La professeure à la Faculté de médecine Pascale Marier-Deschênes est la titulaire de la Chaire de leadership en enseignement en sensibilisation
autogestion et soutien du bien-être pour les vétérans et leurs familles
La professeure adjointe à la Faculté de médecine de l'Université Laval Pascale Marier-Deschênes
avec l'appui du Centre d'excellence sur la douleur chronique pour les vétérans canadiens (CESLDC)
crée la Chaire de leadership en enseignement en sensibilisation
autogestion et soutien (SENSAS) du bien-être pour les vétérans et leurs familles
La titulaire de cette Chaire de leadership en enseignement SENSAS
la professeure adjointe à la Faculté de médecine de l'Université Laval Pascale Marier-Deschênes
souligne que «la douleur chronique touche 41% des vétéranes et des vétérans
ce qui dépasse largement le taux de 20% estimé chez la communauté civile canadienne
Pourtant les ressources spécifiques sont rares au Québec
d'étudiants et de personnes professionnelles de la santé sont sensibilisés à la culture militaire.»
Un des objectifs de cette chaire de leadership en enseignement est de cocréer un programme bilingue en ligne d'autogestion de la douleur chronique avec des personnes vétéranes partenaires
Ce programme pourra être utilisé seul ou en complément aux interventions du personnel de la santé
Sensibiliser la communauté étudiante et le corps professoral et enseignant de multiples disciplines à la réalité des vétéranes et des vétérans vivant avec la douleur chronique et à celle de leur famille est aussi au programme
«Nous comptons créer des modules interactifs de formation portant entre autres sur la culture militaire
la transition entre les forces armées et la vie civile
l'intervention auprès de la population vétérane et le soutien à l'autogestion
Ces modules seront ensuite adaptés pour favoriser le développement professionnel continu chez les personnes professionnelles déjà en pratique»
souligne aussi l'engagement social de la Chaire
«Les travaux de l'équipe de Pascale Marier-Deschênes me rendent particulièrement fière du fait que le soutien aux vétéranes et vétérans et à leurs proches rejoint la valeur fondamentale du bien-être des personnes portée par notre institution
L'approche partenariale et innovante proposée s'inscrit dans la volonté des membres de notre communauté de faire une différence au quotidien dans la vie des gens et d'agir ensemble pour avoir plus d'impact dans la société.»
incluant le recrutement de la professeure Marier-Deschênes
et la programmation de la Chaire de leadership en enseignement en sensibilisation
autogestion et soutien du bien-être pour les vétérans et leurs familles sont rendues possibles
grâce au soutien de 500 000$ sur 5 ans du Centre d'excellence sur la douleur chronique pour les vétérans canadiens
par l'intermédiaire du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale
«Cette collaboration du CESLDC est précieuse; félicitations pour ce maillage avec notre communauté de recherche et d'enseignement
Il est impératif de former des personnes professionnelles et les milieux cliniques qui accueillent les personnes vétéranes
en plus d'offrir des ressources d'autogestion et de soutien accessibles et adaptés en dehors du contexte clinique
La formation et la recherche dans ce domaine et l'embauche de la professeure Marier-Deschênes
s'inscrivent dans le caractère innovant de la Faculté de médecine et dans notre volonté d'être responsables socialement envers les populations que nous servons»
conclut le doyen de la Faculté de médecine Julien Poitras
Séance ordinaire du 8 avril 2025 (suite le 6 mai 2025)
Séance ordinaire du 4 mars 2025 (suite le 6 mai 2025)
Un appel est lancé aux gouvernements pour soutenir cette initiative collective de faire connaître la Capitale-Nationale comme un pôle de recherche et d'innovation
Cette mesure assurera une meilleure cohabitation entre les différents modes de déplacement
Une cellule de veille est au travail afin d'évaluer les risques et les opportunités
Séance ordinaire du 4 mars 2025 (suite le 8 avril)
Il sont ainsi devenus les 60e membres du programme philanthropique
Une soixantaine de personnes ont participé au premier Grand Rendez-vous de la relève professorale
L'objectif initial de 80 M$ a été surpassé
une réussite pour l'internationalisation à l'Université Laval
Les procédures de nomination sont lancées pour le poste de directrice ou directeur de l'École d'architecture de la Faculté d'aménagement
Hervé Pomerleau devient le 58e membre des Cent-Associés grâce à un don de 1,5M$ à la Faculté de médecine
L'Institut sur le vieillissement et la participation sociale des aînés reçoit une subvention du gouvernement fédéral pour favoriser l'inclusion sociale des personnes aînées en situation de vulnérabilité
Cette convention collective est entrée en vigueur le 3 mars 2025
Séance extraordinaire du 3 décembre 2024 (suite le 4 mars 2025)
L'Université Laval franchit une nouvelle étape dans le développement des études internationales avec la création du Centre de recherche interdisciplinaire sur la gouvernance mondiale
la plus importante jamais reçue par l'Université
permettra de soutenir des initiatives en recherche et en enseignement
Cette maîtrise professionnelle avec projet d'intervention de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation étudiera les relations entre l'agriculture
Des personnes créatrices d'alliances innovantes à l'Université Laval partagent leur expérience
Téléphone: 418 656-2131 1 877 785-2825
Maxime Talbot a joué un peu plus de 700 matchs (704) dans la LNH
Choix de huitième tour des Penguins en 2002
marquant deux buts lors du septième match de la finale contre les Red Wings de Detroit
le combatif centre a porté les couleurs des Flyers de Philadelphie
de l’Avalanche du Colorado et des Bruins de Boston
Il a poursuivi sa carrière pour trois autres saisons dans la KHL à Iaroslavl et à Omsk
L’ancien capitaine des Olympiques de Hull/Gatineau dans la LHJMQ a accroché ses patins à la fin de la saison 2018-2019
il occupe un poste d’analyse sur les ondes de RDS
Il a également agi comme adjoint à Joël Bouchard lors de la saison 2021-2022 avec les Gulls de San Diego dans la Ligue américaine (LAH)
Il a accepté de collaborer avec l'équipe de LNH.com pour traiter de divers sujets touchant les activités de la ligue
Je n’ai pas le choix de ressortir un vieux cliché du hockey
une équipe n’est pas encore dans le trouble tant qu’elle n’a pas perdu un match à la maison
Les Canadiens de Montréal font face à cette réalité
Ils ont perdu les deux premiers matchs de la série contre les Capitals à Washington
Pour la finale de 2009 avec les Penguins de Pittsburgh contre les Red Wings de Detroit
nous avions perdu nos deux premiers matchs à Detroit pour ensuite gagner les deux rencontres suivantes à Pittsburgh
Nous avions subi un gros revers de 5-0 lors du cinquième match de la finale contre les Wings à Detroit
nous avions gagné la Coupe Stanley grâce à des victoires dans le sixième match à Pittsburgh et lors du septième match sur la glace du Joe Louis Arena
À LIRE AUSSI : « Ce sera complètement fou » | La mine déconfite de Slafkovsky
les Sénateurs d'Ottawa ont aussi perdu les deux premiers matchs de leur série sur la route contre les Maple Leafs de Toronto
Adam Gaudette a fait sursauter certains partisans avec la déclaration suivante aux journalistes d’Ottawa : « Nous sommes dans une bonne position en ce moment
Gaudette garde confiance en son équipe et je peux le comprendre
Les Sénateurs ont échappé le deuxième match avec un revers en prolongation
Ils ont réussi à se battre contre les Leafs
Et c’est un peu la même histoire pour le Tricolore
Les Capitals ont gagné le premier match en prolongation et ils ont signé une petite victoire de 3-1 dans le deuxième match
Les Capitals ont dominé physiquement dans les deux rencontres
mais ils n’ont pas écrasé leurs rivaux à tous les niveaux
la série changera de ton pour les rencontres à Montréal
Martin St-Louis profitera du dernier changement
Il cherchera à retirer le trio de Nick Suzuki des pattes du trio de Pierre-Luc Dubois
La foule du Centre Bell jouera aussi un rôle
J’ai encore en tête le bruit de la foule et la passion des partisans montréalais
Le CH gagnera en confiance juste avec l’énergie de sa foule
J’ai un peu la même philosophie que Gaudette
J’ai le sentiment que le Tricolore reste dans le coup dans sa série face aux Capitals
Le CH n’a pas à rentrer à la maison la tête basse
la foule du Centre Bell ne représente pas un environnement hostile
Je dirais que c’est plus un public joyeux et bruyant
où les partisans hurlent pratiquement tout le temps
c’est un amphithéâtre où c’est difficile de jouer pour l’équipe adverse
Alex Ovechkin a marqué deux buts et récolté une passe dans le gain de 3-2 en prolongation des Caps au premier match
C’est lui qui a réussi le but en prolongation
Il a aussi fait sentir sa présence avec sept mises en échec
Ovi n’a pas écrit son nom sur la feuille de pointage
Ovechkin n’a jamais été une bombe en termes de rapidité
il y avait une grande rivalité avec les Capitals
J’aimais jouer contre Ovechkin même si mon corps disait le contraire
Je vous confirme que ça ne fait jamais du bien
MTL@WSH: Ovechkin bat Montembeault en prolongation
je dois aussi offrir un peu d’amour à Anthony Beauvillier
Le petit gars de Sorel-Tracy m’a vraiment impressionné lors des deux premières rencontres
« Tito » a joué des matchs cette saison au sein du même trio que Sidney Crosby et il se retrouve maintenant à l’aile droite du premier trio des Capitals avec Dylan Strome et Ovechkin
il profite de la blessure au grand Aliaksei Protas
il protège bien la rondelle et il génère des occasions de marquer
Je l’avais écrit dans ma dernière chronique
je me dis que ça consolide le choix de Chris Patrick comme directeur général de l’année dans la LNH
Spencer Carbery y pensera deux fois avant de sortir « Tito » du premier trio
Les Capitals pourraient intégrer Protas en douceur en l’insérant dans un rôle à l’aile de l’un des deux derniers trios
J’ai glissé un mot rapidement sur les séries de 2010
nous avions éliminé les Sénateurs en six matchs
Michael Cammalleri et les autres joueurs des Canadiens nous avaient battus en sept matchs
j’avais invité plusieurs coéquipiers des Penguins à regarder chez moi à Pittsburgh le septième match entre le CH et les Capitals
J’étais heureux puisque je voulais jouer contre eux
Je croyais aussi en nos chances de les sortir
Mais tu ne peux jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
Je n’ai plus jamais invité des coéquipiers à la maison pour suivre d’autres matchs des séries
Avec une victoire ou non contre les Capitals
le CH peut déjà être fier du chemin parcouru cette année
*Propos recueillis par Jean-François Chaumont
Le lieutenant Simon Charpentier nous présente l’opération policière en compagnie des jeunes de 5e et 6e années: « Cinémomètre vivant »
une campagne qui vise à sensibiliser les conducteurs au respect des limites de vitesse dans les zones scolaires
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Le bulletin de vote spécial ne ressemble pas à un bulletin de vote traditionnel
On doit y écrire à la main le nom complet du candidat de son choix
Rania Massoud23 avril 2025 à 16 h 09Mis à jour le 23 avril 2025 à 16 h 19Le nombre de Canadiens vivant à l’étranger qui ont fait une demande auprès d’Élections Canada pour prendre part aux élections fédérales a pratiquement doublé par rapport aux scrutins de 2021 et de 2019
selon les données de l'organisme chargé d’organiser les élections
Les citoyens canadiens qui résident à l’étranger avaient jusqu’au 22 avril pour présenter une demande afin de voter par bulletin spécial
Ils doivent retourner leur bulletin spécial rempli
98 633 trousses de vote ont été remises à des électeurs vivant à l’étranger
La grande majorité des Canadiens de l’étranger qui ont fait une demande pour recevoir une trousse de vote par bulletin spécial résident aux États-Unis (45 162)
Ils sont suivis par les Canadiens vivant au Royaume-Uni (11 946)
Il s’agit d’une hausse considérable par rapport aux dernières élections
un total de 55 696 Canadiens vivant à l’étranger ont demandé des trousses de vote à Élections Canada
un peu moins de la moitié ont finalement voté par la poste
Une pièce sécurisée du centre de distribution d'Élections Canada
pendant que des employés comptent les bulletins de vote spéciaux des électeurs lors des élections de 2021
Photo : La Presse canadienne / Justin Tang
ils étaient 55 512 Canadiens à l’étranger à avoir demandé une trousse de vote
et plus de la moitié ont retourné leur bulletin spécial à temps (34 144)
Cela démontre qu’il y a un engouement pour les élections
On n’a qu’à regarder le vote par anticipation pour le constater
Mardi, Élections Canada avait indiqué qu’un nombre record de Canadiens ont voté par anticipation (nouvelle fenêtre) pendant la longue fin de semaine de Pâques
7,3 millions d’électeurs ont pris part aux élections entre le 18 et le 21 avril
Ce chiffre représente 25,8 % du nombre total d’électeurs inscrits au Canada en date du 23 mars 2025
Le vote pour les Canadiens qui habitent à l’étranger est prévu par la Loi électorale du Canada
Pour être inscrits au Registre international des électeurs
les Canadiens qui résident à l’étranger doivent avoir au moins 18 ans le jour de l’élection et doivent avoir déjà habité au Canada à un moment donné dans leur vie
Les électeurs qui vivent à l’étranger peuvent prendre part au vote
quel que soit le temps qui s'est écoulé depuis leur départ du Canada
La circonscription pour laquelle ils votent est déterminée selon la dernière adresse où ils résidaient avant leur départ pour l’étranger
Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022
Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma. Publié il y a 8 heures. Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U
Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée. Publié il y a 8 heures. La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier
Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada. Publié il y a 10 heures. Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401 Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401. Publié il y a 9 heures. Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401
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Leur nombre a doublé par rapport aux scrutins de 2021 et de 2019
Les citoyens canadiens qui résident à l’étranger avaient jusqu’au 22 avril pour présenter une demande afin de voter par bulletin spécial
98 633 trousses de vote ont été remises à des électeurs vivant à l’étranger
20 227 ont déjà voté par bulletin spécial
La grande majorité des Canadiens de l’étranger qui ont fait une demande pour recevoir une trousse de vote par bulletin spécial résident aux États-Unis (45 162)
Ils sont suivis par les Canadiens vivant au Royaume-Uni (11 946)
un total de 55 696 Canadiens vivant à l’étranger ont demandé des trousses de vote à Élections Canada
ils étaient 55 512 Canadiens à l’étranger à avoir demandé une trousse de vote
et plus de la moitié ont retourné leur bulletin spécial à temps (34 144)
On peut parler d'un nombre record de personnes à l'étranger ayant demandé une trousse de vote par bulletin spécial
nous attendons encore de recevoir des bulletins donc nous ne pouvons pas dire qu'un nombre record de Canadiens vivant à l'étranger ont voté
Mardi, Élections Canada avait indiqué qu’un nombre record de Canadiens ont voté par anticipation pendant la longue fin de semaine de Pâques
7,3 millions d’électeurs ont pris part aux élections entre le 18 et le 21 avril
Ce chiffre représente 25,8 % du nombre total d’électeurs inscrits au Canada en date du 23 mars 2025
les Canadiens qui résident à l’étranger doivent avoir au moins 18 ans le jour de l’élection et doivent avoir déjà habité au Canada à un moment donné dans leur vie
Rania Massoud est journaliste depuis plus de 20 ans
Spécialisée dans les enjeux liés au Moyen-Orient
où elle a travaillé pendant de nombreuses années
elle s'intéresse particulièrement à la politique fédérale canadienne et aux affaires internationales
La grande majorité des électeurs qui sont inscrits à l'étranger vivent aux États-Unis
Le nombre de Canadiens vivant à l’étranger qui ont fait une demande auprès d’Élections Canada pour prendre part aux élections fédérales a pratiquement doublé par rapport aux scrutins de 2021 et de 2019
selon les données de l'organisme chargé d’organiser les élections
Le parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
qui tentait d'entrer illégalement au Canada
Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022
La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier
Un regroupement et un syndicat pointent les restrictions budgétaires actuelles du gouvernement du Québec
Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U
Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Le parti confirme qu'il ne financerait plus les universités qui « promeuvent ou tolèrent » l'antisémitisme
On pourrait éventuellement envisager de produire du sang « sur mesure »
Les Ontariens Bill et Sandra Barlow ont été coincés en Amérique latine
Des canons du 19e siècle ont aussi été découverts
Ashlee Shingoose est la quatrième victime d'un tueur en série
Le 5 mai replonge Curt Sanderson dans un passé qu’il n’aurait jamais aimé revivre
Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401
À l'occasion de la Journée de la robe rouge
Espaces autochtones revient sur la disparition de Tanya Nepinak
Des femmes autochtones construiront des maisons modulaires pour lutter contre la crise du logement nordique
« La chose la plus gratifiante de ma vie »
néphrologue au CHUM et directeur médical du Programme québécois de don vivant de rein pour démystifier le geste et ses conséquences
Si on n’a pas de facteurs de risque et qu’on maintient ses bonnes habitudes de vie après le don
il est possible de vivre avec un seul rein
mais il a eu un pontage cardiaque ; il est hypertendu
C’est sûr qu’on va lui dire : « vous ne pouvez pas donner ; gardez vos deux reins
pourra sans doute donner un rein une fois l’évaluation faite
il y a des zones grises et c’est pour cela qu’on suit les critères nationaux et internationaux encadrant le don vivant
Le bilan physique et psychosocial qui est fait chez tous les candidats sert justement à s’assurer que c’est sécuritaire pour le donneur
Concernant les risques de complications reliées à la chirurgie en tant que telle
cette dernière est considérée comme une chirurgie à très bas risque
Pour les personnes qui ont une maladie rénale sévère – une maladie qui a touché les deux reins au point où ils atteignent 10 % d’une fonction normale –
il faut trouver une façon de filtrer le sang
Si on compare la transplantation à la dialyse sur un grand groupe de patients avec un âge et une maladie comparables
on voit que ceux qui ont eu une transplantation rénale vont beaucoup mieux ; ils ont un meilleur état de santé
une meilleure qualité de vie et une meilleure espérance de vie
il y a deux façons de faire la greffe avec le rein qu’on prélève chez une personne décédée ou le rein qu’on prélève chez une personne vivante
on voit que ceux qui ont une greffe avec le rein d’une personne vivante
leurs reins ont une meilleure efficacité de filtration et ils durent plus longtemps en nombre d’années que ceux qu’on transplante d’un donneur décédé
Et si c’est possible de faire la greffe avant même de commencer les traitements de dialyse
C’est la raison pour laquelle nous avons mis sur pied un programme québécois : pour augmenter le don vivant au Québec
et pas juste le nombre des donneurs non dirigés
Il y a cinq hôpitaux au Québec où il se fait du don vivant
on a augmenté d’à peu près 60 % le nombre de dons vivants au Québec
Avant qu’on mette ce programme-là sur pied au Québec – il a été annoncé en 2018
mais a pris son envol [pendant] la pandémie vers 2021 – on faisait en moyenne entre 50 et 55 dons vivants par année au Québec
si on rapporte ça à la population du Québec
on était la province où il y avait le moins de donneurs vivants par million de population (dpmp) avec 5 à 6 dpmp
on est au-dessus de 80 dons vivants par année (donc 8 dpmp)
c’est de nous rendre à tout le moins à 100 donneurs vivants par an
c’est ce que vous allez faire en publiant votre article : c’est d’en parler
ils atteignent un grand nombre de personnes
Vous êtes des collaborateurs hyper importants dans cette démarche-là pour faire connaître le don vivant en général
pas juste le don non dirigé [comme celui de M
Et c’est de s’assurer que les patients qui ont la maladie rénale soient au courant de cette option-là pour qu’ils en parlent à leurs proches susceptibles de se qualifier comme donneurs
On explique que c’est le meilleur traitement ; que la chirurgie est à faible risque pour le donneur
On a mis en place plusieurs mesures pour faciliter l’évaluation des candidats au don vivant
pour rendre le bilan plus efficace et plus rapide
c’est ça qui fait une différence importante
Les propos ont été abrégés et modifiés à des fins de concision
le football senior a repris vie pas plus tard que l’an dernier avec le Phénix de la Mauricie–Centre-du-Québec
le football senior a repris vie pas plus tard que l’an dernier avec le Phénix de la Mauricie–Centre-du-Québec après une pause forcée en raison de la pandémie de COVID-19
«C’est la troisième saison d’existence de la ligue cette année
je suis allé voir une partie à Lévis et j’ai repris la piqûre à ce moment
J’avais joué pour le Phénix initialement de 2012 à 2018
Je suis cependant allé prendre quelques bières avec mes amis après ce match
J’ai par la suite eu un téléphone d’un des dirigeants du circuit qui me demandait si je voulais repartir le club à Trois-Rivières
j’avais six personnes pour m’aider et l’équipe était relancée»
L'équipe trifluvienne compte sur des membres qui viennent de partout
Évoluant dans la Ligue de football du Québec à neuf (LFQ9)
cette formation mise sur 48 joueurs qui proviennent de Trois-Rivières
Victoriaville et même Sorel qui sont tous désireux de poursuivre la pratique du sport qui les a allumés pendant leur parcours scolaire
«L’identité de l’organisation a changé un peu étant donné que c’était le Phénix de Trois-Rivières avant
Nous nous sommes rendu compte que notre bassin nous amenait des joueurs de partout
Nous venons tous nous rejoindre pour jouer au football.»
l’un des principaux défis demeure le recrutement
C’est d’ailleurs pour cette raison que la ligue a opté pour un format où il y a neuf joueurs de chaque côté qui s’affrontent sur le terrain
Lussier fait valoir que les gars de ligne offensive sont
Comme c'est souvent le cas dans les rangs scolaires
les joueurs de ligne sont rares et précieux pour le niveau senior
«En ayant trois joueurs de moins sur le terrain
ça permet d’avoir des équipes avec un peu moins de monde
Il y a aussi deux joueurs de ligne qui sont retirés
C’est pas mal la position la plus compliquée à recruter vu que c’est très difficile sur le corps
Ce n’est pas tout le monde qui veut revenir après leur carrière scolaire
[…] Notre meilleur moyen pour recruter est le bouche-à-oreille
Nous avons fait aussi beaucoup de publicité sur les médias sociaux afin d’être remarqués pour démontrer aux gens que nous existons.»
Parmi les 48 joueurs qui composent l’alignement du Phénix cette année
l’éventail est très varié alors qu’il y a des athlètes qui sont âgés de 18 à 51 ans
«La LFQ9 amène beaucoup de respect entre les joueurs et les organisations
il y a une belle camaraderie après les parties
Il y a un comité de discipline et c’est bien structuré.»
Les joueurs sont âgés de 18 à 51 ans chez le Phénix cette saison
Le Phénix amorcera sa prochaine campagne à compter du 10 mai lors d’une visite au Saguenay
Leurs rencontres locales sont quant à eux présentées au Stade Diablos du Cégep de Trois-Rivières
Leur premier match à domicile y sera disputé le 7 juin prochain
La saison se déroule habituellement entre mai et juillet
Matthew Vachon travaille au Nouvelliste comme journaliste aux sports depuis 2021
Diplômé de l’Université de Sherbrooke en communication
il adore raconter l’histoire des artisans du sport au-delà de la performance
qui a plaidé coupable d’un homicide volontaire et purgé une peine de quatre ans et demi de pénitencier pour ce crime
Charles Lassonde l’a montée contre son ami des 30 dernières années
Le cadavre de celui qui était surnommé «Bibitte» a été retrouvé deux ans plus tard
lorsque la femme a décidé de collaborer avec les policiers
Lana Dubois et Charles Lassonde ont cherché M
ils l’auraient fait entrer de force dans une voiture et se seraient dirigés vers une carrière de Danville
mais aurait été rattrapée par Lassonde chaque fois
qui s’était fait prêter un bâton télescopique
Il aurait retiré son chandail et l’aurait enroulé sur sa tête pour contenir le sang qui coulait
Serge Boutin aurait ensuite demandé d’être transporté à l’hôpital pour y avoir des soins
aurait répondu Lassonde ou Dubois – la témoin ne se souvenant plus qui a prononcé ces mots
Charles Lassonde l’aurait accompagnée à pied vers une carrière
«Charles a aperçu une cavité près du chemin
«Charles a demandé à Bibitte de se coucher sur le dos
Il y avait une cavité et un petit muret de terre
Il a pris la terre du muret et s’est mis à lui garrocher de la terre sur le visage
Bibitte a demandé à Charles s’il pouvait lui enlever son chandail pour le mettre sur son visage afin qu’il ne reçoive pas de terre dans les yeux
il est allé chercher une toile qu’il a étendue dans la cavité.»
L’homme aurait été enroulé dans cette toile de plastique au fond de la cavité
Charles Lassonde aurait enterré Serge Boutin
«C’est à ce moment que j’ai commencé à filmer
À mon souvenir [j’ai demandé à la victime] de regarder la caméra.»
«Je le filme et je lui dis: pourquoi tu n’as pas écouté
Regarde ce qui arrive avec toutes les crosses que tu as faites!»
Lassonde aurait ensuite pris le téléphone de sa conjointe et elle aurait envoyé de la terre sur son ami
Tout ce conflit aurait commencé lorsque Lana Dubois et Charles Lassonde
qui habitaient alors en Colombie-Britannique
auraient envoyé 400$ à Serge Boutin pour qu’il leur livre de la drogue
Ce dernier n’aurait jamais respecté sa partie du marché et Lassonde aurait été mécontent que sa conjointe ne tente pas de récupérer cet argent
Dubois aurait demandé à Lassonde de quitter l’appartement où ils vivaient
elle qui était tannée du style de vie de l’accusé
Mme Dubois ne voulait pas que ses enfants et ses petits-enfants la voient sous l’influence de drogue
Serge Boutin aurait envoyé un message à Lana Dubois
«Je lui ai raconté que Charles n’était pas fin avec moi
Il m’a dit qu’il n’avait pas de place à rester
Je lui ai dit que Charles s’en allait et je lui ai proposé qu’il habite avec moi et qu’il travaille avec moi»
a expliqué celle qui travaillait comme femme de ménage dans des commerces de Victoriaville
Charles Lassonde aurait donc décidé de monter Lana Dubois contre Serge Boutin
L’accusé lui aurait fait croire que la victime avait tenté de lui voler son identité et qu’il avait voulu pirater son téléphone
[…] Je me sentais trahie par un ami que je voulais héberger et que j’ai déjà aidé dans le passé.»
Charles Lassonde aurait renchéri en lui disant que M
qu’il voulait voler sa voiture et se sauver en Gaspésie
Lana Dubois aurait décidé de partir à la recherche de Serge Boutin et de le confronter
Charles s’est mis à avoir des propos violents»
a poursuivi celle qui aurait ensuite appelé le 911 pour immédiatement raccrocher
Le témoignage de Lana Dubois se poursuivra mercredi matin
Tommy Brochu est journaliste pour La Tribune depuis juin 2017
il traite notamment les affaires policières et judiciaires
Convaincre l’humanité de transformer la terre en grand jardin d’amour
la narratrice de Vingt-six petits soldats sans âme
affirme ainsi que l’écriture n’est pas une activité triviale
c’est plutôt l’activité fondamentale qui doit rendre aux êtres humains la vie telle qu’elle était
met en scène une adolescente dont le mal de vivre n’a d’égal que sa plume enflammée
Vingt-six petits soldats sans âme est un roman aux accents ducharmiens, notamment dans la posture de sa narratrice, qui doit beaucoup à la Bérénice de L’avalée des avalés
mais aussi dans un goût certain pour le travail formel et le jeu avec les codes de la langue française
« Je ne veux pas complètement détruire la syntaxe
mais je prends plaisir à avoir une syntaxe non académique
Je sais qu’il faut apprendre les règles de la syntaxe et de la grammaire
mais depuis l’adolescence il y a une petite voix au fond de ma tête qui me dit qu’un jour
je pourrai écrire complètement comme j’en ai envie
Cette envie prend dans le roman la forme d’une écriture hachurée où le seul signe de ponctuation est le point
qui survient parfois au milieu d’une phrase
créant à tous moments des ruptures syntaxiques et des interruptions
« Je voulais que ça donne l’impression de la pensée inaboutie
on est toujours en train de compléter ce qui venait avant
Ça reflète aussi la manière dont Constance réfléchit
elle qui vit avec un éternel carnaval d’idées dans sa tête »
le lecteur est invité dès les premières lignes à suivre les pensées de Constance en temps réel pour embarquer dans son souffle long de pensées incessantes et jamais complètement arrêtées
c’est en partie parce que son parcours n’a rien d’un fleuve tranquille
Celle qui étudie à « l’usine » et qui répudie les maîtres (« Je ressens une haine sans fin envers les maîtres
Ces grands esprits ridicules et amers aux propos insipides
Tous les maîtres devraient être jugés pour crime contre l’humanité »
dira-t-elle) est néanmoins amoureuse de Homard
son professeur du cours « Écriture et mots »
elle travaille sur un manuscrit dont il garde jalousement les pages
perverse et malsaine dont la narratrice fait constamment les frais
voire les lettres (les « vingt-six petits soldats sans âme » du titre) ont été dépouillés de leur sens premier
faire advenir son « grand jardin d’amour » passe par le fait de faire « saigner » les lettres et les mots « dans le cœur des gens »
c’est toute la place et tout le pouvoir des mots qui sont mis à mal dans notre société
« On vit dans un monde académique et j’ai l’impression que les mots ont pris une dimension beige
Les mots ne sont pas seulement un outil de communication
les mots aient pris une tournure où ils ne servent qu’à s’obstiner
il faut trouver une manière de ramener les mots du côté du vivant
en les sortant de leur sens commun pour qu’ils fassent partie de nous au lieu de contribuer à créer de la parole vide de sens
Miro Larocque réfléchit au pouvoir du langage et de l’écriture
J’avais envie de donner cette activité à Constance parce que j’aime les gens qui écrivent
Il y a quelque chose de libre chez les gens qui écrivent
dans le sens où on rompt avec la logique de productivité qui régit le monde actuel
l’écriture permet d’échapper au moins temporairement aux contraintes du monde matériel
c’est ce qui lui permet d’exprimer sa lucidité
Constance se décrit elle-même comme une “pulsion de mort accablée par la fureur de vivre”
Grand admirateur de l’œuvre de Réjean Ducharme (« c’est l’auteur qui m’a donné le droit d’écrire ce que j’avais envie d’écrire
Miro Larocque s’inspire aussi de l’œuvre de Nancy Huston (une citation de l’essai L’espèce fabulatrice est d’ailleurs placée en exergue du roman) ou du rappeur français Hyacinthe
dont l’univers et la voix sont fondateurs pour lui
Ce mélange des tons et des références transparaît aussi dans le roman
La liberté que s’est donnée Larocque dans l’écriture de Vingt-six petits soldats sans âme crée un récit parfois onirique dans lequel les rêves
les désirs et les fantasmes se mélangent avec le réel
le tout ancré dans un lieu géographique non identifiable
où les palmiers et les orangers côtoient les oignons frits du restaurant Qualité Qualité Qualité où travaille Constance avec le « Gaillard »
seule présence masculine positive dans sa vie
les adultes sont une présence ambiguë dans la vie de Constance
Constance trouve surtout sa force dans sa relation avec sa meilleure amie
dont la santé décline à une vitesse fulgurante
C’est dans la représentation de l’amitié que Miro Larocque revendique le plus sa filiation avec Ducharme
« Ce qui me bouleverse toujours dans son œuvre
qui se construisent autant dans l’amour que dans la haine
notamment par les contradictions que Constance porte en elle et qu’elle assume fièrement
« Je voulais un roman tout en contradictions dans les intentions
Il y a quelque chose de très beau dans les contradictions chez les gens
C’est ce qui nous tient en équilibre dans la vie
» Les failles visibles chez Constance sont autant de manières de créer une relation de proximité entre elle et le lecteur
c’est quelqu’un à qui on pourrait tout dire
mais les gens qui assument leurs émotions avec sincérité
je trouve ça beau et je crois que ça nous met en confiance
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Ses archives complètes conservées à l'UdeS
L’œuvre d’Anne Hébert a marqué une grande partie du XXe siècle et continue d’influencer les générations actuelles
à l’Université de Sherbrooke
en tant que pionnière de l’écriture au féminin
L’intégralité de ses archives est précieusement conservée au Service des bibliothèques et archives de l’université
tandis que sa bibliothèque personnelle et son bureau de travail se trouvent au Centre Anne-Hébert
qui réunit depuis un quart de siècle toutes les études sur son œuvre
Le centre s’impose d’ailleurs comme lieu incontournable de l’étude
de la recherche et du rayonnement de ce riche patrimoine littéraire
de même que de l’écriture des femmes au Québec et dans la francophonie
le Centre Anne-Hébert a pour mission de valoriser l’écriture des femmes
la traduction et les archives littéraires
de même que de promouvoir les recherches et les études sur l'œuvre d'Anne Hébert
Il est situé à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’UdeS
Professeure au Département des arts
Nathalie Watteyne assure la direction du centre depuis plusieurs années
Spécialiste de l’œuvre de celle notamment primée pour ses romans Kamouraska et Les fous de Bassan
elle a consacré une grande partie de sa carrière à l’étude de ces écrits
C’est à elle et son équipe interuniversitaire que l’on doit l’édition critique des œuvres complètes en cinq volumes
Elle a également collaboré à l’organisation du colloque du centenaire de la naissance de l’écrivaine
qui a réuni à l’UdeS trente spécialistes de dix pays
L’œuvre d’Anne Hébert est si importante
qu’il est difficile d’en sortir
mais on ne se perd pas dans ce fascinant labyrinthe
nouvelles et pièces de théâtre
l’écrivaine a su capter les transformations et bouleversements de la société québécoise
témoignant avec perspicacité des ombres et lumières de son époque
son apport est essentiel pour comprendre l’histoire littéraire du Québec et du Canada
Cette dernière souligne par ailleurs l’admirable capacité d’Anne Hébert à se renouveler sans cesse
évitant la répétition et cherchant à innover dans chacune de ses œuvres
La spécialiste ajoute que l’œuvre exerce encore aujourd’hui une influence sur un plus jeune lectorat
qui redécouvre des romans moins bien compris au moment de leur parution initiale
deuxième livre d’Anne Hébert
est toujours enseigné dans les cégeps
Cette littérature à la charge puissante fut l’une des premières à aborder des thèmes jusqu’alors tabous
comme la violence infligée aux femmes et aux marginaux
ce qui explique son succès auprès des jeunes générations en quête d’authenticité et de vérité brute
Mais c’est l’écriture somptueuse
qui provoque chaque fois l’adhésion des lecteurs et lectrices de toutes les générations
l’œuvre d’Anne Hébert comprend dix romans
plusieurs pièces de théâtre et nouvelles
Certaines œuvres ont été adaptées pour la scène et au moins trois ont été portées à l'écran, Kamouraska en 1973, Les fous de Bassan en 1986 et Le Torrent en 2012
À l’invitation de la professeure Watteyne
bon nombre de personnes étudiantes au doctorat ont mené des recherches et développé une expertise à l’UdeS
Certaines sont venues d’aussi loin que du Japon
pour analyser le riche corpus hébertien
Quand vous travaillez sur les œuvres phares de la modernité littéraire au Québec
Anne Hébert est une figure emblématique
et l’Université de Sherbrooke possède non seulement ses archives
mémoires qui lui ont été consacrés
en plus de sa bibliothèque personnelle
Les riches collections du Centre Anne-Hébert réunissent plus de 6000 documents de diverses natures. Le contenu de la bibliothèque personnelle de l’auteure née à Sainte-Catherine de Fossambault – qui deviendra Sainte-Catherine-de-la-Jacques Cartier – compte à lui seul 1895 ouvrages
Trésor d’une valeur inestimable
ces pièces d’anthologie ont été léguées à l’UdeS par l’auteure ou sa succession
l’écrivaine songe à rentrer définitivement au Québec
après des années de résidence à Paris
profite de l’occasion pour lui demander si elle verrait d’un bon œil la création d’un centre à l’UdeS consacré à son œuvre et à celle de l’écriture des femmes
ce à quoi elle consent « avec joie »
C'est à partir de cet événement qu'Anne Hébert fait don de ses archives à l’UdeS
grâce au soutien de l’université et à celui inestimable de Michel Gosselin
alors professeur au cégep de Sherbrooke
qui l’aide à trier ses archives
d’autres dons sont faits par sa succession
ont aussi fait plusieurs legs au fil des ans
Il n'y a pas de centre comme celui-là ailleurs au Québec
qui réunit à la fois l’ensemble des archives d’un auteur et un espace voué à l’étude
à la recherche et au rayonnement de son œuvre
Tour à tour influencées par Anne Hébert
et convaincues de la pertinence de la mission du centre
d’autres femmes de lettres choisissent de léguer leurs archives littéraires ou de faire des dons substantiels
comme les auteures québécoises Louise Dupré
Il y a tout un courant d'écriture au féminin depuis les années 1975 au Québec qui fait de l'Université de Sherbrooke le lieu d’échanges et de recherches relatives à ce pan de l’histoire de l’écriture des femmes
le Centre Anne-Hébert est ainsi devenu un lieu inédit de rencontres pour les auteures contemporaines
et une forme de communauté s’y est créée
plus de 150 écrivaines sont venues y tenir des causeries littéraires
des conférences et d’autres activités littéraires
La revue Les Cahiers Anne-Hébert paraît par ailleurs chaque année en accès libre sur la plateforme numérique ouverte Érudit
Le Centre Anne-Hébert représente en somme une source inépuisable de recherches
d’échanges et de découvertes littéraires pour les chercheuses et chercheurs du monde entier
En plus de préserver l’héritage d’une écrivaine majeure
il nourrit une réflexion vivante sur l’écriture des femmes et son histoire
tout en favorisant la transmission de cet héritage aux générations futures
Les livres de la bibliothèque personnelle d’Anne Hébert et sa table de travail
ainsi que les études se rapportant à l’œuvre
sont accessibles au public au Centre Anne-Hébert
Trois œuvres coups de cœur d’Anne Hébert
selon Nathalie Watteyne« Le Torrent
et le titre d’une longue nouvelle qui ouvre ce recueil
qui marque l’entrée dans la littérature de la révolte
et un tableau réaliste et impitoyable de la période entourant la Seconde Guerre mondiale
Elle ne cesse de revenir à cette nouvelle
que nous avons analysées et transcrites. Elle en fait la mesure même de son intensité au moment de composer ses romans
qui raconte l’histoire d’une femme au XIXe siècle
sur fond de paysage québécois
Cette écriture est éblouissante sur le plan de la narration
elle innove en procédant par analepses
pour rendre le flux de la conscience de la protagoniste. »« Et Poèmes
son diptyque en matière de poésie
qui contient les poèmes du Tombeau des rois
un travail d'orfèvre et un magnifique recueil de 1953
aux rythmes plus amples et énergiques. »
À propos des droits de diffusion de certaines archivesAnne Hébert a fait un don important à Centraide du Grand Montréal par sa succession
et a aussi souhaité que l'organisme soit l'ayant droit de ses droits d'auteur
Certaines photos et documents ont été fournis gracieusement par l'organisme dans le cadre de cet article
fille du photographe André Le Coz
a également consenti à la diffusion de photographies pour cet article
Centre culturel de l'Université de Sherbrooke
artsetculture@USherbrooke.ca
Urgence
CAMPUS PRINCIPAL : 2500, boul. de l'Université, Sherbrooke (Québec) J1K 2R1, 819 821‑8000
CAMPUS DE LA SANTÉ : 3001, 12e Avenue Nord, Sherbrooke (Québec) J1H 5N4, 819 821‑8000
CAMPUS DE LONGUEUIL : 150, place Charles‑Le Moyne, C. P. 200, Longueuil (Québec) J4K 0A8, 1 888 463‑1835 (sans frais), 450 463‑1835, Site Web
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Charles Lassonde et son ex-conjointe Lana Dubois seraient retournés à l’endroit où ils venaient d’enterrer Serge Boutin
dans le cadre de la troisième journée du procès pour meurtre au premier degré de Charles Lassonde
• À lire aussi: Serge Boutin aurait été enterré vivant par Charles Lassonde et Lana Dubois
• À lire aussi: Meurtre de Serge Boutin: le procès de Charles Lassonde s’ouvre à Sherbrooke
qui témoigne contre son ex-conjoint après avoir signé une entente de collaboration avec les policiers
a détaillé les heures et les jours qui ont suivi le crime allégué
Quelques minutes après avoir vraisemblablement enterré la victime vivante
les deux individus se seraient rendus dans une garderie de Victoriaville au petit matin pour y compléter une ronde de ménage
«C’est sûr qu’un ménage qui est censé prendre 4h
«J’avais espoir – ça va vous sembler idiot peut-être – j’avais espoir qu’il avait pu se pousser de là
[...] Quand je suis revenu sur les lieux et que j’ai vu que les bois étaient encore placés
Les deux se seraient également rendus sur un terrain
d’abord décrit comme un site d’enfouissement par Dubois
Un trou qui devait vraisemblablement servir de menace à Lana Dubois
«C’est un terrain où les gens peuvent amener des branches
[...] C’est Charles qui a décidé d’aller là
quelques personnes ont été en contact avec Lassonde et Dubois et étaient au courant de leurs recherches pour retrouver celui qui était surnommé «Bibitte»
L’une de ces personnes s’est enquise de son état de santé le lendemain
«Charles m’avait bien préparé à leur dire à eux que [Charles] avait rencontré un gars qui cherchait "Bibitte" pour payer une dette de drogue et qu’ils s’étaient donné un rendez-vous»
Ils auraient aussi relayé cette version à des proches de Serge Boutin
Lana Dubois a aussi expliqué avoir reçu la visite de «deux armoires à glace»
soit environ trois semaines après le crime
«C’étaient des agents d’infiltration pour nous questionner
Ils se faisaient passer pour des gars de Montréal qui cherchaient "Bibitte"
Ils ont demandé à Charles d’essayer de joindre ces deux gars de Sherbrooke où on aurait déposé "Bibitte"
La même version qu’on avait dite à toutes les autres personnes
un avis de recherche a été publié sur les ondes de TVA Nouvelles
La disparition de Serge Boutin y est soulignée et deux individus «dans la cinquantaine» sont recherchés par les policiers
Un membre de la famille de Lana Dubois l’appelle pour l’en informer
Lassonde aurait entamé des démarches pour parler à un avocat
Dubois aurait parlé à son fils par la suite
«J’expliquais à mon fils que je n’avais pas l’intention de me cacher
de me sauver et qu’on allait aller au poste de police
L’avocat ne pouvait pas nous rencontrer le dimanche
il nous a donné rendez-vous le lundi matin»
Dubois et Lassonde ne se sont toutefois pas rendus à cette rencontre avec l’avocat
une escouade policière a mené une intervention dans le local d’une entreprise de Victoriaville où les deux étaient en train de faire du ménage et ont procédé à leur arrestation
je suis sortie du local et j’ai levé les mains pour ne pas résister à l’arrestation»
La témoin a décidé de collaborer avec les policiers en novembre 2023
alors que son propre procès pour meurtre au premier degré allait commencer incessamment
Elle a plaidé coupable à un chef d’homicide involontaire et a écopé d’une peine d’emprisonnement d’un peu plus de quatre ans
Sa collaboration avait permis de retrouver le corps de la victime
Son contre-interrogatoire a débuté mercredi après-midi
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qui permet à des personnes vivant avec un handicap de vivre un stage d’un jour en milieu de travail
Les personnes et les entreprises qui sont intéressées à y participer peuvent s’inscrire dès maintenant
a fait savoir mardi la ministre de l’Emploi
Chaque participant sera accueilli pour un stage d’un jour dans une entreprise
où il sera supervisé par un parrain ou une marraine
L’expérience lui permet de se familiariser avec le milieu de travail d’une entreprise donnée et permet en même temps à un employeur de mieux connaître les habiletés d’une personne qui vit avec un handicap
Les stages auront lieu du 1er au 7 juin
soit durant la Semaine québécoise des personnes handicapées
208 stages d’un jour ont ainsi pu être réalisés dans l’ensemble du Québec
Le Conseil du patronat du Québec incite les entreprises à y participer
«Toutes les entreprises du Québec du secteur privé
public ou parapublic ou toute entreprise à but non lucratif sont invitées à accueillir des stagiaires
afin de leur permettre d’expérimenter le quotidien d’une entreprise et à découvrir certaines tâches dans un milieu de travail qui pourrait les intéresser»
a-t-il fait savoir dans un communiqué
«Cette expérience de stages exploratoires pour les personnes vivant avec un handicap contribue concrètement à rendre notre société plus inclusive»
a noté le ministre responsable des Services sociaux
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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"C'est ainsi que la ferme Denijos de Saint-Cyprien
de Saint-Simon et la ferme La Croisée de Saint-Fabien participent au projet Le Laboratoire vivant – lait carboneutre
financé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Dès cette année, Mme Coulombe mettra en place plusieurs mesures recommandées l'automne dernier par les chercheurs pour travailler de façon plus écologique.
On va garder une partie du champ qui ne sera pas cultivée jusqu'à cinq mètres du bord de la rivière. On va implanter des plantes pérennes et des arbustes qui vont séquestrer le carbone, qui vont servir la biodiversité et la qualité de l'eau et des sols aussi, précise la productrice.
Selon l’AAC, une vache laitière produit chaque année une quantité de méthane équivalente aux émissions de gaz à effet de serre émises par une voiture moyenne qui parcourt 20 000 kilomètres.
On est dans les pays qui en émettent le moins [de gaz à effet de serre] par litre de lait; c'est important de le souligner. Ce n’est pas parce qu'on n'a pas déjà fait d'efforts qu'on lance ce programme-là, c'est vraiment parce qu'on a besoin d'aller plus loin, indique Gabriel Belzile, président des Producteurs de lait du Bas-Saint-Laurent.
À l’automne 2024, chaque producteur participant a d’abord reçu son bilan carbone basé sur les données de 2022. Cynthia Coulombe en a été agréablement surprise.
On a des méthodes de culture, sans être mauvaises, qui ont été mises en place il y a plusieurs années et qui ne sont pas nécessairement au goût du jour. J’étais certaine d’être parmi les pires au Québec. Finalement, on n’est pas si mauvais. On était contents!
Avec ses 50 vaches en lactation, qui fournissent du lait à près de 7200 personnes, la ferme La Croisée génère des gaz à effet de serre équivalant à 220 voitures annuellement.
Deux cent vingt voitures, par rapport au nombre d’autos sur les routes au Québec présentement, ce n'est pas si mal, estime la productrice.
Trouvera-t-on bientôt du lait carboneutre sur les tablettes des épiceries?
Je pense que ça va être un très gros travail, parce que les animaux en produisent beaucoup [des gaz à effet de serre]. Les vaches sont des ruminants. On ne pourra pas complètement enlever le méthane qu'elles excrètent par l’élimination, mais c'est un beau défi, dit Cynthia Coulombe, motivée à faire partie des leaders dans la région, quant à ces nouvelles pratiques.
Ce qui va venir diminuer les gaz à effet de serre, c'est aussi des pratiques qui viennent protéger nos sols, protéger nos cours d'eau... Donc, c'est sûr que si on a des sols qui sont en meilleure santé, entre autres, ça vient nous aider face aux changements climatiques, c'est certain, souligne la productrice.
Avec les informations de Maude Rivard
Au sein de l'équipe de Radio-Canada depuis 2023, Véronique Duval a d'abord travaillé pour les Premières Nations, puis a habité à l'étranger pendant cinq ans. Elle consacre maintenant sa rigueur et son expérience d'anthropologue au service de son métier de journaliste. C'est l'humain derrière la nouvelle et la petite histoire au sein de la grande histoire qu'elle aime promouvoir dans ses reportages.
Ouvrir en mode plein écranUne vache laitière produit annuellement une quantité de méthane équivalente aux émissions de gaz à effet de serre émises par une voiture moyenne qui parcourt 20 000 kilomètres. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi
Véronique DuvalPublié le 11 mars à 11 h 44 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Trois producteurs de lait bas-laurentiens font partie des 20 fermes laitières québécoises qui collaborent avec des chercheurs pour développer des pratiques visant à réduire l’empreinte carbone du lait
C'est ainsi que la ferme Denijos de Saint-Cyprien
de Saint-Simon et la ferme La Croisée de Saint-Fabien participent au projet Le Laboratoire vivant – lait carboneutre
financé par Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
Ouvrir en mode plein écranCynthia Coulombe a repris la ferme familiale en 2011, à 23 ans. (Photo d'archives)
Dès cette année, Mme Coulombe mettra en place plusieurs mesures recommandées l'automne dernier par les chercheurs pour travailler de façon plus écologique.
On va garder une partie du champ qui ne sera pas cultivée jusqu'à cinq mètres du bord de la rivière. On va implanter des plantes pérennes et des arbustes qui vont séquestrer le carbone, qui vont servir la biodiversité et la qualité de l'eau et des sols aussi, précise la productrice.
Selon l’AAC, une vache laitière produit chaque année une quantité de méthane équivalente aux émissions de gaz à effet de serre émises par une voiture moyenne qui parcourt 20 000 kilomètres.
On est dans les pays qui en émettent le moins [de gaz à effet de serre] par litre de lait; c'est important de le souligner. Ce n’est pas parce qu'on n'a pas déjà fait d'efforts qu'on lance ce programme-là, c'est vraiment parce qu'on a besoin d'aller plus loin, indique Gabriel Belzile, président des Producteurs de lait du Bas-Saint-Laurent.
Ouvrir en mode plein écranGabriel Belzile, président des Producteurs de lait du Bas-Saint-Laurent. (Photo d'archives)
À l’automne 2024, chaque producteur participant a d’abord reçu son bilan carbone basé sur les données de 2022. Cynthia Coulombe en a été agréablement surprise.
On a des méthodes de culture, sans être mauvaises, qui ont été mises en place il y a plusieurs années et qui ne sont pas nécessairement au goût du jour. J’étais certaine d’être parmi les pires au Québec. Finalement, on n’est pas si mauvais. On était contents!
Avec ses 50 vaches en lactation, qui fournissent du lait à près de 7200 personnes, la ferme La Croisée génère des gaz à effet de serre équivalant à 220 voitures annuellement.
Deux cent vingt voitures, par rapport au nombre d’autos sur les routes au Québec présentement, ce n'est pas si mal, estime la productrice.
Trouvera-t-on bientôt du lait carboneutre sur les tablettes des épiceries?
Je pense que ça va être un très gros travail, parce que les animaux en produisent beaucoup [des gaz à effet de serre]. Les vaches sont des ruminants. On ne pourra pas complètement enlever le méthane qu'elles excrètent par l’élimination, mais c'est un beau défi, dit Cynthia Coulombe, motivée à faire partie des leaders dans la région, quant à ces nouvelles pratiques.
Ce qui va venir diminuer les gaz à effet de serre, c'est aussi des pratiques qui viennent protéger nos sols, protéger nos cours d'eau... Donc, c'est sûr que si on a des sols qui sont en meilleure santé, entre autres, ça vient nous aider face aux changements climatiques, c'est certain, souligne la productrice.
Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié hier à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Politique provinciale. Danielle Smith promet un référendum en 2026. Publié hier à 21 h 33 HAE Danielle Smith promet un référendum en 2026La question du séparatisme pourrait y figurer
Élections fédérales Canada 2025. Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaire. Publié hier à 19 h 41 HAE Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaireÉlections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
Célébrités. Le gala du Met en met plein la vue une fois de plus. Publié hier à 23 h 01 HAE Le gala du Met en met plein la vue une fois de plusSelon le New York Times
la place au dîner coûte 75 000 dollars américains
Politique fédérale. Don Davies choisi comme chef intérimaire du NPD. Publié à 0 h 50 HAE Don Davies choisi comme chef intérimaire du NPDLe parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
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Mme Coulombe mettra en place plusieurs mesures recommandées l'automne dernier par les chercheurs pour travailler de façon plus écologique
On va garder une partie du champ qui ne sera pas cultivée jusqu'à cinq mètres du bord de la rivière
On va implanter des plantes pérennes et des arbustes qui vont séquestrer le carbone
qui vont servir la biodiversité et la qualité de l'eau et des sols aussi
une vache laitière produit chaque année une quantité de méthane équivalente aux émissions de gaz à effet de serre émises par une voiture moyenne qui parcourt 20 000 kilomètres
On est dans les pays qui en émettent le moins [de gaz à effet de serre] par litre de lait; c'est important de le souligner
Ce n’est pas parce qu'on n'a pas déjà fait d'efforts qu'on lance ce programme-là
c'est vraiment parce qu'on a besoin d'aller plus loin
président des Producteurs de lait du Bas-Saint-Laurent
chaque producteur participant a d’abord reçu son bilan carbone basé sur les données de 2022
Cynthia Coulombe en a été agréablement surprise
qui ont été mises en place il y a plusieurs années et qui ne sont pas nécessairement au goût du jour
J’étais certaine d’être parmi les pires au Québec
qui fournissent du lait à près de 7200 personnes
la ferme La Croisée génère des gaz à effet de serre équivalant à 220 voitures annuellement
par rapport au nombre d’autos sur les routes au Québec présentement
Trouvera-t-on bientôt du lait carboneutre sur les tablettes des épiceries
Je pense que ça va être un très gros travail
parce que les animaux en produisent beaucoup [des gaz à effet de serre]
On ne pourra pas complètement enlever le méthane qu'elles excrètent par l’élimination
motivée à faire partie des leaders dans la région
Ce qui va venir diminuer les gaz à effet de serre
c'est aussi des pratiques qui viennent protéger nos sols
c'est sûr que si on a des sols qui sont en meilleure santé
ça vient nous aider face aux changements climatiques
Au sein de l'équipe de Radio-Canada depuis 2023
Véronique Duval a d'abord travaillé pour les Premières Nations
puis a habité à l'étranger pendant cinq ans
Elle consacre maintenant sa rigueur et son expérience d'anthropologue au service de son métier de journaliste
C'est l'humain derrière la nouvelle et la petite histoire au sein de la grande histoire qu'elle aime promouvoir dans ses reportages
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
La question du séparatisme pourrait y figurer
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
la place au dîner coûte 75 000 dollars américains
Trois producteurs de lait bas-laurentiens font partie des 20 fermes laitières québécoises qui collaborent avec des chercheurs pour développer des pratiques visant à réduire l’empreinte carbone du lait
En se réveillant aux soins intensifs d’un hôpital de Toronto
Pierre-Nicolas Lemyre a reconnu sa femme Stéphanie et son ami George
Lemyre s’était écroulé dans un stationnement pendant une pause-lunch à Kapuskasing
Le psychologue sportif de 47 ans venait d’être foudroyé par un AVC tandis qu’il traversait le Canada en auto avec Stéphanie
où il partait s’installer avec ses trois enfants après plus de deux décennies passées à Oslo
Arrivé en Norvège en 1996 pour étudier et faire du ski de fond
Pierre-Nicolas Lemyre a fait son doctorat en psychologie à l’École norvégienne des sciences du sport
où il est devenu directeur du département de psychologie et de coaching
Par l’entremise d’un ami commun – l’ex-cycliste professionnel Dominique Perras –
je l’ai rencontré une première fois lors de ma couverture des Championnats du monde de ski nordique de 2011
où Alex Harvey est devenu champion du monde pour la première fois
On s’est revus lors de Championnats du monde et aux Jeux olympiques
où il agissait comme psychologue pour certains des meilleurs biathloniens et fondeurs norvégiens
dont les talents sur les pistes étaient également mis à contribution pour tester des skis
la famille s’est installée une première fois à Canmore pour une année sabbatique
Lemyre est devenu conseiller à la haute performance pour Ski de fond Canada
un rôle à temps partiel puisqu’il avait repris ses fonctions à l’École des sciences du sport
Je l’ai revu en mars 2019 à la Coupe du monde de Québec
La famille avait décidé de revenir vivre à Canmore
trop emballée par la vie en plein air dans les Rocheuses
Son dilemme à l’époque : devenir directeur haute performance à temps plein ou accepter une offre de professeur à la faculté de kinésiologie de l’Université de Calgary
Lemyre a finalement opté pour la poursuite de sa carrière universitaire
Terrassé par un caillot qui s’était logé dans le côté gauche de son cerveau
il n’a jamais mis les pieds dans son nouveau bureau
Faute de scanner à l’hôpital de Kapuskasing
le jeune médecin aux urgences ne savait pas que son patient était victime d’un AVC
« Ça a pris une éternité avant qu’ils nous envoient en avion à l’hôpital régional à Sudbury pour une imagerie »
« Le médecin a dit : “On ne peut rien faire
le médecin a contacté un collègue spécialiste à Toronto
qui a accepté de recevoir le patient d’urgence
Lemyre a été opéré par un neurochirurgien qui a procédé à une thrombectomie endovasculaire
Cette intervention peu invasive consiste à installer un cathéter dans la région de l’aine pour guider un dispositif vers le caillot dans le cerveau afin de le retirer
Le long délai avant l’opération a cependant causé de lourds dommages
mais tout le côté droit de son corps était paralysé (hémiplégie)
il a été transporté en avion à l’hôpital universitaire de Calgary
Il y a passé quatre mois en rééducation intensive
pendant que Stéphanie s’occupait de l’emménagement de la famille à Canmore
Quelques jours après son retour à la maison
il a fait du ski de fond adapté avec l’aide de son ami Robin McKeever
un athlète olympique qui était entraîneur de l’équipe canadienne paranordique à l’époque
« C’était la meilleure personne au monde pour l’accompagner »
Il a poursuivi sa réadaptation en consultation externe à Calgary jusqu’à ce que ses visites soient interrompues par la pandémie
Sa femme est donc devenue vidéographe… « Je tenais le iPad pendant que Nico faisait ses séances de physio
On a continué l’ergothérapie et l’orthophonie
ce qui lui donnait la possibilité de se rendre lui-même à Calgary pour sa rééducation
Dominique Perras me donnait des nouvelles de ses progrès
que Stéphanie documentait sur une page de sociofinancement pour contribuer à sa convalescence
Lemyre aurait souhaité reprendre le travail à l’Université de Calgary
Personne dans le département ne l’avait connu au préalable
on lui a dit de peut-être essayer de se trouver une nouvelle passion
La seule façon de se réaliser par rapport à ça
La famille est donc retournée en Norvège à la fin de l’été dernier
Lemyre a repris une charge réduite à l’École norvégienne des sciences du sport
où il participe à des recherches et supervise des étudiants à la maîtrise
Je lui ai dédié ma biographie sur Alex Harvey publiée au printemps
lui laissant un exemplaire dédicacé chez Dom
me demandant s’il allait être en mesure de la lire
Texto de Dom le matin du 2 octobre : « Pierre-Nic est chez nous
il demande s’il y a une version audio de ton livre
» Il était à Montréal avec Stéphanie pour souligner les 18 ans de leur fille Kaïsa
qui entreprend un baccalauréat en génie mécanique à l’Université Concordia
Perras nous a invités pour le lunch à Place Ville Marie
qui aurait aimé avoir l’audio pour faciliter sa lecture
il a retrouvé une bonne partie de sa force et de sa mobilité
Il a repris le pas de patin en ski de fond et il fait du vélo de montagne avec assistance électrique
Il a même fait une sortie de 100 km avec Stéphanie
Les mots ne sortent pas toujours comme il veut
particulièrement en anglais et en norvégien
Il fait mine de les écrire à la main quand ça achoppe
il est allé en Écosse pour le congrès de l’European College of Sport Science
dont il est toujours membre du comité scientifique
Lemyre a raconté son histoire devant des étudiants à la maîtrise en psychologie à l’École des sciences de l’activité physique de l’Université d’Ottawa
il a rencontré un chercheur américain qui veut documenter l’impact de la motivation sur la rééducation des personnes aphasiques
sous l’angle de la théorie de l’autodétermination
soit précisément le champ d’études de Lemyre
Les avancées de l’intelligence artificielle sont également prometteuses
Lemyre est l’antithèse du cordonnier mal chaussé
convaincu des puissants bénéfices de la psychologie sportive
« J’ai confiance à 100 % que je vais récupérer complètement
se moquant des pronostics médicaux voulant que les progrès soient plus marginaux à partir de 12 mois après un AVC
« Il est encore trop tôt pour crier victoire
mais il s’est tellement amélioré et ça continue »
j’ai demandé à Nic s’il avait parfois des moments de découragement
Il a fait un visage fâché et m’a dit « peut-être deux fois par année »
L’exemple que je donne souvent, c’est celui d'un résident qui était anciennement en CHSLD, qui ne sortait pas de sa chambre et qui n’avait pas d’interactions avec les autres résidents. Depuis qu’il est [à la maison des aînés], il sort de sa chambre, interagit et s’est même remis à jouer de l’accordéon, raconte ce professeur titulaire à l'École de psychologie de l’Université Laval.
Les universitaires utilisent la Maison des aînés comme « laboratoire vivant » pour trouver de meilleures pratiques à partir des avis et des propositions des résidents eux-mêmes, de leurs proches et des membres du personnel. Les chercheurs espèrent ultimement que ces nouvelles approches seront étendues à tous les établissements pour améliorer les soins de longue durée.
Si, jusqu’à maintenant, la qualité de vie des résidents semble être meilleure qu’en CHSLD, il y a encore du travail à faire pour changer les méthodes de travail et la mentalité du personnel sur le terrain, selon les chercheurs.
Il faut être moins axé sur la tâche et davantage axé sur les besoins du résident [...]. C’est d’être en réaction et en réponse aux besoins des aînés.
On est habitués à voir les préposés aux bénéficiaires être axés sur le nombre de bains qu’ils ont à donner dans une journée. Ce n'est pas le but ici, explique Carol Hudon.
Cependant, l’adaptation demandera du temps, parce que le personnel œuvrait dans des CHSLD et avait une certaine façon de faire. Il faut maintenant apprendre à travailler autrement.
C’est sûr qu’il faut les accompagner pour les aider, explique la coordonnatrice du « laboratoire vivant » de la Maison des aînés de Sainte-Foy, Alexandra Ribon-Demars.
Il y a encore un travail avec la communication et avec la gestion du changement [...]. On leur demande d’offrir des services de soins à différentes heures, de servir le repas à différentes heures, donc c’est sûr que ce n’est pas comme en CHSLD, ajoute-t-elle.
Chef d’unité de vie à la Maison des aînés de Sainte-Foy, Isabelle Létourneau, gestionnaire du CIUSSS de la Capitale-Nationale, accueille à bras ouverts les chercheurs de l’Université Laval ainsi que leurs idées de projets de recherche.
On centre vraiment nos soins sur le besoin des résidents au moment où le besoin se présente.
Elle se dit toutefois consciente que les méthodes de travail sont bousculées. La technologie remplace la paperasse dans les maisons des aînés et l’approche en matière de soins est complètement différente de celle en CHSLD.
C’est certain que tout changement entraîne son lot de résistance, explique Isabelle Létourneau. On essaye d’accompagner les employés dans les différentes étapes du changement. Mais oui, je ne vous cacherai pas que c’est normal : on est toujours un peu résistants.
Les chercheurs doivent aussi tenir compte de la réalité du terrain. Les universitaires ont beau avoir plusieurs bonnes idées, les concepts ne sont pas toujours applicables dans la vraie vie en raison de la pénurie de main-d’œuvre.
On rencontre des [problèmes], je ne vous le cacherai pas, admet le professeur Carol Hudon. Idéalement, ça prendrait plus de main-d'œuvre, mais il reste que ça fonctionne.
Pierre-Alexandre Bolduc couvre l'actualité de la grande région de Québec pour la télévision, la radio et le web. Journaliste à Radio-Canada depuis 2014, il a été en poste en Atlantique avant de s'établir à Québec, en 2018. Depuis le début de la pandémie, il s'est spécialisé dans les enjeux liés à la COVID-19 dans le système de santé.
Les maisons des aînés permettent-elles d’améliorer la qualité de vie des résidents? Si cette démonstration reste à faire, un projet universitaire réalisé à Québec pourrait apporter des éléments de réponse.
2:18Au total, 28 chercheurs de 11 facultés différentes de l’Université Laval sont impliqués dans le « laboratoire vivant » de la Maison des aînés de Sainte-Foy. Leurs projets de recherche sont développés en fonction des besoins des résidents et du personnel soignant.
Même s'il juge qu'il est encore tôt pour tirer des conclusions, le responsable de l’équipe de chercheurs, le neuropsychologue Carol Hudon, explique que le modèle des maisons des aînés suscite des changements de comportement chez certains résidents. Déjà, les chercheurs remarquent que certains aînés sont plus actifs et plus sociables qu’en CHSLD.
L’exemple que je donne souvent, c’est celui d'un résident qui était anciennement en CHSLD, qui ne sortait pas de sa chambre et qui n’avait pas d’interactions avec les autres résidents. Depuis qu’il est [à la maison des aînés], il sort de sa chambre, interagit et s’est même remis à jouer de l’accordéon, raconte ce professeur titulaire à l'École de psychologie de l’Université Laval.
Ouvrir en mode plein écranCarol Hudon est neuropsychologue et professeur titulaire à l’École de psychologie de l’Université Laval. Il dirige l’équipe de chercheurs assignés au « laboratoire vivant » de la Maison des aînés de Sainte-Foy.
Photo : Radio-Canada / Pierre-Alexandre Bolduc
Les universitaires utilisent la Maison des aînés comme « laboratoire vivant » pour trouver de meilleures pratiques à partir des avis et des propositions des résidents eux-mêmes, de leurs proches et des membres du personnel. Les chercheurs espèrent ultimement que ces nouvelles approches seront étendues à tous les établissements pour améliorer les soins de longue durée.
Lancer l’écoute|10 minChanger les méthodes de travailSi, jusqu’à maintenant, la qualité de vie des résidents semble être meilleure qu’en CHSLD, il y a encore du travail à faire pour changer les méthodes de travail et la mentalité du personnel sur le terrain, selon les chercheurs.
Il faut être moins axé sur la tâche et davantage axé sur les besoins du résident [...]. C’est d’être en réaction et en réponse aux besoins des aînés.
On est habitués à voir les préposés aux bénéficiaires être axés sur le nombre de bains qu’ils ont à donner dans une journée. Ce n'est pas le but ici, explique Carol Hudon.
Ouvrir en mode plein écranÉlodie Marois est étudiante au doctorat en psychologie. Son projet de recherche à la Maison des aînés consiste à évaluer si la musique personnalisée peut améliorer la qualité de vie des résidents en atténuant des comportements ou des sentiments comme l’agitation, l’errance, les symptômes dépressifs et l’anxiété.
Cependant, l’adaptation demandera du temps, parce que le personnel œuvrait dans des CHSLD et avait une certaine façon de faire. Il faut maintenant apprendre à travailler autrement.
C’est sûr qu’il faut les accompagner pour les aider, explique la coordonnatrice du « laboratoire vivant » de la Maison des aînés de Sainte-Foy, Alexandra Ribon-Demars.
Il y a encore un travail avec la communication et avec la gestion du changement [...]. On leur demande d’offrir des services de soins à différentes heures, de servir le repas à différentes heures, donc c’est sûr que ce n’est pas comme en CHSLD, ajoute-t-elle.
Ouvrir en mode plein écranAlexandra Ribon-Demars est la coordonnatrice du « laboratoire vivant » de la Maison des aînés. Elle fait le lien entre les chercheurs, les aînés et les administrateurs du CIUSSS. Elle trouve aussi des idées de projets.
Chef d’unité de vie à la Maison des aînés de Sainte-Foy, Isabelle Létourneau, gestionnaire du CIUSSS de la Capitale-Nationale, accueille à bras ouverts les chercheurs de l’Université Laval ainsi que leurs idées de projets de recherche.
On centre vraiment nos soins sur le besoin des résidents au moment où le besoin se présente.
Elle se dit toutefois consciente que les méthodes de travail sont bousculées. La technologie remplace la paperasse dans les maisons des aînés et l’approche en matière de soins est complètement différente de celle en CHSLD.
C’est certain que tout changement entraîne son lot de résistance, explique Isabelle Létourneau. On essaye d’accompagner les employés dans les différentes étapes du changement. Mais oui, je ne vous cacherai pas que c’est normal : on est toujours un peu résistants.
Ouvrir en mode plein écranIsabelle Létourneau est chef d’unité de vie à la Maison des aînés de Sainte-Foy. Elle est une employée du CIUSSS de la Capitale-Nationale. Avant l’ouverture de la Maison des aînés, en décembre 2023, elle œuvrait en CHSLD. Les outils technologiques qu’elle-même et les employés utilisent désormais, au lieu de la paperasse, les obligent à s'adapter.
Les chercheurs doivent aussi tenir compte de la réalité du terrain. Les universitaires ont beau avoir plusieurs bonnes idées, les concepts ne sont pas toujours applicables dans la vraie vie en raison de la pénurie de main-d’œuvre.
On rencontre des [problèmes], je ne vous le cacherai pas, admet le professeur Carol Hudon. Idéalement, ça prendrait plus de main-d'œuvre, mais il reste que ça fonctionne.
Chargement en coursInfolettre ICI QuébecUne fois par jour
Même s'il juge qu'il est encore tôt pour tirer des conclusions
le responsable de l’équipe de chercheurs
explique que le modèle des maisons des aînés suscite des changements de comportement chez certains résidents
les chercheurs remarquent que certains aînés sont plus actifs et plus sociables qu’en CHSLD
c’est celui d'un résident qui était anciennement en CHSLD
qui ne sortait pas de sa chambre et qui n’avait pas d’interactions avec les autres résidents
Depuis qu’il est [à la maison des aînés]
interagit et s’est même remis à jouer de l’accordéon
raconte ce professeur titulaire à l'École de psychologie de l’Université Laval
Les universitaires utilisent la Maison des aînés comme « laboratoire vivant » pour trouver de meilleures pratiques à partir des avis et des propositions des résidents eux-mêmes
de leurs proches et des membres du personnel
Les chercheurs espèrent ultimement que ces nouvelles approches seront étendues à tous les établissements pour améliorer les soins de longue durée
la qualité de vie des résidents semble être meilleure qu’en CHSLD
il y a encore du travail à faire pour changer les méthodes de travail et la mentalité du personnel sur le terrain
Il faut être moins axé sur la tâche et davantage axé sur les besoins du résident [...]
C’est d’être en réaction et en réponse aux besoins des aînés
On est habitués à voir les préposés aux bénéficiaires être axés sur le nombre de bains qu’ils ont à donner dans une journée
parce que le personnel œuvrait dans des CHSLD et avait une certaine façon de faire
Il faut maintenant apprendre à travailler autrement
C’est sûr qu’il faut les accompagner pour les aider
explique la coordonnatrice du « laboratoire vivant » de la Maison des aînés de Sainte-Foy
Il y a encore un travail avec la communication et avec la gestion du changement [...]
On leur demande d’offrir des services de soins à différentes heures
de servir le repas à différentes heures
donc c’est sûr que ce n’est pas comme en CHSLD
Chef d’unité de vie à la Maison des aînés de Sainte-Foy
gestionnaire du CIUSSS de la Capitale-Nationale
accueille à bras ouverts les chercheurs de l’Université Laval ainsi que leurs idées de projets de recherche
On centre vraiment nos soins sur le besoin des résidents au moment où le besoin se présente
Elle se dit toutefois consciente que les méthodes de travail sont bousculées
La technologie remplace la paperasse dans les maisons des aînés et l’approche en matière de soins est complètement différente de celle en CHSLD
C’est certain que tout changement entraîne son lot de résistance
On essaye d’accompagner les employés dans les différentes étapes du changement
je ne vous cacherai pas que c’est normal : on est toujours un peu résistants
Les chercheurs doivent aussi tenir compte de la réalité du terrain
Les universitaires ont beau avoir plusieurs bonnes idées
les concepts ne sont pas toujours applicables dans la vraie vie en raison de la pénurie de main-d’œuvre
ça prendrait plus de main-d'œuvre
Pierre-Alexandre Bolduc couvre l'actualité de la grande région de Québec pour la télévision
Journaliste à Radio-Canada depuis 2014
il a été en poste en Atlantique avant de s'établir à Québec
il s'est spécialisé dans les enjeux liés à la COVID-19 dans le système de santé
Une trentaine de chercheurs de l’Université Laval s’installent progressivement dans la Maison des aînés de Sainte-Foy depuis son ouverture
En faire un « laboratoire vivant » qui permettra d'évaluer ce nouveau modèle d’hébergement promis et créé par le gouvernement de François Legault
Les maisons des aînés permettent-elles d’améliorer la qualité de vie des résidents
un projet universitaire réalisé à Québec pourrait apporter des éléments de réponse
Une trentaine de chercheurs de l'Université Laval s'installent à la Maison des aînés de Sainte-Foy
depuis quelques mois.Leur but est d'évaluer ce nouveau modèle d'hébergement.Si jusqu'à maintenant la qualité de vie des résidents semble être meilleure qu'en CHSLD
il y a encore du travail à faire pour changer les méthodes de travail et la mentalité des employés
Pierre-Alexandre Bolduc en dit plus long dans ce reportage
On peut donner un rein ou une partie de son foie de son vivant
Un geste d’une formidable générosité qui sauve des vies
Et qui devrait pouvoir se faire sans craindre d’importantes pertes de revenus
plaide une greffée des poumons qui aura bientôt besoin d’un nouveau rein
j’ai donné ma première entrevue dans les médias il y a huit ans
Mon nom était sur la liste d’urgence de Transplant Québec pour recevoir de nouveaux poumons
détruits en moins de 15 mois par la fibrose pulmonaire idiopathique
fait des activités physiques et beaucoup de sport
Je me dirigeais alors droit vers une mort assurée
j’ai été sauvée « in extremis » par une famille qui venait de perdre un être cher
elle a permis que ce proche devienne un héros en faisant don de ses organes
Je n’exprimerai jamais assez la gratitude que je ressens pour cette famille et toutes les autres qui ont dit « oui »
Je suis vraiment la preuve que le don d’organe sauve des vies
la médication antirejet que je prends depuis huit ans a progressivement détruit mes reins
Ils ne fonctionnent plus qu’à 18 % de leur capacité
Je me dirige donc vers des traitements de dialyse et le besoin d’une greffe rénale
la situation est très différente de ce que j’ai vécu avec les poumons
on parle d’une attente de trois ou quatre ans pour un rein
c’est que la dialyse ne fait que 15 % du travail d’un rein normal
Les toxines qui continuent de circuler dans le corps d’un patient empoisonnent donc son organisme à petit feu
sans compter les trois à quatre longues visites par semaines à l’hôpital
on me dira fort probablement que mon corps ne se qualifie plus pour recevoir un don d’organe
Je serais condamnée à subir la dialyse jusqu’à la mort
Le don d’organe d’un donneur vivant est donc la seule solution pour me redonner une vie normale dans un délai raisonnable
Le don d’un rein n’affecte en rien la longévité du donneur
mais un rein reçu d’un donneur du vivant va avoir une longévité deux fois plus grande que celui reçu d’un donneur décédé
Il doit être initié par un geste de pur altruisme
La plupart des dons vivants viennent d’ailleurs d’illustres inconnus
prêts à offrir une partie de leur corps pour sauver quelqu’un
C’est une décision qui doit être prise de façon éclairée
Tous les deux ont été refusés pour des raisons d’incompatibilités
Voici la réalité : il faut être en santé pour être un donneur
Et celui-ci doit subir de nombreux examens médicaux pour valider sa condition physique et psychologique
même pour un don d’organe destiné à une personne de son choix
L’équipe d’évaluation est au service du donneur pour l’aider à prendre la bonne décision et il peut se retirer sans avoir à se justifier
une commission parlementaire à Québec a constaté « l’insuffisance des sommes mises à la disposition des candidats au don vivant d’organes
ce qui peut constituer un frein pour certains d’entre eux »
et m’a poussée à appeler le gouvernement à offrir une indemnité fixe pour les donneurs d’organes vivants
Pas une indemnité pour le don d’organe lui-même
mais pour la perte de jouissance de la vie que représentent les nombreux tests d’évaluation
l’opération et les suivis postopératoires ainsi que
les pertes de revenus qu’engendrent ces contraintes
qui implique de mettre sa vie entre parenthèses pour en sauver une autre
une indemnité non imposable d’au moins 15 000 $ payable après l’opération du don serait équitable
Elle soulagerait de nombreux donneurs potentiels d’un dilemme financier qui peut freiner un geste de générosité
C’est particulièrement vrai pour les travailleurs autonomes ainsi que ceux qui ont un emploi physique
pour qui les arrêts de travail sont plus longs à la suite d’un don
une telle approche permettrait de susciter davantage de dons du vivant
de réduire les listes d’attente pour un rein ou un foie et de sauver plus de vies plus rapidement
une telle indemnité serait très rentable pour le gouvernement
Chaque individu qui échappe à la dialyse grâce à un don d’organe représente une économie d’environ 50 000 $ par année
même en tenant compte d’une indemnité majorée et des coûts de la transplantation
j’aimerais encourager tous ceux qui sont en attente d’un don d’organe du vivant à guider les personnes qui voudraient en savoir davantage vers un centre d’évaluation
Les proches d’une personne en attente d’une greffe de rein ou d’une partie de foie auraient aussi tout à gagner à contacter l’un de ces centres pour bien comprendre les tenants et les aboutissants d’une telle démarche
environ 120 personnes ont fait un don du vivant
Donner un rein ou une partie du foie de son vivant
c’est le cadeau le plus généreux qu’un humain puisse faire
Ces dons devraient être davantage encouragés
par une sensibilisation accrue et une indemnité bonifiée
On a toujours dit que seule la femme pouvait donner la vie
Mais avec le don d’organe et la médecine d’aujourd’hui
ce n’est plus vrai : tout le monde peut la donner
Vous songez à la possibilité de faire un don d’organe
Vous pouvez dès aujourd’hui signaler votre intérêt en contactant directement l’un des cinq centres hospitaliers pour le don d’un rein provenant d’un donneur du vivant
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"À première vue
Kelly Sanford croyait qu’il s’agissait d’une petite brindille
elle a découvert qu'il s’agissait plutôt d’un petit scorpion bien vivant
elle a laissé tomber les framboises au sol avant de tout jeter dans le compost
Après qu'elle eut prévenu son mari
ce dernier lui a demandé de plutôt mettre le scorpion dans un contenant le temps de décider de son sort
[Sur les réseaux sociaux] les gens ont suggéré de l’envoyer au ministère de l’Environnement
Plusieurs personnes veulent aussi l’adopter
de l’ajouter à de l’alcool
Elle précise qu'elle n'a pas appelé le commerçant ni la compagnie de distribution pour comprendre comment l’arachnide a pu faire le trajet depuis Mexique
à des milliers de kilomètres de là
elle se demande surtout ce qu’elle fera du scorpion
bien certaine qu’elle ne veut ni le manger ni le garder comme animal de compagnie
J’ai même demandé à ma fille si elle souhaiterait le garder et elle m’a proposé de le renvoyer au Mexique
dit-elle en soulignant être plus craintive maintenant et prudente lorsqu’elle fait la cuisine
J’étais nerveuse avec tous les fruits
alors je ne sais pas si nous allons manger plus de fruits congelés pour un temps
Karlee Friesen est l’une des responsables du zoo d’insectes à Victoria
D’après les photos qu’elle a observées
elle croit qu’il s’agit du scorpion centruroides vittatus
une espèce vivant surtout dans le sud des États-Unis et le nord du Mexique
Elle explique que cette espèce n’est pas aussi dangereuse que d’autres et décrit leur piqûre comme s’apparentant à la douleur ressentie après la piqûre du frelon
c’est-à-dire qu’elle n’est habituellement pas mortelle
mais qu'elle n’est pas agréable pour autant
la piqûre du centruroides vittatus est douloureuse et peut provoquer de l’enflure et des démangeaisons
D’autres peuvent avoir une réaction plus intense avec des crampes
si une personne souhaite adopter le scorpion retrouvé par Kelly Sanford
elle devrait d’abord vérifier les lois municipales entourant la possession d’animaux venimeux
Il y a des gens qui les gardent comme animal de compagnie au Canada
Un peu comme des poissons dans un aquarium
ils peuvent être chouettes à regarder et il est possible de créer un beau vivarium
Il y a certains scorpions qu’on peut manipuler et c’est tout à fait sécuritaire de le faire
comme le hadogenes troglodytes ou le heterometrus
je ne toucherais jamais à un centruroides vittatus
Ouvrir en mode plein écranLe scorpion pourrait être un centruroides vittatus
Une femme de Whitehorse a eu le choc de sa vie lorsqu’elle a découvert un scorpion encore vivant dans le paquet de framboises qu’elle venait d’acheter à l’épicerie
Kelly Sanford croyait qu’il s’agissait d’une petite brindille
elle a découvert qu'il s’agissait plutôt d’un petit scorpion bien vivant
elle a laissé tomber les framboises au sol avant de tout jeter dans le compost
ce dernier lui a demandé de plutôt mettre le scorpion dans un contenant le temps de décider de son sort
[Sur les réseaux sociaux] les gens ont suggéré de l’envoyer au ministère de l’Environnement
Plusieurs personnes veulent aussi l’adopter
Ouvrir en mode plein écranKelly Sanford a retrouvé un petit scorpion dans le paquet de framboises qu'elle avait acheté
Elle précise qu'elle n'a pas appelé le commerçant ni la compagnie de distribution pour comprendre comment l’arachnide a pu faire le trajet depuis Mexique
elle se demande surtout ce qu’elle fera du scorpion
bien certaine qu’elle ne veut ni le manger ni le garder comme animal de compagnie
J’ai même demandé à ma fille si elle souhaiterait le garder et elle m’a proposé de le renvoyer au Mexique
dit-elle en soulignant être plus craintive maintenant et prudente lorsqu’elle fait la cuisine
alors je ne sais pas si nous allons manger plus de fruits congelés pour un temps
Karlee Friesen est l’une des responsables du zoo d’insectes à Victoria
elle croit qu’il s’agit du scorpion centruroides vittatus
une espèce vivant surtout dans le sud des États-Unis et le nord du Mexique
Elle explique que cette espèce n’est pas aussi dangereuse que d’autres et décrit leur piqûre comme s’apparentant à la douleur ressentie après la piqûre du frelon
c’est-à-dire qu’elle n’est habituellement pas mortelle
mais qu'elle n’est pas agréable pour autant
la piqûre du centruroides vittatus est douloureuse et peut provoquer de l’enflure et des démangeaisons
D’autres peuvent avoir une réaction plus intense avec des crampes
si une personne souhaite adopter le scorpion retrouvé par Kelly Sanford
elle devrait d’abord vérifier les lois municipales entourant la possession d’animaux venimeux
ils peuvent être chouettes à regarder et il est possible de créer un beau vivarium
Il y a certains scorpions qu’on peut manipuler et c’est tout à fait sécuritaire de le faire
je ne toucherais jamais à un centruroides vittatus
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Le développement de la botanique au Québec par le Jardin universitaire Roger-Van den Hende est raconté à la Bibliothèque
L'exposition Côté jardin – vue sur le Roger-Van den Hende ouvrira officiellement ses portes le vendredi 31 janvier au quatrième étage du pavillon Jean-Charles-Bonenfant
Côté jardin – vue sur le Roger-Van den Hende
C'est le nom de la toute nouvelle exposition de la Bibliothèque de l'Université Laval consacrée à un jardin universitaire exceptionnel situé en périphérie du campus
L'idée est née dans la foulée des 50 ans d'existence du Département de phytologie
qui occupera une aire ouverte au quatrième étage du pavillon Jean-Charles-Bonenfant
ouvrira officiellement ses portes le vendredi 31 janvier et restera à l'affiche jusqu'au 2 février 2026
qu'ils soient du milieu de l'enseignement
sont invités à plonger dans plus d'un siècle d'histoire
celui du développement de la botanique et de la phytologie au Québec avec
la contribution centrale de l'Université Laval en la matière
l'exposition propose une incursion pédagogique vulgarisée dans l'univers des familles botaniques présentes au jardin
un parcours appuyé par de magnifiques photographies prises sur place
la visite se termine sur le lieu d'inspiration et de création que constitue le jardin pour de nombreux artistes-peintres et photographes
L'étudiant inscrit à la maîtrise en biologie végétale et commissaire de l'exposition
qualifie d'«aventure enrichissante» le fait d'avoir été responsable de la conception du projet
le privilège de plonger dans l'histoire de la botanique et de l'agriculture au Québec
non seulement à l'aide d'archives en ligne et de livres
qui approche les 800 000 spécimens de plantes vasculaires
et la collection privée de l'abbé Léon Provancher
les nombreuses discussions que j'ai eues avec les anciens responsables
les chercheurs et les employés du Jardin Roger-Van den Hende ont été d'une grande richesse.»
le frère Marie-Victorin et le père Louis-Marie Lalonde ont constitué le fer de lance d'un mouvement scientifique passionné par la floristique locale au Québec
Ce mouvement a traversé les 19e et 20e siècles
Un panneau de l'exposition est consacré au trio incontournable de la botanique au Québec: l'abbé Léon Provancher
le frère Marie-Victorin et le père Louis-Marie Lalonde
Roger Van den Hende a vu le jour en Belgique en 1909
Professeur de botanique à la Faculté d'agriculture de l'Université Laval
l'Université donnait son nom au jardin
il n'existait pas d'offre diversifiée de plantes ornementales disponibles au Québec à ce moment-là
«Roger Van den Hende déplorait que les jardins de monsieur et madame Tout-le-monde soient très peu diversifiés
Lui-même a contribué à développer des cultivars
Il est vraiment considéré comme le père des rhododendrons au Québec
une espèce qui fait des fleurs spectaculaires et colorées
Il a démontré qu'il était possible de faire pousser cette espèce vivace aussi au nord que la ville de Québec.»
La proposition de Roger Van den Hende consistait à établir une collection de végétaux comprenant arbres
Son jardin serait divisé en sections maraîchères
le Jardin Roger-Van den Hende se consacre d'abord et avant tout à l'enseignement et à la recherche
On y trouve plus de 4000 espèces et cultivars de plantes originaires d'Amérique
d'Europe et du Québec regroupées par familles botaniques
Plus d'une trentaine d'étudiantes et étudiants y sont formés chaque année
Le nombre de semis en serre s'élève à plus de 5000 par an
Le jardin reçoit par ailleurs et annuellement plus de 50 000 visites
L'exposition met notamment l'accent sur les pivoines
«La collection de pivoines du jardin est constituée majoritairement d'un don privé d'Yvette Lapointe
Une partie de cette grande collection a été déménagée au jardin en 2017.»
Le potager met en valeur diverses cultures comestibles typiques de la région de Québec
Les employés en font la récolte pour la remettre à Moisson Québec
À côté du jardin se trouve l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels de l'Université Laval
La direction organise chaque année un camp d'été pour les 10 à 15 ans
viennent au potager identifier les espèces comestibles
C'est une autre belle façon pour le jardin d'intégrer le public à sa mission pédagogique.»
Dans l'herbacetum se côtoient plus de 1000 espèces de plantes herbacées
la tomate et le poivron sont tous dans la même famille
plusieurs espèces se nourrissant d'insectes et de semences
On trouve aussi des animaux comme la marmotte et l'écureuil
L'exposition montre une paruline obscure en gros plan dans un pommier
On voit un chardonneret jaune qui mange des graines
Ces oiseaux prédateurs contribuent à l'équilibre naturel.»
Une section de l'exposition met en valeur la biodiversité du Jardin Roger-Van den Hende
notamment par le châtaignier d'Amérique
Le parcours de l'exposition prend fin sur des reproductions de croquis de pivoines liés à la donation d'Yvette Lapointe
Ces œuvres ont été réalisées par des membres du Collectif des ateliers libres en arts visuels de Québec
designer et chargé de cours à l'Université Laval Pier Tremblay expose une série de toiles
Ces tableaux de plantes et de fleurs ont été créés à partir de photos
Ils sont accompagnés de descriptions poétiques
Trois personnes ont joué un rôle clé dans la réalisation de l'exposition Côté jardin – vue sur le Roger-Van den Hende
Le designer graphique Alain Chouinard est l'un d'eux
chargée de conservation et de mise en valeur des collections
bibliothécaire à la Direction de l'accès aux ressources informationnelles
La grande majorité du matériel photographique utilisé provient de lui
Le Centre Materia nous invite à plonger dans l'univers d'une quarantaine d'artistes
dont plusieurs formés à l'Université Laval
solistes et musiciens souligneront dignement cet anniversaire le 3 mai au Palais Montcalm de Québec
avec l'interprétation de la cantate Carmina Burana de Carl Orff
le Laboratoire audionumérique de recherche et de création de la Faculté de musique
Une thèse récemment soutenue analyse les caractéristiques du tourisme gourmand dans les régions de Charlevoix et des Cantons-de-l’Est
le Laboratoire des nouvelles technologies de l'image
du son et de la scène (LANTISS) sera l'hôte d'un triptyque d'œuvres signées par des finissantes en théâtre et arts vivants
La troupe de théâtre de l'Université Laval s'attaque à cette œuvre de Martin McDonagh dans une traduction signée Fanny Britt
Des spécialistes de l'Université Laval s'unissent au magazine Curium pour éclairer les enjeux environnementaux qui préoccupent la jeunesse
Des membres de la communauté de l’Université Laval les ont testés et ont échangé avec l'écrivaine wendat Isabelle Picard
qui a participé à la conception de l'un des jeux
message engagé: le populaire groupe britannique a démontré qu'il maîtrise l'art du spectacle
La soirée musico-festive du 4 avril a réuni 25 membres de la Faculté de musique et l'Orchestre symphonique de Québec sur le campus
sera bien représentée à la grande fête de la littérature
la Bibliothèque de l'Université Laval présente non pas une
mais deux expositions pour les aficionados de bande dessinée
l'une sur Julien Poitras et l'autre sur Hugo Pratt
Alliage original entre le neuvième art et les recherches en linguistique
le projet La langue par la bande compte un second ouvrage
L’écrivain et stagiaire postdoctoral Nicholas Dawson invite à réfléchir aux enjeux politiques et sociaux des peurs collectives
L’étudiant au baccalauréat en musique se battra le dimanche 30 mars pour une place en grande finale
Une équipe de recherche a analysé les évaluations critiques faites par le journaliste Michel David de la performance de ministres et de députées et députés de l'opposition à l'Assemblée nationale du Québec au cours de 50 sessions parlementaires
L'événement qui a eu lieu à l'Université Laval a notamment porté sur le renforcement de la présence militaire canadienne en Arctique et dans l'Indopacifique
Présenté dans le cadre du Salon international du livre de Québec
l'événement mettra à contribution plusieurs membres de la communauté universitaire
réalisé par deux diplômées de l'Université Laval
fait partie de la sélection officielle de l'édition 2025 pour la section étudiante
Ce bilan se démarque du deuxième mandat du gouvernement libéral (2019-2021)
qui s'était soldé par un nombre record de promesses rompues
Le professeur est notamment cotitulaire de la Chaire de recherche du Québec sur la situation démolinguistique et les politiques linguistiques
Un ouvrage collectif dirigé par le professeur Sébastien Doane remet en question les interprétations hétéronormatives et cisnormatives de l’Ancien et du Nouveau Testament
Richard Dufour a créé un modèle réduit du pavillon où il travaille comme bibliothécaire-conseil à la Bibliothèque de l'Université Laval
Une équipe affiliée à l'Institut en environnement
développement et société prend en charge cet outil de référence en droit et politique de l'environnement
Lors d’un grand entretien virtuel pancanadien
le professeur de philosophie Jean-Marc Narbonne a donné son avis sur les défis actuels de la démocratie
à la lumière de son évolution depuis l’Antiquité
L’UPA a récemment procédé au lancement du projet Laboratoire vivant — Racines d’avenir
L’objectif est de soutenir les initiatives des producteurs agricoles dans le développement d’innovations et de solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et séquestrer davantage de dioxyde de carbone
Nous partons des besoins identifiés par les producteurs au début du projet
on va dans le champ pour faire des essais à la ferme ou en station expérimentale avec des équipes de recherche
Le groupe évalue ensuite les résultats obtenus
c’est de la recherche pratique qui part des gens de la base
Ce sont des projets qui vont vraiment servir parce qu’ils auront été testés en contexte réel de production
celles-ci seront rendues disponibles à l’ensemble des producteurs par des vitrines provinciales
Il y a cinq secteurs de recherche : gestion et fertilisation des sols
alimentation des ruminants et régie des plantes fourragères
agroforesterie et aménagement des cours d’eau et réappropriation du savoir et restauration écologique du foin d’odeur
c’est qu’il s’agit d’une plante sacrée directement liée à l’identité de plusieurs Premières Nations du Québec
caractériser les conditions écologiques propices à sa présence et il va essayer de comprendre ce que cette plante peut apporter comme bénéfices écosystémiques
principalement ceux en lien avec la séquestration du carbone et la biodiversité
on parle d’un total de 70 producteurs dans la plupart des régions du Québec
ce ne sont pas tous les producteurs qui participent à tous les projets
ce sont 30 producteurs de grandes cultures qui vont participer au projet de gestion et fertilisation des sols
Les producteurs participants sont des volontaires qui sont souvent déjà engagés dans une démarche d’amélioration
ils ont reçu ou sont en cours de recevoir un bilan carbone effectué par Agriclimat
des producteurs ont planté des haies agroforestières
On veut mesurer leur potentiel de séquestration de carbone selon leur âge
la texture du sol et la distance entre la haie et le champ
Si on prend l’exemple de la gestion des lisiers
que ce soit pour l’entreposage ou l’épandage
On a besoin de données afin de savoir si ce que l’on fait est bon ou pas
ou si cela ne change rien à l’environnement
il ne faut pas modifier grand-chose à nos pratiques pour avoir de grands impacts
On veut contre-vérifier pour mieux s’améliorer et investir là où ça en vaut la peine
car n’oublions pas que les agriculteurs sont des entrepreneurs qui font face à la compétition
et leur entreprise se doit aussi d’être rentable
a livré un récit à glacer le sang des événements
au procès pour meurtre au premier degré de son ex-conjoint
• À lire aussi: Meurtre de Serge Boutin: le procès de Charles Lassonde s’ouvre à Sherbrooke
Le récit des événements de la nuit du 6 au 7 juillet 2021 présenté par Lana Dubois a semé une ambiance bien particulière dans la salle d’audience cet après-midi
De l’incrédulité et parfois de la tristesse ont pu être observés chez certains jurés
Charles Lassonde et elle étaient furieux contre Serge Boutin
Lassonde avait convaincu sa copine que Serge Boutin lui voulait du mal.
Lassonde aurait raconté à Dubois que Serge Boutin
que tout le monde surnomme «Bibitte» dans ce procès
avait fait un double de clé de leur voiture dans le but de les voler et plus encore
Il n’est pas clair à ce stade-ci si ces éléments étaient fondés ou non
a toutefois rapidement tourné en enlèvement
Avec Dubois au volant de leur voiture et Lassonde assis à l’arrière avec la victime
les trois se sont rendus dans le secteur d’une carrière
la victime aurait tenté de fuir dans un champ à deux reprises
Il aurait été battu avec un bâton téléscopique
Après avoir été rejoint la deuxième fois par Lassonde
la victime aurait demandé au couple d’être transporté à l’hôpital pour soigner ses blessures
aurait répondu l’un des deux membres du couple
La victime aurait également enroulé son chandail à manche longue autour de sa tête
Le reste du récit a semblé rendre émotifs des membres du jury
«Charles a aperçu une cavité sur le bord du chemin
Il y avait une cavité et il y avait un genre de petit muret de terre
Il a pris de la terre du muret et il a commencé à lui garrocher de la terre sur le visage»
La victime aurait alors demandé de déplacer son bandage à la tête sur sa bouche et ses yeux
pour éviter de recevoir de la terre sur ces endroits
Lassonde serait plutôt aller chercher un rouleau de plastique pour l’étendre dans le trou où se trouvait toujours la victime
Lana Dubois aurait commencé à filmer la scène
«Je demande à la victime de regarder la caméra»
a demandé la procureure de la Couronne Stéphanie Landry
Je me suis posé la question maintes et maintes fois
je suis en colère après tout ce qui en découle de tout ça
Lana Dubois avait 18 ans lorsqu’elle a fait la rencontre de la victime
La témoin n’a pas tardé à expliquer que le lien entre les deux
Dubois a expliqué qu’elle consommait de la cocaïne
avant que leur relation ne prenne fin puisque Lassonde était en prison
Une vingtaine d’années se sont écoulées avant que les deux ne se retrouvent
Après un long séjour en Colombie-Britannique
avant de s’installer dans un logement de Victoriaville
souhaitait mettre un terme à leur relation
qui était dans la même période à Victoriaville
est alors invité à venir habiter chez Lana Dubois
qui souhaitait que Charles Lassonde quitte le logement
L’accusé Charles Lassonde demeurait toutefois toujours sur place
«Il pensait que je conspirais dans [son dos] avec Bibitte
Il pensait que je consommais en cachette avec mon ami
que Bibitte avait de l’argent et qu’il faisait croire qu’il n’en avait pas
c’était que Charles sorte de l’appartement et que Bibitte vienne travailler avec moi et qu’il participe au loyer»
Lassonde aurait récupéré le cellulaire de Serge Boutin alors qu’il était absent
Il aurait alors indiqué à Lana Dubois que «Bibitte» avait consulté des pages sur le dark web
«Que Bibitte aurait été sur des sites de hackage [piratage]
sur comment enlever la lumière du téléphone
comment enregistrer à l’insu de la personne»
Étant donné que je n’ai pas de connaissances dans la technologie
c’est plus facile à laisser croire que Bibitte volerait mon identité»
mené par la procureure aux poursuites criminelles et pénales Stéphanie Landry
Lana Dubois a expliqué d’entrée de jeu aux 14 jurés que les policiers étaient venus la chercher en prison
Elle avait finalement choisi de collaborer à l’enquête
Le procès était prévu pour le 13 novembre et les policiers sont venus la cueillir le 9 novembre
Elle a produit une déclaration vidéo le lendemain
Le lieu où je croyais qu’il était enterré.» - Lana Dubois
Elle a passé dans les jours suivants un polygraphe
avant de signer son entente de collaboration
Elle a par la suite plaidé coupable au chef réduit d’homicide involontaire
Dubois a expliqué avoir obtenu un montant de 650$ «pour manger»
75$ par mois pour des cartes d’appel et 375$ pour des vêtements
un montant de 650$ par mois pour son «transport
Il n’a toutefois pas été possible de savoir si elle a toujours accès à ces sommes aujourd’hui
«Je n’ai pas décidé de dire la vérité pour ce montant-là
Je l’ai su juste après que j’allais percevoir l’argent
Rappelons que l’ex-conjointe de Charles Lassonde était elle aussi initialement accusée de meurtre au premier degré et son procès devait débuter le 13 novembre 2023
Elle a finalement choisi de collaborer à l’enquête quelques jours avant son procès
Elle a plaidé coupable à un chef d’homicide involontaire et a écopé d’une peine de quatre ans et demi d’emprisonnement
Un homme de Terrebonne a reçu une lettre officielle de la part de Service Canada lui annonçant son propre décès et a dû prouver qu’il était bien vivant
Tristano Gualtieri a reçu une lettre de Service Canada il y a quelques jours destinée à sa succession lui apprenant son propre décès
«Nous avons été informés que Tristano Gualtieri est décédé
Gualtieri a confié à TVA Nouvelles avoir été «surpris» en lisant cette lettre
précisant qu’il a eu peur de perdre son identité
a provoqué la suspension immédiate du versement de ses prestations de Sécurité de la vieillesse
«Il est exceptionnellement rare qu’une personne soit déclarée décédée par erreur et que le versement de sa pension soit interrompu»
a indiqué Service Canada dans une déclaration envoyée à TVA Nouvelles
L’agence gouvernementale a confirmé que cette lettre a été envoyée à l’adresse de M
Gualtieri afin de confirmer une information reliée à une note de l’institution financière le déclarant mort
«Le paiement du 23 décembre fait par dépôt direct a été retourné par l’institution financière du client avec une note de l’institution financière précisant que la raison du retour était le décès du client»
Service Canada a pris les mesures nécessaires en intervenant rapidement
ce qui a entraîné la suspension immédiate de ses prestations
misant sur les informations erronées provenant de l’institution financière
les informations incorrectes concernant le décès du client provenaient de son institution financière et non de Service Canada»
Tristano Gualtieri a contacté Service Canada
ce qui a permis de «l’authentifier» et de «rétablir le versement de ses prestations de Sécurité de la vieillesse en moins d’une semaine»
«Nous regrettons sincèrement cette situation
a écrit Desjardins dans un courriel obtenu par TVA Nouvelles
Le dépôt de Service Canada aurait dû être retourné avec la mention “compte gelé”
mais la mention “membre décédé relié à un compte conjoint” a plutôt été utilisée.»
récentes et culturellement pertinentes sur les enfants autochtones a été une lacune importante à Statistique Canada
la plus récente collecte de données détaillées sur les jeunes autochtones remonte à l’Enquête sur les enfants autochtones de 2006
L’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2022 comble cette lacune importante sur les expériences des enfants des Premières Nations vivant hors réserve
ainsi que des Métis et des Inuit et permet d’examiner les déterminants qui ont une incidence sur leur santé et leur bien-être
Le rapport suivant fournit un aperçu de certaines constatations relatives aux enfants autochtones découlant de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2022
telles que la connaissance des langues autochtones et l’exposition à celles-ci
la participation à des activités culturelles et de récolte
le temps passé avec des aînés et les personnes qui jouent un rôle en aidant les enfants à comprendre leur histoire et leur culture
ce rapport couvre les dispositions prises en rapport avec la garde des enfants
des conditions socioéconomiques des familles
y compris la prévalence de l’insécurité alimentaire
ainsi que des données sur l’accès aux services
L’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA)Note de 2022 est une enquête nationale postcensitaire à participation volontaire sur les conditions sociales et économiques des Premières Nations vivant hors réserve
des Métis et des Inuit âgés de 1 an et plus
L’EAPA de 2022 est le sixième cycle de l’enquête et porte sur les enfants autochtones et leur famille
Elle comporte des questions sur des sujets tels que la situation des particuliers dans le ménage
tout en apportant des renseignements essentiels quant aux résultats liés à l’éducation
à la santé et à l’accès aux services
La population cible de l’EAPA de 2022 comprend les membres des Premières Nations vivant hors réserve
La population admissible comprenait les enfants âgés de 1 à 14 ans et les adultes âgés de 15 ans et plus vivant dans un logement privé
Ce cycle de l’EAPA a été mené du 11 mai 2022 au 30 novembre 2022
et un suivi en personne a été effectué du 16 janvier 2023 au 31 mars 2023
Ce rapport porte sur les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
les enfants métis et les enfants inuits âgés de 1 à 14 ans
Pour les répondants âgés de moins de 15 ans
on a demandé à la personne la mieux renseignée au sujet du répondant (PMR) de répondre à l’enquête en son nom
le terme « parent » ou « parents » sera utilisé pour désigner la PMR
Les répondants à l’EAPA pouvaient fournir une seule ou plusieurs réponses à la question sur l’identité autochtone
Les données de l’EAPA figurant dans ce rapport représentent une combinaison de réponses uniques et multiples sur l’identité autochtone
Lorsque l’on utilise les données du Recensement de 2021
la population d’identité autochtone unique est utilisée
lorsque l’on présente les données du recensement
le terme « enfants autochtones » désigne l’ensemble de la population autochtone (vivant dans les réserves ou hors réserve)
lorsque l’on présente les données de l’EAPA
les enfants autochtones correspondent aux enfants des Premières Nations vivant hors réserve
ont été exclues du dénominateur dans le calcul des estimations
Les estimations sont fondées sur les poids de sondage qui tiennent compte du plan d’échantillonnage
de la non-réponse et des totaux de population connus
Une technique bootstrap a été appliquée lors du calcul des estimations de la variance
Des comparaisons avec l’Enquête sur les enfants autochtones de 2006 et l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 sont incluses dans le rapport
des comparaisons avec les enfants non autochtones sont incluses dans la mesure du possible
Ces données sont tirées de l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes (ECSEJ) de 2019
sauf en ce qui concerne les données sur la garde des enfants
qui proviennent de l’Enquête canadienne sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (ECAGJE) de 2023
Il est important de noter que l’ECSEJ de 2019 a été menée avant la pandémie; par conséquent
les résultats de cette enquête concernant les enfants non autochtones pourraient refléter une période différente
ce qui pourrait avoir une incidence sur la comparabilité avec les résultats de l’EAPA de 2022 ayant trait aux enfants autochtones
on dénombrait 433 485 enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans
ce qui représente près du quart (24 %) de toute la population autochtone
les enfants âgés de 1 à 14 ans représentaient 26 % de l’ensemble des membres des Premières Nations (25 % des membres des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit et 29 % des membres des Premières Nations n’ayant pas le statut d’Indien inscrit)
21 % des Métis et 31 % des Inuit
15 % de la population non autochtone était âgée de 1 à 14 ans
En 2021, les deux tiers (66 %) des enfants des Premières Nations âgés de 1 à 14 ans vivaient hors réserve. De cette proportion, 38 % vivaient dans des grands centres de population urbainsNote . De plus, des proportions similaires vivaient dans des régions ruralesNote (22 %) ou des petits centres de population (23 %)
tandis que la proportion restante de 16 % vivait dans les moyens centres de populations
plus du tiers (37 %) des enfants métis âgés de 1 à 14 ans vivaient dans des grands centres de population
21 % dans des petits centres de population et 14 % dans les moyens centres de population
La plupart des enfants inuits âgés de 1 à 14 ans (75 %) vivaient dans l’Inuit Nunangat
la patrie des Inuit au Canada qui comprend quatre régions : Nunatsiavut (la côte nord du Labrador)
le territoire du Nunavut et la région désignée des Inuvialuit des Territoires du Nord-Ouest
Les données du Recensement de 2021 ont également mis en évidence les diverses caractéristiques familiales des Premières Nations
bon nombre d’entre eux vivant dans de grandes habitations multigénérationnelles où les membres de la famille peuvent jouer un rôle important dans l’éducation des enfants et la transmission des traditions et des connaissances culturelles
Une proportion plus élevée d’enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (14 %) vivaient avec au moins un de leurs grands-parents comparativement aux enfants non autochtones (9 %). Chez les enfants des Premières Nations
17 % vivaient avec au moins un de leurs grands-parents
alors que c’était le cas pour 8 % des enfants métis et 16 % des enfants inuits
Parmi tous les enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans qui vivaient avec leurs grands-parents
la majorité (77 %) vivait dans une habitation multigénérationnelle
c’est-à-dire comptant au moins un parent et au moins un grand-parent
La proportion restante de 23 % vivait dans une famille sans génération intermédiaire avec au moins un des grands-parents
mais ne comptant pas de parent dans le ménage
Parmi ceux qui vivaient avec au moins un grand-parent
les proportions d’enfants vivant dans une famille sans génération intermédiaire étaient de 26 % chez les enfants des Premières Nations
de 16 % chez les enfants métis et de 15 % chez les enfants inuits
5 % des enfants non autochtones vivaient avec au moins un de leurs grands-parents
L’histoire de la colonisation au Canada, et l’effet des pensionnats autochtones en résultant, a eu de profondes répercussions négatives sur les langues et la culture autochtonesNote . Malgré cela, plus de 70 langues autochtones distinctes sont actuellement parlées par les Premières Nations, les Métis et les Inuit au CanadaNote
Les recherches ont démontré que la langue est liée à l’identité culturelle, au sentiment d’appartenance, à la santé et au bien-être. En fait, on a découvert que l’utilisation et la revitalisation de la langue étaient des facteurs protecteurs pour la santé des populations autochtonesNote
L’examen de l’utilisation de la langue peut contribuer à mieux comprendre la continuité culturelle et pourrait aider les communautés autochtones à mieux déterminer où et avec qui (par exemple
quels groupes d’âge) les efforts sur le plan de l’acquisition de la langue sont efficaces
Cette section portera sur la connaissance des langues autochtones et l’exposition aux langues autochtones, séparément pour les jeunes enfants âgés de 1 à 5 ans et les enfants âgés de 6 à 14 ansNote
22 % des enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) pouvaient parler ou comprendre au moins quelques mots d’une langue autochtone
La quasi-totalité d’entre eux (90 %) pouvait parler ou comprendre une langue autochtone en plus d’une langue non autochtone
tandis que la proportion restante pouvait parler ou comprendre uniquement une langue autochtone
Chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
un quart pouvait parler ou comprendre au moins quelques mots d’une langue autochtone
La proportion était plus élevée chez les enfants des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit que chez ceux n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (35 % par rapport à 17 %)
8 % des enfants métis pouvaient parler ou comprendre au moins quelques mots d’une langue autochtone
les trois quarts pouvaient parler ou comprendre au moins quelques mots d’une langue autochtone
17 % des enfants inuits parlaient ou comprenaient uniquement une langue autochtone
tandis que 58 % la parlaient ou la comprenaient en plus d’une langue non autochtone
La proportion déclarant pouvoir parler ou comprendre au moins quelques mots d’une langue autochtone était plus élevée chez les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat (87 %) que chez ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat (37 %)
L’exposition à une langue autochtone à la maison a naturellement une incidence sur la transmission d’une langue autochtone du parent à l’enfant
Les enfants peuvent aussi être exposés aux langues autochtones grâce à leurs interactions avec des personnes à l’extérieur de leur maison
les résultats montrent que l’exposition aux langues autochtones dans le cas des jeunes enfants se produit en grande partie à la maison
plutôt qu’au domicile d’autres personnes
dans la communauté ou par l’intermédiaire d’un média (comme la télévision
15 % des enfants des Premières Nations âgés de 1 à 5 ans vivant hors réserve étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone à la maison
Ceux ayant le statut d’Indien inscrit étaient plus susceptibles que ceux n’ayant pas le statut d’Indien inscrit d’être exposés quotidiennement (21 % par rapport à 10 %)
De plus faibles proportions d’enfants étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone au domicile d’autres personnes (5 %)
dans la communauté (6 %) et par l’intermédiaire d’un média (4 %)
Une majorité (65 %) des enfants inuits âgés de 1 à 5 ans étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone à la maison
la moitié des enfants inuits étaient exposés quotidiennement à des langues autochtones au domicile d’autres personnes (50 %) et dans leur communauté (54 %)
une proportion plus faible d’enfants étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone par l’intermédiaire d’un média (37 %)
3 % étaient exposés à une langue autochtone quotidiennement à la maison (tableau 1)
si l’on examine leur exposition au moins une fois par semaine
les résultats montrent que 8 % des enfants métis étaient exposés au moins une fois par semaine à la maison
tandis que 4 % étaient exposés au domicile d’autres personnes
6 % étaient exposés au moins une fois par semaine dans leur communauté et 10 %
par l’intermédiaire d’un média (données non montrées)
les parents ont été interrogés à propos de la mesure dans laquelle ils trouvaient important que leur enfant apprenne à parler et à comprendre une langue autochtone
Deux tiers (67 %) des parents d’enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans ont déclaré qu’il était très ou assez important que leurs jeunes enfants connaissent une langue autochtone
Ce pourcentage était supérieur aux 48 % de parents qui ont déclaré que cela était très ou assez important en 2006
La plupart des enfants inuits âgés de 1 à 5 ans (93 %) avaient des parents qui ont déclaré qu’il était très ou assez important que leur enfant parle et comprenne une langue autochtone (graphique 1)
Cette proportion est plus élevée chez les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat (98 %) que chez les enfants inuits vivant hors de l’Inuit Nunangat (75 %)
la proportion était de près de la moitié (48 %)
tandis qu’elle était de 75 % chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve (85 % chez ceux qui avaient un statut d’Indien inscrit par rapport à 67 % chez ceux qui n’avaient pas un statut d’Indien inscrit)
On a aussi demandé aux parents d’enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans s’ils croyaient que leur enfant parlerait couramment une langue autochtone
un tiers avaient des parents qui croyaient que l’enfant parlerait couramment une langue autochtone
les parents d’enfants des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit étaient plus susceptibles de déclarer que leur enfant parlerait couramment une langue autochtone que leurs homologues n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (40 % par rapport à 27 %)
18 % des parents d’enfants métis s’attendaient à ce que leur enfant parle couramment une langue autochtone
on s’attendait à ce que 74 % la parlent couramment
il y avait des différences en fonction de l’endroit où les enfants inuits vivent
alors que l’on s’attendait à ce que 87 % de ceux vivant dans l’Inuit Nunangat parlent couramment une langue autochtone par rapport à 30 % de ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat
Ces données mettent en évidence un écart entre les aspirations des parents et leurs prévisions en ce qui a trait à la maîtrise future d’une langue autochtone par leurs enfants
Cela peut indiquer que les parents semblent être déterminés à transmettre les langues autochtones aux futures générations
mais ils peuvent percevoir des obstacles pour y arriver
Environ 11 % des enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans vivant hors réserve ont appris une langue autochtone comme première langue
3 % ont uniquement une langue autochtone comme leur première langue apprise
tandis que 8 % ont appris une langue autochtone en plus d’une langue non autochtone
12 % ont une langue autochtone (seule ou en plus d’une autre langue) comme leur première langue apprise ; on observe une proportion plus élevée chez ceux qui ont un statut d’Indien inscrit (18 %) que chez ceux qui n’ont pas un statut d’Indien inscrit (5 %)
La proportion chez les enfants métis était de 3 %
plus de la moitié (56 %) des enfants inuits ont appris une langue autochtone comme première langue
seule ou en plus d’une autre langue (22 % des enfants inuits l’ayant apprise comme seule langue)
Chez les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat
73 % ont appris une langue autochtone seule ou en plus d’une autre langue
comparativement à 13 % chez ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat
plus du tiers (36 %) des enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) pouvaient comprendre ou parler une langue autochtone
On a aussi demandé aux parents d’évaluer la capacité de l’enfant à parler et à comprendre une langue autochtone
Même si beaucoup d’enfants âgés de 6 à 14 ans pouvaient parler une langue autochtone
bon nombre d’entre eux avaient de la difficulté à bien parler cette langue
Plus de 4 enfants des Premières Nations vivant hors réserve sur 10 (43 %) pouvaient parler ou comprendre une langue autochtone
et la proportion était plus élevée chez ceux ayant un statut d’Indien inscrit que chez ceux n’ayant pas ce statut (54 % par rapport à 28 %)
seuls 10 % des enfants des Premières Nations qui parlaient une langue autochtone ont été évalués par leurs parents comme la parlant bien ou très bien
alors que la plupart la parlaient avec effort ou ne connaissaient que quelques mots
Pour ce qui est de comprendre une langue autochtone
16 % des enfants des Premières Nations pouvaient bien ou très bien la comprendre
20 % des enfants métis âgés de 6 à 14 ans pouvaient parler ou comprendre une langue autochtone
dont 6 % étaient capables de bien ou de très bien la comprendre
Il y avait quelques variations dans l’ensemble du pays
16 % des enfants métis pouvaient parler ou comprendre une langue autochtone
Les proportions étaient supérieures en Saskatchewan et en Alberta (22 % dans chacune des provinces) ainsi qu’en Colombie-Britannique (30 %)
Près des trois quarts (73 %) des enfants inuits pouvaient parler ou comprendre une langue autochtone ; toutefois
la capacité de parler ou de comprendre une langue autochtone dépendait de l’endroit où ils vivaient
la majorité (92 %) des enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat parlaient ou comprenaient une langue autochtone
comparativement à 32 % des enfants inuits vivant hors de l’Inuit Nunangat
plus de 6 sur 10 (63 %) étaient évalués par leurs parents comme comprenant bien ou très bien la langue
alors qu’un peu plus de la moitié (51 %) la parlaient bien ou très bien
les parents ont été interrogés à propos de la mesure dans laquelle ils trouvaient important que leur enfant (âgé de 6 à 14 ans) parle et comprenne une langue autochtone
et les deux tiers (67 %) ont déclaré que cela était très ou assez important
Chez les enfants des Premières Nations âgés de 6 à 14 ans vivant hors réserve
76 % avaient des parents qui croyaient qu’il était assez ou très important que leurs enfants apprennent une langue autochtone
La proportion était plus élevée chez les enfants des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit que chez ceux n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (82 % par rapport à 65 %)
La moitié (52 %) des parents d’enfants métis croyaient qu’il était très ou assez important que leur enfant parle et comprenne une langue autochtone
92 % avaient des parents qui ont déclaré que cela était important
cette proportion était plus élevée chez les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat (97 %) que chez ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat (81 %)
10 % des enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone à la maison
tandis que 7 % étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone à l’extérieur de la maison
11 % étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone à la maison (graphique 2)
Les enfants des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit étaient plus susceptibles d’être exposés quotidiennement à une langue autochtone à la maison que les enfants n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (15 % par rapport à 6 %)
Plus de la moitié (57 %) des enfants des Premières Nations vivant hors réserve n’étaient jamais exposés à une langue autochtone à la maison et 53 % n’étaient jamais exposés à une langue autochtone à l’extérieur de la maison
2 % des enfants métis étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone à la maison
en examinant ceux qui étaient exposés quelques fois par semaine et une fois par semaine
on constate que la proportion a augmenté pour atteindre 8 %
la plupart des enfants métis (81 %) n’ont jamais été exposés à une langue autochtone à la maison
les enfants métis étaient exposés à une langue autochtone un peu plus souvent
11 % l’ayant été au moins une fois par semaine
Plus de la moitié des enfants inuits étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone à la maison (53 %)
et une autre tranche de 10 % déclarant quelques fois par semaine
puis 5 % déclarant une fois par semaine
Près d’un quart (23 %) des enfants inuits n’étaient jamais exposés à une langue autochtone à la maison
les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat étaient plus susceptibles que ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat d’être exposés à une langue autochtone au moins une fois par semaine (90 % par rapport à 17 %)
Les résultats pour ce qui est de l’exposition à l’extérieur de la maison étaient similaires
alors que la moitié des enfants inuits étaient exposés quotidiennement à une langue autochtone
Un autre lieu où les enfants sont exposés à une langue autochtone et peuvent l’apprendre est au sein du système scolaire
un quart (26 %) des enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) apprenaient une langue autochtone en classe à l’école
29 % apprenaient une langue autochtone à l’école
La proportion était plus élevée chez les enfants des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit (38 %) que chez ceux n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (18 %)
14 % des enfants métis apprenaient une langue autochtone à l’école
tandis que la proportion était de 66 % dans le cas des enfants inuits
L’exposition à une langue autochtone en classe à l’école variait selon l’endroit où les enfants vivaient
22 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve en Ontario apprenaient une langue autochtone à l’école
Les proportions étaient significativement plus élevées dans les Prairies (32 %)
en Colombie-Britannique (45 %) et dans les territoires (76 %E)
Une tendance semblable a été observée chez les enfants métis
la proportion d’enfants qui apprenaient une langue autochtone à l’école était supérieure en Colombie-Britannique (32 %) et dans les Prairies (13 %)
9 % des enfants métis apprenaient une langue autochtone à l’école
Les enfants inuits étaient plus susceptibles d’apprendre une langue autochtone à l’école s’ils vivent dans l’Inuit Nunangat (92 % par rapport à 12 % de ceux qui vivent hors de l’Inuit Nunangat)
les proportions étaient 96 % au Nunatsiavut et dans la région désignée des Inuvialuit
95 % au Nunavik et à 90 % au Nunavut
les écoles non seulement exposent les enfants aux langues autochtones
mais peuvent aussi soutenir la culture des Premières Nations
des Métis ou des Inuit par l’enseignement ou des activités
près de trois quarts (74 %) des enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans fréquentaient des écoles qui soutenaient la culture autochtone par l’enseignement ou des activités
Les proportions de parents déclarant être fortement d’accord que leur école soutient la culture autochtone étaient semblables chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve et les enfants métis (72 % et 73 %
80 % étaient fortement d’accord (93 % dans le cas des enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat par rapport à 51 % des enfants inuits vivant hors de l’Inuit Nunangat)
même les très jeunes enfants autochtones ont participé à des activités de récolte ou culturelles
70 % des enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans (à l’exclusion de ceux qui vivent dans les réserves) ont participé à au moins une activité de récolte ou culturelle au cours des 12 mois précédents
Les proportions ayant participé à au moins une activité étaient de 72 % chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
de 67 % chez les enfants métis et de 75 % chez les enfants inuits
Le graphique 3 montre que 22 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve ont participé au moins une fois par mois à des activités traditionnelles telles que le chant
9 % ont participé au moins une fois par mois alors qu’il en était de même chez 29 % des enfants inuits (33 % chez ceux vivant dans l’Inuit Nunangat et 17 % chez ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat)
En ce qui a trait à la participation aux activités telles que la cueillette d’œufs d’oies ou de plantes sauvages
les résultats montrent que 28 % des jeunes enfants inuits ont participé à de telles activités au moins une fois par mois
et la proportion était supérieure chez ceux vivant dans l’Inuit Nunangat (35 %) comparativement à ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat (8 %)
Chez les enfants métis, 11 % ont participé à ces activités au moins une fois par mois tandis que la proportion était de 13 % chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve. Il y avait des différences entre les jeunes enfants vivant dans des régions rurales et ceux vivant dans des régions urbainesNote
les enfants des Premières Nations vivant dans des régions rurales étaient plus susceptibles de participer à ces activités au moins une fois par mois (22 %) que ceux qui vivaient dans des régions urbaines (11 %)
On observe la même tendance chez les enfants métis alors que 22 % de ceux vivant dans des régions rurales participaient au moins une fois par mois par rapport à 7 % de ceux vivant dans des régions urbaines
les parents de jeunes enfants ont été interrogés à propos de la participation de leurs enfants à des activités de chasse
34 % des enfants inuits ont participé à ces types d’activités au moins une fois par mois
Un cinquième (21 %) des enfants métis ont participé à ces activités au moins une fois par mois
et la proportion était plus élevée chez ceux qui vivaient dans des régions rurales (39 %) que chez ceux qui vivaient dans des régions urbaines (15 %)
Parmi les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
18 % ont participé au moins une fois par mois à ces activités
la proportion était plus élevée chez ceux vivant dans des régions rurales (35 %) que chez ceux vivant dans des régions urbaines (20 %)
Il est important de mentionner que pour la plupart
la participation à ces activités a augmenté en 2022 comparativement à 2006
une proportion plus élevée d’enfants métis a participé à la cueillette d’œufs d’oies ou de plantes sauvages en 2022 (11 %) qu’en 2006 (7 %)
Une hausse semblable a été observée chez les enfants inuits (28 % par rapport à 17 %) et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve (13 % par rapport à 8 %)
la proportion de ceux participant à des activités de chasse
de piégeage ou de camping a augmenté pour les trois groupes au cours de la même période
Les résultats de l’EAPA de 2022 montraient que 85 % des enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans (à l’exclusion de ceux qui vivent dans les réserves) ont participé à au moins une activité de récolte ou culturelle au cours des 12 mois précédents
89 % des enfants inuits ont participé à de telles activités
alors que les proportions étaient de 82 % et de 86 % chez les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
Le graphique 4 montre que 32 % des enfants inuits ont participé à des événements ou cérémonies culturels au moins une fois par mois
avec ceux vivant dans l’Inuit Nunangat étant plus susceptibles de participer chaque mois (41 %) comparativement à ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat (12 %)
11 % des enfants métis ont participé à ces activités au moins une fois par mois
et 23 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve ont fait de même (29 % chez ceux qui avaient un statut d’Indien inscrit et 14 % chez ceux qui n’avaient pas un statut d’Indien inscrit)
Pour ce qui est de la participation à des activités de chasse
21 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve y ont participé au moins une fois par mois
La proportion était plus élevée chez les enfants des Premières Nations vivant dans des régions rurales (36 %) que chez ceux vivant dans des régions urbaines (17 %)
26 % ont participé à des activités de chasse
de piégeage ou de camping au moins une fois par mois
une proportion plus élevée parmi ceux vivant dans les régions rurales (38 %) que dans les régions urbaines (22 %)
Près de la moitié (46 %) des enfants inuits ont participé à des activités de chasse
La participation à ces activités était supérieure chez les enfants vivant dans l’Inuit Nunangat (55 %) par rapport à ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat (26 %E)
Il y avait aussi des différences entre les genres en ce qui a trait à ce type d’activité
les filles autochtones étant significativement moins susceptibles que les garçons autochtones de participer aux activités de chasse
de piégeage ou de camping au moins une fois par mois (20 % par rapport à 29 %)
Le graphique 4 montre également la proportion d’enfants participant à la cueillette de plantes sauvages en saison
44 % des enfants inuits ont participé à ces activités au moins une fois par mois
tandis que 23 % des enfants métis et 25 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve y ont participé au moins une fois par mois
Les résultats montrent aussi les différences géographiques
la participation la plus élevée étant observée chez les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat
ainsi que chez les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve dans des régions rurales (données non montrées)
Les enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans étaient peu nombreux à confectionner des vêtements ou des chaussures au moins une fois par mois
les proportions étaient beaucoup plus élevées pour ce qui est de faire des sculptures
des bijoux ou d’autres œuvres d’art
51 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve
52 % des enfants métis et 39 % des enfants inuits âgés de 6 à 14 ans ont participé au moins une fois par mois à ces types d’activités
Même s’il n’y avait aucune différence géographique
on a observé des différences entre les genres
alors que les filles autochtones étaient significativement plus susceptibles que les garçons autochtones d’avoir participé à des activités artistiques au moins une fois par mois (62 % par rapport à 39 %)
En 2022, 35 % des enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) passaient du temps avec des aînésNote régulièrement
c’est-à-dire au moins une à trois fois par semaine
près de la moitié (48 %) passaient du temps avec des aînés régulièrement
tandis que les proportions étaient de 32 % chez les enfants métis et de 35 % chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
Il y avait des différences selon les régions géographiques
une proportion plus élevée d’enfants inuits vivant dans l'Inuit Nunangat ont passé du temps avec des aînés régulièrement comparativement à ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat (56 % par rapport à 31 %E)
44 % de ceux vivant dans des régions rurales passaient du temps avec des aînés une à trois fois par semaine
ce qui est significativement plus élevé que la proportion de ceux vivant dans des régions urbaines (32 %)
Les membres de la famille et autres personnes de la communauté peuvent jouer un rôle important dans la transmission de la langue et de la culture aux enfants autochtonesNote
on a demandé aux répondants s’il y avait des personnes qui aidaient les enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans à comprendre la culture des Premières Nations
Deux tiers (67 %) des enfants inuits avaient un parent qui les aidait à comprendre leur culture et leur histoire (la proportion était la même chez les jeunes enfants âgés de 1 à 5 ans et les enfants âgés de 6 à 14 ans)
44 % des enfants plus jeunes et 58 % des enfants plus âgés avaient un parent qui les aidait à leur apprendre leur culture et leur histoire
34 % des enfants plus jeunes et 49 % des enfants plus âgés avaient un parent qui les aidait
La deuxième réponse la plus courante était un grand-parent ou un arrière-grand-parent : 42 % des enfants inuits âgés de 1 à 5 ans et 46 % des enfants inuits âgés de 6 à 14 ans avaient un grand-parent ou un arrière-grand-parent qui les aidait à comprendre leur culture
Près d’un tiers (34 %) des enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 1 à 5 ans
36 % des enfants des Premières Nations plus âgés
20 % des enfants métis plus jeunes et 23 % des enfants métis plus âgés avaient un grand-parent ou un arrière-grand-parent qui les aidait
41 % des enfants inuits âgés de 6 à 14 ans et 19 % des enfants inuits âgés de 1 à 5 ans avaient un enseignant ou un fournisseur de services de garde d’enfants qui les avait aidés à comprendre la culture et l’histoire autochtones
Un quart (26 %) des enfants des Premières Nations âgés de 6 à 14 ans et 12 % des jeunes enfants des Premières Nations âgés de 1 à 5 ans avaient un enseignant ou un fournisseur de services de garde d’enfants qui les avait aidés à leur apprendre la culture et l’histoire autochtones
ainsi que 28 % des enfants métis plus âgés et 9 % des enfants métis plus jeunes
les aînés jouent aussi un rôle important pour permettre aux enfants de comprendre la culture et l’histoire autochtones
Chez les jeunes enfants âgés de 1 à 5 ans
8 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve et 4 % des enfants métis ont déclaré que les aînés étaient susceptibles de les aider à leur apprendre leur culture et leur histoire
les proportions étaient de 27 % chez les enfants inuits
de 14 % chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve et de 6 % chez les enfants métis
Au Canada, les services de garde d’enfants sont devenus une pratique de plus en plus courante. De nombreux parents ou tuteurs comptent sur la garde de leurs jeunes enfantsNote . En 2022, la moitié (51 %) des enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) ont fréquenté régulièrement un service de gardeNote
64 % des enfants non autochtones âgés de 1 à 5 ans bénéficiaient régulièrement d’un service de garde au Canada en 2023 (Enquête canadienne sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants 2023)
La proportion d’enfants fréquentant régulièrement un service de garde variait d’un groupe autochtone à l’autre
56 % des enfants métis âgés de 1 à 5 ans ont fréquenté régulièrement un service de garde
de même que 49 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve
un peu plus du tiers d’entre eux (36 %) fréquentaient régulièrement un service de garde
les enfants inuits étaient les plus susceptibles de bénéficier d’un tel mode de garde (22 %)
Les proportions étaient de 8 % chez les enfants des Premières Nations et de 4 % chez les enfants métis
plus de 6 parents d’enfants inuits sur 10 (64 %) ont déclaré que leur principal mode de garde offrait un environnement propice à l’apprentissage des valeurs et des coutumes traditionnelles et culturelles autochtones
Cette proportion était significativement plus élevée chez les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat (83 %E) que chez les enfants inuits vivant hors de l’Inuit Nunangat (32 %E)
la moitié (49 %) des parents d’enfants des Premières Nations vivant hors réserve ont déclaré que leur service de garde offrait un environnement propice à l’apprentissage autochtone
alors que cette proportion était de 30 % chez les enfants métis
Parmi les parents qui ont déclaré que leur service de garde offrait un environnement propice à l’apprentissage autochtone
la plupart étaient satisfaits de la façon dont le service de garde partageait les valeurs et les coutumes traditionnelles et culturelles autochtones
95 % des parents d’enfants inuits
89 % des parents d’enfants métis et 90 % des parents d’enfants des Premières Nations vivant hors réserve se sont déclarés satisfaits
on a demandé aux parents d’indiquer dans quelle mesure leur principal fournisseur de services de garde comprenait les besoins des familles d’origine autochtone
La proportion de parents ayant répondu « très bien » ou « bien » variait d’un groupe autochtone à l’autre : 73 % chez les parents d’enfants inuits
44 % chez les parents d’enfants métis et 59 % chez les parents d’enfants des Premières Nations vivant hors réserve
on a posé des questions aux parents sur les langues utilisées dans le cadre de la garde d’enfants
car les fournisseurs de services de garde d’enfants peuvent contribuer à la transmission des langues autochtones
Même si le français ou l’anglais étaient
environ 7 % des enfants autochtones fréquentaient un service de garde où une langue autochtone était parlée en combinaison avec le français ou l’anglais
tandis que 1 % des enfants fréquentaient un service où l’on parlait exclusivement une langue autochtone
Les proportions dans lesquelles une langue autochtone était parlée en combinaison avec le français ou l’anglais étaient de 8 % chez les enfants des Premières Nations
de 2 % chez les enfants métis et de 32 % chez les enfants inuits
18 % d’entre eux bénéficiaient d’un mode de garde dans lequel une langue autochtone était la seule langue parlée
Parmi les enfants autochtones qui ne bénéficiaient pas d’un service de garde régulier
près du tiers (32 %) de leurs parents ont déclaré qu’ils souhaitaient que leurs enfants fréquentent un service de garde
Les proportions étaient semblables pour les enfants métis et des Premières Nations vivant hors réserve (34 % et 33 %
alors que la proportion s’établissait à 28 % pour les enfants inuits
on a demandé aux parents qui souhaitaient bénéficier d’un service de garde les principales raisons pour lesquelles l’enfant ne fréquentait pas régulièrement un tel service (tableau 2)
Parmi les raisons le plus souvent invoquées par les parents d’enfants des Premières Nations et métis
il y avait le coût trop élevé (46 % et 62 %E)
suivi du fait qu’aucun service de garde n’était offert (39 % et 48 %E)
les raisons le plus souvent invoquées étaient le fait qu’aucun service de garde n’était offert (57 %E) et le coût (30 %E)
Au troisième rang des raisons citées par tous les groupes autochtones
il y avait le fait d’être sur une liste d’attente
ce qui témoigne des difficultés à trouver un service de garde
La question a été posée uniquement aux parents qui n’avaient pas recours à des services de garde de façon régulière
mais qui souhaitaient avoir accès à un tel service
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On a demandé aux parents d’enfants fréquentant un service de garde au moment de l’enquête s’ils préféraient un autre type de mode de garde (autre que le parent ou le conjoint ou la conjointe qui s’occupe de l’enfant)
18 % des parents d’enfants autochtones ont répondu qu’ils préféreraient un autre type de mode de garde
Les proportions variaient d’un groupe autochtone à l’autre; elles s’établissaient à 21 % chez les parents d’enfants des Premières Nations vivant hors réserve
à 19 % chez les parents d’enfants inuits et à 15 % chez les parents d’enfants métis
Parmi les types de service de garde que les parents préféreraient le plus souvent
il y avait un programme d’aide préscolaire aux Autochtones (41 %)
d’une garderie éducative (prématernelle)
d’un programme préscolaire ou CPE (32 %)
8 % des participants ont répondu qu’ils préféreraient qu’une personne apparentée garde les enfants
les parents autochtones ont également répondu qu’il existait de nombreux obstacles à l’utilisation du mode de garde d’enfants qu’ils préféraient
le quart des parents ont indiqué que le principal obstacle était l’absence de programmes d’aide préscolaire aux Autochtones
citons le fait d’être sur une liste d’attente (25 %)
le fait que le mode ne corresponde pas à leur emploi du temps (15 %) et le fait que le transport soit un problème (13 %)
La présente section du document porte sur les conditions socioéconomiques qui touchent les enfants autochtones et leur famille
notamment les défis liés au revenu du ménage et l’insécurité alimentaire du ménage
Parmi les parents d’enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves)
31 % ont déclaré que le revenu de leur ménage n’était pas suffisant pour répondre à leurs besoins en matière de transport
de vêtements et d’autres dépenses nécessaires en 2022
52 % des répondants ont déclaré que le revenu de leur ménage était suffisant
tandis que 17 % ont déclaré qu’il était plus que suffisant
Il n’y avait pas de différence selon le groupe d’âge de l’enfant
Parmi les parents d’enfants des Premières Nations vivant hors réserve
près du tiers de ceux-ci (32 %) ont déclaré que le revenu de leur ménage n’était pas suffisant pour répondre à leurs besoins
la proportion de parents d’enfants des Premières Nations vivant hors réserve qui ont déclaré que leur revenu était insuffisant était significativement plus élevée dans les régions urbaines (34 %) que dans les régions rurales (25 %)
Un peu plus du quart (27 %) des parents d’enfants métis ont déclaré que le revenu de leur ménage n’était pas suffisant pour répondre à leurs besoins
En ce qui concerne les différences géographiques
les parents d’enfants métis vivant au Québec étaient significativement moins susceptibles que ceux de l’Ontario de déclarer que le revenu de leur ménage était insuffisant (18 % par rapport à 35 %)
Les proportions étaient 27 % dans les Prairies et les provinces de l’Atlantique et 25 % en Colombie-Britannique (ces différences n’étaient pas significatives)
43 % ont déclaré que le revenu de leur ménage était insuffisant
il existait des différences entre les familles d’enfants inuits en fonction de leur lieu de résidence
les familles d’enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat étaient presque deux fois plus susceptibles que celles vivant hors de l’Inuit Nunangat de déclarer que le revenu de leur ménage ne permettait pas de répondre à leurs besoins (50 % par rapport à 26 %E
les proportions variaient d’une région à l’autre
s’établissant à 25 % au Nunatsiavut
à 43 % dans la région désignée des Inuvialuit et à 55 % au Nunavut
45 % des parents d’enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) ont déclaré que le revenu de leur ménage ne leur permettait pas de faire face à une dépense imprévue de 500 $
47 % des parents ne pouvaient pas s’acquitter d’une telle dépense
les parents d’enfants des Premières Nations vivant en région urbaine (50 %) étaient significativement plus susceptibles de déclarer qu’ils ne pouvaient pas couvrir une dépense imprévue de 500 $
par rapport à 39 % de ceux vivant en région rurale
les proportions étaient de 53 % dans les Prairies et 46 % en Ontario et en Colombie-Britannique
32 % des parents d’enfants des Premières Nations ont déclaré ne pas pouvoir faire face à une dépense imprévue de 500 $
Environ 4 parents d’enfants métis sur 10 (39 %) ont déclaré que leur ménage ne pouvait pas composer avec une dépense imprévue de 500 $
Les proportions ne variaient pas grandement à l’échelle du pays
elles étaient de 44 %E dans les provinces de l’Atlantique
alors qu’elle était légèrement inférieure (33 %) en Colombie-Britannique
53 % ont déclaré ne pas pouvoir faire face à une dépense imprévue
La proportion était significativement plus élevée chez les parents d’enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat
62 % d’entre eux déclarant ne pas pouvoir faire face à une dépense imprévue de 500 $
par rapport à 30 % des parents vivant hors de l’Inuit Nunangat
41 % des enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans vivaient dans des ménages qui avaient connu un certain niveau d’insécurité alimentaire au cours des 12 mois précédents (tableau 3)
9 % des enfants autochtones vivaient dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire marginale
c’est-à-dire que les familles craignaient de manquer de nourriture ou avaient un choix d’aliments limité parce qu’elles n’avaient pas assez d’argent pour acheter de la nourriture
19 % vivaient dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire modérée
où la qualité ou la quantité de nourriture étaient compromises
14 % vivaient dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire grave
c’est-à-dire qu’ils sautaient des repas
réduisaient leur consommation de nourriture et
Parmi la population non autochtone, une proportion beaucoup plus faible d’enfants âgés de 1 à 14 ans (16 %) vivaient dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire (5 % vivaient dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire marginale, 8 %, dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire modérée et 3 %, dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire grave)Note
Rien n’indique que l’accès à la nourriture lié au revenu soit difficile
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Exactement une indication de difficulté d’accès à la nourriture lié au revenu
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Signe de compromis en matière de qualité ou de quantité de nourriture consommée
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Signe de consommation alimentaire réduite et d’habitudes alimentaires perturbées
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Parmi les enfants des Premières Nations âgés de 1 à 14 ans et vivant hors réserve
43 % vivaient dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire
dont plus du tiers en situation d’insécurité alimentaire modérée ou grave
les enfants des Premières Nations vivant dans des régions urbaines étaient significativement plus susceptibles de vivre une situation d’insécurité alimentaire que ceux vivant dans des régions rurales (46 % par rapport à 33 %)
Les différences observées dans l’ensemble du pays n’étaient pas significatives : la prévalence de l’insécurité alimentaire chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve était de 49 % dans les Prairies
la Colombie-Britannique (38 %) et le Québec (28 %E)
Un peu plus du tiers (35 %) des enfants métis vivaient dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire
plus de 1 enfant métis sur 10 (12 %) vivait dans un foyer en situation d’insécurité alimentaire grave
En ce qui concerne l’insécurité alimentaire dans l’ensemble du pays
la prévalence chez les enfants métis était de 40 % en Ontario
30% en Colombie-Britannique et 22 %E dans les territoires
ces différences n’étaient pas significatives
Les enfants inuits ont connu des niveaux élevés d’insécurité alimentaire
65 % d’entre eux vivant dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire
Plus du quart (28 %) des enfants inuits vivaient une situation d’insécurité alimentaire modérée
tandis que près de 3 enfants inuits sur 10 (29 %) vivaient dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire grave
L’insécurité alimentaire est un problème bien documenté chez les Inuit, en particulier ceux qui vivent dans l’Inuit Nunangat, en raison des difficultés d’accès à la nourriture, des coûts élevés des aliments et des changements climatiquesNote Note
plus des trois quarts (77 %) des enfants inuits de l’Inuit Nunangat vivaient dans des ménages en situation d’insécurité alimentaire
comparativement à 35 % de leurs homologues vivant hors de l’Inuit Nunangat
La prévalence de l’insécurité alimentaire variait aussi selon la région inuite (graphique 6)
plus de 8 enfants sur 10 (82 %) âgés de 1 à 14 ans au Nunavut vivaient dans un ménage ayant connu une situation d’insécurité alimentaire
69% dans la région désignée des Inuvialuit
Cette section porte sur plusieurs indicateurs de santé clés chez les enfants autochtones pour mettre en lumière leurs expériences
les parents de la majorité (80 %) des enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) ont déclaré que leurs enfants étaient en excellente ou en très bonne santé
les proportions allaient de 79 % chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
à 77 % chez les enfants inuits et à 82 % chez les enfants métis
La proportion correspondante chez les enfants non autochtones était de 90 % (ECSEJ
que l’excellente ou la très bonne santé diminue avec l’âge
85 % des enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans sont en excellente ou en très bonne santé
par rapport à 78 % des enfants âgés de 6 à 14 ans
la baisse au chapitre de l’excellente ou de la très bonne santé est beaucoup plus faible : 92 % chez les enfants âgés de 1 à 5 ans et 89 % chez les enfants âgés de 6 à 14 ans (ECSEJ
Les résultats montrent également que la proportion d’enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans qui sont en excellente ou en très bonne santé a diminué au fil du temps
elle est passée de 83 % en 2006 à 78 % en 2022
il n’y avait pas de variation chez les enfants âgés de 1 à 5 ans (86 % en 2006 et 85 % en 2022)
Le graphique 7 montre la proportion de parents déclarant une excellente ou une très bonne santé chez les filles et les garçons plus jeunes et plus âgés séparément
ainsi que selon l’identité autochtone
Parmi les enfants des Premières Nations âgés de 1 à 5 ans vivant hors réserve
86 % des filles avaient une excellente ou une très bonne santé
les proportions étaient inférieures : 77 % des filles des Premières Nations par rapport à 76 % des garçons des Premières Nations
La tendance était semblable chez les enfants métis et inuits
sauf chez les garçons inuits âgés de 6 à 14 ans
Des études antérieures ont montré que les Autochtones présentent des incidences plus élevées de problèmes de santé chroniques et de facteurs de risque connexes. Cette situation est attribuable à de nombreux facteurs, dont les contaminants environnementaux (à l’intérieur et à l’extérieur), les conditions de logement (comme le surpeuplement), ainsi que l’accès aux services de santé et aux services connexes dès l’enfanceNote
on entend des problèmes de santé de longue durée présents depuis au moins six mois ou qui devraient durer au moins six mois et ayant été diagnostiqués par un professionnel de la santé
Les résultats montrent que les types spécifiques de problèmes de santé chroniques déclarés chez les enfants autochtones variaient en fonction de l’âge (tableau 4)
les difficultés de la parole ou du langage étaient les problèmes de santé chroniques les plus fréquents chez les enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans (20 %)
suivies de l’intolérance au lactose ou de la difficulté à digérer le lait (11 %) et des infections ou problèmes d’oreille (11 %)
Parmi les autres problèmes de santé chroniques fréquemment déclarés
psychologiques ou nerveux (10 %) et l’asthme (9 %)
parmi les problèmes de santé chroniques le plus souvent déclarés
les troubles d’apprentissage (20 %) et les troubles de déficit de l’attention sans ou avec hyperactivité (TDA ou TDAH) (20 %)
puis les difficultés de la parole ou du langage (16 %)
Certaines infections respiratoires sont des maladies infantiles courantes. Cependant, dans certains cas, elles peuvent entraîner des complications et des hospitalisationsNote Note
8 % des enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) ont reçu un diagnostic d’infection respiratoire
le virus respiratoire syncytial (VRS) ou la bronchiolite
Le taux de signalement des infections respiratoires était semblable parmi tous les groupes autochtones : 7 % chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve et les enfants inuits
Les jeunes enfants étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir un diagnostic d’infection respiratoire
13 % des enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans ont reçu un diagnostic d’infection respiratoire par rapport à 5 % des enfants âgés de 6 à 14 ans
Il n’y avait pas de différence significative selon le genre ou la région géographique dans les deux groupes d’âge
environ 4 enfants autochtones sur 10 (42 %) âgés de 1 à 14 ans ont reçu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19
La proportion était légèrement supérieure chez les enfants plus âgés : 43 % chez les enfants âgés de 6 à 14 ans par rapport à 40 % chez les enfants âgés de 1 à 5 ans
Aucune différence n’a été relevée entre les garçons et les filles autochtones
43 % ont reçu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19
Il existait des variations à l’échelle du pays
la proportion en Colombie-Britannique était significativement inférieure à celle enregistrée en Ontario (32 % par rapport à 45 %)
Les proportions étaient de 50 % dans les provinces de l’Atlantique
de 49 % au Québec et dans les territoires
La proportion d’enfants métis âgés de 1 à 14 ans ayant reçu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 a atteint 42 %
Il existait quelques différences géographiques
les enfants métis de la Colombie-Britannique ayant la plus faible proportion de cas de COVID-19 diagnostiqués (30 %)
Cette proportion était significativement inférieure à celle observée dans toutes les autres provinces au Canada
Les proportions variaient d’une région géographique à l’autre
s’établissant à 42 % dans les Prairies
à 44 % en Ontario et à 58 %E au Québec
la proportion d’enfants ayant reçu un diagnostic de COVID-19 était de 34 %
les proportions étaient significativement plus faibles au Nunavut (26 %) et au Nunavik (34 %)
par rapport à 49 %E au Nunatsiavut et à 64 % dans la région désignée des Inuvialuit
les résultats montrent qu’il n’y avait pas de différences significatives au chapitre des taux de vaccination systématique entre les groupes autochtones ni de différences entre les genres
il n’y avait pas de différences géographiques en ce qui concerne la vaccination systématique
On a demandé aux parents dont les enfants âgés de 1 à 14 ans n’avaient pas reçu les vaccins de routine prévus la raison pour laquelle leurs enfants n’étaient pas vaccinés (graphique 8)
il y avait le fait que la personne ne pensait pas que les vaccins étaient sécuritaires (23 %) et qu’elle ne voulait pas faire vacciner leur enfant pour des raisons culturelles (21 %)
16 % des parents ont indiqué que la pandémie de COVID-19 était une raison de ne pas faire vacciner leur enfant
Parmi les autres raisons fréquemment citées
le trop grand nombre de vaccins requis (14 %) et la difficulté à prendre rendez-vous ou la liste d’attente trop longue à la clinique (13 %)
Les disparités en matière de santé qui touchent les Autochtones, comme l’accès aux soins de santé, se sont probablement accentuées en raison de la grave pénurie de médecins en soins de santé primairesNote et de la pandémie de COVID-19Note
11 % des enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) ont eu besoin
à un moment donné au cours des 12 mois précédents
Les proportions de parents déclarant des besoins insatisfaits en matière de soins de santé étaient semblables chez les enfants plus jeunes âgés de 1 à 5 ans (12 %) et chez les enfants plus âgés (11 %)
Chez les enfants des Premières Nations âgés de 1 à 14 ans et vivant hors réserve
12 % des parents ont fait état de besoins insatisfaits en matière de soins de santé
La prévalence des besoins insatisfaits en santé n’était pas significativement différente entre les enfants des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit et ceux sans le statut d’Indien inscrit
Il y avait quelques différences géographiques
les parents au Québec déclarant la proportion la plus élevée de besoins insatisfaits
Cette proportion était significativement plus élevée que celle observée dans les Prairies (10 %)
Les proportions variaient d’une région à l’autre du pays
allant de 12 % dans les provinces de l’Atlantique et en Ontario à 14 % en Colombie-Britannique
Les proportions allaient des plus élevées dans les provinces de l’Atlantique (18 %E) et en Colombie-Britannique (16 %) aux plus faibles au Québec et dans les Prairies (7 % et 8 %
12 % des parents d’enfants inuits ont fait état de besoins insatisfaits en matière de soins de santé
Même si la proportion était plus élevée chez les personnes vivant dans l’Inuit Nunangat que chez celles vivant hors de la région (13 % et 10 %)
la différence n’était pas significative
à 15 % au Nunavut et à 16 % dans la région désignée des Inuvialuit
Parmi ceux qui n’ont pas reçu de soins
les raisons le plus fréquemment invoquées dans le cas des enfants des Premières Nations vivant hors réserve et des enfants métis étaient : le temps d’attente trop long (38 % et 42 %E
respectivement) ainsi que le fait que les soins n’étaient pas disponibles au moment voulu (32 % et 34 %E
les raisons invoquées le plus couramment étaient le fait que les soins n’étaient pas disponibles dans la région (63 %E)
puis que les soins n’étaient pas disponibles au moment voulu (41 %E)
La pandémie de COVID-19 a été citée comme raison pour 32 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve
30 %E des enfants métis et 23 %E des enfants inuits
Il est important d’examiner l’état de santé mentale des enfants, car le développement émotionnel et social des premières années peut jeter les bases de la santé mentale tout au long de la vie. En outre, la pandémie de COVID-19, qui a eu une incidence négative sur la santé mentale de bon nombre de Canadiens et CanadiennesNote
a renforcé le besoin de fournir des renseignements supplémentaires sur la santé des enfants et des jeunes
Il est également important de noter que les questions sur la santé mentale se fondent sur la perception qu’ont les parents de la santé mentale de leur enfantNote . Des recherches antérieures ont révélé des divergences entre les perceptions des parents et celles des jeunes, ces derniers évaluant souvent leur propre santé mentale de manière moins positive que leurs parentsNote
Les résultats doivent donc être interprétés avec prudence
Selon les résultats de l’EAPA de 2022
les parents de 69 % des enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (à l’exclusion de ceux qui vivent dans les réserves) ont déclaré que leur enfant avait une excellente ou une très bonne santé mentale
les proportions étaient de 68 % chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
de 70 % chez les enfants métis et de 72 % chez les enfants inuits
La proportion correspondante chez les enfants non autochtones était de 86 % (ECSEJ
Le tableau 5 montre que les parents d’enfants plus jeunes étaient plus susceptibles que les parents d’enfants plus âgés de déclarer que la santé mentale de leur enfant était excellente ou très bonne
la proportion de ceux qui déclaraient une santé mentale excellente ou très bonne était de 82 % pour les garçons autochtones âgés de 1 à 5 ans
par rapport à 62 % pour les garçons âgés de 6 à 14 ans
la proportion de parents qui déclaraient une santé mentale excellente ou très bonne passait de 86 % pour les filles âgées de 1 à 5 ans à 62 % pour celles âgées de 6 à 14 ans
la proportion de parents déclarant une santé mentale excellente ou très bonne a diminué pour les enfants plus âgés
La même tendance s’est dégagée chez les enfants non autochtones
93 % des parents d’enfants âgés de 1 à 5 ans jugeant la santé mentale de leur enfant excellente ou très bonne
par rapport à 82 % des parents d’enfants âgés de 6 à 14 ans (ECSEJ
Étant donné la petite taille de la population non binaire
il est parfois nécessaire d’agréger les données dans une variable sur le genre à deux catégories pour protéger la confidentialité des réponses
les personnes appartenant à la catégorie « personnes non binaires » sont réparties dans les deux autres catégories de genre et sont dénotées par le symbole « + »
La catégorie « Garçons+ » comprend les garçons
ainsi que certaines personnes non binaires
et la catégorie « Filles+ » comprend les filles
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les résultats montrent certaines différences entre les genres en ce qui concerne la santé mentale des jeunes enfants autochtones (tableau 5)
parmi les enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 1 à 5 ans
les parents de filles étaient plus susceptibles de déclarer que la santé mentale de leur fille était excellente ou très bonne que les parents de garçons des Premières Nations (87 % par rapport à 79 %)
Il n’existait pas de différence selon le genre chez les enfants âgés de 6 à 14 ans
De nombreux parents autochtones cherchent à obtenir du soutien pour le bien-être de leurs enfants. En 2022, plus de 4 parents d’enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans vivant hors réserve sur 10 (43 %) ont déclaré avoir vu quelqu’un ou parlé à quelqu’un au sujet des émotions, du comportement, de la santé mentale ou de la santé spirituelle de leur enfant au cours des 12 mois précédentsNote
les proportions se situaient à 46 % chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
à 43 % chez les enfants métis et à 28 % chez les enfants inuits
il n’y avait pas de différence selon le genre ou la région géographique
une proportion plus élevée de parents d’enfants inuits vivant hors de l’Inuit Nunangat ont déclaré avoir vu quelqu’un ou parlé à quelqu’un au sujet des émotions
de la santé mentale ou de la santé spirituelle de leur enfant (52 %)
La proportion chez les enfants vivant dans l’Inuit Nunangat était de 17 %
Parmi les parents qui ont déclaré qu’à un moment donné
l’enfant avait eu besoin d’aide pour résoudre des problèmes de santé émotionnelle
environ le tiers (34 %) ont déclaré que l’enfant n’avait pas reçu cette aide
Les proportions étaient semblables chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve et les enfants métis (34 % et 35 %
la proportion était significativement plus élevée chez les enfants inuits
plus de la moitié (52 %) des parents ayant déclaré que l’enfant n’avait pas reçu l’aide dont il avait besoin
les parents de la majorité (87 %) des enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) ont déclaré que leurs enfants avaient consulté un professionnel des soins dentaires
comme un dentiste ou un hygiéniste dentaire
La proportion d’enfants ayant déjà consulté un professionnel des soins dentaires augmentait avec l’âge
les enfants autochtones âgés de 6 à 14 ans étaient significativement plus susceptibles d’avoir consulté un professionnel des soins dentaires que ceux âgés de 1 à 5 ans (97 % par rapport à 65 %)
Les proportions étaient semblables chez les enfants non autochtones
85 % d’entre eux ayant consulté un professionnel des soins dentaires
soit 97 % chez les enfants plus âgés et 62 % chez les plus jeunes (ECSEJ
Le tableau 6 montre les différents types d’accès aux services de santé buccodentaire selon le groupe autochtone et le groupe d’âge
Les résultats montraient que la proportion d’enfants ayant déjà consulté un professionnel des soins dentaires était semblable chez les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 1 à 5 ans (66 % et 65 %
Parmi les enfants qui ont déjà consulté un professionnel des soins dentaires
la majorité l’avait fait pour un examen ou un nettoyage (86 % chez les enfants des Premières Nations et 88 % chez les enfants métis)
alors que les proportions étaient plus faibles pour avoir consulté un professionnel des soins dentaires pour des maux de dents ou des caries
60 % de ceux âgés de 1 à 5 ans ont déjà consulté un professionnel des soins dentaires
alors que cette proportion était de 91 % chez les enfants inuits plus âgés
Environ la moitié des enfants inuits ont consulté un professionnel des soins dentaires pour des maux de dents ou des caries (51 % chez les enfants âgés de 1 à 5 ans et 47 % chez les enfants inuits plus âgés)
La question a été posée aux personnes qui ont répondu avoir déjà consulté un professionnel des soins dentaires
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il existait certaines différences au chapitre de l’accès aux services de santé buccodentaire en fonction du statut d’Indien inscrit
les enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 1 à 5 ans ayant le statut d’Indien inscrit étaient plus susceptibles d’avoir déjà consulté un professionnel des soins dentaires (71 %) que ceux n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (60 %)
ceux qui ont le statut d’Indien inscrit étaient plus susceptibles d’avoir consulté un professionnel des soins dentaires pour un examen ou un nettoyage ainsi que pour des maux de dents ou des caries
Il existait également des différences géographiques chez les enfants inuits
Les enfants inuits âgés de 1 à 14 ans vivant dans l’Inuit Nunangat étaient significativement moins susceptibles d’avoir déjà consulté un professionnel des soins dentaires (78 %) que ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat (86 %)
C’était le cas pour la consultation d’un professionnel des soins dentaires pour un examen ou un nettoyage (72 % par rapport à 93 %
lorsqu’il s’agit de consulter un professionnel des soins dentaires pour des maux de dents ou des caries
la proportion était plus élevée chez les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat (51 %) que chez ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat (39 %)
Des études existantes ont montré que les enfants autochtones au Canada présentent des taux de la carie de la petite enfance plus élevésNote que le reste de la populationNote
29 % des enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (à l’exclusion de ceux qui vivent dans les réserves) ont été atteints par la carie de la petite enfance
La proportion était plus élevée chez les enfants plus âgés
puisque 33 % des enfants âgés de 6 à 14 ans ont été atteints par la carie de la petite enfance
par rapport à 20 % chez les enfants âgés de 1 à 5 ans
Le graphique 9 montre la prévalence de la carie de la petite enfance et le traitement contre la carie de la petite enfance selon le groupe autochtone et l’âge
Les résultats montraient que 4 enfants inuits sur 10 ont été atteints par la carie de la petite enfance (42 % chez les enfants âgés de 1 à 5 ans et 40 % chez les enfants plus âgés)
30 % des enfants inuits âgés de 1 à 5 ans ont reçu un traitement contre la carie de la petite enfance
tandis que la proportion était de 47 % chez les enfants inuits âgés de 6 à 14 ans
les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat étaient plus susceptibles que ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat d’avoir été atteints par la carie de la petite enfance et d’avoir reçu un traitement contre celle-ci (données non montrées)
Chez les enfants des Premières Nations âgés de 1 à 5 ans et vivant hors réserve
les résultats montraient que près du quart (24 %) ont été atteints par la carie de la petite enfance
tandis que 20 % ont reçu un traitement
Les proportions étaient plus élevées chez les enfants âgés de 6 à 14 ans
les enfants des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit étaient plus susceptibles d’avoir été atteints par la carie de la petite enfance et d’avoir reçu un traitement que les enfants des Premières Nations n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (données non présentées)
La prévalence des cas d’enfants ayant été atteints par la carie de la petite enfance ou ayant reçu un traitement contre celle-ci était semblable chez les enfants métis âgés de 1 à 5 ans (12 % dans les deux cas)
les proportions augmentaient significativement avec l’âge
Chez les enfants métis âgés de 6 à 14 ans
plus du quart (28 %) ont été atteints par la carie de la petite enfance et plus du tiers (35 %) ont reçu un traitement contre la carie de la petite enfance
16 % des enfants inuits âgés de 1 à 14 ans ont eu besoin de soins dentaires au cours des 12 mois précédents
Cette proportion était significativement plus élevée chez les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat (20 %) que chez les enfants inuits vivant hors de l’Inuit Nunangat (4 %)
Les proportions pour les enfants métis et ceux des Premières Nations vivant hors réserve étaient de 6 %
Dans le cas des enfants autochtones dont les besoins en santé buccodentaire n’ont pas été satisfaits
les principales raisons invoquées par les parents pour expliquer cette situation étaient les suivantes : le coût (45 %)
les soins n’étaient pas disponibles au moment requis ou dans la région (31 %)
la pandémie de COVID-19 (28 %) et le fait de ne pas avoir eu l’occasion de s’en occuper (9 %)
les parents de 43 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve
de 70 % des enfants métis et de 19 % des enfants inuits ont eu recours à une assurance privée
le paiement des frais par les parents (qui ont payé de leur poche) a été l’option utilisée pour 22 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve
33 % des enfants métis et 9 % des enfants inuits
il existait des différences significatives entre ceux qui ont le statut d’Indien inscrit et ceux qui ne l’ont pas
les trois quarts des parents d’enfants des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit ont eu recours à un programme gouvernemental pour payer les frais lors d’une visite
tandis que 34 % des parents d’enfants n’ayant pas le statut d’Indien inscrit ont eu recours à un programme gouvernemental
Les parents d’enfants des Premières Nations sans statut d’Indien inscrit étaient plus susceptibles de recourir à une assurance privée (56 % par rapport à 33 % pour ceux ayant le statut d’Indien inscrit) et de payer de leur poche les frais (33 % par rapport à 12 %)
Les proportions d’enfants qui prenaient toujours leur déjeuner ou presque toujours étaient semblables chez les enfants des Premières Nations et les enfants métis (80 % et 83 %
près des trois quarts (74 %) prenaient toujours leur déjeuner ou presque toujours
Il existait également des différences en fonction de l’endroit où les enfants inuits vivaient
69 % des enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat déjeunaient toujours ou presque toujours
ce qui étaient significativement inférieur à la proportion d’enfants vivant hors de l’Inuit Nunangat (84 %E)
Comme indiqué précédemment dans ce document
la prévalence de l’insécurité alimentaire est beaucoup plus élevée dans la région de l’Inuit Nunangat
ce qui peut avoir une incidence sur la disponibilité de la nourriture et l’accès à celle-ci
Des études existantes ont montré que l’allaitement est associé à une meilleure santé globale et à une prévalence inférieure de problèmes de santé, comme l’asthme, les infections des voies respiratoires et les infections de l’oreilleNote . Santé Canada recommande que les nourrissons soient uniquement allaités pendant les six premiers mois de leur vieNote
La proportion globale d’enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans qui ont déjà été nourris au biberon est semblable à celle des enfants qui ont déjà été allaités
75 % des enfants métis et 78 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve ont déjà été nourris au biberon
On a demandé aux parents ce qu’ils donnaient à leurs enfants dans leurs biberons
Les produits à base de lait (à l’exception du lait maternel) représentaient la réponse la plus fréquente parmi tous les groupes autochtones (tableau 7)
Le lait maternel était la deuxième réponse la plus fréquente chez les enfants métis (65 %)
un peu moins du tiers (32 %) des enfants inuits ont reçu du lait maternel dans leur biberon
Plus de la moitié des enfants des Premières Nations vivant hors réserve
des enfants métis et des enfants inuits ont également bu de l’eau dans leur biberon
tandis que plus du tiers (36 %) des enfants inuits ont bu du jus de fruits
Les proportions d’enfants ayant bu du jus de fruits étaient de 29 % chez les enfants des Premières Nations et de 20 % chez les enfants métis
Il existait des différences selon la région géographique
chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
une proportion supérieure d’enfants vivant dans les régions rurales buvaient des produits à base de lait au biberon (97 %) par rapport à 93 % des enfants dans les régions urbaines
ceux qui vivaient dans l’Inuit Nunangat étaient moins susceptibles d’avoir bu du lait maternel au biberon que ceux vivant hors de l’Inuit Nunangat (25 % par rapport à 55 %E)
la proportion d’enfants buvant des jus de fruits au biberon était plus élevée dans l’Inuit Nunangat (40 %) que hors de l’Inuit Nunangat (20 %E)
41 % des enfants métis et 54 % des enfants des Premières Nations vivant hors réserve ont déjà été mis au lit avec un biberon
Cette proportion était significativement plus élevée chez les enfants inuits vivant dans l’Inuit Nunangat que chez ceux qui vivent hors de la région (75 % par rapport à 45 %E)
En ce qui concerne la fréquence à laquelle les enfants sont mis au lit avec un biberon
un peu plus du quart des enfants des Premières Nations vivant hors réserve et des enfants métis l’ont été plus d’une fois par jour (26 % dans les deux cas)
38 % ont été mis au lit avec un biberon plus d’une fois par jour
En 2022, plus de 6 enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans (à l’exclusion de ceux vivant dans les réserves) sur 10 (63 %) ont fait au moins 60 minutes d’activité physique chaque jourNote
21 % des enfants ont consacré de 30 à 59 minutes par jour à une activité physique
tandis que 16 % y ont consacré moins de 30 minutes par jour
Les proportions étaient semblables pour les trois groupes autochtones
les filles avaient des niveaux d’activité physique quotidienne légèrement inférieurs à ceux des garçons dans les deux groupes d’âge; toutefois
sauf chez les enfants des Premières Nations âgés de 6 à 14 ans (graphique 11)
63 % des garçons des Premières Nations ont fait 60 minutes d’activité physique par jour
alors que la proportion chez les filles étaient de 51 %
le graphique 11 montre que l’activité physique modérée diminuait avec l’âge chez tous les groupes autochtones ainsi que chez les garçons et les filles
la proportion est passée de 75 % chez ceux âgés de 1 à 5 ans à 57 % chez ceux du groupe d’âge supérieur
la proportion est passée de 68 % à 59 %
14 % des enfants autochtones âgés de 1 à 14 ans et vivant hors réserve s’étaient blessés au cours des 12 mois précédant l’enquête
Les proportions de ceux qui s’étaient blessés étaient semblables chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve et les enfants métis (14 % et 15 %
7 % s’étaient blessés au cours des 12 mois précédents
Il n’y avait pas de différence entre les blessés en fonction des groupes d’âge
alors que 15 % étaient âgés de 6 à 14 ans et 13 % étaient âgés de 1 à 5 ans
il n’y avait aucune différence selon le genre ou la région géographique
Parmi les types les plus fréquents de blessures chez les enfants
les meurtrissures (ecchymoses) ou les cloques (ampoules)
y compris les blessures multiples mineures (37 %)
les perforations ou les morsures (12 %)
puis les commotions cérébrales ou les autres traumatismes cérébraux (5 %)
les enfants autochtones au Canada doivent composer avec un accès inadéquat aux soins de santé
à l’éducation et aux services sociaux
ce qui se traduit par des inégalités et des retards
comme les conflits de compétence concernant le paiement des services
on évaluera si les répondants connaissent le principe de Jordan et l’Initiative : Les enfants inuits d’abord
et la façon dont ils perçoivent l’accessibilité aux services en vertu de ces exigences juridiques et politiques visant à éliminer ces inégalités au chapitre de la prestation de services
la moitié (49 %) des parents d’enfants des Premières Nations âgés de 1 à 14 ans vivant hors réserve ont déclaré avoir entendu parler du principe de Jordan
La proportion était significativement plus élevée chez les membres des Premières Nations ayant le statut d’Indien inscrit (68 %) que chez ceux n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (29 %)
La proportion de parents ayant déclaré être au courant du principe de Jordan variait dans l’ensemble du pays
87 % des parents vivant dans les territoires ont déclaré avoir entendu parler du principe de Jordan
Venaient ensuite 63 % des parents dans les Prairies et 43 % des parents en Colombie-Britannique
Les proportions étaient inférieures en Ontario (37 %)
dans les provinces de l’Atlantique (36 %) et au Québec (34 %E)
ceux vivant dans les régions urbaines étaient significativement plus susceptibles d’avoir entendu parler du principe de Jordan que ceux vivant dans les régions rurales (79 % par rapport à 21 %)
On a également demandé aux parents qui connaissaient le principe de Jordan s’ils avaient déjà présenté une demande pour des services
Parmi les enfants des Premières Nations âgés de 1 à 14 ans vivant hors réserve
un tiers (34 %) des parents avaient déjà présenté une demande
La proportion était significativement plus élevée chez les personnes ayant le statut d’Indien inscrit que chez celles n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (38 % par rapport à 22 %)
Le graphique 12 présente certaines des raisons pour lesquelles les parents (qui ont entendu parler du principe de Jordan) n’ont pas présenté de demande pour des services
il y avait le fait que l’enfant n’avaient pas besoin de services (54 %)
suivi par le fait de ne pas croire que leur demande serait approuvée (14 %)
citons le fait que l’enfant n’était pas éligible (11 %) et la difficulté à contacter les gens
à accéder ou à naviguer le système (10 %)
La proportion de personnes ayant répondu que leur enfant n’était pas éligible était significativement plus élevée chez les membres des Premières Nations vivant hors réserve et n’ayant pas le statut d’Indien inscrit (19 %) que chez ceux ayant le statut d’Indien inscrit (7 %)
Parmi les parents qui ont présenté une demande de services en vertu du principe de Jordan
plus de 4 parents sur 10 (42 %) ont demandé des mesures de soutien à l’éducation
des fournitures scolaires ou du transport scolaire
Une proportion semblable de parents (40 %) ont demandé du soutien médical
des soins de longue durée pour les enfants ayant des besoins particuliers ou des services dentaires
20 % ont présenté une demande pour des services en santé mentale ou des services thérapeutiques connexes (orthophonie
Chez les enfants inuits âgés de 1 à 14 ans
un quart (24 %) des parents ont déclaré avoir entendu parler de l’Initiative : Les enfants inuits d’abord
Les proportions variaient selon la région inuite
plus de 6 parents sur 10 (62 %E) au Nunatsiavut ayant répondu qu’ils connaissaient cette initiative
suivis de la moitié des parents dans la région désignée des Inuvialuit
de 29 % des parents au Nunavut et de 9 % des parents au Nunavik
21 % des parents d’enfants inuits âgés de 1 à 14 ans ont répondu qu’ils connaissaient l’Initiative : Les enfants inuits d’abord
parmi les parents d’enfants inuits au courant de l’existence de ce programme
29 % ont déclaré avoir déjà demandé des services dans le cadre de l’initiative
Il n’y avait pas de différence dans le fait d’avoir déjà présenté une demande en fonction du fait que le demandeur vivait dans l’Inuit Nunangat ou hors de l’Inuit Nunangat
Parmi les parents qui ont présenté une demande pour des services dans le cadre de l’Initiative : Les enfants inuits d’abord
près de 4 parents sur 10 (39 %E) ont demandé des mesures de soutien à l’éducation
tandis que 19 %E ont demandé du soutien médical
des aides à la mobilité et des soins de longue durée pour les enfants ayant des besoins particuliers ou des services dentaires
la proportion de parents (15 %E) ayant présenté une demande pour des services en santé mentale était la même que celle ayant demandé des services thérapeutiques connexes (orthophonie
Le graphique 13 présente certaines des raisons pour lesquelles les parents qui connaissaient le programme n’ont pas présenté de demande pour des services dans le cadre de l’Initiative : Les enfants inuits d’abord
La raison la plus souvent invoquée était que l’enfant n’avait pas besoin de services (43 %E)
suivie par 18 %E des parents qui ont déclaré que leur enfant n’était pas éligible
citons le fait de ne pas croire que leur demande serait approuvée (10 %)
à accéder ou à naviguer le système (8 %) et le fait d’avoir demandé ou reçu des services ailleurs (7 %)
Ce rapport visait à examiner un vaste éventail d’indicateurs de bien-être et de la santé relatifs aux enfants des Premières Nations vivant hors réserve
les enfants métis et les enfants inuits âgés de 1 à 14 ans
Des données récentes et culturellement pertinentes manquent à Statistique Canada relativement aux enfants autochtones
mais l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2022 peut aider à combler ces lacunes significatives
Des recherches ont indiqué que des déterminants sociaux influent sur le bien-être à différentes étapes du cycle de vie
Il est par conséquent important de mieux comprendre les expériences des enfants autochtones et de leurs familles
Cela est particulièrement important puisque le bien-être et la santé des enfants autochtones sont essentiels pour la santé et la réussite future des familles
des collectivités et des populations autochtones
Ce rapport a présenté un aperçu de nombreux facteurs touchant les enfants autochtones et leurs familles
tous les sujets inclus dans l’EAPA de 2022 n’ont pas été couverts
Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour explorer pleinement les multiples facettes de la santé et du bien-être des enfants des Premières Nations vivant hors réserve
Voir Sacred and Strong – Childhood
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« The Wellness Wheel: An Aboriginal Contribution to Social Work
Breaking barriers and creating common ground through a holistic approach: The medicine wheel »
ON : étude préparée pour un atelier tenu lors de la First North American Conference on Spirituality and Social Work
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« Le développement des jeunes enfants autochtones au Canada : état actuel des connaissances et orientations futures »
C.-B. : Centre de collaboration nationale sur la santé autochtone
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« Inégalités en matière de santé et déterminants sociaux de la santé des peuples autochtones »
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« Comprendre les inégalités en santé vécues par les peuples autochtones à la lumière d’un modèle de déterminants sociaux »
Centre de collaboration nationale de la santé autochtone
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« The health of Canada’s children
Part III: Public policy and the social determinants of children’s health »
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« Social determinants of health and the future well-being of Aboriginal children in Canada »
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l’enquête était auparavant appelée l’Aboriginal Peoples Survey (APS); elle est maintenant connue sous le nom d’Indigenous Peoples Survey (IPS)
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Un grand centre de population désigne une région qui compte une population de 100 000 habitants ou plus
Un moyen centre de population compte une population de 30 000 à 99 999 habitants
une population de 1 000 à 29 999 habitants
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Les régions rurales désignent toutes les régions situées à l’extérieur des centres de population
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Commission de vérité et réconciliation du Canada
réconcilier pour l’avenir : sommaire du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada
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« Recensement en bref : Les langues autochtones au Canada ». Produit no 98-200-X au catalogue de Statistique Canada
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Whalen, D.H., Lewis, M.E., Gillson, S. et coll. (2022). « Health effects of Indigenous language use and revitalization: a realist review ». International Journal for Equity Health, 21, 169. https://doi.org/10.1186/s12939-022-01782-6
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Les questions liées aux langues et à la culture autochtones variaient en fonction de l’âge de l’enfant
C’est pourquoi les résultats sont présentés séparément dans ce rapport
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Indigenous early childhood development in Canada: Current state of knowledge and future directions
: National Collaborating Centre for Aboriginal Health
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« Cultural connectedness and its relation to mental wellness for First Nations youth »
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Voir Les jeunes autochtones : le pouvoir guérisseur de l’identité culturelle pour obtenir plus d’information
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Les régions urbaines désignent toutes les régions situées en dehors des petits
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Le terme « aînés » n’est pas défini dans le questionnaire
La question lit comme suit : « À quelle fréquence l'enfant passe-t-il du temps avec des aînés
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communauté et langues autochtones chez les jeunes enfants des Premières Nations vivant hors réserve au Canada »
Produit no 11-008-X au catalogue de Statistique Canada
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Statistique Canada. (2023). Modes de garde d’enfants, 2023
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Aux fins de l’Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA)
on entend tout service de garde relatif à l’enfant fourni par une personne autre que le parent ou le tuteur
Cette notion ne comprend pas le gardiennage occasionnel et la maternelle
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Voir Statistique Canada. (2023). Modes de garde d’enfants, 2023
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l’option permettant de sélectionner des programmes d’aide scolaire aux Autochtones donnait des exemples
comme le programme Bon départ ou d’aide préscolaire ou des programmes de garderie destinés aux Premières Nations
ce type de mode de garde d’enfants inclut un certain nombre de programmes différents
comme le Programme d’aide préscolaire aux Autochtones dans les collectivités urbaines et nordiques (PAPACUN)
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« Services de garde pour les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
les enfants métis et les enfants inuits »
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« Quality and educator dispositions for Indigenous families in the urban early learning and child care context: a scoping review »
International Journal of Child Care and Education Policy
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Statistique Canada. (2023). Indice des prix à la consommation : revue annuelle, 2022
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Statistique Canada. (2023). Un plus grand nombre de Canadiens ont de la difficulté à assumer les dépenses pour les aliments, le logement et d’autres dépenses nécessaires
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Toronto : Research to identify policy options to reduce food insecurity (PROOF)
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Même si ces données sur les enfants non autochtones datent de 2019 (avant la forte inflation)
les résultats vont de pair avec les études actuelles sur l’insécurité alimentaire
« L’insécurité alimentaire chez les familles canadiennes »
Produit no 75-006-X au catalogue de Statistique Canada
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« L’insécurité alimentaire chez les Inuits vivant dans l’Inuit Nunangat »
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« Drivers and health implications of the dietary transition among Inuit in the Canadian Arctic: a scoping review ». Public Health Nutrition
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« Social determinants of health and the future well-being of Aboriginal children in Canada »
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Understanding Indigenous health inequalities through a social determinants model
National Collaborating Centre for Indigenous Health
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Institut canadien d’information sur la santé. (2024). Les hospitalisations pour des maladies respiratoires augmentent chez les enfants au Canada
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« Fardeau de la maladie du virus respiratoire syncytial chez les nourrissons
les jeunes enfants et les femmes et personnes enceintes »
Relevé des maladies transmissibles au Canada
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Voir Avantages de l’immunisation : Guide canadien d’immunisation pour en savoir davantage
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Pour en savoir davantage sur les taux de vaccination au Canada, voir Enquête nationale sur la couverture vaccinale des enfants, 2021
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« Accès aux soins de santé primaires chez les membres des Premières Nations vivant hors réserve
Produit no 41-20-0002 au catalogue de Statistique Canada
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« Les besoins en soins de santé insatisfaits pendant la pandémie et leurs répercussions sur les Premières Nations vivant hors réserve
Produit no 45-28-0001 au catalogue de Statistique Canada
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Voir La santé mentale des jeunes revient sous les feux de la rampe, alors que la pandémie s’éternise (mai 2022) pour en savoir davantage
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La perception qu’ont les parents de la santé mentale de leurs enfants peut être liée aux problèmes de santé chroniques que les parents déclarent
Comme indiqué précédemment dans le rapport
10 % des parents d’enfants autochtones âgés de 1 à 5 ans ont déclaré que leurs enfants avaient reçu un diagnostic de trouble émotionnel
Cette proportion était de 29 % chez les parents d’enfants âgés de 6 à 14 ans
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Pour en savoir davantage, voir l’Enquête canadienne sur la santé des enfants et des jeunes, 2019
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Cela peut comprendre des amis ou des membres de la famille
un professionnel en santé mentale ou un enseignant
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« Facteurs liés à l’utilisation des services de soins buccodentaires chez les enfants et les jeunes canadiens »
Produit no 82-003-X au catalogue de Statistique Canada
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« Promotion de la santé buccodentaire des jeunes enfants auprès des collectivités et des fournisseurs de soins des Premières Nations et des Métis du Manitoba »
Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada : Recherche
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Produit no 82-003-X au catalogue de Statistique Canada
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Il s’agit d’un problème de santé chronique qui survient chez les enfants âgés de moins de 6 ans
lorsqu’une ou plusieurs dents primaires sont cariées
manquantes ou présentent des surfaces dentaires obturées
La carie du biberon est un exemple de carie de la petite enfance
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« First Nations and Metis peoples’ access and equity challenges with early childhood oral health: a qualitative study »
International Journal for Equity in Health
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Pour en savoir davantage sur les SSNA, dont l’admissibilité, voir la page À propos du programme des services de santé non assurés
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Benefits of Breakfast for Children and Adolescents: Update and Recommendations for Practitioners. American Journal of Lifestyle Medicine
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on entend le fait de déjeuner de 6 à 7 fois par semaine
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« Association entre l’allaitement et certains problèmes de santé chroniques chez les enfants des Premières Nations vivant hors réserve
les enfants métis et les enfants inuits au Canada »
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Voir Allaiter votre bébé pour en savoir davantage
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« Prevalence and characteristics associated with breastfeeding initiation among Canadian Inuit from the 2007-2008 Nunavut Inuit Child Health Survey ». Maternal Child Health Journal. September
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Voir Carie du jeune enfant pour en savoir davantage
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« Early childhood caries: epidemiology
and prevention ». International journal of dentistry, 2018(1)
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Pour en savoir davantage, voir Les enfants et l’activité physique
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Voir Société canadienne de physiologie de l’exercice : Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures
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L’activité physique renvoie à une activité d’intensité au moins modérée
Il peut s’agir des activités que l’enfant effectue dans le cadre de sa vie quotidienne
pour se rendre d’un endroit à l’autre
faire de l’exercice ou pratiquer un sport
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Voir Définition du principe de Jordan par le Tribunal canadien des droits de la personne et Présenter une demande en vertu du principe de Jordan pour en savoir davantage
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Voir Soutenir les enfants inuits pour en savoir davantage
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Le succès du système statistique du Canada repose sur un partenariat bien établi entre Statistique Canada et la population
les administrations canadiennes et les autres organismes
Sans cette collaboration et cette bonne volonté
il serait impossible de produire des statistiques précises et actuelles
Statistique Canada s'engage à fournir à ses clients des services rapides, fiables et courtois. À cet égard, notre organisme s'est doté de normes de service à la clientèle qui doivent être observées par les employés lorsqu'ils offrent des services à la clientèle
Publication autorisée par le ministre responsable de Statistique Canada
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Le combat de boxe mortel de Jeanette Zacarias Zapata a été autorisé sur la base d’un rapport médical falsifié
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Les effets indésirables rares mais dévastateurs du finastéride
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l'élevage de saumon en mer a le vent dans les voiles
Avec l'accélération des changements climatiques
Isabelle RicherIsabelle Richer démystifie les rouages du système de justice et vulgarise les grands enjeux qui s'y rattachent
Toutes les informations nécessaires pour commencer la journée : l'actualité
24•60Comprendre les événements de la journée avec Anne-Marie Dussault
Magazine d'information et de vulgarisation scientifique proposant des reportages sur divers sujets en science
La semaine verteMagazine d’actualité agroalimentaire et forestière qui aborde les enjeux environnementaux et les innovations en gestion des ressources renouvelables
Le téléjournal avec Céline GalipeauUn regard approfondi sur les sujets de l'heure
et sur les grands enjeux auxquels la société est confrontée
En direct avec Patrice RoyPatrice Roy fait le point sur les grandes nouvelles de la journée et les enjeux qui touchent les citoyens et citoyennes avec nos reporters
nos analystes et les acteurs et actrices du jour en entrevue
Zone infoGérald Fillion et ses commentateurs discutent des sujets chauds du jour tout en suivant l'actualité en développement
La factureMagazine d’information sur les droits des citoyens en matière de consommation et enquêtes sur des problèmes vécus par les consommateurs
Daniel Thibeault et son équipe vont au coeur des débats politiques qui font l'actualité
Zone économieGérald Fillion aborde toutes les nouvelles économiques d'importance
EnquêteMagazine d'investigation qui expose des pratiques douteuses et révèle des faits méconnus ou cachés sur des questions préoccupantes d’intérêt public
Mélilot de Repentigny présente son premier livre
La valeur des projets d’investissement étrangers au Québec est en baisse
notamment en raison de la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis
« C’est plus difficile; l’accès au marché américain
explique le président d’Investissement Québec International
L'hôpital Maisonneuve-Rosemont est loin d'être le seul établissement vétuste dans le réseau de la santé
C'est aussi le cas de l'hôpital Sainte-Croix de Drummondville
La communauté du Centre-du-Québec milite pour la construction d'un nouveau bâtiment depuis plusieurs années
arrivera à Washington dans les prochaines heures pour sa première rencontre avec le président américain Donald Trump
Des négociations sur les tarifs sont-elles possibles et le président arrêtera-t-il de parler de l'annexion du Canada
Maïka Sondarjee et Tasha Kheiriddin en débattent à «Zone info»
Washington impose des tarifs de 100 % sur les films américains faits à l’étranger
c'est le début de l'enquête publique du coroner sur le décès de Normand Meunier en mars 2024
L'homme avait reçu l'aide médicale à mourir après avoir développé une énorme plaie de lit lors d'un séjour à l'Hôpital de Saint-Jérôme
La sélection des jurés a débuté lundi au procès hautement médiatisé à New York de P
figure centrale du hip-hop accusé d'avoir mis son empire au service d'un système violent de trafic sexuel
comme le rapporte notre journaliste Amélie Desmarais
Écoutez dès 18 h le téléjournal animé par Patrice Roy
Le cabinet de sécurité israélien a approuvé cette nuit un plan d'expansion des opérations militaires à Gaza
des 2,4 millions de Palestiniens de ce territoire
Le premier ministre Benyamin Nétanyahou a affirmé pendant la réunion de son cabinet de sécurité qu’il souhaitait « promouvoir le plan Trump visant au départ volontaire des habitants de Gaza »
Assiégée et étouffée par un blocus israélien total depuis le 2 mars
Les espèces exotiques envahissantes sont de plus en plus présentes et diversifiées dans les lacs et les rivières du Québec
des plantes et des mollusques nuisent aux écosystèmes aquatiques et menacent les espèces qui y vivent
réclament l'aide du gouvernement et des citoyens alors que s'amorcent les mises à l'eau
On a fait le ménage dans les nouvelles provenant des États-Unis pour revenir en cinq points sur les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump
les élèves du secondaire se portent moins bien qu’avant sur le plan psychologique
Si les jeunes sont meilleurs pour reconnaître l’anxiété
ont-ils les outils nécessaires pour y faire face
Tour d’horizon en cette Semaine de la santé mentale
La série britannique «Adolescence» a relancé le débat sur la propagation de contenu d’influenceurs masculinistes sur les réseaux sociaux
Avec l’adoption du projet de loi 72 au Québec
vous verrez des changements à l’épicerie et au restaurant
Dès le 7 mai : pourboires calculés avant taxes
rabais de 15 $ en cas d’erreur de prix et meilleure visibilité des prix à l’unité
où la guerre fait rage depuis plus de trois ans contre la Russie
une minute de silence est observée chaque jour à travers le pays
un rituel décrété par le président Volodymyr Zelensky
dans toutes les écoles primaires et secondaires
le cellulaire sera interdit dans les classes
durant les pauses et sur le terrain de l’école
durant les pauses ou sur le terrain de l’école
s'est exprimé le ministre de l'Éducation Bernard Drainville en conférence de presse
Donald Trump a tenu son premier rassemblement politique depuis son élection
On s'est invités dans cette ville du Michigan où il a eu lieu pour demander à ses partisans ce qu'ils pensent de ses 100 premiers jours au pouvoir
On s'est invité dans cette ville du Michigan pour demander à ses partisans ce qu'ils pensent de ses 100 premiers jours au pouvoir
transporte son cœur mécanique dans un petit sac à dos
utilisés pour les services nuagiques et l’intelligence artificielle
consomment des millions de litres d’eau chaque jour pour refroidir les équipements informatiques
pourquoi les résultats ont-ils pris tant de temps à sortir et quel sera l’avenir du chef du Parti conservateur Pierre Poilievre
ces questions sont revenues souvent à la suite des élections fédérales canadiennes
nous avons publié une première version de cette vidéo où nous prenions en compte les derniers résultats
Élections Canada a toutefois annoncé que la circonscription de Terrebonne
avait finalement été remportée par le Bloc québécois
Nous avons ajusté le montage de la vidéo afin d'être à jour à cette date
On s’immerge dans un avant-midi de cueillette de clams avec Lison Éloquin à Pointe-aux-Outardes
Le parti de Mark Carney n'a pas réussi à s’emparer d’une majorité de sièges à l’issue des élections fédérales
Des luttes très serrées dans une trentaine de circonscriptions ont retardé l’annonce finale des résultats
le pape François a effectué 47 voyages à l'étranger
il avait multiplié les rencontres politiques et religieuses et avait visité la Mosquée bleue d'Istanbul
ce qui avait symbolisé son intention de promouvoir le dialogue entre les religions
les Turcs gardent un souvenir mitigé de son passage
qui n'a pas permis de freiner le déclin de la religion catholique
Le reportage de notre correspondante Marie-Ève Bédard
au moins 12 personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées lors des plus imposantes frappes russes contre la capitale ukrainienne depuis l'été dernier
Ces attaques surviennent alors que les pourparlers de paix semblent au point mort
Des dizaines de milliers de fidèles affluent à la basilique St-Pierre pour se recueillir devant la dépouille du pape François
Le reportage de notre correspondante à l'étranger
Les obsèques du pape François auront lieu samedi
la place St-Pierre accueille les fidèles alors que les cardinaux
l'heure est aux hommages pour celui qui a dirigé l'église catholique pendant 12 ans
Le mouvement de boycottage des voyages aux États-Unis profite à l'industrie du tourisme au pays
qui s'attend à une saison estivale aussi achalandée que lors des années de pandémie
c'est par choix que de nombreux Canadiens prendront leurs vacances ici
C'est un exercice crucial qui permet de chiffrer les nombreuses promesses des chefs
Le Parti libéral et le NPD ont finalement présenté leur cadre financier respectif à neuf jours du scrutin
On ignore toujours quand les conservateurs présenteront le leur
Si Mark Carney essaie de se distancier de Justin Trudeau
les 130 milliards de dollars en nouvelles dépenses qu'il propose avec un déficit de 48 milliards au bout de quatre ans ont eu l'effet inverse
Des milliers de jeunes Turcs restent mobilisés dans la rue et sur les campus universitaires pour dénoncer la dérive autoritaire du régime Erdogan
ils sont à l'avant-poste de la contestation malgré les arrestations
La question du coût de la vie a été peu soulevée pendant la campagne électorale
monopolisée par la guerre tarifaire avec les États-Unis
une ville durement touchée par les tarifs douaniers sur l'acier
Il accuse cette prestigieuse université de ne pas avoir lutté contre l'antisémitisme lors de manifestations propalestiniennes
Harvard refuse de se plier aux demandes du président
Le conflit entre Israël et le Hamas ne cesse de s’aggraver
L'ONU estime que la bande de Gaza traverse la pire situation humanitaire depuis le début de la guerre
Écoutez le témoignage d’une médecin canadienne qui a travaillé un mois dans un hôpital de l'enclave palestinienne
Donald Trump veut rouvrir la célèbre prison d'Alcatraz
La prison avait fermé ses portes en 1963 à cause de la vétusté de ses bâtiments et du coût des rénovations
Qu'est-ce qui pousse le président américain à demander sa réouverture
J'en parle avec mes invités : le journaliste Piotr Smolar et le spécialiste de l'histoire américaine Francis Langlois
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Louis Blouin
Comment faire face à ces troubles mentaux qui conduisent à commettre des crimes incommensurables
Est-ce possible de prévenir ces tragédies humaines
médecin psychiatre surspécialisée en psychiatrie
Comment en sommes-nous arrivés là et lesquels faut-il prioriser
« On est à la croisée des chemins et il faut être plus rationnels »
dit Fanny Tremblay-Racicot en entrevue aux côtés de Christian Savard à l'émission Zone économie
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Rafaël Jacob
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Stéphanie Chouinard
Un article de La Presse dépeint une hausse de l'homophobie dans les écoles secondaires du Québec
rejoignant les conclusions du groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal
étudiant à la maîtrise en sociologie sur les masculinités et le féminisme
Le premier ministre élu Mark Carney a tenu sa première conférence de presse
Il a aussi confirmé qu'il irait à Washington mardi prochain pour rencontrer Donald Trump
Les commentaires de Chantal Hébert et Paul Journet
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Christine St-Pierre
Mark Carney se prépare à rencontrer Donald Trump
comment doit-il naviguer à travers ce champ de mines diplomatiques
la police met en place un registre pour permettre aux résidents de partager les images de leurs caméras de surveillance
ancien directeur général adjoint Sûreté du Québec
Plus de deux millions de spectateurs étaient rassemblés
pour un concert gratuit de la chanteuse Lady Gaga
La soirée festive aurait pu virer au drame : la police a par la suite révélé qu'un attentat à la bombe avait été déjoué
comme nous le raconte le journaliste indépendant Serge Boire
Kent Hughes et Jeff Gorton rencontraient les médias lundi pour le bilan de la saison
L’état-major du Canadien est satisfait de la direction prise par l'équipe et reste à l'affût pour tenter d'améliorer son groupe
Quoi de mieux qu’une victoire à son premier match à domicile
Les faits saillants du match du 3 mai 2025 entre la Victoire de Montréal et les Sirens de New York
Les faits saillants du match du 3 mai 2025
entre les Roses de Montréal et le Rapide d'Ottawa dans la Super Ligue du Nord
Faire bonne première impression n’est pas toujours facile… mais pour certaines joueuses
L’heure est au bilan pour le Canadien de Montréal
L’équipe a réussi à se qualifier pour les séries éliminatoires
ce que beaucoup pensaient impossible en début de saison
Voici ce que les joueurs avaient à dire sur leur année
Alexandra Labelle et Catherine Dubois ont bien hâte aux séries de la LPHF
Connaissez-vous la fiche des Leafs en séries lorsqu'ils sont en mesure d'éliminer leurs adversaires
On lance le défi au multimillionnaire québécois Olivier Primeau de démêler toutes ses entreprises en deux minutes top chrono
« Le gars du Beachclub » a acheté des permis d'exploitation d'eau de source
et il dit qu'il a un plan pour faire de l’argent « à l’infini » avec ça
L'entrepreneur s’avance aussi sur sa potentielle future carrière politique à l'Assemblée nationale
et il revient sur la fois où il a mangé du pâté chinois avec Paris Hilton
On a fait nos devoirs et on est allés fouiller dans sa vie numérique
Les journalistes Julia Pagé et Pasquale Harrison-Julien reviennent sur les moments forts de la campagne avec l’équipe de Rad et des invités surprises
Qui sera le nouveau premier ministre du Canada
L’équipe de Rad et des invités surprises reviennent sur les moments forts de la campagne électorale
Alessandra a été invitée sur le plateau de RDI pour parler de son reportage sur l'Alberta et le vote conservateur
Plusieurs analystes ont attribué la victoire de Donald Trump
à ses apparitions dans des balados populaires
dont celui de Joe Rogan.Olivier s'est demandé : est-ce qu’on vit le même phénomène ici
on a vu notamment Jagmeet Singh à Tout le monde s’haït
Pierre Poilievre et Jonathan Pedneault au micro d'Olivier Primeau
Yves-François Blanchet au What’s Up Podcast
Pourquoi les politiciens délaissent-ils les médias traditionnels pour les balados
Est-ce que vous vous en sortez avec le coût de la vie
Ornella a posé la question à des jeunes de partout au Canada
Elle en a profité pour leur demander sur quoi ils allaient baser leur vote aux élections fédérales
Vous pouvez croire la comédienne Pascale de Blois quand elle explique pourquoi le président américain Donald Trump veut que le Canada devienne son 51e État
(C'est nous qui avons écrit son texte.)En gros
ce serait parce qu'il reluque nos ressources naturelles
de l'Ontario et de l'Alberta quel enjeu de la campagne électorale est le plus important pour eux
Alessandra et Florence se sont rendues à Fort McMurray en Alberta
Elles voulaient comprendre comment la dépendance économique de la province aux énergies fossiles façonne le quotidien et la vision politique des gens là-bas
Leur reportage est sur notre chaîne YouTube
Avec ses sables bitumineux et ses pipelines
l'Alberta produit et exporte la grande majorité du pétrole canadien
le vote conservateur domine depuis des décennies
Alessandra et Florence se sont rendues à Fort McMurray
pour comprendre comment la dépendance économique de la province aux énergies fossiles façonne sa vision politique
surtout en pleine guerre commerciale avec les États-Unis
Au programme cette semaine : en plus de revenir sur des cas de désinformation observés le jour du scrutin
nous évaluons l’impact de la participation grandissante des chefs de partis à des balados en période électorale
Sans cesse attaquée dans la sphère conservatrice
Wikipédia se trouve désormais dans la mire de l’administration Trump
Notre invitée Ariane Labrèche met en contexte l’ampleur de la menace qui plane sur cette encyclopédie “libre”
Est-ce que l’IA peut nous faire changer d’avis sur des sujets clivants
Un test secret mené sur Reddit suscite la controverse
Au programme cette semaine : de nombreuses publicités électorales frauduleuses circulent sur les plateformes de Meta dans le seul but d’arnaquer des Canadiens avec des fraudes à la cryptomonnaie.Après une période de boycott de deux ans
le PLQ et le PQ se sont mis à racheter des publicités sur Metae et on revient sur la série documentaire Netflix Mauvaise Influence qui expose les côtés sombres des enfants influenceurs
L'équipe des «Décrypteurs» vous convie à son balado filmé
propositions des partis pour lutter contre la fraude et La vérif sur le débat des chefs
Au programme cette semaine: une opération d’ingérence chinoise visant Mark Carney sur WeChat est-elle réellement en cours
La campagne électorale telle que vécue par les modérateurs sur Reddit
La petite histoire derrière un tweet qui a semé le chaos sur les marchés boursiers
Discussion sur la frénésie des fans de Minecraft dans les salles de cinéma
Vous cherchez à comprendre la signification d'une image virale sur le web
Le site Know Your Meme est LA référence pour vous
Au programme cette semaine: un point de bascule vient-il vraiment d’être franchi par l’IA
On se pose la question alors que Chat GPT 4.5 a passé « haut la main » le célèbre test Turing
la production de fausses bandes-annonces de films s’est « industrialisée » avec l’avènement de l’IA générative
deux chaînes d’importance ont été démonétisées
Discussion avec les journalistes français Pierre Plottu et Maxime Macé sur le combat des influenceurs et des influenceuses d'extrême droite pour imposer leurs idées sur le web et au sein de la société
Au programme de cette semaine : anatomie de la prétendue « découverte » d’une ville secrète souterraine sous le plateau de Gizeh en Égypte
une autre preuve du potentiel hautement viral de la pseudo-science
Un site web consacré au chef conservateur Pierre Poilievre démontre (encore) à quel point l’IA pollue le web
on fait le point le « Signalgate » qui a accaparé l’attention médiatique cette semaine et une mise à jour d’OpenAi a déclenché une frénésie « Studio Ghibli »
Face à la qualité des contenus qui se dégradent et à la polarisation
bien des utilisateurs veulent se détacher des réseaux comme Facebook
Au programme de cette semaine: avec notre invité
les brèches de sécurité liées aux applications sportives comme Strava
la production massive et à bas prix de contenus étranges générés par IA (AI Slop) risque de bouleverser profondément le web tel qu’on le connaît
la reconnaissance faciale se bute à un obstacle de taille au Canada et finalement on vous parle d’une tendance étrange sur TikTok
Maïa et le fentanyl : Les ravages provoqués par les mélanges de drogue qui circulent en ce moment
Les PFAS s’immiscent dans nos produits de soins personnels
Relations amoureuses entre des psychologues et leurs anciennes clientes : le grand tabou
rendant l'accès aux soins et à la nourriture difficile pour les Canadiens
On vous révèle comment les entreprises de jeux vidéo collectent et revendent vos informations personnelles
peut faire rêver si on se fie aux croit les publicités et témoignages sur les réseaux sociaux
De nombreux consommateurs qui voulaient se lancer dans le domaine regrettent aujourd'hui d'avoir payé 5000 $ pour une formation qui n'est pas fidèle à ce qu'on leur avait vendu
Une centaine de clients se sont retrouvés ainsi sans garantie avec des piscines parfois défectueuses
l'un des actionnaires de Nova-Lagon relance le concept de piscines plages sous un nouveau nom
Les copropriétaires d'un complexe de condos inondé trois fois en cinq ans
qui a fait l'objet d'un reportage de La facture
restent dans l'impasse malgré les promesses d'aide de la mairesse de Lachine
Ils tentent de protéger leur immeuble à leurs frais et craignent de ne pas y arriver avant la prochaine pluie diluvienne
Même si le promoteur s'était engagé à faire le raccordement électrique des terrains
il refuse maintenant de payer la facture d'Hydro-Québec pour les alimenter en électricité
Des clients qui ont critiqué des commerces sur le web se font poursuivre pour diffamation
où des avis laissés sur Google ont déclenché une cascade de conséquences
Alex Cicoria apprend qu'un prêt automobile de plus de 42 000 dollars a été accordé à son insu
Un huissier sonne à sa porte pour saisir un véhicule qu'il ne possède pas
C'est une situation qui arrive de plus en plus souvent
car ce type de fraude est en progression au pays
des résidents d'Ahuntsic ont appris avec stupeur qu'ils ne pourraient plus accéder à leur ruelle arrière sans avoir à payer
Parce que leur ruelle venait d'être achetée par un entrepreneur
Cette histoire abracadabrante vient de se conclure; les citoyens ont regagné l'usage de « leur » ruelle pour de bon
Une équipe de La facture s'est intéressée au profil psychologique des fraudeurs
Qui sont ces personnes qui font de la fraude leur mode de vie
Votre vétérinaire a l'obligation de vous remettre une ordonnance si vous voulez acheter un médicament vétérinaire dans une pharmacie
Certains vétérinaires sont cependant réticents à le faire et vont jusqu'à discréditer les pharmaciens
ce qui est contraire au code des professions du Québec
Trois pirates informatiques s’unissent pour combattre les fraudeurs en ligne
Cette rare incursion dans le mode de fonctionnement des fraudeurs nous permet de mieux comprendre comment ils procèdent et comment se prémunir contre la fraude
Il s’agit d’une adaptation d’un reportage de l’émission Marketplace de la CBC
Le goût amer de certains médicaments cause des problèmes récurrents dans l'administration de soins ou de traitements
Les chiens doués sont plus rares qu'on le croit
Une chercheuse hongroise a eu tout le mal du monde à en dénicher une quarantaine sur la planète
les grenouilles et les salamandres ont beaucoup souffert de la disparition des milieux humides
On estime que près d'un milliard d'oiseaux meurent chaque année en se frappant contre des fenêtres ou des murs de verre en Amérique du Nord
Tout le monde se souvient de notre émerveillement lors de l'éclipse solaire du 8 avril 2024
un événement rare qui a fait l'objet d'une expérience inusitée au Zoo de Granby
on brûle la peau d'une centaine de joueuses et de joueurs pour savoir si la passion du jeu réduit la douleur
Le tout premier médicament entièrement généré par intelligence artificielle franchit les essais cliniques de phase 2 pour le traitement d'une maladie pulmonaire mortelle
Plusieurs outils diagnostiques utilisés en médecine n'ont pas la même efficacité sur toutes les couleurs de peau ou toutes les textures de cheveux
On déconstruit le mythe du poids santé une fois pour toutes
On visite l'une des rares fromageries universitaires en Amérique du Nord
Le marché de la nutrition sportive est en pleine expansion..
On s'intéresse à l'immigration cambodgienne
L'épicerie a voulu savoir si ces légumes étaient intéressants à cuisiner sur les plans nutritionnel et gustatif
On s'offre un petit voyage en Europe pour découvrir des desserts pascals de Pologne
L'épicerie vous donne quelques idées pour utiliser la noix de coco à son plein potentiel
Cette matière contamine de plus en plus les sols
comme le démontre une étude étonnante sur des parcelles de champs au Royaume-Uni
Les paillis oxodégradables permettent aux agriculteurs dans les régions nordiques de produire du meilleur maïs
Mais quel est l'impact de ces produits sur les sols agricoles
Ottawa subventionne l'utilisation des engrais enrobés de polymère dans le cadre du Fonds d'action climatique à la ferme
Mais l'enrobage de polymère laisse des microplastiques dans les champs
Le plastique est un incontournable en agriculture
Environ 11 000 tonnes sont utilisées chaque année dans les fermes au Québec
Près de 30% de ces plastiques agricoles sont recyclés pour l'instant
Mais des voix s'élèvent contre cette industrie qualifiée de polluante et de néfaste pour la survie des saumons sauvages
Le Saint-Laurent est sous respirateur artificiel
l'oxygène se raréfie et des experts étudient les répercussions de l'hypoxie sur les espèces marines
Des agriculteurs québécois s’attaquent au problème de compactage de leurs sols
Comme la production de sirop d'érable dépend de la météo et du climat
des scientifiques se demandent quel est l'avenir de l'acériculture au Québec face aux changements climatiques
L'eau d'érable concentrée est née d'un nouvel évaporateur qui permet la cuisson sous vide
Le liquide légèrement doré conserve ainsi plus de nutriments que le sirop d'érable et son goût est plus subtil
Troy Bright est un observateur aguerri des épaulards
il note des observations sur le passage et le comportement de ces mammifères marins dans le nord de l'île de Vancouver
Isabelle Richer démystifie les rouages du système de justice et vulgarise les grands enjeux qui s'y rattachent
Toutes les informations nécessaires pour commencer la journée : l'actualité
Comprendre les événements de la journée avec Anne-Marie Dussault
Magazine d’actualité agroalimentaire et forestière qui aborde les enjeux environnementaux et les innovations en gestion des ressources renouvelables
Un regard approfondi sur les sujets de l'heure
Patrice Roy fait le point sur les grandes nouvelles de la journée et les enjeux qui touchent les citoyens et citoyennes avec nos reporters
Gérald Fillion et ses commentateurs discutent des sujets chauds du jour tout en suivant l'actualité en développement
Magazine d’information sur les droits des citoyens en matière de consommation et enquêtes sur des problèmes vécus par les consommateurs
Gérald Fillion aborde toutes les nouvelles économiques d'importance
Magazine d'investigation qui expose des pratiques douteuses et révèle des faits méconnus ou cachés sur des questions préoccupantes d’intérêt public
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"1
Qui serait visé?Les millions d'étrangers en situation irrégulière qui ont envahi le pays sous la présidence de M
Biden nécessitent un nombre record d'expulsions
a écrit le candidat républicain dans un éditorial publié dans le journal Des Moines Register
Il a répété cette promesse phare tout au long de la campagne
notamment lors d'un grand rassemblement au Madison Square Garden
où il a parlé du 5 novembre comme du jour de la libération et promis la plus grande opération d'expulsion de l'histoire américaine
ancien directeur par intérim du service de l'immigration et des douanes des États-Unis (ICE) dans l’administration Trump
Si vous êtes dans le pays illégalement
environ 11 millions de personnes vivant aux États-Unis sans en avoir l’autorisation
selon les estimations officielles les plus récentes
Depuis, ce nombre a certainement augmenté, étant donné que les interceptions aux frontières ont explosé
c’est-à-dire des migrants sans papiers arrivés aux États-Unis alors qu’ils étaient enfants
Quelque 80 % des migrants sans papiers vivent aux États-Unis depuis plus de dix ans
Près de la moitié d’entre eux sont originaires du Mexique
Donald Trump compte avoir recours à une mesure du 18e siècle
la Loi sur les ennemis étrangers (Alien Enemies Act)
qui permet au président d'expulser les citoyens d'une nation contre laquelle il est en guerre
sans avoir besoin de l’aval du Congrès
qu’en cas de guerre déclarée ou lorsqu’un gouvernement étranger menace le territoire américain
notent les experts du Centre Brennan pour la justice (une organisation non partisane) dans une analyse publiée sur son site web
La Loi sur les ennemis étrangers a été adoptée en temps de guerre
L'invoquer en temps de paix pour contourner la législation conventionnelle en matière d'immigration constituerait un abus stupéfiant
Comment Donald Trump pourrait-il alors parvenir à ses fins
une administration Trump pourrait soutenir que les cartels et les trafiquants de drogue latino-américains ont corrompu leurs gouvernements à un point tel qu’ils peuvent être considérés comme des acteurs étatiques
Ils participent maintenant à une invasion des États-Unis au nom de narco-États étrangers et à ce titre on pourrait invoquer la loi contre eux
J’invoquerai également la Loi sur les ennemis étrangers pour expulser des États-Unis les membres de gangs
les trafiquants de drogue ou les membres de cartels connus ou suspectés
écrit d’ailleurs Donald Trump dans le Des Moines Register
Cela ouvrirait la porte à toutes sortes de contestations judiciaires
puisque la loi est censée cibler les actions des gouvernements et des régimes étrangers en temps de guerre
et non les organisations non étatiques
pour identifier et appréhender des millions de sans-papiers éparpillés un peu partout au pays
tripler le personnel affecté à cette tâche
L’équipe Trump pense utiliser les agents du service de l'immigration et des douanes
j'indiquerai clairement à chaque ministère
aux gouverneurs des États et aux municipalités que nous devons utiliser toutes les ressources et tous les pouvoirs disponibles
Nous allons réorienter des pans entiers de la police fédérale vers le contrôle de l'immigration
Les personnes arrêtées devraient être détenues en attendant leur expulsion
il faudrait des capacités plus de 20 fois supérieures à celles d'aujourd’hui
estime l’American Immigration Council (AIC)
Le gouvernement serait également tenu de créer et de maintenir plus d’un millier de nouvelles salles d’audience en matière d’immigration
Et c’est sans compter les enjeux juridiques
Les migrants sans papiers qui vivent aux États-Unis depuis des années ont une protection légale
Ils ne peuvent être expulsés sans respecter la procédure
Ceux qui sont entrés dernièrement et ont demandé l’asile ont le droit de rester sur le sol américain pendant que leur dossier est révisé par les cours d’immigration
un nombre important de nouveaux arrivants viennent de pays qui restreignent fortement
Ils ne peuvent donc être rapatriés
mais ne peuvent pas non plus être détenus indéfiniment
au moins 315 milliards de dollars pour expulser tous les migrants sans papiers d’un seul coup
une opération d’une telle envergure qu’elle serait impossible en pratique
en expulsant un million de personnes par année
coûterait annuellement 88 milliards de dollars
pour un total de 968 milliards sur 10 ans (en prenant en compte l'inflation)
des procédures légales et l’expulsion physique
Ces calculs supposent qu’environ 20 % des personnes expulsables choisiraient de partir par leurs propres moyens
une expulsion massive aurait des coûts indirects considérables sur l’économie américaine
vice-président du Peterson Institute for International Economics
un institut indépendant et non partisan
Les 8,3 millions de migrants sans papiers qui occupent un emploi aux États-Unis représentent environ 5,1 % de la population active
Leur départ ne passerait pas inaperçu
Si vous retirez brutalement un grand nombre de personnes de la population active
cela aura un impact immédiat sur la production dans les secteurs où elles sont employées
Mais cela ne se limitera pas à ce secteur; ces perturbations se feront sentir dans l'ensemble de l'économie
La disparition d'un si grand nombre de travailleurs entraînerait une augmentation des coûts dans les principaux secteurs où ils sont employés
le tourisme et l’industrie manufacturière
où la production diminue et les prix augmentent
et contrairement à ce qu’on pourrait croire
l'expulsion de migrants réduirait les emplois disponibles pour les autres travailleurs
Les migrants sont embauchés pour effectuer certaines tâches qui exigent peu de qualifications et les travailleurs nés dans le pays
accèdent à des fonctions rendues possibles par l'afflux de main-d'œuvre
au lieu d'occuper des postes de débutants
les travailleurs nés au pays occuperont des postes plus élevés
Il semble que ces travailleurs non autorisés soient des compléments plutôt que des substituts à la main-d'œuvre née au pays
certaines entreprises ne pourraient tout simplement pas fonctionner sans cette main-d'œuvre
des Américains perdraient également leur emploi
Les États les plus touchés seraient la Californie
où résident près de la moitié des travailleurs sans papiers
C'est un résident sur 20 qui pourrait être expulsé
L’institut a élaboré deux scénarios dans lesquels 1,3 million ou 8,3 millions de personnes seraient expulsées
cela entraînerait une baisse du taux d'emploi et du PIB réel aux États-Unis jusqu'en 2040
Ce choc pousserait l'inflation américaine à la hausse pendant plusieurs années
C’est sans compter les coûts sociaux d’une telle opération
Plus d’un million d’Américains sont mariés à un migrant sans papiers et 5,1 millions d’enfants ont un parent qui pourrait être expulsé
Ces coûts ne semblent toutefois pas faire partie de l’équation pour la campagne Trump, qui cherche d’abord et avant tout à fouetter ses troupes.
Peut-être qu'une fois qu'ils iront de l’avant, ces coûts deviendront plus réels et cela pourrait mettre un frein au projet, précise M. Noland. Mais pour l'instant, ce qui les anime est un engagement idéologique : débarrasser le pays des migrants.
Cette fixation sur les étrangers sans papiers n’est pas nouvelle, rappelle Torrie Hester, professeure adjointe au Département d’histoire de l’Université Saint-Louis, au Missouri.
Chaque cycle électoral donne lieu à un déchaînement de haine, qui vise en particulier les personnes de couleur, habituellement celles qui sont originaires du Mexique, soutient-elle.
Les propos de Donald Trump ciblant les étrangers en situation irrégulière sont attrayants pour une classe ouvrière blanche qui se sent menacée, note Mme Hester. Lorsque l'on vit des difficultés économiques, on cherche ce qui pourrait nous aider, affirme-t-elle.
Les énormes montants qui seraient engloutis dans ce projet pourraient être employés à bien meilleur escient afin d'aider ces personnes qui s’inquiètent pour leur avenir, souligne l'experte. Toutefois, les dépenses publiques et les programmes sociaux ne font pas partie des priorités de l’ancien homme d’affaires. Sa base électorale rejette aussi fortement tout ce qui ressemble à l’État-providence, note Mme Hester.
Il n'y a pas un seul cas où les restrictions à l'immigration et les expulsions ont résolu les problèmes économiques, conclut celle qui a étudié l’histoire des expulsions.
Selon les calculs de l’AIC, avec les milliards que coûterait une stratégie d'expulsions massives, on pourrait construire plus de 40 450 nouvelles écoles primaires, plus de 2,9 millions de logements, ou payer les droits de scolarité de 8,9 millions de personnes pour leur permettre de fréquenter un établissement d'enseignement supérieur public pendant quatre ans.
Passionnée par l'actualité internationale, Ximena Sampson s'intéresse particulièrement à l'Amérique latine, aux enjeux géopolitiques et à la situation de la démocratie dans le monde. Détentrice d'une maîtrise en science politique et droit international, elle est journaliste à Radio-Canada depuis plus de 20 ans.
Ouvrir en mode plein écranLe candidat à l'élection présidentielle Donald Trump a participé à un rassemblement de campagne au Madison Square Garden, à New York, le 27 octobre 2024.
Toutes les ressources de l’État seront mises à contribution
Les impacts d'une telle opération seraient désastreux
Les millions d'étrangers en situation irrégulière qui ont envahi le pays sous la présidence de M
Biden nécessitent un nombre record d'expulsions
a écrit le candidat républicain dans un éditorial publié dans le journal Des Moines Register
Il a répété cette promesse phare tout au long de la campagne
où il a parlé du 5 novembre comme du jour de la libération et promis la plus grande opération d'expulsion de l'histoire américaine
Élections américaines 2024Consulter le dossier completSuivreSuivrePersonne ne s’en tirera
ancien directeur par intérim du service de l'immigration et des douanes des États-Unis (ICE) dans l’administration Trump
environ 11 millions de personnes vivant aux États-Unis sans en avoir l’autorisation
selon les estimations officielles les plus récentes
c’est-à-dire des migrants sans papiers arrivés aux États-Unis alors qu’ils étaient enfants
Quelque 80 % des migrants sans papiers vivent aux États-Unis depuis plus de dix ans
Près de la moitié d’entre eux sont originaires du Mexique
Donald Trump compte avoir recours à une mesure du 18e siècle
la Loi sur les ennemis étrangers (Alien Enemies Act)
qui permet au président d'expulser les citoyens d'une nation contre laquelle il est en guerre
qu’en cas de guerre déclarée ou lorsqu’un gouvernement étranger menace le territoire américain
notent les experts du Centre Brennan pour la justice (une organisation non partisane) dans une analyse publiée sur son site web
La Loi sur les ennemis étrangers a été adoptée en temps de guerre
L'invoquer en temps de paix pour contourner la législation conventionnelle en matière d'immigration constituerait un abus stupéfiant
Comment Donald Trump pourrait-il alors parvenir à ses fins
une administration Trump pourrait soutenir que les cartels et les trafiquants de drogue latino-américains ont corrompu leurs gouvernements à un point tel qu’ils peuvent être considérés comme des acteurs étatiques
Ils participent maintenant à une invasion des États-Unis au nom de narco-États étrangers et à ce titre on pourrait invoquer la loi contre eux
J’invoquerai également la Loi sur les ennemis étrangers pour expulser des États-Unis les membres de gangs
les trafiquants de drogue ou les membres de cartels connus ou suspectés
écrit d’ailleurs Donald Trump dans le Des Moines Register
Cela ouvrirait la porte à toutes sortes de contestations judiciaires
puisque la loi est censée cibler les actions des gouvernements et des régimes étrangers en temps de guerre
pour identifier et appréhender des millions de sans-papiers éparpillés un peu partout au pays
tripler le personnel affecté à cette tâche
L’équipe Trump pense utiliser les agents du service de l'immigration et des douanes
j'indiquerai clairement à chaque ministère
aux gouverneurs des États et aux municipalités que nous devons utiliser toutes les ressources et tous les pouvoirs disponibles
Nous allons réorienter des pans entiers de la police fédérale vers le contrôle de l'immigration
Les personnes arrêtées devraient être détenues en attendant leur expulsion
il faudrait des capacités plus de 20 fois supérieures à celles d'aujourd’hui
estime l’American Immigration Council (AIC)
Le gouvernement serait également tenu de créer et de maintenir plus d’un millier de nouvelles salles d’audience en matière d’immigration
Et c’est sans compter les enjeux juridiques
Les migrants sans papiers qui vivent aux États-Unis depuis des années ont une protection légale
Ils ne peuvent être expulsés sans respecter la procédure
Ouvrir en mode plein écranUne femme vend des produits le 16 août 2023
une zone où le nombre d'immigrants récents a augmenté
Ceux qui sont entrés dernièrement et ont demandé l’asile ont le droit de rester sur le sol américain pendant que leur dossier est révisé par les cours d’immigration
mais ne peuvent pas non plus être détenus indéfiniment
au moins 315 milliards de dollars pour expulser tous les migrants sans papiers d’un seul coup
une opération d’une telle envergure qu’elle serait impossible en pratique
en expulsant un million de personnes par année
coûterait annuellement 88 milliards de dollars
des procédures légales et l’expulsion physique
Ces calculs supposent qu’environ 20 % des personnes expulsables choisiraient de partir par leurs propres moyens
Ouvrir en mode plein écranUn agent de l'immigration et des douanes (ICE) surveille des centaines de demandeurs d'asile à l'entrée du bâtiment fédéral Jacob K
une expulsion massive aurait des coûts indirects considérables sur l’économie américaine
vice-président du Peterson Institute for International Economics
Les 8,3 millions de migrants sans papiers qui occupent un emploi aux États-Unis représentent environ 5,1 % de la population active
cela aura un impact immédiat sur la production dans les secteurs où elles sont employées
Mais cela ne se limitera pas à ce secteur; ces perturbations se feront sentir dans l'ensemble de l'économie
La disparition d'un si grand nombre de travailleurs entraînerait une augmentation des coûts dans les principaux secteurs où ils sont employés
où la production diminue et les prix augmentent
et contrairement à ce qu’on pourrait croire
l'expulsion de migrants réduirait les emplois disponibles pour les autres travailleurs
Les migrants sont embauchés pour effectuer certaines tâches qui exigent peu de qualifications et les travailleurs nés dans le pays
accèdent à des fonctions rendues possibles par l'afflux de main-d'œuvre
les travailleurs nés au pays occuperont des postes plus élevés
Il semble que ces travailleurs non autorisés soient des compléments plutôt que des substituts à la main-d'œuvre née au pays
certaines entreprises ne pourraient tout simplement pas fonctionner sans cette main-d'œuvre
des Américains perdraient également leur emploi
Les États les plus touchés seraient la Californie
où résident près de la moitié des travailleurs sans papiers
C'est un résident sur 20 qui pourrait être expulsé
Ouvrir en mode plein écranDes ouvriers agricoles désherbent un champ de poivrons
L’institut a élaboré deux scénarios dans lesquels 1,3 million ou 8,3 millions de personnes seraient expulsées
cela entraînerait une baisse du taux d'emploi et du PIB réel aux États-Unis jusqu'en 2040
Ce choc pousserait l'inflation américaine à la hausse pendant plusieurs années
C’est sans compter les coûts sociaux d’une telle opération
Plus d’un million d’Américains sont mariés à un migrant sans papiers et 5,1 millions d’enfants ont un parent qui pourrait être expulsé
Peut-être qu'une fois qu'ils iront de l’avant, ces coûts deviendront plus réels et cela pourrait mettre un frein au projet, précise M. Noland. Mais pour l'instant, ce qui les anime est un engagement idéologique : débarrasser le pays des migrants.
Ouvrir en mode plein écranL'ancien président des États-Unis et candidat républicain à l'élection présidentielle, Donald Trump, montre un graphique sur l'immigration lors du dernier jour de la convention républicaine à Milwaukee, le 18 juillet 2024.
Cette fixation sur les étrangers sans papiers n’est pas nouvelle, rappelle Torrie Hester, professeure adjointe au Département d’histoire de l’Université Saint-Louis, au Missouri.
Chaque cycle électoral donne lieu à un déchaînement de haine, qui vise en particulier les personnes de couleur, habituellement celles qui sont originaires du Mexique, soutient-elle.
Les propos de Donald Trump ciblant les étrangers en situation irrégulière sont attrayants pour une classe ouvrière blanche qui se sent menacée, note Mme Hester. Lorsque l'on vit des difficultés économiques, on cherche ce qui pourrait nous aider, affirme-t-elle.
Les énormes montants qui seraient engloutis dans ce projet pourraient être employés à bien meilleur escient afin d'aider ces personnes qui s’inquiètent pour leur avenir, souligne l'experte. Toutefois, les dépenses publiques et les programmes sociaux ne font pas partie des priorités de l’ancien homme d’affaires. Sa base électorale rejette aussi fortement tout ce qui ressemble à l’État-providence, note Mme Hester.
Il n'y a pas un seul cas où les restrictions à l'immigration et les expulsions ont résolu les problèmes économiques, conclut celle qui a étudié l’histoire des expulsions.
Selon les calculs de l’AIC, avec les milliards que coûterait une stratégie d'expulsions massives, on pourrait construire plus de 40 450 nouvelles écoles primaires, plus de 2,9 millions de logements, ou payer les droits de scolarité de 8,9 millions de personnes pour leur permettre de fréquenter un établissement d'enseignement supérieur public pendant quatre ans.
Chargement en coursInfolettre PolitiquePour mieux comprendre les enjeux politiques de l’heure
Les millions d'étrangers en situation irrégulière qui ont envahi le pays sous la présidence de M
Depuis, ce nombre a certainement augmenté, étant donné que les interceptions aux frontières ont explosé
Ces coûts ne semblent toutefois pas faire partie de l’équation pour la campagne Trump, qui cherche d’abord et avant tout à fouetter ses troupes
Peut-être qu'une fois qu'ils iront de l’avant
ces coûts deviendront plus réels et cela pourrait mettre un frein au projet
ce qui les anime est un engagement idéologique : débarrasser le pays des migrants
Cette fixation sur les étrangers sans papiers n’est pas nouvelle
professeure adjointe au Département d’histoire de l’Université Saint-Louis
Chaque cycle électoral donne lieu à un déchaînement de haine
qui vise en particulier les personnes de couleur
habituellement celles qui sont originaires du Mexique
Les propos de Donald Trump ciblant les étrangers en situation irrégulière sont attrayants pour une classe ouvrière blanche qui se sent menacée
Lorsque l'on vit des difficultés économiques
Les énormes montants qui seraient engloutis dans ce projet pourraient être employés à bien meilleur escient afin d'aider ces personnes qui s’inquiètent pour leur avenir
les dépenses publiques et les programmes sociaux ne font pas partie des priorités de l’ancien homme d’affaires
Sa base électorale rejette aussi fortement tout ce qui ressemble à l’État-providence
Il n'y a pas un seul cas où les restrictions à l'immigration et les expulsions ont résolu les problèmes économiques
conclut celle qui a étudié l’histoire des expulsions
avec les milliards que coûterait une stratégie d'expulsions massives
on pourrait construire plus de 40 450 nouvelles écoles primaires
ou payer les droits de scolarité de 8,9 millions de personnes pour leur permettre de fréquenter un établissement d'enseignement supérieur public pendant quatre ans
Passionnée par l'actualité internationale
Ximena Sampson s'intéresse particulièrement à l'Amérique latine
aux enjeux géopolitiques et à la situation de la démocratie dans le monde
Détentrice d'une maîtrise en science politique et droit international
elle est journaliste à Radio-Canada depuis plus de 20 ans
Ces coûts ne semblent toutefois pas faire partie de l’équation pour la campagne Trump, qui cherche d’abord et avant tout à fouetter ses troupes
Donald Trump proclame à tout vent son projet d'expulser toutes les personnes se trouvant aux États-Unis de façon illégale. S’il est élu le 5 novembre
Les impacts d'une telle opération seraient désastreux
Le procès pour meurtre au premier degré de Charles Lassonde
a continué de voir sa crédibilité mise à mal par l’avocat de la défense
• À lire aussi: Serge Boutin enterré vivant: les deux présumés meurtriers seraient retournés sur les lieux du crime
• À lire aussi: Serge Boutin aurait été enterré vivant par Charles Lassonde et Lana Dubois
Me Martin Latour a pu établir en contre-interrogatoire que Lana Dubois avait déjà témoigné dans le cadre d’un procès devant jury
Son père était alors accusé d’avoir commis un meurtre
une scène à laquelle aurait assisté Lana Dubois
Me Latour a soulevé que Lana Dubois devait à ce moment agir comme témoin de la Couronne
pour établir que le crime commis par son père ne constituait pas de la légitime défense
Elle aurait toutefois omis de mentionner une information importante au jury
soit que la victime dans le dossier avait verbalisé «vouloir se battre à mains nues» avec le père de Mme Dubois
La victime aurait été abattue par balle par le père
toujours selon les informations rapportées par Me Latour
«Vous avez nié que la personne voulait se battre à mains nues»
Dubois a toutefois laissé entendre que la question ne lui avait pas été posée
«Je n’aurais pas eu le choix de répondre oui»
Lana Dubois a aussi répondu par l’affirmative lorsque l’avocat de la défense a soulevé qu’elle avait reçu des cadeaux de la part de son père en vue de son témoignage
qui tente vraisemblablement de miner la crédibilité de Lana Dubois
parce que toute ma vie j’ai eu une vie de marde
quand j’ai décidé de me prendre en mains et aujourd’hui de vivre une nouvelle vie
c’est le temps de devenir un honnête citoyen et de me prendre en mains
ce qui a mené à un autre échange entre les deux
«Après une vie complète de malhonnêteté et de mensonges
il y a une nouvelle Lana qui a décidé d’être honnête
qui a admis avoir participé au crime et qui a plaidé coupable à un chef réduit d’homicide involontaire
a été questionnée sur cet élément précis par l’avocat de Charles Lassonde
Me Latour a tenté de lui faire dire qu’elle avait accepté de témoigner au procès de Charles Lassonde dans l’espoir d’obtenir une réduction du chef de meurtre au premier degré auquel elle faisait face
«J’étais juste prête à prendre ma part de responsabilité
J’étais prête à dire la vérité de ce qui s’était passé
ne flanchant pas malgré l’insistance et les nombreuses questions de Me Latour
Plusieurs questions de Me Latour ont fait l’objet d’objections de la part de la Couronne
Lana Dubois a aussi semblé s’impatienter pendant une série de questions de la défense sur son couple avec Charles Lassonde
est-ce qu’il était inquiet en 2016 pendant que j’étais en prison
ce n’est pas quelque chose d’important de savoir s’il était inquiet ou pas
[...] On va-tu passer une heure à déterminer s’il était inquiet ou pas?» s’est questionnée la témoin
avant d’être rabrouée par le juge Claude Villeneuve
Lana Dubois a aussi admis un peu plus tard avoir fait traverser des stupéfiants aux douanes par des membres de sa famille
Elle a dit s’être sentie mal de voir un proche se faire prendre
avant d’avouer qu’elle avait recommencé par la suite
Son contre-interrogatoire est en pause pour le reste de la journée
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Lors de son inauguration officielle
des groupes autochtones manifestaient à l'extérieur
notamment pour demander aux responsables du Musée de penser aux femmes et aux filles autochtones disparues ou assassinées
Le traitement par le Musée des politiques concernant les peuples autochtones établies par Ottawa a aussi été une source de débat
En 2019, le Musée canadien pour les droits de la personne de Winnipeg a changé de position au sujet du traitement des peuples autochtones du Canada
le qualifiant de génocide plutôt que de génocide culturel
Je suis fière du travail que nous avons fait pour mieux comprendre nos relations avec les premiers peuples de cette terre par le biais de cérémonies guidées par les aînés
dit la directrice générale du Musée
Cela nous a poussés à envisager les droits de la personne dans une optique autochtone
Quand je repense à ce qui a été fait depuis 10 ans
je me dis que cela a été un véritable parcours du combattant
C’est un cheminement que nous poursuivons aujourd’hui
lors d'une entrevue accordée au début du mois de septembre
Nous voulons contribuer à la réconciliation
il est encore plus important de contribuer à l'établissement de la vérité
C'est pourquoi nous sommes très reconnaissants envers les personnes qui nous racontent leur histoire
Professeure en muséologie à l'Université du Québec à Montréal
Jennifer Carter a longuement étudié le cas du MCDP
Elle y a effectué une visite au mois d'août et affirme qu’il s’est adapté au fil des années
Il faut être ouvert aux différentes perspectives vis-à-vis des droits
justement la place accordée aux conceptions autochtones de droits
mais aussi autochtones et non occidentales
Jennifer Carter affirme que la grande force de ce musée est le partage d'histoires orales des groupes touchés par des atrocités de masse ou encore des épisodes d'abus de pouvoir
comme c'est un musée pour les droits de la personne
il est important de travailler avec les différentes communautés et surtout les communautés minoritaires
Cela prend du temps pour bâtir ces liens de confiance avec ces différentes communautés et de les inviter à s'approprier le Musée
à travailler de pair à la création d'expositions
Si les expositions permanentes n'ont pas beaucoup changé
Jennifer Carter remarque que le Musée a à cœur d'utiliser la bonne terminologie au fur et à mesure que la société évolue
Il n'hésite pas à faire des recherches pour apporter des correctifs
La directrice générale du Musée
affirme que la mission de l’établissement n'a pas changé en 10 ans
soit de mieux comprendre les droits de la personne
de créer un monde où ils sont valorisés et de promouvoir le respect ainsi que la dignité pour tous
nous sommes conscients que le Musée a un rôle à jouer dans l'amélioration de la compréhension des droits de la personne par le public
afin que nous puissions comprendre certains des conflits et des situations globales qui existent dans le monde et contribuer nous-mêmes à l'amélioration de la situation des droits de la personne dans le monde
les galeries temporaires permettent au MCDP de suivre l'état évolutif des droits et de rester à l'affût.
On peut penser à des expositions sur la justice climatique ou la justice raciale
On pourrait aussi imaginer des expositions sur la justice des générations qui ne sont pas encore nées
« Le Musée [...] se veut un lieu pour sensibiliser les publics à la fragilité de nos systèmes démocratiques
à la fragilité des lois et des droits
Il faut toujours se battre pour protéger ces acquis. »
En ce qui concerne les questions de droits de la personne
le Musée n’hésite pas à les défendre sur ses réseaux sociaux
même si la question peut être hautement politique
alors que la pression se faisait sentir à Ottawa pour que le Canada réclame un cessez-le-feu dans la bande de Gaza
le Musée a écrit : Nous nous joignons à ceux qui demandent la libération immédiate de tous les otages et un cessez-le-feu durable qui garantisse la sécurité
la paix et la dignité des Palestiniens et des Israéliens
Le Canada a finalement voté en faveur d'une motion réclamant un cessez-le-feu aux Nations unies
Isha Khan n’a pas peur de prendre des positions politiques, notamment en raison de l'indépendance dont dispose l’établissement par rapport au gouvernement fédéral en tant que société de la Couronne.
Elle explique, par ailleurs, être à l’aise pour prendre des positions au sujet des droits de la personne : C'est notre mission et notre vision d'être un espace où on peut avoir des discussions dans un but pédagogique.
En plus des manifestations récentes en soutien aux peuples israélien et palestinien, et pour les peuples autochtones, de nombreux militants d'autres causes ont utilisé le terrain du Musée canadien pour les droits de la personne pour faire entendre leur voix.
Isha Khan rappelle que le Musée a un rôle à jouer dans la communauté pour être un lieu de réflexion et de dialogue.
Ce musée est un symbole des droits de la personne. Nous constatons constamment que des personnes souhaitent agir pour les droits de la personne, que ce soit par des manifestations, par les réflexions que leur a inspirées la visite de nos galeries ou simplement des discussions entre elles ou avec notre équipe, explique Isha Khan.
Le combat pour les droits de la personne n'a pas de fin en soi.
Journaliste depuis 5 ans, Simon a roulé sa bosse dans plusieurs médias locaux du Québec, à la radio mais aussi dans la presse écrite. Journaliste curieux et passionné, il s'intéresse autant à la politique et au sport qu'à la culture, ainsi qu'à tout enjeu qui façonne la société. Il adore faire ressortir le côté humain des acteurs de l'actualité.
Simon DeschampsPublié le 18 septembre 2024 à 6 h 00 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.En 10 ans
Le Musée canadien pour les droits de la personne doit tenir compte de cette actualité changeante
des droits de la personne fragilisés ou encore de ces droits plus présents dans le discours social pour que son contenu demeure pertinent
des groupes autochtones manifestaient à l'extérieur
notamment pour demander aux responsables du Musée de penser aux femmes et aux filles autochtones disparues ou assassinées
Le traitement par le Musée des politiques concernant les peuples autochtones établies par Ottawa a aussi été une source de débat
le qualifiant de génocide plutôt que de génocide culturel
Ouvrir en mode plein écranIsha Khan est la directrice générale du Musée canadien pour les droits de la personne depuis 2020
Je suis fière du travail que nous avons fait pour mieux comprendre nos relations avec les premiers peuples de cette terre par le biais de cérémonies guidées par les aînés
Cela nous a poussés à envisager les droits de la personne dans une optique autochtone
Quand je repense à ce qui a été fait depuis 10 ans
je me dis que cela a été un véritable parcours du combattant
C’est un cheminement que nous poursuivons aujourd’hui
lors d'une entrevue accordée au début du mois de septembre
Nous voulons contribuer à la réconciliation
il est encore plus important de contribuer à l'établissement de la vérité
C'est pourquoi nous sommes très reconnaissants envers les personnes qui nous racontent leur histoire
Ouvrir en mode plein écranL'œuvre « La couverture des témoins »
créée en 2014 à la mémoire des victimes des pensionnats pour Autochtones
sera exposée de manière permanente au Musée canadien pour les droits de la personne
Photo : Jessica Sigurdson/Musée canadien pour les droits de la personne
Professeure en muséologie à l'Université du Québec à Montréal
Jennifer Carter a longuement étudié le cas du MCDP
Elle y a effectué une visite au mois d'août et affirme qu’il s’est adapté au fil des années
Il faut être ouvert aux différentes perspectives vis-à-vis des droits
justement la place accordée aux conceptions autochtones de droits
Jennifer Carter affirme que la grande force de ce musée est le partage d'histoires orales des groupes touchés par des atrocités de masse ou encore des épisodes d'abus de pouvoir
comme c'est un musée pour les droits de la personne
il est important de travailler avec les différentes communautés et surtout les communautés minoritaires
Cela prend du temps pour bâtir ces liens de confiance avec ces différentes communautés et de les inviter à s'approprier le Musée
à travailler de pair à la création d'expositions
Ouvrir en mode plein écranJennifer Carter affirme que
les gens venaient principalement pour une visite de l'architecture et que les expositions se sont bonifiées au fil du temps
Si les expositions permanentes n'ont pas beaucoup changé
Jennifer Carter remarque que le Musée a à cœur d'utiliser la bonne terminologie au fur et à mesure que la société évolue
Il n'hésite pas à faire des recherches pour apporter des correctifs
affirme que la mission de l’établissement n'a pas changé en 10 ans
de créer un monde où ils sont valorisés et de promouvoir le respect ainsi que la dignité pour tous
nous sommes conscients que le Musée a un rôle à jouer dans l'amélioration de la compréhension des droits de la personne par le public
afin que nous puissions comprendre certains des conflits et des situations globales qui existent dans le monde et contribuer nous-mêmes à l'amélioration de la situation des droits de la personne dans le monde
Ouvrir en mode plein écranL'exposition temporaire qui allie musique et droits de la personne
résistance et changement » est en cours jusqu'au 29 septembre 2024
les galeries temporaires permettent au MCDP de suivre l'état évolutif des droits et de rester à l'affût
On peut penser à des expositions sur la justice climatique ou la justice raciale
On pourrait aussi imaginer des expositions sur la justice des générations qui ne sont pas encore nées
« Le Musée [...] se veut un lieu pour sensibiliser les publics à la fragilité de nos systèmes démocratiques
Il faut toujours se battre pour protéger ces acquis
le Musée n’hésite pas à les défendre sur ses réseaux sociaux
même si la question peut être hautement politique
alors que la pression se faisait sentir à Ottawa pour que le Canada réclame un cessez-le-feu dans la bande de Gaza
le Musée a écrit : Nous nous joignons à ceux qui demandent la libération immédiate de tous les otages et un cessez-le-feu durable qui garantisse la sécurité
la paix et la dignité des Palestiniens et des Israéliens
Ouvrir en mode plein écranLe camp Marcedes a été installé près du Musée canadien pour les droits de la personne
Isha Khan n’a pas peur de prendre des positions politiques, notamment en raison de l'indépendance dont dispose l’établissement par rapport au gouvernement fédéral en tant que société de la Couronne.
Elle explique, par ailleurs, être à l’aise pour prendre des positions au sujet des droits de la personne : C'est notre mission et notre vision d'être un espace où on peut avoir des discussions dans un but pédagogique.
En plus des manifestations récentes en soutien aux peuples israélien et palestinien, et pour les peuples autochtones, de nombreux militants d'autres causes ont utilisé le terrain du Musée canadien pour les droits de la personne pour faire entendre leur voix.
Ouvrir en mode plein écranEn février 2024, la diaspora congolaise au Manitoba a demandé l'intervention du Canada pour mettre fin à la guerre dans l'est de la République démocratique du Congo. (Photo d'archives)
Isha Khan rappelle que le Musée a un rôle à jouer dans la communauté pour être un lieu de réflexion et de dialogue.
Ce musée est un symbole des droits de la personne. Nous constatons constamment que des personnes souhaitent agir pour les droits de la personne, que ce soit par des manifestations, par les réflexions que leur a inspirées la visite de nos galeries ou simplement des discussions entre elles ou avec notre équipe, explique Isha Khan.
Le combat pour les droits de la personne n'a pas de fin en soi.
Chargement en coursInfolettre Info nationaleNouvelles
En 2019, le Musée canadien pour les droits de la personne de Winnipeg a changé de position au sujet du traitement des peuples autochtones du Canada
Le Canada a finalement voté en faveur d'une motion réclamant un cessez-le-feu aux Nations unies
Quelques mois auparavant, en juillet, un campement en mémoire de Marcedes Myran a été installé sur le terrain du Musée
Des manifestants réclamaient la fouille de dépotoirs pour retrouver les restes des victimes d'un tueur en série winnipégois
Isha Khan n’a pas peur de prendre des positions politiques
notamment en raison de l'indépendance dont dispose l’établissement par rapport au gouvernement fédéral en tant que société de la Couronne
être à l’aise pour prendre des positions au sujet des droits de la personne : C'est notre mission et notre vision d'être un espace où on peut avoir des discussions dans un but pédagogique
En plus des manifestations récentes en soutien aux peuples israélien et palestinien
de nombreux militants d'autres causes ont utilisé le terrain du Musée canadien pour les droits de la personne pour faire entendre leur voix
Isha Khan rappelle que le Musée a un rôle à jouer dans la communauté pour être un lieu de réflexion et de dialogue
Ce musée est un symbole des droits de la personne
Nous constatons constamment que des personnes souhaitent agir pour les droits de la personne
par les réflexions que leur a inspirées la visite de nos galeries ou simplement des discussions entre elles ou avec notre équipe
Simon a roulé sa bosse dans plusieurs médias locaux du Québec
à la radio mais aussi dans la presse écrite
il s'intéresse autant à la politique et au sport qu'à la culture
ainsi qu'à tout enjeu qui façonne la société
Il adore faire ressortir le côté humain des acteurs de l'actualité
Quelques mois auparavant, en juillet, un campement en mémoire de Marcedes Myran a été installé sur le terrain du Musée
Chorégraphies pour le vivant rassemble les écrits de deux militantes qui se tendent la main dans une relation épistolaire s’échelonnant sur les années de la pandémie de COVID-19
Le lecteur est invité à entrer dans l’intimité intellectuelle et matérielle d’une femme noire et d’une Nishnaabeg
à travers leurs réflexions sur un monde nouveau
un monde écologiquement responsable qui serait complètement débarrassé du poison capitaliste et colonial — car tout cela est
Leanne Betasamosake Simpson, musicienne et écrivaine, a pris part à plusieurs mouvements protestataires, comme Idle No More (« Jamais plus l’inaction »), en 2012. Robyn Maynard, professeure en féminismes noirs à l’Université de Toronto
s’implique particulièrement dans la lutte pour le définancement de la police et la suppression du système carcéral
« Il faut abolir et revoir chaque aspect de la vie en Amérique du Nord et ailleurs »
d’un air de musique qui revient inlassablement et dont il est absolument temps de se débarrasser
car une fatigue létale se fait sentir sur les peuples opprimés par l’histoire de l’Amérique contemporaine
à savoir les populations noires et autochtones
qui vivent au premier rang les conséquences de la crise climatique à cause de leur précarité
Les liens — et les lieux de divergence — entre les luttes noires et autochtones se tressent au fil de leurs lettres à la fois anecdotiques et érudites
territoire et écologie sont tant de thématiques explorées par ces autrices chevronnées
qui n’en sont pas à leurs premiers milles en matière d’écriture et de transmission des idées
cette pensée maintes fois éprouvée par des livres
des conférences et la musique ne verse pas dans une vulgarisation grand public
Chorégraphies pour le vivant s’adresse à des lecteurs avertis
déjà sensibles et familiarisés avec les concepts traversés
qui sont de plus en plus étudiés dans les milieux universitaires d’Amérique du Nord
bien que les intellectuelles reprochent aux institutions américaines d’être mésadaptées aux réalités de leurs communautés respectives
et son coeur est parfois brouillé par des remous agités
La veine de fond finit toujours par aspirer les idées évoquées pour les recentrer
puis pour les recycler en itérations à la fois semblables et renouvelées
les paroles de Simpson et Maynard sont sans cesse ramenées à cette force puissante
qui clame sourdement qu’« il est vital de changer d’air »
cette oeuvre militante ne peut évidemment être lue seule si l’on désire avoir un portrait nuancé du sujet traité
elles mériteraient d’être approfondies ou clarifiées pour être réellement convaincantes
Leanne Betasamosake Simpson et Robyn Maynard
traduit par Arianne Des Rochers et Chloé Savoie-Bernard
Stéphanie Maltais ajoute que l'objectif est aussi de montrer que les personnes vivant avec une déficience intellectuelle qui défilent ne sont pas si différentes.
Ce sont les participants qui ont choisi les vêtements portés pour le défilé. L’organisation a également mis à disposition certaines pièces grâce à une collaboration avec les friperies du groupe Coderr.
Ces gens-là, ils ont des couleurs préférées, ils ont des mets préférés un peu comme tout le monde. Ils ont des occupations, ils ont des passe-temps. Ils sont très occupés et souvent, ce qu’on ne pense pas, c’est que ces gens-là justement, on pense qu’ils n’ont peut-être pas de vie, ils n’ont peut-être pas de routine, mais au contraire, ils sont très occupés, ils font plein de choses.
Ce sont des artistes, ce sont des passionnés, ce sont des personnes qui sont très originales.
C'est l'actrice originaire de la région Louise Portal qui a animé l'événement au Vieux-Port de Chicoutimi.
Marie-Michèle Bourassa est une passionnée d'actualité présente sur toutes les plateformes de Radio-Canada. Elle œuvre comme journaliste à la station de Saguenay, après un court saut dans les bureaux de Montréal. Elle s'intéresse particulièrement aux sujets internationaux qui ont des impacts sur le Saguenay-Lac-Saint-Jean.
2:15Une trentaine de personnes vivant avec des déficiences intellectuelles ont défilé dimanche.
L'Association pour le développement de la personne handicapée intellectuelle du Saguenay (ADHIS) et la Maison Gilles-Carle ont organisé dimanche un défilé de mode dans le cadre de la Semaine de la déficience intellectuelle.
C'est pour mettre en lumière notre clientèle. On veut pouvoir partager tous ces petits bonheurs-là avec les gens. On veut pouvoir montrer aux gens que la différence, elle n'est pas tant différente que ça. Les gens ont des passe-temps, les gens aiment la musique, on a tous des points communs dans le fond, même si les gens ont des handicaps, affirme la coordonnatrice de la Maison Gilles-Carle, Stéphanie Maltais.
Stéphanie Maltais ajoute que l'objectif est aussi de montrer que les personnes vivant avec une déficience intellectuelle qui défilent ne sont pas si différentes.
Ce sont les participants qui ont choisi les vêtements portés pour le défilé. L’organisation a également mis à disposition certaines pièces grâce à une collaboration avec les friperies du groupe Coderr.
Ces gens-là, ils ont des couleurs préférées, ils ont des mets préférés un peu comme tout le monde. Ils ont des occupations, ils ont des passe-temps. Ils sont très occupés et souvent, ce qu’on ne pense pas, c’est que ces gens-là justement, on pense qu’ils n’ont peut-être pas de vie, ils n’ont peut-être pas de routine, mais au contraire, ils sont très occupés, ils font plein de choses.
Ce sont des artistes, ce sont des passionnés, ce sont des personnes qui sont très originales.
Ouvrir en mode plein écranDe gauche à droite : l'actrice Louise Portal, la coordonnatrice à la Maison Gilles-Carle Stéphanie Maltais et la coordonnatrice aux activités répit/loisirs pour l'ADHIS Sonia Tremblay.
C'est l'actrice originaire de la région Louise Portal qui a animé l'événement au Vieux-Port de Chicoutimi.
La maison Gilles-Carle, ça me touche, parce que c'est à deux maisons de là où j'ai grandi, puis moi quand j'étais adolescente, j'avais travaillé dans un camp pour les personnes handicapées comme monitrice, donc la différence dans le fond elle vient nous toucher en plein cœur. Je trouve que c'était une très belle occasion, justement, de présenter des gens peut-être différents, mais qui ont besoin de s'animer, qui ont besoin de créativité.
Chargement en coursInfolettre ICI Saguenay–Lac-Saint-JeanUne fois par jour
C'est pour mettre en lumière notre clientèle
On veut pouvoir partager tous ces petits bonheurs-là avec les gens
On veut pouvoir montrer aux gens que la différence
elle n'est pas tant différente que ça
affirme la coordonnatrice de la Maison Gilles-Carle
Stéphanie Maltais ajoute que l'objectif est aussi de montrer que les personnes vivant avec une déficience intellectuelle qui défilent ne sont pas si différentes
Ce sont les participants qui ont choisi les vêtements portés pour le défilé
L’organisation a également mis à disposition certaines pièces grâce à une collaboration avec les friperies du groupe Coderr
ils ont des couleurs préférées
ils ont des mets préférés un peu comme tout le monde
Ils sont très occupés et souvent
c’est que ces gens-là justement
on pense qu’ils n’ont peut-être pas de vie
ils n’ont peut-être pas de routine
ce sont des personnes qui sont très originales
C'est l'actrice originaire de la région Louise Portal qui a animé l'événement au Vieux-Port de Chicoutimi
parce que c'est à deux maisons de là où j'ai grandi
j'avais travaillé dans un camp pour les personnes handicapées comme monitrice
donc la différence dans le fond elle vient nous toucher en plein cœur
Je trouve que c'était une très belle occasion
de présenter des gens peut-être différents
Marie-Michèle Bourassa est une passionnée d'actualité présente sur toutes les plateformes de Radio-Canada
Elle œuvre comme journaliste à la station de Saguenay
après un court saut dans les bureaux de Montréal
Elle s'intéresse particulièrement aux sujets internationaux qui ont des impacts sur le Saguenay-Lac-Saint-Jean
L'Association pour le développement de la personne handicapée intellectuelle du Saguenay (ADHIS) et la Maison Gilles-Carle ont organisé dimanche un défilé de mode dans le cadre de la Semaine de la déficience intellectuelle
L'Association pour le développement de la personne handicapée intellectuelle du Saguenay (ADHIS) et la Maison Gilles-Carle ont organisé dimanche un défilé de mode dans le cadre de la Semaine de la déficience intellectuelle
Les nombreux lecteurs de Peter Wohlleben (La vie secrète des arbres
2017) tout comme ceux du romancier américain Richard Powers (L’arbre-monde
2018) sont familiers avec l’idée selon laquelle les arbres communiqueraient entre eux — les scientifiques
Il n’en demeure pas moins que les liens entre tout ce qui est vivant sont nombreux
Souvent même plus nombreux qu’on ne le croit
Il suffit pour cela de s’arrêter et de regarder avec attention autour de soi
anthropologue britannique et professeur à l’Université d’Aberdeen
dans un recueil d’essais intitulé Correspondances
En 27 essais où l’auteur a essayé de « rester près du grain des choses »
le chemin de sa pensée serpente « à travers les bois
Et « si aujourd’hui notre monde est en crise
c’est parce que nous ne savons plus correspondre »
interroge les liens entre l’ombre et la lumière
fait parler les lignes qui surgissent dans le paysage
essayant dans plusieurs de ces textes de « penser avec l’art »
Ainsi à propos d’une oeuvre du sculpteur Giuseppe Penone
l’un des fondateurs de l’Arte povera à la fin des années 1960
qui correspond dans son art « avec les arbres
C’est filmer la croissance de l’arbre durant des décennies
puis projeter le film en marche arrière rapide »
Examinant les liens entre l’ordre végétatif et l’ordre artéfactuel
Tim Ingold souligne que personne n’a peut-être mieux exprimé ce contraste qu’Antiphon
« Si vous plantez un lit en bois dans le sol
il pourrait prendre racine et donner naissance à de nouvelles pousses
que l’alpiniste qui a gravi sa montagne soit convaincu que tout est fini
alors que les randonneurs et les artistes peuvent continuer à explorer sans fin
Qu’est-ce qui nous porte à croire « qu’une montagne gravie une fois l’est pour toujours
Qu’est-ce que cela dit de notre conception de la perception
forment « un exercice provisoire de pensée par l’observation »
Mais une étape de ce programme sensible précède toutes les autres : arrêter de courir
au cœur de la zone touristique Tam Côc - Bich Dông (ville de Hoa Lu
intitulée "Cá vượt vũ môn" (Les carpes se transforment en dragons en franchissant la porte)
Symbolisant de nobles aspirations et la persévérance vers le succès
elle promet d’être une attraction unique pour la Semaine touristique de Ninh Binh en 2025
Ninh Binh (VNA) - Dans les rizières de Tam Côc
Les rizières de Tam Côc sont réputées pour être l’un des cinq plus beaux paysages rizicoles du Vietnam
avec une superficie de plus de 18 ha serpentant le long de la rivière Ngô Dông
pour se préparer à la Semaine du tourisme de Ninh Binh 2025 qui se déroulera fin mai
le Comité de gestion de la zone touristique de Tam Côc - Bich Dông s'est coordonné avec les autorités locales pour exhorter et guider les agriculteurs à se rendre dans les champs pour planter du riz à temps pour la récolte
représentant une carpe se transformant en dragon
se distingue par ses détails complexes et ses couleurs entrelacées
mettons tout en œuvre pour fertiliser les rizières à temps pour la Semaine touristique de Ninh Binh 2025
dont le thème est +Couleurs dorées de Tam Côc - Tràng An+
Notre but est d’offrir de magnifiques champs artistiques et une moisson dorée
afin que les visiteurs vietnamiens et étrangers puissent admirer la splendeur de la récolte à Tam Côc"
La variété de riz Thai Xuyên demeure le choix privilégié pour donner vie à cette fresque artistique
a confié : "Les touristes ne tarissent pas d'éloges sur la beauté de nos rizières
nous sommes immensément fiers de posséder les plus belles rizières artistiques du Vietnam"
Le thème choisi cette année pour la rizière est "Les carpes se transforment en dragons en franchissant la porte"
Il s’agit d’un motif populaire dans l'art du feng shui
"Les plants de riz sont en phase de forte croissance
Nous procédons actuellement au repiquage et à la fertilisation afin de créer les meilleures conditions possibles
permettant une image uniforme et aboutie sur la rizière"
chargée du paysage environnemental de la zone touristique Tam Côc - Bich Dông
La nouvelle physionomie de la rizière artistique de Tam Côc en 2025 contribuera significativement à dynamiser le tourisme
à valoriser la beauté de la culture locale
à accroître la fréquentation touristique et à affirmer la marque de Ninh Binh en tant que destination de premier plan du pays
sur le thème "La couleur dorée de Tam Côc - Tràng An"
des représentations de chèo (théâtre populaire)
de hat xâm (chant des aveugles) et autres chants folkloriques des trois régions ; un festival de groupes de danse folklorique et un concours "La quintessence culinaire de l'ancienne capitale"
produit touristique annuel et unique de la province
vise à présenter et à promouvoir les ressources touristiques de cette province
la promotion et l’introduction des produits et services touristiques de Ninh Binh auprès des touristes nationaux et internationaux et à attirer les touristes pendant la basse saison
Selon l'Autorité nationale du tourisme (ANV)
le secteur touristique vietnamien a accueilli environ 10,5 millions de visiteurs pendant les vacances du 30 avril au 4 mai
soit une augmentation de 31,2 % par rapport à la même période de l'année dernière
Le tourisme halal représente une opportunité prometteuse
portée par la demande croissante de voyages musulmans à l’échelle mondiale
Si le Vietnam commence à exploiter ce marché
il rencontre encore des difficultés pour répondre à ses besoins culturels et religieux spécifiques
La province de Binh Dinh capitalise sur son riche patrimoine naturel et culturel pour diversifier son offre et développer des produits touristiques de qualité et distinctifs
profite pleinement des nouvelles technologies pour valoriser son riche patrimoine culturel
cette région montagneuse du Nord-Ouest se forge une identité authentique et moderne
tout en touchant un public de plus en plus large
l’une des deux compagnies aériennes nationales des Émirats arabes unis
et Sun Group ont signé un protocole d'accord visant à renforcer le tourisme entrant au Vietnam et à stimuler la croissance du trafic passagers grâce à une collaboration étroite
Niché à une trentaine de kilomètres au Nord-Est de Phan Rang — Thap Cham
chef-lieu de la province côtière de Ninh Thuân (Centre)
dans la commune de Vinh Hai du district de Ninh Hai
recèle d'innombrables roches aux formes singulières
aimantant les voyageurs en quête de nature sauvage et d'aventure
Loin de l'effervescence de Da Nang (Centre)
l'île de Son Cha (ou Hon Chao) offre un havre de paix au pied du col de Hai Van
C'est un lieu enchanteur où le vert profond de la forêt vierge rencontre le bleu turquoise de l'océan
Pendant les deux jours fériés du 30 avril et du 1er mai
le nombre de touristes nationaux et étrangers a fortement augmenté dans de nombreuses localités à travers le pays
Hanoi a lancé un programme diversifié d’activités culturelles et de divertissements pour attirer les touristes pendant les cinq jours de vacances nationales
Récompensé par l’Organisation mondiale du tourisme (UN Tourism) en tant que «Meilleur village touristique»
le modèle de « tourisme culturel de l’ethnie Tày du village de Thai Hai» de la province de Thai Nguyên (Nord) vient de se voir attribuer la certification de produit OCOP 5 étoiles au niveau national
L’Année nationale du tourisme - Huê 2025 offre des temps forts pour que les localités deviennent une symphonie du tourisme
où chaque région contribue à un patrimoine culturel riche et significatif
La ville côtière de Dà Nang (Centre) devrait accueillir près de 700 vols et un navire de croisière transportant plus de 2.000 touristes étrangers à l’occasion de la Journée de la Réunification (30 avril) et de la Journée internationale des travailleurs (1er mai)
Les vacances à l'occasion de la réunification nationale
avec cinq jours de congé consécutifs (du 30 avril au 4 mai)
constituent une excellente opportunité pour de nombreuses personnes et familles de voyager
Les localités du Sud redoublent d’efforts pour développer des produits touristiques innovants et améliorer la qualité des services afin de contribuer aux objectifs de croissance du tourisme et des services du pays pour 2025 et de répondre aux besoins de développement économique dans une nouvelle ère
La mégapole du Sud possède de nombreux sites d’une grande importance historique
liés aux périodes et événements importants du pays
Ils ne constituent pas seulement de hauts lieux du tourisme
mais aussi des adresses d’éducation au patriotisme pour la jeune génération
terre riche en traditions révolutionnaires
est un lieu qui a marqué de nombreux événements historiques héroïques dans la lutte pour l'indépendance nationale
Avec sa situation géographique stratégique
sa culture unique et son magnifique paysage naturel
Tay Ninh a laissé une profonde impression pour les touristes nationaux et étrangers
Tay Ninh n'est pas seulement un symbole de la révolution mais aussi une destination touristique attrayante du Sud-Est
Le magazine Travel + Leisure a annoncé sa liste des 500 meilleurs hôtels du monde (T+L 500)
mais une exigence incontournable pour assurer une croissance responsable
pérenne et compétitive du tourisme vietnamien à l'échelle internationale
vaste zone inondée et marécageuse au relief complexe
fut le bastion du 10e régiment de commandos
Cachés sous les palétuviers et les mangroves
les combattants ont mené des actions audacieuses : couler les navires ennemis sur la rivière Lòng Tàu
incendier les dépôts de carburant de Nhà Bè
Lors du voyage du Nord au Sud à bord du train Thông Nhât (Réunification)
chaque destination a apporté à Oliver Raw - un contributeur du journal Nikkei Asia - des expériences nouvelles et émotionnelles sous l’angle d’un visiteur étranger
Permis de publication: 1374/GP-BTTTT délivré le 11 septembre 2008 par le ministère de l'Information et de la Communication
E-mail: vietnamplus@vnanet.vn
La reproduction sans la permission écrite préalable est interdite
En mai 2024, l’Équipe de soutien clinique et organisationnel en dépendances et itinérance (ESCODI) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal a publié son nouveau Guide clinique québécois d’accompagnement des personnes vivant avec un trouble lié à l’utilisation d’opioïdes
Ce guide se veut un complément aux lignes directrices réglementaires élaborées en 2020 par le Collège des médecins du Québec (CMQ)
l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) et l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ)
Il a été produit en collaboration avec divers expert(e)s
ordres professionnels et groupes représentant les personnes utilisatrices d’opioïdes
Cet outil vise à soutenir les acteur(trice)s cliniques et communautaires ainsi que les gestionnaires dans la prestation de services aux personnes concernées par le trouble d’usage d’opioïdes (TUO)
Selon l’approche No wrong door (toutes les portes sont bonnes et pertinentes)
tous les professionnel(le)s de la santé et des services sociaux peuvent contribuer au continuum de soins des personnes concernées par un TUO
des prescriptions ou un suivi à long terme
Il est important de comprendre que les personnes vivant avec un TUO nécessitent souvent un accompagnement régulier
concerté et collaboratif pour les aider à faire face à leurs défis
Ce guide d’accompagnement clinique propose donc diverses stratégies
outils et recommandations pour mieux intervenir auprès des personnes vivant avec un TUO
Il explique également la philosophie d’intervention à privilégier pour travailler auprès de cette population et clarifie les rôles et responsabilités des divers intervenant(e)s concerné(e)s par la problématique
Une formation pour soutenir la prise en charge clinique
Cette formation vise à développer les connaissances et les habiletés cliniques nécessaires à l’évaluation et à la prise en charge du traitement par agoniste opioïde des personnes ayant développé un TUO
Les contenus du nouveau Guide clinique québécois d’accompagnement des personnes vivant avec un trouble lié à l’utilisation d’opioïdes orienteront significativement les travaux de mise à jour de la formation dont l’échéancier n’est pas encore connu
Son déploiement est ensuite prévu dans l’ensemble des Directions des services en santé mentale et en dépendances du Québec
D’ici là, il demeure possible au personnel de la santé et des services sociaux de suivre gratuitement la formation entièrement en ligne sur le Campus virtuel de l’INSPQ. Rendez-vous sur la page web de la Programmation nationale de formations en ITSS, substances psychoactives, diversité sexuelle et pluralité des genres pour plus d’informations
Espace ITSS partage des informations de diverses sources pertinentes pour un contexte québécois
Les contenus des manchettes reflètent les opinons et les propos de leurs auteur.e.s
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(Amsterdam) Une adolescente afghane vivant au Canada
qui s’était enregistrée en train de chanter en protestation contre le régime des talibans
a remporté mardi le prix international de la paix pour les enfants
décerné à Amsterdam par l’organisation KidsRights
suit les traces de la militante écologiste Greta Thunberg et de la lauréate du prix Nobel de la paix Malala Yousafzai en remportant cette récompense prestigieuse
originaire d’Afghanistan et résidant au Canada
lutte courageusement pour les droits des filles et des femmes dans son pays d’origine »
ont déclaré les organisateurs lors d’une cérémonie mardi à Amsterdam
« Après avoir enregistré une puissante chanson de protestation devenue virale sur l’internet
elle continue d’inspirer d’autres femmes afghanes à faire valoir leurs droits et à s’opposer aux injustices auxquelles elles sont confrontées en prenant la parole en public et en défendant leur cause lors d’évènements internationaux »
la fondation néerlandaise de défense des droits de l’enfant derrière l’initiative
Les autorités talibanes en Afghanistan appliquent une interprétation austère de la loi islamique depuis leur retour au pouvoir en août 2021
Les femmes et les jeunes filles sont les plus touchées par ces restrictions : il leur est interdit d’étudier au-delà de l’école primaire
et il leur est conseillé de ne quitter leur domicile qu’accompagnées d’un chaperon masculin
alors que la direction de l’éducation de Kaboul avait émis un ordre discriminatoire interdisant aux écolières de plus de 12 ans de chanter en public
avait enregistré une vidéo d’elle-même en train de chanter une chanson populaire
afin d’encourager les autres filles à défendre leur éducation et leurs droits
La vidéo était alors devenue virale sur les réseaux sociaux
incitant d’autres personnes à protester et entraînant l’abrogation sous trois semaines de l’interdiction par le gouvernement afghan
une loi sur la moralité interdit aux femmes afghanes de parler à voix haute en public
Les Nations unies ont qualifié cette situation d’« apartheid des sexes »
mais le gouvernement taliban rejette ces déclarations
les qualifiant de « non fondées » et de « propagande basée sur les propos de quelques femmes en fuite »
« En remportant le prix international de la paix pour les enfants
les voix des femmes et des filles afghanes résonneront dans le monde entier »
a déclaré Nila Ibrahimi peu après avoir reçu le prix
« Nous devons tous continuer à leur donner de la force et de l’espoir dans les moments les plus sombres »
L’adolescente et sa famille s’étaient enfuies au Pakistan cinq jours après que les talibans avaient pris les rênes de l’Afghanistan
une initiative visant à offrir une plateforme sûre aux jeunes filles afghanes pour qu’elles puissent partager leur histoire
ces histoires sont racontées du point de vue de personnes qui ne comprennent pas vraiment ce que c’est que d’être une fille afghane
Nous voulons donc leur donner une chance »
Nila Ibrahim a été sélectionnée parmi 165 candidats de 47 pays
Son prix lui a été décerné par la journaliste et militante des droits de l’homme yéménite Tawakkol Karman
qui avait reçu le prix Nobel de la paix en 2011
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Quelque 85 000 personnes vivent avec la maladie cœliaque au Québec
et bien que la mode du sans gluten des dernières années ait amélioré leur qualité de vie
C’est pourquoi Cœliaque Québec coorganise un premier forum citoyen qui réunira des patients
des responsables des programmes universitaires de même que des personnes issues de l’industrie alimentaire
qui aura lieu samedi au campus MIL de l’Université de Montréal
a pour objectif de dresser un plan d’action pour améliorer la qualité de vie des personnes touchées par la maladie cœliaque
Les organisateurs souhaitent aussi que l’évènement contribue à une formation des futurs nutritionnistes et médecins pour les outiller à mieux accompagner les patients cœliaques
La maladie cœliaque est parfois nommée « maladie caméléon »
puisqu’elle peut se manifester sous 200 symptômes différents
Une bonne partie des gens auront des symptômes digestifs (diarrhée
une proportion importante des patients auront des symptômes non classiques qui comprennent de l’anémie
donc il y a un défaut au niveau du système immunitaire et quand la personne ingère du gluten […] le système part en guerre et au lieu d’attaquer juste le gluten
C’est ce critère « auto-immune » qui distingue la maladie de l’intolérance au gluten où les personnes peuvent quand même avoir des symptômes digestifs incommodants
Les personnes vivant avec la maladie cœliaque sont aussi sujettes à s’autoexclure de la vie sociale et parfois
Il s’agit d’un angle mort de la maladie pour lequel Mme Lalanne espère que des pistes de solution émergeront du forum
Comme il n’existe pas de traitement pharmacologique
le remède consiste à changer son alimentation de façon à éviter toute source de gluten
Certaines personnes auront tendance à s’autoexclure par crainte de se contaminer et d’être malades en public
l’entourage va exclure la personne en l’invitant moins à des rassemblements ou en ne prenant pas au sérieux sa maladie
Les délais pour diagnostiquer la maladie sont l’une des principales difficultés
selon la directrice générale de Cœliaque Québec
Mme Lalanne a fait savoir qu’il y a une dizaine d’années
les délais de diagnostic étaient d’environ 12 ans
mais il n’est pas rare de voir des délais de six ans
La directrice espère que le futur plan d’action se penchera sur des idées pour réduire ces délais
la réglementation de Santé Canada oblige les fabricants à déclarer les sources de gluten sur l’étiquette de la majorité des aliments préemballés vendus au pays
ce qui a changé la vie des personnes cœliaques
une certaine tendance alimentaire vers le non-gluten a aidé à diversifier l’offre sur les tablettes
« Le non-gluten a été à la mode pendant plusieurs années
donc ç’a amené une lumière sur cette alimentation et ça a fait en sorte qu’il y a eu une explosion de produits
ce qui est parfait pour les gens qui ont une maladie cœliaque
La tendance se maintient alors on est très heureux de ça
Ces aliments sont toutefois plus dispendieux que leurs équivalents avec gluten
« Pour la mesure fiscale qui existe actuellement
c’est dérisoire les montants que les gens reçoivent »
les gouvernements provincial et fédéral offrent un crédit d’impôt dans la section des frais médicaux du rapport d’impôt
La personne doit garder toutes ses factures d’épicerie
identifier les produits sans gluten et trouver le prix d’un article comparable avec gluten
« C’est très compliqué et ça prend une bonne littéracie financière pour être en mesure de remplir ce rapport d’impôt à la fin de l’année
C’est pour cela qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui le font
On sait qu’à peu près une personne sur quatre fait cet exercice-là »
en particulier pour les gens à faible revenu
Rappelons qu’il s’agit du seul traitement de la maladie
Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne
La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux
Moins d'une semaine après les funérailles du chanteur
de nouvelles informations sur les circonstances de son décès font surface
• À lire aussi: Liam Payne aurait été sous l'influence d'une «drogue hallucinogène puissante»
• À lire aussi: Boy George regrette de s'être moqué de Liam Payne avant sa mort
et chaque nouvelle information vient tourner le fer dans la plaie de la famille
des proches et des milliers de Directioners qui ont pleuré le chanteur depuis le 16 octobre dernier.
Après des funérailles sobres et intimes réunissant les quatre membres restants du groupe One Direction
deux nouvelles marquantes font vivre de tristes émotions.
• À lire aussi: Un client de l'hôtel a entendu un «cri violent» provenant de la chambre de Liam Payne avant sa chute fatale
Liam détestait être enfermé dans des chambres, traumatisme qui lui était resté de sa période One Direction. Malheureusement, c'est ce qui aurait mené à sa perte. Le site américain TMZ rapporte que la chute qui a mené Liam à sa mort était une tentative désespérée de sortir de sa chambre
dans laquelle il aurait été embarré pour sa sécurité.
ce n'était pas le premier plan d'évasion de Liam dans les derniers mois
le garde du corps de Liam s'inquiétait qu'il puisse être en plein excès de drogue
Le garde du corps l'aurait enfermé dans une chambre d'une maison louée en Floride
utilisant un tuyau d'arrosage pour descendre au sol
Des images captées par caméra présentent également une équipe transportant Liam de force à sa chambre de l'hôtel Casasur Palermo en le soulevant du sol par les bras et les pieds après que le chanteur a fait beaucoup de dérangement dans le lobby.
même s'il a dit aux employés qu'il ne voulait pas rester dans la chambre et qu'il utiliserait le balcon pour s’échapper.
affirmant craindre qu’il ne se serve du balcon pour sortir et ne se blesse accidentellement
l’employé de l’hôtel a déclaré : « Je ne sais pas si sa vie est en danger
Liam a été retrouvé avec un sac qu'il n'avait pas dans le lobby
mettant donc en lumière la thèse de fuite par le balcon
Le chanteur voulait passer du troisième balcon au deuxième
où se trouvait un sac rempli de diverses substances et d'une bouteille de Jack Daniel's sur lequel il était inscrit «Pour Liam»
tenter de sauter une courte distance jusqu'au sol
avant de quitter l'hôtel sans se faire voir par ses gardes du corps.
cette chute a eu la conséquence qu'on lui connaît.
• À lire aussi: Liam Payne aurait été abandonné par sa maison de disques et son agent juste avant sa mort
Zayn, qui avait repoussé sa tournée suite à l'annonce du décès de Liam, est finalement monté sur scène, non sans prendre un moment pour honorer la mémoire de Liam, quelques jours après les funérailles.
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Comment un humain peut sauver la vie d’un autre humain
Personne ne se lève le matin en se disant : et si je donnais mon rein à un inconnu
ce type de don est moins marginal qu’on peut le penser
Depuis la mise en place en 2018 du Programme québécois de don vivant de rein
on note une augmentation significative du don vivant
il y a eu un total de 82 dons vivants de rein
9 étaient des dons non dirigés – c’est-à-dire que le donneur
donne son rein à une personne qui lui est inconnue
néphrologue au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et directeur médical du Programme québécois de don vivant de rein
avoue avoir lui-même été surpris en compilant les plus récentes statistiques
La sortie publique d’Élise Desaulniers dans les médias a indéniablement eu un effet positif
Il a souvent entendu des donneurs lui dire : « J’ai lu tel article
j’ai entendu telle entrevue à la radio et je me suis dit : pourquoi pas moi
Quand les médias en parlent et que les patients en parlent
cela a toujours plus de poids que quand les médecins en parlent
Le Dr Pâquet tient à remercier tous ces donneurs vivants
« Le geste qu’ils font est évidemment un geste généreux
Ça change la vie de la personne qui reçoit la greffe
On a tendance à penser que c’est un sacrifice qu’ils font
soit pour aider un proche ou encore quelqu’un qu’ils ne connaissent pas
on réalise qu’ils ne le voient pas comme un sacrifice
mais plutôt comme quelque chose de positif dans leur vie
La greffe rénale avec le rein d’un donneur vivant est le meilleur traitement pour les patients souffrant d’insuffisance rénale
c’est une avenue qui a longtemps été sous-utilisée au Québec
Alors que le taux moyen de don vivant de rein est de 13 par million de population (dpmp) au Canada
le Québec affichait une moyenne de 5 à 6 dpmp au cours des 10 ans ayant précédé la mise en place du programme québécois
En s’inspirant des bonnes pratiques des autres provinces canadiennes
le Dr Pâquet s’est donné comme premier objectif d’atteindre la moyenne canadienne
Le néphrologue milite par ailleurs pour que le programme de remboursement des dépenses des donneurs vivants mis en place en 2011 soit bonifié afin que le geste généreux des donneurs soit « financièrement neutre »
« Je dis souvent que les donneurs vivants doivent payer pour donner un rein
Étant donné que le donneur a généralement besoin de deux mois d’arrêt de travail pour récupérer de son opération
la facture peut être salée pour celui qui n’a pas d’assurance salaire ou qui ne peut pas compter sur le soutien financier de son conjoint
La mise à jour du programme de remboursement fait partie des recommandations soumises par le directeur du Programme québécois de don vivant de rein en commission parlementaire en janvier dernier
Il espère que Québec y donnera suite avant la fin de l’année 2024
Car comme l’a déjà noté avec justesse Élise Desaulniers4
il n’est pas normal que donner un rein finisse par coûter un bras
Son programme Chances égales pour tous visait notamment à faire en sorte que tous les citoyens de la province aient droit aux mêmes services.
Grâce aux réformes menées par son gouvernement, l’éducation offerte au Nouveau-Brunswick est devenue une responsabilité de l’État, tout comme la santé, l’aide sociale et l’administration de la justice.
Pour son biographe, Michel Cormier, ce programme d’égalité sociale aura été le fondement de sa pensée politique.
Pour arriver au bout de son projet de société, Louis Robichaud a mené d’importantes batailles politiques et adopté environ 130 projets de loi.
C'est ce qui fait dire à l’ancien premier ministre progressiste-conservateur Bernard Lord que son prédécesseur aura été un des grands premiers ministres du Nouveau-Brunswick.
C’est un homme qui avait de grandes convictions [...] et qui a réussi politiquement à faire des changements importants pour le Nouveau-Brunswick, analyse M. Lord.
Il a reflété son époque, autant qu’il l’a marquée. Il y avait la Révolution tranquille au Québec.
Il y avait Tommy Douglas qui faisait de gros changements [notamment avec la création de l’assurance maladie] en Saskatchewan, il y avait aussi tout le mouvement aux États-Unis avec Martin Luther King et John F. Kennedy, pointe-t-il.
En 1961, Louis J. Robichaud met sur pied la Commission Deutsch, dont le mandat sera d’étudier la possibilité de créer une université francophone au Nouveau-Brunswick. Deux ans plus tard, l’Université de Moncton voit le jour.
Selon Michel Cormier, ce serait l’une des plus grandes fiertés de l’ancien premier ministre.
Il m’a confié que c’était, à son avis, sa plus grande réalisation parce que ça permettait aux jeunes Acadiens d’étudier au Nouveau-Brunswick, en Acadie, et de ne pas avoir à s’exiler aux États-Unis, en Ontario ou au Québec et ne pas revenir ensuite, se souvient l’ancien journaliste.
Pour le juriste Michel Doucet, Chances égale pour tous et la création de l’Université de Moncton auront permis de revitaliser les communautés acadiennes.
Les régions acadiennes étaient jusqu’aux années 1960 assez oubliées au niveau du développement économique, c’était des régions pauvres sur plusieurs plans, sur le plan économique, sur le plan social et sur le plan éducatif, explique le professeur émérite de droit à l’Université de Moncton.
L’autre grand legs de Louis J. Robichaud à la province, dit-il, aura été l’adoption en 1969 de la Loi sur les langues officielles (LLO), faisant du Nouveau-Brunswick la seule province bilingue au pays.
C’était la première fois qu’on reconnaissait officiellement que le français et l’anglais étaient les langues officielles au Nouveau-Brunswick. C’était une demande historique de la communauté acadienne depuis plusieurs années, dit M. Doucet.
Le fait que Louis Robichaud tenait mordicus à faire du Nouveau-Brunswick une province officiellement bilingue, à une époque où beaucoup de gens s’opposaient farouchement à l’idée, montre bien que les élus avaient alors une tout autre manière de gouverner, note Michel Cormier.
L’autre chose qui m’a marqué, c'est le courage politique de l’homme. Aujourd’hui, on voit souvent que les gouvernements gouvernent selon les sondages, les réformes sont façonnées à partir de ce qui semble être acceptable à l’opinion publique. À l’époque, on vivait ou on mourait selon ses opinions politiques. Robichaud a pris des risques énormes, dit-il.
Serait-il étonné de voir, près de 55 ans après l’adoption de la première mouture de la LLO, que les questions linguistiques créent toujours autant de vagues?
Je ne crois pas qu’il aurait été surpris, avance Michel Doucet. Même à l’époque [...] il y avait des mouvements assez forts contre l’adoption de la loi et ils ont toujours existé, même 50 ans après.
Michel Doucet souligne que les mouvements d’opposition à des mesures visant l’atteinte de l’égalité réelle des deux communautés linguistiques viennent parfois de la communauté acadienne elle-même. Selon lui, la contestation de l’arrêté sur l’affichage bilingue à Beausoleil en est une démonstration.
Ça ne m’étonne pas, malheureusement, mais ça m’attriste énormément de voir qu’après 50 ans de langues officielles, on est encore incapables de comprendre la nécessité de mieux protéger le français dans la province, se désole le professeur.
Bernard Lord croit également que son prédécesseur aurait été peu surpris par la grogne causée par les questions linguistiques dans la province.
Il aurait probablement été déçu, comme d’autres, comme moi je le suis, de voir comment les choses ont évolué, dit-il.
Pour surmonter les frictions liées au bilinguisme, Bernard Lord croit qu’il faut miser sur le consensus, comme avait réussi à le faire Louis Robichaud.
Il faut tendre la main pour aller chercher différents points de vue et établir un consensus lorsque c’est possible. C’est l’approche que nous, notre équipe et moi, avons adoptée il y a 23 ans lorsqu'on a adopté la nouvelle Loi sur les langues officielles. On a tendu la main aux gens qui, au début, étaient contre et voulaient faire des changements différents.
Michel Cormier, pour sa part, ne se formalise pas trop des débats entourant l’affichage à Beausoleil, dont fait partie Cocagne, son village natal.
Justin Dupuis est journaliste web et secrétaire de rédaction. Il a travaillé au sein de plusieurs entreprises de presse pendant près de 15 ans avant de se joindre à l'équipe d'ICI Acadie en 2023.
Ouvrir en mode plein écranL'ancien premier ministre Louis J. Robichaud était très ému lorsque la nouvelle Loi sur les langues officielles a été adoptée à l'unanimité à l’Assemblée législative, à Fredericton, le 7 juin 2002. (Photo d'archives)
Justin DupuisPublié le 6 janvier à 4 h 51 HAEÉcouter l’article | 7 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Vingt ans après le décès de Louis J. Robichaud, des admirateurs constatent que l’héritage du premier Acadien élu à la tête du N.-B. demeure bien vivant. Son souhait de voir les deux communautés linguistiques de la province atteindre l’égalité réelle demeure toutefois un combat de tous les instants.
Louis J. Robichaud s’est éteint le 6 janvier 2005. Élu premier ministre du Nouveau-Brunswick en 1960, cet avocat originaire de Saint-Antoine aura été à la tête de la province pendant 10 ans, une décennie qu’il a consacrée à rendre la société néo-brunswickoise plus équitable.
Son programme Chances égales pour tous visait notamment à faire en sorte que tous les citoyens de la province aient droit aux mêmes services.
Grâce aux réformes menées par son gouvernement, l’éducation offerte au Nouveau-Brunswick est devenue une responsabilité de l’État, tout comme la santé, l’aide sociale et l’administration de la justice.
Ouvrir en mode plein écranMichel Cormier a fait paraître en 2004 « Louis J. Robichaud, une révolution si peu tranquille ». (Photo d'archives)
Pour son biographe, Michel Cormier, ce programme d’égalité sociale aura été le fondement de sa pensée politique.
C’était vraiment une révolution, une modernisation de l’appareil gouvernemental sur la base de l’égalité, explique Michel Cormier, qui est aussi chercheur invité à l'Institut Donald J. Savoie, à l'Université de Moncton. Le tout datait de ses études au Québec, à l’Université Laval, avec le père Georges-Henri Lévesque, le père spirituel de la Révolution tranquille. C’était le même programme qu’il amenait au Nouveau-Brunswick.
Pour arriver au bout de son projet de société, Louis Robichaud a mené d’importantes batailles politiques et adopté environ 130 projets de loi.
Ouvrir en mode plein écranBenard Lord est d'avis que Louis J. Robichaud aura été l'un des plus grands premiers ministres du Nouveau-Brunswick, notamment grâce à l'adoption de la première Loi sur les langues officielles de la province.
C'est ce qui fait dire à l’ancien premier ministre progressiste-conservateur Bernard Lord que son prédécesseur aura été un des grands premiers ministres du Nouveau-Brunswick.
C’est un homme qui avait de grandes convictions [...] et qui a réussi politiquement à faire des changements importants pour le Nouveau-Brunswick, analyse M. Lord.
Il a reflété son époque, autant qu’il l’a marquée. Il y avait la Révolution tranquille au Québec.
Il y avait Tommy Douglas qui faisait de gros changements [notamment avec la création de l’assurance maladie] en Saskatchewan, il y avait aussi tout le mouvement aux États-Unis avec Martin Luther King et John F. Kennedy, pointe-t-il.
En 1961, Louis J. Robichaud met sur pied la Commission Deutsch, dont le mandat sera d’étudier la possibilité de créer une université francophone au Nouveau-Brunswick. Deux ans plus tard, l’Université de Moncton voit le jour.
Ouvrir en mode plein écranL'Université de Moncton a vu le jour à la suite de la Commission Deutsch, en 1961, dont le mandat était d'étudier la possibilité de fonder une université francophone.
Photo : Radio-Canada / Pierre-Philippe LeBlanc
Selon Michel Cormier, ce serait l’une des plus grandes fiertés de l’ancien premier ministre.
Il m’a confié que c’était, à son avis, sa plus grande réalisation parce que ça permettait aux jeunes Acadiens d’étudier au Nouveau-Brunswick, en Acadie, et de ne pas avoir à s’exiler aux États-Unis, en Ontario ou au Québec et ne pas revenir ensuite, se souvient l’ancien journaliste.
Pour le juriste Michel Doucet, Chances égale pour tous et la création de l’Université de Moncton auront permis de revitaliser les communautés acadiennes.
Les régions acadiennes étaient jusqu’aux années 1960 assez oubliées au niveau du développement économique, c’était des régions pauvres sur plusieurs plans, sur le plan économique, sur le plan social et sur le plan éducatif, explique le professeur émérite de droit à l’Université de Moncton.
L’autre grand legs de Louis J. Robichaud à la province, dit-il, aura été l’adoption en 1969 de la Loi sur les langues officielles (LLO), faisant du Nouveau-Brunswick la seule province bilingue au pays.
C’était la première fois qu’on reconnaissait officiellement que le français et l’anglais étaient les langues officielles au Nouveau-Brunswick. C’était une demande historique de la communauté acadienne depuis plusieurs années, dit M. Doucet.
Ouvrir en mode plein écranMichel Doucet est professeur émérite en droit et spécialiste en droits linguistiques. (Photo d'archives)
Le fait que Louis Robichaud tenait mordicus à faire du Nouveau-Brunswick une province officiellement bilingue, à une époque où beaucoup de gens s’opposaient farouchement à l’idée, montre bien que les élus avaient alors une tout autre manière de gouverner, note Michel Cormier.
L’autre chose qui m’a marqué, c'est le courage politique de l’homme. Aujourd’hui, on voit souvent que les gouvernements gouvernent selon les sondages, les réformes sont façonnées à partir de ce qui semble être acceptable à l’opinion publique. À l’époque, on vivait ou on mourait selon ses opinions politiques. Robichaud a pris des risques énormes, dit-il.
Serait-il étonné de voir, près de 55 ans après l’adoption de la première mouture de la LLO, que les questions linguistiques créent toujours autant de vagues?
Je ne crois pas qu’il aurait été surpris, avance Michel Doucet. Même à l’époque [...] il y avait des mouvements assez forts contre l’adoption de la loi et ils ont toujours existé, même 50 ans après.
Michel Doucet souligne que les mouvements d’opposition à des mesures visant l’atteinte de l’égalité réelle des deux communautés linguistiques viennent parfois de la communauté acadienne elle-même. Selon lui, la contestation de l’arrêté sur l’affichage bilingue à Beausoleil en est une démonstration.
Ça ne m’étonne pas, malheureusement, mais ça m’attriste énormément de voir qu’après 50 ans de langues officielles, on est encore incapables de comprendre la nécessité de mieux protéger le français dans la province, se désole le professeur.
Ouvrir en mode plein écranAlors que le Nouveau-Brunswick a adopté sa Loi sur les langues officielles en 1969, les questions linguistiques sont encore source de tension dans la province. (Photo d'archives)
Bernard Lord croit également que son prédécesseur aurait été peu surpris par la grogne causée par les questions linguistiques dans la province.
Il aurait probablement été déçu, comme d’autres, comme moi je le suis, de voir comment les choses ont évolué, dit-il.
Pour surmonter les frictions liées au bilinguisme, Bernard Lord croit qu’il faut miser sur le consensus, comme avait réussi à le faire Louis Robichaud.
Il faut tendre la main pour aller chercher différents points de vue et établir un consensus lorsque c’est possible. C’est l’approche que nous, notre équipe et moi, avons adoptée il y a 23 ans lorsqu'on a adopté la nouvelle Loi sur les langues officielles. On a tendu la main aux gens qui, au début, étaient contre et voulaient faire des changements différents.
Michel Cormier, pour sa part, ne se formalise pas trop des débats entourant l’affichage à Beausoleil, dont fait partie Cocagne, son village natal.
[Autrefois], c’était un village presque uniquement francophone. Maintenant, on voit qu’il y a une plus grande mixité des populations, il y a beaucoup plus d’anglophones qui viennent s’établir dans ces petits villages, donc ça crée des débats et des tensions auxquels il faut s’attendre, dit-il, précisant que grâce à l’héritage de Louis J. Robichaud, la province a les outils politiques et juridiques pour gérer ce genre de frictions.
Chargement en coursInfolettre ICI AcadieUne fois par jour
Louis J. Robichaud s’est éteint le 6 janvier 2005
Élu premier ministre du Nouveau-Brunswick en 1960
cet avocat originaire de Saint-Antoine aura été à la tête de la province pendant 10 ans
une décennie qu’il a consacrée à rendre la société néo-brunswickoise plus équitable
Son programme Chances égales pour tous visait notamment à faire en sorte que tous les citoyens de la province aient droit aux mêmes services
Grâce aux réformes menées par son gouvernement
l’éducation offerte au Nouveau-Brunswick est devenue une responsabilité de l’État
l’aide sociale et l’administration de la justice
ce programme d’égalité sociale aura été le fondement de sa pensée politique
C’était vraiment une révolution
une modernisation de l’appareil gouvernemental sur la base de l’égalité
qui est aussi chercheur invité à l'Institut Donald J
Le tout datait de ses études au Québec
avec le père Georges-Henri Lévesque
le père spirituel de la Révolution tranquille
C’était le même programme qu’il amenait au Nouveau-Brunswick
Pour arriver au bout de son projet de société
Louis Robichaud a mené d’importantes batailles politiques et adopté environ 130 projets de loi
C'est ce qui fait dire à l’ancien premier ministre progressiste-conservateur Bernard Lord que son prédécesseur aura été un des grands premiers ministres du Nouveau-Brunswick
C’est un homme qui avait de grandes convictions [...] et qui a réussi politiquement à faire des changements importants pour le Nouveau-Brunswick
Il y avait la Révolution tranquille au Québec
Il y avait Tommy Douglas qui faisait de gros changements [notamment avec la création de l’assurance maladie] en Saskatchewan
il y avait aussi tout le mouvement aux États-Unis avec Martin Luther King et John F
Robichaud met sur pied la Commission Deutsch
dont le mandat sera d’étudier la possibilité de créer une université francophone au Nouveau-Brunswick
l’Université de Moncton voit le jour
ce serait l’une des plus grandes fiertés de l’ancien premier ministre
Il m’a confié que c’était
sa plus grande réalisation parce que ça permettait aux jeunes Acadiens d’étudier au Nouveau-Brunswick
et de ne pas avoir à s’exiler aux États-Unis
en Ontario ou au Québec et ne pas revenir ensuite
Chances égale pour tous et la création de l’Université de Moncton auront permis de revitaliser les communautés acadiennes
Les régions acadiennes étaient jusqu’aux années 1960 assez oubliées au niveau du développement économique
c’était des régions pauvres sur plusieurs plans
sur le plan social et sur le plan éducatif
explique le professeur émérite de droit à l’Université de Moncton
aura été l’adoption en 1969 de la Loi sur les langues officielles (LLO)
faisant du Nouveau-Brunswick la seule province bilingue au pays
C’était la première fois qu’on reconnaissait officiellement que le français et l’anglais étaient les langues officielles au Nouveau-Brunswick
C’était une demande historique de la communauté acadienne depuis plusieurs années
Le fait que Louis Robichaud tenait mordicus à faire du Nouveau-Brunswick une province officiellement bilingue
à une époque où beaucoup de gens s’opposaient farouchement à l’idée
montre bien que les élus avaient alors une tout autre manière de gouverner
L’autre chose qui m’a marqué
c'est le courage politique de l’homme
on voit souvent que les gouvernements gouvernent selon les sondages
les réformes sont façonnées à partir de ce qui semble être acceptable à l’opinion publique
on vivait ou on mourait selon ses opinions politiques
près de 55 ans après l’adoption de la première mouture de la LLO
que les questions linguistiques créent toujours autant de vagues
Je ne crois pas qu’il aurait été surpris
Même à l’époque [...] il y avait des mouvements assez forts contre l’adoption de la loi et ils ont toujours existé
Michel Doucet souligne que les mouvements d’opposition à des mesures visant l’atteinte de l’égalité réelle des deux communautés linguistiques viennent parfois de la communauté acadienne elle-même
la contestation de l’arrêté sur l’affichage bilingue à Beausoleil en est une démonstration
mais ça m’attriste énormément de voir qu’après 50 ans de langues officielles
on est encore incapables de comprendre la nécessité de mieux protéger le français dans la province
Bernard Lord croit également que son prédécesseur aurait été peu surpris par la grogne causée par les questions linguistiques dans la province
Il aurait probablement été déçu
de voir comment les choses ont évolué
Pour surmonter les frictions liées au bilinguisme
Bernard Lord croit qu’il faut miser sur le consensus
comme avait réussi à le faire Louis Robichaud
Il faut tendre la main pour aller chercher différents points de vue et établir un consensus lorsque c’est possible
avons adoptée il y a 23 ans lorsqu'on a adopté la nouvelle Loi sur les langues officielles
étaient contre et voulaient faire des changements différents
ne se formalise pas trop des débats entourant l’affichage à Beausoleil
c’était un village presque uniquement francophone
on voit qu’il y a une plus grande mixité des populations
il y a beaucoup plus d’anglophones qui viennent s’établir dans ces petits villages
donc ça crée des débats et des tensions auxquels il faut s’attendre
précisant que grâce à l’héritage de Louis J
la province a les outils politiques et juridiques pour gérer ce genre de frictions
Justin Dupuis est journaliste web et secrétaire de rédaction
Il a travaillé au sein de plusieurs entreprises de presse pendant près de 15 ans avant de se joindre à l'équipe d'ICI Acadie en 2023
des admirateurs constatent que l’héritage du premier Acadien élu à la tête du N.-B
Son souhait de voir les deux communautés linguistiques de la province atteindre l’égalité réelle demeure toutefois un combat de tous les instants
la Fondation du Grand Chemin invite la population à embarquer dans le défi OcSobre et mettre de côté une mauvaise habitude ou d’adopter une pratique saine pendant tout le mois d’octobre
L’objectif est de sensibiliser la population aux problèmes de dépendance chez les jeunes tout en récoltant des fonds pour leur venir en aide
d’alcool ou encore sa présence sur les réseaux sociaux
OcSobre vise à sensibiliser la population à la sobriété et à ce que vivent chaque année près de 55 000 jeunes québécois souffrant de dépendance
Le Grand Chemin accompagne en moyenne 250 jeunes âgés de 12 à 17 ans et en prise avec des dépendances
leur offre des thérapies internes de huit à dix semaines avec la possibilité d’un suivi en réinsertion
Les jeunes sont ainsi accompagnés au travers de différentes activités pour acquérir des outils afin de faire face à leur dépendance
Sur l’ensemble des jeunes qui passe la porte de l’organisme
90 % d’entre eux viennent pour aborder des problèmes de toxicomanie
et jusqu’à 15 % viennent pour de la cyberdépendance
« Si c’est difficile pour toi de couper le café
imaginons comment c’est difficile pour ces jeunes là qui en sont arrivés à un point où leur consommation a pris le dessus sur leur vie
qu’ils ont perdu le contrôle ou l’envie d’aller à l’école
explique la coordonnatrice aux activités philanthropiques pour la Fondation Le Grand Chemin
Il faut remettre en perspective que ce qu’eux vivent pendant deux mois est bien au-delà de ce qu’on peut vivre pendant ce défi
Le Grand Chemin offre une panoplie de services pour accompagner ces jeunes dans leurs objectifs
Ils sont notamment conviés une semaine sur deux à se retrouver dans un chalet pour vivre des expériences en collectivité et développer des compétences
L’organisme offre également de la zoothérapie et souhaite réimplanter des services d’art-thérapie
Des services de soutien sont également disponibles pour les parents afin qu’ils soient en mesure de faire la part des choses et d’accompagner correctement leur enfant
« Ce sont toutes de belles approches qui nous permettent de traiter les jeunes avec une diversité de moyens
car tout ne fonctionne pas de façon optimale pour chaque jeune
nous on veut offrir un éventail pour maximiser les chances de rétablissement »
plusieurs personnalités publiques relèveront le défi OcSobre
« Les jeunes qui rentrent là à cet âge là je les trouve très courageux
mais c’est [encore] très peu connu des parents
alors que c’est un outil tellement important
et honnêtement si j’avais su que ça existait
j’aurais fortement dû aller faire un petit tour
Lui-même a vécu avec des dépendances et est désormais sobre depuis quatre ans
Il s’inquiète de la hausse de la cyberdépendance avec l’augmentation des médias numériques et notamment des jeux en ligne
Visiblement ça va être une question de société qu’il faudra qu’on aborde le plus tôt possible
OcSobre c’est de sensibiliser les gens à la sobriété en général
Il explique qu’il coupera quant à lui plusieurs réseaux sociaux de son téléphone cellulaire tout au long du mois d’octobre
« Le nombre d’amis que je connais pour qui il reste 5 % de batterie [sur leur téléphone]
qui n’ont pas de chargeur et qui se mettent à paniquer
ça peut ressembler à quelqu’un qui n’a pas le temps de s’arrêter au dépanneur pour acheter sa bière
c’est de s’autoriser un nouveau départ et de s’outiller pour le reste de sa vie
La Fondation Le Grand Chemin accepte les dons des personnes participant au défi
mais aussi venant de la population générale et des commandites
Un gala aura lieu à la fin du mois d’octobre pour que tout le monde ayant participé au défi puisse célébrer cet accomplissement et partager leur expérience
la date de l’audience à la cour administrative d’appel de Paris est fixée au 13 mai 2025
a annoncé l’ONG Pollinis le 2 mai
Près de deux ans après la décision du tribunal administratif de Paris condamnant l’État à réparer le préjudice écologique issu notamment "de la contamination généralisée
chronique et durable des eaux et des sols par les substances actives de produits phytopharmaceutiques"
l’audience examinera deux appels : l’un
souhaitant obtenir la réforme du processus de mise sur le marché des pesticides ; l’autre
contestant l’obligation lui étant faite de "rétablir la cohérence du rythme de diminution de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques avec la trajectoire prévue par les plans Écophyto"
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des associations de protection de l’environnement appellent à un rassemblement aux airs de carnaval festif dans les rues d’Arcachon
pour « attirer l’attention sur la disparition du vivant dans le Bassin »
Des associations de protection de l’environnement ne désarment pas sur le bassin d’Arcachon et appellent à une manifestation
Le rendez-vous est fixé le samedi 10 mai à 14 heures devant la sous-préfecture d’Arcachon
appellent aussi à manifester : « Notre territoire est devenu si attractif qu’il fait face à une menace sans précédent dans son histoire
Faisons savoir au préfet et aux élus que nous ne voulons plus de leur politique de développement du territoire ! »
ils permettent de soutenir le travail des 250 journalistes de notre rédaction qui s'engagent à vous proposer chaque jour une information de qualité
vous pourrez accéder aux contenus et fonctionnalités gratuites que propose notre site
Alors que les usagers souffrant de troubles psychotiques devront poursuivre leur traitement dans des ressources alternatives en mars
une mère dont la fille a trouvé au 388 une clinique communautaire adaptée à ses besoins et « le soutien profond » nécessaire à son rétablissement
après avoir vécu beaucoup de détresse à la suite de deux psychoses
a livré un vibrant témoignage jeudi à l'Assemblée nationale
Située à l’intérieur d’une maison patrimoniale de la rue Saint-Vallier Ouest
la clinique du 388 doit fermer de façon définitive le 13 mars prochain
une mère dont la fille a trouvé au 388 une clinique communautaire adaptée à ses besoins et « le soutien profond » nécessaire à son rétablissement
a livré un vibrant témoignage jeudi à l’Assemblée nationale
En entrevue, Élisabeth Germain souligne d’abord la bonté des intervenants du 388
alors c’est très difficile d’avoir à long terme une relation de confiance. »
le traitement psychanalytique permet d’éviter « le cercle vicieux » que beaucoup de personnes psychotiques traversent : « on sort de là
on est comme un peu embrumé par la médication
parce qu’ils ne se sentent plus capables de travailler »
« On essaie ensuite péniblement de remonter la pente
parfois on parvient un bout de temps à être correct
l’hospitalisation… pas longtemps parce que ça coûte trop cher
tu sens que la crise s’en vient et tu retombes […] C’est pénible
on n’est pas toujours obligé de recommencer. »
Avec ses lits d’urgence ouverts à toute heure qui permettent de prévenir des crises
le 388 se veut un lieu rassurant pour les usagers et leurs proches
lui signifiant que la fermeture du 388 « est une décision justifiée »
Celui-ci partage sa perspective personnelle et professionnelle en tant que citoyen partenaire en santé mentale vivant avec la schizophrénie et le trouble du déficit de l’attention
« Je ne veux pas être condamné à la psychiatrie le restant de mes jours »
fait valoir celui qui est suivi par un médecin de famille
Pour sa part, il plaide pour « une évolution des soins en santé mentale », avec une approche comme le traitement intensif bref à domicile (TIBD)
« C’est une vraie révolution-là
c’est l’urgence qui débarque chez vous
qui s’occupe de toi et de tes proches. »
Vigneault se dit conscient que « tout n’est pas parfait »
qu’il y a des délais d’attente par exemple
« Je pense qu’on est sur la bonne voie pour que les gens puissent bien se rétablir et retrouver leur vie d’avant
Ces pratiques ont démontré leur efficacité
Ce n’est pas que je suis contre la psychanalyse
c’est juste […] qu’on le sait que tu vas là longtemps
rappelle que les services uniques développés par le Groupe interdisciplinaire freudien de recherche et d’intervention clinique (GIFRIC) ont démontré leur efficacité depuis 42 ans
Que le traitement psychanalytique va « plus en profondeur »
Qu’il amène les usagers à faire « un travail sur eux-mêmes »
avec l’objectif de « se sortir de la psychose
et non pas seulement pour stabiliser les symptômes et de se faire dire d’éviter certains projets parce que ce sont des facteurs de stress »
Lancée jeudi, une pétition pour maintenir les services du 388 compte 3000 signatures sur le site de l’Assemblée nationale
« Les gens sont choqués de cette nouvelle-là »
la fermeture du 388 constituerait une perte d’expertise québécoise reconnue mondialement
puisque plusieurs pays tentent de reproduire le modèle
nous sommes des leaders dans le monde actuellement et ce traitement psychanalytique-là permet d’obtenir des résultats probants. »
Également impliqué dans la lutte pour sauver le 388 avec son collègue Étienne Grandmont, le député solidaire Sol Zanetti partage cet avis
« On va tout faire pour ne pas que ça ferme »
qui a d’ailleurs travaillé au 388 de 2005 à 2010
Pour lui, des personnes en position de pouvoir au CIUSSS « sont en guerre » contre l’approche psychanalytique
« Ils sont en train d’éliminer la diversité des approches dans la Capitale-Nationale
il n’y a pas une seule approche qui convient à tout le monde
C’est important de garder différentes approches. »
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Soirée FAiS pour aider : 500 personnes mobilisées pour la cause des aînés
La Muse : un rêve devenu réalité pour deux passionnées de bien-être
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Le concept c'est d'honorer le vécu des gens aînés qui ont vécu à travers le temps et comme tout le monde, ont vécu des hauts et des bas dans la vie. Comme dans une toile qu'on peut représenter. Des histoires qui se disent de vive voix, mentionne la chargée de projet chez la Maison des Grands-Parents de Trois-Rivières, Sophie Desjardins.
Il s'agit d'une première au sein de l’organisation, s'inspirant d'un modèle international qui se déploie un peu partout au Québec depuis quelques années.
À la fête de la famille de Trois-Rivières, au parc Laviolette, ils étaient quinze, impatients de tourner les pages d'une vie riche en rebondissements.
C'est brassant, lance Marie-Michèle Bergeron après avoir avoir discuté avec une autrice ayant effectué des voyages humanitaires. De voir tout ce que les enfants ont vécu, comment elle a pu aider, disons que ça remet les choses en perspective, ajoute-t-elle accompagnée de son plus jeune garçon.
Née pour faire du bénévolat, c’est l'ouvrage d'une vie de Rita Morin.
C'est important dans une vie, si on est capable d'aider les gens en faisant du bénévolat, ça nous rapporte énormément. Ça nous permet de connaître les gens et de faire des contacts avec les gens, des contacts humains, raconte Rita Morin.
Viennent ensuite des histoires qui touchent la vie de bien des visiteurs. Alzheimer, une expérience de vie, un échange avec Pierre Martin.
Passant des conseils aux commentaires pour apprendre à vivre auprès de l’Alzheimer, c'est ce que propose ce livre à cœur ouvert.
On voyageait et on avait des petits-enfants, on a encore des petits-enfants, mais Suzanne [sa conjointe], malheureusement, ne peut plus en profiter. Ça change une vie, mais c'est autre chose. On a plus les mêmes attentes envers la vie, et j'aimerais que ça dure encore longtemps, déclare-t-il.
Et quelques semaines plus tard, j'étais dans une petite maison, ma première dose de testostérone dans la main, nous lit Alexis Carrier, 28 ans, au sujet de sa transition de genre vécu il y a quatre ans. Il profite de cette histoire humaine pour en apprendre aux plus jeunes que lui.
Je pense que c'est une réalité qui, à une certaine époque, on en parlait moins. Donc, des fois, c'est important de la ramener un peu, ajoute le plus jeune participant.
Ce n'est pas terminé pour cette bibliothèque humaine. Elle sera présente dans les prochaines semaines à l'Espace Badeaux, au centre-ville de Trois-Rivières.
Edouard est journaliste pour Radio-Canada depuis 2023. Il a débuté sa carrière à Québec et s'intéresse désormais aux enjeux qui touchent la Mauricie et le Centre-du-Québec. Il a également participé à la série documentaire Les Stagiaires, c'est à ce moment que son aventure chez Radio-Canada s'amorce. Il suit les derniers développements autant politiques que sportifs qui concernent la région.
Ouvrir en mode plein écranQuinze lecteurs du livre de leur vie étaient au parc Laviolette, à Trois-Rivières, le 3 août dernier.
Edouard DuboisPublié le 6 août 2024 à 11 h 35 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Parmi les nombreuses activités offertes durant la fête de la famille de Trois-Rivières se trouvait une véritable bibliothèque humaine : des aînés de la Maison des Grands-Parents ont raconté aux visiteurs l'histoire de leur vie.
Prendre le temps d'écouter son livre, c'est le principe du concept de livre vivant. Là où l'auteur devient son livre et raconte son histoire en tête à tête avec son lecteur, l'histoire de sa vie.
Le concept c'est d'honorer le vécu des gens aînés qui ont vécu à travers le temps et comme tout le monde, ont vécu des hauts et des bas dans la vie. Comme dans une toile qu'on peut représenter. Des histoires qui se disent de vive voix, mentionne la chargée de projet chez la Maison des Grands-Parents de Trois-Rivières, Sophie Desjardins.
Il s'agit d'une première au sein de l’organisation, s'inspirant d'un modèle international qui se déploie un peu partout au Québec depuis quelques années.
À la fête de la famille de Trois-Rivières, au parc Laviolette, ils étaient quinze, impatients de tourner les pages d'une vie riche en rebondissements.
C'est brassant, lance Marie-Michèle Bergeron après avoir avoir discuté avec une autrice ayant effectué des voyages humanitaires. De voir tout ce que les enfants ont vécu, comment elle a pu aider, disons que ça remet les choses en perspective, ajoute-t-elle accompagnée de son plus jeune garçon.
Née pour faire du bénévolat, c’est l'ouvrage d'une vie de Rita Morin.
Ouvrir en mode plein écranRita Morin parle des vertus du bénévolat.
C'est important dans une vie, si on est capable d'aider les gens en faisant du bénévolat, ça nous rapporte énormément. Ça nous permet de connaître les gens et de faire des contacts avec les gens, des contacts humains, raconte Rita Morin.
Viennent ensuite des histoires qui touchent la vie de bien des visiteurs. Alzheimer, une expérience de vie, un échange avec Pierre Martin.
Ouvrir en mode plein écranLa femme de Pierre Martin a obtenu un diagnostic de la maladie d'Alzheimer.
Passant des conseils aux commentaires pour apprendre à vivre auprès de l’Alzheimer, c'est ce que propose ce livre à cœur ouvert.
On voyageait et on avait des petits-enfants, on a encore des petits-enfants, mais Suzanne [sa conjointe], malheureusement, ne peut plus en profiter. Ça change une vie, mais c'est autre chose. On a plus les mêmes attentes envers la vie, et j'aimerais que ça dure encore longtemps, déclare-t-il.
Et quelques semaines plus tard, j'étais dans une petite maison, ma première dose de testostérone dans la main, nous lit Alexis Carrier, 28 ans, au sujet de sa transition de genre vécu il y a quatre ans. Il profite de cette histoire humaine pour en apprendre aux plus jeunes que lui.
Ouvrir en mode plein écranAlexis Carrier, 28 ans, raconte sa transition de genre.
Je pense que c'est une réalité qui, à une certaine époque, on en parlait moins. Donc, des fois, c'est important de la ramener un peu, ajoute le plus jeune participant.
Ce n'est pas terminé pour cette bibliothèque humaine. Elle sera présente dans les prochaines semaines à l'Espace Badeaux, au centre-ville de Trois-Rivières.
Chargement en coursInfolettre ICI MauricieUne fois par jour
c'est le principe du concept de livre vivant
Là où l'auteur devient son livre et raconte son histoire en tête à tête avec son lecteur
Le concept c'est d'honorer le vécu des gens aînés qui ont vécu à travers le temps et comme tout le monde
ont vécu des hauts et des bas dans la vie
Comme dans une toile qu'on peut représenter
mentionne la chargée de projet chez la Maison des Grands-Parents de Trois-Rivières
Il s'agit d'une première au sein de l’organisation
s'inspirant d'un modèle international qui se déploie un peu partout au Québec depuis quelques années
À la fête de la famille de Trois-Rivières
impatients de tourner les pages d'une vie riche en rebondissements
lance Marie-Michèle Bergeron après avoir avoir discuté avec une autrice ayant effectué des voyages humanitaires
De voir tout ce que les enfants ont vécu
disons que ça remet les choses en perspective
ajoute-t-elle accompagnée de son plus jeune garçon
Née pour faire du bénévolat
c’est l'ouvrage d'une vie de Rita Morin
si on est capable d'aider les gens en faisant du bénévolat
ça nous rapporte énormément
Ça nous permet de connaître les gens et de faire des contacts avec les gens
Viennent ensuite des histoires qui touchent la vie de bien des visiteurs
Passant des conseils aux commentaires pour apprendre à vivre auprès de l’Alzheimer
c'est ce que propose ce livre à cœur ouvert
On voyageait et on avait des petits-enfants
On a plus les mêmes attentes envers la vie
et j'aimerais que ça dure encore longtemps
ma première dose de testostérone dans la main
au sujet de sa transition de genre vécu il y a quatre ans
Il profite de cette histoire humaine pour en apprendre aux plus jeunes que lui
Je pense que c'est une réalité qui
Ce n'est pas terminé pour cette bibliothèque humaine
Elle sera présente dans les prochaines semaines à l'Espace Badeaux
Edouard est journaliste pour Radio-Canada depuis 2023
Il a débuté sa carrière à Québec et s'intéresse désormais aux enjeux qui touchent la Mauricie et le Centre-du-Québec
Il a également participé à la série documentaire Les Stagiaires
c'est à ce moment que son aventure chez Radio-Canada s'amorce
Il suit les derniers développements autant politiques que sportifs qui concernent la région
Des aînés de la maison des Grands-Parents de Trois-Rivières ont raconté l'histoire de leur vie lors d'une activité de « livre vivant»
Parmi les nombreuses activités offertes durant la fête de la famille de Trois-Rivières se trouvait une véritable bibliothèque humaine : des aînés de la Maison des Grands-Parents ont raconté aux visiteurs l'histoire de leur vie
Trois jours après le tremblement de terre qui a frappé la Birmanie et la Thaïlande
Naruemol Thonglek espère toujours que son compagnon soit extrait des débris de la tour de trente étages en construction qui s'est effondrée à Bangkok
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j'espère que l'on peut au moins retrouver son corps»
quand le tremblement de terre de magnitude 7,7 a réduit l'immeuble à un tas de blocs de béton arrachés et de poutres d'acier déformées en quelques secondes
Environ 80 ouvriers sont encore piégés dans les décombres
et si les chances de les retrouver vivants s'amenuisent d'heure en heure
parmi lesquels figurent aussi des Laotiens et des Cambodgiens
Les Birmans forment une main-d'œuvre bon marché souvent visible dans les nombreux chantiers de Bangkok
plusieurs proches ont décidé de dormir sur des lits de camp ou directement sur le sol en pierre d'un refuge installé à proximité
Daodee Paruay explique être sur les lieux depuis deux jours
espérant un miracle pour son frère et sa belle-sœur
«Nous attendrons jusqu'à ce qu'ils soient retrouvés»
dont l'épicentre se trouve dans le centre de la Birmanie
a provoqué des scènes de panique dans la capitale thaïlandaise
où les habitants n'ont pas le souvenir d'avoir vécu un tel événement
Au moins 18 personnes sont mortes en Thaïlande
Le bilan s'élève à plus de 1 700 morts en Birmanie
La pluie s'est abattue lundi matin sur le site sinistré
où des chiens renifleurs et des drones d'imagerie thermique sont toujours déployés pour rechercher des signes de vie dans les décombres
après un week-end d'inquiétudes liées à la sécurité des immeubles
qui ont entraîné une campagne d'inspection à l'échelle de la métropole
Les autorités thaïlandaises ont indiqué lundi enquêter sur les causes de l'effondrement de cet immeuble qui devait abriter des bureaux de services de l'État
a averti que la situation était encore extrêmement incertaine et qu'ils avaient besoin «d'un moment de calme» pour en déterminer l'origine
La première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra s'est également rendue sur place
Naruemol Thonglek a expliqué à l'AFP qu'elle avait allumé des bâtonnets d'encens et des bougies
dans l'espoir de retrouver son petit ami vivant
Sa formule entièrement parlée
le 104.7 Outaouais interpelle ses auditeurs par la diversité et l'actualité des sujets traités ainsi que la qualité des analyses et des entrevues menées
Publié le 21 mars 2025 par Frédéric Bisson
Rodrigo et son employeur au Café Cognac / Cogeco MédiaRodrigo Coronel Crisostomo est forcé de quitter le Canada même s'il parle français
connaît la musique des Cowboy frigants et est apprécié de son employeur
habitait en Outaouais depuis quelques mois
après avoir complété ses études en restauration.
Le renouvellement de son permis de travail a été refusé puisque son emploi ne fait pas partie des catégories prioritaires aux yeux du gouvernement du Québec.
Rodrigo travaillait au Café Cognac à l'Agora sur le Plateau avait donc un mois pour tenter de rester au pays
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