Nous mettons tout en œuvre pour rétablir le service dans les meilleurs délais La friche Groebli à Soissons va laisse place d'ici deux ans à une nouvelle résidence avec 115 logements adaptés aux seniors La résidence Clos Vita sera un projet alliant confort C'est une friche située à proximité de la place de Laon qui va renaître de ses cendres La ville de Soissons entend poursuivre son développement urbain harmonieux et durable avec la transformation de la friche industrielle Groebli en un projet phare : la Résidence Clos Vita. Ce projet va redonner vie à une dent creuse depuis longtemps abandonnée tout en préservant l’équilibre naturel des berges de l’Aisne toutes proches. Ce projet incarne une vision : allier patrimoine nature et innovation pour construire une ville durable et attractive Avec une population de seniors en constante augmentation la résidence Clos Vita offre une solution moderne et adaptée spécialement conçus pour répondre aux besoins des personnes âgées services sur mesure (salle de télémédecine salle de fitness) et environnements chaleureux favorisent à la fois l’autonomie et la convivialité La résidence se distingue également par son engagement à promouvoir les interactions sociales avec des espaces communs comme un jardin potager partagé et un terrain de pétanque La résidence sera située non loin du centre-ville de Soissons et donc de toutes commodités : transports Les résidents pourront aussi facilement se balader à quelques mètres de là sur les berges de l'Aisne. «Ce projet s’inscrit dans la stratégie globale de développement local visant à revitaliser le territoire tout en renforçant son attractivité adjointe aux travaux. Les élus locaux ont fait de la requalification des friches et de l’aménagement durable une priorité» Le projet Wilmotte visant à réaménager le centre-ville continue de se déployer à Soissons Les travaux battent leur plein du côté de la rue de la Bannière et à la cathédrale pour créer un square du côté du transept sud Ces aménagements doivent être livrés en juin prochain Le projet Wilmotte du nom de Jean-Michel Wilmotte architecte né à Soissons et ayant imaginé la requalification du centre-ville de sa ville natale Les travaux ont lieu depuis plusieurs semaines en deux points : la rue de la Bannière qui permet de rejoindre les Berges de l'Aisne elles aussi requalifiées ces dernières années Dans la rue de la Bannière, bordée de plusieurs restaurants qui profitent de sa largeur pour installer leurs terrasses dès les beaux jours venus les travaux doivent en faire un lieu de vie festif et convivial grâce à une redéfinition de l’espace dévolu aux automobiles le centre et la partie sud seront structurés par un mobilier urbain design et qualitatif Le nouveau plateau sera ponctué de bacs et de végétation persistante à fleurs des lanternes suspendues viendront renforcer l’ambiance résolument conviviale du site c'est un square qui est en train d'être crée depuis l'automne au niveau du transept sud Il doit permettre de reconnecter cet espace au cœur de ville et mettre en valeur le patrimoine exceptionnel de la cathédrale un exemple remarquable de la transition entre l'art roman et l'art gothique cet aménagement doit être livré en juin prochain Une enveloppe de 23 millions d'euros est consacrée à ces deux projets Le projet Wilmotte s’intègre dans l’ambitieux programme de revitalisation de cœur de ville qui dévoilera d’autres réalisations à venir telles que la rénovation du cinéma la requalification de la place Marquigny ou encore la création d’un pôle de loisirs la tempête Egon détruisait la rose occidentale de la cathédrale de Soissons est aujourd'hui lancée une collecte pour la restauration de cet instrument emblématique La Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) des Hauts-de-France s’associe à la Fondation du patrimoine Hauts-de-France à l’Association Les Amis de la Cathédrale de Soissons et à l’Association Les Amis des Orgues de Soissons pour une campagne de collecte de dons d’envergure.  Cette initiative vise à participer au financement de la restauration de l’orgue de tribune de la cathédrale de Soissons gravement endommagé lors de la tempête Egon en janvier 2017.  Une convention de partenariat a été signée entre les différents acteurs pour un engagement commun en faveur de ce projet patrimonial majeur.  Un orgue historique et emblématique Construit entre 1952 et 1956 par le célèbre facteur d’orgues Victor Gonzalez l’orgue de tribune de la cathédrale de Soissons constitue un ultime témoignage du courant néo-classique français une esthétique qui a marqué de nombreux compositeurs et organistes.  Cet instrument exceptionnel est le fruit de l’histoire mouvementée de la cathédrale Au cours de la Première Guerre mondiale l’ancien orgue est détruit lors des bombardements C'est après la Seconde Guerre mondiale qu'un nouvel orgue est conçu pour sublimer l’architecture restaurée de l’édifice Avec ses machines Barker et son impressionnante tuyauterie il représente un instrument remarquable de l’art organistique français.  Avant d’être gravement endommagé par la tempête Egon cet orgue était régulièrement utilisé pour des concerts des offices religieux et des cours de musique témoignant de son importance artistique et spirituelle.  Les travaux de restauration prévoient notamment la restauration de la tuyauterie la rationalisation de l’alimentation en vent et la remise en état de la mécanique des notes Ce chantier ambitionne de rendre à la cathédrale un élément central de son patrimoine culturel et spirituel tout en renforçant l’attractivité touristique du territoire.  Cette campagne de collecte s’inscrit dans une démarche globale de sauvegarde du patrimoine réaffirmant l’importance de la collaboration entre institutions publiques Sauf mention contraire, tous les contenus de ce site sont sous licence etalab-2.0 l’Université de Picardie Jules Verne a réalisé une fouille préventive au Parc Gouraud (parcelle AP 130) à Soissons (Aisne) Cette opération s’est déroulée dans le cadre d’un projet immobilier de l’entreprise Logivam Elle a été l’occasion d’étudier une fortification du XIXe siècle et de revenir sur l’occupation militaire du site au XXe siècle Le « Parc Gouraud » est une zone d’activité économique qui correspond aux anciennes casernes Gouraud elles abritaient le 67e régiment d’infanterie Ce dernier est dissout en 1993 et dès 2001 les casernes font l’objet d’un important programme de réhabilitation mis en œuvre par la Communauté d’Agglomération du Soissonnais Au préalable à cette réhabilitation et à la construction des nouveaux bâtiments plusieurs diagnostics et fouilles archéologiques sont réalisés sur la parcelle Le but de ces fouilles était principalement l’étude de l’ouvrage à cornes du XIXe siècle La fouille préventive menée par l’Université de Picardie Jules Verne s’est déroulée au Parc Gouraud d’avril à juin 2014 sous la direction de Pauline Augé (Responsable d’opérations à l’UPJV) une sépulture avec deux individus a été mise au jour Cette sépulture a été perturbée lors de l’aménagement de l’ouvrage à cornes du XIXe siècle Elle est à mettre en relation avec la nécropole antique qui se trouvait sur la colline Saint-Jean entre le Ier et le IVe siècle L’emprise de cette nécropole antique du Mont-Saint-Jean est assez bien localisée grâce aux multiples découvertes dès le début du XIXe siècle et aux études anthropologiques issues des opérations archéologiques Les fouilles successives ont mis en évidence un hiatus chronologique important entre la nécropole antique et l’époque moderne À l’époque médiévale, la colline Saint-Jean est marquée par la fondation de l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes dans la seconde moitié du XIe siècle Les ruines de l’abbatiale se trouvent à quelques centaines de mètres au sud-est de la parcelle fouillée l’abbaye élèvera sa propre enceinte fortifiée qui a également marqué l’aménagement de la colline à l’avant de l’enceinte les terrains deviennent une zone de servitude militaire et aucune construction en dure n’est possible sur plusieurs centaines de mètres l’enceinte urbaine de la ville Soissons englobe l’enceinte de l’abbaye Saint-Jean des Vignes Soissons est assiégé par le comte d’Auvergne Ce siège intervient dans un contexte de mécontentements des princes face à l’influence grandissante de Concino Concini (1575 – 1617 †) maréchal d’Ancre et favori de la régente Marie de Médicis (1575 -1642 †) Le graveur Abel Béraut a réalisé une vue cavalière du siège Plusieurs ouvrages sont aménagés pour la mise en défense de la place dont un ouvrage à cornes la création d’ouvrage en avant de la fortification permet de repousser l’assaillant et de limiter les frappes directement sur l’enceinte Vers le début des années 1630, cet ouvrage à cornes apparaît dans une vue de Soissons réalisé par Christophe Tassin, cartographe, architecte et ingénieur géographe du roi (Les plans et profils de toutes les principales villes et lieux considérables de France) Bien que l’existence de cet ouvrage à corne est attesté par les sources historiques à ce jour les différentes fouilles menées sur le parc Gouraud n’ont pas permis d’observer cet ouvrage les aménagements et les terrassements ultérieurs pour un nouvel ouvrage à corne au XIXe ont supprimé les traces de cet ouvrage en terre À partir de 1816 et jusqu’au milieu du XIXe siècle des travaux sont menés afin de faire de Soissons une véritable place forte militaire un projet est proposé pour aménager un nouvel ouvrage à cornes Cet emplacement est toujours un point faible de l’enceinte sur le plan défensif L’objectif de cet ouvrage à cornes est de protéger Soissons d’une éventuelle attaque de la place depuis la hauteur Saint-Jean et de la portée de l’artillerie L’ouvrage permet ainsi de dominer les environs et d’avoir à portée de canon les routes de Paris et de Compiègne les archives militaires décrivent avec beaucoup de détails le projet L’ouvrage à cornes est constitué de deux demi-bastions (droite et gauche) reliés par une courtine L’ouvrage est fermé par une gorge et est flanquée d’un réduit Ce réduit permet de défendre l’intérieur et d’empêcher l’établissement de l’ennemi sur l’ouvrage La communication entre l’ouvrage et la place se fait par une galerie souterraine débouchant dans le fossé du bastion Les fossés de l’ouvrage sont secs et bien défendus directement par l’ouvrage ou à revers depuis la place La fouille entreprise par L’UPJV en 2014 a permis l’observation d’une section du demi-bastion droit L’intérêt défensif de l’ouvrage à cornes est rapidement mis en cause car il n’apporte pas toute la défense nécessaire Soissons est considéré alors comme la clé de Paris mais elle est très vulnérable aux bombardements depuis les plateaux alentours l’ouvrage à corne est maintenant surplombé par les batteries prussiennes situées sur le mont Marion au sud-ouest de Soissons une brèche est faite dans la partie sud de la fortification et Soissons est en partie incendiée La place résiste pendant 19 jours mais l’artillerie de siège écrase rapidement les défenses La défaite de 1870 et la modification des frontières avec la perte de l’Alsace-Lorraine entrainent la création d’un Comité de Défense en 1872 Ce comité adopte un projet proposant deux lignes défensives la plupart des travaux adoptés sont ajournés voire abandonnés La réfection des fortifications de Soissons est trop importante par rapport à l’utilité militaire de la place les murailles de la ville sont abattues côté ouest Les dates relevées sur le mur d’escarpe s’échelonnent entre 1849 jusqu’à 1896 certaines parties étaient toujours accessibles un relevé pierre à pierre a été réalisé du mur de contrescarpe Plusieurs dizaines de traces (graffitis ou marques d’outils) ont été identifiées la ville fait tout pour maintenir un régiment d’infanterie à Soissons La construction de nouvelles casernes est envisagée mais la Grande Guerre l’occupation de Soissons en 1914 par les allemands et la proximité du front retardent quelques peu ce projet Les travaux ne commencent sans doute qu’en 1916 Des photos aériennes prises pendant l’hiver 1917 montrent que plusieurs bâtiments ont été construits Il s’agit des nouvelles casernes constituées alors de cinq grands bâtiments en dur et plusieurs constructions plus modestes entre autres des baraques (type Bessonneau ou Adrian) ou des hangars indiquent que les nouvelles casernes servent alors d’hôpital temporaire Cela coïncide d’une part avec le bombardement des structures sanitaires de Soissons au début de l’année 1917 obligeant l’armée à trouver de nouveaux bâtiments et avec l’afflux toujours important de blessés provenant du Chemin des Dames D’après le témoignage de l’évêque de Soissons, monseigneur Péchenard, « une ambulance de 800 lits est aménagée dans les nouvelles casernes, spécialement destinée aux intoxiqués par les gaz »[1] [1] Pierre-Louis Péchenard Le martyre de Soissons (août 1914-juillet 1918) une tranchée en créneaux a été mise au jour sur plusieurs mètres C’est un court tronçon (32,80 m sur 9,20 m) de forme régulière en zigzag et à l’aménagement soigné Le fonds est composé d’un caillebotis en bois Cette tranchée figure en pointillé sur le canevas de tir de 1918 Un abondant mobilier a été retrouvé dans cette tranchée dont le quart a été fouillé exhaustivement Divers objets métalliques ont été retrouvés dans son comblement il est possible d’identifier des boites de conserve ou encore des éléments de vaisselle (gamelles ou quart ?) ; quelques boutons d’uniformes à grenade utilisés dans l’infanterie française ainsi que des balles et des douilles Plusieurs bouteilles en verre ont également été mises au jour Un masque à gaz et des oculaires ont été retrouvés dans le fond de la tranchée Le masque est un modèle français avec cartouche de type « ARS » (appareil respiratoire spécial) distribué massivement au début de l’année 1918 La tranchée a pu servir à la fois au tir de l’infanterie française mais peut-être aussi de tranchée d’abri les nouvelles casernes boulevard Jeanne d’Arc prennent le nom de « caserne Commandant Gouraud » en l’honneur d’Auguste Gouraud Les travaux sur la caserne reprennent et s’achèvent en 1930 En dehors du mobilier retrouvé dans la tranchée les objets mis au jour durant la fouille n’étaient pas en place Ils datent pour la plupart entre la seconde moitié du XIXe et le début du XXe siècle Vous pouvez voir un échantillon de ce mobilier dans la collection en ligne Les objets sont conservés au Centre de Conservation et d’Etudes Archéologiques (CCEA) de Soissons (contacter le SRA-DRAC Hauts-de-France) Certains objets sont à mettre directement avec la vie militaire : boutons