« On est pris dans un étau : d’un côté
avoir deux nouvelles écoles servira à la jeunesse et aux familles; de l’autre
la quiétude des villageois changera à jamais
un commerçant local de longue date de Saint-Canut estime que la bourgade nord de Mirabel est arrivée à la croisée des chemins
ça aide mon chiffre d’affaires de voir des nouveaux clients arrivés ici
Mais les habitants locaux de longue date se sentent envahis
Les domaines immobiliers et blocs d’appartements ont poussé comme des champignons depuis 15 ans
Mais les autorités ont gardé les seules mêmes voies d’accès vers l’autoroute des Laurentides
C’est sans compter ceux qui transitent vers Saint-Colomban »
Le propriétaire de PME remonte dans ses souvenirs pour expliquer la démographie actuelle
ils ont commencé par nous couper le rang Saint-Simon en deux
pour construire les pistes d’avions de Mirabel
ils nous ont planté sous le nez l’usine d’épuration qui traite les excréments des passagers d’avions… juste en face du camping Donald
c’étaient les émanations de l’usine de cannabis (revenue à la production de tomates) à l’est
il est certain que ça arrangera les parents et les élèves d’avoir deux nouvelles écoles localement
Aller aux écoles polyvalentes Lavigne à Lachute ou Cap-Jeunesse à Saint-Jérôme
sur des routes très congestionnées aux heures de pointes
Juste pour accommoder les travailleurs qui se déplacent
l’autoroute 13 devrait être débouchée jusqu’ici depuis longtemps. »
les remarques du commerçant rejoignent celles les doléances de l’Association Sauvons le Camping Donald
Celle-ci a déposé une pétition pour appeler le gouvernement du Québec à protéger le site du Camping Donald
« contre un projet de déboisement et l’instauration de deux écoles en forêt »
En juin 2024, la Ville de Mirabel a en effet annoncé son intention d’acquérir le site naturel entourant le camping, pour y construire une école primaire et une autre secondaire.
qui ont jusqu’au 15 novembre pour libérer leur emplacement estival
après une réponse de Mirabel soulignant que les 30 jours de contestation de la résolution d’expropriation sont expirés depuis belle lurette
Un conseiller municipal a dû demander la surveillance de la police municipale devant son domicile
« Ce projet met en péril plus de 2 200 000 pieds carrés de terres
ainsi que diverses espèces de la biodiversité de cet écosystème urbain
La destruction partielle ou totale de ce site est contraire aux engagements du gouvernement du Québec en matière de préservation de l’environnement
Aucun rapport d’impact environnemental n’a été présenté par la Ville
soulevant de sérieux doutes quant aux conséquences sur la faune
Le développement projeté pourrait également compromettre les terres agricoles voisines
essentielles à la production locale »
a souligné l’Association dans un communiqué
Sauvons le Camping Donald estime qu’il existe des solutions alternatives (autres terrains) qui répondraient à l’obligation de la Ville de Mirabel d’implanter des écoles sur son territoire
« Nous en appelons désormais aux élus provinciaux — notamment le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
le ministre de l’Éducation et la ministre responsable des Aînés — pour qu’ils prennent position et protègent ce site »
Au dernier décompte sur internet (samedi 7 septembre), 860 signataires ont répondu à la pétition
qui a campé un rôle prépondérant dans la rétrocession des terres
Une nouvelle série d’actions est prévue par l’Association
Mirabel affirme « que son projet vise à construire des écoles sur une partie du terrain
tout en protégeant l’autre partie contre tout développement immobilier »
L’inquiétude grandit également parmi les résidents de la rue Henri-Piché
Les élus avaient envisagé d’y faire passer les autobus
alors que le secteur est déjà congestionné aux heures de pointe
soulignons que l’Union des producteurs agricoles (UPA) a déjà exprimé son intention de contester tout projet d’élargissement ou d’empiètement sur les zones agricoles du secteur
Et le journal du nord vous mante on a jusqu au 15 septembre comme la fin de notre contrat et on est pas 350 a etre contre lexpropriation je
Celui qui est pressé de construire 2 écoles à cet endroit est le même tata qui a approuvé les plans de réfection du chemin st Simon entre la 158 et le boul st canur
Ma roulotte a plus de 15 ans et je ne poura pas la déplacer
et en plu j’ai refait un balcon coût de $3 000 la je vais tou perdre
Triste c étais une clientèle pour les Commerçants de st canut et je me pose la question ou vont t il trouver les professeurs il en manque déjà des milliers et le boulevard Saint Simon est déjà congestionné a l heure de pointe la ptite politique de campagne est vraiment triste a voir
J’ai habiter en arrière du camping donald pendant 1 ans et demie et la seule chose que je puisse dire..Ces que je suis très content d’être demenager de la ..tu peut jammais ouvrir tes fenetre au printemp ou a l’automne…ca sent la boucane ou fumer de feu mal éteint jusqu’a dans le condo..Sans compter du bruit …avoir su pour les 2 ecoles je serais rester
La majorité d’élus se foutre d’espaces vert
Ils acceptent les écoles construites avec du béton
il devrait s’inspirer du pays avec une nouvelle vision
les espaces récréatifs sont asphaltés et les enfants ne connaissent pas
ni les arbres pour donner de l’ombre
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(Mirabel) En ces chaudes journées de septembre
ce que plusieurs campeurs dénoncent vivement
Le terrain est exproprié par la Ville de Mirabel pour y construire une école primaire
et tous devront être partis le 15 novembre
ont annoncé les propriétaires du camping à la fin de juin
ces campeurs installés pour l’été qui laissent leur roulotte sur place l’hiver
« Pour une personne âgée qui vit dans une chambre de 8 pieds sur 10 pieds
c’était comme une RPA [résidence privée pour aînés] ouverte : ils pouvaient faire de la bicyclette
ils s’en vont rester entre quatre murs jusqu’à leur mort »
Plusieurs de ses amis ont des roulottes trop vieilles pour être déplacées ou acceptées dans un autre camping
les personnes âgées n’ont pas les moyens de se payer des choses de même
Pascal Denis démantèle une roulotte dont les propriétaires ont dû faire leur deuil
« Qu’est-ce qu’on montre à nos petits-enfants
tu coupes des arbres centenaires pour faire une école
dénoncent Claude Dominique et Line Michaud
ils devront dépenser des milliers de dollars pour transférer roulotte
terrasse et balançoire dans un nouveau camping
restera jusqu’à la date limite du 15 novembre
est président de l’association Sauvons le camping Donald
questions au conseil municipal et au centre de services scolaire
l’organisme à but non lucratif de quelque 140 membres retourne toutes les pierres
Même si les saisonniers habitent le camping de mai à septembre seulement
qui a défendu les agriculteurs expropriés de Mirabel
L’avocate prépare des réclamations pour les pertes subies par les membres de l’association
c’est que l’expropriation ne se fasse pas »
L’entreprise qui possède le camping n’a pas contesté l’expropriation
Avec la nouvelle Loi concernant l’expropriation
contester une expropriation municipale à des fins institutionnelles n’est pas vraiment une option
L’entreprise a par ailleurs reçu un avis de non-conformité et une amende de 5000 $ du ministère de l’Environnement pour avoir « aménagé ou exploité un terrain de camping sans qu’il soit desservi par un système d’égout autorisé par le ministre »
nous a écrit le Ministère à la mi-septembre
« Un suivi de ce dossier » est effectué et « aucun recours n’est exclu »
« On comprend très bien la position des campeurs
Québec ayant déjà autorisé la construction d’une nouvelle école primaire dans le secteur Saint-Canut
la Ville a l’obligation d’y céder un terrain au Centre de services scolaire (CSS) de la Rivière-du-Nord
Et ce camping est « le seul terrain proposé [par la Ville] qui convenait »
les propriétaires avaient déjà fait des « démarches » pour « pouvoir faire du résidentiel »
Charbonneau en nous montrant des copies de documents
mais […] ç’aurait été irresponsable de notre part de ne rien faire […] et de laisser aller un terrain qui aurait été développé
Le terrain exproprié couvrant 205 000 mètres carrés (plus de 20 hectares)
les bâtiments scolaires n’en occuperont qu’une partie
La Ville a elle-même déjà parlé de faire du développement résidentiel ou commercial sur le reste
mais se limitera finalement aux usages institutionnels
Les quelque 135 000 m2 de terrains qui ne seront pas cédés au CSS seront conservés en espaces boisés
Même la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) qui
avait rejeté l’emplacement de la future école primaire parce que le camping se trouvait à l’extérieur de son périmètre métropolitain est aujourd’hui d’accord
La Ville a offert plus de 4,4 millions de dollars à l’entreprise propriétaire du camping
mais ses avocats ont répliqué en exigeant une très longue liste de documents
montre le dossier au Tribunal administratif du Québec
L’entreprise « va pousser la machine jusqu’à aller chercher son indemnité maximale
mais […] avec la nouvelle loi sur l’expropriation
on va vraiment être capable d’aller chercher le juste prix pour tout le monde »
Mirabel a aussi offert une compensation de 1000 $ à chaque locataire
contre un engagement à libérer les lieux le 15 septembre et à renoncer à tout autre recours ou réclamation
Quant aux dommages réclamés par les membres de l’association
le maire se dit « convaincu » que la loi ne leur donne pas droit à des indemnités
et plusieurs autres analyses (géotechnique
écologique) sont requises avant que le ministère de l’Éducation n’autorise le centre de services scolaire à prendre possession du terrain
Celui-ci espère que la nouvelle école primaire de 26 classes pourra accueillir ses premiers élèves à la rentrée scolaire de septembre 2029
L’un des plus grands campings privés au Québec est visé par une expropriation et la contestation s’organise pour contrecarrer la Ville de Mirabel qui désire y construire deux écoles.
La bataille s’organise au camping Donald dans le secteur Saint-Canut
qui a 80 ans d’existence et qui affiche complet année après année
TVA Nouvelles a pu constater un esprit de communauté fort
un avis d’expropriation a créé une onde de choc et rapidement
les chandails jaunes et macarons «Sauvons le camping» sont apparus
Il y aurait de la place pour faire ça à la place d’exproprier des êtres humains vieux
Je demande aux gens de Saint-Canut et de Mirabel de nous appuyer»
Ce dernier n’a pas l’intention de jeter la serviette
Les 400 campeurs de ce petit village ont jusqu’à novembre pour plier bagage parce que la municipalité de Mirabel a choisi ce site
sous réserve des autorisations ministérielles requises
Il s’agit donc d’une nouvelle offensive de la Ville qui avait subi un échec en 2022 après un refus de la Communauté métropolitaine de Montréal en lien avec la localisation d’un établissement scolaire au camping Donald
changer de terrain n’est toutefois pas une option étant donné que leurs roulottes sont trop vieilles
On ne peut pas avoir des roulottes de 12 ans
elle s’est installée une petite terrasse sur son terrain
Qu’est-ce que je vais faire avec tout ça?» demande-t-elle
Les propriétaires du camping Donald n’ont pas émis de commentaire
puisqu’ils sont en discussion avec leur avocat
la Ville de Mirabel répond par écrit qu’elle doit répondre aux besoins des générations actuelles et futures
«Il importe de préciser que les usagers du camping pourront pleinement profiter de leurs installations pendant toute la saison estivale 2024
puisque celle-ci n’est aucunement compromise
Bien que la Ville soit consciente des inconvénients occasionnés par l’éventuelle fermeture du Camping Donald
ces acquisitions s’inscrivent dans un projet plus vaste qui correspond avec la planification stratégique de la Ville»
rencontrera jeudi soir les campeurs qui organisent leur contestation
des citoyens dans le dossier de l’expropriation rattachée à l’aéroport de Mirabel
Elle réclamait au premier ministre Trudeau des excuses publiques pour ce que leurs familles ont vécu
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engagée et branchée sur les grands événements de chez nous
CIME est la référence pour l'actualité des Laurentides et l'Est Ontarien
Publié le 19 février 2025 à 07:39 | Modifié le 19 février 2025 à 08:34
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qui permet de déposer un sac de contenants non triés
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Saint-Jérôme: Un dimanche fébrile pour le film «Nos Belles-Soeurs»Publié le 18/07/2024
Cela a été un dimanche passement fébrile dans la région des Laurentides
alors que des vedettes du film « Nos Belles-Sœurs » ont effectué des arrêts à Saint-Jérôme et Sainte-Adèle pour en faire non seulement la promotion
mais aussi pour saluer les centaines de personnes qui s’étaient déplacées pour les voir
au centre commercial Carrefour du Nord pour une rencontre avec le public
de premières personnes avaient déjà pris place dans la file
au bout de laquelle il était possible de se faire photographier avec les invités du jour
puis de repartir avec une affiche autographiée par ceux-ci
à l’idée de rencontrer l’équipe d’acteurs et possiblement
sont aujourd’hui baignés par l’œuvre du dramaturge
Mme Gravel n’avait pas tort puisque deux étudiantes du Cégep de Saint-Jérôme étaient derrière elle
ont mentionné avoir étudié ensemble la pièce de Michel Tremblay dans leurs cours de théâtre et se sont dites inspirées à l’idée de rencontrer les vedettes attendues
« Ça nous donne l’espoir que nous pouvons réussir un jour [dans ce métier] »
j’ai lu la pièce et le livre; et cela a été un gros coup de cœur »
Véronic DiCaire et René-Richard Cyr sont finalement apparus
accueillis par des applaudissements nourris
Tous les trois se sont prêtés avec sourire et grande amabilité aux jeux des photographies et des autographes
au plus grand plaisir des centaines de personnes présentes
tous se sont dirigés vers une des salles du Cinéma Carrefour du Nord pour assister à la projection de la comédie dramatique « Nos Belles-Sœurs »
qui gagne un million de timbres-primes «Goldstar »
Celle-ci se met à rêver à une nouvelle vie
car elle pourra s’acheter avec ces timbres tout ce qu’elle souhaite
mais son lot suscite l’envie et la jalousie des sœurs
belles-sœurs et voisines qu’elle invite à un « party de collage de timbres »
Le film met en vedette une pléiade d’autres artistes bien connus et aimés du grand public : Guylaine Tremblay
Véronique Le Flaguais et Jeanne Bellefeuille
Même que Denise Filiatrault et Michel Tremblay campent un couple âgé
copropriétaire avec Marc-André Lavoie et Martin Lajoie du Cinéma Carrefour du Nord
qui s’est montré heureux de voir une salle pleine pour un film québécois en ce chaud dimanche après-midi
Geneviève Schmidt et Véronic DiCaire sont montés sur scène
« On a travaillé longtemps sur ce film et l’on est content de venir le porter
que nos belles-sœurs soient devenues vos belles-sœurs »
On fait des films pour que vous puissiez les regarder
a lancé celle qui personnifie le personnage principal
la sœur que Germaine ne voulait plus voir chez elle
a renchéri avec ces mots : « Nous avons eu beaucoup de plaisir à tourner ce film
J’espère que vous allez recevoir cet amour de ces belles femmes que sont les belles-sœurs
Comme l’a dit Anne-Élisabeth Bossé : ‘’Si vous aimez cela
dites-le à vos amis; si vous n’avez pas aimé cela
dites à vos ennemis que vous avez adoré cela »
car ils ont pris la peine d’applaudir à la fin du film… Celui-ci est actuellement à l’affiche dans un cinéma près de chez vous
Saint-Jérôme
Cinéma
Carrefour du Nord
Les Belles-Sœurs
Le Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN) a été avisé que le ministère de l’Éducation étudie le projet de construction d’une école secondaire à Mirabel dans le secteur Saint-Canut
Pour le CSSRDN il s’agit d’une excellente nouvelle pour les résidents de ce secteur qui pourrait accueillir une nouvelle école secondaire au cours des prochaines années
« La prochaine étape consistera à collaborer à l’élaboration du dossier d’opportunité avec le ministère de l’Éducation et la Société québécoise des infrastructures
qui agira à titre de gestionnaire du projet »
on présentera le portrait des établissements présents sur le territoire ainsi que celui de la clientèle desservie
Une étude rigoureuse des projections quant à la croissance démographique y sera également présentée
le dossier d’opportunité doit recommander le choix et la justification de la meilleure solution immobilière à long terme afin de répondre aux besoins de la clientèle du centre de services scolaire
Étant déjà en pourparlers avec la Ville de Mirabel pour définir l’emplacement du projet de construction d’une école primaire annoncé en 2020
le CSSRDN analyse la possibilité de construire sur un même terrain cette nouvelle école secondaire
bien que rien ne soit confirmé actuellement
Diverses analyses et études restent à faire avant que l’emplacement final puisse être confirmé
des autorisations gouvernementales préalables sont requises
« L’augmentation constante du nombre d’élèves sur le territoire desservi par notre centre de services scolaire est stimulante
mais demeure tout de même un défi puisque nos écoles ont déjà atteint leur maximum d’élèves
Il s’agit là d’une bonne nouvelle puisque cette école secondaire viendra assurément répondre à la demande croissante de places requises pour accueillir tous nos élèves dans les années à venir »
« On poursuit nos efforts pour offrir de belles écoles adaptées aux besoins des jeunes et du personnel scolaire
Je suis très content de cette étape qui nous mène vers la mise à l’étude d’un projet de nouvelle école secondaire à Mirabel
Je suis convaincu que les jeunes et les familles des environs se réjouissent de l’avancement de ce beau projet
Merci à tous ceux impliqués dans le dossier! »
Un projet qui s’inscrit dans une planification intégrée
« Le projet de construction de cette école secondaire s’inscrit dans le cadre du Plan directeur immobilier du CSSRDN
Il s’agit d’une planification sur dix ans des besoins de l’organisation pour faire face à la croissance démographique de son territoire
assurer une place à chaque élève et maintenir ses bâtiments en bon état afin de continuer d’offrir un milieu scolaire favorisant les apprentissages »
Les policiers ont mis un terme jeudi matin aux activités criminelles d’un groupe de fraudeurs sans scrupules qui n’hésitaient pas à détrousser les plus vulnérables de notre société de toutes leurs économies en se faisant passer pour de faux représentants bancaires
28 suspects ont été arrêtés ou rencontrés par les policiers après avoir reçu la visite des forces de l’ordre tôt en matinée
Pas moins de 22 perquisitions étaient toujours en cours en milieu d’avant-midi dans des résidences de Montréal
Les «acteurs principaux» de ce vaste réseau de fraudeurs étaient ciblés dans le cadre de cette opération d’envergure
Le groupe d’arnaqueurs utilisait le stratagème de la «fraude de type faux représentant» pour réussir à soutirer d’importantes sommes d’argent à leurs victimes
principalement des personnes âgées habitant non seulement au Québec
Les autorités seraient jusqu’à maintenant parvenues à relier l’organisation criminelle à plus de 140 000 appels frauduleux de ce genre depuis novembre 2023
soit une moyenne quotidienne de plus de 425 appels
La police croit que les sommes perdues par les victimes étant tombées dans le panneau s’élèvent aisément à plusieurs centaines de milliers de dollars
celle du «faux représentant» est extrêmement populaire auprès des escrocs
La façon de procéder est sensiblement toujours la même: un individu téléphone à la résidence de sa victime
en se faisant passer pour un employé d’une institution bancaire
Le faux représentant avise sa victime qu’une fraude vient d’être détectée dans son compte en banque et que pour régler le problème
elle doit remettre sa carte bancaire de même que son numéro d’identification personnel (NIP) à l’un de ses collègues qui passera la récupérer directement à son domicile
Les fraudeurs se servent ensuite des cartes de leurs victimes pour vider leurs comptes
Certaines victimes ont ainsi perdu leurs économies de toute une vie
à laquelle participaient plus de 250 policiers de la Sûreté du Québec
était le fruit d’une enquête amorcée à l’automne 2023
Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire
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ont inauguré la maison des aînés (MDA) de Saint-Canut le 15 mars dernier
Celle-ci a accueilli ses premiers résidents et résidentes le 26 février
cette nouvelle MDA regroupe 72 nouvelles places pour les personnes aînées de la région
L’installation est constituée de 6 maisonnées de 12 personnes
ces dernières disposant chacune d’une chambre individuelle avec toilette et douche adaptées
La MDA de Saint-Canut a été conçue pour recréer davantage l’environnement d’un domicile et offrir un milieu de vie à dimension humaine
« Nous pouvons nous réjouir de savoir que plusieurs personnes de la région pourront bénéficier de ce modèle d’hébergement visionnaire et novateur »
a Saint-Canut:souligné la ministre Sonia Bélanger
Publié le 10 avril 2025 à 12:56 | Modifié le 10 avril 2025 à 13:29
Exo annonce aujourd'hui 19 trajets optimisés
principalement dans les villes de Saint-Jérôme et Mirabel
La phase 1 de cette refonte propose également une connexion au métro
Cette première étape permettra donc une meilleure connectivité entre Saint-Jérôme
notamment pour les étudiants qui rejoignent les cégeps de la couronne nord et de Laval
La deuxième phase du projet est prévue à l'automne prochain
alors que la refonte doit s'arrimer notamment
à l'antenne Deux-Montagnes du REM lors de sa mise en service
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en raison d’un incendie majeur s’étant déclaré dans une salle électrique de l’amphithéâtre
Les activités organisées par la Ville à cet endroit sont ainsi annulées jusqu’à nouvel ordre
« Un incendie a éclaté dans un panneau électrique
causant seulement des dommages à la salle électrique et aux équipements
Nous sommes présentement en enquête de recherche de la cause et des circonstances du brasier
Nous allons laissé les spécialistes déterminer ça
mais il y a des possibilités que le feu soit accidentel »
a communiqué en entrevue le directeur du service des incendies de Mirabel
Le sinistre a nécessité le travail collaboratif de quelque 25 pompiers des Villes de Mirabel et de Saint-Jérôme
plus une équipe jérômienne venue en entraide
Hydro-Québec a procédé à un déclenchement d’artère (coupure de courant) à distance
Cela nous a permis d’entrer et d’éteindre ça sans électrocution
Une trentaine de personnes ont dû être évacuées de l’intérieur de l’aréna
Ça a été contraignant pour les jeunes »
Un communiqué publié sur le site internet de Mirabel réfère les utilisateurs et parents à leur association sportive
pour connaître l’état des annulations ou la relocalisation des activités prévues
« La Ville veut remettre ça en état le plus rapidement possible
À l’Association de hockey mineur de Mirabel
le président Éric Desjardins demeurait lui aussi dans l’expectative
« On attend des développements de la Ville
On a reçu un courriel pour dire que tout reste à déterminer
Faudra-t-il réduire les activités sur place ou carrément les déplacer
Le planificateur des calendriers aura un beau casse-tête entre les mains
Selon la période durant laquelle l’aréna sera hors d’usage
le hockey mineur prévoit plusieurs relocalisations possibles : il reste 4 semaines au calendrier de la saison régulière
2 fins de semaines de séries éliminatoires et 3 fins de semaines de championnats régionaux
le tournoi provincial M18 d’avril prochain pourrait être affecté
bien que plusieurs parties soient prévues à l’aréna Jean-Laurin
Mirabel a ajouté que « d’autres détails concernant l’évolution de la situation suivront sur notre site Web. »
L’annulation temporaire des activités à l’aréna de Saint-Canut se répercute aussi sur les organismes externes qui louent des heures de glace
les Couguars de Cap-Jeunesse sont privés de six heures de location par semaine
C’est donc 4 pratiques de 1h30 qui devront être relocalisées hebdomadairement ailleurs
Un homme de 89 ans qui travaille à son magasin général depuis l’âge de 12 ans fermera boutique à la fin du mois de janvier
alors que l’entreprise familiale dont il fait partie était considérée comme l’âme du village de Saint-Canut
c’est ma vie!» a lancé Jacques Bélisle lorsque l’Agence QMI l’a rencontré à son magasin général Bélisle & Fils
avait acheté le magasin en 1943 et l’endroit fermera le 30 janvier
«Il y avait tout à ce magasin et c’était indispensable pour les gens de Saint-Canut
conseiller municipal du quartier durant 30 ans
On regrette beaucoup qu’il soit obligé de fermer ses portes
«On connaît tous les clients par leur prénom
qui a travaillé 50 ans avec son père Jacques et qui prendra aussi sa retraite
Les deux filles de Jacques Bélisle ne pourront prendre la relève
car elles ne pourraient assumer la charge de travail à elles seules
«Il y a des gens qui viennent nous voir uniquement pour nous dire qu’ils sont tristes que ça ferme
«On ne le réalise pas encore que ça va fermer parce qu’il y a toujours du monde
qui a annoncé la fermeture du magasin général sur Facebook
Cette publication a généré plus de 500 réactions
200 commentaires et une centaine de partages
des chiffres remarquables pour une communauté d’environ 10 000 habitants
«Une autre partie de notre village qui s’éteint
«Saint-Canut ne sera jamais plus pareil avec votre départ»
«Vous avez été en 2003 la raison de mon achat de maison à Saint-Canut [...]
a ajouté comme commentaire Marie-Claude Dubé
un village familial où il faisait bon vivre lentement.»
Et Mathieu Bélisle a pris soin d’imprimer les commentaires pour les donner à son grand-père
«J’avais la larme à l’œil en lisant les commentaires»
client quasi quotidien depuis 22 ans rencontré sur place
je viens y voir des amis et on peut faire la jasette ici.»
Jacques Bélisle a donc acheté le magasin de son père en 1960
Son père était banquier à Montréal lorsqu’il l'a acheté en 1943
L’endroit mythique a été agrandi deux fois
du prélart et même des cartouches de fusil
alors que le magasin a eu une station d’essence jusqu’en 1970
Il y a également déjà eu un bureau de poste
Bélisle se souvient aussi que les chemins étaient fermés l’hiver
alors que les routes d’accès ont seulement été construites il y a 45 ans
«On allait à Saint-Jérôme avec des chevaux sur des routes en terre battue pour chercher la marchandise»
alors que les résidents serraient leur voiture quand il commençait à neiger
je travaillais tout le temps après la petite école
se souvient aussi l’homme qui va avoir 90 ans dans quatre mois
J’allais aussi porter les commandes en bicyclette.»
Différentes raisons expliquent la durée dans le temps de cette entreprise familiale
«On est situés en face de l’église et il y avait beaucoup de messes à l’époque
les gens venaient faire leurs emplettes ici»
alors qu’il prépare encore ses commandes à la mitaine
Il devait aussi parfois faire crédit à des clients
L’épicerie IGA et la compétition sont seulement arrivées dans le début des années 2000 à Saint-Canut
Bélisle a aussi eu différentes offres d’achat au cours des années
«On veut toujours que je couvre financièrement»
dit-il alors qu’il n’est pas intéressé par cette éventualité
Il a cependant failli vendre les lieux il y a trois ans à un Montréalais au coût de 750 000$
Bélisle dont la maison est annexée au magasin et que les caméras de surveillance sont placées au-dessus de son téléviseur dans son salon
J’aimais mieux travailler au lieu d’avoir de l’argent.»
L’homme qui voulait acheter le magasin s’est essayé de nouveau un an plus tard
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Le Groupe Atrium annonce l’ouverture d’une nouvelle agence Voyage Vasco
LIRE PLUS – Le Groupe Atrium / Voyages Gama accueille sept nouvelles agences
Voyage Vasco St-Canut (Mirabel) devient la quatrième agence pour le groupe Voyage Vasco Rive-Nord
L’agence est située au 13 959 rue Saint-Simon à Mirabel (Saint-Canut)
La directrice de la nouvelle agence est Nancy McDonald
LIRE PLUS – Le 29e congrès du Groupe Atrium se déroulera en octobre à bord du MS Douce France de CroisiEurope
« De nombreuses opportunités s'offrent à nous alors que l'industrie vit de grands changements
En nous appuyant sur la solidité du réseau de Voyage Vasco
nous avons planifié une croissance accélérée au cours des prochaines années »
« L'ouverture d'une succursale à Mirabel était sur notre planche à dessin bien avant la pandémie
c'est maintenant chose faite dans la ville qui connaît une croissance démographique accélérée
LIRE PLUS – Le Groupe Atrium tient son symposium
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le IGA à Saint-Canut a mis en place un système de récupération qui
le supermarché a réussi à valoriser 83 % de matières résiduelles
un pourcentage qui le place parmi les cinq meilleures IGA du Québec à ce chapitre
Il a d’ailleurs reçu la certification Action Réduction Diamant dans le cadre du programme d’optimisation de la gestion des matières résiduelles (GMR)
un honneur seulement accordé à neuf supermarchés IGA
«C’est le fun d’être reconnu dans notre communauté comme étant une entreprise qui s’implique beaucoup dans le domaine environnemental»
affirme le propriétaire du IGA Marché St-Canut
avait proposé différentes solutions à l’homme d’affaires pour réduire la quantité de déchets
D’Amours n’a pas hésité à poser des gestes pour l’environnement
même s’il a dû sortir de l’argent de ses poches
il doit y avoir beaucoup d’installations
Nous avons des systèmes de triage de déchets
Ça coûte beaucoup plus cher pour une entreprise que tout jeter dans un même conteneur»
le supermarché doit investir du temps et de l’argent pour former les employés
les employés se sentent trop à l’aise et prennent de mauvais plis
directeur du commerce qui peut compter sur l’entière collaboration de son équipe
le directeur du Fonds Éco IGA créé par l’organisme Le Jour de la Terre
était au supermarché de Mirabel pour saluer les efforts des dirigeants de l’entreprise qui ont mis la main sur la certification niveau diamant
«Cette certification démontre parfaitement le sérieux de leur engagement
Ils sont de véritables modèles pour l’ensemble du réseau»
Lussier fait la tournée des 20 supermarchés qui ont reçu la certification platine (70 et 79 % des matières résiduelles valorisées) et diamant (80 à 89 % des matières résiduelles valorisées)
On aimerait que gérer les matières résiduelles ait un avantage financier
On essaie que ce soit le plus léger possible»
Celui-ci note que sur les quelque 290 IGA au Québec
73 % des supermarchés ont participé au programme d’optimisation de la GMR depuis 2014 et 57 d’entre eux sont certifiés Action Réduction
Mirabel a octroyé un contrat de plus de 332 000 $ au gestionnaire d’un écocentre pour traiter les résidus de construction
l’entreprise fait actuellement l’objet d’enquêtes pour avoir enfoui des résidus en terre agricole
dont potentiellement des matières avec de l’amiante
résidus de construction et morceaux de plastique et de verre
Des inspecteurs du ministère de l’Environnement ont confirmé cet été la présence d’un remblai « constitué de matières résiduelles » et le rejet de contaminants « au-delà de la quantité ou de la concentration déterminée »
le ministère de l’Environnement a depuis été informé qu’il « aurait pu y avoir enfouissement de matières résiduelles contenant potentiellement de l’amiante »
a confirmé la semaine dernière au Devoir son porte-parole
La potentielle présence de cette substance cancérigène se retrouverait dans une partie circonscrite du terrain en zone agricole
« Si le ministère doit intervenir dans ce secteur dans le cadre de son enquête pénale
les équipements de protection individuelle seront identifiés et les employés du ministère devront porter ces équipements »
La Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) a elle aussi ouvert une enquête
Elle a d’ailleurs contraint l’entreprise à creuser à ses frais — le 24 avril dernier — des tranchées d’une profondeur de quatre mètres à l’arrière de l’écocentre pour connaître ce qui aurait été enfoui sans autorisation
Ces travaux font suite à un préavis d’ordonnance délivré par la CPTAQ
dans lequel le gardien des terres cultivables reproche à l’entreprise des travaux effectués sans autorisation : remblai
entreposage de débris et de béton sans autorisation
L’entreprise Service de recyclage Sterling n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue
Bien que l’entreprise fasse l’objet d’enquêtes
un contrat de cinq ans — d’une valeur de plus de 332 000 $ — pour valoriser les matériaux secs
« On est tenus de donner le contrat au plus bas soumissionnaire conforme
directeur du Service de l’environnement à la Ville de Mirabel
Tant que l’entreprise est titulaire de permis d’opération
« nous ne pouvons pas décider en libre arbitre de lui refuser un contrat »
Il indique que la municipalité n’a pas été informée par le ministère de la présence potentielle d’amiante.
Duguay dit par ailleurs avoir constaté la présence de remblais constitués « de béton
mais je suis conscient aussi que ça coûterait une fortune pour être capable de trier cela
Ce ne serait pratiquement pas faisable ou ça coûterait excessivement cher
« S’il y avait uniquement de la porcelaine
C’est peut-être un moindre mal de mettre ça là comme terre d’assise pour un site qui veut devenir industriel plutôt que d’aller remplir les sites d’enfouissement » de la région de Montréal dont les capacités autorisées sont presque atteintes
affirmant ne pas se porter à la défense de l’entreprise
L’octroi du contrat et les explications du directeur de l’Environnement de Mirabel font réagir Kevin Morin
directeur général du Conseil des entreprises en technologies environnementales du Québec : « Clairement
il y a des entreprises qui ont les technologies pour procéder au tri
il y a des sites d’élimination qui peuvent les recevoir et s’en débarrasser de façon sécuritaire
Rien ne nous dit qu’il n’y a pas de contaminants dans ces résidus
les municipalités devraient « intégrer des conditions environnementales
L’idée n’est pas d’écarter un joueur en particulier
mais de s’assurer que la valorisation sera réellement faite dans les règles de l’art
Son de cloche similaire de la part de Karel Ménard
directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets : « En environnement
la loi du plus bas soumissionnaire ne devrait pas être appliquée
ça veut dire qu’on peut payer moins cher et recevoir un service en conséquence
Le CISSS des Laurentides a payé 3,7 millions de dollars à l’entreprise de proches d’un membre de la pègre irlandaise pour un terrain afin d’y construire une maison des aînés
Le gouvernement assure qu’il ignorait tout des relations troubles du vendeur
la rareté des terrains et les besoins criants dans la région ne lui laissaient pas le choix
Pour réaliser l’une des promesses phares de François Legault
Québec fait construire à Mirabel l’une des 46 premières maisons des aînés
Mais la recherche de terrains s’est avérée particulièrement laborieuse dans les Laurentides
le Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSSLAU) a finalement acquis un lot du promoteur Cité des Ruisseaux Mirabel inc.
à l’est d’un nouveau quartier de banlieue dans le secteur Saint-Canut
L’entreprise appartient notamment à Isabelle Roy
des courses et des jeux (RACJ) l’identifiait comme la conjointe de John McKenzie
« actif dans le prêt usuraire et l’extorsion »
L’acte de vente signé avec le CISSSLAU porte la signature de Nicolas Corpart
Il était notamment impliqué en 2014 dans les activités des Investissements Suntrust inc.
selon des documents de procédures civiles déposées devant la Cour supérieure
La police considérait cette entreprise comme un prêteur usuraire
Nicolas Corpart contrôle aussi Gestion immobilière Cartier
la page Facebook de cette entreprise affiche une adresse courriel au nom de McKenzie lui-même pour « la location de condos de prestige »
un incendie criminel a détruit l’un des triplex qu’annonçait Cartier à l’époque
à quelques centaines de mètres de la maison des aînés aujourd’hui en construction
contrôlée par Isabelle Roy et les enfants de McKenzie
sur un terrain que lui avait vendu une autre entreprise de Nicolas Corpart et Isabelle Roy
Leur entreprise avait aussi accordé un prêt de construction de 325 000 $ à McKenzie et frères
plusieurs autres propriétés de McKenzie ont d’ailleurs été la cible d’incendiaires
le gangster a été blessé par balles lors d’une tentative de meurtre à Laval
McKenzie est toujours considéré aujourd’hui comme un membre du Gang de l’ouest
la principale organisation criminelle de souche irlandaise à Montréal
La Presse a contacté l’avocat de Nicolas Corpart, Benoît Fortier. « Nous tenons à préciser que M. John McKenzie n’est aucunement impliqué dans ladite Société, écrit-il dans un courriel, en référence à Cité des Ruisseaux. Son nom ne devant pas être relié à la vente du terrain. » Il n’a répondu à aucune autre question et son client n’a pas rappelé.
Benoît Fortier a aussi représenté McKenzie lors de la transaction de 2018 sur le triplex incendié, selon l’acte de vente.
En entrevue avec La Presse, le sous-ministre de la Santé et des Services sociaux adjoint à l’infrastructure, responsable de la construction des maisons des aînés, assure que Québec ignorait tout des liens d’affaires et du passé des vendeurs.
S’il l’avait su, le gouvernement lui aurait-il tout de même fait un chèque de 3,7 millions ?
« Votre question est hypothétique, répond Luc Desbiens. Premièrement, au niveau de la réglementation, on n’avait pas d’obligation d’aller faire des vérifications diligentes, parce que je ne suis pas dans un contrat de service ou un contrat de fourniture, où je dois avoir l’autorisation de l’Autorité des marchés publics. Je ne suis plus en relation avec ce fournisseur-là. »
Il ajoute que l’attitude du gouvernement aurait dépendu de plusieurs éléments. « Si on avait eu un autre terrain situé à côté avec les mêmes valeurs, si on avait eu à discriminer, on l’aurait peut-être fait sur cette base-là », dit-il.
Mais Québec n’avait pas vraiment le choix. « C’est important d’être situé à un bon endroit et d’avoir la grande superficie qu’on recherchait », dit Carole Arbour, avocate chargée des transactions immobilières au Ministère, en entretien avec La Presse.
Et dans tous les cas, peu importe à qui on l’achète, c’est d’en payer le juste prix. À partir de là, de qui on l’achète, c’est pas vraiment un élément.
Sans se prononcer sur le cas précis de Cité des Ruisseaux, l’expert en blanchiment d’argent Denis Meunier déplore l’absence de vérifications diligentes dans de tels dossiers à Québec.
« Ça n’a aucun bon sens. C’est se fermer les yeux et faire l’autruche », dit cet ancien directeur adjoint du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières (CANAFE), l’autorité antiblanchiment au Canada. « C’est l’argent des citoyens ! »
Selon lui, le gouvernement devrait avoir des règles pour vérifier la probité des vendeurs des terrains qu’il achète.
Après un avis d’intérêt infructueux, Me Arbour a rencontré Nicolas Corpart sur les conseils de la Ville de Mirabel, même si son terrain n’était pas à vendre. « Moi, j’avoue que je ne connaissais pas ce monsieur-là ni d’Ève ni d’Adam. »
De fil en aiguille, le Ministère l’a convaincu de vendre. La Société québécoise des infrastructures (SQI) a alors fait déterminer la valeur marchande du terrain.
Verdict : le lot valait 3,3 millions. Après des négociations, Cité des Ruisseaux et le gouvernement se sont entendus pour 3,7 millions, en incluant les travaux d’infrastructures. Rien à voir avec l’évaluation municipale, de 250 224 $.
Le sous-ministre Luc Desbiens rappelle que ce critère « n’est pas un bon barème » pour fixer le prix d’une propriété. « On travaille toujours avec une évaluation de la valeur marchande faite par un évaluateur agréé. »
La SQI a toutefois refusé de faire parvenir le rapport d’évaluation marchande à La Presse « pour protéger des données de nature commerciale ».
Spécialiste de la gouvernance municipale à l’Université du Québec à Montréal, Danielle Pilette note qu’en contexte de rareté de terrains, le gouvernement « n’a pas toujours le choix ! ».
Elle aussi s’interroge sur l’absence de contrôles. « Le propriétaire d’un bar doit passer le test de la RACJ, dit la professeure. Mais pour être propriétaire d’un terrain, même dans une région convoitée, ce n’est régi nulle part. Il y a un vide réglementaire. »
Avec la collaboration d’Ariane Lacoursière, La Presse
Les cinq futures maisons des aînés (MDA) des Laurentides devraient voir le jour d’ici la fin de 2023
Annoncées en 2020 par le gouvernement de François Legault
des maisons des aînés se construisent partout au Québec
mais leur ouverture a été reportée à cette année
ce projet permettra de créer 288 nouvelles places en milieu d’hébergement dans les Laurentides
les 46 nouvelles maisons annoncées représentent 2 600 nouvelles places dans la province
Durant les mois de juillet et d’août
le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) a pris possession des MDA de Sainte-Anne-des-Plaines
Ces trois maisons sont entrées dans la « phase finalisation et validation des travaux »
L’équipe du CISSS a ensuite effectué des validations nécessaires pour réaliser les derniers travaux avant la « phase d’activation »
Les travaux de cette maison ont débuté au mois de mai 2021
Cette maison accueillera des aînés en très grande perte d’autonomie
Environ 80 % d’entre eux présentent des troubles neurocognitifs majeurs
Selon la Société québécoise des infrastructures
la livraison de ce bâtiment se fera à l’été 2023
Il s’agit ici du Centre d’hébergement et de soins de longue durée de Labelle qui sera transformé en Maison des aînés
Ce projet est actuellement en phase de planification
La nouvelle installation inclura également un centre de jour
Le lieu déterminé pour la construction de la MDA se situe à environ un kilomètre au sud du centre-ville
Les travaux de construction devraient commencer à l’automne 2024
Les premiers résidents arriveront en provenance de l’actuel CHSLD de Labelle
Les travaux de cette maison ont débuté en mai 2021
En plus des aînés en très grande perte d’autonomie
la maison alternative accueillera aussi une clientèle adulte présentant une déficience physique
un trouble du spectre de l’autisme ou des besoins importants de soutien quotidien
Nombre de résidents : 24 places en maison des aînés et 48 places pour adultes ayant des besoins spécifiques
Pour suivre l’évolution des Maisons des aînés des Laurentides, consultez la section « Les grands projets du CISSS » de leur site web
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La destination d’information de Radio-Canada
du cannabis médicinal dans ses serres
Mirabel est une zone agricole à 87 %
habitués à l’odeur du fumier
doivent donc apprivoiser une nouvelle odeur
Et ce n’est pas tout le monde qui est d’accord
j'ai l'impression que ça sent comme la mouffette
pis ça me dérange un peu »
dit une citoyenne qui habite non loin des installations de Vert Mirabel
« C'est sûr qu'on s'inquiète un peu à l'idée que ça va peut-être diminuer la valeur de nos propriétés »
dit recevoir de 5 à 10 plaintes par jour depuis un mois
« Quand les vents dominants ne vont pas d’est en ouest
il se peut que les odeurs se propagent vers le centre urbain de Saint-Canut
à 2,5 kilomètres des serres »
réside dans les serres elles-mêmes
c'est très chaud et très humide dans ces serres-là
ils n’ont pas le choix d'ouvrir les panneaux
les odeurs peuvent se propager en direction inverse
C’est le cas à Saint-Canut »
Quelques mois après le début des activités de Vert Mirabel
la Municipalité a mis en place une réglementation qui prévoit notamment qu’aucune production ne doit se faire en zone urbaine et que les entreprises doivent s’installer à 200 mètres de la rue
« On pensait que cette distance était suffisante
c’est que les entrepreneurs ont de la misère à contrôler les odeurs dans les serres. »
Une douzaine d’entrepreneurs du secteur du cannabis souhaitent s’établir sur le vaste territoire agricole de Mirabel
qui ajoute que deux entreprises viennent d'obtenir les permis fédéraux
Mirabel évalue donc la possibilité d’imposer un moratoire aux entreprises qui utilisent des serres pour produire du cannabis
la production se fait dans des bâtiments fermés
qui ne posent pas ce problème d’odeur
« C’est une légalisation faite par le fédéral
on se retrouve avec cette particularité des odeurs »
exactement six mois jour pour jour après la légalisation du cannabis au Canada
Mais pose-t-elle un danger de santé publique
« D’après les experts qu’on a consultés
il n’y a pas d’effets sur la santé
c’est-à-dire que de respirer ces odeurs ne rend pas malade »
directeur de la santé publique des Laurentides
ça peut entraîner chez certaines personnes
soit des maux de tête ou des nausées »
Le directeur de la santé publique des Laurentides précise que ce type de plaintes est une première
« On peut voir de telles nuisances dans d’autres types de production agricole
par exemple les fermes porcines ou la production industrielle de pâte et papier
c’est relativement nouveau pour nous »
Goyer rencontrait d’ailleurs mercredi des représentants de Vert Mirabel pour discuter de solutions possibles
l’entreprise dit prendre au sérieux les préoccupations des citoyens
Elle affirme surveiller chaque jour les impacts environnementaux de ses installations
Des filtres ont été installés à l'intérieur et à l'extérieur des serres pour atténuer le problème
Avec les informations de Marie-Eve Cousineau
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
la Ville de Mirabel reçoit des plaintes de citoyens incommodés par l'odeur de cannabis qui émane de serres avoisinantes
Comme une douzaine d'autres producteurs souhaitent s'implanter sur son territoire
la Municipalité envisage maintenant d'imposer un moratoire sur la construction de serres
Et ce n’est pas tout le monde qui est d’accord
j'ai l'impression que ça sent comme la mouffette
« C'est sûr qu'on s'inquiète un peu à l'idée que ça va peut-être diminuer la valeur de nos propriétés »
Cannabis : les effets de la légalisationConsulter le dossier completSuivreSuivreLe maire de la ville
dit recevoir de 5 à 10 plaintes par jour depuis un mois
« Quand les vents dominants ne vont pas d’est en ouest
c'est très chaud et très humide dans ces serres-là
ils n’ont pas le choix d'ouvrir les panneaux
Quelques mois après le début des activités de Vert Mirabel
la Municipalité a mis en place une réglementation qui prévoit notamment qu’aucune production ne doit se faire en zone urbaine et que les entreprises doivent s’installer à 200 mètres de la rue
« On pensait que cette distance était suffisante
c’est que les entrepreneurs ont de la misère à contrôler les odeurs dans les serres
Une douzaine d’entrepreneurs du secteur du cannabis souhaitent s’établir sur le vaste territoire agricole de Mirabel
qui ajoute que deux entreprises viennent d'obtenir les permis fédéraux
Mirabel évalue donc la possibilité d’imposer un moratoire aux entreprises qui utilisent des serres pour produire du cannabis
la production se fait dans des bâtiments fermés
« C’est une légalisation faite par le fédéral
on se retrouve avec cette particularité des odeurs »
exactement six mois jour pour jour après la légalisation du cannabis au Canada
Mais pose-t-elle un danger de santé publique
c’est-à-dire que de respirer ces odeurs ne rend pas malade »
directeur de la santé publique des Laurentides
ça peut entraîner chez certaines personnes
Le directeur de la santé publique des Laurentides précise que ce type de plaintes est une première
« On peut voir de telles nuisances dans d’autres types de production agricole
par exemple les fermes porcines ou la production industrielle de pâte et papier
Goyer rencontrait d’ailleurs mercredi des représentants de Vert Mirabel pour discuter de solutions possibles
l’entreprise dit prendre au sérieux les préoccupations des citoyens
Des filtres ont été installés à l'intérieur et à l'extérieur des serres pour atténuer le problème
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L’odeur en question provient des installations de Vert Mirabel, coentreprise des Serres Stéphane Bertrand et de Canopy Growth. Reconnue pour ses tomates roses
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L’odeur en question provient des installations de Vert Mirabel, coentreprise des Serres Stéphane Bertrand et de Canopy Growth. Reconnue pour ses tomates roses, la famille Bertrand produit plutôt, depuis un an, du cannabis médicinal dans ses serres.
Mirabel est une zone agricole à 87 %. Les Mirabellois, habitués à l’odeur du fumier, doivent donc apprivoiser une nouvelle odeur. Et ce n’est pas tout le monde qui est d’accord.
« Moi, j'ai l'impression que ça sent comme la mouffette, pis ça me dérange un peu », dit une citoyenne qui habite non loin des installations de Vert Mirabel. « C'est sûr qu'on s'inquiète un peu à l'idée que ça va peut-être diminuer la valeur de nos propriétés », ajoute une autre.
Le maire de la ville, Jean Bouchard, dit recevoir de 5 à 10 plaintes par jour depuis un mois. « Quand les vents dominants ne vont pas d’est en ouest, lorsqu’il n’y a pas de vent, il se peut que les odeurs se propagent vers le centre urbain de Saint-Canut, à 2,5 kilomètres des serres », explique-t-il.
Le problème, poursuit le maire, réside dans les serres elles-mêmes. « Souvent, c'est très chaud et très humide dans ces serres-là. Donc, ils n’ont pas le choix d'ouvrir les panneaux. Et en ouvrant les panneaux, tout dépend des vents dominants, les odeurs peuvent se propager en direction inverse. C’est le cas à Saint-Canut », illustre-t-il.
Quelques mois après le début des activités de Vert Mirabel, la Municipalité a mis en place une réglementation qui prévoit notamment qu’aucune production ne doit se faire en zone urbaine et que les entreprises doivent s’installer à 200 mètres de la rue.
« On pensait que cette distance était suffisante, dit Jean Bouchard. La particularité, c’est que les entrepreneurs ont de la misère à contrôler les odeurs dans les serres. »
Une douzaine d’entrepreneurs du secteur du cannabis souhaitent s’établir sur le vaste territoire agricole de Mirabel, indique le maire, qui ajoute que deux entreprises viennent d'obtenir les permis fédéraux.
Mirabel évalue donc la possibilité d’imposer un moratoire aux entreprises qui utilisent des serres pour produire du cannabis. Dans d’autres municipalités, la production se fait dans des bâtiments fermés, qui ne posent pas ce problème d’odeur.
« C’est une légalisation faite par le fédéral, on vit avec maintenant au Québec, mais au niveau municipal, on se retrouve avec cette particularité des odeurs », conclut-il, exactement six mois jour pour jour après la légalisation du cannabis au Canada.
L’odeur du cannabis, comme celle du fumier, peut certes être incommodante. Mais pose-t-elle un danger de santé publique?
« D’après les experts qu’on a consultés, il n’y a pas d’effets sur la santé, c’est-à-dire que de respirer ces odeurs ne rend pas malade », explique Éric Goyer, directeur de la santé publique des Laurentides.
Ces odeurs sont cependant des nuisances, poursuit-il. « Comme toute nuisance, entre autres les odeurs, ça peut entraîner chez certaines personnes, selon leur sensibilité individuelle, soit des maux de tête ou des nausées », raconte le Dr Goyer.
Le directeur de la santé publique des Laurentides précise que ce type de plaintes est une première. « On peut voir de telles nuisances dans d’autres types de production agricole, par exemple les fermes porcines ou la production industrielle de pâte et papier, mais le cannabis, c’est relativement nouveau pour nous », dit-il.
M. Goyer rencontrait d’ailleurs mercredi des représentants de Vert Mirabel pour discuter de solutions possibles. De son côté, l’entreprise dit prendre au sérieux les préoccupations des citoyens. Elle affirme surveiller chaque jour les impacts environnementaux de ses installations. Des filtres ont été installés à l'intérieur et à l'extérieur des serres pour atténuer le problème.
Depuis un mois, la Ville de Mirabel reçoit des plaintes de citoyens incommodés par l'odeur de cannabis qui émane de serres avoisinantes. Comme une douzaine d'autres producteurs souhaitent s'implanter sur son territoire, la Municipalité envisage maintenant d'imposer un moratoire sur la construction de serres.
Six mois après la légalisation du cannabis au Canada, des municipalités commencent à mesurer l'impact de l'industrie sur leur territoire. À Mirabel, des citoyens se plaignent des odeurs émanant d'une entreprise qui produit du cannabis médical. Le reportage de Marie-Eve Cousineau
Débris de démolition. Résidus de construction. Morceaux de plastique et de verre. Le gestionnaire d’un écocentre de Mirabel, Service de recyclage Sterling (SRS), utilise des matériaux qu’il reçoit pour remblayer une terre agricole à l’arrière de son centre de tri de Saint-Canut afin d’étendre ses activités, a découvert Le Devoir. Cette pratique contrevient aux normes agricoles du Québec.
Pendant plus d’un mois, Le Devoir a suivi les travaux de remblayage qu’effectue SRS sur une terre agricole qu’il possède à Saint-Canut, derrière son centre de tri. L’entreprise, qui gère l’un des quatre écocentres de Mirabel, agrandit sa surface d’entreposage, selon les informations données par la Ville. Chaque année, près de 4300 résidents de la municipalité y délestent 1250 tonnes métriques de matières résiduelles.
Des images que nous avons captées avec un drone, le 29 mai dernier, confirment l’avancée des travaux de remblai que SRS effectue en zone agricole depuis des semaines. On y voit un bulldozer sortant du centre de tri déverser, dans un nuage de poussière, des résidus dans un bosquet situé à proximité d’un ruisseau.
Plus loin, un autre bulldozer trône sur un plateau dont la superficie équivaut à près de cinq terrains de football. Depuis un mois, ce tracteur y compacte des débris de construction et de démolition — béton, briques, fragments de cuvettes de toilette, etc. — ainsi qu’une matière composée de résidus de plastique, de verre, de copeaux de bois et de styromousse.
À quelques mètres de là gisent une vingtaine d’amas de terre qui seront sous peu étendus pour couvrir ces résidus. « Ça ressemble à du camouflage, parce qu’ils cachent les matières en les enterrant, en mettant de la terre par-dessus », dit Karel Ménard, directeur du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets.
Au Québec, le remblai en terre agricole ne peut se faire qu’avec du sol cultivable de très bonne qualité. Toute autre matière est prohibée. Aucun remblai ne peut être réalisé sans le feu vert de la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) et sans avoir été prescrit par un agronome.
L’entreprise Service de recyclage Sterling possède-t-elle une autorisation de la CPTAQ pour effectuer de tels travaux sur sa terre agricole ? Le propriétaire Joé Miller n’a pas répondu à nos demandes d’entrevue. « Il est occupé, il n’a pas le temps, il est débordé », a répondu un gestionnaire du site, lors de la troisième tentative du Devoir.
Pour sa part, la CPTAQ a indiqué par courriel « avoir autorisé la mise en place de nouvelles plateformes de broyage de bois, de valorisation de terres contaminées, le tri de matériaux secs et de broyages de béton » sur cette terre. Elle ajoute cependant « qu’aucune autorisation n’a été octroyée pour du remblai à proprement parler » et qu’elle n’a « pas autorisé de tels matériaux pour remblayer ».
Refusant de commenter davantage ce cas, le gardien des terres cultivables explique que le remblai vise normalement un retour en état d’agriculture et doit être « fortement terreux et exempt de souches, béton, asphalte, résidus de construction ou autres débris ». La Commission assure qu’elle « ne délivrera jamais de permis » pour le remblai d’« une terre agricole avec de tels matériaux ».
L’opération est énorme. Ce n’est pas juste un petit tas qu’on cache dans le fond d’un rang. C’est fait de façon systématique, de façon quasi industrielle. Je n'arrive pas à comprendre que personne n'ait levé le drapeau, que la ville ou le ministère de l'Environnement n'aient pas été mis au courant.
Le Devoir a soumis des photos et des vidéos des activités de SRS à six experts issus des secteurs des matières résiduelles et de l’agronomie. Tous confirment que les matériaux utilisés devraient plutôt être envoyés dans un centre pour être recyclés ou dans un lieu d’enfouissement technique, où on achemine ce qui ne peut être recyclé.
« On a vraiment l’impression qu’ils sont sur un site d’enfouissement et qu’ils gèrent leurs diverses matières à éliminer en remodelant le paysage à leur guise », lance avec étonnement Sébastien Sauvé, professeur de chimie environnementale et vice-doyen à l’Université de Montréal.
« C’est vraiment inquiétant quand ça se passe dans une zone agricole et qu’on remblaie à proximité d’un ruisseau avec des impacts inconnus sur les milieux humides environnants, sur la qualité de l’eau du ruisseau et de l’eau souterraine », ajoute ce spécialiste de l’eau et des contaminants de l’environnement.
En mai, la Ville de Mirabel a renouvelé un contrat avec SRS pour la gestion de l’écocentre. L’entente de trois ans a une valeur de 331 500 $. La municipalité a assuré au Devoir qu’elle « n’était pas au courant » des activités de remblayage ayant cours à l’arrière de l’écocentre de Saint-Canut.
Des inspecteurs municipaux ont été envoyés au centre de tri la journée même où Le Devoir a tenté sans succès de parler au maire de Mirabel, Patrick Charbonneau. Lors de cette visite, SRS a dit aux représentants de la Ville détenir « certaines autorisations de faire du remblai avec des matériaux inertes », écrit par courriel Valérie Sauvé, la directrice des communications de la Ville de Mirabel.
L’administration municipale indique que l’entreprise a un certificat d’autorisation valide du ministère de l’Environnement pour des travaux d’agrandissement de son aire d’entreposage. Le ministère n’avait pas répondu au Devoir concernant SRS au moment où ces lignes étaient écrites.
Par ailleurs, Service de recyclage Sterling n’a pas fait de demande de permis auprès de la municipalité pour ces travaux. « C’est ainsi que nous pourrons contrôler que le tout se fait à l’intérieur de la zone autorisée par la CPTAQ et avec des matériaux autorisés », écrit Mme Sauvé.
Elle soutient que les autorités municipales prennent « tous les moyens à leur disposition » pour faire respecter la réglementation. Le site de l’écocentre est visité « plusieurs fois par semaine » par la Corporation pour la protection de l’environnement de Mirabel, une société affiliée à la Ville dont le maire assure la présidence, selon le Registre des entreprises.
« Des vérifications plus poussées seront assurément réalisées dans les jours à venir, et au besoin, des mesures seront prises », ajoute-t-elle.
Qu’un gestionnaire d’écocentre soit à la source de telles activités de remblayage en zone agricole alimente le cynisme, s’attriste Karel Ménard, du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets.
« D’autant plus que l’opération est énorme. Ce n’est pas juste un petit tas qu’on cache dans le fond d’un rang. C’est fait de façon systématique, de façon quasi industrielle, déplore M. Ménard, qui impute une partie de la responsabilité aux autorités. Je n’arrive pas à comprendre que personne n’ait levé le drapeau, que la Ville ou le ministère de l’Environnement n’aient pas été mis au courant. »
M. Ménard souligne que ce remblayage contraste avec les prétentions environnementales de SRS. Sur son site Internet, l’entreprise de Joé Miller se présente comme un « pionnier dans le domaine du recyclage et de la revalorisation ». Son approche « avant-gardiste », peut-on lire, permettrait « d’éviter l’enfouissement des déchets ».
Une entreprise à numéro, appartenant aujourd’hui à Joé Miller, a déjà été avertie par la CPTAQ dans le passé. En 2014 et 2015, un avocat de la Commission a transmis des préavis d’ordonnance à une des société qu’elle détient en lien avec la coupe d’érables sur 1,35 hectare, soit l’équivalent de près de 20 % de l’érablière située à l’extrémité sud de la terre agricole appartenant à l’entreprise.
En 2021, l’entreprise ne s’étant pas pliée aux exigences, la CPTAQ lui a ordonné de produire un rapport d’ingénieur forestier et de reboiser l’érablière. En février dernier, la CPTAQ a fermé le dossier relatif à cette coupe d’érables à la suite d’un rapport agroforestier affirmant que 1500 semis d’érables avaient été plantés en novembre 2022.
a reconverti de belle façon sa salle à manger en centre de production et de distribution de produits traditionnels
qui sont écoulés comme des pains chauds à plusieurs points de ventes des Laurentides
Ce n’est pas de gaieté de cœur que le propriétaire Ghislain Lauzon a procédé au changement d’activité
après avoir fermé au public sa salle à manger pourtant reconnue
« Ça m’a fait quelque chose de devoir changer de vocation
Entailler et traiter l’eau d’érable et ses dérivés demeurent parmi nos tâches
mais le contact avec le public n’existe plus sur place
dont les annulations quotidiennes des réservations de prises de repas
C’est une des causes qui nous a forcés à modifier nos activités »
a souligné le propriétaire dans la quarantaine
Sa bonne humeur naturelle et son entrain aident à sensibiliser le public à son éventail de produits
« Nous sommes présents dans près de 25 épiceries IGA de la région des Laurentides
avec des comptoirs de ventes à leurs sections des pâtisseries
Je m’y présente souvent avec ma chemise carottée et nos chandails de marque
On essaie d’être des marchands de bonheur et le monde tripe fort de me voir arriver en costume d’époque
ainsi que les employés entailleurs et transformateurs qui font bouillir
On a une bonne équipe et nous offrons une stabilité de produits
On verra quelle ampleur cela pourra prendre : au début de mars
j’ai une rencontre prévue avec un consultant pour envisager si des exportations sont possibles et pour trouver des marchés à développer. »
Depuis quelques mois, M. Lauzon s’est doté d’une spécialiste en la matière : Valérie Hébert, directrice des ventes pour l’érablière Eau Tronc Sucré.
« C’est certain qu’avec 20 000 entailles et des produits variés
il y a d’autres marchés où nous pouvons prendre de l’expansion
Nous avons établi des contacts dans plusieurs villes et sommes confiants d’obtenir des réponses positives sous peu »
le mur de la salle à manger a été déplacé pour permettre l’agrandissement
Celui-ci a permis d’édifier des espaces de production
de conservation et d’emballage des produits vers les points de ventes
« Nous fournissons des produits de pâtisseries à partir d’une petite équipe multitâches
Il nous est arrivé d’écouler 570 paquets de beignes
nos représentants sont bien accueillis et questionnés par les clients
Et Ghislain est tellement engagé dans l’entreprise familiale que ça progresse sur tous les fronts »
Valérie Hébert n’en est pas à ses premières armes dans le milieu et son expérience aide à structurer les plans futurs de l’entreprise
« On évolue au sein d’une affaire familiale
L’entreprise compte sur l’aide de neveux et de nièces
J’offre aussi ma contribution avec mon fils Justin (représentant)
qui fait son chemin : il est aussi propriétaire d’une terre agricole et a survécu à un accident de tracteur-remorque
Ça roule 7 sur 7 à son établissement de Saint-Canut »
@BV : Les points de ventes de l’érablière «Eau Tronc Sucré» se multiplient dans les épiceries de la région
Après avoir illégalement enfoui pendant des années des déchets sur une terre agricole à l’arrière de son centre de tri
le gestionnaire d’un écocentre de Mirabel est maintenant forcé de tout enlever
La Commission pour la protection du territoire agricole (CPTAQ) suspecte aussi la « présence potentielle d’amiante » enterré ailleurs sur le site
la CPTAQ vient de confirmer que l’homme d’affaires lavallois Joé Miller a – avec ses entreprises dont Service de recyclage Sterling – enfoui un important volume de matières résiduelles sur une terre agricole qui lui appartient
Celle-ci se trouve à l’arrière de l’écocentre qu’il gère à Mirabel
la CPTAQ exige que « l’ensemble du remblai » – constitué de déchets et de résidus provenant de ses centres de tri – soit retiré
« jusqu’à l’atteinte du sol naturel non remanié »
La Commission considère que le propriétaire a abusé d’autorisations précédemment accordées pour des activités non agricoles afin de « se débarrasser des matériaux non valorisables issus [des] activités de centre de tri »
le remblai en zone agricole doit se faire avec du sol de bonne qualité et avec le feu vert des autorités
Elle a exigé la réalisation de dix tranchées de quatre mètres sur la terre agricole à l’arrière de l’écocentre
le propriétaire Joé Miller s’est montré réticent à creuser aussi profondément
« N’eût été l’insistance » de l’agronome de la CPTAQ
la Commission n’aurait pu découvrir « les couches successives » de résidus qui s’y trouvaient
soit des matériaux de construction ainsi que des « matières résiduelles fines et friables auxquelles s’ajoutent des débris divers et une odeur de soufre (d’œufs pourris) »
Les visites d’inspecteurs de la CPTAQ ont également permis de confirmer l’enfouissement de déchets dans une autre partie de la terre agricole
là où une érablière adjacente à un milieu humide a été coupée sans autorisation
La CPTAQ a récemment exigé que l’entreprise y creuse trois tranchées pour pouvoir caractériser la matière qui y a été enfouie
Les travaux devront se faire avec « des équipements de protection adéquats […] en raison d’allégations de présence potentielle d’amiante dans le sol »
Joé Miller n’a pas répondu à cette demande
La CPTAQ n’est pas la seule autorité à avoir ouvert une enquête à la suite de révélations faites par le quotidien Le Devoir
en lien avec l’enfouissement de matières résiduelles
Le ministère de l’Environnement tente aussi de faire la lumière sur les activités de l’entreprise
Des inspections du Ministère ont jusqu’à présent confirmé l’enfouissement illégal de résidus
mais aussi le rejet de contaminants dans l’environnement
la CPTAQ avance ignorer si les matériaux enfouis contiennent des contaminants susceptibles de nuire à l’agriculture
La Commission demande que des analyses soient effectuées sous la supervision d’un agronome
Joé Miller et ses entreprises devront envoyer les résidus dans des lieux d’enfouissement technique
les déchets devront être traités avant qu’on s’en débarrasse
« On voit ça d’un bon œil que la CPTAQ montre les dents davantage » laisse tomber Marcel Denis
président de la division Sainte-Scholastique–Mirabel de l’Union des producteurs agricoles (UPA)
Son de cloche similaire de la part du directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets
qui salue la décision du gardien des terres cultivables
L’ordonnance se révèle plus sévère que les sanctions administratives pécuniaires du ministère de l’Environnement du Québec qui ne peuvent dépasser 10 000 dollars
« Peut-être que ce serait à la CPTAQ d’intervenir dès que ce type d’activités se déroule en zone agricole
Ça enverrait le message clair qu’on ne peut pas jeter n’importe quoi
Selon la Sûreté du Québec, plus de 250 ressources policières et civiles participent à cette opération qui vise à cibler quelque 28 personnes. Ces personnes seront arrêtées ou, à tout le moins, seront rencontrées par les enquêteurs.
L’opération vise à contrer la fraude de type «faux représentant», lors de laquelle une personne mal intentionnée se fait passer pour un représentant d’une banque, par exemple, pour convaincre sa victime de lui remettre ses informations bancaires.
Dans le cadre de ce coup de filet, les policiers mènent une vingtaine de perquisitions à Sherbrooke, Brossard, Montréal, Laval, Saint-Canut, Saint-Lin-Laurentides, Joliette, Terrebonne et Sainte-Thérèse.
Le Service de police de Toronto est aussi impliqué, puisque des perquisitions auront lieu dans la capitale ontarienne.
Il s’agit d’une deuxième opération en autant de jours concernant la fraude de type «faux représentant», alors que mercredi, la SQ a arrêté cinq personnes à Montréal et Laval.
Selon la SQ, l’enquête qui a mené à l’opération de jeudi s’est amorcée à l’automne 2023.
Le corps policier provincial explique que dans le cadre des fraudes, le «faux représentant» appelle sa victime, souvent une personne âgée, pour la prévenir qu’une fraude potentielle a été détectée sur son compte.
«Afin de remédier à cette situation, la victime doit remettre ses cartes bancaires ainsi que le numéro d’identification personnel (NIP) de ses cartes au faux représentant. Un complice se présente chez la victime pour récupérer les cartes», souligne la SQ dans un communiqué.
Dans certains cas, les fraudeurs se rendent ensuite à la banque pour retirer de l’argent, tandis que dans d’autres, ils se servent des cartes pour effectuer des achats.
Les autorités rappellent que les institutions financières ne demandent jamais à leurs clients de remettre des cartes bancaires ou de dévoiler leur NIP. Elles conseillent aux personnes qui pensent être victimes de ce stratagème de mettre fin à la conversation téléphonique et de consulter directement leur banque.
Pour organiser vos journées du 23 et 24 juin
consultez notre guide des Saint-Jean de la région et choisissez les partys qui vous enchantent le plus
les Villes vous offrent des programmations hautes en couleurs
kiosques et activités d’organismes culturels
14h : Spectacle de la chorale du Cégep de Saint-Jérôme
18 h : Le Clown ATCHOUM (spectacle pour enfants)
La soirée se terminera par les traditionnels feux d’artifice
14h à 19h : Jeux gonflables et maquillages
19h : Début des spectacles (Rim Ibnou El Kadi
gagnante du concours de talent de l’école secondaire des Patriotes; Samantha Charbonneau Vaudeville
gagnante du concours Mirabel m’enchante; Philippe Berghella; Yanick Lanthier)
20h : Spectacle de Justin Boulet (sur la scène du Bon Vivant)
19h45 : Discours patriotique et levée du drapeau
19h30 : Présentation patriotique et hommage au drapeau fleurdelisé
22h : Feux d’artifice au parc John-H.-Molson
car vous êtes attendus au parc Georges-Filion pour le souper
17h à 18h et 19h à 20h : Spectacle musical à la scène McGarrigle (parc Georges-Filion)
20h : Animation dans les commerces de Saint-Sauveur
spectacle de la troupe de percussionnistes Stonda!
20h : Levée du drapeau et discours patriotique
22h30 : Feux d’artifice aux pentes 40/80 (rue Émile-Cochand)
Un incendie majeur a fait rage dans un immeuble à multiples condos sur place Charpentier à Mirabel dans le secteur St-Canut
Les pompiers de Mirabel et Saint-Colomban combattent le brasier depuis 19h30
À l'arrivée des premières équipes les flammes étaient éclatées au niveau de la toiture et un immense panache de fumée noire était visible au loin
Le brasier a complètement détruit la toiture et les logements du dernier étage
Comme l'incendie a fait rage dans un immeuble de 16 logements
plusieurs personnes devront être prises en charge et devront se trouver un autre logis
3 mai 2025 9:55 INCENDIES
3 mai 2025 9:22 SCÈNES POLICIÈRES
3 mai 2025 9:18 ACCIDENTS
2 mai 2025 21:28 DIVERS
2 mai 2025 19:40 Avis de recherche
2 mai 2025 14:39 ACCIDENTS
Des entraves seront mises en place sur la montée de l’Église et le chemin de la Rivière-du-Nord
C’est ce qu’à indiqué le ministère des Transports et de la Mobilité durable
Les entraves serviront à déboiser et préparer des interventions menées par Hydro-Québec
Ces travaux sont requis avant d’amorcer le réaménagement de l’intersection de la montée de l’Église et du chemin de la Rivière-du-Nord
un projet qui sera fait en collaboration avec la Ville de Saint-Colomban
la circulation se fera en alternance sur la seule voie disponible sur chacun de ces deux axes
selon cet horaire : du lundi au jeudi de 7 h à 18 h et le vendredi de 7 h à 13 h
Il est recommandé d’éviter ce secteur en optant pour l’un ou l’autre des itinéraires de rechange suivants :
Les travaux pourraient être reportés, prolongés ou annulés en raison de conditions météorologiques défavorables ou de contraintes opérationnelles. Pour connaître les détails des entraves en cours et à venir, les automobilistes sont invités à consulter Québec 511
En plus de compressions de 200 millions $ imposées au réseau scolaire
Québec met sur pause une centaine de projets d’ajout d’espace
des agrandissements et l’ajout de classes modulaires
ce qui provoque la colère d’élus municipaux et des inquiétudes dans le milieu de l'éducation
Les centres de services scolaires concernés en ont été informés lors d’une rencontre
Aucun chantier en cours de réalisation n’est mis à l’arrêt
mais 99 projets sur environ 150 en planification (c’est-à-dire à l’étape des plans et devis) ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre
selon des données provenant du ministère de l’Éducation obtenues par Le Journal
C’est le cas notamment à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier
où la construction d'une nouvelle école secondaire
des adolescents doivent passer deux heures
dans l’autobus chaque jour pour se rendre à l’école
«J’ai de la misère à comprendre qu’on donne des millions à des multinationales et pendant ce temps-là
on ne s’occupe même pas de nos enfants dans nos écoles
tout en rappelant que cette nouvelle école est réclamée depuis 2017
comme dans les Laurentides où trois projets de constructions d’écoles primaires sont aussi mis sur pause (voir détails plus bas)
quatre projets de construction d’écoles primaires
qui devaient accueillir près de 3000 élèves
on tient d’abord à préciser que ces projets ne sont pas annulés
«Ce sont tous des projets que nous mènerons à terme
mais on doit ajuster le rythme auquel ils avancent
Nos investissements ont atteint des niveaux historiques et ils resteront à des niveaux très importants
mais il faut respecter le portefeuille des Québécois»
Le gouvernement Legault a investi des «sommes records» afin de construire
rénover et agrandir des écoles depuis 2018
on rappelle toutefois que le manque d’espace demeure un problème «majeur»
malgré les sommes importantes investies récemment (voir autre texte à lire plus bas)
Construction d’une école secondaire à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier
Construction de trois écoles primaires à Lachute
Sainte-Sophie et Mirabel (secteur Saint-Canut/Saint-Colomban)
Construction de trois écoles primaires à Longueuil et d’une école primaire à Brossard
Plusieurs acteurs du réseau scolaire dénoncent haut et fort les compressions de 200 millions $ imposées au réseau scolaire ainsi que le retard dans la construction de plusieurs nouvelles écoles
«La priorité qui était supposée être l’éducation ne l’est plus
[...] Le gouvernement a fait des choix politiques qui ne sont pas ceux des services publics»
présidente de la Fédération autonome de l’enseignement
qui rappelle que le gouvernement Legault a opté pour une baisse d’impôts l’an dernier
«On avait dit à ce moment-là que les baisses d’impôts d’aujourd’hui sont les coupes de demain
voilà le résultat des choix qui ont été faits»
Le report de projets de construction d’écoles aura des effets bien concrets sur plusieurs élèves qui devront fréquenter plus longtemps des écoles surpeuplées
où il n’y a souvent pas assez d’espace pour manger à la cafétéria
Même son de cloche à la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement
Le nombre d’élèves qui devront être transférés d’école pourrait d’ailleurs augmenter
«Ça va demander un petit jeu de chaise musicale pour déplacer tous ces élèves-là
[...] Avec le transport scolaire et l’accès au service de garde
ça va représenter un autre casse-tête qui n’est pas à négliger»
tout en soulignant que les locaux modulaires utilisés en cas de manque d’espace «coûtent une fortune»
on rappelle que les compressions de 200 millions $ s’ajoutent au gel de recrutement
aux coupes en francisation et à la diminution des sommes consacrées à l’entretien des écoles
«Est-ce que quelqu’un croit encore que ça n’affectera pas les services aux élèves?»
Même son de cloche de la part de la Confédération des syndicats nationaux (CSN)
«C’est impossible que ces nouvelles mesures d’austérité n’aient aucun impact sur les services aux élèves et sur le personnel en place
a affirmé dans une déclaration écrite par sa présidente
qui rappelle que le manque de main-d’œuvre est «criant» dans le réseau.
La population dans les Laurentides continue d’augmenter et les Centres de services scolaires des Laurentides (CSSL) et de La Rivière-du-Nord (CSSRDN) ont demandé des nouvelles écoles dans la région au ministère de l’Éducation (MEQ)
« Tous nos secteurs, à l’exception du secteur de Saint-Janvier, connaissent une croissance de clientèle. Les demandes d’écoles primaires effectuées auprès du MEQ correspondent donc à une école par secteur touché par cette croissance », explique Nadine Brochu, conseillère en communication au CSSRDN
le CSSRDN prévoit une augmentation de la clientèle de près 20 %
Cela représente entre 450 et 500 élèves par année
« Le parc immobilier est vieillissant partout
mais la croissance se fait surtout dans le secteur sud
où une école assez populeuse sera construite à Saint-Sauveur »
Au Plan québécois des infrastructures 2023-2033
le CSSRDN a fait des demandes pour une école primaire de 26 locaux dans chacun de ces secteurs :
Le centre a aussi demandé une nouvelle école secondaire dans le secteur de Mirabel / Saint-Canut
Du côté du CSSL, les trois demandes pour des nouvelles écoles concernent les secteurs de Mont-Blanc, Sainte-Agathe-des-Monts et Saint-Donat.
Plus de 300 élèves de Mont-Blanc vont actuellement à l’école primaire de Mont-Tremblant. Le premier projet consiste donc à construire une école de 21 classes à Mont-Blanc. Le deuxième projet serait de regrouper les écoles primaires à Sainte-Agathe-des-Monts, qui sont en mauvais état, pour une seule école de 36 classes.
Présentement, trois projets sont en cours de construction dans Rivière-du-Nord. La nouvelle secondaire à Saint-Jérôme, dans le secteur de Bellefeuille, pourrait accueillir les premiers élèves à la rentrée 2023-2024.
« Il est encore trop tôt pour parler d’une date précise d’ouverture, nous suivons l’évolution des travaux. Nous nous préparons à divers scénarios, dont […] une entrée progressive des élèves au cours de l’année 2023-2024 », souligne Mme Brochu.
Pour les deux nouvelles écoles primaires dans les secteurs de Bellefeuille et de Lafontaine à Saint-Jérôme, l’accueil des élèves est prévu en 2024-2025.
Au CSSL, on prévoit que l’école primaire de Saint-Sauveur accueillera les élèves pour la rentrée 2025-2026. « À partir du moment où la construction commencera, s’il n’y a pas d’enjeu majeur, entre autres sur livraison des matériaux, le projet devrait s’échelonner sur une période d’environ 2 ans », soutient l’organisation.
La nouvelle école primaire de Val-David pourrait ouvrir également pour la rentrée 2025-2026. Toutefois, il est difficile de prévoir une date précise, puisque les concepts sont sujets à approbation.
À Sainte-Adèle, la reconstruction de l’école Chante-au-Vent est en planification. Le CSSL espère une ouverture en 2026-2027.
« On doit jongler avec un parc immobilier vieillissant et une hausse de notre clientèle. On essaie de faire les meilleurs choix et de saisir les opportunités qui se présentent », souligne M. Tardif.
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Les policiers du Service des enquêtes spécialisées en cybercriminalité et crimes financiers de la Sûreté du Québec
en collaboration avec le Service de police de la ville de Montréal
le Service de police de l’Agglomération de Longueuil et le Service de police de Toronto
à 22 perquisitions dans les secteurs de Sherbrooke
Sainte-Thérèse et dans la région de Toronto
La Sûreté du Québec a indiqué que l’opération
qui découle d’une enquête amorcée à l’automne 2023 et qui mobilise plus de 250 ressources policières et civiles
a permis de cibler plus de 28 personnes qui seront arrêtées ou rencontrées par les enquêteurs
La fraude de type « faux représentant » est un stratagème qui consiste à téléphoner à une personne aînée sur sa ligne résidentielle en prétextant être un représentant d’une institution financière
le représentant mentionne avoir repéré une fraude potentielle au compte bancaire de la victime
la victime doit remettre ses cartes bancaires ainsi que le numéro d’identification personnel (NIP) de ses cartes au faux représentant
Un complice se présente chez la victime pour récupérer les cartes
Certains fraudeurs se rendent dans une institution bancaire afin de retirer l’argent des comptes bancaires
alors que d’autres effectuent divers achats
La Sûreté du Québec n'a pas donné plus de détail
Après avoir donné un coup de pied sur le nid de guêpes mercredi
en arrêtant cinq individus soupçonnés de fraudes de type faux représentants
la police a asséné le coup de grâce jeudi matin
Plus de 250 civils et policiers de la Sûreté du Québec (SQ)
du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) et même du Service de police de la Ville de Toronto
mènent depuis tôt jeudi une vingtaine de perquisitions dans les secteurs de Sherbrooke
L’objectif est d’arrêter ou de rencontrer 28 individus soupçonnés de faire partie d’un réseau à l’origine de plus de 140 000 appels frauduleux réalisés au Québec et ailleurs au Canada depuis novembre 2023
et qui leur auraient permis de récolter frauduleusement plus d’un million de dollars
Ce sont des perquisitions en cours d’enquête
« La fraude de type “faux représentant” est un stratagème qui consiste à téléphoner à une personne aînée sur sa ligne résidentielle en prétextant être un représentant d’une institution financière
alors que d’autres effectuent divers achats »
décrit la SQ dans un communiqué diffusé jeudi matin
les suspects appréhendés jeudi matin ne se rassemblaient pas dans un centre d’appels
Ils auraient tous fait partie d’un même réseau
mais fonctionnaient individuellement ou par petits groupes
commettant par exemple leur fraude à bord d’un véhicule
ils n’auraient pas hésité à utiliser la violence verbale
Aucun cas avéré d’imitation de la voix avec l’aide de l’intelligence artificielle (IA) n’aurait été constaté durant l’enquête
on veut envoyer un message clair à une organisation qui n’a aucune gêne à s’en prendre à des gens qui sont parmi les plus vulnérables de notre société »
« En se faisant passer pour de faux représentants
en exploitant la peur et en générant un sentiment d’urgence
le groupe a réussi à mettre la main sur des centaines de milliers de dollars
ils ont ruiné financièrement les personnes ou ont volé leurs économies »
plus de 2200 plaintes de fraudes de type faux représentants ont été rapportées au Québec
« La Sûreté du Québec a pu bénéficier d’une grande collaboration des institutions financières et d’autres partenaires
pour suivre l’évolution du stratagème et pour être en mesure d’effectuer les perquisitions de jeudi matin »
a déclaré à La Presse le lieutenant Benoit Richard de la SQ
L’enquête a été menée par l’Équipe intégrée de lutte à l’intégrité financière
La police rappelle de ne jamais fournir ses cartes bancaires ou des informations sensibles à quiconque vous appelle
Toute information sur des actes criminels ou des évènements suspects peut être communiquée à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264
Pour joindre Daniel Renaud, composez le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@lapresse.ca ou écrivez à l’adresse postale de La Presse.
On se souvient qu’en juin dernier, les villes de Mirabel et Saint-Colomban avait déposé un mémoire conjoint. Les maires se réjouissent de cette excellente nouvelle pour les familles mirabelloises et colombanoises.
Ce futur établissement d’une capacité de 1 200 élèves est maintenant intégré aux demandes d’ajout d’espaces de la CSRDN auprès du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), au même titre que la demande d’une nouvelle école secondaire sur le territoire de Prévost.
« Avec cette recommandation, une autre étape importante est franchie dans le processus d’implantation d’une école secondaire qui saura répondre tant aux besoins des villes de Saint-Colomban que de Mirabel dont les populations grandissantes et le développement résidentiel qu’on y observe justifient grandement la construction d’une institution d’enseignement de niveau secondaire dans le secteur de Saint-Canut », a ajouté le maire de Mirabel Jean Bouchard.
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ont invité le maire Jean Bouchard ainsi que des futurs résidents à participer à la pelletée de terre inaugurale
Le projet Laurier Mirabel est situé dans le nouveau centre urbain de Saint-Canut
Il comptera 103 unités de logement 3 ½ et 4 ½ de différents formats afin de répondre aux besoins des personnes retraitées de 55 ans et plus
la construction sera complétée et les résidents pourront emménager
« la priorité est d’offrir aux résidents un milieu de vie paisible dans un environnement favorisant les activités de plein air
situé à proximité de tous les commerces et points de service (épiceries
La Ville de Mirabel a aménagé un sentier récréatif qui permettra aux résidents de s’y rendre à pied ou à vélo pour y faire leurs emplettes
Le bâtiment de 103 logements est construit dans un rond-point du nouveau quartier Le Boisé de Mirabel
Ce quartier est bordé par une zone écologique de conservation qui donnera un aspect privé naturel à la cour arrière de l’immeuble
Les deux promoteurs cumulent plus de 20 ans d’expérience dans le domaine immobilier: « En joignant nos forces
nous souhaitons répondre à la demande grandissante et offrir un milieu de vie idéal sur tous les plans. »
Le Laurier de Mirabel propose à ses résidents tant l’intimité que la socialisation avec plusieurs aires communes intérieures et extérieures
terrasse et même des potagers communautaires
Son emplacement stratégique situé à 7 km de l’autoroute 15 et à 2 km de la 50 est sans aucun doute un attrait
le complexe permet aux résidents de profiter pleinement des plaisirs de la vie avec quatre golfs aux alentours et plusieurs commerces à proximité
Location : Lorraine Chevrier, 450 516-4922, lelaurierdemirabel@gmail.com
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"C'est en janvier 1971
dans la foulée des expropriations massives pour la construction de l'aéroport
qu'est incorporée l'une des plus vastes municipalités du Québec
Une chose a toutefois bel et bien 50 ans cette année : le nom de Mirabel
qui fut choisi en 1972 pour regrouper ce chapelet de villages des Basses-Laurentides
Ça a été un urbanisme de promoteurs immobiliers
professeur à la Faculté de l'aménagement de l'Université de Montréal
a saisi les potentiels qui émergeaient
Ça a donné un type d'étalement urbain qui pose de sérieux problèmes
soulignant que bien des résidents ont du mal à se rendre à l'autoroute le matin
en raison des bouchons de circulation sur les rangs et les petites routes qui n'avaient pas été prévus pour une telle croissance
Mirabel est la 18e ville la plus populeuse du Québec
Sa population a plus que doublé depuis 2001
C'est souvent des marais ou des déserts alimentaires
directrice de la Corporation de développement communautaire de Mirabel
L'absence de supermarchés dans certains secteurs de la municipalité force certains Mirabellois à parcourir de grandes distances pour trouver de la nourriture
Une situation d'autant plus problématique que les services de transport collectif sont inadéquats
les familles sont obligées d'avoir deux voitures
Ça coûte plus cher dans ces postes budgétaires là pour les familles moyennes
Le manque de services de transport collectif pose un défi
reconnaît la conseillère municipale Émilie Derganc
Mais elle estime que la Ville a les mains liées
Exo ne nous fait pas des lignes [d'autobus] qui desservent bien notre clientèle
répond que quatre lignes de taxi-bus desservent Mirabel
mais qu'il manque parfois de véhicules à cause de la pénurie de main-d'œuvre dans le milieu du taxi
Il souligne par ailleurs qu'une refonte des réseaux d'autobus est sur la table à dessin
Il manque aussi d'écoles dans certains secteurs de Mirabel
Mais après 50 ans de constructions résidentielles
on n'a pas prévu d'endroits pour bâtir de nouvelles installations
et il faut empiéter à l'extérieur du périmètre métropolitain de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM)
la Ville souhaite mettre la main sur un terrain de camping pour permettre la construction d'une école primaire
et peut-être aussi d'une école secondaire
jugeant qu'il reste suffisamment d'espace disponible
et que l'implantation d'écoles à cet endroit ne permettrait pas de consolider les zones urbaines existantes
tout un quartier s'est toutefois développé juste à côté de ce terrain de camping
des restaurants et d'autres commerces se sont établis
de triplex et d'immeubles de logements ont poussé comme des champignons
Les roulottes de camping font maintenant dos aux cours arrière des résidences
Il n'y a pas d'autre terrain où on peut la mettre
affirme la conseillère Émilie Derganc
qui rappelle qu'une école du secteur de Saint-Augustin a aussi été construite à l'extérieur du périmètre urbanisé
mais on ne peut pas choisir où on place nos écoles
Mirabel a déposé une nouvelle demande à laquelle le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation a donné son feu vert
La CMM ne s'y est pas opposée cette fois-ci
L'école pourra donc être construite
à condition que la Ville acquière le terrain de camping
a refusé notre demande d'entrevue au sujet d'enjeux plus controversés à l'occasion du 50e anniversaire de sa ville
Ouvrir en mode plein écranLes besoins en services à Mirabel se butent aux particularités de son urbanisme
Prenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
La ville de Mirabel célèbre ses 50 ans cette semaine
mais les festivités avaient été reportées à cause de la pandémie
dans la foulée des expropriations massives pour la construction de l'aéroport
qu'est incorporée l'une des plus vastes municipalités du Québec
Une chose a toutefois bel et bien 50 ans cette année : le nom de Mirabel
qui fut choisi en 1972 pour regrouper ce chapelet de villages des Basses-Laurentides
Ça a été un urbanisme de promoteurs immobiliers
professeur à la Faculté de l'aménagement de l'Université de Montréal
Ça a donné un type d'étalement urbain qui pose de sérieux problèmes
soulignant que bien des résidents ont du mal à se rendre à l'autoroute le matin
en raison des bouchons de circulation sur les rangs et les petites routes qui n'avaient pas été prévus pour une telle croissance
Mirabel est la 18e ville la plus populeuse du Québec
Sa population a plus que doublé depuis 2001
C'est souvent des marais ou des déserts alimentaires
directrice de la Corporation de développement communautaire de Mirabel
L'absence de supermarchés dans certains secteurs de la municipalité force certains Mirabellois à parcourir de grandes distances pour trouver de la nourriture
Une situation d'autant plus problématique que les services de transport collectif sont inadéquats
les familles sont obligées d'avoir deux voitures
Ça coûte plus cher dans ces postes budgétaires là pour les familles moyennes
Le manque de services de transport collectif pose un défi
reconnaît la conseillère municipale Émilie Derganc
Mais elle estime que la Ville a les mains liées
Exo ne nous fait pas des lignes [d'autobus] qui desservent bien notre clientèle
répond que quatre lignes de taxi-bus desservent Mirabel
mais qu'il manque parfois de véhicules à cause de la pénurie de main-d'œuvre dans le milieu du taxi
Il souligne par ailleurs qu'une refonte des réseaux d'autobus est sur la table à dessin
Il manque aussi d'écoles dans certains secteurs de Mirabel
Mais après 50 ans de constructions résidentielles
on n'a pas prévu d'endroits pour bâtir de nouvelles installations
et il faut empiéter à l'extérieur du périmètre métropolitain de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM)
la Ville souhaite mettre la main sur un terrain de camping pour permettre la construction d'une école primaire
et que l'implantation d'écoles à cet endroit ne permettrait pas de consolider les zones urbaines existantes
tout un quartier s'est toutefois développé juste à côté de ce terrain de camping
des restaurants et d'autres commerces se sont établis
de triplex et d'immeubles de logements ont poussé comme des champignons
Les roulottes de camping font maintenant dos aux cours arrière des résidences
Il n'y a pas d'autre terrain où on peut la mettre
qui rappelle qu'une école du secteur de Saint-Augustin a aussi été construite à l'extérieur du périmètre urbanisé
mais on ne peut pas choisir où on place nos écoles
Mirabel a déposé une nouvelle demande à laquelle le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation a donné son feu vert
La CMM ne s'y est pas opposée cette fois-ci
à condition que la Ville acquière le terrain de camping
a refusé notre demande d'entrevue au sujet d'enjeux plus controversés à l'occasion du 50e anniversaire de sa ville
Élections fédérales Canada 2025. Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaire. Publié hier à 19 h 41 HAE Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaireÉlections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux, selon Irek Kusmierczyk.
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C'est en janvier 1971, dans la foulée des expropriations massives pour la construction de l'aéroport, qu'est incorporée l'une des plus vastes municipalités du Québec. Une chose a toutefois bel et bien 50 ans cette année : le nom de Mirabel, qui fut choisi en 1972 pour regrouper ce chapelet de villages des Basses-Laurentides.
Ça a été un urbanisme de promoteurs immobiliers, déplore Gérard Beaudet, professeur à la Faculté de l'aménagement de l'Université de Montréal.
Chacun, à sa façon, a saisi les potentiels qui émergeaient. Ça a donné un type d'étalement urbain qui pose de sérieux problèmes, explique-t-il, soulignant que bien des résidents ont du mal à se rendre à l'autoroute le matin, en raison des bouchons de circulation sur les rangs et les petites routes qui n'avaient pas été prévus pour une telle croissance.
Aujourd'hui, Mirabel est la 18e ville la plus populeuse du Québec. Sa population a plus que doublé depuis 2001.
C'est souvent des marais ou des déserts alimentaires, illustre Anick Lorrain, directrice de la Corporation de développement communautaire de Mirabel. L'absence de supermarchés dans certains secteurs de la municipalité force certains Mirabellois à parcourir de grandes distances pour trouver de la nourriture.
Une situation d'autant plus problématique que les services de transport collectif sont inadéquats, voire inexistants dans certains secteurs, explique-t-elle. Souvent, les familles sont obligées d'avoir deux voitures, indique Mme Lorrain. Ça coûte plus cher dans ces postes budgétaires là pour les familles moyennes.
Le manque de services de transport collectif pose un défi, reconnaît la conseillère municipale Émilie Derganc. Mais elle estime que la Ville a les mains liées. Exo ne nous fait pas des lignes [d'autobus] qui desservent bien notre clientèle, dit-elle.
Le porte-parole d'exo, Jean-Maxime Saint-Hilaire, répond que quatre lignes de taxi-bus desservent Mirabel, mais qu'il manque parfois de véhicules à cause de la pénurie de main-d'œuvre dans le milieu du taxi. Il souligne par ailleurs qu'une refonte des réseaux d'autobus est sur la table à dessin.
Il manque aussi d'écoles dans certains secteurs de Mirabel. Mais après 50 ans de constructions résidentielles, on n'a pas prévu d'endroits pour bâtir de nouvelles installations, et il faut empiéter à l'extérieur du périmètre métropolitain de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).
À Saint-Canut, au nord de l'aéroport, la Ville souhaite mettre la main sur un terrain de camping pour permettre la construction d'une école primaire, et peut-être aussi d'une école secondaire. La CMM a refusé, en avril dernier, d'autoriser le projet, jugeant qu'il reste suffisamment d'espace disponible, et que l'implantation d'écoles à cet endroit ne permettrait pas de consolider les zones urbaines existantes.
Dans les dernières années, tout un quartier s'est toutefois développé juste à côté de ce terrain de camping. Un supermarché, des restaurants et d'autres commerces se sont établis, et des rangées de duplex, de triplex et d'immeubles de logements ont poussé comme des champignons. Les roulottes de camping font maintenant dos aux cours arrière des résidences.
Il n'y a pas d'autre terrain où on peut la mettre, l'école, affirme la conseillère Émilie Derganc, qui rappelle qu'une école du secteur de Saint-Augustin a aussi été construite à l'extérieur du périmètre urbanisé. On a une ville à développer, des enfants à desservir, mais on ne peut pas choisir où on place nos écoles, déplore-t-elle.
À la suite du refus de la CMM, Mirabel a déposé une nouvelle demande à laquelle le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation a donné son feu vert. La CMM ne s'y est pas opposée cette fois-ci. L'école pourra donc être construite, à condition que la Ville acquière le terrain de camping.
Le maire de Mirabel, Patrick Charbonneau, a refusé notre demande d'entrevue au sujet d'enjeux plus controversés à l'occasion du 50e anniversaire de sa ville, dont celui de l'école de Saint-Canut.
Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump.
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne.
Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État.
La question du séparatisme pourrait y figurer.
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux, selon Irek Kusmierczyk.
La ville de Mirabel célèbre ses 50 ans cette semaine. En réalité, elle a déjà dépassé le cap du demi-siècle, mais les festivités avaient été reportées à cause de la pandémie.
Le judoka Martin Vallières, de Saint-Canut (Mirabel), aspire à nouveau à l’or au niveau mondial en katas. Il a été confiné aux lignes de touches pendant huit mois à cause d’un accident de la route.
Le vétéran de maintenant 40 ans se sent plus d’attaque, après la déveine survenue sur la route 158.
Toujours en duo avec Mario Pageau, le Mirabellois vient de compétitionner à Montréal, au Championnat canadien, qui se trouvait être la dernière sélection en vue des Mondiaux d’ Abou Dabi.
« Voilà cinq ans que nous participons aux épreuves ensemble. On a développé une belle complicité et les améliorations ont été graduelles. J’ai renforcé mon kata, en enseignant aussi à mon club de Saint-Janvier », a ajouté celui qui est directeur du Konki Do Kan, à Mirabel.
Martin Vallières n’a pas conservé de séquelles majeures de son accident. Il entend poursuivre la route vers le succès avec son acolyte Pageau, qu’il côtoie depuis que son ex-partenaire retraité, Patrick Roffi, est devenu juge.
« J’ai été chanceux d’avoir deux bons coéquipiers, à divers stades de ma carrière. Dans la catégorie Kime No Kata, Mario et moi sommes devenus le duo à battre. Je remercie notre professeur Mathieu Tremblay, qui nous a permis d’ajouter des nouveaux mouvements. Notre succès provient de cet ensemble. »
Vallières poursuit le développement des jeunes laurentiens depuis deux ans dans un club sportif.
« Depuis le déménagement, nous sommes aux anges, tout comme la centaine d’adeptes à qui j’enseigne. Nous sommes mieux situés, dans un club sportif, bien vitré. Cela permet aux parents de suivre les exercices des jeunes. Le kata est en progression et je n’écarte pas la possibilité d’embaucher un entraîneur-adjoint. À 100 jeunes inscrits, c’est probablement le maximum que je peux tenir à la fois pour former la relève. »
« Ces camps m’apportent beaucoup de joie. C’est extraordinaire de transmettre mes passions et d’être capable d’aider les jeunes à sortir de chez eux. On en voit de moins en moins qui jouent dehors… » souligne l’entrepreneur. Sans oublier sa satisfaction en constatant leurs progrès. Sa mission ? Offrir une occasion aux enfants de 6 à 12 ans de pratiquer une multitude de sports dans un environnement de plaisir et de respect.
Alexandre a travaillé durant quatre ans dans un camp sportif de Mirabel « La Ville a décidé d’arrêter le camp et comme j’aimais vraiment mon travail, j’ai décidé que j’allais créer un camp, à ma façon ». De l’expérience il n’en manque pas. Grand passionné de sports, il a notamment joué au hockey mineur pour les Concordes de Mirabel durant 17 ans en plus d’avoir été entraîneur adjoint des Concordes de Mirabel Pee-Wee BB.
Après le secondaire, Alexandre a suivi un cours de gestion de commerce au Collège Lionel-Groulx. Il est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université du Québec en Outaouais. Il a effectué la formation d’entraîneur de Tennis Québec en 2013.
« Notre magasin fait partie de la nouvelle génération de points de vente Rona et reflète notre intention de devenir chef de file dans la région, » a déclaré Éric Bailey, copropriétaire du magasin et membre du Regroupement des jeunes leaders de Rona.
Le magasin d’une superficie de 12 000 pieds carrés comprend une cour à bois de 350 000 pieds carrés et une zone d’entreposage couverte de 23 000 pieds carrés. Il propose des départements complets pour la peinture, les luminaires, la quincaillerie, l’électricité et l’outillage, des rayons spécialisés en matériaux de construction, plomberie et couvre-planchers, entre autres.
Une grande vente d’ouverture se tiendra les 28 et 29 avril pour souligner le nouveau point de vente. Lors des cet événement de deux jours des activités auront lieu dans le stationnement du magasin, jeux gonflables, BBQ et animation. 9070, route Sir-Wilfrid-Laurier.
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Marc-André Laurier-Thibault a reçu une lettre du Conseil intermunicipal de transport des Laurentides (CITL) lui indiquant la fin du service de transport adapté hors territoire à cause des coupes budgétaires
Seules les personnes à mobilité réduite qui doivent se rendre à Montréal pour un rendez-vous médical auront désormais accès à ce service
qui souhaite terminer un baccalauréat par cumul
utilisait le transport adapté les lundis et samedis depuis trois ans
« Je peux comprendre qu’ils prennent cette décision si une personne va se faire couper les cheveux à Montréal
je comprends que ce n’est pas essentiel
je dois poursuivre mes études à l’Université de Montréal»
souligne le Mirabellois qui reproche au CITL de l’avoir informé de cette coupure de service à deux semaines de préavis alors que son horaire était déjà fait
L’étudiant est déterminé à réussir dans la vie
mais il croit que cette décision du CITL lui mettra les bâtons dans les roues
« Je ne peux pas travailler dans la construction ni dans un dépanneur
je ne pourrai pas devenir un payeur de taxes
contribuer à la société et m’épanouir pleinement»
qui a de la difficulté à se déplacer à pied et doit quelques fois utiliser une canne
ne veut pas prendre le risque d’utiliser le transport en commun
j’ai beaucoup de difficulté à me relever»
Utiliser le taxi serait trop cher pour lui et il ne connaît personne avec qui il pourrait faire du covoiturage
« Il faudrait qu’on ait des cours à la même heure
l’étudiant a appelé au bureau de la députée de Mirabel
Sylvie D’Amours et parler au maire de Mirabel Jean Bouchard
Le trentenaire a reçu un bel appui de la députée D’Amours qui a décidé d’écrire une lettre au ministre des Transports Robert Poëti afin qu’il agisse dans ce dossier
L’élue estime que le CITL doit faire une exception pour les étudiants à mobilité réduite qui veulent se rendre à Montréal
attaché politique de Mme D’Amours qui était à Denver vendredi pour un sommet sur l’agriculture
Il ne faut pas mettre ça au même niveau qu’une personne qui va au centre d’achat»
M.Lauzon rapporte que le CITL a affirmé qu’il reparlerait de la situation au mois de mars lors du conseil d’administration
la session universitaire sera pas mal terminée»
qui désire s’en sortir en décrochant un diplôme
doit trouver des solutions pour se rendre à l’université
Il sait toutefois qu’il devra manquer des cours à cause de cet arrêt de service
j’ai publié un article présentant un portrait du marché immobilier au Québec
de voir quelle propriété on pouvait acheter pour 300 000$ dans différents endroits de la province
c’est intéressant de voir à quel point le marché a changé
Alors j’ai revisité à peu près les mêmes endroits pour voir ce qui était désormais disponible pour le même prix
Montréal est l’endroit où le cout de l’immobilier est le plus élevé et il n’y a pas vraiment de propriété à ce prix dans les quartiers centraux
En 2016 on pouvait trouver quelques petites maisons plus ou moins rénovées à un étage avec 2 chambres
cette petite maison était affichée comme étant « pour rénover sérieusement ou pour démolir »
semble pas mal malgré sa petite taille (700 pieds carrés): il y aura 2 chambres et un ascenseur dans l’édifice
Un couple ou une petite famille pourront y profiter des services à proximité et des déplacements facilités
Comme ce prix est vraiment sous la valeur du marché
il me donne à penser qu’il fait partie des récentes initiatives de la ville pour favoriser le logement abordable
qui oblige les entrepreneurs à construire ce genre d’unités
Impossible de déménager bientôt par contre: l’édifice n’existe pas encore et il n’y a pas de date de livraison
plus on peut trouver des propriétés abordables
un quartier de Mirabel populaire et très familial
on pouvait acheter cette maison comprenant 4 chambres
Les prix n’ont pas tant augmenté dans le coin de Mirabel et cette région connait une croissance incroyable
grâce à de nouveaux projets de développements qui ne cessent de s’ouvrir
Malgré la distance (plus de 65 km de Montréal)
elle attire désormais des gens qui travaillent au centre-ville
justement à cause de ses prix raisonnables
Ça aurait été pratiquement impensable il y a à peine une décennie
vous pourriez acheter cette belle maison neuve de 1500 pc avec 3 chambres et un grand sous-sol
incluant un immense terrain de 44 000 pieds carrés
en plus de passer beaucoup d’heures dans le transport pour ceux qui doivent souvent aller à Montréal : comme c’est une région en plein développement
etc.) ne sont pas tous encore présents ou fonctionnels
Tout dépend bien sûr de la banlieue en question située dans la Rive-Sud ; certaines villes sont beaucoup moins chères que d’autres
300 000$ correspondait à une maison en rangée à aire ouverte
On y comptait 3 chambres et 2 salles de bains
Il n’y a plus de maisons en rangée à vendre pour 300 000$
on peut maintenant se procurer un appartement en copropriété de 5 pièces (3 chambres) plus une terrasse
dans un édifice en construction qui inclut un gym
une piscine chauffée et même un quai sur la rivière
ce sont des plans qu’on achète : l’unité devrait seulement être prête en 2021
Même si le prix des maisons est moins cher à Québec qu’à Montréal
la même situation se répète : difficile de trouver quelque chose autour de 300 000$ dans le centre-ville
On doit encore une fois s’éloigner un peu des quartiers centraux pour dénicher une propriété unifamiliale abordable
Cette maison de 4 chambres avec garage est située en banlieue
Celle-ci n’a appartenu qu’à un seul propriétaire et a été assez bien rénovée au cours des années
Le terrain manquait toutefois un peu d’aménagement
Il est encore possible de se procurer une « vraie » maison dans la région de Québec pour 300 000$
Il faut par contre être prêt à s’éloigner de la ville : ces propriétés sont en majorité situées en banlieue (comme à Charlesbourg
Lebourgneuf ou à Cap-Rouge) ou encore dans un quartier « en transformation » comme Limoilou
Ce cottage situé à Neuchâtel comporte 3 chambres
2 salles de bain et un terrain intime de 50 pieds de profondeur
la maison aurait besoin d’une bonne cure de rajeunissement
on pouvait se procurer une maison neuve au style contemporain incluant 3 chambres et 2 salles de bains
Cette propriété avait auparavant servi de maison modèle pour un développement
expliquant peut-être ainsi son prix relativement raisonnable (et son terrain aucunement aménagé)
Les options dans cette fourchette de prix ont beaucoup diminué
Il est désormais nécessaire de s’éloigner un peu de la ville
Une des seules options « décentes » est un peu plus chère (315 K) et elle est située à Cap-de-la-Madeleine : il s’agit d’un triplex meublé dans une maison centenaire
Cette propriété est plutôt considérée comme un investissement/revenu qu’un endroit où habiter
mais pourrait convenir pour un arrangement multigénérationnel
Il y a donc trois appartements dans l’édifice : un 5 1/2
une remise ainsi qu’un sous-sol commun semi-fini
on pouvait acheter cette maison à deux étages avec 4 chambres et 3 salles de bain située dans un beau quartier de Chicoutimi
On tombait ici dans une catégorie plus de luxe
il y a encore des options de maisons intéressantes pour 300 000$ (mais moins qu’en 2016)
Cette maison construite en 2012 est située en bordure du Saguenay ; elle comporte un terrain de 17 000 pieds carrés boisé
C’est l’un des avantages du Saguenay : pouvoir se retrouver en nature
mais aussi à quelques minutes à peine du centre-ville et des services
La demeure de style chalet alpin comporter une mezzanine
un gazebo 3 saisons avec plafond cathédrale et 4 chambres à coucher (celle des maitres a un garde-robe walk-in) plus un bureau
Il y a un poêle à bois et une piscine hors terre
ce montant pouvait acheter une petite ferme
Cette propriété comprend une maison datant de 1920 complètement rénovée avec 4 chambres
Le terrain comportait quant à lui plus de 6 hectares avec un bâtiment pour abriter des animaux
La ferme était aussi équipée pour faire la culture de céréales et de petits fruits
Il a fallu que j’abaisse les critères de recherche pour trouver quelque chose : tout est au-dessous de 300 000$
Mon choix s’est arrêté sur cette maison de cinq chambres avec un garage détaché
elle a été construite en 2007 et vient avec un terrain de 10 000 pieds carrés
mais donnant en même temps directement sur le Parc Forillon
ce qui permettrait d’avoir des sous en extra pour rafraichir un peu l’intérieur peut-être
les propriétés étaient plutôt dispendieuses (il n’y avait que des appartements pour 300 000$)
mais le côté québécois demeurait assez abordable
on pouvait se procurer cette maison de 5 chambres et de 2 salles de bain avec garage et piscine hors terre pour 300 000$
il est désormais possible d’acheter un jumelé de 1 500 pieds carrés construit en 2009
incluant non moins de 5 chambres et 3 salles de bain
Cette propriété avec garage est bien située
donnant sur le Parc de la Baie McLaurin et près des tous les services
le sous-sol est complètement aménagé et les pièces sont à la fois impeccables et lumineuses
Il y a de plus un grand patio en arrière ainsi qu’un terrain de 4 000 pieds carrés
j’ai reçu beaucoup de commentaires du genre : « Si c’était moi
j’aurais trouvé quelque chose de TELLEMENT MIEUX pour ce prix-là à X
Alors j’aimerais seulement vous rappeler que ce genre d’article ne pourra JAMAIS faire l’unanimité
Le but ici n’est pas nécessairement de faire la promotion ou de mettre en valeur une ville/un quartier par rapport à un autre
mais plutôt de proposer des « instantanés » qui devraient uniquement être vus à titre de comparaison
je réalise tout à fait que dans la ville/le quartier d’à côté de celui que j’ai choisi
J’ai simplement essayé de trouver des exemples représentatifs et typiques
tout en proposant un mélange de types de propriétés qui pourraient convenir au plus grand nombre d’acheteurs
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Constance Forest (Isabelle Blais) doit élucider un double meurtre
(fournie par ICI Radio-Canada Télé/fournie par ICI Radio-Canada Télé)
Le clan) et produite par Sophie Deschênes chez Sovimage (Mensonges
la série devait d'abord s'intituler Constance
chef enquêteur du bureau régional de Mascouche
La mère de trois enfants a affaire à un double meurtre
celui d'une banlieusarde et d'un fermier trouvés dans un champ
Le dossier est d'une telle gravité qu'on devra dépêcher sur place l'escouade des crimes majeurs
CSI: Mascouche!» se moque l'enquêteur en chef Frédérik Bérubé (Émile Proulx-Cloutier
Ça donne le ton aux rapports qu'entretiendront les deux parties
Commence alors un jeu de chat et de souris extrêmement divertissant entre enquêteurs et criminels
propriétaire d'un commerce de portes et fenêtres
Fabien Cloutier est fabuleux dans le rôle de Mike Pratt
Sous l'emprise d'un habile mafieux (David Boutin)
le pauvre n'est visiblement pas fait pour le crime
Constance est incapable de le croire coupable
alors que ses collègues l'ont déjà incriminé
Constance doit composer avec les gaffes de son père ivrogne (Guy Nadon) et la présence envahissante de son ex
viré de la police et magouilleur de première
Ancien amant de Constance et toujours amoureux d'elle
Fred Bérubé (Proulx-Cloutier) comprend mal qu'elle veuille encore protéger cet homme qui lui attire autant d'ennuis
Parmi les grandes qualités de Faits divers
le téléspectateur est témoin d'un des meurtres
par l'entremise du chien d'une des victimes
qui entretient notre plaisir de voir tout le monde s'empêtrer à résoudre l'affaire par la suite
On nous avait prévenus que Faits divers aurait des couleurs de Fargo
film mythique et série noire des frères Coen
on a opté pour une ambiance plus chaleureuse
Constance est entourée de subalternes toutes en attente d'un bébé
mais confinées à des tâches administratives
qui a beaucoup donné dans la comédie (Tout sur moi
donne un ton décalé aux textes de Joanne Arseneau
mais l'ensemble demeure étonnamment réaliste
On a d'ailleurs affaire ici à de grandes performances
Mylène Mackay est formidable dans le rôle de la maîtresse de Pratt
Et vous aimerez détester Marie-Ève Beaulieu dans celui de l'avocate Anne Dupuis
reine de la malhonnêteté et dangereusement retorse
Jean-Pierre Bergeron est particulièrement savoureux dans un rôle aussi truculent qu'inquiétant
aura des échos chez ceux qui se souviennent du fameux cadavre découpé dans le congélateur de Claire Lortie
un fait divers qui a fait la manchette dans les années 80
et j'attends avec impatience de voir les sept suivants
De savoir jusqu'où le pauvre Mike s'enfoncera
Joanne Arseneau réfléchit déjà à une deuxième saison
qui aurait comme trame de fond une tout autre affaire de crime
Reste à voir si l'auditoire sera au rendez-vous
étant donné que L'Échappée connaît un vif succès à la même heure à TVA
TV5 Québec Canada vient de se départir des services de Pierre Gang
qui était directeur des programmes depuis presque 10 ans
La direction souhaite ainsi «prendre un nouveau virage et donner un nouveau souffle aux marques»
Pierre Gang a réalisé la première saison de la série En thérapie
Il a également pris part à la création d'UnisTV
chaîne destinée aux francophones de tout le pays
On précise que la séparation s'est faite en bons termes
ce qui n'avait pas été le cas lors du congédiement de l'ancienne présidente-directrice générale
Remplacée depuis par Marie-Philippe Bouchard
et nommée cette semaine présidente du Conseil de direction de l'Agence du revenu du Canada
Mme Gouin est d'ailleurs toujours en litige avec son ancien diffuseur
Chroniqueur télévision au journal Le Soleil depuis 2001
Richard Therrien carbure à son petit écran
Celui qu’on surnomme «l’encyclopédie de la télévision» a d’abord œuvré au magazine TV Hebdo de 1996 à 2001
On peut l’entendre régulièrement commenter l’actualité télévisuelle au 98,5.