Les juges portugais ont reconnu coupable un homme qui avait tué sa femme en 2012 sur un parking de Schübelbach (SZ) L'homme était connu des autorités à cause de violences conjugales.Police cantonale de Schwytz.Un Portugais de 36 ans a été condamné à 20 ans de prison pour l'assassinat de sa femme en 2012 sur un parking de Schübelbach (SZ) Il avait été arrêté après trois semaines de cavale dans son pays devant le tribunal de district de Ponte de Lima Les juges portugais l'ont reconnu coupable d'assassinat et de détention illégale d'arme Le condamné devra en outre payer 80'000 francs de dommages et intérêts à la famille de la victime Le jugement date du 21 janvier et n'est pas encore en vigueur a indiqué la procureure schwyzoise en charge du dossier Elle confirmait des informations de plusieurs journaux de Suisse centrale Le procès a eu lieu au Portugal car il est courant que dans ce genre d'affaires le pays refuse l'extradition de ses citoyens Le Ministère public schwyzois a collaboré étroitement avec son homologue de Ponte de Lima Sept témoins suisses ont été interrogés pendant le procès via un système de vidéo sécurisé le prévenu a tiré plusieurs coups de feu sur son épouse près de la gare de Schübelbach-Buttikon (SZ) Il a pris la fuite et n'a été arrêté que trois semaines plus tard au Portugal L'homme était connu des autorités à cause de violences conjugales La justice lui avait interdit d'approcher sa femme et ordonné un accompagnement psychiatrique Mais après une expertise psychiatrique attestant qu'il ne présentait qu'un danger potentiel plutôt modéré Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback@tamedia.ch Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration kath.ch/traduction et adaptation : Raphaël Zbinden Le 18 avril 2023, un rapport accablant sur les abus sexuels dans l’archidiocèse allemand de Fribourg-en-Brisgau a été publié Il accuse notamment les archevêques de l’époque Mgr Oskar Saier (1978-2002) et Mgr Robert Zollitsch (2002-2013) de graves manquements dans le traitement des dossiers Selon des recherches effectuées par le Sonntagsblick ce rapport de quelque 600 pages porte également sur le cas d’un prêtre suisse dénommé Gregor Müller ce dernier était religieux à l’abbaye cistercienne de Wettingen-Mehrerau (Autriche) et travaillait aussi bien en Autriche qu’en Allemagne et en Suisse Gregor Müller aurait notamment agressé sexuellement des enfants de chœur il a travaillé dans la paroisse de Baden (AG) où il a également fondé un chœur d’enfants il aurait eu des relations sexuelles avec un Tchécoslovaque de 28 ans en 1985 aurait ensuite tué une jeune fille de 16 ans avec un couteau de cuisine à Wettingen (AG) la question s’est posée dans quelle mesure le contact sexuel avec le prêtre avait conduit au crime aurait commis son acte pour «se purifier» de ses relations sexuelles Gregor Müller a ensuite officié à Schübelbach (SZ) Jusqu’à ce que l’évêque de Coire de l’époque Une victime avait alors informé l’évêché d’agressions sexuelles sur des enfants et des adolescents commises par le prêtre dans les années 1970 en Allemagne et en Autriche aujourd’hui archevêque de Vaduz (Liechtenstein) Le sujet de l’entretien était l’incident de Baden Les participants n’ont cependant pas établi de lien de cause à effet entre le comportement de Gregor Müller et le meurtre de la jeune fille Le cas du prêtre aurait également été soulevé au sein du conseil épiscopal de Coire L’organe directeur aurait donné sa bénédiction à l’embauche du religieux en 1992 visible dans le rapport de Fribourg-en-Brisgau stipule que le prêtre et la localité de Schübelbach «prennent le risque et que l’évêque et le conseil épiscopal n’assument aucune responsabilité» le diocèse de Coire a fait savoir qu’il n’avait pas été informé des abus sexuels commis par le prêtre sur des mineurs Les experts allemands estiment toutefois que cette version n’est pas crédible l’évêché de Bâle avait qualifié l’embauche de l’abbé Müller «d’erreur d’appréciation injustifiable du point de vue actuel» comme le révélait à l’époque l’agence catholique KIPA a déclaré au Sonntagsblick qu’il regrettait «absolument les décisions grossièrement négligentes des responsables de l’époque» Mgr Joseph Bonnemain «regrette lui aussi vivement que les responsables se soient comportés et aient pris cette décision en 1992» rapporte la porte-parole de l’évêché L’évêque «examinera à nouveau en détail l’ensemble des dossiers en raison de l’actualité les analysera et prendra d’éventuelles mesures» Rédaction: redaction@cath.ch Retrouvez le Bulletin de Cath-Info qui donne des nouvelles régulières de nos activités.