Nous mettons tout en œuvre pour rétablir le service dans les meilleurs délais Découvrez Le Haut Anjou en illimité pour 1€ seulement Découvrir les offres Dans la matinée, les gendarmes de Segré-en-Anjou-Bleu ont découvert le corps sans vie d'un homme dans les toilettes publiques de l'esplanade Antoine-Glémain, à Segré (Maine-et-Loire), mercredi 15 janvier 2025. Cet homme, sans domicile fixe était âgé de 56 ans. Un médecin s'est rendu sur les lieux tandis que la gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les causes du décès. L'intervention d'une tierce personne est exclue. Le froid pourrait être la cause de ce décès. Expliquez en quelques lignes votre signalement Vous devez être connecté pour enregistrer votre choix Publié : 10 janvier 2025 à 10h10 - Modifié : 12 janvier 2025 à 20h40 Alexis Vellayoudom C'est une fin heureuse à un douloureux combat. L'année dernière, Oxygène Radio vous racontait l'histoire de Wafae une Marocaine qui avait fait l'objet d'une OQTF une obligation de quitter le territoire français sa situation a été régularisée.  Wafae rejoint la France par amour pour se marier à un Français elle reçoit une OQTF des autorités françaises pour son "manque d'intégration" L'état lui reproche de ne pas avoir cherché à travailler "L'intéressée n'est pas dépourvue d'attaches familiales au Maroc où résident ses trois enfants mineurs et ses parents et où elle a vécu jusqu'à l'âge de trente-deux ans Elle ne justifie pas d'une intégration particulière en France" car la Maison départementale de l'Autonomie la déclarait inapte au travail en raison d'une sclérose en plaques sévère qui lui a été diagnostiquée en 2018.  l'ancienne policière marocaine va batailler d'abord en utilisant des recours judiciaires puis administratifs elle cumule des dettes auprès de Maine-et-Loire Habitat Son état de santé se dégrade et l'amène à une tentative de suicide en août 2023 la visite de deux gendarmes et d'un huissier à son domicile pour lui faire savoir qu'elle devra quitter son logement dans les prochains mois LIRE AUSSI. "Aujourd'hui, c'est comme si j'avais 86", Wafae se confie sur sa sclérose en plaques Le Futuroscope change de dimension et devient Futuroscope Xperiences ! Une véritable destination de séjour à vivre de jour comme de nuit. 12h20 Site créé par les Indés Radios Économie Article réservé aux abonnés La logistique Chronique Article réservé aux abonnés « La propension des politiques à se mobiliser davantage pour défendre l’emploi dans l’industrie que dans le commerce interroge sur la hiérarchie du travail » Tribune Article réservé aux abonnés « L’idée d’un référendum sur le budget et la dette va à l’encontre des principes qui sont au fondement de notre démocratie parlementaire » Histoire Article réservé aux abonnés Comment les restes d’Adolf Hitler ont été identifiés Vidéos Article réservé aux abonnés Guerre culturelle : comment Trump essaye d’imposer un récit mensonger de l’histoire International Article réservé aux abonnés Syrie : des vidéos authentifiées par « Le Monde » prouvent que des hommes du nouveau régime étaient bien impliqués dans les massacres d’alaouites Planète Article réservé aux abonnés Au cœur de l’océan Indien l’un des plus grands poumons de la planète est en danger de mort Éditorial Recherche : un appel de la Sorbonne à l’ambition trop modeste Entretien Article réservé aux abonnés Le trumpisme est-il un fascisme  Entretien Article réservé aux abonnés Robert Ageneau Tribune Article réservé aux abonnés Cytomégalovirus : « Le dépistage systématique chez les femmes enceintes est une urgence sanitaire et éthique » Culture Article réservé aux abonnés « L’Effacement » et « Les Enfants rouges » deux regards cinématographiques intimes et politiques sur l’Algérie et la Tunisie Le Monde des livres Article réservé aux abonnés « Le Cercle des obligés » Culture Article réservé aux abonnés Pour « Cap Corse un tournage agité dans les profondeurs de la Méditerranée Culture Article réservé aux abonnés Les séries de la semaine : « Parlement » Économie Article réservé aux abonnés Les guides de voyage traditionnels en perte de vitesse Le Goût du Monde Article réservé aux abonnés A Montreuil Chronique Au cœur des Terrasses du Larzac Chronique Article réservé aux abonnés La France buissonnière : 42 marathons d’affilée pour un coureur atteint de mucoviscidose que la riposte militaire israélienne est une « faute politique et stratégique » Le talmudiste franco-israélien plaide pour un sionisme adossé aux mouvements démocratiques du Proche-Orient Ivan Segré travaille à la fois sur la littérature rabbinique Critique du tournant droitier de certains intellectuels juifs (La Réaction philosémite 2009) comme de l’antisionisme porté par une partie de la gauche (Misère de l’antisionisme Ivan Segré a notamment écrit Les Pingouins de l’universel il partage sa vie entre la France et Israël et défend une vision progressiste et démocratique de l’avenir israélo-palestinien Pour ce qui est de justifier la riposte militaire israélienne et les condamnations qui proviendraient de grandes puissances mondiales sachant la manière dont ces Etats se comportent lorsque leurs intérêts vitaux mieux vaudrait avoir vu le jour à Gaza qu’à Bagdad Et je pense que la riposte militaire israélienne est une erreur stratégique sans même parler des problèmes éthiques qu’elle soulève du fait des victimes civiles et des otages détenus par le Hamas les bombes occidentales n’ont semé aucun avenir Lecture du Monde en cours sur un autre appareil Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici Ce dernier restera connecté avec ce compte Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez mais en les utilisant à des moments différents Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. 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Les résultats ne sont pas encore connus. À ce jour, l'auteur présumé bénéficie bien sûr de la présomption d'innocence. Selon des documents en notre possession, il a reconnu une partie des faits.  Selon nos sources, plusieurs employés, anciens apprentis ainsi que la famille de l'auteur présumé ont été entendus. Contacté, le procureur de la République n'a pas souhaité répondre à nos questions et ni confirmer l'ouverture de cette enquête. « C'est une visite un peu exceptionnelle. On va pouvoir accéder à la sous-préfecture de Segré, ce qui n'a jamais eu lieu pour des journées du patrimoine », introduit Jean Luard devant une trentaine de curieux Le jeune historien, passionné par les origines du Segréen Napoléon a créé les sous-préfectures et les préfectures Il y avait quatre sous-préfectures à l'époque : Saumur « 600 habitants au moment de la création de la sous-préfecture et c'était la seule ville qui avait été assez républicaine pendant la Révolution par rapport à toutes les campagnes des alentours qui avaient versé dans la chouannerie et les guerres de Vendée » La sous-préfecture de Segré n'a toutefois pas toujours été là où on la connaît aujourd'hui il n'y avait pas de bâtiment dédié pour accueillir une sous-préfecture ils logeaient dans des bâtiments qui n'étaient pas dédiés à cette fonction » Et de préciser : « Le sous-préfet était logé dans un immeuble loué à un particulier pendant vingt-trois ans de 1823 jusqu'à la construction de la sous-préfecture en 1862 "L'ancienne sous-préfecture existe toujours Jean Luard a montré l'ancienne sous-préfecture de Segré Il y a encore le porte-drapeau qui est fixé dans le mur" Et de retracer jusqu'aux origines de cette ancienne sous-préfecture : "Elle a été construite en 1806 par un bourgeois segréen mais a été rachetée ensuite pour le sous-préfet Jean Luard remet ce bâtiment dans son contexte et explique à quoi servaient les différentes parties de cette demeure Le bâtiment où est Square Habitat abritait les écuries et la remise pour la voiture du sous-préfet En présence de la sous-préfète le public a pu visiter le rez-de-chaussée de la sous-préfecture les visiteurs ont pu entrer dans l'actuelle sous-préfecture La 45e édition de la course cycliste reliant Nantes à Segré aura lieu samedi 6 avril 2024 Le départ réel sera donné à 13 h 50 au Boulay les coureurs traverseront entre autres Teille Ces classements intermédiaires seront au nombre de quatre " Ces classements d'étape permettent d'attribuer des points pour le classement final" les cyclistes feront six tours de circuit à Segré Les U17 segréens disputeront une course d'attente Lucas Boniface s'était imposé sur ce parcours exigeant de 167 kilomètres "Il permet aux coachs de repérer les cyclistes" présidente du comité d'organisation Nantes-Segré "Beaucoup de cyclistes passés par la course deviennent professionnels" "Les cyclistes jettent leurs déchets dans cette zone et les organisateurs les ramassent Le directeur de course décrit : " Jusqu'à Pouancé ils passent par les différentes côtes du secteur." le calendrier étant adapté à cause des Jeux olympiques : " Le calendrier est avancé d'une semaine mais ça tombait pendant le week-end de Pâques Beaucoup de coureurs mutualiseront le déplacement Ils feront Nantes-Segré le samedi et Redon-Redon" © DirectVelo - Tous droits réservés. Mentions légales - CGV Vous pouvez aussi consulter du contenu spécifique à la FranceBelgique : Comité d'Organisation Nantes Segré Consulterle journal Économie Article réservé aux abonnés Inégalités : radiographie d’une France redevenue une société d’héritiers qui cherche à concilier engagement à l’extrême gauche et attachement à la tradition juive escompte un changement politique puisant aux sources bibliques Par Nicolas Weill Ce choix, Ivan Segré le paie cher. L’institution universitaire est rétive à admettre des itinéraires qui sortent des sentiers battus. Malgré ses dix livres, dont deux traduits en anglais, malgré une thèse de doctorat remarquée, dirigée par le philosophe trotskiste Daniel Bensaïd (1946-2010) l’un des sites les plus inventifs de la gauche radicale et bénéficiant çà et là de résidences d’écrivains Il vous reste 88.67% de cet article à lire Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe merci de contacter notre service commercial Profitez tout l’été de grilles 5x5 inédites et ludiques Chaque jour une nouvelle grille de Philippe Dupuis 10 minutes pour trouver un maximum de mots Chaque jour de nouveaux jeux et plus de 2000 grilles d’archives La question de l’identité juive peut être abordée de bien des manières depuis une approche juridique (halakhique) de « qui est juif » jusqu’à la multiplicité des formes historiques politiques et sociales de l’existence juive Il est également possible d’envisager la question par un biais rigoureusement conceptuel L’enjeu est alors d’interroger l’identité juive à partir du corpus fondateur la singularité de l’identité juive réside dans son articulation à deux événements fondateurs : le départ d’Abraham « vers la terre que je te montrerai » (Genèse) et la sortie d’Égypte (Exode) Cette double fondation recèle un enseignement : la question de l’identité est nouée à celle de l’émancipation individuelle et collective C’est sans doute la première des raisons pour laquelle la singularité juive a une valeur universelle au sens où les prophètes évoquent une « lumière pour les nations » nous voudrions interroger un énoncé du Talmud qui définit l’identité juive suivant deux pôles une discussion oppose deux des principaux maîtres du judaïsme d’Eretz-Israël (dit « palestinien » suivant le lexique universitaire) à deux des principaux maîtres du judaïsme babylonien Celle-ci concerne une notion en effet fondamentale soit le fait de transgresser la loi sans en avoir conscience (be-shogeg) de jardiner ; si Lévi jardine néanmoins parce qu’il a oublié qu’aujourd’hui est le jour de shabbat sans avoir conscience de transgresser l’interdit du jour de shabbat Il doit dans ce cas apporter un sacrifice au Temple pour expier soit le fait qu’il a oublié que ce jour-là était le jour de shabbat La question débattue par ces maîtres du Talmud est la suivante : qu’en est-il dans le cas d’un juif qui aurait ignoré le principe même du shabbat c’est-à-dire qui n’aurait jamais su qu’il y a un jour nommé « shabbat » lors duquel on ne jardine pas  Est-ce qu’il doit apporter un sacrifice expiatoire pour réparer son inconscience  en un point au moins de son existence consciente qu’il existait un tel jour nommé « shabbat » et qu’il a ensuite oublié l’existence de ce jour-là  Ou pour le traduire en termes heideggériens l’oubli de la question de l’être suppose-t-il qu’on ait été au moins une fois habité par cette question ou bien l’oubli de cette question vaut-il même sans que la question n’ait jamais consciemment été posée un juif qui n’aurait jamais su qu’il existe un jour du shabbat doit néanmoins apporter un sacrifice expiatoire en réparation de l’ensemble des jours de shabbat dont il aura été inconscient en un cas comme celui-là l’inconscience du shabbat n’est pas significative puisque jamais le juif en question n’a eu connaissance du shabbat une question ne se pose que s’il existe un cas concret qui en agence les termes Comment situer concrètement le cas en question celui d’un « juif » qui n’aurait jamais rien su d’un jour nommé « shabbat »  La réponse du Talmud est la suivante : « un nourrisson kidnappé parmi les idolâtres et un converti qui s’est converti parmi les idolâtres » En définissant le cas d’école dont il est question le Talmud définit d’un même pas l’identité juive au sens le plus strict c’est-à-dire une fois cette identité ramenée à son ossature existentielle irréfragable Et cette identité minimale est donc duale : soit « un nourrisson kidnappé parmi les idolâtres » soit « un converti qui s’est converti parmi les idolâtres » Le cas du « nourrisson kidnappé parmi les idolâtres » est immédiatement clair et distinct : un homme juif et une femme juive – disons Amram et Jokebed – ont eu un enfant qui a été kidnappé puis élevé parmi des idolâtres bien qu’il ignore être juif (puisqu’il ne sait rien de ses géniteurs) et qu’il ignore même l’existence des juifs (puisqu’il a grandi dans un monde idolâtre) Réintégrant un beau jour la communauté d’Israël et apprenant l’existence du « shabbat » doit-il apporter un sacrifice expiatoire  Ce premier pôle de l’identité juive éclaire la portée rigoureusement et comme irréversiblement généalogique du nom « Israël » : est juif l’enfant engendré par des parents juifs (ou a minima par une mère juive) C’est l’une des deux dimensions de l’existence juive a proposé de nommer « facticité juive » ce premier pôle du nom « Israël » celui du « converti qui s’est converti parmi les idolâtres » Et ce deuxième terme du couple théorique en question a posé un redoutable problème aux commentateurs médiévaux du Talmud : quel est le cas de ce « converti qui s’est converti parmi les idolâtres » tant et si bien qu’il est devenu « juif » sans pourtant rien apprendre d’un jour nommé « shabbat »  est de consulter le commentaire de Rashi (XIe siècle) laissant l’étudiant réfléchir par lui-même Voyons donc ce qu’en disent les Tossaphistes les modes de conceptualisation et les conclusions ont pour l’essentiel déterminé la pensée rabbinique postérieure en matière d’études talmudiques et de jurisprudence toute conversion au judaïsme suppose la présence de trois juifs outre la circoncision (dans le cas d’un homme) et l’immersion dans un bain rituel C’est en effet un enseignement explicite du traité Yevamot Un enseignement de Rabbi Yehuda précise même qu’une conversion devant être réalisée devant un tribunal rabbinique une conversion « de soi à soi » ne vaut rien une conversion en son âme et conscience n’est effective que si elle est réalisée en présence de (trois) juifs Le problème qui se pose aux Tossaphistes au traité Shabbat folio 68 c’est donc que ce « converti qui s’est converti parmi les idolâtres » s’apparente au cas d’une conversion « de soi à soi » sa conversion n’est pas réalisée en présence de juifs mais dans un environnement exclusivement composé d’idolâtres s’en affranchit par elle-même et subjective une telle conversion « de soi à soi » sans la présence de trois juifs composant un tribunal rabbinique comment expliquer que dans le cas de ce « converti qui s’est converti parmi les idolâtres » tant et si bien que les principaux maîtres du judaïsme palestinien et babylonien se demandent si un tel « converti » doit ou non apporter un sacrifice expiatoire (une fois qu’il aura eu connaissance de l’existence d’un jour nommé « shabbat »)  Dès lors qu’il faut être un « juif » (ou un « israël » dans le lexique du Talmud) pour être concerné par les interdictions relatives au jour du shabbat la question ne peut se poser que si ces maîtres du Talmud reconnaissent en lui un « juif » au même titre qu’ils reconnaissent « juif » l’enfant d’Amram et Jokebed kidnappé par des idolâtres Pour résoudre l’apparente contradiction entre l’enseignement du traité Shabbbat 68 et celui de Yevamot 47 les Tossaphistes expliquent que dans le cas de ce singulier converti « parmi les idolâtres » il y a eu une conversion en bonne et due forme c’est-à-dire devant un tribunal rabbinique Mais dans ce cas comment s’explique-t-on que le « converti » ignore le jour du shabbat que le tribunal rabbinique aura omis de lui enseigner le jour du shabbat Peut-on se satisfaire de cette explication  le commentaire des Tossaphistes souligne la difficulté davantage qu’il ne la résout Car s’il s’agit d’une conversion devant un tribunal rabbinique pourquoi évoquer un « converti qui s’est converti parmi les idolâtres » celui d’un tribunal rabbinique qui omet d’enseigner le jour du shabbat à un converti  Dès lors que la question qui importe au Talmud est celle d’un juif inconscient de sa judéité (et partant S’il importe donc d’associer au cas du nourrisson kidnappé un autre cas ce n’est pas dans un souci de recourir à toutes les configurations possibles et imaginables mais dans l’idée d’appréhender l’ossature irréfragable de l’identité juive quel sens y-aurait-il à envisager trois juifs de passage dans un monde idolâtre convertissant un individu sans rien lui apprendre sans quoi cet enseignement du traité Shabbat 68 contredirait celui du traité Yevamot 47 Dans sa codification du Talmud (Halakhot Shegaggot il écrit que les deux cas en question sont ceux « d’un enfant kidnappé parmi les idolâtres et d’un enfant converti parmi les idolâtres » Rabbi Yossef Caro ne manque pas de relever l’anomalie : le Talmud distingue entre le « nourrisson »kidnappé parmi les idolâtres d’une part le « converti » qui s’est converti parmi les idolâtres d’autre part celui d’un « enfant » mais aussi bien Rabbi Yossef Caro en conclut que selon Maïmonide un tribunal rabbinique digne de ce nom lui aurait nécessairement enseigné l’existence du shabbat Et ce serait donc la raison pour laquelle Maïmonide corrige le texte sur ce point : s’agissant d’un enfant on peut comprendre qu’on ne lui ait rien enseigné ou que l’enfant n’étant pas en âge de raison si bien que cela équivaut au cas du nourrisson kidnappé Reste que les versions du texte talmudique sont unanimes : il s’agit d’un « converti » et non d’un « enfant converti » il s’agit d’un « nourrisson » (tinok) Le Talmud distingue donc très clairement les deux cas : l’un est un « nourrisson kidnappé » n’ayant donc aucun souvenir conscient de ses géniteurs ; l’autre est « un converti qui s’est converti » ce qui dénote l’initiative personnelle d’un adulte demeure ici plus abrupte encore : comment s’expliquer qu’une fois converti par un tribunal rabbinique cet enfant soit abandonné parmi les idolâtres pourquoi le Talmud irait-il chercher un second cas qui ne répond à aucune nécessité théorique (puisqu’il redouble le premier) ni existentielle (puisqu’il est insensé)  le cas du « nourrisson kidnappé parmi les idolâtres » est d’une rigoureuse consistance théorique et existentielle : il expose la dimension purement généalogique du nom « juif » l’individu en question étant assigné à ce nom de manière passive sans aucune initiative consciente de sa part ; il y est voué de par sa naissance d’où la « facticité juive » dont parle Benny Lévy Pourquoi donc ajouter le cas d’un converti dont on ne sait guère comment déterminer les circonstances de la conversion puis de l’abandon par un tribunal rabbinique apparemment farfelu Nahmanide (XIIIe) propose une autre explication en plus de celle avancée par les Tossaphistes : il s’agirait bien d’une personne qui s’est converti « de soi à soi » dans un monde idolâtre mais « à qui on n’aurait pas fait savoir qu’une conversion de soi à soi n’est pas une conversion » il serait donc possible de s’en tenir à la lettre du Talmud à condition toutefois de préciser que la conversion singulière de cet individu singulier aurait été dans ce cas validée alors qu’elle n’aurait pas dû l’être Instruit de l’analyse des principaux commentateurs médiévaux L’individu en question « s’est converti parmi les idolâtres » ce qui laisse entendre qu’il a agi de sa propre initiative dans un monde idolâtre Tandis que le premier pôle de l’identité juive est celui de la généalogie irréversiblement juif bien que kidnappé et élevé parmi les idolâtres ne pouvant prendre appui sur rien d’autre que sur soi puisque l’individu en question est né et vit « parmi les idolâtres » Sur un pôle il y a l’irréfragable vocation intime de l’individu qui est né de parents juifs la dualité essentielle du nom « Israël » : à un pôle Abraham à un autre le nourrisson capturé par des idolâtres Le premier terme du couple théorique en question est donc l’individu qui né de parents juifs mais kidnappé dès sa naissance par des idolâtres ce qu’il a donc toujours été en son être même apporter un sacrifice expiatoire pour avoir ignoré le jour de shabbat ou faut-il en un point de sa vie consciente avoir su être juif et avoir su qu’existe le jour du shabbat pour être redevable d’un tel sacrifice expiatoire l’alter ego de l’enfant né de parents juifs c’est donc « un converti qui s’est converti parmi les idolâtres » le cas est bel et bien celui d’un idolâtre qui devient un « israël » par lui-même par le fait de son propre cheminement existentiel s’il « s’est converti parmi les idolâtres » c’est donc qu’il a vécu dans un monde idolâtre où il n’y avait nulle altérité juive nul juif de qui apprendre à désirer être juif ni même de qui apprendre qu’une telle nomination – « juif » ou « Israël » – existe Cela ne voudrait donc pas nécessairement dire ici qu’il s’est « converti » au judaïsme puisqu’il ignore l’existence historique d’Israël qu’il s’est rendu absolument étranger au monde idolâtre dans lequel il évolue – et qu’en ce sens il est devenu « juif » Le point d’identité logico-existentielle entre « le nourrisson kidnappé » et « le converti parmi les idolâtres » ce serait donc que l’un et l’autre sont rigoureusement inconscientsd’être « juifs » La différence est cependant que « le nourrisson kidnappé parmi les idolâtres » est « juif » du fait qu’il est l’enfant de Jokebed et Amram tandis que « le converti qui s’est converti parmi les idolâtres » est « juif » du fait de sa propre création subjective c’est-à-dire du fait d’un cheminement existentiel singulier par lequel il s’est rendu absolument étranger au monde idolâtre Et tels seraient donc les deux pôles de l’identité juive qui ouvriraient à la pensée en intériorité du nom « Israël » : le nourrisson kidnappé Abordons à présent l’objection des Tossaphistes comme l’enseigne le traité Yevamot 47 se serait converti « de soi à soi » en s’arrachant subjectivement au monde dans lequel il vit puisque dans son cas il n’y a ni tribunal rabbinique des « juifs » comme du nom « Israël »  Résoudre le problème posé n’exige cependant pas d’abandonner la cohérence théorique et existentielle de l’énoncé talmudique C’est au contraire en la maintenant que les choses s’éclairent il s’agit d’un converti qui s’est converti parmi Israël c’est-à-dire en étant au contact avec des juifs ou en étant au moins informé de l’existence historique d’Israël n’est recevable que s’il est converti par un tribunal rabbinique et qu’il a procédé au rite de la conversion (la circoncision et le bain rituel) comme l’enseigne Rabbi Yehuda en Yevamot 47a car il se serait alors converti au judaïsme en se défiant de l’existence historique des juifs dans le cas d’un converti parmi les idolâtres la conversion « de soi à soi » est effective Il est alors nommé « Israël » du fait de sa propre création subjective il n’a pas eu connaissance de l’altérité historique d’Israël puisqu’il vit « parmi les idolâtres » c’est exclusivement sa puissance subjective singulière L’enseignement du traité Yevamot 47 s’articule donc à présent avec celui du traité Shabbat 68 Dans le cas du traité Yevamot 47 raison pour laquelle sa conversion « de soi à soi » ne vaut pas car sa conversion « de soi à soi » est alors l’expression d’une défiance à l’égard de l’existence historique d’Israël dans le cas du traité Shabbat 68 le « converti qui s’est converti parmi les idolâtres » est un individu qui s’est affranchi par lui-même et cela sans rien savoir de l’existence historique d’Israël Or il est néanmoins considéré comme un « israël » par les maîtres du Talmud, au même titre que le nourrisson kidnappé si bien que s’il apprend un jour l’existence historique d’Israël et celle du jour du shabbat se posera alors la question de savoir s’il doit apporter un sacrifice Le « converti parmi les idolâtres » réactualise la fondation abrahamique : « Va pour toi émancipe-toi de ton devenir d’animal humain émancipe-toi des déterminismes idolâtres » Les deux cas en question s’articulent à présent dans leur nécessité théorique et existentielle : sur un pôle il y a l’irréfragable vocation intime de l’individu qui est né de parents juifs la dualité essentielle du nom « Israël » : à un pôle Abraham les commentateurs médiévaux : il est impossible de reconnaître un individu comme « juif » sur le seul critère de son affranchissement subjectif eu égard au monde idolâtre nulle hypothétique tâche de naissance sur la fesse droite ne saurait avérer la chose  le cas du « converti qui s’est converti parmi les idolâtres » est un réel qui résiste à toute formalisation juridique Reste que l’objectivation juridique de l’existence juive (la codification médiévale et ses prolongements modernes) ne saurait avoir le dernier mot le traité Shabbat 68 nous délivre un enseignement biblico-talmudique des plus intimes et des plus injonctifs : le nourrisson Moïse et l’adulte Abraham sont les deux pôles de l’identité juive c’est donc le pôle de la subjectivation radicale de la capacité subjective de fonder à partir de rien tandis que le nourrisson arraché de ses parents juifs Amram et Jokebed de revenir à Israël : nourrisson remis aux mains de la fille de Pharaon pour échapper au décret de mort Moïse fut nommé par elle ; puis il vécut dans la maison du maître de l’Égypte il réponde à la convocation depuis l’intime : « Moïse devint grand L’identité juive réunit donc deux pôles : l’un procède de l’inconscient d’une naissance irréversiblement vouée au nom « juif » l’autre procède de la pure subjectivation consciente sans laquelle il n’y a pas d’aventure humaine véritablement sensée Et à l’inverse de ce que l’argument chrétien n’a cessé de brandir à l’encontre d’Israël l’histoire de Moïse illustre précisément la conjonction essentielle de ces deux pôles puisque c’est le départ abrahamique que Moïse prolonge en rejoignant « ses frères » – ce qui exigeait d’abord la nécessité existentielle de sortir de « la maison de Pharaon » https://k-larevue.com/les-deux-poles-de-lid Netanyahou: Le retour des otages reste une priorité absolue il dépend d’une pression militaire accrue Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée Commentairedocument.getElementById("comment").setAttribute( "id" "aa1c6395fc504cf071030a01b9044283" );document.getElementById("ddef42ccb9").setAttribute( "id" Δdocument.getElementById( "ak_js_1" ).setAttribute( "value" N’oubliez pas de vous abonner gratuitement à nos 3 newsletters hebdomadaires et c’est ICI N’oubliez pas d’ajouter notre adresse newsletter@tribunejuive.info à vos contacts pour être sûr(e)s de recevoir notre newsletter Depuis moins de dix ans, il est devenu un webmagazine www.tribunejuive.info qui publie plusieurs articles par jour et adresse 3 fois par semaine à ses abonnés une newsletter gratuite. Il publie également un très beau magazine papier de 4 à 6 fois par an. « Ça renforce la légitimité de Gamory cycles, ainsi que celle du bambou en tant que matériau. » Pour l’emporter, il devait parcourir les 1 219 kilomètres de l’épreuve cycliste, ce que le Charentais, au guidon de sa propre monture, a fait en 75 heures. Pourtant, comme les abonnements, ils permettent de soutenir le travail des 40 journalistes de notre rédaction qui s'engagent à vous proposer chaque jour une information de qualité, fiable et complète. En acceptant les cookies, vous pourrez accéder aux contenus et fonctionnalités gratuites que propose notre site. Publié : 31 janvier 2024 à 18h45 par Kris Denormandie Très attendue chaque année sur le Segréen la Foire Exposition de Segré revient pour sa 59ème édition avec pour thème "Les Jeux Olympiques" !Pendant deux jours et demi 120 exposants sont attendus à l'intérieur et extérieur du parc des Expositions de Segré ils représenteront une vingtaine d'activités.La sphère agricole et environnementale sera de la partie avec la présence du comice agricole.Les visiteurs pourront également profiter de la fête forraine de maquillage et structure sur ballon pour les enfants.Enfin la restauration sera assurée par Le Pégasien (Saint-Aignan-sur-Roë) durant les 3 jours Artisans, commerçants, associations, collectivitées : Il reste quelques places à pourvoir. Vous pouvez contacter maurane via la page Facebook ou le site internet foireexposegre.fr  L'Association rénovation et mémoire active révèle l'aventure du chemin de fer à la Halte de Teillé l'arrivée du chemin de fer à Segré a impacté durablement le paysage et la vie de la commune les visiteurs peuvent se replonger dans son passé ferroviaire une exposition retrace l'histoire de cette ligne Nantes-Segré témoignages mais aussi du matériel utilisé sur cette ligne plusieurs films en lien avec la ligne sont projetés Un train miniature (années 1950) fonctionne également sur une plate-forme à proximité de la halte et du wagon avec sa moissonneuse du matériel pour l'entretien de la voie est exposé Un chauffeur de loco à vapeur est présent pour raconter la vie du rail Ces journées seront aussi l'occasion de visiter le musée Au siècle passé avec une fabrication de sabots publique et l'alize La première édition du Région Pays de la Loire Tour s'est déroulée en 2023. © Maxppp - Laurent Lairys Gildas Menguy Publié le samedi 2 décembre 2023 à 12:52 Le parcours de la deuxième édition du Région Pays de la Loire Tour a été dévoilé c'est la ville de Château-Gontier-sur-Mayenne qui a été retenue pour accueillir une arrivée d'étape c'est Château-Gontier-sur-Mayenne qui va accueillir une étape du Région Pays de la Loire Tour au printemps 2024 Ce sera le jeudi 4 avril lors d'une étape qui reliera Segré-en-Anjou Bleu à la sous-préfecture du sud Mayenne Cette deuxième édition du Région pays de la Loire Tour s'élancera de Vendée le mardi 2 avril Puis les coureurs iront de Châteaubriant à Saumur lors de la deuxième étape le 3 avril Et au lendemain de l'étape sur les routes du Haut-Anjou les coureurs seront en Sarthe pour une arrivée finale au Mans le sprinteur nazairien Bryan Coquard s'était imposé à Mayenne La victoire finale était revenue au Danois Alexander Kamp Mayenne - L’info près de chez vous Recevez chaque jour l’essentiel de l’actualité locale La ville de Château-Gontier-sur-Mayenne accueille la 3e étape du Région Pays de la Loire Tour ce jeudi 4 avril la circulation et le stationnement sont modifiés remportée au sprint par l'Italien Alberto Dainese Le Breton Ewen Costiou conserve le maillot jaune de leader Le peloton sillonnera le sud du département avant un circuit final à effectuer à quatre reprises dans les rues de la ville Tour de France : Château-Gontier-sur-Mayenne envisage une candidature pour un départ d'étape Château-Gontier-sur-Mayenne Selon les informations de France Bleu Mayenne la ville de Château-Gontier-sur-Mayenne envisage d'être candidate à l'accueil d'un départ d'étape de la Grande Boucle d'ici quelques années ça change tout et ce n'est pas qu'une question d'argent Autour de chez vous Fin des recherches pour retrouver un habitant de Montreuil-Poulay porté disparu depuis le 25 avril Montreuil-Poulay 13h58 a été ébranlée ce samedi après la découverte inattendue d’ossements humains des ouvriers de l’Ageroute ont mis au jour ces restes lors de travaux de terrassement le creusement de tranchées a révélé cette découverte morbide Les travailleurs ont aussitôt prévenu leurs supérieurs qui n’ont pas tardé à alerter les autorités a rapidement découvert que le terrain du futur marché était autrefois un cimetière du village de Keur-Diaou a apporté un éclairage historique tout en soulignant le flou entourant les dates exactes des inhumations passées une suspension des travaux a été immédiatement décrétée Cette pause forcée devrait permettre de faire la lumière sur cette affaire et de décider des mesures à prendre en concertation avec les instances concernées Les champs obligatoires sont indiqués avec * Enregistrer mon nom et mon e-mail dans le navigateur pour mon prochain commentaire Accueil • Sénégal - Actualités • Birkelane : Ce que ces employés de l’Ageroute ont découvert dans un chantier est effrayant des employés de l’Ageroute ont été confrontés à une découverte troublante sur un chantier situé dans la commune de Ségré Gatta dans la région de Kaffrine : des ossements humains ont été mis au jour Cette trouvaille a conduit à la suspension des travaux et à l’ouverture d’une enquête par la gendarmerie Hausse des salaires des domestiques : Cette décision vous semble-t-elle adaptée au contexte économique actuel du pays Voir les résultats Accéder gratuitement à Senenews en cliquant sur le bouton « Accepter et continuer » L’accès gratuit à SeneNews (hors contenus exclusifs abonnés) est subordonné à votre consentement sur l’utilisation des cookies S’abonner à SeneNews Premium pour profiter de tous les contenus L’accès à SeneNews avec abonnement vous permet de consulter tous les contenus de SeneNews depuis notre site et nos applications mobiles Déjà abonné ? 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