Masquer A Savièse
les propriétaires de vignes refusent de regrouper leurs parcelles À Savièse (VS)
les propriétaires de vignes refusent de regrouper leurs parcelles / 19h30 / 2 min
/ le 25 mars 2025 Pour obtenir des subventions destinées à moderniser le vignoble valaisan
un regroupement des parcelles serait nécessaire à Savièse
qui visait également à améliorer la rentabilité du vignoble en créant de plus grandes unités de production
Morcelé au fil des générations par des héritages et des successions
le vignoble de Savièse est partagé entre 1900 propriétaires
Son regroupement aurait permis de diminuer les coûts de production
mais 55% des propriétaires s'y sont opposés
témoigne mardi dans le 19h30 de la RTS Julien Richard
secrétaire du groupement d’intérêt viticole de Savièse
le vote contre le projet est dû à l'insécurité et à la peur de perdre au change
"Le projet présenté était mal ficelé et mal communiqué"
La densité de parcelles à l’hectare est phénoménale
c'était de réduire ce nombre à trois ou quatre par hectare"
qui a porté ce projet de regroupement pendant huit ans avec le soutien du canton et de la Confédération
Sylvain Dumoulin souligne que le statu quo est problématique: "Beaucoup de vignes sont abandonnées ou arrachées
les exploitants et les propriétaires continueront d'abandonner des parcelles."
la branche et les pouvoirs publics ont prévu d'injecter 170 millions de francs dans la modernisation du vignoble
les routes d'accès et le renouvellement des ceps
ces fonds ne sont disponibles que pour les productions d'au moins 3000 mètres carrés
une grande majorité des vignes valaisannes ne pourra pas en bénéficier
souligne le conseiller d'Etat Christophe Darbellay: "Si on ne fait pas de remaniement parcellaire sur une situation comme celle de Savièse
La Confédération avait d’ailleurs fait de cela une condition sine qua non." L'élu du Centre ajoute qu'il faudra étudier des alternatives
mais que d'autres communes pourraient être prioritaires pour recevoir ces fonds
la question du remaniement parcellaire se pose désormais pour les autres communes valaisannes
Les propriétaires devront bientôt décider s'ils souhaitent redécouper leurs terres pour bénéficier des subventions
professionnaliser et moderniser la viticulture valaisanne
Certains propriétaires valaisans laissent leurs vignes à l'abandon
Une pratique pourtant illégale pour des raisons sanitaires
Le Valais envisage d'investir 140 millions pour moderniser son vignoble
De plus en plus de vignes sont bradées ou abandonnées en Valais
Apprendre que ces fous d’un Valais authentique étaient 26 n’est pas la seule surprise de cet ouvrage qui nous invite dans leur bulle
Là-haut, ces Vaudois, Neuchâtelois, Genevois et Français ont capté son essence, intégré ses humanités, suivi ses rites et adopté ses rythmes. Les coulisses joyeuses d’une fête villageoise. La lessive à la rivière. La montée à l’alpage. Jusqu’à l’existence qui laisse ses marques, creusant les visages. Ou courbant l’échine du père qui amène le cercueil de son enfant mort au cimetière.
Dans «L’École de Savièse, autrement», elles posent un regard neuf, redéfinissent le territoire d’action, les dynamiques de groupe. Et déconstruisent quelques idées tenaces. Le fil est édifiant sans s’interdire d’être vivant. Il est aussi global sans nier les individualités. Première surprise: il y en a 26!
Cette École de Savièse rapidement réduite à une poignée d’artistes est en fait… une nébuleuse. Une vraie force de frappe. Avec des peintres, mais pas que. Des hommes, mais pas que. L’ouvrage nous mène à la rencontre picturale et biographique d’artistes peu croisées, rarement citées, dont la Nyonnaise Julia Bonnard (1860-1927). Ou les filles d’artistes. Comme leurs épouses, dont la Genevoise Marguerite Vallet-Gilliard.
Et là… deuxième réajustement scientifique: Savièse n’est pas le seul port d’attache de ces archéologues d’une authenticité rêvée. Ils s’éparpillent entre le val d’Hérens, le val d’Anniviers ou encore Saas Fee et Zermatt. Et si cette transhumance embrasse un ailleurs, elle signifie aussi une rupture.
Des surprises éclairées par leurs recherches, il y en a encore. Notamment photographiques. Ces artistes, on les voit vivre. Travailler. Se réunir. Se prendre en photo. Ou se tirer le portrait. Un peu comme si on était avec eux, dans cette bulle intemporelle qui a fait école. Mais aussi une part de l’image de la Suisse.
«L’École de Savièse, autrement», Maéva Besse et Isaline Pfefferlé. Éd. art&fiction, 324 p.
L’ouvrage «L’Ecole de Savièse, autrement» met en valeur nombre d’artistes et de lieux où ils sont allés peindre. Comme ici Fritz Edouard Huguenin Lassauguette, «Aux Haudères, Val d’Hérens», 1898.Musée Jenisch Vevey, Julien GremaudSur l’École de Savièse
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La Municipalité de Savièse accueille un nouvel accrochage temporaire
Au cœur de son espace d’exposition
situé dans les combles de la Maison de Commune
elle propose de découvrir les œuvres de Germaine Boy
Elle célèbre ainsi les 140 ans de la naissance de l’artiste en lui dédiant une exposition
pour la première fois de l’histoire
Partageant sa vie durant 50 ans entre Paris et le Valais
l’artiste parisienne a cependant été oubliée de toute publication scientifique
Mais comment a-t-elle pu passer entre les mailles du filet
collaboratrice scientifique auprès de la Municipalité de Savièse
Les œuvres présentées à Savièse
proviennent en partie du Musée d’art du Valais à Sion
qui détient une collection liée à "L’École de Savièse"
Le reste appartient à des collectionneurs privés originaires de Suisse
Germaine Boy est très décorative et illustrative
elle a baigné dans la mouvance de l’Art nouveau
Un contexte artistique centré sur les motifs
l’ornementation ainsi que sur la décoration
Des influences qui se ressentent dans son travail tant parisien que dans ceux effectués lors de ses passages en Valais
Cette exposition temporaire est rattachée au phénomène appelé "École de Savièse"
Ce dernier désigne la vingtaine d’artistes qui
dans le sillage d’Ernest Biéler
se sont succédé en Valais entre 1880 et 1930
Avec son restaurant ouvert récemment à Savièse
le Valaisan a été nommé meilleur jeune chef de Suisse par le Guide Michelin
et au binôme managérial formé avec son épouse
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une étoile Michelin et une étoile verte dans la foulée
puis cette année le Prix Michelin du jeune chef
décerné par Blancpain: Gilles Varone connaît
depuis l’ouverture de son restaurant dans son Valais natal
Après avoir travaillé dans les cuisines londoniennes d’Anton Mosimann
c’est au centre de Savièse qu’il met en scène une cuisine gourmande
axée sur le terroir et la plus durable possible
Une approche défendue côté salle par son épouse Letizia
Agés tous deux de 29 ans et ensemble depuis 2013
ils partagent le goût d’entreprendre et l’acceptation des longues journées que le secteur de la restauration implique
Lire aussi: Au Guide Michelin, la gastronomie suisse au firmament
Les droits de douane compliquent les affaires des entreprises suisses
Les multiples transferts de l'attaquant belge Romelu Lukaku
ont généré plusieurs centaines de milliers d'euros que ses anciens clubs formateurs essayent encore de récupérer
président de l’Association suisse d’assurances
président d’Economiesuisse et Martin Hirzel
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Le remaniement parcellaire des vignes saviésannes a été balayé hier soir par les vignerons de la commune
55% d’entre eux ont dit non à ce projet pilote qui visait a rassembler les petits parcelles pour faciliter leur exploitation
Une douche froide pour les autorités communales et cantonales
viticulteur et nouveau président de la Chambre Valaisanne d’Agriculture
La rédaction Canal9 | Die Redaktion Kanal9
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est remise en lumière à Savièse Du Boy dont on fait les artistes
/ le 5 décembre 2024 Germaine Boy (1884-1971) est une artiste française qui travaille sur le motif en Valais entre 1910 et 1950 environ
l'Espace d'exposition de la collection communale met en lumière son travail jusqu'au 27 juillet 2025 dans une exposition intitulée "Germaine Boy - Entre Paris et le Valais"
La peintre française Germaine Boy était éprise du Valais
Elle venait chaque année passer l'été à Savièse et peindre la nature et les paysages
une quarantaine de ces peintures reviennent en Suisse et sont acquises par le Musée d’art du Valais
Oubliée lors de l'écriture de l'histoire du singulier phénomène culturel de l'École de Savièse
qui désigne les artistes peintres ayant trouvé l'inspiration à Savièse ou y ayant vécu
Germaine Boy est une artiste qui participe pourtant au développement d'une iconographie régionale et à la diffusion de l'image rurale du Valais à l'extérieur du canton
"J'avais envie de commencer par l'oeuvre qui a un petit peu tout changé
la conseillère communale en charge du dicastère de la culture
et moi-même avons été approchées par un marchand d'art qui nous a montré cette très belle oeuvre de Germaine Boy intitulée 'Savièse Suisse'
qui représente une procession de Saviésannes"
raconte dans l'émission Vertigo du 5 décembre Isaline Pfefferlé
conservatrice/collaboratrice scientifique et curatrice de l'exposition
Isaline Pfefferlé et Annie Héritier découvrent donc le travail magnifique de l'artiste qu'elles ne connaissent pas et qui ne figure pas dans les livres
"On a réfléchi un petit peu et on s'est dit que ce n'était pas parce qu'elle n'était pas dans les livres qu'elle ne méritait pas d'attention"
Les deux femmes commencent alors des recherches et une véritable enquête afin de rendre à Germaine Boy la place qui lui est due
"Elle s'est concentrée vraiment sur les sujets et a complètement délaissé le contexte
"La représentation est ancrée dans la réalité
Contrairement à d'autres artistes de l'Ecole de Savièse
Germaine Boy ne tombe pas dans l'idéalisation
elle accorde un intérêt ethnographique au travail des champs"
Germaine Boy retrouve sa véritable place d'artiste dans cette exposition inédite
Espace d'exposition de la collection communale
Une exposition et un ouvrage offrent un nouveau regard sur l’Ecole de Savièse
Ce phénomène qui a vu plusieurs artistes hors canton représenter les paysages et personnages du Valais à la fin du 19e et le début de 20e siècle
Viviane Givord
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Maéva Besse et Isaline Pfefferlé croisent 26 trajectoires picturales dans le Valais des années 1884-1939
Il serait aussi possible de parler d’absence totale de logique
Alors qu’en peinture «l’école de Savièse» s’éloigne de plus en plus dans le temps; au moment où le goût général dédaigne ce genre de tableaux régionalistes; tandis que la cote de certains des noms cités s’effondre sur le marché
Un catalogue raisonné en deux volumes de Jean-Charles Giroud est paru fin 2023 sur l’œuvre d’Edouard Vallet
Et voici qu’un tandem d’historiennes politiquement correctes jusqu’à la caricature se charge chez art&fiction de l’ensemble du sujet
Il s’agit de «replacer l’école dans une perspective de déconstruction où les artistes sont appréhendé.e.s sans hiérarchie.»
Ne vous cabrez pas tout de suite sur vos pattes arrière
Il y a beaucoup à retenir du texte des deux auteurs (ou autrices) Maéva Besse et Isaline Pfefferlé
L’iconographie se révèle par ailleurs novatrice
Il se trouve non seulement là reproduites des œuvres jamais vues
mais encore toute une documentation photographique d’époque en partie inédite
qui marque l’entrée d’un éditeur confidentiel dans le difficile domaine du «beau livre»
se cache en effet un énorme travail de recherche en amont
Le mouvement peut ainsi se retrouver mis dans son contexte historique
avec les projecteurs braqués non plus sur les protagonistes
mais ceux et surtout celles qui passaient jusqu’ici pour de simples comparses
D’où une vision chorale où chacun tient sa partition
«La sortie de la messe à Savièse» d’Ernest Biéler
Ici l’Histoire n’a pas eu besoin de se voir réécrite
C’est bien là le moment où le Vaudois Ernest Biéler a eu la révélation
C’était là son chemin de Damas à la saint Paul
moins la chute de cheval ou plutôt ici de mulet
«Je me mis à peindre à Savièse pour la première fois
N’oublions pas que c’était un événement de se rendre en Valais; on mettait quatre heures de chemin de fer de Lausanne à Sion.» Notez qu’avec les actuelles pannes des CFF
D’où l’idée d’un phalanstère pour se retrouver en montagne
dans un lieu préservé des méfaits de la civilisation
Un paradis rustique avec plein de traditions immémoriales
Les Français ont dû au même moment avoir une impression identique en se retrouvant à Pont-Aven
même si Maéva et Isaline préfèrent la comparaison avec la forêt de Fontainebleau
Un endroit dont les seuls personnages restaient pourtant des arbres centenaires…
Marguerite Burnat-Provins a aussi donné quelques affiches
Notez la présence du mulet!DR.Biéler va bientôt faire école
De nombreux collègues (un mot épicène) viendront à Savièse ou dans ses environs immédiats
La figure humaine jouera pour eux un rôle important
Il y aura une concentration sur les femmes
les enfants et les beaux vieillards bien ridés
C’étaient après tout eux qui se chargeaient de transmettre la mémoire et les codes de vie
Une existence tournée à la fois vers l’église et le travail des champs
Que de «sorties de messe» chez les représentants de l’«école de Savièse» (en écrivait au départ «de Savièze»)
C’était d’ailleurs bien ainsi que tout avait commencé
La première composition mahousse sur le sujet de Biéler
conservée aujourd’hui au MCB-a de Lausanne
et l’usage massif des cernes noirs qui vont finir par accorder le fond et la forme
nous demeurions plutôt chez Biéler dans une sorte d’académisme en plein air
Le Neuchâtelois Edmond Bille a aussi fait la publicité du canton.DR.Il y a très peu eu de Valaisans dans l’«école de Savièse»
d’autant plus que Raphy d’Allèves ne fait pas partie de toutes les listes canoniques
Tout le monde n’admet pas les mêmes figures sous prétexte que plusieurs artistes se sont laissés attirer par d’autres villages
L’essentiel reste de noter qu’il s’agit là d’une production essentiellement exogène
avec un gros apport genevois et protestant
Des gens extérieurs sont venus se dépouiller des oripeaux de la civilisation industrielle
que ne souligne pas ici le tandem d’autrices
la bourgade bretonne s’est retrouvée promue capitale de la modernité
il s’agit d’une crispation sur des traditions également picturales
Il ne faut pas oublier que «l’école de Savièse»
naît et se développe alors que l’Europe occidentale connaît l’impressionnisme
Il s’agit donc d’une survivance dans un canton tenant de la réserve d’Indiens
Le Biéler mat peignant avec des cernes noirs à la tempera
Il continuera ainsi jusque dans les années 1940.DR.Maéva Besse et Isaline Pfefferlé ont tenu
à remettre au premier plan des figures jusqu’ici jugées secondaires
Mais aussi quelques hommes ayant passé sous les radars à une époque où il n’y en avait pourtant pas
Avez-vous jamais entendu parler de Germaine Boy
d’Albert Silvestre ou de Berthe Roten-Calpini
il convient de remédier à ces oublis dans une vision au ras des pâquerettes de l’histoire de l’art
il n’existe plus de niveau esthétique et par conséquent plus de hiérarchie
celle-ci contredit la volonté actuelle de tout aplatir comme si le monde devait se voir unifié avec un fer à repasser
Il me semble pourtant permis d’affirmer qu’un gros petit quelque chose sépare Ernest Biéler ou Edouard Vallet des compositions laborieuses de Paul Virchaux
Il existe de même quelques années-lumière entre Marguerite Burnat-Provins et les toiles pour le moins médiocres d’une Valentine Métin-Gilliard
tout se doit de rester neutre (sauf la Suisse!)
Edouard Vallet a beaucoup donné dans la gravure,DR.Il s’agit néanmoins d’un livre important
publié dans un ouvrage toilé d’un beau rouge
en dépit de l’obligatoire langage inclusif
Une prudence peut-être face à un canton supposé homophobe
mais elles éclairent au lieu de ressembler comme souvent à un fouillis universitaire
J’y ai vu en Béotien de simples taches de plusieurs nuances d’orange sur fond blanc
La Valaisanne Maëlle Cornut «dialogue depuis ses débuts avec les réflexions féministes en jetant un regard critique sur les normes de féminité et de masculinité façonnées par le patriarcat
Elle porte une attention particulière à la déconstruction des mécanismes de domination dans une perspective intersectionnelle en croisant les notions de race
de genre et d’exploitation du vivant.» C’est curieux
Il me semble avoir déjà entendu ce discours quelque part
Trajectoires croisées de 26 artistes en Valais»
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La rédaction vous propose
éluGéraldine Varone,1221 voix, élue
ce regroupement d’artistes qui s’est formé dès la fin du XIXème siècle pour représenter le plateau saviésan
a été largement documenté par les spécialistes
Et deux historiennes de l’art – Isaline Pfefferlé et Maéva Besse – ont décidé de s’emparer
dans un livre qui vient de paraître. «L’école de Savièse
autrement» ressort de l’anonymat de nombreuses personnalités
"En montant une exposition avec la municipalité de Savièse et la Ville d'Aigle
nous avons remarqué de nombreuses lacunes
historienne de l’art et curatrice indépendante.
On en savait donc peu sur des artistes mentionnés dans certains documents
car ils ont moins intéressé les chercheurs
Un point d'autant plus vrai en ce qui concerne les femmes
Celles-ci avaient peu accès aux institutions
"et donc un style moins académique
qui ne correspond pas forcément aux standards esthétiques"
A cela s'ajoute un autre paramètre : le temps à disposition
elles menaient souvent une vie de famille en parallèle"
Conséquence : leur production était souvent moins abondante
avec le risque qu'elle soit moins remarquée
"En l'absence de quelqu'un pour collectionner leur oeuvre
elles tombaient facilement dans l'oubli après leur décès"
même si elles étaient parfois reconnues de leur vivant.
les femmes qui pourraient être rattachées à l'Ecole de Savièse ne sont pas les seules à être passées sous les radars
La thèse de ces historiennes de l'art : plusieurs artistes rattachés à l’Ecole de Savièse ont été
"Car leurs créations n'ont pas assez plu
de leur vivant ou après leur disparition." A cela peuvent s'ajouter plusieurs autres facteurs
comme un manque de notoriété. C'est ainsi que Maéva Besse et Isaline Pfefferlé ont décidé de s'éloigner d'une approche esthétique
"Nous avons donc essayé de mettre de côté ce que l'on peut ou l'on a pu considérer comme 'beau'
pour prendre en compte le contexte de ces oeuvres"
Elles ont ainsi choisi de considérer d'autres critères
comme le lien avec le Valais de ces artistes
les liens qui les unissent - entre eux et avec Ernest Biéler
le plus célèbre - et la période de production de leurs créations
"L'idée nous a permis de désigner au moins 26 artistes comme des 'personnalités rattachées à l'Ecole de Savièse'
contre la quinzaine de peintres que l'on dénombre généralement"
Pour trouver les données manquantes
les deux chercheuses se sont rendues dans des archives
se sont penchées sur des articles de presse et ont même rencontré des descendants
Le résultat : un ouvrage de plus de 300 pages
avec une iconographie en partie inédite
Et elles le soulignent : elles n'auraient pas pu mener à bien leur projet sans les études qui avaient été menées précédemment et l'appui de leurs auteurs
"Nous sommes simplement dans une démarche d'augmentation des recherches qui ont été faites auparavant"
glisse Isaline Pfefferlé.Leur approche est soutenue par la municipalité de Savièse et Pascal Ruedin
l’ancien directeur des Musées cantonaux
Il a écrit la préface de "L'Ecole de Savièse
dans laquelle il décrit la réflexion que l'ouvrage contient comme "historiquement objective"
Une forme de passage de témoin.
par Sophie Bernaert | 14 novembre, 2024 | Actualités, Gastronomie, Styles de vie
par Jean Pierre Pastori | 18 mars, 2025 | Actualités, Success Story, Une
Ainsi peut-on qualifier Anne-Marie Philippe
Car la rédactrice en chef des suppléments suisses de Paris Match et Elle s’est illustrée non seulement dans le journalisme
Le chef anglo-israélien nous parle des challenges de l’ouverture de son premier restaurant en dehors de Londres
de sa collaboration avec le Mandarin Oriental
par Aude Pollet Thiollier | 15 mars, 2025 | Actualités, Styles de vie, Une
un parfum nous enveloppe autant qu’il nous dévoile
Cérébrale – L’Eau Papier Une création Diptyque qui mêle vapeur de riz
Les newsLe chef Gilles Varone se confie en interviewUn mois de folie
Deux points d’un coup au GaultMillau et «Jeune chef de l’année» du Michelin
le GaultMillau 2025 vous a décerné deux points d’un coup
vous avez reçu le «Young chef award» parrainé par Blancpain
lors de la cérémonie du Michelin Suisse 2025
Surtout dans un petit village et dans un restaurant qui n’est soutenu par personne
C’est plutôt encourageant pour la future génération
Alors qu’il est de plus en plus difficile de trouver des jeunes motivés
Pensez-vous que les jeunes se rendent compte de l’investissement en temps et en énergie que ce succès représente
Les jeunes sont souvent trompés par ce qu’ils voient sur les réseaux sociaux et à la télévision
Ils ont ainsi l’illusion que tout le monde peut cuisiner comme un étoilé
Ils ne voient donc souvent pas qu’une récompense est le résultat d’un travail acharné
une récompense est un facteur de motivation très important pour s'intéresser à nos métiers
est-ce que ces titres et ces distinctions ont un effet
Lorsque le GaultMillau nous avait nommé «Découverte de l’année»
je pense que perdre une étoile ou un point n’a pas un effet négatif dans les mêmes proportions
Car la visibilité acquise continue à porter ses fruits
vous avez enregistré beaucoup de réactions
c’est un facteur de motivation qui nous permettra d’atteindre nos objectifs de développement
Je pense notamment à ce jeune collaborateur qui sort d’apprentissage
c’est difficile dans une brigade où tout va vite et où tout le monde communique en anglais
Chaque distinction démontre que l’investissement en vaut la peine
Est-ce que ces reconnaissances vont changer quelque chose
L’intérêt d’un titre soutenu par un sponsor est ailleurs
J’ai déjà eu des contacts bénéfiques qui pourraient déboucher sur des repas à quatre mains avec des chefs d'autres pays et nous donner une visibilité à l’étranger
puisque ces titres ne sont pas décernés qu’en Suisse
notamment en matière de partage de valeurs comme l’écoresponsabilité et le local
ce titre nous montre que le travail paie et qu’il faut croire en ses rêves
Quatre candidats figurent sur la liste socialiste de Savièse pour les élections communales de cet automne
Il s'agit tout d'abord du conseiller communal sortant et député-suppléant au Grand-Conseil Valentin Aymon
Il sera accompagné de Nadia Brahovic qui en est à sa première expérience politique
de l'ancienne conseillère générale de la Ville de Sion Aline Baeriswyl
responsable des projets au sein de l'Association valaisanne des EMS et du Groupement valaisan des CMS
La table de l'exécutif saviésan est actuellement composé de 5 Centristes
la section UDC de Savièse a désigné ses candidats en vue des élections communales du 13 octobre prochain pour renforcer son siège au sein du Conseil communal et renouveler la confiance envers la vice-juge sortante
vice-juge sortante et employée dans une étude d’avocat
assume la présidence de la section UDC de Savièse et du district de Sion
Elle connaît bien les problématiques juridiques et se montre à l’écoute de la population
conseiller communal sortant en charge de l’agriculture et de la bourgeoisie
viticulteur de profession et passionné par l’élevage de la race d’Hérens
qui occupe actuellement le poste de président de la commission de la santé et du social
Il a siégé durant une législature au Conseil communal en assurant la présidence de l’EMS et de l’aménagement du territoire
Ce dernier est directeur d’une structure associative dans le domaine social
sociales et d’engagement au sein des collectivités publiques
souhaite apporter à la population saviésanne un choix de personnes compétentes
engagées et affirmées pour relever les défis de la vie locale
notamment le développement d’une mobilité adaptée pour des villages et non pour une ville
l’harmonisation des prestations entre les jeunes et les personnes âgées
le renforcement du pouvoir d’achat pour les familles
Les défis sont nombreux afin que cette commune ne devienne pas une cité-dortoir
candidat au conseil communal (sortant) et Bruno Perroud
Les NewsLa belle nouvelle cuisine de la p’tite maisonÀ Savièse
Margaux et Jeremy Chapuis ont repris le resto de Gilles Varone
Margaux et Jeremy Chapuis ont repris le 8 mai dernier le restaurant où Gilles Varone a explosé au grand public
et on apprécie l'ambiance détendue qu'il instaure
Après la décoration sobre et tamisée souhaitée par Gilles Varone
tableaux rigolos et jolis bouquets de fleurs («cueillis ce matin dans le jardin») qui nous font nous sentir à la maison
Et si le couple souhaite «avant tout s'amuser et faire plaisir à leurs clients
sans chercher une quelconque note ou étoile»
l'amuse-bouche associe crémeux de courgette au basilic
légère sauce à la fraise et lamelles croquantes de courgette crue
des tomates cerises multicolores émondées et confites sur leur sauce
le tout entourant un palet d'aubergine fondante vêtue d'une sauce barbecue
Une eau de tomate légèrement gélifiée donne un peu de vigueur au tout
incarnée par cet omble en croûte de pain déposé sur un gourmandissime beurre blanc au fumet de poisson
le fenouil se décline en croquante salade aux câpres
dont l'équilibre parfaitement trouvé démontre la maîtrise technique de la cheffe
formée à l'Ecole hôtelière de Genève puis passée notamment à La Chaumière de Serge Labrosse et au Neptune du temps de Nicolas Darnauguilhem
Le riz au lait à la cerise et noix de macadamia
Alors que l'on se délecte d'un gamay valaisan sélectionné avec soin par Jeremy
arrive le plat principal: une volaille tendrement cuite et à la peau croustillante
escortée d'une savoureuse ratatouille enlacée dans une lamelle de courgette
et le jus de volaille servi à table se déguste à la cuillère..
et se sauce avec le pain de la Boulangerie 1955 de St-Pierre-de-Clages
située en face de l'ancien restaurant du couple Chapuis
Embarqués dans un menu enchanteur - tout en restant accessible aux épicuriens d'un soir -
on se réjouit de voir arriver la cheffe avec le dessert: un riz au lait revisité à la cerise et à la noix de macadamia
Margaux et Jeremy Chapuis ont plaisir à cuisiner pour leurs hôtes
>> www.ptitemaison.ch
>> www.ptitemaison.ch
coup de foudre en ValaisSommelière de Gilles Varone
l'ex-comptable éblouit à Savièse et fait les beaux jours du Valais vinicole
«Je n'ai pas tout de suite réalisé l'importance de ce côté-ci de mon travail
Mais il y a une réelle différence entre la dégustation professionnelle
lors de laquelle je profite pleinement.» Rencontrée autour d'un plat d'aubergines au tofu au Sil'o
ce restaurant thaï situé à deux pas de la gare de Sion
Lise n'éludera aucune question et se penchera avec passion sur son parcours et ses défis à suivre
et ainsi de créer une carte de cave de zéro
Nous avons des sensibilités vinicoles similaires
et ils m'ont permis de m'éclater aussi en dehors des vins.» Car pour la sommelière
son métier ne se limite pas au sacro-saint jus de raisin fermenté
la rhubarbe pochée et sa glace au safran des Touristes trouvaient la réplique dans un saké à la fraise
alors que le mariage cerise-réglisse-estragon dialoguait malicieusement avec une bière à la cerise
Le duo a pu compter sur Lise à la réouverture du restaurant en 2022
«Les vins suisses offrent une diversité folle
Où donc Lise Donier-Meroz apprécie-t-elle s'attabler dans son canton? «Je ne sais jamais si c'est en Valais ou sur Vaud, mais j'ai eu un gros coup de cœur pour la Maison Le Maguet (14/20)
Elle cite aussi les Collines (14/20) de François-Xavier Lemploy et Maud Lemploy à La Sage (ci-dessus) et le Petit-Lac à Sierre
la voilà en route chez Sandrine Caloz à Miège
chez Romain Favre à Chippis… C'est chez ce dernier qu'elle a dégusté cette rèze (vin blanc alpin
rarissime) élevée en amphore dont elle nous parle grand sourire
Un coup de foudre qui lui a donné l'envie de créer sa propre cuvée
tu ouvres des instants de vie en découvrant celle de ces artisans de la vigne
L'étiquette du vin que vinifie Lise Donier-Meroz est réalisée avec la petite sœur graphiste de cette dernière
La centaine de bouteilles sortira dans les premiers mois de 2025
À l'écouter raconter «son» Valais viticole
on a de la peine à croire que l'aînée de sa fratrie de trois est arrivée dans ce canton il y a trois ans à peine
qu'elle avait commencé sa vie professionnelle comme comptable et souhaitait continuer dans les ressources humaines
au Restaurant L'Enclume (3 étoiles Michelin à Cartmel
qui lui a fait découvrir le monde de la sommellerie
Lise passe beaucoup de temps avec le chef sommelier du restaurant
qui lui suggère le poste de commise sommelière
Elle accepte et commence en parallèle les cours du WSET (ndlr: Wine & Spirit Education Trust
un organisme international formateur dans le monde du vin et des spiritueux)
elle est sur la liste d'attente pour passer l'examen du Master of Sommelier
«J'attends ce coup de téléphone avec impatience!»
Le restaurant L'Enclume, à Cartmel, a été obtenu la meilleure note possible au classement La Liste 2025, aux côtés du Cheval Blanc de Peter Knogl
Le chef Simon Rogan fait des merveilles à L'Enclume: son canard vieilli à sec
choux de printemps et sauce infusée à l'aspérule odorante
entre deux prises de notes et quelques morceaux de tofu
on passe en revue la playlist musicale de Lise
Et c'est lorsqu'elle évoque ses artistes préférées (Taylor Swift
Zao de Sagazan) qu'on lui demande si elle se revendique féministe
je ne suis pas favorable à instaurer des quotas sur les cartes
mais il se trouve que de plus en plus de vigneronnes élaborent de grands vins
alors je valorise leur travail.» Une conviction forte
qui permet à l'amateur ou à l'amatrice de vin de découvrir des noms - encore - peu connus
on aborde la question des passions de l'intéressée
la réponse fuse: l'histoire des différents cépages
On sourit lorsqu'elle développe sur l'humagne blanche
raisin d'origine valaisanne dont «on trouve trace dès l'an 1313» dans les Alpes
Une région dans laquelle sont produits de «sublimes vins
en place une poignée à la fin de sa carte ainsi qu'un dans ses accords
Une preuve de confiance de la part de Gilles Varone
envers qui la sommelière est reconnaissante: «C'est une chance extraordinaire de travailler au quotidien avec un chef exigeant qui a autant d'ambition et qui met tout en œuvre pour les atteindre
Gilles me pousse tous les jours à m'améliorer
je lui dois beaucoup.» C'est lorsque l'on s'attable à Savièse et qu'on la laisse nous guider que l'on se rend compte de la facilité et de la passion qu'entretient Lise
Un coup de cœur récent? Le célèbre chasselas Dézaley Chemin de Fer, de la famille Massy à Epesses
Le restaurant Gilles Varone à Savièse
lise-donier-meroz-sommeliere-restaurant-gilles-varone-saviese-valais
Où donc Lise Donier-Meroz apprécie-t-elle s'attabler dans son canton? «Je ne sais jamais si c'est en Valais ou sur Vaud, mais j'ai eu un gros coup de cœur pour la Maison Le Maguet (14/20)
Elle cite aussi les Collines (14/20) de François-Xavier Lemploy et Maud Lemploy à La Sage (ci-dessus) et le Petit-Lac à Sierre
Le restaurant L'Enclume, à Cartmel, a été obtenu la meilleure note possible au classement La Liste 2025, aux côtés du Cheval Blanc de Peter Knogl
Un coup de cœur récent? Le célèbre chasselas Dézaley Chemin de Fer, de la famille Massy à Epesses
Le restaurant Gilles Varone à Savièse
C’est l’aboutissement d’un rêve d’enfant
Depuis ses premiers modèles réduits réalisés à l’âge de 13 ans
a fait en sorte que ce rêve devienne réalité
il s’envole pour les États-Unis
où il assiste pour la première fois à un rassemblement de constructeurs amateurs près de Chicago
Vingt ans s’écoulent avant qu’il commande son avion en kit
un peu comme on le ferait pour un meuble du géant suédois
La caisse du kit arrive à Savièse en avril 2018
Six ans et des milliers d’heures de travail plus tard
Yannick Bovier est fier de son avion baptisé "Spirit of Sion"
L'avion a été héliporté au mois de mai jusqu'au hangar Farner sur l'aéroport de Sion
L'atelier de 60 m² prévu dans la villa de Savièse devenait trop exigu
"L'appareil fait 9,70 mètres d'envergure et 8 mètres de long environ
C'est un petit avion monomoteur assez grand
qui permet de transporter quatre personnes et 50 kilos de bagages"
précise Yannick Bovier en entrant dans le hangar
L'avion est terminé à 95%
car je suis en train de travailler sur le moteur
C'est tout un assemblage qui petit à petit se concrétise." Yannick Bovier nous ouvre les portes papillon de son avion "à la Lamborghini"
"L'intérieur de l'avion n'est pas encore aménagé
Il reste encore beaucoup de travail au niveau électrique pour raccorder tous ces instruments."
Le Valaisan reconnaît que c'est une activité très chronophage
"Ce qu'il y a de plus compliqué avec ce projet
ce n'est pas de construire l'avion
ses amis et de garder un certain équilibre
J'ai eu la chance d'avoir une épouse fantastique
qui m'a toujours soutenu et qui m'a même aidé
car il faut être à deux pour de nombreuses étapes
c'est aussi un projet de couple."
Le premier kit livré à Savièse pour la construction de cet avion sont les empennages
soit les surfaces placées à l'arrière des ailes ou de la queue d'un avion pour lui donner de la stabilité
"On ne naît pas constructeur d'avion
"Le kit est organisé de telle façon qu'on commence par les parties les moins techniques et on acquiert cette connaissance petit à petit
avec les parties les plus compliquées."
Yannick Bovier rappelle que les premiers pilotes
dans les années 1900 étaient également des constructeurs amateurs
"La personne qui rêvait de voler devait d'abord construire son avion
Je vois notre démarche un peu comme un retour aux sources : on fait le cheminement complet
Yannick Bovier la partage avec son épouse Vasita
qui a participé à la construction
Et ils côtoient aussi toute une communauté de passionnés
on ne s’improvise pas constructeur d’avion
L’opération est très réglementée
"C'est très surveillé
On ne construit pas son avion comme ça et on part voler
Il y a beaucoup de papiers à faire et beaucoup de contrôles
On a un conseiller de construction qui vient voir régulièrement l'avion
L'Office fédéral de l'aviation civile donne son autorisation finale
Le constructeur surveille également le tout
mais qui est quand même bien entouré"
Un premier vol est prévu au printemps prochain
Avec ses 260 chevaux et ses 2000 km d’autonomie
devrait lui permettre de naviguer partout en Europe
et même s'aventurer dans le reste du monde
À ceux qui lui reprochent de contribuer à l'émission de CO2 avec ce projet
le pilote rappelle qu'une étude menée par l'Office fédéral de l'environnement en 2013 indique que l'aviation légère n'émet que 0,07% de CO2
À noter encore que pour construire un avion amateur
il faut compter entre 50'000 et 200'000 francs
L'aventure de Yannick et Vasita Bovier est à suivre ici.
est célébrée avec solennité à Savièse en Valais
veut qu'à tour de rôle l'un de cinq villages de la commune organise cet événement annuel
la prise des bannières et celle de l'esponton - une demi-pique militaire - marquent le début de la célébration avec la grand-messe et la procession pour point culminant de la journée
Le Saint-Sacrement placé dans l'ostensoir est alors porté à travers les rues du village et la procession s'arrête à des reposoirs décorés de fleurs
la Fête-Dieu n'en conserve pas moins une signification profondément religieuse
La preuve en 1959 avec les images de l'émission Objectif 59
Ce document d'archives est malheureusement muet
La procession de l'hostie sacrée dans les rues de la ville
Un rituel très important pour la communauté catholique
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RecettePréparez un riz au lait délicieux à la cerisePartager
la trentenaire déploie un talent manifeste en cuisine
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Riz au lait à la cerise Margaux Chapuis Savièse la p'tite maison