Notre journaliste se balade dans le Grand Montréal pour parler de gens
d’évènements ou de lieux qui font battre le cœur de leur quartier
Le quartier Petite-Bourgogne fut un haut lieu de l’histoire du jazz à Montréal
qu’on a même surnommé le « Harlem du Nord » à une certaine époque
De grands musiciens comme Oliver Jones et Oscar Peterson y ont grandi
Ce sont plutôt les héros du quotidien qui intéressaient le photographe Andrew Jackson
mandaté par le musée McCord Stewart pour réaliser la troisième partie de la série Montréal en mutation
Andrew Jackson succède à Robert Walker et Joannie Lafrenière qui ont respectivement témoigné des transformations urbaines dans Griffintown et dans Hochelaga-Maisonneuve
puisque le fils de parents jamaïcains né au Royaume-Uni ne vit à Montréal que depuis cinq ans
l’une des premières choses que le photographe – dont les portraits ont paru notamment dans The Guardian – a faites a été de googler « espaces noirs » à Montréal
Mais une question le taraudait : pourquoi ce quartier
n’a-t-il pas pour la communauté noire les mêmes retombées positives que la Petite Italie a pour les Italiens d’origine
ou le Quartier chinois pour les Sino-Montréalais
Si beaucoup de familles noires ont quitté la Petite-Bourgogne au cours des dernières décennies
le quartier demeure néanmoins gravé dans leur mémoire à jamais
Ils gardent le souvenir d’« une fête de jeunesse ou d’un premier baiser »
de nature timide et qui s’exprime en anglais
a embrassé son statut d’outsider dans la Petite-Bourgogne
ce projet était une excuse pour rencontrer des gens
Je suis une personne introvertie et ma caméra est mon passeport pour entrer dans leurs vies
Andrew Jackson a d’abord mis le cap sur la Union United Church
où il a fait la rencontre de la responsable de la banque alimentaire
Dans une vidéo présentée dans l’exposition
en feuilletant un album de photos de famille
la mort de son fils d’un coup de fusil en 2008
Les images du jeune homme dans son cercueil sont bouleversantes
la population noire représente moins d’une personne sur cinq (18 %) des 11 000 habitants du quartier (selon les chiffres fournis par le musée)
Jason Fraser fait partie de ceux-là et il est au cœur de l’exposition
Andrew Jackson l’a rencontré par l’entremise d’un évènement de la coalition Defund the Police (« Définancer la police »)
« Il est un père formidable qui a à cœur sa communauté
s’est pourtant dit le principal intéressé quand Andrew Jackson s’est intéressé à lui
Pourquoi un homme ordinaire et pas le joueur de basketball Trever Williams
Parce que Jason a le quartier de Petite-Bourgogne tatoué sur le cœur depuis sa naissance – sur la rue St
James avant qu’elle ne soit rebaptisée Saint-Jacques – et qu’il a des tas de souvenirs à raconter
dont ses années au Negro Community Centre (NCC)
qui portait une casquette où était inscrit le surnom de son quartier
n’a pu s’empêcher de pleurer devant le portrait de sa mère
Pour accompagner ses photographies dans l’exposition
Andrew Jackson a habilement choisi des objets et des images de la collection McCord Stewart
Notamment pour rappeler que l’industrie ferroviaire a attiré beaucoup de travailleurs noirs dans la Petite-Bourgogne au début du XXe siècle
L’exposition relate aussi l’expropriation massive de familles noires – au nord de la rue Saint-Antoine – survenue dans les années 1960 au nom de « la rénovation urbaine » pour la construction de l’autoroute Ville-Marie et la venue d’Expo 67
Andrew Jackson nous disait par ailleurs avoir vu le film Little Burgundy de l’ONF (Office national du film)
S’intéressant aux travaux du chercheur George Lipsitz
Andrew Jackson s’intéresse beaucoup aux liens entre la race
d’autres photographes et lui ont publié le livre Invisible Britain
avec des portraits de gens victimes des soubresauts économiques
« Beaucoup de communautés seront affectées par le développement urbain
Il faut penser à ce qui arrivera dans l’avenir
mais aussi réfléchir à ce qui a été perdu du passé
Petite-Bourgogne – Montréal en mutation est présentée au musée McCord Stewart jusqu’au 28 septembre
Que faut-il faire pour se glisser dans la peau d’un quartier entier
Le photographe Andrew Jackson a grandi au Royaume-Uni
avant de poser le pied dans son nouveau pays
c’était une façon de comprendre où j’étais
Le Musée McCord Stewart l’a chargé de documenter le quartier de la Petite-Bourgogne
tout en tissant des ponts avec l’histoire de ce quartier où une importante communauté noire a
la Fondation Phi avait présenté son projet d’engagement public avec le DESTA Black Youth Network
Diplômé en photographie de l’Université South Wales
le photographe a vu son travail être publié dans divers imprimés
le Los Angeles Times et le Financial Times
ça va mal se finir… Mais si j’ai un appareil photo
que je veux photographier la personne que je regarde
il est possible qu’elle se mette à me confier des choses
Toute sa famille s’est retrouvée devant son objectif
Jason Fraser est là pour l’ouverture de cette exposition
Il porte une casquette à la visière parfaitement horizontale
Elle est décorée d’un imprimé flanqué du mot « Burgz »
Burgz : c’est le mot par lequel on nomme désormais ce quartier
« C’est ma mère en photo ici… Elle serait tellement fière
je suis fier d’être de ce quartier de la Petite-Bourgogne
il y a de l’intimidation de la part des forces de l’ordre
« Les policiers ne connaissent pas le quartier
Jason Fraser est plus volubile que le photographe qui lui a tiré le portrait
« On a souvent parlé des célébrités qui sont venues de la Petite-Bourgogne
je veux aussi qu’on parle du monde ordinaire
Et je veux que ce soit positif quand même
En marge des portraits et des traits de ce quartier photographié en couleur par Andrew Jackson
cette exposition propose trois courtes vidéos
Elles invitent à une plongée dans l’univers auquel le photographe s’est intéressé
« J’ai été éduqué selon une conception assez classique de la photo documentaire »
« On a longtemps cru que la photographie témoignait du réel
qu’elle donnait à voir ce qui est vraiment
on sait très bien que dès qu’un photographe entre en scène
j’ai beaucoup remis en question cette idée de la photographie impériale
Cette photographie où les photographes se croient tout permis
Ils se croient à même de tout photographier
Ce n’est pas simple de photographier une communauté noire
vous comprenez que tout le monde n’appartient pas au même univers
Ce n’est pas la même chose de photographier un homme d’affaires ou un écrivain
en fonction de son propre rapport au monde
les gens n’ont pas besoin de moi pour savoir qui ils sont
pour montrer à d’autres leurs expériences »
de documents d’archives et de photographies anciennes font écho au travail du photographe
Une tirelire en fonte du XIXe siècle sous la forme du faciès d’un homme noir bassement caricatural
Diverses photographies d’époque rappellent qu’au début du XXe siècle
se grimer en noir appartenait à un registre de l’humour teinté d’un profond racisme
il est possible de lire un acte de vente manuscrit
entre un certain Jacob Thomas de New York et John Fulton de Montréal
d’un esclave noir connu sous le nom de Cesar
le personnel du véhicule est constitué de Noirs seulement
C’était bien la réalité du monde du chemin de fer
appartenaient à la communauté noire de la Petite-Bourgogne
une ancienne lanterne de chemin de fer donne à penser que toute la lumière sur cette période reste encore à faire
Ouvert depuis le 15 janvier 2025, La Scacciata apporte une touche authentiquement sicilienne à la Petite-Bourgogne
Ce café italien est le projet de Jonathan Sarkis
un passionné de cuisine d’origine sicilienne et libanaise
qui a quitté une carrière de 15 ans en gestion immobilière pour se consacrer à son amour de la restauration
L’idée de La Scacciata est née lorsque son oncle a racheté l’ancien local du Mamie Clafoutis et l’a contacté
sachant son intérêt pour la cuisine et son plaisir à nourrir ses proches
rénovant tout de A à Z pour créer un espace chaleureux et convivial
Le nom « Scacciata » fait référence à l’action d’écraser en sicilien et désigne un pain à base de focaccia pressée
Jonathan et son équipe préparent leur pain sur place chaque matin
légèrement croustillante et moelleuse à la fois
Ils sont gourmands et préparés avec de beaux ingrédients de qualité
On y retrouve des classiques siciliens comme le bignolati et la scacciata
Celle que nous avons eu la chance de déguster était farcie de saucisses et de rapini.Les arancinis
Les amateurs de douceurs seront aussi conquis par les nombreux desserts maison
On emmène le meilleur de l’Italie tout en utilisant un maximum de produits locaux »
Le menu évolura progressivement avec l’ajout de pâtes fraîches et d’autres options pour le souper
La Scacciata possède également un permis d’alcool et
On vous en parle car c’est un bel ajout au quartier et on y mange très bien
Bonne découverte !
Notre application Tastet + est enfin live en Apple Store et Google Store
Lesley Chesterman est pionnière d’hier et voix incontournable d’aujourd’hui
Retour sur le parcours de la critique et ses projets en cours
le spaghetti au homard de Joe Beef est l'un des plats les plus iconiques de Montréal
On vous a concocté une liste de suggestions de bonnes adresses pour le brunch de la fête des Mères pour faire plaisir à maman
Tastet lance un nouveau guide interactif proposant 101 adresses incontournables des quatre coins du Québec à ajouter à votre « bucket list »
Les amateurs de mixologie sont en effervescence
car l'organisation 50 Best vient de dévoiler sa liste annuelle des 50 meilleurs bars
Saviez-vous que nous avons un condensé hebdomadaire
Nous l’envoyons dans votre boîte de réception chaque samedi
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Pour toute urgence 911
Le 7 septembre dernier avait lieu la 34e édition du Festival de la Petite-Bourgogne au parc Vinet
présence des organismes du quartier
dont les agents et le commandant du PDQ 15
Organisée par la maison des jeunes Youth Motion
sous l'égide de la coalition de la Petite-Bourgogne
cette fête est toujours l'occasion pour nos agents de se rapprocher davantage des citoyens
d’échanger avec eux et de partager des moments de joie
Sur la photo : l'agent Alex Mitu et le conseiller Mourad Meberbeche (très impliqués dans le festival de la Petite-Bourgogne ) avec Benoit Dorais
Site officiel du Service de police de la Ville de Montréal© 2004-2025
Consultez nos différentes fiches d’information :
La Petite-Bourgogne s'illumine en juillet et vous invite à la 3e édition de son festival de rue
rebaptisé "À l’Ouest de la Dame" : un rendez-vous estival immersif et GRATUIT pour tous
• À lire aussi: Top 12 des festivals incontournables à ne pas manquer au Québec cet été
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Les Quartiers du Canal (@lesquartiersducanal)
C'est lors de cet événement attendu que la rue Notre-Dame
des délices culinaires et des nombreux kiosques colorés des commerces locaux
Vous êtes ainsi invité dans une ambiance vibrante où les terrasses animées du Bar Otto
Burgundy Lion et bien d’autres vous attendent pour savourer des moments gourmands
• À lire aussi: Les meilleurs restaurants de la rue Notre-Dame Ouest, dans le quartier Saint-Henri
Les rues s'animeront avec des ateliers créatifs et de la slush gratuite pour se rafraîchir
badminton et basket sera à votre disposition
Et ne manquez pas les spectacles de musique
théâtre et danse qui viendront enchanter chaque coin de rue de cette fête incontournable
Découvrez la programmation complète ici.
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Rue Notre-Dame O (entre l’Avenue Atwater E
• À lire aussi: Le retour du Taco Fest: plus de 150 tacos authentiques à déguster à Montréal
• À lire aussi: Festival VITRINE : Une célébration de l'art indépendant à ne pas manquer dans le Sud-Ouest de Montréal
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La police de Montréal enquête sur un coup de feu tiré mercredi soir sur un immeuble résidentiel dans l’arrondissement du Sud-Ouest.
des appels au 911 rapportaient aux policiers vers 23 h 30 une possible introduction par effraction dans un immeuble à logements sur la rue Notre-Dame Ouest
les policiers ont localisé un impact de projectile d’arme à feu sur une vitrine-arrière du bâtiment ainsi qu’une douille au sol
mais aucune trace de victime de cet événement
dont les circonstances sont encore indéterminées
Des renforts policiers ont été mobilisés pour sécuriser le secteur
mais personne n’a été blessé ni aucun suspect n’a été arrêté dans le dossier
selon une porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
«On peut confirmer qu’il n’y a aucune introduction par effraction dans l’immeuble»
qui ajoute que ce n’est pas déterminé à quel moment précis le coup de feu a été tiré
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Envie de vous couper de la réalité après cette dure rentrée
prenez une bouffée d'air frais dans un village mignon à souhait qui cache une gourmande surprise
Avec l’arrivée de l’automne et la rentrée bien entamée, quoi de mieux que de s’évader le temps d’une fin de semaine pour se ressourcer et profiter des couleurs de la saison? Situé à Ce petit village a seulement 2h30 de Montreal est l’escapade parfaite pour plonger dans l’ambiance automnale
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de bonne bouffe ou de découvertes culturelles
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L’un des joyaux de Burlington est sans contredit le Church Street Marketplace
une rue piétonne où l’on peut flâner tranquillement
elle offre un bel aperçu de la vie décontractée et artistique de la ville
Vous pourriez y croiser des artistes de rue ou simplement profiter d’une terrasse pour siroter un café en admirant les passants
Pour ceux qui cherchent à rapporter un petit souvenir ou un cadeau
c’est l’endroit rêvé pour dénicher des trouvailles uniques
A post shared by Burlington, Vermont (@helloburlington)
Aucune visite au Vermont ne serait complète sans un arrêt à la célèbre usine Ben & Jerry’s
À quelques minutes en voiture de Burlington
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vous aurez l’occasion de goûter à des saveurs exclusives qui ne sont disponibles qu’à l’usine
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La destination d’information de Radio-Canada
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Qui de mieux que ce féru d’histoire
pour plonger dans le passé de ce faubourg du sud-ouest de Montréal
qui a connu ses heures de gloire il y a plusieurs décennies
Lieu de la rencontre : l’Union United Church
située au coin des rues Delisle et Atwater
Le choix de cet endroit n’est pas fortuit
Nous sommes ici devant un édifice hautement symbolique : la première église noire de Montréal
qui prospérait dans le secteur à la fin du 19e et au début du 20e siècle
avait attiré à Montréal beaucoup de Noirs
de la Nouvelle-Écosse et des Antilles
Ils étaient recrutés principalement comme porteurs
mais qui étaient parmi les rares et les meilleures possibilités de travail pour les hommes de couleur à l’époque
généralement embauchées comme domestiques dans les quartiers cossus
Issus de contrées et d’obédiences diverses
ces travailleurs avaient en commun le dénuement et la ségrégation dont ils étaient victimes
Il y avait chez eux un désir de transcender les sensibilités religieuses pour faire front commun
l’église Unie Union était devenue le creuset de leur foi
mais aussi de leur action sociale et de leur expression culturelle
Elle avait vocation à fédérer les Noirs anglophones de Montréal
Ils [les travailleurs noirs] sont venus à Montréal attachés à diverses confessions protestantes
mais ils n'étaient pas toujours les bienvenus dans les églises à prédominance blanche
L'Union United Church était devenue l'endroit où ils pouvaient se faire une place
l'Union United Church est la plaque tournante de la communauté noire anglophone de Montréal
elle a été une force essentielle d'unification
car la communauté noire anglophone n'était pas et n'est pas homogène
Ce reportage a été réalisé à l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs
célébré tout au long du mois de février au Canada
elle abritait diverses activités caritatives
récréatives et culturelles entre autres
dont celles du Negro Community Center (NCC)
qui a marqué la vie de la population noire anglophone
a élu domicile dans le sous-sol de l’édifice
C’est dans cette église que des sommités du jazz
ont fait leurs premières armes et offert
C’est ici également qu’auraient retenti les premières voix du gospel montréalais
sous l’impulsion de musiciens et chanteurs noirs américains qui affluaient à Montréal durant la période de la prohibition aux États-Unis
En plus de se produire dans le mythique Rockhead Paradise et les non moins célèbres Black Bottom et Café St-Michel
ces artistes faisaient des intrusions dominicales remarquées dans certains lieux de culte
Menée pendant une quarantaine d’années par le charismatique révérend Charles Este
l’église Unie Union a embrassé plusieurs causes
pour l’égalité et contre la discrimination essentiellement
ce qui la faisait parfois rayonner au-delà des frontières montréalaises
L’église a notamment apporté son soutien indéfectible au combat des Noirs sud-africains contre l’apartheid
Nelson Mandela a profité de son passage à Montréal
pour se rendre à l’église Unie Union
L’Union United Church a été la seule église noire à rejoindre l'Église unie du Canada lors de sa création en 1925
et on dit qu'elle est aujourd'hui la plus ancienne congrégation noire du Canada
C'est peut-être pour cette raison qu'elle a accueilli des leaders mondiaux
Notre halte suivante se fait un peu plus à l’est
au Negro Community Centre (NCC) ou ce qu'il en reste : un terrain vague
clôturé et jonché de quelques vestiges du bâtiment rasé en 2014
Créé en 1927 par le révérend Este
l’église Unie Union pour s’installer au 2035
Il ambitionnait alors d’améliorer les conditions sociales et économiques des Noirs à Montréal
il proposait différentes activités
l’organisme était au cœur de la vie communautaire noire du quartier
L’emploi de porteur dans les compagnies ferroviaires
avec ce qu’il impliquait comme déplacements longs et fréquents
éloignait les travailleurs noirs de leur famille
ont joué un rôle essentiel dans le soutien mutuel
Le NCC a offert un soutien de la naissance jusqu’à la mort pour les familles noires
en commençant par ses populaires programmes d’aide aux devoirs
de repas chauds et de camps d'été
le NCC s’allie à l’Iverley Community Center et emménage dans les locaux de cet organisme fréquenté majoritairement par des Montréalais blancs
Cette fusion lui insuffle un nouvel élan
diversifiant son offre avec un service de garde
Le Negro Community Centre perd toutefois lentement mais sûrement de son dynamisme
notamment vers la fin des années 1960 et le début des années 1970
C’était la période de la rénovation urbaine lancée en grande pompe par la Ville de Montréal et qui a entraîné le départ du quartier d’une bonne partie de la population noire
Des norias de bulldozers partaient à l’assaut de taudis qu’habitaient majoritairement des Noirs anglophones ainsi que des Blancs à faible revenu
entrepris au nom de la modernisation du quartier
l’administration Drapeau avait lancé la construction de l’autoroute Ville-Marie
Le tracé avait traversé des quartiers qu’il avait scindés en deux
La Petite-Bourgogne a été ciblée pour l'élimination des bidonvilles
Une grande partie du quartier a été rasée entre 1967 et 1975 et des HLM y ont été construits
C’est à ce moment qu’est apparue l’appellation La Petite-Bourgogne
pour désigner un quartier en pleine transformation et qui a déjà été connu sous les noms de Saint-Antoine
Ces grands chantiers étaient menés à coups d’expropriations massives
Des milliers de familles ont été forcées de quitter des maisons condamnées à la démolition
De 14 700 résidents en 1966
la population de La Petite-Bourgogne passe à 7000 en 1973
selon les estimations de l’historien
la communauté noire s’en trouve ainsi dispersée
s’installant dans divers endroits de la ville
notamment dans Côte-des-Neiges et à Notre-Dame-de-Grâce
En plus de la baisse de fréquentation qui en a résulté
le NCC devait composer avec des problèmes de financement récurrents
Signe d’une décrépitude annoncée
une partie de l’édifice s’effondre en 1987
tout en continuant d’exister officiellement
le coup de grâce a été porté par la fermeture
de la dernière école primaire anglophone du quartier
Le NCC n'a pas pu survivre et a fermé définitivement ses portes en 1991
Slalomant aisément entre les imposants bancs de neige
Nous parcourons quelques rues où logements sociaux et maisons de ville haut de gamme cohabitent dans un saisissant contraste
Le quartier détient le record québécois de la plus grande concentration de HLM
nous croisons quelques fresques murales qui rappellent une présence noire dans ces lieux
Steven High évoque la nouvelle diversité dans le quartier
qui est du reste visible parmi les passants
De nouvelles communautés se sont formées
en particulier en provenance d'Asie du Sud
D’immenses tours à condos se profilent au fur et à mesure que nous approchons du canal Lachine
Le secteur n’a pas échappé au phénomène de l’embourgeoisement
Ce qui fut autrefois une bouillonnante zone industrielle est devenu un vaste complexe immobilier
où nouvelles constructions rivalisent avec vieux bâtiments convertis et somptueusement retapés
fièrement implantée sur Notre-Dame Ouest
a survécu à la frénésie immobilière
Plusieurs grues s’activent autour d’immeubles résidentiels qui s’élancent vers le ciel
La dévitalisation économique du secteur a commencé dans les années 1960 et s’est accentuée avec la fermeture du canal de Lachine
déplaçant des milliers de travailleurs
Les quartiers avoisinants ont été plongés dans une profonde crise sociale
Ces quartiers ont perdu la moitié de leur population entre 1961 et 1991
avec ce qu’il générait comme détérioration du parc immobilier
a quelque peu justifié la rénovation urbaine menée par l’administration municipale et qui s’est soldée par le déplacement de plusieurs familles de la communauté noire
a connu un fort déclin avec l'essor de l'automobile et la construction d'autoroutes
Des centaines d'hommes noirs de La Petite-Bourgogne avaient perdu leurs emplois relativement bien rémunérés
Aux difficultés économiques s’ajoutait un racisme trop fort qui n’aidait pas les Noirs à se replacer dans le marché de l’emploi
les employeurs pouvaient recruter qui ils voulaient et les propriétaires pouvaient servir qui ils voulaient
Fred Christie s'est vu refuser le service dans une taverne située au Forum de Montréal dans les années 1930 parce qu'il était Noir
Il s'est adressé aux tribunaux et est allé jusqu'à la Cour suprême du Canada
a également été refusé dans un grand hôtel de Montréal au milieu des années 1950 parce qu'il était Noir
Nous longeons une partie du canal de Lachine sous le soleil doux de février
foulant une épaisse neige sur laquelle quelques randonneurs ont tracé les premiers sillons
Puis nous remontons légèrement vers le nord pour retrouver le quartier Saint-Henri et ses charmantes rues commerçantes
Steven High voulait clore la tournée avec un crochet au siège de l’Association universelle pour la promotion des Noirs
plus connue sous sa dénomination anglaise l'Universal Negro Improvement Association (UNIA)
Fondée en Jamaïque en 1914 par Marcus Garvey
il s’agit de la première organisation mondiale de nationalisme noir ayant une section canadienne
l’UNIA avait pour mission de défendre les intérêts des Noirs et d’améliorer leur sort
a contribué au rayonnement de l’organisation
elle a joué un rôle central dans la vie des Montréalais noirs
grâce à ses nombreuses activités
a été fondée en 1917 dans La Petite-Bourgogne et a été le lieu d'une discussion soutenue sur ce que signifiait être Noir à Montréal
au Canada et dans les Amériques","text":"Sa section locale
au Canada et dans les Amériques"}}\" lang=\"fr\">Sa section locale
explique le passionné d’histoire
Il ajoute que Marcus Garvey a lui-même visité Montréal dans les années 1930
Le membre local le plus célèbre était probablement Louise Langdon
Quiconque a lu l'autobiographie de Malcom X sait l'influence que sa mère a eue sur lui
révélant un lien direct entre le garveyisme et le mouvement Black Power des années 1960 et 1970
Montréal faisait partie intégrante du monde noir de l'Atlantique
Les pieds quelque peu engourdis et la tête fourmillant d'une foule de dates et autres faits historiques
il est temps de prendre congé de notre historien et de s’engouffrer dans le métro
Avec à l’esprit cette question lancinante : mais qu’est donc devenue cette communauté noire anglophone de La Petite-Bourgogne
Elle n’est plus ce qu’elle était avant
répond sans hésitation Marvin Don Corbin
que nous avons rencontré deux jours plus tard au centre communautaire Tyndale St-Georges
L’organisme est situé près de la rue Saint-Antoine
aux abords de l’autoroute Ville-Marie
L’édifice fait face à un petit parc
implanté dans ce qui était autrefois un quartier de la Petite-Bourgogne
obtenue après expropriation des résidents
a servi au passage de l’important axe routier
le quadragénaire est arrivé à Montréal à l’âge de 11 ans
Il constate aujourd’hui que son quartier est plus diversifié
Il y a une plus grande diversité dans les provenances et les cultures des membres de la communauté noire anglophone
rappelant que les populations originaires des Caraïbes étaient anciennement majoritaires
Le jeune homme déplore que cette communauté
soit éparpillée et enfermée dans des chapelles
célèbrent et se fréquentent selon leur pays d’origine
alors qu’ils avaient un autre dénominateur commun par le passé : leur appartenance à la grande communauté noire anglophone
nous ne sommes pas unis déplore celui qui habite encore La Petite-Bourgogne
Il se désole que les Noirs anglophones soient cantonnés dans certains quartiers montréalais et n’aient pas d’occasions de développer des liens avec d’autres Noirs
Marvin Don Corbin regrette surtout l’absence de leaders et de structures unificatrices au sein de la communauté
Il évoque avec nostalgie l’époque où le Negro Community Centre réunissait sous un même toit les Noirs anglophones de tous bords
Il n’existe pas non plus de modèles qui puissent servir de référence pour la génération montante
qui se plaint du racisme dans son environnement
On m’a déjà demandé d’aller vivre à Toronto
Il raconte que la grand-tante de ses enfants
née au Canada et dont l'âge dépasserait les 80 ans
a été également invitée
comme je l’étais à mon arrivée
si tu es Noir et que tu conduis une Mercedes Benz
tu vas te faire arrêter par la police
qui pense que cette forme de profilage racial a moins de chance de se produire à Toronto
il est révolté contre la discrimination dont sont victimes
les gens de la communauté noire quand vient le temps de solliciter des prêts bancaires
Ce n’est pas facile pour quelqu’un comme moi d’obtenir une hypothèque pour l’achat d’une maison ou d’un commerce
Il est d’autant plus outré de ne pas pouvoir accéder à la propriété dans le quartier qui l’a vu grandir que sa communauté y est établie depuis longue date
personne ne voulait de La Petite-Bourgogne
Les Noirs et les Irlandais pauvres y étaient parqués
c’est presque impossible d’acheter une propriété ici
Il ne manque pas de dénoncer l’embourgeoisement rampant qui
perpétue la réputation peu enviable d’un quartier misérable
il fait remarquer que des habitations construites sur le territoire de La Petite-Bourgogne sont vendues sous le label plus attrayant de Griffintown
La Petite-Bourgogne est une communauté dynamique et un endroit agréable à vivre
fait face à des défis liés à la pauvreté
au racisme et à une impression négative de la communauté par d'autres
lit-on sur le site web de Tyndale St-Georges
On y apprend également que plus du tiers de la population est issue de l’immigration récente et les deux tiers vivent sous le seuil de la pauvreté
La forte concentration de HLM dans le quartier semble exercer une forte attraction sur les personnes à faible revenu
Ce n’est pas tout : 40 % des familles sont monoparentales et 32 % des élèves de la Petite-Bourgogne ne terminent pas leur secondaire
Il va sans dire que les services de l’organisme sont très prisés par les habitants du quartier
coordonnatrice des communications au Tyndale St-Georges
énumère les activités offertes : petite enfance
programmes après école et de persévérance scolaire
activités sportives et aide à l’emploi
de maintenir une vie communautaire dans La Petite-Bourgogne
Un quartier dont la composante est certes plus diversifiée
C’était le premier quartier multiethnique de Montréal
mais où foisonnaient aussi l’art et la culture
C’était le « West End » avant que le déclin industriel et le renouveau urbain ne refaçonnent le secteur et la population qui y vivait
Ouvrir en mode plein écranDe grands noms du jazz sont originaires de La Petite-Bourgogne
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Rendez-vous est pris en ce lendemain de tempête ensoleillé avec Steven High
professeur d’histoire à l’Université Concordia
pour une virée dans le quartier de La Petite-Bourgogne
où vivait jadis une importante communauté noire anglophone
pour plonger dans le passé de ce faubourg du sud-ouest de Montréal
qui a connu ses heures de gloire il y a plusieurs décennies
Lieu de la rencontre : l’Union United Church
située au coin des rues Delisle et Atwater
Nous sommes ici devant un édifice hautement symbolique : la première église noire de Montréal
Ouvrir en mode plein écranL'Union United Church est la première église noire de Montréal
qui prospérait dans le secteur à la fin du 19e et au début du 20e siècle
Ils étaient recrutés principalement comme porteurs
mais qui étaient parmi les rares et les meilleures possibilités de travail pour les hommes de couleur à l’époque
généralement embauchées comme domestiques dans les quartiers cossus
Issus de contrées et d’obédiences diverses
ces travailleurs avaient en commun le dénuement et la ségrégation dont ils étaient victimes
Il y avait chez eux un désir de transcender les sensibilités religieuses pour faire front commun
l’église Unie Union était devenue le creuset de leur foi
Elle avait vocation à fédérer les Noirs anglophones de Montréal
Ils [les travailleurs noirs] sont venus à Montréal attachés à diverses confessions protestantes
mais ils n'étaient pas toujours les bienvenus dans les églises à prédominance blanche
L'Union United Church était devenue l'endroit où ils pouvaient se faire une place
l'Union United Church est la plaque tournante de la communauté noire anglophone de Montréal
elle a été une force essentielle d'unification
car la communauté noire anglophone n'était pas et n'est pas homogène
Ouvrir en mode plein écranDes employés de la compagnie ferroviaire du Grand Tronc
Ce reportage a été réalisé à l'occasion du Mois de l'histoire des Noirs
célébré tout au long du mois de février au Canada
elle abritait diverses activités caritatives
qui a marqué la vie de la population noire anglophone
a élu domicile dans le sous-sol de l’édifice
C’est dans cette église que des sommités du jazz
C’est ici également qu’auraient retenti les premières voix du gospel montréalais
sous l’impulsion de musiciens et chanteurs noirs américains qui affluaient à Montréal durant la période de la prohibition aux États-Unis
En plus de se produire dans le mythique Rockhead Paradise et les non moins célèbres Black Bottom et Café St-Michel
ces artistes faisaient des intrusions dominicales remarquées dans certains lieux de culte
Ouvrir en mode plein écranOliver Jones au Negro Community Centre
Menée pendant une quarantaine d’années par le charismatique révérend Charles Este
l’église Unie Union a embrassé plusieurs causes
pour l’égalité et contre la discrimination essentiellement
ce qui la faisait parfois rayonner au-delà des frontières montréalaises
L’église a notamment apporté son soutien indéfectible au combat des Noirs sud-africains contre l’apartheid
Nelson Mandela a profité de son passage à Montréal
L’Union United Church a été la seule église noire à rejoindre l'Église unie du Canada lors de sa création en 1925
et on dit qu'elle est aujourd'hui la plus ancienne congrégation noire du Canada
C'est peut-être pour cette raison qu'elle a accueilli des leaders mondiaux
Ouvrir en mode plein écranDes enfants tissent à l'aiguille avec l'aide d'une éducatrice au Negro Community Centre
Photo : Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Notre halte suivante se fait un peu plus à l’est
au Negro Community Centre (NCC) ou ce qu'il en reste : un terrain vague
clôturé et jonché de quelques vestiges du bâtiment rasé en 2014
l’église Unie Union pour s’installer au 2035
Il ambitionnait alors d’améliorer les conditions sociales et économiques des Noirs à Montréal
l’organisme était au cœur de la vie communautaire noire du quartier
L’emploi de porteur dans les compagnies ferroviaires
avec ce qu’il impliquait comme déplacements longs et fréquents
éloignait les travailleurs noirs de leur famille
ont joué un rôle essentiel dans le soutien mutuel
Le NCC a offert un soutien de la naissance jusqu’à la mort pour les familles noires
en commençant par ses populaires programmes d’aide aux devoirs
le NCC s’allie à l’Iverley Community Center et emménage dans les locaux de cet organisme fréquenté majoritairement par des Montréalais blancs
Le Negro Community Centre perd toutefois lentement mais sûrement de son dynamisme
notamment vers la fin des années 1960 et le début des années 1970
C’était la période de la rénovation urbaine lancée en grande pompe par la Ville de Montréal et qui a entraîné le départ du quartier d’une bonne partie de la population noire
Ouvrir en mode plein écranUn employé de la Ville de Montréal dans une habitation du 852
L'opération visait aussi bien des résidents noirs que blancs
Des norias de bulldozers partaient à l’assaut de taudis qu’habitaient majoritairement des Noirs anglophones ainsi que des Blancs à faible revenu
l’administration Drapeau avait lancé la construction de l’autoroute Ville-Marie
Le tracé avait traversé des quartiers qu’il avait scindés en deux
La Petite-Bourgogne a été ciblée pour l'élimination des bidonvilles
Une grande partie du quartier a été rasée entre 1967 et 1975 et des HLM y ont été construits
C’est à ce moment qu’est apparue l’appellation La Petite-Bourgogne
pour désigner un quartier en pleine transformation et qui a déjà été connu sous les noms de Saint-Antoine
Ces grands chantiers étaient menés à coups d’expropriations massives
Des milliers de familles ont été forcées de quitter des maisons condamnées à la démolition
la population de La Petite-Bourgogne passe à 7000 en 1973
la communauté noire s’en trouve ainsi dispersée
s’installant dans divers endroits de la ville
notamment dans Côte-des-Neiges et à Notre-Dame-de-Grâce
En plus de la baisse de fréquentation qui en a résulté
le NCC devait composer avec des problèmes de financement récurrents
une partie de l’édifice s’effondre en 1987
tout en continuant d’exister officiellement
le coup de grâce a été porté par la fermeture
de la dernière école primaire anglophone du quartier
Le NCC n'a pas pu survivre et a fermé définitivement ses portes en 1991
Ouvrir en mode plein écranLe Negro Community Centre était domicilié au 2035
après avoir occupé pendant près d'une trentaine d'années le sous-sol de l'Union United Church
Slalomant aisément entre les imposants bancs de neige
Nous parcourons quelques rues où logements sociaux et maisons de ville haut de gamme cohabitent dans un saisissant contraste
Le quartier détient le record québécois de la plus grande concentration de HLM
nous croisons quelques fresques murales qui rappellent une présence noire dans ces lieux
Steven High évoque la nouvelle diversité dans le quartier
D’immenses tours à condos se profilent au fur et à mesure que nous approchons du canal Lachine
Le secteur n’a pas échappé au phénomène de l’embourgeoisement
où nouvelles constructions rivalisent avec vieux bâtiments convertis et somptueusement retapés
Ouvrir en mode plein écranSur la rive nord du canal de Lachine
seule l'usine Robin Hood a survécu au déclin industriel et à la frénésie immobilière des dernières années
Plusieurs grues s’activent autour d’immeubles résidentiels qui s’élancent vers le ciel
La dévitalisation économique du secteur a commencé dans les années 1960 et s’est accentuée avec la fermeture du canal de Lachine
Les quartiers avoisinants ont été plongés dans une profonde crise sociale
Ces quartiers ont perdu la moitié de leur population entre 1961 et 1991
avec ce qu’il générait comme détérioration du parc immobilier
a quelque peu justifié la rénovation urbaine menée par l’administration municipale et qui s’est soldée par le déplacement de plusieurs familles de la communauté noire
a connu un fort déclin avec l'essor de l'automobile et la construction d'autoroutes
Des centaines d'hommes noirs de La Petite-Bourgogne avaient perdu leurs emplois relativement bien rémunérés
Ouvrir en mode plein écranSteven High s'intéresse de près à l'histoire du Sud-Ouest de Montréal
dont le sort de communauté noire de La Petite-Bourgogne
Aux difficultés économiques s’ajoutait un racisme trop fort qui n’aidait pas les Noirs à se replacer dans le marché de l’emploi
les employeurs pouvaient recruter qui ils voulaient et les propriétaires pouvaient servir qui ils voulaient
Fred Christie s'est vu refuser le service dans une taverne située au Forum de Montréal dans les années 1930 parce qu'il était Noir
Il s'est adressé aux tribunaux et est allé jusqu'à la Cour suprême du Canada
a également été refusé dans un grand hôtel de Montréal au milieu des années 1950 parce qu'il était Noir
Nous longeons une partie du canal de Lachine sous le soleil doux de février
foulant une épaisse neige sur laquelle quelques randonneurs ont tracé les premiers sillons
Puis nous remontons légèrement vers le nord pour retrouver le quartier Saint-Henri et ses charmantes rues commerçantes
Steven High voulait clore la tournée avec un crochet au siège de l’Association universelle pour la promotion des Noirs
plus connue sous sa dénomination anglaise l'Universal Negro Improvement Association (UNIA)
Fondée en Jamaïque en 1914 par Marcus Garvey
il s’agit de la première organisation mondiale de nationalisme noir ayant une section canadienne
l’UNIA avait pour mission de défendre les intérêts des Noirs et d’améliorer leur sort
a contribué au rayonnement de l’organisation
elle a joué un rôle central dans la vie des Montréalais noirs
a été fondée en 1917 dans La Petite-Bourgogne et a été le lieu d'une discussion soutenue sur ce que signifiait être Noir à Montréal
au Canada et dans les Amériques","text":"Sa section locale
au Canada et dans les Amériques"}}' lang=fr>Sa section locale
a été fondée en 1917 dans La Petite-Bourgogne et a été le lieu d'une discussion soutenue sur ce que signifiait être Noir à Montréal
Il ajoute que Marcus Garvey a lui-même visité Montréal dans les années 1930
Le membre local le plus célèbre était probablement Louise Langdon
Quiconque a lu l'autobiographie de Malcom X sait l'influence que sa mère a eue sur lui
révélant un lien direct entre le garveyisme et le mouvement Black Power des années 1960 et 1970
Montréal faisait partie intégrante du monde noir de l'Atlantique
la communauté de La Petite-Bourgogne tente d'entretenir des liens sociaux
Les pieds quelque peu engourdis et la tête fourmillant d'une foule de dates et autres faits historiques
il est temps de prendre congé de notre historien et de s’engouffrer dans le métro
Avec à l’esprit cette question lancinante : mais qu’est donc devenue cette communauté noire anglophone de La Petite-Bourgogne
que nous avons rencontré deux jours plus tard au centre communautaire Tyndale St-Georges
L’organisme est situé près de la rue Saint-Antoine
implanté dans ce qui était autrefois un quartier de la Petite-Bourgogne
a servi au passage de l’important axe routier
le quadragénaire est arrivé à Montréal à l’âge de 11 ans
Il constate aujourd’hui que son quartier est plus diversifié
Il y a une plus grande diversité dans les provenances et les cultures des membres de la communauté noire anglophone
rappelant que les populations originaires des Caraïbes étaient anciennement majoritaires
Le jeune homme déplore que cette communauté
soit éparpillée et enfermée dans des chapelles
célèbrent et se fréquentent selon leur pays d’origine
alors qu’ils avaient un autre dénominateur commun par le passé : leur appartenance à la grande communauté noire anglophone
nous ne sommes pas unis déplore celui qui habite encore La Petite-Bourgogne
Il se désole que les Noirs anglophones soient cantonnés dans certains quartiers montréalais et n’aient pas d’occasions de développer des liens avec d’autres Noirs
Ouvrir en mode plein écranOrginaire de la Barbade
Marvin Don Corbin est arrivé à l'âge de 11 ans dans la Petite-Bourgogne
Marvin Don Corbin regrette surtout l’absence de leaders et de structures unificatrices au sein de la communauté
Il évoque avec nostalgie l’époque où le Negro Community Centre réunissait sous un même toit les Noirs anglophones de tous bords
Il n’existe pas non plus de modèles qui puissent servir de référence pour la génération montante
On m’a déjà demandé d’aller vivre à Toronto
née au Canada et dont l'âge dépasserait les 80 ans
qui pense que cette forme de profilage racial a moins de chance de se produire à Toronto
il est révolté contre la discrimination dont sont victimes
les gens de la communauté noire quand vient le temps de solliciter des prêts bancaires
Ce n’est pas facile pour quelqu’un comme moi d’obtenir une hypothèque pour l’achat d’une maison ou d’un commerce
Il est d’autant plus outré de ne pas pouvoir accéder à la propriété dans le quartier qui l’a vu grandir que sa communauté y est établie depuis longue date
Les Noirs et les Irlandais pauvres y étaient parqués
c’est presque impossible d’acheter une propriété ici
Il ne manque pas de dénoncer l’embourgeoisement rampant qui
perpétue la réputation peu enviable d’un quartier misérable
Ouvrir en mode plein écranUne bonne partie de la clientèle du centre communautaire Tyndale St-Georges a un faible revenu
La Petite-Bourgogne est une communauté dynamique et un endroit agréable à vivre
au racisme et à une impression négative de la communauté par d'autres
On y apprend également que plus du tiers de la population est issue de l’immigration récente et les deux tiers vivent sous le seuil de la pauvreté
La forte concentration de HLM dans le quartier semble exercer une forte attraction sur les personnes à faible revenu
Ce n’est pas tout : 40 % des familles sont monoparentales et 32 % des élèves de la Petite-Bourgogne ne terminent pas leur secondaire
Il va sans dire que les services de l’organisme sont très prisés par les habitants du quartier
énumère les activités offertes : petite enfance
programmes après école et de persévérance scolaire
Un quartier dont la composante est certes plus diversifiée
Politique provinciale. Danielle Smith promet un référendum en 2026. Publié à 18 h 28 HAE Danielle Smith promet un référendum en 2026La question du séparatisme pourrait y figurer
Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
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Élections fédérales Canada 2025. Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaire. Publié à 19 h 41 HAE Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaireÉlections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
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Qui de mieux que ce féru d’histoire
au Canada et dans les Amériques"}}\\\" lang=\\\"fr\\\">Sa section locale
La question du séparatisme pourrait y figurer
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
C’était le « West End » avant que le déclin industriel et le renouveau urbain ne refaçonnent le secteur et la population qui y vivait
chic petit resto de quartier dans la Petite-Bourgogne
Les plats qu’on y sert sont gourmands tout en restant délicats et l’ambiance chaleureuse nous rappelle la maison
Nolan est devenu une référence pour les gens du quartier
On y propose des plats à partager qui mettent à l’honneur des ingrédients locaux qui ont été choisis avec une attention particulière
«On ne se pose pas de question, résume Julien Betancourt (Marché des Éclusiers, Clandestino
c’est “As you are” [comme vous êtes]»
Julien Betancourt a pensé un intérieur qui favorise les rapprochements et les rencontres
une longue table communale divise la salle
Une banquette ininterrompue serpente de l’avant du local jusqu’au bar et à la cuisine
Le décor est parsemé de touches vintage qui contribuent à rendre l’endroit chaleureux et accueillant: le plancher de bois marqué par le temps
En cuisine, le chef Charles Dumais, qui a entre autres travaillé au Toqué!
concocte des plats inspirés des arrivages saisonniers
Si son expérience était plutôt gastronomique
c’est le côté réconfortant des plats de Charles qui nous a séduit
On sent tout l’amour des produits dans les assiettes
Le menu comporte plus d’une dizaine de plats dont les tailles varient pour s’adapter à la faim de tous
comme les plats sont toujours bien équilibrés
On retrouve sur la carte des légumes très bien travaillés
Beaucoup de plats sont facilement adaptables pour devenir végétariens
Julien est responsable de la carte de vins
composée principalement de références françaises et italiennes
«On veut rester sur l’idée d’une production qui respecte le produit et la nature
mais on ne se considère pas comme un bar à vins nature»
On propose aussi une courte mais solide carte de cocktails maison signée par Abel Garcia
Nolan est une sympathique adresse du Sud-Ouest où l’on mange et boit très bien
Parions que l’endroit deviendra vite un deuxième chez-soi pour bien des gens du quartier
Un tourbillon de suie oscilla entre le ciel et le faîte des maisons
L’horloge apparut ; son cadran illuminé fit une trouée dans les traînées de vapeur ; puis
recevait les dernières parcelles de charbon
Elle se recomposait dans sa tranquillité et sa puissance de durée
au coeur de la jungle citadine comme au creux des vallons laurentiens
Au-delà s’ouvraient des rues à maisons basses
s’enfonçant de chaque côté vers les quartiers de grande misère
en haut vers la rue Workman et la rue Saint-Antoine
contre le canal de Lachine où Saint-Henri tape les matelas
rails et sifflets épellent autour de lui l’aventure
Gabrielle Roy donna à Montréal le roman emblématique de sa modernité
Peu d’auteurs ont su décrire avec un réalisme aussi frappant le quotidien de la classe ouvrière montréalaise
les familles nombreuses entassées dans de minuscules logements
le bruit assourdissant et la fumée noire des locomotives
qui chevauche le canal de Lachine et comprend les quartiers de Saint-Henri
des acteurs locaux se sont mobilisés pour procéder à une relance économique et sociale
et de nouvelles logiques de développement urbain menées par des promoteurs immobiliers ont contribué à un embourgeoisement intensif des différents quartiers
et l’expérience des gens qui y habitent et y évoluent ; en témoigne la littérature qui en a émergé ces dernières années
L’écrivaine et chroniqueuse au Devoir Marie Hélène Poitras a connu Griffintown il y a 20 ans alors qu’elle travaillait comme cochère et prenait soin des chevaux dans les écuries du quartier
l’aspect éminemment cinématographique du quartier lui avait inspiré son deuxième roman
un western poétique dans l’univers des cochers du Vieux-Montréal
et de leurs destins tragiques et hétéroclites
« Je me sentais comme dans un film de cow-boy dans ce coin négligé de la ville
qui avait d’abord été le foyer d’accueil de plusieurs immigrants irlandais
les ruines d’églises dans certains parcs donnaient aux lieux un côté étrange
Les écuries étaient aussi vraiment particulières
que j’avais rebaptisé “Le château de tôle”
un cocher m’a dit qu’on se trouvait plus précisément à Griffintown
et ça a été un déclic ; j’avais trouvé le nom de mon village western
Marie Hélène Poitras ne retrouve plus cette magie lorsqu’elle parcourt les rues du quartier aujourd’hui
Dix ans après son expérience comme cochère
elle a travaillé comme recherchiste pour l’émission Belle et Bum
dont les bureaux se trouvaient sur la rue Saint-Patrick
« Je voyais chaque jour les camions qui amenaient les matériaux
les tours à condos s’ériger les unes après les autres… »
invitée par une professeure à parler à ses élèves de son roman directement dans le quartier
l’écrivaine a saisi toute l’ampleur de la transformation
« En leur montrant les restes de ce que j’avais connu
on a vraiment pu comprendre comment la gentrification opère
Griffintown est devenu un exemple à ne pas répéter
parce qu’il n’y a aucune place pour que les familles s’épanouissent
C’est comme si le quartier avait été pensé pour des gens jet-set qui n’y sont que de passage de temps en temps
le quartier a perdu tout ce qui lui restait d’âme quand les chevaux sont partis
à la suite de l’interdiction des calèches dans le Vieux-Montréal
J’ai vraiment vécu une expérience particulière dans un endroit
a vécu une expérience tout sauf féerique dans son quartier d’enfance
la Petite-Bourgogne ; un parcours qu’elle raconte dans son premier roman
Burgundy (La Mèche) — selon le surnom attribué au quartier par les gens du coin — paru en 2020
« Je ne garde pas de bons souvenirs des dix ans où j’y ai vécu
Le quartier me rappelle une existence vécue dans la peur ; des batailles
C’était comme évoluer en permanence dans une tension de film
que je ressens encore lorsque je visite le coin aujourd’hui
Il fallait toujours se battre pour quelque chose ; pour se faire entendre
alors que l’arrondissement s’embourgeoise à vue d’oeil
Mélanie Michaud est d’avis que la démarcation demeure très visible entre la Petite-Bourgogne et les autres quartiers
qui vivent dans une certaine quiétude et s’éclipsent dans leur chalet le week-end
sa misère qui enclave et étouffe les gens au milieu des richesses
ce n’est pas en mettant des plantes et des murales de jazzmen qu’on change la nature d’un quartier
je lui ai offert du même coup dix ans d’espérance de vie de plus
Et même si le quartier est celui qui a vu naître la culture jazz à Montréal — Oscar Peterson y a vu le jour —
les résidents n’avaient aucunement accès à cette effervescence culturelle
il y avait quatre rangées de livres dans la bibliothèque du quartier
On n’écoutait pas de jazz dans les familles blanches
Il y a une honte associée à Burgundy que j’ai dû dépasser pour pouvoir écrire mon histoire
la culture s’est plutôt avérée cruciale dans sa découverte et son amour du quartier
et j’ai su très jeune que je voulais partir à Montréal
» D’abord installé près du métro de Castelnau
il choisit par la suite de s’installer à Saint-Henri
« J’étais au départ motivé par des raisons amicales
puis j’ai découvert la culture et la littérature associées au quartier
C’est par elles que je me suis approprié les lieux
avec le documentaire À Saint-Henri le cinq septembre
Le fait qu’ils ne viennent pas du coin — Gabrielle Roy descendait la montagne pour observer le milieu qu’elle voulait dépeindre — m’a donné la permission d’écrire
Le recueil de nouvelles qu’il en a tiré — Malgré tout on rit à Saint-Henri (Le Quartanier
2012) — est une plongée vertigineuse dans l’humanité du quartier
et dans l’imaginaire d’un auteur attisé par les lieux qui l’entourent
« Je ne voulais pas dénaturer ce que je voyais lors de mes pérégrinations dans le quartier
mais la fiction m’a permis de me servir de l’espèce de mythification que les lieux appellent
ne serait-ce qu’à travers la figure de Louis Cyr
qui menaient le crime organisé francophone
Tout ça éveille la grandiloquence et l’émerveillement
j’avais aussi l’impression de croiser la Florentine de Bonheur d’occasion — une femme ordinaire — tous les jours sur Notre-Dame
Et ces personnages-là aussi sont devenus une grande source d’inspiration
est peut-être celui qui explique le mieux l’effet qu’a le Sud-Ouest sur les artistes
ce quartier qui semble se réinventer de mille et une façons sous la plume de chacun
« Le plus difficile est d’ajuster l’image que nous nous faisions de la réalité qui est celle que nous découvrons
[…] Nous aurions aimé vous offrir un film exotique
Nous sommes heureux de vous en offrir un qui est authentique
Saint-Henri des Tanneries ressemble plus à d’autres quartiers qu’à lui-même
[…] Le mystère demeure tout entier à l’intérieur
Des balles ont sifflé tout près de la tête de Karim*
Le garçon observait le tournage d’un vidéoclip de rap de son balcon
le visage entre deux barreaux pour ne rien manquer de l’action
Des hommes sont descendus de leur voiture et se sont mis à tirer partout
Un impact de projectile a été retrouvé sur l’un des barreaux
Pas moins de 32 douilles ont été retrouvées
La scène ne se déroule ni à Chicago ni à Miami
Nous sommes au cœur de la Petite-Bourgogne
Plus précisément dans l’allée des Îlots Saint-Martin
Le plus grand parc de HLM au Canada est ici
Pas moins du tiers des ménages du quartier vit en HLM et un peu plus de 68 % des ménages sont locataires**
Qu’on n’ait pas eu de morts ce soir-là parmi les enfants
Il n’y a pas qu’aux États-Unis que la violence par armes à feu s’est aggravée durant la pandémie
L’arrondissement du Sud-Ouest – qui inclut la Petite-Bourgogne – est particulièrement touché par la vague de fusillades qui déferle sur le Grand Montréal depuis le début de la crise sanitaire
La fusillade des Îlots Saint-Martin s’est déroulée en juin 2020
un drive-by shooting a eu lieu en plein jour à proximité d’un parc très fréquenté par les familles
Et l’été qui s’achève n’a pas été plus calme
La fenêtre d’une halte-garderie a été atteinte par des projectiles d’arme à feu alors que des petits jouaient au sol dans la pièce
« Tous ces épisodes de coups de feu font peur aux enfants
qui craignent maintenant de jouer à l’extérieur »
qui a grandi dans un HLM des Îlots Saint-Martin avec ses cinq frères et sœurs
« Le quartier était plus calme depuis plusieurs années
mais on dirait que la COVID-19 a joué dans le cerveau de certaines personnes
la population de la Petite-Bourgogne craint de revenir à l’époque où les trafiquants de drogues régnaient en rois et maîtres
des coups de feu retentissaient toutes les semaines
Le quartier situé à proximité du centre-ville
délimité par l’autoroute Ville-Marie et le canal de Lachine
faisait régulièrement les manchettes pour des meurtres perpétrés sur son territoire
justement parce que le danger d’être atteint d’une balle perdue était trop grand
Des familles refusaient des logements dans des HLM – préférant moisir sur une liste d’attente – en raison de la mauvaise réputation du quartier
Alex Mitu est policier dans le quartier depuis 15 ans
Dire que la police n’était pas la bienvenue dans les HLM à l’époque tient de l’euphémisme
On répondait toujours aux appels [d’urgence] à deux voitures de police
la seconde pour surveiller la première au cas où quelqu’un veuille casser une vitre ou quelque chose du genre
il n’y avait pas de collaboration [de la population]
L’agent sociocommunautaire avait été mandaté pour aller cogner à « toutes les portes » des HLM du quartier
Il posait toujours la même question : « Y a-t-il quelque chose qui vous dérange et qu’on pourrait améliorer
c’est que la situation s’est beaucoup améliorée en 15 ans
Les policiers du secteur ont tissé des liens solides avec les acteurs clés du milieu communautaire
Le coéquipier de l’agent Mitu – le civil Mourad Meberbeche – y est d’ailleurs pour quelque chose
puisque c’est son travail de bâtir des ponts – et de les préserver – avec la population locale
l’agent Mitu nous en a fait la démonstration en se présentant sans s’annoncer à la maison des jeunes jouxtant les HLM des Îlots Saint-Martin en notre présence
Tous les ados connaissent le sympathique duo
Certains depuis qu’ils sont hauts comme trois pommes
Le directeur de la maison des jeunes Youth in Motion
surnomme affectueusement l’agent Mitu le « policier bonbon »
L’endroit ne paie pas de mine : murs défraîchis
La plus récente victime des fusillades dans le quartier
dans le modeste studio d’enregistrement musical du sous-sol
a été tué en plein jour d’une balle dans la tête dans le stationnement d’un des HLM du secteur
L’agent Mitu l’a connu alors qu’il était encore à l’école primaire
qui avait développé une passion pour le hip-hop comme beaucoup d’autres jeunes
l’« attrait de l’argent facile » pour ce jeune qui a grandi dans un HLM l’a fait prendre un mauvais chemin
visiblement ébranlé par la mort du jeune rappeur
Les organismes communautaires ne sont pas financés à la hauteur des besoins
Ils font beaucoup de choses avec peu de moyens
dit le policier en nous faisant faire la tournée de l’endroit
une fresque a été peinte pour rendre hommage aux disparus du quartier
Il faudra maintenant ajouter le nom de « Soso »
le coordonnateur nous fait écouter des vidéoclips tournés par des artistes hip-hop du quartier
énumère le trentenaire détenteur d’une majeure en sociologie et d’une mineure en éducation en montrant du doigt les jeunes hommes à l’écran
Il démarre une vidéo dans laquelle on le voit imiter ses idoles de l’époque : entouré de belles filles
a aussi voulu jouer le jeu du « gangsta rap » ; un monde d’« illusions »
très attristé par la disparition de cet autre jeune mort trop tôt
il s’est mis à faire le dur devant la caméra en « flashant » des liasses d’argent
en buvant du fort et en fumant de gros pétards
Ils mettent leur argent ensemble pour flasher la plus grosse pile possible à l’écran
c’est dans un comité local auquel siègent des représentants du communautaire ainsi que des autorités (police
etc.) qu’est née l’idée d’organiser une grande marche pour la paix dans les rues du quartier
une centaine de résidants des HLM ont ainsi réclamé haut et fort la fin de la violence par armes à feu
Le commandant du poste de quartier 15 (Petite-Bourgogne) a marché aux côtés de Michaël Farkas
leader communautaire impliqué dans une multitude de projets destinés aux jeunes du coin
Farkas a sonné trop souvent tard le soir ou même au beau milieu de la nuit
Chaque fois que des coups de feu retentissent
des résidants des HLM – qui ont tous son numéro – l’appellent en panique
un exercice de médiation urbaine mis sur pied à l’époque où les gangs terrorisaient le quartier
les citoyens avaient réussi à se réapproprier les parcs
Des familles se remettent à dire qu’elles veulent déménager
Ajoutons à cela le fait que la circulation des armes à feu atteint des proportions inquiétantes ici comme dans d’autres quartiers où les gangs ont élu domicile
Il suffit de 15 minutes pour s’en procurer
* Nous avons modifié le prénom de l’enfant pour des raisons de sécurité
** Sources : Coalition de la Petite-Bourgogne – Quartier en santé et Statistique Canada
en passant par les meilleures vues sur le canal Lachine et les événements du Corridor Culturel
St-Henri et la Petite-Bourgogne sont deux quartiers reliés par la culture montréalaise
l’artère principale qui fait son chemin jusqu’au Vieux-Port
c’est un incontournable pour visiteurs
A post shared by Montréal Secret (@montrealsecret_smn)
le plus grand regroupement de marchands vintage au Sud-Ouest
A post shared by Corridor Culturel (@corridorculturelmtl)
le nouveau dépanneur-microbrasserie de son ancien propriétaire
Tout comme les bars et restos, les petits cafés aimables sont nombreux dans le quartier
on compte évidemment le célèbre Lili & Oli qui offre du café de torréfaction locale avec ses serveurs sympathiques et des tables sans prétention
qui vaut une visite pour ses grandes fenêtres
le délicieux café de micro-torréfaction fait maison
Le quartier offre des restaurants incroyables à chaque coin de rue, mais Pikliz vaut une place d’honneur pour son délicieux menu de bouffe caribbéenne
Fondé par deux frères haïtiens et offrant un menu typique avec son poul griyé
le restaurant crée ses propres sauces aux saveurs uniques
et c’est une explosion gastronomique dans votre bouche
des morceaux de porc frit qui fondent dans la bouche
Le Saint Motel est caché au bout d’un couloir sobre derrière une porte coulissante noire très modeste
si on ne voyait pas l’enseigne en néon qui dit « SAINT MOTEL » on pourrait se croire à la mauvaise place
Un studio de selfie qui vous permet d’entrer dans vos plus gros fever dreams d’Instagram
le Saint Motel c’est un endroit unique pour faire un séance de photos selfie très extra
Avec ses chambres multidimensionnelles hyper stylisées
il offre 12 espaces thématiques pour prendre vos meilleures photos
Situé dans le château St-Ambroise sur le bord du canal
c’est aussi un classique de St-Henri
Adresse : 4000 rue Ste-Ambroise suite #278
et vous arriverez dans le célèbre Griffintown…
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Un groupe de citoyens souhaite construire un espace consacré à l'histoire des Noirs dans la Petite-Bourgogne sur l'ancien site du Negro Community Center
une institution de la communauté noire qui a duré pendant près de 70 ans avant de sombrer dans des difficultés financières et d'être finalement démolie en 2014
Cet endroit était précieux pour notre communauté
Tant d'aînés nous parlent avec affection et amour de cet espace et [disent] que ce qui s'est passé lors de sa disparition a été très malheureux
chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Montréal et habitant de la Petite-Bourgogne
le moment est venu de faire revivre le centre
Il envisage l'installation d'un petit musée ou d'un espace consacré à l'histoire des Noirs
Mais il admet que ce sera une tâche difficile : il y a eu des tentatives infructueuses par le passé
et le terrain est maintenant une propriété privée
Je trouve qu'il est essentiel de rendre hommage [à ceux qui étaient là avant nous] et que nous préservions ces souvenirs
cet héritage n'est pas largement connu
directrice générale de l'organisme artistique à but non lucratif Overture with the Arts
affirme que l'histoire des Noirs au Canada devrait être davantage enseignée dans les écoles
Elle estime aussi que la Ville pourrait en faire davantage pour célébrer leur riche histoire
Mme Newton a écrit des livres pour les jeunes sur les personnalités et les communautés historiques noires canadiennes
elle participe à une tournée du Mois de l'histoire des Noirs pour parler aux étudiants
lorsqu'elle évoque la Petite-Bourgogne (Little Burgundy)
les étudiants l'associent à une chaîne de magasins de chaussures du même nom
Il est important de comprendre ses racines
car la communauté noire était florissante à Montréal pendant de nombreuses années
Nous avions cet endroit incroyable à Montréal que les gens ne connaissent pas
L'arrivée de la communauté noire dans le quartier était intrinsèquement liée à l'essor du chemin de fer à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle
avec l'arrivée d'hommes noirs pour travailler comme porteurs
Ces résidents d'origine ont créé d'importantes institutions comme l'église Union United
qui est toujours en plein essor juste à l'ouest de la frontière de la Petite-Bourgogne
Le quartier est peut-être mieux connu pour ses liens avec la musique
notamment les pianistes légendaires Oscar Peterson et Oliver Jones
Le secteur abritait également des clubs de jazz comme le Rockhead's Paradise
historienne et professeure qui a beaucoup écrit sur la Petite-Bourgogne
À une époque où la mobilité n'était ni facile ni rapide
les institutions noires qui ont commencé à se développer étaient toutes centrées là-bas
La situation a changé lorsque la ville a démoli une partie du quartier dans les années 1960
lors de la construction de l'autoroute Ville-Marie
dispersant les familles noires à travers la ville
Ça a laissé une véritable cicatrice
professeur d'histoire à l'Université Concordia
il y a des rues et des parcs nommés en l'honneur d'icônes de la communauté
ainsi que des peintures murales à l'effigie de personnalités aussi influentes que Peterson
une professeure de musique influente et la sœur d'Oscar Peterson
certaines contributions de la communauté sont sous-estimées
comme le rôle des syndicats dirigés par des Noirs fondés par des porteurs de chemin de fer
: le premier syndicat noir d'Amérique du Nord formé par des porteurs
parce que 90% des hommes noirs travaillaient dans les chemins de fer.","text":"Aujourd'hui
on ne peut pas parler de la Petite-Bourgogne sans parler d'Oscar Peterson
Mais il y a une histoire cachée de résistance collective dont les gens ne parlent pas: le premier syndicat noir d'Amérique du Nord formé par des porteurs
parce que 90% des hommes noirs travaillaient dans les chemins de fer."}}\" lang=\"fr\">Aujourd'hui
Mais il y a une histoire cachée de résistance collective dont les gens ne parlent pas : le premier syndicat noir d'Amérique du Nord formé par des porteurs
parce que 90 % des hommes noirs travaillaient dans les chemins de fer
Pour ceux qui cherchent à faire revivre le centre communautaire
un plan visant à inclure un espace consacré à l'histoire des Noirs du Canada et de Montréal aiderait à combler ce vide
Il nous manque un endroit qui célèbre notre histoire
que nous pouvons appeler notre propre centre culturel
un cadre bancaire qui a grandi à l'extérieur de Montréal
mais qui a passé son adolescence au centre à apprendre la musique et jouer au basketball
Le [centre] était l'épicentre de la culture noire
donc cela signifie beaucoup pour les gens de retrouver cet espace – le quartier qui était le nôtre et cette propriété particulière qui était notre maison
dont nous avons été dépossédés
Ouvrir en mode plein écranDe grands noms du jazz sont originaires de la Petite-Bourgogne
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
où la communauté noire anglophone de la ville est enracinée
certains habitants cherchent à faire revivre une institution qui servait autrefois de carrefour communautaire
Un groupe de citoyens souhaite construire un espace consacré à l'histoire des Noirs dans la Petite-Bourgogne sur l'ancien site du Negro Community Center
une institution de la communauté noire qui a duré pendant près de 70 ans avant de sombrer dans des difficultés financières et d'être finalement démolie en 2014
Cet endroit était précieux pour notre communauté
Tant d'aînés nous parlent avec affection et amour de cet espace et [disent] que ce qui s'est passé lors de sa disparition a été très malheureux
chef aux opérations du Service de sécurité incendie de Montréal et habitant de la Petite-Bourgogne
Il envisage l'installation d'un petit musée ou d'un espace consacré à l'histoire des Noirs
Mais il admet que ce sera une tâche difficile : il y a eu des tentatives infructueuses par le passé
et le terrain est maintenant une propriété privée
un paysConsulter le dossier completSuivreSuivreJe trouve qu'il est essentiel de rendre hommage [à ceux qui étaient là avant nous] et que nous préservions ces souvenirs
directrice générale de l'organisme artistique à but non lucratif Overture with the Arts
affirme que l'histoire des Noirs au Canada devrait être davantage enseignée dans les écoles
Elle estime aussi que la Ville pourrait en faire davantage pour célébrer leur riche histoire
Mme Newton a écrit des livres pour les jeunes sur les personnalités et les communautés historiques noires canadiennes
elle participe à une tournée du Mois de l'histoire des Noirs pour parler aux étudiants
lorsqu'elle évoque la Petite-Bourgogne (Little Burgundy)
les étudiants l'associent à une chaîne de magasins de chaussures du même nom
car la communauté noire était florissante à Montréal pendant de nombreuses années
Nous avions cet endroit incroyable à Montréal que les gens ne connaissent pas
L'arrivée de la communauté noire dans le quartier était intrinsèquement liée à l'essor du chemin de fer à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle
avec l'arrivée d'hommes noirs pour travailler comme porteurs
Ces résidents d'origine ont créé d'importantes institutions comme l'église Union United
qui est toujours en plein essor juste à l'ouest de la frontière de la Petite-Bourgogne
Le quartier est peut-être mieux connu pour ses liens avec la musique
notamment les pianistes légendaires Oscar Peterson et Oliver Jones
Le secteur abritait également des clubs de jazz comme le Rockhead's Paradise
historienne et professeure qui a beaucoup écrit sur la Petite-Bourgogne
À une époque où la mobilité n'était ni facile ni rapide
les institutions noires qui ont commencé à se développer étaient toutes centrées là-bas
La situation a changé lorsque la ville a démoli une partie du quartier dans les années 1960
dispersant les familles noires à travers la ville
professeur d'histoire à l'Université Concordia
il y a des rues et des parcs nommés en l'honneur d'icônes de la communauté
ainsi que des peintures murales à l'effigie de personnalités aussi influentes que Peterson
une professeure de musique influente et la sœur d'Oscar Peterson
certaines contributions de la communauté sont sous-estimées
comme le rôle des syndicats dirigés par des Noirs fondés par des porteurs de chemin de fer
: le premier syndicat noir d'Amérique du Nord formé par des porteurs
parce que 90% des hommes noirs travaillaient dans les chemins de fer.","text":"Aujourd'hui
on ne peut pas parler de la Petite-Bourgogne sans parler d'Oscar Peterson
Mais il y a une histoire cachée de résistance collective dont les gens ne parlent pas: le premier syndicat noir d'Amérique du Nord formé par des porteurs
parce que 90% des hommes noirs travaillaient dans les chemins de fer."}}' lang=fr>Aujourd'hui
Mais il y a une histoire cachée de résistance collective dont les gens ne parlent pas : le premier syndicat noir d'Amérique du Nord formé par des porteurs
parce que 90 % des hommes noirs travaillaient dans les chemins de fer
Pour ceux qui cherchent à faire revivre le centre communautaire
un plan visant à inclure un espace consacré à l'histoire des Noirs du Canada et de Montréal aiderait à combler ce vide
Il nous manque un endroit qui célèbre notre histoire
un cadre bancaire qui a grandi à l'extérieur de Montréal
mais qui a passé son adolescence au centre à apprendre la musique et jouer au basketball
Le [centre] était l'épicentre de la culture noire
donc cela signifie beaucoup pour les gens de retrouver cet espace – le quartier qui était le nôtre et cette propriété particulière qui était notre maison
Un groupe de citoyens souhaite construire un espace consacré à l'histoire des Noirs dans la Petite-Bourgogne sur l'ancien site du Negro Community Center
parce que 90% des hommes noirs travaillaient dans les chemins de fer."}}\\\" lang=\\\"fr\\\">Aujourd'hui
La Petite-Bourgogne possède définitivement une histoire riche et diversifiée
Le quartier a été le berceau du renouveau culturel avec l’essor du jazz au début du 20e siècle
Des légendes comme Oscar Peterson ont émergé des clubs de jazz du coin
la Petite-Bourgogne a traversé des transformations urbaines
préservant toutefois son caractère authentique
elle continue d’attirer les visiteurs par sa diversité
mais surtout par sa riche scène gastronomique
la Petite-Bourgogne s’impose comme une destination de choix pour les amateurs de plaisirs de la table de Montréal
Des institutions bien établies telles que Joe Beef font du quartier un incontournable pour les gourmands
La Petite-Bourgogne est un endroit idéal pour se promener à pied en raison de ses nombreux parcs
sans parler du canal de Lachine et de la proximité du Marché Atwater
En plus de se distinguer comme l’un des meilleurs endroits en ville pour une soirée gourmande
que ce soit entre amis ou lors d’une escapade romantique
Après vous avoir partagé notre liste des meilleurs adresses de la Petite-Italie, d’Outremont et de Saint-Henri
il est désormais temps de vous partager nos coups de coeur de la Petite-Bourgogne
On vous invite aussi à consulter notre carte interactive où s’affichent toutes les adresses de cette liste
Plusieurs adresses gourmandes de la région de Charlevoix offrent un menu pour emporter à déguster dans le confort de votre maison
On vous propose quelques-unes des meilleures adresses où boire ou manger à proximité de l'événement
Avec les fêtes de fin d'année qui approchent à grands pas
on vous a concocté une liste de suggestions d'adresses ouvertes entre Noël et le Nouvel An
Découvrez notre liste de 101 délicieuses adresses gourmandes incontournables aux quatre coins du Québec à ajouter à votre « bucket list »
un nouveau petit café absolument charmant qui vient d'ouvrir ses portes dans le quartier Hochelaga et qui est top
le restaurant Hélicoptère propose une excellente cuisine dans un joli décor
Cette adresse a malheureusement définitivement fermé ses portes
on souhaite tout de même laisser le contenu de cet article disponible afin de garder une trace des endroits qu’on a tant aimé au fils des ans
Le Bon Vivant est un chaleureux restaurant de quartier qui dessert délicieusement la Petite-Bourgogne
Le réconfort y est offert en soir de semaine et à l’heure du brunch la fin de semaine
il ne faut chercher plus loin que son titre
alors que l’offre gourmande est un appel à ceux qui aiment bien manger et bien boire
derrière le projet une équipe de bons vivants : Sébastien Poucant
Le projet a vu le jour en 2015 dans le quartier Saint-Henri habité par des gens tout aussi hédonistes
Alexandre Collyer prépare des plats réconfortants aux portions généreuses
Le menu trouve ses inspirations dans la cuisine de la méditerranée et italienne
avec une petite touche d’arômes asiatiques
qui se sépare en quatre catégories – salades
Le chef se garde de la flexibilité avec une ardoise qui évolue quotidiennement
il n’est pas rare que Le Bon Vivant offre des spéciaux
comme le lundi vins à 50% et le mardi burger night
des soirées que la foule gourmande de Saint-Henri ne rate que par exception
Les proprios notent que l’assiette d’halloumi a aussi la côte
Les bons vivants mangent bien… mais ils boivent tout aussi bien
le Bon Vivant est doté d’une belle carte des vins classique
Geneviève a mis ensemble d’agréables bouteilles issues d’importation privée en grande partie française
Le décor est l’œuvre des trois bons vivants en chef qui ont voulu créer une ambiance joviale où tout le monde se sent à sa place
Les clients peuvent se laisser tenter par les accueillantes banquettes ou bien prendre place au bar central donnant vue sur la cuisine ouverte
Le tout est pensé avec le confort de tous en table
car le plus important est de passer un bon moment bien entouré
Le Bon Vivant c’est le garde-manger de la Petite-Bourgogne : on y vient en semaine pour ne pas se casser la tête, le samedi soir pour festoyer et on y retourne le lendemain matin pour bruncher
Henri Pardo convoque celui qui fut le premier homme noir à briser le plafond de verre de la Ligue majeure de baseball en intégrant les Royaux de Montréal il y a plus de 75 ans
« C’est incroyable ce que Jackie Robinson a fait
mais on se rend vite compte qu’il n’est pas le seul
cet ancien professeur et athlète aujourd’hui retraité
Tout comme l’ensemble des personnages qui apparaissent dans le film de Pardo
le résident de la Petite-Bourgogne raconte comment il a dû
surmonter les embûches inhérentes au racisme à travers un récit ponctué par l’histoire de son quartier
La désintégration du quartier de la Petite-Bourgogne
habité par des communautés afrodescendantes depuis longtemps
va de pair avec le renouvellement urbain engendré par l’Exposition universelle de 1967
notamment avec la construction de l’autoroute Ville-Marie qui s’est achevée en 1972
« Montréal voulait être ouvert et célébrer la différence
mais ce n’est pas vraiment ce qu’on a vu dans la rue avec toutes ces transformations
C’est également ce qu’il s’est passé plus tôt en 1946
lorsque Montréal disait être LA ville pour accueillir Jackie Robinson
les individus qui composent les communautés afrodescendantes ont été laissés de côté
et les enjeux liés au racisme systémique ne font que se déplacer
et la surreprésentation des afrodescendants dans les prisons
tant aux États-Unis qu’au Canada il ne faut pas l’oublier
personne ne s’attendait à ce qu’ils réussissent
Avec des maisons qui sont vendues à plus de 1 million de dollars au détriment de ses populations historiques
la Petite-Bourgogne n’y échappe évidemment pas
dont le racisme et le déplacement des corps noirs
sous l’apparence d’une société post-raciale
Et l’économie tout comme la culture d’exploitation des humains sont encore promises à un avenir radieux
je suis moins intéressé par le trauma que par la culture et la vie »
Un propos qui se reflète franchement dans Cher Jackie
avec la résilience à toute épreuve des personnes entendues dans le film
« Les sociétés afrodescendantes nord-américaines ont continué malgré tout à prospérer
mais les artistes sont les observateurs de l’histoire »
avec l’Union United Church (UCC) et à laquelle le documentaire rend hommage pour son rôle central dans le quartier
« Il y a une communauté qui s’est bâtie avec rien et des personnalités qui s’en sont dégagées
L’UCC est vite devenue un pilier pour l’éducation et le partage
avec une place importante accordée aux femmes
Et il insiste : si ce qu’il raconte dans Cher Jackie ressemble au combat de David contre Goliath
la Petite-Bourgogne ne doit jamais être délaissée
Cher Jackie est un puissant documentaire dans lequel le réalisateur Henri Pardo s’adresse à Jackie Robinson — le premier homme noir à avoir joint la Ligue majeure de baseball
avec les Royaux de Montréal en 1946 — pour lui raconter la réalité de la communauté noire de la Petite-Bourgogne installée dans ce quartier montréalais qui n’a cessé de se transformer depuis plus de 100 ans
Henri Pardo parvient ainsi à faire perdre au spectateur toute notion du temps
entremêlant subtilement les époques grâce à des séquences d’archives et des témoignages du présent
le film déconstruit ce que serait le mythe d’une société québécoise post-raciale
Et le pari est réussi : à la lumière d’un passé pas si lointain
brossent un remarquable portrait de ce que signifient le racisme et les inégalités
Correction: Contrairement à ce qu'indiquait une version précédente de cet article
l’Union United Church (UCC) n'a pas été démantelée
Quand j’ai demandé au rapper Nate Husser s’il était partant pour me montrer sa version de la Petite-Bourgogne
j’avais en tête une balade pittoresque ponctuée de petits bijoux underground
comme un bouiboui populaire du coin ou un salon de barbier iconique
J’ai compris assez vite que j’aurais droit à une tout autre expérience
On s’est donné rendez-vous au coeur de la Petite-Bourgogne
je regrette instantanément d’avoir mis des jeans et un t-shirt noir: on cuit sur place tellement le soleil frappe fort
Je me sens comme un touriste qui prend trop son temps pour observer la vie autour de lui
J’admire les immeubles colorés qui jonchent les petites rues tranquilles près du métro
Des ados chillent autour d’une auto en faisant bouncer un ballon de basket
Un homme d’âge mûr lit son journal à l’ombre de son parasol Coors Light pendant que sa femme me scrute
sûrement en train de se dire: «Quel choix vestimentaire de marde
je vois Nate et son manager Nissan descendre la rue
une Corona bien entamée dans la main du rapper
me lance-t-il alors que je lui fais un genre d’elbow bump awkward
le front aussi luisant que les lèvres pleines de gloss d’une candidate d’Occupation Double
Il m’explique qu’il vient de faire une entrevue pour un show télé portant un peu sur les mêmes thèmes que je souhaite aborder avec lui
Nate fait un premier pit stop dans l’appartement où il m’a donné rendez-vous
pour se prendre une autre Corona et une bouteille d’eau
autre détour vers son auto pour attraper du weed
Le pare-brise du bolide arbore une immense craque rappelant un impact de balle
«Des dealers m’ont fait la passe l’autre jour»
déclare l’artiste sans broncher d’un chouia
Puis il pouffe de rire et m’avoue que c’est plutôt un accident dû à une balle de baseball qui a atterrit au mauvais endroit
On commence finalement notre tour personnalisé du quartier
On marche environ 2 minutes et demie à un rythme que ma grand-mère de 92 ans pourrait suivre sans problème pour aboutir au parc Oscar Peterson
nommé en l’honneur du célèbre jazzman issu de la Petite-Bourgogne
mélangeant les conversations sur son parcours musical à quelques anecdotes sur ses tatouages de Martin Luther King
Malcolm X et Nipsey Hussle qu’il collectionne autour du cou
«Ce sont tous des pionniers qui m’ont inspiré et ont changé le monde» résume-t-il
La prochaine oeuvre d’art gravée sur sa nuque sera à l’effigie de Bob Marley
me révèle l’ancien membre du groupe The Posterz
On arrive à la hauteur des terrains de basket du parc
Un dude pratique ses free throws dans un coin
«Les gens qui ne connaissent pas le quartier pensent qu’il se limite aux rues sur le bord du canal
mais les vrais savent que le coeur du hood
Il me raconte qu’une très grande partie de son enfance et son adolescence s’est déroulée sur le court
Des games de basket interminables avec ses amis jusqu’à des querelles se terminant en gunfight
un terrain vague clôturé détonne dans le décor composé majoritairement de petits blocs appartements étalant toutes les teintes de beige/brun imaginables
«C’était le Negro Community Centre avant que des investisseurs privés décident de le détruire
Des gens influents comme Trevor Williams et Wayne Yearwood (deux anciens joueurs de la NBA) ont bâti des programmes de basket pour les jeunes du quartier avec cette organisation»
on n’a pas l’image d’une ville violente où le crime est bien présent
c’est évident: les Montréalais qui passent leur temps sur le Plateau ou dans Villeray n’ont aucune idée de ce qui se passe dans le «hood»
Il prend en exemple une fusillade qui a eu lieu près de chez sa mère il y a à peine quelques semaines
«On voit encore les trous des balles dans les murs»
le quotidien dans la Petite-Bourgogne n’est évidemment pas que ça
«Le sentiment de communauté est incomparable
Il me parle des partys hebdomadaires qui se tiennent sur le court les vendredis après-midi quand une de ses amies passe au loin
l’interpelle Nate avant d’aller la rejoindre à la course un peu plus loin
on poursuit notre conversation près du panier sur l’influence de ce parc pour lui
Mais mes genoux et mes épaules sont foutues»
S’il n’avait pas eu la musique dans sa vie
le natif de Lil Burgundy aurait peut-être pu faire carrière dans le sport
Trois universités américaines lui offraient une scholarship
Et je suis tombé dans le rap à la même époque»
Un peu plus loin dans les rues du quartier
on s’arrête finalement devant un vieux dépanneur à la devanture délabrée
Je me dis que Nate veut probablement juste se prendre une autre Corona pour la route
mais il m’explique que ce petit commerce rabougri était un lieu mythique de rassemblement quand il était plus jeune
«On faisait des aller-retour entre le parc et ici pour se prendre des pâtés
Une poubelle éventrée répand son contenu juste à côté de l’entrée
Nate et moi attendons à l’ombre que Nissan
parti en mission trouver des Backwoods – une marque de cigare utilisée pour rouler des blunts –
Il faut dire que sous une façade tatouée jusque sous les paupières
grillz en or brut sur les dents et joint toujours allumé dans la main
Nate peut se révéler être un homme de peu de mots
Ou peut-être que c’est juste moi qui le rends mal à l’aise parce que je sue trop des dessous de bras
Les gars vont devoir fumer leur joint avec du papier de moins bonne qualité
N.B: J’ai failli à ma tâche et j’ai complètement oublié de prendre un cliché du dép avant de repartir
Imaginez-vous une devanture blanc caillé avec la peinture qui se détache
un nom de commerce pas trop trop clair et vous avez une image assez complète du Bob’s
En chemin vers le premier «crib» où il a grandi
on parle de l’influence de son quartier sur sa musique
Tout ce dont je parle dans mes chansons ça reflète ce que j’ai appris ici
On enchaîne sur ses derniers projets, dont son prochain EP qui devrait sortir à la fin de l’année. Son single JELLY est d’ailleurs sorti aujourd’hui même
«J’ai pris du temps dans la dernière année pour travailler mon ass off»
le rapper a dégoté un contrat avec un label américain
Il a récemment lancé une marque de vêtement
et une entreprise de weed pourrait éventuellement voir le jour
On traverse un boulevard puis on arrive devant son ancien appartement
Il m’indique où se trouvaient sa chambre et le salon au troisième étage d’un building qui se fond dans le décor
Il me pointe du doigt l’arrêt de bus situé en face de l’appart qu’il prenait pour aller en ville
Je lui demande s’il a des frères et soeurs
Je sens que je me suis aventuré sur un terrain glissant et j’essaie de changer de sujet
On prend quelques photos devant une murale sur le côté du logement et on décolle déjà vers de nouveaux horizons: le centre communautaire
On monte la rue vers le centre communautaire Youth in Motion
à jouer du drum et a passé beaucoup de temps avec ses amis
il tient à faire entendre son dernier morceau
une pièce qui fait trembler le bolide au complet tellement les basses sont intenses
approuve Nate avant d’avancer vers le centre communautaire
orné de plusieurs tags et graffitis qu’on dirait faits au Sharpie
On poursuit notre chemin vers les studios au sous-sol
Des escaliers escarpés nous mènent à une pièce au plafond juste assez haut pour épargner mon cuir chevelu
L’espace se résume à un petit studio d’enregistrement sombre sur la droite et une autre pièce sur la gauche pour enregistrer les beats
C’est quoi vos noms de rappeuses?» les mitraille Nate
visiblement gênées par la présence du «Don» du coin
Je venais enregistrer mes premières tracks après l’école
J’ai passé des centaines d’heures là-dedans»
me raconte-t-il en multipliant les regards vers son cell
La chaleur est toujours aussi accablante même si l’après-midi tire à sa fin
Je tourne le coin de la rue pour retourner vers le métro
mon t-shirt noir traumatisé par les bretelles de mon sac à dos qui ont laissé des traces imbibées de sueur
le gros beat du parrain de Lil Burgundy se fait encore entendre au loin
On enchaîne sur ses derniers projets, dont son prochain EP qui devrait sortir à la fin de l’année. Son single JELLY est d’ailleurs sorti aujourd’hui même
Il rêvait d’une grilladerie depuis des années
Et si on se fie à la popularité instantanée de l’endroit
mon père m’amenait souvent manger un steak-frites à l’Entrecôte Saint-Jean
C’était un endroit presque religieux pour moi où on servait une coupe pas grasse
c’est parce que le bistro de la rue Peel a fermé à l’automne 2020
Mignon propose un menu unique : salade ou potage et steak-frites
Mais il y a tout de même quelques petits plats que le chef Pat Marion (Le Millerand aux Îles-de-la-Madeleine
Pilgrimme en Colombie-Britannique) fait évoluer régulièrement
comme la crème brûlée et la profiterole qui étaient à l’ardoise lors de notre passage cette semaine
Les connaisseurs reconnaîtront la sauce « café de Paris »
L’équipe s’amuse à insister sur le côté « secret » de la recette
bien qu’inspirée par la sauce qui nappe le bœuf du Relais de l’Entrecôte dans la Ville Lumière
sont parfaitement salées et croustillantes
avec ses graines de tournesol et de citrouille qui ajoutent du croquant à chaque bouchée
est également responsable de la carte des vins
où la France et l’Italie sont fortement majoritaires
Les martinis sont bien en évidence aussi sur le menu
avec des « classiques » des années 1990 comme l’appletini
Si vous souhaitez en faire un accord avec le steak
le Mignon & Dirty est sans doute le plus indiqué
La décoration à la fois léchée, chaleureuse et un brin excentrique d’Amlyne Philips (Café Bodega, Hà Vieux-Montréal, Café Bazin, Jatoba, etc.) rend méconnaissable ce petit local de 1000 pi2 qui a longtemps abrité le Dilallo Burger
avait été acheté chez l’antiquaire il y a 16 ans et prenait la poussière
ce qui est rare en ces temps troubles de main-d’œuvre insuffisante
le restaurant de 30 places est plein presque tous les soirs
Thomas Vernis croise les doigts pour l’obtention d’un permis de terrasse
Celle-ci donnerait sur la même légendaire ruelle et le même parc illuminé que les restaurants du groupe Joe Beef (Vin Papillon
Alexandre Custodio rêvait d’un lieu de vie reposant à proximité du marché Atwater
Sa maison du quartier de la Petite-Bourgogne
unit intérieur et extérieur grâce à une ouverture du rez-de-chaussée sur la cour arrière et la ruelle
Visite d’un projet urbain à l’âme nordique en attente de nouveaux propriétaires
a toujours eu un faible pour le coin du marché Atwater
Je trouve que c’est l’un des quartiers les plus agréables de Montréal »
l’ont mené à une maison de la rue Saint-Jacques construite dans les années 1880
abritait des ouvriers qui travaillaient pour les chemins de fer
La bâtisse qui a charmé Alexandre n’avait rien de très particulier à part une boiserie en haut de la façade et
aux pièces étroites et rénové sans ligne directrice
a ensuite été redessiné par son ami Jérôme Lapierre
ancien architecte de l’atelier Pierre Thibault
Seule priorité : l’aménagement de trois chambres à l’étage pour la famille et les amis de passage
a imaginé une aire ouverte sur la cour pour le rez-de-chaussée
J’ai voulu créer un dialogue entre l’intérieur et l’extérieur en prolongeant l’espace de vie vers celui-ci
et en captant la nature pour en faire profiter l’intérieur
» Une réflexion nourrie par l’expérience scandinave du jeune architecte
« Quand on vit dans une ville aux hivers longs
L’attention a également été portée aux deux plans horizontaux du rez-de-chaussée
habillés de chêne et de cèdre blanchis pour amener une note chaleureuse
Un mobilier intégré a par ailleurs permis d’unir les façades avant et arrière tout en laissant le séjour dégagé
mais aussi d’assurer un contact permanent avec la lumière côté rue le matin et ruelle en fin de journée
L’emplacement central de l’escalier d’origine a
été préservé et élargi avec une intégration délicate à l’espace grâce à un garde-corps en acier peint en blanc
Le coin préféré d’Alexandre a longtemps été une alcôve dans le salon prévue comme coin de lecture
et reconvertie en assise d’appoint pour la famille et les amis
« Depuis la COVID-19 et les journées de télétravail
Grâce à son installation près de la fenêtre
il a néanmoins décidé de se séparer de cette maison idéale dont le décor zen lui fait penser à celui d’un spa
ne lui permet pas d’en profiter pleinement
Il pense que cet intérieur polyvalent serait le nid parfait pour un couple avec de jeunes enfants désireux de rester en ville
Cette maison entièrement rénovée — une rareté dans ce quartier convoité de Montréal
selon Alexandre — dispose d’un coin jardin très soigné qui permettrait l’aménagement d’un patio devant l’emplacement de stationnement
puisque l’arrière a été délibérément conservé sans clôtures
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Il s'agit d'un homme de 31 ans qui a été blessé au bas du corps
porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
L'individu est connu des services policiers et ne collabore pas avec les enquêteurs
un garçon âgé de 13 ans
lui aussi blessé par au moins un projectile d'arme à feu au bas du corps
On ne craint pas pour la vie de l'adolescent ni pour celles des deux autres victimes de cette affaire nébuleuse
le service d'urgence 911 a reçu plusieurs appels concernant des coups de feu entendus près des rues Saint-Martin et Terrasse Coursol
ceux-ci ont découvert à l'extérieur un homme âgé de 25 ans atteint par balles au haut du corps
a indiqué un autre porte-parole du SPVM
L'homme a été transporté dans un centre hospitalier
Des enquêteurs du SPVM étaient toujours sur place dimanche matin
Ils ont trouvé plusieurs douilles sur le sol de la rue Saint-Martin
Un périmètre a été établi dans la rue Saint-Martin
entre la rue Saint-Jacques et la rue Saint-Antoine
Des techniciens en identité judiciaire ont été appelés sur les lieux pour analyser la scène
L'escouade canine devrait aussi poursuivre le ratissage du secteur dimanche
à la recherche d'indices et d'éléments de preuve
Des enquêteurs ont commencé à rencontrer des témoins dimanche
Ils doivent aussi interroger les victimes de 13 et 25 ans au cours de la journée
Personne n'a été arrêté
Ouvrir en mode plein écranTrois personnes ont reçu des projectiles d'arme à feu dans la Petite-Bourgogne
Les informations entrent au compte-gouttes dans le cadre de l'enquête sur la tentative de meurtre survenue samedi soir dans le quartier de la Petite-Bourgogne
Il s'agit d'un homme de 31 ans qui a été blessé au bas du corps
porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
L'individu est connu des services policiers et ne collabore pas avec les enquêteurs
lui aussi blessé par au moins un projectile d'arme à feu au bas du corps
On ne craint pas pour la vie de l'adolescent ni pour celles des deux autres victimes de cette affaire nébuleuse
le service d'urgence 911 a reçu plusieurs appels concernant des coups de feu entendus près des rues Saint-Martin et Terrasse Coursol
ceux-ci ont découvert à l'extérieur un homme âgé de 25 ans atteint par balles au haut du corps
L'homme a été transporté dans un centre hospitalier
Ouvrir en mode plein écranL'escouade canine a été dépêchée dans la Petite-Bourgogne pour aider les policiers dans leur enquête sur une tentative de meurtre
Des enquêteurs du SPVM étaient toujours sur place dimanche matin
Ils ont trouvé plusieurs douilles sur le sol de la rue Saint-Martin
Un périmètre a été établi dans la rue Saint-Martin
Des techniciens en identité judiciaire ont été appelés sur les lieux pour analyser la scène
à la recherche d'indices et d'éléments de preuve
Des enquêteurs ont commencé à rencontrer des témoins dimanche
Ils doivent aussi interroger les victimes de 13 et 25 ans au cours de la journée
Il s'agit d'un homme de 31 ans qui a été blessé au bas du corps
Les informations entrent au compte-gouttes dans le cadre de l'enquête sur la tentative de meurtre survenue samedi soir dans le quartier de la Petite-Bourgogne
Ouverte officiellement fin 2021, Miette est une superbe boulangerie de la Petite-Bourgogne qui s’est classée très rapidement en tête du palmarès des meilleures boulangeries en ville
autodidacte qui a tout simplement imaginé ce concept par amour du pain
Le très bel espace abrite un grand bar où il sera possible de s’installer dans le futur pour déguster le bon pain de Miette et autres petits délices
Le décor lumineux et très aéré permet également d’apercevoir la belle équipe s’affairer dans l’arrière-boutique
en suivant l’activité très intense qui y règne.Vous l’aurez deviné
le nom “Miette” fait référence au produit phare de l’endroit où l’on ne trouve que du pain ou presque… En effet
les plus chanceux ont pu goûter aux délicieuses focaccias “saisonnières” servies exclusivement les week-ends en quantités limitées
le pain au levain est à l’honneur ; la parfaite rencontre entre une croûte particulièrement croustillante et une mie moelleuse grâce à une très longue fermentation et une farine d’exception
Qu’il soit destiné à vos tartines du matin
votre apéro accompagné de fromage ou tout simplement en tranche nature
La maison propose plusieurs variantes de pain au levain : nature
seigle marbré et sarrasin germé.« Maintenant que j’ai la boutique
c’est voir les clients venir pour la première fois et voir leur expression en découvrant le pain
J’aime vraiment ce contact avec les clients »
Un septuagénaire a été retrouvé mort dans son logement
où un incendie s’est déclaré dans la nuit de lundi à mardi
dans le quartier montréalais de la Petite-Bourgogne
Le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) a été alerté peu avant minuit pour un début d’incendie dans un immeuble à logements sur la rue Saint-Antoine Ouest
Les pompiers dépêchés pour éteindre le feu ont localisé un homme de 72 ans dont le décès a été constaté sur les lieux
selon une porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
l’incendie aurait débuté dans le logement de la victime
mais l’on ignore pour le moment la cause de cet incendie mortel
Personne d’autre n’a été blessé dans cet incendie qui a été rapidement maîtrisé par les pompiers du SIM.
La scène a été protégée pour les enquêteurs de la section des incendies criminels du SPVM qui auront à l’analyser pour tenter de déterminer les circonstances entourant ce drame.
Des coups de feu ont retenti en fin de journée dans le quartier de la Petite-Bourgogne
Les détonations ont été rapportées au 911 vers 17 h 30
après qu’un ou plusieurs suspects eut déchargé son arme à plusieurs reprises à l’intersection des rues Quesnel et Dominion
ainsi que des impacts de projectiles dans une voiture et dans un immeuble à logement
porte-parole pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
personne ne semblait avoir été atteint par les projectiles
a pris la fuite avant l’arrivée des policiers
Ceux-ci ont ouvert une enquête afin de tenter de le retrouver
Petit dernier du groupe Tomahawk (Buvette Pastek, Santos, Unibar…), Mignon est un restaurant de style bistro qui rend hommage à l’incontournable steak frites
Les adresses du même groupe se trouvant toutes dans le Vieux-Port
le propriétaire part ici en terres inconnues auprès du public de la Petite-Bourgogne
Ouvert le 24 novembre 2021, le restaurant porte le nom de “Mignon” pour deux raisons. Premièrement, par référence directe au filet mignon, mais aussi et avant tout parce que le steakhouse présenté ici est vraiment TRÈS mignon. En effet, l’adresse peut seulement accueillir 30 couverts dans un très bel espace coquet créé par Amelyne Philips (La Chambre Design Co.)
la toute nouvelle adresse de Thomas Vernis prend place rue Notre-Dame Ouest
une artère qui ne ressemble à la rue Saint-Paul Ouest
« J’ai voulu ouvrir un restaurant dans ce quartier car la rue Notre-Dame Ouest est un bloc gastronomique incroyable
il y a tellement de bons restaurants dans ce coin
Mignon est partiellement inspiré de la célèbre institution
que le propriétaire affectionnait particulièrement avant que la pandémie frappe et que l’établissement soit obligé de fermer ses portes
La star du menu comme vous l’aviez deviné est bien le steak frites apprêté avec d’autres petits accompagnements de saison tels que soupes
C’est le chef Pat Marion qui mène la danse derrière les fourneaux pour offrir un steak-frites de qualité et une belle diversité d’amuse-bouches
L’équipe vous permet de goûter à l’expérience complète grâce à la table d’hôte à 39 $ qui comprend une salade ou soupe et le steak-frites (bœuf canadien AAA)
Philippe Champagne propose une belle carte des vins composée à 100% de vins en importation privée et avec de beaux produits nature
par Julia Ma et met en lumière le Martini sous toutes ses formes
un steakhouse chaleureux avec un beau décor
une belle carte d’alcools et bien sûr une viande de qualité »
Pour se croire en vacances et manger des guédilles en pleine ville
Comment expliquer à des gens qui n’ont pas grandi en français
le sens de l’expression « le party est pogné »
et personne ne peut vraiment dire quand le changement a eu lieu
C’est la même chose avec l’atmosphère d’une fête
Il y a des restos où le party « pogne » sans qu’on sache précisément quand ni comment
alors qu’il faisait finalement assez chaud pour qu’on puisse manger dehors
on aurait dit qu’il s’y buvait des utepils
le mot précis pour parler de la toute première bière bue dehors quand il fait assez chaud…
c’est le nom d’un ragoût typiquement acadien et celui
d’un petit restaurant de la Petite-Bourgogne
On entre dans leur resto et s’y sent donc en vacances
mais solidement basé sur cette cuisine qu’on rend encore plus savoureuse
La déco ressemble à celle d’un troquet de bord de mer
qui arrive dans un bon pain au lait bien moelleux
Une mayonnaise à l’estragon lie tout et on enveloppe cette salade dans une feuille de laitue avant de la déposer dans le pain
La guédille Caraquet special combine quant à elle homard
On peut choisir d’accompagner le tout de laitue ou de frites
juste un peu au-dessus de la guédille au homard
qu’on prépare avec de la laitue romaine grillée
encore beaucoup de homard et une sauce vierge
Ça ne prend pas grand-chose pour faire quelque chose de léger et rempli de saveurs franches
exprimant autant la joie verte du jardin que les profondeurs du golfe
Surtout avec la laitue grillée et les haricots verts frais en prime
Autre plat sympathique : le fricot à Ulysse
soupe typique préparée avec un bouillon de poulet à la sarriette
des morceaux de poulet et des « pâtes » acadiennes
grâce à la présence bien marquée de la sarriette qui montre
à quel point des petits secrets parfumés du potager peuvent complètement changer l’allure d’un plat sans immensément d’efforts
on ne pouvait pas ne pas essayer la poutine râpée
un plat qui n’a rien à voir avec la poutine à base de fromage et de frites
Il s’agit plutôt de boules de pâtes de pommes de terre crues et en purée
La version du Fricot est servie avec de la roquette et légèrement sucrée par de la mélasse
Et la description des ingrédients annonce pas mal le résultat
qui plaira aux amateurs d’authenticité roborative
on a essayé les trois options : une poutine sucrée et des pets-de-sœur qui ressemblaient à deux versions remaniées d’un thème connu autour du sucre et de la pâte
avec des épices et beaucoup de carottes râpées et une large dose de crème au fromage blanc
J’en ai mangé la moitié et je l’ai fini le lendemain et il était toujours aussi bon
j’aurais envie d’aller me chercher des guédilles tous les jours
a été sélectionnée par une sommelière qui aime le nature
La maison offre aussi des cocktails et des bières artisanales qui vont très bien avec cette cuisine
On se sent : Atmosphère bruyante et joyeuse
On aime moins : C’est ouvert uniquement le soir et fermé le lundi et le mardi
Le Fricot. 2661, rue Notre-Dame Ouest, Montréal. 514 419-1683. https://www.facebook.com/lefricotrestaurant/
Bar Otto – Après un petit resto au centre-ville et un bistro sur le plateau
l’équipe d’Otto ouvre sur la rue Notre-Dame Ouest un restaurant qui marie la convivialité et l’élégance de la cuisine nippone
Le chef Hiroshi décrit sa cuisine comme de la « soul food nippone »
une cuisine qui charme et réchauffe le cœur
au plus grand plaisir des gourmands qui décident de confier leur faim au chef
on trouve des délices japonais exceptionnels
Hiroshi fait tout en son possible pour mettre la main sur les meilleurs produits que les eaux salées japonaises peuvent offrir
le Bar Otto se démarque des autres adresses asiatiques montréalaises en proposant une très belle carte des vins
En plus de quelques bouteilles de vins japonais
responsable de l’identité visuelle du restaurant et nombreuses autres tables réputées en ville
une petite salle à l’arrière du restaurant rappelle les adresses japonaises qui préfèrent les petits espaces reclus aux aires ouvertes
La grande cuisine ouverte permet de voir le chef Hiroshi s’affairer minutieusement à trancher les sashimis ou à griller les yakitoris
les portes de garage s’ouvriront pour faire respirer l’espace
Dans le quartier de la Petite Bourgogne, le Bar Otto est raffiné et élégant. Il s’ajoute immédiatement dans notre liste des meilleures adresses japonaises en ville.
le chef John Winter Russell et son équipe ont ouvert le restaurant Candide
situé dans un ancien presbytère de la Petite-Bourgogne
on entre dans un endroit discret et sympathique
Vous pouvez consulter le menu sur leur site internet ou via leur page Facebook
Un service accueillant — Est-ce la chaleur de l’accueil et la délicatesse du service
Est-ce enfin la très belle carte des vins concoctée par une équipe experte aux goûts très affirmés et très judicieux qui brille tant par son originalité que par sa sobriété (une belle qualité pour du vin)
compost et aucune utilisation de plastique à usage unique
L’équipe de cuisine prépare même 4000 litres de conserve pour cuisiner tout en fraîcheur même en hiver
le SPVM ne signalait donc aucune arrestation à propos de cette tentative de meurtre
Un jeune homme a été grièvement blessé au haut du corps en fin de soirée mercredi
lorsqu’il a été atteint d’au moins un projectile d’arme à feu
La vie de la victime âgée de 18 ans était toutefois hors de danger lors de la dernière mise à jour de son état de santé obtenue et dévoilée dans la nuit de jeudi par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
Ce sont plusieurs appels logés au central téléphonique d’urgence 911
qui ont signalé aux autorités que des coups de feu venaient d’être entendus près de l’intersection de l’avenue Atwater et de la rue Delisle
les policiers ont trouvé le jeune homme blessé et ont organisé son transport à l’hôpital
un autre homme a été emmené pour être questionné
Il était prévu qu’il rencontre les enquêteurs plus tard en journée
Un périmètre de sécurité a été érigé dans le secteur afin de permettre aux enquêteurs de rassembler des informations sur cette affaire
Sous la forme d'une série de 14 capsules vidéo de 4 minutes
le webdocumentaire Jazz Petite-Bourgogne retrace l'histoire du jazz à Montréal
on y explore notamment la vie des musiciens importants du quartier de La Petite-Bourgogne
Il a été au cœur de la créativité musicale
des clubs privés et des bars clandestins
des années 1920 à l'âge d'or du jazz dans les années 1940 et 1950. Oscar Peterson
Charlie Biddle et Louis Metcalf ont notamment émergé de sa scène jazz
Par le biais de portraits de lieux (Café St-Michel
on découvre les origines du lien étroit entre les Montréalais et la musique de jazz et
les raisons du succès du Festival de jazz
Une application et un livre numérique
une application pour téléphone mobile propose quatre itinéraires pédestres permettant de visiter les lieux mythiques du jazz dans le quartier de La Petite-Bourgogne
Un livre numérique en huit chapitres sera également mis en vente le 3 juillet prochain
Ouvrir en mode plein écranLe café St-Michel
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Le jazz et Montréal ont toujours été intimement liés
Un nouveau webdocumentaire raconte cette longue histoire d'amour
de l'émergence du jazz dans le quartier de La Petite-Bourgogne
au succès du Festival international de jazz aujourd'hui
Sous la forme d'une série de 14 capsules vidéo de 4 minutes
le webdocumentaire Jazz Petite-Bourgogne retrace l'histoire du jazz à Montréal
Il a été au cœur de la créativité musicale
des années 1920 à l'âge d'or du jazz dans les années 1940 et 1950
Charlie Biddle et Louis Metcalf ont notamment émergé de sa scène jazz
Par le biais de portraits de lieux (Café St-Michel
on découvre les origines du lien étroit entre les Montréalais et la musique de jazz et
une application pour téléphone mobile propose quatre itinéraires pédestres permettant de visiter les lieux mythiques du jazz dans le quartier de La Petite-Bourgogne
Un livre numérique en huit chapitres sera également mis en vente le 3 juillet prochain
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Regardez le webdocumentaire Jazz Petite-Bourgogne sur espace.mu
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Depuis janvier 2024, le JUN JUN, un charmant restaurant, a ouvert ses portes juste à côté de son homologue, le restaurant sœur Junior
Cet établissement philippin est l’endroit parfait pour découvrir des plats revisités et modernisés lors d’une soirée entre amis ou pour une soirée romantique
« Les Philippins aiment les surnoms de deux syllabes. Beaucoup d’entre eux sont en fait des termes affectueux couramment utilisés par les parents pour s’adresser à leurs enfants », explique Ray Mariano, l’un des propriétaires du JUN JUN. À l’origine du projet, Toddy Flores
Jason Viau-Breau et Ray Mariano ont souhaité créer un deuxième lieu célébrant la culture philippine
ils ont décidé d’apporter une touche moderne à cette cuisine
la salle propose un décor intérieur moderne et contemporain agrémenté de divers éléments mettant en valeur l’histoire et la culture des Philippines
Avec une cinquantaine de places assises baignées dans une lumière tamisée
les chefs Lorenzo Aquino et Neil Gayo ont élaboré un menu à la fois traditionnel et innovant
offrant une approche moderne de la cuisine philippine
incluent des choix tels que le Kinalaw (24$)
du maquereau fumé avec une vinaigrette épicée au coco
proposent des délices comme le bœuf Kaldareta (40$)
un onglet grillé accompagné d’une sauce tomate
Un coup de cœur est à souligner pour le dessert Bibingla
le tout agrémenté de noix de coco rôtie (15$)
la carte signée par Lorenzo Aquino (chef) et Stéphanie Bobey (gestionnaire de bar) a été créée pour compléter l’offre alimentaire
une variante philippine de l’expresso martini
offre un choix varié avec une dizaine d’options classiques pour satisfaire tous les palais
idéal si vous recherchez un lieu convivial pour découvrir des plats philippins modernisés et bien exécutés
Il s’agit d’« un lieu où l’on ne grandit pas vraiment
annonce d’emblée Mélanie Michaud dans Burgundy
son premier roman largement autobiographique
campé dans le quartier montréalais de la Petite-Bourgogne
parce que ce qu’on y mange (des claques) n’a rien de spécialement nutritif
j’aurais mieux aimé manger un dictionnaire en arrière d’la tête
Avec beaucoup de colère contre son milieu d’origine
la narratrice de ce roman nettement moins rose que sa couverture se rappelle ainsi en une série de chapitres brefs un quotidien sur lequel la menace de la violence — verbale
Prise entre une mère catatonique et un père désœuvré frayant avec les Hells Angels
la petite Mélanie envie ses rares amies « frais chiées » ayant la félicité de ne pas être considérées comme des nuisances par leurs parents
Ce qui ne l’empêche pas de peu à peu prendre tous les (nombreux !) mauvais plis de son paternel
un bandit qui ne sait rien faire de ses dix doigts
outre les enfoncer dans le visage de celui qui l’a (peut-être) cherché
Malgré ce décor digne d’un film des frères Dardenne
c’est pourtant avec force humour (noir) et avec une maline capacité à renverser les phrases toutes faites qu’on lui assénait enfant que Mélanie Michaud dépeint sans pudeur
un microcosme de misères plurielles où la télé peine à couvrir les vociférations des adultes
où les brosses ne savent se finir qu’en bagarres et où la femme n’existe que pour aguicher l’homme
des répliques de théâtre d’été : “Pourquoi JE dois faire la vaisselle ?” “Parce que t’es une fille !” “Crisse
je lave pas la vaisselle avec mon vagin !”»
Mais comme dans ces livres de Michel Tremblay qui lui apprendront que le monde ordinaire peut aussi faire de belles histoires (« Faudrait que tous les pauvres puissent lire du Tremblay gratuitement
il y a dans le Burgundy de Mélanie Michaud juste assez de lumière — dans la chaleur d’une grand-mère au cœur d’or
dans la flamboyance d’une voisine sur le party
dans la ténacité de bien des éclopés — pour ne pas complètement basculer du côté du désespoir
Il n’est d’ailleurs sans doute pas innocent que la plupart des figures incarnant dans cet univers la possibilité d’une autre vie — plus douce
Récit d’un éveil féministe et de la découverte de la miraculeuse échappatoire que représentent les livres (livres que Mélanie vole sans vergogne à la bibliothèque)
Burgundy tient moins du roman à proprement parler que de la succession de souvenirs tragicomiques — entre le portrait anthropologique et le monologue humoristique — racontés dans une langue agile et rythmée
qui magnifie le vernaculaire de la rue sans s’y cheviller
Ces chroniques d’une jeunesse rock’n’roll parviennent surtout à parler sans misérabilisme d’un cycle de la pauvreté dont les premières et principales victimes — ça ne change pas — demeurent les enfants
Après 14 ans à servir du café aux résidents de la Petite-Bourgogne
l’équipe derrière le café Lili & Oli a décidé d'agrandir l’entreprise
• À lire aussi: L’un des meilleurs restos de soupes tonkinoises de Montréal a ouvert au centre-ville
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Une deuxième succursale a donc ouvert ses portes au mois de décembre dernier, mais dans l’arrondissement de Verdun cette fois.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Lili & Oli (@liliandoli) le 23 Déc. 2019 à 10 :46 PST
C’est plus précisément au 4554 de la rue Wellington que les résidents de Verdun peuvent maintenant arrêter pour un bon café de qualité.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Lili & Oli (@liliandoli) le 11 Sept. 2019 à 2 :00 PDT
Lili & Oli sert aussi d’excellentes viennoiseries et quelques options de lunch, ce qui en fait l’endroit idéal pour s’installer lors d’une journée d’étude intensive, ou seulement pour décompresser après une grosse semaine.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par jaimejessica (@jaimejessica) le 14 Déc. 2019 à 9 :04 PST
Vous trouverez à la nouvelle succursale la même ambiance chaleureuse et des employés aussi agréables et souriants qu’à l’adresse dans la Petite-Bourgogne. On souhaite à cette nouvelle succursale de connaître autant de popularité que la première!
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Lili & Oli (@liliandoli) le 20 Sept
Lili & Oli
Bien qu’ils aient célébré le huitième anniversaire de l’ouverture la semaine dernière
les propriétaires de Patrice – Pâtissier ont annoncé qu’ils fermeront définitivement les portes du commerce à la fin de l’été
• À lire aussi: Ce populaire bar de Blainville annonce sa fermeture avec un dernier gros party
Les plats et gourmandises du pâtissier bien connu Patrice Demers et son équipe sont particulièrement aimés grâce à leur originalité et les produits locaux et de saison utilisés. Ils ont aussi des grands classiques qui valent le détour dans la Petite-Bourgogne.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Patrice Demers (@patrice_demers)
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Conac Flambé (@conacflambe)
C'est dans une annonce touchante que les associés de la pâtisserie ont annoncé la chose, en prenant le temps de remercier l'équipe, les fournisseurs et la clientèle, bref tous ceux qui toujours répondu «présents» au cours des dernières années.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Patrice Demers (@patrice_demers)
Le contexte actuel a forcé une longue réflexion pour les dirigeants du commerce. La décision est expliquée en partie par de nouveaux défis professionnels qui permettront à Patrice et Marie-Josée de bénéficier d’une meilleure qualité de vie.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Patrice Demers (@patrice_demers)
On comprend que tenir un commerce est très exigeant, même avant la situation des dernières années.
Patrice – Pâtisserie est ouvert depuis 2014 sur Notre-Dame, à proximité du Marché Atwater. Vous avez jusqu’à la fin de l’été pour vous procurer vins, desserts et produits gourmands en succursale ou encore faire des commandes à emporter.
Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par MTLFoodFrenzy | Foodie (@mtlfoodfrenzy)
Patrice – Pâtissier (fermeture à la fin de l'été 2022)
Fermé durant la pandémie, le Bon Vivant, sur Notre-Dame Ouest, fait place à un nouveau projet des mêmes propriétaires: Sunny’s Dinette
Un concept qui reste orienté autour du brunch
mais dans une nouvelle formule ensoleillée
Sunny’s Dinette est un restaurant de quartier sans prétention où l’on mange et boit bien sans se ruiner
L’ambiance conviviale est à l’image des propriétaires
Le blanc et le turquoise prédominent dans le local ensoleillé avec ses grandes portes vitrées qui s’ouvrent la rue
Le menu est un hommage à la cuisine nord-américaine: burgers
petites assiettes à partager et quelques plats plus copieux – steak frites
La majorité des produits utilisés en cuisine provient de producteurs locaux et ça se sent
Les plats sont frais et préparés avec amour
L’établissement propose aussi un menu brunch et déjeuner
offert de 9h à 14h en semaine et 10h à 15h le week-end
tout ce qu’il faut pour partir la journée du bon pied
La carte de Sunny’s Dinette propose une petite sélection de vins abordables ainsi qu’une dizaine de cocktails maison
Si vous cherchez un bon endroit pour casser la croûte sans vous casser la tête
Sunny’s Dinette vous attend à bras ouverts
Bonne découverte!
nous invite à voyager dans la région du SWANA (Asie du Sud-Ouest et Afrique du Nord) à travers un menu inventif
travaillé avec maîtrise et excellence et mettant en valeur des produits du terroir québécois
le restaurant propose une expérience unique et un nouveau concept alliant raffinement et convivialité
«On souhaitait reprendre les recettes de nos grand-parents
mais les travailler avec les produits de notre nouvelle maison (le Québec) afin de représenter cette riche culture»
Ils utilisent strictement les produits du terroir et adaptent les recettes familiales aux ingrédients disponibles ici
moderne et invite au voyage en conservant l’intégrité des recettes traditionnelles
On retrouve des techniques raffinées de préservation jusqu’à la carte des cocktails créée par Émile Archambault
La carte des vins, élaborée par Rami, est représentative du concept du restaurant et propose des vins plus classiques, mais aussi des vins de la région du SWANA et de l’Ancien Monde qu’on a moins l’occasion de déguster sur les tables montréalaises. Les propriétaires possèdent aussi l’agence Sienna Wines
qui est l’une des premières agence à importer principalement du Liban et des régions limitrophes
tout en restant assez abordable; on vous suggère fortement de faire confiance au sommelier et de vous laisser tenter par des vins moins classiques
«On veut raconter l’histoire de ces régions et des producteurs avec des bouteilles qui représentent nos racines et notre histoire et Heni est le parfait véhicule pour les faire connaître»
Ils prévoient également organiser des évènements et des rencontres avec les producteurs
un lounge fantastique offrant une expérience sensorielle unique
notamment pour les amateurs de musique et de cocktails gastronomiques
Émile Archambault s’associe à Jonas Kempeneers (The Coldroom) pour présenter une carte de cocktails ultime qu’il a peaufinée pendant de nombreuses années
faisant de cet endroit l’endroit idéal pour savourer un délicieux cocktail tout en profitant aisément de conversations
est magnifiquement aménagé et luxueux – une simple description ne lui rendrait pas justice; vous devez le voir de vos propres yeux
vous êtes accueillis par une chaleur humaine qui vous invite à vous détendre et à savourer chaque instant
Parce qu’au-delà de la nourriture et des boissons
Heni offre quelque chose d’unique: une véritable ode à la vie
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les événements de The Porter se déroulent juste après la Première Guerre mondiale
qui était alors qualifié de Harlem du Nord
La série suit l’histoire de deux anciens soldats
qui trouvent un travail comme porteurs pour une entreprise ferroviaire
l’un des rares emplois qui s’offraient aux hommes noirs à l’époque
consistait principalement à répondre aux besoins des passagers et passagères tout au long du voyage en train
en cirant leurs chaussures et en servant leurs repas et boissons
La série suit aussi les efforts déployés par les porteurs pour améliorer leur sort
Les conditions de travail liées à ce poste – longues heures
maigre salaire... – étaient telles qu’elles ont entraîné une lutte pour les droits civils partout au Canada et aux États-Unis qui a mené à la création d’un syndicat : le Brotherhood of Sleeping Car Porters
producteur exécutif de la série aux côtés de Charles Officer
décrit comment cette génération – pas si éloignée de l’époque de l’esclavage – était à la recherche de liberté
et de quelle façon le réseau ferroviaire a facilité cette quête
Il compare d’ailleurs l’incidence des chemins de fer à celle d'Internet : ceux-ci ont amené le pays dans l’ère moderne
C’est une époque et un endroit qui ont affecté le pays de tant de façons
La série d’époque en huit épisodes
qui se déroule également à Chicago et à Détroit
elle sera aussi offerte sur les ondes de BET+ aux États-Unis
L’équipe créative d'artistes derrière The Porter est composée entièrement de personnes noires du Canada
des producteurs exécutifs de la série jusqu'à ses autrices principales
qui ont mis sur pied la première équipe d’écriture entièrement noire
Greene et Thorne ainsi que d'Andrew Burrows-Trotman
Le chemin vers la concrétisation de la série n’a toutefois pas été facile
Le projet a vu le jour en 2010 grâce aux acteurs Arnold Pinnock et Bruce Ramsay
Il devait à la base prendre la forme d'un long métrage
mais la vie en a décidé autrement
et ce n’est qu’après avoir eu le sceau d’approbation de CBC
que sa reconversion en série a pu se mettre en branle
Ce n’est pas simplement une série télévisée
Officer avoue que la nouvelle équipe entièrement noire n’a pas eu l’aval de toutes les parties impliquées
Certaines personnes voulaient ajouter un producteur blanc à l’équipe
insinuant que celle-ci n’était pas prête
Nous avons passé plusieurs années à travailler et à faire nos trucs séparément
Nous sentons vraiment que nous sommes les bonnes personnes pour raconter cette histoire
Ouvrir en mode plein écranLe métier de porteur
était l’un des rares emplois qui s’offraient aux hommes noirs au Canada dans la première moitié du 20e siècle
CBC présentera bientôt une série sur les porteurs noirs de Montréal et la communauté de la Petite-Bourgogne
plaque tournante du jazz dans les années 1920
The Porter est appelée à devenir la plus grande production dirigée par des personnes noires au Canada
Les événements de The Porter se déroulent juste après la Première Guerre mondiale
qui était alors qualifié de Harlem du Nord
La série suit l’histoire de deux anciens soldats
l’un des rares emplois qui s’offraient aux hommes noirs à l’époque
consistait principalement à répondre aux besoins des passagers et passagères tout au long du voyage en train
La série suit aussi les efforts déployés par les porteurs pour améliorer leur sort
Les conditions de travail liées à ce poste – longues heures
– étaient telles qu’elles ont entraîné une lutte pour les droits civils partout au Canada et aux États-Unis qui a mené à la création d’un syndicat : le Brotherhood of Sleeping Car Porters
producteur exécutif de la série aux côtés de Charles Officer
décrit comment cette génération – pas si éloignée de l’époque de l’esclavage – était à la recherche de liberté
et de quelle façon le réseau ferroviaire a facilité cette quête
Il compare d’ailleurs l’incidence des chemins de fer à celle d'Internet : ceux-ci ont amené le pays dans l’ère moderne
C’est une époque et un endroit qui ont affecté le pays de tant de façons
qui se déroule également à Chicago et à Détroit
elle sera aussi offerte sur les ondes de BET+ aux États-Unis
L’équipe créative d'artistes derrière The Porter est composée entièrement de personnes noires du Canada
des producteurs exécutifs de la série jusqu'à ses autrices principales
qui ont mis sur pied la première équipe d’écriture entièrement noire
Ouvrir en mode plein écranAnnamarie Morais
Thorne font partie des membres de l'équipe derrière «The Porter»
Le chemin vers la concrétisation de la série n’a toutefois pas été facile
Le projet a vu le jour en 2010 grâce aux acteurs Arnold Pinnock et Bruce Ramsay
Il devait à la base prendre la forme d'un long métrage
et ce n’est qu’après avoir eu le sceau d’approbation de CBC
que sa reconversion en série a pu se mettre en branle
Ce n’est pas simplement une série télévisée
Officer avoue que la nouvelle équipe entièrement noire n’a pas eu l’aval de toutes les parties impliquées
Certaines personnes voulaient ajouter un producteur blanc à l’équipe
Nous avons passé plusieurs années à travailler et à faire nos trucs séparément
Les événements de The Porter se déroulent juste après la Première Guerre mondiale
plaque tournante du jazz dans les années 1920
Dans la rue Dominion de la Petite-Bourgogne
vestige de l’ancien complexe industriel de la Steel Company of Canada
Lieu : Entre le canal de Lachine et les rues Notre-Dame
1868 : Création de la Montreal Rolling Mills Company
plusieurs hommes d’affaires travaillant dans l’industrie de l’acier se réunissent et créent la Montreal Rolling Mills Company
La nouvelle manufacture ouvre ses portes vers 1869 au sud de la rue Notre-Dame
Selon un article publié en 1872 dans le Journal de l’instruction publique
l’entreprise emploie environ 60 forgerons et prépare 40 tonneaux de fer par jour
Le fer laminé est ensuite acheminé dans des ateliers où on le transforme en différents modèles de clous
désormais dotée de plusieurs manufactures de la sorte
peut produire « toutes les sortes d’outils qu’on importait jadis d’Angleterre »
La compagnie augmente son chiffre d’affaires dans les décennies suivantes et concurrence les compagnies américaines et anglaises
l’historien et archiviste Édouard-Zotique Massicotte mentionne que la Montreal Rolling Mills est l’une des quatre plus grandes industries de Sainte-Cunégonde (ville qui deviendra le quartier Petite-Bourgogne)
Dans les premières décennies du XXe siècle
la Montreal Rolling Mills se dote de nouvelles machines électriques qui remplacent progressivement l’équipement à vapeur du siècle précédent
la compagnie s’agrandit en achetant la Pillow-Hersey (1852) à Pointe-Saint-Charles et la Hodgson Iron and Tube (1888) à Saint-Henri
cinq aciéries québécoises et ontariennes s’unissent pour former la Steel Company of Canada
afin de garantir l’expansion de l’industrie de l’acier et sa compétitivité sur le plan international
la Stelco annonce la fermeture de ses trois usines de Montréal
On transforme en 1988 la plupart des anciens bâtiments en appartements en copropriété
Contribution à la recherche : Société historique de Saint-Henri
PAQUET, Lucie. « L’expansion de la Montreal Rolling Mills Co », [En ligne], Le blogue de Bibliothèque et Archives Canada. (Consulté le 18 septembre 2017).https://ledecoublogue.com/2017/02/03/lexpansion-de-la-montreal-rolling-m...
PAQUET, Lucie. « La Montreal Rolling Mills Co. : l’enracinement de l’industrie de l’acier », [En ligne], Le blogue de Bibliothèque et Archives Canada. (Consulté le 18 septembre 2017).https://ledecoublogue.com/2017/02/01/la-montreal-rolling-mills-co-lenrac...
l’hôtel de ville de Sainte-Cunégonde abrite la première bibliothèque publique de langue française au Ca
Henri Malo amenait les Montréalais en bateau vers une petite île du lac Saint-Louis
L'encyclopédie en ligne est le site du MEM – Centre des mémoires montréalaises sur l'histoire de la ville et de ses habitants
Elle s’enrichit régulièrement grâce à des articles de vulgarisation
des dossiers thématiques et du contenu multimédia
Plus d’informations sur le siteMEM - Centre des mémoires montréalaises :memmtl.ca
L'entreprise familiale 100 % québécoise poursuit sa croissance avec l'ouverture d'un 4e magasin de quartier au Québec et un 3e dans la ville de Montréal
2021 /CNW Telbec/ - Mondou est très fière de procéder à l'ouverture officielle de son 76e magasin
dans le quartier Petite-Bourgogne de Montréal
ce magasin est le troisième de la région de Montréal où est déployé le concept de magasin de quartier (après ceux de l'Avenue du Mont-Royal et de l'arrondissement de Verdun)
Ce magasin propose une foule de services gratuits pour les animaux
ainsi qu'un Marché sous-zéro où sont offerts les produits incontournables de sa vaste gamme de nourriture crue congelée pour chats et chiens
« Avec son patrimoine historique hors du commun
un quartier animé où il fait bon vivre grâce à ses nombreux projets immobiliers attrayants
ses boutiques design et ses galeries d'art
Le concept de magasin de quartier était donc tout désigné pour nous établir dans ce coin
dans ce bâtiment patrimonial au caractère unique
d'autant plus que le magasin est à distance de marche du marché Atwater et de nombreux autres services primaires
De plus petite taille que nos autres magasins
ce type de magasins locaux nous permet de nous rapprocher de la communauté et de nos clients en leur offrant les produits essentiels
Notre clientèle peut compléter son magasinage en ligne et ensuite récupérer ses achats en magasin ou encore se les faire livrer à domicile »
LES VALEURS COMMUNAUTAIRES : UN PILIER FONDAMENTAL POUR MONDOU Fondée au Québec
Mondou est passée d'un seul magasin en 1938 à 76 en 2021
en bâtissant son succès sur l'innovation continue
sans oublier pour autant les valeurs communautaires de ses fondateurs
Mondou se fait un devoir d'appuyer plusieurs causes liées au bien-être animal
En plus de Mondou Mondon au profit de la fondation MIRA qui a permis d'amasser plus de deux millions de dollars en six ans (la campagne 2021 s'est terminée dimanche dernier et le montant récolté sera dévoilé sous peu)
l'entreprise organise depuis quatre ans la campagne de financement Mondou Mondon au profit des refuges qui a permis de recueillir à ce jour un total de 536 000 $
Croyant profondément à l'adoption responsable
quatre Zones d'adoption pour chats provenant de refuges à ses magasins de Saint-Jérôme
UNE ENTREPRISE INNOVANTE MAINTES FOIS RÉCOMPENSÉE Fière de figurer pour la deuxième année consécutive au sein du prestigieux classement des sociétés les mieux gérées au Canada établi par la réputée firme Deloitte
Mondou a su se démarquer au niveau de sa stratégie d'entreprise
de l'innovation dont elle fait preuve ainsi que de son engagement envers ses employés et la communauté.
Chapeauté par des vétérinaires et techniciens vétérinaires
ce programme de formation continue permet à toutes les équipes
et en particulier aux conseillers en magasin
de demeurer à l'affût des meilleures pratiques de l'industrie et de parfaire leurs connaissances du monde animal
Pour plus d'informations sur le nouveau magasin Mondou du quartier Petite-Bourgogne
mardi et mercredi : 9 h à 18 h Jeudi et vendredi : 9 h à 21 h Samedi et dimanche : 9 h à 17 h
Relations médias : Bérengère Thériault, BePR Communications, 514 999-6493, [email protected]
Ne pas vendre ou partager mes informations personnelles:
Il est également possible pour les citoyens de profiter de plusieurs espaces verts : le Parc des Meubliers
la Promenade Bellerive et le Parc de la Capture-d’Ethan-Allen.
l’histoire de la rue Notre-Dame est particulièrement riche et foisonnante
c’est découvrir une rue débordante d’adresses de toutes sortes
aux restaurants classiques Joe Beef et Vin Papillon
en passant par de la cuisine mexicaine ou française
il y en a définitivement pour tous les goûts sur cette rue gourmande très prisée autant par les Montréalais que par les touristes.
Difficile de faire un choix à travers tout ce que la rue Notre-Dame vous propose
Cela témoigne de sa diversité et de son rythme de vie peu commun
Se rendre sur Notre-Dame est un gage de moments animés dont vous vous rappellerez longtemps
Peut-être même pourrez-vous terminer votre soirée par une balade sur les bords du Canal Lachine qui se trouve tout près
voici un tour d’horizon des restaurants qui bordent cette artère longue de 35 kilomètres
qui traverse plusieurs quartiers de la métropole
la rue Notre-Dame est un endroit par excellence pour découvrir ce que Montréal a de mieux à offrir
Nul doute également que lorsque vos proches seront de passage dans la métropole
c’est avec joie et enthousiasme que vous les amènerez dans ce coin de la ville pour une soirée inoubliable !
Consultez également notre liste sur les institutions, incontournables et coups de cœur des quartiers du Canal
On vous a concocté une liste des meilleures chocolateries à Montréal
Voici nos suggestions pour quand vous voulez vous gâter
trouver des restaurants ouverts le 1er juillet peut parfois devenir un véritable casse-tête
vous admirerez le soin méticuleux que les baristas accordent à la préparation de ces grains venus des quatre coins de la planète
Lieu essentiel pour la communauté noire de la Petite-Bourgogne et de Montréal
l’Union United Church est associée à deux figures marquantes
1907 : Fondation de l'Union Congregational Church
particulièrement dans le quartier de la Petite-Bourgogne
Plusieurs industries reliées aux chemins de fer y sont situées
La situation des Noirs canadiens est alors particulièrement difficile
Les Noirs se voient même refuser l’entrée des lieux de culte
des épouses et filles de porteurs ferroviaires
forment le Coloured Women’s Club of Montréal (CWC) en 1902
Ce club promet de « venir en aide aux Noirs de Montréal par tous les moyens dont il dispose »
Les besoins sont nombreux pour cette communauté
au point que même les réseaux de solidarité font la sourde oreille
Anne – épouse d’un cheminot parti des États-Unis pour s’établir à Montréal à la fin du XIXe siècle – organise des refuges
aide les sans-abri et sans-emploi des quartiers Saint-Henri et Saint-Antoine
L’action de Mme Greenup a encore des échos de nos jours
décerné par le ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration du Québec
souligne la contribution exceptionnelle d’individus et d’organismes pareillement engagés
La Union United Church se démarque rapidement des autres institutions religieuses de l’époque. Par exemple, pendant la Première Guerre mondiale, en raison du manque d’hommes, certaines femmes dirigent la messe. Puis, pendant la prohibition et au début des années 1930, de nombreux musiciens et chanteurs noirs américains viennent se produire à Montréal. Plusieurs jouent au Rockhead Paradise
beaucoup de ces jazzmen se rendent chaque dimanche matin au service de la Union United Church
Les premières chorales gospel de Montréal seraient ainsi nées sous l’influence de ces Américains de passage
Le révérend Este annonce sa démission en 1967
après 42 ans de travail auprès de la communauté noire de la Petite-Bourgogne et de Montréal
la Petite-Bourgogne est un quartier où vivent des Montréalais de toutes origines
L’Union United Church semble alors avoir fait son temps après 100 ans d’existence et menace de s’effondrer
et on fait appel à tous les Montréalais pour réunir le million de dollars nécessaires aux travaux
Oliver Jones accompagna même les chants des fidèles au piano
l’église accueille à ce jour plus de monde que jamais
Contribution à la recherche et à la rédaction : Neal Santamaria
Goose Village est l’un des plus vieux quartiers ouvriers de Montréal
La plupart des Montréalais qui se souviennent du stade De Lorimier ont en tête les matchs de baseball des Royaux
on proposait au touriste de découvrir Montréal à travers le charme de ses quartiers
Le Quartier latin avec ses théâtres et ses cafés
Le quartier gai (ou Village gai) avec ses restos
des quartiers jadis ouvriers devenus des emblèmes d’un renouveau montréalais
Ce qui s’est passé depuis quelques années en matière de détérioration du tissu social est d’une tristesse inouïe
Le Village gai est devenu le quartier de la misère
Les propriétaires de restaurants craignent pour leurs clients sur les terrasses
Qu’ils se fassent importuner par des personnes intoxiquées ou qu’ils se fassent voler leur nourriture dans l’assiette par des affamés
Les personnes fortement intoxiquées sont omniprésentes
difficile de leur en vouloir puisque dans cet état
il ne reste plus grand-chose de leur véritable personnalité
Le Quartier latin est censé être un centre de la vie intellectuelle
les policiers et les pushers y semblent plus occupés que les libraires
le CPE Le Petit palais réclame la présence de policiers pour escorter les enfants lorsqu’ils veulent prendre une marche
Les itinérants et les drogués inquiètent trop les éducatrices
Il faut dire qu’ils ont trouvé un sachet de drogue dans la cour la semaine dernière
on se souvient du geste disgracieux d’un commerçant qui a versé un bocal d’eau glacée sur la tête d’un itinérant qui dormait dans son entrée
Son acte déshumanisant a quand même fait ressortir à quel point dans le quartier
Surtout que la police ne se déplace plus pour cela
nous avons constaté le gâchis de l’implantation d’un centre d’injection supervisé sur le terrain voisin d’une école de Saint-Henri
Les parents avaient craint des problèmes de cohabitation
ce qui se passe est encore bien pire que les pires scénarios imaginés par les parents
l’impact sur les enfants n’est pas acceptable
lorsque j’essaie de relier entre eux les problèmes de déchéance de Montréal
je trouve un fil conducteur: les drogues dures
Plusieurs villes du Canada sont devenues des laboratoires des politiques publiques les plus radicalement à gauche
Montréal en fait partie avec l’administration Plante
redoutent une flambée de violences pour venger le meurtre d’un jeune homme de 21 ans qui est survenu dans leur quartier résidentiel
• À lire aussi: Trois fusillades en une seule nuit à Montréal
«Est-ce que ça annonce une série de règlements de compte
qui fréquente souvent avec ses deux enfants le parc Oscar-Peterson
un jeune d’origine bengalie est devenu la onzième victime d’homicide à Montréal cette année
alors qu'il a été tué d’une balle à la tête dans le stationnement d’un HLM vers 18 h
Près d’une dizaine de coups de feu ont aussi été tirés dans la nuit de samedi à dimanche dernier sur la rue Quesnel
sans qu’on puisse établir un lien entre les deux événements.
la tension est palpable dans la Petite-Bourgogne
un quartier «délaissé» composé de dizaines de HLM où cohabitent plusieurs communautés culturelles.
Certains résidents en sont même rendus au point de craindre une balle perdue
un intervenant d’expérience de Prévention Sud-Ouest.
Ce dernier passe ses journées à «conscientiser
histoire de les tenir le plus loin possible de la criminalité.
Pour certains ayant grandi avec le poids de la pauvreté et de la discrimination
faire partie d’un gang de rue est une réelle option
«D’autant plus que tout est très disponible ici
tout en se questionnant sur la prolifération de ces armes dans le quartier et la banalisation de leur usage.
un échange de tirs a éclaté en plein jour l’été dernier dans le parc Oscar-Peterson
où s’amusaient les tout-petits de la garderie du coin.
«On a dû rassembler une vingtaine d’enfants pour les cacher en dessous de la glissoire
se remémore une éducatrice d’origine syrienne qui a fui la guerre et qui a préféré taire son identité.
soupire la directrice de Prévention Sud-Ouest
malgré les besoins criants de médiation et de patrouille sur le terrain
l’organisme a récemment appris que son maigre budget serait amputé de 20 000$ par la Ville de Montréal l'an prochain.
l’enjeu de la multiplication des incidents impliquant des armes à feu dépasse largement les frontières de la Petite-Bourgogne.
Comme la compilation du Journal le démontre
des fusillades ont éclaté autant à Côte-des-Neiges qu’au centre-ville ou à Montréal-Nord depuis le début du mois.
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