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La destination d’information de Radio-Canada
La requête vise donc la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ainsi que le gouvernement du Québec
la Ville a uniquement mis fin aux recours individuels
[On souhaite désormais] obtenir le maximum pour couvrir les préjudices qui n'ont pas encore été déterminés par l'autre action
avocat et porte-parole des membres du recours collectif
les sinistrés doivent remplir un formulaire et peuvent s'attendre à être contactés par un avocat
qui dressera un bilan des divers préjudices subis
qu'ils soient matériels ou médicaux
un avocat spécialisé en recours collectifs
ces informations permettront d'avoir une idée de l'enveloppe totale qui doit [être obtenue auprès des] parties adverses
soit le gouvernement du Québec et la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
L’autorisation du recours collectif a été longue à obtenir et il aura fallu aller jusqu'en Cour d’appel avant que celui-ci ne soit autorisé
indique par courriel Me Gérard Samet
Les citoyens rencontrés samedi matin participent à de telles assemblées depuis maintenant plusieurs années
on est venus à une première rencontre
J'espère que le monde va être indemnisé à juste titre
Ça a été très difficile
Il y a des gens qui se sont réellement endettés
puis pour une cause qui n'était pas naturelle
Les gens sont très émotifs [...] parce que ce sont les investissements d'une vie
[...] C'est toute l'âme qui est mise dans une maison
J'ai senti que les gens étaient un peu exaspérés
a pour sa part soufflé M. Astell
Cet avocat espère être en mesure de recueillir le maximum d’indemnités grâce à une entente à l’amiable
bien qu'il s'attende à devoir déposer la requête en cour
Cette avenue occasionnerait néanmoins quelques années de délais supplémentaires
Avec les informations de Gabrielle Proulx
Ariane Fournier est diplômée de l'Université du Québec à Montréal en journalisme
Elle s'est jointe à la rédaction numérique de Radio-Canada en 2024
Six ans après les inondations d'avril 2019
des sinistrés cherchent toujours à être indemnisés pour tous les préjudices qu'ils ont subis
Ouvrir en mode plein écranLe 27 avril 2019
la digue de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a cédé
inondant 2500 maisons et forçant l’évacuation de 6000 résidents
De nombreux sinistrés estiment que les six dernières années ont été un long chemin de croix
Une grande question demeure : seront-ils un jour indemnisés
La requête vise donc la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ainsi que le gouvernement du Québec
[On souhaite désormais] obtenir le maximum pour couvrir les préjudices qui n'ont pas encore été déterminés par l'autre action
Ouvrir en mode plein écranUne réunion pour préparer un règlement du recours collectif a eu lieu samedi à l’église de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Les résidents ont pu poser leurs questions aux divers avocats et experts en immobilier qui étaient sur place
les sinistrés doivent remplir un formulaire et peuvent s'attendre à être contactés par un avocat
qui dressera un bilan des divers préjudices subis
un avocat spécialisé en recours collectifs
ces informations permettront d'avoir une idée de l'enveloppe totale qui doit [être obtenue auprès des] parties adverses
soit le gouvernement du Québec et la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
L’autorisation du recours collectif a été longue à obtenir et il aura fallu aller jusqu'en Cour d’appel avant que celui-ci ne soit autorisé
2:00Des souvenirs encore très douloureuxLes citoyens rencontrés samedi matin participent à de telles assemblées depuis maintenant plusieurs années
J'espère que le monde va être indemnisé à juste titre
Il y a des gens qui se sont réellement endettés
puis pour une cause qui n'était pas naturelle
Les gens sont très émotifs [...] parce que ce sont les investissements d'une vie
[...] C'est toute l'âme qui est mise dans une maison
les rues de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ont été rapidement submergées d'eau
Des milliers de personnes ont dû quitter leur domicile in extremis
J'ai senti que les gens étaient un peu exaspérés
Cet avocat espère être en mesure de recueillir le maximum d’indemnités grâce à une entente à l’amiable
bien qu'il s'attende à devoir déposer la requête en cour
Cette avenue occasionnerait néanmoins quelques années de délais supplémentaires
Donald Trump, président des États-Unis. Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky ». Publié à 4 h 00 HAE Carney à Washington : « On ne veut pas revivre un moment Zelensky »Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump
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Une première assemblée d’information relative au recours collectif déposé en Cour supérieure en mai 2019 a réuni
Le premier ministre canadien doit éviter les dérapages lors de sa rencontre avec Donald Trump
Québec alloue aussi des fonds pour la reconstruction de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska
Le Haut-Commissariat de l'Inde à Ottawa a identifié Vanshika Saini comme une étudiante indienne
Élections Canada a trouvé des erreurs dans les rapports des bureaux de vote locaux
La question du séparatisme pourrait y figurer
Une première assemblée d’information relative au recours collectif déposé en Cour supérieure en mai 2019 a réuni
quelques centaines de résidents de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
demandent à être indemnisés dans le cadre d'une action collective intentée contre la Ville et le gouvernement du Québec
Une grande question demeure : seront-ils un jour indemnisés
Six ans après les inondations d'avril 2019
des sinistrés cherchent toujours à être indemnisés pour tous les préjudices qu'ils ont subis
Près de six ans après les inondations causées par un bris de digue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
les résidents qui ont été sinistrés se sont réunis samedi pour une rencontre d’information en lien avec l’action collective intentée contre la municipalité des Laurentides
le gouvernement du Québec et les ingénieurs qui ont travaillé sur la digue ayant cédé au printemps 2019
Près de 300 personnes ont pu poser leurs questions aux avocats et experts présents
Les personnes touchées par les inondations avaient rempli des fiches de préjudices faisant état des impacts matériels
Certains ont subi des blessures corporelles
d’autres ont vu leur maison être complètement inondée
et plusieurs vivent toujours du stress post-traumatique en lien avec cet événement
c'était vraiment pour les mettre au courant
puis ça ramène plein de mauvais souvenirs»
a témoigné à TVA Nouvelles Brigitte Pruneau
La plupart des victimes souhaitent pouvoir en venir à une entente à l’amiable afin d’éviter le procès et d’obtenir des montants équitables selon leurs pertes et préjudices
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Publié le 14 avril 2025 à 17:10 | Modifié le 15 avril 2025 à 16:48
Le nouvel emplacement de récupération se trouve au centre commercial Les Promenades Deux-Montagnes avec de nouveaux équipements
Ce lieu combine 3 services : le retour à l’unité avec des récupératrices automatisées
le retour express qui permet de déposer un sac de contenants non triés et le retour en vrac
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Quelque 2500 maisons avaient été inondées le 27 avril 2019, forçant l’évacuation d’urgence de plus de 6000 personnes.
Avec ce paiement d'environ 32,5 millions de dollars, la Ville met fin uniquement aux recours individuels dans ce dossier.
Elle devra encore faire face à une demande de recours collectif ainsi qu’à deux dossiers, portés par des riverains, liés à la construction de la nouvelle digue.
En décembre dernier, la Ville, le gouvernement du Québec et toutes les parties demanderesses avaient convenu de régler le litige dans le cadre d’une conférence de règlement à l’amiable (CRA) présidée par le juge Paul Mayer.
Cette CRA a permis une entente pour l’ensemble des litiges individuels. La Ville et ses assureurs approuvent ces règlements sans préjudice ni admission de responsabilité comme écrit dans la résolution adoptée lors d'une séance extraordinaire du conseil le 5 février dernier.
Ces ententes sont sous le sceau de la confidentialité vu l'existence de dossiers judiciaires non visés par la CRA, indique le document de la Ville.
Le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, François Robillard, s’est dit content d’être arrivé à une entente. Il précise ne pas pouvoir divulguer davantage d’information sur le paiement de la somme tant que la Ville est toujours devant les tribunaux. Il a toutefois indiqué que la petite municipalité de 20 000 habitants n'assumera pas seule l’entièreté de la facture.
Ouvrir en mode plein écranLe bris de la digue survenu en avril 2019 avait entraîné une vague de poursuites contre la Municipalité. (Photo d'archives)
Photo : (Sebastien St-Jean/AFP/Getty Images)
Le bris de la digue à l'origine du sinistre avait entraîné une vague de poursuites contre la Municipalité.
Quelque 2500 maisons avaient été inondées le 27 avril 2019, forçant l’évacuation d’urgence de plus de 6000 personnes.
Avec ce paiement d'environ 32,5 millions de dollars, la Ville met fin uniquement aux recours individuels dans ce dossier.
Elle devra encore faire face à une demande de recours collectif ainsi qu’à deux dossiers, portés par des riverains, liés à la construction de la nouvelle digue.
En décembre dernier, la Ville, le gouvernement du Québec et toutes les parties demanderesses avaient convenu de régler le litige dans le cadre d’une conférence de règlement à l’amiable (CRA) présidée par le juge Paul Mayer.
Cette CRA a permis une entente pour l’ensemble des litiges individuels. La Ville et ses assureurs approuvent ces règlements sans préjudice ni admission de responsabilité comme écrit dans la résolution adoptée lors d'une séance extraordinaire du conseil le 5 février dernier.
Ces ententes sont sous le sceau de la confidentialité vu l'existence de dossiers judiciaires non visés par la CRA, indique le document de la Ville.
Le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, François Robillard, s’est dit content d’être arrivé à une entente. Il précise ne pas pouvoir divulguer davantage d’information sur le paiement de la somme tant que la Ville est toujours devant les tribunaux. Il a toutefois indiqué que la petite municipalité de 20 000 habitants n'assumera pas seule l’entièreté de la facture.
Le bris de la digue à l'origine du sinistre avait entraîné une vague de poursuites contre la Municipalité
Quelque 2500 maisons avaient été inondées le 27 avril 2019
forçant l’évacuation d’urgence de plus de 6000 personnes
Avec ce paiement d'environ 32,5 millions de dollars
la Ville met fin uniquement aux recours individuels dans ce dossier
Elle devra encore faire face à une demande de recours collectif ainsi qu’à deux dossiers
liés à la construction de la nouvelle digue
le gouvernement du Québec et toutes les parties demanderesses avaient convenu de régler le litige dans le cadre d’une conférence de règlement à l’amiable (CRA) présidée par le juge Paul Mayer
Cette CRA a permis une entente pour l’ensemble des litiges individuels
La Ville et ses assureurs approuvent ces règlements sans préjudice ni admission de responsabilité comme écrit dans la résolution adoptée lors d'une séance extraordinaire du conseil le 5 février dernier
Ces ententes sont sous le sceau de la confidentialité vu l'existence de dossiers judiciaires non visés par la CRA
s’est dit content d’être arrivé à une entente
Il précise ne pas pouvoir divulguer davantage d’information sur le paiement de la somme tant que la Ville est toujours devant les tribunaux
Il a toutefois indiqué que la petite municipalité de 20 000 habitants n'assumera pas seule l’entièreté de la facture
Marie-Josée Paquette-Comeau a commencé sa carrière en 2016 au sein des équipes de Radio-Canada au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
Elle a depuis couvert plusieurs événements marquants de l'actualité telle que les inondations au Manitoba (2019)
la tempête Fiona à Terre-Neuve-et-Labrador
la crise migratoire à Portland (2022) ainsi que les feux de forêt en Abitibi et à Kelowna (2023)
elle est appelée ponctuellement à travailler à la colline parlementaire à Québec comme à Ottawa
Marie-Josée est affectée aux affaires municipales du Grand Montréal
La Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac versera 32 millions de dollars en dédommagement à une centaine de citoyens
d’entreprises et de compagnies d’assurances à la suite des inondations survenues en avril 2019 dans cette municipalité des Laurentides
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Les 74 cols bleus et cols blancs de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac invitent la population à les accompagner au conseil municipal du 12 juin 2024
Ce sera le moment de lancer le message aux élu(e)s que celle-ci souhaite que ces salarié(e)s obtiennent une entente de principe avant le déclenchement des journées de grève des 20
21 et 24 juin prochains qui auront un impact certain sur les activités de la fête nationale du 24 juin
La grève des 4 et 5 juin derniers a démontré que plusieurs citoyennes et citoyens appuient les demandes raisonnables et responsables des syndicats
« Notre manifestation sera silencieuse et respectueuse envers les élus
mais nous voulons exprimer notre exaspération
Nous sommes sans contrat de travail depuis cinq ans
C’est cinq ans sans augmentations salariales pour nos membres qui voient les villes et municipalités environnantes s’entendre avec les partenaires importants que sont leurs salariés
« Certains citoyens sont venus nous appuyer lors des deux journées de grève des cols blancs et ça nous fait chaud au cœur
Nos syndiqués ont vu leur pouvoir d’achat fondre dans le contexte économique inflationniste des dernières années
Les villes avoisinantes ont signé des ententes donnant des augmentations salariales moyennes variant entre 3,5 % et 4,8 % par année alors que nos demandes se situent entre 3,07 % et 3,36 % annuellement
Les nôtres sont donc tout à fait raisonnables »
des hot-dogs et un rafraîchissement leur seront offerts à partir de 17 h 30
les syndiqué(e)s ainsi que les citoyennes et les citoyens se rendront à la séance du conseil municipal
Ce qui reste à régler à la table de négociation :
Ontario K1G 0Z7 Téléphone: (613) 237-1590 Télécopieur: (613) 237-5508 Sans frais: (844) 237-1590
la valeur des maisons a bondi de plus de 70 % à Sainte-Marthe-sur-le-Lac et à Pointe-Calumet
les changements à venir en matière de zones inondables font craindre le pire
Le maire et la mairesse de ces deux municipalités redoutent des pertes de valeurs dramatiques pour des maisons achetées « en toute légalité »
se sentent trahis par le gouvernement du Québec
qui a financé la reconstruction et le rehaussement des digues à coups de millions de dollars
« J’ai une dizaine de rencontres avec des citoyens en pleurs chaque jour depuis la publication des nouvelles cartes », raconte la mairesse de Pointe-Calumet, Sonia Fontaine. Dans cette petite municipalité d’un peu plus de 6000 habitants, près de 97 % des maisons passeront en zone inondable, selon les tracés préliminaires de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM)
Cette carte — encore provisoire — découle du dépôt par le gouvernement du Québec, en juin dernier, du projet de modernisation du cadre réglementaire applicable aux zones inondables. Désormais, les cartes devront tenir compte de différents degrés de risque : de faible à très élevé
en entrevue à la radio du 98,5 et à Radio-Canada
a affirmé que « les gens qui sont en zone à très haut risque d’inondation
ce sont des gens qui ont déjà été inondés par le passé »
depuis l’achat de sa maison en 2007 à Pointe-Calumet
Monique Lessard n’a jamais subi d’inondation
Sa propriété devrait toutefois bientôt passer en zone inondable à risque très élevé
« C’est écrit noir sur blanc sur mon certificat de localisation
« Le gouvernement ne peut pas changer les règles comme ça sans offrir de solutions aux personnes touchées »
Le projet de Québec ne prévoit pas de montant pour aider les gens comme Mme Lessard — qui n’ont jamaissubi d’inondation
mais qui passent en zone inondable — à déménager
Mme Lessard croit que sa maison ne vaudra plus rien si le projet est adopté tel quel
aux familles qui ont acheté une maison ici à un prix élevé »
le prix de vente d’une maison unifamiliale s’est envolé à Pointe-Calumet
le prix moyen est passé de 219 450 $ à 378 800 $ aujourd’hui
qui a entraîné l’inondation de quelque 6000 bâtiments dans cette municipalité
le marché immobilier a tout de même vécu une embellie durant la pandémie
La digue a été reconstruite et les maisons sont demeurées en zone non inondable jusqu’à maintenant
explique le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
le gouvernement a permis aux gens d’investir de l’argent pour rebâtir
on vient leur dire qu’on s’est peut-être trompés
le gouvernement ouvre la voie à ce que les zones derrière un ouvrage de protection contre les inondations (OPI) puissent être reconnues comme étant des zones à faible risque
la CMM fait valoir que si l’intention gouvernementale est bonne
les conditions actuelles dans le projet sont complexes ou imprécises et rendent incertaines la reconnaissance de ces zones protégées
le ministère de l’Environnement estime « qu’un immeuble se situant dans une zone inondable cartographiée alors qu’il ne l’était pas avant pourrait voir sa valeur foncière diminuer d’entre 1 % et 4 % »
directeur de la transition écologique et de l’innovation à la CMM
ces évaluations sont largement sous-estimées
« Je ne comprends pas du tout ces chiffres
ce sont plutôt des chutes de valeur totales
Au début de l’année, le Mouvement Desjardins a en effet annoncé qu’il cesserait dorénavant de financer l’achat de maisons situées en zone inondable à quelques exceptions près
ce ne sont pas toutes les maisons qui vont perdre un pourcentage significatif de leur valeur
Mais dire que ça va baisser de seulement 4 % dans les zones à risque élevé
la CMM demande au gouvernement d’apporter une série de changements à son projet de réglementation
elle réclame la reconnaissance de l’existence de zones spécifiques protégées par des ouvrages contre les inondations
Elle demande aussi de bonifier les programmes pour l’indemnisation et le relogement
Annie Bélanger habite à quelques dizaines de mètres de la digue de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Après l’inondation de son sous-sol en 2019
cette propriétaire a vu le coût de son assurance habitation quadrupler
Mme Bélanger a reçu environ 50 000 $ de la part du gouvernement pour réparer les dommages liés à l’inondation
Après des travaux qui l’ont éreintée sur le plan financier
elle pensait voir la lumière au bout du tunnel
Mais depuis l’annonce que sa maison pourrait tomber en zone inondable
« Je pense qu’il n’y a aucun voisin qui est capable de dormir
je ne peux pas donner ce fardeau à une autre famille
on va se retrouver avec une hypothèque [qu’on devra] continuer de rembourser
ne veut pas quitter sa maison de Pointe-Calumet
c’est que le gouvernement reconnaisse qu’on est protégés par une digue
on vient me dire que cette digue ne sert à rien
les travaux de rehaussement et de prolongement de la digue
entamés en 2019 et qui sont sur le point de se terminer
« Le gouvernement a assumé 80 % de la facture
ça représente 176 $ de taxes par habitation pour les 20 prochaines années »
la reconstruction de la digue qui a cédé en 2019 a coûté quant à elle près de 55 millions de dollars
La Municipalité a payé pour environ 6 millions
« Les charges augmentent pour la Municipalité
ça va poser des enjeux pour le financement des services »
quelques panneaux indiquent que des maisons ont récemment été vendues
« Mais qu’est-ce qui va arriver maintenant si on tombe en zone inondable
Après les inondations de 2019 à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Caroline Calvé voulait quitter le quartier
Inadmissibles à l’indemnisation du gouvernement
elle et son conjoint ont agrandi leur résidence pour déplacer
les chambres des enfants anciennement situées au sous-sol
ces derniers refusaient de retourner y dormir
« Le gouvernement dit qu’il a reconstruit la digue selon les plus hauts standards
Ils nous ont permis de reconstruire nos maisons en nous disant qu’on n’était pas considérés comme une zone inondable
Elle n’était d’ailleurs pas admissible à l’aide financière gouvernementale pour imperméabiliser sa maison et faire des travaux d’agrandissement
parce qu’on lui avait dit que le quartier n’était pas un secteur à risque
le projet de règlement de Québec sur les zones inondables
prévoit maintenant que les secteurs situés derrière des digues et autres ouvrages de protection
ne seront pas considérés comme étant totalement protégés
puisque le gouvernement veut tenir compte d’une potentielle rupture
Si les municipalités acceptent d’assumer l’entretien des digues et en assurent la fiabilité
les quartiers qu’elles protègent auront la cote de « faible risque »
mais d’importantes restrictions demeureront
« Il sera quand même possible de construire ou d’agrandir
mais la maison devra être immunisée contre les inondations
avec un rez-de-chaussée plus haut que la ligne de 350 ans plus 45 centimètres
le chauffe-eau ou le panneau électrique au sous-sol
de remblayer le terrain ou de faire un stationnement en asphalte
énumère le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Malgré la digue reconstruite au coût de 53 millions
« on est considéré comme un endroit où il n’y a pas de protection
où l’eau libre peut arriver n’importe quand
où 97 % du territoire est identifié comme une zone inondable en raison de l’existence d’une digue
qui a pourtant été renforcée ces dernières années
Les gens savent qu’ils sont 100 % en sécurité ici
mais ils vivent beaucoup d’insécurité financière
Il va y avoir des drames financiers terribles
Le gouvernement va devoir justifier ses décisions
alors que c’est censé être un gouvernement responsable
Les élus municipaux estiment qu’ils sont laissés dans le noir au sujet de plusieurs dispositions du nouveau règlement
ils nous renvoient à ce qui a été publié sur le web : 3 nouveaux règlements et 40 règlements de concordance avec des guides de méthodologie
On a seulement eu quatre mois pour tout comprendre et écrire un mémoire
il y a 32 de ces ouvrages de protection (digues
après le drame de 2019 à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Caroline Calvé et son conjoint ont dû insister auprès de leur prêteur hypothécaire
qui leur refusait un prêt pour l’agrandissement de leur maison en raison des risques d’inondation
même si le gouvernement ne considérait pas qu’ils étaient en zone inondable
elle s’attend à subir des conséquences encore plus importantes
« C’est comme si le gouvernement ne faisait pas confiance à la digue qu’il a lui-même construite »
2500 résidences de la municipalité seraient touchées
Mme Fontaine demande au gouvernement de retourner à la table à dessin
alors que la municipalité vient tout juste d’investir 38 M$ pour se doter d’une digue
«On sait que ça n’arrivera probablement plus jamais avec les installations qu’on a fait
Sainte-Marthe-sur-le-Lac dit vivre la même situation
alors que la municipalité à fait construire des digues à fort prix après les importantes inondations de 2019
Il s’agissait d’un investissement de 55 M$
«Les résidents ont reçu un coup de poignard du gouvernement»
qui déplore que 1800 citoyens se retrouvent désormais en zone inondable
on «a permis à tous ces gens de reconstruire sans restrictions de zone inondable et les a indemnisés»
Les municipalités espèrent que le gouvernement envisagera ces travaux dans leur nouvelle règlementation
les citoyens craignent que la valeur de leur maison baisse et qu’ils aient de la difficulté à vendre
a lancé une citoyenne interrogée par Noovo Info
aucune compagnie ne voudra assurer les citoyens en zone inondable
Le gouvernement lance une consultation publique et la population québécoise a trois mois pour se prononcer sur la nouvelle façon de cartographier les zones inondables
Québec compte faire adopter son nouveau cadre règlementaire dès cet automne pour une entrée en vigueur à compter de 2025
Voyez le reportage de Marie-Pier Boucher dans la vidéo
fondatrice et propriétaire de Bocaux & co
et pas mal tout le monde comprend la pertinence de modifier ses habitudes de consommation
les gens se divisent pas mal en deux grandes catégories:
Si vous faites partie de la première catégorie de personnes
la PME que je vais vous présenter aujourd’hui (à supposer qu’elle ne figure pas déjà dans vos incontournables)
vous appartenez plutôt à la seconde catégorie
vous allez encore plus adorer cette entreprise située à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
parce qu’elle pourrait bien vous aider à rejoindre la première catégorie… sans vous avoir mis la pression de «virer écolo»
mais on y trouve plus large que des denrées alimentaires
comme des produits nettoyants et d’autres pour les soins corporels
Les commerces où apporter ses contenants pour les remplir de farine
d’épices et de savon à lessive ne sont plus anecdotiques
Mais on a parfois l’impression qu’il faut faire partie d’une poignée d’élus appartenant à la première catégorie de personnes décrite plus haut pour pouvoir y faire ses courses sans malaise
Pour avoir l’air de connaître ça et de savoir quoi acheter et quoi en faire
Vouloir changer ses habitudes pour être plus écolo
La fondatrice et propriétaire de Bocaux & co.
s’est donné comme mission d’enlever cette barrière et bien d’autres sur la route vers une consommation plus judicieuse
car elle-même en a fait l’expérience par le passé
«Il y avait un vide à Sainte-Marthe: je n’arrivais pas à me procurer tous mes produits écolos à un seul endroit et à proximité
j’ai décidé de corriger la situation en y établissant Bocaux & co
Une bonne façon d’engager le changement vers l’achat local et responsable
c’est de le rendre facilement accessible.»
C’est pour favoriser cette accessibilité qu’une personne de l’équipe est toujours prête à accompagner la clientèle à son arrivée dans la boutique
pour lui expliquer gentiment le b.a.-ba de l’achat en vrac
L’entreprise prend aussi le temps de récupérer les contenants réutilisables dont les gens se débarrassent
on n’a pas besoin de penser à traîner ses propres pots pour faire des achats
laver et désinfecter les contenants est une responsabilité qu’endosse Bocaux & co
pour enlever une autre barrière à l’achat responsable
C’est donc sans tordre de bras ni proférer de discours culpabilisant que Bocaux & co
arrive à combiner l’idéalisme de ses valeurs au pragmatisme de ses pratiques pour faire toujours plus d’adeptes
on ne regroupe pas que des produits: on rassemble aussi des gens
Au fil des discussions entre l’équipe et la clientèle
une pousse de plante offerte là ; les occasions de partager de bons trucs verts ne manquent pas
On est loin de la transaction à la caisse de type «pif
est forte de cet esprit communautaire qui la nourrit
comme en témoigne le vote populaire qui lui a permis de remporter en 2023 des prix remis par le Conseil québécois du commerce de détail ainsi que par l’Association des commerces de détail en collaboration avec Aliments du Québec dans la catégorie «Commerce de proximité»
Dire qu’elle se battait en plus contre de grosses bannières du marché de l’alimentation
la PME née en pleine pandémie l’alimente à son tour
elle détient un permis de la Ville qui lui permet de recevoir sur son terrain des maraîchers locaux
afin qu’ils puissent offrir leurs produits à la population du coin
si ce n’est la satisfaction de faire la bonne chose
Est-ce que je vous ai déjà dit qu’à la base
j’ai éventuellement ajouté un MBA au bac en littérature que j’ai décroché dans mon jeune temps
mais n’empêche que mes premières amours continuent de contribuer à l’homme que je suis devenu et aux décisions d’affaires que je prends
C’est pas mal la même chose pour Caroline-l’entrepreneure: ce qui l’a bâtie et continue de l’habiter
c’est d’abord et avant tout Caroline-qui-se-destinait-à-l’enseignement-du-français-langue-seconde
préservé son goût de l’enseignement et son désir de contribuer au changement
Résultat: Caroline a ajouté un volet éducatif à Bocaux & co.
qui reçoit et visite des groupes préscolaires et des classes scolaires pour leur transmettre de l’information sur l’achat en vrac et la consommation responsable
est bien plus qu’une PME: c’est une petite école de quartier où aborder le changement tout en douceur
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au moins 12 personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées lors des plus imposantes …
la place St-Pierre accueille les fidèles alors …
Harvard est dans le viseur de Donald Trump
Il accuse cette prestigieuse université de ne pas …
arrivera à Washington dans les prochaines heures pour sa première …
écoles … Québec a plusieurs projets d’infrastructure urgents dans son assiette
comment doit-il naviguer à travers ce champ de mines …
la police met en place un registre pour permettre aux résidents de partager les images de leurs …
4:57Sports express. Sports express. Contenu vidéo d’une durée de 4 minutes 57 secondes. Publié hier à 23 h 08 HAE Sports expressCapsule sports Express 23h00
entre les Roses de Montréal et le Rapide d'Ottawa dans la Super …
L’équipe a réussi à se qualifier pour les séries …
plus jeune équipe qualifiée pour les séries éliminatoires
le libéral Mark Carney est élu premier ministre du Canada
de l'Ontario et de l'Alberta quel enjeu de la campagne électorale est …
l'Alberta produit et exporte la grande majorité du pétrole …
Arrestations de présumés fraudeurs canadiens
Le combat de boxe mortel de Jeanette Zacarias Zapata a été autorisé sur la base d’un rapport médical falsifié
44:03Santé publique. 5 ans. Contenu vidéo d’une durée de 44 minutes 3 secondes. Publié le 13 mars à 21 h 00 HAE 5 ansLa COVID-19 a marqué nos vies
tensions sociales : les impacts sont toujours présents
43:04Industrie pharmaceutique. Chauve qui peut. Contenu vidéo d’une durée de 43 minutes 4 secondes. Publié le 6 mars à 21 h 00 HAE Chauve qui peutUne belle chevelure
Les effets indésirables rares mais dévastateurs du finastéride
43:04Crime sexuel. Fuite parfaite. Contenu vidéo d’une durée de 43 minutes 4 secondes. Publié le 27 février à 21 h 00 HAE Fuite parfaiteEnquête a retrouvé le pasteur de Québec
recherché par les autorités depuis plus de trois ans
la famille d’une victime poursuit OceanGate pour l’implosion du Titan
rendant l'accès aux soins et à la nourriture difficile pour les Canadiens
peut faire rêver si on se fie aux croit les …
qui a vendu des piscines plages pendant sept ans
des propriétaires ont acheté des terrains dans un domaine privé des Laurentides
des résidents d'Ahuntsic ont appris avec stupeur qu'ils ne pourraient plus accéder à leur ruelle …
la Steinway Tower est le gratte-ciel le plus étroit du monde
Une chercheuse hongroise a eu tout le mal du monde à en …
les grenouilles et les salamandres ont beaucoup souffert de la disparition des milieux …
on brûle la peau d'une centaine de joueuses et de joueurs pour savoir si la …
leur consommation pourrait atteindre 12 % de l'électricité d'ici 2028
mais ces produits sont-ils tous nécessaires
qui a enrichi la restauration de chez nous
Doit-on craindre la grippe aviaire pour nos œufs
Cette matière contamine de plus en plus les …
Ottawa subventionne l'utilisation des engrais enrobés de polymère dans le cadre du Fonds …
Environ 11 000 tonnes sont utilisées chaque année dans les …
l'élevage de saumon en mer a le vent dans les voiles
Avec l'accélération des changements climatiques
En direct avec Patrice RoyPatrice Roy fait le point sur les grandes nouvelles de la journée et les enjeux qui touchent les citoyens et citoyennes avec nos reporters
nos analystes et les acteurs et actrices du jour en entrevue
EnquêteMagazine d'investigation qui expose des pratiques douteuses et révèle des faits méconnus ou cachés sur des questions préoccupantes d’intérêt public
Le téléjournal avec Céline GalipeauUn regard approfondi sur les sujets de l'heure
et sur les grands enjeux auxquels la société est confrontée
Toutes les informations nécessaires pour commencer la journée : l'actualité
Zone infoGérald Fillion et ses commentateurs discutent des sujets chauds du jour tout en suivant l'actualité en développement
Daniel Thibeault et son équipe vont au coeur des débats politiques qui font l'actualité
Zone économieGérald Fillion aborde toutes les nouvelles économiques d'importance
24•60Comprendre les événements de la journée avec Anne-Marie Dussault
La factureMagazine d’information sur les droits des citoyens en matière de consommation et enquêtes sur des problèmes vécus par les consommateurs
La semaine verteMagazine d’actualité agroalimentaire et forestière qui aborde les enjeux environnementaux et les innovations en gestion des ressources renouvelables
Isabelle RicherIsabelle Richer démystifie les rouages du système de justice et vulgarise les grands enjeux qui s'y rattachent
Magazine d'information et de vulgarisation scientifique proposant des reportages sur divers sujets en science
Le gouvernement Nétanyahou a approuvé une expansion de son offensive à Gaza et le contrôle de nouveaux territoires de l'enclave palestinienne
L'opération inclut le déplacement d'une majorité de ses habitants
a entrepris des réformes radicales pour redresser une situation économique catastrophique
même si une partie de la population le paie très cher
Extension des opérations militaires israéliennes à Gaza
conquête du territoire palestinien et déplacement de sa population..
chroniqueur géopolitique à France Inter et au Nouvel Obs
La valeur des projets d’investissement étrangers au Québec est en baisse
notamment en raison de la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis
« C’est plus difficile; l’accès au marché américain
explique le président d’Investissement Québec International
L'hôpital Maisonneuve-Rosemont est loin d'être le seul établissement vétuste dans le réseau de la santé
C'est aussi le cas de l'hôpital Sainte-Croix de Drummondville
La communauté du Centre-du-Québec milite pour la construction d'un nouveau bâtiment depuis plusieurs années
arrivera à Washington dans les prochaines heures pour sa première rencontre avec le président américain Donald Trump
Des négociations sur les tarifs sont-elles possibles et le président arrêtera-t-il de parler de l'annexion du Canada
Maïka Sondarjee et Tasha Kheiriddin en débattent à «Zone info»
Washington impose des tarifs de 100 % sur les films américains faits à l’étranger
c'est le début de l'enquête publique du coroner sur le décès de Normand Meunier en mars 2024
L'homme avait reçu l'aide médicale à mourir après avoir développé une énorme plaie de lit lors d'un séjour à l'Hôpital de Saint-Jérôme
La sélection des jurés a débuté lundi au procès hautement médiatisé à New York de P
figure centrale du hip-hop accusé d'avoir mis son empire au service d'un système violent de trafic sexuel
comme le rapporte notre journaliste Amélie Desmarais
On a fait le ménage dans les nouvelles provenant des États-Unis pour revenir en cinq points sur les 100 premiers jours de la présidence de Donald Trump
les élèves du secondaire se portent moins bien qu’avant sur le plan psychologique
Si les jeunes sont meilleurs pour reconnaître l’anxiété
ont-ils les outils nécessaires pour y faire face
Tour d’horizon en cette Semaine de la santé mentale
La série britannique «Adolescence» a relancé le débat sur la propagation de contenu d’influenceurs masculinistes sur les réseaux sociaux
Avec l’adoption du projet de loi 72 au Québec
vous verrez des changements à l’épicerie et au restaurant
Dès le 7 mai : pourboires calculés avant taxes
rabais de 15 $ en cas d’erreur de prix et meilleure visibilité des prix à l’unité
où la guerre fait rage depuis plus de trois ans contre la Russie
une minute de silence est observée chaque jour à travers le pays
un rituel décrété par le président Volodymyr Zelensky
dans toutes les écoles primaires et secondaires
le cellulaire sera interdit dans les classes
durant les pauses et sur le terrain de l’école
durant les pauses ou sur le terrain de l’école
s'est exprimé le ministre de l'Éducation Bernard Drainville en conférence de presse
Donald Trump a tenu son premier rassemblement politique depuis son élection
On s'est invités dans cette ville du Michigan où il a eu lieu pour demander à ses partisans ce qu'ils pensent de ses 100 premiers jours au pouvoir
On s'est invité dans cette ville du Michigan pour demander à ses partisans ce qu'ils pensent de ses 100 premiers jours au pouvoir
transporte son cœur mécanique dans un petit sac à dos
utilisés pour les services nuagiques et l’intelligence artificielle
consomment des millions de litres d’eau chaque jour pour refroidir les équipements informatiques
pourquoi les résultats ont-ils pris tant de temps à sortir et quel sera l’avenir du chef du Parti conservateur Pierre Poilievre
ces questions sont revenues souvent à la suite des élections fédérales canadiennes
nous avons publié une première version de cette vidéo où nous prenions en compte les derniers résultats
Élections Canada a toutefois annoncé que la circonscription de Terrebonne
avait finalement été remportée par le Bloc québécois
Nous avons ajusté le montage de la vidéo afin d'être à jour à cette date
On s’immerge dans un avant-midi de cueillette de clams avec Lison Éloquin à Pointe-aux-Outardes
Le parti de Mark Carney n'a pas réussi à s’emparer d’une majorité de sièges à l’issue des élections fédérales
Des luttes très serrées dans une trentaine de circonscriptions ont retardé l’annonce finale des résultats
le pape François a effectué 47 voyages à l'étranger
il avait multiplié les rencontres politiques et religieuses et avait visité la Mosquée bleue d'Istanbul
ce qui avait symbolisé son intention de promouvoir le dialogue entre les religions
les Turcs gardent un souvenir mitigé de son passage
qui n'a pas permis de freiner le déclin de la religion catholique
Le reportage de notre correspondante Marie-Ève Bédard
au moins 12 personnes sont mortes et une centaine d'autres ont été blessées lors des plus imposantes frappes russes contre la capitale ukrainienne depuis l'été dernier
Ces attaques surviennent alors que les pourparlers de paix semblent au point mort
Des dizaines de milliers de fidèles affluent à la basilique St-Pierre pour se recueillir devant la dépouille du pape François
Le reportage de notre correspondante à l'étranger
Les obsèques du pape François auront lieu samedi
la place St-Pierre accueille les fidèles alors que les cardinaux
l'heure est aux hommages pour celui qui a dirigé l'église catholique pendant 12 ans
Le mouvement de boycottage des voyages aux États-Unis profite à l'industrie du tourisme au pays
qui s'attend à une saison estivale aussi achalandée que lors des années de pandémie
c'est par choix que de nombreux Canadiens prendront leurs vacances ici
C'est un exercice crucial qui permet de chiffrer les nombreuses promesses des chefs
Le Parti libéral et le NPD ont finalement présenté leur cadre financier respectif à neuf jours du scrutin
On ignore toujours quand les conservateurs présenteront le leur
Si Mark Carney essaie de se distancier de Justin Trudeau
les 130 milliards de dollars en nouvelles dépenses qu'il propose avec un déficit de 48 milliards au bout de quatre ans ont eu l'effet inverse
Des milliers de jeunes Turcs restent mobilisés dans la rue et sur les campus universitaires pour dénoncer la dérive autoritaire du régime Erdogan
ils sont à l'avant-poste de la contestation malgré les arrestations
La question du coût de la vie a été peu soulevée pendant la campagne électorale
monopolisée par la guerre tarifaire avec les États-Unis
une ville durement touchée par les tarifs douaniers sur l'acier
Il accuse cette prestigieuse université de ne pas avoir lutté contre l'antisémitisme lors de manifestations propalestiniennes
Harvard refuse de se plier aux demandes du président
Donald Trump veut rouvrir la célèbre prison d'Alcatraz
La prison avait fermé ses portes en 1963 à cause de la vétusté de ses bâtiments et du coût des rénovations
Qu'est-ce qui pousse le président américain à demander sa réouverture
J'en parle avec mes invités : le journaliste Piotr Smolar et le spécialiste de l'histoire américaine Francis Langlois
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Louis Blouin
Comment faire face à ces troubles mentaux qui conduisent à commettre des crimes incommensurables
Est-ce possible de prévenir ces tragédies humaines
médecin psychiatre surspécialisée en psychiatrie
Comment en sommes-nous arrivés là et lesquels faut-il prioriser
« On est à la croisée des chemins et il faut être plus rationnels »
dit Fanny Tremblay-Racicot en entrevue aux côtés de Christian Savard à l'émission Zone économie
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Rafaël Jacob
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Stéphanie Chouinard
Un article de La Presse dépeint une hausse de l'homophobie dans les écoles secondaires du Québec
rejoignant les conclusions du groupe de recherche et d’intervention sociale de Montréal
étudiant à la maîtrise en sociologie sur les masculinités et le féminisme
Le premier ministre élu Mark Carney a tenu sa première conférence de presse
Il a aussi confirmé qu'il irait à Washington mardi prochain pour rencontrer Donald Trump
Les commentaires de Chantal Hébert et Paul Journet
Analyse de l'actualité avec nos panélistes : Christine St-Pierre
Mark Carney se prépare à rencontrer Donald Trump
comment doit-il naviguer à travers ce champ de mines diplomatiques
la police met en place un registre pour permettre aux résidents de partager les images de leurs caméras de surveillance
ancien directeur général adjoint Sûreté du Québec
Plus de deux millions de spectateurs étaient rassemblés
pour un concert gratuit de la chanteuse Lady Gaga
La soirée festive aurait pu virer au drame : la police a par la suite révélé qu'un attentat à la bombe avait été déjoué
comme nous le raconte le journaliste indépendant Serge Boire
Kent Hughes et Jeff Gorton rencontraient les médias lundi pour le bilan de la saison
L’état-major du Canadien est satisfait de la direction prise par l'équipe et reste à l'affût pour tenter d'améliorer son groupe
Quoi de mieux qu’une victoire à son premier match à domicile
Les faits saillants du match du 3 mai 2025 entre la Victoire de Montréal et les Sirens de New York
Les faits saillants du match du 3 mai 2025
entre les Roses de Montréal et le Rapide d'Ottawa dans la Super Ligue du Nord
Faire bonne première impression n’est pas toujours facile… mais pour certaines joueuses
L’heure est au bilan pour le Canadien de Montréal
L’équipe a réussi à se qualifier pour les séries éliminatoires
ce que beaucoup pensaient impossible en début de saison
Voici ce que les joueurs avaient à dire sur leur année
Alexandra Labelle et Catherine Dubois ont bien hâte aux séries de la LPHF
Connaissez-vous la fiche des Leafs en séries lorsqu'ils sont en mesure d'éliminer leurs adversaires
On lance le défi au multimillionnaire québécois Olivier Primeau de démêler toutes ses entreprises en deux minutes top chrono
« Le gars du Beachclub » a acheté des permis d'exploitation d'eau de source
et il dit qu'il a un plan pour faire de l’argent « à l’infini » avec ça
L'entrepreneur s’avance aussi sur sa potentielle future carrière politique à l'Assemblée nationale
et il revient sur la fois où il a mangé du pâté chinois avec Paris Hilton
On a fait nos devoirs et on est allés fouiller dans sa vie numérique
Les journalistes Julia Pagé et Pasquale Harrison-Julien reviennent sur les moments forts de la campagne avec l’équipe de Rad et des invités surprises
Qui sera le nouveau premier ministre du Canada
L’équipe de Rad et des invités surprises reviennent sur les moments forts de la campagne électorale
Alessandra a été invitée sur le plateau de RDI pour parler de son reportage sur l'Alberta et le vote conservateur
Plusieurs analystes ont attribué la victoire de Donald Trump
à ses apparitions dans des balados populaires
dont celui de Joe Rogan.Olivier s'est demandé : est-ce qu’on vit le même phénomène ici
on a vu notamment Jagmeet Singh à Tout le monde s’haït
Pierre Poilievre et Jonathan Pedneault au micro d'Olivier Primeau
Yves-François Blanchet au What’s Up Podcast
Pourquoi les politiciens délaissent-ils les médias traditionnels pour les balados
Est-ce que vous vous en sortez avec le coût de la vie
Ornella a posé la question à des jeunes de partout au Canada
Elle en a profité pour leur demander sur quoi ils allaient baser leur vote aux élections fédérales
Vous pouvez croire la comédienne Pascale de Blois quand elle explique pourquoi le président américain Donald Trump veut que le Canada devienne son 51e État
(C'est nous qui avons écrit son texte.)En gros
ce serait parce qu'il reluque nos ressources naturelles
de l'Ontario et de l'Alberta quel enjeu de la campagne électorale est le plus important pour eux
Alessandra et Florence se sont rendues à Fort McMurray en Alberta
Elles voulaient comprendre comment la dépendance économique de la province aux énergies fossiles façonne le quotidien et la vision politique des gens là-bas
Leur reportage est sur notre chaîne YouTube
Avec ses sables bitumineux et ses pipelines
l'Alberta produit et exporte la grande majorité du pétrole canadien
le vote conservateur domine depuis des décennies
Alessandra et Florence se sont rendues à Fort McMurray
pour comprendre comment la dépendance économique de la province aux énergies fossiles façonne sa vision politique
surtout en pleine guerre commerciale avec les États-Unis
Au programme cette semaine : en plus de revenir sur des cas de désinformation observés le jour du scrutin
nous évaluons l’impact de la participation grandissante des chefs de partis à des balados en période électorale
Sans cesse attaquée dans la sphère conservatrice
Wikipédia se trouve désormais dans la mire de l’administration Trump
Notre invitée Ariane Labrèche met en contexte l’ampleur de la menace qui plane sur cette encyclopédie “libre”
Est-ce que l’IA peut nous faire changer d’avis sur des sujets clivants
Un test secret mené sur Reddit suscite la controverse
Au programme cette semaine : de nombreuses publicités électorales frauduleuses circulent sur les plateformes de Meta dans le seul but d’arnaquer des Canadiens avec des fraudes à la cryptomonnaie.Après une période de boycott de deux ans
le PLQ et le PQ se sont mis à racheter des publicités sur Metae et on revient sur la série documentaire Netflix Mauvaise Influence qui expose les côtés sombres des enfants influenceurs
L'équipe des «Décrypteurs» vous convie à son balado filmé
propositions des partis pour lutter contre la fraude et La vérif sur le débat des chefs
Au programme cette semaine: une opération d’ingérence chinoise visant Mark Carney sur WeChat est-elle réellement en cours
La campagne électorale telle que vécue par les modérateurs sur Reddit
La petite histoire derrière un tweet qui a semé le chaos sur les marchés boursiers
Discussion sur la frénésie des fans de Minecraft dans les salles de cinéma
Vous cherchez à comprendre la signification d'une image virale sur le web
Le site Know Your Meme est LA référence pour vous
Au programme cette semaine: un point de bascule vient-il vraiment d’être franchi par l’IA
On se pose la question alors que Chat GPT 4.5 a passé « haut la main » le célèbre test Turing
la production de fausses bandes-annonces de films s’est « industrialisée » avec l’avènement de l’IA générative
deux chaînes d’importance ont été démonétisées
Discussion avec les journalistes français Pierre Plottu et Maxime Macé sur le combat des influenceurs et des influenceuses d'extrême droite pour imposer leurs idées sur le web et au sein de la société
Au programme de cette semaine : anatomie de la prétendue « découverte » d’une ville secrète souterraine sous le plateau de Gizeh en Égypte
une autre preuve du potentiel hautement viral de la pseudo-science
Un site web consacré au chef conservateur Pierre Poilievre démontre (encore) à quel point l’IA pollue le web
on fait le point le « Signalgate » qui a accaparé l’attention médiatique cette semaine et une mise à jour d’OpenAi a déclenché une frénésie « Studio Ghibli »
Face à la qualité des contenus qui se dégradent et à la polarisation
bien des utilisateurs veulent se détacher des réseaux comme Facebook
Au programme de cette semaine: avec notre invité
les brèches de sécurité liées aux applications sportives comme Strava
la production massive et à bas prix de contenus étranges générés par IA (AI Slop) risque de bouleverser profondément le web tel qu’on le connaît
la reconnaissance faciale se bute à un obstacle de taille au Canada et finalement on vous parle d’une tendance étrange sur TikTok
Maïa et le fentanyl : Les ravages provoqués par les mélanges de drogue qui circulent en ce moment
Les PFAS s’immiscent dans nos produits de soins personnels
Relations amoureuses entre des psychologues et leurs anciennes clientes : le grand tabou
rendant l'accès aux soins et à la nourriture difficile pour les Canadiens
On vous révèle comment les entreprises de jeux vidéo collectent et revendent vos informations personnelles
peut faire rêver si on se fie aux croit les publicités et témoignages sur les réseaux sociaux
De nombreux consommateurs qui voulaient se lancer dans le domaine regrettent aujourd'hui d'avoir payé 5000 $ pour une formation qui n'est pas fidèle à ce qu'on leur avait vendu
Une centaine de clients se sont retrouvés ainsi sans garantie avec des piscines parfois défectueuses
l'un des actionnaires de Nova-Lagon relance le concept de piscines plages sous un nouveau nom
Les copropriétaires d'un complexe de condos inondé trois fois en cinq ans
qui a fait l'objet d'un reportage de La facture
restent dans l'impasse malgré les promesses d'aide de la mairesse de Lachine
Ils tentent de protéger leur immeuble à leurs frais et craignent de ne pas y arriver avant la prochaine pluie diluvienne
Même si le promoteur s'était engagé à faire le raccordement électrique des terrains
il refuse maintenant de payer la facture d'Hydro-Québec pour les alimenter en électricité
Des clients qui ont critiqué des commerces sur le web se font poursuivre pour diffamation
où des avis laissés sur Google ont déclenché une cascade de conséquences
Alex Cicoria apprend qu'un prêt automobile de plus de 42 000 dollars a été accordé à son insu
Un huissier sonne à sa porte pour saisir un véhicule qu'il ne possède pas
C'est une situation qui arrive de plus en plus souvent
car ce type de fraude est en progression au pays
des résidents d'Ahuntsic ont appris avec stupeur qu'ils ne pourraient plus accéder à leur ruelle arrière sans avoir à payer
Parce que leur ruelle venait d'être achetée par un entrepreneur
Cette histoire abracadabrante vient de se conclure; les citoyens ont regagné l'usage de « leur » ruelle pour de bon
Une équipe de La facture s'est intéressée au profil psychologique des fraudeurs
Qui sont ces personnes qui font de la fraude leur mode de vie
Votre vétérinaire a l'obligation de vous remettre une ordonnance si vous voulez acheter un médicament vétérinaire dans une pharmacie
Certains vétérinaires sont cependant réticents à le faire et vont jusqu'à discréditer les pharmaciens
ce qui est contraire au code des professions du Québec
Trois pirates informatiques s’unissent pour combattre les fraudeurs en ligne
Cette rare incursion dans le mode de fonctionnement des fraudeurs nous permet de mieux comprendre comment ils procèdent et comment se prémunir contre la fraude
Il s’agit d’une adaptation d’un reportage de l’émission Marketplace de la CBC
Le goût amer de certains médicaments cause des problèmes récurrents dans l'administration de soins ou de traitements
Les chiens doués sont plus rares qu'on le croit
Une chercheuse hongroise a eu tout le mal du monde à en dénicher une quarantaine sur la planète
les grenouilles et les salamandres ont beaucoup souffert de la disparition des milieux humides
On estime que près d'un milliard d'oiseaux meurent chaque année en se frappant contre des fenêtres ou des murs de verre en Amérique du Nord
Tout le monde se souvient de notre émerveillement lors de l'éclipse solaire du 8 avril 2024
un événement rare qui a fait l'objet d'une expérience inusitée au Zoo de Granby
on brûle la peau d'une centaine de joueuses et de joueurs pour savoir si la passion du jeu réduit la douleur
Le tout premier médicament entièrement généré par intelligence artificielle franchit les essais cliniques de phase 2 pour le traitement d'une maladie pulmonaire mortelle
Plusieurs outils diagnostiques utilisés en médecine n'ont pas la même efficacité sur toutes les couleurs de peau ou toutes les textures de cheveux
On déconstruit le mythe du poids santé une fois pour toutes
On visite l'une des rares fromageries universitaires en Amérique du Nord
Le marché de la nutrition sportive est en pleine expansion..
On s'intéresse à l'immigration cambodgienne
L'épicerie a voulu savoir si ces légumes étaient intéressants à cuisiner sur les plans nutritionnel et gustatif
On s'offre un petit voyage en Europe pour découvrir des desserts pascals de Pologne
L'épicerie vous donne quelques idées pour utiliser la noix de coco à son plein potentiel
Cette matière contamine de plus en plus les sols
comme le démontre une étude étonnante sur des parcelles de champs au Royaume-Uni
Les paillis oxodégradables permettent aux agriculteurs dans les régions nordiques de produire du meilleur maïs
Mais quel est l'impact de ces produits sur les sols agricoles
Ottawa subventionne l'utilisation des engrais enrobés de polymère dans le cadre du Fonds d'action climatique à la ferme
Mais l'enrobage de polymère laisse des microplastiques dans les champs
Le plastique est un incontournable en agriculture
Environ 11 000 tonnes sont utilisées chaque année dans les fermes au Québec
Près de 30% de ces plastiques agricoles sont recyclés pour l'instant
Mais des voix s'élèvent contre cette industrie qualifiée de polluante et de néfaste pour la survie des saumons sauvages
Le Saint-Laurent est sous respirateur artificiel
l'oxygène se raréfie et des experts étudient les répercussions de l'hypoxie sur les espèces marines
Des agriculteurs québécois s’attaquent au problème de compactage de leurs sols
Comme la production de sirop d'érable dépend de la météo et du climat
des scientifiques se demandent quel est l'avenir de l'acériculture au Québec face aux changements climatiques
L'eau d'érable concentrée est née d'un nouvel évaporateur qui permet la cuisson sous vide
Le liquide légèrement doré conserve ainsi plus de nutriments que le sirop d'érable et son goût est plus subtil
Troy Bright est un observateur aguerri des épaulards
il note des observations sur le passage et le comportement de ces mammifères marins dans le nord de l'île de Vancouver
Patrice Roy fait le point sur les grandes nouvelles de la journée et les enjeux qui touchent les citoyens et citoyennes avec nos reporters
Magazine d'investigation qui expose des pratiques douteuses et révèle des faits méconnus ou cachés sur des questions préoccupantes d’intérêt public
Un regard approfondi sur les sujets de l'heure
Toutes les informations nécessaires pour commencer la journée : l'actualité
Gérald Fillion et ses commentateurs discutent des sujets chauds du jour tout en suivant l'actualité en développement
Gérald Fillion aborde toutes les nouvelles économiques d'importance
Comprendre les événements de la journée avec Anne-Marie Dussault
Magazine d’information sur les droits des citoyens en matière de consommation et enquêtes sur des problèmes vécus par les consommateurs
Magazine d’actualité agroalimentaire et forestière qui aborde les enjeux environnementaux et les innovations en gestion des ressources renouvelables
Isabelle Richer démystifie les rouages du système de justice et vulgarise les grands enjeux qui s'y rattachent
Les 74 cols bleus et cols blancs de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac participent à une séance de médiation afin d’obtenir une entente de principe avant la grève de cinq jours qui s’annonce
auront des répercussions sur le service aux citoyennes et citoyens ainsi que sur les activités entourant la fête nationale
Lors de la grève des cols blancs du 4 et 5 juin
la présence de plusieurs personnes a démontré que la population appuie les demandes raisonnables et responsables des syndicats
l’employeur a déposé une offre globale qui ne répondait pas aux aspirations des membres des deux sections locales
Nous les avons relancés avec une offre finale qui a été refusée rapidement »
président du Syndicat des cols bleus de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
« Cette journée de médiation sera l’occasion d’obtenir une entente de principe satisfaisante pour l’ensemble des parties
le syndicat est prêt à annuler les prochains jours de grève pour répondre aux questions des citoyennes et citoyens et à participer aux activités de la fête nationale le 24 juin
Nous espérons que l’employeur sera aussi motivé que nous à en venir à une entente »
présidente du Syndicat des cols blancs de la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Les membres réitèrent que leurs demandes salariales sont inférieures à celles d’autres membres de municipalités et villes avoisinantes. Ils veulent régler le renouvellement de leur convention collective le plus rapidement possible
Il est à noter que ces derniers n’ont bénéficié d’aucune augmentation salariale depuis cinq ans
Jean-Pierre Magnan adore rendre service : il en a fait une carrière
Nous sommes un mercredi après-midi pluvieux de décembre
Le Maxi de Sainte-Marthe-sur-le-Lac est plutôt tranquille
Quelques clients magasinent sous les néons et se pressent à leurs voitures
Ça n’est pas une collègue de Jean-Pierre qui nous a écrit pour nous dire à quel point il était un employé exceptionnel
a dû se rendre à l’épicerie pour obtenir le nom de cet employé qu’elle a remarqué parce qu’il a un dévouement hors norme
Parce que s’il s’affaire à ramasser les paniers dans le stationnement – une de ses tâches principales –
il va tout laisser de côté pour aller aider une cliente qui a les bras chargés de paquets et qui peine à ouvrir le coffre de sa voiture
Jean-Pierre Magnan a ainsi fait du bien à pas mal de monde
alors que faire l’épicerie n’est pas toujours aussi exaltant qu’un voyage au parc d’attractions
Nous ne sommes à l’évidence pas face à une personnalité qui cherche la reconnaissance à tout prix ou l’attention : la gentillesse
confie Jean-Pierre Magnan comme si c’était la chose la plus commune du monde
il avait fait un court passage dans un autre supermarché
c’était une deuxième chance et il ne voulait pas la rater
Je voulais montrer que je peux faire de la bonne job
Sa patronne confirme que Jean-Pierre est un être à part
Dès qu’on mentionne son nom dans le commerce
précise Jean-Pierre Magnan qui dit que le titre de commis de service lui était prédestiné
Sa mère a longtemps travaillé dans un dépanneur
Le commis de service donne aussi des cours de dessin et il a réalisé une fresque dans un resto voisin
Je me dis qu’il y a quelque chose de spécial avec cette expérience-là
Je veux pouvoir faire bénéficier cette expérience ici
C’est rare qu’un commis de service reste tant d’années
Sauf qu’il n’avait pas pleinement mesuré l’impact que son attitude pouvait avoir autour de lui
pas mesuré combien son expertise était rare
ça pouvait finir par faire une grande différence dans le quotidien de ceux et celles qui le croisent
« Ça me touche de savoir que je fais une différence parce que je suis une personne qui a parfois de la misère à s’estimer »
Ça vient toucher mon besoin que l’on reconnaisse que je suis capable de faire quelque chose
Les règles décrétées par Québec pour la révision de la cartographie des zones inondables auront des incidences importantes dans plusieurs municipalités de la région de Montréal
La nouvelle cartographie élaborée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) révèle que 15 508 bâtiments (ou 19 000 logements), soit près du double d’auparavant, se retrouvent désormais en zone inondable, dont 3204 en zone d’exposition « très élevée ». « Ce n’est pas banal à l’échelle du Grand Montréal, [compte tenu] de la crise du logement »
directeur de la Direction de la transition écologique et de l’innovation à la CMM
Il souligne que la valeur foncière des bâtiments touchés atteint globalement 9,9 milliards de dollars
Cet exercice de cartographie découle du dépôt par Québec
du projet de modernisation du cadre réglementaire applicable aux zones inondables
Celui-ci exige de toutes les villes québécoises qu’elles mettent à jour la cartographie des zones inondables
les cartes avaient été redessinées en fonction des données de 2016
Ç’a été des années de très haut niveau d’eau »
Les nouvelles règles modifient aussi la désignation des zones
du rouge (exposition très élevée) au jaune (faible)
lorsque Québec avait annoncé la mise à jour du règlement à l’échelle de la province
Québec estimait que près de 77 000 logements
Sainte-Marthe-sur-le-Lac se retrouve en zone inondable
contre seulement quelques maisons auparavant
sa zone d’exposition est qualifiée de « faible »
La CMM estime que les secteurs comportant une infrastructure de protection
devraient être évalués selon des normes distinctes puisque le risque se trouve fort réduit en présence d’une telle infrastructure
Un traitement différencié pourrait être accordé aux 4651 bâtiments se trouvant derrière un ouvrage de protection
comme il y en a aussi dans d’autres municipalités
de voir des demandes de nouveaux ouvrages parce que
c’est probablement la seule solution qu’on peut envisager »
que des canaux de dérivation ou des parcs éponges seuls ne sauraient protéger
Les nouvelles cartes doivent aussi tenir compte de l’incertitude liée aux changements climatiques et à l’effet des systèmes de gestion des eaux, comme les barrages d’Hydro-Québec
à l’occasion d’une assemblée du conseil de la CMM
les élus représentant les 82 municipalités de la région de Montréal ont donné leur aval au mémoire que la CMM soumettra au gouvernement dans le cadre de ses consultations sur le projet
Outre l’application de normes distinctes aux zones protégées par des ouvrages comme des digues
la CMM demandera au gouvernement de permettre la reconstruction d’immeubles existants en bâtiments résilients dans les secteurs dont l’exposition va de modérée à élevée
plutôt que de « figer » le territoire avec des bungalows ou de laisser des propriétaires avec des bâtiments qui risquent de perdre beaucoup de valeur
On change la philosophie sur la façon de gérer les zones inondables
on a construit des maisons dans des quartiers qui étaient inondables
comment accompagne-t-on les citoyens qui vivent là
Québec a estimé que les répercussions des nouvelles zones se limiteraient à une réduction de 4 % de la valeur des résidences
La CMM croit cependant que cette baisse est « largement sous-estimée »
car elle ne tient pas compte d’autres effets
Et la CMM estime incontournable d’envisager un plan de relogement pour les résidents des zones les plus à risque
Les citoyens peuvent consulter la nouvelle cartographie en ligne
Nicolas Milot prévient toutefois que certains périmètres pourraient changer
car les cartes sont préliminaires et devront être approuvées par Québec
Des maires de la région de Montréal ont du mal à digérer les nouvelles règles imposées par le gouvernement du Québec qui feront doubler le nombre de résidences situées en zone inondable
D’autant qu’ils se sentent laissés à eux-mêmes
obligés d’expliquer aux citoyens les conséquences d’un projet qu’ils ne contrôlent pas
« Quand on a pris connaissance du projet de règlement [du gouvernement du Québec]
admet le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
passent d’une zone non inondable à une zone inondable
C’est un enjeu financier majeur pour les citoyens qui sont touchés directement ou indirectement
la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a dévoilé sa nouvelle cartographie des zones inondables
réalisée en vertu de la modernisation du cadre réglementaire québécois de juin dernier
Les règles établies par le gouvernement du Québec font doubler le nombre de résidences de la région métropolitaine se trouvant désormais dans des zones à risque d’inondation ; on estime maintenant que 15 508 bâtiments y sont situés
Ces nouvelles règles introduisent aussi un nouveau système de désignation des zones
on établissait les zones inondables en fonction de la récurrence des inondations
soit 0-20 ans (grand courant) et 20-100 ans (faible courant)
Elles sont dorénavant désignées en fonction de leur exposition aux inondations — très élevée
avec des couleurs allant du rouge intense au jaune
La municipalité durement touchée par le bris de sa digue en 2019 se retrouve maintenant en zone inondable alors que seulement quelques bâtiments de la ville ne l’étaient auparavant
la ville est colorée de jaune sur la carte — qui signale une exposition faible aux inondations — plutôt qu’en rouge
Mais cela ne satisfait pas le maire Robillard
qui juge que sa municipalité est bien protégée par la nouvelle digue et ne devrait pas avoir le même statut qu’une ville dépourvue d’une telle infrastructure
« On est conscient que le risque zéro n’existe pas
mais il y a plein de façons de réduire le risque au plus bas »
en évoquant comme exemple l’élaboration de plans de réduction des risques
ce qui n’est même pas autorisé pour l’instant
C’est une façon complètement inhumaine de gérer la situation
Ils auraient dû laisser ça aux municipalités
L’élu rappelle qu’à la suite des inondations de 2019
qui avaient entraîné l’évacuation de 6000 résidents
Québec avait permis par décret aux propriétaires de reconstruire leurs demeures sans restrictions et avait participé au financement de la reconstruction de la digue
on a investi 55 millions dans un ouvrage de protection contre les inondations qui fait tout le front du lac des Deux-Montagnes et est à 26,5 mètres au-dessus du niveau de la mer
on se retrouve à dire à ces gens-là qu’ils sont maintenant en zone inondable
En plus des contrecoups attendus sur les primes d’assurance
les prêts hypothécaires et le coût de tout chantier immobilier (en raison des exigences rehaussées)
le maire Robillard craint une baisse de la valeur des résidences nouvellement situées en zone inondable — ce qui toucherait non seulement les propriétaires de ces bâtiments
qui risquent de devoir compenser la baisse de revenus fonciers causée par ces changements
lance pour sa part le maire de Vaudreuil-Dorion
« C’est une façon complètement inhumaine de gérer la situation
Et on aurait fait des règlements en conséquence
Et le gouvernement se serait retiré de là complètement
la proportion de bâtiments situés en zone inondable est passée de 1,3 % à 9,7 %
pour un total de 2085 résidences (dont 35 en zone d’exposition très élevée) et une valeur foncière totale de près de 1,2 milliard de dollars
Québec a cherché à régler le problème sans réellement se soucier des conséquences économiques et psychologiques de sa décision sur les personnes touchées
Les appréhensions des citoyens sont réelles
estime pour sa part la mairesse de Pointe-Calumet
Il y a une perte financière importante qui serait faite si le territoire dans son entièreté [était désigné] inondable
de l’assurabilité des maisons et du financement hypothécaire des propriétés en zone inondable
contrairement à ce que le gouvernement laisse entendre présentement
Les maires en veulent aussi au gouvernement provincial de laisser aux municipalités le soin de répondre aux préoccupations des gens
Car ce sont eux qui sont sur le terrain et qui
doivent répondre aux questions des citoyens
Québec a organisé trois webinaires cet été
mais les efforts du gouvernement pour informer les citoyens du nouveau projet de règlement se sont limités à cette initiative
soutient le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
[…] On est pris pour répondre aux questions des citoyens
« Bon nombre de citoyens n’ont pas encore pris conscience de l’ampleur que ce règlement aura sur leur quotidien et leur territoire
Plusieurs villes ont mis en place des opérations de porte-à-porte pour tenir leurs citoyens au courant des conséquences de ces changements
Mais même pour les représentants municipaux
Le maire de Vaudreuil-Dorion déplore aussi l’absence du gouvernement du Québec sur le terrain
« Je mets au défi le ministre de l’Environnement
de venir dans une soirée de consultation ici dans la ville
Il aura besoin d’avoir une maudite grande salle
le nombre de résidences en zone inondable passera de 1100 à près de 2500
et la CMM demandent par ailleurs à Québec d’aller à la rencontre des citoyens pour leur expliquer le nouveau règlement
« On pense que c’est le gouvernement du Québec qui devrait faire ce travail-là
mais on ne veut pas laisser les citoyens devant l’inconnu »
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Mais un an après leur achat
la résidence présente de lourds dommages
On s'est rendu compte que la maison a commencé à travailler
Qu’il y avait de l'ouverture qui se créait dans la brique
une entreprise spécialisée en installation de pieux
évalue les réparations à près de 130 000 $
Plusieurs résidents du même quartier constatent des problèmes similaires
j'ai un mur qui s'est écrasé comme on écraserait une canette de liqueur
Selon le ministère de la Sécurité publique
les inondations de 2019 n'en seraient pas la cause
Les résidents croient que l’usine d’eau potable en serait la cause
on a des problèmes depuis ce temps-là
Est-ce que je suis sur une veine d'eau et quand ils pompent
François Robillard ne croit pas que l’usine est en cause
Je n'ai pas une étude géotechnique où on me dit qu'il y a eu des problèmes généralisés de sol
la Ville a demandé une étude en 2020 pour connaître
les causes d’un glissement de terrain qui s'est produit sur la rive du lac Val-des-Sables
lac où l’on puise l’eau potable
Il y a une façon de faire qui est l'accès à l'information
C'est par là qu'il va falloir que les gens passent pour avoir accès à ces documents là
La seule façon pour les résidents de prouver la responsabilité de la Ville est de réaliser des tests de sols
Il faudrait savoir exactement où la Ville puise l'eau
il faut obtenir les tests de sols que la Ville a effectués
Toutes les réclamations des résidents ont été refusées par la Ville
les résidents devront passer par le système de justice et le fardeau de la preuve leur revient
Il refuse de rendre publics les tests de sols effectués lors de la construction de l’usine d’eau potable
Les résidents de Sainte-Marthe-sur-le-Lac auraient souhaité que la Ville se prévale du programme de subvention Rénovation Québec de la Société d’habitation du Québec
Le programme prévoit que le gouvernement et la Ville paient les deux tiers de la facture et le résident
Mais le maire rejette ce programme et souhaite faire cavalier seul
Son programme qu’il souhaite créer d’ici la fin de l’année sera ouvert aux résidents touchés et aussi à ceux qui ont déjà pieuté leur maison
La Ville veut payer 10 000 $ à plusieurs résidents jusqu’à concurrence de 100 000 $
On veut aider plus de citoyens avec des plus petits montants que le programme Rénovation Québec
Marie-Josée Massé et Martin Léger ont payé près de 150 000 $ pour stabiliser leur maison
Reste maintenant à reconstruire le sous-sol et à refaire tout l’aménagement extérieur
Le reportage de Nancy Desjardins et de Carole Pelka est diffusé à La facture le mardi à 19 h 30 et le samedi à 12 h 30 à ICI Télé
Certains citoyens constatent que les murs de leur maison sont lézardés
Ouvrir en mode plein écranLe pieutage des résidences est une solution efficace aux problèmes de fissures
Prenez note que cet article publié en 2022 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Martin Léger et leurs deux enfants emménagent sur la 43e avenue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Comme leur maison n’a pas été inondée en 2019
Plusieurs résidents de Sainte-Marthe-sur-le-Lac aux prises avec des problèmes de maisons fissurées cherchent à en comprendre la cause
On s'est rendu compte que la maison a commencé à travailler
Qu’il y avait de l'ouverture qui se créait dans la brique
une entreprise spécialisée en installation de pieux
évalue les réparations à près de 130 000 $
Plusieurs résidents du même quartier constatent des problèmes similaires
Ouvrir en mode plein écranLes citoyens touchés
attendent des réponses de la part de la Ville
j'ai un mur qui s'est écrasé comme on écraserait une canette de liqueur
Selon le ministère de la Sécurité publique
Les résidents croient que l’usine d’eau potable en serait la cause
François Robillard ne croit pas que l’usine est en cause
Je n'ai pas une étude géotechnique où on me dit qu'il y a eu des problèmes généralisés de sol
la Ville a demandé une étude en 2020 pour connaître
les causes d’un glissement de terrain qui s'est produit sur la rive du lac Val-des-Sables
Il y a une façon de faire qui est l'accès à l'information
C'est par là qu'il va falloir que les gens passent pour avoir accès à ces documents là
Ouvrir en mode plein écranLe maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac souhaite aider financièrement ses résidents
La seule façon pour les résidents de prouver la responsabilité de la Ville est de réaliser des tests de sols
Il faudrait savoir exactement où la Ville puise l'eau
il faut obtenir les tests de sols que la Ville a effectués
Toutes les réclamations des résidents ont été refusées par la Ville
les résidents devront passer par le système de justice et le fardeau de la preuve leur revient
Il refuse de rendre publics les tests de sols effectués lors de la construction de l’usine d’eau potable
Ouvrir en mode plein écranL'usine de filtration de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a dû être pieutée en 2021
Les résidents de Sainte-Marthe-sur-le-Lac auraient souhaité que la Ville se prévale du programme de subvention Rénovation Québec de la Société d’habitation du Québec
Le programme prévoit que le gouvernement et la Ville paient les deux tiers de la facture et le résident
Son programme qu’il souhaite créer d’ici la fin de l’année sera ouvert aux résidents touchés et aussi à ceux qui ont déjà pieuté leur maison
La Ville veut payer 10 000 $ à plusieurs résidents jusqu’à concurrence de 100 000 $
On veut aider plus de citoyens avec des plus petits montants que le programme Rénovation Québec
Marie-Josée Massé et Martin Léger ont payé près de 150 000 $ pour stabiliser leur maison
Reste maintenant à reconstruire le sous-sol et à refaire tout l’aménagement extérieur
Le reportage de Nancy Desjardins et de Carole Pelka est diffusé à La facture le mardi à 19 h 30 et le samedi à 12 h 30 à ICI Télé
Un incendie a tenu les pompiers occupés
à Sainte-Marthe alors que les services incendies du territoire ont été à pied d’œuvre afin de maitriser le brasier
Crédit photo : Stéphane Brunet
L’entraide des pompiers de Saint-Clet
a été nécessaire pour combattre l’incendie
Hydro-Québec et UCMU étaient sur place
sans compter le service de Rigaud qui assurait la protection du territoire
vingt-cinq pompiers ont combattu le brasier
Soulignons que les pompiers ont eu recours aux piscines en plus du transport d’eau par citerne
Une pelle mécanique a été demandée sur place
and website in this browser for the next time I comment
Δdocument.getElementById( "ak_js_1" ).setAttribute( "value"
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dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Une trombe marine a été aperçue sur le lac des Deux Montagnes
comme le montrent des images qui circulent sur les réseaux sociaux
a confirmé le météorologue à Environnement Canada
Le phénomène ne doit pas être confondu avec une tornade
une colonne d'air mélangée avec de l'eau en rotation
prend forme au-dessus de l'eau et dure moins longtemps qu'une tornade
Elle se forme lorsque des systèmes d’air froid passent sur de l’eau chaude
la trombe marine est habituellement moins destructrice que la tornade
puisqu'elle n'a pas son intensité et qu'elle n'a rien à détruire sur son passage
de Rawdon (Lanaudière) et de Sainte-Julie (Montérégie) ont vu leur terrain couvert de grêlons d'environ 2 à 3 centimètres de diamètre
a fait savoir Environnement Canada dans une note en soirée
une forte pluie a occasionné une accumulation de près de 25 millimètres en moins d’une heure
Environnement Canada a publié une alerte d'orage violent pour le Grand Montréal
Des cellules orageuses passagères ont traversé le ciel
L'avis concernait d'abord une zone allant de Vaudreuil-Dorion à Montréal-Est
puis à Sainte-Julie en début de soirée
Le système a perdu son intensité en fin d'après-midi
de sorte qu'Environnement Canada a opté pour des veilles d'orage pour le reste de la soirée plutôt que des alertes
Ouvrir en mode plein écranUne trombe marine a été aperçue au-dessus du lac des Deux Montagnes
ont été aperçus dans le Grand Montréal et en Montérégie dimanche après-midi
Une trombe marine a été aperçue sur le lac des Deux Montagnes
comme le montrent des images qui circulent sur les réseaux sociaux
a confirmé le météorologue à Environnement Canada
0:24Le phénomène ne doit pas être confondu avec une tornade
une colonne d'air mélangée avec de l'eau en rotation
Elle se forme lorsque des systèmes d’air froid passent sur de l’eau chaude
puisqu'elle n'a pas son intensité et qu'elle n'a rien à détruire sur son passage
de Rawdon (Lanaudière) et de Sainte-Julie (Montérégie) ont vu leur terrain couvert de grêlons d'environ 2 à 3 centimètres de diamètre
a fait savoir Environnement Canada dans une note en soirée
une forte pluie a occasionné une accumulation de près de 25 millimètres en moins d’une heure
Environnement Canada a publié une alerte d'orage violent pour le Grand Montréal
Des cellules orageuses passagères ont traversé le ciel
L'avis concernait d'abord une zone allant de Vaudreuil-Dorion à Montréal-Est
Le système a perdu son intensité en fin d'après-midi
de sorte qu'Environnement Canada a opté pour des veilles d'orage pour le reste de la soirée plutôt que des alertes
Une trombe marine a été aperçue sur le lac des Deux Montagnes
a confirmé un météorologue d'Environnement Canada
prend forme au-dessus de l'eau lorsque des systèmes d'air froid passent sur de l'eau chaude
3:05Sainte-Marthe-sur-le-Lac : 4 ans plus tard
tout n'est pas régléQuatre ans après un printemps désastreux
les sinistrés de Ste-Marthe-sur-le-lac n'ont rien oublié
Certains en gardent de graves séquelles psychologiques
Jean-Philippe Hughes est retourné sur les lieux
Le sol bouge à Sainte-Marthe-sur-le-LacLe sol bouge à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
De La facturePartager
certains citoyens constatent que les murs de leurs maisons sont lézardés
l’usine d’eau potable serait responsable des dommages et ils doivent payer des centaines de milliers de dollars pour stabiliser leurs maisons
Journaliste : Nancy DesjardinsRéalisatrice : Carole Pelka
Pour plus d’information, lisez l’article de notre journaliste Nancy Desjardins sur la plateforme Info de Radio-Canada
8 minutes 54 secondes08:54Le métier de vendeur à distance
3 minutes 34 secondes03:34Les copropriétaires d'un complexe de condos inondé trois fois en cinq ans
8 minutes 52 secondes08:52Il y a trois ans
9 minutes09:00Des clients qui ont critiqué des commerces sur le web se font poursuivre pour diffamation
21 minutes 31 secondes21:31Cette semaine à La facture
une formation de vente à distance qui fait rêver sur les réseaux sociaux
mais qui déçoit plusieurs élèves; Nova Lagon a fait faillite
mais l'un de ses actionnaires lance une nouvelle compagnie pour vendre des piscines plages; et nous retournons voir les copropriétaires inondés des Jardins Victoria
un promoteur refuse de payer le raccordement électrique de terrains
privant ainsi des résidences d’électricité pendant quelques années; des clients qui ont critiqué des commerces sur le web se font poursuivre pour diffamation; et un Passez le mot sur les rapports d’historique de véhicule
certains citoyens constatent que les murs de leurs maisons sont lézardés
l’usine d’eau potable serait responsable des dommages et ils doivent payer des centaines de milliers de dollars pour stabiliser leurs maisons
Journaliste : Nancy DesjardinsRéalisatrice : Carole Pelka
Pour plus d’information, lisez l’article de notre journaliste Nancy Desjardins sur la plateforme Info de Radio-Canada
mais l'un de ses actionnaires lance une nouvelle compagnie pour vendre des piscines plages; et nous retournons voir les copropriétaires inondés des Jardins Victoria
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Plusieurs citoyens souffrent toujours des conséquences financières et émotionnelles de cette catastrophe
un juge a autorisé un recours collectif contre la municipalité et la province au nom des victimes
Sylvie Béchard n'était propriétaire de sa petite maison que depuis six mois lorsque sa voisine est venue frapper à sa porte
pour la prévenir que la digue qui retenait les eaux du lac des Deux Montagnes venait de céder
que la digue avait cédé et que nous serions inondés
Mme Béchard n'a pu réintégrer son domicile que 11 jours plus tard
Si le rez-de-chaussée avait été relativement épargné
son sous-sol était rempli d'eau stagnante
La salle de séjour et les deux chambres à coucher étaient détruites
par exemple des vêtements et toutes ses photographies
Tout ce que j'avais ramassé au cours de ma vie était là
un autre sinistré de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
dit que ses projets ont été anéantis par les inondations de 2019
Il était alors propriétaire de deux maisons : une où il habitait
l'autre prévue pour ses vieux parents
Les dégâts l'ont contraint à démolir une de ces maisons
las de ce qu'il considère comme le manque de sensibilité des gouvernements provincial et municipal sur la question des indemnisations pour les réparations
J'ai travaillé toute ma vie pour pouvoir être propriétaire
qui est devenu locataire dans une autre ville
M. Lauzon est le plaignant principal de ce recours collectif
La poursuite soutient que les autorités savaient que la digue pouvait céder et qu'elles n'ont pas agi pour l'en empêcher
L'allégation n'a pas encore été prouvée devant les tribunaux
Il cite un rapport rédigé en 2017 par une firme privée
qui avait jugé que d'imposantes réparations étaient nécessaires à la digue afin de contrer les effets de l'érosion et de prévenir une rupture
\"La digue\" a été négligée
Les autorités s'étaient défendues à l'époque en disant que la mairesse avait demandé une évaluation environnementale
Des travaux devaient s'amorcer au moment de la rupture de la digue
Le premier ministre François Legault avait expliqué que personne ne s'attendait à cela
Plusieurs résidents avaient obtenu des indemnisations du gouvernement provincial pour les dégâts subis sur leur propriété
mais M. Lauzon dit qu'elles étaient insuffisantes pour couvrir tous les frais
Il mentionne avoir reçu 131 000 $ pour sa maison de trois chambres à coucher
la ville porte encore les marques de la catastrophe
Des terrains vacants côtoient de vieilles maisons toujours debout et des résidences construites récemment
Elle est plus haute que la précédente
l'eau brune atteignait la moitié de la hauteur de la structure
soit un niveau supérieur que dans les domiciles situés à proximité
Sur un de ces terrains vacants s'élevait la maison de Josée Arès
Elle raconte que sa maison ne semblait pas être trop endommagée au premier coup d'œil
des fissures sont apparues sur la fondation à cause des dégâts d'eau et de l'instabilité du sol
Au cours des trois années qui ont suivi l'inondation
elle a dû discuter avec la Municipalité du sort de la maison
Elle est arrivée à la conclusion qu'elle devait être démolie
Mme Arès indique que sa santé mentale a été affectée au moment où elle a dû négocier avec les entrepreneurs
les ingénieurs et les autorités tout en travaillant et en s'occupant de son jeune fils et de son partenaire
Elle s'est également dite grandement soulagée lorsqu'elle a finalement pu obtenir le permis de démolition
Je pensais que je serais émotive parce que c'était ma première maison
parce que c'était là où mon fils est né
mais la sensation d'être libérée de tout cela a été plus forte
plus de 6000 bâtiments ont été inondés à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Prenez note que cet article publié en 2023 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Quatre ans après les fortes inondations qui avaient endommagé des centaines de maisons
la colère persiste à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Plusieurs citoyens souffrent toujours des conséquences financières et émotionnelles de cette catastrophe
un juge a autorisé un recours collectif contre la municipalité et la province au nom des victimes
Sylvie Béchard n'était propriétaire de sa petite maison que depuis six mois lorsque sa voisine est venue frapper à sa porte
pour la prévenir que la digue qui retenait les eaux du lac des Deux Montagnes venait de céder
que la digue avait cédé et que nous serions inondés
Mme Béchard n'a pu réintégrer son domicile que 11 jours plus tard
Si le rez-de-chaussée avait été relativement épargné
La salle de séjour et les deux chambres à coucher étaient détruites
par exemple des vêtements et toutes ses photographies
Tout ce que j'avais ramassé au cours de ma vie était là
un autre sinistré de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
dit que ses projets ont été anéantis par les inondations de 2019
Il était alors propriétaire de deux maisons : une où il habitait
la Municipalité de Sainte-Marthe avait déclaré l'état d'urgence après la rupture d'une digue
Les dégâts l'ont contraint à démolir une de ces maisons
las de ce qu'il considère comme le manque de sensibilité des gouvernements provincial et municipal sur la question des indemnisations pour les réparations
J'ai travaillé toute ma vie pour pouvoir être propriétaire
Lauzon est le plaignant principal de ce recours collectif
La poursuite soutient que les autorités savaient que la digue pouvait céder et qu'elles n'ont pas agi pour l'en empêcher
L'allégation n'a pas encore été prouvée devant les tribunaux
Il cite un rapport rédigé en 2017 par une firme privée
qui avait jugé que d'imposantes réparations étaient nécessaires à la digue afin de contrer les effets de l'érosion et de prévenir une rupture
Les autorités s'étaient défendues à l'époque en disant que la mairesse avait demandé une évaluation environnementale
Le premier ministre François Legault avait expliqué que personne ne s'attendait à cela
Plusieurs résidents avaient obtenu des indemnisations du gouvernement provincial pour les dégâts subis sur leur propriété
Lauzon dit qu'elles étaient insuffisantes pour couvrir tous les frais
Il mentionne avoir reçu 131 000 $ pour sa maison de trois chambres à coucher
Des terrains vacants côtoient de vieilles maisons toujours debout et des résidences construites récemment
l'eau brune atteignait la moitié de la hauteur de la structure
soit un niveau supérieur que dans les domiciles situés à proximité
Sur un de ces terrains vacants s'élevait la maison de Josée Arès
Elle raconte que sa maison ne semblait pas être trop endommagée au premier coup d'œil
des fissures sont apparues sur la fondation à cause des dégâts d'eau et de l'instabilité du sol
Au cours des trois années qui ont suivi l'inondation
elle a dû discuter avec la Municipalité du sort de la maison
Elle est arrivée à la conclusion qu'elle devait être démolie
Mme Arès indique que sa santé mentale a été affectée au moment où elle a dû négocier avec les entrepreneurs
les ingénieurs et les autorités tout en travaillant et en s'occupant de son jeune fils et de son partenaire
Elle s'est également dite grandement soulagée lorsqu'elle a finalement pu obtenir le permis de démolition
Je pensais que je serais émotive parce que c'était ma première maison
mais la sensation d'être libérée de tout cela a été plus forte
Plusieurs citoyens souffrent toujours des conséquences financières et émotionnelles de cette catastrophe
\\\"La digue\\\" a été négligée
Des personnes évacuées se frayent un chemin le long d'une rue inondée pour récupérer quelques effets personnels dans leurs maisons inondées
le lundi 29 avril 2019 à Sainte-Marthe-sur-la-Lac
Les responsables de certaines municipalités du Québec ravagées par les inondations passées craignent d’éventuelles répercussions financières pour les résidents
alors que la province s’apprête à introduire de nouvelles cartes des zones inondables qui élargiraient considérablement les zones considérées comme à risque
Lorsqu’une digue a cédé à Sainte-Marthe-sur-le-Lac il y a cinq ans
la ruée des eaux a forcé plus de 6000 personnes à quitter leur domicile
Les résidents se sont depuis efforcés de reconstruire leur vie dans la municipalité située juste à l’ouest de Montréal
mais le maire François Robillard affirme que les nouvelles cartes des zones inondables suscitent encore plus de frustration
«Les citoyens sont vraiment choqués en ce moment (…) parce que cela va avoir un impact sur leur vie quotidienne»
Les cartes des zones inondables actuelles du Québec désignent deux zones à risque pour les zones fluviales et côtières – des inondations sont attendues soit d’ici 20 ans
Dans le cadre du nouveau système qui devrait être mis en place en 2025
il y aura quatre catégories de risque: faible
Chaque catégorie a ses propres règles en matière de construction et de rénovation
le propriétaire d’une résidence située dans une zone à très haut risque ne serait pas autorisé à construire une nouvelle maison sur sa propriété ou à reconstruire une maison qui aurait été détruite par une inondation
les cartes préliminaires qu’il a consultées placent 2000 maisons de sa municipalité dans des zones inondables
Ce changement radical amène les résidents de sa ville d’environ 20 000 habitants à se demander quel impact ces désignations auront sur leurs propriétés
la digue s’est rompue et il y a eu une inondation
le gouvernement a autorisé tous les habitants de Sainte-Marthe-sur-le-Lac qui étaient touchés à reconstruire sans les restrictions d’une zone inondable»
«S’ils avaient su quatre ans et demi plus tard que nous allions déclarer une zone inondable (…) les gens n’auraient pas nécessairement investi ici»
«Ils auraient peut-être pris l’argent du gouvernement et l’auraient réinvesti ailleurs»
qualifiant le changement de cap du gouvernement de «non-sens»
Le ministère de l’Environnement du Québec n’a pas répondu à une demande de commentaires
le ministère estimait qu’avec les nouvelles cartes
plus de trois fois plus de Québécois se retrouveraient dans des zones à risque
le ministère a fait savoir que ce chiffre serait probablement revu à la baisse
Juste à l’ouest de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Pointe-Calumet est également protégée par une digue
Elle n’a pas été inondée depuis les années 1970 et la mairesse Sonia Fontaine soutient qu’elle n’a jamais été considérée comme une zone inondable
les cartes mises à jour placeraient plus de 97% du territoire en zone inondable
Sonia Fontaine a accusé la province de laisser les gens dans l’ignorance et de leur faire craindre une baisse de la valeur de leur propriété
les gens ne savent plus quoi faire de leur maison ici»
ajoutant que l’impact se fait sentir avant même l’entrée en vigueur des nouvelles cartes
des gens qui n’arrivent pas à vendre leur maison aujourd’hui.»
Sonia Fontaine et François Robillard souhaitent que Québec supprime les désignations de zones inondables proposées pour leurs municipalités et crée une catégorie distincte pour les municipalités protégées par des digues
La frustration suscitée par les cartes des zones inondables a pris une tournure plus sombre dans la région des Basses-Laurentides
députée de Mirabel pour la Coalition Avenir Québec
a annoncé en octobre qu’elle fermait son bureau de circonscription pour des raisons de sécurité
Quelqu’un a tiré avec ce que la police a décrit comme un fusil à plombs et a brisé une fenêtre du bureau
Sylvie D’Amours a suggéré que la colère suscitée par le projet de son gouvernement de mettre à jour les cartes des zones inondables pourrait être un motif possible
a également eu sa part d’inondations
un embâcle sur la rivière Chaudière s’est détaché
projetant de l’eau et des morceaux de glace au cœur de son centre-ville historique
a indiqué que 59 bâtiments de Beauceville sont actuellement situés dans des zones inondables
c’est que cela va augmenter avec les nouvelles cartes»
ajoutant que même une désignation à faible risque pourrait avoir un effet négatif sur leurs hypothèques et leurs assurances
spécialiste des infrastructures résilientes au climat au Centre Intact d’adaptation au climat de l’Université de Waterloo
juge que la mauvaise communication et le manque d’informations facilement accessibles ont contribué à la levée de boucliers au Québec
Les Québécois ne devraient pas obtenir ces informations uniquement des gouvernements provincial et municipal
mais également des compagnies d’assurance et des prêteurs hypothécaires
qui ont leurs propres cartes des zones inondables
Mme Eyquem a toutefois souligné que les digues peuvent être rompues et que le risque pour des municipalités comme Sainte-Marthe-sur-le-Lac et Pointe-Calumet ne doit pas être ignoré
Bien que le nouveau système de cartographie soit une avancée positive
le Canada est loin derrière des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni en matière de cartographie nationale
précisant que les nouvelles cartes du Québec ne tiennent même pas compte des fortes précipitations
qui seront une source croissante d’inondations en raison du changement climatique
Maisons qui s’enfoncent et terrains qui s’affaissent : plus de deux ans après la rupture de la digue qui avait forcé l’évacuation de 6000 personnes à Sainte-Marthe-sur-le-Lac en 2019
c’est maintenant la glaise qui pose problème
Un calvaire qui s’étire pour des résidants à bout de souffle
située sur la 19e Avenue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
elle vit depuis plusieurs mois dans une roulotte sans électricité ni eau courante
la propriété – qui devait être levée pour installer une dalle de béton armé – s’est effondrée pendant l’opération
le sol s’était trop enfoncé lors d’une tentative de levage pour excaver et refaire les fondations
La famille avait passé l’hiver 2020 dans la maison surélevée au-dessus du vide
Ce sont les inondations de 2019 qui ont forcé la réfection des fondations
mais pas assez pour que le service d’urbanisme de Sainte-Marthe-sur-le-Lac empêche les travaux
la seule option est d’effectuer un test de sol géotechnique
qui mènera probablement à un redressement par pieux
détaille à La Presse l’entrepreneur responsable du projet
jamais on ne se serait embarqués dans des travaux aussi onéreux
Son dossier est à l’étude au ministère de la Sécurité publique (MSP)
La Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac est aussi au courant de la situation
Et puisque la maison n’est plus assise sur la fondation
Sans compter les 25 000 $ déjà donnés en dépôt pour les travaux
son conjoint et elle ne savent pas où ils passeront l’hiver
un cauchemar qui use la femme pourtant résiliente
« Ceux qui essaient de se relever de cette inondation avec ce que le MSP leur a donné
et dont la capacité portante [du terrain] n’est pas assez bonne
directeur général de l’Association des consommateurs pour la qualité dans la construction
Les sommes accordées par le MSP (dans le cadre du Programme général d’indemnisation et d’aide financière lors de sinistres réels ou imminents) varient en fonction de l’évaluation des dommages
une somme de 191 672 $ a été versée lorsque les habitations devaient être reconstruites
en plus d’une somme accordée pour la démolition
a indiqué par courriel Marie-Josée Montminy
pour les personnes qui ont procédé à des réparations
l’« assistance financière moyenne pour la résidence était de 26 173 $ »
Il y a vraiment une disparité importante entre ceux qui ont été reconnus perte totale et ceux qui n’ont pas été reconnus perte totale
quelques pouces d’eau seulement ont changé la donne
D’autant que les résidants ignoraient qu’ils étaient dans une zone qui pouvait être inondée
Nathalie Quézel n’est pas la seule à faire face à des sols argileux
Un nouveau groupe Facebook intitulé Troubles de fondations SMSLL (pour Sainte-Marthe-sur-le-Lac) a vu le jour le 5 septembre dernier
Elle vient de faire installer des pieux dans son sous-sol
Elle avait déjà fait redresser par pieux l’extérieur de sa maison en 2018
Mme Ménard a rouvert son dossier au MSP et joint les assurances de la Ville parce que « ce n’est pas vrai [qu’elle va] payer 100 000 $ toute seule »
la famille a récemment fait redresser par pieux la devanture de sa maison
Les travaux pour réparer la fondation de sa petite propriété
L’entreprise de levage de maison demande maintenant un test de capacité portante du sol
Sans compter le plan de redressement par pieux qui coûterait
J’ai l’impression que je suis sur le point de dépenser 150 000 $ pour ne pas me sentir si en sécurité que ça
déplore Mme Arès en faisant référence au combat administratif qu’elle a dû mener avec le MSP et la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac pour réussir à se faire indemniser
que le test de sol géotechnique de Mme Arès serait remboursé
Contrairement à d’autres municipalités au Québec
la ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac n’a pas de régime d’indemnisation en lien avec les sols argileux
qui se représente aux élections du 7 novembre
a affirmé à La Presse qu’un changement de règlement n’était pas prévu
Il faudrait savoir pourquoi [il y a des difficultés de portance] et si ça a quelque chose à voir avec la rupture de la digue
c’est notre responsabilité [d’aider les citoyens]
« C’est sûr que la Ville va devoir se pencher sur la problématique »
conseiller municipal et candidat à la mairie
le projet d’infrastructure pour établir un réseau de collecte des eaux pluviales – que la municipalité a récemment autorisé – pourrait être une occasion de documenter le phénomène
« Il ne faut pas attendre qu’on aille une autre catastrophe comme les inondations pour agir »
a écrit le 2 octobre sur Facebook Sébastien Dionne
candidat à titre de conseiller municipal indépendant
« Il ne faut pas garder le statu quo et faire comme si le problème n’existait pas et laisser les citoyens assumer les frais comme si c’était de leur faute
son propre pavé uni s’était affaissé de deux pouces (cinq centimètres) à certains endroits
1629 : Nombre de dossiers de réclamation envoyés au MSP à la suite des inondations de 2019 à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
1460 : Nombre de dossiers conclus (en date du 4 octobre)
Le MSP ne tient pas les statistiques du nombre de dossiers rouverts
Source : ministère de la Sécurité publique
Avec sa formule entièrement parlée
le 98.5 Montréal interpelle ses auditeurs par la diversité et l'actualité des sujets traités ainsi que la qualité des analyses et des entrevues menées
L'animateur Lacroix le matin / Cogeco Média«Mme Chantal»
cette enseignante du primaire dont les hurlements contre ses élèves ont fait les manchettes en 2023
Ce changement de milieu de travail ne l’aurait pas empêché de répéter ses comportements problématiques
cette ancienne professeure de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
travaille dans un nouvel établissement de la région de Lanaudière depuis plusieurs mois: l’école primaire Marie-Charlotte
avait appris mercredi que «Mme Chantal» s’y est trouvé un emploi
Cette dernière est responsable d'une classe qui accueille des enfants ayant des besoins particuliers
qui dispose en permanence d'une enseignante et d'une technicienne en éducation spécialisée (TES)
Comment se comporte «Mme Chantal» depuis son arrivée dans cette nouvelle école
la mère d’un élève de 7 ans qui est dans la nouvelle classe de «Mme Chantal»
la mère d'un enfant qui a «Mme Marie» comme professeure
des cris et des mauvais traitements de la part de l'enseignante
Rappelons que le Centre de services scolaire des Samares
affirme ne pas avoir été informé de ses antécédents
«Mme Chantal» est en congé indéterminé depuis le 16 décembre
Plus tôt cette semaine, Marwah Rizqy, députée de Saint-Laurent et porte-parole en matière d'éducation pour le Parti libéral du Québec, a expliqué à l'animateur Louis Lacroix pourquoi «Mme Chantal» a pu se trouver un nouvel emploi à titre d'enseignante.
Le tiers d’une municipalité dévasté. Cela fait beaucoup de rêves engloutis. De vies brisées. Cinq mois après la tragédie causée par la rupture d’une digue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, un mélange de détresse et de colère habite la communauté éprouvée.
Il y a un an et demi, la femme de Michel Gagnon, Louise Valois, a terminé ses traitements contre un cancer du sein. Elle allait mieux.
Le couple se disait que le pire était derrière lui.
Michel Gagnon et Louise Valois vivent sur le bord du lac des Deux-Montagnes, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, depuis 35 ans.
Quand la digue a cédé à un jet de pierre de chez eux, vers 19 h ce soir-là, leur maison a été inondée en même temps que 2500 autres de la petite municipalité des Laurentides. Quelque 6200 personnes ont été évacuées d’urgence sur une population de 18 000 personnes.
Mais quelque chose d’autre s’est brisé dans les jours qui ont suivi. Quelque chose de beaucoup plus compliqué à réparer.
Aujourd’hui, le tissu social de Sainte-Marthe-sur-le-Lac est en lambeaux.
Conflits, maladies, séparations, idées suicidaires : derrière les portes des maisons dévastées, d’autres drames sont nés ou ont été exacerbés depuis le 27 avril. Au point où un résidant sur deux veut désormais quitter la communauté.
La Ville a sondé 1609 ménages sur leurs intentions de quitter – ou non – la municipalité à la suite des inondations du printemps 2019. Quatre cent trente-quatre personnes ont répondu. De ce nombre, 226 familles ont affirmé qu’elles tenaient à demeurer à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, tandis que 208 ont fait part de leur intention de déménager.
« Le matériel, ça ne me dérange pas trop, c’est juste du matériel », lance M. Gagnon, dont la maison a subi des dommages considérables. « Non, ce qui me dérange, c’est la division que ça a créé entre les riverains et les autres – une division alimentée par la mairesse [Sonia Paulus] », lâche l’homme de 70 ans.
Des riverains s’opposent au rehaussement de la digue imposé par la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac – et appuyé par Québec –, qui aura pour effet de leur bloquer la vue sur le lac des Deux-Montagnes.
La mairesse Sonia Paulus, connue pour son franc-parler, juge sévèrement les détracteurs du projet.
La préoccupation des gens riches et célèbres, c’est leur vue. Ils se foutent des autres à l’arrière.
Une citoyenne m’a même dit : "Occupez-vous des petits pauvres en arrière, puis nous autres, on va s’arranger avec notre mur." Bravo. Il y en a qui se foutent des autres parce qu’ils ont de l’argent », lance la mairesse en entrevue avec La Presse.
Les riverains, dont M. Gagnon, lui reprochent quant à eux de diviser pour mieux régner. « C’est rendu que c’est comme si les riverains voulaient intentionnellement mettre en péril la sécurité des autres résidants de Sainte-Marthe, se désole le septuagénaire. On passe pour les méchants alors que tout ce qu’on dit, c’est que cette hausse est déraisonnable. »
L’inondation – jumelée à « toutes les chicanes » – a « beaucoup stressé » sa femme, à qui on vient de diagnostiquer une récidive de cancer.
Depuis quelques semaines, affaiblie, confinée à un fauteuil roulant, Mme Valois ne sort presque plus de ce qui était autrefois son « havre de paix » et qui s’est transformé en « havre de tourments ».
Si, d’une part, les riverains se sentent injustement attaqués, de l’autre, sur les réseaux sociaux, la mairesse est bombardée d’insultes. Elle a tout lu et tout entendu depuis le 27 avril : chienne, bitch, salope, etc. Car, oui, elle les lit, le soir, avant de se coucher. Elle jure que cela ne l’atteint pas.
« On ne m’aura pas. J’ai beaucoup plus de colonne vertébrale que ça, lance-t-elle les yeux pleins d’eau. Ce n’est pas un petit bundle [groupuscule] de 12 personnes qui vont me faire baisser les bras. Oh, que non. »
À les entendre, dit l’avocate de 63 ans qui aura du mal à retenir ses larmes plusieurs fois durant l’entrevue, « c’est comme si c’était moi qui étais allée driller le trou dans la digue ».
Beaucoup de sinistrés accusent en effet la Ville – et certains montrent carrément du doigt la mairesse qui est au pouvoir depuis près de 14 ans – d’avoir été négligente dans l’entretien de la structure. Une demande d’action collective a d’ailleurs été déposée.
Si la mairesse avait su que la digue pouvait céder, jamais elle ne se serait installée « dans le bas » de Sainte-Marthe (la zone inondée se situe au sud du chemin d’Oka), se défend celle qui a elle-même été touchée de plein fouet par la tragédie. Elle a eu « 120 000 $ de dommages » chez elle « sans compter la perte des biens matériels », fait-elle valoir. Son conjoint, très ébranlé, est en congé de maladie. Il a même tenté de la convaincre de déménager.
Dans les premiers jours qui ont suivi la tragédie, « mon chum m’a dit, alors qu’on ne savait pas encore si on était couvert par les assurances : "Le MSP [ministère de la Sécurité publique] donne 250 000, on le prend et on décâlisse." Je l’ai pogné par les deux épaules. Il était 5 h du matin. Je l’ai brassé et je lui ai dit : "Hey, on a plus de colonne que ça" », confie-t-elle.
La mairesse n’est pas du genre à s’apitoyer sur son sort. « À 29 ans, j’ai combattu un cancer du col de l’utérus. Ç’a été une année de marde, mais j’en ai profité pour retourner aux études et faire mon droit. Cette année, c’est une autre année de marde, mais on va se relever », dit-elle.
Depuis cinq mois, la mairesse Paulus assiste toutes les semaines à des scènes déchirantes où des citoyens « s’effondrent » à l’hôtel de ville en apprenant que leur maison doit être démolie en raison de dommages trop importants.
Elle ne compte plus le nombre de fois où elle est intervenue auprès du MSP pour faire accélérer le dossier de citoyens en détresse. « Ma moyenne au batte est bonne. Ceux que je ne peux pas aider, c’est parce qu’ils ne se sont pas aidés », dit-elle dans son style direct habituel.
Avec la nouvelle digue rehaussée et renforcée, tout le monde sera en sécurité, insiste-t-elle. C’est tout ce qui compte à ses yeux.
Et le tissu social, lui, se répare-t-il ? Les riverains passeront à autre chose, croit-elle. « C’est comme un enfant, tu le chicanes puis après ça, il oublie. Il t’en veut-tu toute ta vie parce que tu l’as chicané ? », répond la mairesse.
Quand Julie Van Winden regarde la marque encore visible laissée par l’eau sur sa maison mobile à six pieds du sol, les larmes lui montent aux yeux : « On a eu trois minutes pour évacuer. J’ai lu la peur dans les yeux de la policière qui nous criait de sortir. Si la digue avait cédé en pleine nuit, mes enfants seraient morts. » Elle y repense souvent depuis. « C’est fini, habiter au bord de l’eau », dit-elle. Plus jamais.
Depuis cinq mois, toute la petite famille – ses enfants de 5 et de 2 ans, son conjoint, leur chat et leur chien – vit dans un camping. « Les nuits commencent à être froides », concède-t-elle. La famille s’accroche au fait qu’elle emménagera bientôt dans sa nouvelle maison à Boisbriand.
Les résidants du parc de maisons mobiles comme la famille de Mme Van Winden ont été les plus durement touchés, et de loin, par la tragédie. « On s’entraidait. On surveillait nos maisons. Mon voisin passait la souffleuse chez moi l’hiver, et moi, je lui donnais des légumes de mon jardin l’été », décrit l’éducatrice en garderie avec nostalgie.
Aujourd’hui, le parc de maisons mobiles ressemble à un gruyère. Une cinquantaine de maisons ont déjà été démolies. D’autres le seront d’ici l’hiver.
Beaucoup de résidants n’avaient pas d’assurances. C’est le cas de Chantal Gareau et Richard Salée – les voisins de Mme Van Winden –, qui ont tout perdu. Les économies d’une vie, noyées.
Leur couple, aussi, est à la dérive. Richard, qui travaille à son compte en rénovation, n’arrive pas à reprendre le travail. « Il ne décroche pas », dit-elle en pointant du menton son conjoint qui observe attentivement la pelle mécanique détruire ce qui reste de leur « petit coin de paradis ».
Si la digue a cédé, c’est parce qu’il y a eu négligence ; on ne parle pas d’une inondation ordinaire.
« Or, la Ville s’en lave les mains, accuse Mme Gareau, qui elle non plus n’a pas repris le travail. Moi, j’ai perdu confiance en les autorités. »
Mylaine Plante aussi est incapable de reprendre le boulot pour l’instant. Séparée, mère de deux ados, elle n’a pas l’énergie de retourner travailler auprès d’enfants lourdement handicapés. « Avec eux, il faut être à 100 %, sinon ça ne marche pas. »
Sa maison, inondée une première fois en 2017, a été inondée à nouveau au printemps dernier alors qu’elle n’était pourtant pas située en « zone inondable ». Mme Plante avait mis tellement d’énergie dans ses travaux de rénovation qu’elle n’arrive pas à en parler sans verser une larme.
Comme sa maison a été lourdement endommagée, elle a dû se résoudre à la faire démolir. Celle qui vit depuis 22 ans à Sainte-Marthe ne veut pas quitter « sa ville », mais en même temps, l’indemnisation reçue du gouvernement du Québec est insuffisante pour lui permettre d’en acheter une autre de la même taille.
« Je vais essayer de me trouver un condo… loin de la digue », lâche celle qui a du mal à faire son deuil de sa cour arrière avec sa piscine, la vue sur le joli boisé, sans oublier « les lucioles qui illuminaient le ciel lors des belles soirées d’été ».
La rupture de la digue a brisé de nombreuses familles.
« Ça m’a coûté mon couple », lance Stéphane Bouchard, qui vivait dans un bungalow avec sa fille de 9 ans, sa nouvelle conjointe et les trois ados de cette dernière. Les jeunes ont perdu leurs chambres quand le sous-sol – « leur royaume » – a été inondé. Le papa a acheté une roulotte pour les reloger, mais autant de proximité a provoqué de trop nombreuses flammèches.
« C’était juste pu vivable », lâche l’entrepreneur en construction. Ce travailleur autonome n’avait pas les moyens de prendre des vacances. « J’ai continué à travailler 70 heures par semaine. Pas le choix, raconte l’homme de 37 ans, émotif. Je suis tombé en dépression, sauf que je n’avais pas le temps d’être en dépression. »
Comme plusieurs autres sinistrés, M. Bouchard se sent aujourd’hui « prisonnier » de sa maison. « J’aurais pu la vendre 280 000 $ avant le bris de la digue, mais là, qui va vouloir l’acheter ? », demande-t-il. Et le programme d’indemnisation mis en place par Québec n’est pas assez généreux pour lui permettre de partir, déplore-t-il.
Son voisin d’en face a choisi de manifester son mécontentement contre les autorités en tapissant sa maison de graffitis. « Je le comprends, poursuit M. Bouchard. On est traités comme des numéros. Ça prend des actions radicales pour que ça change. »
« Il a fallu qu’on crie pour pas passer l’hiver dehors », confirme un autre sinistré, Yves Bouvrette, rencontré Au champ du coq sur le chemin d’Oka. Le « resto de déjeuners » est le lieu de rendez-vous des sinistrés qui se partagent les dernières nouvelles autour d’un café. Ceux qui ont reçu l’aide de la Croix-Rouge pour se nourrir donnent furtivement à la caissière leur carte fournie par l’organisme pour régler leur repas.
La bureaucratie est « tellement lourde », se plaint M. Bouvrette. « Les autorités sont chanceuses de ne pas avoir plus de suicides que ça, lâche-t-il. On se fait dire à répétition : "Soyez patients, on vous comprend." Criss, ils ne peuvent pas nous comprendre, ils ont un toit. Ils dorment dans leur lit le soir. »
Ce travailleur d’usine vit dans ses maigres bagages depuis cinq mois. Il a logé dans une roulotte, puis chez son ex-conjointe, et il est actuellement hébergé chez une amie. « Le gars qui est rentré avec son char dans le centre communautaire de la Ville, on le comprend en maudit », poursuit-il.
Un sinistré a fait ce geste désespéré en juin dernier après avoir exprimé son insatisfaction contre le programme d’indemnisation du gouvernement du Québec sur les réseaux sociaux. Il fait face à des accusations criminelles.
La propriétaire du restaurant Céline Ste-Marie, elle-même sinistrée, partage le désarroi de ses clients. « Pour dédramatiser, on dit qu’on habite Sainte-Marthe-dans-le-Lac », lance la femme d’affaires. Son client, M. Bouvrette, opine de la tête : « Oui, si on ne rit pas un peu, on va se suicider. »
Caroline Monastesse, elle, a eu « très peur » de voir son conjoint commettre l’irréparable. Quatre jours après le sinistre, elle l’a conduit aux urgences. Il pleurait sans arrêt. « J’ai craqué », dit Hugo Messier, qui prend des antidépresseurs « pour la première fois de sa vie » depuis.
Depuis un an, le couple encaisse une épreuve après l’autre. Caroline a récemment combattu un cancer du pancréas pour lequel elle doit être réopérée bientôt. En plus de souffrir d’une dépression, Hugo a attrapé la salmonellose en décontaminant leur maison inondée. Celui qui n’était « pas gros d’avance » a maintenant la peau sur les os. Et récemment, l’une de leurs deux fillettes a reçu un diagnostic de graves troubles de langage.
Caroline et Hugo, tous deux en arrêt de travail, ne roulent pas sur l’or. Le couple a réintégré sa modeste maison, mais il se peut qu’elle doive être démolie. Il devra se trouver un nouveau toit pour l’hiver.
« Legault a promis qu’il ne nous laisserait pas tomber, mais la réalité, c’est qu’on est abandonnés à notre sort », lâche le père de famille.
Le couple ne baisse pas les bras. Pour conjurer le sort, il a même décidé de se marier l’an prochain. La maman malade est convaincue d’une chose : « À un moment donné, le malheur va nous donner un break. »
64 maisons démolies, dont 53 maisons mobiles
1612 dossiers ouverts au Programme général d’indemnisation et d’aide financière au ministère de la Sécurité publique (MSP)
Près de 38 millions de dollars versés par le MSP
144 intervenants du CISSS des Laurentides, auxquels se sont joints 75 collègues d’autres régions, ont réalisé 9680 heures d’intervention psychosociale sur le terrain.
Sources : Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac (données disponibles en date du 25 septembre 2019), ministère de la Sécurité publique du Québec et CISSS des Laurentides
Saint-Eustache: un incendie a raison du restaurant Diamond Bar B-QPublié le 08/01/2025
Reconnu pendant plus de cinq décennies comme l’endroit préparant la « meilleure pizza » à Saint-Eustache et dans les environs
situé à l’intersection du boulevard Arthur-Sauvé et de la rue de Bellefeuille
n’est désormais plus en ce début d’année 2025
Alertés à la suite d’un appel autour de 3 h 45
des policiers et pompiers de Saint-Eustache se sont d’abord rendus au 125
lieutenant de la division de la surveillance du territoire au Service de police de la Ville de Saint-Eustache
« On n’en était pas à un début d’incendie »
« Les pompiers ont alors pris en charge l’incendie
pendant que les policiers se sont occupés du détournement de la circulation; la route 148 étant une artère importante
On s’est arrangé pour diminuer les effets d’une fermeture de rue aussi importante
Outre ceux du Service de sécurité incendie de la Ville de Saint-Eustache
des dizaines d’autres provenant de Deux-Montagnes/Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Pointe-Calumet et Oka ont aussi contribué à maîtriser l’incendie
Selon qu’il a été possible de recueillir ici et là
des squatteurs auraient pénétré durant la nuit dans le bâtiment en raison du temps froid qui sévissait à l’extérieur et seraient probablement à l’origine de ce feu
Ces informations n’ont cependant pas été confirmées par le lieutenant Olivier Boucher; le Service de police de la Ville de Saint-Eustache ayant maintenant le mandat d’enquêter sur les circonstances qui ont entouré l’événement
l’hypothèse d’avoir des personnes qui utilisaient cet endroit-là comme abri temporaire sera examinée
nous n’avons aucune information nous permettant de croire qu’il y avait des gens à l’intérieur du bâtiment »
les personnes qui pourraient avoir de l’information à communiquer en lien avec cet incendie sont invitées à communiquer dès maintenant avec le service centralisé des appels d’urgence au 450 974-5300
Saint-Eustache
Incendie
Service de police de Saint-Eustache
Service de sécurité incendie de Saint-Eustache
Pizzeria Diamond
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"La rupture de la digue végétale naturelle samedi soir a forcé une première évacuation de 700 à 800 résidences situées de la 20e à la 27e Avenue
la Municipalité a déclaré l'état d'urgence et ordonné l'évacuation des secteurs de la 1re Avenue à la 20e Avenue au sud du chemin d’Oka
ainsi que de la 20e Avenue à la 45e Avenue au sud de la rue Louise
« Une brèche entre 50 et 75 pieds s'est formée dans la partie végétale de la digue au bout de la 27e Avenue »
a expliqué la mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
le secteur sous les eaux s'est étalé sur environ quatre kilomètres de long et un demi-kilomètre de large
quelque 200 policiers ont aidé à évacuer les résidents en fin de soirée samedi
assistés par les Forces armées canadiennes
« Quelle chance que les bénévoles étaient là
a lancé la mairesse en entrevue sur les ondes de RDI
Si ça s'était arrivé à 3 h du matin ou dans la nuit
c'est certain qu'il y aurait eu tout un désastre. »
le barrage de la Chute-Bell menaçait déjà de céder et une alerte avait alors été envoyée
Cela n'a pas été le cas à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
« L'information s'est transmise rapidement [hier soir]
donc des ressources ont été mobilisées rapidement et on a pu procéder à des évacuations
Quand on fait un \"Québec En Alerte\"
donc ça peut alerter inutilement des gens autour qui ne sont pas forcément concernés
Comme tout s'est organisé rapidement hier
d'utiliser un \"Québec En Alerte\" »
a expliqué la ministre de Sécurité publique
Un résident qui habite depuis 40 ans sur la 24e Avenue a témoigné de la vitesse à laquelle il a dû prendre la fuite
j’étais supposé commencer à manger
J’ai jamais vu de l’eau monter de même »
qui demeure à environ 300 mètres du lac
affirme qu’en 45 minutes l’eau était rendue à la hauteur de sa maison
Questionné quant à savoir comment il allait retrouver sa maison
l’homme a répondu que le plus important était les gens et non le matériel
personne ne pensait que la digue allait céder
Nous étions en train de souper [lorsque l'ordre d'évacuation a été donné] »
De nombreuses personnes ont dû quitter leur domicile in extremis
L'eau montait au fur et à mesure qu'on jasait
J'ai juste eu le temps de prendre mes médicaments
Les autorités n'ont signalé aucun blessé ni aucun décès à la suite de cette évacuation
Legault a rencontré la mairesse Paulus
avec qui il a discuté du déroulement des opérations
Il a remercié tous les gens qui ont réussi à évacuer toutes ces personnes en l'espace de quelques heures seulement
« C'est presque un miracle qu'on ait été capables
d'évacuer des gens en chaise roulante dans des pick-up
Legault qui s'est montré très fier de l'élan de solidarité observé entre les Québécois
un avis de faire bouillir l'eau a été diffusé pour l'ensemble de la municipalité
la Ville de Sainte-Marthe avait également demandé aux résidents de ne pas utiliser leurs toilettes jusqu’à nouvel ordre
à cause du risque de refoulement des égouts
Cette évacuation d'urgence a surpris bien des résidents
puisque plusieurs d'entre eux avaient donné de leur temps samedi pour renforcer la digue sur la 27e Avenue avec des sacs de sable et des panneaux de contreplaqué
ainsi que pour installer des barrières sur les rues avoisinantes
L'endroit avait été inspecté tout récemment
puisque sa municipalité était en attente d'un certificat d'autorisation pour rehausser la digue
La digue avait pourtant tenu en 2017 et on l'avait même surélevée au cours des derniers jours
Pour lutter contre cette infiltration massive d'eau
des travaux ont été menés dimanche sur la digue qui a cédé
on pouvait apercevoir des personnes apporter des sacs de sable pour tenter de reboucher le trou de la digue qui a entraîné cette inondation massive
« Cent mille tonnes de [gravier] ont aussi été livrées afin d'aménager deux digues parallèles »
Ces deux barrages de gravier seront installés sur la 23e et la 29e Avenue et permettront aux services d'urgence de pomper l'eau aux extrémités afin de libérer un certain nombre de résidences
Dans le centre du secteur qui restera inondé
il faudra ensuite attendre que l'eau se retire naturellement
ce qui pourrait prendre plusieurs semaines
Mme Paulus a également précisé qu'aucun résident ne pourra réintégrer son domicile tant que l'ordre d'évacuation sera en vigueur
les personnes évacuées pourront cependant être accompagnées jusqu'à leur domicile pour récupérer certains effets personnels
a précisé la mairesse dimanche après-midi
voire plusieurs semaines avant que les 6500 résidents évacués puissent rentrer chez eux
a averti la mairesse dimanche après-midi
Pour donner un coup de main aux autorités
la Croix-Rouge a été appelée en renfort à Sainte-Marthe-sur-le-Lac et à Deux-Montagnes
où se trouvent deux centres d'hébergement qui accueillent les sinistrés
L'un est situé à l'aréna Olympia et l'autre au Centre de la légion royale canadienne
« Une dizaine de bénévoles se rendent dans ce secteur pour notamment faire une analyse des besoins
Nos 4000 bénévoles sont mobilisés à travers toute la province »
seulement 50 personnes parmi les 5000 évacués ont eu recours aux mesures d'hébergement temporaire mises en places par les autorités municipales
« Ça veut dire que la majorité est chez de la famille et des amis. »
Legault a par ailleurs invité les Québécois à être généreux
en faisant référence aux fonds de secours de la Croix-Rouge pour les inondations au Québec
pour pallier les besoins urgents des sinistrés pour des repas
des médicaments et des vêtements
entre autres pour les jeunes qui devront retourner à l'école
Ouvrir en mode plein écranLes sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac sont sous le choc dimanche matin
au lendemain de la rupture d'une digue sur le lac des Deux Montagnes
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Quelque 2500 résidences ont été évacuées à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
après la rupture d'une digue sur le lac des Deux Montagnes samedi soir
soit environ le tiers de la population de cette ville des Laurentides
La rupture de la digue végétale naturelle samedi soir a forcé une première évacuation de 700 à 800 résidences situées de la 20e à la 27e Avenue
la Municipalité a déclaré l'état d'urgence et ordonné l'évacuation des secteurs de la 1re Avenue à la 20e Avenue au sud du chemin d’Oka
ainsi que de la 20e Avenue à la 45e Avenue au sud de la rue Louise
« Une brèche entre 50 et 75 pieds s'est formée dans la partie végétale de la digue au bout de la 27e Avenue »
a expliqué la mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Crue printanière 2019Consulter le dossier completSuivreSuivreTrès rapidement
le secteur sous les eaux s'est étalé sur environ quatre kilomètres de long et un demi-kilomètre de large
Ouvrir en mode plein écranEnviron le tiers de la ville de Saint-Marthe-sur-le-Lac a été évacué
quelque 200 policiers ont aidé à évacuer les résidents en fin de soirée samedi
assistés par les Forces armées canadiennes
« Quelle chance que les bénévoles étaient là
a lancé la mairesse en entrevue sur les ondes de RDI
Si ça s'était arrivé à 3 h du matin ou dans la nuit
c'est certain qu'il y aurait eu tout un désastre
Ouvrir en mode plein écranLes sinistrés ont du rapidement quitter le secteur après que la digue ait cédé
le barrage de la Chute-Bell menaçait déjà de céder et une alerte avait alors été envoyée
Cela n'a pas été le cas à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
« L'information s'est transmise rapidement [hier soir]
donc des ressources ont été mobilisées rapidement et on a pu procéder à des évacuations
donc ça peut alerter inutilement des gens autour qui ne sont pas forcément concernés
a expliqué la ministre de Sécurité publique
Le sous-sol de Jonathan Brassard-Guay a été complètement inondé
Un résident qui habite depuis 40 ans sur la 24e Avenue a témoigné de la vitesse à laquelle il a dû prendre la fuite
affirme qu’en 45 minutes l’eau était rendue à la hauteur de sa maison
Questionné quant à savoir comment il allait retrouver sa maison
l’homme a répondu que le plus important était les gens et non le matériel
personne ne pensait que la digue allait céder
Nous étions en train de souper [lorsque l'ordre d'évacuation a été donné] »
1:09De nombreuses personnes ont dû quitter leur domicile in extremis
L'eau montait au fur et à mesure qu'on jasait
J'ai juste eu le temps de prendre mes médicaments
Les autorités n'ont signalé aucun blessé ni aucun décès à la suite de cette évacuation
Ouvrir en mode plein écranLa résidence de la mairesse Sonia Paulhus a aussi été inondée
avec qui il a discuté du déroulement des opérations
Il a remercié tous les gens qui ont réussi à évacuer toutes ces personnes en l'espace de quelques heures seulement
« C'est presque un miracle qu'on ait été capables
d'évacuer des gens en chaise roulante dans des pick-up
Legault qui s'est montré très fier de l'élan de solidarité observé entre les Québécois
Ouvrir en mode plein écranLes rues de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ont été rapidement submergées d'eau
un avis de faire bouillir l'eau a été diffusé pour l'ensemble de la municipalité
la Ville de Sainte-Marthe avait également demandé aux résidents de ne pas utiliser leurs toilettes jusqu’à nouvel ordre
à cause du risque de refoulement des égouts
Cette évacuation d'urgence a surpris bien des résidents
puisque plusieurs d'entre eux avaient donné de leur temps samedi pour renforcer la digue sur la 27e Avenue avec des sacs de sable et des panneaux de contreplaqué
ainsi que pour installer des barrières sur les rues avoisinantes
L'endroit avait été inspecté tout récemment
puisque sa municipalité était en attente d'un certificat d'autorisation pour rehausser la digue
La digue avait pourtant tenu en 2017 et on l'avait même surélevée au cours des derniers jours
Ouvrir en mode plein écranDe nombreux camions ont été dépêchés à Sainte-Marthe-sur-le-Lac afin de tenter de créer des digues de gravier pour contenir les eaux
des travaux ont été menés dimanche sur la digue qui a cédé
on pouvait apercevoir des personnes apporter des sacs de sable pour tenter de reboucher le trou de la digue qui a entraîné cette inondation massive
« Cent mille tonnes de [gravier] ont aussi été livrées afin d'aménager deux digues parallèles »
Ces deux barrages de gravier seront installés sur la 23e et la 29e Avenue et permettront aux services d'urgence de pomper l'eau aux extrémités afin de libérer un certain nombre de résidences
Ouvrir en mode plein écranDes travailleurs s'affairent à stopper l'eau en recouvrant une rue inondée avec du gravier à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Dans le centre du secteur qui restera inondé
Mme Paulus a également précisé qu'aucun résident ne pourra réintégrer son domicile tant que l'ordre d'évacuation sera en vigueur
les personnes évacuées pourront cependant être accompagnées jusqu'à leur domicile pour récupérer certains effets personnels
1:00Un résident de Sainte-Marthe-sur-le-Lac évacue en kayak
voire plusieurs semaines avant que les 6500 résidents évacués puissent rentrer chez eux
a dû lui aussi évacuer sa maison en avant-midi
la Croix-Rouge a été appelée en renfort à Sainte-Marthe-sur-le-Lac et à Deux-Montagnes
où se trouvent deux centres d'hébergement qui accueillent les sinistrés
L'un est situé à l'aréna Olympia et l'autre au Centre de la légion royale canadienne
« Une dizaine de bénévoles se rendent dans ce secteur pour notamment faire une analyse des besoins
Nos 4000 bénévoles sont mobilisés à travers toute la province »
Ouvrir en mode plein écranDes dizaines de sinistrés de Sainte-Marthe-du-Lac ont dormi sur ces lits à l’aréna de Deux-Montagnes dans la nuit de samedi à dimanche
Photo : Radio-Canada / Marie-Josée Paquette-Comeau
seulement 50 personnes parmi les 5000 évacués ont eu recours aux mesures d'hébergement temporaire mises en places par les autorités municipales
« Ça veut dire que la majorité est chez de la famille et des amis
Legault a par ailleurs invité les Québécois à être généreux
en faisant référence aux fonds de secours de la Croix-Rouge pour les inondations au Québec
pour pallier les besoins urgents des sinistrés pour des repas
entre autres pour les jeunes qui devront retourner à l'école
Avec les informations de La Presse canadienne
La rupture de la digue végétale naturelle samedi soir a forcé une première évacuation de 700 à 800 résidences situées de la 20e à la 27e Avenue
Quand on fait un \\\"Québec En Alerte\\\"
d'utiliser un \\\"Québec En Alerte\\\" »
L'eau s'est rapidement répandue dans les rues de Sainte-Marthe-sur-le-Lac à la suite de la rupture d'une digue sur le lac des Deux Montagnes
Images sans commentaire des inondations à Sainte-Marthe-sur-le-Lac prises de notre journaliste sur place
La crise des inondations dans l'Est du pays a pris une «toute nouvelle» ampleur depuis hier soir
ce sont 6000 personnes qui ont été évacuées d'urgence
faisant tripler le nombre total d'évacuations qui frôle ce soir les 10 000 pour tout le Québec
Quelque 2500 résidences ont été évacuées à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Cela représente environ 6000 personnes
une fissure s’est transformée en rupture à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
une vingtaine de poursuites totalisant plusieurs millions pendent au nez de la petite municipalité et d’autres instances gouvernementales
Retour sur cette catastrophe qui a bouleversé la vie de toute une population
J’assoyais mes personnes âgées à l’extérieur
autrefois dirigeante de la résidence pour personnes âgées Manoir du Lac
Mme Rhéaume fait partie des nombreux riverains qui ont intenté des poursuites contre la municipalité de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
située à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Montréal
La sinistrée poursuit la municipalité pour négligence dans l’entretien de la digue qui devait protéger tout un quartier contre la crue printanière du lac des Deux Montagnes
elle a évacué in extremis ses 27 résidants dans un autobus scolaire
Ses aînés vivent désormais dispersés dans des résidences pour personnes âgées de plusieurs autres villes
qui aimait faire la promenade quotidienne du petit chien de la résidence
« Quand je regarde ce qui se passe dans les CHSLD en ce moment avec la COVID-19
je me dis que nous réagissons toujours après
Il aurait seulement fallu de la roche pour l’entretien [de la digue]
la rupture soudaine de la digue a provoqué une crue des eaux qui a englouti
Pas moins de 6000 personnes ont dû être évacuées
Le secteur inondé n’était pas considéré comme une zone inondable
Serge Langlois est propriétaire avec sa sœur et son frère du domaine de maisons mobiles durement frappé
dont les images projetées dans les médias ont marqué les esprits
les propriétaires sont eux aussi engagés dans un bras de fer et réclament des dommages et intérêts devant les tribunaux
Langlois estime qu’il a perdu de 13 000 $ à 14 000 $ en revenus par mois en location de ses terrains
il a résilié des baux valides jusqu’au 30 juin 2020
Quelques dossiers sont encore devant la Régie du logement du Québec
Les maisons mobiles d’une soixantaine de résidants ont été déclarées pertes totales
« Pas moins de 2000 camions ont circulé dans le domaine durant la crise
qu’une rupture de digue ait été nécessaire pour réaliser
les poursuites s’accumulent contre la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac et d’autres instances gouvernementales
Il y a des poursuites mettant en cause la MRC de Deux-Montagnes
le gouvernement du Québec et la Communauté métropolitaine de Montréal
mais elles totaliseront plusieurs millions
Comme plusieurs citoyens croisés par La Presse au cours des derniers jours
Karelle Ouellet profitait du soleil pour marcher avec son chien
l’imposante construction d’une nouvelle digue a fait son apparition
culminant à 26,5 m au-dessus du niveau de la mer
C’est un 1,5 m de plus que l’ancienne digue
Des travailleurs procèdent à de l’enrochement et à l’installation de palplanches
sortes de gros murs d’acier enfoncés dans les rives du lac
Le tout sous la surveillance de la firme de génie Cima+
Il me semble qu’un mètre de moins aurait amplement fait l’affaire
la municipalité a été contrainte de sévir contre des résidants qui se promenaient à pied ou à vélo sur la digue
Des panneaux d’interdiction ont été placardés
Les contrevenants sont passibles d’une amende
quand les avis de confinement ont frappé de plein fouet le Québec à cause de la pandémie
un groupe de Marthelacquois a déposé une poursuite en dommages et intérêts en Cour supérieure contre la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Ils sont aujourd’hui 64 riverains vivant dans 43 propriétés à demander l’arrêt de la construction de la digue sur une longueur de 5,1 km
Les propriétaires font valoir que la digue gruge leurs terrains
Ils veulent obtenir au minimum 30 % de la valeur de leurs terrains et 20 % de la valeur de leurs maisons
Une somme dépassant 10 millions de dollars
les travaux actuels entraînent la destruction de berges et de plages
la coupe d’arbres et de haies ainsi que la destruction de clôtures
Les vibrations ont causé des bris de vaisselle et de cadres décoratifs
un sondage a déjà montré qu’un résidant sur deux souhaitait déménager à cause de la crue
Sa maison de la rue Saint-Lambert est aujourd’hui nez à nez avec la digue
Il faut monter à l’étage pour retrouver un semblant de vue
J’attends juste mon dédommagement pour mettre une pancarte et m’en aller d’ici
le gouvernement versera jusqu’à 40 % de la valeur de ma propriété
le propriétaire du domaine espère attirer de nouveaux résidants avec des maisons préfabriquées flambant neuves rappelant le confort d’un studio-loft
ont bien tenté de retrouver leur vie d’avant
Le couple va s’installer dans un appartement loué au 8e étage d’un complexe donnant sur la rivière des Prairies
« Je passe devant notre ancienne maison presque tous les matins avec mon chien
C’est très désolant de voir ce que j’appelle le cimetière des maisons démolies
J’en voudrai toute ma vie à la municipalité de sa négligence
On a perdu un petit paradis où on souhaitait finir nos jours
Nous ne reprendrons jamais notre vie en demeurant ici
reste inébranlable malgré les nombreuses critiques à son égard
Contrairement à plusieurs de ses concitoyens
elle a affirmé qu’elle envisageait fortement de se représenter à la prochaine course à la mairie
Et quand on lui parle des nombreuses poursuites
L’élue municipale a respecté une quarantaine de 14 jours en revenant de voyage dans la foulée de la pandémie
Ses bureaux municipaux sont fermés aux citoyens à cause de la COVID-19
mais cela n’empêche pas son administration de fonctionner
Notre municipalité est encore éprouvée ; pour nous
Nous avons pu passer à travers l’an dernier
à vivre comme avant même s’il reste des séquelles
L’élue municipale explique que plusieurs permis de rénovation et de reconstruction ont été accordés au cours des derniers mois
Pour aider les riverains qui ne veulent plus vivre sur le bord de l’eau mais qui veulent encore habiter sur le territoire
Sainte-Marthe-sur-le-Lac donne un congé de droit de mutation immobilière
la mairesse estime que son administration municipale a réalisé des prouesses dans les circonstances
La nouvelle digue a été érigée au coût de 49 millions
dont 10 proviennent d’un emprunt assumé par la Ville
C’est un très gros projet pour une petite ville comme la nôtre
on est très fiers de voir que le projet a pu être réalisé dans un délai si court
avec toutes les approbations que ça prenait
Cherchez une ville de notre taille qui a pu faire ça dans un délai aussi court
La mairesse Paulus promet enfin que la digue sera enjolivée avec de l’engazonnement
une finition et des aménagements pour les descentes des bateaux
Elle explique que l’accès à l’eau sera permis dans un secteur d’un parc municipal
plus de 89,7 millions avaient été versés en indemnisations par le ministère de la Sécurité publique du Québec en lien avec la rupture de la digue
près de 80 millions ont été versés à des particuliers
350,5 millions ont été distribués relativement aux inondations du printemps 2019
en incluant les sommes accordées aux municipalités
Source : ministère de la Sécurité publique du Québec
la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac doit se défendre d’une action collective réclamant 400 000 $ par sinistré
la Cour d’appel lui a donné l’autorisation de faire valoir un point technique sur les délais à respecter pour déposer une action collective en vertu de la Loi sur les cités et villes
Survol des poursuites intentées notamment contre la Ville :
Céline Rhéaume : poursuite en dommages et intérêts pour négligence
Elle fait également partie d’une poursuite regroupant des propriétaires riverains en lien avec l’impact et les conséquences de la construction de la nouvelle digue
– Serge Racette : il fait partie d’un groupe de riverains contestant la hauteur de la digue et ses paramètres techniques de construction
le niveau de la digue devrait s’élever à 25,5 m – elle mesure 26,5 m
Serge Langlois : poursuite en dommages et intérêts
André Taillon : il prévoyait développer un vaste quartier résidentiel sur les berges du lac
Il avait obtenu les permis de la municipalité
comme l’a déjà révélé La Presse dans un reportage
Il tente d’obtenir à l’amiable un dédommagement exemplaire
– Plusieurs poursuites individuelles menées par le cabinet d’avocats spécialisé en construction de Rosemère
mais aussi des compagnies d’assurances engagées dans différents recours
Quand j'ai acheté, c'était vraiment marqué sur mon certificat : zone non inondable.
Dans la foulée des inondations printanières qui ont durement touché le Québec aux printemps 2017 et 2019, le gouvernement a chargé un comité d'experts d'élaborer des recommandations pour la gestion des zones à risque d'inondations.
De plus, il n’existe pas d’inventaire de ces ouvrages spécifiant leurs caractéristiques telles que leur localisation et leur vulnérabilité, ajoutent les experts.
Cinq ans plus tard, le problème persiste. Et les dérèglements climatiques rendent la situation d'autant plus préoccupante, alertent des chercheurs.
En vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement, Québec prévoit mettre en place un registre public des ouvrages de protection contre les inondations une fois que les règles sur la gouvernance et la responsabilité de ces ouvrages auront fini d'être élaborées.
L’information du répertoire proviendrait des municipalités ayant un ouvrage de protection contre les inondations sur leur territoire, écrit le ministère de l'Environnement dans un courriel envoyé à Radio-Canada.
Depuis les épisodes d'inondations de 2017, la province est en phase de transition, affirme Pascale Biron, hydrogéomorphologue et professeure à l'Université Concordia. Il y a beaucoup d'initiatives et énormément de fonds du gouvernement qui ont été mis à réviser en profondeur la cartographie des zones inondables, souligne-t-elle.
Les risques d'inondations sont évalués par des cotes du type ans","text":"0-20ans"}}\">0-20 ans, signifiant que chaque année, les résidences de la zone ont une chance sur 20 d'être inondées. Ce système de classification est très mal compris, estime Pascale Biron, qui a conseillé le gouvernement dans ses travaux sur les territoires inondables.
Les nouvelles cartes utiliseront donc plutôt des catégories comme celles de risque élevé, moyen ou faible.
Pour l'instant, peu d'informations sont connues sur la future classification des zones à risque d'inondation. Des experts demandent d'ajouter les territoires qui se situent derrière les digues parmi les régions à risque.
Dans le cas de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, il y avait une espèce de considération que la digue protégeait, donc qu'on n'était pas dans une zone à risque, affirme la professeure Biron. Il y a un faux sentiment de sécurité, souvent, qui vient avec les digues, de penser que ça va toujours nous protéger.
Mais dans les faits, la digue peut soit être endommagée ou l'eau peut éventuellement atteindre un niveau supérieur à la digue. Et là, c'est vraiment un [problème] parce que c'est une inondation qui est très, très rapide.
La professeure prône des approches comme la transparence hydraulique, adoptée par certains pays comme la France et les Pays-Bas. Cette méthode consiste à présumer qu'il n'y a pas de digues, à vérifier quelles seraient les zones inondables dans ce cas-là et ensuite à intégrer ça dans la cartographie pour que les gens sachent que s'il y avait un problème, ils se trouveraient dans un territoire à risque, explique-t-elle.
Les résidents peuvent alors prévoir l'aménagement de leur maison en connaissance de cause, notamment en évitant de placer dans le sous-sol les chambres d'enfants et les boîtes électriques.
De l'avis de Philippe Gachon, il y a de bonnes choses qui vont émaner des nouvelles cartes que proposera le gouvernement.
Le professeur de l'UQAM se désole toutefois que, pour l'instant, les cartes qu'on sait qu'ils vont sortir vont être surtout reliées au débordement des cours d'eau, sans tenir compte des phénomènes météorologiques qui peuvent augmenter le niveau de l'eau dans certains secteurs.
Parmi ces phénomènes figurent entre autres les précipitations majeures et l'embâcle, soit l'obstruction d'un cours d'eau par un amoncellement de glaces.
Il faut mettre des ressources nécessaires pour développer ces connaissances, développer les outils, parce que c'est essentiellement le réseau académique qui développe cette connaissance-là, insiste-t-il.
Du côté de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, la digue a été reconstruite, plus haute et plus solide que la précédente. Toutefois, une question demeure : quel sera le statut de la municipalité dans la nouvelle cartographie proposée par Québec?
Ce que j'entends, c'est qu'on devrait être qualifiés en zone à risque, et non nécessairement en zone inondable, indique le maire François Robillard. Mais les tenants et aboutissants de la zone à risque, on ne les connaît pas encore. Et malheureusement, la ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ne fait pas partie des discussions entourant l'élaboration de cette réglementation.
L'adoption du nouveau cadre normatif est prévue cet automne. Les cartes seront publiées dès son entrée en vigueur.
Philippe Robitaille-Grou est journaliste pour Radio-Canada Info depuis 2022. Titulaire du premier prix de la bourse Fernand-Seguin 2021, son expérience en journalisme inclut des passages aux journaux Le Monde, La Presse et Le Devoir ainsi qu'aux émissions Découverte et Les années lumière. Il est colauréat du prix Judith-Jasmin 2021, catégorie Sciences et environnement.
Cinq ans après l'inondation à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Québec n'a toujours pas de portrait complet de l'emplacement et de l'état des digues et des barrages sur son territoire.
Ouvrir en mode plein écranLa digue de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a été reconstruite, plus haute et plus solide que la précédente. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Philippe-Antoine Saulnier
Des maisons comme celle de Nathalie Duval. J'ai été très, très, très surprise, parce qu'on m'a dit que depuis 1974, il n'y avait pas eu d'inondation et que c'était impossible, parce que la digue était haute, raconte-t-elle.
Quand j'ai acheté, c'était vraiment marqué sur mon certificat : zone non inondable.
Dans la foulée des inondations printanières qui ont durement touché le Québec aux printemps 2017 et 2019, le gouvernement a chargé un comité d'experts d'élaborer des recommandations pour la gestion des zones à risque d'inondations.
Ouvrir en mode plein écranEn 2019, 2500 maisons ont été inondées à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. (Photo d'archives)
De plus, il n’existe pas d’inventaire de ces ouvrages spécifiant leurs caractéristiques telles que leur localisation et leur vulnérabilité, ajoutent les experts.
Cinq ans plus tard, le problème persiste. Et les dérèglements climatiques rendent la situation d'autant plus préoccupante, alertent des chercheurs.
En vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement, Québec prévoit mettre en place un registre public des ouvrages de protection contre les inondations une fois que les règles sur la gouvernance et la responsabilité de ces ouvrages auront fini d'être élaborées.
L’information du répertoire proviendrait des municipalités ayant un ouvrage de protection contre les inondations sur leur territoire, écrit le ministère de l'Environnement dans un courriel envoyé à Radio-Canada.
Depuis les épisodes d'inondations de 2017, la province est en phase de transition, affirme Pascale Biron, hydrogéomorphologue et professeure à l'Université Concordia. Il y a beaucoup d'initiatives et énormément de fonds du gouvernement qui ont été mis à réviser en profondeur la cartographie des zones inondables, souligne-t-elle.
Ouvrir en mode plein écranPascale Biron est professeure au Département de géographie, d’aménagement et d’environnement de l’Université Concordia. (Photo d'archives)
Québec s'apprête d'ailleurs à présenter un nouveau cadre normatif des terrains situés en zone inondable. Dans le cadre de ce règlement permanent, le gouvernement planche sur de nouvelles cartes des territoires à risque d’inondations, qui prendront en compte l’impact des changements climatiques sur les cours d’eau, les crues plus rares, la combinaison d’aléas, les barrages influents, et les ouvrages de protection contre les inondations, etc., écrit le ministère.
Les risques d'inondations sont évalués par des cotes du type ans","text":"0-20ans"}}'>0-20 ans, signifiant que chaque année, les résidences de la zone ont une chance sur 20 d'être inondées. Ce système de classification est très mal compris, estime Pascale Biron, qui a conseillé le gouvernement dans ses travaux sur les territoires inondables.
Les nouvelles cartes utiliseront donc plutôt des catégories comme celles de risque élevé, moyen ou faible.
Pour l'instant, peu d'informations sont connues sur la future classification des zones à risque d'inondation. Des experts demandent d'ajouter les territoires qui se situent derrière les digues parmi les régions à risque.
Dans le cas de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, il y avait une espèce de considération que la digue protégeait, donc qu'on n'était pas dans une zone à risque, affirme la professeure Biron. Il y a un faux sentiment de sécurité, souvent, qui vient avec les digues, de penser que ça va toujours nous protéger.
Mais dans les faits, la digue peut soit être endommagée ou l'eau peut éventuellement atteindre un niveau supérieur à la digue. Et là, c'est vraiment un [problème] parce que c'est une inondation qui est très, très rapide.
La professeure prône des approches comme la transparence hydraulique, adoptée par certains pays comme la France et les Pays-Bas. Cette méthode consiste à présumer qu'il n'y a pas de digues, à vérifier quelles seraient les zones inondables dans ce cas-là et ensuite à intégrer ça dans la cartographie pour que les gens sachent que s'il y avait un problème, ils se trouveraient dans un territoire à risque, explique-t-elle.
Les résidents peuvent alors prévoir l'aménagement de leur maison en connaissance de cause, notamment en évitant de placer dans le sous-sol les chambres d'enfants et les boîtes électriques.
Ouvrir en mode plein écranPascale Biron souligne que les digues sont associées à de « faux sentiments de sécurité », comme dans le cas de Sainte-Marthe-sur-le-Lac en 2019. (Photo d'archives)
De l'avis de Philippe Gachon, il y a de bonnes choses qui vont émaner des nouvelles cartes que proposera le gouvernement.
Le professeur de l'UQAM se désole toutefois que, pour l'instant, les cartes qu'on sait qu'ils vont sortir vont être surtout reliées au débordement des cours d'eau, sans tenir compte des phénomènes météorologiques qui peuvent augmenter le niveau de l'eau dans certains secteurs.
Parmi ces phénomènes figurent entre autres les précipitations majeures et l'embâcle, soit l'obstruction d'un cours d'eau par un amoncellement de glaces.
Il faut mettre des ressources nécessaires pour développer ces connaissances, développer les outils, parce que c'est essentiellement le réseau académique qui développe cette connaissance-là, insiste-t-il.
Ouvrir en mode plein écranPhilippe Gachon est expert en hydroclimatologie et professeur au Département de géographie de l'Université du Québec à Montréal. (Photo d'archives)
Photo : D. BAAR
Du côté de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, la digue a été reconstruite, plus haute et plus solide que la précédente. Toutefois, une question demeure : quel sera le statut de la municipalité dans la nouvelle cartographie proposée par Québec?
Ce que j'entends, c'est qu'on devrait être qualifiés en zone à risque, et non nécessairement en zone inondable, indique le maire François Robillard. Mais les tenants et aboutissants de la zone à risque, on ne les connaît pas encore. Et malheureusement, la ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ne fait pas partie des discussions entourant l'élaboration de cette réglementation.
L'adoption du nouveau cadre normatif est prévue cet automne. Les cartes seront publiées dès son entrée en vigueur.
il n'y avait pas eu d'inondation et que c'était impossible
c'était vraiment marqué sur mon certificat : zone non inondable
Dans la foulée des inondations printanières qui ont durement touché le Québec aux printemps 2017 et 2019
le gouvernement a chargé un comité d'experts d'élaborer des recommandations pour la gestion des zones à risque d'inondations
a mis en lumière le fait que les ouvrages de protection contre les inondations ne font pas l’objet de suivis et ni d’entretiens réguliers","text":"La rupture d’une digue de protection à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
a mis en lumière le fait que les ouvrages de protection contre les inondations ne font pas l’objet de suivis et ni d’entretiens réguliers"}}\\\">La rupture d’une digue de protection à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
a mis en lumière le fait que les ouvrages de protection contre les inondations ne font pas l’objet de suivis et ni d’entretiens réguliers
peut-on lire dans le rapport produit par ce comité
il n’existe pas d’inventaire de ces ouvrages spécifiant leurs caractéristiques telles que leur localisation et leur vulnérabilité
Et les dérèglements climatiques rendent la situation d'autant plus préoccupante
donc des inondations extrêmement rapides suite à des gros événements de précipitation","text":"Au cours des prochaines années
on va faire face évidemment à des phénomènes extrêmes de plus en plus majeurs qui vont engendrer ce qu'on appelle des flashfloods [crues soudaines]
donc des inondations extrêmement rapides suite à des gros événements de précipitation"}}\\\">Au cours des prochaines années
on va faire face évidemment à des phénomènes extrêmes de plus en plus majeurs qui vont engendrer ce qu'on appelle des flash floods [crues soudaines]
donc des inondations extrêmement rapides suite à des gros événements de précipitation
professeur en hydroclimatologie à l'UQAM
En vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement
Québec prévoit mettre en place un registre public des ouvrages de protection contre les inondations une fois que les règles sur la gouvernance et la responsabilité de ces ouvrages auront fini d'être élaborées
L’information du répertoire proviendrait des municipalités ayant un ouvrage de protection contre les inondations sur leur territoire
écrit le ministère de l'Environnement dans un courriel envoyé à Radio-Canada
Depuis les épisodes d'inondations de 2017
hydrogéomorphologue et professeure à l'Université Concordia
Il y a beaucoup d'initiatives et énormément de fonds du gouvernement qui ont été mis à réviser en profondeur la cartographie des zones inondables
Québec s'apprête d'ailleurs à présenter un nouveau cadre normatif des terrains situés en zone inondable
Dans le cadre de ce règlement permanent
le gouvernement planche sur de nouvelles cartes des territoires à risque d’inondations
qui prendront en compte l’impact des changements climatiques sur les cours d’eau
et les ouvrages de protection contre les inondations
Les risques d'inondations sont évalués par des cotes du type ans","text":"0-20ans"}}\\\">0-20 ans
les résidences de la zone ont une chance sur 20 d'être inondées
Ce système de classification est très mal compris
qui a conseillé le gouvernement dans ses travaux sur les territoires inondables
Les nouvelles cartes utiliseront donc plutôt des catégories comme celles de risque élevé
peu d'informations sont connues sur la future classification des zones à risque d'inondation
Des experts demandent d'ajouter les territoires qui se situent derrière les digues parmi les régions à risque
il y avait une espèce de considération que la digue protégeait
donc qu'on n'était pas dans une zone à risque
Il y a un faux sentiment de sécurité
de penser que ça va toujours nous protéger
la digue peut soit être endommagée ou l'eau peut éventuellement atteindre un niveau supérieur à la digue
c'est vraiment un [problème] parce que c'est une inondation qui est très
La professeure prône des approches comme la transparence hydraulique
adoptée par certains pays comme la France et les Pays-Bas
Cette méthode consiste à présumer qu'il n'y a pas de digues
à vérifier quelles seraient les zones inondables dans ce cas-là et ensuite à intégrer ça dans la cartographie pour que les gens sachent que s'il y avait un problème
ils se trouveraient dans un territoire à risque
Les résidents peuvent alors prévoir l'aménagement de leur maison en connaissance de cause
notamment en évitant de placer dans le sous-sol les chambres d'enfants et les boîtes électriques
il y a de bonnes choses qui vont émaner des nouvelles cartes que proposera le gouvernement
Le professeur de l'UQAM se désole toutefois que
les cartes qu'on sait qu'ils vont sortir vont être surtout reliées au débordement des cours d'eau
sans tenir compte des phénomènes météorologiques qui peuvent augmenter le niveau de l'eau dans certains secteurs
Parmi ces phénomènes figurent entre autres les précipitations majeures et l'embâcle
soit l'obstruction d'un cours d'eau par un amoncellement de glaces
Il faut mettre des ressources nécessaires pour développer ces connaissances
parce que c'est essentiellement le réseau académique qui développe cette connaissance-là
Du côté de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
plus haute et plus solide que la précédente
une question demeure : quel sera le statut de la municipalité dans la nouvelle cartographie proposée par Québec
c'est qu'on devrait être qualifiés en zone à risque
et non nécessairement en zone inondable
Mais les tenants et aboutissants de la zone à risque
la ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ne fait pas partie des discussions entourant l'élaboration de cette réglementation
L'adoption du nouveau cadre normatif est prévue cet automne
Les cartes seront publiées dès son entrée en vigueur
Philippe Robitaille-Grou est journaliste pour Radio-Canada Info depuis 2022
Titulaire du premier prix de la bourse Fernand-Seguin 2021
son expérience en journalisme inclut des passages aux journaux Le Monde
La Presse et Le Devoir ainsi qu'aux émissions Découverte et Les années lumière
Il est colauréat du prix Judith-Jasmin 2021
a mis en lumière le fait que les ouvrages de protection contre les inondations ne font pas l’objet de suivis et ni d’entretiens réguliers"}}\">La rupture d’une digue de protection à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
donc des inondations extrêmement rapides suite à des gros événements de précipitation"}}\">Au cours des prochaines années
des quartiers entiers sont peut-être menacés par la rupture d'une digue sans que les résidents ni même le gouvernement le sachent
Cinq ans après les inondations dévastatrices à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Québec ne connaît toujours pas l'emplacement ni l'état de toutes les digues sur son territoire
C'est une des lacunes soulevées par un comité d'experts chargé de conseiller le gouvernement dans sa mise à jour des nouvelles cartes des zones inondables
Les risques d'inondations sont évalués par des cotes du type ans","text":"0-20ans"}}\">0-20 ans
La date du 27 avril 2019 a marqué au fer rouge de nombreux résidents de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
le lac des Deux Montagnes a déversé son torrent sur le tiers de la municipalité
Plus de 6000 citoyens ont été évacués et 2500 maisons ont été inondées
Cinq ans après l'inondation à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Québec n'a toujours pas de portrait complet de l'emplacement et de l'état des digues et des barrages sur son territoire
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"L’administration municipale rétorque toutefois que le rapport ne fait jamais état d’une « urgence » ni d’un endroit précis où il y aurait pu avoir rupture
encore moins d’un échéancier pour renforcer cette protection essentielle
Un chapitre intitulé « catastrophe appréhendée »
dans le document de près de 70 pages publié le 24 novembre 2017
spécifie que « la force des vagues a engendré des zones importantes d’érosion »
Dans le cas d’une crue à récurrence de 100 ans
« 1389 bâtiments pourraient être touchés
principalement des résidences »
« Suite à l’inondation
les résidences touchées pourraient être fortement endommagées et leurs matériaux tels que le placoplâtre
pourraient être contaminés [...] des moisissures pourraient se développer en raison de l’humidité
ce qui représente un risque potentiel pour la santé des résidents »
« Certaines résidences pourraient même être démolies
puisque les dommages causés par les inondations seraient trop importants pour permettre des travaux de réparation »
Le rapport sensibilise aussi l’administration municipale au risque « d’impacts psycho-sociaux [...] majeurs » qui découleraient d’une inondation tels que : « dépression
la rupture de la digue végétale de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
survenue dans le secteur de la 27e Avenue
a forcé l’évacuation de 2500 propriétés
soit 6000 personnes ou le tiers de la population de la municipalité
Le rapport fait trois recommandations clés :
il n'est indiqué [...] qu’il y a une urgence d’agir
affirme pour sa part la mairesse Sonia Paulus
dans une entrevue accordée à Radio-Canada
c’était dans nos plans [de rehausser la digue] [...] on allait en soumission et on rehaussait
alors on savait très bien ce qu’il y avait à faire et on s’apprêtait à le faire »
on nous indique qu’il y a une urgence
L’administration municipale dit ne toujours pas savoir précisément comment la digue a cédé – une enquête est en cours à ce sujet
Sonia Paulus assure que des travaux d’empierrement suggérés par les experts ont été réalisés
« On a mis des sacs de sable et on a fait de l’empierrement à certains endroits et
La mairesse fait également valoir que le rapport ne mentionne à aucun moment un problème particulier à l’endroit où la digue a cédé
Une cartographie de diagnostic indique en effet que le perré – le revêtement en pierre dans la zone où la brèche a eu lieu – est en « bon état »
« Si on regarde dans les annexes
Et l’endroit où il nous disait où ça pouvait être plus fragile
ce n’est même pas à l’endroit où ça a cédé
ce n’était pas prévisible à cet endroit-là »
Le document conclut par ailleurs que « la nature du remblai » n’est pas connue et qu’il n’y a aucune « étude géotechnique afin de valider la stabilité de l’ouvrage ni la nature des matériaux qui la composent »
Une analyse géotechnique de la stabilité de l’ouvrage devrait donc être réalisée dans le cadre de la préparation des plans et devis pour les travaux
Rappelons que l’appel d’offres pour effectuer le rehaussement de la digue n’a jamais été lancé
La Ville était en attente d’un certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement au moment de l’incident
on a fait faire le rapport d’Axio et
on est allé en pourparlers avec le ministère de l’Environnement
Ils nous ont demandé des documents additionnels
[...] Le processus s’est fait dans les règles de l’art
il n’y a personne qui a dormi au gaz »
Quant à l’inspection de la végétation (le rapport recommande notamment de « couper des arbres » au besoin et de « purger la digue en éliminant la souche et les grosses racines »)
la mairesse dit ne pas savoir avec précision ce qui a été fait
« Je ne pourrais pas vous dire vraiment s’il y a eu du personnel de la Ville qui a été sur le terrain pour aller dire aux gens de ne pas planter d’arbres
ça je ne peux vraiment pas »
Sonia Paulus tient à rassurer la population à propos des futurs travaux qui seront effectués sur la digue
Elle affirme qu’elle sera solidifiée dès 2020
soit bien avant les délais prévus par Québec
qui vise une reconstruction complète en 2021
« On va avoir une digue sécuritaire
alors je ne vois pas pourquoi ça ne ferait pas le travail [comme] l’autre digue qui a tenu 40 ans
Les gens devraient être capables de se dire que tout va être parfait après que la digue soit rehaussée
je vais me sentir en sécurité sur le territoire. »
2:27Des sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac évacués en kayak et en chaloupe.
Julie MarceauPublié le 21 juin 2019 à 17 h 00 HAEMis à jour le 21 juin 2019 à 18 h 46 HAEPrenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour
Le rapport de la firme d’experts mandatée à la suite de la crue printanière de 2017 pour vérifier la solidité de la digue de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
fait état d’une structure « fragilisée » et d'une possible « rupture de la digue en période de crue »
qui pourrait « à n’importe quel endroit » avoir le potentiel « d’affecter l’ensemble du secteur »
L’administration municipale rétorque toutefois que le rapport ne fait jamais état d’une « urgence » ni d’un endroit précis où il y aurait pu avoir rupture
encore moins d’un échéancier pour renforcer cette protection essentielle
Un chapitre intitulé « catastrophe appréhendée »
dans le document de près de 70 pages publié le 24 novembre 2017
spécifie que « la force des vagues a engendré des zones importantes d’érosion »
Dans le cas d’une crue à récurrence de 100 ans
les résidences touchées pourraient être fortement endommagées et leurs matériaux tels que le placoplâtre
pourraient être contaminés [...] des moisissures pourraient se développer en raison de l’humidité
ce qui représente un risque potentiel pour la santé des résidents »
« Certaines résidences pourraient même être démolies
puisque les dommages causés par les inondations seraient trop importants pour permettre des travaux de réparation »
Le rapport sensibilise aussi l’administration municipale au risque « d’impacts psycho-sociaux [...] majeurs » qui découleraient d’une inondation tels que : « dépression
la rupture de la digue végétale de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
soit 6000 personnes ou le tiers de la population de la municipalité
Le rapport fait trois recommandations clés :
Ouvrir en mode plein écranLa mairesse Sonia Paulus en entrevue à Radio-Canada
il n'est indiqué [...] qu’il y a une urgence d’agir
c’était dans nos plans [de rehausser la digue] [...] on allait en soumission et on rehaussait
alors on savait très bien ce qu’il y avait à faire et on s’apprêtait à le faire »
0:19L’administration municipale dit ne toujours pas savoir précisément comment la digue a cédé – une enquête est en cours à ce sujet
Sonia Paulus assure que des travaux d’empierrement suggérés par les experts ont été réalisés
« On a mis des sacs de sable et on a fait de l’empierrement à certains endroits et
La mairesse fait également valoir que le rapport ne mentionne à aucun moment un problème particulier à l’endroit où la digue a cédé
Une cartographie de diagnostic indique en effet que le perré – le revêtement en pierre dans la zone où la brèche a eu lieu – est en « bon état »
Ouvrir en mode plein écranLa digue protégeant Sainte-Marthe-sur-le-Lac était en relativement bon état avant les inondations
mais elle n'a pas suffi à freiner la montée des eaux lors de la crue du printemps 2019
Photo : Radio-Canada / Julie Marceau/Axio Environnement
Et l’endroit où il nous disait où ça pouvait être plus fragile
ce n’est même pas à l’endroit où ça a cédé
ce n’était pas prévisible à cet endroit-là »
Le document conclut par ailleurs que « la nature du remblai » n’est pas connue et qu’il n’y a aucune « étude géotechnique afin de valider la stabilité de l’ouvrage ni la nature des matériaux qui la composent »
Une analyse géotechnique de la stabilité de l’ouvrage devrait donc être réalisée dans le cadre de la préparation des plans et devis pour les travaux
Rappelons que l’appel d’offres pour effectuer le rehaussement de la digue n’a jamais été lancé
La Ville était en attente d’un certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement au moment de l’incident
on est allé en pourparlers avec le ministère de l’Environnement
Ils nous ont demandé des documents additionnels
[...] Le processus s’est fait dans les règles de l’art
Quant à l’inspection de la végétation (le rapport recommande notamment de « couper des arbres » au besoin et de « purger la digue en éliminant la souche et les grosses racines »)
la mairesse dit ne pas savoir avec précision ce qui a été fait
« Je ne pourrais pas vous dire vraiment s’il y a eu du personnel de la Ville qui a été sur le terrain pour aller dire aux gens de ne pas planter d’arbres
Sonia Paulus tient à rassurer la population à propos des futurs travaux qui seront effectués sur la digue
Elle affirme qu’elle sera solidifiée dès 2020
soit bien avant les délais prévus par Québec
qui vise une reconstruction complète en 2021
alors je ne vois pas pourquoi ça ne ferait pas le travail [comme] l’autre digue qui a tenu 40 ans
Les gens devraient être capables de se dire que tout va être parfait après que la digue soit rehaussée
je vais me sentir en sécurité sur le territoire
L’administration municipale rétorque toutefois que le rapport ne fait jamais état d’une « urgence » ni d’un endroit précis où il y aurait pu avoir rupture
Rappelons qu’une demande d'action collective a été déposée en Cour supérieure le 10 mai
faite au nom d'un résident de la municipalité de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
vise trois ordres gouvernementaux : la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
la municipalité régionale de comté (MRC) de Deux-Montagnes ainsi que le gouvernement du Québec
L’action en justice a été lancée au nom de toutes les personnes sinistrées qui habitent dans la MRC de Deux-Montagnes
Julie Marceau est une journaliste d'impact à Radio-Canada
Elle s'intéresse particulièrement à l'éducation et aux enjeux sociaux
Ses reportages sont diffusés sur toutes les plateformes : télé
Détentrice d'une maîtrise en journalisme international
elle a couvert plusieurs campagnes électorales ainsi que de nombreuses tragédies comme celles de Lac-Mégantic ou l'épidémie de choléra en Haïti pour le Téléjournal et RDI
Elle s'est jointe à l'équipe Impact il y a 2 ans
Vidéo de l'eau qui s'écoule après la rupture de la digue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Rappelons qu’une demande d'action collective a été déposée en Cour supérieure le 10 mai
Le rapport de la firme d’experts mandatée à la suite de la crue printanière de 2017 pour vérifier la solidité de la digue de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
fait état d’une structure « fragilisée » et d'une possible « rupture de la digue en période de crue »
qui pourrait « à n’importe quel endroit » avoir le potentiel « d’affecter l’ensemble du secteur »
Le rapport de la firme d’experts mandatée à la suite de la crue printanière de 2017 pour vérifier la solidité de la digue de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
fait état d’une digue « fragilisée » avec une possible « rupture de la digue en période de crue »
L’administration municipale rétorque toutefois que le rapport ne fait jamais état d’une « urgence » ni d’un endroit précis où il y aurait pu y avoir rupture
Québec se dit ouvert à l’idée d’appliquer des normes distinctes aux zones inondables dotées d’ouvrages de protection
comme le réclamait la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) en septembre dernier
En prévision de l’adoption de son nouveau règlement sur les zones inondables
le ministère de l’Environnement a tenté vendredi d’apaiser les inquiétudes des citoyens qui craignent de voir la valeur de leur maison située dans ces zones baisser
Québec a entrepris de moderniser sa réglementation en la matière, mais les effets de cette opération suscitent de nombreuses inquiétudes. En septembre dernier, la CMM avait publié des cartes démontrant que le nombre de propriétés se retrouvant en zone inondable doublerait dans la région métropolitaine pour atteindre 15 508 bâtiments
dont 3204 en zone d’exposition « très élevée »
les zones inondables étaient établies en fonction de la récurrence des inondations
soit 0-20 ans (grand courant) et 20-100 ans (faible courant)
Elles seront dorénavant désignées en fonction de leur exposition aux inondations — très élevée
Le règlement est assorti d’une série de restrictions propres à chacun des niveaux
Québec avait indiqué que 77 000 logements seraient touchés par l’application du règlement compte tenu de l’agrandissement de 30 à 40 % de la superficie de ces étendues
Jean Bissonnette est toutefois d’avis que ce nombre pourrait être revu à la baisse
On n’a pas voulu minimiser le nombre et minimiser l’impact »
Des citoyens craignent que la valeur de leur résidence située en zone inondable baisse et qu’il leur soit difficile d’obtenir des prêts hypothécaires ou des assurances
Jean Bissonnette estime qu’il s’agit de « perceptions »
« Ça fait 40 ans qu’il y a des résidences avec des interdictions et des limites importantes dans les zones 0-20 ans et les habitations dans ces zones sont à vendre et sont achetées et
prennent souvent de la valeur de façon importante »
ont démontré qu’une baisse de valeur peut survenir à la suite d’inondations
a-t-il soutenu en citant le cas de la crue de la rivière Richelieu en 2011
« Ouranos estime entre 4 et 8 % la perte de valeur à la suite d’une inondation
elles ne protègent pas contre les inondations au Québec
c’est pourquoi le gouvernement du Québec a un programme d’aide aux sinistrés
Nombreux sont les propriétaires qui ont accès à un avenant contre les refoulements d’égouts
90 % des propriétaires au Québec y ont accès
Certaines municipalités sont protégées par des ouvrages de protection contre les inondations (OPI). C’est le cas de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, dont la digue a été reconstruite à la suite de l’inondation de 2019
la CMM avait demandé que le règlement tienne compte de la protection assurée par la présence de ces infrastructures en prévoyant des règles distinctes pour ces zones
Jean Bissonnette a indiqué que le gouvernement était ouvert à cette proposition
« C’est une recommandation qu’on a trouvée intéressante et qu’on est en train d’évaluer »
mais les municipalités devront démontrer la performance de leur ouvrage afin que Québec puisse identifier ces zones comme à faible risque
la CMM n’a pas souhaité faire de commentaires à ce sujet
Pour le maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, il s’agit d’une bonne nouvelle, mais elle est loin de le satisfaire, car elle ne rassure pas les propriétaires de quelque 2000 résidences qui
alors que ce n’était pas le cas auparavant
il y a seulement deux résidences qui sont en zone inondable »
Même si sa municipalité était considérée comme à « faible risque »
les impacts demeureront importants pour les citoyens qui devront se plier à des règles plus sévères lors de travaux d’agrandissement notamment et subiront des impacts pour leurs prêts hypothécaires et le coût des assurances
Les consultations sont terminées pour ce projet de règlement qui devrait être adopté au printemps
Québec prévoit une période de six mois avant son entrée en vigueur
le temps pour les communautés métropolitaines et les MRC d’élaborer leur cartographie
la CMM avait pris les devants en publiant ses propres cartes
mais celles-ci étaient provisoires et pourraient être sujettes à des modifications
L’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT) a annoncé que cinq quincailleries ont dû fermer leurs portes à la suite d’une faillite
Cela inclut le Home Hardware de Fabreville. Plus tôt cette semaine, des citoyens s’étaient butés à des portes closes. Une affiche installée dans la porte d’entrée indiquait qu’il s’agissait d’une fermeture temporaire
Le Courrier Laval avait tenté d’appeler à l’établissement situé au 3009
veuillez prendre note que le centre de rénovation est fermé temporairement
Nous vous souhaitons une bonne fin de journée.»
Pine Hill (Brownsburg-Chatham) et Mirabel (Saint-Augustin) ont tous fermé leurs portes
Ces fermetures sont attribuables à la faillite du groupe mené par Hugues Nepveu qui était propriétaire des cinq magasins
«Nous pouvons confirmer que cinq magasins Home dans la région de Montréal ont fermé
Chacun de nos magasins Home au Canada est détenu et exploité de manière indépendante
ce qui signifie que les fermetures de magasins et les opérations du personnel sont gérées au niveau du magasin.»
L’AQMAT rappelle que ce même entrepreneur opérait une quincaillerie sous bannière RONA depuis six ans à Sainte-Marthe-sur-le-Lac lorsqu’il avait été acculé à une faillite personnelle en 2012
Nepveu était devenu actionnaire de Structures Héritage
un fabricant de murs préfabriqués basé à Hawkesbury
On ignore pour l’instant s’il s’agit d’une compagnie séparée ou si cet actif est inclus dans la faillite
L’AQMAT complète son communiqué en notant que «Home Hardware fait actuellement des pieds et des mains pour conserver les magasins dans son giron
tout en négociant avec le syndic pour récupérer tout ce qu’elle peut de cette mésaventure qui affecte
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plus haute et plus solide que celle qui a cédé partiellement lors des inondations d’avril 2019.PHOTO : Radio-Canada / Philippe-Antoine SaulnierLe dossier de la reconstruction de la digue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac est encore loin d’être réglé
le défi est de déterminer qui est responsable de cette infrastructure
de sa surveillance et de la gestion des risques liés aux changements climatiques
La Municipalité refuse de devenir propriétaire de la digue en raison de la trop grande responsabilité qui en découle
croit que c’est à la Ville d’en devenir propriétaire
Le journaliste Philippe-Antoine Saulnier s’est intéressé à ce dossier
Il en a également parlé avec les différents candidats aux élections
croit que c’est à la Ville d'en devenir propriétaire
Le dossier de la reconstruction de la digue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac est encore loin d'être réglé
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"D’après ces cartes préliminaires dévoilées lundi
15 508 bâtiments du Grand Montréal seraient en zone inondable
ce qui représente à peu près 19 000 logements et une valeur foncière d’à peu près 9,9 milliards
directeur de la transition écologique et de l'innovation à la CMM
La CMM a fait cet exercice de mise à jour des cartes à la suite du lancement en juin dernier par Québec d'une consultation publique sur son projet de modernisation de la réglementation des zones inondables
Pour consulter la cartographie interactive de la CMM, cliquez ici
Les cartes préliminaires ont été élaborées sur la base du guide méthodologique [de Québec]
qui lui aussi est soumis à consultation
ce sont des chiffres qui pourraient varier un peu à la marge selon les règles finales
La dernière mise à jour des cartes des zones inondables remontait à 2019
Les cartes finales seront élaborées par Québec pour le printemps 2025
Il est impossible de comparer ce nouveau chiffre – 15 508 bâtiments à risque d'inondation – à un chiffre précédent
il y avait des secteurs pour lesquels il n’y avait pas de cartes
Mais dans les secteurs où on était capable d'avoir une information avant/après qui se compare
on évalue [...] qu’on a deux fois plus de maisons en zone inondable
les cartes et les zones inondables s'agrandissent
les zones inondables se déclinaient en deux classifications : les zones de grand courant (5 % de probabilité d’être inondées chaque année) et les zones de faible courant (1 % de probabilité)
Québec propose désormais dans son projet de réglementation une classification selon quatre types de risques d’inondation (très élevé
Le risque d’inondation (de faible à très élevé) est défini selon deux critères : la probabilité d'inondation dans les prochaines années et la hauteur que pourrait atteindre le niveau d’eau
L'élargissement des zones inondables dans le Grand Montréal s'explique principalement par trois facteurs
la mise à jour des cartes inclut des données concernant les événements de crues importantes en 2017
la mise à jour des zones inondables doit « prendre en compte l’incertitude liée aux changements climatiques »
qui devraient amplifier la fréquence des inondations au cours des prochaines années
la mise à jour inclut un « facteur de majoration pour prendre en compte la défaillance des barrages et réservoirs »
et d’autres systèmes qui permettent d’atténuer l’importance des crues
est pour la première fois considérée en zone inondable
mais ça se produit de manière différente sur le territoire
C'est moins prononcé par exemple le long du Saint-Laurent
mais ce l’est plus au niveau du lac des Deux Montagnes
de la rivière des Mille Îles et de la rivière des Prairies
Parmi les endroits où l'élargissement des zones inondables sera le plus marqué
les municipalités riveraines de la MRC de Deux-Montagnes (Pointe-Calumet
c’est à peu près 25 municipalités qui ont vraiment à vivre avec une dynamique de risque d'inondation qui est très présente
la Ville de Laval a actuellement sur son territoire quelque 1100 bâtiments inondables
La mise à jour ferait augmenter ce chiffre d’environ 1450
pour un total approximatif de 2550 bâtiments à risque
se dit grandement préoccupé par les nombreux nouveaux foyers qui n'étaient pas en zone inondable et le deviennent dans les nouvelles cartes
Beaucoup des gens aujourd’hui qui vont être nouvellement touchés par la carte ne le savent pas
on veut dire aux gens : \"Intéressez-vous à ce qu’il se passe parce que ça va avoir des répercussions importantes pour vous et votre famille.\"
À l’échelle de la province
le projet de règlement estime que près de 77 000 logements (soit 2 % de la population du Québec) se trouveront en zone inondable
par rapport à 22 000 aujourd’hui
difficulté à vendre sa résidence
refus d’assurance… Le passage prochain de nombreuses résidences en zone inondable risque d'inquiéter des propriétaires
L'analyse réglementaire de Québec estime qu'à l'échelle de la province
les propriétés se trouvant dans une zone où le risque d'inondation est très élevé subiront une perte de valeur foncière de 4 %
M. Milot est d’avis que cette diminution est largement sous-estimée
c'est qu'elle regarde uniquement l'effet du règlement. [...] À côté du règlement
d'autres programmes qui ont un impact sur la valeur des propriétés
Québec a réajusté son programme d’aide financière aux sinistrés
la couverture est limitée à 100 000 $ par propriété
on veut arrêter d'indemniser à l'infini des maisons qui sont dans des situations à risque
Mais ce plafonnement des indemnités a un effet pervers : certains prêteurs hypothécaires réajustent le tir
le Mouvement Desjardins a cessé de financer l'achat de maisons situées en zone très inondable
Je pense que c'est quelque chose qui est inévitable. [...] Les prêteurs hypothécaires vont devoir se repositionner face à cette forte probabilité que la valeur de l'actif diminue
les assureurs privés n'assurent pas en zone très élevée
Dans les zones très élevées
c'est soit on a des gens qui sont individuellement capables de supporter ce risque [d’inondation]
ou soit il faudra penser à les relocaliser
C’est pour ça que la CMM demande au gouvernement de très rapidement rouvrir son plan de protection du territoire face aux inondations pour parler de la question de la relocalisation
En 2022, le gouvernement a annoncé une enveloppe de 75 millions de dollars pour des projets de déménagement de bâtiments situés en zone à risque élevé d’inondation, mais la CMM plaide pour des investissements supplémentaires.
Le gouvernement du Québec a lancé sa consultation publique en juin dernier, et elle doit se terminer le 17 octobre.
Mais la CMM reproche à Québec d'avoir entamé ces consultations trop rapidement. Elle est d'avis qu'il aurait fallu publier les nouvelles cartes avant de demander l'avis de la population.
C'est en partie pour cette raison qu'elle a décidé de mettre en ligne les cartes préliminaires lundi matin.
La CMM veut ainsi ouvrir la discussion et pousser le gouvernement à sortir de ses bureaux et aller à la rencontre de la population pour répondre aux préoccupations des citoyens, souligne M. Milot.
Il y a une inquiétude citoyenne immense face à cette nouvelle réglementation et tout l'été, les maires ont été assaillis de questions des citoyens, mais ces élus avaient aussi une incompréhension de la situation, renchérit-il.
Je pense que le gouvernement doit aller à la rencontre des citoyens, être présent en support aux élus des municipalités qui rencontrent la population, et leur expliquer le mieux possible l'effet du règlement sur le territoire.
La CMM croit que les 15 508 bâtiments se retrouvant dans une zone inondable pourraient être revus à la baisse grâce à un assouplissement du cadre réglementaire de Québec.
Ce qui est en jeu : le statut des résidences derrière les ouvrages de protection contre les inondations (OPI), par exemple une digue ou un mur de béton.
Dans le Grand Montréal, 4651 résidences sont situées en aval d’un OPI.
Considérant le risque de défaillance des OPI, Québec estime que les résidences situées entre 10 mètres et 100 mètres derrière un OPI courent un risque d'inondation.
Or, la CMM propose de ramener cette zone de précaution à 10 mètres.
Ainsi, seules 164 résidences (qui se situent dans un rayon de 10 mètres des OPI) seraient considérées comme étant inondables. Les autres 4487 résidences seraient considérées comme étant dans une zone dite protégée.
Un tel ajustement permettrait de protéger la valeur foncière de ces propriétés à proximité d’un OPI, fait valoir la CMM.
Dans son projet de réglementation, le gouvernement compte par ailleurs imposer une série de mesures pour s’assurer de la sécurité de ce type d’infrastructures, dont la mise en place de normes sur la surveillance et l’entretien.
Autre grande demande de la CMM : un assouplissement du cadre normatif proposé par Québec afin d’améliorer la résilience des bâtiments.
Chaque niveau de risque d’inondation correspond à de nouveaux règlements concernant la construction et la rénovation des résidences qui sont situées dans ces zones.
Dans les secteurs de zone modérée et élevée [...], on empêche de démolir une maison pour la reconstruire, explique M. Milot. Par conséquent, une Municipalité qui voudrait voir un quartier – par exemple d'anciennes constructions des années 1960 et 1970 – être démoli pour être réoccupé par une construction plus résiliente, moins vulnérable, ne peut pas le faire.
Dans un contexte de crise du logement, on ne peut pas juste prendre ces logements-là, puis dire : \"on va leur trouver une place ailleurs”, fait valoir M. Milot.
Je pense que la zone inondable qui est très à risque, il faut vraiment se questionner à savoir si on doit encore l'occuper, dit-il, mais les zones où le risque est plus modéré doivent pouvoir être résilientes pour conserver une trame urbaine dynamique, avance-t-il.
Lors du dévoilement du cadre réglementaire, l'opposition libérale avait aussi critiqué ces règlements jugés trop restrictifs.
S'il est interdit de reconstruire, les propriétaires peuvent toutefois effectuer des rénovations ou des modifications, comme changer l’endroit où est située l’entrée électrique, ou alors aménager des chambres au deuxième étage, de façon à rendre sa résidence plus résiliente aux inondations.
Le ministre de l’Environnement Benoit Charette a indiqué en juin dernier que la nouvelle réglementation proposée est nécessaire en raison de l’ampleur des changements climatiques.
Passionnée d'actualité et d'enjeux sociaux, Sandrine Côté est diplômée du baccalauréat en journalisme à l'UQAM. Elle s'est jointe à l'équipe numérique de Radio-Canada en 2023.
Ouvrir en mode plein écranPlus de 2500 résidences ont été évacuées d'urgence à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, dans les Laurentides, à la suite de la rupture d'une digue, en 2019. (Photo d'archives)
Sandrine CôtéPublié le 30 septembre 2024 à 10 h 55 HAEMis à jour le 30 septembre 2024 à 16 h 35 HAEÉcouter l’article | 13 minutesLa version audio de cet article est générée par la synthèse vocale
une technologie basée sur l’intelligence artificielle.Le nombre de propriétés situées en zone inondable augmentera considérablement dans le Grand Montréal
particulièrement dans les municipalités du nord de l’île
avance la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) dans un mémoire remis à Québec
D’après ces cartes préliminaires dévoilées lundi
15 508 bâtiments du Grand Montréal seraient en zone inondable
ce qui représente à peu près 19 000 logements et une valeur foncière d’à peu près 9,9 milliards
directeur de la transition écologique et de l'innovation à la CMM
La CMM a fait cet exercice de mise à jour des cartes à la suite du lancement en juin dernier par Québec d'une consultation publique sur son projet de modernisation de la réglementation des zones inondables
Les cartes préliminaires ont été élaborées sur la base du guide méthodologique [de Québec]
ce sont des chiffres qui pourraient varier un peu à la marge selon les règles finales
La dernière mise à jour des cartes des zones inondables remontait à 2019
Les cartes finales seront élaborées par Québec pour le printemps 2025
Il est impossible de comparer ce nouveau chiffre – 15 508 bâtiments à risque d'inondation – à un chiffre précédent
il y avait des secteurs pour lesquels il n’y avait pas de cartes
Mais dans les secteurs où on était capable d'avoir une information avant/après qui se compare
on évalue [...] qu’on a deux fois plus de maisons en zone inondable
Ouvrir en mode plein écranD’après les cartes préliminaires dévoilées lundi
15 508 bâtiments du Grand Montréal seraient en zone inondable
Photo : Communauté métropolitaine de Montréal
les zones inondables se déclinaient en deux classifications : les zones de grand courant (5 % de probabilité d’être inondées chaque année) et les zones de faible courant (1 % de probabilité)
Québec propose désormais dans son projet de réglementation une classification selon quatre types de risques d’inondation (très élevé
Le risque d’inondation (de faible à très élevé) est défini selon deux critères : la probabilité d'inondation dans les prochaines années et la hauteur que pourrait atteindre le niveau d’eau
L'élargissement des zones inondables dans le Grand Montréal s'explique principalement par trois facteurs
la mise à jour des cartes inclut des données concernant les événements de crues importantes en 2017
la mise à jour des zones inondables doit « prendre en compte l’incertitude liée aux changements climatiques »
qui devraient amplifier la fréquence des inondations au cours des prochaines années
la mise à jour inclut un « facteur de majoration pour prendre en compte la défaillance des barrages et réservoirs »
et d’autres systèmes qui permettent d’atténuer l’importance des crues
est pour la première fois considérée en zone inondable
mais ça se produit de manière différente sur le territoire
C'est moins prononcé par exemple le long du Saint-Laurent
mais ce l’est plus au niveau du lac des Deux Montagnes
de la rivière des Mille Îles et de la rivière des Prairies
Parmi les endroits où l'élargissement des zones inondables sera le plus marqué
les municipalités riveraines de la MRC de Deux-Montagnes (Pointe-Calumet
c’est à peu près 25 municipalités qui ont vraiment à vivre avec une dynamique de risque d'inondation qui est très présente
directeur de la transition écologique et de l'innovation à la Communauté métropolitaine de Montréal
la Ville de Laval a actuellement sur son territoire quelque 1100 bâtiments inondables
La mise à jour ferait augmenter ce chiffre d’environ 1450
pour un total approximatif de 2550 bâtiments à risque
se dit grandement préoccupé par les nombreux nouveaux foyers qui n'étaient pas en zone inondable et le deviennent dans les nouvelles cartes
Beaucoup des gens aujourd’hui qui vont être nouvellement touchés par la carte ne le savent pas
on veut dire aux gens : "Intéressez-vous à ce qu’il se passe parce que ça va avoir des répercussions importantes pour vous et votre famille."
le projet de règlement estime que près de 77 000 logements (soit 2 % de la population du Québec) se trouveront en zone inondable
refus d’assurance… Le passage prochain de nombreuses résidences en zone inondable risque d'inquiéter des propriétaires
L'analyse réglementaire de Québec estime qu'à l'échelle de la province
les propriétés se trouvant dans une zone où le risque d'inondation est très élevé subiront une perte de valeur foncière de 4 %
Milot est d’avis que cette diminution est largement sous-estimée
c'est qu'elle regarde uniquement l'effet du règlement
d'autres programmes qui ont un impact sur la valeur des propriétés
Québec a réajusté son programme d’aide financière aux sinistrés
la couverture est limitée à 100 000 $ par propriété
on veut arrêter d'indemniser à l'infini des maisons qui sont dans des situations à risque
Mais ce plafonnement des indemnités a un effet pervers : certains prêteurs hypothécaires réajustent le tir
le Mouvement Desjardins a cessé de financer l'achat de maisons situées en zone très inondable
Je pense que c'est quelque chose qui est inévitable
[...] Les prêteurs hypothécaires vont devoir se repositionner face à cette forte probabilité que la valeur de l'actif diminue
les assureurs privés n'assurent pas en zone très élevée
c'est soit on a des gens qui sont individuellement capables de supporter ce risque [d’inondation]
ou soit il faudra penser à les relocaliser
C’est pour ça que la CMM demande au gouvernement de très rapidement rouvrir son plan de protection du territoire face aux inondations pour parler de la question de la relocalisation
Le gouvernement du Québec a lancé sa consultation publique en juin dernier, et elle doit se terminer le 17 octobre.
Mais la CMM reproche à Québec d'avoir entamé ces consultations trop rapidement. Elle est d'avis qu'il aurait fallu publier les nouvelles cartes avant de demander l'avis de la population.
C'est en partie pour cette raison qu'elle a décidé de mettre en ligne les cartes préliminaires lundi matin.
La CMM veut ainsi ouvrir la discussion et pousser le gouvernement à sortir de ses bureaux et aller à la rencontre de la population pour répondre aux préoccupations des citoyens, souligne M. Milot.
Il y a une inquiétude citoyenne immense face à cette nouvelle réglementation et tout l'été, les maires ont été assaillis de questions des citoyens, mais ces élus avaient aussi une incompréhension de la situation, renchérit-il.
Je pense que le gouvernement doit aller à la rencontre des citoyens, être présent en support aux élus des municipalités qui rencontrent la population, et leur expliquer le mieux possible l'effet du règlement sur le territoire.
La CMM croit que les 15 508 bâtiments se retrouvant dans une zone inondable pourraient être revus à la baisse grâce à un assouplissement du cadre réglementaire de Québec.
Ce qui est en jeu : le statut des résidences derrière les ouvrages de protection contre les inondations (OPI), par exemple une digue ou un mur de béton.
Dans le Grand Montréal, 4651 résidences sont situées en aval d’un OPI.
Ouvrir en mode plein écranÀ Sainte-Marthe-sur-le-Lac, une digue a été reconstruite, plus haute et plus solide que celle qui a cédé partiellement lors des inondations d'avril 2019.
Considérant le risque de défaillance des OPI, Québec estime que les résidences situées entre 10 mètres et 100 mètres derrière un OPI courent un risque d'inondation.
Or, la CMM propose de ramener cette zone de précaution à 10 mètres.
Ainsi, seules 164 résidences (qui se situent dans un rayon de 10 mètres des OPI) seraient considérées comme étant inondables. Les autres 4487 résidences seraient considérées comme étant dans une zone dite protégée.
Un tel ajustement permettrait de protéger la valeur foncière de ces propriétés à proximité d’un OPI, fait valoir la CMM.
Dans son projet de réglementation, le gouvernement compte par ailleurs imposer une série de mesures pour s’assurer de la sécurité de ce type d’infrastructures, dont la mise en place de normes sur la surveillance et l’entretien.
2:05RésilienceAutre grande demande de la CMM : un assouplissement du cadre normatif proposé par Québec afin d’améliorer la résilience des bâtiments.
Chaque niveau de risque d’inondation correspond à de nouveaux règlements concernant la construction et la rénovation des résidences qui sont situées dans ces zones.
Dans les secteurs de zone modérée et élevée [...], on empêche de démolir une maison pour la reconstruire, explique M. Milot. Par conséquent, une Municipalité qui voudrait voir un quartier – par exemple d'anciennes constructions des années 1960 et 1970 – être démoli pour être réoccupé par une construction plus résiliente, moins vulnérable, ne peut pas le faire.
Dans un contexte de crise du logement, on ne peut pas juste prendre ces logements-là, puis dire : "on va leur trouver une place ailleurs”, fait valoir M. Milot.
Photo : La Presse canadienne / Paul Chiasson
Je pense que la zone inondable qui est très à risque, il faut vraiment se questionner à savoir si on doit encore l'occuper, dit-il, mais les zones où le risque est plus modéré doivent pouvoir être résilientes pour conserver une trame urbaine dynamique, avance-t-il.
Lors du dévoilement du cadre réglementaire, l'opposition libérale avait aussi critiqué ces règlements jugés trop restrictifs.
Bien que le gouvernement dise ne pas vouloir délocaliser les riverains, les interdictions de reconstruction ou d’agrandissement dans les zones considérées à risque élevé mèneront éventuellement à une délocalisation et à l’abandon de propriétés. Des secteurs entiers pourraient faire face à une dévitalisation, mais aucune mesure pour y répondre n’est proposée, avait écrit la députée libérale Virginie Dufour.
S'il est interdit de reconstruire, les propriétaires peuvent toutefois effectuer des rénovations ou des modifications, comme changer l’endroit où est située l’entrée électrique, ou alors aménager des chambres au deuxième étage, de façon à rendre sa résidence plus résiliente aux inondations.
Le ministre de l’Environnement Benoit Charette a indiqué en juin dernier que la nouvelle réglementation proposée est nécessaire en raison de l’ampleur des changements climatiques.
Avec les informations de Marie-Josée Paquette-Comeau et La Presse canadienne
D’après ces cartes préliminaires dévoilées lundi
Pour consulter la cartographie interactive de la CMM, cliquez ici
on veut dire aux gens : \\\"Intéressez-vous à ce qu’il se passe parce que ça va avoir des répercussions importantes pour vous et votre famille.\\\"
En 2022, le gouvernement a annoncé une enveloppe de 75 millions de dollars pour des projets de déménagement de bâtiments situés en zone à risque élevé d’inondation
mais la CMM plaide pour des investissements supplémentaires
Le gouvernement du Québec a lancé sa consultation publique en juin dernier
et elle doit se terminer le 17 octobre
Mais la CMM reproche à Québec d'avoir entamé ces consultations trop rapidement
Elle est d'avis qu'il aurait fallu publier les nouvelles cartes avant de demander l'avis de la population
C'est en partie pour cette raison qu'elle a décidé de mettre en ligne les cartes préliminaires lundi matin
La CMM veut ainsi ouvrir la discussion et pousser le gouvernement à sortir de ses bureaux et aller à la rencontre de la population pour répondre aux préoccupations des citoyens
Il y a une inquiétude citoyenne immense face à cette nouvelle réglementation et tout l'été
les maires ont été assaillis de questions des citoyens
mais ces élus avaient aussi une incompréhension de la situation
Je pense que le gouvernement doit aller à la rencontre des citoyens
être présent en support aux élus des municipalités qui rencontrent la population
et leur expliquer le mieux possible l'effet du règlement sur le territoire
La CMM croit que les 15 508 bâtiments se retrouvant dans une zone inondable pourraient être revus à la baisse grâce à un assouplissement du cadre réglementaire de Québec
Ce qui est en jeu : le statut des résidences derrière les ouvrages de protection contre les inondations (OPI)
par exemple une digue ou un mur de béton
4651 résidences sont situées en aval d’un OPI
Considérant le risque de défaillance des OPI
Québec estime que les résidences situées entre 10 mètres et 100 mètres derrière un OPI courent un risque d'inondation
la CMM propose de ramener cette zone de précaution à 10 mètres
seules 164 résidences (qui se situent dans un rayon de 10 mètres des OPI) seraient considérées comme étant inondables
Les autres 4487 résidences seraient considérées comme étant dans une zone dite protégée
Un tel ajustement permettrait de protéger la valeur foncière de ces propriétés à proximité d’un OPI
le gouvernement compte par ailleurs imposer une série de mesures pour s’assurer de la sécurité de ce type d’infrastructures
dont la mise en place de normes sur la surveillance et l’entretien
Autre grande demande de la CMM : un assouplissement du cadre normatif proposé par Québec afin d’améliorer la résilience des bâtiments
Chaque niveau de risque d’inondation correspond à de nouveaux règlements concernant la construction et la rénovation des résidences qui sont situées dans ces zones
Dans les secteurs de zone modérée et élevée [...]
on empêche de démolir une maison pour la reconstruire
une Municipalité qui voudrait voir un quartier – par exemple d'anciennes constructions des années 1960 et 1970 – être démoli pour être réoccupé par une construction plus résiliente
on ne peut pas juste prendre ces logements-là
puis dire : \\\"on va leur trouver une place ailleurs”
Je pense que la zone inondable qui est très à risque
il faut vraiment se questionner à savoir si on doit encore l'occuper
mais les zones où le risque est plus modéré doivent pouvoir être résilientes pour conserver une trame urbaine dynamique
Lors du dévoilement du cadre réglementaire
l'opposition libérale avait aussi critiqué ces règlements jugés trop restrictifs
Bien que le gouvernement dise ne pas vouloir délocaliser les riverains
les interdictions de reconstruction ou d’agrandissement dans les zones considérées à risque élevé mèneront éventuellement à une délocalisation et à l’abandon de propriétés
Des secteurs entiers pourraient faire face à une dévitalisation
mais aucune mesure pour y répondre n’est proposée
avait écrit la députée libérale Virginie Dufour
les propriétaires peuvent toutefois effectuer des rénovations ou des modifications
comme changer l’endroit où est située l’entrée électrique
ou alors aménager des chambres au deuxième étage
de façon à rendre sa résidence plus résiliente aux inondations
Le ministre de l’Environnement Benoit Charette a indiqué en juin dernier que la nouvelle réglementation proposée est nécessaire en raison de l’ampleur des changements climatiques
Passionnée d'actualité et d'enjeux sociaux
Sandrine Côté est diplômée du baccalauréat en journalisme à l'UQAM
Elle s'est jointe à l'équipe numérique de Radio-Canada en 2023
En 2022, le gouvernement a annoncé une enveloppe de 75 millions de dollars pour des projets de déménagement de bâtiments situés en zone à risque élevé d’inondation
Le nombre de propriétés situées en zones inondables va doubler dans le Grand Montréal
selon les nouvelles cartes préliminaires de la Communauté métropolitaine de Montréal
Ce changement peut avoir des conséquences majeures pour les propriétaires
puis dire : \"on va leur trouver une place ailleurs”
Le nombre de propriétés situées en zone inondable augmentera considérablement dans le Grand Montréal
avance la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) dans un mémoire remis à Québec
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Même si 800 maisons de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ont été inondées le 27 avril
seules deux résidences sont officiellement situées dans la zone inondable
Un paradoxe que les experts de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM)
Le changement majeur : la cartographie ne tient plus compte de la présence des digues
Celles-ci deviennent en quelque sorte invisibles
Et la nouvelle approche sera uniforme sur tout le territoire
Finies les incohérences entre municipalités
Si le conseil des 82 maires de la région approuvait les nouvelles cartes
et que le gouvernement du Québec donne son feu vert
la zone inondable de Sainte-Marthe-sur-le-Lac redeviendrait semblable à ce qu'elle était avant la construction de la digue
Environ 1500 maisons seraient considérées comme inondables
soit à peu près les mêmes qui ont été évacuées à la fin d'avril
« Le fait que cette digue ait cédé fait en sorte qu’on doit avoir une petite gêne
conclut l'ingénieur hydraulicien de la CMM
C’est la raison pour laquelle on a fait des cartes qui ne tiennent pas compte de cet ouvrage-là. »
Les cartes devaient initialement être préparées pour fin 2020
mais « la crue de cette année a accéléré le processus
au moins pour les zones impactées »
Une vingtaine d'experts de l'organisation qui regroupe 82 municipalités de la grande région de Montréal ont travaillé en urgence
pour produire une nouvelle cartographie de la zone inondable des municipalités qui bordent le lac des Deux Montagnes
la rivière des Prairies et la rivière des Mille-Îles
Le résultat a été présenté jeudi matin au comité exécutif de la CMM et aux représentants des municipalités et arrondissements touchés par les inondations
Il n'a pas été possible d'obtenir une réaction de la mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
le préfet de la MRC de Deux-Montagnes (qui inclut Sainte-Marthe-sur-le-Lac) est favorable au changement d'approche
Il faut reconnaître que ces zones-là sont à risque
« On prend acte des cartes »
dit la mairesse de Montréal et présidente de la CMM
les villes et arrondissements peuvent encore proposer des améliorations aux cartes proposées
Une fois que les cartes seront approuvées par la CMM
le gouvernement du Québec aura 60 jours pour les adopter à son tour
On veut contribuer à la réflexion du premier ministre et du gouvernement
surtout si on veut que ce soit prêt avant l'année prochaine
Le gouvernement du Québec a reconnu la nécessité de mettre à jour les cartes des zones inondables
« Les cartes les plus récentes ont force de loi
explique l'ingénieur hydraulicien de la CMM
Les citoyens méritent qu'on leur donne l'information la plus pertinente à l'heure actuelle. »
Les assureurs pourraient changer leurs primes en raison du retour de la zone inondable
reconnaît le préfet de la MRC Denis Martin
tout reposera sur l'évaluation du risque en présence de la nouvelle digue
« Il faudra avoir des discussions avec les compagnies d'assurance
Mais tout le monde doit être conscient de ce risque-là. »
explique par ailleurs que les nouvelles cartes auront une approche différente des précédentes
notamment en précisant à l’intérieur d’une zone inondable les secteurs à plus faible risque
à risque modéré ou à risque élevé
on se base sur la probabilité d’être inondé
mais on veut ajouter la vulnérabilité »
On retrouvera ainsi des informations sur la durée probable de l'inondation ou encore la profondeur d'eau
Personne à la CMM n'est capable de dire pourquoi la zone inondable a disparu de Sainte-Marthe-sur-le-Lac après la construction de la digue
le zonage inondable est demeuré le même et la nouvelle carte ne change rien
Thomas Gerbet investigue sur tous les sujets
il a reçu le prix Judith-Jasmin pour les révélations du lanceur d'alerte Louis Robert
Diplômé de l'Université de Montréal
il a commencé sa carrière à Radio-Canada en 2008 comme reporter radio en Abitibi-Témiscamingue avant de passer trois ans en Ontario
il a couvert l'ouragan Matthew en Haïti
Ouvrir en mode plein écran6000 résidents de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ont été évacués lors de l'inondation du 27 avril
Le sud de Sainte-Marthe-sur-le-Lac doit redevenir une zone à risque
concluent des experts mandatés par Québec pour refaire la cartographie des zones inondables de la région métropolitaine
La mairesse Sonia Paulus en a été informée jeudi matin
Le changement pourrait avoir des conséquences importantes sur les possibilités de reconstruction et sur les primes d'assurance
Même si 800 maisons de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ont été inondées le 27 avril
seules deux résidences sont officiellement situées dans la zone inondable
Un paradoxe que les experts de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM)
Le changement majeur : la cartographie ne tient plus compte de la présence des digues
Finies les incohérences entre municipalités
Si le conseil des 82 maires de la région approuvait les nouvelles cartes
et que le gouvernement du Québec donne son feu vert
la zone inondable de Sainte-Marthe-sur-le-Lac redeviendrait semblable à ce qu'elle était avant la construction de la digue
Environ 1500 maisons seraient considérées comme inondables
soit à peu près les mêmes qui ont été évacuées à la fin d'avril
Ouvrir en mode plein écranCarte de zone inondable de Sainte-Marthe-sur-le-Lac de 1977
produite par le gouvernement fédéral avant la construction de la digue
« Le fait que cette digue ait cédé fait en sorte qu’on doit avoir une petite gêne
conclut l'ingénieur hydraulicien de la CMM
C’est la raison pour laquelle on a fait des cartes qui ne tiennent pas compte de cet ouvrage-là
mais « la crue de cette année a accéléré le processus
Une vingtaine d'experts de l'organisation qui regroupe 82 municipalités de la grande région de Montréal ont travaillé en urgence
pour produire une nouvelle cartographie de la zone inondable des municipalités qui bordent le lac des Deux Montagnes
la rivière des Prairies et la rivière des Mille-Îles
Le résultat a été présenté jeudi matin au comité exécutif de la CMM et aux représentants des municipalités et arrondissements touchés par les inondations
Il n'a pas été possible d'obtenir une réaction de la mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
le préfet de la MRC de Deux-Montagnes (qui inclut Sainte-Marthe-sur-le-Lac) est favorable au changement d'approche
Il faut reconnaître que ces zones-là sont à risque
dit la mairesse de Montréal et présidente de la CMM
les villes et arrondissements peuvent encore proposer des améliorations aux cartes proposées
Une fois que les cartes seront approuvées par la CMM
le gouvernement du Québec aura 60 jours pour les adopter à son tour
On veut contribuer à la réflexion du premier ministre et du gouvernement
surtout si on veut que ce soit prêt avant l'année prochaine
« Les cartes les plus récentes ont force de loi, explique l'ingénieur hydraulicien de la CMM, Pierre Dupuis. Les citoyens méritent qu'on leur donne l'information la plus pertinente à l'heure actuelle. »
Ouvrir en mode plein écranLes nouvelles cartes placent 1500 résidences dans la zone inondable.
Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz
Les assureurs pourraient changer leurs primes en raison du retour de la zone inondable, reconnaît le préfet de la MRC Denis Martin. Selon lui, tout reposera sur l'évaluation du risque en présence de la nouvelle digue.
« Il faudra avoir des discussions avec les compagnies d'assurance, dit Denis Martin. Mais tout le monde doit être conscient de ce risque-là. »
Le chef de projet de la CMM, Cédric Marceau, explique par ailleurs que les nouvelles cartes auront une approche différente des précédentes, notamment en précisant à l’intérieur d’une zone inondable les secteurs à plus faible risque, à risque modéré ou à risque élevé.
« Actuellement, on se base sur la probabilité d’être inondé, mais on veut ajouter la vulnérabilité », explique-t-il. On retrouvera ainsi des informations sur la durée probable de l'inondation ou encore la profondeur d'eau.
Personne à la CMM n'est capable de dire pourquoi la zone inondable a disparu de Sainte-Marthe-sur-le-Lac après la construction de la digue, il y a 40 ans. À Deux-Montagnes, le zonage inondable est demeuré le même et la nouvelle carte ne change rien.
Même si 800 maisons de Sainte-Marthe-sur-le-Lac ont été inondées le 27 avril
Les cartes devaient initialement être préparées pour fin 2020
Le gouvernement du Québec a reconnu la nécessité de mettre à jour les cartes des zones inondables
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Le coeur gros
Sylvie Béchard constate que son quartier a bien changé depuis la rupture de la digue
Même si les sinistrés s'entraident
ils sont encore nombreux à subir les contrecoups des inondations du printemps dernier
Elle aimerait bien que le premier ministre Legault et la ministre de la Sécurité publique
puis nous autres aussi on est détruits par en dedans
Ça serait bon qu'ils viennent le constater sur place
Ça réveillerait peut-être des sentiments qui ne semblent pas partagés actuellement
Elle attend toujours de savoir si sa maison doit être démolie
Les intervenants psychosociaux sont encore déployés à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Ils entendent recontacter les résidents
parce qu'un événement comme la rupture de la digue peut faire revenir des symptômes de détresse 6 à 7 mois après l'événement
les services psychosociaux à Sainte-Marthe-sur-le-Lac notent une augmentation du nombre d'appels
Comme la situation ne s'améliore pas au niveau matériel évidemment
cela a une incidence sur la situation psychologique des gens
C'est à peu près 1600 personnes qu'on va appeler d'ici deux semaines
pour s'assurer que les gens n'ont pas besoin de nous
on va pouvoir leur répondre rapidement
Jean-Guy fait partie des résidents à bout de ressource
On lui a d'abord dit que sa maison pouvait être sauvée
Il a investi 20 000 $ en rénovations d'urgence
un autre inspecteur est passé à la maison et lui a dit qu'il fallait la démolir
mais il attend l'argent du gouvernement pour amorcer les travaux
malgré le danger que cela représente
il chauffe sa maison avec une chaufferette au gaz propane
On peut voir les solives du plancher dans sa cuisine
Les autorités ont déployé des ressources extraordinaires en ce qui a trait aux services psychosociaux destinés aux sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
En ce qui concerne la durée et les personnes affectées
ce serait l'un des plus importants déploiements d'intervenants psychosociaux jamais connus au Québec
250 sinistrés sont passés par leurs services
Et cela ne comprend pas ceux qui ont consulté leur médecin de famille ou l'hôpital
Un groupe de chercheurs suit à la trace leur travail pour tirer des leçons de l'intervention
Ouvrir en mode plein écranLes inondations à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
À l'approche des premiers flocons de neige
des sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac lancent un cri d'alarme
Ils sont encore nombreux à attendre des réponses du ministère de la Sécurité publique
Et ceux qui en ont reçu vivent de sérieuses difficultés financières
cela se traduit par une grande détresse psychologique
Sylvie Béchard constate que son quartier a bien changé depuis la rupture de la digue
ils sont encore nombreux à subir les contrecoups des inondations du printemps dernier
Elle aimerait bien que le premier ministre Legault et la ministre de la Sécurité publique
puis nous autres aussi on est détruits par en dedans
Ça serait bon qu'ils viennent le constater sur place
Ça réveillerait peut-être des sentiments qui ne semblent pas partagés actuellement
une des sinistrées de Saint-Marthe-sur-le-Lac
Elle attend toujours de savoir si sa maison doit être démolie
Les intervenants psychosociaux sont encore déployés à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
parce qu'un événement comme la rupture de la digue peut faire revenir des symptômes de détresse 6 à 7 mois après l'événement
les services psychosociaux à Sainte-Marthe-sur-le-Lac notent une augmentation du nombre d'appels
Comme la situation ne s'améliore pas au niveau matériel évidemment
C'est à peu près 1600 personnes qu'on va appeler d'ici deux semaines
Jean-Guy fait partie des résidents à bout de ressource
On lui a d'abord dit que sa maison pouvait être sauvée
Il a investi 20 000 $ en rénovations d'urgence
un autre inspecteur est passé à la maison et lui a dit qu'il fallait la démolir
un des sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Les autorités ont déployé des ressources extraordinaires en ce qui a trait aux services psychosociaux destinés aux sinistrés de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
En ce qui concerne la durée et les personnes affectées
ce serait l'un des plus importants déploiements d'intervenants psychosociaux jamais connus au Québec
250 sinistrés sont passés par leurs services
Et cela ne comprend pas ceux qui ont consulté leur médecin de famille ou l'hôpital
Un groupe de chercheurs suit à la trace leur travail pour tirer des leçons de l'intervention
L’homme qui aurait assassiné sa conjointe mercredi soir dans leur résidence de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
avait pris soin de ligoter son beau-père en visite au sous-sol
Rien de cette famille confortablement établie au Québec depuis une dizaine d’années ne laissait présager ce drame
Tout laisse croire que c’est une famille normale
qui habite à quelques portes du lieu du drame
a été retrouvée sans vie dans son domicile de la rue des Mélèzes
par des policiers dépêchés sur les lieux vers 23 h 45
son corps portait plusieurs marques de blessures causées par une arme blanche
Il s’agirait du septième féminicide à avoir lieu au Québec depuis le début de l’année
Le père de la victime aurait également été retrouvé ligoté au sous-sol de la résidence par les autorités
il était arrivé au Québec il y a quelques jours afin de rendre visite à sa fille
on ne craindrait toutefois pas pour la vie du septuagénaire
Deux enfants de 7 et 10 ans se trouvaient sur les lieux du crime à l’arrivée des forces de l’ordre
Ils ont été confiés à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
Après avoir possiblement semé l’horreur dans sa résidence
serait monté à bord d’un véhicule avant de s’arrêter deux kilomètres plus loin
L’homme de 42 ans avait alerté le 911 avant de s’infliger une grave blessure dans la région du cou
ont aperçu vers minuit plusieurs policiers
entrer dans les cours du voisinage à la recherche du suspect.
Il a finalement été aperçu dans sa minifourgonnette blanche
garée devant un lampadaire à la lumière brûlée
«Les policiers ont défoncé la porte [de l’auto]
l’ont mis au sol et se sont mis à le masser»
Le décès de Da Rosa Queiroz a été constaté en centre hospitalier.
«Aucun autre suspect n’est recherché dans cette affaire
qui avait immigré du Brésil il y a une dizaine d’années
Ils avaient tous deux le même emploi depuis plusieurs années
respectivement comme développeur web et responsable comptable
Ils avaient acheté leur coquette maison en 2019
qui avait complété un diplôme d’études professionnelles en comptabilité en 2017 avait gardé contact avec des membres du personnel
«Jamais elle n’a prononcé que son conjoint pourrait être violent
On ne pense pas qu’elle aurait pu vivre ça»
raconte son ancienne enseignante Jacynthe Thibodeau
la victime avait notamment publié des photos de la famille à Walt Disney World et à une course familiale sur la Rive-Nord de Montréal
Nada Mahjoub côtoyait aussi la famille Queiroz
puisque leurs filles jouaient ensemble à l’occasion
mais après qu’est-ce qui va se passer pour eux?» lâche-t-elle
renchérit en claquant des doigts leur voisin Filippo Dipaolo
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Le collectif a donc demandé à l’entreprise d’ingénierie J.F. Sabourin de revoir les conclusions de Cima+, l’entreprise mandatée par la Ville.
Nous sommes d’accord pour le rehaussement et le renforcement de la digue et on reconnaît l’urgence. Mais c’est un ouvrage surdimensionné. […] On a embauché des experts indépendants qui [nous ont fait] leurs recommandations, a lancé Serge Racette, le porte-parole des riverains contestataires, lors d’un point de presse mardi.
Ce dernier croit qu’en prenant une telle décision, la Municipalité veut « se faire pardonner de l’inaction de 2017 en faisant un ouvrage qui n’a aucun bon sens ».
Lors de ce point de presse, Marcel Roy, ingénieur pour l’entreprise J.F. Sabourin, a rappelé qu’en 2017, l’eau n’est pas passée au-dessus de la digue. Et en 2019, la digue s’est brisée. L’élévation de l’eau n’est toujours pas passée au-delà, a-t-il encore ajouté, tout en précisant que cette rupture était due à un manque d’entretien.
M. Roy critique essentiellement la base sur laquelle Cima+ a fait ses calculs pour déterminer à quelle hauteur la nouvelle digue devra s’élever.
Ils se sont appuyés sur la loi sur la sécurité des barrages. Ce sont des normes qui sont très sévères, à cause des événements au Saguenay, a-t-il expliqué.
Sauf que pour lui, il existe une grande différence entre une digue et un barrage : une digue est « l’extension du littoral », tandis qu’un barrage est une installation qui obstrue un cours d’eau de manière permanente.
En [faisant] le choix de faire une conception en fonction de la loi sur les barrages, on fait fausse route, assure M. Roy. Pour l’ingénieur, il faudrait plutôt utiliser les normes de calcul de la politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables.
On recommande, en termes d’élévation finale pour une nouvelle digue, 25,5 mètres, à la limite 25,7 mètres si on veut s’accoter à Pointe-Calumet. On ne remet pas en question la nécessité de renforcer la digue, mais juste la base de calcul utilisée pour déterminer le seuil de la crête.
La mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sonia Paulus, campe sur ses positions. On doit absolument protéger 2500 propriétés. Le 26,5 mètres, de notre côté, n’est pas négociable. J’ai 6000 personnes à protéger, a-t-elle martelé.
Je peux comprendre que c’est malheureux pour eux, mais moi, je ne peux pas travailler pour 30 personnes, alors que j’en ai 3000 derrière.
Contactée par Radio-Canada, l’entreprise Cima+ n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.
Le ministère de l’Environnement, quant à lui, se dégage de toute responsabilité. Le propriétaire de la digue est pleinement responsable. La digue en tant que telle appartient à la Ville, c’est à eux de déterminer comment ils veulent la construire. Les digues ne sont pas sous notre juridiction, a répondu Louis-Julien Dufresne, attaché de presse du ministre Benoit Charrette.
Pour M. Racette, l’objectif n’est pas d’entamer un bras de fer juridique avec la Ville. C’est la dernière chose qu’on souhaite. On veut inviter les gens de Cima+ et de la Municipalité à se remettre à la table à dessin, a-t-il assuré.
Présent lors du point de presse, l’avocat Simon Pelletier a rappelé que la Ville doit « respecter les normes prévues pour construire des ouvrages ».
On ne peut pas agir dans l’irrationalité, en marge de la loi et des normes qui existent. On vit dans une société d’État de droit et on ne peut pas tomber dans l’arbitraire. Les tribunaux ne tolèrent pas ce genre d’action, a-t-il encore ajouté.
Journaliste spécialisée pour Espaces autochtones. Delphine Jung a travaillé dans plusieurs quotidiens français avant d'arriver au Québec. Elle est journaliste à Radio-Canada depuis 2018.
Ouvrir en mode plein écranPour tenter de contenir la montée des eaux du lac, une troisième digue temporaire a été érigée au printemps dernier, alors que plusieurs milliers de résidents étaient contraints d'évacuer leur domicile.
Delphine JungPublié le 10 septembre 2019 à 18 h 52 HAEPrenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les riverains de Sainte-Marthe-sur-le-Lac qui s’opposent à l’élévation d’une digue à 26,5 mètres de haut ont présenté leur rapport d’ingénierie « indépendant ». Ce dernier indique que la Ville se base sur la mauvaise réglementation pour déterminer la hauteur de la nouvelle digue.
Après les inondations du printemps, la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a en effet prévu de rehausser à 26,5 mètres de haut sa digue qui avait cédé. Une décision qui ne fait pas l’unanimité, puisqu’un collectif d’une trentaine de riverains estiment que leur vue sera obstruée par le nouveau monticule.
Le collectif a donc demandé à l’entreprise d’ingénierie J.F. Sabourin de revoir les conclusions de Cima+, l’entreprise mandatée par la Ville.
Nous sommes d’accord pour le rehaussement et le renforcement de la digue et on reconnaît l’urgence. Mais c’est un ouvrage surdimensionné. […] On a embauché des experts indépendants qui [nous ont fait] leurs recommandations, a lancé Serge Racette, le porte-parole des riverains contestataires, lors d’un point de presse mardi.
Ce dernier croit qu’en prenant une telle décision, la Municipalité veut « se faire pardonner de l’inaction de 2017 en faisant un ouvrage qui n’a aucun bon sens ».
Ouvrir en mode plein écranLe chantier de la future digue de Sainte-Marthe devrait se terminer d'ici la mi-novembre au plus tard, d'après la mairesse.
Lors de ce point de presse, Marcel Roy, ingénieur pour l’entreprise J.F. Sabourin, a rappelé qu’en 2017, l’eau n’est pas passée au-dessus de la digue. Et en 2019, la digue s’est brisée. L’élévation de l’eau n’est toujours pas passée au-delà, a-t-il encore ajouté, tout en précisant que cette rupture était due à un manque d’entretien.
M. Roy critique essentiellement la base sur laquelle Cima+ a fait ses calculs pour déterminer à quelle hauteur la nouvelle digue devra s’élever.
Ils se sont appuyés sur la loi sur la sécurité des barrages. Ce sont des normes qui sont très sévères, à cause des événements au Saguenay, a-t-il expliqué.
Sauf que pour lui, il existe une grande différence entre une digue et un barrage : une digue est « l’extension du littoral », tandis qu’un barrage est une installation qui obstrue un cours d’eau de manière permanente.
Ouvrir en mode plein écranMarcel Roy, ingénieur pour l’entreprise J.F. Sabourin, a rappelé qu’en 2017, l’eau n’est pas passée au-dessus de la digue et qu'en 2019, celle-ci s’est brisée.
En [faisant] le choix de faire une conception en fonction de la loi sur les barrages, on fait fausse route, assure M. Roy. Pour l’ingénieur, il faudrait plutôt utiliser les normes de calcul de la politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables.
On recommande, en termes d’élévation finale pour une nouvelle digue, 25,5 mètres, à la limite 25,7 mètres si on veut s’accoter à Pointe-Calumet. On ne remet pas en question la nécessité de renforcer la digue, mais juste la base de calcul utilisée pour déterminer le seuil de la crête.
La mairesse de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Sonia Paulus, campe sur ses positions. On doit absolument protéger 2500 propriétés. Le 26,5 mètres, de notre côté, n’est pas négociable. J’ai 6000 personnes à protéger, a-t-elle martelé.
Je peux comprendre que c’est malheureux pour eux, mais moi, je ne peux pas travailler pour 30 personnes, alors que j’en ai 3000 derrière.
Contactée par Radio-Canada, l’entreprise Cima+ n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.
Le ministère de l’Environnement, quant à lui, se dégage de toute responsabilité. Le propriétaire de la digue est pleinement responsable. La digue en tant que telle appartient à la Ville, c’est à eux de déterminer comment ils veulent la construire. Les digues ne sont pas sous notre juridiction, a répondu Louis-Julien Dufresne, attaché de presse du ministre Benoit Charrette.
Pour M. Racette, l’objectif n’est pas d’entamer un bras de fer juridique avec la Ville. C’est la dernière chose qu’on souhaite. On veut inviter les gens de Cima+ et de la Municipalité à se remettre à la table à dessin, a-t-il assuré.
Présent lors du point de presse, l’avocat Simon Pelletier a rappelé que la Ville doit « respecter les normes prévues pour construire des ouvrages ».
On ne peut pas agir dans l’irrationalité, en marge de la loi et des normes qui existent. On vit dans une société d’État de droit et on ne peut pas tomber dans l’arbitraire. Les tribunaux ne tolèrent pas ce genre d’action, a-t-il encore ajouté.
la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a en effet prévu de rehausser à 26,5 mètres de haut sa digue qui avait cédé
Une décision qui ne fait pas l’unanimité
puisqu’un collectif d’une trentaine de riverains estiment que leur vue sera obstruée par le nouveau monticule
Le collectif a donc demandé à l’entreprise d’ingénierie J.F. Sabourin de revoir les conclusions de Cima+
l’entreprise mandatée par la Ville
Nous sommes d’accord pour le rehaussement et le renforcement de la digue et on reconnaît l’urgence
Mais c’est un ouvrage surdimensionné
[…] On a embauché des experts indépendants qui [nous ont fait] leurs recommandations
le porte-parole des riverains contestataires
Ce dernier croit qu’en prenant une telle décision
la Municipalité veut « se faire pardonner de l’inaction de 2017 en faisant un ouvrage qui n’a aucun bon sens »
Il a également rappelé que % [d’entre eux] ont été sinistrés
Ce ne sont pas juste des riverains qui pensent à leur vue.","text":"sur les plus de 32 riverains dont le terrain touche le littoral ou sont appuyés sur la digue
plus de 50% [d’entre eux] ont été sinistrés
Ce ne sont pas juste des riverains qui pensent à leur vue."}}\\\" lang=\\\"fr\\\">sur les plus de 32 riverains dont le terrain touche le littoral ou sont appuyés sur la digue
plus de 50 % [d’entre eux] ont été sinistrés
Ce ne sont pas juste des riverains qui pensent à leur vue
ingénieur pour l’entreprise J.F. Sabourin
l’eau n’est pas passée au-dessus de la digue
L’élévation de l’eau n’est toujours pas passée au-delà
tout en précisant que cette rupture était due à un manque d’entretien
M. Roy critique essentiellement la base sur laquelle Cima+ a fait ses calculs pour déterminer à quelle hauteur la nouvelle digue devra s’élever
Ils se sont appuyés sur la loi sur la sécurité des barrages
Ce sont des normes qui sont très sévères
à cause des événements au Saguenay
il existe une grande différence entre une digue et un barrage : une digue est « l’extension du littoral »
tandis qu’un barrage est une installation qui obstrue un cours d’eau de manière permanente
En [faisant] le choix de faire une conception en fonction de la loi sur les barrages
il faudrait plutôt utiliser les normes de calcul de la politique de protection des rives
en termes d’élévation finale pour une nouvelle digue
à la limite 25,7 mètres si on veut s’accoter à Pointe-Calumet
On ne remet pas en question la nécessité de renforcer la digue
mais juste la base de calcul utilisée pour déterminer le seuil de la crête
On doit absolument protéger 2500 propriétés
J’ai 6000 personnes à protéger
Je peux comprendre que c’est malheureux pour eux
je ne peux pas travailler pour 30 personnes
alors que j’en ai 3000 derrière
l’entreprise Cima+ n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue
Le ministère de l’Environnement
se dégage de toute responsabilité
Le propriétaire de la digue est pleinement responsable
La digue en tant que telle appartient à la Ville
c’est à eux de déterminer comment ils veulent la construire
Les digues ne sont pas sous notre juridiction
attaché de presse du ministre Benoit Charrette
l’objectif n’est pas d’entamer un bras de fer juridique avec la Ville
C’est la dernière chose qu’on souhaite
On veut inviter les gens de Cima+ et de la Municipalité à se remettre à la table à dessin
l’avocat Simon Pelletier a rappelé que la Ville doit « respecter les normes prévues pour construire des ouvrages »
On ne peut pas agir dans l’irrationalité
en marge de la loi et des normes qui existent
On vit dans une société d’État de droit et on ne peut pas tomber dans l’arbitraire
Les tribunaux ne tolèrent pas ce genre d’action
Journaliste spécialisée pour Espaces autochtones
Delphine Jung a travaillé dans plusieurs quotidiens français avant d'arriver au Québec
Elle est journaliste à Radio-Canada depuis 2018
Ce ne sont pas juste des riverains qui pensent à leur vue."}}\" lang=\"fr\">sur les plus de 32 riverains dont le terrain touche le littoral ou sont appuyés sur la digue
Les riverains de Sainte-Marthe-sur-le-Lac qui s’opposent à l’élévation d’une digue à 26,5 mètres de haut ont présenté leur rapport d’ingénierie « indépendant »
Ce dernier indique que la Ville se base sur la mauvaise réglementation pour déterminer la hauteur de la nouvelle digue
(Montréal) Un an après la rupture de la digue de Sainte-Marthe-sur-le-Lac qui a forcé l’évacuation de 6000 personnes
une experte mandatée pour étudier cette inondation en a tiré d’inquiétants constats : une méconnaissance des risques posés par la digue
de nombreuses chambres d’enfants dans des sous-sols en zone inondable et des tentatives de suicide après le sinistre
« Cet évènement révèle un besoin majeur de préparation en termes de mesures d’urgence en cas de catastrophe »
professeure titulaire à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal (UdeM)
Le but de ce travail mené avec ses collègues de l’UdeM est d’aider les municipalités à se préparer à de futures inondations et
Un tel évènement de cette envergure « est une occasion d’apprendre pour s’adapter et faire de la prévention »
Le 27 avril 2019 a marqué le Québec : pour la première fois
une digue non reliée à un barrage a cédé et entraîné des dégâts majeurs
dans un contexte de crues printanières exceptionnelles
Plus de 6000 citoyens — le tiers de la population municipale — sont évacués en 1 h 15
La professeure et chercheuse principale Isabelle Thomas
spécialiste des questions de développement durable et de vulnérabilité urbaine
s’est penchée toute l’année sur cette inondation marquante
Son rapport vient d’être remis au ministère de la Sécurité publique qui l’avait commandité
et dont La Presse canadienne a obtenu copie
Sainte-Marthe-sur-le-Lac a « frôlé la catastrophe » ce soir-là
rapportent plusieurs personnes interviewées pour la rédaction du rapport
Si le même évènement était arrivé à 3 h du matin
directeur du service de Sécurité Incendie de Sainte-Marthe-sur-Lac et Deux-Montagnes
L’experte effectue un premier constat : la digue crée « un faux sentiment de sécurité » chez les citoyens qui ne réalisent pas le danger et ne se préparent pas de manière adéquate à une possible rupture de l’ouvrage
beaucoup de citoyens ont été surpris : ils ne savaient pas qu’ils habitaient en zone inondable et se croyaient protégés parce que leurs maisons se trouvaient derrière l’ouvrage
Un autre constat surprenant : ces digues non reliées à des barrages ne font l’objet d’aucune loi ni réglementation au Québec
« alors qu’ils génèrent en cas de défaillance d’importants risques et une menace réelle pour la sécurité des personnes »
Il est aussi souligné que dans la province
une cartographie des zones inondables existe
Toutes sortes de difficultés ont été rencontrées sur le terrain avec l’arrivée de l’eau
l’endroit qui devait servir de refuge pour les évacués — le centre communautaire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac — a été inondé
Les évacués ont dû être emmenés à l’aréna de Deux-Montagnes
cela crée beaucoup de stress pour les citoyens »
Quand les autobus sont arrivés pour chercher les résidants d’une maison de retraite
l’eau arrivait au même moment dans le stationnement
la chercheuse a relevé dans son rapport le niveau d’initiative et de bravoure des policiers et d’autres intervenants de première ligne le 27 avril 2019
Le rapport énumère des recommandations pour aider les municipalités et le gouvernement provincial
Parmi celles-ci : un centre de coordination doit être prêt à être déployé pour la prochaine inondation
et une ligne de communication doit être réservée aux secours d’urgence
dans la municipalité voisine de Pointe-Calumet
il n’y a qu’une seule route pour évacuer tout le monde
les municipalités doivent savoir qui est présent sur leur territoire
notamment les résidences pour personnes âgées et les écoles : en cas d’inondations
Il faudrait une sorte de carte « des vulnérabilités » et une liste des adresses des personnes plus à risque
Mme Thomas juge aussi crucial que les citoyens soient informés des risques
Et bien préparés : il est notamment suggéré de garder les médicaments à portée de la main et d’avoir un plan pour les animaux de compagnie
Il est recommandé que les maisons soient aménagées en conséquence : il peut être dangereux d’avoir des chambres d’enfants dans un demi-sous-sol : ils risquent de se noyer si la digue cède et que l’eau envahit rapidement la ville
La création d’un bureau d’aide aux sinistrés est suggérée
tout comme un guide pour les aider à surmonter les embûches
Mme Thomas souligne ainsi l’importance d’avoir du soutien psychologique pour les citoyens après une telle catastrophe
Le CSSS des Laurentides a joué un rôle-clé après l’inondation
souligne d’ailleurs dans le rapport Jacques Drewitz
« Ils ont quadrillé toute la zone de Sainte-Marthe et sont allés rencontrer les gens maison par maison
Le soutien moral et psychologique est très important »
La chercheuse juge qu’il faut aussi un nouveau cadre réglementaire pour les territoires situés derrière les digues
Un récent décret a toutefois maintenu le territoire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac en zone non inondable
« Il faut se questionner sur ce genre de décision »
il est suggéré qu’elles soient cartographiées
entretenues et surveillées sur une base régulière
Peu importe les qualificatifs pour décrire les propos de l’enseignante de première année à l’école primaire des Grands-Vents
• À lire aussi: Sainte-Marthe-sur-le-Lac: une enseignante de 1re année terrorise ses élèves en hurlant
«Ça ne respecte pas du tout ce qu’on veut dans nos écoles
Les parents au Québec sont en droit de savoir
qu’il est dans un climat sain et sécuritaire
exempt d’intimidation et de violence verbale»
s’est indignée lundi la députée libérale et porte-parole en matière d’Éducation
Mme Rizqy a été appelée à réagir aux extraits
compilés sur trois jours de classe et obtenus par QUB radio
Les propos ont troublé la députée ainsi que les parents d’élèves de l’école
«Ce qu’on entend ici a dépassé le cap de l’intimidation
je ne veux pas que les parents commencent à envoyer des enregistrements dans les écoles et qu’on entre les caméras.
il y a un parent qui a vu que son enfant était tout croche en arrivant de l’école
La députée de Saint-Laurent craint maintenant que l’année scolaire de certains élèves soit hypothéquée
«On est dans la dernière étape avant la fin de l’année scolaire
Il n’y a aucun élève qui est capable d’apprendre avec ces conditions de climat de terreur.»
Marwah Rizqy exige que le ministère de l’Éducation procède à «un arrêt d’agir» et qu’il déclenche une enquête
Elle demande la suspension de l’enseignante sur-le-champ
«Dès qu’il y a un acte dérogatoire et que l’intégrité des enfants est compromise
Il faut s’assurer qu’ils sont dans un climat sain
Je crois aussi qu’il devrait dépêcher une équipe psychosociale pour ces enfants-là.»
elle a voulu rassurer les parents du Québec qui craignent qu’une telle affaire survienne dans l’école de leur enfant: «je suis allée dans plusieurs écoles du Québec
La quasi-totalité des enseignants est extraordinaire et donne 200%.»
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Mercredi
la Régie intermunicipale de police du Lac des Deux-Montagnes a été appelée à intervenir dans une résidence de la rue des Mélèzes
les agents ont retrouvé une femme inanimée de 39 ans dans la chambre principale
Son décès a été constaté sur place
Deux enfants et un homme septuagénaire se trouvaient également dans la résidence
ont été confiés à la DPJ
la géolocalisation d'un téléphone a permis aux policiers de retrouver un homme de 42 ans dans un véhicule situé à proximité
l'homme a été transporté à l'hôpital
où il a succombé à ses blessures
Une porte-parole de la SQ a déclaré que le corps de police n'était pas à la recherche d'un suspect
Elle a également confirmé que l'affaire semblait liée à un crime conjugal
Le lien unissant le septuagénaire aux deux victimes n'a pas encore été établi
L'homme sera interrogé dès que possible par les enquêteurs
puisqu'il est considéré comme un témoin clé dans cette affaire
L'équipe des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec (SQ) enquête sur deux morts suspectes survenues à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
la Régie intermunicipale de police du Lac des Deux-Montagnes a été appelée à intervenir dans une résidence de la rue des Mélèzes
les agents ont retrouvé une femme inanimée de 39 ans dans la chambre principale
Deux enfants et un homme septuagénaire se trouvaient également dans la résidence
la géolocalisation d'un téléphone a permis aux policiers de retrouver un homme de 42 ans dans un véhicule situé à proximité
Une porte-parole de la SQ a déclaré que le corps de police n'était pas à la recherche d'un suspect
Elle a également confirmé que l'affaire semblait liée à un crime conjugal
Le lien unissant le septuagénaire aux deux victimes n'a pas encore été établi
L'homme sera interrogé dès que possible par les enquêteurs
puisqu'il est considéré comme un témoin clé dans cette affaire
L'équipe des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec (SQ) enquête sur deux morts suspectes survenues à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Quatre ans après la rupture de la digue qui avait forcé l’évacuation de 6000 personnes à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
la demande d’action collective de résidants contre la Ville et le gouvernement du Québec vient d’être formellement autorisée et pourra aller de l’avant
« Le juge nous a indiqué qu’il entérinait notre accord
Ça veut dire que la bataille commence pour l’indemnisation
ça veut dire que la Ville et le gouvernement ne contestent pas qu’ils ont une responsabilité dans cette affaire »
a expliqué vendredi à La Presse Me Gérard Samet
dont le cabinet avait pris en charge la demande d’action collective dès 2019
l’objectif avoué était d’obtenir 400 000 $ pour chaque sinistré touché par les inondations
dont 50 000 $ en dommages punitifs pour compenser « la violation de leurs droits fondamentaux »
il faudra « déterminer les sommes d’argent qui correspondent à ce qu’ont supporté nos clients »
Me Samet ne cache pas d’ailleurs que le processus judiciaire a été fortement retardé par la pandémie de COVID-19
je suis donc surtout heureux que quatre ans après les faits
nous entrions enfin dans le vif du sujet »
La MRC de Deux-Montagnes ne sera toutefois pas visée par l’action collective qui ira de l’avant au cours des prochains jours
celle-ci n’étant pas jugée « responsable » ou « mandataire » des digues et des rivières dans le secteur
le citoyen qui avait à l’origine intenté cette action collective
« C’est clairement une petite victoire pour nous
est aussi l’un des sinistrés les plus fortement touchés par les inondations de Sainte-Marthe-sur-le-Lac
l’eau avait littéralement pris d’assaut ses deux maisons
« On m’a donné 131 000 $ et quelques pour une maison à deux étages
Lauzon espère obtenir le plus d’argent possible
« On va demander aux gens de déterminer leurs préjudices
Chacun de nous a un préjudice qui est différent
à ce moment-là on va pouvoir commencer à négocier avec les assureurs et les avocats »
il ne fait toujours pas de doute que c’est la « négligence complète » des autorités publiques et politiques qui a plongé la population de la petite ville des Laurentides dans cette situation
« La Ville avait avisé le gouvernement de la situation
réitérant que les montées des eaux étaient récurrentes depuis plus d’une dizaine d’années dans la région
je ne vois pas pourquoi on paierait pour de la négligence »
plus de 1600 dossiers de réclamation avaient été envoyés au ministère de la Sécurité publique à la suite des inondations à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Sonia Paulus croit que la technologie
« qui est beaucoup plus avancée que dans les années 70 »
permettra sans aucun doute de trouver une solution permanente pour permettre aux citoyens de conserver leurs résidences actuelles
« Si moi j’ai eu une digue pendant 42 ans et qu’elle a fait le travail auquel elle était destinée
je crois que je peux avoir quelque chose de mieux [maintenant] »
a-t-elle dit en entrevue à Gravel le matin
« Je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas possible si on tient compte des suggestions des ingénieurs
Ils nous suggéraient d’élever la digue de deux pieds partout »
La mairesse désire évaluer plusieurs options : la construction d’une nouvelle digue naturelle
une meilleure réparation de la digue actuelle ou la construction d’une digue en béton
La digue qui avait cédé a été complètement réparée dimanche en fin de journée
la situation ne cesse de s’améliorer
La zone rouge [la plus touchée] a déjà baissé d’un pied parce que la brèche est réparée »
Elle soulignait toutefois que même si les gens ont tous accès à leur propriété dans la zone ouest qui avait été inondée
ce n’est pas encore le cas dans la zone est
Québec estimait qu’il y avait toujours 5506 personnes évacuées à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
Il n’y a que 10 pouces qu’on a gagnés »
quand les ballons qui ont été posés dans le système pluvial lors de l’évacuation de la zone inondée afin d'éviter les refoulements seront enlevés – ce qui devrait être fait aujourd’hui –
l’eau accumulée devrait pouvoir baisser beaucoup plus vite
La digue colmatée fera quant à elle l’objet de vérifications chaque fois que le niveau de l'eau diminuera de 30 centimètres
jusqu’à ce que l’eau qui l’entoure soit complètement disparue
« Les ingénieurs nous recommandent à chaque pied de faire une vérification de la digue puisqu’elle est gorgée d’eau
Pour ne pas qu’on ait de mauvaises surprises
la digue est faite pour recevoir de l’eau du côté du lac et non pas des deux côtés »
les opérations de pompage qui sont en cours pour assécher la zone toujours inondée devraient prendre fin d’ici 72 heures
Les résidents de la zone pourront ensuite commencer l’opération nettoyage
La Municipalité estime que 20 000 tonnes de débris et de déchets seront à ramasser
Ouvrir en mode plein écranLes résidents évacués de Sainte-Marthe-sur-le-Lac qui ont maintenant accès à leur maison doivent faire le grand ménage
Maintenant que la digue naturelle qui avait cédé à Sainte-Marthe-sur-le-Lac il y a un peu plus d'une semaine est réparée
la mairesse affirme qu'elle n'envisage pas le déménagement des citoyens qui habitent dans les zones en danger d'inondation dans la municipalité
« qui est beaucoup plus avancée que dans les années 70 »
permettra sans aucun doute de trouver une solution permanente pour permettre aux citoyens de conserver leurs résidences actuelles
« Si moi j’ai eu une digue pendant 42 ans et qu’elle a fait le travail auquel elle était destinée
je crois que je peux avoir quelque chose de mieux [maintenant] »
a-t-elle dit en entrevue à Gravel le matin
« Je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas possible si on tient compte des suggestions des ingénieurs
Ils nous suggéraient d’élever la digue de deux pieds partout »
Crue printanière 2019Consulter le dossier completSuivreSuivreLa mairesse désire évaluer plusieurs options : la construction d’une nouvelle digue naturelle
une meilleure réparation de la digue actuelle ou la construction d’une digue en béton
La digue qui avait cédé a été complètement réparée dimanche en fin de journée
La zone rouge [la plus touchée] a déjà baissé d’un pied parce que la brèche est réparée »
Elle soulignait toutefois que même si les gens ont tous accès à leur propriété dans la zone ouest qui avait été inondée
ce n’est pas encore le cas dans la zone est
Québec estimait qu’il y avait toujours 5506 personnes évacuées à Sainte-Marthe-sur-le-Lac
quand les ballons qui ont été posés dans le système pluvial lors de l’évacuation de la zone inondée afin d'éviter les refoulements seront enlevés – ce qui devrait être fait aujourd’hui –
l’eau accumulée devrait pouvoir baisser beaucoup plus vite
La digue colmatée fera quant à elle l’objet de vérifications chaque fois que le niveau de l'eau diminuera de 30 centimètres
jusqu’à ce que l’eau qui l’entoure soit complètement disparue
« Les ingénieurs nous recommandent à chaque pied de faire une vérification de la digue puisqu’elle est gorgée d’eau
Pour ne pas qu’on ait de mauvaises surprises
la digue est faite pour recevoir de l’eau du côté du lac et non pas des deux côtés »
les opérations de pompage qui sont en cours pour assécher la zone toujours inondée devraient prendre fin d’ici 72 heures
Les résidents de la zone pourront ensuite commencer l’opération nettoyage
La Municipalité estime que 20 000 tonnes de débris et de déchets seront à ramasser
Une enseignante de première année de l'école primaire des Grands-Vents
ferait vivre un véritable calvaire à ses élèves
C’est ce que démontrent des enregistrements extrêmement compromettants obtenus en exclusivité par QUB radio
• À lire aussi: École primaire à Sainte-Marthe-sur-le-Lac: «Un climat de terreur», s'inquiète Marwah Rizqy
Inquiet des histoires d’horreur que racontait son enfant lorsqu’il rentrait à la maison
un parent a décidé de prendre les choses en main
Il a enregistré plusieurs jours de classe à l’aide d’un appareil caché dans le sac à dos
il fallait que je sache ce qui se passait vraiment.»
user d’un langage inapproprié et même de violence verbale
tout cela dirigé directement envers les élèves de 6 et 7 ans
elle semble se moquer directement d’un enfant en employant un ton dénigrant
Ce comportement semble avoir traumatisé certains jeunes
alors que son enfant venait de terminer un devoir qui semblait très satisfaisant
il a tout de même insisté pour le refaire parce qu’il «n’avait pas suivi à la lettre les instructions de son enseignante»
Lorsque ses parents ont tenté de le convaincre que le travail répondait aux attentes
mentionnant que «la professeure ne serait pas contente»
le comportement de l’enseignante est connu au sein de l’établissement scolaire et même dans d’autres écoles de la région
On peut se demander comment personne n’a entendu les hurlements dans les corridors
rien ne semble avoir été fait du côté de la direction pour régler la situation
Nous avons tenté de savoir si des plaintes avaient été déposées envers l’enseignante de première année
Le directeur de l’établissement scolaire n’a pas répondu à notre demande d’entrevue
le Centre de services scolaire des Mille-Îles a fait savoir par courriel à TVA Nouvelles que l’enseignante incriminée était actuellement suspendue «pour fins d’enquête»
«Nous avons déployé notre équipe d'incidents critiques à l'école afin de mettre en place un filet de sécurité pour les élèves
a précisé le Centre de services scolaire des Mille-Îles
dossiers en profondeur et analyses."},{"@type":"NewsArticle","articleBody":"Exceptionnellement
l'assemblée se tenait à l'église plutôt qu'à l'hôtel de ville
Malgré les 500 places disponibles
Ceux qui ont pu poser des questions ont exigé des rapports d'ingénierie de la digue qui a cédé
la mairesse Sonia Paulus a été la cible d'insultes au début de l'assemblée
Des résidents interrogés avant le début de l'assemblée ont exprimé leurs inquiétudes
Plusieurs d’entre eux ne savent pas si leur maison se retrouvera en zone inondable
La Communauté métropolitaine de Montréal se penchera sur le dossier et devra voter le 20 juin
Une partie importante de la zone qui a été inondée pourrait alors être établie comme zone inondable
alors qu’elle n’était pas considérée comme telle jusqu’à maintenant
La mairesse Paulus entend s’y opposer
« Ce n’est pas une inondation naturelle
C’est le bris de la digue [qui en est la cause]. »
M. Jutras et d’autres citoyens veulent faire reconnaître auprès des autorités qu’ils vivent une situation particulière
« Quand on a acheté la maison
on l’a fait dans des zones non inondables
On se sent piégés dans nos maisons »
Nos maisons sont dévaluées et si
on est déclaré en zone inondable
on n’aura plus de valeur de rachat sur nos maisons
il serait préférable de consacrer les millions de dollars destinés à la réparation de la digue au rachat des maisons au taux de l’évaluation municipale et « on va s’en aller sur des terres plus hautes »
Mélanie Brière reconnaît que la mairesse défend la reconstruction de la digue pour protéger les citoyens
C'est là qu'on est un petit peu inquiet par rapport à ça
On sent pas qu'il y a un appui de la mairesse
Que va-t-il réellement arriver pour ceux qui veulent partir »
croit que les autorités devraient soutenir les citoyens qui veulent rester autant que ceux qui veulent partir
« Peut-être que le temps est venu de redonner au lac une partie de ce qu’il a perdu et que nous puissions nous reloger ailleurs »
Avec les informations de Normand Grondin et Dominic Brassard
Ouvrir en mode plein écranSainte-Marthe-sur-le-Lac a tenu le 28 mai 2019 son premier conseil municipal depuis les inondations et les citoyens s’inquiètent du sort de leur maison
La première assemblée du conseil municipal de Sainte-Marthe-sur-le-Lac à se tenir depuis les inondations du 27 avril s'est déroulée sous les signes d'inquiétude et de tension
l'assemblée se tenait à l'église plutôt qu'à l'hôtel de ville
Ceux qui ont pu poser des questions ont exigé des rapports d'ingénierie de la digue qui a cédé
la mairesse Sonia Paulus a été la cible d'insultes au début de l'assemblée
Des résidents interrogés avant le début de l'assemblée ont exprimé leurs inquiétudes
Plusieurs d’entre eux ne savent pas si leur maison se retrouvera en zone inondable
La Communauté métropolitaine de Montréal se penchera sur le dossier et devra voter le 20 juin
Une partie importante de la zone qui a été inondée pourrait alors être établie comme zone inondable
alors qu’elle n’était pas considérée comme telle jusqu’à maintenant
C’est le bris de la digue [qui en est la cause]
Jutras et d’autres citoyens veulent faire reconnaître auprès des autorités qu’ils vivent une situation particulière
on n’aura plus de valeur de rachat sur nos maisons
il serait préférable de consacrer les millions de dollars destinés à la réparation de la digue au rachat des maisons au taux de l’évaluation municipale et « on va s’en aller sur des terres plus hautes »
Mélanie Brière reconnaît que la mairesse défend la reconstruction de la digue pour protéger les citoyens
C'est là qu'on est un petit peu inquiet par rapport à ça
Que va-t-il réellement arriver pour ceux qui veulent partir »
croit que les autorités devraient soutenir les citoyens qui veulent rester autant que ceux qui veulent partir
« Peut-être que le temps est venu de redonner au lac une partie de ce qu’il a perdu et que nous puissions nous reloger ailleurs »
La première assemblée du conseil municipal de Sainte-Marthe-sur-le-Lac à se tenir depuis les inondations du 27 avril s'est déroulée sous les signes d'inquiétude et de tension
qui doit comparaître aujourd’hui pour une intervention indue dans le traitement d’un constat d’infraction
se serait ingérée à une autre reprise dans un dossier de la cour municipale
au point où même un juge s’en est préoccupé.
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La mairesse Sonia Paulus fait l’objet d’un chef d’infraction de la Commission municipale du Québec (CMQ) à la suite de notre reportage de janvier dernier
où nous avions révélé qu’elle avait contacté le greffe de la cour municipale de Deux-Montagnes
en lien avec une contravention donnée à un citoyen de Pointe-Calumet.
Notre Bureau d’enquête a appris que ce ne serait pas la première fois que la mairesse s’ingère dans un dossier judiciarisé
Des témoins liés de près à la cour municipale rapportent un autre événement semblable.
madame Paulus s’est présentée à au moins une [autre] reprise auprès du procureur de la cour municipale pour un constat délivré à un citoyen de Saint-Marthe-sur-le-Lac »
directeur des services juridiques de Deux-Montagnes et responsable de la cour municipale.
le juge siégeant à la cour à cette époque aurait avisé le procureur de la cour qu’il ne tolérerait pas la présence de Mme Paulus lorsqu’il serait sur le banc »
a également rapporté l’événement alors qu’elle témoignait devant la CMQ la semaine dernière
concernant le premier cas d’ingérence alléguée
elle a confirmé que la mairesse Paulus était intervenue directement auprès d’un procureur de la Couronne
au sujet d’un constat reçu par un citoyen pour une infraction au Code de la sécurité routière.
Mme Maurice dit avoir aperçu Mme Paulus à une autre reprise à l’intérieur de la cour
sans savoir précisément ce qu’elle y faisait.
« Si on se souvient très bien des fois où elle est passée à la cour
c’est parce qu’on était tous vraiment mal à l’aise
Elle n’a pas d’affaire dans la salle de cour [...] On ne mélange pas le judiciaire et le politique
Je n’ai jamais vu un élu se présenter dans la salle de cour
nous a expliqué celle qui occupe le poste de greffière en chef depuis huit ans.
L’intervention de Mme Paulus n’était pas passée inaperçue
Le directeur général et le maire de Deux-Montagnes nous ont tous deux confirmé avoir été informés de l’incident à l’époque.
Des employés de la cour municipale avaient aussi été ébranlés par l’incident
selon les témoins à qui nous avons parlé.
« En tant qu’ancien procureur de cours municipales
[...] je suis personnellement d’avis qu’il est totalement inapproprié pour un élu d’intervenir en faveur d’un justiciable auprès d’un tribunal
De telles interventions ne font que miner la confiance du public envers les tribunaux »
a commenté à titre personnel Me Robichaud au sujet des interventions de la mairesse
Nous avons joint par courriel Mme Paulus qui a refusé de répondre à nos questions
car elle a un dossier en cours devant la CMQ.
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