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Le Centre de santé sur l'environnement de Windsor estime que le temps des études et des théories est révolu
Il est maintenant temps d'agir pour guérir et pour prévenir les problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique
révèle que son organisme travaille en vue d'éliminer les toxines qui ont un impact négatif sur la santé des gens
Les toxines proviennent des nombreux camions
dont le moteur tourne au ralenti pendant qu'ils attendent pour franchir la frontière de Windsor-Détroit
Les émissions de particules sont nocives pour la santé et peuvent être mortelles pour les enfants
membre du conseil d'administration du Centre de santé de Windsor
affirme que le nombre de camions ne fera qu'augmenter et qu'il faut trouver des solutions à long terme pour réduire l'impact sur l'environnement
La construction d'une route pour les camions
L'organisme veut se tourner vers les gouvernements fédéral et provincial
en vue d'obtenir 1,5 million de dollars pour démarrer ce projet
Ouvrir en mode plein écranRadio-CanadaPublié le 13 novembre 2003 à 11 h 46 HAEPrenez note que cet article publié en 2003 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Le Centre de santé sur l'environnement de Windsor estime qu'il est temps d'agir pour guérir et pour prévenir les problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique
Le Centre de santé sur l'environnement de Windsor estime que le temps des études et des théories est révolu
Il est maintenant temps d'agir pour guérir et pour prévenir les problèmes de santé liés à la pollution atmosphérique
révèle que son organisme travaille en vue d'éliminer les toxines qui ont un impact négatif sur la santé des gens
dont le moteur tourne au ralenti pendant qu'ils attendent pour franchir la frontière de Windsor-Détroit
Les émissions de particules sont nocives pour la santé et peuvent être mortelles pour les enfants
membre du conseil d'administration du Centre de santé de Windsor
affirme que le nombre de camions ne fera qu'augmenter et qu'il faut trouver des solutions à long terme pour réduire l'impact sur l'environnement
L'organisme veut se tourner vers les gouvernements fédéral et provincial
en vue d'obtenir 1,5 million de dollars pour démarrer ce projet
Politique provinciale. Danielle Smith promet un référendum en 2026. Publié hier à 21 h 33 HAE Danielle Smith promet un référendum en 2026La question du séparatisme pourrait y figurer
Crimes et délits. Une étudiante portée disparue retrouvée morte à Ottawa. Publié hier à 17 h 36 HAE Une étudiante portée disparue retrouvée morte à OttawaLe Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Élections fédérales Canada 2025. Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaire. Publié hier à 19 h 41 HAE Le candidat libéral de Windsor demande un recomptage judiciaireÉlections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
Politique fédérale. Don Davies choisi comme chef intérimaire du NPD. Publié à 0 h 50 HAE Don Davies choisi comme chef intérimaire du NPDLe parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
Donald Trump, président des États-Unis. Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada. Publié hier à 15 h 12 HAE Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le CanadaLe président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
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La question du séparatisme pourrait y figurer
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
Le parti de gauche a été réduit à seulement sept sièges lors des élections fédérales du 28 avril
Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Sa formule entièrement parlée
le 107.7 Estrie interpelle ses auditeurs par la diversité et l'actualité des sujets traités ainsi que la qualité des analyses et des entrevues menées
Publié le 5 mai 2025 par Claude Plante
Kevin Bombardier / Tirée de FacebookLes chambres de commerce de Windsor et Valcourt veulent fusionner
Le mouvement vise à renforcer le réseau et les ressources pour les entrepreneurs locaux
particulièrement après les défis posés par la pandémie
«On sait que la pandémie a mis les freins sur bien des choses
Il y a de nouveaux entrepreneurs qui sont venus s'établir dans la région
donc d'avoir un espace pour mettre en valeur justement les entrepreneurs locaux
de relancer la chambre de commerce du côté de Valcourt.»
Bombardier mentionne l'importance de redéfinir le rôle des chambres de commerce pour attirer une jeune génération d'entrepreneurs
en adaptant les services aux besoins actuels et en envisageant une nouvelle formule pour la chambre de commerce
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Avec sa formule entièrement parlée
le 98.5 Montréal interpelle ses auditeurs par la diversité et l'actualité des sujets traités ainsi que la qualité des analyses et des entrevues menées
Publié le 3 mai 2025 à 14:36 par Auto123 | Daniel Rufiange | Modifié le 4 mai 2025 à 14:21
en Ontario / Auto123.comIl y a un peu plus de deux semaines
Stellantis avisait qu’elle cessait temporairement les activités à son usine canadienne de Windsor
à la suite de l’annonce du président américain Donald Trump concernant les tarifs de 25 % touchant les véhicules importés aux États-Unis
La compagnie avait alors mentionné que la pause allait être de deux semaines
la production a été relancée cette semaine
Le fabricant a passé les deux dernières à examiner et à évaluer les effets des tarifs insensés de l’administration américaine
La compagnie a également rappelé cette semaine plus de la moitié des 900 travailleurs qu’elle avait temporairement licenciés dans ses usines américaines du Michigan et de l’Indiana
Les travailleurs américains sont nécessaires pour soutenir la production de l’usine d’assemblage de Windsor qui produit les fourgonnettes Chrysler Pacifica et Voyager ainsi que la Dodge Charger Daytona
Stellantis avait aussi arrêté la production à son usine d’assemblage de Toluca au Mexique quelques heures après que le président Trump ait imposé des droits de douane de 25 % sur les véhicules fabriqués à l’étranger le 3 avril
le constructeur fabrique le Jeep Compass et le Jeep Wagoneer S
Nous allons bien sûr suivre cette situation de près
car si les tarifs demeurent en place longtemps
d’autres fermetures ou pauses dans la production sont à prévoir
L’industrie automobile telle qu’elle fonctionne ne peut pas survivre longtemps avec les tarifs imposés
Et c’est sans compter les répercussions sur les consommateurs
qui vont devoir très bientôt payer beaucoup plus pour se procurer un véhicule
Contenu original de auto123
Le Val-Ouest4 mai 2025 à 15h42|Mis à jour le5 mai 2025 à 14h53Ce projet d’unification est dans les cartons depuis déjà un bon moment
Ce projet d’unification est dans les cartons depuis déjà un bon moment
les présidents et présidentes des trois chambres ont présenté la formule à leurs membres respectifs
les conseils d’administration ont obtenu le feu vert
L‘idée a toutefois essuyé un refus en janvier dernier à Richmond
dans le cadre d’une assemble spéciale de la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Richmond
Deux des trois chambres ont ainsi choisi de poursuivre ensemble leurs discussions
«C’est la suite logique de ce qui se prépare depuis plus d’un an»
dans la relance de la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Valcourt
Le directeur général déplore que les gens d’affaires de Richmond n’aient pas voulu se joindre aux démarches
Il y avait quand même deux autres entités qui avaient envie de fusionner
La présidente de la Chambre de commerce régionale de Windsor et propriétaire de Pura Vida Lodge & Sup
est convaincue que cette nouvelle chambre sera attrayante pour l‘ensemble des commerces et industries du Val-Saint-François
«Nous montrerons à toutes les entreprises que ce que nous faisons est bon pour eux
Peut-être que celles de Richmond voudront elles aussi nous suivre
Kevin Bombarder croit lui aussi que ce rassemblement sera à l‘avantage de tous
«Faire partie d’une chambre de commerce unifiée offrira aux entreprises un territoire élargi
ça devient nécessaire de travailler ensemble
Le «timing» est bon pour aller de l‘avant.»
Le directeur de Valcourt 2030 veut profiter de cette opportunité pour faire évoluer la formule de chambre de commerce
c’est aussi de faire en sorte que cette chambre de commerce se colle à la réalité des entrepreneurs
il faut leur dire : qu’est-ce qu’on peut faire pour vous aider
Une chambre doit s’ajuster à la réalité du milieu et aux besoins des entrepreneurs»
présidente de la Chambre de commerce régionale de Windsor
Les deux chambres ont déjà embauché une coordonnatrice
Grâce à des fonds en provenance de la Chambre de commerce régionale de Windsor
Cette personne aura le mandat d’entamer les démarches légales auprès de la Fédération des chambres de commerce du Québec et du gouvernement
«Nous avions besoin de cette coordonnatrice
car nous sommes tous des bénévoles et nous n’avons pas de permanence
Cette ressource sollicitera également les entreprises
Elle va se déplacer et rencontrer les gens dans les prochains mois»
La nouvelle chambre de commerce nécessitera aussi la création d’un nouveau conseil d’administration
de membres en provenance de Valcourt et de Windsor
«Nous souhaitons vraiment que chaque région soit représentée de façon équitable
nous aurons un plus grand pouvoir politique
Ce qui permettra de mieux représenter nos entreprises
Nous aurons donc besoin de personnes qui ont le goût de s’impliquer!»
ont été redirigés vers un autre endroit pour voter à la suite d’un incendie ayant forcé la fermeture d’un centre de loisirs qui servait de bureau de vote pour les élections fédérales
Le service des incendies de Windsor a déclaré que des équipes ont répondu à un incendie sur le toit du Centre WFCU en matinée et que toutes les personnes à l’intérieur ont été évacuées
a souligné qu’aucun blessé n’avait été signalé et que les électeurs de la circonscription de Windsor-Tecumseh-Lakeshore avaient été transférés à la St
à quelques minutes de marche du site d’origine
Mme de Montigny a indiqué que le bureau de vote a été fermé moins d’une heure après l’annonce de l’incendie et que les heures de vote ne seront pas prolongées
Les bureaux de vote en Ontario fermeront à 21 h 30
Les pompiers ont déclaré que l’incendie était maîtrisé à 11 h
La police de Windsor a affirmé dans un communiqué de presse que l’incendie n’est pas d’origine suspecte et que l’affaire a été confiée au service de lutte contre les incendies
Selon Kathleen Devine, directrice principale des relations municipales à OLG, chaque municipalité qui accueille un casino signe une entente de contribution avec la Société.
Il s’agit des contributions pour améliorer la vie des habitants de la ville de Windsor et de ses environs, précise Mme Devine.
En raison des nombreuses améliorations apportées au parc Wilson, l’équipe municipale a choisi de s’y rendre [mercredi] afin de le mettre en valeur, explique Mme Devine.
Elle précise que cet argent provient de l’exercice fiscal 2024-2025 et que, les années précédentes, les contributions ont servi à financer des travaux routiers, la réparation de nids-de-poule, la préparation aux inondations, les parcs et les activités de loisirs.
Les documents montrent que la Ville de Windsor avait prévu de recevoir 553 053 dollars de plus en 2024-25 mais que le versement a été inférieur en raison du rétablissement de Caesars Windsor après la pandémie.
Renaldo Agostino, conseiller municipal du quartier 3, était présent lors de la remise des fonds à la Ville de Windsor.
Selon lui, c’est un moment de réflexion sur le soutien extraordinaire que la Société donne à la Ville depuis plus de trois décennies.
Les généreuses contributions annuelles ont permis et permettent encore de financer des améliorations rurales, des améliorations d’infrastructures, des améliorations de parcs, de nouveaux équipements de terrains de jeux, des installations de loisirs ainsi que des initiatives de développement économique.
M. Agostino ajoute que les contributions aident à maintenir une faible augmentation des impôts municipaux, sans donner plus de détails.
Avec les informations de Pratyush Dayal, de CBC
Gabriel Nikundana est journaliste à Radio-Canada depuis 2020. Il couvre l'actualité dans le Sud-Ouest de l'Ontario, plus particulièrement celle qui touche les communautés immigrantes. Il a travaillé dans de nombreux médias africains avant s'installer au Canada en 2016.
Ouvrir en mode plein écranKathleen Devine, directrice principale des relations municipales à OLG (à droite), et Renaldo Agostino, conseiller municipal du quartier 3 (à gauche), lors de la cérémonie de remise d'un chèque de près de dix millions de dollars à la Ville de Windsor pour l’exercice fiscal 2024-2025.
Gabriel Nikundana Publié le 1 mai à 12 h 35 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La Société des loteries et des jeux de l’Ontario (OLG) a remis mercredi une contribution de près de 10 millions de dollars à la Ville de Windsor. Cette somme est destinée à financer l’amélioration des infrastructures municipales, notamment des terrains de pickleball et du Complexe récréatif Adie Knox Herman.
Les fonds qui proviennent du casino Caesars Windsor permettront également la construction d’une nouvelle aire de jeux dans le parc Wilson, à Windsor.
Selon Kathleen Devine, directrice principale des relations municipales à OLG, chaque municipalité qui accueille un casino signe une entente de contribution avec la Société.
Il s’agit des contributions pour améliorer la vie des habitants de la ville de Windsor et de ses environs, précise Mme Devine.
En raison des nombreuses améliorations apportées au parc Wilson, l’équipe municipale a choisi de s’y rendre [mercredi] afin de le mettre en valeur, explique Mme Devine.
Elle précise que cet argent provient de l’exercice fiscal 2024-2025 et que, les années précédentes, les contributions ont servi à financer des travaux routiers, la réparation de nids-de-poule, la préparation aux inondations, les parcs et les activités de loisirs.
Les documents montrent que la Ville de Windsor avait prévu de recevoir 553 053 dollars de plus en 2024-25 mais que le versement a été inférieur en raison du rétablissement de Caesars Windsor après la pandémie.
Renaldo Agostino, conseiller municipal du quartier 3, était présent lors de la remise des fonds à la Ville de Windsor.
Selon lui, c’est un moment de réflexion sur le soutien extraordinaire que la Société donne à la Ville depuis plus de trois décennies.
Les généreuses contributions annuelles ont permis et permettent encore de financer des améliorations rurales, des améliorations d’infrastructures, des améliorations de parcs, de nouveaux équipements de terrains de jeux, des installations de loisirs ainsi que des initiatives de développement économique.
M. Agostino ajoute que les contributions aident à maintenir une faible augmentation des impôts municipaux, sans donner plus de détails.
Chargement en coursInfolettre ICI OntarioUne fois par jour
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Les fonds qui proviennent du casino Caesars Windsor permettront également la construction d’une nouvelle aire de jeux dans le parc Wilson
directrice principale des relations municipales à OLG
chaque municipalité qui accueille un casino signe une entente de contribution avec la Société
Il s’agit des contributions pour améliorer la vie des habitants de la ville de Windsor et de ses environs
En raison des nombreuses améliorations apportées au parc Wilson
l’équipe municipale a choisi de s’y rendre [mercredi] afin de le mettre en valeur
Elle précise que cet argent provient de l’exercice fiscal 2024-2025 et que
les contributions ont servi à financer des travaux routiers
les parcs et les activités de loisirs
Les documents montrent que la Ville de Windsor avait prévu de recevoir 553 053 dollars de plus en 2024-25 mais que le versement a été inférieur en raison du rétablissement de Caesars Windsor après la pandémie
était présent lors de la remise des fonds à la Ville de Windsor
c’est un moment de réflexion sur le soutien extraordinaire que la Société donne à la Ville depuis plus de trois décennies
Les généreuses contributions annuelles ont permis et permettent encore de financer des améliorations rurales
des améliorations d’infrastructures
de nouveaux équipements de terrains de jeux
des installations de loisirs ainsi que des initiatives de développement économique
M. Agostino ajoute que les contributions aident à maintenir une faible augmentation des impôts municipaux
Gabriel Nikundana est journaliste à Radio-Canada depuis 2020
Il couvre l'actualité dans le Sud-Ouest de l'Ontario
plus particulièrement celle qui touche les communautés immigrantes
Il a travaillé dans de nombreux médias africains avant s'installer au Canada en 2016
La Société des loteries et des jeux de l’Ontario (OLG) a remis mercredi une contribution de près de 10 millions de dollars à la Ville de Windsor
Cette somme est destinée à financer l’amélioration des infrastructures municipales
notamment des terrains de pickleball et du Complexe récréatif Adie Knox Herman
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l’histoire de l'église de St-Joachim sera à l’honneur samedi à la galerie d'art de Windsor-essex au centre-ville
La légende du nain rouge sera aussi abordé en soirée pour revisiter le patrimoine francophone de la région
Au menu du festival Jane's walk en fin de semaine à Windsor
l’histoire de l'église de St-Joachim sera à l’honneur samedi à la galerie d'art de Windsor-essex au centre-ville
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Par voie de communiqué
la directrice générale du Bureau de santé publique
a indiqué mercredi qu’une offre finale avait été faite aux 86 infirmières lors d’une session de négociation qui a eu lieu la semaine dernière
L’offre était juste pour nos infirmières tout en étant responsable
à la lumière des défis financiers auxquels nous sommes confrontés en raison de l’augmentation de la demande de nos services dans notre région
infirmières autorisées et infirmières auxiliaires sont sans contrat de travail depuis mars 2018 et revendiquent notamment une hausse salariale
qui dirige l'unité de négociation du comté de Windsor-Essex
la rémunération des infirmières est inférieure à la moyenne provinciale
Le 2 avril, plus de 80 des infirmières en grève ont rejeté l’entente de principe conclue avec le Bureau de santé publique
comme les cliniques de vaccination scolaire et les cliniques de santé sexuelle et de contraception
ont été annulés au Bureau de santé publique en raison de la grève
Des infirmières veulent rappeler aux élus qu’elles sont sans contrat de travail
Ouvrir en mode plein écranLes infirmières en santé publique de Windsor-Essex sont en grève depuis le 8 mars
Photo : Radio-Canada / Floriane Bonneville
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
la directrice générale du Bureau de santé publique
a indiqué mercredi qu’une offre finale avait été faite aux 86 infirmières lors d’une session de négociation qui a eu lieu la semaine dernière
L’offre était juste pour nos infirmières tout en étant responsable
à la lumière des défis financiers auxquels nous sommes confrontés en raison de l’augmentation de la demande de nos services dans notre région
infirmières autorisées et infirmières auxiliaires sont sans contrat de travail depuis mars 2018 et revendiquent notamment une hausse salariale
qui dirige l'unité de négociation du comté de Windsor-Essex
la rémunération des infirmières est inférieure à la moyenne provinciale
comme les cliniques de vaccination scolaire et les cliniques de santé sexuelle et de contraception
ont été annulés au Bureau de santé publique en raison de la grève
Le 2 avril, plus de 80 des infirmières en grève ont rejeté l’entente de principe conclue avec le Bureau de santé publique
Des infirmières veulent rappeler aux élus qu’elles sont sans contrat de travail
Les infirmières en santé publique de Windsor, Leamington et Essex ont rejeté l'offre finale que leur avait faite le Bureau de santé publique. Elles poursuivent donc leur grève entamée le 8 mars
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"LouAnn Gosselin
directrice des communications pour Stellantis au Canada
affirme que ce changement est lié à la transition de l'usine vers la construction des modèles 2026
Alors que l'entreprise se prépare au prochain lancement des Chrysler Pacifica
Chrysler Grand Caravan/Chrysler Voyager et Dodge Charger Daytona année-modèle 2026
nous ajustons la production à l'usine d'assemblage de Windsor afin de compléter la fabrication des véhicules de l'année-modèle 2025
L'usine sera fermée pendant la semaine qui débutera le 5 mai et l'entreprise a indiqué qu'elle continuera de surveiller la situation
La production à ces installations a été interrompue pendant deux semaines le mois dernier lorsque le président américain Donald Trump a imposé des tarifs douaniers sur les véhicules importés
M. Trump a mis en œuvre certaines mesures pour offrir un allègement aux constructeurs automobiles
Les tarifs douaniers américains sur les pièces étrangères doivent entrer en vigueur le 3 mai
L'usine de Stellantis emploie environ 4500 personnes dans la région de Windsor
et est surtout connue pour la production des minifourgonnettes Chrysler Pacifica
la production d'un modèle électrique de Dodge Charger a débuté
Ouvrir en mode plein écranUn ouvrier installe des pièces sur la chaîne de montage de l'usine FCA de Windsor
L'usine d'assemblage de Stellantis à Windsor fermera ses portes la semaine prochaine alors que la guerre commerciale avec les États-Unis se poursuit
mais l'entreprise n'invoque pas les tarifs douaniers comme motif de cette fermeture
affirme que ce changement est lié à la transition de l'usine vers la construction des modèles 2026
Alors que l'entreprise se prépare au prochain lancement des Chrysler Pacifica
Chrysler Grand Caravan/Chrysler Voyager et Dodge Charger Daytona année-modèle 2026
nous ajustons la production à l'usine d'assemblage de Windsor afin de compléter la fabrication des véhicules de l'année-modèle 2025
L'usine sera fermée pendant la semaine qui débutera le 5 mai et l'entreprise a indiqué qu'elle continuera de surveiller la situation
Trump a mis en œuvre certaines mesures pour offrir un allègement aux constructeurs automobiles
Les tarifs douaniers américains sur les pièces étrangères doivent entrer en vigueur le 3 mai
L'usine de Stellantis emploie environ 4500 personnes dans la région de Windsor
la production d'un modèle électrique de Dodge Charger a débuté
La production à ces installations a été interrompue pendant deux semaines le mois dernier lorsque le président américain Donald Trump a imposé des tarifs douaniers sur les véhicules importés
L'usine d'assemblage de Stellantis à Windsor fermera ses portes la semaine prochaine alors que la guerre commerciale avec les États-Unis se poursuit
mais l'entreprise n'invoque pas les tarifs douaniers comme motif de cette fermeture
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"\nMÉTÉO
Indice UV de 7 ou élevé.Sarnia : Généralement ensoleillé
Indice UV de 7 ou élevé.London : Généralement ensoleillé
DANS L'ACTUALITÉ- Les travaux parlementaires reprennent aujourd'hui à Queen's Park alors qu'un deuxième procès impliquant des membres influents du Parti libéral s'ouvre à Toronto.
- L'hôpital régional de Windsor a acheté une dizaine de sacs de sable en préparation pour le prochain orage violent accompagné de quantités records de pluie
- La Ville de Windsor compte utiliser le site de l'ancienne usine GM dans le chemin Walker pour y entreposer temporairement les débris provenant des logements inondés de la municipalité
Pour les nouvelles de Windsor et du sud-ouest de l'Ontario, durant toute la journée : ici.radio-canada.ca/ontario/windsorVous avez une nouvelle à communiquer
Contactez-nous au infoCBON@radio-canada.caSignalez-nous vos photos sur Twitter ou Facebook en ajoutant le #onrc à vos publications
Ouvrir en mode plein écranPlusieurs milliers de fleurs tournesols poussent dans ce champ
Photo : Radio-Canada / Jérôme Lévesque-Boucher
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Tout ce que vous devez savoir pour bien commencer votre journée à Windsor et dans le sud-ouest de l'Ontario
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- L'hôpital régional de Windsor a acheté une dizaine de sacs de sable en préparation pour le prochain orage violent accompagné de quantités records de pluie
- La Ville de Windsor compte utiliser le site de l'ancienne usine GM dans le chemin Walker pour y entreposer temporairement les débris provenant des logements inondés de la municipalité
Contactez-nous au infoCBON@radio-canada.caSignalez-nous vos photos sur Twitter ou Facebook en ajoutant le #onrc à vos publications
DANS L'ACTUALITÉ- Les travaux parlementaires reprennent aujourd'hui à Queen's Park alors qu'un deuxième procès impliquant des membres influents du Parti libéral s'ouvre à Toronto.
Pour les nouvelles de Windsor et du sud-ouest de l'Ontario, durant toute la journée : ici.radio-canada.ca/ontario/windsorVous avez une nouvelle à communiquer
DANS L'ACTUALITÉ- Les travaux parlementaires reprennent aujourd'hui à Queen's Park alors qu'un deuxième procès impliquant des membres influents du Parti libéral s'ouvre à Toronto.
Pour les nouvelles de Windsor et du sud-ouest de l'Ontario, durant toute la journée : ici.radio-canada.ca/ontario/windsorVous avez une nouvelle à communiquer
PHOTO : Radio-Canada / Colin Côté-PauletteLa région du Sud-Ouest de l’Ontario fait face à des défis avec l’instabilité du voisin américain
vice-président des relations gouvernementales de l'Ontario et de la défense des droits des membres pour Manufacturiers et Exportateurs du Canada
remarque que plusieurs milliers de travailleurs dans la région de Windsor
Sarnia et London dépendent directement du commerce avec les États-Unis
« On a besoin de stabilité pour le commerce international
Vincent Caron Caron constate que beaucoup de secteurs économiques sont inquiets du ralentissement à venir et des pauses de production
Un nouveau rapport de son organisme rapporte que l’industrie manufacturière du corridor London-Windsor a besoin d’investissements supplémentaires dans le développement de la main-d’œuvre
les fabricants de l’Ontario sont confrontés à des défis industriels importants
dont le vieillissement de la main-d’œuvre à long terme et un potentiel prolongement du conflit commercial avec les États-Unis
La situation pourrait entraîner d’importantes pertes d’emplois
la main-d’œuvre de la province est restée stable en 2024 par rapport à l’année précédente
de nombreuses entreprises ont gelé leurs embauches et leurs investissements
On a besoin de stabilité pour le commerce international
Un nouveau rapport de son organisme rapporte que l'industrie manufacturière du corridor London-Windsor a besoin d'investissements supplémentaires dans le développement de la main-d'œuvre
les fabricants de l'Ontario sont confrontés à des défis industriels importants
dont le vieillissement de la main-d'œuvre à long terme et un potentiel prolongement du conflit commercial avec les États-Unis
La situation pourrait entraîner d'importantes pertes d'emplois
la main-d'œuvre de la province est restée stable en 2024 par rapport à l'année précédente
La région du Sud-Ouest de l’Ontario fait face à des défis avec l’instabilité du voisin américain
vice-président des relations gouvernementales de l'Ontario et de la défense des droits des membres pour Manufacturiers et Exportateurs du Canada
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Initialement
la Municipalité de Windsor souhaitait ouvrir les portes de cette bibliothèque toute neuve dès 2025
C’est finalement en 2026 que cela se fera
selon le nouvel échéancier avancé par la Municipalité
En plus de la date d’ouverture repoussée
les coûts d’aménagement de la nouvelle bibliothèque ont augmenté
le montant nécessaire était estimé à six millions de dollars
on avait une évaluation qui était de sept millions de dollars
on a décidé de repousser ça et de refaire le travail comme il doit être fait
d’abord avec une étude de faisabilité
puis un appel d’offres pour les plans et devis afin d'avoir vraiment les bons chiffres
Si la mairesse ne connaît pas le coût exact du projet
elle estime que les plans et devis permettront de se faire une meilleure idée du montant à investir
Cette nouvelle bibliothèque sera aménagée dans un bâtiment neuf
deux fois plus grand que le bâtiment actuel
et comprendra un seul étage pour améliorer l’accessibilité des lieux
On ne veut pas une bibliothèque en or
On veut une bibliothèque qui soit accessible aux gens
quelqu’un qui arrive à la bibliothèque en fauteuil roulant peut entrer
C’est tellement petit que le fauteuil ne passe pas dans une rangée
Rappelons que la nouvelle bibliothèque sera située près du centre sportif J.A.-Lemay
On va avoir la vue directement sur la rivière Watopeka
C’est un site enchanteur; ça va être super beau comme endroit
Une fois le déménagement terminé
les locaux de l’ancienne bibliothèque seront mis à la disposition du centre d’action bénévole de la Municipalité
Jeanne Trépanier a rejoint l'équipe de Radio-Canada Estrie en 2023
Mathieu Beaumont est animateur et journaliste à la radio depuis 2002
des campagnes électorales et des commissions d'enquête nationales
C'est au fil de ces couvertures qu'il se voit confier l'animation d'émissions radiophoniques qui le conduira
à Montréal à la barre d'émissions réseau
Mathieu se joint à Radio-Canada en 2019
Il anime l'émission matinale Par ici l'info
en plus de collaborer occasionnellement à l'émission Pénélope
il s'est joint à l'équipe de descripteurs des Jeux olympiques de Paris
Mathieu élève des chevaux avec sa conjointe et il est surtout un fier papa
Ouvrir en mode plein écranLa nouvelle bibliothèque Patrick-Dignam sera ouverte en 2026
La future bibliothèque de Windsor sera accessible un peu plus tard que prévu
la Municipalité de Windsor souhaitait ouvrir les portes de cette bibliothèque toute neuve dès 2025
selon le nouvel échéancier avancé par la Municipalité
Récemment, on avait une évaluation qui était de sept millions de dollars. Nous, on a décidé de repousser ça et de refaire le travail comme il doit être fait, d’abord avec une étude de faisabilité, puis un appel d’offres pour les plans et devis afin d'avoir vraiment les bons chiffres, indique la mairesse de Windsor, Sylvie Bureau, au micro de Par ici l’info.
Lancer l’écoute|10 minSi la mairesse ne connaît pas le coût exact du projet, elle estime que les plans et devis permettront de se faire une meilleure idée du montant à investir.
Cette nouvelle bibliothèque sera aménagée dans un bâtiment neuf, deux fois plus grand que le bâtiment actuel, et comprendra un seul étage pour améliorer l’accessibilité des lieux.
On ne veut pas une bibliothèque en or. On veut une bibliothèque qui soit accessible aux gens.
Présentement, quelqu’un qui arrive à la bibliothèque en fauteuil roulant peut entrer, mais après, il ne peut plus se promener. C’est tellement petit que le fauteuil ne passe pas dans une rangée, soutient la mairesse.
Rappelons que la nouvelle bibliothèque sera située près du centre sportif J.A.-Lemay, sur l’ancien terrain de camping. On va avoir la vue directement sur la rivière Watopeka. C’est un site enchanteur; ça va être super beau comme endroit.
Une fois le déménagement terminé, les locaux de l’ancienne bibliothèque seront mis à la disposition du centre d’action bénévole de la Municipalité.
Chargement en coursInfolettre ICI EstrieUne fois par jour
En plus de la date d’ouverture repoussée
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"On veut s’assurer que tous les jeunes soient au courant des programmes que nous offrons à l’Université de Windsor
professeure agrégée de science politique et membre du comité organisateur
Selon la professeure et ses collègues initiateurs du projet trouvent dommage qu’un grand nombre de jeunes perdent la langue au terme de leurs études secondaires
L’idée c’était vraiment de faire connaître nos programmes et donner le goût à ces élèves à continuer à évoluer dans un environnement francophone
Nous offrons des programmes en études françaises
Nous offrons également une mineure en français qui peut être combinée avec un diplôme dans tous les domaines
Nous avons par ailleurs un baccalauréat spécialisé en science politique
Ce genre d’opportunités leur permettra de devenir bilingues
ce qui les rendra plus compétitifs sur le marché du travail dans la région et ailleurs au pays
On a un besoin criant de personnel qui peut travailler en français et en anglais
Plusieurs jeunes présents, dont Gabriel Kampayana, ont constaté toutefois que les programmes correspondant à leur choix de carrière ne sont pas offerts en français, leur langue maternelle.
J’aurais bien aimé que mon programme de soins infirmiers existe en français à Windsor, explique Gabriel Kampayana, élève en 11 e année à l’école secondaire de Lamothe-Cadillac.
Ça aurait été plus facile pour moi parce que le français est ma première langue, ajoute Gabriel Kampayana.
Par contre Nesim El Omar de la même école est rentrée satisfaite.
Intéressée par la littérature, Nesim El Omar est contente de découvrir que l’Université de Windsor offre son programme de choix en français.
Je ne voulais pas déménager pour étudier la littérature ailleurs. Je vais rester auprès de ma famille à Windsor, dit-elle.
Elle avait déjà pensé de poursuivre ses études en français soit à Montréal ou au Nouveau-Brunswick.
Selon Emmanuelle Richez, l’Université de Windsor est en discussion avec l’Université d’Ottawa afin de diversifier l’offre de programmes en français à Windsor.
Ouvrir en mode plein écranUn batiment de l'Université de Windsor
Gabriel Nikundana Publié le 29 avril à 19 h 29 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Plus de 250 élèves provenant d’une dizaine d’écoles secondaires de la région de Windsor-Essex ont participé
à une séance de présentation des programmes offerts en français par l’Université de Windsor
L’objectif est d’informer ces futurs étudiants qu’ils ont la possibilité de poursuivre certaines études postsecondaires en français dans l'établissement
On veut s’assurer que tous les jeunes soient au courant des programmes que nous offrons à l’Université de Windsor
professeure agrégée de science politique et membre du comité organisateur
Ouvrir en mode plein écran Selon Emanuelle Richez
l’idée est d’offrir la possibilité à tous les élèves de continuer à parfaire leurs habiletés à parler français à l’université
Selon la professeure et ses collègues initiateurs du projet trouvent dommage qu’un grand nombre de jeunes perdent la langue au terme de leurs études secondaires
L’idée c’était vraiment de faire connaître nos programmes et donner le goût à ces élèves à continuer à évoluer dans un environnement francophone
Nous offrons des programmes en études françaises
Nous offrons également une mineure en français qui peut être combinée avec un diplôme dans tous les domaines
Nous avons par ailleurs un baccalauréat spécialisé en science politique
Ce genre d’opportunités leur permettra de devenir bilingues
ce qui les rendra plus compétitifs sur le marché du travail dans la région et ailleurs au pays
On a un besoin criant de personnel qui peut travailler en français et en anglais
Plusieurs jeunes présents, dont Gabriel Kampayana, ont constaté toutefois que les programmes correspondant à leur choix de carrière ne sont pas offerts en français, leur langue maternelle.
J’aurais bien aimé que mon programme de soins infirmiers existe en français à Windsor, explique Gabriel Kampayana, élève en 11 e année à l’école secondaire de Lamothe-Cadillac.
Ouvrir en mode plein écranGabriel Kampayana se dit déçu du fait que l’université de Windsor n’offre pas encore le programme de son choix de soins infirmiers en français
Ça aurait été plus facile pour moi parce que le français est ma première langue, ajoute Gabriel Kampayana.
Par contre Nesim El Omar de la même école est rentrée satisfaite.
Intéressée par la littérature, Nesim El Omar est contente de découvrir que l’Université de Windsor offre son programme de choix en français.
Je ne voulais pas déménager pour étudier la littérature ailleurs. Je vais rester auprès de ma famille à Windsor, dit-elle.
Ouvrir en mode plein écranNesim El Omar découvre avec enthousiasme l’existence d’un programme de littérature en français à l’Université de Windsor
Elle avait déjà pensé de poursuivre ses études en français soit à Montréal ou au Nouveau-Brunswick.
Selon Emmanuelle Richez, l’Université de Windsor est en discussion avec l’Université d’Ottawa afin de diversifier l’offre de programmes en français à Windsor.
On veut s’assurer que tous les jeunes soient au courant des programmes que nous offrons à l’Université de Windsor
L’Université de Windsor compte environ 18 000 étudiants
dont plus d’une centaine admis en majeure en études françaises
ont constaté toutefois que les programmes correspondant à leur choix de carrière ne sont pas offerts en français
J’aurais bien aimé que mon programme de soins infirmiers existe en français à Windsor
élève en 11 e année à l’école secondaire de Lamothe-Cadillac
Ça aurait été plus facile pour moi parce que le français est ma première langue
Par contre Nesim El Omar de la même école est rentrée satisfaite
Intéressée par la littérature
Nesim El Omar est contente de découvrir que l’Université de Windsor offre son programme de choix en français
Je ne voulais pas déménager pour étudier la littérature ailleurs
Je vais rester auprès de ma famille à Windsor
Elle avait déjà pensé de poursuivre ses études en français soit à Montréal ou au Nouveau-Brunswick
l’Université de Windsor est en discussion avec l’Université d’Ottawa afin de diversifier l’offre de programmes en français à Windsor
L’Université de Windsor compte environ 18 000 étudiants
Plus de 250 élèves provenant d’une dizaine d’écoles secondaires de la région de Windsor-Essex ont participé
L’objectif est d’informer ces futurs étudiants qu’ils ont la possibilité de poursuivre certaines études postsecondaires en français dans l'établissement
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L'administration américaine a instauré des droits de douane de 25 % sur l’industrie automobile canadienne
Les travailleurs mènent le combat de leur vie
La guerre commerciale de Trump déclenche déjà des mises à pied
détruit des emplois et cause des dommages aux investissements futurs
dans un communiqué publié avant la manifestation
Elle a d'ailleurs prononcé un discours durant la manifestation
Les tarifs américains menacent des emplois dans tous les secteurs
C'est une bataille pour défendre les moyens de subsistance de chaque travailleur canadien
président de Constructeurs mondiaux d'automobiles du Canada
la manifestation survient à seulement deux jours des élections fédérales
Le débat sur la réponse du Canada aux tarifs douaniers a été un sujet central de la campagne
professeur agrégé au département de sciences politiques de l'Université McMaster
estime que cette manifestation arrive trop tard pour avoir un impact majeur sur les élections
À deux jours de la tenue des élections
l'effet se fera sans doute sentir surtout au niveau local
L'impact des tarifs douaniers se fait déjà sentir en Ontario
président d'une section locale d'Unifor dans le secteur des pièces automobiles
Nous sommes très inquiets au sujet de mises à pied [supplémentaires] qui pourraient survenir
nous semblons les éviter pour la plupart
mais avec tous ces tarifs qui montent et descendent de la part de Trump
et nous sommes inquiets pour nos emplois ici au Canada
particulièrement dans le secteur automobile
président de la section locale 444 d'Unifor à Windsor
a qualifié les tarifs douaniers sur l’industrie automobile d'injustifiés et a déclaré qu'il y a un véritable sentiment de trahison parmi les travailleurs de Stellantis à Windsor
Nous savons que ce ne sont pas les Américains
a-t-il précisé à Radio-Canada
La question des tarifs douaniers est devenue un sujet central dans la campagne électorale canadienne
a affirmé M. Graefe en entrevue samedi matin
Je pense que c'est peut-être le thème le plus important de la campagne
le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD)
On ne va jamais laisser pour compte les travailleurs
c'est qu'on va toujours défendre vos intérêts
a-t-il déclaré devant des représentants des médias
Mon message à Donald Trump est le suivant : vous avez
commencé une guerre commerciale avec nous
Mais nous allons défendre nos intérêts
Et comme chef du parti néo-démocrate
je vais toujours défendre les intérêts des travailleurs
Tous les chefs des principaux partis fédéraux ont réagi aux différentes annonces d'interruptions dans les usines ontariennes
Le chef conservateur Pierre Poilievre avait déclaré être incroyablement attristé par les mises à pied à l'usine GM CAMI d'Ingersoll et a affirmé que Donald Trumptrahit le plus proche ami des États-Unis et attaque notre économie
le chef libéral Mark Carney avait alors qualifié les licenciements de profondément douloureux et avait souligné qu'il lutte pour défendre notre secteur automobile
protéger nos travailleurs et construire nos chaînes d'approvisionnement au Canada
M. Singh avait pour sa part indiqué que ces licenciements dévastateurs vont faire en sorte que des centaines de personnes s'inquiéteront pour leur avenir
Il est temps de mettre les travailleurs et les emplois au cœur du plan de riposte canadien en matière de tarifs
avait-il écrit dans un communiqué
c'est que l'industrie automobile canadienne
l'industrie automobile américaine sont plus efficaces et plus rentables lorsque nous travaillons ensemble dans le cadre de la collaboration nord-américaine
il reconnaît que le Canada pourrait devoir repenser sa stratégie
Le président [Trump] a clairement indiqué qu'il aimerait rapatrier la construction automobile en général [aux États-Unis] et
l'industrie automobile canadienne aux États-Unis
Je pense que nous devons le prendre au sérieux et déterminer ce que cela peut signifier [pour nous] à long terme
Est-ce que ça signifie que nous devons ouvrir une nouvelle voie en matière de recherche d'autres options pour notre politique commerciale automobile ici
a rappelé que les travailleurs vivent dans l’incertitude
On doit penser au moins à court terme pour [...] s'assurer que l'économie fonctionne encore [...] et pour s'assurer que les gens nourrissent encore leurs familles
Mais les travailleurs d'usine ne peuvent pas résoudre ce problème
D'après les informations de Naama Weingarten (CBC) et de Lounan Charpentier
2:03Le syndicat Unifor a organisé une manifestation à Windsor
Une manifestation organisée par le syndicat Unifor a eu lieu cet après-midi dans la capitale de l'industrie automobile canadienne
Des centaines de travailleurs et de sympathisants se sont rassemblés au Riverfront Festival Plaza pour protester contre les tarifs douaniers imposés par l'administration Trump sur les pièces et les véhicules automobiles fabriqués au Canada
L'administration américaine a instauré des droits de douane de 25 % sur l’industrie automobile canadienne
Les travailleurs mènent le combat de leur vie
La guerre commerciale de Trump déclenche déjà des mises à pied
détruit des emplois et cause des dommages aux investissements futurs
dans un communiqué publié avant la manifestation
Elle a d'ailleurs prononcé un discours durant la manifestation
Les tarifs américains menacent des emplois dans tous les secteurs
C'est une bataille pour défendre les moyens de subsistance de chaque travailleur canadien
Ouvrir en mode plein écranLes manifestants ont brandi des drapeaux et écouté plusieurs discours
président des États-UnisConsulter le dossier completSuivreSuivreSelon David Adams
président de Constructeurs mondiaux d'automobiles du Canada
la manifestation survient à seulement deux jours des élections fédérales
Le débat sur la réponse du Canada aux tarifs douaniers a été un sujet central de la campagne
professeur agrégé au département de sciences politiques de l'Université McMaster
estime que cette manifestation arrive trop tard pour avoir un impact majeur sur les élections
L'impact des tarifs douaniers se fait déjà sentir en Ontario
président d'une section locale d'Unifor dans le secteur des pièces automobiles
Nous sommes très inquiets au sujet de mises à pied [supplémentaires] qui pourraient survenir
particulièrement dans le secteur automobile
président de la section locale 444 d'Unifor à Windsor
a qualifié les tarifs douaniers sur l’industrie automobile d'injustifiés et a déclaré qu'il y a un véritable sentiment de trahison parmi les travailleurs de Stellantis à Windsor
Nous savons que ce ne sont pas les Américains
La question des tarifs douaniers est devenue un sujet central dans la campagne électorale canadienne
Je pense que c'est peut-être le thème le plus important de la campagne
Ouvrir en mode plein écranPeter Graefe est professeur agrégé au département de sciences politiques de l'Université McMaster
le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD)
c'est qu'on va toujours défendre vos intérêts
a-t-il déclaré devant des représentants des médias
Ouvrir en mode plein écranLe chef du Nouveau Parti démocratique
Mon message à Donald Trump est le suivant : vous avez
je vais toujours défendre les intérêts des travailleurs
Tous les chefs des principaux partis fédéraux ont réagi aux différentes annonces d'interruptions dans les usines ontariennes
Le chef conservateur Pierre Poilievre avait déclaré être incroyablement attristé par les mises à pied à l'usine GM CAMI d'Ingersoll et a affirmé que Donald Trumptrahit le plus proche ami des États-Unis et attaque notre économie
le chef libéral Mark Carney avait alors qualifié les licenciements de profondément douloureux et avait souligné qu'il lutte pour défendre notre secteur automobile
protéger nos travailleurs et construire nos chaînes d'approvisionnement au Canada
Singh avait pour sa part indiqué que ces licenciements dévastateurs vont faire en sorte que des centaines de personnes s'inquiéteront pour leur avenir
Il est temps de mettre les travailleurs et les emplois au cœur du plan de riposte canadien en matière de tarifs
l'industrie automobile américaine sont plus efficaces et plus rentables lorsque nous travaillons ensemble dans le cadre de la collaboration nord-américaine
Ouvrir en mode plein écranDavid Adams est le président de Constructeurs mondiaux d'automobiles du Canada
il reconnaît que le Canada pourrait devoir repenser sa stratégie
Le président [Trump] a clairement indiqué qu'il aimerait rapatrier la construction automobile en général [aux États-Unis] et
l'industrie automobile canadienne aux États-Unis
Je pense que nous devons le prendre au sérieux et déterminer ce que cela peut signifier [pour nous] à long terme
Est-ce que ça signifie que nous devons ouvrir une nouvelle voie en matière de recherche d'autres options pour notre politique commerciale automobile ici
a rappelé que les travailleurs vivent dans l’incertitude
On doit penser au moins à court terme pour [...] s'assurer que l'économie fonctionne encore [...] et pour s'assurer que les gens nourrissent encore leurs familles
Mais les travailleurs d'usine ne peuvent pas résoudre ce problème
D'après les informations de Naama Weingarten (CBC) et de Lounan Charpentier
L'administration américaine a instauré des droits de douane de 25 % sur l’industrie automobile canadienne
Une manifestation organisée par le syndicat Unifor a eu lieu cet après-midi dans la capitale de l'industrie automobile canadienne
Des centaines de travailleurs et de sympathisants se sont rassemblés au Riverfront Festival Plaza pour protester contre les tarifs douaniers imposés par l'administration Trump sur les pièces et les véhicules automobiles fabriqués au Canada
« La guerre commerciale de Trump déclenche déjà des licenciements
détruit des emplois et porte préjudice aux investissements futurs »
Cette 78e saison offrira une myriade de spectacles
dont des café-concerts et des spectacles de Noël
de la musique classique à une offre plus populaire en terme de répertoire musical
La journaliste Lisette Leboeuf donne un aperçu de la saison
en mentionnant les coups de cœur du bassoniste Thomas Roy-Rochette
qui en était à sa première saison avec l’orchestre cette année
Le dévoilement de la programmation s’est fait en ligne
en raison des traitements de chimiothérapie du maestro et directeur artistique Robert Franz
Le dévoilement de la programmation s'est fait en ligne
Le coup d'envoi de la saison 2025-2026 de l'Orchestre symphonique de Windsor sera donné avec un concerto au piano de George Gershwin le 20 septembre prochain
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les candidats aux élections fédérales dans le Sud-Ouest de l'Ontario soulignent que l'un des principaux problèmes à résoudre est la crise du logement
Les programmes de logement des partis comprennent des éléments clés visant à encourager les municipalités
à réduire les formalités administratives et à construire plus de logements
Le NPD et le Parti libéral s'engagent à augmenter la densité de logements dans les quartiers
dans le but de mieux répondre aux besoins des résidents de Windsor-Essex
le Parti conservateur liera le financement fédéral à des objectifs annuels de construction de logements
augmentant ces objectifs de 15 % chaque année
Les municipalités qui atteignent ces objectifs recevront des primes
tandis que celles qui échouent verront leur financement réduit
le Fonds d'accélération du logement
a été mis en œuvre pendant deux ans
il a été critiqué par la majorité du conseil municipal de Windsor pour son inefficacité
La Municipalité aurait pu débloquer jusqu'à 70 millions de dollars dans le cadre de ce fonds si elle avait accepté d'autoriser un promoteur à construire des logements de quatre unités sur n'importe quel terrain résidentiel
le conseil municipal a refusé cette possibilité
une des 178 collectivités canadiennes
dans le Sud-Ouest de l'Ontario ayant signé un accord avec le gouvernement dans le cadre du Fonds d'accélération
a obtenu jusqu'à 40 millions de dollars
ce qui pourrait permettre la création de 13 000 unités de logement.
La Ville de Tecumseh a également intégré ce programme
mais continue de débattre de la construction de logements de quatre unités
L'Ontario n'autorise que la construction d'immeubles à trois unités sur un terrain résidentiel.
Le député libéral sortant Irek Kusmierczyk, candidat dans Windsor-Tecumseh-Lakeshore, a promis que, s'il était réélu, le gouvernement continuerait de collaborer avec la Ville de Windsor pour accélérer la construction de logements.
Il a ajouté qu'il était essentiel de diversifier les types de logements pour répondre aux besoins des différents groupes démographiques.
Les Conservateurs, quant à eux, prévoient de lier le financement fédéral à la construction de logements. Selon leur plan, Windsor aurait dû construire 2262 logements en 2024.
Toutefois, des données de Statistique Canada indiquent que seulement 1609 logements ont été construits l'année dernière, représentant un écart de 29 %.
Pour encourager la construction, le Parti conservateur propose de verser jusqu'à 25 000 $ aux villes pour compenser la réduction des redevances que les constructeurs paient sur de nouveaux projets.
Cependant, aucun candidat conservateur de la région n'a accepté d'accorder une entrevue à CBC sur le programme de leur parti en matière de logement.
De son côté, Brian Masse, le candidat sortant du NPD à Windsor-Ouest, a mis de l'avant les besoins des locataires. Il a souligné l'importance d'avoir un cadre réglementaire national pour protéger les droits des locataires, incluant un contrôle des loyers et des protections contre les rénovictions.
Le NPD envisage également de doubler le montant du Fonds d'accélération du logement, en exigeant que 20 % des logements dans chaque quartier soient des logements abordables.
Avec les informations de Chris Ensing, de CBC
Ernst Jeudy a exercé le métier de journaliste en Haïti pendant plus d'une dizaine d'années. Il a également travaillé pour les Nations Unies pendant 10 ans. Ernst s'intéresse à des histoires qui peuvent faire une différence dans le quotidien des gens. Il est un passionné de littérature et de géopolitique.
Ouvrir en mode plein écranL'hôtel de ville et d'autres édifices du centre-ville de Windsor en Ontario. (Photo d'archives)
Ernst JeudyPublié le 22 avril à 20 h 14 HAEÉcouter l’article | 4 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La région de Windsor-Essex fait face à une crise du logement alarmante
avec une augmentation de 60 % du coût moyen d'une maison depuis 2019
Alors que cette situation pousse les résidents à exiger des mesures concrètes
les trois principaux partis fédéraux promettent d'intensifier la construction de logements et de réduire les coûts qui y sont associés
Les candidats aux élections fédérales dans le Sud-Ouest de l'Ontario soulignent que l'un des principaux problèmes à résoudre est la crise du logement
Les programmes de logement des partis comprennent des éléments clés visant à encourager les municipalités
à réduire les formalités administratives et à construire plus de logements
Le NPD et le Parti libéral s'engagent à augmenter la densité de logements dans les quartiers
dans le but de mieux répondre aux besoins des résidents de Windsor-Essex
Élections fédérales Canada 2025Consulter le dossier completSuivreSuivreDe son côté
le Parti conservateur liera le financement fédéral à des objectifs annuels de construction de logements
augmentant ces objectifs de 15 % chaque année
Les municipalités qui atteignent ces objectifs recevront des primes
tandis que celles qui échouent verront leur financement réduit
il a été critiqué par la majorité du conseil municipal de Windsor pour son inefficacité
La Municipalité aurait pu débloquer jusqu'à 70 millions de dollars dans le cadre de ce fonds si elle avait accepté d'autoriser un promoteur à construire des logements de quatre unités sur n'importe quel terrain résidentiel
le conseil municipal a refusé cette possibilité
dans le Sud-Ouest de l'Ontario ayant signé un accord avec le gouvernement dans le cadre du Fonds d'accélération
ce qui pourrait permettre la création de 13 000 unités de logement
La Ville de Tecumseh a également intégré ce programme
mais continue de débattre de la construction de logements de quatre unités
Le député libéral sortant Irek Kusmierczyk, candidat dans Windsor-Tecumseh-Lakeshore, a promis que, s'il était réélu, le gouvernement continuerait de collaborer avec la Ville de Windsor pour accélérer la construction de logements.
Ouvrir en mode plein écranLe candidat libéral dans Windsor-Tecumseh-Lakeshore, Irek Kusmierczyk, déclare qu'il est essentiel de diversifier les types de logements pour répondre aux besoins des différents groupes démographiques.
Il a ajouté qu'il était essentiel de diversifier les types de logements pour répondre aux besoins des différents groupes démographiques.
Les Conservateurs, quant à eux, prévoient de lier le financement fédéral à la construction de logements. Selon leur plan, Windsor aurait dû construire 2262 logements en 2024.
Toutefois, des données de Statistique Canada indiquent que seulement 1609 logements ont été construits l'année dernière, représentant un écart de 29 %.
Pour encourager la construction, le Parti conservateur propose de verser jusqu'à 25 000 $ aux villes pour compenser la réduction des redevances que les constructeurs paient sur de nouveaux projets.
Cependant, aucun candidat conservateur de la région n'a accepté d'accorder une entrevue à CBC sur le programme de leur parti en matière de logement.
De son côté, Brian Masse, le candidat sortant du NPD à Windsor-Ouest, a mis de l'avant les besoins des locataires. Il a souligné l'importance d'avoir un cadre réglementaire national pour protéger les droits des locataires, incluant un contrôle des loyers et des protections contre les rénovictions.
Ouvrir en mode plein écranLe candidat du NPD à Windsor-Ouest, Brian Masse, a souligné l'importance d'avoir un cadre réglementaire national pour protéger les droits des locataires.
Photo : Radio-Canada / (Pratyush Dayal/CBC)
Le NPD envisage également de doubler le montant du Fonds d'accélération du logement, en exigeant que 20 % des logements dans chaque quartier soient des logements abordables.
Chargement en coursInfolettre PolitiquePour mieux comprendre les enjeux politiques de l’heure
Les candidats aux élections fédérales dans le Sud-Ouest de l'Ontario soulignent que l'un des principaux problèmes à résoudre est la crise du logement
L'Ontario n'autorise que la construction d'immeubles à trois unités sur un terrain résidentiel.
Le député libéral sortant Irek Kusmierczyk
le gouvernement continuerait de collaborer avec la Ville de Windsor pour accélérer la construction de logements
Il a ajouté qu'il était essentiel de diversifier les types de logements pour répondre aux besoins des différents groupes démographiques
prévoient de lier le financement fédéral à la construction de logements
Windsor aurait dû construire 2262 logements en 2024
des données de Statistique Canada indiquent que seulement 1609 logements ont été construits l'année dernière
représentant un écart de 29 %
le Parti conservateur propose de verser jusqu'à 25 000 $ aux villes pour compenser la réduction des redevances que les constructeurs paient sur de nouveaux projets
aucun candidat conservateur de la région n'a accepté d'accorder une entrevue à CBC sur le programme de leur parti en matière de logement
le candidat sortant du NPD à Windsor-Ouest
a mis de l'avant les besoins des locataires
Il a souligné l'importance d'avoir un cadre réglementaire national pour protéger les droits des locataires
incluant un contrôle des loyers et des protections contre les rénovictions
Le NPD envisage également de doubler le montant du Fonds d'accélération du logement
en exigeant que 20 % des logements dans chaque quartier soient des logements abordables
Ernst Jeudy a exercé le métier de journaliste en Haïti pendant plus d'une dizaine d'années
Il a également travaillé pour les Nations Unies pendant 10 ans
Ernst s'intéresse à des histoires qui peuvent faire une différence dans le quotidien des gens
Il est un passionné de littérature et de géopolitique
La région de Windsor-Essex fait face à une crise du logement alarmante
avec une augmentation de 60 % du coût moyen d'une maison depuis 2019
les trois principaux partis fédéraux promettent d'intensifier la construction de logements et de réduire les coûts qui y sont associés
Blaise Desaulniers était sur le point de terminer son programme collégial qui lui promettait un emploi en éducation à la petite enfance à environ 25 $ l’heure
Il a plutôt quitté les bancs d’école l’an dernier pour poser des coussins gonflables dans des Chrysler Pacifica assemblées dans l’usine Stellantis de Windsor
la grande majorité destinées au marché américain
je serai payé 45 $ l’heure après trois ans d’ancienneté
qui a pu acheter une maison et élever ses enfants avec ce travail »
« On ne sait pas si les tarifs vont arrêter
Windsor a pour slogan « La capitale canadienne de l’automobile »
la ville tout au sud de l’Ontario est dépendante des ventes de ses véhicules neufs aux États-Unis
pays qui a commencé en avril à les imposer à hauteur de 25 %
Résultat : Windsor est au troisième rang des villes les plus touchées au pays par la politique commerciale du gouvernement Trump
montre une étude de la Chambre de commerce du Canada
on peut contempler Detroit de la même façon qu’on regarde Ottawa depuis Gatineau
les camions empruntant le pont Ambassador se découpent devant le soleil qui se couche sur le Michigan
La lumière des néons du plus grand des édifices du siège social de General Motors (GM)
se reflète sur les eaux de la rivière perturbées seulement par le va-et-vient des patrouilles frontalières maritimes
un long mât porte un unifolié qui bat au vent
au pied duquel une centaine de citoyens se sont rendus
La ligne d’horizon de Windsor est surtout marquée par un casino
la victoire au baseball des Tigers de Detroit contre les White Sox de Chicago
« On a tous les avantages de vivre dans une grande ville américaine sans les désavantages »
Elle dirige l’association francophone locale
dont le nom reflète l’histoire française de la région
Environ 15 000 francophones y vivent toujours
« On a toutes les équipes de sport professionnelles
Fut un temps où il était encore plus banal de traverser la frontière à sa guise. Déjà, les attentats du 11 septembre 2001 ont amené à renforcer les contrôles. Le passeport est demandé depuis 2009. Puis, les lourdes restrictions aux frontières imposées lors de la pandémie de COVID-19 ont encore davantage isolé les villes voisines ces dernières années
« On était en train de revenir comme avant [la pandémie] »
La décision du président américain d’imposer une surtaxe au commerce avec le Canada a fait régresser la relation
On voit des gens poser un drapeau canadien devant chez eux
Et il y a moins de monde qui se rend aux États-Unis
À leur dernier quart avant leur pause forcée, de nombreux travailleurs de l’usine Stellantis de Windsor ont exprimé leur pessimisme quant à l’avenir de l’assemblage de l’automobile au Canada
a mis temporairement à l’arrêt son usine de véhicules de livraison située à Ingersoll
dont la mise à pied temporaire lui faisait déjà considérer la possibilité que les droits de douane entraînent la fermeture de son usine
[…] Il promet tout cet argent et veut encore collecter la TPS sur les véhicules qui sortent d’une usine sur le point de fermer
C’est ignorer comment l’économie fonctionne pour les gens »
qui se démène pour conserver son siège dans Windsor-Ouest
Le néodémocrate se désole surtout de l’abandon du programme fédéral d’incitatif pour l’achat d’un véhicule vert
auquel il a travaillé en coulisses pour rendre admissible la minifourgonnette Pacifica fabriquée chez lui
Le Parti conservateur n’a pas répondu aux demandes du Devoir dans le cadre de ce reportage. De passage à Windsor, le 11 avril, le chef Pierre Poilievre a été appuyé par un représentant syndical
« Les conservateurs seront là pour les travailleurs de l’auto »
Peu importe qui sera choisi pour diriger le Canada le 28 avril
les travailleurs de Windsor sentent bien que la tempête qui obscurcit la frontière devant leurs yeux risque d’éloigner les deux voisins encore davantage
Radio-Canada a le plaisir d’inviter la communauté du sud ouest de l’ontario à célébrer les 55 ans de sa station de Windsor lors d’un événement spécial
La journée débutera en direct avec une émission spéciale de Matins sans frontières
Lisette Leboeuf et toute l’équipe quotidienne
place à un BBQ convivial et à des échanges chaleureux avec plusieurs figures phares de Radio-Canada
Diversité et inclusion de Radio-Canada- Jean François Rioux
directeur général des médias régionaux de Radio-Canada- Zaahirah Atchia
directrice régionale de Radio-Canada en Ontario- Guy Bertrand
ancien premier conseiller linguistique à Radio-Canada et plusieurs anciens employés et personnalités qui ont marqué l’histoire de la station
Venez nombreux souligner avec nous plus d’un demi-siècle d’engagement et de présence francophone à Windsor
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Reconnue comme la « capitale de l’automobile du Canada », Windsor est célèbre pour ses liens avec l’usine d’origine du constructeur automobile Ford
Bien que la ville demeure un chef de file dans l’industrie automobile, elle est désormais davantage réputée pour son casino, ses feux d'artifice annuels, son Bluesfest (festival de musique blues) et diverses activités de Noël, dont un marché et un défilé du père Noël
Elle a également joué un rôle névralgique dans plusieurs événements historiques, notamment la prohibition et le chemin de fer clandestin. On y trouve aussi l’église First Baptist Church de Sandwich et la maison François-Baby
Également surnommée « ville des roses »
Windsor est en outre réputée pour ses magnifiques parcs et jardins
Elle se trouve sur la rive de la rivière Détroit, de l’autre côté du pont Ambassador depuis Détroit, au Michigan. Ville la plus méridionale du Canada, Windsor est reliée à la région environnante par l’autoroute 401
Visualiser Windsor dans Google Maps
En traîneau ou en toboggan, passez la journée à glisser au parc Malden
là où se trouve la plus haute colline du comté d’Essex
faites une visite guidée des meilleurs vignobles du comté de Windsor-Essex le long du sentier vinicole
des accords vins-mets et l’occasion de vous offrir des vins locaux vous y attendent
Venez nager, jouer au volleyball de plage et prendre des bains de soleil à la plage Sandpoint au centre-ville de Windsor
Cette plage de deux hectares est très prisée par les résidents
À la distillerie Hiram Walker & Sons, venez vivre l’Expérience J.P. Wiser dans le cadre d’une visite guidée publique de 90 minutes où l’histoire du whisky canadien est à l’honneur
La galerie d’art de Windsor, Art Windsor Essex
vous donne la possibilité de découvrir quelque 4 000 œuvres de certains des artistes les plus réputés du Canada et
Les expositions au Musée Chimczuk ont pour point de mire la culture et le patrimoine des Premières Nations de même que l’essor de la ville. Le Parc des sculptures de Windsor
qui met en valeur une trentaine d’installations extérieures
Une appli est offerte pour en faire une visite libre
Consultez le site Web touristique ou les comptes des réseaux sociaux de Windsor pour découvrir d’autres activités à faire pendant votre séjour.
Trouvez des idées et des sources d’inspiration pour votre prochain voyage.
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Nous tenons à souligner que l’Ontario, c’est le monde en une seule province et la patrie d’origine de nombreuses nations des Premiers Peuples. Avec la Nation crie au Nord, les Haudenosaunee au Sud et la Nation anichinabée tout autour des Grands Lacs, nous sommes heureux de reconnaître et de soutenir les Premiers Peuples et les Premières Nations de ces territoires, les Inuits et les Métis, alors que nous accueillons ensemble les visiteurs.
À la uneEn continuBalados (nouvelle fenêtre)FrançaisFRAccueilJustice et faits diversPolitique fédéraleUn bureau de vote déplacé à Windsor en raison d’un incendie
Un incendie s'est déclaré au centre WFCU de l'est de Windsor
Ernst JeudyPublié le 28 avril 2025 à 16 h 09Le centre WFCU
Le bureau de vote est déplacé dans une école secondaire voisine
Un responsable des pompiers a indiqué que l'incendie s'est déclaré sur une partie du toit du bâtiment
Une douzaine de véhicules de pompiers sont sur place pour aider à combattre le feu
selon les services d’incendie de la Ville de Windsor
On ne sait pas encore comment l'incendie s'est déclaré ni si quelqu'un a été blessé
Les électeurs qui devaient voter au centre WFCU doivent désormais se rendre au St
Le Centre WFCU est un bureau de vote pour les élections fédérales de lundi
Élections Canada indique que le bureau de vote est déplacé à l’école secondaire St Joseph's Catholic
Des pompiers sont arrivés sur place et ont évacué le centre WFCU
Photo : Radio-Canada / Katerina Georgieva/CBC
Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022
Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma Tarifs de Trump : stupeur et confusion dans l’industrie canadienne du cinéma. Publié il y a 11 heures. Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U
Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée Procès des hockeyeurs : « tout était une blague pour eux », affirme la victime présumée. Publié il y a 11 heures. La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier
Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada Donald Trump dit qu’il est improbable que les É.-U. annexent le Canada. Publié il y a 13 heures. Le président américain a affirmé qu'il continuera à faire pression pour que le Canada devienne le 51e État
Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401 Doug Ford demande à Mark Carney de prioriser son projet de tunnel sous l’autoroute 401. Publié il y a 12 heures. Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401
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Un incendie s'est déclaré au centre WFCU de l'est de Windsor
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qui tentait d'entrer illégalement au Canada
Chelsea Poorman et Noelle O’Soup avaient été retrouvées au printemps 2022
La plaignante a commencé à témoigner vendredi dernier
Un regroupement et un syndicat pointent les restrictions budgétaires actuelles du gouvernement du Québec
Plusieurs questions demeurent quant à l'application des tarifs de 100 % sur les films produits hors des É.-U
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On pourrait éventuellement envisager de produire du sang « sur mesure »
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Le premier ministre de l'Ontario sollicite l'appui de Mark Carney pour la conception d'un tunnel sous la 401
À l'occasion de la Journée de la robe rouge
Espaces autochtones revient sur la disparition de Tanya Nepinak
Des femmes autochtones construiront des maisons modulaires pour lutter contre la crise du logement nordique
Juste avant la longue fin de semaine de l’Action de grâce, le CN a exigé que les cheminots de VIA Rail confirment visuellement la descente des barrières de sécurité et le déclenchement de signaux sonores à chaque passage à niveau.
En raison de ces restrictions, 80 % des voyages ont connu des retards de plus de 10 à 15 minutes en février entre Québec et Windsor, où circulent la majorité des trains de VIA Rail.
En janvier, 67 % des trains étaient en retard sur le même corridor.
Entre Québec et Ottawa, les délais sont encore plus importants cette année, touchant 94 % des trains le mois dernier et 86 % en janvier.
Certains retards ont empiré en raison d’importantes chutes de neige, mais la performance globale a continué à empirer à VIA Rail au cours des derniers mois.
En 2023, par comparaison, environ 60 % des trains sur le corridor Québec-Windsor arrivaient à temps, selon les chiffres de VIA Rail.
La société de la Couronne espère que le gouvernement fédéral va intervenir dans la dispute, notant que son conflit avec le CN perturbe des milliers de passagers et nuit à la réputation du service ferroviaire au pays.
La situation presse aux yeux de VIA Rail, étant donné le programme politique chargé à Ottawa avec la formation prochaine d’un nouveau gouvernement et le déclenchement imminent d’élections générales.
Sans preuve valable et justification précise, VIA Rail continue d'affirmer que cette décision [de la part du CN] est injustifiée et arbitraire. Il est urgent que ces restrictions soient levées, affirme le porte-parole de VIA Rail, Karl Helou.
Celui-ci exige que les informations et analyses détaillées supportant cette décision soient rendues publiques immédiatement.
La dispute est reliée au nombre d’essieux sur les trains Venture qui sont utilisés par VIA Rail depuis 2022. Dans la configuration actuelle d’une locomotive et de cinq voitures, il n’y a que 24 essieux, soit 8 de moins que les 32 demandés par le CN pour assurer le déclenchement des mécanismes de sécurité aux passages à niveau.
L’arrivée d’un train envoie un signal électrique qui déclenche les mécanismes de sécurité, mais le signal dépend de la longueur et du poids du train pour fonctionner adéquatement.
Des problèmes ont eu lieu à des passages à niveau dans les environs de Drummondville au printemps dernier, mais le CN et VIA Rail se disputent quant à savoir s’il fallait blâmer les trains ou les rails pour ces problèmes.
Le CN affirme que la sécurité est sa seule considération et compte présenter ses arguments devant les tribunaux. Le dossier est devant la Cour supérieure du Québec, où VIA Rail souhaite obtenir la levée des restrictions.
Nous ne ferons jamais de compromis sur la sécurité, affirme la porte-parole Ashley Michnowski. Le CN n’a aucun intérêt à ralentir arbitrairement les trains de VIA, car cela réduirait notre capacité à faire circuler nos propres trains, qui sont essentiels à l’économie.
VIA Rail rétorque que rien n’indique que la situation actuelle engendre des dangers supplémentaires aux passages à niveau, affirmant que les barrières et les signaux sonores sont enclenchés par la configuration actuelle de trains Venture.
Selon VIA Rail, les exigences du CN seraient particulièrement demandantes pour les cheminots, qui doivent ralentir avant chaque passage à niveau et vérifier visuellement si les barrières et signaux sonores ont été enclenchés.
Karl Helou insiste lui aussi pour dire que VIA Rail ne fera jamais de compromis sur la sécurité et continuera à collaborer activement avec le CN et Transport Canada.
Le Bloc québécois demande au gouvernement fédéral de lever les restrictions imposées par le CN à moins de fournir des preuves que celles-ci sont indispensables à la sécurité des citoyens.
Avant l’application de ces mesures, les trains Venture avaient effectué des milliers de trajets sans incident, avance le député Xavier Barsalou-Duval. Il y a moyen d’assurer un service ferroviaire à la fois sécuritaire, efficace et fiable pour les passagers.
Le bureau de la ministre des Transports et du Commerce intérieur, Anita Anand, n’a pas encore répondu à la lettre du Bloc québécois.
Par courriel, Transports Canada a indiqué ne pas faire partie de la dispute entre VIA Rail et le CN qui se trouve devant les tribunaux.
Toutefois, la sûreté et la sécurité des travailleurs et des usagers du transport ferroviaire demeurent primordiales pour Transports Canada, et toute intervention réglementaire serait fondée sur l’intérêt de la sécurité ferroviaire, a déclaré le porte-parole Hicham Ayoun.
Un conflit entre le CN et VIA Rail force les trains de passagers à ralentir à chaque passage à niveau.
Ouvrir en mode plein écranLes trains de VIA Rail, récemment acquis du constructeur Siemens, doivent ralentir aux passages à niveau sur les rails qui appartiennent au CN. (Photo d'archives)
Daniel LeblancPublié le 13 mars à 4 h 00 HAEÉcouter l’article | 5 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La ponctualité n’a jamais été une science exacte chez VIA Rail, mais les retards atteignent des niveaux historiques alors que les trains de passagers doivent maintenant ralentir à des centaines de passages à niveau sur les rails qui appartiennent au Canadien National (CN).
1:59Selon des chiffres obtenus par Radio-Canada, la situation continue d’empirer depuis le début du litige entre VIA Rail et le CN en octobre dernier.
Juste avant la longue fin de semaine de l’Action de grâce, le CN a exigé que les cheminots de VIA Rail confirment visuellement la descente des barrières de sécurité et le déclenchement de signaux sonores à chaque passage à niveau.
En raison de ces restrictions, 80 % des voyages ont connu des retards de plus de 10 à 15 minutes en février entre Québec et Windsor, où circulent la majorité des trains de VIA Rail.
En janvier, 67 % des trains étaient en retard sur le même corridor.
Entre Québec et Ottawa, les délais sont encore plus importants cette année, touchant 94 % des trains le mois dernier et 86 % en janvier.
Ouvrir en mode plein écranUn nombre record de trains VIA Rail en retard a été enregistré en janvier et février 2025. (Photo d'archive)
Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld
Certains retards ont empiré en raison d’importantes chutes de neige, mais la performance globale a continué à empirer à VIA Rail au cours des derniers mois.
En 2023, par comparaison, environ 60 % des trains sur le corridor Québec-Windsor arrivaient à temps, selon les chiffres de VIA Rail.
La société de la Couronne espère que le gouvernement fédéral va intervenir dans la dispute, notant que son conflit avec le CN perturbe des milliers de passagers et nuit à la réputation du service ferroviaire au pays.
La situation presse aux yeux de VIA Rail, étant donné le programme politique chargé à Ottawa avec la formation prochaine d’un nouveau gouvernement et le déclenchement imminent d’élections générales.
Sans preuve valable et justification précise, VIA Rail continue d'affirmer que cette décision [de la part du CN] est injustifiée et arbitraire. Il est urgent que ces restrictions soient levées, affirme le porte-parole de VIA Rail, Karl Helou.
Celui-ci exige que les informations et analyses détaillées supportant cette décision soient rendues publiques immédiatement.
Ouvrir en mode plein écranLa gare d'Ottawa de VIA Rail (Photo d'archives)
La dispute est reliée au nombre d’essieux sur les trains Venture qui sont utilisés par VIA Rail depuis 2022. Dans la configuration actuelle d’une locomotive et de cinq voitures, il n’y a que 24 essieux, soit 8 de moins que les 32 demandés par le CN pour assurer le déclenchement des mécanismes de sécurité aux passages à niveau.
L’arrivée d’un train envoie un signal électrique qui déclenche les mécanismes de sécurité, mais le signal dépend de la longueur et du poids du train pour fonctionner adéquatement.
Des problèmes ont eu lieu à des passages à niveau dans les environs de Drummondville au printemps dernier, mais le CN et VIA Rail se disputent quant à savoir s’il fallait blâmer les trains ou les rails pour ces problèmes.
Le CN affirme que la sécurité est sa seule considération et compte présenter ses arguments devant les tribunaux. Le dossier est devant la Cour supérieure du Québec, où VIA Rail souhaite obtenir la levée des restrictions.
Nous ne ferons jamais de compromis sur la sécurité, affirme la porte-parole Ashley Michnowski. Le CN n’a aucun intérêt à ralentir arbitrairement les trains de VIA, car cela réduirait notre capacité à faire circuler nos propres trains, qui sont essentiels à l’économie.
Ouvrir en mode plein écranUn train du Canadien National (CN), à Montréal. (Photo d'archives)
VIA Rail rétorque que rien n’indique que la situation actuelle engendre des dangers supplémentaires aux passages à niveau, affirmant que les barrières et les signaux sonores sont enclenchés par la configuration actuelle de trains Venture.
Selon VIA Rail, les exigences du CN seraient particulièrement demandantes pour les cheminots, qui doivent ralentir avant chaque passage à niveau et vérifier visuellement si les barrières et signaux sonores ont été enclenchés.
Karl Helou insiste lui aussi pour dire que VIA Rail ne fera jamais de compromis sur la sécurité et continuera à collaborer activement avec le CN et Transport Canada.
1:59La ministre interpelléeLe Bloc québécois demande au gouvernement fédéral de lever les restrictions imposées par le CN à moins de fournir des preuves que celles-ci sont indispensables à la sécurité des citoyens.
Avant l’application de ces mesures, les trains Venture avaient effectué des milliers de trajets sans incident, avance le député Xavier Barsalou-Duval. Il y a moyen d’assurer un service ferroviaire à la fois sécuritaire, efficace et fiable pour les passagers.
Le bureau de la ministre des Transports et du Commerce intérieur, Anita Anand, n’a pas encore répondu à la lettre du Bloc québécois.
Par courriel, Transports Canada a indiqué ne pas faire partie de la dispute entre VIA Rail et le CN qui se trouve devant les tribunaux.
Toutefois, la sûreté et la sécurité des travailleurs et des usagers du transport ferroviaire demeurent primordiales pour Transports Canada, et toute intervention réglementaire serait fondée sur l’intérêt de la sécurité ferroviaire, a déclaré le porte-parole Hicham Ayoun.
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Selon des chiffres obtenus par Radio-Canada
la situation continue d’empirer depuis le début du litige entre VIA Rail et le CN en octobre dernier
Juste avant la longue fin de semaine de l’Action de grâce
le CN a exigé que les cheminots de VIA Rail confirment visuellement la descente des barrières de sécurité et le déclenchement de signaux sonores à chaque passage à niveau
80 % des voyages ont connu des retards de plus de 10 à 15 minutes en février entre Québec et Windsor
où circulent la majorité des trains de VIA Rail
67 % des trains étaient en retard sur le même corridor
les délais sont encore plus importants cette année
touchant 94 % des trains le mois dernier et 86 % en janvier
Certains retards ont empiré en raison d’importantes chutes de neige
mais la performance globale a continué à empirer à VIA Rail au cours des derniers mois
environ 60 % des trains sur le corridor Québec-Windsor arrivaient à temps
La société de la Couronne espère que le gouvernement fédéral va intervenir dans la dispute
notant que son conflit avec le CN perturbe des milliers de passagers et nuit à la réputation du service ferroviaire au pays
La situation presse aux yeux de VIA Rail
étant donné le programme politique chargé à Ottawa avec la formation prochaine d’un nouveau gouvernement et le déclenchement imminent d’élections générales
Sans preuve valable et justification précise
VIA Rail continue d'affirmer que cette décision [de la part du CN] est injustifiée et arbitraire
Il est urgent que ces restrictions soient levées
Celui-ci exige que les informations et analyses détaillées supportant cette décision soient rendues publiques immédiatement
La dispute est reliée au nombre d’essieux sur les trains Venture qui sont utilisés par VIA Rail depuis 2022
Dans la configuration actuelle d’une locomotive et de cinq voitures
soit 8 de moins que les 32 demandés par le CN pour assurer le déclenchement des mécanismes de sécurité aux passages à niveau
L’arrivée d’un train envoie un signal électrique qui déclenche les mécanismes de sécurité
mais le signal dépend de la longueur et du poids du train pour fonctionner adéquatement
Des problèmes ont eu lieu à des passages à niveau dans les environs de Drummondville au printemps dernier
mais le CN et VIA Rail se disputent quant à savoir s’il fallait blâmer les trains ou les rails pour ces problèmes
Le CN affirme que la sécurité est sa seule considération et compte présenter ses arguments devant les tribunaux
Le dossier est devant la Cour supérieure du Québec
où VIA Rail souhaite obtenir la levée des restrictions
Nous ne ferons jamais de compromis sur la sécurité
Le CN n’a aucun intérêt à ralentir arbitrairement les trains de VIA
car cela réduirait notre capacité à faire circuler nos propres trains
qui sont essentiels à l’économie
VIA Rail rétorque que rien n’indique que la situation actuelle engendre des dangers supplémentaires aux passages à niveau
affirmant que les barrières et les signaux sonores sont enclenchés par la configuration actuelle de trains Venture
les exigences du CN seraient particulièrement demandantes pour les cheminots
qui doivent ralentir avant chaque passage à niveau et vérifier visuellement si les barrières et signaux sonores ont été enclenchés
Karl Helou insiste lui aussi pour dire que VIA Rail ne fera jamais de compromis sur la sécurité et continuera à collaborer activement avec le CN et Transport Canada
Le Bloc québécois demande au gouvernement fédéral de lever les restrictions imposées par le CN à moins de fournir des preuves que celles-ci sont indispensables à la sécurité des citoyens
les trains Venture avaient effectué des milliers de trajets sans incident
avance le député Xavier Barsalou-Duval
Il y a moyen d’assurer un service ferroviaire à la fois sécuritaire
Le bureau de la ministre des Transports et du Commerce intérieur
n’a pas encore répondu à la lettre du Bloc québécois
Transports Canada a indiqué ne pas faire partie de la dispute entre VIA Rail et le CN qui se trouve devant les tribunaux
la sûreté et la sécurité des travailleurs et des usagers du transport ferroviaire demeurent primordiales pour Transports Canada
et toute intervention réglementaire serait fondée sur l’intérêt de la sécurité ferroviaire
a déclaré le porte-parole Hicham Ayoun
Daniel Leblanc est journaliste spécialisé en enquête et en politique à Ottawa
Après avoir travaillé 21 ans au Globe and Mail
il a fait son entrée à Radio-Canada en août 2020
Il a été maintes fois primé
remportant un prix Michener pour son travail sur le scandale des commandites
trois prix au Concours canadien de journalisme et le prix Charles-Lynch remis par la Tribune de la presse parlementaire
Il a aussi écrit un livre racontant les coulisses de son travail sur le scandale des commandites
intitulé Nom de code : MaChouette
Ses efforts pour la protection des sources journalistiques l'ont amené devant la Cour suprême du Canada
où il a réussi à maintenir la confidentialité d'une source
Les retards atteignent des niveaux historiques dans le corridor ferroviaire le plus populaire au pays
Selon des chiffres obtenus par Radio-Canada
en raison d’un litige entre VIA Rail et le CN
La ponctualité n’a jamais été une science exacte chez VIA Rail
mais les retards atteignent des niveaux historiques alors que les trains de passagers doivent maintenant ralentir à des centaines de passages à niveau sur les rails qui appartiennent au Canadien National (CN)
La ponctualité n’a jamais été une science exacte chez VIA Rail
Un conflit entre le CN et VIA Rail force les trains de passagers à ralentir à chaque passage à niveau
Unifor promet de protéger les emplois au Canada dans le cadre d'une manifestation monstre organisée à Windsor
WINDSOR—Poings dans les airs au son des cris de la foule
cheffes et chefs syndicaux ainsi qu'alliées et alliés ont pris d'assaut la Riverfront Festival Plaza à Windsor le 26 avril dans le cadre d'une puissante manifestation en opposition aux attaques du président américain Donald Trump contre les emplois canadiens.
« Nous livrons le combat de notre vie
Ces emplois n'appartiennent pas à Donald Trump
Ce sont les emplois de membres d'Unifor et nous prendrons tous les moyens possibles pour les défendre et les protéger. »
les travailleuses et travailleurs de Ford Motor Company ont gagné le droit de syndicalisation pour l'ensemble des travailleuses et travailleurs au pays
« Si Unifor ainsi que les travailleuses et travailleurs ont déployé autant d'énergie pour négocier des conventions collectives historiques
obtenir l'adoption de lois anti-briseurs de grève et accroître le pouvoir des travailleuses et travailleurs
ce n'est pas simplement pour laisser Trump détruire tout le travail accompli
« Les Canadiennes et Canadiens achètent des voitures et des camions - deux millions par année au total
a lancé Mme Payne à l'intention des chefs des partis politiques cherchant à se faire élire
C'est pour cette raison que cette industrie est bien implantée au Canada
Si les fabricants veulent vendre leurs véhicules ici
ils doivent être prêts à les fabriquer ici! »
Des autobus remplis de membres d’Unifor provenant de plusieurs villes de l’Ontario
ont convergé vers Windsor où ils ont participé avec des membres de la population locale à un immense rassemblement
À quelques pas seulement de la frontière entre les États-Unis et le Canada
ils ont promis de résister par tous les moyens nécessaires aux attaques du programme commercial du président Trump
La directrice de la région de l'Ontario Samia Hashi a expliqué que bien que les tarifs douaniers soient la menace immédiate
le véritable enjeu de cette lutte est l'avenir du Canada.
« Nous devons saisir cette occasion pour bâtir une économie plus durable et autosuffisante permettant de soutenir les travailleuses et travailleurs de toutes les provinces et de tous les secteurs »
Des membres d’Unifor des secteurs les plus gravement touchés par la guerre commerciale
les fournisseurs indépendants de pièces d’automobile et la foresterie
ont livré de puissants témoignages et se sont unis pour demander d’intensifier les pressions
« Trump joue un jeu très dangereux qui a des répercussions sur la vie des travailleuses et travailleurs des industries américaine et canadienne de l'automobile
président de la section locale 444 d'Unifor
Nous serons solidaires de chaque travailleuse et de chaque travailleur du secteur de l'automobile de notre pays
Nous lutterons pour protéger chaque emploi. »
chaque fournisseur en Amérique du Nord est paralysé
président du Conseil des fournisseurs indépendants de pièces d'automobile d'Unifor et président de la section locale 195 dans une allocution passionnée
« Il n'y a plus aucun nouvel investissement
Ces tarifs douaniers imposés au Canada doivent être retirés »
« Nous ne pouvons pas revenir aux années [de l'ancien premier ministre] Harper
Nous ne pouvons pas placer tous nos espoirs dans des baisses d'impôts censées relancer la croissance économique
Cette approche n'a pas fonctionné par le passé
Elle ne permettra jamais de bâtir l'industrie de l'automobile dont nous avons besoin
président du Conseil de l'automobile d'Unifor et président de la section locale 200 a pour sa part mentionné que le 16 janvier 2025 marquait le 60e anniversaire du Pacte de l'automobile entre le Canada et les États-Unis
un accord commercial qui a permis de solidifier le partenariat entre les deux pays dans l'industrie de l'automobile.
Le Pacte de l'automobile prévoyait l'élimination des tarifs douaniers imposés sur les véhicules et les pièces d'automobile
dans la mesure où les fabricants automobiles construisaient autant de véhicules au Canada qu'ils en vendaient au pays.
« Il n'est pas possible de détricoter une chaîne d'approvisionnement qui fonctionne de façon intégrée depuis 60 ans
Toute attaque contre le Canada entraîne nécessairement de graves dommages des deux côtés de la frontière
ils fabriquent leurs véhicules ici. »
présidente de la section locale 324 d'Unifor a lancé un appel au gouvernement en faveur de l'élaboration d'une stratégie industrielle
« Nous avons besoin de leadership de la part de tous les gouvernements et de l'industrie pour qu'ils collaborent avec nous afin de soutenir la création d'un avenir plus durable pour les travailleuses et travailleurs forestiers du Canada »
travailleuse de la santé faisant partie de la section locale 1106 d'Unifor a expliqué que si les guerres commerciales faisaient chuter notre économie
le financement des soins de santé en subirait les conséquences
ce qui accentuerait la pression exercée sur un système de santé déjà en manque de ressources
« Nous savons ce qui se produit lorsque les travailleuses et travailleurs se taisent
Sa collègue du secteur des soins de santé Jennifer Cloutier-Kennedy a quant à elle mis l'accent sur le fait que cette lutte ne visait pas seulement les travailleuses et travailleurs de l'industrie de l'automobile ou du secteur manufacturier
mais qu'il s'agissait bel et bien d'un combat pour toutes et pour tous
« Cette lutte est pour les travailleuses et travailleurs de la santé qui n'ont pas eu de journée de congé depuis plusieurs mois
ou les travailleuses et travailleurs des usines dont l'emploi risque d'être transféré de l'autre côté de la frontière
ou encore les travailleuses et travailleurs du secteur public qui craignent les effets des prochaines coupes budgétaires
vice-présidente de la section locale 2458.
« Ce rassemblement est notre réponse collective aux trop nombreuses mauvaises ententes commerciales
à un système qui demande toujours aux travailleuses et travailleurs de porter le fardeau pendant que les millionnaires continuent d'empocher les bénéfices. »
présidente du Congrès du travail du Canada
a dénoncé l’agressivité des politiques américaines et demandé une réponse nationale unie
Montrons-leur que nous faisons toutes et tous partie d'Équipe Canada
Mme Payne a conclu en lançant un message de solidarité et de mobilisation à la foule.
N'oubliez pas que rien ne peut venir à bout de notre détermination
pas Donald Trump et certainement pas les patrons
Rien ne peut venir à bout de notre solidarité
parce que nous avons travaillé fort pour bâtir cette unité.»
Unifor exige des actions immédiates et audacieuses pour renforcer la résilience économique du pays et protéger la souveraineté canadienne
Regardez la vidéo de la manifestation et participez à la lutte sur le site ProtegeonsLesEmplois.ca
Consultez les photos de la manifestation.
Un ouvrier installe des pièces sur la chaîne de montage de l'usine FCA de Windsor
L'usine d'assemblage Stellantis de Windsor
sera fermée pendant deux semaines en raison de l'entrée en vigueur des nouveaux tarifs douaniers américains sur l'industrie automobile
À quelques heures de l'entrée en vigueur de tarifs de 25 % sur ce secteur d'activité
la section locale 444 d'Unifor a annoncé mercredi soir que les travailleurs de l'usine seront mis au chômage les semaines du 7 et du 14 avril
Dans un message publié sur les réseaux sociaux
le syndicat a averti que d'autres modifications à l'horaire de travail sont attendues dans les semaines à venir
L’entreprise nous dit que plusieurs facteurs sont en cause
mais que c’est avant tout l’annonce qu’a faite le président américain Donald Trump mercredi après-midi
a expliqué le syndicat des employés de l’usine sur X
Le syndicat a ajouté que cette situation crée une incertitude généralisée au sein de l'industrie automobile
car elle touche non seulement l'usine de Windsor
mais également des installations aux États-Unis et au Mexique
Stellantis confirme qu'elle va interrompre temporairement la production à l'usine d'assemblage de Windsor pendant deux semaines et que les activités reprendront le 21 avril prochain
L’entreprise indique qu’elle continue d'évaluer les effets des droits de douane récemment annoncés par les États-Unis sur les véhicules importés et qu'elle poursuit son dialogue avec l'administration américaine sur ces changements de politique
Stellantis a aussi suspendu les activités à son usine de Brampton (nouvelle fenêtre) le 20 février dernier
qui a moins d’une année d’expérience au sein de la compagnie
Il n’y a pas grand-chose que nous pouvons faire dans le sens où
Chad Marentette et son épouse travaillent tous deux pour Stellantis et la perspective de ne pas avoir d'emploi avec de bons avantages sociaux l'inquiète vivement
Il raconte que les rumeurs d’une éventuelle cessation des activités couraient depuis des mois en raison des tarifs douaniers
C’est probablement la fermeture de l’usine qui m’inquiète le plus
Chad Marentette a peur du chômage prolongé parce que lui et son épouse travaillent dans la même usine de Stellantis
mais cette fois-ci c’est beaucoup plus inquiétant
Il espérait que l'incertitude diminuerait après les annonces
Il croit que même la compagnie ne sait pas ce que l'avenir lui réserve
Donald Trump change [d'idée] tous les jours
l’équipe du soir et celle du matin vont alterner leurs quarts de travail
Le président Donald Trump a annoncé mercredi après-midi l'imposition de droits de douane élevés sur les importations en provenance de 185 pays (nouvelle fenêtre)
Bien que le Canada ait été épargné par ces nouveaux droits
les droits de douane sur les véhicules automobiles
Ces droits de douane de 25 % seront appliqués à la valeur des pièces non américaines dans les véhicules
les pièces importées en vertu de l'accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) devraient être exemptées de droits de douane pour l'instant
Stellantis a annoncé la mise à pied de 3200 travailleurs au Canada et de 900 employés aux États-Unis
À quelques heures de l'entrée en vigueur de tarifs de 25 % sur ce secteur d'activité
la section locale 444 d'Unifor a annoncé mercredi soir que les travailleurs de l'usine seront mis au chômage les semaines du 7 et du 14 avril
a expliqué le syndicat des employés de l’usine sur X
Stellantis confirme qu'elle va interrompre temporairement la production à l'usine d'assemblage de Windsor pendant deux semaines et que les activités reprendront le 21 avril prochain
Les mesures immédiates que nous devons prendre comprennent l'arrêt temporaire de la production dans certaines de nos usines d'assemblage canadiennes et mexicaines
ce qui aura un impact sur plusieurs de nos usines américaines de groupes motopropulseurs et d'emboutissage qui soutiennent ces opérations
Stellantis a aussi suspendu les activités à son usine de Brampton le 20 février dernier
se sent impuissant. Il n’y a pas grand-chose que nous pouvons faire dans le sens où
Je pense qu’on va continuer au chômage beaucoup plus longtemps parce que partout comme au Mexique
Il croit que même la compagnie ne sait pas ce que l'avenir lui réserve. Donald Trump change [d'idée] tous les jours
Le président Donald Trump a annoncé mercredi après-midi l'imposition de droits de douane élevés sur les importations en provenance de 185 pays
Ces droits de douane de 25 % seront appliqués à la valeur des pièces non américaines dans les véhicules
Gabriel Nikundana est journaliste à Radio-Canada depuis 2020
Il couvre l'actualité dans le Sud-Ouest de l'Ontario
plus particulièrement celle qui touche les communautés immigrantes
Il a travaillé dans de nombreux médias africains avant s'installer au Canada en 2016
Cette annonce touche quelque 3200 personnes au Canada et 900 personnes aux États-Unis
L'usine d'assemblage Stellantis de Windsor
sera fermée pendant deux semaines en raison de l'entrée en vigueur des nouveaux tarifs douaniers américains sur l'industrie automobile
Selon lui, les travailleurs, qu’ils soient à temps plein ou à temps partiel, bénéficieront d’une augmentation de 4 $ de l’heure à la fin des trois années, avec une augmentation immédiate de 2 $ de l’heure dès la première année.
Des augmentations d’un dollar de l’heure sont ensuite prévues pour les deux années suivantes.
Si l’on fait le calcul en se basant uniquement sur les heures normales, cela représente 18 000 dollars pour nos membres pendant la durée de la convention. Si vous travaillez à temps partiel, c’est au minimum 11 000 dollars, à condition que vous ne travailliez pas plus que le minimum.
Les employés bénéficient d’un régime de retraite à cotisations définies au casino, a-t-il ajouté, de sorte que l’augmentation de salaire entraîne automatiquement une amélioration du régime de retraite.
Les employés ont approuvé l’accord mardi à plus de 83 %, selon le syndicat.
Dans un communiqué publié mardi soir par le casino Caesars Windsor, l’opérateur a déclaré qu’il était heureux d’annoncer la nouvelle convention collective et que les choses restaient comme d’habitude.
Ouvrir en mode plein écranUn arrêt de travail a été évité à la dernière minute la semaine dernière, lorsqu’un accord de principe a été conclu.
Gabriel Nikundana Publié le 9 avril à 18 h 20 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle. Le syndicat représentant environ 1400 travailleurs du casino de Windsor affirme qu’un nouvel accord de trois ans a été ratifié, avec une augmentation de 4 $ de l’heure.
Dans l’ensemble, c’est plus d’argent qu’ils n’en ont jamais reçu dans une convention collective depuis la création du casino, se réjouit James Stewart, président de la section locale 444 d’Unifor.
Selon lui, les travailleurs, qu’ils soient à temps plein ou à temps partiel, bénéficieront d’une augmentation de 4 $ de l’heure à la fin des trois années, avec une augmentation immédiate de 2 $ de l’heure dès la première année.
Des augmentations d’un dollar de l’heure sont ensuite prévues pour les deux années suivantes.
Si l’on fait le calcul en se basant uniquement sur les heures normales, cela représente 18 000 dollars pour nos membres pendant la durée de la convention. Si vous travaillez à temps partiel, c’est au minimum 11 000 dollars, à condition que vous ne travailliez pas plus que le minimum.
Les employés bénéficient d’un régime de retraite à cotisations définies au casino, a-t-il ajouté, de sorte que l’augmentation de salaire entraîne automatiquement une amélioration du régime de retraite.
Les employés ont approuvé l’accord mardi à plus de 83 %, selon le syndicat.
Ouvrir en mode plein écranPrès de 2 000 employés de casino ont déjà fait grève pendant 60 jours en 2018.
Dans un communiqué publié mardi soir par le casino Caesars Windsor, l’opérateur a déclaré qu’il était heureux d’annoncer la nouvelle convention collective et que les choses restaient comme d’habitude.
c’est plus d’argent qu’ils n’en ont jamais reçu dans une convention collective depuis la création du casino
président de la section locale 444 d’Unifor
qu’ils soient à temps plein ou à temps partiel
bénéficieront d’une augmentation de 4 $ de l’heure à la fin des trois années
avec une augmentation immédiate de 2 $ de l’heure dès la première année
Des augmentations d’un dollar de l’heure sont ensuite prévues pour les deux années suivantes
Si l’on fait le calcul en se basant uniquement sur les heures normales
cela représente 18 000 dollars pour nos membres pendant la durée de la convention
c’est au minimum 11 000 dollars
à condition que vous ne travailliez pas plus que le minimum
Les employés bénéficient d’un régime de retraite à cotisations définies au casino
de sorte que l’augmentation de salaire entraîne automatiquement une amélioration du régime de retraite
Les employés ont approuvé l’accord mardi à plus de 83 %
Dans un communiqué publié mardi soir par le casino Caesars Windsor
l’opérateur a déclaré qu’il était heureux d’annoncer la nouvelle convention collective et que les choses restaient comme d’habitude
Le syndicat représentant environ 1400 travailleurs du casino de Windsor affirme qu’un nouvel accord de trois ans a été ratifié
avec une augmentation de 4 $ de l’heure
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"À quelques heures de l'entrée en vigueur de tarifs de 25 % sur ce secteur d'activité
la section locale 444 d'Unifor a annoncé mercredi soir que les travailleurs de l'usine seront mis au chômage les semaines du 7 et du 14 avril
Dans un message publié sur les réseaux sociaux
le syndicat a averti que d'autres modifications à l'horaire de travail sont attendues dans les semaines à venir
L’entreprise nous dit que plusieurs facteurs sont en cause
mais que c’est avant tout l’annonce qu’a faite le président américain Donald Trump mercredi après-midi
a expliqué le syndicat des employés de l’usine sur X
Le syndicat a ajouté que cette situation crée une incertitude généralisée au sein de l'industrie automobile
mais également des installations aux États-Unis et au Mexique
Stellantis confirme qu'elle va interrompre temporairement la production à l'usine d'assemblage de Windsor pendant deux semaines et que les activités reprendront le 21 avril prochain
Les mesures immédiates que nous devons prendre comprennent l'arrêt temporaire de la production dans certaines de nos usines d'assemblage canadiennes et mexicaines
ce qui aura un impact sur plusieurs de nos usines américaines de groupes motopropulseurs et d'emboutissage qui soutiennent ces opérations
L’entreprise indique qu’elle continue d'évaluer les effets des droits de douane récemment annoncés par les États-Unis sur les véhicules importés et qu'elle poursuit son dialogue avec l'administration américaine sur ces changements de politique
Stellantis a aussi suspendu les activités à son usine de Brampton le 20 février dernier
qui a moins d’une année d’expérience au sein de la compagnie
se sent impuissant. Il n’y a pas grand-chose que nous pouvons faire dans le sens où
la situation n’est pas entre nos mains
Chad Marentette et son épouse travaillent tous deux pour Stellantis et la perspective de ne pas avoir d'emploi avec de bons avantages sociaux l'inquiète vivement
Il raconte que les rumeurs d’une éventuelle cessation des activités couraient depuis des mois en raison des tarifs douaniers
C’est probablement la fermeture de l’usine qui m’inquiète le plus
Denis Desaulnier abonde dans le même sens
J’ai vu beaucoup de choses en 32 ans
mais cette fois-ci c’est beaucoup plus inquiétant
Il espérait que l'incertitude diminuerait après les annonces
les choses allaient être plus claires
Je pense qu’on va continuer au chômage beaucoup plus longtemps parce que partout comme au Mexique
Il croit que même la compagnie ne sait pas ce que l'avenir lui réserve. Donald Trump change [d'idée] tous les jours
au terme des deux semaines de chômage
l’équipe du soir et celle du matin vont alterner leurs quarts de travail
Le président Donald Trump a annoncé mercredi après-midi l'imposition de droits de douane élevés sur les importations en provenance de 185 pays
échelonnés de 10 % à 50 %
Bien que le Canada ait été épargné par ces nouveaux droits
les droits de douane sur les véhicules automobiles
Ces droits de douane de 25 % seront appliqués à la valeur des pièces non américaines dans les véhicules
les pièces importées en vertu de l'accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) devraient être exemptées de droits de douane pour l'instant
Cette annonce touche quelque 3200 personnes au Canada et 900 personnes aux États-Unis
président des États-UnisConsulter le dossier completSuivreSuivreLe syndicat a ajouté que cette situation crée une incertitude généralisée au sein de l'industrie automobile
Ouvrir en mode plein écranChad Marentette a peur du chômage prolongé parce que lui et son épouse travaillent dans la même usine de Stellantis
Bien que le Canada ait été épargné par ces nouveaux droits, les droits de douane sur les véhicules automobiles, annoncés la semaine dernière, entrent en vigueur jeudi. Ces droits de douane de 25 % seront appliqués à la valeur des pièces non américaines dans les véhicules.
Cependant, les pièces importées en vertu de l'accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) devraient être exemptées de droits de douane pour l'instant.
À quelques heures de l'entrée en vigueur de tarifs de 25 % sur ce secteur d'activité
Stellantis a aussi suspendu les activités à son usine de Brampton le 20 février dernier
Le président Donald Trump a annoncé mercredi après-midi l'imposition de droits de douane élevés sur les importations en provenance de 185 pays
Mes fournisseurs et mes clients sont aux États-Unis, donc ma matière première ET mon produit fini pourraient être touchés par ces tarifs.
Une hausse des coûts et une baisse des profits menacent la survie de son entreprise. Il songe même à déménager une partie de sa production du côté américain, mais il hésite, à cause de ses employés.
Si ça devient trop coûteux de traverser la frontière, je devrai faire des choix. Vous savez de quoi je parle…, laisse-t-il tomber, incapable de terminer sa phrase.
C’est une préoccupation qui hante la majorité des PME et des grandes entreprises de la région de Windsor. Dans la région, environ 30 000 emplois sont en danger en raison de la menace de tarifs douaniers de l'administration Trump. Au Canada, cela pourrait toucher jusqu’à un million de personnes.
Le cœur économique de Windsor, c’est l’usine de Stellantis, où sont assemblées la Charger et la Pacifica de Chrysler. Elle emploie 2500 personnes.
Au changement de quart de travail, vers 15 h, les employés bravent le froid pour se rendre de leur voiture à l’usine ou vice-versa. Les barrières tarifaires pourraient faire augmenter le prix des voitures de 2500 $. Les ventes, la demande et, donc, la production pourraient être touchées.
Les tarifs me font peur : je pourrais perdre mon emploi, confie Andrew Ali, embauché il y a six mois chez Stellantis. Si les voitures se vendent moins, la compagnie pourrait réduire ses activités.
Certains travailleurs semblent plus optimistes. Ce n’est qu’une tactique de Donald Trump pour essayer de nous faire peur, glisse l'un d'eux. N'empêche, ajoute son collègue Dominic, ça rend l’avenir incertain et ça fait mal à toute la communauté.
Moins de revenus, ça signifie moins de dépenses dans les commerces locaux. Chaque emploi perdu dans le secteur de l’auto touche sept autres personnes dans le reste de l’économie.
Une guerre de tarifs pourrait retrancher 78 milliards de dollars par année à l’économie canadienne et provoquer une récession. Aux États-Unis, on s’attend aussi à des conséquences négatives.
Un bruit de couteau sur la planche à découper, une odeur d’ail qui frit dans l’huile d’olive : Marc-Étienne De Gagné fait la cuisine dans sa maison de Canton, au Michigan, à 30 minutes de Détroit.
Il craint qu’une guerre de tarifs fasse augmenter le prix de l’énergie et celui des aliments. C’est sûr que le potage que je prépare coûterait un peu plus cher, lance-t-il à la blague.
Originaire de Montréal, il a déménagé dans cet État américain frontalier il y a huit ans. Il a marié une Américaine, maintenant enceinte de huit mois. Il estime que les tarifs douaniers de Donald Trump pourraient rendre la vie plus chère pour les Américains, alors que le président a promis de les défendre contre l’inflation.
J’ai des rénos à faire, le sous-sol et le toit. S’il y a des tarifs, on va payer plus cher pour ces travaux-là.
Il s’inquiète également pour des raisons professionnelles. Il est ingénieur pour le constructeur Ford, dans la division des moteurs électriques. Sans emploi, il perdra son permis de travail et devra revenir au Canada.
Je ne veux pas m’expatrier alors que ma femme doit accoucher dans un mois. Ça ne serait pas l’idéal, dit-il, sourire en coin.
Le moteur de la voiture tourne, tourne et finalement démarre dans un froid inhabituel pour le Sud-Ouest de l’Ontario. Paul Lachance nous fait découvrir son voisinage.
Tout ici pourrait changer avec les tarifs, estime ce travailleur du secteur automobile à Windsor. Les restaurants, qui va y aller si les gens n’ont pas d’argent? Les écoles, qui va y aller si les gens déménagent? se demande-t-il.
La famille de M. Lachance vit dans cette région depuis plus de 100 ans. Aujourd’hui, il s’inquiète pour ses neveux et nièces qui entrent sur le marché du travail.
Comment ça va les toucher? S'il y a des tarifs de 25 % et que les compagnies déménagent l’ouvrage aux États-Unis? Plus j’y pense, plus ça m’inquiète.
La perspective d’un déracinement en ébranle plus d'un. Dans une région qui a grandi et prospéré grâce à sa proximité avec les États-Unis, les gens se sentent maintenant plus vulnérables en raison de cette même proximité.
Avec la collaboration d’Andréanne Apablaza et de Marie Chabot-Johnson
Les menaces tarifaires de Donald Trump touchent les travailleurs et les entreprises de cette ville du Sud de l'Ontario au plus profond de leur quotidien, eux qui dépendent des clients et des fournisseurs américains du Michigan pour survivre.
Ouvrir en mode plein écranLe pont Ambassador relie les villes de Windsor et de Détroit.
Christian NoëlPublié le 23 janvier à 4 h 00 HAEÉcouter l’article | 6 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.On sent l’odeur du métal avant même d’apercevoir les machines. Le bruit mécanique est discret mais omniprésent. Une vingtaine de travailleurs produisent des pièces de métal qui entrent dans la fabrication de châssis de voitures.
La menace de tarifs, ça nous fait peur, confie le propriétaire de Lanex, Bruce Lane, qui a fondé cette entreprise dans les années 1980. La crise qui se profile à l’horizon l’inquiète.
Ouvrir en mode plein écranBruce Lane, propriétaire de Lanex
Mes fournisseurs et mes clients sont aux États-Unis, donc ma matière première ET mon produit fini pourraient être touchés par ces tarifs.
Une hausse des coûts et une baisse des profits menacent la survie de son entreprise. Il songe même à déménager une partie de sa production du côté américain, mais il hésite, à cause de ses employés.
Si ça devient trop coûteux de traverser la frontière, je devrai faire des choix. Vous savez de quoi je parle…, laisse-t-il tomber, incapable de terminer sa phrase.
C’est une préoccupation qui hante la majorité des PME et des grandes entreprises de la région de Windsor. Dans la région, environ 30 000 emplois sont en danger en raison de la menace de tarifs douaniers de l'administration Trump. Au Canada, cela pourrait toucher jusqu’à un million de personnes.
Le cœur économique de Windsor, c’est l’usine de Stellantis, où sont assemblées la Charger et la Pacifica de Chrysler. Elle emploie 2500 personnes.
Au changement de quart de travail, vers 15 h, les employés bravent le froid pour se rendre de leur voiture à l’usine ou vice-versa. Les barrières tarifaires pourraient faire augmenter le prix des voitures de 2500 $. Les ventes, la demande et, donc, la production pourraient être touchées.
Les tarifs me font peur : je pourrais perdre mon emploi, confie Andrew Ali, embauché il y a six mois chez Stellantis. Si les voitures se vendent moins, la compagnie pourrait réduire ses activités.
Certains travailleurs semblent plus optimistes. Ce n’est qu’une tactique de Donald Trump pour essayer de nous faire peur, glisse l'un d'eux. N'empêche, ajoute son collègue Dominic, ça rend l’avenir incertain et ça fait mal à toute la communauté.
Ouvrir en mode plein écranDominic Grecco, travailleur chez Stellantis
Moins de revenus, ça signifie moins de dépenses dans les commerces locaux. Chaque emploi perdu dans le secteur de l’auto touche sept autres personnes dans le reste de l’économie.
Une guerre de tarifs pourrait retrancher 78 milliards de dollars par année à l’économie canadienne et provoquer une récession. Aux États-Unis, on s’attend aussi à des conséquences négatives.
Un bruit de couteau sur la planche à découper, une odeur d’ail qui frit dans l’huile d’olive : Marc-Étienne De Gagné fait la cuisine dans sa maison de Canton, au Michigan, à 30 minutes de Détroit.
Il craint qu’une guerre de tarifs fasse augmenter le prix de l’énergie et celui des aliments. C’est sûr que le potage que je prépare coûterait un peu plus cher, lance-t-il à la blague.
Ouvrir en mode plein écranMarc-Étienne De Gagné, ingénieur chez Ford.
Originaire de Montréal, il a déménagé dans cet État américain frontalier il y a huit ans. Il a marié une Américaine, maintenant enceinte de huit mois. Il estime que les tarifs douaniers de Donald Trump pourraient rendre la vie plus chère pour les Américains, alors que le président a promis de les défendre contre l’inflation.
J’ai des rénos à faire, le sous-sol et le toit. S’il y a des tarifs, on va payer plus cher pour ces travaux-là.
Il s’inquiète également pour des raisons professionnelles. Il est ingénieur pour le constructeur Ford, dans la division des moteurs électriques. Sans emploi, il perdra son permis de travail et devra revenir au Canada.
Je ne veux pas m’expatrier alors que ma femme doit accoucher dans un mois. Ça ne serait pas l’idéal, dit-il, sourire en coin.
Le moteur de la voiture tourne, tourne et finalement démarre dans un froid inhabituel pour le Sud-Ouest de l’Ontario. Paul Lachance nous fait découvrir son voisinage.
Ouvrir en mode plein écranPaul Lachance est un travailleur du secteur automobile à Windsor.
Tout ici pourrait changer avec les tarifs, estime ce travailleur du secteur automobile à Windsor. Les restaurants, qui va y aller si les gens n’ont pas d’argent? Les écoles, qui va y aller si les gens déménagent? se demande-t-il.
La famille de M. Lachance vit dans cette région depuis plus de 100 ans. Aujourd’hui, il s’inquiète pour ses neveux et nièces qui entrent sur le marché du travail.
Comment ça va les toucher? S'il y a des tarifs de 25 % et que les compagnies déménagent l’ouvrage aux États-Unis? Plus j’y pense, plus ça m’inquiète.
La perspective d’un déracinement en ébranle plus d'un. Dans une région qui a grandi et prospéré grâce à sa proximité avec les États-Unis, les gens se sentent maintenant plus vulnérables en raison de cette même proximité.
Avec la collaboration d’Andréanne Apablaza et de Marie Chabot-Johnson
qui a fondé cette entreprise dans les années 1980
La crise qui se profile à l’horizon l’inquiète
Mes fournisseurs et mes clients sont aux États-Unis
donc ma matière première ET mon produit fini pourraient être touchés par ces tarifs
Une hausse des coûts et une baisse des profits menacent la survie de son entreprise
Il songe même à déménager une partie de sa production du côté américain
Si ça devient trop coûteux de traverser la frontière
C’est une préoccupation qui hante la majorité des PME et des grandes entreprises de la région de Windsor
environ 30 000 emplois sont en danger en raison de la menace de tarifs douaniers de l'administration Trump
cela pourrait toucher jusqu’à un million de personnes
où sont assemblées la Charger et la Pacifica de Chrysler
les employés bravent le froid pour se rendre de leur voiture à l’usine ou vice-versa
Les barrières tarifaires pourraient faire augmenter le prix des voitures de 2500 $
la production pourraient être touchées
Les tarifs me font peur : je pourrais perdre mon emploi
embauché il y a six mois chez Stellantis
la compagnie pourrait réduire ses activités
Certains travailleurs semblent plus optimistes
Ce n’est qu’une tactique de Donald Trump pour essayer de nous faire peur
ça rend l’avenir incertain et ça fait mal à toute la communauté
ça signifie moins de dépenses dans les commerces locaux
Chaque emploi perdu dans le secteur de l’auto touche sept autres personnes dans le reste de l’économie
Une guerre de tarifs pourrait retrancher 78 milliards de dollars par année à l’économie canadienne et provoquer une récession
on s’attend aussi à des conséquences négatives
Un bruit de couteau sur la planche à découper
une odeur d’ail qui frit dans l’huile d’olive : Marc-Étienne De Gagné fait la cuisine dans sa maison de Canton
Il craint qu’une guerre de tarifs fasse augmenter le prix de l’énergie et celui des aliments
C’est sûr que le potage que je prépare coûterait un peu plus cher
il a déménagé dans cet État américain frontalier il y a huit ans
Il estime que les tarifs douaniers de Donald Trump pourraient rendre la vie plus chère pour les Américains
alors que le président a promis de les défendre contre l’inflation
on va payer plus cher pour ces travaux-là
Il s’inquiète également pour des raisons professionnelles
Il est ingénieur pour le constructeur Ford
dans la division des moteurs électriques
il perdra son permis de travail et devra revenir au Canada
Je ne veux pas m’expatrier alors que ma femme doit accoucher dans un mois
tourne et finalement démarre dans un froid inhabituel pour le Sud-Ouest de l’Ontario
Paul Lachance nous fait découvrir son voisinage
estime ce travailleur du secteur automobile à Windsor
qui va y aller si les gens n’ont pas d’argent
qui va y aller si les gens déménagent
La famille de M. Lachance vit dans cette région depuis plus de 100 ans
il s’inquiète pour ses neveux et nièces qui entrent sur le marché du travail
S'il y a des tarifs de 25 % et que les compagnies déménagent l’ouvrage aux États-Unis
La perspective d’un déracinement en ébranle plus d'un
Dans une région qui a grandi et prospéré grâce à sa proximité avec les États-Unis
les gens se sentent maintenant plus vulnérables en raison de cette même proximité
est sur la ligne de front d’une guerre commerciale qui se profile à l’horizon
L’industrie de l’automobile de Windsor et celle de la ville américaine voisine de Détroit
dépendent l’une de l’autre pour fonctionner rondement
Notre journaliste Christian Noël s’est rendu dans cette région pour parler à des travailleurs des deux côtés de la frontière
On sent l’odeur du métal avant même d’apercevoir les machines
Le bruit mécanique est discret mais omniprésent
Une vingtaine de travailleurs produisent des pièces de métal qui entrent dans la fabrication de châssis de voitures
Les menaces tarifaires de Donald Trump touchent les travailleurs et les entreprises de cette ville du Sud de l'Ontario au plus profond de leur quotidien
eux qui dépendent des clients et des fournisseurs américains du Michigan pour survivre
L’usine d’assemblage Stellantis de Windsor, où sont assemblés des véhicules de Chrysler et de Dodge, a annoncé le 3 avril dernier qu’elle serait fermée pendant deux semaines en raison de l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains sur l’industrie automobile.
Cette interruption a touché quelque 3200 personnes au Canada et 900 aux États-Unis, selon Stellantis.
«Les gens sont contents», avance Denis Désaulniers, qui est retourné au travail, mardi.
«Mais est-ce qu’on travaille la semaine prochaine, ou la semaine d’après? On ne le sait pas. On le prend jour par jour», note l’employé, qui travaille dans cette usine depuis 31 ans.
Denis Desaulniers est travailleur à l'usine d'assemblage Stellantis de Windsor depuis 31 ans. (Patrick Woodbury/Le Droit)
Le premier ministre sortant et chef libéral, Mark Carney, s’est rendu à Windsor à la fin de mars et a promis un fonds de 2 milliards de dollars qui «renforcera l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement automobile canadienne, des matières premières aux véhicules finis».
Il a également promis de bâtir un réseau «entièrement canadien» pour la fabrication de plus de pièces automobiles au pays.
Le chef conservateur Pierre Poilievre a quant à lui tenu un rassemblement à Windsor à la mi-avril, amenant avec lui son slogan «des bottes, pas des cravates» dans la capitale de l’automobile.
Il a promis la suspension de la TPS sur les ventes de véhicules neufs assemblés au Canada, une mesure qu’avait annoncée le NPD la semaine précédente
Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh, également à Windsor quelques jours plus tôt, avait aussi promis l’interdiction de déplacer des équipements des usines canadiennes vers les États-Unis, et un engagement du gouvernement fédéral à n’acheter que des véhicules fabriqués au Canada.
C’est Pierre Poilievre qui a convaincu le maire de Windsor, Drew Dilkens. Il n’hésite pas à faire part de son endossement pour le chef du Parti conservateur du Canada.
Le maire Drew Dilkens devant sa collection de masques. (Patrick Woodbury/Le Droit)
«Pierre Poilievre est le seul à m’avoir appelé pour me demander: “Comment allez-vous à Windsor?”, “De quoi avez-vous besoin?”», a-t-il indiqué en entrevue avec Le Droit.
«De quoi avez-vous besoin, justement?», lui avons-nous demandé.
Pour le travailleur Denis Desaulniers, Pierre Poilievre, «c’est un petit Donald Trump».
«Moi, j’aime mieux que les libéraux entrent, parce qu’ils ont fait leurs preuves. Ils ont mis l’argent dans l’usine ici, ils ont fait leurs preuves déjà. M. Poilievre n’a pas fait ses preuves», indique-t-il, faisant référence aux investissements du gouvernement libéral fédéral dans la production des batteries.
À environ 200 kilomètres de Windsor, près de London, la scène est frappante: une usine n’émet aucun son, ses cheminées ne crachent aucune fumée.
L'usine GM CAMI Assembly à Ingerssol. (Patrick Woodbury/Le Droit)
Le stationnement du personnel est vide, alors que celui de l’autre côté de l’usine compte des centaines de Chevrolet BrighDrop, un fourgon utilitaire électrique.
Ce sont ces véhicules que fabriquaient les travailleurs de l’usine d’assemblage CAMI, à Ingersoll, lorsque GM a annoncé l’arrêt de la production, le 11 avril dernier.
La compagnie a annoncé 500 mises à pied, et l’interruption de ses activités dans cette usine de montage CAMI jusqu’en octobre.
Plusieurs véhicules électriques ont déjà été fabriqués à l'usine GM CAMI de Ingerssol. (Patrick Woodbury/Le Droit)
«Les récentes mesures prises par le président américain Donald Trump consistant à imposer des droits de douane sur les véhicules et les pièces automobiles fabriqués au Canada ont provoqué une onde de choc dans l’industrie», indiquait Unifor, le syndicat qui représente les travailleurs de l’usine.
Une telle situation, «ça peut arriver ici aussi, mais nous autres ce qui nous inquiète, c’est surtout à Brampton», mentionne Denis Desaulniers.
Parce que le constructeur automobile Stellantis a annoncé, à la mi-février, qu’il suspendait temporairement les activités de son usine de Brampton.
Pour l'instant, il y a beaucoup de mouvements autour de l'usine d'assemblage Stellantis de Windsor. (Patrick Woodbury/Le Droit)
Les travailleurs de l’usine Stellantis de Windsor craignent que si la compagnie met fin à ses opérations à Brampton, les travailleurs mis à pied pourraient venir prendre la place des Windsorois qui comptent moins d’années d’expérience.
«Ça pourrait nous faire mal. [...] Mais qu’est-ce qu’on peut faire? C’est vrai qu’un gars qui travaille là-bas depuis 27 ans qui se fait mettre à pied, ce ne serait pas juste de ne pas l’aider.»
Les ouvriers de l’usine d’assemblage de Windsor en ont vu des montagnes russes au fil des ans.
L’année suivant cette grave crise économique, le taux de chômage dans la région de Windsor-Essex dépassait les 12 %, alors que le taux de personnes sans emploi au Canada était de 8,2 %.
Lors de la reprise de l'usine d'assemblage Stellantis Chrysler à Windsor en Ontario, ils assemblaient des Chrysler Pacifica. (Patrick Woodbury/Le Droit)
La Ville de Windsor, qui longe la rivière Détroit, fait face à la métropole américaine portant le même nom.
Dans le coin, la dominance de l’industrie automobile est la principale cause des difficultés économiques, tant du côté canadien de la rivière que du côté américain.
Et le bien-être économique de l’un dépend de celui de l’autre.
À l’époque, «on le sentait que les difficultés s’en venaient», se souvient le travailleur franco-ontarien.
«Les morceaux manquaient, la ligne d’assemblage arrêtait, on savait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas bien.»
Dix ans plus tard, le président américain Donald Trump s’en prend au libre-échange et à la souveraineté du Canada.
Cette fois-ci, comme lorsque la COVID-19 s’est pointée et que Denis Desaulniers a été intercepté à l’entrée de l’usine pour apprendre qu’il ne pouvait pas rentrer au travail en raison d’un confinement, «tout s’est arrêté, d’un coup».
C’était un coin de pays peu peuplé et principalement constitué de terres agricoles avant que Henry Ford embarque dans un traversier à partir de Détroit et qu’il décide d’installer une usine d’assemblage à Windsor, au début des années 1900.
Murale dans la Ford City à Windsor. (Patrick Woodbury/Le Droit)
La communauté, principalement francophone, a éventuellement été nommée «Ford City», et comptait à un certain moment jusqu’à 14 000 employés de l’usine de Ford.
«Et c’est ainsi que Windsor est devenue la capitale canadienne de l’automobile», explique le maire de Windsor, Drew Dilkens.
«Mais au-delà de cela, et ce qui s’est développé au cours des 100 dernières années, c’est tout le secteur de l’outillage, de l’emboutissage et du moulage. Nous avons donc le plus grand pôle d’Amérique du Nord dans ce domaine, essentiel à la fabrication, aux pièces automobiles et à l’industrie automobile», ajoute le maire.
Et après les élections du 28 avril, Denis Desaulniers espère que le prochain premier ministre mettra son pied à terre.
«J’ai hâte que les élections soient finies. Là, il sera temps de prendre [Donald Trump] par le bras, de s’asseoir avec lui, et de prendre une décision. Parce que lui, il n’est pas capable de se faire à l’idée, d’une journée à l’autre».
Ce reportage a été réalisé grâce au soutien du Forum des politiques publiques, de la Fondation Rideau Hall et de la Fondation des Prix Michener.
Émilie Gougeon-Pelletier couvre les affaires provinciales en Ontario pour Le Droit depuis 2020. Elle a commencé sa carrière en tant que journaliste en Alberta, puis s'est jointe au Droit en 2018 comme correspondante dans l’Est ontarien. Émilie est née et a grandi dans la région de la capitale fédérale.
Patrick Woodbury
Patrick s'est joint au journal Le Droit à l’automne 2000
Il immortalise des images d'actualité générale
Ce n'est pas juste pour les gens de Windsor. C'est pour toute l'Estrie. On passe tous là un petit peu.
De Saint-François à Greenlay, rendu en bas, il y a un paquet de commerçants des stations de gaz, des restaurants, qui ont besoin du quad pour améliorer leurs finances., souligne le président régional des clubs de quad, Ronald Dubé.
Les quadistes auront accès aux commerces, mais ils n'auront pas le droit de circuler sur la route 249 ni sur le pont. On va pouvoir descendre de Saint-François par le rang 4 jusqu'au chemin Leblond, le chemin Leblond jusqu'au chemin de la Rivière et le chemin de la Rivière qui se rend ici à la lumière, explique le président du club Quad de la MRC du Val-Saint-François, Michel Beaulieu
Ce n'est qu'une première étape, selon la mairesse de Windsor, Sylvie Bureau. Il est temps d'améliorer l'accessibilité des VTT dans les municipalités, croit-elle.
Je pense que c'est quelque chose de très envisageable parce que le fait de ne pas avoir le droit fait en sorte que ces véhicules vont encore plus vite dans nos rues. Si on pouvait permettre un peu plus d'accessibilité au Quad, oui, ça pourrait aider.
L'accès à Windsor est un projet pilote. La mairesse espère que les gens respecteront la réglementation.
Contrairement aux petites municipalités, Sherbrooke n'est pas prête à permettre la présence de quadistes et de motoneiges sur son territoire, mais elle autorise de plus en plus de traverses routières.
Charlotte Dubois, qui s'est jointe à l'équipe de Radio-Canada en Estrie en mai 2024, est passionnée par les enjeux humains et politiques. Elle a d'abord terminé une technique en communication dans les médias spécialisée en journalisme à Jonquière, et est actuellement étudiante à l'Université de Sherbrooke.
Ouvrir en mode plein écranCertaines municipalités, comme Val-des-Sources, Ascot Corner et Richmond ont déjà autorisé la présence des quads sur leur territoire.
Après Val-des-Sources, Ascot Corner et Richmond, c'est au tour de la ville de Windsor d'autoriser la présence sur son territoire de véhicules tout terrain (VTT). Lors de l'assemblée du conseil municipal lundi soir, les élus devraient ratifier l'entente avec le club Quad de Val St-François.
Le sentier s’étendra entre Saint-François-Xavier et le secteur de Greenlay. C’est une première initiative de ce genre dans le secteur.
Ce n'est pas juste pour les gens de Windsor. C'est pour toute l'Estrie. On passe tous là un petit peu.
Ouvrir en mode plein écranRonald Dubé est le président régional des clubs de quad.
De Saint-François à Greenlay, rendu en bas, il y a un paquet de commerçants des stations de gaz, des restaurants, qui ont besoin du quad pour améliorer leurs finances., souligne le président régional des clubs de quad, Ronald Dubé.
Les quadistes auront accès aux commerces, mais ils n'auront pas le droit de circuler sur la route 249 ni sur le pont. On va pouvoir descendre de Saint-François par le rang 4 jusqu'au chemin Leblond, le chemin Leblond jusqu'au chemin de la Rivière et le chemin de la Rivière qui se rend ici à la lumière, explique le président du club Quad de la MRC du Val-Saint-François, Michel Beaulieu
Ouvrir en mode plein écranMichel Beaulieu est le président u club de Quad de la MRC du Val-Saint-François.
Ce n'est qu'une première étape, selon la mairesse de Windsor, Sylvie Bureau. Il est temps d'améliorer l'accessibilité des VTT dans les municipalités, croit-elle.
Je pense que c'est quelque chose de très envisageable parce que le fait de ne pas avoir le droit fait en sorte que ces véhicules vont encore plus vite dans nos rues. Si on pouvait permettre un peu plus d'accessibilité au Quad, oui, ça pourrait aider.
L'accès à Windsor est un projet pilote. La mairesse espère que les gens respecteront la réglementation.
Contrairement aux petites municipalités, Sherbrooke n'est pas prête à permettre la présence de quadistes et de motoneiges sur son territoire, mais elle autorise de plus en plus de traverses routières.
Le sentier s’étendra entre Saint-François-Xavier et le secteur de Greenlay
C’est une première initiative de ce genre dans le secteur.
Ce n'est pas juste pour les gens de Windsor
il y a un paquet de commerçants des stations de gaz
qui ont besoin du quad pour améliorer leurs finances.
souligne le président régional des clubs de quad
Les quadistes auront accès aux commerces
mais ils n'auront pas le droit de circuler sur la route 249 ni sur le pont
On va pouvoir descendre de Saint-François par le rang 4 jusqu'au chemin Leblond
le chemin Leblond jusqu'au chemin de la Rivière et le chemin de la Rivière qui se rend ici à la lumière
explique le président du club Quad de la MRC du Val-Saint-François
Il est temps d'améliorer l'accessibilité des VTT dans les municipalités
Je pense que c'est quelque chose de très envisageable parce que le fait de ne pas avoir le droit fait en sorte que ces véhicules vont encore plus vite dans nos rues
Si on pouvait permettre un peu plus d'accessibilité au Quad
L'accès à Windsor est un projet pilote
La mairesse espère que les gens respecteront la réglementation
Contrairement aux petites municipalités
Sherbrooke n'est pas prête à permettre la présence de quadistes et de motoneiges sur son territoire
mais elle autorise de plus en plus de traverses routières
qui s'est jointe à l'équipe de Radio-Canada en Estrie en mai 2024
est passionnée par les enjeux humains et politiques
Elle a d'abord terminé une technique en communication dans les médias spécialisée en journalisme à Jonquière
et est actuellement étudiante à l'Université de Sherbrooke
c'est au tour de la ville de Windsor d'autoriser la présence sur son territoire de véhicules tout terrain (VTT)
Lors de l'assemblée du conseil municipal lundi soir
les élus devraient ratifier l'entente avec le club Quad de Val St-François
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Il s'agit d'un projet de 300 M$ qui pourrait entraîner la création de 1100 emplois
L’usine devrait ouvrir ses portes en septembre. L’investissement de Minth Group sera soutenu par un prêt d’un montant maximum de 40 millions de dollars par l’intermédiaire du Fonds pour Investissements Ontario, sous réserve de la conclusion d’un accord définitif, selon le communiqué officiel.
Le ministre ontarien du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce, Vic Fedeli, affirme que cet accord créera des emplois bien rémunérés malgré les conditions actuelles de la guerre commerciale.
Nous sommes heureux d’accueillir cet investissement de Minth Group ici à Windsor, ce qui démontre qu’en dépit des tarifs douaniers américains et face à l’incertitude mondiale, l’Ontario reste une destination de classe mondiale pour l’investissement et la fabrication.
Le maire de Windsor, Drew Dilkens, estime que ce projet témoigne du leadership croissant de la ville frontalière dans le secteur automobile.
Cette nouvelle installation, associée à une création d’emplois et à des investissements importants, va non seulement soutenir notre économie locale, mais aussi consolider la position de Windsor en tant que plaque tournante de l’innovation dans le domaine des véhicules de prochaine génération, selon le maire Dilkens.
Ouvrir en mode plein écranL'usine sera construite près de l'aéroport de Windsor.
Gabriel Nikundana Publié le 4 avril à 14 h 47 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La construction d'une usine de fabrication de « boîtiers métalliques pour batteries de véhicules électriques » et de « pièces extérieures en plastique telles que des pare-chocs
des grilles et des hayons » a été annoncée jeudi
L'usine doit être construite près de l'aéroport de Windsor
Il s'agit d'un projet de 300 M$ qui pourrait entraîner la création de 1100 emplois
L’usine devrait ouvrir ses portes en septembre. L’investissement de Minth Group sera soutenu par un prêt d’un montant maximum de 40 millions de dollars par l’intermédiaire du Fonds pour Investissements Ontario, sous réserve de la conclusion d’un accord définitif, selon le communiqué officiel.
Le ministre ontarien du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce, Vic Fedeli, affirme que cet accord créera des emplois bien rémunérés malgré les conditions actuelles de la guerre commerciale.
Nous sommes heureux d’accueillir cet investissement de Minth Group ici à Windsor, ce qui démontre qu’en dépit des tarifs douaniers américains et face à l’incertitude mondiale, l’Ontario reste une destination de classe mondiale pour l’investissement et la fabrication.
Ouvrir en mode plein écranLa première phase du projet du Minth Group à Windsor, en Ontario, devrait être terminée en septembre.
Lancer l’écoute|9 minLe maire de Windsor, Drew Dilkens, estime que ce projet témoigne du leadership croissant de la ville frontalière dans le secteur automobile.
Cette nouvelle installation, associée à une création d’emplois et à des investissements importants, va non seulement soutenir notre économie locale, mais aussi consolider la position de Windsor en tant que plaque tournante de l’innovation dans le domaine des véhicules de prochaine génération, selon le maire Dilkens.
Il s'agit d'un projet de 300 M$ qui pourrait entraîner la création de 1100 emplois
L’usine devrait ouvrir ses portes en septembre
L’investissement de Minth Group sera soutenu par un prêt d’un montant maximum de 40 millions de dollars par l’intermédiaire du Fonds pour Investissements Ontario
sous réserve de la conclusion d’un accord définitif
Le ministre ontarien du Développement économique
de la Création d’emplois et du Commerce
affirme que cet accord créera des emplois bien rémunérés malgré les conditions actuelles de la guerre commerciale
Nous sommes heureux d’accueillir cet investissement de Minth Group ici à Windsor
ce qui démontre qu’en dépit des tarifs douaniers américains et face à l’incertitude mondiale
l’Ontario reste une destination de classe mondiale pour l’investissement et la fabrication
estime que ce projet témoigne du leadership croissant de la ville frontalière dans le secteur automobile
associée à une création d’emplois et à des investissements importants
va non seulement soutenir notre économie locale
mais aussi consolider la position de Windsor en tant que plaque tournante de l’innovation dans le domaine des véhicules de prochaine génération
La construction d'une usine de fabrication de « boîtiers métalliques pour batteries de véhicules électriques » et de « pièces extérieures en plastique telles que des pare-chocs
des grilles et des hayons » a été annoncée jeudi
L'usine doit être construite près de l'aéroport de Windsor
Sarnia et London : Généralement nuageux avec 70 pour cent de probabilité d'averses et risque d'un orage
Nappes de brouillard se dissipant ce matin
davantage de fonds sont disponibles pour les résidents de Windsor dont le sous-sol a été inondé lors des fortes pluies d'il y a trois semaines
- Les employés de la Ville de Windsor auront dorénavant accès à des cartes d'autobus à prix réduit
Ouvrir en mode plein écranLe Jiimaan traverse les passagers entre Leamington et l'île Pelée
Sarnia et London : Généralement nuageux avec 70 pour cent de probabilité d'averses et risque d'un orage
davantage de fonds sont disponibles pour les résidents de Windsor dont le sous-sol a été inondé lors des fortes pluies d'il y a trois semaines
- Les employés de la Ville de Windsor auront dorénavant accès à des cartes d'autobus à prix réduit
Le constructeur Stellantis, qui a fermé pendant deux semaines son usine de Windsor
reprenant son rythme normal de deux quarts de travail par jour
Plus de la moitié des 900 travailleurs temporairement mis à pied dans des usines d’estampage et de transmissions du Michigan et de l’Indiana ont par ailleurs été rappelés
L’usine de Windsor avait fermé le 7 avril afin d’évaluer l’impact des nouveaux tarifs douaniers américains de 25% sur les automobiles importées de l’étranger
Par contre, le réaménagement de l'usine de Brampton, également en Ontario, est au point mort depuis février. Le prochain Jeep Compass doit y être construit
à moins d'autres changements dans les plans
Aussi, l'usine de Toluca, au Mexique, demeurera en pause au moins jusqu’à la fin du mois. Celle-ci assemble les Jeep Compass et Wagoneer S
Stellantis a également annoncé que son site de Detroit qui produit les Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango sera mis en arrêt pendant la semaine du 28 avril
devrait se faire durant la seconde moitié de 2025
Le temps de s’assurer que la qualité soit au rendez-vous
le constructeur prolongera la fabrication des modèles 2025
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Accueil / Infolettre
C’est toujours l’impasse dans la série demi-finale 4 de 7 opposant le Dynamik Service agricole de Coaticook et le Desjardins Wild de Windsor
Les deux formations ont chacune goûté à la victoire au cours du dernier week-end
les hommes de Steeve Vandal se sont rendus à Windsor
où ils ont dû baisser pavillon au compte de 7-5
Maël Plante s’est illustré en marquant à deux reprises
Alexis St-Denis et Kylian Brunelle ont eux aussi trouvé le fond du filet
Philippe Dion a cédé à cinq reprises et a fait face à 23 tirs
Phil-Antoine Trépanier est venu en relève à mi-rencontre et a bloqué 20 des 21 tirs dirigés contre lui
où le Dynamik a décroché la victoire en prolongation au compte de 5-4
également auteur d’un but en deuxième période
Nathan Hardy et Jacob Tessier-Gagnon figurent parmi les autres marqueurs de la rencontre
repoussant 51 des 55 tirs dirigés contre lui
La série Dynamik-Wild connaîtra son dénouement ce week-end
Les matchs #5 et #6 auront lieu à Windsor ainsi qu’au Centre récréatif Gérard-Couillard
l’ultime rencontre sera disputée ce dimanche (16 mars) du côté de Windsor
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L’usine d’assemblage Stellantis de Windsor (Ontario) sera mise à l’arrêt pendant deux semaines à compter du lundi 7 avril
Cette interruption touchera les semaines du 7 et du 14 avril
et d’autres ajustements pourraient suivre dans les prochaines semaines
a prévenu le syndicat dans un message sur les réseaux sociaux
Si des rumeurs circulaient déjà sur une possible interruption
Unifor confirme que la décision a été principalement motivée par l’annonce des nouveaux tarifs automobiles imposés par Donald Trump
« Cette situation crée une incertitude majeure dans toute l’industrie automobile
Ce n’est pas seulement notre usine qui est affectée
mais aussi des installations aux États-Unis et au Mexique, » a déclaré le syndicat
le président Trump a officialisé une série de tarifs visant plusieurs pays
avec des taxes spécifiques sur l’industrie automobile qui entrent en vigueur dès jeudi
Ces nouveaux droits de douane de 25 % s’appliqueront à la valeur des composants non américains intégrés aux véhicules
les pièces importées sous l’accord Canada–États-Unis–Mexique (CUSMA) devraient
L’incertitude plane sur l’avenir de l’industrie automobile nord-américaine
et cette fermeture temporaire de l’usine Stellantis de Windsor pourrait n’être que le début d’une série de perturbations plus larges
Benoit Charette pratique le journalisme automobile depuis 33 ans
propriétaire et rédacteur en chef de L’Annuel de l’automobile
Il a animé les émissions RPM et RPM+ sur V et les Légendes de la route sur Historia
il anime l'émission Ça tient la route sur le réseau8 Cogeco et participe à l’émission Passion Auto sur RDS en plus de mettre en ligne le site Web officiel de L’Annuel de l’automobile sur annuelauto.ca
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l’Annuel de l’automobile demeure l’outil de référence le plus complet et le plus fiable pour les amateurs et les consommateurs à la recherche d’un véhicule ou simplement à l’affût des dernières nouveautés
Steeve Bouchard est un des rares fermiers du comté d’Essex à gérer une entreprise locale de petite échelle, lui qui est entouré de gros producteurs industriels.
Rencontré à sa ferme Bouchard Gardens, il nous montre le véhicule qu’il utilisera pour nous amener à travers les champs et nous faire voir les légumes et les fleurs qu’il fait pousser.
D’un coup de doigts noircis par des décennies de manipulation de la terre, Steve Bouchard balaie la boue séchée sur le côté du petit véhicule utilitaire pour révéler la marque: c’est un John Deere.
Steeve Bouchard montre sa terre. (Patrick Woodbury/Le Droit)
«Si tu remarques autour, moi j’ai toujours acheté mes véhicules local. Tracteurs John Deere, tracteurs Ford, camions Chrysler... Je n’ai jamais acheté Japonais, Suédois, Allemand. Mais là là, après 58 ans, à l’automne, j’achète Allemand. Il [Donald Trump] a perdu ma confiance», lance celui qui a aussi travaillé à l’usine de sel de Windsor pendant 34 ans.
Ce n’est pas pour rien que Windsor a été au centre des discussions durant la campagne électorale fédérale, et que la région a attiré l’attention des médias internationaux, y compris de la France et du Royaume-Uni.
Lorsque le président américain Donald Trump a décidé d’imposer des droits de douane sur les produits canadiens, c’est l’industrie automobile qui a été touchée en premier.
Et la capitale canadienne de l’industrie automobile, elle est à Windsor.
La piste d'essai Ford était la première piste d'essai de Ford du Canada. En 1979, Ford a accepté de la louer à la Ville de Windsor pour en faire un parc. (Patrick Woodbury/Le Droit)
Steeve Bouchard vit de l’économie locale, et il espère que le prochain gouvernement fédéral investira dans les petites et moyennes entreprises.
«Notre pays a donné un monopole à trop de gens. Pourquoi est-ce que trois ou quatre propriétaires ont le monopole sur les épiceries? [...] Il faut aider le little guy», dit l’agriculteur franco-ontarien aux racines québécoises.
Steeve Bouchard insiste sur l’importance de l’achat local, mais aussi sur le vote local.
«Moi, j’ai voté libéral. Il faut que tu votes pour ta région. Souvent, j’ai voté bleu. Je vote pour celui qui est le meilleur pour ma région», dit-il.
«Je pense que [Mark] Carney va faire une meilleure job. [Pierre] Poilievre, il n’a pas fait ses preuves. Il a toujours été dans les politiques. Je pense que Carney, il sait ce qu’il fait», ajoute le fermier.
Les membres de la famille Bouchard comptent parmi les dizaines de milliers de francophones qui se sont installées dans le sud de l’Ontario au fil des décennies pour y exploiter des terres agricoles, la première industrie à Windsor, avant l’automobile.
L'agriculteur Steeve Bouchard de Bouchard Gardens à Harrow en Ontario. (Patrick Woodbury/Le Droit)
C’est d’ailleurs pour cette raison que la ville de Windsor porte autant de noms de rues francophones: c’étaient jadis les noms des familles qui exploitaient les terres de ces rangs, qui avaient besoin d’être près de la rivière pour s’approvisionner en eau.
Andre Nsengiyumva sourit en expliquant ce fait.
Immigré du Burundi pour venir rejoindre sa fille au Canada, en 2019, celui-ci parle de Windsor comme d’un «terroir francophone».
«C’est une communauté accueillante ici, avec une histoire très riche», dit celui qui œuvre comme chargé de projet au sein de l’Association des communautés francophones de l’Ontario, région de Windsor-Essex-Chatham-Kent (ACFO WECK) depuis environ un an.
Le chargé de projet Andre Nsengiyumva de l'ACFO-WECK nous explique l'histoire de la région de Windsor. (Patrick Woodbury/Le Droit)
Lorsque Henry Ford a accepté d’installer une usine d’assemblage de pièces d’auto à Windsor, l’économie locale est devenue grandement dépendante de l’industrie automobile.
Quelque 100 ans plus tard, l’usine Stellantis est le plus grand employeur de la région, et les terres agricoles sont maintenant situées en périphérie de la ville.
Denis Desaulniers habite où il est né, à Pointe-Aux-Roches, un petit village francophone à 30 minutes de route de Windsor.
Lorsque son père a quitté le Québec pour s’y installer, il ne parlait pas un mot d’anglais.
Quand il a commencé à travailler à l’usine d’assemblage automobile de Windsor, «il a demandé pour un marteau, on lui a donné un tournevis», raconte son fils en riant.
Denis Desaulniers est travailleur à l'usine d'assemblage Stellantis Chrysler à Windsor en Ontario. (Patrick Woodbury/Le Droit)
Denis Desaulniers travaille dans cette même usine depuis maintenant plus de 30 ans, et son fils l’a aussi rejoint, il y a environ sept mois.
Les Desaulniers ont passé les deux premières semaines d’avril au chômage, en raison d’une interruption temporaire de l’usine Stellantis, et sont maintenant de retour au boulot.
Denis Desaulniers estime que le gouvernement fédéral libéral et le gouvernement provincial progressiste-conservateur ont «fait beaucoup d’investissements dans les plants de batteries, ils ont mis de l’argent, et ça se voit qu’ils trouvent que c’est une industrie importante».
Il dit ne pas faire confiance à Pierre Poilievre pour mener l’économie de sa région à bon port.
Les produits automobiles que construisent les Desaulniers et leurs collègues chez Stellantis circulent principalement via le pont Ambassador, un morceau d’infrastructure quasi centenaire qui relie le Canada et les États-Unis.
Le pont Ambassadeur dans le quartier historique de Sandwich. (Patrick Woodbury/Le Droit)
Ce corridor commercial, qui traite plus de 350 millions de dollars par jour en commerce de marchandises, est le plus achalandé au Canada.
Lors de notre passage à Windsor, du 22 au 24 avril, nous n’avons observé aucun bouchon de circulation sur ce pont.
En temps normal, il est pourtant emprunté par près de 4000 camions par jour.
«Avant [la guerre commerciale avec les États-Unis], ce pont était bondé. Et maintenant, c’est tellement calme, c’est très frappant», note Scott McClenaghan, rencontré sur l’une des rives de Windsor alors qu’il accompagnait son fils Ethan, qui pêchait près du site où ouvrira bientôt le pont Gordie Howe.
Scott McClenaghan, qui travaille comme exterminateur, et son fils Ethan, qui vient d’obtenir son diplôme d’études postsecondaires et qui ira bientôt habiter dans le nord de l’Ontario pour travailler au ministère des Ressources naturelles, viennent de Chatham-Kent-Leamington, une circonscription voisine de Windsor et d’Essex.
Il fut une époque où cette famille fréquentait couramment la ville de Détroit, mais plus maintenant.
«Je n’y retournerai pas. Aucune chance. Tu dois respecter les gens, si tu ne nous respectes pas, nous ne te respecterons pas», lâche M. McClenaghan.
Les pêcheurs au pied du futur pont Gordie Howe. (Patrick Woodbury/Le Droit)
Il affirme avoir voté «bleu» toute sa vie, mais à quelques jours du scrutin, il hésite.
«J’ai vraiment du mal à me décider. Je me sens mal pour notre député sortant du coin, [le conservateur Dave Epp], parce qu’il a été formidable pour nous dans le passé, mais je n’aime pas la façon dont Pierre Poilievre se comporte», souligne-t-il.
Sa priorité: le logement. «Ma principale préoccupation, pour mon fils et ma fille, c’est de savoir comment ils vont se permettre une maison. Devrons-nous les loger? Ma femme et moi allons-nous devoir contracter un prêt hypothécaire, maintenant qu’il est remboursé, pour les aider?»
Il croit maintenant pencher vers les libéraux de Mark Carney. «Je pense que je crois en lui.»
«Ally». C’est le mot qu’arbore l’un des plus hauts immeubles à bureaux de Detroit, la métropole américaine que voient les résidents de Windsor, juste de l’autre côté de la rivière.
Mais au Canada, les politiciens réagissent à l’attitude du président de ce pays voisin.
Le siège social de la banque Ally à Détroit. (Patrick Woodbury/Le Droit)
De passage dans une usine d’acier de Sault Ste. Marie, vendredi matin, le chef libéral Mark Carney a réagit aux commentaires récents de Donald Trump voulant qu’il n’ait besoin de «rien» du Canada.
Mark Carney a répété que c’était une preuve supplémentaire que «l’ancienne relation que nous avions avec les États-Unis est terminée».
Comme ses adversaires politiques, le chef conservateur Pierre Poilievre a souvent soutenu que «le Canada ne deviendra pas un 51e État».
Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh, qui a habité à Windsor de sept à 23 ans, a évoqué durant sa campagne que Donald Trump «est un pyromane économique, et en essayant de brûler notre maison, il fait la même chose à l’économie américaine».
Mais tous les Windsorois à qui nous avons parlé notent que ce ne sont pas «les» Américains qui veulent du mal au Canada, mais bien «un» Américain. Donald Trump.
Scott McClenaghan raconte d’ailleurs avoir été témoin d’une manifestation, il y a quelques semaines, où les deux côtés de la rivière Détroit ont montré leur appui envers le Canada.
«Les gens des deux côtés se soutiennent», souligne-t-il.
Une enquête épidémiologique, ce n’est pas la même chose qu’une grande étude, explique d’emblée la directrice de la santé publique du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Isabelle Samson.
L’organisme public se penchera dans les prochains mois sur le signalement de Julie Dubois, une résidente de Windsor affirmant avoir identifié 18 cas de cette maladie seulement dans cette municipalité et les environs.
Dans les Cantons-de-l’Est, elle aurait comptabilisé une cinquantaine de personnes atteintes dans les dernières années.
La santé publique épluchera les archives et les dossiers médicaux de la région pour retracer le nombre de cas. Inutile de communiquer avec l'organisation pour transmettre des informations.
En parallèle, on doit vérifier s’il y a, dans la science, des agresseurs chimiques ou des causes environnementales qui pourraient expliquer la SLA, précise Isabelle Samson.
À la suite de ces démarches, la santé publique statuera s’il est nécessaire de mener une étude plus approfondie et d'agir pour assurer la sécurité des citoyens.
La maladie détruit les cellules nerveuses du corps, entraînant une atrophie des muscles. Il existe des traitements, mais aucun remède. 80 % des gens qui en souffrent ont une espérance de vie de deux à cinq ans.
En janvier dernier, Julie Dubois a perdu son conjoint, Marco Brindle, en raison de la maladie. Dès leurs premières rencontres à l'Institut neurologique de Montréal, les spécialistes lui ont mis la puce à l'oreille.
Une des premières questions qu'ils ont posées à mon conjoint, c'est s'il venait des Cantons-de-l'Est [...], parce qu'eux, ils avaient même répertorié dans le département de recherche que dans les Cantons-de-l'Est, il y avait beaucoup plus de cas qu'ailleurs, explique-t-elle.
Après ce rendez-vous, elle a questionné son entourage et fait des appels sur les réseaux sociaux pour identifier d’autres victimes de la maladie.
C'est vraiment par le bouche-à-oreille et par Facebook. [...] Les gens m'ont répondu avec des noms. Souvent, c'était des gens que je connaissais vraiment et que je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un dans leur entourage qui avait été atteint de la SLA.
C'est inquiétant, mais je garde certaines informations privées pour ne mettre personne dans l'embarras. [...] J'ai quatre cas qui travaillaient au même endroit [et] qui ont eu la SLA dernièrement, assure-t-elle.
En 2024, il y a eu trois décès de la SLA à Windsor. C'est là que j'ai dit : \"Ça suffit!\"
Julie Dubois affirme qu'aussitôt informée en septembre, la Direction de la santé publique de l'Estrie a ouvert une enquête pour faire la lumière dans cette affaire.
Quand j'ai sorti les statistiques que j'avais, ça n'a même pas pris une demi-heure que la santé publique me rappelait.
Son conjoint a eu droit à plusieurs suivis médicaux à Sherbrooke. Julie Dubois souligne que plusieurs membres du personnel soignant étaient préoccupés par un nombre important de malades.
Ils savaient le nombre de cas, ils les voyaient, mais personne ne faisait rien. Je les avisais. Tout le monde était super inquiet, mais il n'y avait rien qui se passait.
La docteure Angela Gange, qui exerce à Montréal, sera conseillère dans l'enquête.
La directrice de la clinique de SLA en Estrie, Sylvie Gosselin, accueille avec surprise ces nouvelles données et appelle à faire preuve de prudence avant la conclusion de l'enquête épidémiologique. La spécialiste rappelle qu'il faut tout d'abord s'assurer que les situations répertoriées sont bel et bien des cas de SLA et qu'elles concernent des citoyens de la région.
Celle qui travaille également à titre de neurologue au CIUSSS de l'Estrie-CHUS soutient que le nombre de patients suivis en raison de cette maladie sont moins nombreux que le prétend Julie Dubois.
Emilie Richard est journaliste à Radio-Canada depuis 2010. Détentrice d'un baccalauréat en communication, rédaction et multimédia de l'Université de Sherbrooke, elle couvre l'actualité sur toutes les plateformes en plus d'animer le Vidéojournal quotidiennement. Elle a un intérêt marqué pour les rencontres humaines, la culture, le sport et la photographie.
Guillaume Renaud est journaliste à Radio-Canada en Estrie. Comme il a également travaillé en Abitibi-Témiscamingue, les enjeux régionaux le touchent particulièrement. Ses reportages abordent des sujets comme l'environnement, la santé et l'immigration.
Ouvrir en mode plein écranMarco Brindle est décédé de la sclérose latérale amyotrophique en janvier. Sa conjointe, Julie Dubois, a depuis identifié des dizaines de cas en Estrie.
La santé publique de l'Estrie déclenche une enquête épidémiologique après qu’une citoyenne ait sonné l’alarme : selon elle, le nombre de cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA) est anormalement élevé dans la région.
L’information a tout d’abord été rapportée par le Journal de Montréal, mercredi matin.
Une enquête épidémiologique, ce n’est pas la même chose qu’une grande étude, explique d’emblée la directrice de la santé publique du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Isabelle Samson.
L’organisme public se penchera dans les prochains mois sur le signalement de Julie Dubois, une résidente de Windsor affirmant avoir identifié 18 cas de cette maladie seulement dans cette municipalité et les environs.
Ouvrir en mode plein écranLa directrice de la santé publique du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Isabelle Samson
Dans les Cantons-de-l’Est, elle aurait comptabilisé une cinquantaine de personnes atteintes dans les dernières années.
La santé publique épluchera les archives et les dossiers médicaux de la région pour retracer le nombre de cas. Inutile de communiquer avec l'organisation pour transmettre des informations.
En parallèle, on doit vérifier s’il y a, dans la science, des agresseurs chimiques ou des causes environnementales qui pourraient expliquer la SLA, précise Isabelle Samson.
Lancer l’écoute|10 minÀ la suite de ces démarches, la santé publique statuera s’il est nécessaire de mener une étude plus approfondie et d'agir pour assurer la sécurité des citoyens.
La maladie détruit les cellules nerveuses du corps, entraînant une atrophie des muscles. Il existe des traitements, mais aucun remède. 80 % des gens qui en souffrent ont une espérance de vie de deux à cinq ans.
En janvier dernier, Julie Dubois a perdu son conjoint, Marco Brindle, en raison de la maladie. Dès leurs premières rencontres à l'Institut neurologique de Montréal, les spécialistes lui ont mis la puce à l'oreille.
Une des premières questions qu'ils ont posées à mon conjoint, c'est s'il venait des Cantons-de-l'Est [...], parce qu'eux, ils avaient même répertorié dans le département de recherche que dans les Cantons-de-l'Est, il y avait beaucoup plus de cas qu'ailleurs, explique-t-elle.
Après ce rendez-vous, elle a questionné son entourage et fait des appels sur les réseaux sociaux pour identifier d’autres victimes de la maladie.
Ouvrir en mode plein écranMarco Brindle est décédé de la sclérose latérale amyotrophique en janvier dernier. Le voici, en compagnie de Julie Dubois
C'est vraiment par le bouche-à-oreille et par Facebook. [...] Les gens m'ont répondu avec des noms. Souvent, c'était des gens que je connaissais vraiment et que je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un dans leur entourage qui avait été atteint de la SLA.
C'est inquiétant, mais je garde certaines informations privées pour ne mettre personne dans l'embarras. [...] J'ai quatre cas qui travaillaient au même endroit [et] qui ont eu la SLA dernièrement, assure-t-elle.
En 2024, il y a eu trois décès de la SLA à Windsor. C'est là que j'ai dit : "Ça suffit!"
Julie Dubois affirme qu'aussitôt informée en septembre, la Direction de la santé publique de l'Estrie a ouvert une enquête pour faire la lumière dans cette affaire.
Quand j'ai sorti les statistiques que j'avais, ça n'a même pas pris une demi-heure que la santé publique me rappelait.
Son conjoint a eu droit à plusieurs suivis médicaux à Sherbrooke. Julie Dubois souligne que plusieurs membres du personnel soignant étaient préoccupés par un nombre important de malades.
Ils savaient le nombre de cas, ils les voyaient, mais personne ne faisait rien. Je les avisais. Tout le monde était super inquiet, mais il n'y avait rien qui se passait.
La docteure Angela Gange, qui exerce à Montréal, sera conseillère dans l'enquête.
La directrice de la clinique de SLA en Estrie, Sylvie Gosselin, accueille avec surprise ces nouvelles données et appelle à faire preuve de prudence avant la conclusion de l'enquête épidémiologique. La spécialiste rappelle qu'il faut tout d'abord s'assurer que les situations répertoriées sont bel et bien des cas de SLA et qu'elles concernent des citoyens de la région.
Celle qui travaille également à titre de neurologue au CIUSSS de l'Estrie-CHUS soutient que le nombre de patients suivis en raison de cette maladie sont moins nombreux que le prétend Julie Dubois.
L’information a tout d’abord été rapportée par le Journal de Montréal
Une enquête épidémiologique
ce n’est pas la même chose qu’une grande étude
explique d’emblée la directrice de la santé publique du CIUSSS de l'Estrie-CHUS
L’organisme public se penchera dans les prochains mois sur le signalement de Julie Dubois
une résidente de Windsor affirmant avoir identifié 18 cas de cette maladie seulement dans cette municipalité et les environs
elle aurait comptabilisé une cinquantaine de personnes atteintes dans les dernières années
La santé publique épluchera les archives et les dossiers médicaux de la région pour retracer le nombre de cas
Inutile de communiquer avec l'organisation pour transmettre des informations
des agresseurs chimiques ou des causes environnementales qui pourraient expliquer la SLA
la santé publique statuera s’il est nécessaire de mener une étude plus approfondie et d'agir pour assurer la sécurité des citoyens
La maladie détruit les cellules nerveuses du corps
80 % des gens qui en souffrent ont une espérance de vie de deux à cinq ans
Dès leurs premières rencontres à l'Institut neurologique de Montréal
les spécialistes lui ont mis la puce à l'oreille
Une des premières questions qu'ils ont posées à mon conjoint
c'est s'il venait des Cantons-de-l'Est [...]
ils avaient même répertorié dans le département de recherche que dans les Cantons-de-l'Est
il y avait beaucoup plus de cas qu'ailleurs
elle a questionné son entourage et fait des appels sur les réseaux sociaux pour identifier d’autres victimes de la maladie
C'est vraiment par le bouche-à-oreille et par Facebook
[...] Les gens m'ont répondu avec des noms
c'était des gens que je connaissais vraiment et que je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un dans leur entourage qui avait été atteint de la SLA
mais je garde certaines informations privées pour ne mettre personne dans l'embarras
[...] J'ai quatre cas qui travaillaient au même endroit [et] qui ont eu la SLA dernièrement
il y a eu trois décès de la SLA à Windsor
C'est là que j'ai dit : \\\"Ça suffit!\\\"
Julie Dubois affirme qu'aussitôt informée en septembre
la Direction de la santé publique de l'Estrie a ouvert une enquête pour faire la lumière dans cette affaire
Quand j'ai sorti les statistiques que j'avais
ça n'a même pas pris une demi-heure que la santé publique me rappelait
Son conjoint a eu droit à plusieurs suivis médicaux à Sherbrooke
Julie Dubois souligne que plusieurs membres du personnel soignant étaient préoccupés par un nombre important de malades
La directrice de la clinique de SLA en Estrie
accueille avec surprise ces nouvelles données et appelle à faire preuve de prudence avant la conclusion de l'enquête épidémiologique
La spécialiste rappelle qu'il faut tout d'abord s'assurer que les situations répertoriées sont bel et bien des cas de SLA et qu'elles concernent des citoyens de la région
Celle qui travaille également à titre de neurologue au CIUSSS de l'Estrie-CHUS soutient que le nombre de patients suivis en raison de cette maladie sont moins nombreux que le prétend Julie Dubois
Emilie Richard est journaliste à Radio-Canada depuis 2010
Détentrice d'un baccalauréat en communication
rédaction et multimédia de l'Université de Sherbrooke
elle couvre l'actualité sur toutes les plateformes en plus d'animer le Vidéojournal quotidiennement
Elle a un intérêt marqué pour les rencontres humaines
Guillaume Renaud est journaliste à Radio-Canada en Estrie
Comme il a également travaillé en Abitibi-Témiscamingue
les enjeux régionaux le touchent particulièrement
Ses reportages abordent des sujets comme l'environnement
C'est là que j'ai dit : \"Ça suffit!\"
La santé publique de l'Estrie déclenche une enquête épidémiologique après qu’une citoyenne ait sonné l’alarme : selon elle
le nombre de cas de sclérose latérale amyotrophique (SLA) est anormalement élevé dans la région
Un bureau de vote à Windsor en Ontario a été la proie des flammes
en plein jour d’élections fédérales.
a indiqué le Service de police de la Ville de Windsor dans une publication sur son compte Facebook
«Le lieu de vote a été déplacé à l’école secondaire catholique St Joseph’s
ont précisé les autorités de la municipalité
On demande également aux citoyens d’éviter le secteur
Des rues près du lieu de l’incendie ont d’ailleurs été fermées à la circulation
«Des panneaux et du personnel seront disponibles pour vous assister à ce nouveau lieu
Merci de votre compréhension et coopération.»
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Le géant de l’automobile Stellantis a annoncé jeudi suspendre la production dans certaines usines au Canada et Mexique, les premières perturbations depuis l’entrée en vigueur de droits de douane voulus par Donald Trump sur les véhicules fabriqués à l’étranger
L’annonce de Stellantis — qui possède Chrysler
Jeep et Dodge — va affecter directement des milliers de travailleurs qui sont plongés dans l’angoisse et l’attente depuis des semaines
les voitures fabriquées en dehors des États-Unis sont soumises à une surtaxe de 25 % et des droits de douane de même ampleur sur les pièces détachées doivent aussi progressivement entrer en vigueur
le 5e constructeur mondial a annoncé qu’il allait fermer son usine canadienne de Windsor
à partir de lundi pour deux semaines « principalement » en raison de ces droits de douane
a indiqué jeudi une porte-parole du groupe
« J’espère que notre gouvernement et celui des États-Unis vont se réunir pour trouver une solution
« Ces emplois sont les nôtres depuis longtemps et je n’ai pas vraiment l’impression que nous leur ayons pris quoi que ce soit »
poursuit-il très ému en pensant à « la vie confortable » qu’il avait jusqu’ici et qui est peut-être en train de voler en éclats
Dans cette ville canadienne de 250 000 habitants
installée sur la frontière avec les États-Unis
tout tourne autour de l’industrie automobile
La crainte est donc maintenant de voir d’autres usines fermer et des sous-traitants mettre la clé sous la porte dans la foulée
L’usine détenue par Stellantis est celle bientôt centenaire de Chrysler
Ici sont fabriqués des monospaces Chrysler Pacifica et de puissantes berlines électriques Dodge Charger
Nous ne savons pas ce qui va se passer demain avec ce Donald Trump
Le groupe Stellantis a indiqué continuer « d’évaluer les effets [des droits douanes américains] sur les véhicules importés et continuera de discuter avec l’administration américaine de ces changements de politique »
« Les mesures immédiates que nous devons prendre comprennent l’arrêt temporaire de la production dans certaines de nos usines d’assemblage canadiennes et mexicaines
ce qui aura une incidence sur plusieurs de nos installations américaines de production de moteurs et d’emboutissage qui soutiennent ces opérations »
Cette annonce de droits de douane sur le secteur automobile fait partie de la grande guerre commerciale lancée par Donald Trump tous azimuts
il a aussi annoncé des droits de douane très lourds en particulier contre l’Asie et l’Union européenne
qui font plonger les marchés mondiaux et craindre des conséquences lourdes pour l’économie mondiale
En accord avec les deux autres géants américains
Stellantis demande notamment des droits de douane allégés pour les automobiles importées depuis le Mexique et le Canada
où les constructeurs comptent de nombreuses usines
Les constructeurs craignent que les droits de douane
qui doivent les pousser à produire plus aux États-Unis
ne les obligent à hausser fortement le prix des véhicules
En visite fin mars à Windsor, le premier ministre du Canada, Mark Carney
avait annoncé vouloir créer un réseau de construction automobile « entièrement canadien »
« Il ne s’agit pas d’attendre que les Américains deviennent plus raisonnables
Donald Trump accuse son voisin du Nord d’avoir « volé » le secteur automobile américain et a déclaré que les constructeurs automobiles qui voulaient éviter les taxes douanières devraient fabriquer leurs voitures aux États-Unis
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Les investissements permettront notamment la mise à niveau de deux machines à papier
Domtar souhaite ainsi augmenter sa production quotidienne d'environ 30 tonnes de papier fin
L’entreprise souhaite aussi moderniser son centre de palettisation
Le coût total du projet dépasse les 56,4 millions de dollars
Ça apporte une stabilité à notre usine
Ça fait qu'on demeure parmi les meilleurs en Amérique du Nord
« Avec la contribution du gouvernement du Québec
notre équipe a su mener un projet aux retombées significatives pour la qualité de notre papier et la fiabilité de nos équipements »
ajoute le président de l’unité commerciale Papier et emballage de Domtar
Le ministre délégué à l’Économie
était à Windsor mardi pour confirmer l’aide gouvernementale
« Je suis heureux de constater que Domtar poursuit sa croissance après 175 années d’activité
En investissant pour moderniser ses équipements
l’entreprise pourra continuer de se démarquer et demeurer un leader dans l’industrie des pâtes et papiers »
Le soutien financier de Québec provient du programme ESSOR
dans une perspective d’accroissement de la compétitivité et de la productivité
de création d’emplois et de développement durable
les projets d’investissement réalisés au Québec
Le ministre Skeete estime que l'aide du gouvernement tombe à point
Avec l'élection de Donald Trump aux États-Unis
les entreprises québécoises pourraient devoir composer avec une montée du protectionnisme américain
Quand on investit pour accroître sa productivité
on réduit notre dépendance aux marchés étrangers qui pourraient être plus hostiles
on optimise nos processus et on s'améliore dans nos procédés
on est plus résistants à la montée du protectionnisme et on se positionne pour réussir
La mairesse de Windsor s'en réjouit aussi
Plus Domtar et le gouvernement vont investir dans la compagnie
Domtar emploie plus de 800 personnes à Windsor
Plusieurs travailleurs ont d'ailleurs assisté à l'annonce
Ouvrir en mode plein écranQuébec investit 12 M$ pour assurer la productivité de l'usine de Domtar de Windsor
Le gouvernement du Québec annonce un financement de 12 millions de dollars afin de soutenir la modernisation de l’usine de pâte et papier de Domtar à Windsor
Les investissements permettront notamment la mise à niveau de deux machines à papier
Domtar souhaite ainsi augmenter sa production quotidienne d'environ 30 tonnes de papier fin
L’entreprise souhaite aussi moderniser son centre de palettisation
Le coût total du projet dépasse les 56,4 millions de dollars
Ça fait qu'on demeure parmi les meilleurs en Amérique du Nord
« Avec la contribution du gouvernement du Québec
notre équipe a su mener un projet aux retombées significatives pour la qualité de notre papier et la fiabilité de nos équipements »
ajoute le président de l’unité commerciale Papier et emballage de Domtar
Ouvrir en mode plein écranLe ministre Christopher Skeete et le député André Bachand sont à l’usine Domtar de Windsor pour l'annonce
était à Windsor mardi pour confirmer l’aide gouvernementale
« Je suis heureux de constater que Domtar poursuit sa croissance après 175 années d’activité
En investissant pour moderniser ses équipements
l’entreprise pourra continuer de se démarquer et demeurer un leader dans l’industrie des pâtes et papiers »
Le soutien financier de Québec provient du programme ESSOR
dans une perspective d’accroissement de la compétitivité et de la productivité
de création d’emplois et de développement durable
les projets d’investissement réalisés au Québec
Le ministre Skeete estime que l'aide du gouvernement tombe à point
Avec l'élection de Donald Trump aux États-Unis
les entreprises québécoises pourraient devoir composer avec une montée du protectionnisme américain
Quand on investit pour accroître sa productivité
on réduit notre dépendance aux marchés étrangers qui pourraient être plus hostiles
on optimise nos processus et on s'améliore dans nos procédés
on est plus résistants à la montée du protectionnisme et on se positionne pour réussir
Domtar emploie plus de 800 personnes à Windsor
Plusieurs travailleurs ont d'ailleurs assisté à l'annonce
Les investissements permettront notamment la mise à niveau de deux machines à papier
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Dans sa décision
l’élu affirme que le bus transfrontalier agit comme un vecteur de développement économique pour Détroit
tandis que Windsor n’en bénéficie presque pas
notre ville et notre pays sont sous le coup d'une attaque économique menée par le président des États-Unis
qui menace d'imposer des tarifs de 25 % sur les produits fabriqués au Canada
demander aux contribuables de Windsor de subventionner un service de transport en commun vers un pays qui menace notre économie
Le maire de Windsor avait révélé sa volonté de mettre fin à ce service offert par Transit Windsor lors du processus d’adoption du budget de la Ville
Cette mesure avait été critiquée par des résidents et par le syndicat des travailleurs de Transit Windsor
Le conseil municipal avait finalement adopté un amendement à 7 voix contre 4 afin de maintenir le service de bus transfrontalier
mais en doublant cependant le prix du billet
qui serait ainsi passé de 10 $ à 20 $
Drew Dilkens avait alors signifié son intention de mettre son veto à cet amendement, chose faite jeudi.
Selon le maire de Windsor, ce service coûte trop cher à la Ville de Windsor.
Il cite le règlement pour les travailleurs des industries réglementées au niveau fédéral qui force Transit Windsor à accorder 10 journées de congé de maladie obligatoires à l'ensemble de son personnel.
Par ailleurs, Drew Dilkens se montre très critique envers l’augmentation du prix du billet, qui, selon lui, va réduire l’achalandage du bus et l’ensemble des revenus du service.
Je reconnais et j'apprécie la tentative du conseil municipal d'accroître les recettes en augmentant le prix du billet. Cependant, je pense sincèrement que cette mesure va encore affaiblir le budget 2025, écrit le maire dans sa décision.
Le conseil municipal peut décider d'invalider le veto du maire afin de conserver l’amendement si les deux tiers des conseillers votent en ce sens.
Le syndicat qui représente les travailleurs de Transit Windsor a annoncé jeudi vouloir contester la décision du maire de Windsor en portant plainte devant le Conseil canadien des relations industrielles.
La section locale 616 de l'Union des travailleurs du transport (ATU) a condamné par communiqué la décision du maire Dilkens, qualifié par le vice-président international de l'ATU, Manny Sforza, de dictateur.
Le fait d'opposer son veto à une décision claire du conseil de 7 voix contre 4, simplement parce qu'elle était lui était défavorable, porte atteinte aux principes mêmes de la démocratie, juge-t-il dans le communiqué.
Le syndicaliste reproche aussi à la Ville de Windsor de ne pas en avoir fait assez pour promouvoir le service de l'autre côté de la frontière, à Detroit, afin d'en tirer davantage de bénéfices économiques pour sa ville.
Pierre Chapdelaine de Montvalon est journaliste à Radio-Canada depuis 2019. Il travaille à Montréal après avoir passé quatre années à Matane dans l'équipe de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, à couvrir notamment des enjeux liés à l'environnement. Il est détenteur d'un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal et d'une maîtrise en sciences politiques de l'Université de Montréal.
Ouvrir en mode plein écranDrew Dilkens a mis son veto à un amendement du conseil municipal qui visait à sauver le « tunnel bus ». (Photo d'archives)
Pierre Chapdelaine de MontvalonPublié le 6 février à 15 h 55 HAEMis à jour le 6 février à 17 h 19 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le maire de Windsor
a utilisé son droit de veto pour bloquer un amendement du conseil municipal qui visait à maintenir le service de bus transfrontalier
l’élu affirme que le bus transfrontalier agit comme un vecteur de développement économique pour Détroit
tandis que Windsor n’en bénéficie presque pas
notre ville et notre pays sont sous le coup d'une attaque économique menée par le président des États-Unis
qui menace d'imposer des tarifs de 25 % sur les produits fabriqués au Canada
demander aux contribuables de Windsor de subventionner un service de transport en commun vers un pays qui menace notre économie
Ouvrir en mode plein écranLe maire de Windsor
Le maire de Windsor avait révélé sa volonté de mettre fin à ce service offert par Transit Windsor lors du processus d’adoption du budget de la Ville
Selon le maire de Windsor, ce service coûte trop cher à la Ville de Windsor.
Il cite le règlement pour les travailleurs des industries réglementées au niveau fédéral qui force Transit Windsor à accorder 10 journées de congé de maladie obligatoires à l'ensemble de son personnel.
Lancer l’écoute|6 minPar ailleurs, Drew Dilkens se montre très critique envers l’augmentation du prix du billet, qui, selon lui, va réduire l’achalandage du bus et l’ensemble des revenus du service.
Je reconnais et j'apprécie la tentative du conseil municipal d'accroître les recettes en augmentant le prix du billet. Cependant, je pense sincèrement que cette mesure va encore affaiblir le budget 2025, écrit le maire dans sa décision.
Le conseil municipal peut décider d'invalider le veto du maire afin de conserver l’amendement si les deux tiers des conseillers votent en ce sens.
Le syndicat qui représente les travailleurs de Transit Windsor a annoncé jeudi vouloir contester la décision du maire de Windsor en portant plainte devant le Conseil canadien des relations industrielles.
La section locale 616 de l'Union des travailleurs du transport (ATU) a condamné par communiqué la décision du maire Dilkens, qualifié par le vice-président international de l'ATU, Manny Sforza, de dictateur.
Le fait d'opposer son veto à une décision claire du conseil de 7 voix contre 4, simplement parce qu'elle était lui était défavorable, porte atteinte aux principes mêmes de la démocratie, juge-t-il dans le communiqué.
Le syndicaliste reproche aussi à la Ville de Windsor de ne pas en avoir fait assez pour promouvoir le service de l'autre côté de la frontière, à Detroit, afin d'en tirer davantage de bénéfices économiques pour sa ville.
Cette mesure avait été critiquée par des résidents et par le syndicat des travailleurs de Transit Windsor
Le conseil municipal avait finalement adopté un amendement à 7 voix contre 4 afin de maintenir le service de bus transfrontalier
Drew Dilkens avait alors signifié son intention de mettre son veto à cet amendement
ce service coûte trop cher à la Ville de Windsor
Il cite le règlement pour les travailleurs des industries réglementées au niveau fédéral qui force Transit Windsor à accorder 10 journées de congé de maladie obligatoires à l'ensemble de son personnel
Drew Dilkens se montre très critique envers l’augmentation du prix du billet
va réduire l’achalandage du bus et l’ensemble des revenus du service
Je reconnais et j'apprécie la tentative du conseil municipal d'accroître les recettes en augmentant le prix du billet
je pense sincèrement que cette mesure va encore affaiblir le budget 2025
Le conseil municipal peut décider d'invalider le veto du maire afin de conserver l’amendement si les deux tiers des conseillers votent en ce sens
Le syndicat qui représente les travailleurs de Transit Windsor a annoncé jeudi vouloir contester la décision du maire de Windsor en portant plainte devant le Conseil canadien des relations industrielles
La section locale 616 de l'Union des travailleurs du transport (ATU) a condamné par communiqué la décision du maire Dilkens
qualifié par le vice-président international de l'ATU
Le fait d'opposer son veto à une décision claire du conseil de 7 voix contre 4
simplement parce qu'elle était lui était défavorable
porte atteinte aux principes mêmes de la démocratie
Le syndicaliste reproche aussi à la Ville de Windsor de ne pas en avoir fait assez pour promouvoir le service de l'autre côté de la frontière
afin d'en tirer davantage de bénéfices économiques pour sa ville
Pierre Chapdelaine de Montvalon est journaliste à Radio-Canada depuis 2019
Il travaille à Montréal après avoir passé quatre années à Matane dans l'équipe de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
à couvrir notamment des enjeux liés à l'environnement
Il est détenteur d'un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal et d'une maîtrise en sciences politiques de l'Université de Montréal
Drew Dilkens avait alors signifié son intention de mettre son veto à cet amendement
Supprimer le service « n’est pas une bonne façon de répondre aux tarifs » douaniers
Inquiétude et résistance au royaume de l’automobile
(Windsor) Un grand drapeau du Canada flotte fièrement au bord de l’eau à Windsor
qui semble s’être élargie depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump
La ville sœur est désormais infréquentable
C’est à Detroit que le légendaire hockeyeur canadien Gordie Howe a connu ses heures de gloire avec les Red Wings
et c’est ironiquement en référence à son jeu robuste qu’est née l’expression elbows up
utilisée pour décrire la façon dont les Canadiens devraient affronter leur voisin américain
Le slogan s’est répandu comme une traînée de poudre à travers le pays
tant dans des manifestations que sur les réseaux sociaux
Le cri de ralliement a même été lancé par l’ex-premier ministre du Canada
« Nous sommes un pays qui est diplomatique lorsque possible
Comment souhaitent-ils voir leur futur premier ministre aborder la relation avec l’administration Trump
où la colère gronde et où guerre commerciale prend des allures de vilain divorce
bat le cœur de l’industrie automobile canadienne
Et des dizaines de milliers d’emplois y sont en péril
Detroit n’est pas qu’une ville voisine ou une partenaire économique
et une grosse part de notre vie culturelle est là-bas »
Cette fraternité rend les tarifs de Donald Trump d’autant plus « surréels » aux yeux des résidants de Windsor
qui prend le pouls de la ville grâce aux appels d’auditeurs qu’il reçoit durant ses émissions
« Les gens sont très inquiets pour leurs emplois
Beaucoup de résidants de Windsor se sentent « trahis » par les mesures du président des États-Unis
« On a l’impression d’assister à un affreux divorce et de ne pouvoir rien faire
président-directeur général du tunnel de Detroit-Windsor
constate depuis l’arrivée au pouvoir de Trump une légère baisse du trafic routier en direction des États-Unis
les déplacements entre Windsor et Detroit ont baissé de 3 % en janvier
Pour celui qui dirige l’un des passages frontaliers les plus occupés entre les États-Unis et le Canada
les droits de douane sont une préoccupation « majeure »
« Ça m’inquiète en tant qu’homme d’affaires
car je pense à mes amis et à mes voisins qui pourraient perdre leur travail »
en regardant par la fenêtre de son bureau les véhicules qui pénètrent dans le tunnel
un essaim de travailleurs sort de l’usine Stellantis de Windsor
devant la clôture métallique de l’imposant édifice
le travailleur ignore ce qui l’attend si Donald Trump impose des droits de douane de 25 % sur les véhicules canadiens
alors j’espère que tout ira bien et que je pourrai enfin prendre ma retraite
la ville de Windsor est le pilier de l’industrie automobile au Canada
avec plusieurs usines d’assemblage importantes installées sur son territoire et des exportations annuelles de véhicules motorisés d’une valeur de 9,8 milliards de dollars
Les droits de douane pourraient avoir un effet dévastateur sur l’industrie : selon le syndicat local Unifor
qui travaille également à l’usine Stellantis
assis sur un banc au bord de la rivière Detroit avec sa femme
Shubham Mishra estime qu’il sera parmi les premiers mis à pied si des coupes s’imposent
le regard posé sur le centre-ville de Detroit
qui scintille de l’autre côté de la rivière
Une chose est sûre : le boycottage des produits américains connaît une popularité « énorme » chez les habitants de Windsor
C’est notamment le cas de Wayne Saint-Louis
Vêtu d’une veste rouge à motif de feuille d’érable et coiffé d’une casquette Canada is not for sale
le retraité affiche clairement ses couleurs
et on ne met pas les pieds aux États-Unis tant que cet homme est en poste »
en attendant de commander un café au comptoir Tim Hortons du centre commercial Devonshire
Saint-Louis et sa femme Nina sont convaincus que Mark Carney est le meilleur choix pour faire face au président des États-Unis
« J’aime le fait qu’il prenne une approche prudente
en gardant son calme devant les simagrées de Trump et en renforçant nos liens avec l’Europe »
car c’est important pour nous en ce moment
Mais je pense beaucoup aux pauvres Américains qui vont peut-être perdre leur emploi
et qui n’ont pas le beau système que nous avons au Canada
Le constructeur automobile Stellantis suspend pendant deux semaines la production de son usine d’assemblage de Windsor
le temps d’évaluer les effets des droits de douane américains récemment annoncés sur les véhicules importés
propriétaire de marques automobiles telles que Jeep
a indiqué que le travail à l’usine ontarienne sera interrompu les semaines du 7 et du 14 avril
Les opérations reprendront la semaine du 21 avril
L’usine d’assemblage de Windsor produit les Chrysler Pacifica
Les responsables de la section locale 444 d’Unifor
qui représente les travailleurs de l’usine
affirment que cette décision n’était pas totalement inattendue
Le syndicat a souligné que l’avis reçu de l’entreprise suggère également que d’autres changements au calendrier de l’usine sont probables dans les semaines à venir
Stellantis a mentionné que l’arrêt du travail à l’usine canadienne
ainsi qu’à certaines de ses activités d’assemblage au Mexique
affectera plusieurs de ses installations de groupes motopropulseurs et d’emboutissage aux États-Unis
En raison de cette interruption de la production
des licenciements temporaires seront opérés dans les usines d’emboutissage de Warren et de Sterling
ainsi que dans les usines de transmission d’Indiana et dans l’usine de moulage de Kokomo
Stellantis prévoit de suivre la situation en continu afin de déterminer si des mesures supplémentaires sont nécessaires
directeur général délégué pour l’Amérique du Nord
a souligné que Stellantis s’adapterait rapidement aux changements de politique imposés par Donald Trump
Il a ajouté que les mesures prises par l’entreprise « sont nécessaires compte tenu de la dynamique actuelle du marché »
« Nous comprenons que le contexte actuel est source d’incertitude
Soyez assurés que nous sommes très engagés auprès de toutes nos principales parties prenantes
notamment les hauts dirigeants gouvernementaux
les fournisseurs et les concessionnaires aux États-Unis
alors que nous nous efforçons de gérer ces changements et de nous y adapter
Donald Trump a annoncé l’imposition de droits de douane de 25 % sur les importations automobiles à la fin du mois dernier
Cette mesure favoriserait la production nationale
mais pourrait également peser sur les constructeurs automobiles dépendant des chaînes d’approvisionnement mondiales
Le premier ministre Mark Carney a annoncé jeudi que le Canada imposerait des droits de douane équivalents à ceux de 25 % imposés par le président américain
Stellantis a également dû faire face à ses propres difficultés
le directeur général Carlos Tavares a démissionné en raison d’une baisse persistante des ventes
Les activités nord-américaines de Stellantis ont longtemps été la principale source de profits de l’entreprise
mais les difficultés se sont accumulées l’année dernière
l’entreprise invoquant une concurrence accrue et des évolutions plus importantes du marché
Stellantis avait déjà procédé à plusieurs changements de direction en octobre
notamment la nomination de nouveaux directeurs des opérations en Amérique du Nord et en Europe
Les enfants et les jeunes qui nous sont confiés ont des besoins beaucoup plus complexes et nécessitent des niveaux de soutien et de services plus élevés que jamais auparavant.
La Société s’engage à veiller à ce que les réductions de personnel ne nuisent pas à la qualité des soins, rassure M. Drouillard.
Selon la section locale 2286 du Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente les employés, certains des postes supprimés font partie du service d’adoption et du service de la recherche de familles d’accueil. Neuf postes de travailleurs familiaux ont également été supprimés.
Deux points de vue opposés sur le financement
Le Syndicat indique que le financement pour la prise en charge d'enfants aux besoins croissants n'est pas toujours suffisant.
Il blâme le sous-financement provincial et demande à la province d’intervenir en allouant davantage de fonds pour mettre fin aux coupes.
Dans un communiqué, le ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires explique qu’il a pourtant constamment soutenu le système de bien-être et de protection de l’enfance grâce à des investissements.
Le ministère ajoute que le financement de la Société d’aide à l’enfance de Windsor-Essex a été augmenté de 540 000 $ de 2023-24 à 2024-25.
Il souligne aussi que le financement du secteur en Ontario a augmenté de près de 129 millions de dollars au cours de la dernière décennie et que le nombre d’enfants et de jeunes pris en charge a diminué de près de 30 %.
C’est une plaisanterie, rétorque Craig Hesman, le président du Syndicat.
Nous avons constaté une stagnation du financement de notre agence et de l’ensemble du secteur en Ontario en ce qui concerne la protection de l’enfance […]. Quels que soient les fonds que le gouvernement pense nous allouer, ceux-ci n’ont pas l’effet qu’ils devraient avoir, poursuit-il.
Leur argument selon lequel les volumes de services ont diminué et qu’il faut donc consacrer moins de fonds à ce secteur montre malheureusement une méconnaissance du problème global avec lequel nous sommes aux prises.
Selon M. Hesman, les déficits s’aggravent depuis des années en raison de l’évolution des besoins de la communauté.
Il attribue le coût de ces déficits aux jeunes avec des besoins complexes et qui requièrent des services aigus qui leur sont confiés.
Le président du Syndicat explique qu’ils ne sont pas outillés pour traiter ces besoins.
Nous sommes aujourd’hui dans une situation de crise et c’est ce qui fait augmenter nos coûts, conclut-il.
Avec les informations de Pratyush Dayal, de CBC News
Ouvrir en mode plein écranLa Société d'aide à l'enfance de Windsor-Essex met à la porte plus de 20 employés.
Photo : Radio-Canada / Kathleen Saylors/CBC
Gabriel Nikundana Publié le 26 mars à 17 h 53 HAEÉcouter l’articleLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.La Société d’aide à l’enfance de Windsor-Essex est aux prises avec un déficit de 10 millions de dollars et a licencié plus de 20 employés.
La demande croissante pour ces services a largement dépassé notre capacité financière […]. C’est ce qui a conduit à ce réalignement difficile mais nécessaire de nos effectifs, explique par voie de communiqué Derrick Drouillard, directeur général de l’agence.
Ouvrir en mode plein écranL’année dernière, la Société d'aide à l'enfance a dépensé plus de 6 millions de dollars pour aider les enfants placés sans autorisation, affirme Derrick Drouillard.
Les enfants et les jeunes qui nous sont confiés ont des besoins beaucoup plus complexes et nécessitent des niveaux de soutien et de services plus élevés que jamais auparavant.
La Société s’engage à veiller à ce que les réductions de personnel ne nuisent pas à la qualité des soins, rassure M. Drouillard.
Selon la section locale 2286 du Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente les employés, certains des postes supprimés font partie du service d’adoption et du service de la recherche de familles d’accueil. Neuf postes de travailleurs familiaux ont également été supprimés.
Deux points de vue opposés sur le financement
Il blâme le sous-financement provincial et demande à la province d’intervenir en allouant davantage de fonds pour mettre fin aux coupes.
Dans un communiqué, le ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires explique qu’il a pourtant constamment soutenu le système de bien-être et de protection de l’enfance grâce à des investissements.
Le ministère ajoute que le financement de la Société d’aide à l’enfance de Windsor-Essex a été augmenté de 540 000 $ de 2023-24 à 2024-25.
Il souligne aussi que le financement du secteur en Ontario a augmenté de près de 129 millions de dollars au cours de la dernière décennie et que le nombre d’enfants et de jeunes pris en charge a diminué de près de 30 %.
C’est une plaisanterie, rétorque Craig Hesman, le président du Syndicat.
Nous avons constaté une stagnation du financement de notre agence et de l’ensemble du secteur en Ontario en ce qui concerne la protection de l’enfance […]. Quels que soient les fonds que le gouvernement pense nous allouer, ceux-ci n’ont pas l’effet qu’ils devraient avoir, poursuit-il.
Ouvrir en mode plein écranLe président de la section locale 2286, Craig Hesman, affirme que la Société d'aide à l'enfance est aux prises avec un déficit de 10 millions de dollars, en partie parce qu’elle accueille un grand nombre d’enfants dans des établissements tels que des hôtels.
Leur argument selon lequel les volumes de services ont diminué et qu’il faut donc consacrer moins de fonds à ce secteur montre malheureusement une méconnaissance du problème global avec lequel nous sommes aux prises.
Selon M. Hesman, les déficits s’aggravent depuis des années en raison de l’évolution des besoins de la communauté.
Il attribue le coût de ces déficits aux jeunes avec des besoins complexes et qui requièrent des services aigus qui leur sont confiés.
Le président du Syndicat explique qu’ils ne sont pas outillés pour traiter ces besoins.
Nous sommes aujourd’hui dans une situation de crise et c’est ce qui fait augmenter nos coûts, conclut-il.
Avec les informations de Pratyush Dayal, de CBC News
La demande croissante pour ces services a largement dépassé notre capacité financière […]
C’est ce qui a conduit à ce réalignement difficile mais nécessaire de nos effectifs
explique par voie de communiqué Derrick Drouillard
directeur général de l’agence
Les enfants et les jeunes qui nous sont confiés ont des besoins beaucoup plus complexes et nécessitent des niveaux de soutien et de services plus élevés que jamais auparavant
La Société s’engage à veiller à ce que les réductions de personnel ne nuisent pas à la qualité des soins
Selon la section locale 2286 du Syndicat canadien de la fonction publique
certains des postes supprimés font partie du service d’adoption et du service de la recherche de familles d’accueil
Neuf postes de travailleurs familiaux ont également été supprimés
Le Syndicat indique que le financement pour la prise en charge d'enfants aux besoins croissants n'est pas toujours suffisant
Il blâme le sous-financement provincial et demande à la province d’intervenir en allouant davantage de fonds pour mettre fin aux coupes
le ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires explique qu’il a pourtant constamment soutenu le système de bien-être et de protection de l’enfance grâce à des investissements
Le ministère ajoute que le financement de la Société d’aide à l’enfance de Windsor-Essex a été augmenté de 540 000 $ de 2023-24 à 2024-25
Il souligne aussi que le financement du secteur en Ontario a augmenté de près de 129 millions de dollars au cours de la dernière décennie et que le nombre d’enfants et de jeunes pris en charge a diminué de près de 30 %
Nous avons constaté une stagnation du financement de notre agence et de l’ensemble du secteur en Ontario en ce qui concerne la protection de l’enfance […]
Quels que soient les fonds que le gouvernement pense nous allouer
ceux-ci n’ont pas l’effet qu’ils devraient avoir
Leur argument selon lequel les volumes de services ont diminué et qu’il faut donc consacrer moins de fonds à ce secteur montre malheureusement une méconnaissance du problème global avec lequel nous sommes aux prises
les déficits s’aggravent depuis des années en raison de l’évolution des besoins de la communauté
Il attribue le coût de ces déficits aux jeunes avec des besoins complexes et qui requièrent des services aigus qui leur sont confiés
Le président du Syndicat explique qu’ils ne sont pas outillés pour traiter ces besoins
Nous sommes aujourd’hui dans une situation de crise et c’est ce qui fait augmenter nos coûts
La Société d’aide à l’enfance de Windsor-Essex est aux prises avec un déficit de 10 millions de dollars et a licencié plus de 20 employés.