi, la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation du plan climatique, Bowinn Ma, a exhorté toutes les personnes se trouvant dans les zones évacuées de quitter les lieux afin que les pompiers puissent travailler en toute sécurité, soulignant que les équipes aériennes ne peuvent pas larguer de l'eau ou des produits ignifuges lorsqu'il y a des personnes au sol. En point de presse à Burnaby, mercredi après-midi, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a souligné le travail du gouvernement et des premiers répondants dans la lutte contre les feux de forêt en Colombie-Britannique. Il a également évoqué son souhait de voir mis en œuvre un plan national, avec plus de ressources et des efforts coordonnés, afin de répondre à la menace grandissante des feux de forêt partout au pays.  Certaines zones ravagées par les feux de forêt ont connu de fortes pluies la nuit dernière, ce qui a permis d’éteindre des foyers d’incendie mineurs, affirme le porte-parole de BC Wildfire, Brad Litke. Nous faisons des progrès, a-t-il confirmé. Il a toutefois indiqué qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour permettre aux gens de rentrer chez eux. Toutes les régions n'ont pas la même chance. « Malheureusement, les pluies observées dans certaines parties de la Colombie-Britannique n'ont pas atteint le canyon du Fraser », a déclaré le ministre des Forêts, Bruce Ralston, lors d'une conférence de presse tenue mercredi après-midi. Cela signifie que l'incendie de Kookipi Creek, d'une superficie de 144 kilomètres carrés, et d'autres incendies dans la région continuent de poser des défis majeurs aux pompiers.   Un nouvel avis d'évacuation a été émis par la Première Nation de Lytton, dans la nuit de mardi à mercredi, pour huit réserves menacées par les incendies.  Les résidents de nombreuses zones autour de la communauté de Lytton, qui est elle-même en alerte d'évacuation, ont reçu l'ordre d'évacuer en raison des incendies de Kookipi Creek et de Stein Mountain. Selon les autorités, plus de 25 000 personnes demeurent sous le coup d’un ordre d’évacuation et 37 000 en alerte d’évacuation.  Mercredi, 100 pompiers supplémentaires sont arrivés du Mexique pour prêter main forte aux équipes sur le terrain. D'autres d'Afrique du Sud et d'Australie arriveront d'ici la fin de la semaine. Avec des informations de Nantou Soumahoro, Bethany Lindsay, Jon Hernandez, Randi-Marie Adams et La Presse canadienne.  Ouvrir en mode plein écranDes personnes évacuées devraient être autorisées à rentrer chez elles mercredi. Justine Beaulieu-PoudrierPublié le 23 août 2023 à 20 h 32 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour. On estime à 181 le nombre de propriétés partiellement ou totalement détruites par les incendies de forêt dans la vallée de l’Okanagan, ont annoncé les autorités mercredi, précisant que les résidents pourront bientôt vérifier l'état de leurs maisons en ligne. Rassemblés lors d’un point de presse, mercredi matin, les chefs des pompiers de la région ont communiqué les derniers chiffres. Les nouvelles données portent à 84 le nombre de propriétés endommagées à West Kelowna et dans la Première Nation de Westbank, et 90 dans la zone de North Westside. Certaines de ces propriétés comprennent plusieurs structures, comme le centre de villégiature Lake Okanagan Resort. Les habitants de la ville voisine de Kelowna ont été informés un jour plus tôt que les structures de quatre propriétés avaient été détruites, tandis que trois maisons ont été détruites à Lake Country. Feux de forêt au CanadaConsulter le dossier completSuivreSuivreLe président du District régional du Centre de l’Okanagan, Loyal Wooldridge, a affirmé que les jours à venir seront difficiles pour les résidents des secteurs touchés par les feux, qui feront face aux pertes monumentales et entameront un deuil collectif. Les résidents pourront connaître l'état de leur résidence en entrant leur adresse dans un nouveau portail qui sera disponible sur le site web du District régional du Centre de l'Okanagan au cours de la journée de mercredi. Un soutien téléphonique sera aussi mis à leur disposition. Dans un monde idéal, on préférerait pouvoir appeler chaque propriétaire individuellement et être avec eux lorsqu’ils reçoivent ce qui est probablement la pire nouvelle qu’ils ont reçue de toute leur vie, affirme Sally Ginter. Cette dernière justifie la stratégie de communication par le manque de contrôle des autorités sur l'information qui circule rapidement, à l'ère des médias sociaux. En attendant la levée progressive des avis d’évacuation dans la région, les pompiers et les autorités locales demandent aux résidents évacués de faire preuve de patience. Je commence à manquer de sous-vêtements, sympathise le chef des pompiers de West Kelowna, Jason Brolund, qui fait lui-même partie des résidents évacués. Je comprends ce que vous vivez. Selon lui, les équipes doivent d'abord s'assurer que les routes et les propriétés ne présentent aucun danger et que le retour des résidents ne fera pas entrave aux efforts de lutte contre les incendies. Les pompiers veulent également s'assurer que les flammes ne reviendront pas dans les quartiers évacués. Nous allons croiser la ligne d’arrivée, mais vous devez continuer à être patients avec nous. Lors d’une mise à jour provinciale, mercredi, la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation du plan climatique, Bowinn Ma, a exhorté toutes les personnes se trouvant dans les zones évacuées de quitter les lieux afin que les pompiers puissent travailler en toute sécurité, soulignant que les équipes aériennes ne peuvent pas larguer de l'eau ou des produits ignifuges lorsqu'il y a des personnes au sol. En point de presse à Burnaby, mercredi après-midi, le chef du NPD, Jagmeet Singh, a souligné le travail du gouvernement et des premiers répondants dans la lutte contre les feux de forêt en Colombie-Britannique. Il a également évoqué son souhait de voir mis en œuvre un plan national, avec plus de ressources et des efforts coordonnés, afin de répondre à la menace grandissante des feux de forêt partout au pays.  Certaines zones ravagées par les feux de forêt ont connu de fortes pluies la nuit dernière, ce qui a permis d’éteindre des foyers d’incendie mineurs, affirme le porte-parole de BC Wildfire, Brad Litke. Nous faisons des progrès, a-t-il confirmé. Il a toutefois indiqué qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour permettre aux gens de rentrer chez eux. Toutes les régions n'ont pas la même chance. « Malheureusement, les pluies observées dans certaines parties de la Colombie-Britannique n'ont pas atteint le canyon du Fraser », a déclaré le ministre des Forêts, Bruce Ralston, lors d'une conférence de presse tenue mercredi après-midi. Cela signifie que l'incendie de Kookipi Creek, d'une superficie de 144 kilomètres carrés, et d'autres incendies dans la région continuent de poser des défis majeurs aux pompiers.   Un nouvel avis d'évacuation a été émis par la Première Nation de Lytton, dans la nuit de mardi à mercredi, pour huit réserves menacées par les incendies.  Les résidents de nombreuses zones autour de la communauté de Lytton, qui est elle-même en alerte d'évacuation, ont reçu l'ordre d'évacuer en raison des incendies de Kookipi Creek et de Stein Mountain. Selon les autorités, plus de 25 000 personnes demeurent sous le coup d’un ordre d’évacuation et 37 000 en alerte d’évacuation.  Mercredi, 100 pompiers supplémentaires sont arrivés du Mexique pour prêter main forte aux équipes sur le terrain. D'autres d'Afrique du Sud et d'Australie arriveront d'ici la fin de la semaine. Avec des informations de Nantou Soumahoro, Bethany Lindsay, Jon Hernandez, Randi-Marie Adams et La Presse canadienne.  Rassemblés lors d’un point de presse les chefs des pompiers de la région ont communiqué les derniers chiffres Les nouvelles données portent à 84 le nombre de propriétés endommagées à West Kelowna et dans la Première Nation de Westbank et 90 dans la zone de North Westside Certaines de ces propriétés comprennent plusieurs structures comme le centre de villégiature Lake Okanagan Resort Les habitants de la ville voisine de Kelowna ont été informés un jour plus tôt que les structures de quatre propriétés avaient été détruites tandis que trois maisons ont été détruites à Lake Country Le président du District régional du Centre de l’Okanagan a affirmé que les jours à venir seront difficiles pour les résidents des secteurs touchés par les feux qui feront face aux pertes monumentales et entameront un deuil collectif Les responsables du District régional du Centre de l’Okanagan ont annoncé la création d'un site web permettant aux résidents évacués de vérifier l'état de leurs résidences : ''Est-ce que j’ai encore une maison?'' Et nous voulons qu’ils puissent avoir cette information le plus rapidement possible","text":"Nous savons que la première question qu’ils ont c’est: ''Est-ce que j’ai encore une maison?'' Et nous voulons qu’ils puissent avoir cette information le plus rapidement possible"}}\\\">Nous savons que la première question qu’ils ont c’est : ''Est-ce que j’ai encore une maison?'' Et nous voulons qu’ils puissent avoir cette information le plus rapidement possible explique la directrice administrative du District régional de Central Okanagan Les résidents pourront connaître l'état de leur résidence en entrant leur adresse dans un nouveau portail qui sera disponible sur le site web du District régional du Centre de l'Okanagan au cours de la journée de mercredi Un soutien téléphonique sera aussi mis à leur disposition on préférerait pouvoir appeler chaque propriétaire individuellement et être avec eux lorsqu’ils reçoivent ce qui est probablement la pire nouvelle qu’ils ont reçue de toute leur vie Cette dernière justifie la stratégie de communication par le manque de contrôle des autorités sur l'information qui circule rapidement En attendant la levée progressive des avis d’évacuation dans la région les pompiers et les autorités locales demandent aux résidents évacués de faire preuve de patience Je commence à manquer de sous-vêtements sympathise le chef des pompiers de West Kelowna qui fait lui-même partie des résidents évacués les équipes doivent d'abord s'assurer que les routes et les propriétés ne présentent aucun danger et que le retour des résidents ne fera pas entrave aux efforts de lutte contre les incendies Les pompiers veulent également s'assurer que les flammes ne reviendront pas dans les quartiers évacués Nous allons croiser la ligne d’arrivée mais vous devez continuer à être patients avec nous Lors d’une mise à jour provinciale la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation du plan climatique a exhorté toutes les personnes se trouvant dans les zones évacuées de quitter les lieux afin que les pompiers puissent travailler en toute sécurité soulignant que les équipes aériennes ne peuvent pas larguer de l'eau ou des produits ignifuges lorsqu'il y a des personnes au sol a souligné le travail du gouvernement et des premiers répondants dans la lutte contre les feux de forêt en Colombie-Britannique Il a également évoqué son souhait de voir mis en œuvre un plan national avec plus de ressources et des efforts coordonnés afin de répondre à la menace grandissante des feux de forêt partout au pays.  Certaines zones ravagées par les feux de forêt ont connu de fortes pluies la nuit dernière ce qui a permis d’éteindre des foyers d’incendie mineurs affirme le porte-parole de BC Wildfire Il a toutefois indiqué qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour permettre aux gens de rentrer chez eux Toutes les régions n'ont pas la même chance les pluies observées dans certaines parties de la Colombie-Britannique n'ont pas atteint le canyon du Fraser » a déclaré le ministre des Forêts lors d'une conférence de presse tenue mercredi après-midi Cela signifie que l'incendie de Kookipi Creek d'une superficie de 144 kilomètres carrés et d'autres incendies dans la région continuent de poser des défis majeurs aux pompiers.   Un nouvel avis d'évacuation a été émis par la Première Nation de Lytton pour huit réserves menacées par les incendies.  Les résidents de nombreuses zones autour de la communauté de Lytton qui est elle-même en alerte d'évacuation ont reçu l'ordre d'évacuer en raison des incendies de Kookipi Creek et de Stein Mountain plus de 25 000 personnes demeurent sous le coup d’un ordre d’évacuation et 37 000 en alerte d’évacuation.  100 pompiers supplémentaires sont arrivés du Mexique pour prêter main forte aux équipes sur le terrain D'autres d'Afrique du Sud et d'Australie arriveront d'ici la fin de la semaine Randi-Marie Adams et La Presse canadienne.  c’est: ''Est-ce que j’ai encore une maison?'' Et nous voulons qu’ils puissent avoir cette information le plus rapidement possible"}}\">Nous savons que la première question qu’ils ont On estime à 181 le nombre de propriétés partiellement ou totalement détruites par les incendies de forêt dans la vallée de l’Okanagan précisant que les résidents pourront bientôt vérifier l'état de leurs maisons en ligne Le vignoble Corcelettes - Siimilkameen ©Natalie Richard Située à seulement 30 min d’Osoyoos et de la vallée de l’Okanagan la Similkameen Valley demeure pourtant encore méconnue Si son climat se révèle similaire à celui de sa voisine elle se différencie de l’Okanagan par son orientation puisqu’elle s’étend d’ouest en est plutôt que du nord au sud Ce terroir d’altitude s’élève jusqu’à 480 m au-dessus du niveau de la mer et malgré la chaleur à certains endroits les montagnes environnantes offrent l’ombre nécessaire pour équilibrer les températures la proximité de la rivière Similkameen et le vent puissant et persistant qui souffle entre les montagnes réduit aussi les extrêmes de température et protège la vallée des insectes et autres maladies ce qui en fait un endroit idéal pour pratiquer l’agriculture biologique Entamez votre visite de la vallée de la Similkameen au vignoble Robin Ridge de la famille Cottrill, réputé pour son gamay. Poursuivez ensuite vers la Corcelettes Estate Winery un vignoble familial d’envergure qui propose une excellente gamme de vins primés vin signature du vigneron Charlie Baessler Ne repartez pas sans quelques canettes de son vin effervescent Santé rendez-vous chez Clos du Soleil pour une dégustation de ses merveilleux vins de style bordelais produits avec le moins d’interventions possible en culture biodynamique par le passionné Michael Clark Dirigez-vous vers Cawston en vous assurant d’avoir réservé une table au réputé Row Fourteen Restaurant at Klippers pour découvrir le menu dégustation du chef Derek Gray et déguster les excellents cidres de la ferme Klippers Organic Acres concoctés à base de différents fruits de la région À part de nombreux campings et parcs pour les véhicules récréatifs on trouve peu de lieux d’hébergement dans la région; nous vous recommandons de réserver une des superbes chambres d’hôte de la ferme Klippers ou des vignobles Crowsnest Commencez la journée en vous rendant chez Orofino Vineyards dont le chai est le seul au Canada à être construit avec des balles de foin et alimenté à l’énergie solaire Vous pourrez y savourer les remarquables vins de John et Virginia Weber Allez ensuite déjeuner au vignoble Rustic Roots qui produit aussi des cidres et des vins à base de fruits comme la pomme fabriquent du pain et de délicieuses pâtisseries maison visitez le Vanessa Vineyard dont les assemblages de style bordelais la syrah et le viognier ont été maintes fois primés offrez-vous une dernière dégustation à la terrasse panoramique du vignoble Hugging Tree Winery du vigneron Bradley Makepeace et ne manquez pas de prendre une photo du hugging tree (l’arbre qui s’enlace) qui donne son nom au domaine Chaque semaine recevez gratuitement le meilleur de L'abus d'alcool est dangereux pour la santé dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Steven Francis habite le quartier Rose Valley il a quitté leur maison dans la nuit de jeudi à vendredi avec leur chien et leurs trois chats Le feu est arrivé jusqu'à notre porte Je n'avais jamais vu d'incendies comme ça L’agressivité du vent [...] qui a littéralement remonté chaque flanc de montagne et a continué à souffler sur des kilomètres en transportant les flammes.. chef de la Première Nation Westbank située tout près de West Kelowna Je n'ai jamais vu la fumée et le feu aussi près de la communauté Tout le flanc de montagne n'était qu'une boule de feu [...] On pouvait entendre des maisons exploser Le nombre de propriétés qui ont été la proie des flammes n’a pas encore été précisé par les autorités qui attendent de pouvoir procéder à une évaluation en toute sécurité L’Okanagan brûle : « la nuit dernière pourrait bien n’être qu’un prélude » Feux de forêt : Kelowna déclare l’état d’urgence et ordonne de nouvelles évacuations plus de 3000 propriétés étaient frappées d'ordres d’évacuation à West Kelowna et Kelowna et plus de 5000 propriétés étaient touchées par des d'alertes d'évacuation qui a évacué sa maison du secteur de Clifton des camions de pompiers et des gens qui faisaient du porte-à-porte [...] Mon mari a vu qu’il y avait un incendie au bout de notre rue À peine leurs sacs étaient-ils faits que les policiers sont venus frapper à leur porte leur indiquant qu’il fallait partir dès maintenant a également quitté son domicile dans la nuit de jeudi à vendredi avec son épouse et leurs deux jeunes enfants Des voisins sont passés en voiture et en klaxonnant partout pour essayer de prévenir Après s’être aperçu que le feu atteignait la montagne située à environ trois kilomètres de chez lui il n’a pas attendu que l'ordre d’évacuation soit donné Comme on a de la famille qui n’est pas loin on a décidé de ne prendre aucun risque On est partis environ une heure avant que l'évacuation ne soit prononcée Trouver quoi dire aux enfants dans une telle situation n’est pas facile selon Julien Picault : On leur dit qu’il faut partir parce qu’il y a un danger rien de grave ne va arriver et qu’il s’agit d’une précaution On a dit aux enfants de prendre ce dont ils ont besoin pour la nuit On leur a donné une petite boîte et on leur a dit de prendre leurs objets préférés pour être sûrs que rien n’arrive à ces choses On attend de voir si le feu se résorbe et s’il se déplace Mais nous ne pouvons pas voir notre côté nous ne savons pas à quoi nous attendre affirme-t-elle à propos de l’état de sa communauté Nous ne connaissons pas l'étendue des dégâts les gens utilisent les caméras installées sur leur propriété pour partager ce qu'ils voient c’est tout le sentiment de communauté qui est affecté vous avez grandi dans cette communauté plus de 3000 propriétés étaient frappées d'ordres d’évacuation en raison des feux de forêt qui brûlent près de West Kelowna et de Kelowna Plus de 5000 propriétés étaient touchées par des d'alertes d'évacuation La situation évolue rapidement. Pour plus d'informations, visitez cordemergency.ca (en anglais). Jennifer Magher est journaliste à Vancouver. Elle est arrivée en Colombie-Britannique en 2023 après une carrière en ingénierie. Elle s'intéresse particulièrement aux sujets scientifiques et aux données. Ouvrir en mode plein écranTôt vendredi, des feux se sont déclarés dans la ville de Kelowna alors que le feu McDougall Creek sévissait jusqu'alors seulement du côté ouest du lac Okanagan, près de West Kelowna. Jennifer MagherPublié le 18 août 2023 à 20 h 31 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour des milliers de résidents de West Kelowna et de Kelowna ont dû évacuer leur propriété en raison des feux de forêt de McDougall Creek des familles avec leurs animaux et des communautés qui sont touchés Steven Francis habite le quartier Rose Valley il a quitté leur maison dans la nuit de jeudi à vendredi avec leur chien et leurs trois chats Ouvrir en mode plein écranMoins de 24 heures depuis son apparition le feu de forêt de McDougall Creek a dévasté 68 kilomètres carrés de territoire Le feu est considéré comme non maîtrisé par BC Wildfire et il continue d’être à l’origine d’ordres d’évacuation Feux de forêt au CanadaConsulter le dossier completSuivreSuivreJe n'avais jamais vu d'incendies comme ça L’agressivité du vent [...] qui a littéralement remonté chaque flanc de montagne et a continué à souffler sur des kilomètres en transportant les flammes.. chef de la Première Nation Westbank située tout près de West Kelowna Je n'ai jamais vu la fumée et le feu aussi près de la communauté Tout le flanc de montagne n'était qu'une boule de feu Le nombre de propriétés qui ont été la proie des flammes n’a pas encore été précisé par les autorités qui attendent de pouvoir procéder à une évaluation en toute sécurité plus de 3000 propriétés étaient frappées d'ordres d’évacuation à West Kelowna et Kelowna et plus de 5000 propriétés étaient touchées par des d'alertes d'évacuation qui a évacué sa maison du secteur de Clifton des camions de pompiers et des gens qui faisaient du porte-à-porte [...] Mon mari a vu qu’il y avait un incendie au bout de notre rue À peine leurs sacs étaient-ils faits que les policiers sont venus frapper à leur porte leur indiquant qu’il fallait partir dès maintenant a également quitté son domicile dans la nuit de jeudi à vendredi avec son épouse et leurs deux jeunes enfants Des voisins sont passés en voiture et en klaxonnant partout pour essayer de prévenir Lancer l’écoute|5 minAprès s’être aperçu que le feu atteignait la montagne située à environ trois kilomètres de chez lui il n’a pas attendu que l'ordre d’évacuation soit donné Comme on a de la famille qui n’est pas loin On est partis environ une heure avant que l'évacuation ne soit prononcée Trouver quoi dire aux enfants dans une telle situation n’est pas facile selon Julien Picault : On leur dit qu’il faut partir parce qu’il y a un danger rien de grave ne va arriver et qu’il s’agit d’une précaution On leur a donné une petite boîte et on leur a dit de prendre leurs objets préférés pour être sûrs que rien n’arrive à ces choses Ouvrir en mode plein écranLa Colombie-Britannique connaît la pire saison des feux de forêt de son histoire Photo : La Presse canadienne / Darryl Dyck On attend de voir si le feu se résorbe et s’il se déplace affirme-t-elle à propos de l’état de sa communauté Nous ne connaissons pas l'étendue des dégâts les gens utilisent les caméras installées sur leur propriété pour partager ce qu'ils voient c’est tout le sentiment de communauté qui est affecté plus de 3000 propriétés étaient frappées d'ordres d’évacuation en raison des feux de forêt qui brûlent près de West Kelowna et de Kelowna Plus de 5000 propriétés étaient touchées par des d'alertes d'évacuation L’Okanagan brûle : « la nuit dernière pourrait bien n’être qu’un prélude » Feux de forêt : Kelowna déclare l’état d’urgence et ordonne de nouvelles évacuations La situation évolue rapidement. Pour plus d'informations, visitez cordemergency.ca (en anglais) Jennifer Magher est journaliste à Vancouver Elle est arrivée en Colombie-Britannique en 2023 après une carrière en ingénierie Elle s'intéresse particulièrement aux sujets scientifiques et aux données Plusieurs incendies de forêt brûlent autour de Kelowna une ville de l'Okanagan où résident près de 150 000 personnes plus de 4500 personnes font actuellement l'objet d'un ordre d'évacuation et 23 500 autres selon la ministre de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique a reçu des résidents évacués dans son hôtel La situation évolue rapidement. Pour plus d'informations, visitez cordemergency.ca (en anglais) les vins de l’Okanagan n’ont plus besoin de présentation cinq itinéraires permettent de découvrir à vélo les vignobles mais également les distilleries et brasseries de la région après une généreuse dégustation de vin que d’enfourcher sa monture afin de brûler quelques calories et libérer de l’espace en prévision du prochain ravitaillement C’est ce que nous avons fait l’automne dernier en roulant de vignoble en vignoble dans la lumineuse vallée de l’Okanagan qui reçoit plus de 2 000 heures d’ensoleillement par année que nous choisissons pour débuter notre virée Sur des vélos empruntés – qui sont dans un état discutable – nous nous élançons en direction du vignoble le plus visité de la Colombie-Britannique : SummerHill Pyramid une propriété où le vin est entreposé dans… une pyramide En commençant avec ce chef de file régional il sera plus facile d’établir des comparaisons pour des non-initiés comme nous Une petite dizaine de kilomètres séparent le centre-ville de Kelowna de la propriété et permet de temps à autre de profiter de points de vue intéressants… Une montée bien sentie et nous voici bientôt rendus à destination les joues rougies et le dos bien trempé La vue à un million de dollars et les BMW stationnées près de l’entrée pourraient nous rebuter mais le gérant nous aperçoit et nous met tout de suite à l’aise L’accueil chaleureux dont nous bénéficions nous prouve que le monde viticole n’est pas réservé qu’aux gens riches et célèbres : les simples cyclistes sont aussi les bienvenus les techniques de l’agriculture biodynamique et l’entreposage du vin dans une pyramide orientée vers le nord géographique en amélioreraient le goût le Cipes Brut NV demeure le vin le plus primé au Canada; ce riesling au goût citronné vinifié selon la méthode champenoise nous fait bonne impression et le temps de crier « merlot! » nous voilà repartis avec une bouteille dans le sac à dos La tournée se poursuit à cinq kilomètres de là vignoble non moins bien situé dans South Kelowna la circulation dense nous cause un léger stress Tandis que nous tentons tant bien que mal de pédaler à un rythme raisonnable les voitures filent à vive allure à proximité de nous Il ne faut d’ailleurs pas s’attendre à des voies réservées aux vélos sur cette route des vins; le parcours s’effectue le plus souvent en bordure de routes assez étroites et très fréquentées la vue nous fait rapidement oublier ce petit désagrément; le terrain se vallonne jusqu’à épouser nous échangeons nos ferrailles pour un vélo dont la peinture de couleur vive nous jette de la poudre aux yeux Persuadés qu’il est en meilleur état nous faisons fi du fait qu’il s’agit d’un tandem – un pari risqué Nous avons trop entendu parler du fameux domaine Quail’s Gate pour ne pas nous y rendre la circulation devrait se faire avec un peu moins de peine… La journée commence donc par une traversée du lac Okanagan sur le seul et unique pont flottant au Canada À lire aussi : Randos pompettes sous les pommiers du Québec West Kelowna regorge de vignobles plus petits tantôt biologiques comme Kalala Organic Estate tantôt à l’ambiance décontractée Ces vignobles forment le parcours nommé Westside Wine Trail qui longe la rive ouest du lac Okanagan et qui est mieux adapté au cyclotourisme à 24 km du centre-ville de Kelowna se trouve le parcours Kettle Valley Railway un ancien chemin de fer converti en piste cyclable Avec ses montées au dénivelé de moins de 2 % le circuit est accessible à toute la famille les cyclistes aguerris y trouveront leur compte s’ils choisissent de parcourir la totalité de la piste © tourismkelowna.com – Shawn Talbot Photography La section de Myra Canyon est la plus pittoresque : 24 kilomètres en bordure d’abruptes falaises ponctués de deux tunnels et de dix-huit ponts sur chevalets offrant une vue imprenable sur le canyon Une excellente cure contre les effets qu’entraîne le fait d’avoir succombé aux charmes de la dive bouteille.. La meilleure période pour visiter les vignobles de l’Okanagan va de mai à octobre Certains sont fermés ou ont des heures d’ouverture limitées pendant l’hiver Si des vignobles facturent la dégustation (à moins d’achat) d’autres n’offrent des dégustations que sur demande auquel cas il est conseillé de réserver avant de s’y rendre La Colombie-Britannique observe une politique de tolérance zéro pour l’alcool au volant Une autre bonne raison d’opter pour la bicyclette Pour plus de renseignements sur les routes des vins, on peut consulter le site Web Tourism Kelowna, tourismkelowna.com/do/wine (en anglais) ou tourisme-cb.com Si la région ensoleillée de l’Okanagan est surtout connue pour ses vins elle possède également plusieurs cidreries et microbrasseries de qualité où les cyclistes aimeront relaxer après une journée exigeante Également située en plein cœur de Kelowna Okanagan Spirits fabrique des liqueurs entièrement composées de fruits et céréales cultivées localement agents de préservation ou saveurs artificielles Difficile de choisir lequel du gin aux pommes – le meilleur vendeur – ou de l’absinthe véritable nous fait le plus de charme Une chose est sûre : avec sa culture d’entreprise la plus ancienne distillerie de l’ouest du Canada rejoint en plein nos principes L’auteure était l’invitée de l’Hôtel Zed et de Tourism Kelowna VOS COMMENTAIRES SONT IMPORTANTS POUR NOUS ET POUR LA COMMUNAUTÉ Vous devez être membre et être connecté pour ajouter un commentaire Certains pieds de vigne n'ont pas survécu L'année est désastreuse pour le viticulteur Grant Stanley de Kelowna C’est une situation catastrophique et nous avons besoin d’aide J’espère que le futur sera plus clément son vignoble d’un vert pétillant semble magnifique Mais il suffit de regarder sous les feuilles pour constater que les raisins manquent à l’appel Ce sera comme une chasse aux œufs de Pâques et lorsqu’on trouvera un raisin c’est sûr qu’on va sauter et crier de joie Le viticulteur Dapinder Gill vit une situation similaire il peut recevoir 7,50 $ par vigne un montant qui n’a pas changé depuis au moins une dizaine d’années alors ça ne couvre même pas la plante en soi Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins ","text":"Pour replanter une vigne Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins "}}\">Pour replanter une vigne Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins le directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique la moitié des vignes ne fourniront pas de raisins pour la récolte Il craint que les petits viticulteurs fassent faillite Miles Prodan demande l’aide de Victoria et d’Ottawa pour soutenir l’industrie du vin en Colombie-Britannique et mettre à jour ses programmes le ministère de l’Agriculture n’a pas répondu directement aux inquiétudes des viticulteurs Il dit avoir des programmes pour soutenir l’industrie notamment en offrant de l’aide pour vendre les produits à l'étranger La date limite a été prolongée jusqu'au 30 juin Avec des informations de Brady Strachan et Julie Carpentier Ouvrir en mode plein écranLes vignobles de la région viticole de l'Okanagan ont été durement touchés par une vague de froid pendant plusieurs jours qui a causé d'importants dommages aux vignes L'industrie du vin de la Colombie-Britannique a subi de plein fouet les soubresauts de l'hiver et fait maintenant face à des pertes de revenus de 133 millions de dollars selon l'Association des producteurs de vin de la province L'année est désastreuse pour le viticulteur Grant Stanley de Kelowna C’est une situation catastrophique et nous avons besoin d’aide son vignoble d’un vert pétillant semble magnifique Mais il suffit de regarder sous les feuilles pour constater que les raisins manquent à l’appel Ce sera comme une chasse aux œufs de Pâques et lorsqu’on trouvera un raisin c’est sûr qu’on va sauter et crier de joie Ouvrir en mode plein écranGrant Stanley a planté l'an dernier une nouvelle vigne à côté d'une autre qui a succombé à l'hiver Cette nouvelle vigne n'est maintenant plus viable et devra être enlevée un montant qui n’a pas changé depuis au moins une dizaine d’années alors ça ne couvre même pas la plante en soi Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins ","text":"Pour replanter une vigne Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins "}}'>Pour replanter une vigne Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins le directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique la moitié des vignes ne fourniront pas de raisins pour la récolte Miles Prodan demande l’aide de Victoria et d’Ottawa pour soutenir l’industrie du vin en Colombie-Britannique et mettre à jour ses programmes le ministère de l’Agriculture n’a pas répondu directement aux inquiétudes des viticulteurs Il dit avoir des programmes pour soutenir l’industrie notamment en offrant de l’aide pour vendre les produits à l'étranger La date limite a été prolongée jusqu'au 30 juin Une vague de froid extrême en décembre a gelé les bourgeons délicats dans la vallée de l'Okanagan qui devaient devenir des raisins de cuve Les programmes des assurances sont désuets et ne couvrent plus nos réels besoins "}}\\\">Pour replanter une vigne Une vague de froid extrême en décembre a gelé les bourgeons délicats dans la vallée de l'Okanagan qui devaient devenir des raisins de cuve L'industrie du vin de la Colombie-Britannique a subi de plein fouet les soubresauts de l'hiver et fait maintenant face à des pertes de revenus de 133 millions de dollars selon l'Association des producteurs de vin de la province Le froid tue les bourgeons des vignes, explique Ben-Min Chang, viticulteur au Centre de recherche et de développement de Summerland d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. En conséquence, la production de raisins et de vin entièrement local pourrait être de 97 à 99 % plus faible en 2024 qu’à l’habitude. Le rapport de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique relève qu’entre le 11 et le 15 janvier 2024, dans la vallée de l'Okanagan, les températures sont passées pendant plus de 50 heures sous la barre des -20 °C. Il s’agit du seuil de risque pour les vignes, selon le rapport. Seulement de 1  à 3 % des bourgeons des vignes ont survécu au gel, mentionne le rapport. La combinaison d'une faible température et d'un long temps d'exposition a entraîné ces dommages dévastateurs. On a l’impression que ça s’accumule, dit Miles Prodan, directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique. En décembre 2022, une vague de froid extrême a gelé les bourgeons des vignes dans la vallée de l'Okanagan. La production de raisin et de vin local en 2023 s’en est vue réduite de 58 %. Ce deuxième gel que nous venons de subir va être préjudiciable. Ne pas avoir accès au marché, ne pas avoir de vin à vendre, c'est une période très, très troublante pour le secteur. Des 440 à 445 millions de dollars au total que le rapport prévoit en pertes pour l’industrie, les vignobles et les établissements vinicoles risquent de perdre de 340 à 346 millions de dollars. La diminution de la production aura également des répercussions sur d'autres maillons de la chaîne d'approvisionnement, et les fournisseurs, les prestataires de services logistiques et les distributeurs risquent de perdre entre 97 et 99 millions de dollars. C’est très préoccupant, souligne Mark Hicken, consultant dans l'industrie du vin et fondateur d’Alca Intelligence, qui ajoute : L'industrie va être affectée pendant plusieurs années par des récoltes très réduites ou pratiquement inexistantes. La plupart des petites et moyennes exploitations viticoles vont se trouver en grand péril financier, car il n'est tout simplement pas possible de survivre pendant une longue période sans revenus normaux. Mark Hicken estime qu'en l'absence d'un plan de sauvetage, la majorité des exploitations viticoles, en particulier les petites et moyennes, seront en grande difficulté. Roly Russell, secrétaire parlementaire pour le développement rural, a indiqué dans un communiqué que le gouvernement aide les agriculteurs à relever les défis liés au climat auxquels ils sont confrontés. Il indique que l'année dernière, environ 27 millions de dollars d'indemnités ont été versés aux producteurs qui ont perdu leurs récoltes à cause du gel de 2022. Pour sa part, le parti BC United demande la création d’un groupe de travail d'urgence avec l'industrie viticole de la Colombie-Britannique et le gouvernement fédéral qui aurait pour but d'élaborer des solutions pour faire face aux prochaines années. Même si les conséquences à plus long terme sur la santé des vignes ne pourront être estimées avec précision que plus tard dans l’année, des viticulteurs devront investir pour replanter des vignes détruites par le froid, estime l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique. Les effets peuvent persister pendant plusieurs années, car il faut du temps pour se remettre des dommages, fait valoir Ben-Min Chang, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Nous devons tailler chaque vigne ou replanter, ce qui prend du temps et demande des efforts. Avec les informations de Benoit Ferradini et Brady Strachan Ouvrir en mode plein écranDes vignobles de la région viticole de l'Okanagan, en Colombie-Britannique, ont été durement touchés par la vague de froid de janvier 2024, qui succédait à celle de décembre 2022. (Photo d'archives) Les dégâts sur les bourgeons sont importants. Plus de 90 % des bourgeons [...] sont morts, décolorés, ce qui inquiète tout le monde, indique Gordon Fitzpatrick, président des vignobles de la famille Fitzpatrick. Le froid tue les bourgeons des vignes, explique Ben-Min Chang, viticulteur au Centre de recherche et de développement de Summerland d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. En conséquence, la production de raisins et de vin entièrement local pourrait être de 97 à 99 % plus faible en 2024 qu’à l’habitude. Le rapport de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique relève qu’entre le 11 et le 15 janvier 2024, dans la vallée de l'Okanagan, les températures sont passées pendant plus de 50 heures sous la barre des -20 °C. Il s’agit du seuil de risque pour les vignes, selon le rapport. Seulement de 1  à 3 % des bourgeons des vignes ont survécu au gel, mentionne le rapport. La combinaison d'une faible température et d'un long temps d'exposition a entraîné ces dommages dévastateurs. On a l’impression que ça s’accumule, dit Miles Prodan, directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique. En décembre 2022, une vague de froid extrême a gelé les bourgeons des vignes dans la vallée de l'Okanagan. La production de raisin et de vin local en 2023 s’en est vue réduite de 58 %. Ce deuxième gel que nous venons de subir va être préjudiciable. Ne pas avoir accès au marché, ne pas avoir de vin à vendre, c'est une période très, très troublante pour le secteur. Ouvrir en mode plein écranEn décembre 2022, les températures sont descendues aussi bas qu’en janvier 2024, mais l’épisode de froid a duré moins longtemps. (Photo d'archives) Des 440 à 445 millions de dollars au total que le rapport prévoit en pertes pour l’industrie, les vignobles et les établissements vinicoles risquent de perdre de 340 à 346 millions de dollars. La diminution de la production aura également des répercussions sur d'autres maillons de la chaîne d'approvisionnement, et les fournisseurs, les prestataires de services logistiques et les distributeurs risquent de perdre entre 97 et 99 millions de dollars. C’est très préoccupant, souligne Mark Hicken, consultant dans l'industrie du vin et fondateur d’Alca Intelligence, qui ajoute : L'industrie va être affectée pendant plusieurs années par des récoltes très réduites ou pratiquement inexistantes. La plupart des petites et moyennes exploitations viticoles vont se trouver en grand péril financier, car il n'est tout simplement pas possible de survivre pendant une longue période sans revenus normaux. Mark Hicken estime qu'en l'absence d'un plan de sauvetage, la majorité des exploitations viticoles, en particulier les petites et moyennes, seront en grande difficulté. Roly Russell, secrétaire parlementaire pour le développement rural, a indiqué dans un communiqué que le gouvernement aide les agriculteurs à relever les défis liés au climat auxquels ils sont confrontés. Il indique que l'année dernière, environ 27 millions de dollars d'indemnités ont été versés aux producteurs qui ont perdu leurs récoltes à cause du gel de 2022. Pour sa part, le parti BC United demande la création d’un groupe de travail d'urgence avec l'industrie viticole de la Colombie-Britannique et le gouvernement fédéral qui aurait pour but d'élaborer des solutions pour faire face aux prochaines années. Même si les conséquences à plus long terme sur la santé des vignes ne pourront être estimées avec précision que plus tard dans l’année, des viticulteurs devront investir pour replanter des vignes détruites par le froid, estime l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique. Les effets peuvent persister pendant plusieurs années, car il faut du temps pour se remettre des dommages, fait valoir Ben-Min Chang, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Nous devons tailler chaque vigne ou replanter, ce qui prend du temps et demande des efforts. Les dégâts sur les bourgeons sont importants Plus de 90 % des bourgeons [...] sont morts président des vignobles de la famille Fitzpatrick viticulteur au Centre de recherche et de développement de Summerland d’Agriculture et Agroalimentaire Canada la production de raisins et de vin entièrement local pourrait être de 97 à 99 % plus faible en 2024 qu’à l’habitude Le rapport de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique relève qu’entre le 11 et le 15 janvier 2024 les températures sont passées pendant plus de 50 heures sous la barre des -20 °C Il s’agit du seuil de risque pour les vignes Seulement de 1  à 3 % des bourgeons des vignes ont survécu au gel La combinaison d'une faible température et d'un long temps d'exposition a entraîné ces dommages dévastateurs On a l’impression que ça s’accumule directeur général de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique une vague de froid extrême a gelé les bourgeons des vignes dans la vallée de l'Okanagan La production de raisin et de vin local en 2023 s’en est vue réduite de 58 % Ce deuxième gel que nous venons de subir va être préjudiciable Des 440 à 445 millions de dollars au total que le rapport prévoit en pertes pour l’industrie les vignobles et les établissements vinicoles risquent de perdre de 340 à 346 millions de dollars La diminution de la production aura également des répercussions sur d'autres maillons de la chaîne d'approvisionnement les prestataires de services logistiques et les distributeurs risquent de perdre entre 97 et 99 millions de dollars consultant dans l'industrie du vin et fondateur d’Alca Intelligence qui ajoute : L'industrie va être affectée pendant plusieurs années par des récoltes très réduites ou pratiquement inexistantes La plupart des petites et moyennes exploitations viticoles vont se trouver en grand péril financier car il n'est tout simplement pas possible de survivre pendant une longue période sans revenus normaux Mark Hicken estime qu'en l'absence d'un plan de sauvetage la majorité des exploitations viticoles secrétaire parlementaire pour le développement rural a indiqué dans un communiqué que le gouvernement aide les agriculteurs à relever les défis liés au climat auxquels ils sont confrontés environ 27 millions de dollars d'indemnités ont été versés aux producteurs qui ont perdu leurs récoltes à cause du gel de 2022 le parti BC United demande la création d’un groupe de travail d'urgence avec l'industrie viticole de la Colombie-Britannique et le gouvernement fédéral qui aurait pour but d'élaborer des solutions pour faire face aux prochaines années Même si les conséquences à plus long terme sur la santé des vignes ne pourront être estimées avec précision que plus tard dans l’année des viticulteurs devront investir pour replanter des vignes détruites par le froid estime l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique Les effets peuvent persister pendant plusieurs années car il faut du temps pour se remettre des dommages d’Agriculture et Agroalimentaire Canada Nous devons tailler chaque vigne ou replanter ce qui prend du temps et demande des efforts L’épisode de froid extrême de janvier 2024 en Colombie-Britannique a causé des dommages importants aux vignes indique un rapport de l'Association des producteurs de vin de la province Cette situation pourrait entraîner une diminution de revenus de plus de 440 millions de dollars pour l’industrie vinicole britanno-colombienne dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"À Kelowna un brouillard de couleur rose est apparu peu après 7 h 30 il avait repris sa teinte grise habituelle Je me suis demandé ce qui se passait dehors qui a immortalisé le moment en prenant quelques photos à environ 60 km au sud de Kelowna le brouillard est devenu violet vers 7 h 15 avant de devenir rose une habitante qui a pris une photo du ciel coloré au-dessus du lac Okanagan ont signalé le même phénomène ses photos reflètent exactement la coloration du brouillard telle qu’elle a pu le voir Alors qu'elle est habituée aux ciels roses des levers et des couchers de soleil elle affirme que le fait d'être entourée d'un brouillard rose était une expérience tout à fait différente météorologue à Environnement et Changement climatique Canada dit n'avoir jamais eu la chance d'observer un tel brouillard Il s’est dit très jaloux de ne pas avoir assisté à ce phénomène très rare Il faut que les ingrédients soient tous là au bon moment la diffusion des ondes fait sortir la couleur bleue et accentuer celles orange cette diffusion des ondes a affecté un banc de brouillard Les gouttelettes présentes dans le brouillard sont excessivement petites ce qui fait que la diffusion de la lumière est différente de celle qu’on observe dans un lever ou coucher de soleil classique Lise Guyot dit qu'elle a appris de son père photographe l'importance de ne pas attendre avant de capturer un moment car il peut disparaître très rapidement Avec des informations d’Andrew Kurjata Simon Jousset est journaliste à Victoria Il est arrivé sur l'île de Vancouver en 2022 après avoir travaillé 10 ans comme journaliste en France Ouvrir en mode plein écranLe phénomène a duré seulement quelques minutes Le brouillard a ensuite retrouvé sa teinte grise habituelle Des habitants de la vallée de l’Okanagan ont observé mercredi matin un brouillard aux teintes roses et violettes un brouillard de couleur rose est apparu peu après 7 h 30 Je me suis demandé ce qui se passait dehors qui a immortalisé le moment en prenant quelques photos Ouvrir en mode plein écranLise Guyot a observé le phénomène de chez elle et explique qu'il n'a duré que quelques minutes le brouillard est devenu violet vers 7 h 15 avant de devenir rose une habitante qui a pris une photo du ciel coloré au-dessus du lac Okanagan Ouvrir en mode plein écranDana Coates a pris cette photo depuis une terrasse surplombant le lac Okanagan ses photos reflètent exactement la coloration du brouillard telle qu’elle a pu le voir Alors qu'elle est habituée aux ciels roses des levers et des couchers de soleil elle affirme que le fait d'être entourée d'un brouillard rose était une expérience tout à fait différente météorologue à Environnement et Changement climatique Canada Il s’est dit très jaloux de ne pas avoir assisté à ce phénomène très rare Il faut que les ingrédients soient tous là au bon moment cette diffusion des ondes a affecté un banc de brouillard Les gouttelettes présentes dans le brouillard sont excessivement petites ce qui fait que la diffusion de la lumière est différente de celle qu’on observe dans un lever ou coucher de soleil classique Ouvrir en mode plein écranLe phénomène très rare a eu lieu lors du lever de soleil Lise Guyot dit qu'elle a appris de son père photographe l'importance de ne pas attendre avant de capturer un moment Même si la région de l’Okanagan, dans l’intérieur de la Colombie-Britannique, est reconnue pour ses chaudes températures et son climat sec, des températures de plus de 40 degrés Celsius sont inhabituelles, explique Séverine Pinte. La vigne va bloquer son métabolisme pour éviter de perdre trop d' eau par évaporation. Pour aider le raisin, les vignobles vont augmenter la quantité d’eau et arroser les vignes de nuit. On va changer nos façons de travailler pendant quelques jours pour la santé de la plante. Pour éviter que les travailleurs ne souffrent de la chaleur extrême, les heures de travail seront également modifiées. On a une équipe de travailleurs mexicains et même s'ils sont plus habitués que nous à travailler dans la chaleur, on va leur proposer de travailler tôt le matin et tard le soir, explique Séverine Pinte. La vigneronne croit par contre qu'il est trop tôt pour s'inquiéter de l’impact à long terme de cette vague de chaleur. Dominique Lévesque est journaliste et réalisatrice à Vancouver. Elle couvre l'actualité britanno-colombienne depuis 24 ans et s'intéresse particulièrement aux questions de société. Ouvrir en mode plein écranDes raisins de la vigne du domaine Nk'Mip à Osoyoos. Dominique LévesquePublié le 24 juin 2021 à 13 h 05 HAEPrenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour. La vague de chaleur qui a débuté en Colombie-Britannique et qui va amener des températures allant jusqu’à plus de 40 degrés Celsius force les vignerons de l'Okanagan à changer leurs méthodes de travail et à adopter de nouvelles mesures pour assurer le bien-être des vignes. Une chaleur extrême va bloquer le développement du raisin pendant quelques jours, car les plantes vont se concentrer à ne pas perdre trop d'eau, explique Séverine Pinte, vigneronne depuis 2010 aux Le vieux pin, à Oliver et LaStella winery, à Osoyoos. Ouvrir en mode plein écranUn vignoble dans la vallée de l'Okanagan, en Colombie-Brtannique. Même si la région de l’Okanagan, dans l’intérieur de la Colombie-Britannique, est reconnue pour ses chaudes températures et son climat sec, des températures de plus de 40 degrés Celsius sont inhabituelles, explique Séverine Pinte. La vigne va bloquer son métabolisme pour éviter de perdre trop d' eau par évaporation. Pour aider le raisin, les vignobles vont augmenter la quantité d’eau et arroser les vignes de nuit. On va changer nos façons de travailler pendant quelques jours pour la santé de la plante. Ouvrir en mode plein écranLever de soleil dans un vignoble de la vallée de l'Okanagan. Pour éviter que les travailleurs ne souffrent de la chaleur extrême, les heures de travail seront également modifiées. On a une équipe de travailleurs mexicains et même s'ils sont plus habitués que nous à travailler dans la chaleur, on va leur proposer de travailler tôt le matin et tard le soir, explique Séverine Pinte. La vigneronne croit par contre qu'il est trop tôt pour s'inquiéter de l’impact à long terme de cette vague de chaleur. Une chaleur extrême va bloquer le développement du raisin pendant quelques jours car les plantes vont se concentrer à ne pas perdre trop d'eau Même si la région de l’Okanagan dans l’intérieur de la Colombie-Britannique est reconnue pour ses chaudes températures et son climat sec des températures de plus de 40 degrés Celsius sont inhabituelles La vigne va bloquer son métabolisme pour éviter de perdre trop d' eau par évaporation les vignobles vont augmenter la quantité d’eau et arroser les vignes de nuit On va changer nos façons de travailler pendant quelques jours pour la santé de la plante Pour éviter que les travailleurs ne souffrent de la chaleur extrême les heures de travail seront également modifiées On a une équipe de travailleurs mexicains et même s'ils sont plus habitués que nous à travailler dans la chaleur on va leur proposer de travailler tôt le matin et tard le soir La vigneronne croit par contre qu'il est trop tôt pour s'inquiéter de l’impact à long terme de cette vague de chaleur Dominique Lévesque est journaliste et réalisatrice à Vancouver Elle couvre l'actualité britanno-colombienne depuis 24 ans et s'intéresse particulièrement aux questions de société La vague de chaleur qui a débuté en Colombie-Britannique et qui va amener des températures allant jusqu’à plus de 40 degrés Celsius force les vignerons de l'Okanagan à changer leurs méthodes de travail et à adopter de nouvelles mesures pour assurer le bien-être des vignes dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le propriétaire du vignoble CheckMate Artisanal Winery à Oliver s'est dit totalement abasourdi et étonné en apprenant que son vin avait obtenu une note parfaite C'est un grand moment pour les vins de la vallée de l'Okanagan les vins sont cotés selon plusieurs échelles mais le système à 100 points est devenu l'un des plus populaires C’est l'aboutissement d'années de travail ardu en particulier au cours des six dernières années depuis l'ouverture de la cave dit M. von Mandl John Schreiner a goûté de nombreux vins au fil des années c'est la première fois qu'il attribue une note de 100 points à un vin de table bien qu'il ait déjà attribué une note parfaite à un vin de glace Il avait les saveurs que je cherchais dans le Chardonnay et il n'y avait rien de déséquilibré Je vois rarement des vins sur lesquels il n'y a pas de quoi blaguer a lancé celui qui est également l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet notamment The Wineries of British Columbia M. von Mandl croit que l'Okanagan est enfin sur le point d'être reconnu comme un producteur de vin de classe mondiale Il dit que la région offre quelque chose d'unique dans le monde viticole en particulier parce qu'elle a été formée par l'activité volcanique et les âges glaciaires répétés ce qui a contribué à créer un microclimat complexe Le Little Pawn Chardonnay 2015 est uniquement en vente à la cave Ouvrir en mode plein écranLe vin a obtenu une note parfaite Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour a obtenu un score parfait de 100 points de la part du critique John Schreiner considéré comme l'un des meilleurs en Colombie-Britannique Le propriétaire du vignoble CheckMate Artisanal Winery à Oliver s'est dit totalement abasourdi et étonné en apprenant que son vin avait obtenu une note parfaite C'est un grand moment pour les vins de la vallée de l'Okanagan les vins sont cotés selon plusieurs échelles mais le système à 100 points est devenu l'un des plus populaires Ouvrir en mode plein écranLe Little Pawn Chardonnay 2015 a obtenu un score parfait de 100 points C’est l'aboutissement d'années de travail ardu en particulier au cours des six dernières années John Schreiner a goûté de nombreux vins au fil des années c'est la première fois qu'il attribue une note de 100 points à un vin de table bien qu'il ait déjà attribué une note parfaite à un vin de glace Il avait les saveurs que je cherchais dans le Chardonnay et il n'y avait rien de déséquilibré a lancé celui qui est également l’auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet von Mandl croit que l'Okanagan est enfin sur le point d'être reconnu comme un producteur de vin de classe mondiale Il dit que la région offre quelque chose d'unique dans le monde viticole en particulier parce qu'elle a été formée par l'activité volcanique et les âges glaciaires répétés ce qui a contribué à créer un microclimat complexe Le Little Pawn Chardonnay 2015 est uniquement en vente à la cave Le propriétaire du vignoble CheckMate Artisanal Winery à Oliver a obtenu un score parfait de 100 points de la part du critique John Schreiner La vue depuis la colline à Kelowna, où se trouve l’entreprise de David Patterson, est époustouflante avec ses rangées de raisin à perte de vue en ce 22 août. Le principal problème, c’est que les champs et les espaces de dégustation de Tantalus Vineyards sont vides, excepté pour quelques travailleurs saisonniers qui traversent les champs dans un épais brouillard de fumée, couverts d’un masque en raison de la pauvre qualité de l’air. Cela a été une année difficile, dit David Patterson d’entrée de jeu. Il évoque les températures froides de décembre, qui ont atteint -25 degrés Celsius, détruisant une partie de la production, puis la saison estivale qui a été chaude et sèche, ce qui peut provoquer des maladies dans une récolte déjà fortement diminuée. Et maintenant, on a les feux, conclut-il. Dans le cas de Joana Schlosser, qui dirige l’entreprise Niche Wine Company, à quelques kilomètres du feu de McDougall Creek, sa propriété a subi des dommages importants, mais au moins son vignoble est resté intact. Notre tracteur et plusieurs outils qu’on utilise pour la culture et la récolte sont partis en fumée. La clôture aussi, alors les chevreuils se servent présentement dans un buffet de pinot noir, dit-t-elle sur un ton ironique. Le vignoble Da Silva, à Penticton, se situe à 60 kilomètres de West Kelowna, où brûle la plus grande partie du feu. Cela n'empêche pas Richard Da Silva de craindre pour sa récolte, car même un incendie lointain peut nuire aux raisins en leur donnant un goût de fumée. C'est particulièrement le cas juste avant la récolte, alors que les fruits mûrs ont une peau mince et poreuse. Déjà, le vigneron a repéré quelques raisins recouverts d'une mince couche de cendre sur ses terres. Lorsque les vignes sont touchées par la fumée, on constate une altération assez importante des données gustatives de la grappe de raisin, avec un goût de fumée très prononcé et souvent très persistant, explique Jacques-Olivier Pesme, directeur du Centre de recherche sur le vin à l'Université de la Colombie-Britannique. David Patterson, de Tantalus Vineyards, dit ne pas s'inquiéter, parce que le phénomène n’arrive que lorsque la fumée est très épaisse pendant longtemps et qu'il compte sur un ciel bleu dans un avenir proche. De plus, les viticulteurs ont pu élaborer des techniques pour se débarrasser de ces notes de cigare ou de sauce barbecue, en se basant sur les leçons apprises durant les feux de forêt de 2021, entre autres. L’industrie du vin a également du mal à se relever après les fermetures de la pandémie. On espérait voir un retour en force et il n’a pas été aussi fort qu’on l’espérait. Les gens restent plus chez eux, il y a l’inflation, les gens surveillent leur budget, note Miles Prodan, président de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique. Entre la petite récolte prévue cette année et la clientèle touristique qui se fait plus rare, il s’attend à ce qu'il y ait d'importantes suppressions de postes dans le secteur. David Patterson, pour sa part, s'inquiète pour les plus petits producteurs, qu’il estime être le cœur battant de l’industrie de la région en raison de leur créativité : Si on est un petit producteur qui a commencé récemment, cela fait plusieurs années de suite qu'on subit des dômes de chaleur et des hivers destructeurs. Cela coûte très cher de persister dans le milieu. Malgré les multiples revers, David Patterson garde le cap. Nous sommes dans une industrie résiliente qui voit tout à long terme. On fait pousser du raisin pour gagner notre vie après tout. Il faut trois ans avant d’avoir une première récolte sur un bout de terre. Avec des informations de Marie-Josée Paquette-Comeau et de Catherine Dib Catherine Dib est journaliste, rédactrice et recherchiste depuis plus de sept ans à Radio-Canada. Établie en Colombie-Britannique, elle a travaillé pour des émissions de radio, le téléjournal et des balados à l'échelle nationale et régionale. Ouvrir en mode plein écranLes feux des derniers jours dans la vallée de l'Okanagan touchent le secteur viticole, déjà très fragilisé par un hiver rude. Catherine DibPublié le 25 août 2023 à 8 h 16 HAEPrenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour. Après un dur hiver qui a sabré la production de raisins de moitié dans certains cas, les vignerons de la vallée de l'Okanagan, en Colombie-Britannique, surveillent les feux de forêt qui pourraient avoir des conséquences importantes sur leurs chiffres d’affaires. Cette situation est inquiétante pour une industrie du vin qui emploie 13 000 personnes directement ou indirectement et qui injecte près de 4 milliards de dollars dans l’économie de la province. La vue depuis la colline à Kelowna, où se trouve l’entreprise de David Patterson, est époustouflante avec ses rangées de raisin à perte de vue en ce 22 août. Feux de forêt au CanadaConsulter le dossier completSuivreSuivreLe principal problème, c’est que les champs et les espaces de dégustation de Tantalus Vineyards sont vides, excepté pour quelques travailleurs saisonniers qui traversent les champs dans un épais brouillard de fumée, couverts d’un masque en raison de la pauvre qualité de l’air. Cela a été une année difficile, dit David Patterson d’entrée de jeu. Ouvrir en mode plein écranMême si la salle de dégustation est vide, David Patterson travaille d'arrache-pied sur la prochaine mise en bouteille de sa dernière production de vin. Il évoque les températures froides de décembre, qui ont atteint -25 degrés Celsius, détruisant une partie de la production, puis la saison estivale qui a été chaude et sèche, ce qui peut provoquer des maladies dans une récolte déjà fortement diminuée. Et maintenant, on a les feux, conclut-il. Ouvrir en mode plein écranLes grappes de raisin se font rares dans les champs en raison du rude hiver que les plants ont traversé. Dans le cas de Joana Schlosser, qui dirige l’entreprise Niche Wine Company, à quelques kilomètres du feu de McDougall Creek, sa propriété a subi des dommages importants, mais au moins son vignoble est resté intact. Notre tracteur et plusieurs outils qu’on utilise pour la culture et la récolte sont partis en fumée. La clôture aussi, alors les chevreuils se servent présentement dans un buffet de pinot noir, dit-t-elle sur un ton ironique. Le vignoble Da Silva, à Penticton, se situe à 60 kilomètres de West Kelowna, où brûle la plus grande partie du feu. Cela n'empêche pas Richard Da Silva de craindre pour sa récolte, car même un incendie lointain peut nuire aux raisins en leur donnant un goût de fumée. C'est particulièrement le cas juste avant la récolte, alors que les fruits mûrs ont une peau mince et poreuse. Déjà, le vigneron a repéré quelques raisins recouverts d'une mince couche de cendre sur ses terres. Lorsque les vignes sont touchées par la fumée, on constate une altération assez importante des données gustatives de la grappe de raisin, avec un goût de fumée très prononcé et souvent très persistant, explique Jacques-Olivier Pesme, directeur du Centre de recherche sur le vin à l'Université de la Colombie-Britannique. Ouvrir en mode plein écranSelon les vignerons, il est beaucoup trop tôt pour déterminer si la fumée cette année aura un effet sur la production du vin. David Patterson, de Tantalus Vineyards, dit ne pas s'inquiéter, parce que le phénomène n’arrive que lorsque la fumée est très épaisse pendant longtemps et qu'il compte sur un ciel bleu dans un avenir proche. De plus, les viticulteurs ont pu élaborer des techniques pour se débarrasser de ces notes de cigare ou de sauce barbecue, en se basant sur les leçons apprises durant les feux de forêt de 2021, entre autres. L’industrie du vin a également du mal à se relever après les fermetures de la pandémie. On espérait voir un retour en force et il n’a pas été aussi fort qu’on l’espérait. Les gens restent plus chez eux, il y a l’inflation, les gens surveillent leur budget, note Miles Prodan, président de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique. Entre la petite récolte prévue cette année et la clientèle touristique qui se fait plus rare, il s’attend à ce qu'il y ait d'importantes suppressions de postes dans le secteur. Ouvrir en mode plein écranLe secteur viticole est au coeur de l'écosystème économique de la vallée de l'Okanagan, très dépendante du tourisme rural. David Patterson, pour sa part, s'inquiète pour les plus petits producteurs, qu’il estime être le cœur battant de l’industrie de la région en raison de leur créativité : Si on est un petit producteur qui a commencé récemment, cela fait plusieurs années de suite qu'on subit des dômes de chaleur et des hivers destructeurs. Cela coûte très cher de persister dans le milieu. Malgré les multiples revers, David Patterson garde le cap. Nous sommes dans une industrie résiliente qui voit tout à long terme. On fait pousser du raisin pour gagner notre vie après tout. Il faut trois ans avant d’avoir une première récolte sur un bout de terre. Avec des informations de Marie-Josée Paquette-Comeau et de Catherine Dib Cette situation est inquiétante pour une industrie du vin qui emploie 13 000 personnes directement ou indirectement et qui injecte près de 4 milliards de dollars dans l’économie de la province où se trouve l’entreprise de David Patterson est époustouflante avec ses rangées de raisin à perte de vue en ce 22 août c’est que les champs et les espaces de dégustation de Tantalus Vineyards sont vides excepté pour quelques travailleurs saisonniers qui traversent les champs dans un épais brouillard de fumée couverts d’un masque en raison de la pauvre qualité de l’air Cela a été une année difficile dit David Patterson d’entrée de jeu Il évoque les températures froides de décembre qui ont atteint -25 degrés Celsius détruisant une partie de la production puis la saison estivale qui a été chaude et sèche ce qui peut provoquer des maladies dans une récolte déjà fortement diminuée qui dirige l’entreprise Niche Wine Company à quelques kilomètres du feu de McDougall Creek sa propriété a subi des dommages importants mais au moins son vignoble est resté intact Notre tracteur et plusieurs outils qu’on utilise pour la culture et la récolte sont partis en fumée alors les chevreuils se servent présentement dans un buffet de pinot noir se situe à 60 kilomètres de West Kelowna où brûle la plus grande partie du feu Cela n'empêche pas Richard Da Silva de craindre pour sa récolte car même un incendie lointain peut nuire aux raisins en leur donnant un goût de fumée C'est particulièrement le cas juste avant la récolte alors que les fruits mûrs ont une peau mince et poreuse le vigneron a repéré quelques raisins recouverts d'une mince couche de cendre sur ses terres Lorsque les vignes sont touchées par la fumée on constate une altération assez importante des données gustatives de la grappe de raisin avec un goût de fumée très prononcé et souvent très persistant directeur du Centre de recherche sur le vin à l'Université de la Colombie-Britannique parce que le phénomène n’arrive que lorsque la fumée est très épaisse pendant longtemps et qu'il compte sur un ciel bleu dans un avenir proche les viticulteurs ont pu élaborer des techniques pour se débarrasser de ces notes de cigare ou de sauce barbecue en se basant sur les leçons apprises durant les feux de forêt de 2021 L’industrie du vin a également du mal à se relever après les fermetures de la pandémie On espérait voir un retour en force et il n’a pas été aussi fort qu’on l’espérait président de l'Association des producteurs de vin de la Colombie-Britannique Entre la petite récolte prévue cette année et la clientèle touristique qui se fait plus rare il s’attend à ce qu'il y ait d'importantes suppressions de postes dans le secteur s'inquiète pour les plus petits producteurs qu’il estime être le cœur battant de l’industrie de la région en raison de leur créativité : Si on est un petit producteur qui a commencé récemment cela fait plusieurs années de suite qu'on subit des dômes de chaleur et des hivers destructeurs Cela coûte très cher de persister dans le milieu Nous sommes dans une industrie résiliente qui voit tout à long terme On fait pousser du raisin pour gagner notre vie après tout Il faut trois ans avant d’avoir une première récolte sur un bout de terre rédactrice et recherchiste depuis plus de sept ans à Radio-Canada elle a travaillé pour des émissions de radio le téléjournal et des balados à l'échelle nationale et régionale Après un dur hiver qui a sabré la production de raisins de moitié dans certains cas les vignerons de la vallée de l'Okanagan surveillent les feux de forêt qui pourraient avoir des conséquences importantes sur leurs chiffres d’affaires 2:04Le point sur les feux de forêt dans l'OkanaganBilan d'une fin de semaine de feux de forêts destructrice Bilan d'une fin de semaine de feux de forêts destructrice dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Il faut dire que les sept circonscriptions qui composent l'Okanagan sont Si l'usure du pouvoir libéral commence à se faire sentir les résidents interrogés semblent hésiter à faire confiance au Nouveau Parti démocratique de nombreux enjeux restent importants pour les électeurs C'est ce qu'a constaté Julie Landry qui sillonne la route 97 à bord de la Caravane ICI Colombie-Britannique Ouvrir en mode plein écranLa vallée de l'Okanagan Photo : Radio-Canada / Simon Charland-Faucher Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour La campagne électorale de la Colombie-Britannique se fait plutôt discrète dans l'Okanagan contrairement aux dernières élections fédérales en 2015 pendant lesquelles la région était envahie par les affiches électorales Il faut dire que les sept circonscriptions qui composent l'Okanagan sont Si l'usure du pouvoir libéral commence à se faire sentir les résidents interrogés semblent hésiter à faire confiance au Nouveau Parti démocratique de nombreux enjeux restent importants pour les électeurs C'est ce qu'a constaté Julie Landry qui sillonne la route 97 à bord de la Caravane ICI Colombie-Britannique L’étudiante Jenna Riznek d’Osoyoos croit que les résidents de sa ville n’ont pas pardonné aux libéraux d’avoir voulu fermer l’école secondaire un électeur de Penticton préoccupé par les changements climatiques recharge sa voiture électrique à une borne d'Osoyoos L’enseignante de Kelowna Francine Masse veut revoir plus d’investissement en éducation mais aussi de l’aide financière pour les classes moyennes et de meilleurs programmes environnementaux mère de cinq enfants et propriétaire avec son mari d’une petite ferme familiale à Kelowna instructeur d’économie à UBC-campus de l’Okanagan observe un manque d’intérêt envers la campagne électorale provinciale Accident on D’Anjou Boulevard : An entire community shaken Primeau Boulevard : a second real estate project Châteauguay—Les Jardins-de-Napierville : Liberal Ministers Visit J’en parlais la semaine dernière la vallée de l’Okanagan est la plus vaste région viticole de la Colombie-Britannique avec plus de 3 800 hectares et 186 vignobles Au milieu de cette vallée figure le magnifique lac Okanagan D’une longueur de 111 km et d’une largeur moyenne de 6,4 km il représente une superficie de 351 km2 Il faut reconnaître cependant que suivre un lac sur 111 km Mais ce qui est le plus surprenant avec le lac Okanagan c’est sa profondeur de 232 mètres au plus creux de ce dernier Donc cette immense réserve d’eau constitue un outil indispensable pour abreuver les terres qui sont utilisées autant pour la culture de la vigne que celles des fruits tels : pêches J’ai visité plusieurs vignobles dans cette vaste région que je décrirai dans plusieurs chroniques Voici un premier arrêt au vignoble Sumac Ridge La particularité ici est que trois vignobles sont réunis sous le même toit Il y a Steller’s Jay qui produit exclusivement des vins mousseux selon la méthode traditionnelle (la même qu’en Champagne) J’ai eu le plaisir de déguster un mousseux à base du cépage gewurztraminer et un mousseux rouge à base de shiraz mais ces vins ne sont pas disponibles à la SAQ Il en est de même pour le vignoble Sumac Ridge qui produit des vins rouges blancs et rosés à prix abordable Sur le site de la SAQ deux vins apparaissent mais sont épuisés depuis longtemps Ces vins offrent un beau rapport qualité/prix le 3e vignoble Black Sage a des vins disponibles chez nous Ce vignoble produit des vins hauts de gamme J’ai pu déguster six de ceux-ci dont le merlot le tout d’une qualité irréprochable J’ai aussi dégusté un vin issu d’un assemblage peu orthodoxe de zinfandel Le tout est vieilli quatre mois dans des fûts ayant contenu du whisky Le résultat est des plus agréables ce vin n’est pas disponible chez nous.  Je vous propose ici deux vins de ce vignoble disponibles à la SAQ Ce vin vient de gagner une double médaille d’or au concours « 2021 all Canadian wine championships » tenu plus tôt cette année Élaboré à 100% de cabernet sauvignon il présente au nez des notes de cerise et de framboise de la vanille et un beau boisé grâce à son passage en barrique français et américain pendant 16 mois Ce vin sec à l’acidité fraiche présente des tannins serrés mais agréables en bouche Il s’étire en bouche pour notre grand plaisir Il saura accompagner une bavette de bœuf et de l’agneau ainsi que du gibier actuellement disponible en ligne seulement Ce vin est le résultat de l’assemblage des cépages merlot cabernet sauvignon et de cabernet franc à part égale et qui est muté en cours de fermentation il en résulte une belle couleur grenat de moyenne intensité Le nez est aromatique et offre des notes de figues et de fruits noirs auxquels s’ajoute une pointe de vanille et de grillée les 95 grammes / litre de sucre résiduel se combinent bien à l’acidité pour donner une belle fraicheur Les tannins sont présents tout en rondeur Ce vin mi-corsé offre une belle longueur en bouche Il sera agréable avec des fromages relevés et du chocolat noir.  Tarifs sur les pièces automobiles : Comment ça fonctionne Est-ce que la Cadillac Celestiq à 500 000 $ est un modèle réaliste dans le contexte actuel  Plus de 25 000 Ford Bronco et Transit visés par un problème de caméra de recul You are using an outdated browser. Please upgrade your browser to improve your experience Nul besoin de traverser l'Atlantique ou même de changer de pays pour découvrir l'un des plus beaux vignobles du monde la vallée de l'Okanagan offre des paysages à couper le souffle Et il n'y a pas que le panorama qui soit grandiose Les vignes de la vallée de l'Okanagan s'étendent sur 150 km au centre de la Colombie-Britannique sur les berges du lac Okanagan et s'étendent au sud jusqu'au désert d'Osoyoos Si l'ensemble du vignoble se traverse en voiture en moins de trois heures Les montagnes accueillent au nord des forêts verdoyantes qui cèdent leur place à une végétation désertique au sud les variétés de raisins changent également tout au long du parcours Le climat plus frais du Nord favorise la culture de pinot la chaleur intense est parfaite pour la croissance des raisins de cabernet-sauvignon Afin de profiter de toutes les possibilités viticoles les grands domaines possèdent souvent des vignes dans les deux extrémités de la vallée Plus d'une centaine de vignerons sont installés dans l'Okanagan Bien que leurs vignes soient encore assez jeunes les producteurs consultent des experts de partout dans le monde afin de tirer le maximum de leurs ressources où il faut absolument s'arrêter autant pour la qualité des vins que pour la beauté des lieux Mission Hill Quand l'importateur de vin Anthony von Mandl a voulu démarrer son vignoble au début des années 90 il n'y avait que cinq domaines viticoles dans la vallée de l'Okanagan la première place de sa catégorie à la très prestigieuse International Wine and Spirit Competition (IWSC) de Londres les juges croyaient qu'ils s'étaient trompés Ils sont repartis dans les coulisses pour goûter de nouveau notre vin.» Ce prix a donné un grand coup de pouce à la viticulture dans l'Okanagan Des investisseurs sont soudainement arrivés dans la vallée et le nombre de vignobles est passé de cinq à plus d'une centaine en moins de 20 ans von Mandl a fait de son domaine Mission Hill un des plus beaux de la région Perché sur le versant sud de l'ancien volcan Boucherie Une vingtaine de produits de Mission Hill sont en vente au Québec ce vin vaut amplement les 25$ que l'on en demande Quail's Gate La famille Stewart a été l'une des premières à planter de la vigne sur le versant sud du mont Boucherie en 1956 la famille Stewart a planté plusieurs variétés de raisins Si le domaine s'est démarqué par ses pinots noirs il possède encore aujourd'hui plus d'une dizaine de différents cépages «On trouve une soixantaine de cépages dans la vallée On est encore à évaluer lesquels sont les mieux adaptés pour la production de nos vins.» La cuvée à base de chenin blanc et d'une touche de sauvignon blanc ne laissera personne indifférent Ses odeurs de fruits tropicaux cèdent leur place à celles du sucre d'érable Blue Mountain Les meilleures bulles de l'Okanagan sont produites au vignoble Blue Mountain ce domaine profite d'un climat semblable à celui de la Bourgogne Ces conditions sont idéales pour cultiver du chardonnay et du pinot noir Ian et Jane Mavety ont planté leurs premières vignes en 1971 leur vignoble jouit d'un climat sec et frais Leurs bulles sont si réputées que les bouteilles sont difficiles à trouver.. ce sont les enfants du couple Christie et Matt qui sont à la tête du domaine familial Ils bousculent parfois les façons de faire mises en place par leurs parents il a décidé d'utiliser les levures indigènes [celles qui se trouvent sur la peau des raisins] Blue Mountain n'est pas uniquement réputé pour ses vins la vue qu'offre le domaine sur la vallée est si spectaculaire qu'elle a fait la couverture du magazine Géo lors d'un numéro spécial consacré aux vins du monde en 2007 Un seul vin de Blue Mountain est en vente au Québec c'est un mousseux dans lequel on retrouve au nez le côté grillé des champagnes La bouche est grasse et les bulles sont agréables NK'MIP Lorsque la nation amérindienne d'Osoyoos a voulu démarrer son vignoble à la fin des années 60 le gouvernement fédéral a refusé de lui accorder une subvention Elle s'est donc associée à une société privée pour démarrer son projet Son vignoble est aujourd'hui une grande réussite «On a voulu produire du vin pour se diversifier de la culture des fruits Aussi parce que plusieurs experts disaient que nos terres étaient idéales pour la vigne.» Le vignoble NK'MIP est le premier domaine d'Amérique du Nord géré par des autochtones Il produit plus de 200 000 bouteilles par année et ses vins sont parmi les meilleurs de la vallée Il comprend également un immense complexe hôtelier un musée et un terrain de golf en plein coeur du seul désert canadien Un seul de ses vins est en vente au Québec Orofino Il existe une autre vallée viticole en Colombie-Britannique Moins touristique et plus sauvage que sa voisine Okanagan Pour se rendre dans la vallée de Similkameen il faut compter 30 minutes depuis la ville d'Osoyoos Si les vignerons de cette vallée ont longtemps vendu leurs fruits à leurs confrères de l'Okanagan ils défendent aujourd'hui avec fierté leurs vins.. C'est ici que Virginia et John Weber se sont établis il y a plus de 10 ans ils ont quitté leurs plaines natales pour s'installer au pied de la montagne Orofino ils ont acheté des vignes âgées d'une vingtaine d'années Si le domaine n'adhère pas tout à fait aux normes de l'agriculture biologique les vignerons sont certainement les plus écologiques de la vallée Leur maison fabriquée en paille et leur système d'électricité à l'énergie solaire leur ont valu de nombreux honneurs Trois de leurs vins sont en vente au Québec dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"« Ces serpents encaissent des coups et son bombardés de toutes parts » « Les serpents à sonnette du sud de la Colombie-Britannique repoussent plus loin les limites de leur espèce Nous aimons nous vanter de nos étés chauds mais on parle tout de même du Canada et d’un climat nordique » le sud de l’Okanagan abrite entre 1500 et 2500 serpents à sonnette Cette région représente la limite nord de l’habitat de cette espèce de serpent venimeux; au-delà « Avant même que l’être humain n’entre dans l’équation les forces naturelles empêchent cette espèce de se répandre plus loin et le climat compte pour beaucoup dans cette équation » les interactions avec l’humain peuvent être beaucoup plus mortelles que le froid Les chercheurs pensent que des centaines de serpents sont tués chaque année par des véhicules motorisés et d’autres types de rencontres avec des humains la perte de l’habitat et les routes : ces facteurs s’ajoutent les uns aux autres pour menacer la survie du serpent « Nous aimons tous conduire et nous ne voyons pas les serpents sur la chaussée » Les gouvernements provincial et fédéral ont identifié le serpent à sonnette comme risquant l’extinction La Colombie-Britannique a une stratégie de redressement qui comprend la préservation de l’habitat et la réduction de la mortalité sur les routes On a ainsi aménagé des caniveaux à certains endroits pour permettre le passage sécuritaire des serpents D’autres facteurs viennent nuire à la survie des serpents Les femelles pondent des œufs aux trois ans Elles peuvent donner naissance à une douzaine de petits quand elles sont en santé mais les plus petites femelles peuvent aussi ne pondre que trois œufs « Trouver des serpents en santé dans une tanière c’est de plus en plus difficile » Ouvrir en mode plein écranLa population de serpents à sonnette habitant l'intérieur de la Colombie-Britannique est menacée de disparition selon le chercheur Karl Larsen Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour Les serpents à sonnette du sud et du centre de la vallée de l'Okanagan pourraient disparaître d'ici 100 ans si aucune mesure ne vient redresser la courbe déclinante de leur population selon le biologiste et chercheur de Kamloops « Ces serpents encaissent des coups et son bombardés de toutes parts » « Les serpents à sonnette du sud de la Colombie-Britannique repoussent plus loin les limites de leur espèce Nous aimons nous vanter de nos étés chauds mais on parle tout de même du Canada et d’un climat nordique » le sud de l’Okanagan abrite entre 1500 et 2500 serpents à sonnette Cette région représente la limite nord de l’habitat de cette espèce de serpent venimeux; au-delà « Avant même que l’être humain n’entre dans l’équation les forces naturelles empêchent cette espèce de se répandre plus loin et le climat compte pour beaucoup dans cette équation » les interactions avec l’humain peuvent être beaucoup plus mortelles que le froid Les chercheurs pensent que des centaines de serpents sont tués chaque année par des véhicules motorisés et d’autres types de rencontres avec des humains la perte de l’habitat et les routes : ces facteurs s’ajoutent les uns aux autres pour menacer la survie du serpent « Nous aimons tous conduire et nous ne voyons pas les serpents sur la chaussée » Les gouvernements provincial et fédéral ont identifié le serpent à sonnette comme risquant l’extinction La Colombie-Britannique a une stratégie de redressement qui comprend la préservation de l’habitat et la réduction de la mortalité sur les routes On a ainsi aménagé des caniveaux à certains endroits pour permettre le passage sécuritaire des serpents D’autres facteurs viennent nuire à la survie des serpents Les femelles pondent des œufs aux trois ans Elles peuvent donner naissance à une douzaine de petits quand elles sont en santé mais les plus petites femelles peuvent aussi ne pondre que trois œufs « Trouver des serpents en santé dans une tanière « Ces serpents encaissent des coups et son bombardés de toutes parts » Les serpents à sonnette du sud et du centre de la vallée de l'Okanagan pourraient disparaître d'ici 100 ans si aucune mesure ne vient redresser la courbe déclinante de leur population (Kelowna) Si les habitations des travailleurs étrangers dans les Serres Demers ont choqué le Québec au début de l’été des travailleurs québécois font eux aussi face à des conditions de travail difficiles dans l’Ouest canadien La Presse a sillonné la vallée de l’Okanagan pour découvrir l’expérience de ces cueilleurs de fruits bien loin de l’utopie qu’on pourrait imaginer parfois sans douche ni toilette ou dans des campements insalubres : ces conditions de travail sont la norme pour les cueilleurs de fruits qui déferlent sur la vallée de l’Okanagan depuis des dizaines d’années « C’est comme ça qu’ils sont considérés : juste des cueilleurs Le fermier a accepté de parler à La Presse debout dans son verger épargné par les flammes les troncs calcinés témoignent d’un été marqué par la chaleur accablante et les incendies de forêt ils n’ont aucune installation digne de ce nom et certains fermiers essaient même de pousser leurs équipes jusqu’à 15 h ou 16 h [alors qu’ils ont commencé en pleine nuit] environ 1500 Québécois traversent le Canada pour aller cueillir des fruits en Colombie-Britannique d’autres veulent payer leurs études ou avoir du bon temps Sans compter que cueillir des fruits peut être payant l’équivalent du salaire annuel d’emplois spécialisés au Québec Les cueilleurs les plus expérimentés combinent souvent diverses récoltes – cerises pommes – et parfois la plantation d’arbres Si ce mode de vie éloigné du 9 à 5 plaît à plusieurs ça ne les empêche pas de vouloir être traités avec plus de respect Dans les petites villes qui longent les lacs miroitants de la vallée de l’Okanagan parsemées de vignobles et de vergers et entourées de montagnes arides la saison de la cueillette demande une grande quantité de main-d’œuvre dans une période très concentrée C’est à chaque ferme que revient la responsabilité d’héberger ses employés « Ce que j’ai entendu de nombreux travailleurs c’est qu’ils avaient de la difficulté à accéder à de l’hébergement sécuritaire et à de l’équipement rudimentaire » professeure adjointe en sociologie de l’Université de Victoria qui se spécialise dans les travailleurs agricoles migrants Elle a notamment conduit une étude auprès des travailleurs saisonniers québécois en 2017 ça peut aller jusqu’à avoir accès à une simple latrine qui a une vingtaine d’années d’expérience dans la vallée et un poêle avec trois ronds qui marchent pour 20 à 30 cueilleurs » un autre travailleur expérimenté qui vient de recevoir du financement du Conseil des arts du Canada pour faire un documentaire sur la question L’investissement financier et les règlements de zonage limitent la capacité de certaines fermes à mettre en place des infrastructures pour des travailleurs qui ne sont là que pour quelques semaines fils du propriétaire de l’entreprise agricole SM Produce Le Programme de travailleurs agricoles saisonniers du Canada oblige les employeurs à fournir un hébergement adéquat à leurs travailleurs étrangers temporaires Mais aucune législation semblable n’existe pour les employés saisonniers qui viennent de l’intérieur du Canada ou pour ceux qui voyagent avec des visas de travail Les fermiers n’ont donc aucune norme à respecter pour l’hébergement de ces travailleurs On n’a pas besoin des mêmes installations que les travailleurs étrangers Mais il devrait y avoir un minimum pour nous loger coordonnatrice à l’orientation professionnelle et à la formation en sécurité pour la BC Fruit Growers’ Association un regroupement qui défend les intérêts des cultivateurs de fruits dans la vallée de l’Okanagan : « Il devrait y avoir des standards minimums [pour les travailleurs saisonniers canadiens] » Les Québécois dans la vallée de l’Okanagan font aussi face à un autre défi : la discrimination de la part de la population locale « Puisque je parle à la fois français et anglais c’était déconcertant d’entendre des locaux dire des choses épouvantables à propos des travailleurs du Québec Et d’ensuite parler avec les travailleurs qui recevaient ces messages » La COVID-19 a amplifié la xénophobie à l’endroit des travailleurs saisonniers québécois au début de l’été 2020 la pénurie de main-d’œuvre a aussi mis en lumière le rôle crucial qu’ils jouent pour l’industrie locale « Les fermiers qui n’offrent pas de bonnes conditions de travail n’ont pas trouvé d’employés cette année Les travailleurs commencent à exiger de meilleures conditions de travail et je pense qu’on va voir de grands changements dans la vallée » Ils se font asperger leur tente et même leur corps : des dizaines de cueilleurs de fruits dans l’Ouest canadien ont raconté à La Presse comment les règles entourant l’épandage des pesticides sur les fermes sont souvent contournées « On a entendu des tracteurs dans la nuit et quand on est sortis de la tente pour voir cette expérience choque encore celle qui était alors âgée de 18 ans et qui venait d’arriver à Osoyoos Elle avait planté sa tente là où le fermier le lui avait indiqué « Une application de pesticides ne devrait pas avoir lieu si des travailleurs se trouvent dans la zone où l’application est en train de se passer » spécialiste pour le ministère de l’Agriculture de l’Alimentation et des Pêches de la Colombie-Britannique « Les travailleurs ne sont pas censés entrer ou travailler dans un champ jusqu’à ce que le délai d’attente soit expiré » Ces délais d’attente varient entre 12 heures et 21 jours en fonction des produits Ces délais ne sont pourtant pas toujours respectés Adèle Beaudry-Sarrazin cueillait des cerises pour la ferme de Suncity Cherries lorsqu’un tracteur voisin a fait un épandage à quelques rangées d’elle on lui aurait dit d’appeler la police ou de quitter le champ selon la section 6.70 de la Occupational Health and Safety Regulation de la Colombie-Britannique un fermier est responsable des pesticides qui touchent des employés d’un terrain voisin Une trentaine de cueilleurs de cerises ont affirmé à La Presse avoir déjà eu une mauvaise expérience par rapport aux pesticides : tentes et campements aspergés épandages pendant qu’ils sont dans les champs Aucun de ces cueilleurs n’avait été averti des produits utilisés et tous étaient inquiets « J’ai eu des commentaires de jeunes qui disaient que le fermier passait juste à côté d’eux avec le pulvérisateur coordonnateur de la ferme Hall Orchard située à Okanagan Falls Mais il y a déjà eu des produits dangereux dans le réservoir dénonce celui qui est responsable des épandages pour son exploitation agricole Parmi les règles entourant l’usage des pesticides il y a celle d’informer les travailleurs des produits utilisés et des risques encourus que ce soit par de la formation ou de l’affichage « J’ai déjà vu un fermier appliquer un fongicide parce qu’il avait des problèmes de mildiou et renvoyer ses cueilleurs à la cueillette tout de suite après mais ça fait 20 ans que je travaille là-dedans Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail une intoxication légère aux pesticides se présente par des symptômes comme des nausées Une intoxication sévère peut mener à des brûlures « Le problème avec l’exposition à long terme à des doses faibles et fondateur de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement Les problèmes de santé n’émergent pas avant longtemps surtout quand les gens sont en bonne santé et n’ont pas de comorbidité C’est dur de faire le lien avec le terrain Mais même avec des symptômes associés à une intoxication aux pesticides il est difficile de prouver ce qui est en cause Albert Nadeau-Fortin se trouvait dans la ferme de Suncity Cherries à Kelowna l’été dernier lorsqu’il a commencé à se sentir malade Un test négatif à la COVID-19 l’a convaincu d’aller voir plus loin un épisode d’épandage à quelques rangées de lui a empiré son état et l’a poussé à aller consulter un médecin Il a par la suite fait une demande d’indemnisation à Work Safe BC car son employeur n’a pas rempli les documents « Je trouve que c’est un gros manque de respect de l’employeur envers ses employés On n’est rien pour eux s’ils sont prêts à arroser des pesticides à côté de nous » Financé grâce à la bourse Corus Jacques-Larue-Langlois en journalisme Même si les cueilleurs du Mexique et des Caraïbes ont le droit de travailler dans les fermes au Canada, la pandémie et ses restrictions réduisent tout de même leur nombre. De plus, les 1500 Québécois qui viennent ramasser des fruits chaque année sont également moins nombreux. Il y a beaucoup moins de gens. C’est peut-être à cause de la COVID-19 , constate Jonathan Desy, un Québécois qui cueille des cerises depuis huit saisons. Le propriétaire d’une ferme de 40 hectares à Summerland, Sukhdeep Brar, se désole de voir ses fruits à risque de pourrir s’ils ne sont pas ramassés dans les prochaines semaines : En général, à cette époque de l’année, j’ai de 80 à 90 personnes qui appellent pour savoir quand va commencer la saison des cueillettes. Je crois que je n’ai eu que quatre appels [jusqu’à présent]. Il tente de convaincre les habitants de l’Okanagan de travailler chez lui. M. Brar se préoccupe aussi de la pluie qui tombe plus souvent que d'habitude et qui fend les cerises. Il a même dû dépenser des milliers de dollars pour que des hélicoptères puissent tenter de sécher ses arbres. D’après l’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique, les champs et les vergers de l’Okanagan ont besoin de 4500 travailleurs migrants pour effectuer les récoltes. Elle souligne que l’industrie des arbres fruitiers génère des revenus de 118 millions de dollars et contribue à 776 millions de dollars d’activité économique dans la province. D'après les informations de Tina Lovgreen et Chris Corday Philippe Moulier est réalisateur numérique pour la Colombie-Britannique, l'Alberta et le Grand Nord. Il a travaillé à U.S. News & World Report et au Reader's Digest. Ouvrir en mode plein écranUn cueilleur de cerises travaille dans un verger de 40 hectares à Summerland, en Colombie-Britannique Philippe MoulierPublié le 1 juillet 2020 à 15 h 45 HAEPrenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour. Le District régional de l’Okanagan-Similkameen estime que la région, confrontée par la COVID-19, a environ 50 % de moins de travailleurs temporaires agricoles par rapport à la même époque l’année dernière. Même si les cueilleurs du Mexique et des Caraïbes ont le droit de travailler dans les fermes au Canada, la pandémie et ses restrictions réduisent tout de même leur nombre. De plus, les 1500 Québécois qui viennent ramasser des fruits chaque année sont également moins nombreux. Il y a beaucoup moins de gens. C’est peut-être à cause de la COVID-19 , constate Jonathan Desy, un Québécois qui cueille des cerises depuis huit saisons. Le propriétaire d’une ferme de 40 hectares à Summerland, Sukhdeep Brar, se désole de voir ses fruits à risque de pourrir s’ils ne sont pas ramassés dans les prochaines semaines : En général, à cette époque de l’année, j’ai de 80 à 90 personnes qui appellent pour savoir quand va commencer la saison des cueillettes. Je crois que je n’ai eu que quatre appels [jusqu’à présent]. Il tente de convaincre les habitants de l’Okanagan de travailler chez lui. M. Brar se préoccupe aussi de la pluie qui tombe plus souvent que d'habitude et qui fend les cerises. Il a même dû dépenser des milliers de dollars pour que des hélicoptères puissent tenter de sécher ses arbres. D’après l’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique, les champs et les vergers de l’Okanagan ont besoin de 4500 travailleurs migrants pour effectuer les récoltes. Elle souligne que l’industrie des arbres fruitiers génère des revenus de 118 millions de dollars et contribue à 776 millions de dollars d’activité économique dans la province. D'après les informations de Tina Lovgreen et Chris Corday Le District régional de l’Okanagan-Similkameen estime que la région a environ 50 % de moins de travailleurs temporaires agricoles par rapport à la même époque l’année dernière Même si les cueilleurs du Mexique et des Caraïbes ont le droit de travailler dans les fermes au Canada la pandémie et ses restrictions réduisent tout de même leur nombre les 1500 Québécois qui viennent ramasser des fruits chaque année sont également moins nombreux C’est peut-être à cause de la COVID-19 un Québécois qui cueille des cerises depuis huit saisons Le propriétaire d’une ferme de 40 hectares à Summerland se désole de voir ses fruits à risque de pourrir s’ils ne sont pas ramassés dans les prochaines semaines : En général à cette époque de l’année j’ai de 80 à 90 personnes qui appellent pour savoir quand va commencer la saison des cueillettes Je crois que je n’ai eu que quatre appels [jusqu’à présent] Il tente de convaincre les habitants de l’Okanagan de travailler chez lui M. Brar se préoccupe aussi de la pluie qui tombe plus souvent que d'habitude et qui fend les cerises Il a même dû dépenser des milliers de dollars pour que des hélicoptères puissent tenter de sécher ses arbres D’après l’Association des producteurs de fruits de la Colombie-Britannique les champs et les vergers de l’Okanagan ont besoin de 4500 travailleurs migrants pour effectuer les récoltes Elle souligne que l’industrie des arbres fruitiers génère des revenus de 118 millions de dollars et contribue à 776 millions de dollars d’activité économique dans la province Philippe Moulier est réalisateur numérique pour la Colombie-Britannique Il a travaillé à U.S. News & World Report et au Reader's Digest Les producteurs de cerises dans l'Okanagan en Colombie-Britannique font face à un \nmanque d’employés saisonniers et de la pluie qui abîme les fruits.